Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 26/11/2024 à 21:32:17 en 0.0497 sec
Je me suis surpris à apprécier ce tome ! Bien sûr, on est loin du côté épique et entraînant du premier cycle LANFEUST DE TROY, mais cet album n'est pas mal du tout (surtout comparé aux précédents, dont le scénario s'enlisait). Ainsi, en plus d'un dessin énergique et efficace, on a droit dans cet épisode à une aventure parsemée de combats plein de panache, de missions-suicides périlleuses, d'événements épiques (le bateau de Lanfeust pris dans la tempête), de personnages d'envergure (la méchante Lylth s'affirme enfin comme un redoutable adversaire, en plus de faire vraiment flipper physiquement) ou de nouveautés bienvenues (le coup du dragon magique dont l'espérance de vie ne dépasse pas la journée est super bien trouvée).
Bien sûr, tout n'est pas parfait. Bien sûr, l'humour d'Arleston est d'une lourdeur insupportable. De plus, certains personnages font de la simple figuration et ne servent pas à grand chose (les épouses) quand d'autres sont relégués au second plan (Hébus). Mais globalement, cet épisode est très correct. En tout cas, il maintient la série à flots; on a envie de connaître la suite.
C'est typiquement le genre de BD humoristique qui vous fait marrer, malgré des dessins et des couleurs pourraves. On l'a lu à tour de rôle avec ma chérie et on s'est tapé des barres de rire tous les deux. Les propos et situations sont vraiment bien vus. La grossesse du point de vue masculin, vue avec une bonne dose de dérision : de la bonne rigolade !
C'est vrai que c'est sympa et rigolo, d'autant que le dessin de Fabrice Parme, dans son style si caractéristique, à la fois espiègle et pétillant, renforce l'atmosphère comique de l'histoire et cadre bien avec la personnalité d'Astrid, petite chipie jamais à cours d'idées pour faire tourner son entourage en bourrique. Dommage néanmoins que la petitesse des cases ne permette pas de mieux apprécier le dessin et ne facilite pas la lecture.
Lecture très amusante toutefois, qui pourra plaire à tous, petits et grands.
Afrique noire, dans les années 60. Des diamants, cachés quelque part dans la nature, à récupérer. Et tout un tas de salauds en concurrence pour empocher le butin.
Le scénario très accrocheur et le dessin irréprochable (en particulier les cadrages, quasi-cinématographiques) rendent cette BD très attrayante. Ajoutez-y une atmosphère nauséabonde et tout un tas de personnages répugnants (mercenaires sans scrupule, hauts-fonctionnaires corrompus, ethnies africaines aux moeurs barbares ...), et vous obtenez une BD d'aventure très efficace. Très très bon !
J'aime beaucoup cette série, l'une des meilleures de Lewis Trondheim à mon goût. Mais là, ça commence par se traîner, non ? J'ai l'impression que les mêmes ingrédients que d'habitude (une quête initiatique parsemée d'aventure, de magie, d'humour décalé et de cynisme) pourraient être ressassés à l'infini et que l'aventure pourrait durer encore pendant quinze albums. Alors oui, on a compris, le pouvoir corrompt et noircit l'âme, et Ralph passe encore davantage du côté obscur de la Force dans cet album. Jusqu'à quand ? Je me suis bien amusé avec RALPH AZHAM jusqu'à maintenant, et j'espère que Trondheim aura l'élégance de conclure sa série sans allonger trop la sauce, au risque de tourner en rond et de dévaluer celle-ci.
Un bon album pour résumer (RALPH AZHAM, c'est toujours cool), mais avec des airs de déjà-vu. En espérant un peu de nouveauté dans les prochains (et derniers ?) épisodes.
Encore un bon épisode, drôle, inventif, avec une histoire bien ficelée. Un album marquant, avec les premières apparitions dans la série de Seccotine et de la Turbotraction.
Les paysages et l'atmosphère africaines amènent une poésie certaine à l'histoire, et la résolution du mystère entourant le fameux microfilm est tout simplement géniale. Petit bémol cependant : les méchants manquent quelque peu de personnalité.
Avec son dessin inégal et biscornu, et ses cases aux contours ramollis, Sfar aborde dans LE MINUSCULE MOUSQUETAIRE ses sujets de prédilection: l'amour, le cul, les plaisirs de la vie, la philosophie ou encore des mythes en tout genre (issus autant de la Grèce antique que du Moyen-Age ou de la Renaissance). Tout ça est très débridé, autant dans le dessin (ça va des cases très fouillées et détaillées à d'autres à peine esquissées) que dans la manière de traiter différents sujets (ça va de la blague scato foireuse à des réflexions philosophiques pleines de bon sens, en passant par les rapports homme / femme chers à l'auteur).
Tout ça pourrait paraître décousu mais paradoxalement la lecture est facile. Une série qui devrait plaire aux amateurs d'histoires fantastiques et humoristiques, et qui ne seraient pas rebutés par l'aspect bordélique des dessins et de la narration. Perso, j'ai bien aimé.
Dommage que cette série ait été abandonnée car elle était vraiment sympa ! Le scénario très sombre, largement inspiré de la Guerre Froide, ne collait pas vraiment avec le dessin au crayon, plein de fraîcheur et de douceur, mais peu importe, je m'étais régalé à la lecture. Une histoire d'espionnage vraiment passionnante, pleine de rebondissements, de suspense et d'événements tragiques, avec plein de personnages intéressants, mis en image de fort belle manière. Pourquoi s'être arrêté en si bon chemin ? Je ne comprends pas.
