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Un hymne à la waffen SS française.
Écœurant.
Comment les éditions Paquet peuvent-elles publier un pareil torchon ?
J'arrive un peu sur cette BD après que le train du succès soit passé. Encore une fois, l'auteur prolifique Wilfrid Lupano nous offre le meilleur avec ce conte aux accents andalou. Oui, il frôle souvent le génie dans la création de ses œuvres qui nous emmènent loin tout en restant dans une approche parfois amusante.
Cela s'inscrit dans le cadre de la dynastie des Omeylades de Cordoue dans une Espagne occupée par un califat depuis 711 avec la défaite du roi wisigoth et chrétien Rodrigue. La descendance de cette dynastie va régner pendant près de 7 siècles sur la péninsule ibérique (jusqu'en 1492). On sait que les divisions internes vont favoriser la reconquête chrétienne venue du Nord.
Le récit se situe d'ailleurs en 976, une année un peu troublée puisque Hicham 2 n'a que 11 ans à la mort suspecte de son père le grand Al-Hakam II qui a porté Cordoue à son apogée. Il est incontestable d'affirmer que les apports des musulmans ont enrichi la culture espagnole. Voilà pour le contexte géo-politique de cette Bd pour le moins ambitieuse dans on approche.
Après, on va suivre les aventures pour le moins rocambolesque de trois protagonistes différents qui vont tenter des sauver le savoir. Le thème reste celui de l'importance de la transmission du savoir.
J'ai beaucoup aimé la conclusion qui donne une suite dans l'histoire qui se répète inlassablement. Au nom de la religion et du pouvoir, on détruit des livres de par le monde même si le savoir peut parfois survivre malgré tout. Une réflexion finale est de savoir comment demain se manifestera le prochain péril qui menacera le savoir. Les accès refusé à Internet sont une des pistes évoquées par l'auteur.
Au final, c'est un bel ouvrage que voilà qui rend hommage à tous les autres et à la culture et au savoir de manière générale. Il faut se battre pour préserver cela de tout obscurantisme. A noter que cette très belle histoire est agrémentée d’un superbe graphisme avec des couleurs chaudes. C'est également un petit trésor pour tout bibliophile qui se respecte !
Une belle claque pour cette fin d'année,
Le dessin est original et superbe
L’intrigue est simple et du coup, puissante.
Pas de complexité , de multiples rebondissements, rien de tortueux.
Les personnages vivent leur parcours.. et nous aussi.
C’est juste intense.
J’ai tourné la dernière page avec des étoiles dans les yeux !
en tant que qu'amateur des dessins de Caldéron, Delaby, Jremy et plus encore, les dessins de cet album ne pouvaient pas m'attirer.
seul le fait que l'histoire se passe dans le même univers que Méto me l'a fait acheter.
j'ai donc dû mettre de coté mes aprioris pour lire cette histoire et j'avoue que je m'y suis plongé car le scénario tient bien la route.
il est bien en lien avec la série mère.
d'aucuns me diront que l'histoire est prévisible mais elle se laisse lire avec plaisir.
seul bémol, les dessins mais l'on s'y fait.
dans l'ensemble un bon album que je vais enchainer avec Nestorius.
Sublime!
Si vous commenciez à trouver que les petites aventurettes des précédents tomes commençaient à sentir le réchauffé, eh bien ici vous allez être servis! Hormis la première petite histoire de l'album (la seule avec Gus d'ailleurs), tout le reste de l'album ne comporte qu'une seule longue histoire avec Clem et, dans une moindre mesure, Gratt.
C'est noir, c'est cruel, c'est drôle, c'est surprenant, et c'est écrit de manière magistrale. Dehors les histoires de fesses (enfin, de manière générale), bonjour la vie difficile, dangereuse et violente des criminels. En passant par les derniers (?) vols de banque de nos deux antihéros, à l'ouverture d'un magasin en ville, aux trafics d'armes et d'alcool de la fille de Clem et à ses poupées pendues, aux romans du Beau bandit qui font fureur, au peintre borgne à moitié fou, jusqu'aux chasses à l'homme d'hommes de loi, et j'en passe, ce quatrième tome de Gus est le meilleur qui ait été écrit jusqu'à maintenant.
Et avez-vous remarqué que Blain dessine certains personnages avec des visages plus réalistes que d'autres? C'est parce que ceux-là sont basés sur de vraies personnes! Le colonel Radl, par exemple, est clairement inspiré de l'acteur américain Robert Duvall (c'est évident!), qui a joué dans de nombreux films westerns, et le journaliste qui le suit, Silberman, est clairement basé sur un autre acteur américain aujourd'hui décédé, Gene Wilder!
Qui plus est, cet album est exempt de fautes de français! Alors je ne sais pas si c'est un réviseur chevronné qui a passé le texte en revue ou si c'est Blain qui écrit normalement sans fautes (j'en ai quand même trouvé une ou deux dans les précédents tomes), mais ça fait du bien aux yeux!
Christophe Blain est un génie de l'écriture, et ce quatrième tome de Gus est un chef-d’œuvre du 9e art.
Cet album est vraiment excellent, le meilleur de la série depuis sa création - celui-ci étant le cinquième.
Les 20 premières pages sont construites comme une enquête policière, puis, avec le départ pour le continent africain, on part pour une belle aventure, qui mêle au récit de voyage des trouvailles inspirées de l'univers de Tarzan. Martin ne s'est pas encore départi de certaines influences hergéennes (Rafa évoque le fakir des Cigares du pharaon, on retrouve l'homme-fauve de Tintin au Congo, la paralysie des Sept boules de cristal, etc.), mais il s'approprie ces références et il créé un monde antique parfaitement cohérent.
Les planches les plus originales et les plus réussies sont à mon sens celles de l'épisode africain : superbes décors, récit très rythmé, story telling quasiment impeccable.
Du grand Jacques Martin.
L'argument du 'Faiseur d'or' est intéressant, entre autres avec le lien établi avec Nicolas Flamel, un alchimiste qui a vraiment existé. Mais la manière dont le scénario est développé, avec un rythme mal maîtrisé et, surtout, un découpage parfois hasardeux, en fond une histoire plutôt décevante, qui ne "tient" pas comme tiennent celles de Franquin/Greg dans les albums précédents.
C'est le dernier tome qui vient clore les aventures de Mattéo qui est passé de la Première Guerre Mondiale à la Seconde tout en faisant également la révolution en Russie ainsi que la guerre d'Espagne afin de défendre ses idéaux de démocratie. On peut dire que c'est un combattant, le Mattéo.
Mattéo est toujours hors-la-loi et il n'est pas le bienvenue en France mais c'est beaucoup trop risqué de rester en Espagne. Il est accueilli par un vieil ami Paulin à Collioure alors qu'il vient de perdre sa mère. Il retrouve également Juliette et il semble toujours en pincer pour la belle Amélie.
Cette belle fresque imaginé par Gibrat nous emporte dans un final assez grandiose. Cela se laisse lire toujours aussi agréablement. Le cheminement personnelle de Mattéo est rattrapé par la grande Histoire.
Au niveau du dessin, c'est comment dire, tout simplement magistral et parfait. J'ai toujours considéré que l'auteur est l'un des meilleurs dessinateurs et il le prouve une fois encore. Son trait n'est pas seulement fin et délicat, il transporte véritablement au panthéon dans une fluidité sans pareille.
Bref, c'est une belle et grande série qui s'achève dont le héros décidément très attachant a porté les illusions et les espoirs à travers son romantisme et sa passion.
Franchement, on en est rendu là avec cette série... Encore un des deux personnages emprisonné, l'autre qui veut le sauver, et ça recommence. Même le dessin de Hermann ne rattrape pas ce volume. Je le conseille à ceux qui souffre d'insomnie... 10 pages et c'est le sommeil assuré. C'est le dernier album de cette série que j'achète. Il y a trop de bonnes BD pour s'attarder à une série qui n'en fini plus de finer.
Bonjour je suis un fan de Tardi mais la c est une des raresbd ou j ai eu vraiment du mal à aller au bout Heureusement la série est terminée Désolé
J'avais repris espoir depuis le décès de Goscinny, avec "La terre promise", album où Jul a repris le scénario. Enfin, je commençait à retrouver l'ambiance de mon héros aux jambes arquées. Espoir gardé les deux albums suivants. Ces trois albums m'ont enfin rappelé le Lucky Luke de ma jeunesse.
Espoir perdu une nouvelle fois avec ce nouveau tome, qui est sans intérêt à mon sens si ce n'est quelques répliques, dans l'esprit, du râleur de service, Jolly Jumper. Mais nous sommes bien loin de "La guérison des Dalton" où, l'air de rien, il y a un Grand Rantanplan.
Dommage !!
Oui, j'aime les récits de science-fiction et d'anticipation surtout quand ils sont bien réalisés. On va suivre une inspectrice de police qui va devoir gérer une affaire de terrorisme dans une France qui préparent des élections présidentielles.
La devise de la République est liberté, égalité et sécurité. Oui, chacun a droit à un implant pour mieux le localiser car après tout, on n'a rien à cacher à l’état si on est juste honnête. Pour autant, certains sont plutôt des déviants par rapport à cette technologie liberticide. Ils le font savoir en faisant sauter des gares et des lieux publics chargés de symboles. Il faut bien les arrêter !
L'enquête va mener très loin et il y aura un gros prix à payer pour connaître toute la vérité qui dépasse tout ce qu'on pouvait imaginer. Bien entendu ,il y a toujours de la manipulation provenant des puissants de ce monde afin de mieux le contrôler.
J'ai pris grand plaisir à lire cette BD dont le récit est d'une efficacité remarquable. L'ensemble est mis en scène avec un graphisme élégant et moderne qui fait dans la clarté ce qui ne gâche rien. Bref, un très bon moment de détente intelligente qui donne à réfléchir sur notre futur collectif.
Un très bon polar, réaliste, sans surplus d'hémoglobines et bouleversements rocambolesques . Les personnages sont travaillés, on s'attache, on y croit mais la réalité du milieu criminel nous refroidit (c'est le cas de le dire !) assez rapidement .
Le duo d'artiste Ed Brubaker - Sean Philipps fonctionne très bien .
