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Album assez sympa avec deux bonnes histoires originales. Le docteur Doxey est l'un des "méchants" les plus originaux de la série; fourbe et particulièrement retord, il donne pas mal de fil à retordre à Lucky Luke. De plus, il est graphiquement très réussi. Ce n'est certes pas le meilleur épisode de la série, mais cet album a son charme.
J'ai toujours eu du mal à accrocher sur cet album. Les premiers Dalton étaient assez ratés; pas assez drôles, pas assez bêtes, trop méchants et grossiers pour que l'on s'y attache. Qui plus est, on les sent tellement redoutables qu'ils paraissent plus forts que Lucky Luke. Morris a bien fait de les envoyer "ad patres". Album très moyen pour moi.
Le premier bon album de Morris après quatre albums "de rodage". J'aime beaucoup l'ambiance très far-west et virile de l'album, et Pat Poker est un personnage très réussi, une vraie fripouille, le premier grand adversaire de Lucky Luke.
Un album de jeunesse de Morris, où il n'y a pas grand chose d'intéressant. Trois histoires courtes, au scénario assez pauvre, et un dessin des plus sommaires. Morris est encore en rodage. Néanmoins on sent qu'il y a du potentiel.
Toujours cette désagréable impression que l'auteur ne sait pas trop où il va, à cause d'un scénario qui laisse supposer certains enjeux majeurs mais qui ne dévoile (presque) rien. D'où un sentiment énervant à la lecture, où on ne comprend pas bien qui sont les personnages importants, quelles sont leurs motivations réelles, etc. Reste finalement l'ambiance "Monstres & Cie." qui est sympa et rafraîchissante. En espérant que le prochain tome nous éclairera davantage sur le pourquoi de ZOMBILLENIUM ...
Un second tome un peu déroutant, dans la mesure où certains personnages principaux du premier opus sont mis en retrait au profit de nouveaux (Astaroth bien sûr, mais aussi Rebecca), et une intrigue certes sympa mais difficilement compréhensible. En effet, il est difficile de prévoir où l'auteur veut nous mener, tant les liens entre les deux albums sont assez flous. Restent le graphisme atypique d'Arthur De Pins (qui peut ne pas plaire) et l'humour noir et caustique tout à fait délectable.
Le maître-mot de ZOMBILLENIUM pour moi c'est "originalité". Originalité du scénario (même si des monstres qui s'occupent d'un parc d'attraction, dans une ambiance plus ou moins joyeuse, ça rappelle pas mal le DONJON de Sfar et Trondheim) et surtout originalité du dessin, avec un trait qui ne ressemble à aucun autre (même si en soit, ce dessin au style numérique ne me plaît pas vraiment). Une série qui sort donc des sentiers battus, et qui démarre tranquillement avec ce premier opus qui plante efficacement décors et personnages, et qui donne envie de poursuivre la lecture.
Zidrou, conteur infatigable, et Oriol, dessinateur virtuose et grand maître de la couleur, nous offrent avec cet album un récit onirique et original, qui met en scène le milieu de la peinture catalane de la fin des années 1890. L'ambiance de cette Barcelone bohème de la fin du XIXème siècle est envoutante, et le scénario en lui-même, qui mêle histoire d'amour, fantastique et enquête policière, est surprenant. En résumé, une très belle histoire, et un très beau travail graphique; bref, un très bel album.
Peu engageant au premier abord (dessin imprécis et peu spectaculaire, plein de gribouillis et de hachures; couleurs tristes), cet album est finalement une belle surprise. Un scénario riche en péripéties drolatiques, une bande de clampins en guise de héros ... on ne s'ennuie pas un seul instant à la lecture. Un album sympathique au final, l'un des premiers de Christophe Blain, parfait pour se familiariser avec son univers graphique particulier, et qui laisse entre-voir ses futures séries à succès comme ISAAC LE PIRATE (pour le côté aventures maritimes) ou GUS (avec pour héros une équipe de bras-cassés sympathiques).
Faire le tour de France en stop : c'est l'idée que j'avais eue, il y a quelques années, pour occuper mes vacances. Aussi cette BD m'a-t-elle rappelé quelques bons souvenirs de cet improbable périple. C'est malheureusement le seul point positif que j'ai trouvé à cet album. Le dessin rugueux et imprécis ne m'a pas séduit, pas plus que le scénario vite répétitif. Quant aux réflexions de l'auteur sur l'amour, le sens de la vie ... pfffff ... voilà quoi ! Une lecture décevante pour ma part.
Un tome un peu meilleur que le précédent, avec deux intrigues menées en parallèle (le périple de Lanfeust pour sauver le Magohamot et les aventures d'Hébus à Eckmühl) qui sont plutôt plaisantes. Si la partie de l'album qui est centrée sur Lanfeust est plutôt bonne (avec des liens avec la série LANFEUST DES ETOILES plus forts que jamais), j'avoue que celle mettant en scène Hébus m'a fait un peu tilter, car Hébus semble plus rusé et intelligent que tous les sages d'Eckmühl réunis, lui le Troll habituellement bourrin et pas très malin. J'émets également toujours autant de réserves sur les personnages de Lyhl (qui peine à s'imposer en grande méchante, même si son côté dark s'accentue encore dans cet album) et des épouses de Lanfeust (qui ne servent décidément pas à grand chose). Malgré tout l'album se lit bien, avec une recette qui reste inchangée (aventure, grosses bastons, magie et humour potache) mais qui fonctionne bien.
En dépit d'un dessin très pauvre (qui malheureusement, depuis PERSEPOLIS, est devenu la norme pour illustrer toute biographie), ce pavé qui retrace le destin incroyable de JOSEPHINE BAKER reste plaisant à lire. Intéressant et instructif, souvent drôle (la Baker avait un sacré caractère !), cette BD demande quand même plusieurs heures de lecture. A savourer donc en plusieurs fois, en faisant des pauses entre les chapitres, comme on lirait un roman.
Le dessin naïf a son charme, mais il ne correspond pas, selon moi, à un récit policier comme celui-ci. Quant au scénario, si j'ai apprécié le début (le passage avec les chats est sacrément gore, mais c'est ça qu'on veut dans un récit de ce genre), hélas l'originalité et le rythme s'estompent très vite, et l'histoire continue mollement jusqu'à la fin, sans qu'il ne se passe grand chose d'épique ou de stressant. Bilan très mitigé au final.
Je n'ai jamais été fan du dessin de Peeters, que je trouve vraiment banal. Mais là, en plus, je n'ai rien aimé de ce que j'ai lu: une histoire "barrée" (dans le mauvais sens du terme) avec plusieurs passages incohérents, des personnages qui ne suscitent aucune empathie, des dialogues très pauvres, une grosse louche de bons sentiments pour faire bien mais qui ne cadrent pas avec le contexte (le discours opposant l'industrialisation à l'écologie devait être vachement d'actualité dans l'Ouest du XIXème siècle ...) et une fin foireuse. Bref, je n'ai pas du tout aimé.
Désormais copains, PETIT VAMPIRE et Michel font les quatre cents coups ensemble, dans la maison hantée où habite notre héros. Un manège qui n'échappe pas au Gibbous qui, tapis dans l'ombre, prépare sa terrible vengeance ...
Bonne suite du tome 1. Le ton est largement porté sur la comédie, autant parce que le Gibbous est moins présent, que parce que PETIT VAMPIRE et ses amis enchaînent les couillonnades. Une histoire au final très amusante, servie par un dessin vivant et jovial, bien mis en valeur par une très belle colorisation.
On retrouve la légèreté, l'humour et le romantisme à l'eau de rose du premier opus, mais doublés cette fois-ci d'une petite enquête policière, simple mais amusante. Franchement, la lecture passe super bien, à condition bien sûr d'aimer le trait particulier du dessinateur. Le dessin me rappelle beaucoup les cartoons américains des années 60, ceux d'Hanna et Barbera. Ca évoque "Les Pierrafeu", "Les Fous du volant", etc. Et j'avoue avoir un gros faible pour ce genre de dessin.