Un second cycle se termine et une nouvelle fois, il reste beaucoup trop d'interrogations et de mystères non-résolus. Et puis l'intrigue aborde des thèmes beaucoup trop disparates (le Mégalodon, le Yéti, l'Atlantide, les Atlandes, la conquête de l'espace par l'URSS ...). Ca part dans trop de directions différentes, on s'y perd. Malgré un dessin peu impressionnant et une narration beaucoup trop hachée, je pense tout de même poursuivre la lecture de cette série, même si j'avoue que l'intrigue me motive de moins en moins.
Je suis beaucoup moins enthousiaste que les autres lecteurs. Le dessin est quand même très limité et l'album se lit en cinq minutes chrono, ce qui est très frustrant. Alors oui, l'héroïne est attachante par sa naïveté et toute mimi avec ses grands yeux, mais ça reste bien léger.
Le western n'est pas mon genre fétiche mais j'ai bien aimé, surtout grâce au dessin, dont le trait réaliste et certains cadrages quasi-cinématographiques sont très saisissants. J'émets un peu plus de réserves sur le scénario, qui prend au deux-tiers de l'album une direction inattendue et qui se termine un peu rapidement. C'est le seul (léger) reproche que j'aurais à formuler à cette très bonne BD.
LES TUNIQUES BLEUES vues par plusieurs dessinateurs. Un concept très intéressant, qui permet d'apprécier plusieurs univers graphiques différents. Il est très plaisant en effet de voir des personnages emblématiques de la BD franco-belge croqués par Bodart (GREEN MANOR), Blutch (DONJON MONSTERS, BLOTCH), Clarke (MELUSINE), Munuera (SILLAGE) ou d'autres. Un album-hommage qui ravira très certainement les fans de la série. Pour moi qui ne le suis pas (je n'ai lu en tout et pour tout qu'un seul album de cette série, le T35 "Captain Nepel", qui ne m'a pas passionné), j'avoue m'être un peu ennuyé au cours de ma lecture.
Un album pour les fans uniquement.
Une bonne petite BD pour geeks, bien farfelue. Le scénario de Lewis Trondheim, basé sur une refonte des programmes scolaires où les matières classiques au collège sont remplacées par les jeux vidéos et les jeux de rôle, est drôlement absurde. Le dessin de Matthieu Sapin, par contre, n'est pas terrible (ça fait un peu "crado"), même s'il convient assez bien à ce genre d'histoire décalée. Rien d'inoubliable au final, mais la lecture est amusante et on passe un bon moment de détente.
Encore plus nul que les précédents. Le dessin, malgré le nouveau changement de dessinateur, est toujours aussi mauvais. Mais en plus, le scénario de cet album est aussi incompréhensible qu'ennuyeux, et l'humour est particulièrement faible (pour ne pas dire inexistant). Les thèmes abordés (pleins pouvoirs des médias, aliénation aux réseaux sociaux ...) servent juste de toile de fond et ne sont pas très creusés. Encore une déception.
Guy aime le jazz et le vin. Guy se vante d'être un fin connaisseur de musique et s'enorgueillit de ne boire que des grands crus. Guy est pédant, sûr de lui et donne des leçons. Mais Guy ne sait même pas reconnaître un vrai saxophone de jazzman d'une pâle copie "made in China" (le con !), et il ne supporte pas que sa fille de quinze ans boive du Burp-Cola et écoute Britney Spears ...
Un album sans prétention, divertissant, qui se lit avec amusement mais qui pâtit malheureusement d'un dessin trop simpliste et sans saveur. Dommage, car sans ça, cette série aurait vraiment pu sortir du lot, tant les histoires sont drôles et plutôt bien tournées.
Un univers délirant, des personnages grotesques, des machines bizarres faites de bric et de broc, des animaux semi-mécaniques, une Vénus aux formes girondes ... bienvenue dans l'univers fantasmagorique d'AZIMUT ! Ce premier tome est un vrai régal, à condition d'adhérer à ce genre d'univers imaginaire et au dessin très excentrique.
Impérial, une fois de plus. Un scénario implacable, un Tyler froid, cruel et cynique, et un dessin impeccable de bout en bout. Une vraie réussite.
Un western bien sympa, qui se lit facilement. Une intrigue pas compliquée mais bien ficelée, un dessin agréable malgré quelques petites imprécisions et un personnage central à la personnalité un peu étrange, ce qui change un peu des habituels clichés. On y trouverait même un petit coté manga. Vraiment pas mal, même si j'ai préféré la série UNDERTAKER (scénarios plus sombres et dessins réalistes plus impressionnants).
Quelques ados s'apprêtent à fêter la Fête de la Musique. Une journée que chacun va vivre à sa façon, où les petits tracas de la vie quotidienne vont vite rattraper les rêves et illusions adolescentes de chacun.
On reste dans l'ambiance du tome précédent, avec un scénario léger et drôle (mais dans une veine tragicomique), et un dessin franchement pas terrible (bien qu'on finisse par s'habituer au style). Les personnages sont attachants et bien pensés: le vieux disquaire de quartier dépassé par le téléchargement sur Internet, l'ado costaud au grand coeur fan de métal, l'étudiant immature qui drague à longueur de journée ...
Lecture assez sympa au final.
(PS: la préface de Jackie Berroyer est super !).