Pour la petite histoire, j'ai acquis cette BD typiquement régionaliste en visitant pour la troisième fois le site de l'écomusée d'Alsace qui réhabilite la culture alsacienne au travers la reconstitution de maisons historiques autour d'un village fictif. Il est toujours intéressant d'en savoir un peu plus sur le passé de sa région natale.
Il faut dire que l'Alsace a beaucoup souffert de par son histoire car tiraillée entre l'Allemagne et la France pour terminer finalement dans le giron de cette dernière. La période qui sera évoquée dans cette BD est la Seconde Guerre Mondiale où une partie des alsaciens sera contraint à l'exode. J'ai moi-même connu dans ma famille des branches qui sont restées dans le Périgord par exemple. Cette BD va retracer le récit de ces déracinés.
Le déracinement en question s'est produit en 1939 jusqu'en 1940 alors que la guerre venait d'être déclaré par la France suite à l'invasion de la Pologne par Hitler ayant passé un marché avec Staline. Ce déracinement a concerné les villes et villages situés à moins de 10 kilomètres du Rhin qui nous sépare de l'Allemagne ennemie.
Il est vrai que les premiers mois de cette guerre n'ont pas été suivi d'attaque ce qui a constitué la période de la drôle de guerre. Il a fallu attendre mai-juin 1940 pour que l'Allemagne envahisse la France et sa meilleure armée du monde en quelques petites semaines. La France a alors confié son destin à un maréchal qui a vite abandonné la partie.
Il est vrai que cela a été plutôt brutal pour les populations concernées car elles n'avaient que quelques heures pour se préparer à tout quitter d'un coup sans crier gare. Cela concernait tout de même 107 communes bas-rhinoises soit 374.000 habitants !
Par ailleurs, l'armée française n'a pas hésité à piller par la suite les riches demeures alsaciennes abandonnées alors qu'il faisait pourtant partie de leur propre camp.
Les régions d'accueil étaient situées dans l'Ouest de la France comme le Périgord ou les Landes par exemple. Les populations locales les ont accueillis pas très chaleureusement en les traitant d'allemand à cause de leur dialecte assez proche de la langue germanique. Par ailleurs, quand un alsacien commandait un picon dans un bar, le propriétaire des lieux de consommation le prenait assez mal comme une insulte suprême. Il fallait savoir que c'était un amer-bière !
Les conditions d'accueil ont été au départ assez déplorables dans ces villages reculés qui ne disposaient même pas de toilettes dans la maison ou même d'électricité. On se rend compte que l'Alsace était plutôt riche et prospère et surtout en avance sur son temps comparé à ces régions. Le déracinement a été assez compliqué à gérer pour les alsaciens qui avaient tout perdus.
La seconde période concernant le déracinement concerne la période 1940 à 1942 quand les allemands avaient réintégré l' Alsace à leur troisième Reich. Ceux qui étaient franco-français ont été exilé dans la zone libre de la France. D'autres ont même été déporté surtout quand ils n'appartenaient pas à la bonne religion. Les universitaires ont d'ailleurs payé un lourd tribu avec 139 morts en déportation. Le camp de concentration du Struthof en Alsace était le seul camp français du genre.
Il est dommage que la fin de ce récit soit assez abrupte en se terminant de manière assez brutal. On aurait aimé une conclusion digne de cet ouvrage au demeurant fort intéressant sur ces déportations liés à la guerre. Aujourd'hui encore, on assiste à un même phénomène quand les combats se rapprochent dangereusement d'une localité. On le voit avec l'Ukraine par exemple.
Oui, c'est certes une BD régionale mais qui peut quand même séduire les amateurs d'histoire sur un phénomène peu connu mais qui a eu de profondes conséquences pour l'Alsace.
Ce que je retiens, en lisant les critiques d'Adèle Blanc-Sec (tous tomes confondus), c'est le mot "confus". Et je peux comprendre pourquoi. La narration manque clairement de fluidité et la concentration est de mise si on veut tout capter. Cette histoire de ptérodactyle ou je sais pas quoi est sympathique, mais les retournements de situation laissent parfois à désirer et en plus ils sont nombreux.
Autre détail : à la page 8, dans l'édition du journal du 6 novembre, on a un début d'article en bas du principal qui s'intitule "Le Monde & la Ville" et qui commence comme suit : "Ce matin, alors qu'ils travaillaient sur un échafaudage, rue du Théâtre, trois peintres en bâtiment italiens..."
Dans l'édition du 11 novembre à la page suivante, exactement le même article... "Ce matin, alors qu'ils travaillaient sur un échafaudage, rue du Théâtre, trois peintres en bâtiment italiens..." sauf que là ça continue.
Ah là là, la paresse éditoriale...
3 étoiles seulement pour cette relecture bourrée d'incohérences et de lacunes de scénario, qui est clairement destinée aux très jeune public. La popularité et le côté mythique du personnage aurait dû mettre la puce à l'oreille de l'auteur que des amateurs de la grande époque (comprenez "vieux" - et je m'inclue dedans) étaient lecteurs potentiels. Il n'y trouvent pas leur compte.
Ce 7ème album est le dernier avant l’event Devil’s Reign. On retrouve avec plaisir cette excellente série scénarisée par Chip Zdarsky. Elektra agit toujours sous l’identité de Daredevil et doit lutter contre son ennemi de toujours, le redoutable Bullseye. Pendant ce temps, Matt Murdock purge sa peine en prison tout en évitant les multiples tentatives de meurtre à son égard.
Quel dommage que l’excellent Marco Checchetto ne soit au dessin que sur un seul des six épisodes qui composent cet album, surtout que ses remplaçants produisent des dessins parfois grossiers et d’un niveau presque indigne de la série. Ce point constituera le plus gros point noir de ce run ou seul Fransesco Mobili a su être à la hauteur lorsqu’il était appelé en renfort sur les dessins.
Maintenant place à Devil’s Reign qui, je l’espère, sera se montrer à la hauteur de mes attentes.
Ce 6ème tome nous propose 2 épisodes tie-in du crossover King in Black. On continue de suivre la série Daredevil avec une Elektra qui prend la place de Daredevil pendant que ce dernier purge sa peine derrière les barreaux. Les dessins de Checchetto sont toujours aussi sublimes. Quel dommage que les autres dessinateurs de la série soient si loin de son style et de son niveau.
Le prochain album sera le dernier avant l’event Devil’s Reign.
La conclusion de l’intrigue centrée sur la guerre des goules avait distillé quelques pistes à exploiter pour la suite de la saga Elfes. La plus prometteuse était la mystérieuse grossesse de Tenashep : le fruit de son amour avec le célèbre Fall (alors possédé par la maléfique Lah’saa). On se doutait donc que cet enfant serait spécial, particulièrement puissant et que son avenir serait lié à celui des Terres d’Arran.
Cet album relate les premières années de la vie d’Alyana et nous montre déjà l’étendue de son immense pouvoir.
J’ai rapidement été plongé dans l’ambiance du récit grâce aux excellents dessins de Stéphane Bileau. Le scénario est de qualité, bien que parfois complexe, mais on sent une réelle volonté d’introduire une nouvelle intrigue qui sera certainement le fil conducteur de la série.
Le duo formé d’Alyana et de l’orkelin La Poisse fonctionne très bien et j’ai déjà hâte de les retrouver dans un futur numéro. Vivement la suite qui, j’espère, saura ravir les lecteurs.
Après l’excellent tome 16 venu conclure la guerre des goules, la saga se poursuit avec cet album consacré aux elfes sylvains. On y découvre Ilaw, un jeune elfe qui sera contraint de quitter sa Terre-Natale dès ses 8 ans pour d’obscures raisons. Sa quête de vérité sera jonchée de violence et le poids de la culpabilité le poussera à faire des choix décisifs pour son avenir.
Le scénario de Nicolas Jarry est de qualité malgré un sentiment de déjà vu. Les dessins de Maconi (dessinateur régulier sur les albums des elfes sylvains) ne sont vraiment pas à mon goût et me brident réellement dans mon appréciation de ce numéro.
J’ai apprécié le duo formé avec Sriza (personnage principal du tome 8 de la saga Nains), leurs interactions contribuent à donner de la profondeur au récit. J’ai passé un bon moment de lecture devant ce tome et j’espère retrouver ce nouveau personnage dans un futur numéro.
D'abord, il y a le graphisme. Il faut que ça plaise, c'est tellement personnnel! A vous de vous faire une idée, mais moi j'ai aimé!
Le dessin sert parfaitement un scénario sombre, dur, mais qui raconte aussi les histoires personnelles d'écorché.e.s vifs/vives par la vie qui se retrouvent dans cet immeuble que la police cherche à évacuer depuis 20ans.
La "chute" est un peu décevante par rapport à l'histoire, mais l'ensemble m'a transporté.
La mauvaise impression laissée par les extraits avant la sortie du livre s’est hélas confirmée durant la lecture, j’ai trouvé ce tome vraiment très moyen
Aborder la cause animale dans une histoire de Lucky Luke n’est pas une mauvaise idée en soi mais ce sujet est malheureusement bien mal exploité dans l’album. Avec la création de la SPA américaine en 1866 par Henry Bergh, il y avait pourtant un événement historique très intéressant à développer mais ce sujet est à peine évoqué sur deux ou trois cases par Jul. Plutôt que d’inventer le ridicule et fictif Ovide Byrde, il aurait été pourtant bien plus judicieux d’utiliser ce personnage d’Henry Bergh et sa création de la SPA comme thèmes centraux de l’histoire
Au lieu de cela, Jul fidèle à sa mauvaise habitude, préfère se focaliser sur des sujets de société à la grande mode, en l’occurrence ici le véganisme. Sauf que ce véganisme en question ne colle pas avec la réalité de l’époque à laquelle est sensée se dérouler l’histoire et donc au final tout cela sonne rapidement faux.
La présence éphémère des Dalton n’apporte rien à l’histoire, ils sont juste là pour faire jolis. A quand une véritable aventure centrée sur les quatre despérados comme savait si bien le faire Morris quasi un tome sur deux.
Concernant l’humour, il est hélas pratiquement autant absent que dans l’album précédent. Je n’ai même pas ri une seule fois durant la lecture, un peu gênant pour une série avant tout humoristique.
Côté positif, les dessins d’Achdé restent bons mais cela ne suffit pas à sauver le livre vu la faiblesse du scénario
En conclusion, un album presque aussi décevant que le précédent et par conséquent une nouvelle désillusion
Pas trop d'accord avec la chronique BDGest.
