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C'est une belle réussite graphique, les dessins, les couleurs sont magnifiques. Les aménagements par rapport à la capitale de référence sont assez comiques (les bateaux mouches) et plutôt bien pensés.
La ville est un personnage à part entière.
Par contre, on ne rentre pas dans l'histoire. Même si l'intérêt pour les personnages grandit au fil des pages, on est pas inquiet pour eux. Ne parlons même pas de l'intrigue secondaire qui n'a aucun intérêt, ni pour nous, ni pour les personnages eux même. On a même un peu du mal à comprendre ce qui les poussent à résoudre cette "quête".
La faute à l'approche superficielle des personnages. Je les trouve lisse, voire transparent.
Une bd pas trop mal, mais qui risque de très vite s'essouffler si on ne se concentre que sur les villes et le monde Ekhö, en négligeant les personnages .
Encore un manga de lycéen ! Il faut dire que je les collectionne. Parfois, j'aimerais juste qu'on change de registre car c'est à croire que tout n'arrive qu'aux lycéens au Japon ! Où sont donc passés les adultes ?!
Ceci dit, nous faisons connaissance de Ryo qui a un corps de femme mais qui a décidé d'être un homme. C'est comme cela et il faut s'y faire. Dans peu de temps, on pourra définir nous-même notre genre en fonction de ce que l'on ressent. On appelle cela l'évolution de la société et on n'y peux rien.
Evidemment, Ryo se sent mal dans son corps et adopte un look de mec pour refuser l'uniforme de jeune fille qu'on tente de lui imposer. Elle va faire connaissance d'un autre lycéen, nouveau dans l'établissement et lui est plutôt cool. Ensemble, ils ont décidé de se lancer dans une aventure de montage d'un magasin de vêtement en ligne ainsi de lancer leur propre marque.
Voilà, on est au cœur de ce sujet à savoir deux adolescents qui tentent de sortir des sentiers battus et du conformisme de la société en proposant leur propre gamme de vêtement. On est assez loin de l'esprit Hugo Boss ou encore Chanel.
Visiblement, quand elle (ou il) porte des fringues qu'elle aime, c'est le seul moment où elle peut se regarder sans se détester. Voilà pour toute la philosophie qui reste quand même assez sommaire dans l'argumentation. Ah, si seulement j'étais né dans le bon corps.
Ce titre ne m'a pas totalement convaincu même si certaines idées sont là pour les défendre comme le thème de la transidentité. Cela manque encore sérieusement de maturité.
Nullissime ! le dessin est vraiment horrible voire malhabile. Quand au scénario, la ficelle est un peu grosse et la lecture du coup particulièrement fastidieuse !!!
Lecture abandonnée à la 30e page ! Je n'en pouvais plus !
Que ces auteurs prennent exemple sur La bombe !!!
Parfois, j'aimerais apprécié un peu plus que cela certains titres mais je n'y arrive pas. Ce manhwa coréen en fait partie. Il est vrai que je ne l'ai pas trouvé transcendant.
On retrouve toujours le même schéma un peu simpliste : un joueur non initié qui défie par amitié ou amour les lois de la mort dans un combat sanglant qui ne fera pas de quartier. Il y a d'autres joueurs qui ont été choisi et qu'on nomme les réguliers. Notre héros est un irrégulier qui a réussi à ouvrir par lui-même la porte de la Tour et de son univers étrange.
Il faut savoir qu'à la base, Tower of God est un webtoon sud-coréen. La série est traduite dans 28 langues et a collecté au total 4,5 milliards de vues dans le monde. Bref, c'est un succès. Pour autant, je ne conditionne pas mon ressenti sur une œuvre à son succès planétaire.
Visiblement, il faut réussir une épreuve pour pouvoir monter d'un étage de cette tour. Je préfère annoncer la couleur : il y a pas moins de 135 étages dont certains peuvent faire la taille du continent américain. Il va falloir s'accrocher !
Je n'ai pas aimé car je trouve que cela manque singulièrement de crédibilité. Il est vrai que l'auteur ne donne quasiment pas d'information ce qui jette un trouble. D'autres pourront y voir une certaine force du récit. Il y a certainement une montée en puissance mais il faut lire plusieurs tomes. Moi, je préfère arrêter les frais après ce premier tome.
Bon, ce n'est pas parce que je n'ai pas accroché que cela sera également votre cas. Faites-vous une idée par vous-même le cas échéant.
J'ai adoré découvrir le scénario de ce premier tome qui plante le décor pour un futur deuxième tome.
Dans ce tout premier opus, nous découvrons Isea une petite fille méprisée par sa mère et dont la seule amie et son robot nounou. Mais, lorsque cette dernière disparaît, la petite fille décidé de partir à sa recherche. Ainsi, à travers sa quête, le lecteur découvre un autre univers et se retrouve confronté à de vraies questions de société.
Le seul bémol de cette BD serait qu'elle est bien trop courte car aux dernières pages, le lecteur a envie de continuer l'aventure.
Esthétiquement, j'ai été séduite par les traits fins, les détails et les couleurs qui confèrent une ambiance particulière à l'ensemble.
Un album plutôt bien foutu, c'est une bonne surprise. Le dessin est efficace à défaut d'être beau, les couleurs sont pas mal du tout, le découpage est dynamique, les dialogues sont inégaux mais dans l'ensemble pas mauvais. Le point fort de l'album étant l'histoire, une bonne intrigue qui donne envie de lire la suite, un album pour les fans du jeu mais pas que...
Voilà un triptyque qui avait tout pour me plaire mais qui échoue sur bien des tableaux.
Nous suivons l'itinéraire d'Alex Otoishi, métis américano-japonais, offrant ses services de mercenaire/détective privé pour le compte de quatre familles de yakuzas tokyoïtes. Flanqué d'acolytes singuliers, il va devoir remplir plusieurs contrats et éviter une nouvelle guerre sanglante entre mafieux.
Les auteurs ont su se renseigner comme il fallait sur le sujet avec un soin apporté à la culture nipponne, les rites yakuzas, la représentation de Tokyo et ses alentours… Un glossaire des termes nippons se trouve à la fin de chaque album illustrant bien une volonté d'immersion au pays du soleil levant avec cette œuvre.
Les personnages présentés sont bien campés et même si certains disparaissent rapidement, il y a de bonnes "gueules" à l'ancienne.
Chaque tome implique une histoire différente avec une progression des personnages principaux (pour celles et ceux qui survivent en tout cas). La première histoire aurait mérité plus de rebondissements et de développements sur deux voire trois opus, là où le deuxième album et surtout le dernier m'ont déçu de part leur rapidité et surtout par les nombreuses facilités d'écriture qui pullulent le récit (le héros qui échappe de quelques mètres au jet d'un lance flamme braqué sur lui ?!?).
Le dessin ne m'a pas plus marqué que cela et c'est d'ailleurs à l'image de cette série, c'est plutôt correct mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Les débuts tonitruants et expéditifs en sont certainement la cause.
On a pas le temps de cerner les personnages que l'aventure est déjà lancée à vive allure.
L'idée est originale, les dessins collent parfaitement à l'univers.
Mais il manque quelque chose.
Peut être, est ce à cause de l'humour qui reste en dessous des performances habituelles du scénariste?
Est ce le manque de profondeur des personnages, due à une mise en place rapide et maladroite?
Voilà un album mi-figue mi-raisin, pour lancer cette série qui, je l'espère va gagner en qualité.
Le parcours d'André Devigny a été intéressant à suivre dans cette BD. Il s'agit d'un résistant français qui s'est mis à combattre le gouvernement inique de Vichy et les nazis dans un choix clairement assumé.
Il sera capturé et emprisonné à la prison de Montluc à Lyon pour être condamné à mort sans le moindre procès. Fort heureusement, il ne se laissera pas faire et tentera une évasion le 24 août 1943 qui nous est minutieusement racontée dans cette œuvre.
L'auteur s'est basé sur une documentation historique composée de témoignages et d'archives. On ne tombera pas dans l'anecdotique, ni dans le trop rigide. C'est assez plaisant à suivre. Pour autant, c'est qu'un épisode de la vie assez tumultueuse de ce résistant qui finira général de brigade.
C'est un véritable exploit que de réussir cette évasion qui n'a été possible qu'avec l'aide des autres. On observera un rôle assez ambigu joué par le jeune Antoine Gimenez qui l'a accompagné au dernier moment dans cette évasion.
A noter qu'il s'agit d'un album entièrement composé par un agrégé d'histoire qui s'est également mis au dessin. C'est quand même un exploit tout à fait remarquable de la part d'un autodidacte. J'ai trouvé le trait assez lisible ce qui constitue l'essentiel.
Par ailleurs, j'ai toujours de l'admiration pour ces hommes qui combattent l'oppression en prenant des risques et surtout leur destin en main. J'ai trouvé que cela se termine assez abruptement alors qu'il y avait encore des choses à raconter. On a l'impression d'avoir vécu juste le moment de l'évasion qui se termine sur une bonne poilade du fait de l'absence de chaussures.
Au final, je retiens une belle histoire d'évasion, de solidarité également et surtout de courage.
Il y a manifestement des mangas que je lis et que je n'aime pas au bout de seulement quelques pages. On comprends vite quand un récit plonge dans le loufoque sans le faire exprès en se prenant des airs de sérieux. Les histoires de catapultage dans un monde virtuel où il est question de compétitions et de bastons ne retiennent guère mon attention.
Va commencer un long calvaire de lecture sur une thématique existentialiste du style peut-on sauver des millions de vies en mode solo ? Et cela concerne notre héros, un collégien en troisième année qui n'a que d'horizon sa console de jeu vidéo. Fort heureusement, il sera aidé par deux filles de sa classe afin de jouer la partition en gamer et non en solo. Cependant, tout tourne quand même autour de lui.
Il est question de logique dans une quête parsemé de dangers dans ce monde alternatif qui ressemble à un jeu. A noter également qu'il y a fort heureusement un lien entre le monde alternatif et le monde réel. On comprendra que le maître du jeu qui vient du futur souhaite entraîner ces trois collégiens pour une bonne raison à savoir sauver le monde.
Je n'ai guère été convaincu par ce concept et je préfère largement passer mon tour.
Si vous hésitez à commencer Oyasumi Punpun, n'hésitez pas et foncer vous ne serez pas déçu si vous aimez le drama, la psychologie et la "violence" en tout genre (m3urtres, vi0l, violences c0njug4les et j'en passe). même si ce style je n'en suis pas particulièrement fan cette oeuvre m'a fait ressentir quelque chose que je n'avais jamais ressenti, j'ai tellement aimé et accroché que j'avais lu les 13 tomes en 4J x). Si vous lisez cet avis jusqu'au bout et que vous sentez que vous allez aimer Punpun allez voir mon avis que j'ai posté au dernier tomes :). Bonne lecture !!
J'ai fini Oyasumi Punpun y'a maintenant quelques temps de cela, et j'aimerais vous partagez mon avis par apport à ce chef d'oeuvre. Je met la note de 4/5 car le point qui manque se situe à la fin, la fin se passe tellement vite c'est assez frustrant surtout qu'on ne saura jamais vraiment pourquoi Aiko n'a pas tenu sa promesse. Et Punpun qui a l'air totalement transparent par apport à tous ces évènements car à la toute fin où il retrouve Sachi il ne se voit plus comme un monstre mais comme Punpun. Là est le point manquant ça m'a assez frustré cette fin x). Ce qui est assez bien avec Punpun c'est que son enfance et son adolescence me fait penser à la mienne (à part quelques évènements x) ), le style de ce manga, les dessins sont très originaux c'était la première fois que je lisais un manga aussi "spécial".
S'il y a une série manga qui m'avait marqué en son temps dans le genre thriller psychologique, ce fut bien Death Note dont je possède bien évidement les 13 tomes. J'avais également aimé le fait que ce n'était pas une série à rallonge qui surfait sur la vague de son succès. Cela rendait le récit d'autant plus attrayant.
Death Note avait un concept original à savoir tuer n'importe qui et n'importe comment juste en écrivant son nom dans un petit carnet de note. On avait surtout retenu le combat de deux génies dans des camps bien opposés et qui reste le plus beau et le plus intense de toute la bande dessinée. Et puis, il y a cette réflexion sur le droit de tuer sous prétexte de construire une société idéale débarrassée de ces malfrats.
Le Death Note revient plus d'une dizaine d'années après par ce tome unique d'histoires courtes afin d'explorer en profondeur cet univers si particulier. J'ai bien aimé la première nouvelle bien que la chute soit expéditive et pas très crédible. J'ai surtout aimé la seconde nouvelle A Kira avec cette idée intéressante de mettre en scène une sorte de Donald Trump s'emparant de ce Death Note au nom de la raison d'état. Il fallait oser.
J'ai retrouvé un véritable plaisir de lecture en suivant ces petites séquences ponctuées de surprises. Les personnages sont toujours aussi charismatiques notamment L. Le graphisme demeure impeccable.
Au final, c'est un petit complément réservé surtout aux fans de la série initiale dont je fais incontestablement partie. Ce spin-off n'est pas essentiel mais il constitue un petit bonus appréciable.
A couper le souffle traite d'une relation triangulaire un peu spécial dans le genre, deux gars et une fille mais trois possibilités. Chacun est libre d'aimer qui il veut, c'est le principe admis en postulat de départ.
Je suis désolé de casser un peu l'ambiance mais ce titre ne décolle pas vraiment. Il est vrai qu'après avoir lu « Heartstopper » dans le même genre, ce n'est pas au même niveau, très loin de là !
Je me suis un peu ennuyé à cette lecture de relations purement platoniques. Par ailleurs, le personnage de Také n'est guère sympathique. Il souffre d'asthme d'où le titre clin d’œil à couper le souffle.
On pense suivre une relation triangulaire mais celle-ci semble s'élargir à d'autres personnages qu'on croise avant d'avoir fait connaissance avec nos trois principaux protagonistes et qui seront plutôt difficile à cerner. Bref, on se perd un peu avec toute cette confusion. Les enjeux demeurent assez flous au niveau de l'intrigue.
Reste le dessin qui est parfaitement exécuté tout en délicatesse. Mais bon, ce titre peine à convaincre dans l'ensemble. La suite se fera sans moi.
Il n'en demeure pas moins qu'il y a de belles valeurs et de la bienveillance dans ce manga qui pourra tout de même plaire. On observera une certaine naïveté et une sensibilité très touchante. Cependant, je n'en n'ai pas le souffle coupé.
Ce tome 2 est un poil en dessous du 1.
L'effet de surprise est passé, et les choses se mettent en route doucement.