C'est soit-disant un nouveau cycle mais en fait cet album n'est ni plus ni moins que la continuité des précédents. L'intrigue avance avec parcimonie, tellement lentement qu'il y a un risque de décrocher. Oui, je commence à me lasser un peu moi aussi, et c'est dommage quand on repense au premier tome qui était vraiment accrocheur. En espérant que la suite s'accélère enfin ...
Oui ... et donc ? Cet album est censé terminé un cycle, mais bien trop de mystères demeurent. En gros, une équipe concurrente de nos "héros" a réussi a capturé en premier un Mégalodon pour l'exposer en tant que bête de foire. Et c'est tout, ça s'arrête là ? Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, cet album et ce cycle s'achèvent en queue de poisson.
Par contre, niveau dessin, le changement de dessinateur ne nuit pas à la cohérence d'ensemble, puisque ce dernier a très bien su s'approprier l'univers graphique de la série, avec un trait assez dynamique et une mise en page efficace.
Après un premier tome prometteur, celui-ci est décevant. Trop de récits croisés, trop d'événements qui se passent à des époques et dans des lieux différents. Rien n'est clair, et je m'y suis perdu. Quant au dessin, il n'est ni bon, ni mauvais; il est simplement dans les canons du genre pour une série B de ce type. Je m'attendais vraiment à mieux.
C'est l'histoire d'un looser qui rêve de devenir un chanteur à succès. Mais entre ses enregistrements sur cassettes refusés par les maisons de disques, les arnaques d'un producteur véreux ou ses prestations en public huées, ce n'est pas gagné. Sans parler de sa vie sentimentale compliquée ou de ses problèmes de loyer ... L'histoire est amusante mais elle s'oublie en effet aussi vite qu'elle ne se lit. Quant au dessin, il est vraiment très limité et peu agréable, même s'il convient bien à ce genre de BD humoristique.
Bref, rien d'inoubliable, même si c'est plutôt sympa. Il y a bien mieux dans cette collection "Poisson Pilote".
A force d'allonger la sauce, ça devient de plus en plus fade. Si le dessin reste convenable, le scénario se perd, avec une histoire qui n'avance pas, et des personnages de plus en plus inconsistants. Ainsi, Hébus semble être devenu l'être le plus rusé et le plus intelligent de tout Troy. La méchante Lylth a formé une armada qui ne lui sert à rien. Quant aux épouses de Lanfeust, elles ne servent tellement à rien qu'Arleston s'est senti obligé de nous faire ré-apparaître Cixi. Bonjour l'originalité ! Bref, on s'ennuie plus qu'on ne s'amuse. Et dire qu'il reste encore trois tomes ...
OK, on perd peut-être un peu la fraîcheur des premiers tomes, simplement parce que l'effet nouveauté s'estompe. Mais cet album est quand même d'un excellent niveau. Le dessin est agréable et le scénario, qui ratisse large (les migrants, la ZAD, la délocalisation des emplois, les problèmes environnementaux, l'agriculture intensive et le bio, les familles monoparentales, etc.), est bien mené. Même s'il est vrai que nos trois pépés sont quelque peu mis au second plan dans cet épisode, on s'amuse toujours autant à la lecture.
Avec sensibilité et sincérité, Craig Thompson nous raconte son enfance et son adolescence, et notamment ses premières amours. Un récit autobiographique extrêmement émouvant, bien illustré par un trait doté à la fois d'une agréable simplicité et d'une grande délicatesse. Une lecture qui nous rappelle nos premières fois, et qui met du baume au coeur.
Avec son dessin à l'encre de Chine, à la fois rustique et dépouillé, parfois à peine esquissé, Baudouin nous raconte une partie de son enfance, et notamment les relations qu'il entretenait avec son grand-père. Un récit assez vain, qui n'a d'autres mérites que de nous faire imaginer comment se déroulait la (dure) vie au milieu du siècle dernier dans un petit village de l'arrière-pays niçois.
Très bon second tome, même si j'ai préféré le premier. En tout cas les recoupements entre les deux albums se font bien. Le dessin est toujours aussi royal (quelles couvertures !) et l'atmosphère swing & bourbon des speakeasies est un pur régal.
Années 30. New-York. La Prohibition, la boxe, le jazz. Tout un programme.
Au milieu des mafias, des organisateurs de matchs truqués, des arnaqueurs et petits magouilleurs en tout genre, Jack Doyle, boxeur idéaliste, revient pour un dernier combat dans une ville qu'il déteste et qu'il s'était juré de déserter à jamais. Bien sûr, les dés sont pipés et il va vite se retrouver dans la panade.
Si le scénario a des airs de déjà-vu, tout est compensé par un très beau dessin et une atmosphère pesante très prenante. Le trait réaliste est impeccable et l'encrage et la colorisation sombre soulignent parfaitement le ton sombre de l'histoire et les sentiments de désillusion et de mélancolie qui accompagnent les personnages.
Une très bonne lecture pour ma part, qui plaira très certainement aux amateurs de Scorcese.
Très bon volume de fin. L'histoire reste accrocheuse jusqu'au bout; les rebondissements du scénario sont nombreux, entre révélations inattendues et scènes d'action bien mouvementées. Un cocktail très efficace au final, qu'on retrouve tout au long de la lecture des trois volets de cette série, qui, si elle ne bénéficie pas d'un dessin irréprochable (hormis pour les couvertures d'album, superbes), a le gros avantage de se présenter sous la forme d'une trilogie complète et de bénéficier d'un solide scénario, au final suffisamment accrocheur. Une série dont je conseille finalement la lecture.