Le scénario est au contraire d'une grande cohérence, sans surprise certes, mais un fil conducteur qui nous emmène vers une conclusion pleine de poésie, où réside peut-être le seul effet de surprise de l'album.
Un scénario qui fait parfois penser à Ballard, et aux mers de sable de Vermillion sands, et l'ensemble, avec le dessin délicat de Roman et les couleurs pastels de Béchu, fait également penser, et ce n'est pas le moindre des compliments, aux Cités obscures de Peeters et Schuitten.
Un bel album.
Très bonne adaptation des romans, de très bons dessins, dialogues et surtout on y retrouve ici l'ambiance baroque des Melnibonéens entre noblesse et beauté, mais aussi et surtout laideur, cruauté et décadence. Dans cette bd, Elric qui croit avoir son destin en main est en fait un pantin à la manière des tragédies grecques.
Notre Denis désabusé est en proie à quelques charivaris intérieurs, rien n'est simple, tout se complique (SEMPE), de nouveaux évènements viennent rompre sa tranquillité d'esprit.
Voilà de quoi donner un nouveau souffle à cette série passionnante, "la mouche dans le lait", le pavé dans la mare étale.
Jubilatoire.
Docteur, est-il normal que j'éprouve tant d'empathie pour un tueur à gages ?
D'accord, sa vision du monde est crasseuse mais n'est-elle pas aussi extra-lucide ?
Bizarrement cette "régulation" souterraine de la société des hommes a quelque chose de rassurant et nous redonne un mince espoir quant à nos destinées, mais très mince alors !
Le Tueur c'est de la balle ( de fort calibre ).
Pour les néophytes, c'est à dire pour ceux qui ne connaissent pas vraiment les rites de la religion catholique, il aurait été bon de préciser tout au début en quoi le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle est important ainsi que le parcours de 930 Km qui part du Puy-en-Velay jusqu'à cette ville située en Espagne et plus précisément en Galice au nord-ouest.
Il faut savoir que depuis 2013, les chemins de Compostelle attirent plus de 200 000 pèlerins chaque année, chiffre qui connaît un taux de croissance de plus de 10 % par an. Notre auteure Lili Sohn a commencé son périple en mai 2020 jusqu'en septembre pendant la période post-confinement.
Je n'ai pas trop aimé le dessin qui apparaît comme assez enfantin. En même temps, cette simplicité du trait permet une certaine efficacité pour nous décrire un véritable carnet de voyage truffé de détails et d'anecdotes assez intéressantes.
J'ai bien aimé le ton léger, l'humour et cette légèreté qui fait parfois du bien au détour d'une d'expérience humaine assez instructive. Comme dit, j'aime bien ce genre de partage même si le trekking n'est clairement pas dans mes centres d'intérêts. Après tout l'auteure, fan de ses réseaux sociaux à travers le blog qu'elle anime est addictive de son téléphone portable et elle a du s'en passée (au profit d'un Nokia vieille génération).
Bref, c'est un chemin que beaucoup empruntent et qui donne envie malgré parfois quelques mauvaises rencontres. C'est clair que les pèlerins sont des individus qui ont également leurs faiblesses et mauvais côtés. Si c'était des saints, cela se saurait ! Il est vrai que les hommes en prennent pour leurs grades mais bon, si cela correspond à la réalité.
Au final, cela va sans doute influencer des randonneurs à la recherche d'un bien-être pour le corps et l'esprit dans un sentiment de liberté absolue.
Plus les années passent, plus je me demande où est LE Olivier Ledroit de "Xoco" ou de "La Porte Ecarlate". Il a caricaturé son graphisme après "Sha" au fil des années et ce "Troisième œil" n'est pas bon. Quant à l'histoire et les dialogues... no comment!
C'est raté pour moi!
Un western de plus... Malgré tout, le dessin de F. Boucq porte ce genre à un sommet. La série pêche surtout par sa propension à l’excès, comme pour tenir le lecteur en haleine: des trognes, de la violence inutile et des scénarios abracadabrants. Lassant.
Véganisme et bien-être animal sont au cœur de ce nouveau LL, et c'est franchement marrant ! Beaucoup de gags amusants, de chouettes dessins, un VRAI scénario (et non pas seulement une succession de saynètes plus ou moins drôles comme dans certains autres épisodes) qu'on prend plaisir à lire, des personnages rigolos et surtout, surtout ... enfin un album qui confronte LUCKY LUKE à d'autres méchants que les sempiternels Dalton !
On passe vraiment un bon moment. C'est pour moi tout simplement le meilleur album depuis la reprise de la série.
Mon Dieu quel plaisir ! J'étais fan absolu de la série animée quand j'étais enfant, aussi comment ne pas succomber au charme de cet album ? Bien sûr, mon adoration pour LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE fait que je ne serai pas objectif pour critiquer cet album mais tout de même ... quel travail !
Le dessin et la colorisation sont fantastiques, complètement fidèles à l'esthétique du dessin animé. Tellement fidèle qu'à la lecture, je lisais les textes avec la voix des personnages de l'animé dans la tête ! Les personnages, les armures, les décors ... tout est top !
L'histoire est elle aussi d'un grand respect par rapport à l'oeuvre originelle, tout en étant inédite et d'une belle originalité. Elle vient s'insérer dans le premier cycle de la série, entre les affrontements entre les Chevaliers de Bronze et les Chevaliers d'Argent et la fameuse Bataille du Sanctuaire (sans doute le passage le plus connu de la série). Le scénario nous promet donc quelques révélations sensationnelles sur les personnages bien connus de la série, tout en y introduisant de nouveaux personnages inédits (les nouveaux méchants sont sacrément classes !).
Inutile de dire que j'attends la suite avec une grande impatience. Bravo en tous cas aux auteurs pour ce travail magnifique !
Il était temps que la série s'arrête ! C'est tellement confus, tellement incohérent, que je n'ai pas réussi à aller au bout de l'album (une situation absolument rarissime quand je lis une BD). Bon, j'imagine qu'il faut relire les neufs épisodes précédents avant d'entamer celui-ci sous peine de risquer de ne pas comprendre grand chose, mais tout de même ... quel gloubi-boulga !
Rien à redire en revanche concernant les dessins, fidèles à eux-mêmes (encore faut-il adhérer à ce style très particulier !).
Toujours trop bien !
Dans ce neuvième tome, les filles (à l'exception de Bébérénice) ont quitté le cocon familial pour aller s'installer un temps chez leur mère (Ondine, Roxane) ou se prendre un studio en ville pour y mener plus sereinement leurs études (Panda). Du coup, voilà le foyer familial bien vide et DAD avec un petit coup de blues au moral.
Une situation inédite qui donne lieu à toute une série de nouveaux gags aussi tendres qu'amusants et qui fait de cet album une nouvelle petite friandise. C'est frais, léger, joliment dessiné, et il n'y a aucune impression de redite par rapport aux tomes précédents. Le top !
Avec des dessins toujours aussi splendides et un scénario toujours aussi accrocheur, fait de multiples intrigues et mettant en jeu une quantité impressionnante de personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres, la lecture de ce troisième opus du "cycle de Lys" est une fois de plus un régal. L'histoire avance, lentement mais surement, et il est pour l'instant bien difficile de prédire comment tout ça va se terminer. Vivement la suite !
Le concept n'est pas vraiment original, mais le point de vue et les petites subtilités amenées par l'auteur sont par contre originales et convainquantes.
C'est réellement prenant, on a du mal à s'arrêter au milieu de l'ouvrage.
Si la structure est quelque peu déconcertante au début, la conclusion est d'une limpidité rare dans ce type de récit.
Le côté graphique n'est pas en reste. Les dessins singuliers sont accrocheurs, nerveux et collent parfaitement au récit.
Une très belle réussite.
Au risque de détonner par rapport à la note des lecteurs et mon jugement est peut-être un peu sévère, mais j'avoue avoir été un peu déçu par cet album. Peut-être en attendais-je trop après l'excellent "les ailes de l'espérance".
Le dessin est précis, mais quelques erreurs d'une planche à l'autre sur les avions.
Le scénario ne m'a pas du tout convaincu.
Pourquoi l’héroïne a-t'elle ce besoin de reconnaissance, qui dicte sa conduite, de la part d'un père décédé lors d'un bombardement? Ca aurait mérité d'être développé.
Il me semble pas du tout réaliste qu'une "bimbo" agissant + par impulsion que par réflexion se retrouve recrutée dans l'élite des services secrets.
Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, c'est même agréable. Mais un fois l'album fermé, on se dit "Mouai... Tout ça pour ça...".
C'est la première fois que je lis une œuvre de l'auteur chinois Liu Cixin qui s'est spécialisé dans la science-fiction et qui connaît un immense succès ces dernières années. Je dois dire que je suis agréablement surpris. J'ai véritablement aimé ce récit qui me donne envie d'en découvrir d'autres dans cette collection chorale.
En effet, le concept est basé sur le fait qu'un seul individu peut posséder la totalité des richesses d'une planète. Il se débarrasse de la main d’œuvre qui ne lui sert plus en raison de l'émergence de la robotique et des intelligences artificielles. Ces humains dénommés les frères aînés sont destinés à la Terre où ils veulent occuper tout un continent en échangeant des richesses avec les terriens en gage de compensation. Ils sont dotés d'une technologie bien supérieure à la nôtre et il ne laisse pas vraiment le choix.
Les 13 hommes et femmes les plus riches du monde vont engager un tueur mafieux afin d'exécuter les trois personnes les plus pauvres. On se demande bien pourquoi.
Cependant, il s'agit pour eux de sauver l'équilibre du monde dans un enjeu de pouvoirs et d'argent. On va comprendre progressivement les raisons profondes qui se tiennent. C'est franchement assez inventif comme univers.
Au niveau du dessin et de la colorisation, c'est également bien exécuté par l'auteur espagnol Miki Montllo. Cela rappelle un peu le dessin d’animation dans un genre cinématographique. On notera également une bonne maîtrise du découpage de cette histoire.
Cela demeure du bon divertissement. Le récit est très bien mené car il est rythmé et assez agréable.
Au final, c'est de la très bonne science-fiction que les amateurs de ce genre apprécieront sans nul doute.
Bon... Que se passe-t-il ? On oublie de mettre une tension dans l'histoire?