Mais il y a quand même ce quelque chose qui donne envie de continuer.
Le tueur semble plus humain, ce qui est impossible en réfléchissant un peu, et son entourage est une belle brochette de débiles.
Le dessin est toujours au top.
A l'attention de chriscolorado : la critique est aussi déplorable que l'orthographe est mauvaise. Quand on veut critiquer un auteur, même de bandes dessinées, le minimum est que l'on respecte la langue française.
Cette reprise a le mérite de redonner vie à une série qui a bercé notre jeunesse, juste à côté du Cours supérieur d'orthographe d'E. et Mme. Bled !!!
Quelle aurait été la vie de Frank Lee après sont évasion de la plus connue des prisons américaines?
Réputée pour être la prison dont on ne s'évade pas, Free Lee Morris accompagné des frères Anglin, réussissent le tour de force de s'en extraire.
Ils ne seront jamais retrouvés.
Les auteurs laissent parler leurs poésies sur l'après évasion. La partie cavale n'est pas le centre de ce récit, on va surtout être le témoin de la reconstruction de Franck et le stress d'être repris qui n'est jamais très loin.
Scénaristiquement, les auteurs ont trouvé le bon équilibre et une cohérence entre fait réels et fantaisie, le tout dans un récit original et intéressant.
Le graphisme singulier donne du caractère à cette œuvre. Le jeu des couleurs fait passer des émotions particulières.
On se laisse volontiers embarquer dans cette histoire où nos émotions jouent aux montagnes russes.
La couverture est farfelue, le contenu est un peu plus sérieux, tout en ayant des moments amusants (à la japonaise, quoi).
Déjà, le dessin est très bon et très plaisant à lire.
C'est du manga, pas du roman graphique !
Les personnages sont immédiatement identifiables, l'ambiance est japonaise à souhait.
L'histoire est immorale et donne un trop beau rôle au tueur professionnel. Il faut faire abstraction de cela pour lire ce manga sans se pincer le nez de dégout, quelque part.
Une fois cette précaution évacuée, cela reste plaisant à lire. Les personnages sont mis en place progressivement, et j'ai eu envie de lire la suite. J'en suis au tome 3 et c'est toujours agréable.
Redbone est le nom d'un groupe de rock dont les membres sont amérindiens. La formation officielle a eu lieu en 1969 à Los Angelès bien que les frères Pat et Lolly Vegas jouait depuis le début des années 60. Le succès est atteint au début des années 70 notamment en 1973 avec le 5ème album « Wowoka » avant de s'estomper.
Entre biographie et documentaire, cette BD retrace l'histoire du groupe Redbone entre rock et résistance. Les quatre musiciens amérindiens, soutenus à leur début par Jimi Hendrix et Marlon Brando, défendent leur culture native american depuis des années.
Sur la forme, je n'ai pas trop aimé l'évocation de ces souvenirs de façon un peu pêle-mêle. Il y a bien sûr l'évocation du génocide indien et du drame de Wounded Knee (1890 et 1973) dans le Dakota du Sud. Il s'agit de reconnaître leurs droits dans une société blanche qui les a exclu.
Je suis assez sensible à la cause des indiens d'Amérique car c'est une véritable culture qu'il faut préserver. Cet album est clairement militant ce qui n'est pas une injure.
Cette lecture m'a permis de combler une lacune en matière musicale mais c'est intéressant de voir que le combat s'est également fait à travers la musique. Il y eu par exemple une chanson en pleine guerre du Vietnam que le groupe n'avait pas le droit de jouer sur le territoire américain.
A noter également que ce groupe dont la composition a bien changé depuis ses origines connaît un renouveau notamment grâce au plate forme en ligne.
C'est un sacré évènement que chaque album du dessinateur amblématique de cette formidable série, Jean Pleyers.
La couverture est dans le plus pur style Pleyers, celui qui m'a fait aimer la série.
Pourtant, cet album, s'il n'est pas complètement raté, n'est pas tout à fait à la hauteur de ce que j'espérais.
Le dessin de Pleyers, si il est toujours aussi fidèle à la série, a perdu en qualité. Melheureusement, le temps a fait son oeuvre, le trait est parfois tremblant et j'ai regretté qu'un assistant n'aide ce très grand monsieur de la BD a encrer certaines planches. Le résultat aurait été meilleur, certainement, car les cadrages, les couleurs, l'esprit Jhen est toujours là.
C'est émouvant de retrouver ce grand auteur, tout de même.
Le scénario n'est pas mauvais. On y retrouve les personnages emblématiques de lé série, avec grand plaisir me concernant. L'histoire se tient, même si je ne suis pas fan de ces uchronies dans lesquelles Jeanne d'Arc ne meurt pas. L'ambiance, ce Moyen Age à la fois sublimé et fidèle, est toujours aussi fascinant.
Au final c'est l'émotion des retrouvailles qui l'emporte.
Un album que j'aime, autant pour ce qu'il contient que pour le dessinateur qui l'a réalisé.
Merci M Pleyers !
Il ne s'agit pas d'un comics, mais d'un artbook spécialisé sur les cartes à collectionner intitulées "Batman Master series" éditées en 1996 et produites par DC Comics et Fleer .
L'artbook se compose de cette façon :
Page de gauche : Une intro (souvent une réplique d'un comics) + Le concept artistique de la carte + la solution de l'artiste pour intégrer le concept à la carte .
Page de droite : L'illustration finale de la carte en pleine page .
Vous répétez cela pour les 90 cartes, et vous obtenez un artbook de 190 pages, sans grand intérêt pour le grand public . Il s'agit d'un livre de niche, pour les fans de batman, collectionneurs de trading cards ... Autant dire, une minorité parmis la minorité .
J'ai lu le concept jusqu'a environ, la 30ème carte , car il est vrai que chaque artiste à sa technique (acrylique, aquarelle, crayon, angle de vue etc...) et que les croquis et illustrations sont parfois superbes .
J'ai abandonné la lecture complète (simplement feuilleté la suite), car je ne suis pas la cible et je n'avais que peu d'intérêt personnel à connaitre toutes les facettes de ces cartes .
La première partie, haute en couleur propose une opposition omniprésente entre le Joker et Batman . Le dessin est destiné à un public averti car certaines scènes sont assez rebutantes . C'est un bon scénario même si assez classique finalement . Les personnages sont bien écrits, le Joker malgré sa violence, est très drôle avec un humour sarcastique et un champs lexical propre à son personnage loufoque . Gordon n'est pas en reste non plus, seul Batman est un peu trop terre à terre à mon goût .
La seconde partie (la meilleure) est dédiée à la vie quotidienne de la police de Gotham quand la ville est attaquée par le Joker . C'est un polar très bien écrit, une enquête à suivre trépidante qui se passe pendant la période de Noël (ce qui crée une tension particulière pour la population de Gotham, qui se voit confinée ou évacuée) . Le dessin est sombre, avec quelques touches de couleurs (rouge principalement), et la direction artistique concorde parfaitement avec le genre "roman noir" . Le Joker est toujours aussi perché dans l'élaboration de ses crimes, quel méchant ! Quel charisme ! Batman est très peu présent dans ce deuxième acte, Gordon complètement absent .
En conclusion
A lire tout de suite après "Batman année un", car c'est la première rencontre avec le Joker, et son passé est légèrement évoqué . Il est difficile de choisir la meilleure représentation du Joker au cinéma, c'est encore pire dans les comics, tellement ce personnage a inspiré les plus grands artistes, qui ont pris un soin particulier au dessin et à l'écriture .
Alors "DoggyBag", qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'un comics format souple reprennant la grande époque du comics d'après guerre . Celle où les super-héros étaient passés de mode pour laisser place aux crimes et à l'épouvante . Chaque BD est composée de trois petites histoires d'environ 35 pages , sans lien les unes avec les autres . A noter qu'avant chaque histoire, nous avons droit à une explication historique/scientifique sur un objet important de l'histoire qui va suivre . C'est plutôt sympa .
Que vaut ce volume 1 ?
-Le premier récit, une histoire de bikers loup-garou, évoquant l'acceptation de soi et de sa nature, avec cette phrase finale "La liberté ne se troque pas . Mieux vaut vivre un jour comme un loup que cent comme un chien"
-Le second récit, une histoire à la Kill Bill . Les boobs en plus .
-Le troisième récit, une rencontre dans l'Arizona entre un vilain nazi dont le braquage fini mal et deux policiers motards . S'en suit une course poursuite en désert, des vautours et une fin drôlement méritée . La morale de l'histoire : "Le crime ne paie pas" .
En conclusion
Le dessin est varié (différents artistes) et de qualité, une espéce de néo-rétro qui rend vraiment bien . Mais ce qui saute aux yeux , c'est la mise en page des différents épisodes, des avant-propos, du livre en général. Elle répond merveilleusement bien aux attentes de son lectorat et fait honneur aux comics des années 60 . Visuellement le bouquin est un chef d'oeuvre à lui seul .
Quant aux scénarios, il y a boire et à manger . Sur ces trois histoires par exemple, seul le dernier épisode m'a plu . Le reste n'est pas mon genre (loup garou et art martiaux)
Ce récit mets en scène le Mazzeru, être qui joue un rôle particulier dans la communauté et qui rappelle ce que l'on retrouve avec le chamanisme des indiens d'Amérique ou le vaudou. Ce livre, retrace toute la beauté, la sauvagerie et l'apreté de la vie dans l'ile, de l'attachement des membres à leur communauté. La force du clan garantie la survit et en même temps son enfermement. Quel choix reste-il à l'individu s'il sort du chemin tracé ? Le parallèle avec des fleurs de l'île qui illustrent les chapitres comme elles inspirent les légendes et intéressant.
les textes, assez rares, sont poétiques et bruts.
Le dessin semble instinctif, comme inspiré, il est quand même très maitrisé et rappel les gravures à l'eau forte.
Il porte la noirceur et le côté implacable du récit, il porte tout autant l'espoir fou, l'amour, la lumière et la douceur aussi.
Stjepan Šejić, que je découvre avec ce tome "Harleen" mène d'une main de maitre tous les critères d'un bon comics . Le dessin est d'un réalisme surprenant, les traits et les expressions du visage sont époustouflants (rien qu'a voir la sublime cover), le découpage des planches sert à merveille l'action décrite/dessinée . La mise en scène digne du cinéma avec des cadrages permettant de mettre en valeur les émotions des protagonistes, l'arrière plan est utilisé non pas comme simple remplissage, mais comme complément d'art et de compréhension (en utilisant certaines icônes avec parcimonie comme par exemple la représentation de la justice derrière H.Dent , dans un sens et un moment précis) .
La colorisation est maitrisée, elle sert bien évidemment à adoucir ou assombrir l'environnement, mais aussi de rappel pour définir chaque personnage (exemple noir-rouge-blanc aussi bien pour Harleen en tant que psychologue ou Harley Quinn telle qu'on la connaît) .
Le scénario tend à toucher tous les domaines : La naïveté, la science, la philosophie, la cruauté, l'érotisme et j'en passe .
C'est violent sans être écoeurant (quoi que certaines scènes sont tout de même du registre de l'épouvante), c'est drôle par moment, sensuel et jamais sexuel, extravagant et lucide en même temps sur l'état de la société, de la place de la femme, de la réhabilitation des psychopathes, de la violence minimisée ou cachée en chacun d'entre nous sous l'effet de la foule ou d'un déclic parfois anodin etc..
C'est une écriture et un dessin intelligent, avec certaines métaphores ou jeux de mots bien pensés et placés dans le contexte .
Bien évidemment, avec un livre qui expose les origines d'Harley Quinn sous un nouveau jour, les personnages prépondérants seront elle-même et le Joker (Mr Jay) . Batman , Gordon et les vilains ne seront que secondaires , très discrets . D'ailleurs très peu d'action dans cet album qui se veut plus psychologique.
En conclusion
Une petite merveille dans le monde de DC, une entrée de choix pour découvrir Harley Quinn ou même le Joker . Et d'ailleurs si les super héros vous agacent, vous pouvez tout de même le lire car l'artiste à choisi de faire l'impasse sur les super pouvoirs et l'action . Ça ressemble plus à un thriller à la manière du "Silence des agneaux" avec cette relation docteur/patient .
Comme le titre l'indique, le scénario dévoile les débuts du plus célèbre Venom, en fusionnant avec Eddie Brock, journaliste et collègue de Peter Parker .
Eddie n'est pas un mauvais gars (et est même un sympathique garçon), mais ses péripéties et son caractère rancunier le pousse à user de facilité lorsqu'il comprend ce que le symbiote peut lui apporter . Il s'agit là d'un accessoire compensant son manque de confiance . Le symbiote n'est pas une mauvaise graine non plus, il est juste un peu envahissant, tout dépendra de l'hôte .
Le dessin varie du bon à très bon . Fini les couleurs criardes, place à un Venom sombre , parfois horrifique . Les traits sont plus prononcés, les visages marqués . D'ailleurs je trouve que la couverture ne fait pas honneur aux dessins, ce qui est plutôt contraire à ce qu'on remarque d'habitude avec de superbes couvertures et des dessins bien en deçà .
En conclusion
Une entrée dans le monde de Venom avec panache . Aucun prérequis n'est nécessaire pour la compréhension du tome . A conseiller si vous souhaitez découvrir le personnage, avant de se lancer sur une série complète .
Malgré son épaisseur, le comics se lit très rapidement du fait d'une action sans temps mort . C'est ultra-violent sans être révulsant grâce à son humour noir, et surtout aux méthodes choisies pour tuer . Le Punisher use de pratiques peu conventionnelles et inégalables comme par exemple le démembrement par des ours polaires, coup de pied dans une femme tronc pour la jeter au feu, lancer de nain, écrasement au rouleau compresseur ou encore attacher son ennemi à une bombe nucléaire lors d'essais dans le pacifique ...
Les différents réglements de compte sont bien menés, planifiés et avec assez d'approches différentes pour ne pas s'ennuyer . Et lorsque le plan ne se déroule pas comme prévu, bah ça nous fait du Frank Castle dans toute sa splendeur .
Autre fait de cette lecture rapide, est le peu de dialogue . Frank ne s'adresse majoritairement qu'en monologue destiné directement aux lecteurs, dans ces petits encadrés jaunes .
Le dessin est le seul point négatif que je lui trouve . Je n'accroche pas du tout aux visages et quelques explosions du dessinateur Steve Dillon, même si je vois une progression au fil des tomes pour devenir plus réaliste . Même pour le Punisher je ne m'y retrouvais pas, puis finalement ses traits se sont durcis, faisant moins dans le dessin de caricature . Le dessin global est tout de même de bon acabit, et joue très bien son rôle de faire passer la violence effarante au second plan, lisible pour les estomacs sensibles .