Un tome aussi bien - non, encore mieux, même ! - que le précédent.
Attiré par la sublime couverture (celle de l'édition 2017), j'ai craqué et acheté d'un coup les deux premiers tomes de GREENWICH VILLAGE, sans rien connaître de cette série. Aucun regret, tant je me suis régalé à la lecture ! L'ambiance est celle d'une sitcom américaine. Ca fait penser à "Friends", à "Desperate housewives", etc. Et même si on devine à l'avance comment tout ça va se terminer, la lecture se fait avec un large sourire aux lèvres. Une lecture d'autant plus agréable que le dessin, faussement rétro, a un caractère léger et rafraîchissant très sympa, ce qui va de pair avec le ton de cette histoire. Une chouette lecture, vraiment !
Le dessin est évidemment incroyable, mais l'ambiance steampunk correspond mal, selon moi, à l'univers de Mickey. Ce scénario de science-fiction est très confus, et il est bizarre de voir Mickey, Dingo & cie parler de "cargo quadrimoteur", "coralite", "variateur oscilloscopique", etc. Un album graphiquement époustouflant, mais qui ne figure pas parmi les meilleurs de cette collection.
L'auteur a mélangé fiction et faits historiques pour nous présenter les dessous le l'OPERATION COPPERHEAD, cette mission mise au point par les Alliés en 1944, qui avait pour but de tromper les nazis en leur faisant croire à un prochain débarquement dans le sud de la France, pour mieux détourner leurs regards de la Normandie.
Grâce à des textes et des dialogues particulièrement bien écrits et un zeste d'humour juste ce qu'il faut, cet album se lit très agréablement, malgré un dessin taillé à la serpe loin d'être esthétique, mais qui au final fonctionne étrangement bien. J'ai vraiment bien aimé.
Après quatre années d’attente (!), la lutte sans merci entre le courageux détective-gentleman Ferdinand Straub et le diabolique DOCTEUR RADAR se poursuit.
Alors, si le scénario de ce nouvel épisode présente encore quelques imperfections (notamment au niveau des intentions des personnages, qui sont trop vite mises à jour à mon goût), force est de constater que cette légère faiblesse est compensée par une ambiance plus terrifiante que jamais et par des machinations toutes plus spectaculaires et audacieuses les unes que les autres. Les personnages ont un côté très théâtral : que ce soit grâce aux plans machiavéliques de Radar, à la cruauté de ses complices, à l’intelligence et à la témérité de Straub, aux traits d’esprit de Pascin … on suit les péripéties de chacun avec beaucoup de plaisir.
Mais bien sûr, tout ça ne vaudrait pas un clou si l’album n’avait bénéficié du trait étourdissant de Bézian, plus aiguisé et expressif que jamais. Un dessin atypique qui est clairement le point fort de l’album, et qui suscite une ambiance de terreur et d’angoisse bien en accord avec le scénario.
Vivement la suite … et si possible pas dans quatre ans !
S'il est vrai que l'intrigue continue d'avancer au ralenti, c'est néanmoins toujours avec plaisir que je suis la destinée de Bragon et des autres héros de LA QUETE. L'ambiance de cette série est toujours aussi particulière, les personnages ont un vrai charisme, et le dessin est bien dans l'esprit de la série, c'est-à-dire excellent. Le scénario s'étoffe petit à petit et, n'en déplaise à certains, cet épisode n'est pas sans surprise, loin de là! Certains événements, et non des moindres, marquent par leur intensité dramatique. Vivement la suite.
Du pur divertissement comme on l'aime. Aventure et humour rythment cet épisode, comme dans les albums de la série originelle. J'ai plutôt bien accroché au scénario concocté par Lupano. Le mélange science-fiction / préoccupations socio-politiques plus ou moins actuelles fonctionne vraiment bien, tout ça entre-mêlé de passages comiques bien sentis, d'ailleurs souvent provoqués par l'intervention des Shingouz, toujours aussi gaffeurs. J'émets en revanche beaucoup plus de réserves sur le dessin de Lauffray, que j'ai trouvé assez imprécis et tâtonnant, et qui ne m'a pas plu plus que ça.
Un album qui au final ne vaut pas celui de Larcenet (qui était génialement iconoclaste), mais qui se lit tout de même avec suffisamment de plaisir.
Cette romance manquée entre Mondrian et une jolie inconnue est bien imaginée; elle se laisse lire agréablement, bien qu'elle soit malheureusement un peu courte. On en apprend toutefois suffisamment sur Mondrian, son amour pour la peinture, son obsession pour les formes et les couleurs, sa passion pour le charleston, son goût pour les prostituées, ses angoisses et ses difficultés pour avoir des relations normales avec son entourage.
Une histoire très plaisante au final, servie par un dessin épuré et malicieux tout à fait délicieux.
De la bonne BD d'aventure, tout simplement. Le scénario est divertissant et le dessin suffisamment accrocheur et dynamique pour plaire. Cette histoire de requin préhistorique mélange efficacement action, mystère et suspense. On est à quelque part entre "Les dents de la mer", "Jurassic Park" et "Abyss". Sensations fortes garanties.
Un album qui traite du "vivre ensemble", du racisme, de tolérance, de fanatisme religieux ou plus largement de la bêtise humaine. Bref, rien de très nouveau sous le soleil. L'album regorge bien sûr de quelques bonnes idées, mais s'égare un peu dans de multiples directions et la lecture est un peu bordélique. Au même titre d'ailleurs que le dessin, toujours aussi inégal. Pour moi, seules les couleurs de Brigitte Findalky sont irréprochables. Un épisode quand même intelligent et cocasse à la fois.
Béret vissé sur la tête, voici Hubert, livreur de produits d'épicerie et détective privé à ses heures perdues, dans le petit village de Beaulieu-sur-Morne. Et avec tout ce que ce bled paumé de huit cents âmes compte de ragots, de commérages ou de jalousie, il y a de quoi faire pour un petit détective privé de campagne !
Une BD qui sent bon le bouillon Kub d'autrefois, les virées en Solex qui pétarade ou les tournées du boulanger en estafette. Le dessin en noir et blanc, d'une simplicité extrême, est déconcertant dans un premier temps mais sert en fait très bien le récit, en soulignant parfaitement le caractère rustique des décors et des personnages typiques de cette France rurale des années 60.
Une série policière très attachante au final, qui propose des enquêtes réalistes bien imaginées, et qui mérite d'être découverte.
L'humour ravageur de Fabcaro est tout bonnement jubilatoire. Comme en plus les dessins créent un gros décalage avec le ton absurde de cette histoire, l'effet comique est garanti à 100%. Une satire sur l'Amour et la vie de couple vraiment hilarante !
Si vous aimez :
- les personnages animaliers rigolos, un peu enfantins, qui vivent des aventures rocambolesques dans la savane,
- les dessins simples et rondouillards façon manga, les ambiances tournois d'arts martiaux, entraînements, coups spéciaux et tout le tralala,
- le comique absurde et décalé et l'humour pipi/caca,
alors cette BD devrait vous plaire.
TOTO L'ORNITHORYNQUE + DRAGON BALL + DONJON PARADE = BAO BATTLE
LINCOLN, toujours accompagné de Dieu et de Satan, quitte la France pour rentrer au pays, et y semer pourquoi pas la révolution, en compagnie d'un camarade qui ne jure que par le bolchevisme et la mort du grand capital.
LINCOLN n'est finalement pas mort et c'est tant mieux. Cela nous offre encore un album sympa, même si c'est un ton en-dessous des premiers titres de la série. Le dessin me paraît un chouilla moins maîtrisé et l'ambiance urbaine des années 20 n'est pas aussi plaisante que celle du far-west. Néanmoins l'album se lit bien et c'est plutôt rigolo. J'ai surtout bien aimé la fin, qui pour le coup pourrait clore définitivement la série sur une note amusante et improbable. Alors, "the end" ?