Yep, ce second tome se montre bien plus réussi que son prédécesseur. Cela grâce à un scénario qui révèle davantage de surprises et nous laisse entre-voir les dessous d'une machination que l'on ne soupçonnait pas, et aussi grâce à des couleurs plus lumineuses et mieux choisies. Tout semble se compliquer pour Lili et son entourage, entre trahisons d'anciennes connaissances et chasse à l'homme orchestrée par la mafia locale. Le plaisir à la lecture est là, même si en soit les dessins n'ont rien d'exceptionnel.
Une série entre polar et série B, qui démarre avec un premier tome un peu foutraque et visuellement difficile (les couleurs sont trop sombres à mon goût, et ne facilitent pas la lisibilité des planches). Malgré tout, on rentre facilement dans cet univers futuriste, qui mêle junkies, méchants mafieux, flics véreux, dealers et crapules en tout genre. Un cocktail bien poisseux d'où émerge Lili, une attachante petite dealeuse qui cherche à se ranger et rêve de changer de vie ... mais qui va tomber au mauvais endroit au mauvais moment et être embarquée dans une aventure périlleuse.
Une lecture globalement agréable pour ma part, même si le dessin irrégulier, très typé "comics", est un peu décevant eu égard de la splendide (et accrocheuse) couverture.
Les couleurs chaudes et le dessin très sensuel sont parfaitement adaptés au ton de cette série, très empreint d'érotisme. Dans ce premier opus, jeux de pouvoirs et jeux de séduction sont au menu d'un scénario dont l'action se situe à Istanbul à deux époques distinctes (de nos jours et au début de la Première Guerre Mondiale). L'intrigue est pour l'instant un peu légère (dans tous les sens du terme), l'héroïne pas franchement charismatique, mais la qualité des dessins fait qu'on a quand même envie de savoir comment tout ça va évoluer au second tome. Laissons donc une chance à cette série, et attendons le prochain volume !
Le dessin, l'humour et l'imagination des auteurs sont très plaisants. Après, je trouve que faire tout un album avec des strips de trois images seulement est vite lassant. Autant la lecture de ce genre de série passe très bien quand c'est publié sur quelques pages dans un journal BD, autant en format "album" ça le fait moins. Dans le même genre, j'ai par exemple préféré BILLY BROUILLARD, qui a l'avantage à mes yeux de se présenter sous la forme d'un récit complet.
Néanmoins la lecture de cet album est très sympa. A essayer !
Appelé à Cannes pour une affaire, NESTOR BURMA découvre en arrivant au domicile de son client que celui-ci est décédé. Un suicide, selon la police. Une thèse qui ne convainc absolument pas Burma, qui va se mettre à enquêter pour tirer cette affaire au clair.
Une fois de plus, Moynot nous pond un album médiocre, entre un dessin brouillon et sans charme et un scénario extrêmement confus (j'avoue avoir décroché plusieurs fois tellement c'était compliqué). A part le fait de voir évoluer Burma dans le cadre inhabituel de la Côte d'Azur, cet album présente peu d'intérêts.
Avec un dessin et un humour "à la Boulet", Guillaume Long nous amuse avec tout plein d'anecdotes culinaires. C'est frais, c'est fin ... ça se mange sans faim, comme dirait l'autre ;-)
Au tout début du XXème siècle, Lucien Lurette, acteur de son état, arrive dans un petit village paumé du fin fond de la France, où d'atroces meurtres sont perpétrés depuis quelques années. L'assassin sévissant toujours, les villageois se soupçonnent tous mutuellement, d'où l'ambiance délétère qui règne sur les lieux lorsque Lucien arrive par hasard au village.
Avec un dessin expressif qui tord les visages jusqu'au grotesque, et qui donne une ambiance unique de malaise, Dumontheuil nous offre une satire sociale à la fois inquiétante et très comique, où le cynisme et l'humour noir se confrontent à l'absurde et aux non-sens. En résulte un album dont la lecture me semble "indispensable", ne serait-ce que pour profiter du dessin et des couleurs exceptionnels.
Album amusant. Le scénario est bien trouvé et les dessins sont de bonne qualité. Si Rantanplan, comme à son habitude, engendre pas mal de situations comiques, c'est surtout les personnages secondaires (le directeur, le colonel Mac Weston, l'inspecteur-surprise, Pavlov, Tricky Jack ...) qui sont les plus marrants.
Un album hélas décevant ! Pourtant, intégrer des Juifs dans l'univers de LL était à la base une excellente idée, car comme les Irlandais, les Italiens, les Mexicains ou les Chinois (entre autres), ils ont réellement fait partie des colons qui ont émigré aux Etats-Unis et qui ont façonné ce pays. Malheureusement, Jul nous pond un scénario monotone, avec des airs de déjà-vu (le déroulement des péripéties fait fortement penser à d'autres albums comme "la caravane" ou "la fiancée de Lucky Luke" par exemple), où les clichés y sont bas-de-gamme, et leur exploitation simpliste et téléphonée. Et, comble de la déception, l'histoire n'est pas palpitante, et surtout, pas drôle. Bref, une lecture ennuyante pour ma part, que les dessins très chouettes d'Achdé n'arrivent hélas pas à rattraper.
Laurent Gerra en fait un peu trop concernant la caricature des "Tontons flingueurs", l'hommage virant au final au plagiat. Mis à part cet écueil, on a droit à un album assez divertissant : un scénario improbable, une histoire amusante avec en prime le personnage de Junior Dalton qui est très rigolo, ainsi que d'autres protagonistes parfaitement exploités (notamment le personnage de Ma). Le dessin d'Achdé est impeccable, comme toujours.