Côté scénario, ça tient dans un mouchoir de poche . La vengeance sans fin de Frank Castle contre la Mafia, faisant peut-être de lui un être semblable à ceux qu'il tue . Durant ces aventures, notre anti-héros rencontre d'autres héros du monde de Marvel, comme Spider-Man, Daredevil ou encore Wolverine . Il n'est ami avec aucun d'entre eux, mais parvient à s'unir lors d'un combat pour une cause générale, avant que ça ne redégénère entre eux . C'est toujours un plaisir de les retrouver le temps d'une rencontre, une dizaine de pages tout au plus .
En conclusion
Le Punisher n'a pas une histoire complexe, c'est du divertissement violent pour se détendre (drôle d'idée non ?) de journées poussives, très peu de sentimental . Le personnage est charismatique, drôle (contre son gré), malin, fort et l'univers est réaliste (pour ceux qui voudraient du super-héros sans super pouvoirs) .
Il est donc tout a fait possible de commencer Punisher par ce tome qui ne demande aucun pré-requis pour le savourer pleinement .
Je voulais lire du Wolverine, sans lire du X-men dont je ne suis pas fan . J'ai vu cette couverture, belle de simplicité et me suis lancé . Comme son titre l'indique, on découvre les origines du célèbre glouton . Assez déroutant, les auteurs nous trompent sur les dessins et les noms des protagonistes . Wolverine n'est pas celui qu'on croit . L'histoire se déroule au Canada, fin 19è siècle, dans un manoir d'une famille aisée et les évènements tragiques mènerons vers une fuite du héros au fin fond du Canada et une chute sociale pour celui qui n'avait rien demandé. L'évolution physique et psychologique de Logan est plaisante à suivre mais malheureusement pas assez poussée . Rappelons tout de même que Wolverine est un personnage torturé mentalement, on aurait aimé en savoir et en voir plus . D'ailleurs le titre "origines" laissait penser qu'on saurait tout de ce personnage, et force est de constater qu'on en apprendra pas plus sur l'apparition de ses super-pouvoir .
Au fil de ses mésaventures aussi bien sociales/bestiales que sentimentales, on découvrira tout de même comment ce petit garçon chétif se transforme en bête sanguinaire avant de reprendre ses esprits et retrouver la vie en société tant bien que mal . On aura également l'apparition et une légère explication de cette haine viscérale que lui porte son plus célèbre ennemi : Dents-de-Sabre .
Concernant le dessin, il est d'assez bonne facture, sans surprise ni émerveillement . Il est suffisant pour encourager à suivre l'histoire et dépeindre une époque froide et difficile, voire transmettre de faibles émotions quand le texte est absent .
En conclusion, j'ai vraiment apprécié cette découverte . Il fait un excellent point d'entrée pour apprendre le personnage et pourquoi pas, continuer sur son évolution chez les X-Men .
Déjà la couverture ... Je la trouve assez "rétro" pour ne pas dire laide . La couleur, passe encore, mais la gueule de Wonder Woman , non je n'y arrive pas .
Puis dès les premières pages, je vois des chevaux décapités dans lesquels repoussent des créatures (centaures), puis un espèce d'extra-terrestre à la peau bleu avec des serres à la place des pieds, habillé en espèce de pécheur du dimanche ... Je me dis :
-"Whouaaaa c'est quoi cette mer** ?!"
En plus les dessins ne me plaisent pas trop, bref j'allais arrêter de lire après 3 pages. J'ai persisté un peu, pour finalement apprécier car c'est bien écrit, ça se lit facilement, pas mal d'ironie (dont beaucoup sur la relation homme/femme/sexe) etc ... La mythologie grecque se met en place doucement avec originalité, pas mal de rebondissements inattendus vous tiennent en haleine et les origines de la princesse Diana sont intéressantes. Le dessin évolue rapidement au sein du même tome, mais je trouve qu'il ne s'améliore pas forcément .
Finalement ça reste une assez bonne lecture dans l'ensemble . Je vais poursuivre avec le tome 2
Édité par Hicomics, ça fait plaisir de retrouver les tortues ninja dans un récit de bonne facture . Le titre parle pour lui même, c'est en gros les origines de Shredder et Splinter . Plutôt bien écrit, on y retrouve l'humour de la série animée des années 80-90, et bien dessiné, surtout la coloration des flashback féodaux . J'aime également les traits des personnages (April, Raphaël en favoris) .
Peut-être le meilleur ouvrage pour décrire la relation ambigüe entre Batman et le Joker . La fin reste ouverte, laissant libre cours à votre imagination ou à l'interprétation des cases sur les jeux de couleurs et d'écriture . On y découvre les origines du Joker (ou est-ce encore ses délires qui lui inventent un passé ?) permettant de comprendre pourquoi il est aussi dérangé . Et si cela vous arrivait, comment réagiriez vous ? Êtes vous dans ce cas, également, un fou en attente d'une mauvaise journée ?
Il s'agit d'un petit comics (54 planches), haut en couleur et riche en question/information . Les actes du Joker dans ce livre, censé être un spin-off "one shot" sans conséquence dans l'univers Batman, ont détruit et crée un nouveau personnage pour les oeuvres qui ont suivi .
Hallucinant, percutant, macabre et un Joker toujours aussi délirant . Le comics agé de 31 ans est artistiquement et esthétiquement superbe, tellement décalé et original, qu'il ne vieillit pas et donne un vent de fraîcheur en 2021 . Le dessin renforce la folie dans laquelle Batou est emmené par ses plus grands ennemis au fil des cases .
Ce comics n'est pas un "vrai" Batman, on y retrouve aucun gadget, aucune enquête, très peu d'action . Il s'agit d'une histoire sinistre sur la fondation d'un hopital psychiatrique . Ce livre peut donc s'adresser aux novices ne connaissant rien ou presque de Batman même s'ils rateront quelques métaphores (comme celle ou Batman attaque l'asile à la hache) .
Un ovni dans l'univers BATMAN, de l'art moderne à chaque page .
C'est sale, glauque, violent, vulgaire mais c'est aussi très drôle (il faut apprécier l'humour noir), loufoque et bien dessiné . Une lecture rapide, au scénario basique (une fois l'explication du "pourquoi" passée) et vite expédié sur les dernières pages .
N'ayant jamais lu ni vu quoi que ce soit sur le mythe Frankenstein, j'avais l'idée que le denouement de ce conte était la création, le don de la vie à un monstre reconstitué . Finalement il s'avère que ceci n'est que le début de l'histoire, et que cette dernière m'a reservé un surprenant romantisme à travers de multiples péripéties, parfois violentes, souvent touchantes . Le dessin en noir et blanc est de grande qualité, certaines pages sont exceptionnelles . Il m'est arrivé de ressentir de la peine pour cette abomination physique, aux yeux vitreux mais paradoxalement très expressifs, d'une profonde tristesse. Sa transformation morale dûe au fait des excations humaines provoque chez le lecteur un certain désarroi et beaucoup d'empathie .
La mise en page rend le bouquin luxueux, avec par moment des airs d'un vieux grimoire qu'on souhaite conserver précieusement . Je conseille fortement cette interprétation du monstre de Frankenstein, tant sur la forme que sur le fond .
Le deuxième tome conclut ce récit de la plus belle des manières . Je vois dans ce chef d'oeuvre, une ode à l'humanité personnifiée chez Brodeck .
Tiré du roman éponyme de Philippe Claudel (que je n'ai pas lu) , ce qui frappe en premier dans cette interprétation, c'est l'époustouflant dessin en noir et blanc . Ces paysages de forêts denses et glaciales, ces plaines enneigées à perte de vue, ces lacs gelés, ces montagnes escarpées ...Ces étendues sauvages impressionnent autant qu'elles inquiètent . Surtout, elles contrastent avec l'atmosphère claustrophobique de ce village perdu où chacun de vos gestes sont épiés . Village peuplé de paysans rustres, aux figures semblables et marquées par une vie sans concessions dans ces lieux reculés de toute civilisation . Village occupé par les nazis durant une longue période, qui a développé chez certain le goût de l'élitisme, du rejet de l'étranger et de la différence . La sauvegerie à repris le dessus sur l'humanité .
Dans le dessin, les nazis sont déshumanisés, représentés sous forme de gros personnages sans visages, des monstres .
Je ne veux pas en raconter plus sur le scénario, de peur de gâcher la lecture si certains décident de s'y aventurer . J'alerte simplement qu'il ne s'agit pas d'une BD à mettre entre toutes les mains . Beaucoup de sujets sont abordés, les plus beaux comme les plus détestables sur ce que l'Homme est capable de faire ou d'accepter sous la peur, sous l'effet de groupe, sous la contrainte mais parfois également par nature, ou pire, par idéologie .
Conclusion :
Une oeuvre remarquable à tous les égards, abordant la condition humaine sans tomber dans le moralisme de bas étage . Une histoire très bien contée à travers le personnage de Brodeck qui doit écrire son rapport, et des dessins terriblements expressifs . Je ne peux que recommander cet ouvrage .
C'est le genre de lecture où l'on fait d'incroyable découverte dans le bon sens du terme. Ainsi, on va explorer la vie d'Alison Lapper. Cette dernière est née avec une malformation très handicapante à savoir pas de jambes, ni de bras suite à la prise d'un médicament anti nauséeux donnée aux femmes enceinte dans les années 60. Elle deviendra pourtant une artiste plasticienne hors du commun connu pour une célèbre statue trônant à Trafalgar square à Londres.
Elle a été rejeté par sa mère dès sa naissance puis mis dans une institution spécialisée où elle aura beaucoup de mal à se construire. Fort heureusement, il y aura des amitiés et de bonnes rencontres afin de tenir le coup. Il y aura également le retour de la mère au cours de son adolescence mais pas pour le meilleur.
C'est une triste vie ponctuée par des séparations mais également des drames douloureux. Je pense à son divorce et puis à la perte de son enfant à cause de la drogue. Il y a aussi cette meilleure amie qui lui tourne le dos du jour au lendemain sans aucune explication. Ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne le pense.
Malgré toute cette adversité, elle tiendra avec honneur son rang au nom du combat pour la reconnaissance des handicapés dans notre société. Elle force réellement le respect et l'admiration. J'ai trouvé la fin de cette biographie un peu triste mais cela traduit la réalité sans enjoliver les faits.
J'ai beaucoup aimé la manière dont ce récit intimiste nous est raconté. A noter que c'est une première pour le scénariste Yaneck Chareyre qui signe l'album parfait. Un mot sur le graphisme semi-réaliste de Mathieu Bertrand pour souligner la grâce et la précision de son trait. Tout cela a rendu la lecture agréable et fluide sur 120 pages tout de même.
J'ai eu beaucoup de peine mais également de l'espoir que les choses changeront progressivement par rapport au regard de la société. Il y a de plus en plus de solution adaptée même pour les cas les plus insurmontables.
C'est au final un très beau parcours d'une histoire de femme comme je les aime à savoir forte et déterminée malgré les difficultés de la vie. Un album aux accents authentiques à découvrir !
== Avis pour la série - SPOILERS! ==
Par les mamelles de mes lambelles! Voilà bien une série qui peine à se hisser au-delà du seuil de la médiocrité.
Je ne suis pas certain de comprendre les avis positifs pour cette série. À part le dessin d'Alice Picard qui est agréable, il n'y a rien ici qui se démarque. Si vous avez 10-12 ans, d'accord. Mais pour les adultes? Hormis quelques scènes de violence et, peut-être, quelques paires de seins, en quoi cette série peut-elle être considérée comme pour adultes?
En fait, le départ n'est pas mal. Cette idée des trois branches -- morte, invisible et maîtresse -- qui sont soumises à la tradition laisse sous-entendre qu'on trouvera une histoire de jeux de pouvoirs politiques complexes et contrastés, mais finalement, ça ne mène à rien.
Corbeyran brise les règles de son propre univers. Ses personnages changent de personnalité comme de chemise et parlent et réagissent de manière contradictoire, incompétente et insensée. Les situations loufoques s'enchaînent, et les dialogues teintés de ridicule aussi. On est à la limite du simplet.
Par exemple, on apprend dans le tome 6 que Haggral, un sorcier qui veut s'emparer du trône grâce au prince Morckoor, aurait été emprisonné pour... délit d'opinion! Parce qu'il n'était pas d'accord avec les dirigeants du pays! N'importe quoi! Voyez-vous un sorcier comme Haggral faire de l'activisme? C'est l'excuse plate que Corbeyran a trouvée pour le mettre dans le même cachot que Morckoor.
Plus tard, les largols, des petits animaux sauvages tout mignons... parviennent à se débarrasser de soldats voleurs qui viennent attaquer nos héros! Les soldats crient des petits "Nooon!" et "Ouille" et sont submergés! Un humour tarte à la crème! Même histoire pour notre petit pâtre qui s'en prend plein la tête à essayer de dompter ses lambelles mais qui se ridiculise au grand plaisir du jeunot qui l'observe.
Notre grand méchant, Morckoor, se repent parce qu'il a réfléchi! Il ne veut plus faire de mal!... Il se rend compte de son erreur et change de voie, tout en ajoutant qu'il "tuera sûrement encore", parce que Corbeyran sait que le lecteur restera de marbre s'il s'en tire aussi facilement. Et justement, à la fin de l'histoire, bizarrement, il change encore d'idée et part à la rencontre de sa mort tragique tant attendue! Versez des larmes, lecteurs!
Les Behrs, quant à eux, impressionnent par leurs traditions notre pâtre naïf parce qu'ils ne font pas partie de la civilisation. Ou plutôt, ils n'ont pas vraiment de traditions! Ou peut-être que si, on ne sait plus! Les traditions changent au gré des générations, paraît-il! Ce qui fait qu'en fait, ce ne sont pas vraiment des traditions! Mais on s'en fout! L'important, c'est qu'ils remplissent bien leur rôle de victimes pour que notre petit pâtre Gwylym puisse faire un discours idéologique sur la sainteté des Behrs à un tyran! Qui va l'écouter sans vouloir lui trancher la gorge sur-le-champ! C'est tout à fait logique! Vous savez, quand un auteur s'y prend mal pour essayer de faire passer un message...
La famille de Morckoor finit presque par disparaître, justement, alors qu'elle aurait dû jouer un rôle beaucoup plus gros. La corruption de la mère suprême dans le tome 4, la colère enfantine de Gwylym dans le tome 7, le changement des prédictions de Kwimnh'ow dans le tome 8 (oups, il ne faut pas que Weëna et Gwylym finissent ensemble), etc., la série devient de plus en plus gnangnan au fur et à mesure qu'elle progresse, en plus de changer de but (devient de plus en plus moralisatrice).
