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Un très bon Lucky Luke qui est envoyé au fort du 20ème de cavalerie pour éviter une guerre indienne. Comme d'habitude, il lui faudra beaucoup de chance et d'astuces pour déjouer les pièges qui lui sont tendus. La caricature du colonel du régiment et les rapports avec son fils sont très drôles.
Indispensable.
La série au top de sa maturité, le dessin de Morris parfaitement abouti, le scénario de Goscinny comprenant tous les codes de la série, de l'humour, des références historiques, du mythe de l'ouest et une histoire mené tambour battant. On prend toujours autant de plaisir à le lire et le relire.
Chef d'oeuvre intemporel.
Sombre et belle histoire que celle de ce corsaire anglais qui se fait pirate à leur demande mais est trahie par ceux-la même qu'il voulait servir et qui se retrouve seul à la poursuite de son amour perdu. La guerre n'est pas une belle chose quel que soit le camp.
Ce récit historique est très bien mis en image par Delitte qui sait peindre les beaux bateaux et les paysages marins. Un bel ouvrage, une bonne lecture.
Fin du cycle africain. Dans le passé, Jade fait alliance avec le roi gorille pour unifier les clans et trouver un compromis avec l'envahisseur blanc et Kim va aller au bout de sa quête pour déjouer les plans de ceux qui voulaient remettre en cause le passé.
Il ne faut pas toujours chercher à comprendre ces histoires africaines à la limite de la légende et du surnaturel mais se laisser envouter par la beauté de l'Afrique et de ses mystères. Et la sensualité des dessins de Miralles fait le reste pour nous faire passer un assez bon moment de lecture.
Suite du cycle africain où Kim est sur la trace du passé de Jade. C'est toujours un récit à la Dufaux avec pleins de mystères, d'ésotérisme, de traditions et de réincarnation, mais c'est un peu plus compréhensible que les tomes précédents, et grâce aux dessins de Miralles, on goute à la sensualité et à l'envoutement de l'Afrique.
A lire donc.
L'histoire de ces trois petites filles devenues adolescentes (une beur, une fille de riche,et une classe moyenne) monte en émotion avec cette deuxième partie qui les voit construire leur destin en affrontant les réalités du passage à l'âge adulte. Les observations du scénario sont très justes et réalistes, ce qui fait que ces péripéties croisées somme toute ordinaire nous touchent.
Le dessin de Lepage est toujours très beau, mais l'ambiance urbaine et les scènes d'intérieur le mettent moins en valeur. J'ai quelquefois du mal à reconnaître qui est qui entre les deux blondes et leurs mères.
Un très bel album malgré tout.
Un grand classique : Aria allié aux rebelles va mettre fin à la tyrannie d'un clan en distillant un poison formé du concentré de cauchemars. Je trouve qu'elle rajeunit au fur et à mesure des albums ! mais elle est toujours aussi belle et toujours aussi pleine de bons sentiments et de courage. Du grand classique, des dessins toujours au top, cela ne renouvèle pas le genre mais se laisse lire avec plaisir.
Et en cadeau bonus un mini-récit où une voyante fait remonter le passé d'Aria jusqu'au big-bang ! On ne sait plus où est le mythe et la réalité !
A peine sortie du Couvent, Blanche qui ne voit pas les couleurs est mariée à un vieux mari qui la délaisse et trouve refuge dans l'amour de son domestique noir qui partage sa solitude et son déracinement. Mais son entourage ne peut l'accepter.
Ce drame qui rapproche deux êtres que tout semble séparer est très bien raconté, on est émue et on comprend les sentiments des deux héros grâce à une narration fluide et sensible bien mise en valeur par un dessin simple et expressif.
Très bon, à suivre.
Une bonne surprise, ce Saint Kilda, qui raconte la vie d'un jeune biologiste exilée dans une île écossaise et qui découvre que la vie peut être douce sous une apparence dure mais qu'elle peut cacher des mystères terribles.
Les dessins savent mettre en valeur les paysages magnifiques et l'histoire nous accroche et laisse à la fin un suspens qui nous donne envie de connaître très vite la suite.
Bref une bonne surprise, un très agréable moment de lecture.
Le dessin est toujours aussi minutieux et original, la couleur intervient toujours dans le récit mais il n'y a plus la même surprise. Après les évènements du premier tome, nous suivons l'enquête sur leur origine et c'est bien compliqué. Il faut lire avec attention et en profiter pour admirer le travail de Jean-Marie MICHAUD, mais ce second tome n'avance pas beaucoup et ne procure pas le même plaisir que le premier.
Cela reste malgré tout un récit original remarquablement illustré. A lire.
Beaucoup d'éléments autobiographique dans cette histoire d'un jeune assistant dans un atelier de mangas qui va trouver la force d'écrire sa propre histoire grâce à l'amour que lui inspire une jeune fille fragile.
Toute la petite musique de Taniguchi se retrouve dans cette histoire de gens ordinaires mais attachants qui se construisent pas à pas au cours de promenades ou de rencontres, tout en menant leur vie.
Les dessins sont très expressifs et précis, les décors très travaillés, et les plus de 200 pages de ce roman graphique se lisent d'une traite.
Un hymne à la vie à lire absolument.
J'ai lu le début de ce nouveau cycle des aventures du Chevalier de Kermeur dans les trois cahiers "les rendez-vous de l'épervier" qui s'accompagnent d'explications historiques, des recherches de l'auteur et de nombreux croquis. C'est passionant même si on perd un peu le fil de la petite histoire qui devient un faire valoir de la grande. Mais quand comme moi on aime ça, on s'y retrouve.
D'autant que ce tome de présentation contient tous les ingrédients pour nous mettre l'eau à la bouche, complot, attentat et héroïnes troublantes. Et que les dessins minutieusement réalistes deviennent une composante essentielle du plaisir de lecture.
Laissez-vous donc embarquer par l'épervier qui au delà de l'aventure vous fera découvrir la vie du XVIII ème siècle.
Dernier acte de l'histoire de la France en Algérie. Octave accepte une mission dans le bled pour y retrouver Samia et la rapatrier en France pour y mettre au monde leur enfant.