L'idée de départ est excellente (les Dalton se séparent après une énième dispute) et la conséquence de celle-ci est plutôt bien exploitée, malgré le fait il est vrai que les quatre bandits semblent être moins bêtes que d'habitude. Si les gags ne font pas tous mouche, cette histoire est assez originale et se lit avec facilité.
Un album bien décevant. Le personnage de Pinkerton est désagréable et le scénario est construit sur la forme de petite scènes qui s'enchaînent les unes à la suite des autres sans vraiment de lien. Les gags sont faibles et le dessin est moyen qui plus est.
A mon sens le meilleur album du duo Achdé-Gerra. Un scénario original, des personnages hauts en couleurs, beaucoup d'humour, de l'action qui se déroule sur un rythme effréné, des clins d'oeil sympas (Billy the Kid, Elliot Belt ...), des méchants appréciables et un très bon suspens tout au long de l'album pour tenir le lecteur en haleine jusqu'au bout car il est vraiment difficile de deviner l'identité du traitre ! Bref, un très bon épisode.
Ce premier album post-Morris est plutôt bien réussi, entre le dessin plaisant d'Achdé (très fidèle au style de Morris) et le scénario drôle et original imaginé par Gerra. Le gang formé par les méchants dans cet épisode est fort appréciable et l'idée d'avoir placé l'action au Québec ("province" encore inexplorée par LL dans ses précédentes aventures) était bien touvée. Seule l'accumulation des blagues et des caricatures dessert l'album en alourdissant de manière inutile le scénario.
C'est le dernier album dessiné par Morris avant son décès. Alors, même s'il n'est pas très fameux (notamment à cause d'un dessin depuis longtemps en perte de vitesse), il a une saveur particulière. Le scénario, sans être exceptionnel, n'est pas le pire de la série, loin de là. Et puis, quel meilleur titre que "La légende de l'Ouest" pour saluer le départ de Morris ?
Une histoire nullissime et un dessin très pauvre, avec beaucoup d'arrières-plans vides. Difficile de faire pire. Un album qui n'a aucun intérêt.
Une histoire bidon, un dessin exécrable; bref, un album à éviter. Seul les running-gags des bandits aux noms de serpents et du vendeur de bretelles sont assez amusants.
Que dire de cet épisode sans saveur ? Un scénario insipide, un dessin mauvais, des personnages sans envergure ... le fameux règlement de comptes à OK Corral tourne au ridicule.
Album plus que moyen. La médiocre qualité du dessin et l'intrigue pas des plus convaincantes n'aident pas "Le Klondike" à figurer parmi les meilleurs albums de la série. Restent quand même l'originalité du lieu où l'action se déroule (l'Alaska) qui nous change un peu de l'Ouest, ainsi que le plaisir de retrouver le "pied-tendre" Waldo Badmington et d'avoir à faire à un "méchant" - Soapy Smith - de tout premier plan.
Il ne suffit pas de confronter LL à des individus ayant réellement existé ou d'accumuler les personnages secondaires les plus populaires de la série pour faire un bon album. En effet, malgré une idée de départ originale, cet épisode souffre de nombreux défauts : manque d'action, faiblesse du scénario (comment Belle Starr et ses bandits ont-ils pu être assez crédules pour penser que LL était passé du côté des despérados ?), sans oublier - et c'est là le plus grave - un dessin de plus en plus bâclé de la part de Morris. Quant à l'effet "Coke en stock" provoqué par les retrouvailles avec un grand nombre d'anciens personnages, cela m'a paru trop artificiel et finalement assez peu intéressant.
Cette seconde aventure de LL ayant pour cadre le Mississipi est tout à fait réussie. Un scénario bien élaboré avec beaucoup de passages humoristiques, des personnages secondaires au top (les frères Cayman sont très rigolos), des clins d'oeil sympas (certains personnages déjà présents dans "En remontant le Mississipi" refont leur apparition) ... seul le dessin laisse quelque peu à désirer. En outre, et même si son rôle dans l'histoire est très limité, il est très agréable de retrouver ce filou de Pat Poker, l'un des tout premiers grands adversaires de LL dans la série. Si cet album est moins enjoué que "En remontant le Mississipi", il dispose quand même de pas mal d'atouts. Je l'ai bien aimé.
Album où il se passe peu de chose, mais il est assez comique. Tout ça est très théâtral, c'est parfois tellement absurde que ça pourrait presque passer pour une adaptation d'une pièce de Beckett. La blague autour du champagne ("la bière de luxe") me fait toujours très rire.
Bon album. Certains passages sont hilarants, comme celui où Averell retrouve la mémoire. La période post-Goscinny est assez irrégulière, avec des albums allant du "bon" au "très mauvais", mais personnellement je trouve que c'est ceux de Fauche et Léturgie qui s'en sortent le mieux. Quant au dessin de Morris, s'il a perdu de sa superbe, il reste encore d'un bon niveau.
Pas mal. Un scénario plutôt bon (LL travaillant pour le pony express) même si le déroulement de l'action est un peu linéaire.
Pas mal. Lucky Luke a à faire dans cet album à deux gangs de "méchants" : les Dalton et ceux à la solde de l'Union Pacific. Le running-gag du chef de gare est très bon. Ce n'est certes pas l'album du siècle, mais il se lit bien.