Une petite étoile pour le dessin d'Alice Picard; pour le scénario, eh ben, disons que ça aurait pu déboucher sur beaucoup mieux.
Chloé Cruchaudet enrichit tranquillement son œuvre avec chaque nouvelle bande dessinée. Qu'il s'agisse d'un récit d'aventures, d'un morceau d'histoire, de l'illustration d'histoires érotiques, ..., elle est capable de tout faire. Les dialogues fonctionnent, les dessins parlent, ...
Un nouveau livre d'elle est donc quelque chose que l'on attend avec impatience et que l'on apprécie.
On a plaisir à retrouver le duo du tome 18 mais le recyclage du scénario précédent (les mestres cachent à nouveau leurs exactions grâce à un assassin mystérieux) est légèrement indigeste et la fin politique assez peu crédible. Même le titre étonne au vu des maigres pages accordées à la bleue concernée.
Si l’atmosphere graphique manque pour moi de noirceur, je reconnais une belle qualité dans des dessins précis, notamment dans les visages et les corps.
La déprime d’Ararun commence à lasser, heureusement sa bravoure finale emmène le récit. J'admets un intérêt moindre pour ces enquêtes qui évoquent une sorte d’Héroic Shadowrun avec une trame urbaine peuplée par les races tolkienniennes.
Il est enfin amer de constater que l’introduction, avec le retour de Sriza (tome 8), fait plus rêver que le reste de l'histoire grâce au souvenir des « vrais « membres du temple. Encore un titre nostalgique de sa propre série …
Une vraie réussite. Visuellement très beau, le Buck Danny nouveau s'humanise depuis sa rencontre avec Natalya. Le scénario est très bien ficelé même si ça part un peu dans tous les sens. Cette fois, Buck et ses amis devront empêcher le Cercle de répandre un virus mortel et contagieux qui provoquerait une guerre USA -Russie.
Alors oui, ça lorgne du côté de James Bond. Mais reprocher à Buck et Sonny de s'associer avec Lady X, plus femme fatale et séduisante que jamais, cela ne me dérange pas : l'ennemi de mon ennemi est mon ami. Et puis c'est rafraichissant.
Et qu'elle vienne le chercher en Harley avec un lance-roquette dans le désert, pourquoi pas : c'est une œuvre de fiction.
Je rejoins BudGuy sur un point : "Buck Danny et Sonny Tuckson qui repartent immédiatement en mission après avoir été dans le coma/failli mourir d'un virus/failli mourir après une tentative d'assassinat... James Bond peut aller se rhabiller !"...c'est vrai mais bon, ce sont des héros après tout, faut bien que l'histoire se déroule :D
Sinon, je ne dévoilerai rien mais la dernière planche m'a scotché. Un très bon album pour les fans.
PS : j'ai mis cinq étoiles, ça en vaut quatre mais c'est pour faire remonter la moyenne que je trouve injuste.
Avion de chasse navajo, F16s, P51, de belles scènes de combat aérien, méchants corrects, Intelligences Artificielles, voici les ingrédients pour la recette de ce 59e Buck Danny.
Après "Le Pacte" très réussi qui avait insufflé un vent de fraicheur, Formosa et Zumbiehl continuent sur cette lancée. J'ai même trouvé que ça lorgnait un peu du côté de Largo Winch (enfin ça, c'est un ressenti personnel). En tous cas, la série rajeunit :D
Deux points négatifs totalement personnels :
-Ces F22 sont hideux, remettez nous des F18 svp.
- Où es-tu Lady X ? J'aurais adoré savoir ce qu'il advient d'elle à la suite du Pacte.
Mais bon, je vais prendre mon mal en patience en attendant le 60e épisode. Bravo à Zumbiehl et Formosa, qu'ils continuent comme ça !
PS : contrairement à Rognetudju, je n'ai pas du tout trouvé Sonny lourdingue au contraire, plutôt calme et carré même. Il n'en fait pas trop et ça lui réussit plutôt bien (même si évidemment, il reste l'histrion de la bande).
J’avais lu ce 3ème opus de Melvile sans connaitre les deux premiers tomes. Je réévalue donc à la hausse mon appréciation et ma note car je n’avais pas pu saisir toute l’ambition, la complexité et la maitrise de ces histoires parallèles. Au regard de la série entière, « L’histoire de Ruth Jacob » vaut ses 5 étoiles tant le travail de Romain Renard est exceptionnel.
Il a créé un univers unique, à la fois réaliste et fantastique, tentaculaire et intimiste, peuplé de personnages authentiques et touchants qui s’entrecroisent sans le savoir. A travers eux, son récit convoque la mémoire, la culpabilité, les non-dits, des sentiments troubles qui résonnent en chacun de nous et dont nous nous accommodons tous à notre façon.
La bourgade de Melvile elle-même semble agir sur les humains – comme la planète Solaris dans les films du même nom – et les pousse à se révéler malgré eux. Mus par cette force inconnue, prisonniers de leurs passés et d’un destin qui ne leur appartient pas, leurs vies se mettent un jour à vaciller et un détail les fait basculer unes à unes vers la vérité. C’est poignant.
En tout cas je n’ai jamais lu d’équivalent jusqu’à présent de ce qu’a réalisé Romain Renard avec « Melvile ». Bravo !
Cette BD nous emporte dans un futur terrible où le soleil rend malade. Au milieu de ce nouveau monde, le lecteur découvre Elvie et Flora qui cherchent un remède à cette maladie. La solution semble se trouver dans les monarques, ces sublimes papillons.
Au fil de la migration des papillons, nous suivons ces personnages remplis d'espoir et d'humanité. La petite fille et la jeune femme vont également se confronter au pire de l'humanité. Envie, violence et coups bas,rien ne semblent trop méprisables pour survivre.
Néanmoins, ce qu'il faut retenir de ce roman graphique, c'est l'espoir. La vie semble toujours trouver son chemin malgré les chemins sinueux qu'elle peut prendre.
Outre cette histoire prenante, les illustrations nous plongent dans un univers où la Terre n'est plus tout à fait elle même. J'ai particulièrement apprécié les paysages et les observations de la nature qui sont magnifiques. Les couleurs sont éclatantes, rendant cette sensation que le Soleil éclaire tout.
Les petits Monarques est donc une magnifique BD au message fort.
Certes en soi ce tomme ne mériterait pas une note aussi sévère que 1 mais c'est la série entière que je vous invite à fuir.
Comme tant d'autres, j'ai adoré les premiers tomes mais Mr Bec abuse à rallonger sans arrêt son histoire.
Depuis au moins 10 tomes, ce ne sont plus que des circonvolutions et des flash backs dans tous les sens qui s'étendent à l'infini.
On arrive plus à suivre la trame et on se perd complétement dans les méandres de l'histoire qui patinent.
C'est vraiment une honte et je n'achèterai plus de livres de Mr Bec qui a tendance à toujours reproduire les mêmes schéma et à profondément manquer de respect au lecteur.
Pourtant c'était tellement bien parti :/
Je met une étoile pour le dessin qui est toujours de bonne qualité
Le titre est un brin provocateur et sans doute beaucoup trop agressif. Il ne reflète pas la qualité de cette BD qui est de nous présenter le mouvement des gilets jaunes avec un peu de recul au travers différents témoignages de participants.
Ce mouvement avait à l'origine le soutien de la population puis progressivement, il a perdu l'adhésion. Il a été victime de ses divisions internes et de l'image de violence associée aux manifestations urbaines. Ils ont empêché les gens d'aller et de venir pour travailler par exemple. Et puis, et surtout, il y a eu ces images de casseurs et de démolition du mobilier urbain notamment à Paris. Personne n'aime sombrer dans la violence et l'anarchie.
J'avoue avoir fait partie de ceux qui n'ont pas trop aimer la tournure des évènnements. Cependant, c'est ma troisième lecture sur ce phénomène récent et j'arrive à discerner un point commun à savoir une violence policière hors norme pour répondre à des préoccupations légitimes de gens sur leur pouvoir d'achat. Cet ouvrage m'a littéralement convaincu et j'ai désormais un autre regard plus mesuré. Comme dit, cela n'engage que moi.
J'ai découvert l'auteure Sandrine Kérion il y a peu avec la BD choc « j'ai vu les soucoupes » que j'avais d'ailleurs beaucoup aimé sur le thème des thèses complotistes autour de l'ufologie. Je la redécouvre sous un autre angle. On reste dans de la BD documentaire. C'est encore une fois un exercice assez réussi même si cela devient un peu redondant vers la fin. J'ai bien aimé son regard qui n'est pas celui d'une sociologue ou d'une journaliste mais d'une citoyenne lambda accessoirement auteure de BD.
Pour commencer, ce mouvement spontané regroupait des précaires, des fonctionnaires, des retraités, bref des gens de tout horizon. Il n'y avait pas d'aspect politique mais sociétal à savoir l'augmentation des prix de l'essence suite à une énième taxe décidée par le gouvernement après avoir fait baisser la limitation de vitesse sur les routes départementales et nationales. Quoi de plus inflammable que l'essence ? Des millions de gens ont en besoin pour aller travailler.
Le gilet jaune devient le symbole visible de se faire entendre par un pouvoir qui a toujours été peu disposé à écouter cette France là qui est mal payé et qui pourtant fait tourner le pays. Cela prend de l'ampleur et en novembre 2018, cela dérape dans la colère et la violence.
Malheureusement, ce mouvement se politise avec les plus radicaux alors qu'au départ la très grande majorité ne se positionne ni à droite, ni à gauche. Le gouvernement va lâcher prise et ouvrir le porte-monnaie avant la crise sanitaire et le quoiqu'il en coûte.
Avec du recul, on se rend compte que la situation économique a empiré à cause de la crise et de la guerre avec une inflation galopante et une essence à plus de 2€ le litre. Evidemment, le spectre de l'explosion sociale est toujours là surtout en cas de mise en chantier d'un âge de départ à la retraite à 65 ans voir à taux plein à 67 ans.
Je me suis reconnu dans le dernier témoignage de Céline qui a fait un master en droit pour se retrouver écarter par le milieu en raison de ses origines sociales modestes. J'ai moi-même commencer au SMIC en étant major de promotion en droit mais fils d'ouvriers. C'est très difficile par la suite d'acquérir un salaire normal.
Je me rends compte que les choses ne sont pas aussi faciles dans ce monde inégalitaire. Et je sais qu'il y a plus à plaindre que moi surtout au regard des autres témoignages de pauvres gens qui ont travaillé durement toute leur vie pour un salaire de misère.
Beaucoup écoperont de peine de prison ferme pour violence contre les forces de l'ordre qui ont usé de moyens le plus souvent disproportionnés. Cette répression a eu pour effet une forme de solidarité entre les manifestants pacifistes et les activistes plus violents ce qui n'est pas généralement l'effet recherché.
J'ai bien aimé également cette réflexion sur l'absence de démocratie réelle et la proposition alternative du référendum d'initiative citoyenne. Cependant, je m'interroge légitimement sur le fait de laisser libre-court ce pouvoir au main du peuple. Je pense notamment au retour de la peine de mort dont la plupart des citoyens sont assez friands. La démocratie représentative permet d'éviter certains écueils. En parlant d'élection, il faut savoir que ce mouvement a remporté 0,5% des voix à l'élection européenne de mai 2019 ce qui reflète un courant très minoritaire non représentatif de la réalité.
Je retiens surtout que la colère qu'a engendré les gilets jaunes est très loin d'être éteinte. Il suffirait d'une étincelle. Faudra t'il traverser la rue pour trouver du travail ? Est-ce que cela va coûter un pognon de dingue ? Est-ce que le carburant, c'est pas bibi ? Bref, avec ce genre de discours, ce n'est pas gagné la paix sociale.
C'est incontestablement la BD sur les gilets jaunes qui apporte un autre regard plus réaliste de ce mouvement social qui entrera dans l'histoire de notre pays. Evidemment, c'est à découvrir que l'on aime ou pas les gilets jaunes. Il faut aller au-delà des jugements partisans pour pouvoir comprendre le fond. Je sais que tout le monde n'a sans doute pas cette capacité mais il faut essayer. On pourrait être étonné.
Oh Largo, Largo, qu'a-t-on de toi?...
Voici donc le troisième album scénarisé par Giacometti. Les deux premiers ne m'avaient pas tellement plu et celui-ci ne fait que renforcer mon opinion.
D'un Largo Winch, j'attends une intrigue politico-financière complexe, avec des manipulations tordues, des personnages hauts en couleur, des traîtres et des rebondissements, le tout s'articulant sur une des divisions/un(e) des président(e)s du groupe. Le genre de dyptique qu'il faut relire des dizaines de fois pour bien tout saisir comme c'était le cas avec le dyptique OPA.
A première vue, Giacometti ne semble pas vouloir faire dans la facilité. Sauf qu'à bien y regarder, ça vire au fourre-tout indigeste. Trop de rebondissements, trop de faux-suspense, trop personnages, qui ne sont pas pittoresques mais calqués sur l'actualité.
Des milliardaires russes bling-bling à la copie d'Elon Musk, on est bien loin du pittoresque d'un Monkey Ball ou du Doge de Venise.
Au lieu de recréer le monde de Largo, les auteurs se contentent de suivre l'actualité, la tendance du moment. De la copier dans ce qu'elle a, à mon sens, de moins intéressant.
Les réseaux sociaux, le high-tech envahissant, les influenceurs youtubes, les startups qui dépensent plus en stratégie marketing qu'en recherche, le tourisme spatial pour milliardaires, les couples faussement polyamoureux, l'humanitaire et le féminisme réduits à des slogans - pardon, des "hashtags"... Tout y passe.
Je veux bien que Largo s'adapte à son époque, mais pas la peine d'en faire des caisses.
Le Largo des années 90 n'envoyait pas des références constantes au dernier modèle de grand écran, aux voitures climatisées, aux chaussures de sports à la mode, au grunge, à la techno ou hélène et les garçons, non ?
Encore une fois ça ne sert à rien de reprendre un personnage si on ne lui crée pas son propre monde.
Or, les auteurs ne semblent pas décider à exploiter les personnages et tous les seconds rôles et intrigues secondaires créées par Van Hamme. Les divisions du groupe, les présidents nouveaux et anciens (Sullivan est-il seulement encore en vie ?), les personnages croisées par Largo, sa jeunesse dont on ne sait finalement pas grand-chose... Tout ça n'existe pas. Il se contentent de prendre une BD connue pour en faire un James Bond du pauvre. Parce que ça marche, parce que c'est dans l'air du temps. Espérons au moins qu'il ne donneront pas de super-pouvoirs à Largo.