Une belle BD qui traite de la recherche de ses origines, du passage à l'âge adulte et de la découverte des secrets de famille. Le sujet de ce bouquin est grave (le décès de la grand-mère de l'auteur), mais Zérocalcare a l'art de traiter des choses graves avec légèreté, humour et tendresse. Un ouvrage encore remarquable de la part de cet auteur italien très attachant.
Caricaturer les bobos n'est pas ce qu'il y a de plus difficile. Pourtant, cette BD ne m'a amusé à aucun moment. Scénario futile et creux, humour facile et pas très recherché, dessin quelconque et vite expédié. Cette soit-disant critique d'une partie de la société ne m'a absolument pas convaincu.
Toto s'en va à l'aventure pour rencontrer le mystérieux dragon bleu, un être qui semble-t-il aurait, comme lui, le pouvoir de dialoguer avec les esprits. Mais pour cela, notre héros devra surmonter ses appréhensions et rejoindre la mer, un environnement totalement inconnu pour lui.
1997-2017 : TOTO L'ORNITHORYNQUE a 20 ans, et pour fêter ça, Yoann délaisse un temps SPIROU pour reprendre sa toute première série et nous offrir une nouvelle aventure de l'un de ses tous premiers personnages. Une reprise inattendue qui personnellement me ravit. Quel plaisir en effet de retrouver ce personnage de Toto, ses amis et l'univers enchanteur dans lequel ils évoluent ! Cet album est une vraie petite perle. D'abord grâce au splendide dessin en couleurs directes (que Yoann n'avait plus pratiqué depuis longtemps), bien dans l'esprit de la série. Et puis aussi grâce à cette histoire gentillette qui est une véritable bouffée d'air frais. Une histoire où la curiosité de découvrir des nouveaux horizons et de faire de nouvelles rencontres occupe une place centrale.
Toujours aussi sympathique, TOTO L'ORNITHORYNQUE mérite d'être redécouvert grâce à cet album en tous points réussi. Une vraie petite friandise dont perso je me suis délecté.
Les vacances, ça ne se passe pas toujours bien. C'est ce que raconte cet album avec pas mal d'humour. Ca change un peu de la vision idyllique des deux tomes précédents et finalement ce n'est pas plus mal. Non que je préfère quand les gens s'engueulent plutôt que quand ils nagent dans le bonheur, mais ça donne un peu plus de crédibilité à cette série. Sinon ce tome reste dans la même veine que les précédents: un super dessin (les expressions des personnages sont superbement retranscrites) et un scénario très creux, même si le personnage horripilant de la belle-doche m'a bien amusé. A noter tout de même une scène suffisamment forte émotionnellement en fin d'album pour atténuer le côté caricatural de ce personnage.
Nos amis belges repartent en vacances dans le sud de la France et ... c'est tout, une nouvelle fois ! Les "héros" de cette série farnientent au bord de l'eau tandis que le lecteur s'endort dans son fauteuil. On aimerait s'y attacher à cette famille, mais ce n'est hélas pas possible; il ne se passe tellement rien dans ces albums, que l'on s'ennuie ferme. Reste finalement les très bons dessins et la nostalgie d'une époque révolue pour rendre la lecture un tant soit peu agréable.
Mmouais ... la fin est tellement précipitée et invraisemblable qu'elle ternit un peu (à mes yeux) la qualité générale de cette série, qui doit surtout son intérêt à un scénario bien travaillé. Une série qui constitue au final un bon thriller ésotérique, même si elle aurait sûrement gagné à bénéficier d'un dessin plus dynamique.
La série se poursuit efficacement, même si le scénario présente quelques longueurs et redondances (le tueur à la hache continue sa moisson et décime un à un tous les membres de la première Loge, comme dans le volume précédent). Néanmoins il y a encore suffisamment de suspense pour nous donner envie de continuer la lecture. Ce qui est une bonne chose, car personnellement, ce n'est pas le dessin qui m'attire dans cette série, un peu trop "triste" et statique à mon goût.
Les intrigues ésotériques et les manigances de l'Eglise et des sociétés secrètes rivales se poursuivent dans ce second volet. L'action se déroule principalement au Moyen-Age, dans la très pieuse Champagne du début du XIIème siècle, plongée dans un hiver particulièrement glacial et inhabituellement long. Un cadre d'action lugubre, où la neige immaculée et les cieux grisâtres tranchent avec le sang rougeoyant qui coule à flots.
Un épisode de nouveau plutôt convaincant avec un scénar' bien ficelé, entre meurtres sauvages et énigmes à résoudre, même si le dessin est toujours aussi imparfait à mes yeux.
Un peu trop figé, un peu trop daté, le dessin ne m'a pas entièrement convaincu. Mais le scénario, bien rythmé, est assez accrocheur. Un complot visant à acquérir la formule secrète qui a permis au Christ de ressusciter, deux sectes rivales, un mystérieux assassin, de l'action et des énigmes sur fond de réalité historique ... Un thriller ésotérique qui au final démarre plutôt bien et donne envie de poursuivre la lecture.
Force est de constater que si la lecture des aventures de Lanfeust se poursuit, c'est avec un manque d'entrain évident, tant il ne se passe pas grand chose d'épique dans ce volume. Les différents enjeux mis en place dans les albums précédents sont trop vite résolus (rencontre avec le Magohamot, disculpation de Lanfeust vis-à-vis du meurtre de Nicolède ...). Pas beaucoup de bagarres non plus, ni même de grandes révélations. Les nouveaux personnages (épouses du héros, la méchante extraterrestre Lylth ...) n'apportent pour l'instant pas grand chose à la série à ce stade du récit. Bref, ce cycle de LANFEUST ODYSSEY se poursuit presque dans l'indifférence, avec cet album plutôt fade, tout juste sauvé par un dessin agréable.
Une trilogie bizarroïde bien chtarbée. Un univers cauchemardesque, des monstres repoussants, des personnages en proie au doute et mal dans leur peau ... la lecture a de quoi désarçonner et mettre à certains moments mal à l'aise. Charles Burns fait une nouvelle fois très fort, avec une histoire dérangeante à souhait et un dessin faussement apaisant, servi par une très belle colorisation qui le met parfaitement en valeur.
J'aime bien l'humour con qui se dégage de cette BD et le dessin stylé "pop-art", très décalé par rapport au ton de cette série. Après, les gags ne sont pas tous drôles, mais globalement, si vous aimez les non-sens et l'humour absurde, allez-y !
Les nouvelles aventures de Lanfeust dans l'univers de Troy se poursuivent. Notre héros cherche toujours Ryplëh, le seul témoin du meurtre de Nicolède qui pourrait l'innocenter. Mais voilà que le Magohamot, qui semble mourant, appelle Lanfeust à la rescousse.
Déjà que ces nouvelles aventures ressemblaient fortement à celles vécues dans le premier cycle de LANFEUST DE TROY, voilà qu'Arleston nous refait le coup de la quête du Magohamot, que Lanfeust doit donc retrouver (pour sauvegarder la magie dans le monde de Troy). Inutile de dire qu'on est ici au comble du réchauffé. Dommage, car cet album comporte sinon quelques idées intéressantes (j'adore les serpents géants), comme par exemple le mariage de Lanfeust avec quatre demoiselles, nouveaux personnages qui pourraient peut-être amener un peu de nouveauté dans la saga. Wait and see.
Le cycle LANFEUST ODYSSEY démarre vraiment à partir de cet album-ci. Un nouveau complot, un héros aux abois, un mystérieux artefact semblant venir de l'espace, une quête à mener ... tout s'enchaîne très vite, et il faut avouer que, même si tout ça sent pas mal le réchauffé, j'ai suivi les nouvelles péripéties de Lanfeust avec un certain plaisir. L'univers de Troy reste très plaisant et c'est avec plaisir que l'on découvre des nouveaux éléments (lieux, personnages, monstres, pouvoirs magiques, etc.). Le dessin de Tarquin, qui a fait école, reste à la fois agréable et efficace. Une lecture assez sympa au final. Dommage encore une fois que les jeux de mots pourris et l'humour de bas étage soient de la partie, mais malheureusement, il va falloir s'y habituer, car c'est devenu (hélas) l'une des marques de fabrique de ce pauvre Lanfeust.