Mais la petite histoire s'efface devant la grande, et à travers des destins individuels c'est ce que nous raconte Ferrandez qui fait un récit minutieux et documenté des dernières années de l'Algérie française jusqu'au départ du Ville de Marseille d'Alger avec les réfugiés.
Très bon livre d'histoire superbement illustré, la lumière d'Alger est bien rendu et on comprend physiquement le désespoir des pieds-noirs, enfants perdus de la colonisation.
Spirou et Fantasio sont au départ concurrents dans deux équipes d'archéologue à la recherche des nécropoles sous-marine d'une civilisation perdue.
Difficile les reprises des séries mythiques. L'histoire est pas mal, le dessin suffisamment éloigné de la série de base. Mais au total pas de vrais surprises, pas de coup de cœur donnant envie de repiquer à la série.
Un travail honnête qui peut intéresser les jeunes générations et leur donner envie de découvrir l'original.
Nouvelle histoire sensible de Laurent Galandon qui nous raconte cette fois la quête de Gabriel, ouvrier parisien entrainée sur les barricades de mai 68 par une amie, à la recherche de son origine après le choc de s'être fait traiter de boche par les CRS qu'il avait traité de SS.
Le dessin original de Arnaud Monin se prête bien à créer l'ambiance de l'histoire de ce jeune homme ordinaire à la recherche d'un passé peu banal, et les allez retour entre 1945, 1955 et 1968. Les révélations de ce premier tome nous laissent dans une expectative nous donnant envie de connaitre suite.
Une nouvelle réussite du tandem.
Jack, orphelin à trois jours, se retrouve après l'orphelinat mousse dans un bateau marchand anglais. Pris en charge par un marin au grand cœur, ils vont se retrouver pirates avant de partir à la recherche d'un trésor au fin fond du grand nord canadien et traverser des paysages magnifiques au milieu des indiens et de la nature sauvage.
Si l'histoire est très bonne et aborde pleins de thèmes, la fin un peu abrupt nous laisse un peu sur notre faim, ce qui explique le tout petit point manquant à la note maximale. Mais c'est vraiment pour chipoter.
Car tout le reste est magnifique. Cet album est une véritable œuvre d'art, le cahier graphique prolongeant l'enchantement. L'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout et on peut passer un long temps sur chaque planche.
Indispensable, donc, direct dans mon top.
J'hésite à donner mon avis après avoir lu toutes ces critiques dithyrambiques.
Je dois avouer que je n'ai pas accroché à cette histoire. Certes les papa est touchant, la maman attirante et si les dessins ne correspondent pas au style que j'aime, j'en reconnais la qualité. Je dois être trop cartésien et l'onirisme me déplait, ne me touche pas, je n'y comprends rien.
Bref je regrette mon achat, à réserver aux amateurs du genre.
Mince, je me suis planté, l'avis posté sur "une étudiante à New-York correspondait à "Prison de femme" que je n'ai pas encore lu !
Le délire continue. S'ennuyant dans son village, Cicca se met en tête de rejoindre Rio en stop et bien entendu rien ne va se passer comme prévu, mais grace à son charme, elle s'en sortira toujours jusqu'à filer le parfait amour avec Frankenstein lui même.
Avec une morale finale inattaquable pour une femme : "Il n'y a rien de meilleur au monde qu'une bonne copine montée comme un taureau".
Un petit plaisir à ne pas se refuser même si ça se lit vite !
Suite de l'histoire qui voit Elisa Read devenir Anny Read. Après la mort de sa mère Elisa se réfugie chez un de ses anciens amis qui tient une auberge et y rencontre Barbe-Rouge. Elle réussit à s'introduire sur son navire et va découvrir son origine.
Anny raconte alors qu'avec Eric ils sont prisonniers des espagnols au Pérou.
Cette double histoire se lit bien mais reste dans la veine de la première partie. De la pure aventure à qui il manque un petit quelque chose de plus.
J'aime beaucoup les histoires de Bourgne qu'il met très bien en image, alors j'ai été attiré par sa reprise de Barbe-rouge.
Le secret d'Elisa Davis est l'histoire de son origine. Fille de tenancier d'auberge, son père meurt lors d'une opération de contrebande et elle doit s'enfuir vers la ville avec sa mère. Elle raconte cette histoire pendant que Eric et elle sont au Pérou et essaye de rejoindre les Antilles.
Double histoire un peu classique qui se lit bien mais sans réelle surprise.
Pas mal.
Déjà quand vous voyez quelqu'un rire en lisant cette histoire chez votre libraire, c'est bon signe. Et quand revenu chez vous, la première à lire glousse tellement que les autres se disputent pour prendre la suite, ça donne envie mais on a peur d'être déçu.
Et bien pas du tout. Cette auto dérision de Pedrosa sur lui-même fonctionne bien, et en c'est temps du politiquement correcte se moquer de nos tourments écolos est bienvenus, on s'y reconnait tellement !
Très bon à lire.
Qualité Cosey pour ses quatre histoires émouvantes qui montrent que l'amour concerne tous les âges et tous les milieux. Cosey sait comme personne créer une ambiance et son coup de crayon est toujours aussi efficace. Bref si ce n'est pas le meilleur Cosey, on passe un bon moment d'émotion.
Deux étudiants en histoire de l'art (la bourgeoise friquée et le beau gosse bohème) doivent malgré eux réaliser une étude sur un tableau et se retrouvent mêlés à une affaire criminelle. Les péripéties de cette histoire sont bien menées, avec de l'humour et du charme, au final on passe un moment agréable.
Et même si je ne suis pas toujours convaincu par le dessin, l'ensemble est réussi.
Tintin en voyage sur un bateau vers l'Asie se lie à un savant fou à la recherche de la tombe d'un mystérieux pharaon et se met sans le savoir en travers des agissements d'une secte de trafiquants d'armes et de drogue. A partir de là, il lui arrive des aventures rocambolesques sans aucun temps mort où on découvre les Dupond et Dupont au sommet de leur forme.
De la pure distraction sans recherche de vraisemblance, mais ça se lit toujours bien. Et le dessin ligne claire à jamais inégalé est vraiment parfait.