En ce qui concerne les dessins, ils sont toujours aussi détaillés et techniques. Mais je trouve que Francq se lâche un peu trop. D'après une interview, il "corrige" les dialogues et "étoffe" les situations, ce qu'il n'aurait jamais fait avec les scénario clé en main de Van Hamme (à moins qu'il ne l'ait fait et que c'est pour ça que Van Hamme a stoppé leur collaboration ?). Je trouve pas que ce soit une réussite. Les onomatopées, les répliques, le gag du cochon...
De l'humour des débuts, certes pas très fin, on est carrément passé au burlesque tarte à la crème.
Entre ça et les points évoqués plus haut, je ne trouve plus d'intérêt à cette série.
En ce qui me concerne, le dernier bon Largo était "Mer Noire".
Que Romain Renard est fort !
Dès l'entame de l'album, il fait preuve d'une subtilité rare pour introduire et développer son intrigue. En quelques regards, quelques silences et quelques étrangetés, l'ambiance est posée.
Tout est nuancé, mesuré, précis et d'une fluidité exemplaire. Cette élégance graphique et scénaristique qui laisse une place importante à l'oeil du lecteur m'a définitivement accroché.
Concernant le dessin, un trait aussi réaliste continue d'étonner et provoque parfois une sorte de sidération. Mais loin de se complaire dans sa virtuosité, chaque posture, chaque expression de visage est porteuse de sens et sert le récit.
Il en va de même pour les dialogues dont le moindre mot est pesé. Quel que soit le contexte ils apportent toujours des éléments renforçant le caractère ou la psychologie des personnages. L'auteur installe une telle proximité avec eux qu'ils en deviennent plus vrais que nature.
Le tout serti dans le décor majestueux de la forêt cernant Melvile, cette petite bourgade perdue à la Twin Peaks. En témoignent les 11 planches muettes au 2/3 du livre, d'une beauté magique, seule respiration dans un scenario ne laissant aucune échappée.
Malgré une histoire somme toute très simple, la tension est omniprésente et devient par moment suffocante. Ce climat est alimenté par la dimension fantastique qui sous-tend l'ensemble et vient troubler la perception des protagonistes autant que celle du lecteur. Saura-t-on ce qu'il se passe réellement à Melvile ? Qui voit quoi ? Et surtout, qui est ce qui et quel est ce quoi ?
Quand je lis Melvile je me rappelle pourquoi j'aime autant la BD.
Place à la guerre du pacifique où les japonais n'hésitent pas à user de méthodes épouvantables pour asseoir leur domination et continuer leur expansion . Encore une fois, tiré de faits réels comme l'unité 731 (732 dans le bouquin) qui est connue comme l'un des pires, si ce n'est le pire des établissements de tortures jamais crée .
A côté de ça, le tome 3 est mon préféré jusqu'à présent car on y retrouve le romantisme d'un "Dracula", l'humour noir du premier tome, c'est moins manichéen et la mise en page est dynamique . Les artistes se sont imprégnés de leurs personnages et ça se ressent dans les dialogues . Ce troisième volet est émouvant tout au long de l'histoire, dû à l'amour entre un homme et une vampiresse mais aussi aux conséquences désastreuses de la guerre sur les familles .
Cet American Vampire est finalement une très belle surprise pour moi . Je ne m'attendais pas à ce genre de critiques sociétales dans un comics de vampires . L'action et l'amour j'y suis habitué (et toujours sensible) mais c'est vraiment ce côté historique mis en scène avec des récits fantastiques qui me fascine . Et en plus, je sors grandi de cette aventure, puisque je ne connaissais pas les tenants et aboutissants du barrage Hoover par exemple . Comment lier l'utile à l'agréable ? Lisez du American Vampire :D
Ce tome 2 est la suite logique du premier tome pour ce qui ressemble à la trame principale . Une enquête sur un premier meurtre, puis un second et bientôt un troisième . Tous actionnaires de l'immense projet "Barrage Hoover" . On peut imaginer sans trop se risquer, à une certaine critique envers les conditions de cette construction où l'ancien vampire essayant de protéger ses terre et sa famille contre ses nouveaux investisseurs, est vu comme une menace. On assiste entre autre, à l'ascension du FBI et à l'urbanisation des Etats-Unis .
Pour la deuxième partie de ce tome, on retrouve la noirceur et la violence des débuts . Un voyage d'une amie en quête de vengeance contre Pearl Jones (deuxième personnage principal, protégée de Skinner Sweet) . C'est rythmé par beaucoup d'action et de meurtres sauvages .
Pour commencer, je n'ai pas spécialement d'affection pour les histoires de vampires . Ensuite, le résumé qui laisse penser à un "super vampire américain" m'a même carrément repoussé . Je me décide finalement de lui laisser sa chance car il y a quand même un casting de zinzins sur cette série !
Le dessin de Rafael Albuquerque pioche dans de nombreux genres (roman noir, western, super héros) et ce mélange donne un certain cachet aux planches . Les transformations des vampires sont superbes, et l'action est bien retranscrite . On ressent parfaitement les effets de force et de vitesse . C'est violent, sanglant et assez gore .
Concernant le scénario, il se déroule durant deux périodes distinctes , à savoir le Far West et les débuts du cinéma moderne (les starlettes) . Les deux écrivains se partagent l'histoire sur chaque chapitre, ce qui peut parfois faire défaut sur le rythme de lecture et la compréhension entre les deux époques, avec des "flashback" pas forcément clair et précis .
Malgrè la violence, ça ne manque pas d'humour avec notamment les deux principaux protagonistes qui sont assez sarcastiques et farfelus . Quelques stéréotypes sont à noter, mais ils sont parfaitement voulus .
Pour ce qui est d'un résumé de la série globale à venir, Scott Snyder le fait parfaitement dans ce petit extrait en fin de bouquin (encore une belle édition d'Urban Comics avec des esquisses, des anecdotes et quelques couvertures variantes par différents artistes) .
Sans être complètement conquis, ça reste une bonne lecture .
La naissance d'une série qui parcourt les époques marquantes des Etats-Unis depuis la conquête de l'ouest, à travers les aventures d'un vampire hors-la-loi revanchard est finalement plutôt intéressante, intrigante et me laisse enthousiaste sur la suite des rencontres que pourra faire ce Skinner Sweet .
Bon évidemment le côté "Les américains sont les plus cool et les plus forts " est très présent pour l'instant .
Quel plaisir de découvrir ces origines ! J'avais peur d'être repoussé par l'aspect des tortues, mais le dessin s'avère tout à fait respectable et se bonifie au fil des épisodes . J'ai notamment été agréablement surpris par la qualité des ombres et contrastes . On sent que les artistes ont pris leurs marques et dominent désormais leur sujet après les 4-5 premiers chapitres . Parti d'un délire, le succés est immédiat et ils se professionnalisent . Néanmoins, ils sont et restent passionnés (ils ne dessinent pas pour l'argent), les TMNT sont leurs bébés .
Les annotations en fin de chapitre sont un délice . De petites anecdotes sur l'aventure TMNT, sur le quotidien des auteurs, leur approche, leurs modèles (Miller et Kirby), leurs techniques et leur vision sur l'avenir proche des tortues pour lesquelles ils ont un millier d'idées .
A noté que c'est en noir et blanc, et plus violent que les séries récentes . D'ailleurs l'aspect psychologique des tortues est un point fort du comics, puisqu'il permet de les distinguer, les personnaliser et ainsi de créer un certain attachement pour chacune d'entre elle, voire s'approprier et se retrouver dans un des personnages .
Le comics bien que légèrement "sanglant", avec beaucoup d'action, est tout de même orienter sur le thème de la comédie avec des situations loufoques et un scénario qui part dans tous les sens .
Conclusion :
Ce premier tome se suffit à lui-même pour découvrir le mythe "TMNT" . Fan de la première heure comme néophytes , y trouveront leur bonheur je pense .
Dernier tome (?) pas à la hauteur de mes attentes . Dans le précédent tome, tout était mis en place pour que la tempète éclate mais il faudra encore patienter avec ces nombreuses longueurs et répétitions . Puis quand vient le temps de l'action, tout s'achève brusquement, sans réel dénouement (et pourtant la série semble terminée depuis 2018) . Je reste sur ma faim, car les débuts étaient tonitruants et les auteurs avaient parfaitement préparés le terrain pour y voir une escalade de la violence, jusqu'à la vengeance ultime, tant attendue .
Alors la violence est bien évidemment toujours aussi omniprésente mais l'histoire laissait présager d'un massacre en bonne et dûe forme, dans ce climat de péquenauds sans foi ni lois .
Côté dessin, j'y ai trouvé 2-3 très belles planches qui sortaient de l'ordinaire .
Conclusion :
Globalement une bonne série, avec cependant quelques longueurs et une fin assez décevante (décevante car les débuts placent la barre très haute). Un tome 5 pourrait voir le jour tant il y a encore à dire et à faire sur le scénario qui ne donnent pas toutes les réponses aux questoins (Quel est le projet du maire ? Quel est l'avenir de Boss ? et Berta ? etc etc...) .
D'un point de vue artistique, le dessin rend toujours de très bons services au scénario, une belle transcription de l'atmosphère belliqueuse et miséreuse. Côté couleur, ça tourne très souvent dans les tons sombres teintés de rouge . J'y trouve cependant quelques ratés dans la représentation de l'action qui parait parfois brouillonne .
Pour le reste, la tension est palpable, la pression subit par la peur quotidienne, la religion inquisitrice et la condition sociale se ressent tout au long des quatre tomes . La folie des énergumènes qui n'ont plus rien à perdre ou ceux qui sont prêt à tout pour garder leur place , rien n'est facile et le silence est souvent la meilleure solution à Craw County .
Une série à conseiller aux amateurs de l'univers Redneck, Foot US et friands de violence sans détour .
our ce troisième opus, l'auteur a fait le choix d'écrire sur les origines de chacun des personnages récurrents de la série . C'est plus sombre encore, la religion est subitement mise en avant, le passé et la vérité refont surface, le thème de "revenge movies" se met en place et l'histoire se répète . Tout cela prend du temps, et je trouve que cet épisode traîne un peu en longueur, surtout du côté de l'omniprésent saint football américain .
Conclusion :
Un avant-dernier épisode qui fait office de "calme avant la tempête" . Tout va se délier, pour le meilleur et pour le pire dans le tome 4 , je pense . A voir ...
J'ai un peu moins pris mon pied sur ce numéro, donc j'attends un final du tonnerre !
Pour ce deuxième opus, on suit l'ascension de "Boss", depuis sa jeunesse difficile jusqu'au titre de coach verreux . L'auteur arrive à nous faire ressentir de la compassion pour cet enfoiré . Le passé très douloureux explique certains comportements du présent, et même si ce n'est pas pardonnable, c'est compréhensible .
Les dessins balancent toujours entre le bon et le médiocre, mais encore une fois dans l'ensemble c'est satisfaisant .
Conclusion :
L'atmosphère que dégage cette série est percutante . On y retrouve la vie des pires Rednecks, retranscrite sans état d'âme , c'est déroutant mais c'est typiquement ce à quoi je m'attendais, ce que je voulais voir dans un comics . Il me reste deux tomes à lire, je ne vois pas trop la suite des évênements, donc hâte de les découvrir .
Tout d'abord , l'ambiance . L'Amérique profonde , ses motels poisseux, ses chiens errants, ses rednecks et son nouveau shérif . Un shérif malheureusement à la botte d'un entraineur de foot verreux très respecté dans ce village . Car le football est tout ce qu'ils ont, il est béni . Le coach est donc élevé au rang de dieu parmi eux . Des affaires de meurtres, que tout le monde connait mais personne ne veut en parler . Atmosphère lugubre où pèse un profond sentiment de peur .
La narration de Jason Aaron est naturelle, donc violente et vulgaire (à l'image du Wolverine sur lequel il a travaillé, mais bien plus prononcée étant donné le contexte) . Aucune censure textuelle . C'est une histoire de vengeance, de meurtres et de cul-terreux, ça ne peut forcément pas voler très haut mais c'est génial, on prend goût, on s'imprègne et on se croit dans la bagarre .
Le dessin au détail est plutôt ordinaire, pas de style graphique propre ni de traits spécifiques . La mise en page et la couleur simple et basique . Mais c'est surtout l'atmosphère général qu'il arrive à faire ressortir qui est excellente .
Conclusion :
C'est exactement le type de lecture que je recherchais après avoir enchainé quelques classics et autres super-héros . C'est une atmosphère que j'apprécie particulièrement dans les films, et je prends un plaisir de la retrouver en lecture . L'histoire pour l'instant n'est pas particulièrement originale, mais ça fait le café . Hâte de lire la suite .
Découvrir une partie des origines du "Kingpin", célèbre vilain dans l'univers Marvel, plus particulièrement chez Daredevil et Spider-Man . Sa plus grande arme : Son ambition . Celle-ci lui permettra de dirigée la pègre New-Yorkaise dans un premier temps . Malgrè un physique atypique, il n'a pas tout misé sur la force physique, loin de là . Cette dernière n'est même qu'un atout (de taille) parmis ses talents de persuasion et de manipulation . Un excellent joueur d'échec .
Ce marvel est écrit sous la forme d'un polar, dont le dessin de Sean Phillips à fait ses preuves dans le genre . La mise en scène des cases, les différents plans et champs de vision, les transitions entre plusieurs histoires parallèles... toute cette technique est maitrisée . Les dessins sont convenables comme à son habitude, il a sa patte graphique et à l'image d'un Tim Sale, il faut apprécier le style, ce n'est pas pour tout le monde . Bémol pour les vues éloignées, les arrière-plans (assez laids et vides) et les visages qui, les noms des protagonistes n'aidant pas, peuvent parfois se confondre . Une relecture attentive est nécessaire pour comprendre ce qu'il se passe, c'est dommage , d'autant plus dans ce genre roman noir où on a vite fait de perdre le fil de l'enquête .
Il faut également apprécier la tête de gland de Wilson Fisk . Le charisme d'une moule , ce qui dénote avec ses énormes capacités .