Un dyptique censé renouer avec les grandes heures de la saga LANFEUST DE TROY mais la sauce ne prend pas : humour balourd fatigant (les jeux de mots sont d'une niaiserie affligeante), ton graveleux inutile, personnages sur le retour ayant perdu en charisme et nouveaux manquant d'originalité (le comble avec cette nouvelle Cixi, en tous points identique à l'ancienne) ... bref, ça sent le réchauffé à plein nez. Même le dessin semble rentrer dans le rang. Les seuls points positifs de ces deux premiers albums restent la capacité d'Arleston à inventer des monstres variés et des lieux originaux, et les scènes de bagarres qui envoient toujours du pâté. Trop peu hélas pour rendre indispensables ces deux premiers épisodes de cette nouvelle série LANFEUST ODYSSEY.
Il y a un peu plus de 2000 ans, le questeur privé Leo Lodenum enquête au coeur de la jeune Massilia sur l'assassinat du patron des thermes d'Aquae Sextiae, qui s'opposait au projet de construction du nouveau port sur les rives du Lacydon. Une enquête semée d'embuches qui verra notre héros massaliote arpenter les vertes campagnes des quartiers nord de la cité phocéenne, les tavernes louches des quais du port ou encore les théâtres antiques où le tout-Massilia se côtoie.
Un LEO LODEN au parfum d'ASTERIX pour le moins original. L'enquête proposée n'est pas la plus étoffée de la série mais reste plutôt sympa et l'humour reste bien présent, avec de nombreux anachronismes bien drôles. En outre, il est très sympa de s'imaginer Marseille à cette époque-là, et la représentation qu'en font les auteurs laisse suggérer que les lieux à l'époque devaient être vraiment paradisiaques !
Un gros bémol dans ce concert de louanges. La lecture de cette BD ne m'a procuré aucune émotion particulière: l'histoire m'est apparue terriblement banale et les personnages ne m'ont suscité aucune empathie. C'est l'histoire d'une famille belge qui, lors de l'été 73, part en vacances dans le sud de la France et ... c'est tout ! Il ne se passe rien de particulier. Papa conduit la 4L et fait des blagues, Maman pique des crises, le fiston lit des "Lucky Luke" pendant que ses frangines se chamaillent ... bonjour l'ennui !
Il n'y a finalement que le dessin que j'ai trouvé chouette. Insuffisant toutefois pour me donner envie de poursuivre la lecture de cette série.
J'ai plutôt pas mal de sympathie pour l'ami Sattouf, mais alors là, j'avoue être passé complètement à côté. Tout ça manque cruellement d'intérêt à mes yeux, l'humour est poussif, les dialogues sont plein de clichés et à vrai dire inintéressants ... Bref, rien de très folichon. Une histoire quelconque, servie par un dessin quelconque.
Satan décide d'envoyer LINCOLN à New-York pour le corrompre et en faire un caïd de la pègre. Mais Dieu est toujours collé à ses basques pour le remettre dans le droit chemin et, pourquoi pas, lui faire intégrer les rangs de la police. Quelle voie va donc choisir LINCOLN ?
Encore un album amusant, même si j'ai trouvé qu'il se lisait plus vite que d'habitude. Le scénario est peut-être un chouilla moins réussi que celui d'autres volumes de la série mais voir le Diable tenter par tous les moyens de corrompre LINCOLN et voir ce dernier le mettre constamment à l'amende m'a bien fait rigoler. Bon moment de détente au final.
Brüno mixe avec brio films X et nanars de série Z pour nous pondre une BD bien punk, qui vous scotche dès les premières pages par son ambiance âpre et torride, et qui ne vous lâche pas avant la fin. Vous pouvez lire LORNA aussi bien au premier degré comme une histoire de science-fiction bien barrée, qu'au second, où on se régalera des références multiples (polars poisseux, western spaghetti, road-movie, etc.).
Une lecture qui pour ma part m'a vraiment régalé, notamment aussi grâce au graphisme si atypique et si personnel de Brüno, qui est décidément l'un de mes auteurs favoris.
Oui, c'est intéressant de découvrir quelques contes de la mythologie mésopotamienne. Mais bon Dieu que le rythme de cet album est lent ! C'est mou, l'histoire se traîne, et on finirait presque par s'ennuyer (un comble pour une histoire qui mêle héros au destin torturé, monstres mythologiques et dieux antiques). Heureusement, le dessin rattrape un peu cet album. Un dessin très typé, bien dans l'esprit de la "Nouvelle Vague" française qui s'imposait au début des années 2000, et dont le style ici rappelle des auteurs comme Blain, Bézian, Tanquarelle, etc.
Un album néanmoins tout à fait dispensable en ce qui me concerne.
Petite BD d'aventure bien sympathique, servie par un dessin aéré, clair et élégant. Si le scénario de cette sorte de remix de "Tarzan" peut sembler linéaire et convenu, la lecture reste toutefois plaisante et divertissante, grâce à plusieurs scènes très cocasses. A découvrir.
L'AFFAIRE DU COLLIER est un bon album, mais il manque un soupçon de panache pour le faire passer dans la catégorie des très grands, celle de LA MARQUE JAUNE, LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE et autre SOS METEORES.
L'absence totale de fantastique nuit peut-être à l'histoire, qui paraît plus anodine et moins déterminante que celles des précédents épisodes. Surtout, l'objectif d'Olrik est cette fois-ci de s'emparer d'un bijou célèbre. Après avoir voulu dominer le monde dans le SECRET DE L'ESPADON ou être à la tête d'un vaste réseau d'espionnage dans SOS METEORES, réduire ici Olrik à un simple voleur de bijou est à mon sens décevant et n'est pas vraiment dans l'esprit que Jacobs a voulu donner à ce personnage.
Malgré ce côté un peu "anodin", L'AFFAIRE DU COLLIER est un album très agréable à lire, avec une histoire extrêmement bien construite dans un cadre - celui des catacombes de Paris - particulièrement oppressant.
Même en lisant cette BD au second, troisième ou quatrième degré, je ne me suis guère amusé. Le dessin est quelconque (avec qui plus est beaucoup de cases aux décors similaires, d'où une impression de monotonie) et le scénario, qui reprend les codes des jeux de rôle ou jeux vidéo d'aventures en les parodiant, pas très emballant. Bref, j'ai trouvé cette sorte de "BD dont vous êtes le héros" fort ennuyante.
Prometteur au départ, mitigé à l'arrivée. L'idée de montrer qu'en Italie, dans l'Antiquité, il existait d'autres peuplades que les Romains, est bien trouvée. En outre, Ferri a un humour qui fonctionne très bien, même s'il use et abuse des jeux de mots sur les noms des personnages, ce qui donne, j'ai trouvé, un côté "too much". En revanche, il est dommage de constater que cette course de chars manque cruellement de mordant et de rebondissements (contrairement à ce qu'il ce passait par exemple dans un album comme LE TOUR DE GAULE). On a l'impression de suivre plus un enchaînement de situations comiques qu'une vraie histoire. Le dessin de Conrad, quant à lui, est irréprochable, et bien dans l'esprit de la série.
L'album est au final largement honorable. Le problème, pour moi, c'est que quand on s'appelle ASTERIX, être "honorable" ne suffit pas; on se doit d'être au minimum "très bon" (et c'est là tout le challenge des nouveaux auteurs), au mieux "génial".
Dessin minable, scénario famélique, humour et jeux de mots aussi fins que la pensée d'un homme de Néandertal: quelqu'un pourrait-il m'expliquer les raisons du succès de cette série ?