Encore un album qui propose plusieurs histoires de LL. Aucune n'est vraiment convaincante, et les dessins manquent cruellement de charme (personnages trop "gros" par rapport à la taille des cases).
Un album qui par sa structure et son déroulement rappellent un peu "La Caravane". L'idée de base (escorter des femmes à travers l'Ouest) est plutôt originale, l'album n'est pas mal mais ça sent un peu le réchauffé. Album plutôt moyen donc, même si un gag m'a fait énormément rire ("Un puma !" "un Dalton !").
Peut-être le meilleur album scénarisé par Fauche et Léturgie. Une histoire bien prenante et très amusante, qui joue beaucoup sur le comique de répétition (avec notamment les gags d'Horace Greely qui publie son journal plus vite que son ombre ou encore les récurrents plans foireux imaginés par l'épicier). Qui plus est, les "méchants" de cette histoire présentent l'originalité de ne pas être des despérados mais de simples commerçants, voulant à tout prix voir fermer le Daily Star, journal devenu gênant pour leur propre business. Une histoire placée donc sous le signe de l'originalité qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Le début de l'album est amusant mais ensuite l'histoire tourne un peu en rond et devient vite lassante. Ce personnage de Fingers est vraiment incongru et s'intègre assez mal à l'univers de LL. Qui plus est, notre cow-boy se révèle incapable de contrer Fingers dans toutes ses tentatives de vol. Voir notre héros constamment berné est assez déconcertant ! Seul le bon dessin de Morris et la scène amusante du procès de Figers relèvent un peu le niveau.
La lente descente aux enfers de Lucky Luke continue. Un scénario poussif et un dessin cataclysmique; bref, un album raté. Il faut se rendre à l'évidence : le meilleur de la série est passé et se trouve loin derrière.
L'idée de départ est originale mais elle est malheureusement mal exploitée. Ce voyage de Sarah Bernhardt dans l'Ouest est assez monotone et les gags ne sont pas des plus tranchants. Pas terrible.
De nouveau un album qui propose plusieurs histoires de LL. Rien de sensationnel ou qui mérite que l'on s'y attarde. De plus le dessin est assez mauvais.
Le sujet est certes original mais le déroulement de l'action est quelque peu linéaire et monotone. Qui plus est, je ne vois pas l'intérêt de représenter le principal "méchant" de l'album sous les traits de De Funès, cela le décrédibilise totalement. Malgré quelques bons passages (la séquence à Poker Gulch est hilarante et la fin est amusante), cet album m'a moyennement convaincu.
Un album plutôt bon, avec un scénario bien trouvé et assez original. Les personnages secondaires sont tous très bons, l'histoire se lit avec intérêt, mais le fait que les Dalton restent à côté de la plaque tout au long de l'album provoque un étrange sentiment (notamment lors de la scène finale où ils servent à peine de faire-valoir).
Bof bof bof ... La participation de Lucky Luke au développement du télégraphe ne m'a pas convaincu et le personnage de Gamble est assez fade. C'est le dernier album de la série scénarisé par Goscinny, et il est assez moyen.
Un album assez décalé par rapport au reste de la série. L'une des aventures de Lucky Luke les plus loufoques. C'est loin d'être l'un des meilleurs de la série, mais il demeure sympa à lire.
Plusieurs histoires courtes pas très folichones qui n'amènent rien de spécial à la série. Même si Morris produira par la suite quelques bons albums, c'est à mon sens à partir de cet album-ci que la série démarre son lent déclin.
Un album hilarant ! Rantanplan et les Dalton sont au sommet de leur art, leur cohabitation dans cet album le rend vraiment jouissif. Et c'était également très original et bien trouvé d'intégrer des Chinois à l'univers de Lucky Luke. Leur caricature ajoute encore plus de drôlerie à cette histoire.
Un album au scénario un peu trop incongru et improbable à mon goût. Néanmoins il y a quelques passages excellents (le running-gag de la roulette russe) et le dessin est parfait.
Du bon et du moins bon. Le scénario tient très bien la route, mêlant aventure, suspense et humour (plutôt noir d'ailleurs, chose inhabituelle pour un LUCKY LUKE). Le dessin de Morris est magistral et parfaitement à maturité (cela depuis une dizaine d'albums déjà). Mais le personnage d'Elliot Belt est plutôt désagréable et sa représentation graphique (parodie du personnage de Sétenza dans "Le Bon, la Brute et le Truand") n'amène rien. C'est un bon album, mais il ne fait pas partie de mes préférés.
Un album sensationnel ! Le personnage de Ma Dalton est irrésistible et les nombreux gags font mouche à tous les niveaux. Et le dessin de Morris atteint quasiment la perfection.
Excellent ! Tous les personnages sont formidables (du sorcier au petit indien en passant par Jolly Jumper dont certaines attitudes me font trop rire) et enrichissent cette histoire au scénario bien ficelé. Beaucoup de passages drôles dans cet épisode qui est l'un des meilleurs de la série.
Drôle, innovant, original, loufoque ... voilà un très très bon album ! Faire évoluer Lucky Luke au sein d'un cirque où cohabitent autant de personnages haut en couleurs (mention spéciale à Mulligan et son lion Nelson) fut une riche trouvaille. Les "méchants" assurent également de leur côté. Bref, un petit bijou.