Le jeu de couleur est également bien pensé, austère, usant de sépia dans les moments stratégiques du Caïd et très coloré quand Spider-Man fait son apparition . Il ne faut pas oublier que même s'il s'agit d'un polar, c'est avant tout du marvel avec du Spider-Man tout public . Donc pas d'éffusion de sang (une ou deux scènes explicitent seulement, et encore elles sont ponctuées d'une large palette de couleurs vives, pour ne pas rendre le ton grave)
Et puis la couverture signée Esad Ribic , j'ai pas bien compris la posture de Spidey sur son crâne ... La couverture aurait gagné en simplicité sans cet ajout que je trouve inapproprié .
Conclusion :
Une belle surprise . Je n'attendais pas grand chose de ce comics, et finalement j'en sors satisfait . J'aurai apprécié des origines depuis son enfance, car sur ce tome ça reste limité à deux grosses affaires et quelques coups de bluff magistraux pour prendre la tête de la mafia, et viser la mairie par la suite .
Esthétiquement j'adore le héros ou plutôt l'anti-héros Ghost Rider . J'ai donc voulu m'attaquer à ce personnage en commençant par un des runs les plus plébiscité , celui de Ennis et Crain, excusez du peu . J'étais enthousiaste .
Et finalement ça donne quoi ? Bah franchement, c'est vraiment pas une lecture pour moi . J'ai été déçu de l'univers (des monstres sans queues ni têtes) , de l'aspect graphique trop chargé à mon goût, trop infernal (et d'un côté ça répond parfaitement au titre "enfer et damnation"), les visages sont laids, les personnages dégoûtants . Sans compter sur les effets de flou qui ressemblent plus à un défaut d'impression qu'autre chose... Vraiment la direction artistique m'a écoeuré .
Cette histoire m'a carrément refroidit sur mon envie de plonger dans l'univers du Ghost Rider, et il s'agit je le répète, d'un des meilleurs épisodes .
Conclusion :
Peu de livres sont sortis en VF sur ce personnage "récent" (1972) , du coup je me suis retrouvé à lire une histoire sur le Ghost Rider, déjà piégé en enfer et tentant d'en ressortir . Plus que le scénario, c'est le dessin qui ne m'est pas revenu . Question de goût et couleur . Reste une très belle couverture, et quelques pages réussies sur la représentation du Ghost Rider .
Si vous cherchez la critique de ce bouquin sur le net, elle sera généralement positive .
Suite du premier tome, avec en plus deux histoires courtes dont une variante plaisante des origines de Mr Freeze . Dans ce second épisode, Batman reprend ses esprits et se concentre sur les faits . Le combat est rude, et c'est toute la Batfamily qui est solicitée pour tenter d'éviter ce "coup d'état" organisé par la cours des Hiboux .
Conclusion :
Je l'ai encore plus apprécié que le premier tome . La relation père-fils, l'importance des Pennyworth, les secrets de la famille Wayne, l'Histoire de Gotham, l'omniprésences des Hiboux (et toutes ces comparaisons avec la chauve-souris, très sympa) etc ... Snyder aborde tous ces sujets que j'ai jusqu'alors très peu vu dans les "Batman", qui sont souvent centrés sur un personnage/un fait divers . Au niveau de l'enquête, je le mettrai presque au même niveau que "Un Long Halloween" de Loeb et Sale, car ça reste palpitant malgrè que l'on sache très bien que Batman sortira vainqueur . Ici l'important, c'est tout ce qui gravite autour des Wayne et de Gotham .
Graphiquement aussi j'ai préféré, moins "d'erreurs" sur les visages, des personnages plus sombres, des paysages glauques, les représentations de Gotham dans les années 1850 etc .
Sous Scott Snyder, Batman redevient détective sur une enquête qui l'emmène a revoir son statut dans Gotham . Lui qui pensait en être le propriétaire, tout savoir et connaitre les moindres recoins de sa ville, se voit dépassé par une société secrète très ancienne, fondatrice de cette Gotham . Batman doute, Batman souffre psychologiquement et l'assassin de cette "cour des hiboux" lui mène la vie dure . L'histoire de sa propre famille n'est même plus une certidude . Les liens avec le passé offrent au scénario une belle enquête sur un siècle de meurtre, de secrets et de faits divers .
Concernant le dessin, je le trouve globalement très réussi, une belle direction artistique concernant les personnages (Batman, les hiboux, chauve souris et quelques personnages comme Gordon ou Bullock) , un peu moins pour les décors qui sont parfois baclés (mais ça reste très appréciable dans la majeure partie du temps) . Le rendu de la folie de Batman est un franc succés dû à une mise en page et une mise scène de hautes volées, j'ai failli moi-même devenir fou . Un aspect physique m'a parfois embêté, c'est qu'une fois sur trois, tous les personnages sont atteints de prognathisme ...
Conclusion :
Un très bon bouquin, qui fait une belle porte d'entrée pour ceux qui n'auraient pas encore lu du Batman . Pas besoin de pré-requis, c'est une enquête, sans super vilains ni super pouvoirs . Les dessins sont modernes, ce qui pourra attirer ceux qui ont un peu de mal avec les dessins des années 90 et antérieures .
Par ailleurs le run de Snyder indique 9 tomes, mais les deux premiers se suffisent à eux mêmes . Ce qui fait une sympathique histoire d'environ 3-4h selon sa vitesse de lecture .
Comme tous les albums "Noir", c'est l'univers du super-héros en question retranscrit dans les années 1920-30 . Années sombres qui représentent La Grande Depression, la prohibition, l'entre deux guerre et la mafia au sommet de son art . Une époque que j'affectionne particulièrement :mrgreen:
On y retrouve une tante May très engagée pour les droits des plus démunis, un Peter Parker plus sombre (forcément) qui aura, à ses débuts, bien des difficultés à différencier le bien du mal, aveuglé par ses sentiments . Notre super-héros est transposé dans un genre "polar" plutôt bien retranscrit avec ses habituels ripoux, anti-héros alcoolique et blasé, ses meurtres, ses enquêtes et des rebondissements biens venus, mais il ne révolutionnera pas le genre, c'est assez basique .
Au niveau du dessin, ça balance entre l'ordinaire et le médiocre . Certaines cases ont un effet flou (un problème d'impression ?), et les scènes de combats/d'action sont assez brouillonnes . Reste l'atmosphère "roman noir" qui reprend les critères traditionnels du genre, sans innover ni se différencier sur le coup de crayon .
A noter, quelques belles couvertures alternatives tout de même .
Conclusion :
Spider-Man Noir reste une bonne lecture, une alternative à notre Spidey drôle, coloré et gentil . A conseiller aux fans exclusivement je pense, car pour une histoire de super-héros on a mieux dans les classiques de Spider-Man, pareil si on recherche du polar, on trouvera bien mieux hors Marvel .
Le petit plus de ce récit, c'est d'y retrouver les personnages de l'univers Spider-Man sous un autre costume (Osborn le mafieux, Kraven le bras droit, Black Cat régisseuse d'un pub etc etc...) .
Le livre commence très fort et je suis happé par les premières scènes aussi violentes psychologiquement que physiquement . Les personnages torturés (Un père alcoolique, une fille angoissée, une mère handicapée etc...) mènent une vie difficile depuis un incident tragique survenu quelques années plus tôt (expliqué via des flashback) . La solution, un déménagement à la campagne, en terre inconnue où leur passé méconnu de tous pourra s'oublier .
Graphiquement je l'ai trouvé très propre, bien approprié au genre . Différentes textures (cadrillé, crayon, peinture), sombre, contrasté (beaucoup d'ombres qui laissent l’imagination du lecteur se perdre dans ses propres peurs) et un effet flou, ce qui peut gêner certains lecteurs, mais je trouve qu'au contraire, il oblige à se plonger dans chaque case pour déceler les petits détails . Certaines scènes sont saisissantes .
Scénaritiquement cette histoire de sorcières sans chapeaux pointus (mais avec un chaudron quand même) démarre très bien, les personnages travaillés et les rebondissements plaisants dans l'ensemble, même si les initiés les verront peut-être venir à des kilomètres . Je regrette simplement que la formidable ambiance horrifique et anxiogène du début se termine en film d’action où il faut buter de la sorcière avec tout un tas de gadgets plus ou moins abracadabrants .
Les dossiers en fin de bouquin sont toujours aussi intéressants . On a droit à un courrier des lecteurs, une biographie de l'auteur sur sa relation avec son enfant et l'évolution de ses peurs . Une double page également sur la méthode du dessin . C'est assez diversifié et agréable à lire .
Conclusion :
"Wytches" est un comics qui s'inscrit comme un genre de Dark Fantasy moderne, assez flippant et angoissant jusqu'à la moitié du livre . Puis la peur s'estompe, laissant place à l'action et gâchant à mon sens, un peu le plaisir de lecture . Cependant ça reste bien écrit et le scénario ne démérite pas dans l'ensemble . Les dernières pages reviennent sur la première scène choc du livre, et c'est à partir d'ici que la présence des sorcières et l'histoire prennent tous leurs sens . Je n'attendais rien de ce bouquin, il m'a agréablement surpris par son choix artistique et son départ canon .
Série terminée
Pour faire un bref résumé, le premier tôme est très encourageant et promet une histoire sombre et inquiétante . Au fil de l'aventure, l'intensité et la noirceur diminuent mais ça reste intéressant à suivre car nos certitudes sont remises en question à chaque tome . Le fait de voir tout le récit à travers le regard d'enfants nous montre à quel point la réalité est parfois trompeuse et vécue de différentes manières selon nos sensibilités . Le dénouement est un peu décevant par moment (Enfin surtout sur un détail où l'on se dit "Tout ça pour ça"), mais tout est finalement élucidé et fait sens . La toute dernière case maintient quand même un mystère sur cette île de Hôzuki .
A peine remis du choc qu'elle a subit dans le premier tome, Catwoman se relance dans la partie , bien aidée par un mystérieux inconnu dont on ne sait pas grand chose sur ses réels intérêts . Le Pingouin entre en jeu, la cours des Hiboux met en action son plan pour récupérer Gotham, des prostituées et enfants de la rue sont portés disparus et la police de Gotham qui au mieux, ferment les yeux .
Le dessin est toujours aussi propre, Catwoman un peu moins "chaude" que dans le premier volume mais pas moins sexy .
Le scénario propose de bonnes idées, un peu plus sombre encore que l'épisode précédent et s'achève sur un dénouement alléchant, avec de bonnes perspectives d'évolution sur les relations de Catwoman .
Conclusion :
Il s'agit d'un bon épisode sur la petite chatte de Gotham, mais malheureusement comme pour beaucoup de comics de super-héros, le scénario n'est pas assez approndi malgré les bonnes idées (Mais je pense qu'il s'agit d'un choix marketing, car le public visé reste les jeunes adultes, il ne faut donc pas trop choquer) . Catwoman aurait pû être plus sombre encore si d'avantage de détails nous avions eu .
Catwoman la meilleure voleuse de Gotham mais qui ne réalise pas un seul coup sans se faire prendre en flagrant délit . Voici le résumé de ce tome où la célèbre chatte enchaîne les déboires . Une Catwoman revencharde qui agit avec imprudence face à la mafia Russe...le drame finit par se produire . Batman l'avait pourtant conseillé à maintes reprises .
Le dessin est une belle réussite, clairement dans le haut du panier de ce style graphique . C'est fluide, lisse, expressif, avec de beaux contrastes. Le découpage et la mise en scène accentuent l'action (avec des tâches de sang sur les bords de pages par exemple,ou encore des gros plans sur les objets/armes qui auront un incident dans la case suivante) . Catwoman est ultra sexualisée, et ses différentes apparences selon les affaires dans lesquelles elle est impliquée pressent le voyeu....le lecteur pour la découvrir plus sexy encore que sur la page précédente . Selina est très entreprenante (visuellement et verbalement) et sa relation avec Batman est presque de l'ordre du sadomasochisme tant leurs réconciliations nocturnes sont violentes .
Autre violence, sanguinaire cette fois ci . Les coups de griffes sont sanglants et la mort est explicitiment dessinée .
Conclusion :
Un bon premier numéro, simple et efficace . Les artistes se sont bien appropriés Catwoman car derrière cette femme fatale et provocatrice se cache un petit coeur brisé et beaucoup de remises en question . L'univers sombre de Gotham est bien restitué . Batman n'est pas en reste non plus avec une imposante carrure, on ressent toute la puissance du personnage sur chacune de ses apparitions . Pour sûr, je vais continuer la série .
Une superbe cover (signée Raymond Swanland) et une histoire inedite sur les Aliens , voilà qui a de quoi appâter le chaland . L'histoire dispose d'un prélude assez scientifique où le chercheur analyse le comportement alien et le compare aux insectes, et même à l'homme dans sa faculté à pouvoir mettre en place une certaine "agriculture" pour subvenir à ses besoins . C'était plutôt sympa à lire .
Puis le reste du scénario repose sur une mission sauvetage assez banal . Cependant quelques rebondissements permettent de maintenir le lecteur alerte sur ce qui va suivre . Beaucoup d'action et de sang bien évidemment mais sans que cela ne devienne écoeurant . La fin est malheureusement trop brusque, mal ammenée et laisse un arrière goût de petit "flop" .
Côté dessin, c'est plutôt inégal . Nous avons droit à de très belles illustrations des aliens, des visages humains tout à fait convenables mais qui tournent très rapidement au grotesque quand il s'agit d'exprimer une émotion comme la peur ou la folie . Le découpage des planches est tout à fait basique, il ne déçoit pas mais n'apporte rien . La coloration est peut-être ce qu'il y a de mieux réussie en terme de régularité avec des tons souvent sombres, bleutés et où la seule lumière (jaune) sera celle des détonations de mitraillettes et autres fusils .
Conclusion :
Une histoire inédite ni bonne ni mauvaise . Je pense que tout fan de la licence "Aliens" peut s'en contenter, mais ne vous attendez pas à une révolution scénaristique . On apprend rien . A noter quelques très belles illutrations en fin de bouquin .
Des zombies et des boobs, voilà l'intérêt principal de ce bouquin . Alors les boobs sont bien présents sur chaque page et sont souvent très accueillants , en revanche les zombies, on ne sait pas grand chose sur eux, voilà qui est embêtant pour une histoire en deux tomes seulement . Vous aurez donc compris que ce premier tome ne fait que présenter la belle rouquine et sa paire de melons juteux dans des péripéties qui se ressemblent toutes (Elle trouve un lieu calme avec une communauté mais comme elle n'a pas de vêtement, ses nichons attirent les problèmes, faute d'inattention les zombies entrent dans le repère et saccagent tout ...et on recommence . On dirait les 4 dernières saisons de The Walking Dead)
A part ça, l'humour est basé 90% du temps sous la ceinture et l'héroïne est une féministe progressiste, ce qui mène a des discours parfois ennuyeux sur la "bien-pensance" . Aussi les dialogues sont majoritairement vulgaires .