Le dessin de Riad Sattouf est assez basique, mais j'avoue que les aventures tragicomiques de ce foireux de Jérémie m'ont bien fait rigoler. Sattouf est très fort pour retranscrire le quotidien; parfois, on se reconnaît même (malheureusement …) dans certaines des situations foireuses où s'embarquent Jérémie ou ses potes. Bref, c'est vraiment drôle, malgré un dessin qui n'a rien d'extraordinaire.
Une intégrale très sympa.
Une oeuvre de jeunesse de Larcenet (qui date de l'époque où celui-ci publiait dans Fluide Glacial), idéale pour (re)découvrir cet excellent artiste. L'humour absurde et décalé de Larcenet est terriblement drôle, et son dessin comique fonctionne très bien. Vraiment excellent.
Avec PASCAL BRUTAL, Riad Sattouf s'amuse à caricaturer et ridiculiser les grosses racailles des banlieues. Il réalise aussi une excellente satire de la société française d'aujourd'hui dans tout ce qu'elle a de plus détestable (mépris de l'individu, repli identitaire, goût pour le "bling-bling", obsession sexuelle, dérive vers une violence (physique et verbale) toujours plus forte et normalisée, attirance pour l'argent ...). Il en résulte un album d'une nullité graphique absolue (le dessin n'a jamais été le point fort de Sattouf) mais dont la lecture est désopilante, tant on se marre devant autant de conneries. C'est sans conteste ma série préférée de cet auteur, et de loin !
Crisse revient avec GUNBLAST GIRLS, nouvelle série qu'il aurait aussi bien pu baptiser KOOKABURRA 2.0, tant les ressemblances entre les deux sont évidentes. Bon alors, on a quoi ? Des nanas bien gaulées en guise d'héroïnes, une ambiance "cow-boy de l'espace", de l'action bien bourrine façon space-opéra, un brin de paranormal, des dialogues affligeants de crétinerie (censés être humoristiques), le tout servi par un dessin énergique et des couleurs bien punchys. Ce n'est plus guère ma tasse de thé (trop vieux pour ça), mais il faut reconnaître que graphiquement, Crisse est toujours aussi incroyable. Bon, après, pour le scénario, c'est une autre histoire ...
Bon album de conclusion pour cette série DETECTIVES (mais qui peut se lire néanmoins en one-shot), avec un dessin plaisant et une enquête relativement tordue, dans une ambiance classique "à la Sherlock Holmes" (qu'évoque bien évidemment le personnage de Nathan Else).
Une série au final bien sympathique, qui pastiche avec beaucoup de talent les classiques de la littérature policière anglaise.
Pour l'anecdote, mes albums favoris de la série sont, par ordre de préférence : le 5 / 3 / 1 / 2 / 7 / 4 et 6.
EQUATORIA raconte les aventures de CORTO MALTESE qui, en 1911, parcourt l'Afrique équatoriale à la recherche du "miroir du prêtre Jean", une pierre précieuse qui, selon la légende, serait dotée de pouvoirs magiques fabuleux. Sa route croisera notamment celles de nationalistes égyptiens, de contrebandiers, de trafiquants d'esclaves, de bataillons d'un régiment colonialiste britannique ou encore de femmes qui ne le laisseront pas indifférent ...
Une énigme de départ à résoudre, un mystérieux trésor à découvrir, des voyages, de l'exotisme, de l'aventure, un brin de magie, un soupçon de poésie, des personnages féminins d'envergure, un héros dont la répartie claque toujours autant ... tous les ingrédients d'un bon album de Corto sont présents pour faire de cet opus une vraie réussite. Et comme en plus les dessins en noir & blanc sont superbes et très fidèles au style de Pratt, on passe vraiment un très bon moment de lecture.
Une reprise que je trouve pour ma part très réussie.
Ça alors ! Revoilà donc Chlorente, le sergent Bonvoisin et Baltimore, le Roy Clément XVII et tous les joyeux lurons de LA NEF DES FOUS de retour ! Un univers toujours aussi joyeusement loufoque, que j'ai eu pour ma part plaisir à retrouver. Avec des dessins et des couleurs toujours aussi magnifiques, Turf nous embarque dans un nouveau cycle d'aventures que l'on est en droit d'espérer aussi déluré et passionnant que le précédent ... même si à la lecture de ce nouvel opus, force est de constater que le scénario a du mal à se montrer tout à fait convaincant, tant il semble faire preuve de peu d'originalité puisqu'il rappelle beaucoup trop fortement (pour l'instant) les péripéties du premier cycle.
Un tome très soigné graphiquement donc, mais un scénario avec des airs de déjà-vu. Allez, faisons quand même le pari que la suite nous réservera de nouvelles surprises !
N'étant ni un amateur du dessin de Matthieu Sapin, ni particulièrement fan de Gérard Depardieu, j'espérais au moins une histoire intéressante et/ou amusante. Hélas c'est raté ! Cette biographie (romancée ?) de Depardieu est ennuyante, fatigante à lire, inintéressante, et même pas drôle. De plus, Sapin passe vraiment pour le lèche-cul de Depardieu tout au long de l'album et le portrait que dresse l'auteur de ce dernier n'est guère reluisant. Un album uniquement réservé aux amateurs de l'acteur, je suppose.
Le dessin chaotique s'accorde à merveille à l'ambiance oppressante de ce thriller malsain, qui mêle revenants, magie noire, secrets de famille et personnages pervers. Une aventure où le glauque et la folie se côtoient, et qui rendent la lecture presque dérangeante. Du grand Bézian.
Un album plutôt faiblard, malgré un dessin réalisé avec une jolie précision. Tout le problème vient en fait du scénario, dont le personnage principal (Jones) est largement sous-exploité, et qui ne sert ici finalement que de prétexte à une histoire qui tire sur les grosses ficelles et qui est même, par moments, assez caricaturale. Le lien avec la série-mère est assez distant et le plaisir de lecture s'en trouve de fait entaché. Un album que je qualifierais de fait de dispensable.
Belle histoire d'amour, et joli road-trip à travers les States des seventies, au son du rock n' roll immortel et des guitares hippies. L'histoire est simple mais elle dégage une vraie émotion, notamment parce que l'on sent que l'auteur l'a vécue avec passion, et qu'il la vit encore probablement aujourd'hui d'une certaine façon. Et parce que cette aventure transpire l'amour, tout simplement.
Une belle bande-dessinée donc, portée par un dessin très plaisant, assez énergique.
Spéciale dédicace à celles et ceux qui, comme moi, ont pas mal voyagé en stop (en France comme à l'étranger), et qui se retrouveront forcément dans certaines situations décrites par Eric Cartier. Et dire qu'aujourd'hui, la plupart des gens utilisent Google Map, BlaBlaCar et tout un tas d'appli, et ont l'impression de partir à l'aventure. Quelle misère ...
Alors qu'il pensait faire sa B-A du jour en laissant un petit mot d'excuse accompagné de son numéro de téléphone sous l'essuie-glace du pare-brise d'une voiture qui venait d'être amochée par sa faute, LAPINOT déclenche, sans le savoir, un "effet papillon" qui va aboutir à un enchaînement de péripéties de plus en plus catastrophiques ...
On prend les mêmes et on recommence ! Dessin minimaliste ma foi bien sympathique, dialogues drolatiques, sens de la répartie, péripéties rocambolesques, personnages hauts-en-couleurs, humour cocasse ... Treize ans après le dernier album, LAPINOT n'a pas pris une ride, et est même bien plus vivant que jamais !
Bien content de retrouver notre héros ainsi que Nadia, Richard, Titi et toute la clique ... En route pour de nouvelles aventures !
Si vous aimez les univers et les dessins "à la Charles Burns", les récits dérangeants, le glauque et le morbide, vous apprécierez sûrement. Perso, ce n'est pas mon genre fétiche et je préfère encore largement l'original à cette honnête copie norvégienne.
Un trait volontairement naïf, plein de douceur et de tendresse, et une histoire simple mais bien racontée, font de cette bande-dessinée un vrai petit rayon de soleil !