Un album un peu étrange, à cause principalement de son personnage central Jesse James que je trouve raté. Pourtant, caricaturer ce bandit en Robin des Bois du far-west aurait dû s'avérer hilarant mais on sent que Morris n'a pas su comment exploiter cette idée. Son Jesse James fait un peu figure de bandit "standard" et manque de personnalité. D'ailleurs, ce dernier ne réapparaîtra quasiment plus dans la suite de la série, contrairement par exemple à Billy the Kid ou Calamity Jane qui sont des personnages beaucoup plus drôles et expressifs. Qui plus est, la déception est d'autant plus grande dans cet album qu'il n'y a aucun duel Lucky Luke VS Jesse James, qui aurait pourtant pu s'avérer exceptionnel. Bref, un album très en-deça des précédents. Seul le dessin magistral de Morris et les deux détectives idiots (qui ressemblent à s'y méprendre aux Dupondt) rehaussent un peu le niveau.
Bon album. L'idée de base est très originale (les Dalton créent une ville qui va devenir le repaire de tous les desperados de l'Ouest) mais on sent qu'elle n'a pas été exploitée à fond. J'aurais préféré voir les Dalton aux commandes de la ville et gérer plusieurs gangs de bandits. A part ce petit bémol, l'album est très réussi, avec de nombreuses situations forts drôles (Averell cuisinier, Joe qui pour une fois ne s'oppose pas à Averell mais cette fois-ci à Jack qui est amoureux de Lulu Carabine ...). Et là encore, la couverture est géniale, peut-être la plus belle de toute la série.
Très bon album. Histoire originale et drôle, scénario bien ficelé avec des rebondissements inattendus, personnages secondaires plein de personnalité ... bref, c'est la classe. Et en plus la couverture est fantastique.
Un des albums les plus célèbres de la série. Pour plein de raisons : la superbe couverture qui annonce comme il se doit que cet épisode sera basé sur l'action et l'aventure, les personnages secondaires très typés (mention spéciale à Hank, qui est l'un de mes favoris dans tout l'univers Lucky Luke), un récit palpitant avec une bonne dose de suspens ... et bien sûr toujours beaucoup d'humour ! Assurément l'un des albums-phares de la série. Ce n'est pas mon favori, mais il est très très bon.
Un album hilarant en tous points : les allusions aux difficultés de communiquer et/ou travailler avec des étrangers à travers les "couples" Joe Dalton/Emilio ou Lucky Luke/le shérif mexicain, la bêtise habituelle de Rantanplan (surtout opposée à l'intelligence du chihuahua), les Dalton déguisés en mariatchis qui chantent hyper-faux (petit hommage à Assurancetourix ?), et j'en passe ... Sûrement l'un des albums les plus drôles de la série.
Très bon album. L'idée de représenter la célèbre Calamity Jane en garçon manqué énergique prouve une nouvelle fois le génie de Goscinny. De plus la personnalité de Calamity est assez troublante, étant donné qu'à la base c'est une desperado mais qu'elle se lit d'amitié avec Lucky Luke. J'ai bien aimé l'ambiance un petit peu policière de ce récit à travers l'enquête que mène Lucky Luke.
Très bon album. La caricature de la rivalité éleveurs/fermiers fait mouche et est très pertinente. Certains dialogues sont très drôles et très fins (LL à propos de son steack : "c'est la première fois que je rencontre un adversaire aussi coriace.") et la représentation de Casey en éleveur obèse, qui pense viande, qui parle viande, qui EST viande, m'a toujours amusé.
Oui, une tuerie ! Un scénario à priori simple mais d'une redoutable efficacité, des gags aussi absurdes qu'hilarants, des personnages extraordinaires (Billy the Kid est bien sûr parfait dans son rôle de tête-à-claques et de petite racaille, mais dans son genre, Bert Malloy n'est pas mal non plus en "Jean-Michel despérado"), des péripéties rocambolesques à n'en plus finir et un dessin proprement génial (on ne le dira jamais assez). L'un des mes albums préférés.
Excellent album, où LL se trouve pour la première fois confronté à l'armée, "de l'intérieur". La caricature est super bien rendue (les corvées de patates), et les personnages du colonel et de son fils sont drôles et bien travaillés. Le running-gag de la punition et la fameuse phrase "Sergent ! Vous punirez cet homme !" me font encore rire chaque fois que je relis l'album.
Bon album. Les Dalton en employés de banque m'ont bien fait rire. Pas le meilleur album de la série, mais d'un très bon niveau.
Superbe album; comique, vif et enjoué. Les personnages secondaires sont en effet très attachants (Powell par son côté farouche et utopique, et les bandits par leur incroyable bêtise qui m'a valu de nombreux fous rires). Une vraie réussite.
Album sympa, qui traite de la conquête de l'Ouest par les pionniers. Les péripéties s'enchaînent de façon peut-être un peu trop linéaire mais on passe un bon moment à la lecture.
Bof. Album très très moyen (pour ne pas dire mauvais), surtout quand on le compare aux trois qui l'ont précédé. Comme l'indique le titre, "les Dalton courent toujours", c'est donc l'histoire d'une énième course-poursuite entre LL et les quatre frères Dalton. Sauf que là, l'histoire ne comporte aucune originalité. Bref, je n'ai pas accroché.
On est proche de la perfection avec cet album-là ! Pourtant, à la base, c'est une énième course-poursuite entre les Dalton et LL mais le fait d'avoir placé l'action au Canada a tout changé et fut une idée géniale. Les canadiens sont formidables de personnalité (le caporal par son flegme, les bucherons par leur côté brute épaisse mais respectueuses de l'autorité) et de plus, l'ambiance frigorifique de l'hiver canadien est hyper bien rendue par Morris. Sapristi ! Tout ça vaut bien un petit "cinq étoiles".