Il n'y a aucun but, si ce n'est une négociation sans tenant ni aboutissant, j'ai eu du mal à me sentir concerné.
"J'aime cette idée de la fausse érudition qui cache une érudition réelle. À quoi bon l'érudition, si ce n'est pour en jouer ?" dit David B. à Thierry Groensteen dans une interview que vous pouvez retrouver sur http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article231.
Et jouer c'est précisément ce que fait David B. dans ce livre fantastique ou il mélange histoire d'art, biographies, rêves, intrigues détective, ... .
En exemple on pourrait citer la planche 11, avec comme titre "les objets perdus" , alors que les surréalistes jurent par les "objets trouvés". Au premier plan, on voit le détective Nick Carter à la recherche du surréalisme qu'André Breton aurait perdu, en poursuivant des femmes dans les rues de Paris ?. En arrière plan on voit un cabinet de raretés remplit de morceaux de femme ... . Génial!
Celle qui parle ou le destin de la Malinche, l'indienne qui aida Cortes et ses hommes à s'emparer de l'Empire aztèque. Ici il sera plus question de dresser le portrait d'une jeune femme, fille d'un cacique, vendue comme esclave et qui sera amenée à utiliser ses capacités linguistiques pour s'en sortir.
Longtemps considérée comme une traitresse, la Malinche est devenue un symbole féministe dans les années 60, au vu de son combat contre sa condition de femme soumise. Elle est ici présentée avec intelligence et nuance, même si des passages ont été romancés ou allégés puisqu'au final nous ne savons peu de choses sur elle.
Je salue tout le travail effectué par l'auteure (scénariste, dessinatrice, coloriste, traductrice) même si les décors de certaines cases laissent parfois à désirer.
Mon grand coup de coeur
Un western humaniste qui nous transporte dans les grandes plaines de l'Amérique. Des dessins de paysage époustouflants, une galerie de personnages très attachants, beaucoup d'émotions. C'est captivant de bout en bout.
Une superbe réussite dans une édition remarquable.
Une BD dont vous êtes le héros.
Jason Shiga avait déjà sorti "Vanille ou Chocolat", une BD-jeu où on a le choix entre plusieurs histoires possibles, et où il faut trouver le bon chemin pour arriver à la fin.
Apparemment, Léviathan est le tome 1 d'une série de 3, mais il se suffit à lui-même et constitue une histoire complète.
Un point très positif dans les BD-jeu de Jason Shiga est qu'il n'y a besoin d'aucune règle ni d'aucun matériel pour jouer. Pas de points, pas de dés, il suffit de lire et de suivre les numéros.
J'ai beaucoup aimé Léviathan. Il n'y a pratiquement pas d'impasse ni de façon de mourir, sauf dans un cas spécial. De sorte qu'on n'a pas besoin sans arrêt de noter où on est pour ne pas recommencer du début. Ce n'est pas nécessaire. Si on est perdu, on continue jusqu'à ce qu'on trouve la solution.
J'ai retrouvé le plaisir de lecture que j'ai pu ressentir avec les premiers XIII, que demander de plus. Quant à la mèche blanche qui a disparu, ceux qui s'interrogent devraient relire l'album précédent ;)
“Expect nothing and you'll never be disappointed” que l'on pourrait traduire par : Ne jamais placer ses attentes trop haut.
C'est un manga dans la lignée de Jurassik World à savoir la coexistence entre les humaines et les dinosaures. On sait que les deux espèces ne font pas bon ménage. Heureusement, 66 millions d'années nous sépare de l'ère des dinosaures qui ont régné sans partage sur le monde.
Sauf que dans ce récit, il est question de trou bleu qui nous mène directement à l'ère jurassique. Cela tombe bien pour le Royaume-Uni, à l'heure où nous manquons de ressources. Il suffit d'aller les puiser dans l'ère jurassique en envoyant des militaires et des scientifiques.
Mais bon, l'exploitation ne se passera pas aussi facilement et il sera finalement question de survie dans un monde totalement hostile. L'ambitieuse mission d'exploration va vite tourner à la catastrophe et il sera question pour les survivants d'affronter bien des dangers.
J'ai bien aimé ce récit qui est signé par Yukiobu Hoshino qui est un auteur fasciné par les théories scientifiques sur le passé et le futur. Il s'est illustré dans la science-fiction au point de devenir un auteur incontournable du genre dans son pays. On le découvre en occident et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.
J'ai beaucoup aimé le début qui nous présente une théorie assez fascinante sur l'extinction des dinosaures. Certes, il y a eu la grosse météorite qui s'est écrasé au Yucatan. Cependant, on ne connaît pas très bien l'existence des panaches c'est à dire d'énormes éruptions volcaniques ayant rejeté de l'iridium au cours de centaines de milliers d'années ce qui a provoqué l'extinction de masse.
Par la suite, un professeur nous explique que les ondes sismiques provoqué par la chute du météorite a entraîné une distorsion de l'espace-temps au centre de la terre menant à l’apparition de ces fameux trous bleus qui est le sujet de cette série.
On va vite être plongé dans l'aventure au cours de multiples attaques de dinosaures dont certains apparaissent comme inconnu. C'est assez passionnant à suivre dans le déroulé car on ne s'ennuie pas. Par ailleurs, le dessin est assez efficace avec une bonne précision du trait.
En résumé, c'est de la bonne science-fiction avec des idées assez ambitieuses et plutôt crédible dans l'approche.
C'est drôle de bout en bout ! J'ai adoré cette bande de mamies...
Le scénario est super bien construit, et le dessin réussit la prouesse d'être à la fois élégant et efficace.
Une superbe aventure humaine !
Tous les personnages sont forts et consistants... et le lecteur en sort grandi lui aussi !
Les deux étoiles sont pour les dessins et les couleurs qui sont magnifiques.
En ce qui concerne le scénario, j'ai beaucoup moins apprécié. J'ai trouvé ça beaucoup trop simpliste et déjà vu. Décevant...
Rien à redire sur le dessin ni le scénario. A redire (et encore ?!?) sur le titre, qui laisserait présager d'un message écologique sur les conséquences de la disparition des oiseaux (puisqu'il en est question) et la prolifération des insectes du titre. Mais en fait, que nenni ! Le massacre des volatiles est expédié en une planche et le bonheur soudain des insectes et plié en un dessin !). Ne cherchez donc pas de cri d'alarme éco, l'histoire se situe ailleurs. En tout cas, à lire et regarder (préférence pour la version couleur, perso. Enfin, plutôt pour la version couleurS magnifiques !). Bravo !!
On retrouve un peu du sel de la série dans ce tome 17 après deux épisodes moyens. Mais « la meute » reste un cas à part : l’histoire met en avant la réflexion et la bienveillance, qualités rarissimes pour un cul vert, et propose des alliances originales entre les races, une maturité nouvelle chez les Orcs et un optimisme original.
Les trognes rugueuses et les paysages durs fonctionnent en contraste parfait de ce conte de fées medfan. Les personnages sont bien définis, attachants et singuliers, leur nombre est à la hauteur d’un scénario plein de psychologie et de subtilités : Trésor, Renard, Kloviok, Tulk, … Le surnom du héros prête à des réflexions récurrentes, ce qui n’est pas le cas de « la masse » dont la situation psychique assurait pourtant une blague facile.
Cet album drôle et positif prend à revers les lecteurs des tomes 31 et 32 des Elfes avec une cohabitation sympathique entre les humains et les culs verts, il frôle même parfois la candeur naïve, mais reste crédible, s’appuyant sur l’intelligence brutale de « la bourse » et de son lieutenant.
Un bel album humaniste avec des échos de Orcs 9 pour la troupe et Nains 13 pour la construction.
Franchement, je pense à cet arbuste qui a été coupé pour produire cette chose.
Vous allez perdre 20 minutes de votre vie et vous allez vous sentir volé. Ne lisez pas cette BD, conseil d'ami
Si la construction est vraiment originale, le concept de cette nouvelle race alienne remarquable et au potentiel incroyable, le fond de l'histoire n'évolue pas vraiment. Si Morvan avait su inclure ce scénario écrit pour un tome, dans la trame générale de Sillage, comme il l'a réussi dans plusieurs tomes, cela aurait été un des tous meilleurs de la série !
Un album plaisant, avec un structure très intéressante ... mais ça s'arrête là.
Un récit haletant qui est en lien directe avec le tome précédent.
Ce n'est pas la première fois que toute la colonie de Sillage est en danger, mais l'intensité et le rythme imprégné dans cet album sont très efficace.
Contrairement aux tomes précédents, on a pas cette sensation de "il peut rien leur arriver", par conséquent on vibre, on a peur pour nos héros qui, une fois n'est pas coutume, sont en fâcheuse posture.
Un tome très réussi malgré le fait que le tout reste très superficiel par rapport à la trame centrale de l'histoire, et qu'on a pas réellement de nouveaux éléments qui construisent cette superbe série.
Après avoir clôturé deux cycles en trois tomes, il s'agit de relancer la série dans un nouvel arc dramatique, et ce n'est pas trop mal réussi.
Après 17 tomes, il est normal que l'intensité ne soit pas équivalente d'un tome à l'autre, nous dirons donc que ce tome-ci est un cran en dessous de trois dernier. L'action est plutôt linéaire, certains retournements situations sont prévisibles, seule la conclusion relève le niveau scénaristique.
Les graphismes qui n'ont jamais déçu depuis le début de la série sont une nouvelle fois de bonne facture. L'ambiance "Steam punk révolution française" est remarquable et savoureuse et du même tonneau que le tome 3 qui était déjà très réussi.
Un démarrage en douceur d'un nouveau cycle qui trouve ça place dans cette belle série.
Magnifique, patience pour faire le tour de ce livre, qui comme certains films de clint eastwood, nous montre que la nature des êtres est rarement en surface ...
Jean Dufaux est toujours aux commandes du scénario pour ce tome de la complainte des landes perdues. Dans ce cycle « Les Sudenne », c'est le dessinateur néérlandais Paul Teng qui a le défi de reprendre la saga avec les personnages et notamment notre héroïne de toujours que l'on retrouve à savoir Sioban.
J'ai failli louper la date de sortie de ce titre car cela entraîne de la confusion chez le lecteur qui attend toujours la suite du cycle 3. On a commencé un nouveau cycle sans terminer le précédent ce qui, avouons-le, n'est pas très orthodoxe. Certes, on pourra objecter qu'il ne s'agit pas de la même temporalité.