Un récit sympathique qui propose de suivre, dans le New-York des années 30, les péripéties d'une petite grenouille (française, forcément !) partagée entre sa passion pour le jazz et le swing, ses amours compliquées, ses amis plein de solidarité et les difficultés et les affres de la vie pendant la Grande Dépression ...
Le personnage principal de Georges Rainette est plutôt rigolo (en tout cas, on s'y attache très vite), et les autres personnages qui composent ce récit animalier sont tous très attachants. Et outre les rebondissements amusants du scénario, on pourra apprécier quelques trouvailles malicieuses, comme par exemple les discussions entre Georges et son piano, qui m'ont beaucoup fait sourire.
C'est vrai que de loin, ça pourrait faire penser à du Trondheim (trait plutôt naïf, personnages animaliers, ambiance farfelue ...). Mais une fois ces points communs observés, on se rend bien vite compte que cet album a sa propre originalité.
MELODIE AU CREPUSCULE est un récit plein de sensibilité, qui procure un doux sentiment d'évasion à la lecture, une échappée agréable qui nous permet de nous déconnecter un temps de la réalité. Ca parle d'errance joyeuse sur les routes, de pêche à la ligne au bord d'une rivière, de nuit à la belle étoile à trinquer autour d'un feu de camp ou à jouer du jazz manouche avec un vieux violon dézingué, de déception amoureuse, de la vie à la ville et de ses absurdités, etc.
Tout ça est joliment mis en image par un dessin plein de caractère, un rien biscornu, qui possède beaucoup de charme. Et le découpage classique en gaufrier, loin d'amener de la monotonie, offre au contraire quelques pages sublimes, pleines de créativité.
Une bien jolie mélodie dont vous pouvez vous imprégner sans souci les yeux fermés ...
Cela fait trois cents ans que PETIT VAMPIRE a dix ans, et presqu'autant de temps qu'il s'ennuie. Le ciné-club avec les copains monstres, les promenades avec son chien-fantôme Fantomate, les sorties à l'hôpital avec maman pour récupérer les poches de sang des malades et s'en abreuver, les cérémonies d'enterrement avec le Capitaine des Morts … c'est amusant au début mais après trois siècles, ça commence à devenir lassant. D'autant que notre héros n'a pas le droit de sortir du périmètre autour de la maison et qu'on ne lui a jamais expliqué pourquoi, même après toutes ces années à demander une explication ! Alors un soir, PETIT VAMPIRE en a marre et décide de fuguer en cachette. Mais bien sûr, cette désobéissance ne sera pas sans conséquences, car voilà que des forces obscures tapies dans l'ombre depuis trois cents ans ressurgissent. Sans le savoir, PETIT VAMPIRE vient de plonger avec toute sa famille et ses amis au coeur d'un danger mortel …
Quel plaisir de retrouver PETIT VAMPIRE dans de nouvelles aventures ! J'avoue avoir un gros faible pour cette série de Joann Sfar, l'une de ses plus réussies à mon goût. On retrouve dans ce nouvel opus toute la fantaisie, la poésie et l'humour qui faisaient la force de la série originelle. L'univers reste inchangé (c'est toujours aussi gentiment morbide et décalé) et les personnages sont toujours aussi attachants (et les nouveaux sont savoureux, en particulier le Gibbous).
Niveau scénario, Sfar a repris et amélioré celui du premier tome de la série d'origine ("PETIT VAMPIRE va à l'école"), ce qui produit un effet assez troublant, mais ça marche plutôt bien. Quant au dessin et à la colorisation, on reste dans le style de la série, avec toutefois un dessin forcément plus abouti que dans les tous premiers tomes, ce qui procure encore plus de plaisir.
Pour les fans de Sfar et/ou de la série originelle, vous pouvez y aller sans inquiétude, c'est tout bon ! Et pour ceux qui ne connaissent pas, laissez-vous tenter, et pour peu que vous adhériez au fantastique, aux histoires de morts-vivants et de pirates et à l'humour potache, vous ne serez pas déçus.
(NB: pour les puristes, on notera toutefois une incohérence de taille à propos de l'origine de PETIT VAMPIRE. Dans cet album, Sfar montre que son héros est un petit garçon âgé de dix ans qui a été transformé pour l'éternité en vampire, alors que dans la série originelle, il était clairement stipulé qu'il s'agissait du personnage de GRAND VAMPIRE qui avait été changé plus tard en PETIT VAMPIRE).
Les péripéties de RALPH AZHAM se poursuivent et personnellement, je n'en suis aucunement lassé. Un album dans la droite ligne des tomes précédents, où magie, action, politique et humour font bon ménage, dans un cadre médiéval-fantastique qui, s'il manque parfois d'originalité, n'en demeure pas moins très agréable. Vu que les événements ont tendance à se compliquer (comme les relations entre les principaux personnages), il est très difficile de prévoir où tout cela va nous mener. Ce qui, pour le lecteur que je suis, reste très agréable.
Laissons ainsi Trondheim nous guider où il veut et continuons donc à nous marrer en suivant les (més)aventures de l'attachant RALPH AZHAM !
Si le scénario n'a rien de très original, il reste en revanche bien ficelé, en ce sens qu'il intègre parfaitement divers protagonistes de la série-mère dans une histoire très cohérente. Il est en effet très agréable de découvrir le personnage de XIII enfant, et d'en apprendre davantage sur son passé, notamment à travers la vision de son père adoptif, qui était l'un des personnages les plus énigmatiques de la série originelle. Un album qui remplit par conséquent parfaitement son contrat, d'autant que le dessin réaliste est tout à fait satisfaisant.
Comme à son habitude, Joann Sfar nous pond, avec ce premier tome, une nouvelle série foldingue, où l'histoire déjantée et le dessin anarchiste s'accordent parfaitement. C'est drôle, irrévérencieux et - comme souvent chez Sfar - férocement grivois. Les personnages sont tous plus allumés les uns que les autres et les situations sont complètement barrées. Une série qui démarrait sous les meilleurs hospices donc, mais qui, comme très souvent chez l'auteur, n'aura malheureusement jamais de suite ...
Franchement lisez-le ! Même si vous n'êtes pas fan d'alpinisme. Ou plutôt, surtout si vous n''êtes pas fan d'alpinisme (ce qui est mon cas) ! Car tout dans ce manga est captivant: l'intrigue de départ (une enquête policière qui titille l'intérêt du lecteur, en installant d'emblée un très bon suspense), les personnages charismatiques, les paysages grandioses, des situations en montagne proprement hallucinantes, et un dessin réaliste vraiment impeccable.
Bon, bien sûr, comme l'histoire s'étale sur cinq volumes, on rencontre inévitablement quelques longueurs. Mais dans l'ensemble, la lecture de cette série est très prenante. Aventure et récit intimiste font bon ménage dans ce manga et devraient sans nul doute vous offrir quelques heures de lecture dépaysantes.
Un bon album dans l'ensemble, même si ça ne vaut pas KOBANE CALLING. Le fil conducteur de cette autobiographie (la mort de Camille, l'amour de jeunesse de l'auteur) est parfois abandonné, au profit d'histoires et d'anecdotes plus centrées sur Zerocalcare, et qui n'ont rien à voir avec le sujet initial. D'où une curieuse impression par moments que certaines scènes ont juste été dessinées pour faire du remplissage et grossir artificiellement la BD.
Sinon, beaucoup de points positifs:
- le dessin, très souple - façon "blog tendance" - qui me plaît beaucoup.
- l'humour, cynique ou ironique, très efficace.
- la tendresse et une certaine forme de naïveté de l'auteur, qui donnent beaucoup d'humanité à ces histoires.
Surement pas indispensable, mais néanmoins très agréable à lire, touchant et drôle à la fois. J'ai bien aimé.