Album très drôle, d'un burlesque effarant. Les quatre scientifiques plongés dans l'Ouest sauvage créent un décalage très amusant et le "méchant" Bull Bullets me fait rire par son sans-gêne et ses plans foireux qui ne fonctionnent jamais.
Album en tout point excellent, probablement l'un des meilleurs de la série toute entière, voire LE meilleur (en tout cas, moi, c'est mon préféré) ! Représenter le redoutable bandit Billy the Kid sous les traits d'un petit morveux capricieux, colérique, désobéissant, adepte de farces, de caramels mous, de chocolat chaud et de contes pour enfants fut une idée de génie ! Après les Dalton, Pat Poker et Joss Jamon, Billy the Kid agrandit la famille des "méchants", et c'est certainement l'un des plus réussis et des plus originaux. Bref, un album très enlevé, bien rythmé, mêlant action et humour avec brio.
Bon album avec une histoire originale et divertissante. Les deux familles sont stupides à souhait et sont physiquement aussi grotesques l'une que l'autre. La façon dont elles se réconcilient à la fin est très bien trouvée.
Encore un album hyper original, qui ne se contente pas d'exploiter les ficelles classiques du western (Indiens, shérifs, saloons et braquages de banques par les despérados ...). Au contraire, LL quitte temporairement l'Ouest pour la Pennsylvanie et ses puits de pétrole nauséabonds. Une aventure détonnante, drôle et bien ficelée, servie par un dessin de plus en plus agréable et maîtrisé.
Si cet album est loin d'être l'un des meilleurs Lucky Luke, il est quand même incontournable car c'est la première apparition de Rantanplan dans la série ! Une entrée en scène fort réussie pour le chien le plus bête et le plus sympathique de l'Ouest. L'histoire n'est pas du tout originale (LL se lance une nouvelle fois sur la piste des Dalton évadés) mais Rantanplan vient réhausser le niveau et sa bétise amène de nombreuses situations humoristiques.
Un album des plus réjouissants, avec un scénario particulièrement plaisant, ponctué de nombreux passages comiques. Une aventure très rythmée avec de nombreux personnages secondaires attachants (spéciale dédicace au conducteur de navire Ned). Il est très agréable de voir évoluer LL dans le décor du Mississipi et de le voir traverser des villes mythiques comme New-Orleans, Memphis, Baton Rouge, etc. Les "méchants" sont nombreux et tiennent bien leur rang, les Noirs chantant du blues à longueur de journée sont très amusants. Bref, un très bon épisode, d'autant que le dessin de Morris s'améliore incontestablement : j'en veux pour preuve ses bateaux à roues à aubes qui sont absolument splendides !
Revoilà les Dalton ! C'est à partir de cet album-là que les auteurs ont compris la mine d'or que représentaient ces personnages, à la fois drôles, grotesques et attachants. Leur ré-apparition dans la série sera dès lors récurrente, au rythme approximatif d'une intervention tous les trois albums. Pour en revenir à cet épisode, ce n'est certes pas le meilleur de la série, mais il a ce petit côté "album-clé" (pour les raisons évoquées) qui en fait tout son charme. Et puis, qu'est-ce qu'on rit !
Encore un épisode savoureux, basé une fois de plus sur des faits historiques, mais détournés de manière drôle, comme seul Goscinny savait s'y prendre. De l'aventure, de l'humour, du suspense, des "méchants" rigolos et un dessin très agréable. On n'est pas loin du top ...
Bon album. Le personnage du juge est truculent, son ours Joe qui l'accompagne est également savoureux. Ces personnages ont tellement de charisme que Lucky Luke se retrouve quelque peu au second plan. J'aime bien la pancarte du saloon "Bières et justice fraîche", très drôle.
Un album incontournable, car c'est la première apparition des Dalton dans la série ! Même si leurs caractères et leur personnalité vont évoluer et s'affiner par la suite, ils forment déjà un gang de loosers magnifique, drôles, bêtes et méchants à souhait ! L'histoire n'est pas des plus originales mais elle est bien rigolote avec quelques passages bien farfelus (LL se présentant comme le manager d'une troupe de théâtre pour pouvoir piller des banques). Un album divertissant et rafraîchissant donc, qui vaut son détour pour la personnalité un peu candide des frères Dalton à leurs débuts.
Pas mal. Joss Jamon est une belle crapule, un méchant bien réussi; par contre ses acolytes sont trop caricaturaux, dommage. Le fil narratif de l'histoire est un peu monotome mais l'album se lit quand même bien.
Le scénario vraiment naïf et le dessin encore très perfectible de Morris rendent cette aventure de LL peu passionante. Les méchants manquent cruellement de personnalité et, s'il est vrai qu'il est appréciable de voir que le ton de la série commence à changer à partir de cet album-ci (Goscinny fait passer LL d'une ambiance far-west "réaliste" à un pastiche humoristique), ce premier épisode signé Goscinny est finalement peu convaincant. Seul le running-gag du passager du train est vraiment amusant et m'a bien plu.
Album sympa, avec un méchant un peu étrange (de par son nom et sa physionomie) mais appréciable. On sent bien le côté psychopathe et froid de Phil Defer, tueur à gages de son état. Le duel final entre Lucky Luke et Phil Defer est magistral et vaut son pesant de cacahouettes.