Par ailleurs, on ressent beaucoup l'influence d'une série comme « Game of Thrones » notamment au travers le perosnnage de cette cousine machiavélique de Sioban se prénommant Aylissa qui intrigue pour conquérir le pouvoir. J'ai un peu de mal à retrouver les charmes du tout début de cette saga avec le cycle de Sioban où c'était moins compliqué.
Il y aura une scène assez bien marquée avec le combat contre le dragon. Le soufflet va un peu retomber vers la fin avec une intrigue un peu plus individuelle avec le conseiller Seamus se retrouvant en mauvaise posthure.
Pour autant, l'intérêt de cette série est relancée grâce au retour de notre héroïne qui aura forte à faire. Le thème récurrent reste centré sur la notion d' amour et de mal comme pour mieux souligner une certaine dualité. On s'éloigne du standart classique pour explorer des pistes bien plus sombres.
Le dessin de Teng est assez agréable et gagne encore en profondeur et en densité pour se coller au mieux à l'histoire et à l'ambiance de cette série.
Que dire de plus quand on a une intrigue parfaitement maîtrisée et des dessins soignés ? Vivement la suite !
Rien d'original ici. Formule classique, sans surprises. On s'ennuie vite. Merlin envoie une bande de lurons dans une forêt pour y sauver une princesse. Mouais.
Un très sympathique tome, absolument pas catastrophique comme certains intégristes de la BD le crient sur les forums. De chouettes dessins, plein de petits gags et jeux de mots, quelques surprises. J’ai vraiment passé un bon moment.
Le style graphique d'Annie Goetzinger me rebute réellement. Après j'arrive quand même à fermer les yeux si le scénario se révèle passionnant un temps soi peu. Or, cette Félina est une héroïne de pacotille dont les aventures soi-disante exotiques ne servent que de faire-valoir. J'ai rarement lu aussi pathétique. Où sont donc passées la grâce et l'élégance ?
Une jeune et belle orpheline devient une richissime femme (après un mariage bien entendu). Cependant, elle devient également un peu saltimbanque la nuit en revêtant sa tenue de catwomen. Toujours le même thème de la transformation mais traité de manière si pompeuse et académique...
On pourra également reprocher que cette oeuvre est dépassée par le temps. Or, j'ai déjà lu bon nombre d'oeuvres intemporels qui avaient du charme. Tout ce que je déteste dans la bd est présent. Jetez vous-y pour vous faire votre propre idée. Vous comprendrez certainement ce que je veux dire et toutes vos lectures ultérieures seront un peu relativisées.
Sans intérêt , on s'ennuie , les dessins sont loin d'etre top , je veux que bien que tous soit jeune mais alors il y a que la tête et encore ,
l'intrigue se résume au minimum , on lit ça en un temps record ,
Booooooooooooooof
Ce genre de production va certainement se multiplier sur le genre d'un monde en perdition suite à ces cataclysmes naturels liés par exemple au changement climatique. Et puis, il y a les guerres et les épidémies. Et cela rappelle incontestablement quelque chose que nous sommes tous en train de vivre collectivement comme le prélude à quelque chose de malheureusement plus puissant qui balayera nos civilisations si nous n'y prenons pas garde.
L'originalité de cet ouvrage est qu'une race supérieure d'extra-terrestre offre 5000 bracelets à des enfants de la Terre en 2084 afin de les emmener avec eux avant l'extinction finale. Attention, il n'y aura pas de la place pour tout le monde.
Cela me fait penser à un film au cinéma avec Nicolas Cage traitant exactement de la même problématique de cette arche de Noé. Le film réalisé par Alex Proyas s'appelait « Prédictions » et il était déjà sorti en 2009.
Le graphisme ? Magnifique et extraordinairement immersif. Le dessin d'une tendance un peu japonisante est magnifique et bourré de détails. On se surprend à contempler une faune et une flore impeccable. Voici une BD que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Car il n'y a pas qu'un dessin magnifique, il y a aussi une histoire prenante. C'est vrai que tous les éléments semblent être réunis pour qu'on frissonne avec cette sœur et son petit frère qui tente d'échapper à leur funeste destin.
Ce sont des avis d'autres lecteurs qui m'ont prévenu de l'existence de ce titre qui m'était totalement passé inaperçu. C'est dommage car cela mérite vraiment une lecture d'autant que les thèmes sont très intéressants. J'ai adoré ce système de QR code qu'on scanne et qui nous emmène vers des images un peu animées sur fond sonore en écoutant une play-list spécialement dédié à cet album. C'est très inventif.
Le traitement de ce récit est également très mâture même s'il apparaît parfois comme un peu enfantin. Il y a des scènes d'une violence inouïe surtout pour des lecteurs enfants. Et puis, il y a cette fin étrange qui offre une suite basée sur le thème des super-héros dont je ne suis guère friand. Mais bon, rien n'est encore définitif. On ne sait jamais. A suivre par conséquent.
Un tome plutôt bon. Un scénario qui se tient sans être pour autant transcendant. Les dessins sont bons. Il reste qu'une bonne BD pour soutenir un scénario, le développer correctement, et pour le plaisir du lecteur, devrait faire à mon sens au minimum 60 pages. D'ailleurs les meilleurs "Alix" sont ceux qui se développent sur un plus grand nombre de planches... sauf quelques exceptions.
Une belle réussite. Poétique dans un univers noir. Le dessin et le scénario sont très bons ! Un Fantasio gaffeur mais volontaire, un Spirou un tantinet naïf, et des personnages secondaires très réussis. Je trouve l'ensemble excellent. Bravo.
ETRETAT quel bel endroit pour une énigme policière
bravo pour les couleurs et le format de l'album
vivement une nouvelle aventure
Je ne suis pas vraiment emballé par cette Bd , les dessins me déçoivent : les personnes sont pas "belles " car si le trait est bien fait , elles sont pas assez précises , les décors ( l’Afrique ) manquent de grandeurs et le scenario est je trouve pas trop nouveau ,
je m'attendais à mieux du couple , scenariste - dessinateur
a lire mais sans plus
L’un des albums les plus drôles et, hélas, sous-estimés de la série.
Malheureusement, les efforts de Giraud - en tant que scénariste - ne sont pas toujours appréciés (voir aussi l’accueil tiède réservé à un autre de ses bijoux, Jim Cutlass, ou - bien sûr - au cycle de Mister Blueberry).
Sous une couverture simplement époustouflante, Moebius s'amuse à jouer avec les stéréotypes du western et de Blueberry, les renversant tous : c’est le seul album de la série, par exemple, où aucun personnage ne meurt ! Et, bien sûr, c’est aussi le seul dans lequel apparaît le thème de l’amour - et du sexe. La narration a le ton d’une comédie légère, à mi-chemin entre le doux et l’amer, pleine d’humour et de poésie (la fin...).
Dans le même temps, cependant, Giraud s'approprie les caractéristiques du "style Charlier", en premier lieu les rebondissements à profusion : bien que le sujet soit très simple, en effet, le déroulement est incroyablement embrouillé.
Les dessins, comme souvent dans Blueberry, sont flottants, alternant des séquences et des paysages magnifiques avec quelques cases moins réussies. Là encore, réside la magie de Giraud : ses albums (pas seulement ceux de Blueberry - voir les derniers volets de L'Incal ou du Monde d’Edena) sont des symphonies qui montent et descendent selon son humeur et son degré de participation. En paraphrasant un proverbe italien : "Al genio non si comanda". ("On ne peut pas contrôler le génie".)
On peut regretter que Giraud n’ait pas mené à bien le projet initial (dans l’une des interviews données à Numa Sadoul, il disait vouloir faire "un album de 100 planches en couleur directe" - un moyen de rendre hommage à Charlier avec un bouquin *extra*ordinaire), mais le résultat est quand même très appréciable. Un magnifique intermède, situé entre le Blueberry "classique" et le Blueberry "mister".
Paco Roca nous narre l'histoire d'Antonia et de sa famille. L'auteur nous offre donc dans cette BD, le récit d'enfance de sa mère. Le lecteur est donc plongé en Espagne dans les années du franquisme. Clairement, on touche la corde sensible chez moi. Les récits de famille en Espagne me rappelle tellement ma propre histoire de famille...
Le scénario suit donc cette famille pauvre dans une Espagne franquiste. Antonia vit donc parmi ses frères et sœurs. A travers des photographies, on découvre des pans de vie de la jeune fille. Les difficultés financières de sa famille, la violence du père, les non-dits mais aussi ce moment de simple bonheur sur une plage.
J'ai été touchée par l'histoire mais j'avoue avoir moins adhéré à l'esprit graphique un peu terne accompagnant le récit. Bien que certaines planches soient originales (notamment celles qui ouvrent et ferment le récit); je n'ai pas vraiment accroché à l'esthétique. Cela ne m'a néanmoins pas empêché d'apprécié cette BD.
Le 13 Novembre, date d'une tristesse infinie, date qui a changé la vie de So. En effet, la jeune femme a pris une balle lors de l'attaque du Bataclan. Cette BD nous narre donc sa vie d'après.
J'ai été particulièrement touchée par ce livre. Les attentats du Bataclan m'ont particulièrement marqué et me plonger dans cette BD m' a fait remonter une quantité d'émotions que j'avais enfoui.
So est donc une des personnes qui a survécu à l'attaque. Au fil des pages, on suit sa sortie de l'hôpital, ses angoisses etc. Comment se reconstruire après un tel évènement? Comment vivre avec ce traumatisme?
Le personnage de So est attachant. La BD nous montre ses petites victoires mais également ses gros moments de doutes et de désespoir.
Mais au-delà de l'histoire d'une survivante, cette BD nous montre également le manque de suivi des personnes ayant été victimes de cet attentat. La course au psychologue, la répétition incessante des évènements, le manque de considération, la froideur de l'administration face à la détresse des victimes, sont autant de cris de détresse et de désespoir.
So a éveillé en moi beaucoup de compassion mais le système en revanche a éveillé en moi de la colère.
Esthétiquement, les traits sont simples et les couleurs très tranchées. Certaines planches décrivant les grands moments de violence sont savamment construits permettant de traduire la peur mais aussi le désarroi des personnes. Il n'était pas simple de mettre en image de tels évènements et pourtant, j'ai trouvé que le choix esthétique permet de servir au mieux le récit de So.