Quant au dessin, j'ai apprécié l'idée sur le jeu de couleur . Les personnages et objets utiles seront en couleur, le reste en noir et blanc, à l'image des items en surbrillances dans les jeux vidéo .
A noter que le livre a quelques pages mal imprimées, laissant certains mots sans leurs dernières lettre en bordure des pages .
Conclusion :
Assez fade dans son scénario, seuls les mamelons vous tiendront éveillés jusqu'au final . Je lirais le deuxième tome pour espérer connaitre le pourquoi du comment de ces zombies , et peut-être même y découvrir une solution, qui sait ?
Ce Robocop je l'ai tout d'abord acheté pour sa cover, le nom Miller et pour les quelques illustrations que j'avais aperçu . Je commence donc la lecture, et j'y retrouve les belles pages feuilletées plus tôt mais également des biens moins bonnes . Le dessin est vraiment inégal . Autant Robocop ou les pleines pages sont sublimes, autant certains personnages sont grotesques, très proches de la caricature . Je n'ai pas aimé ce mélange pour un comics qui se veut adulte et plutôt sérieux dans son sujet de révolution anti-capitaliste .
Le scénario est simple, aucune surprise . Robocop protège les innocents au prix de sa vie, affranchit de toutes directives, il n'écoute que sa conscience d'Homme . Ensuite, c'est de l'action pure jus, ça dézingue dans tous les sens et les insultes sont de mises à chaque altercation (donc toutes les 5-6 pages) . Même si on sait à quoi s'attendre avec ce genre de licence, je me suis un peu ennuyé et ce n'est pas ce livre qui me fera devenir un fan inconditionnel d'Alex Murphy .
J'ajouterai que j'ai trouvé l'impression des pages parfois "baveuses", je ne sais pas si c'est le cas chez tous les bouquins édités par WETTA, mais ça ne fait pas très professionnel .
Avec une histoire en 70 pages seulement, le duo Brubaker et Philipps a réussi à rendre hommage à l'époque Far West, au genre Roman Noir et à la culture littéraire américaine avec ces "Pulps magazine" , et tout celà avec un scénario qui tient la route .
L'époque fin de coquête de l'Ouest (fin 1800) nous est retranscrite par les flashback sur la jeunesse hors-la-loi du personnage principal Max Winters, qui avait pour but dans la vie de vivre humainement, c'est à dire avoir une femme, des enfants, une terre à cultiver et du bétail . Du moins c'est ce qu'il essaie de croire . Pour nous immerger dans cet univers, Sean Phillips use des tons ocres et sépias, si représentants de la BD de Western .
Le genre Roman Noir, arrive avec les dernières années de vie de Max Winters, désormais pigiste à New-York pour subvenir à ses besoins . Ville présentée dans des tons plus ternes, avec comme couleurs principales le noir et le gris . Une vieille rencontre, les souvenirs qui ressurgissent et voilà notre protagoniste d'âge mature, embarqué dans de sales affaires de braquages et de meurtres .
Une couleur fera le lien entre les deux époques, le rouge ... avec la consonnance qu'on lui connait dans ces deux genres.
En conclusion
Je reprocherais peut-être la durée du récit qui aura pour conséquence de survoler des sujets qui mériteraient d'être approndis (comme par exemple la vie de hors la loi, l'urbanisation, le salariat, la vie de famille) . L'immersion n'est pas totale puisque peu de détails sur les personnages, ce qui limitera l'intimité entre le lecteur et le héros au rang d'éphémère .
Malgré cela, le talentueux duo d'auteurs aura une nouvelle fois fait parler leur savoir faire sur ce comics . Les pages défiles à toute vitesse par le biais de l'action et du cynisme, prenant tout de même par moment le temps de la réflexion sur l'objectif d'une vie et les choix effectués pour y parvenir . La violence, la philantrophie, la routine prolétaire ? Peu importe pour notre héros car finalement ne dit-on pas que "tous les chemins mènent à Rome" ?
e Spider-Man de David Michelinie et Todd McFarlane se compose de plusieurs histoires qui se suivent chronologiquement, à la rencontre de ces super-vilains les plus célèbres , avec en fil rouge la relation entre Peter Parker et Mary Jane . On retrouve un Peter Parker qui cherche à stabiliser sa vie de civil New-Yorkais et celle de super-héros . Pas facile pour un jeune homme qui a quitté les études, puis cumule petit boulot de photographe et auteur, relation amoureuse, dépendance financière (Départ de chez tante May, location appartement et tout ce qui s'en suit) . Bref, une vie d'un jeune homme lambda de notre société .
Au départ, le dessin est assez creux et surtout est composé de couleurs criardes (Les murs jaune pâle, les plafonds vert terne, les immeubles orange passé...) . Bref, ça pique un peu la rétine et empêche peut-être l'immersion . Au fil des histoires, le trait de McFarlane progresse devenant plus détaillé, plus sombre, plus encré. Les planches sont plus fournies, et on a droit à des portraits sublimes du Tisseur . Le scénario de Michelinie aborde des sujets plus matures, mais toujours nuancés de cette légerté que peuvent amener les personnages de Peter Parker avec sa désinvolture et Mary Jane, sa sensualité . D'ailleurs cette dernière évolue tant du côté dessin en devenant plus voluptueuse, plus sexualisée, que du côté écriture en étant moins "femme en détresse" et plus partenaire de son conjoint, en gardant le secret mais aussi en l'aidant dans certains cas où Spider-Man se retrouve en difficulté publiquement .
En conclusion
Ce duo d'artiste à su révolutionner le personnage de Spider-Man, qui devient pour ma part le plus réussi artistiquement, que ce soit au niveau de son charisme esthétique ou de ses postures . Dans ce bouquin, on a même eu droit à un Peter Parker qui succombe à la colère, à l'image d'un Batman et c'est assez rare pour être souligné . Spider-Man est une lecture distrayante, c'est dans l'ensemble léger et agréable . Le fait que ce super-héros mène une vie civile tout ce qu'il y a de plus banale, permet plus facilement l'assimilation au personnage . Identification renforcée grâce à l'apport entre les mésaventures de l'Homme-Araignée, d'une vie sociale qui tourne majoritairement autour d'une relation amoureuse avec cette jeune mariée drôle, séductrice et plutôt coquine qui n'hésite pas à jouer de ses charmes pour rentre notre ami plus humain. Elle est en quelque sorte sa conseillère, sa psychologue et son assurance vie civile, sa stabilité mentale . Enfin, le vocabulaire d'époque peut prêter à sourire, c'est moins vulgaire, mais limite ringard .
Un récit qui se laisse lire et agréablement regarder même si les dessins sont assez inégaux . Je l’ai lu par simple curiosité du personnage de Red Sonja (sans lire un seul avis) et de mon envie de trouver une héroïne sexy et intéressante à suivre dans ses histoires .
Ce n’est ni exaltant ni mauvais . Un Conan le barbare féminin .
Trente trois ans après "1984" de George Orwell, une non moins excellente diatribe envers les régimes totalitaires (Encore en Angleterre) voit le jour, sous forme de comics, peut-être plus accessible, grâce à la plume d'Alan Moore .
S'il pouvait manquer un super héros dans l'oeuvre d'Orwell pour plaire aux plus jeunes, Alan Moore nous l'offre sur un plateau d'argent . Une dénonciation quasi similaire, avec cependant, le côté explosif en plus .
On retrouve les thèmes de la destruction de la culture et de l'Histoire pour asservir le peuple, politique corrompue et capitalisme à outrance, toujours plus de contrôle pour plus de sécurité relative, vie privée et liberté bafouées, justice revisitée, essais scientifiques douteux sur des humains plus ou moins compatissants, devoir prêter allégeance à la stricte vérité médiatique ou être son ennemi... Voilà qui est toujours d'actualité en 2021, en France .
Alan Moore possède une qualité d'écriture de haute volée pour le genre "Comics/BD", il n'est pas toujours facile de comprendre à la première lecture car le sujet est réfléchi, travaillé et approfondi . Il faut notamment bénéficier de larges références historiques et sociales ou avoir à ses côtés cet outil miraculeux du 21è siècle, internet . Pour clore le tout, il est appréciable de pouvoir discerner l'ironie, le sarcasme et ne pas perdre la tête dans la folie de certaines cases .
Un des meilleurs comics qu'il m'ait été donné de lire , tout simplement .
Le scénario est plaisant à suivre, une histoire de règlement de compte qui dure sur plus de 20 ans, sans temps mort durant ses 288 pages, avec une violence qui monte en puissance tout au long du récit et dont certaines scènes sont assez difficiles à supporter . Le dessin en noir et blanc, un style "esquisse" du plus bel effet, très détaillé sur certaines planches . Je repprocherai cependant à ce dessin, de ne pas assez marquer les visages ,il est possible de ne pas bien distinguer différents protagonistes et c'est gênant pour la compréhension de cette cases .
De beaux dessins, mais deux histoires très dispensables qui apportent finalement très peu d'élément de réponse au scénario du jeu vidéo .
Question qualité du bouquin, les pages sont en papier glacé, c’est appréciable . Cependant la couverture souple, je n’aime pas du tout . C’est pas gage de durabilité .
Je vais le garder car j’ai adoré les jeux, mais je ne le conseille pas .
Tome 3 : Fin de l'Arc "Lemire-Sorrentino" . Trois très bons tomes sur le justicier de Star City . C'est pour moi l'essentiel à connaître sur le personnage, en 4 tomes (en comptant "Année un") .
Le tome 2 est une bonne suite tout simplement . Pas de temps mort, quelques rebondissements passionnants concernant le nemesis et le passé de Green Arrow .
Alors premièrement ce qui m'a particulièrement plu dans le dessin de Sorrentino, c'est le découpage . On a droit a des zoom sur les actions majeures qui pouvaient passer inaperçues au premier coup d'oeil . La colorisation met systèmatiquement les personnages en valeur, ainsi pas d'erreur possible sur la lecture de l'image (vert = arrow, rouge = méchant etc ...) .
Concernant le scénario de Lemire, il est rondement mené car on ne s'ennuie jamais, et les lecteurs occasionnels ne sont pas perdus avec trop d'information . Beaucoup d'action, une histoire de famille et de clans secrets qui se battent pour le pouvoir paralléle au pouvoir politique . Green Arrow, c'est le Robin des bois moderne, avec un arc antique remis au goût du jour avec des gadgets (flêche collante, flêche explosives, flêche radar etc...) , et franchement c'est plutôt sympathique à suivre . Les différents clans apportent leurs lots de fantasies dans la bagarre, et il n'y a pas trop de "super vilains" avec des super pouvoirs pour que je puisse continuer à lire sans lever les yeux au ciel . Voici donc un héros pour lequel je n'attendais pas grand chose, et dont je suis agréablement surpris .
Un album d'Astérix de 1965 que je viens de relire... un régal ! C'est l'apparition d'Idéfix dans la série (relisez attentivement et regardez bien chaque case, il court beaucoup derrière nos deux gaulois et Obélix n'en a pas encore fait son compagnon attitré). Oui, Minot a raison "Le tour de Gaule" est un bijou d'humour et d'inventivité".
Le pitch de départ ne donne pas spécialement envie d'en découvrir plus, ça a l'air un peu niais . De plus je ne connais le personnage que grâce aux jeux "Injustice", je n'avais jusqu'alors ni lu le moindre livre ni vu la série . Résultat, c'est une lecture agréable . Les dessins sont inégaux, allant du banal au sublime (surtout pour les planches pleine page) . Le scénario se tient, rien d'extraordinaire cependant . Le robin des bois, qui vole au secours des plus démunis . La progression du personnage est rapide, puisqu'il s'agit d'un one shot pour le présenter . On ne connaît pas grand chose de ses origines "civiles" si ce n'est qu'il est riche et qu'il s'ennuit, puis il se découvre une âme de justicier après qu'il lui soit arrivé une sale aventure .
Il s'agit vraiment d'une introduction au personnage .
Après avoir mangé plus de 1200 pages de Batman, j'ai décidé de changer un peu d'univers, de retrouver de la couleur vive, de la gaieté . Et c'est justement ce que je retrouve grâce au duo Buccellato-Manapul sur les deux premiers tomes permettant d'apprendre les origines de Barry Allen, deuxième homme à endosser le costume de Flash . J'ai apprécié le personnage, son histoire (avec quelques flashback sur sa vie d'enfant) et l'origine de ses pouvoirs . Le développement de ces derniers sont également intéressants à suivre, tant ils ont de lourdes conséquences sur l'espace-temps . Le gros plus : Les voyages dans le temps et leurs répercussions . Le côté scientifique de la série est également appréciable .
Voilà pour tout ce que j'ai aimé .
A côté de ça, je trouve qu'il y a trop de super pouvoir dans cet univers (feu, glace, éclair, astral, etc...) . Ca fait très "adolescent", et c'est certainement le public visé . Du coup je ne prolongerai pas l'aventure plus loin que le tome 3 pour voir la fin de l'Arc Grodd .
Bonne suite, on continue d'en apprendre sur cette force véloce et ses effets sur notre terre .
Les "lascars" sont de plus en plus présent, ce qui me gêne un peu car on est typiquement sur du comics "Teenager" avec beaucoup de super pouvoir (glace, feu etc etc ...)
Avec ces 3 tomes, cela nous permet de voir la fin de l'arc "Gorilla Grodd", et fin de lecture pour moi dans la série Flash "DC renaissance" (Les 4 tomes suivant partent sur un autre Arc qui ne m'intéresse pas spécialement, par différents auteurs ) . L'arc se termine parfaitement, et ces trois premiers tomes étaient de bonne qualité . La boucle est bouclée .
En première partie, ce gros comics regroupe trois numéros sortis pour Halloween , trois années consécutives . On plonge dans les cauchemars de Batman , et on y retrouve donc la mort de ses parents, le Joker, l’Épouvantail et autres vilains .
La seconde partie est consacrée à Catwoman lors de son passage à Rome et vient se placer chronologiquement directement entre « Un long Halloween » et « Amère victoire » . Elle essaye d’y trouver ses origines (elle qui est orpheline)
Petit plus, on peut profiter des belles formes de la femme féline. Sous le crayon de Tim Sale, elle devient la femme parfaite .
Suite direct de "Batman : Un long halloween", j'ai encore une fois bien accroché à l'histoire . Le suspens tient en halaine jusqu'aux dernières pages, je me suis perdu dans mes pistes pour trouver le véritable meurtrier et j'en suis resté surpris . Hâte de lire le dernier tome de ce superbe duo Loeb-Sale, et peut-être en découvrir un peu plus sur les origines d'une certaine Catwoman .