Le dessin est très classe et magnifiquement coloré. Malheureusement, l'histoire est assez confuse. Comme en plus la narration est un peu lourde, j'ai eu du mal à vraiment accrocher. Dommage, car graphiquement cet album est superbe.
Je ne comprends pas bien les critiques à l'encontre de ce deuxième opus. Pour moi cet album est très bon, tant au niveau du dessin - remarquablement exécuté - qu'au niveau du scénario, rythmé et tendu, comme dans tout bon western qui se respecte. Je ne me suis pas du tout ennuyé à la lecture.
Le dessin très simple d'Emile Bravo va de pair avec la tendresse du scénario. Une histoire touchante, qui se lit non sans une certaine émotion, et qui fleure bon la nostalgie de l'enfance et de l'école primaire dans les années 70 et 80.
Un héros qui a autant de charisme qu'une endive bouillie, une intrigue beaucoup trop banale où les quelques rares rebondissements sonnent faux et un dessin simpliste qui ne me touche pas ... Moi aussi cet album m'a laissé totalement de marbre.
Excellente entrée en matière avec ce premier opus en tous points réussi, tant graphiquement (avec un dessin clair et aéré et un joli travail sur les couleurs, notamment des ambiances en clair-obscur très pertinentes) que scénaristiquement (avec une histoire angoissante en forme de huis-clos sur une île inquiétante, peuplée de personnages qui font froid dans le dos).
Chaque tome propose une enquête où se mêlent réel et surnaturel, et ce premier tome donne tout de suite le ton, en donnant envie de poursuivre la lecture de cette sympathique série.
Avec ses deux compagnons de fortune, Horace et Zed, CHINAMAN pose son sac dans la petite bourgade de Tucano, dans le sud du Texas, où il espère bien se ranger. Mais c'est sans compter sur Wild Catty et sa bande de desperados, qui traque les deux amis de CHINAMAN. Les ennuis ne sont donc pas terminés ...
Fin de la route pour CHINAMAN, et fin de la série par la même occasion. Un tome certes honorable, avec un scénario bien construit, qui exploite les ficelles classiques du western (règlements de compte, magot à retrouver, utilisation de certains personnages-types comme le marshall, l'éleveur de bétail, le joueur de poker, les filles de joie, etc.). Mais comme les communautés chinoises sont mises cette fois-ci de côté, on se retrouve avec une histoire certes plaisante et efficace, mais qui manque cruellement d'originalité. Même CHINAMAN a perdu de sa superbe, et se bat moins qu'avant à la façon d'un ninja. Une fin de série un peu en dedans donc, mais qui ne doit pas faire oublier l'excellence de la série en général, marquée notamment par une très grande humanité et de belles leçons de tolérance et de respect.
Installé avec sa compagne Ada dans la petite bourgade de Blue Hill, CHINAMAN tente tant bien que mal de mener une vie paisible et de s'intégrer à la société. Mais sa relative quiétude va être troublée par l'arrivée de guerriers chinois, venus de San Francisco pour affronter en duel CHINAMAN, véritable légende vivante dans le microcosme chinois. Dans le même temps, une certaine frange de la population locale voit d'un œil de plus en plus mauvais l'installation des chinois sur leurs terres, et l'éclatement des tensions entre les deux communautés ne tient plus qu'à un fil ...
Probablement le meilleur album de la série. Les problèmes liés au racisme entre les deux communautés (chinoise et blanche) y sont très bien abordés (escalade de la violence, lois ségrégationnistes qui exproprient les populations chinoises de leurs terres, etc.). Il y a une réelle tension qui s'installe au fil des pages de cet album, qui va conduire à bon nombre d'événements dramatiques. En parallèle de ce contexte très lourd, les auteurs parviennent à construire un vrai récit d'aventure, avec de nombreuses scènes d'action et de combats qui mêlent habilement arts martiaux et duels au revolver, dans la plus pure tradition des western. La lecture de cet album est donc un vrai plaisir, d'autant que les dessins réalistes sont, comme d'habitude, tout à fait remarquables.
La route de CHINAMAN va de nouveau croiser celle de Chow, son ancien frère d'armes, mais également celle de Hopper, le businessman véreux responsable de la mort de Kim, le premier amour de notre héros. Des retrouvailles qui bien sûr vont faire resurgir des souvenirs douloureux et aviver de nouvelles tensions, menaçant ainsi l'équilibre de CHINAMAN dans sa nouvelle vie.
Un tome très sympathique qui renvoie aux premiers tomes de la série, avec des personnages que l'on avait perdu de vue depuis un bon moment, et qu'il est très plaisant de revoir. Chow est toujours aussi charismatique, Hopper toujours aussi méprisable, et les nouveaux personnages apportent une réelle plus-value et s'intègrent très bien dans la série (Ada, Charly, etc.). Un très bon album au final, remarquablement dessiné, et qui de plus remet sur le devant de la scène la communauté chinoise, ce qui permet de bien montrer le choc des cultures et les différences de mentalité entre les personnages.
Suite à un concours de circonstances, CHINAMAN est amené à escorter Ada Waters, une jeune femme qui se rend à l'Ouest pour y instruire les enfants qui s'y trouvent. Mais ils sont pris en chasse par une bande de tueurs sans scrupule, bien décidés à se venger d'Ada et de CHINAMAN, impliqués dans la mort de l'un des leurs.
Le scénario de ce tome 5 est plutôt simpliste, mais l'album est sauvé par un dessin une nouvelle fois superbe (les divers paysages naturels sont grandioses), magnifié par une très belle colorisation. Une lecture au final très agréable.
Un polar qui se démarque du reste de la série car ce coup-ci, il n'y a pas d'enquête à proprement parlé et de plus, on connaît déjà l'assassin dès les premières pages. Peu de suspense donc, mais un récit néanmoins plaisant, avec un cadre d'action suffisamment anxiogène (un asile abritant les plus dangereux psychopathes du pays) pour accrocher le lecteur. Comme les autres albums de la série, on pourra reprocher un manque certain d'originalité (avec un personnage central qui emprunte autant au "Docteur Watson" qu'à "Jack the Ripper"), mais l'habileté du scénario et le dessin très sympa au style anguleux font passer un bon moment de lecture.
BROUSSAILLE part s'installer trois jours chez son oncle à la campagne, pour pouvoir réviser au calme ses prochains partiels. Mais ses promenades à travers les champs et sa curiosité vont le conduire sur les traces d'un mystère datant de la Révolution.
Encore une aventure qui conjugue habilement rêverie et fantastique, dans une ambiance gentiment "écolo". Le dessin très réussi de Franck Pé rend le cadre bucolique de cet épisode carrément enchanteur.
BROUSSAILLE est un ado à la fois rêveur, curieux et sensible. Dans ce premier épisode, le voilà parti sur les traces d'un écrivain de son quartier, pour tenter de déchiffrer une curieuse énigme: comment se fait-il qu'il ait rêvé d'événements que le romancier a retranscrits dans un de ses ouvrages, paru voilà près de 60 ans en arrière, alors que notre héros ne connaissait pas encore l'existence de ce bouquin ?
Quel plaisir de lire ce genre de BD aujourd'hui ! Le dessin, bien que classique, est admirable de beauté et l'histoire, quoiqu'assez décousue, est d'une douceur, d'une poésie et d'un onirisme tout à fait délicieux. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, on parcourt cette bande-dessinée en se laissant porter par les flâneries et rêveries de BROUSSAILLE, et c'est très agréable. Une lecture qui procure un agréable sentiment d'évasion.
Bien sûr le scénario n'a rien de révolutionnaire: on suit le quotidien d'une bande de potes réunis autour de leur passion du rock et qui montent un groupe, espérant un jour percer dans le milieu de la musique. Répètes, petits boulots galères à côté, concerts dans des petits festivals, espoir de se faire repérer par des producteurs de maison de disques indépendantes, etc. Alors c'est sûr c'est classique, ça manque même un peu de punch (un comble pour un album "rock n' roll"), oui mais voilà, on accroche car on s'attache vite aux personnages, notamment Violette, la pulpeuse et fragile héroïne de cet album.