Une BD à ne pas louper.
Cette BD conte l'histoire vraie de Cynthia Ann Parker devenue Naduah après son enlèvement par les Comanches alors qu'elle n'avait que 9 ans et qui sera arrachée une nouvelle fois à sa famille par les blancs à l'âge de 33 ans dans le Texas du XIXème siècle.
C'est tout le thème du déracinement qui est abordé et plus largement celui de la femme soumise à la volonté des hommes. La séparation par rapport à sa famille et à son clan est plus que déchirant. On peut avoir un sentiment de révolte suite à cette lecture.
La force de cette œuvre est de bien camper le personnage de Naduah auquel on va très vite s'attacher car d'une grande dignité et d'une belle grâce. On ne peut que regretter son sort et être assez triste par rapport aux épreuves subies.
Une autre dimension apportée par cette lecture est celle du massacre des indiens par les hommes blancs qui ont volé leurs terres et apporter les épidémies les décimant ou l'alcool pour les abrutir. Ils leur ont tout pris. On peut se demander qui sont les sauvages ? C'est un mode de vie en parfait accord avec la nature qui disparaît...
J'ai bien aimé ce trait qui demeure réaliste malgré une certaine forme de naïveté et une colorisation plutôt douce. Il y a par ailleurs de belles pages qui nous décrivent bien les grands espaces de l'Ouest américain. Et puis, il y a une narration tout à fait impeccable qui rend la lecture très agréable. La fin est tellement émouvante...
Un bémol cependant avec la naissance de Fleur de Prairie qui est affichée clairement en 1858. Il s'agit de la fille de Naduah qu'on retrouve encore un petit bébé en 1860 lorsqu'elle est capturée par les hommes blancs. Or, un bébé, cela grandit vite et surtout en l'espace de deux ans. Je n'aime pas trop ce genre d'incohérence dans un récit.
Autre erreur de taille : Naduah est capturée en Décembre 1860 alors que la scène de départ où l'on fait officiellement sa rencontre dans la ville des blancs se situe durant le printemps 1860. Oui, il faut faire attention à la datation des événements pour ne pas tomber dans l'amateurisme.
J'ai beaucoup aimé la version de l'auteure Séverine Vidal pour expliquer la vie de cette femme qui avait été enlevé dans sa jeunesse et qui a grandi au milieu des indiens. On est loin du syndrome de Stockholm. Non, on est véritablement dans l'amour. On se rapprocherait de la vision du célèbre film de Kevin Costner à savoir « Danse avec les loups ».
Au final, c'est quand même une histoire véritablement poignante qui est très bien servie par un dessin expressif. C'est une de ces parutions à ne pas rater mais qui n'a pas bénéficié d'une grande publicité lors de sa sortie ce qui est dommage. Donc, c'est tout bon pour un rattrapage.
Magistral de bout en bout : dessins impressionnants, histoire captivante, émotions à gogo.
L’édition est de plus de toute beauté pour un prix très correct.
Oui, il ne faut juger une oeuvre que quand celle ci est finit... mais alors la... quel deception....
Seul le tome 1 est bien, apres, ca se vide de sens, et surtout c'est "trop facile"... pas de surprise, et pas d'intrigue, et surtout... arrivé au milieu de ce dernier tome, on en arrive a avoir juste envi de le finir pour commencer un autre livre. Et on sait qu'on ne le relira pas.
Ca me fait le meme effet que les 3 ou 4 dernier tome des chronique de la lune noir... cette impression que le seul interet des auteurs et de nous prendre notre argent avec un minimum de scénario. Une de mes plus grosses deception recente.
“Thanos, la révélation de l’infini” est une grande déception de la part de Starlin qui s’emmêle les pinceaux dans un gloubi boulga psycho-cosmique s’effondrant comme un soufflé boursouflé.
Malgré un graphisme moderne et bien léché, Starlin patine cette fois dans son space opera et semble balader le lecteur pour au final pas grand chose comme il le reconnaît lui-même à la fin de l’ouvrage.
Et ce n’est pas la présence des Annihilateurs, faire valoirs de luxe ridiculisés en un tour de main qui peut constituer un lot de consolation...
Comme quoi, le filon Thanos/croisade cosmique semble parfois se tarir, même pour son génial créateur…
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/10/thanos-la-revelation-de-linfini-jim.html
Le baron belge de Selys Longchamps voudrait montrer aux Allemands qu’il n’apprécie pas leur occupation de la Belgique. Contrevenant aux ordres, il décide d’aller mitrailler le siège de la Gestapo à Bruxelles… Avec son Typhoon, un avion d’attaque au sol…
L’USS William D. Porter est un destroyer américain qui s’est particulièrement illustré durant la Seconde Guerre mondiale ! Par le nombre de sous-marins ennemis coulés ? Par le nombre de navires de surface adverses envoyés par le fond ? Heu… Hmmm ! C’est un peu compliqué à expliquer… C’est même plutôt gênant… Tellement gênant que l’administration de la Navy aimerait autant qu’on l’oublie…
Jules Verne, vous connaissez ? Mais non ! Pas l’écrivain ! L’avion de ligne transatlantique ! … Enfin, ça c’était dans sa première vie, avant que les aléas de la guerre n’en fassent le premier avion à… bombarder Berlin au cours de la Seconde Guerre mondiale ! Avant les Anglais ! Si ! Si !
Avez-vous déjà entendu parler des Gurkhas ? Les Gurkhas sont des Népalais engagés par les Britanniques au sein de leurs armées, réputés pour leur courage et leur férocité. Vous devez les imaginer grands et forts. Prenons Lachhiman Gurung… 1,50m à tout casser ! Jetez-le dans la jungle birmane en 1945, laissez-le seul face à 200 Japonais, arrachez-lui un bras et un œil et admirez le résultat !
Vous n’allez pas le croire, mais en 1915, les Allemands qui attaquaient la forteresse russe d’Osowiec durent affronter des zombies !
Pendant la Grande Guerre, plusieurs pilotes vont s’illustrer et devenir des as. Parmi eux, le Français Charles Nungesser. Il commence la guerre, comme hussard en s’emparant d’une Mors, une voiture allemande, alors qu’il est derrière les lignes ennemies. Il va se faire tirer dessus par les Allemands comme par les Français, mais il arrivera à rejoindre sain et sauf un général français à qui il remettra les documents secrets saisis aux quatre Allemands qui se trouvaient dans l’automobile. Ce n’est là que le début d’une série d’aventures du célèbre Hussard de la Mors (Non ! Il n’y a pas de faute d’orthographe !) …
Peut-on prendre une ville de 50.000 habitants à soi tout seul ? Une ville occupée par les troupes allemandes… Non, n’est-ce pas ? Sauf peut-être si on est Québécois et que l’on s’appelle Léo Major…
Critique :
Je me régalais sur YouTube des vidéos de l’Odieux Connard, aka Julien Hervieux, vidéos qui racontaient des faits militaires improbables, difficiles à croire… Sauf qu’en effectuant des recherches, il s’avérait que pour improbables qu’ils fussent, les faits étaient bien réels.
En bon Bruxellois, je connaissais l’histoire du pilote belge de Selys Longchamps. Pris de doutes, je me mis alors à vérifier toutes les autres histoires narrées de façon cocasse, à la manière des films muets des débuts du cinéma… pour me rendre compte que toutes étaient vraies !
Bien sûr, l’auteur narre des faits tragiques avec beaucoup d’humour. (Peut-on rire de tout ?) Monsieur Le Chien, le dessinateur, adopte un style qui convient parfaitement bien à la manière dont Julien Hervieux rapporte les faits.
J’ai adoré ses émissions sur YouTube. Je suis ravi de les retrouver en BD. Alors, même si vous n’aimez pas l’histoire, je pense que vous apprécierez celles-ci.
Mauvais!
Un scénario sans grande particularité, des dessins plutôt mauvais, des scènes d'action gênantes, des dénouements décevants, des textes fades et sans saveur, un humour cliché...
L'histoire essaie de nous surprendre à plusieurs reprises, mais on ne finit que par se gratter la tête tellement ça manque de crédibilité.
Il manque également d'explications sur l'origine des deux protagonistes, leur histoire, et sur ce que sont les Âmes-Liges en premier lieu. Tout ça demeure très vague.
Cette BD nous plonge dans l'univers carcéral. On suit le personnage de Guy qui va être notre guide dans cet endroit qui est inconnu à de nombreuses personnes. Cette BD m'a permise de découvrir la vie dans une prison. Autant vous dire, que ce que nous décrivent les auteurs ressemblent à l'enfer. Le travail, le manque de soin, le mépris, les bagarres....Les vignettes s'enchainent et nous dévoilent un univers sordide.
J'ai personnellement été choquée par de nombreuses scènes. Certaines situations m'ont révolté. Il y a une déshumanisation et un véritable mépris pour ces prisonniers. Le scénariste de par son récit nous montre l'envers du décor et dénonce une situation carcérale en rupture.
Esthétiquement, le trait est brut et les couleurs sombres. Le choix graphique permet d'insister sur cette obscurité, sur cette noirceur et cette atmosphère sordide.
Cette BD est donc vrai plaidoyer pour une amélioration de la vie en prison. Le scénario et les illustrations servent parfaitement ce message fort.
L’intégrale "Alpha Flight-1978-1984 "(Panini) est un cadeau du Scénariste Chris Claremont pour son Dessinateur John Byrne. En effet, celui-ci, Canadien d’origine, voulait créer sa propre série de super-héros canadiens au sein de Marvel. Ce qu’il fera aussi avec "Les Next Men" chez D.C.
Claremont, le Scénariste des "Uncanny X-Men" et Byrne ( Scénariste et Dessinateur) qui a tout écrit et dessiné chez Marvel et DC. Deux génies.
Cette Intégrale qui nous replonge dans cette équipe qui n’aura jamais réussi à s’imposer après le départ de Byrne au début des années 90.
Il y a donc : Shaman, Sasquatch, les jumeaux Aurora et Vega, le nain Puck, la demi-déesse Harfang et le leader Guardian qui est, bien sûre, très lié à Wolverine, autre super-héros canadien, qui fut mis en avant par Byrne quand il était sur le run des X-Men.