Son ne met pas la note maximum pour ce héros mythique, c'est pour laisser une marge pour noter encore mieux certains titres.
Tintin en voyage sur un bateau vers l'Asie se lie à un savant fou à la recherche de la tombe d'un mystérieux pharaon et se met sans le savoir en travers des agissements d'une secte de trafiquants d'armes et de drogue. A partir de là, il lui arrive des aventures rocambolesques sans aucun temps mort où on découvre les Dupond et Dupont au sommet de leur forme.
De la pure distraction sans recherche de vraisemblance, mais ça se lit toujours bien. Et le dessin ligne claire à jamais inégalé est vraiment parfait.
Son ne met pas la note maximum pour ce héros mythique, c'est pour laisser une marge pour noter encore mieux certains titres.
Si on a commencé la série, il faut bien continuer, même si le second tome de New Harlem est un peu décevant, manquant de rythme malgré les révélations car trop peu d'actions.
Zack est récupéré par les résistants blancs pour faire connaître le passé. On apprend pas mal de chose et les liens entre les sous-séries sont de plus en plus palpables.
Je suis mitigé sur le dessin qui sent un peu trop son ordinateur, les filles étant biens dessinées mais bien peu employées !
Au total l'histoire reste suffisamment intéressante pour espérer la suite.
Merwann au Vatican retrouve de nouveaux protagonistes du décalogue et décide de continuer la quête de la sourate.
Frank Giroud tricote les différents fils de son histoire qui se croisent habilement mais cela ne suffit pas à renouveler l'intrigue. La fin annoncée dans le dernier tome sera la bienvenue. A lire pour connaître le fin mot de l'histoire.
On croyait Cicca et Karen tirées d'affaires, mais bien sur il va leur arriver de nouvelles mésaventures sont elles ne se tireront qu'en usant de leur charme. Et comme on n'en est pas à une énormité prêt, Cicca dans la savane va même trouver sa sœur jumelles recluse dans un temple qui est vierge et chaste (sa sœur, pas le temple; mais pas pour longtemps) et va séduire un énorme gorille qui lui permettra de vaincre tous ses ennemis.
C'est délirant, totalement immoral, à ne pas mettre entre toutes les mains, mais c'est ça qui est rigolo. D'autant que la paillardise joyeuse n'est pas malsaine.
La Cicca toujours en fuite cette fois pour avoir volé la solde d'un bataillon de soldats mexicains avec la complicité d'un bombe volcanique et lesbienne. C'est toujours aussi délirants et sexuel, et avec une belle blonde en prime, cela permet de varier les plaisirs.
A lire à petite dose car à la longue ça devient un peu répétitif, mais à cette condition ces histoires absurdes et outrancières sont toujours aussi drôles.
Hughes à la poursuite de son fils et de Al Mansour trouve Sigwald prisonnier de soldats du Roi qui assiègent un château rebelle. Il devra utiliser sa science des explosifs appris chez les arabes pour rentrer dans les bonnes grâces des soldats et sauver son fils.
Les dessins de Pierret sont très expressifs et restituent bien l'époque, ce qui procure le plaisir de lire cette histoire d'aventures bine racontée mais qui n'en finit pas; on voudrait bien que Hughes trouve enfin la paix.
En attendant un nouveau rebondissement de dernière minute appelle à attendre le prochain tome !
Moscou, 1812, évacué par les troupes de Napoléon, un médecin, une princesse russe aveugle, un blessé, des déserteurs... ils sont dix à essayer de rattraper l'armée dans le froid, la neige, à la merci des loups et des cosaques.
Un récit implacable et fort où les caractères se révèlent et aux rebondissements cruellement réalistes très bien servis par le dessin d'Éric Stalner et par les couleurs froides de Delf.
Je regrette toujours que Jean-Marc ne soit plus de la partie car le dessin des frères étaient plus rond, mais Éric est un formidable conteur.
A ne pas manquer, et vivement la suite.
Cet épisode 2 tant attendu ne déçoit pas ! Kim est cette fois pendant le voyage confronté au fanatisme religieux. Et l'arrivée sur Antarès est de nouveau riche en péripéties et rebondissements. Sa petite fille révèle encore des talents cachés qui confortent le mystère et Leo sait à la fin de l'album mettre la petite touche qui augmente le suspens.
Et comme le bestiaire et les dessins sont à la hauteur on prend beaucoup de plaisirs à lire cette histoire même si on retrouve beaucoup de choses des épisodes précédents.
Les grands débuts d'un dessinateur prometteur qui met en image l'histoire de Paul, précurseur en photographie sous le second empire qui fait un reportage au Mont St Michel (une prison en ce temps la) et qui se trouve confronté au monde des elfes malgré son scepticisme.
Je ne suis pas très porté sur les histoires elfiques mais la description du Mont St Michel à cette époque et de la vie de ses habitants est très intéressantes et fait réaliste, et ce mélange entre réalité et monde magique sait captiver l'attention.
A suivre donc.
Durango poursuite sa quête pour venger le meurtre de Célia et remonte petit à petit vers le commanditaire principal en croisant à chaque tome un tueur qui ne rêve que de l'épingler à son tableau de chasse. Cette fois ci le tueur vient du sud et supporte mal le froid, ce qui le perdra. Girod est toujours parfait au dessin, ses décors sont superbes. Le scénario de Swolfs est digne du western spaghetti avec de fortes réminiscences de "Il était une fois dans l'ouest". Si ce n'est donc pas très original, c'est très agréable à lire.
On aurait pu croire que Durango allait se ranger, mais le sort lui interdit de trouver la paix, et la route des tueurs ayant croisé celle de Célia, il n'est désormais plus motivé que par la vengeance, quitte à semer des cadavres derrière lui.
Girod au dessin a très bien repris la suite de Swolfs qui reste au scénario pour une histoire de vengeance au long court pas très originale mais bien construite. Du très bon western classique.
Benjamin part en expédition sur les traces d'Aurore parti à la recherche de la tombe du Pharaon Nepher et de son épouse Sanakthari, couple oublié car porteur d'une idéologie d'amour remettant en cause le pouvoir des prêtes de leur époque. Leur destin va croiser celui de Benjamin et Aurore.