Le dessin, cabossé, plein d'imperfections, est néanmoins très plaisant par son côté authentique.
Une lecture bien sympa au final, qui m'aura fait découvrir l'excellent groupe de rockabilly Devil Doll. Bref, si vous aimez la musique rock, les courses de vieilles voitures et les jolies pin-up aux formes généreuses et en tenue de lingerie sexy, foncez !
Le dessin est vraiment impeccable, avec un noir & blanc parfaitement maîtrisé. Mais l'histoire m'a peu intéressé. Les personnages ne sont guère attachants, et je me suis vite lassé des aventures de la belle Fulù. Dommage, parce que le cocktail piraterie / magie noire / érotisme soft était plutôt alléchant sur le papier.
Engagé dans l'US Army, LINCOLN débarque en France un beau matin de juin 1917. La guerre, LINCOLN n'en a rien à foutre, son unique objectif étant de fausser compagnie à tout le monde pour aller se planquer dans le Sud-Ouest et vivre peinard à consoler la veuve et se murger au pinard. Evidemment, Dieu et Satan ne l'entendent pas de cette oreille et décident de parachuter leur protégé au cœur du front.
Un bon album, mais un ton en-dessous des précédents. Déjà, il est étrange d'avoir abandonné l'ambiance western au profit d'une histoire se déroulant en pleine Première Guerre Mondiale. Et puis, on sent que les auteurs ne savent plus trop comment faire évoluer LINCOLN, au point de terminer l'album sur une scène qui prête à confusion (si la série doit se finir comme ça, c'est tout de même un peu foireux ...). Reste quand même quelques passages bien drôles, comme ceux où LINCOLN fait le couillon dans les tranchées, et un dessin très raffiné, qui a encore gagné en élégance.
LINCOLN a suivi Paloma, partie retrouver les siens, jusque dans un camp de réfugiés mexicains au Texas. Une situation déjà pas facile à la base, et qui va vite se compliquer avec l'arrivée d'un certain Bertrand de Gonzague, jeune français idéaliste en mal de révolution, qui va tenter de mettre le grappin sur Paloma. Et voilà les deux coqs s’écharper pour le cœur de la belle, sous le regard amusé de Dieu et de Satan ...
Très bonne suite du tome 5, puisqu'on retrouve à peu près les mêmes personnages que dans l'album précédent. L'idée de centrer l'histoire sur un triangle amoureux n'a rien d'original, mais le scénario est remarquablement tourné, avec de nombreux rebondissements et beaucoup de passages forts drôles. Le personnage de la belle-mère, par exemple, est juste hilarant, et la fin est très jolie, empreinte de beaucoup de romantisme. Peut-être le meilleur album de la série.
LINCOLN est emmené par Dieu au Mexique pour y faire la révolution et libérer les pauvres paysans du joug des riches propriétaires terriens. Il va faire la connaissance de Paloma, la jolie et farouche leader du mouvement révolutionnaire mexicain. Mais tandis que Dieu attend de LINCOLN qu'il serve Paloma et son idéal de justice et de liberté, Satan l'incite plutôt à la pécho ... De quel côté notre héros va-t-il pencher ?
Encore un album très réussi, drôle, bien pensé, bien dessiné, avec tout plein de personnages secondaires hauts-en-couleurs. L’imbécillité de l'armée mexicaine, notamment, est très amusante.
Devenu chef de la police de New-York, LINCOLN, bedonnant et corrompu, voit ses plans contrariés par le retour de Dieu, plutôt mécontent de l'évolution de son "poulain". Bref, l'heure de la rédemption a sonné et cela ne va pas être drôle pour LINCOLN, qui n'a pas fini de morfler ...
Encore un excellent album, drôle, cynique et subversif comme il faut. Le début de l'album notamment, avec l'arrestation de LINCOLN suivie de son procès, est jubilatoire !
Dans un bled paumé de l'Ouest, LINCOLN se retrouve, bien malgré lui, à devoir protéger un vieil indien des huiles locales et de leurs milices corrompues.
Dessin rafraîchissant, personnages comiques et dialogues hilarants : telle est la recette de cette série et ce tome ne déroge pas à la règle. On se marre à chaque page, ça pétarade dans tous les sens ... Bref, on ne s'ennuie pas un seul instant et on passe un très bon moment de lecture !
Exilé dans les Rocheuses, CHINAMAN vit reclus, à l'écart des hommes, et survit en tant que trappeur. Mais les ennuis ne vont pas tarder à le rattraper et le voilà qu'il va se faire accuser à tort d'avoir enlevé Rose, une jeune orpheline. Traqué par la population locale, notre héros est contraint de reprendre les armes et d'échapper une nouvelle fois à ses poursuivants.
Un tome assez touchant où CHINAMAN apparaît sous un nouveau jour : celui du guerrier farouche au grand cœur. Malgré quelques passages un peu faciles (la réconciliation rapide de Rose avec son grand-père), cet album se lit très bien, notamment grâce aux très beaux dessins, qui subliment entre autres les paysages de grands espaces enneigés.
Rejeté par les siens, en proie au racisme des Blancs, CHINAMAN peine à trouver sa place dans ce nouveau monde qu'est pour lui l'Ouest américain. D'autant que son ancien compagnon d'armes, allié à une troupe de mercenaires, s'est lancé sur ses traces pour lui faire payer le meurtre de leur ancien maître, le seigneur Wu Fei. Un affrontement fratricide que CHINAMAN ne pourra pas éviter ...
Très bonne suite du tome 1. Le scénario est très différent mais s'avère tout aussi prenant. De la tension, du suspense, des personnages bien pensés ... La lecture de cet album est très plaisante, d'autant que le dessin réaliste est parfaitement exécuté. Une vraie réussite.
Nul ! Tout simplement. Concept nombriliste, dessin à la va-vite, humour archi-vulgaire et finalement pas très drôle. Le lecture est vraiment ennuyante, tant on tourne en rond dans cette BD. Ce n'est pas parce que c'est estampillé "Larcenet" que c'est bien. Malheureusement.
Il s'appelle Chen Long Ahn, il est chinois et officie en tant que garde du corps d'un des plus redoutables parrains des triades de Canton, l'honorable Wu Fei. Mais à son arrivée en Amérique, les services de l'immigration, ne parvenant pas à prononcer son nom, l'ont rebaptisé John CHINAMAN. Sa mission consiste à escorter son maître, venu à San Francisco remettre de l'ordre dans les triades locales.
L'originalité de ce western est de centrer l'action sur un personnage principal atypique (un émigré chinois) et de proposer des aventures avec pour toile de fond un contexte original (celui de l'immigration chinoise aux Etats-Unis au cours de la seconde moitié du XIXème siècle). Le scénario de ce premier tome (comme celui des suivants) est remarquablement ficelé, et l'ambiance, à mi-chemin entre le far-west et les histoires de samouraïs, est rafraîchissante et très appréciable. Comme en plus les dessins sont irréprochables et très dynamiques (d'autant qu'ils sont parfaitement mis en valeur par une colorisation judicieuse), on se régale vraiment à la lecture. Les nombreuses scènes de bagarres, notamment, sont superbement chorégraphiées et sont très plaisantes.
Un premier album impeccable de bout en bout et une série bien menée, qui dépoussière habilement le genre western.
J'aime beaucoup le dessin de David B., que je trouve très original, et la douce absurdité qui se dégage souvent de ses histoires. Ici, l'action se déroule à Fiume, petite ville italienne qui se proclame République Indépendante au lendemain de la Première Guerre Mondiale, et où se retrouvent tout un tas d'anciens soldats, d'espions reconvertis, de poètes, d'aventuriers, de truands, d'idéalistes, de rêveurs et de fous ... et même de fantômes !
Et comme la poésie et la mélancolie ne sont jamais loin et que certaines répliques sont vraiment succulentes, c'est avec grand plaisir que l'on lit ce conte utopique.