En 1983, le meilleur épisode est le premier de cette nouvelle série de Byrne. Il crée et prend en main la série régulière Alpha Flight avec pour premier adversaire Tundra, géant mélange de sorcellerie et de terres canadiennes. On retrouve toute la magie et l’imagination de Byrne. La mise en page est spectaculaire. Cela illustre la Nature et les mythes anciens du Canada. De l’écologie avant l’heure dans un arc qui commence. Puis, les récits des malheurs de Shaman ou les origines extraterrestres de Marina, avec Namor et le terrible Maître qui ne fait qu’un avec sa base.
A lire.
Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai toujours eu de l'admiration pour Catherine Meurisse qui a vu ses amis et mentors mourir dans l'attentat de Charly Hebdo du 7 janvier 2015. Je me souviens de la parution de la légèreté qui évoque la reconstruction d'une femme survivante après cette terrible tragédie.
L'auteure part cette fois-ci au Japon pour trouver un élan artistique. Elle y trouvera de magnifiques paysages en se plaçant sous le signe de la nature. Il y aura également des éléments du folklore de l'archipel nippon dans ce conte à dimension philosophique.
On oscille entre la poésie et l'humour dans un décor de carte postale à l'estampe. Je dois dire que j'ai apprécié cet esthétisme résolument moderne. Certes, c'est assez minimaliste dans le dessin mais pour une fois, j'aime cette simplicité du trait épuré qui est baigné par de vives couleurs donnant de l'éclat à l'ensemble.
J'ai eu du mal à suivre ce scénario qui devient un peu alambiqué sur la fin. Cela ressemble plus à une errance qu'à un schéma constructif avec une intrigue claire. Bref, on fait des rencontres au gré d'un voyage initiatique dont le thème est la place de l'homme dans la nature ainsi que l'instant de la contemplation.
Au final, une lecture douce et apaisante entre beauté, délicatesse et sensibilité et une pointe d'humour.
Le personnage de Philippe est parfait et donne à cet épisode une belle plus value.
C’est carré, solide, original … très bel opus.
Excellent album, tant sur le fond que la forme !
Un vrai plaisir à tenir en main ce format à l'ialienne, donc le découpage de l'histoire et des cases tire intelligemment parti.
Le récit est prenant, et la tristesse des propos est parfaitement accompagnée par le trait délicat et coloré de YunBo. Elle dépeint aussi bien les expressions contrariées d'une petite fille renarde que la végétation verdoyante du hameau des renards.
On demande un 32e printemps, tant pour le plaisir des yeux que pour avoir à frayer à nouveau avec Odette et Yeowoo !
Trois jeunes gobelins sont au bord de l’eau lorsque soudain, un griffon s’abat auprès d’eux. Presque aussitôt, surgit une horde de chasseurs qui en ont après le monstre. Le coup de grâce est donné. Les chasseurs sont fiers d’eux…
Brusquement, comme surgi de nulle part, paraît un immense dragon blanc…
Critique :
J’avais été quelque peu déçu par le tome 3 des auteurs Peru et Bileau. La cause ? Un rythme trop lent. Celui d’une quête s’étalant sur des décennies, celle d’un dragon blanc. Parmi les protagonistes se trouvait un jeune Elfe blanc qui ne semblait pas disposer de la même sagesse que ses congénères, un dénommé Fall. Je le retrouve ici avec grand plaisir dans une aventure pleine d’actions mais pas que ! C’est un hymne à l’écologie qui défend les espèces les plus menacées, fussent-elles traitées de monstres par les hommes… Ceux-là-même qui ont tendance à tout ravager sur leur passage...
Cet album met en lumière trois jeunes et adorables gobelins. Oui ! Oui ! Vous avez bien lu : trois adorables jeunes gobelins ! Et puis, il y a les hommes, fort peu recommandables… Rares sont ceux qui ont encore un peu de bonté et de compassion en eux. Ils sont menés par Halleran qui dissimule son visage derrière un crâne hideux, mais peut-être pas aussi hideux que son âme.
Fall connaît l’exil, loin des autres Elfes blancs après la catastrophe qu’il a causée. Le dragon blanc vit en symbiose avec lui. La colère qui l’anime est immense ! Saura-t-il un jour la maîtriser ?
Un album que j’ai savouré du début jusqu’à la fin tant il regorge de surprises.
Vraiment pas terrible. J'ai beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire; de plus je n'aime pas le dessin.
L'album est magnifique. Les couleurs directes sont sublimes et les idées graphiques comme pour les lumières de la ville, et de la route valent à elles seules l'achat du livre. La narration quoique fluide souffre comme dans Penss d'un côté moralisateur un peu lourd, d'une opposition nature modernité un peu trop caricaturale : Une jeunesse débile obsédée par les écrans et de vieux sages détenteurs du savoir.
On sent qu'il cherche à rendre compte de lectures qui l'ont marquées mais en oublie d'affiner l'écriture des personnages. Dommage car graphiquement c'est d'une beauté et d'une recherche courageuse et libre.
Je ne mets pas 5 étoiles car la thématique semble traité "simplement".
Je trouve ce livre "juste" aussi juste que puisse être traité la thématique du deuil, mêlée au mythe du Minotaure et de son labyrinthe.
Ce livre est vraiment plaisant et doux à lire. La quête de reconstruction, les mécanismes qui permettent de sortir la tête de l'eau. Je trouve vraiment ce monsieur touchant.
Il manque le petit "Whaouuu" pour que ce livre soit parfait.
Même s'il ne traite pas du même sujet, je le comparerais volontiers à God Country qui a ce petit "Whaaaouuu" mais c'est grâce à VALOFAX!!!
Peut être que si VALOFAX serait apparu dans l'histoire, y'aurait eu le WHHAAAAOOOOUUU
Mais clairement c'est un bon livre, et franchement, n'hésitez pas à le lire!!! C'est un pur plaisir!
J'ai cru à un moment que c'était du Matt Kindt... et on voit à la fin du livre qu'il a "un peu" contribué :)
L’album Spider-Man "Un jour de plus" (2007-Marvel) des très grands Scénariste J. Michael Straczynski et Dessinateur Joe Quesada est une autre source du film "Spider-Man 3 : No way home "( 2022) pour sa conclusion.
Pour terminer son très bon run sur la série "Amazing Spider-Man", Straczynski a écrit l’histoire que les fans de l’homme araignée ne voudraient jamais lire : après l’adolescence, la vie de jeune homme et le mariage de Peter Parker avec Mary Jane Watson, cette histoire est détestée ou admirée par les fans.
Au Dessin, Quesada devenu rédacteur en chef chez Marvel et connu grâce à sa ligne Marvel Knights, est toujours ici, en tant qu’Artiste, formidable dans la mise en page.
Le Scénariste, connu pour son œuvre à la télé, chez Top Cow et le Cinéma, nous conte le combat de Peter Parker, dont l’identité est connue de tous dans l’après- Civil War, paria pour le millionnaire Iron Man et devant donner de l’amour pour les derniers instants de Tante May, selon Dr. Strange car pour le héros son heure n’est pas venue.
Mais, Peter, avec l’accord de M.J., vendra son amour au diable Méphisto pour sauver sa tante car pour lui, elle n’allait pas mourir comme cela, en ayant pris une balle pour lui.
Très bel album indispensable.
A lire.
Dernièrement, l'artiste nonagénaire Line Renaud a porté auprès du président de la république un débat très délicat dans la société française à savoir mourir dans la dignité. Illégale, l'euthanasie est aujourd'hui un combat pour certains. Elle milite pour une loi au parlement sur la fin de vie.
Cependant, dans le monde réel, celui des EPHAD et des hôpitaux, c'est déjà une réalité pour certains soignants comme le démontre d'ailleurs cette BD intitulée la dame blanche. Certes, c'est un récit assez puissant sur la fin de vie au travers l'expérience de deux infirmières qui se dévouent pour leur travail parfois très ingrat comme on le verra.
J'aime toujours autant le dessin de Quentin Zuttion qui est à la fois d'une grande douceur et surtout d'une grande fraîcheur. Il apporte un peu de modernité comme d'ailleurs quand il reprend dans un passage une chanson « Et un jour une femme » de Florent Pagny. Cela fait du bien de se situer à notre époque. Il est vrai que les choix musicaux de l'auteur ont maintes fois été décrié mais je les approuve.
C'est encore une fois un roman graphique tout en sensibilité que voilà. L'auteur prend cette fois-ci le temps d'approfondir un peu ses différents personnages ce qui donnent une intensité à l'ensemble.
Comme dit, il est clair que la sensibilité de l’œuvre ne peut que nous toucher surtout avec une fin aussi inventive et constructive. J'ai en tous les cas beaucoup aimé dans ce que je considère comme l’œuvre la plus aboutie de l'auteur jusqu'ici.
Adapté du roman de Julien Sandrel, l'histoire est prenante et l'émotion est au rendez-vous. Ce récit fait de résilience conte les quelques semaines du combat positif du mère pour réveiller son fils, plongé dans le comas suite à un accident; au travers des expériences qu'elle vit pour son fils, celle-ci va également se réveiller elle-même à la vie et lui redonner du sens.
L'adaptation par Pelaez et Delpeche est magnifique et colle parfaitement au récit.
Le scénario et le découpage sont délicats et nous emportent, petit à petit, dans la reconstruction d'une mère célibataire qui, pour des raisons diverses, passait à côté de sa vie et des choses importantes.
Le dessin sied à merveille le récit car le trait de Delpeche est très expressif lorsqu'il décrit l'attitude ou l'émotion des personnages. Que dire du travail sur les couleurs qui, en ce qui me concerne, m'a raconté que la vie est belle et qu'il faut être optimiste.
Les auteurs nous livrent donc ici un magnifique ouvrage sur la résilience, qui donne envie de crier le bonheur et de faire les bons choix, dans sa propre vie, pour irradier et faire du bien autour de soi.
A conseiller absolument, et à dévorer sans modération!!
Pour moi, il devra s'imposer sous le sapin au prochain Noël.
Un récit complexe superbement mis en image par Dave Stewart. Mais dans le cas présent le côté complexe n'arrive pas à franchir le seuil du "crédible", et c'est bien ce qui m'a gêné dans cet ouvrage. Une lecture sympathique mais frustrante en somme ;)
Bien, ça redevient bon après un début chez les singes plutôt destructuré … là, on retrouve la veine des premiers albums !