Tout d'abord, ce qui m'a particuièrement plu, c'est le dessin de Tim Sale . C'est le genre d'artiste que l'on reconnaît de suite à sa patte graphique, des traits forts, des courbes généreuses, des tons sombres, des visages marqués, anguleux et des pages pleines noire pour accentuer la "noirceur" des personnages et de l'environnement .
Côté scénario, cette enquête n'a rien à envier au genre "roman noir" . C'est bien écrit, et ça nous mène sur différentes pistes tout à fait plausibles . Qui est ce tueur "Holiday" ? On y croise tous les vilains connus, la mafia et la police de Gotham corrompue . Tous peuvent porter le chapeau, difficile d'en choisir un seul, et les pages s'enchaînent en nous remettant toujours plus dans le doute alors qu'on était sur le point de trancher !
Un excellent bouquin, dans la catégorie des incontournables sur le chevalier de la nuit .
résumé du personnage : Joseph « Joe » Dredd est le personnage principal de la série. C'est le plus respecté et le plus craint de tous les Juges de Mega-City One, un homme investi du pouvoir de la condamnation instantanée. Son tribunal est la rue, sa parole est la Loi. Dans les comics, le Juge Dredd ne retire jamais son casque. Son créateur, le scénariste John Wagner, a une fois expliqué que Dredd, en tant qu'incarnation de la loi, ne possédait ni visage ni identité propre. Cependant, son visage a été vu en quelques rares occasions, notamment lors de flashbacks (Source Wiki).
Et puis Dredd c'est aussi la réplique culte : "I am the law !"
Présentation faite, ce livre intitulé "Année Un" est une bonne entrée pour découvrir Dredd et son environnement cyberpunk . Une enquête, des mutants, de la bagarre, de l'humour barré, et quelques belles pages . D'ailleurs le dessin est dans la bonne moyenne de ce qu'il se fait aujourd'hui, mention spéciale pour cette couverture sublime de Greg Staples, qui a réalisé certaines des plus belles silhouettes sur Dredd .
Il s'agit pour moi du meilleur point d'entrée pour appréhender l'homme chauve-souris . Les oeuvres de Miller sont reconnus de tous, et dans ce tome il prouve encore qu'il fait parti des plus grands de l'histoire du comics .
Alors biensûr les débuts de Batman sont intéressant, mais le plus fascinant dans cette histoire est le travail réalisé sur l'évolution du personnage James Gordon . Il est l'homme dans lequel chacun peut (et veut) se reconnaître . Juste, idéal, bosseur passionné et acharné mais connaît également ses travers communs de tout un chacun (alcool, tabac, femme etc..) et assez régulièrement des coups de sang, de colère, de vengeance quand la justice ne lui semble pas rétablit . Il se remet en question fréquemment et prend du recul avec son idéalisme afin de déterminer la meilleure solution à adopter dans telle ou telle situation. Fort de ses formations militaires et ses expériences, il arrive toujours à se sortir de situations compliquées (non sans conséquences physiques/psychologiques) . Bref, un grand livre sur un très grand bonhomme .
« Avengers, l’intégrale, 1968 » est une des meilleurs intégrales des Vengeurs avec des histoires d’une grande richesse et d’une grande variété.
Les super criminels de premier plan abondent, outre un Magnéto toujours aussi idéaliste et revendicatif, un Collectionneur remis au gout du jour, on savoure l’habile exploitation de la mythologie grecque avec le redoutable Typhon ou la solide équipe de gros bras des Maitres du mal dirigée par l’emblématique Ultron !
Coté super-héros c’est également un festival avec l’arrivée de trois personnages majeurs la Panthère noire, Pourpoint jaune et surtout l’exceptionnel Vision.
Lorsqu’en plus le style graphique de Buscema modernise le tout, puis qu’on effectue des croisements avec les X-men et les anciens Vengeurs, on ne peut malgré quelques facilités scénaristiques que crier au génie !
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/avengers-lintegrale-1968-roy-thomas.html
après une année 1965 catastrophique pour les Vengeurs, « Avengers, l’intégrale, 1966 » relève le niveau en réintroduisant du muscle dans l’équipe en la personne d’un Goliath rajeuni et rendu plus complexe par la malédiction de sa taille.
Personnage torturé et dépressif, Goliath demeure la vedette de cette année 1966 en se montrant décisif dans la plupart des situations.
Son arrivée apaise également un peu les tensions/contestations autour du leadership de Captain america.
Le rythme des aventures reste étourdissant avec des adversaires de haut niveau comme Kang, Fatalis, Attuma ou le Collecteur mais aussi de plus discutables organisations aux motifs obscurs pour ne pas dire nauséabonds.
Entre les deux se situent des seconds couteaux schématiques comme les dumb and dumber du crime Powerman/Swordsman et le peu mémorable Laser vivant.
On est encore loin de l’ère de Jack Kirby mais on remonte un peu la pente.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/avengers-lintegrale-1966-stan-lee-don.html
« Avengers, l’intégrale, 1965 » représente une violente baisse après l’enchantement des premiers numéros.
Sur le fond, la remplacement de Thor, Hulk et Iron-man par des seconds couteaux comme Œil de Faucon, Vif-argent et la Sorcière rouge est une lourde erreur et la qualité de l’opposition s’en ressent fortement avec une flopée d’irritants loosers comme le Minotaure, Swordsman, Power-man ou l’incroyable Commissaire, caricature grossière d’un communiste chinoise obèse et stupide défait par Captain america en personne !
Sur la forme, si Kirby n’était pas un esthète, son style particulier et dynamique surclasse de la tête et des épaules celui de Don Heck au graphisme pauvre et particulièrement laid.
Enfin, les perpétuelles bagarres et insultes au sujet de Captain america sont surprenantes et plutôt déplaisantes, comme si les scénaristes prenaient un malin plaisir à salir la légende de 1939-1945, sans cesse contestée et rabaissée en raison de son âge et de son manque supposé de pouvoir.
En résumé pas grand-chose à sauver dans cet intégrale laide, stupide et vulgaire.
On tombe de haut !
Plus d'infos : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/avengers-lintegrale-1965-stan-lee-don.html
« Avengers, l’intégrale, 1963-1964 » est une œuvre culte car d’un contenu historique !
Jugez en plutôt : la formation des premiers Vengeurs autour de l’éphémère Hulk à la fois allié et menace, la rencontre avec Captain america décongelé de la Seconde guerre mondiale pour devenir un des piliers de l’équipe, le Prince des mers, Kang, le Baron Zemo et ses alliés de poids avec en prime la naissance de Wonder-man !
La créativité de ces deux années est purement exceptionnelle et les aventures de nos super héros, malgré quelques invraisemblances largement pardonnables, absolument passionnantes !
On se régale donc à chaque page ou presque avec le gratin des super héros de l’époque, une sorte de Big Bang artistique né de la paire Stan Lee-Jack Kirby !
Un must absolu à dévorer pour tout fan de comics qui se respecte !
Plus d'infos ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/avengers-lintegrale-1963-1964-stan-lee.html
« Fantastic four, l'intégrale 1972 » est encore une fois un grand cru du comic-books.
Nullement en raison du style graphique de Buscema et consorts, à peine meilleur que celui de Kirby. Les personnages ont toujours des traits simplistes, certains visages étant des copier/coller (la Torche humaine = Tyrannus voir Captain America), mais plutot à cause de la richesse des intrigues.
Même si on peut apprécier les louables efforts de Goodwin de critiquer l'apartheid et la racisme, le retour de Lee fait tout de meme nettement la différence en réintroduisant des histoires « larger than life » avec le Surder d'Argent, Airwalker et Galactus.
Derrière ce sommet, Lee ronronne quelques peu, recyclant maladroitement la créature du lagon, la genèse des FF et l'Homme-taupe, pathétique super criminel et sa horde de monstres sous-terrains.
Heureusement, les Terrifics, beau pendants aux FF reviennent avec une cliente de poids, la belle et puissante amazone Thundra, venue botter les fesses des mâles terriens !
Plus d'informations ici :https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/fantastic-four-lintegrale-1972-stan-lee.html
Pour l'ensemble je reprends ce que j'ai déjà écrit et rajouterai simplement que l'histoire est bien amenée, pas forcément des plus simples à comprendre sur le dénouement, entre les différents points de vu qui sont en fin de compte similaires sur bien des points et pourtant ennemis jurés . Le plus touchant pour ma part ne sera pas le sort de l'Humanité, ni même le sujet secondaire (la limite entre humain et robot) mais bien la relation frère/soeur qui subit plusieurs rebondissements émouvants mêlant gaieté, complicité, mensonge, tristesse et espoir .
Un bon manga, pour tout public , que chacun pourra apprécier selon ses convictions et sa sensibilité .
Le résumé de ce premier tome est assez explicite et je n'aurai pas grand chose à rajouter, si ce n'est qu'à l'intérieur même de cette aventure déjà intéressante d'un point de vu réflexion sur l'existence, de la frontière entre la robotique et la conscience, de l'humanité et son rapport à la nature , on y découvre également des évênements surprenants voire inquiètants qui poussent nos protagonistes à mener l'enquête .
Très beau dessin, détaillé et sombre (forcément dans l'espace), surtout les pleines pages . Les sensations de vide et d'immensité sont très bien retranscrites, on ressent une certaine claustrophobie, et beaucoup d'angoisse au fil des dessins et du scénario .
D'ailleurs le scénario démarre très fort, à peine 10 pages et c'est déjà la panique à bord . Tous les mauvais aspects de la nature humaine prennent le pas sur la vie en communauté, exacerbés par la situation. Et puisqu'il s'agit de jeunes étudiants, c'est encore plus flippant de voir ce dont ils sont déjà capables de penser ou faire.
On a bien évidemment les clichés habituels, nécessaires pour toucher un maximum de lecteur dans toutes les circonstances : L'intello, le balèze, l'idiot, le gros, l'asocial, le malade (traitement psychologique), la victime etc ...
Ce huis clot spatial propose une intrigue haletante, ça dégénère rapidement et je suis vraiment curieux de voir ce que les deux prochains tomes nous réservent . Basiquement ça devrait se tourner vers un battle royale, j'espère être surpris .
Alors si je ne conseillais pas spécialement "Warcraft Puits solaire" aux lecteurs étrangés du monde de Warcraft , ici je ne peux que déconseiller . Effectivement il s'agit de 4 histoires courtes assez inégales dans leurs qualités d'écriture et de dessin . Ce n'est pas déplaisant à lire, mais n'apporte aucun intérêt à la trame principale de Warcraft .
La première histoire, qui reprend un des personnages de "puits solaire" est assez courte et ne décrit qu'un rituel chamanique, sans bien plus d'explications . Je sais que le scénario va se poursuivre sur encore 2-3 tomes, en passages anecdotiques d'environ 20-30 pages . A suivre donc ...
La deuxième histoire est assez difficile à lire, non pas pour des raisons de synthaxe ou de vocabulaire, mais d'un point de vue scénario . C'est simple, tout le monde crève dans d'atroces souffrances . Il ne fallait pas commencer à s'attacher aux personnages . L'Homme voulant offrir plus à sa famille, pécuniairement, rentre à la maison , mort . Comme ça, il laisse une famille dans le besoin... L'appât du gain tout ça tout ça . Une fable de La Fontaine façon Warcraft .
La troisième histoire est bien plus légère . Un gnome en manque de reconnaissance dans son village essaie de tout faire pour y parvenir, mais ça tourne très vite au vinaigre, pour voir finalement la chance lui sourire dans le dénouement . C'est sur le ton de l'humour, ça peut faire sourire de temps en temps . Très dispensable
Quatrième histoire , la vengeance d'un père qui a la mort de son fils sur la conscience (encore une histoire de réputation et de capitalisme) . Celui-ci arrive au bout de son épopée avec réussite (délaisser le bien matériel, vengeance), pour finalement se donner la mort et rejoindre son fils (rédemption, rachat des péchés) .
Avec ce troisième tome se termine la trilogie du "Puit solaire" . Un périple à réserver aux fans de la licence Warcraft, car il s'agit d'un détail (aussi gros soit-il) de l'Histoire warcraftienne . Cette aventure se déroule après la destruction du puit de soleil (source inépuisable de magie) et de la région de Quel'thalas, territoire des Hauts-Elfes, désormais envahit par les morts-vivants du Fléau .
On y retrouve des personnages importants une nouvelle fois : Sylvanas, Krasus et le jeune Lor'themar Theron . Une alliance improbable pour le bien
Je trouve que ce tome 2 est plus intéressant encore pour les fans de l'univers warcraft . Un plaisir de retrouver certaines races et surtout des lieux mémorables comme les montagnes d'Alterac . Le Fléau est omniprésent, ce qui fera plaisir à tous les adorateurs d'Arthas ou de l'extension "Wrath of the lich king" .
Le dessin de Jae hwan KIM est toujours aussi extraordinaire . Les proportions entre les races, la taille des dragons, les différents plans rendent très bien, on ressent la grandeur de cet univers .
Dommage que cet artiste n'ai pas travaillé sur des oeuvres plus connues en France .
Voici une adaptation manga d'une petite partie de l'histoire de Warcraft . Pour ceux qui voudraient le lire sans jamais avoir jouer au jeu de Blizzard, il y a un avant-propos de 5 pages, assez complet, qui permet de se mettre dans le bain concernant les personnages, l'environnement et l'époque .
Le point fort de ce manga, c'est clairement le dessin, il est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E avec beaucoup de détails . Le scénario est sympatoche à suivre, on y retrouve des personnages familiers aux joueurs, les races et leurs langages/caractéristiques . Ca se lit très rapidement du fait d'une écriture simple et dynamique . Ca casse pas trois pattes à un canard non plus .
Je vais poursuivre la lecture des deux tomes suivant pour voir où cela me mène .
Je conseillerais la lecture uniquement à un fan de la saga et de manga pour la simple et bonne raison que pour un point d'entrée dans l'univers Warcraft, il y a bien plus intéressant dans d'autres formats et d'autres médias .
Même pour les adorateurs d'heroic-fantasy, je pense qu'il doit facilement exister mieux .
Mes premiers pas dans le "Seinen" et j'en suis plutôt content . J'avais peur que ce soit niais, mais finalement le scénario du premier tome est très encourageant . On y retrouve du suspens, de la peur, de l'érotisme et des sujets embarrassants sans que cela ne soit difficile ou déplaisant à lire et regarder .