Ce spin-off du Décalogue est de la pure aventure avec un peu de mysticisme, avec un respect des paysages et une reconstitution du temps des pharaons. Très bonne lecture.
Ce second opus est de la veine du précédent pour ce qui concerne la mise en image, du très bon Hermann. Mais l'histoire est trop délirante avec des rebondissements incessants totalement incroyables et avec trop de personnages multiples et interchangeables pour qu'on s'attache. Cela reste un superbe objet à savourer comme une œuvre d'art en regrettant que le scénario ne soit pas un peu plus dépouillé.
Je suis rentré dans cette petite musique d'un homme qui marche à la recherche de sa note et veut absolument passer le col pour voir s'il va la trouver de l'autre côté de la montagne. En cours de route il fait des rencontres et se remémore ses rencontres passés mais continue sa route malgré tout au risque de passer à côté du bonheur.
Cette allégorie de la vie, de ses bonheurs fugitifs et de ses atrocités (dessins d'après les tableaux de Goya) m'a parlé même si le style de Baudoin n'est pas d'un abord facile.
Une bd à lire dans un moment calme en prenant son temps sans chercher à tout comprendre mais en se laissant porter par la quête du héros malgré son apparence absurde et sa fin tragicomique.
Cicca séduite par son coiffeur est poursuivie par les tueurs d'Al Capone pour lui avoir volé 100 000 $. Elle ne s'en sort qu'en offrant son corps à tous les mâles qui lui en veulent et qu'elle rend fou d'amour.
C'est complètement absurde, totalement dingue et immorale, mais finalement très amusant. Cette idée que la baise est capable de vaincre la violence est assez séduisante même si malheureusement fausse. Jouissif si je peux me permettre pour qualifier une histoire aussi sexuelle.
Chronique de la fin d'adolescence de deux jeunes américaines de l'Amérique profonde, ces histoires ont eu du mal à me passionner car trop loin de mon univers, et faisant allusion à des tas de référence que je ne possède pas.
Et le dessin carré de Daniel Clowes ne sauve pas l'histoire si on ne rentre pas dedans.
Cette bd est donc peut-être un très bon documentaire, mais pas très distrayant.
Arthur et Janet s'aiment et aiment faire l'amour dans toutes les situations de la vie et nous font partager leur plaisir.
Les histoires sont amusantes, bien dessinées et délicieusement crues. C'est un hymne à l'amour physique sans chichi et sans fausse pudeur. Mais cela se lit vite et n'a pas beaucoup de profondeur. Un agréable et croustillant moment à passer.
Bien que pas très fan des dessins de Loustal, j'ai apprécié cette histoire de taularde qui retrouve en sortant les problèmes qu'elle avait laissé en entrant (elle a tué son souteneur et on veut la remettre au turf) mais qui va se battre jusqu'à retrouver les amies laissés en prison qui sont finalement sa seule véritable famille.
Si la morale n'est pas très encourageante (la prison comme seule planche de salut) l'atmosphère et le caractère de l'héroïne sont bien rendus et on s'attache à son histoire qui arrive à nous émouvoir.
Une bonne lecture.
Bel objet illustré par des dessinateurs de talent, avec un bonheur inégal propre à tous les ouvrages collectifs. Une très bonne manière de conserver les paroles des chansons du grand Jacques, à lire en écoutant la musique.
Le super-héros, copie collée de Superman, est fatigué de courir après l'amour inaccessible dans sa condition et redevient humain pour le trouver. Baudoin dynamite joyeusement le mythe dans un récit non politiquement correct qui montre que le partage entre le bien et le mal n'est pas si simple que ça.
C'est plaisant bien que certaines vignettes en noir et blanc ont des décors difficiles à lire, mais les personnages sont bien campés. Au total un agréable moment de lecture.
C'est rare qu'une bd me tombe des mains, mais là je n'ai pas pu finir, pas réussi à m'intéresser aux tribulations absurdes de ce personnage en quête d'on ne sait quel souvenir à qui il arrive des choses improbables, les personnages sont tous plus moches les uns que les autres et le paysage itou !
Ce n'est donc pas pour moi mais vu les autres commentaires, je dirai "pour amateur iniquement" !
On retrouve avec plaisir l'ambiance des aventures de Jeanne qui part en Amérique à la recherche d'Eugène. Cependant ce récit est un peu moins fort que le premier, les deux amants vivant des histoires parallèles avant de se retrouver. Et si la vie d'Eugène à Cuba est intéressante, le voyage de Jeanne manque un peu de péripéties. Au total cela reste malgré tout à lire.
Eugène de retour d'Afrique où il était un spécialiste de la culture du palmier vit seule dans son village gentiment moqué par ses voisins un peu lassés de ses histoires. Et en plus il ne veut pas vendre son terrain qui permettrait l'installation d'une usine. Mais son passé va resurgir et lui permettre de réaliser ses rêves.
Le scénario est improbable et le dénouement un peu facile mais cette histoire a quand même du charme. Les dessins ne sont pas trop mon truc au départ mais servent finalement bien le propos.
Intéressant à lire.
Il faut rentrer dans cet album pour se laisser séduire car les dessins n'attirent pas au premier abord malgré le joli minois de l'héroïne, mais une fois pris dans la quête du père de cette jeune fille dans les mystères de l'Afrique en compagnie d'un guide alcoolique mais charmeur, on retrouve une histoire solide qui mêle humour, aventures, tradition et légendes avec un brin d'érotisme bien venu.
Le noir et blanc sert bien ce très bon roman.
Je suis très perplexe sur cet album qui partait effectivement bien avec pleins de référence cinématographique et une intrigue "intrigante" qui accroche mais les écritures interminables entre les cases type bd américaine de la belle époque finissent pas lasser. Et la fin totalement incompréhensible a fini par m'achever.
Uniquement pour amateur.