Oui, vivement la suite !!!
Le deuxième et dernier album de Soda avec Warnant au dessin. Un album sur Soda avant qu'il soit devenu flic.
Et si vous imaginiez des assassinats que vous couchiez sur papier, et que la machine à écrire que vous utilisiez pour écrire vos nouvelles faisait qu'elles se concrétisent réellement? Ça fait sacrément penser à Death Note, c'est à se demander si Tsugumi Ōba ne s'en est pas inspiré pour écrire son manga!
Quoi qu'il en soit, ce second tome est meilleur que le premier. C'est aussi probablement ma couverture préférée de toute la série. La fin de l'histoire à première vue fait penser à un deus ex machina incroyable, mais...!
Un bon album au scénario plutôt convenu. Seule la mise en scène, extrêmement cinématographique, permet à cette BD de sortir du registre. Bref pour moi une bonne lecture mais pas plus.
On arrive au milieu du cycle de Lys qui va compter 6 tomes également. On sait depuis le début que ce cycle comporte beaucoup moins d'aspect politique qu'Angléon, la capitale des 5 terres. Il n'en demeure pas moins que c'est intéressant de suivre ces multiples intrigues sur ce continent peuplé de primates.
Il est vrai que la répétition de l'intrigue aurait lasser le public à un moment donné. Il valait mieux tenter une approche nouvelle dans ce qui constitue pour moi l'une des meilleures séries du moment.
Le seul personnage que nous connaissons depuis le départ est la princesse Kéona, troisième fille de la reine. Celle-ci a été libéré d'Angléon mais son cœur est encore là-bas en raison de son amour perdu. Pour autant, elle n'est point le personnage principal de ce cycle qui est porté surtout par Alissa, héritière du clan du Sistre qui domine une bonne partie de la capitale.
Oui, on a assisté à une véritable guerre des clans qui a laissé le Sistre en bien piteux état à la fin du troisième tome. On peut dire que l'heure de la revanche a véritablement sonné pour le Sistre qui va rendre coup pour coup avec un certain stratagème afin de vaincre ses ennemis les Coucal.
A cela s'ajoute encore trois sous-intrigues qui concerne le combat d'une mère qui reprend l'entraînement pour la lutte afin de sauver son fils d'une terrible maladie héréditaire en gagnant plus d'argent pour payer le traitement.
Il y a également une aventure policière qui concerne un commissaire examinateur enquêtant sur un horrible crime où le petit ami de la victime refuse par peur de dire qui est derrière cela. Là encore, il va falloir user d'une certaine stratégie afin de lui soutirer des informations précieuses pour la résolution de l'enquête. La fin semble justifier les moyens.
Enfin, l'intrigue autour de deux jeunes universitaires partis dans la jungle reculée de ce continent afin de trouver d'antiques ruines assez mystérieuses qui peuvent expliquer le passé.
On sait que toutes ces intrigues vont se rejoindre vers la fin. On ne devine pas encore les tenants et les aboutissants ce qui rend cette lecture assez passionnante. Les intrigues progressent incontestablement.
Le graphisme est toujours aussi magnifique quant à la précision du trait. La lecture est rendue très agréable grâce à un dessin tout à fait splendide. Et puis, on ne perd pas le fil grâce à un découpage bien dosé. Tout y est !
Bref, je suis toujours preneur de cette belle série et plus que jamais. Vivement la suite !
J'ai lu les Soda dans ma jeunesse et j'en gardais un souvenir mitigé. Je me rappelais que certains tomes étaient meilleurs que d'autres, puisque la série est composée uniquement de one-shot.
Ce premier tome est sympathique, mais pas extraordinaire. L'histoire avance vite et on ne s'ennuie pas. Par contre, l'intrigue est résolue très rapidement. Comme l'album ne fait que 46 pages, il me semble que faire les 48 n'aurait pas été de trop.
Pas mauvais.
C’est l’histoire d’un loup solitaire qui erre dans le grand ouest au volant de son camping car. On apprend qu’il s’agit d’un ex-truand devenu témoin (pas si repenti que cela) du FBI pour faire condamner d’anciens complices. Évidemment des types le cherchent pour le liquider.
Ce one-shot est un formidable western moderne qui tient en haleine pendant une bonne centaine de pages avec de l’action, de l’émotion, et qui fait rêver par la beauté de ses dessins qui nous plongent dans des espaces désertiques où ne vivent que paumés et coyotes. Une Amérique de road-movies comme on la dessine si bien dans la BD française. Un indispensable.
On retrouve dans cet album le trio de planeswalkers maître de guildes de Ravnica (un des plans iconiques du jeu pour ceux qui connaissent) en proient à un ennemi implacable qu'on comprend très vite être très très puissant.
Le tout est très bien mené, beaucoup d'action, un bon scénario et dans l'ensemble de bon dialogues (à part les scènes romantiques relativement "surjouées" et surtout qui n'apportent rien au récit et pas grand chose aux personnages) et de bons dessins.
On attendra la fin de la série pour se prononcer définitivement, mais dans l'ensemble, c'est plutôt pas mal et agréable à lire.
Suite et fin du troisième diptyque de la série Okko. L'album est tout simplement très bon sur tous les points avec beaucoup d'action et de rebondissements et un scénario bien mené, du très bon Hub.
On retrouve ici Okko et sa compagnie en proie à un ennemi inattendu venu de son passé. On y découvre une parcelle du passé d'Okko et de la nature d'Oburo. C'est également un album mélancolique et martial plein d'une sombre poésie. Les dessins et les dialogues sont parfaitement maîtrisés et le scénario très dynamique et fluide.
Les auteurs de la série « Iréna » réitèrent pour nous raconter l'histoire de la fameuse Simone Lagrange qui a reconnu en 1972 le tortionnaire nazi Klaus Barbie à la TV afin de le confondre sur sa véritable identité. Elle avait été arrêtée par la Gestapo à Lyon alors qu'elle était âgé d'à peine 13 ans.
C'est un récit aux accents assez dramatiques car cela concerne les rafles de population juive opérées par la France de Vichy qui collaborait avec l'ennemi. On se rend compte également qu'une bonne partie de la population française approuvait l'impensable et c'est véritablement odieux. Je songe à cette maîtresse d'école qui fréquentait auparavant la famille de Simone afin de soutirer de l'argent et qui n'a pas hésité par la suite à mal se comporter au gré du changement de politique.
Et puis, il y a surtout le cas de cette Jeanne Hermann dont je ne comprends pas la trahison d'autant que ses propres parents ont été tué par l'armée allemande lors de la débâcle et de l'exode. Comment succomber à l'ennemi en dénonçant sa famille d'adoption à la Gestapo ? Je trouve qu'il y a plus qu'un manque de reconnaissance. C'est de la trahison pure et dure.
Une réflexion du père de Simone mérite d'être relevé lorsqu'il apprend qu'Hitler a rejeté l'ultimatum allié forçant la France et l'Angleterre à déclarer la guerre. Il reproche à ces pays d'avoir laissé faire Hitler. Le même phénomène s'est d'ailleurs reproduit avec le despote Poutine où on l'a laissé agir à sa guise.
On dira que c'est encore un témoignage de plus mais c'est sans doute nécessaire pour se battre contre le droit à l'oubli consacré et imposé par le RGDP en 2018 et la CNIL. Le devoir de mémoire va se perdre dans ce droit à l'effacement consacré par ces institutions voulant faire table rase du passé d'un individu ce qui va libérer les comportements les plus irresponsables.
Ce premier tome intitulé « Obéir, c'est trahir. Désobéir, c'est servir » est une belle réussite aussi bien graphique que narrative. On a hâte de découvrir la suite tant c'est un moment de lecture captivante.
Avis global portant sur les quatre opus.
Une série se déroulant dans l'extrême nord américain (Alaska) sauf pour le tome 3 situé au Texas. Nous suivons les aventures d'Andy et Flo, deux adolescents qui devront surmonter bien des épreuves et risquer leurs vies à plusieurs reprises.
Le scénario est à double tranchant: d'un côté nous prenons du plaisir à suivre ces aventures, en même temps il y a des rebondissements et quelques éléments assez peu crédibles à plusieurs occasions (par exemple Andy qui fait décoller et atterrir un avion dans des conditions météos lamentables dans le deuxième opus).
Nous aurons aussi le droit à quelques passages assez peu subtils sur le racisme (tome 3) et l'écologie (tome 4). Par ailleurs, le dernier tome est le plus sanglant avec quelques mises à mort d'animaux et un marin qui se prend une balle dans la tête.
Les décors sont magnifiquement bien illustrés par Marc Bourgne au top de sa forme, le dessin global n'est pas en reste tant il est de très bonne facture.
Une bonne série malgré quelques défauts.
j'aurais aimé mettre une étoile de plus , s'il n'y avait pas eu certains dessins mal "conçus" et certains dialogues plats .Mais l'ensemble fait tout de même 90 pages et j'ai pris plaisir à suivre Velasquez dans son voyage à Rome ! et surtout voir comment ce grand peintre a peint ce fameux tableau ....
== Avis pour les trois tomes ==
Je ne sais pas si relire l'histoire dans l'ordre chronologique à partir du tome 3 ne pourrait pas changer la vision du récit. L'idée de ce scénario raconté à rebours m'a semblé bonne au départ mais ultimement peu utile.
J'ai trouvé que les tomes 1 et 3 étaient les meilleurs, le tome 2 ressemblant un peu trop au premier. Sinon, ce mélange de personnages réels et fictifs est un choix particulier. Je comprends qu'ils voulaient faire appel au Frankenstein de Mary Shelley, mais il me semble que la même histoire aurait pu être écrite avec des personnages uniquement fictifs.
Je n'aime pas non plus ce dessin ultra réaliste qui ressemble pratiquement à des photos sur lesquelles on a appliqué une couche de peinture. Mais le scénario me semblait assez intéressant pour que je lise l'histoire quand même. Et il le fut!
Bref, cette histoire de vengeance et de monstre a tout de même su capter mon attention. Malgré le dessin, les couleurs étaient très belles, et l'écriture des textes superbe. Une bonne petite trilogie.
Ce merveilleux récit, d'une très grande lisibilité, nous fait découvrir une énigme à couper le souffle dans une Afrique extrêmement bien décrite. Un livre et une série incontournable.