Le début de cette histoire où le héros cherche son identité et se trouve confronté à une nouvelle culture et à son double retient l'attention mais la suite et fin déçoit beaucoup car cela devient très confus et je n'ai pas compris ce que voulait montrer Berthet dans sa conclusion. L'ambiance créée par les dessins sert bien le récit mais ne peut le sauver. Cela plaira sans doute à certains mais personnellement je ne me retrouve pas dans cet ésotérisme à clef qui se prête à pleins d'interprétation. Peut-être parce que je ne suis pas navajos ?
Très bon polar sur fond de racisme dans le sud américain. Le croisement improbable entre une jeune femme blanche en fuite et un vagabond noir capable de ne pas se laisser abattre par l'adversité donne un drame bien raconté aux rebondissements qui maintiennent l'intérêt et une fin non conventionnelle. Le dessin de Berthet se prête bien à cette ambiance pour faire un album à côté duquel il ne faut pas passer.
Colby et sa bande de détectives privés sont engagés pour retrouver un vieux japonais disparu à la sortie des camps de prisonniers de la deuxième guerre mondiale. En fait c'est un coup monté, mais ce qu'ignore le commanditaire c'est que derrière l'agence miteuse se cachent des as de l'US Air Force en reconversion et qu'ils vont contre toute attente démonter la machination.
Tous les clichés sont là, mais avec Greg et son humour au scénario et Blanc-Dumont et ses superbes dessins pour l'ambiance, cela donne un polar classique mais fichtrement bien fichu qui fait passer un très bon moment de lecture.
Impeccable.
Un western du style Sergio Leone, lent et pleins de tensions cachés, avec des gueules qui collent à l'atmosphère de ce récit finalement simple de cet affrontement où personne n'est ce qu'il semble être. On est pris dans cette histoire très bien mies en image? Lu en couleur, peut-être effectivement le noir et blanc est plus adapté. Très bon album à lire.
Le dessin de Gillon est particulier mais il sait rendre une atmosphère de mystère et de sensualité qui accroche au destin de cette très jeune veuve qui semble courir après le fantôme de son amour bafoué. Mais si le début captive, la suite est un peu trop, trop de péripéties improbables sur la tête de la même personne même si c'est justement le sujet de cette histoire qui se termine en tête à queue sans dévoiler rien d'autre qu'un exercice de style bien mené mais un peu frustrant.
Cela reste néanmoins très bon et à lire.
Le vieil homme revit l'histoire de son amour de jeunesse pendant la dernière guerre à l'occasion du tournage d'un film tiré du livre qu'il a écrit. Mais l'histoire tragique va rebondir 50 ans après.
Ce récit est très émouvant et très fort et le dessin noir et blanc de Sokal est magnifique.Très bonne lecture mais la fin est un peu trop.
Cette fois Matty est devenu un journaliste presque normal avec accréditation et tout qui suit le procès de soldats qui ont massacrés des pacifistes qu'ils prenaient pour des terroristes. Bien sur l'histoire n'est pas si simple et le scénariste sait encore nous entrainer dans une fin bien affreuse à l'image de cette guerre civile.
Curieux également ce changement de dessinateur pour un chapitre de l'histoire. Au total cet opus se laisse lire mais n'a pas la même force que les premiers.
Fin de cette trilogie qui voit le dénouement de l'histoire de Lili au prise avec la mafia de la drogue dans lequel son père trempe à son grand étonnement. Le scénario est toujours plein de rebondissements et de surprises, dignes des meilleurs polars ou films noirs. Certes il ne faut pas chercher de moral à cette histoire, mais cela tient en haleine et le dénouement est inattendu. Et comme la mise en image de Morgann est originale et crée un univers tout à fait en phase avec l'histoire, cette série qui a en plus le mérite de savoir s'arrêter est une très bonne découverte que je recommande.
Les histoires de vampire ne sont pas ma tasse de thé au départ. Mais quand elles se passent dans la bonne société londonienne du 19ème, avec son humour caustique et ses histoires d'amour, et que la mise en image est à la hauteur, on passe un excellent moment et on attend la suite avec espoir.
Un très bon début pour ce qu'on espère devenir une très bonne série.
Suite et fin de ce diptyque qui voit Marcia découvrir l'histoire de ses parents mêlés au complot des services secrets allemands à la recherche d'un passage secret vers l'Angleterre.
La mise en image de cette histoire est toujours aussi bien faite, avec un style original et une bonne utilisation de la couleur. Le scénario glissant vers le fantastique est un peu improbable et on n'a pas vraiment la réponse à tous les mystères distillés dans le premier tome.
Au total une série à lire surtout pour l'ambiance créée par la beauté des dessins qui servent bien cette histoire mystérieuse.
Super ce premier épisode de l'histoire de l'errance de Huck le petit blanc fils d'ivrogne et Charley le manœuvre noir aux prétentions musicales dans le Mississipi des années 30. L'ambiance de l'époque est très bien rendue, le récit est noir à souhait mais non teinté d'humour et les rebondissements de l'histoire savent nous tenir en haleine. Et il y a de l'émotion dans cette rencontre improbable. Bref un excellent récit digne de Mark Twain très bien mis en image, à suivre absolument.
Dernier épisode de ce triptyque qui voit le combat final entre les armées de Minos et celles d'Arkhana et d'Adulas conduites par Messara. Pendant ce temps Thésée combat le Minotaure qui se révèle moins monstrueux que prévu et Icare délivré se brule en redécouvrant le soleil.
Il n'y a pas à dire, la mythologie donne des histoires très fortes qui très bien mises en image donne de très bonnes bandes dessinées.
Messara revient avec les armées de d'Adulas pour combattre le tyran Minos.
L'intrigue devient un peu complexe mais les dessins sont toujours aussi efficaces pour raconter cette histoire mythologique qui vaut bien des récits héroic-fantasy d'aujourd'hui.
Une bonne lecture.
La jeune esclave égyptienne arrive à Stronggylé au moment où la cité se prépare à se défendre et fait venir des mercenaires. Son maitre et son fils sont tout deux amoureux d'elle et on ne sait donc pas qui est le père de la fille qu'elle met au monde au cours de la journée tragique de l'invasion.
Très beau dessins académiques pour cette histoire antique assez classique mais qui se laisse lire avec plaisir.
Un album de qualité.
Début d'une série au succès mérité grace au très bon scénario de Van Hamme très bien mis en image par Vance. La filiation des films "la mémoire dans la peau" est assumé avec un argument de départ qui est le même : Un homme retrouvé blessé a perdu tous ses souvenirs mais se découvre doté de capacité de combattant hors du commun. Et il doit rechercher son identité en étant poursuivi par des tueurs. Une fois parti, le suspens est tel qu'on peut lire plein d'albums de suite sans peine.
Et la relecture est toujours un plaisir, signe de qualité qui ne trompe pas.
A la première lecture je n'avais pas été très séduit par "La mangouste" d'autant que j'avais un peu de peine à ressituer les évènements par rapport à la série originale. Donc après avoir pris le temps de relire les 8 premiers albums de XIII (pas à dire c'est vraiment du très bon scénario bien mis en image !) j'ai pu relire "La mangouste" sans être gêné par sa place dans l'histoire. C'est donc un bon album correctement dessiné mais à l'ambiance très différente qui s'approche plus de la série "Le tueur" que du XIII original. C'est donc intéressant à lire sans être très original, donc pas indispensable, mais quand on a tous les XIII, l'idée d'en savoir plus sur les personnages secondaires l'emporte.
Comment prendre un cours de littérature française en s'amusant ou une alternative à Lagarde et Michard bienvenue. Catherine Meurisse s'amuse et nous amuse à faire raconter l'histoire par les écrivains eux-même gentiment caricaturés. Si ce n'est pas une analyse fouillée des mouvements littéraires, cela donne quelques repères et nous incitera peut-être à redécouvrir nos auteurs classiques. Très bon.
Boulet raconte des anecdotes de sa vie, ses pensées (réminiscence de d'ado...), ses rêves, repris se son blog dans les années 2004-2005.
Et bien c'est très drôle, ça touche juste et on passe un très bon moment à le lire. Les dessins ne sont pas bâclés et illustrent bien le propos.
C'est un bouquin que je reprendrais volontiers pour m'en relire quelques tranches pour lutter contre la morosité.
Une découverte à lire absolument. Et son blog que je ne connaissais pas est maintenant en bonne place dans mes favoris.
On arrive à la fin de la course où Gunter et Pitz vont résoudre les énigmes leur permettant d'atteindre l'huile sainte permettant le sacre du roi Henri.
Le scénario reste complexe mais le décor historique est très bien rendu et la langue d'époque toujours crue et savoureuse. Le dessin de Goepfert sert bien l'histoire. Bref cela reste de la bonne bd mais 17 tomes, cela commence à faire long, et cela pourrait faire une bonne conclusion.
On repart à la chasse des Moriganes en compagnie de Seamus qui va connaître ses premiers émois amoureux. Mais u n nouvel ennemi se révèle.
Ce nouveau tome n'apporte pas grand chose d'original, on est toujours à la chasse aux monstres et aux atrocités et l'amour a bien peu de place.
Cette histoire est donc moins palpitante même si elle est aussi sanglante. Et même les dessins semblent plus fades.
Cela reste bien mais il manque le petit plus qui fait la bonne bd.
Impossible de noter un monument du patrimoine bédéesque. Comment noter l'absurde, les dessins pleins de non sens avec des moutons, des chiens, des bergers et une bergère loufdingue et pourtant diablement sexy.
Pas de morale, pas d'histoire, pas de chute (les autobus restent en l'air quand ils ratent les virages ...). On apprend rien, on ne comprend rien, on en retire rien, ça ne sert donc à rien.
Bref c'est indispensable.
N'étant pas amateur de SF au départ, le challenge était difficile à relever d'autant que les dessins ne m'attirent pas au départ (ni même à la fin). Mais j'ai pris le temps de lire jusqu'au bout cette saga inter planète et inter temps qui a l'ambition pas moins de réinventer le destin de l'humanité en réécrivant la bible !
Et l'histoire est suffisamment accrocheuse pour avoir maintenu mon intérêt jusqu'au bout. Je ne suis pas convaincu par toutes les astuces du scénario et les histoires d'amour notamment ne m'ont pas touché, mais je comprends les amateurs du genre.
Au final je ne suis pas converti à la SF mais cette série dans le genre est à lire.
Pauline revient dans notre monde avant Erwan qui termine le rite, mais quand celui-ci revient à son tour, Pauline a déménagé et le monde est tout détraqué. Erwann cherche Pauline, et la fin de l'album nous laisse sur un nouveau mystère.
Même si l'histoire n'avance pas beaucoup, la quête d'Erwann dans notre monde futur proche bien angoissant de réalisme force notre intérêt. Les dessins de Mallié sont vraiment plaisants et participent à notre plaisir de lecture.
Au total cet album est un peu frustrant mais reste captivant, donc vivement la suite.
Est-ce enfin réellement le dénouement de la série avec le regroupement des quatre croix et la dernière bataille avec le loup ? On peut en douter vu la fin qui nous laisse à la porte de l'inconnu. Mais les derniers rebondissements ne relancent pas réellement l'intérêt même s'ils apportent un certain nombre de réponses. Et un nouveau dessinateur est crédité au côté de Stalner, ce qui confirme que les dessins ne sont plus tout à fait les mêmes, même s'ils restent de bonne facture.
Le début de cette série était très bon, la fin est seulement pas mal.
Le jeune Nobody, fils d'un officier anglais et d'une princesse Sikh, a tout pour lui.
Il est beau, il aime et est aimé et un avenir radieux semble lui être promis à lui qui n'aime que la science et ne s'occupe pas de politique dans l'inde du 19ème siècle. Mais on n'échappe pas aux troubles de son temps et cette histoire nous raconte comment Nobody va devenir le Nemo de Jules Verne.
C'est captivant, bien mis en image et la fin de ce premier tome nous laisse attendre la suite avec impatiente.
Une réussite.
Jolan poursuit ses épreuves initiatiques en partant à la conquête du bouclier de Thor malgré les mauvais coup de ses compagnons pendant que sa famille n'arrive pas à trouver la tranquillité dans son village car on vient lui enlever Aniel.
Ce sont donc deux histoires parallèles que l'on suit désormais en attendant qu'elles se croisent un jour. Cela vire franchement dans le fantastique pur pour ne pas dire l'héroïc-fantasy avec cette double quête assez linéaire et classique (une série d'épreuve pour devenir l'élu).
Mais si l'histoire est classique elle se laisse lire avec plaisir car c'est bien raconté. Et je suis de plus en plus fan des couleurs directes de Rozinski qui sont magnifiques.
Bref alors que je pensais arrêter Thorgal avec le changement de scénariste, me voilà repris dans ses filets pour mon plus grand plaisir.
Désormais pourvu d'une fille et Mariette reprenant des études, Manu change de problèmes mais se pose toujours des problèmes existentielles.
On le retrouve donc avec plaisir et il nous fait toujours rire même si c'est forcément moins surprenant et que la charge contre les élus est un peu poujadiste.
Petites scènes de la vie ordinaire d'un jeune couple qui s'installe dans la vie. Chaque situation est vue du point de vue de chacun en parallèle, avec des résultats inégaux. Certaines situations sont bien vues et font sourire.
Au total un album amusant, les dessins sont raccords, mais pourraient être plus fouillés.
Pas mal.
Petites scènes de la vie pas ordinaires, un peu surréaliste et poétique, cela se lit comme une musique de jazz, avec de l'humour et un peu de mélancolie.
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Blueberry suit la troupe d'indien poursuivi par l'agent de Pinkerton à la recherche de l'or de la banque Rothschild destiné aux deux camps.
Histoire curieuse où on ne sait plus trop qui est de quel côté et où Blueberry semble plus subir qu'agir, limite looser, d'ailleurs il rate toutes ses cibles et n'arrête pas de se faire assommer. On retrouve presque le héros de Dust, désabusé et ne sachant plus que pernser.
J'aime beaucoup le dessin de Blanc-Dumont, sauf pour les scènes d'action et de combat qui donnent l'impression d'être mal mise en scène.
Au total, un album qui laisse une impression mitigée, mais à lire car respectant le mythe Blueberry.
Fin du retour en arrière et de l'initiation de Tristan, à la veille de l'affrontement qui doit lui permettre de retrouver son duché.
L'histoire de cette reconquête de l'héritier légitime aidé de tous les gueux n'est pas très originale, mais les dessins de Yves Swolfs magnifient le tout et donnent à cette série le plaisir de la lire.
Hermann est au sommet de sa forme pour nous raconter cette histoire de pirates. Ses vignettes sont de véritables tableaux à la fois impressionniste et très fins, et le talent d'Hermann est parfaitement adapté à la description du monde de pirates avec ses trognes pas possibles.
Le scénario du fils est au niveau en nous racontant de multiples intrigues qui ne se croisent pas encore toujours mais qui ont le mérite de connaître des rebondissements imprévus même si certaines coïncidences sont trop belles pour être crédibles.
Un très bon moment de lecture, un très bel objet, indispensable pour les fans d'Hermann et à découvrir pour les autres.
Mattéo, fils de réfugié espagnol, aurait pu ne pas s'engager du fait de sa nationalité, mais la pression sociale et la désapprobation de celle qu'il aime vont le pousser vers l'horreur.
Le dessin de Gibrat évolue dans cette nouvelle série encore plus noire que le sursis ou le vol du corbeau. Cela fait plus peinture mais cela crée parfaitement le glauque des tranchées.
Une histoire très bien racontée en voie off, avec une ironie qui permet de distancier les horreurs de la guerre.
C'est moins original que les précédents opus, mais cela reste très bon et la suite dira si cela atteint au chef d'oeuvre.
Lulu recherche du travail après avoir élevé ses trois enfants et après une nouvelle déconvenue fait le domicile buissonnier sans l'avoir prémédité. Son mari est furieux, et ses amis s'interrogent mais laissent leur amie vivre son aventure.
On retrouve avec plaisir le style Davodeau dans cette escapade dans une vie ordinaire. Mais cette fois il y a un acte hors du commun qui amène à remettre en cause cette vie sans histoire. Et on se passionne et on s'inquiète pour l'avenir de cette femme qui ose sortir des sentiers battus et fait des rencontres. Car Davodeau nous laisse avec beaucoup d'interrogation. Vivement la suite.
Bien entendu Largo va se sortir du piège chinois mais il va y laisser quelques plumes ! Les péripéties de ce dénouement sont pleines de rebondissement mais un peu tirées par les cheveux. A tel point qu'il y a quelques ellipses et raccourcis qui évitent de s'interroger sur la vraisemblance de la chose.
Au total ce diptyque chinois permet toutefois de passer un moment agréable.
Cette fois ci, c'est la guerre, et les allemands sont en France. Joseph sur le point de partir se réfugier en Amérique, fait le choix de rester en France pour ne pas perdre ses affaires. Et il lui faudra accepter bien des compromis pour s'en sortir, même s'il ne semble pas complètement oublier ses origines.
Ce récit sur fond historique véridique devient encore plus noir et reste toujours aussi palpitant, remarquablement servi par les dessins de Sylvain Vallée. La quintessence de la bd, se distraire en s'instruisant.
Très bon dessin pour cette nouvelle série classique quant à l'histoire de Lancelot (bien qu'avec une surprise) bien raconté.
Un jeune bébé fils du Roi renversé est confié à la rivière et va être formé pour lutter contre l'usurpateur.
Un bon moment de lecture qui permet de découvrir une nouvelle dessinatrice prometteuse.
Il n'y a rien à dire, Hugault sait dessiner les avions, et ça a l'air d'être très documenté. Les scènes sont très expressives, digne des Buck Danny de la grande époque. Et le scénario de Yann a beaucoup plus d'ambition, montrant le destin croisé (dans les airs seulement pour l'instant) entre un as de la chasse allemande anti-nazi et une pilote russe elle aussi en bute à l'idéologie communiste.
Cela démarre bien, on va donc attendre la suite avec beaucoup d'intérêt.
Claire Brétécher décrit avec humour les contradictions des soi-disant intellectuels des années 70, un grand classique du temps où on croyait pouvoir changer le monde à coup de concepts. La fin des idéologies a donné un coup de vieux à cet esprit même si tout n'est pas totalement dépassé.
A lire comme un témoignage historique qui amuse quand même encore. Et le coup de crayon reste intemporel.
Pas tout compris dans ce vrai faux récit du naufrage du Titanic agrémenté d'une histoire d'espionnage menée par deux gamins.
Mais la ligne claire est un régal qui nous fait découvrir les moindres détails des décors de l'époque et transmets une poésie certaine.
A déguster comme une madeleine de Proust.
Quelle force dans ce dessin qui joue des couleurs pour décrire les sentiments des protagonistes. On suit Jill en 2025 d'abord à Londres qui essaye d'oublier la mort dans un attentat de John en absorbant des pilules et dans l'écriture. Mais elle sera rattrapé par d'autres hommes et devra s'enfuir à Londres et Le Caire.
On comprend mieux l'univers de Bilal quand on sait qu'il a fuit le conflit serbo-croate. Ce récit baigne dans les conflits ethniques inter galactiques dominés par un totalitarisme post-soviétique. C'est glacé et violent, assez désespérant, et pourtant la vie continue.
Très prenant.
Après les jeunes indiens d'Amérique, Derib revient en Europe pour raconter les déboires d'un jeune adolescent urbain confronté à des difficultés familiales et qui du coup fait de grosses bêtises. En un seul album, on traite du divorce, de la drogue, du racisme, de la drague, de la délinquance, des difficultés scolaires, de la mort, du dépassement par le sport... et cela se termine par une note d'espoir.
Et avec tout ça Derib arrive malgré tout à raconter une histoire qui se laisse lire avec une certaine émotion et fait passer des messages, car rien n'est manichéen, et les adultes comme les ados ont des qualités et des défauts qui permettent de trouver une issue aux difficultés de la vie grâce à l'entraide et la solidarité.
Les dessins sont pour beaucoup dans la réussite de cet album d'utilité publique, à lire.
Agrippine ne supporte pas que sa copine puisse sortir avec un mec alors qu'elle est sensé être son faire-valoir et en plus elle ne lui demande pas son avis.
Certes le petit monde de Claire Bretecher est un peu parisien friqué, les expressions de son héroïne sont un peu datés, mais elle nous fait quand même beaucoup rire. Et dans cette caricature, si on est honnête, on s'y retrouve quelquefois.
A lire comme une témoignage d'époque.
L'album jeunesse type qui reprend les aventures inventées par Cuvillier sans le trahir mais sans rien apporter de plus.
Sylvain et Sylvette sont toujours au prise à la méchanceté et la bêtise des compères et vont leur retaper une maison au fond des bois pour les éloigner.
Pas de surprise, à tester auprès d'enfants de cours préparatoire pour vérifier que la magie agit toujours, mais la naïveté frôle la mièvrerie.
Barnaby, chômeur de New-York, décide de partir à la conquête de l'ouest avec ses enfants se joignent à une caravane.
On retrouve avec plaisir le dessin de Derib et les gentils scénarios de Greg.
C'est fait pour les enfants, donc ça élude la violence et les difficultés mais cela décrit quelques vérités historiques et comme tel c'est instructif.
Agréable à lire et très bien dessiné.
Émilie jeune danseuse de Cabaret se fait virer de son boulot pour avoir refusé d'assouvir les fantasmes d'un vieillard lubrique. C'est à ce moment là qu'elle est retrouvée par un notaire qui lui indique qu'elle hérite d'un domaine légué par un mystérieux aïeul disparu depuis plus de cent ans. Plus rien ne la retenant, Émilie part à la découverte de cette demeure qui se révèlera pleine de mystère.
Ce premier tome même laissant entrevoir son lot de mystère est très bien construit et la sympathie d'Émilie nous attache à elle et nous donne envie de suivre son histoire.
Et comme le dessin de Florence Magnin est magnifique, cette série est très prometteuse.
Déjà que l'histoire d'Émilie et de son héritage était compliquée, un nouveau personnage apparait avec l'Arcane qui apparemment tire les ficelles en essayant de se venger d'Arkhos. Mais finalement chacun accomplira son destin.
Honnêtement j'ai fini par ne plus chercher à comprendre et me suis contenté de plonger dans le magnifique univers dessiné par Florence Magnin. Cette série est une véritable œuvre d'art graphique qui rattrape un scénario qui pour ma part n'arrive pas à me passionner mais c'est une question de gout, je n'aime pas les histoires fantastiques.
Mais cette série restera un bel objet de ma collection.
Nouvelle planète découverte par Axle et Musky à l'occasion d'un énième caprice de cette dernière qui voulait absolument faire un pique nique au grand air ! Cette fois-ci les habitants ont des têtes le Lapin à la Lewis Caroll et sont branchés sur un réseau. Et bien entendu nos amis tombent en pleine guerre des réseaux !
Ça tient le coup avec le temps cette série mythique spatialo-psychologique de Ribeira et Godard. Les dessins n'ont pas pris une ride et le scénario arrive encore à nous surprendre en posant à chaque fois des questions sur la quête du bonheur et le sens de la vie avec pas mal d'humour. Toujours un grand plaisir de lecture.
Suite de la vie de Jung qui vit en Belgique dans sa famille d'adoption et est toujours à la recherche de son identité. Malgré tous ses voyages en Asie, il n'a toujours pas fait le pas de retourner en Corée.
Ce deuxième tome est dans la même veine que le premier mais plus centré sur la personne de l'adolescent sans trop progression dans l'histoire.
Cela n'en reste pas moins très émouvant. Même si c'est annoncé comme la fin, on attend avec impatiente une suite avec son futur voyage en Corée.
Jung raconte son histoire de petit coréen recueilli dans la rue à 5 ans à Séoul avant d'âtre adopté par une famille belge. Il fait découvrir en même temps l'ampleur du phénomène de l'adoption en Corée du Sud alors que ce pays est devenu l'un des plus industrialisés du monde. Histoire pleine d'émotions et d'humour, description du sentiment d'abandon et quête d'identité, cette biographie raconte aussi l'adolescence.
Un récit très fort à lire absolument.