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Ma foi, je ne sais pas… Les dessins sont toujours sympas, même si parfois, j’ai l’impression que Coyote a dessiné sur d’immenses planches qu’il a réduite et certaines cases sont pleines de très petits détails, voire trop petit…
Mais ce sont surtout les histoires qui m’ont moins convaincu…
Il y a certes une ambiance festive de bon pote, en général, un côté délirant, grognon humoristique…
Mais j’y ai trouvé pas mal de blabla, parfois, pour le plaisir du mot, certes, mais qui casse un peu le rythme des histoires.
D’ailleurs, pour certaines, j’ai l’impression qu’on avance à l’aveuglette, que Coyote ne savait pas forcément où il allait quand il commençait ; ou alors qu’on se perd dans des méandres et au final, on se dit tout ça pour ça (genre, Indépendance Day…).
J’aime bien mais je ne retrouve pas la fraîcheur du début…
Plus d’action, moins de personnage, plus de réponses que dans le tome 1…
Les dessins sont toujours agréable à suivre, on s’y plonge avec plaisir et le rythme, la dynamique de ceux-ci incitent à tourner les pages.
Notre héroïne est un peu naïve à suivre le président en escomptant récupérer son argent mais qu’importe, on suit leurs aventures sans se poser de question.
Plus linéaire et moins éparpillée, celle-ci est plus simple et (donc) plus agréable à suivre. La preuve qu’il y avait trop de monde dans le premier, on ne suit plus autant de personne – exit la sœur, le tueur, son frère…
On se resserre sur le « strict minimum », ce qui permet de mieux profiter de chaque scène, de l’évolution de l’aventure et des idées du scénaristes.
Mieux : là où l’absence de réponses dans le premier tome m’avait laissé perplexe, ne sachant où on allait, cette absence est intrigante et intéressante dans ce tome. Là, je ne me demande plus où je vais mais pourquoi j’y fais, ce qu’on me cache.
Du coup, j’ai passé un bon moment avec ce second volume.
Mmmm…
Ok, le dessin simpliste, à la Sempé, fonctionne bien.
Ok, les touches de couleur, en général bleu pour le boulot, jaune pour l’intimité, ça marche aussi.
Ok, l’histoire se déroule et on la suit aisément, sans vraiment décrocher parce que c’est la vie, simple, dans laquelle tout le monde peut se retrouver.
Ok, le boulot de Claire est original dans une BD.
Mais…
Bon, le côté tranche de vie, rien de particulier, c’est la vie qui passe, ça plaît ou ça ne plaît pas. Perso, ça me branche moyennement dans le sens où des tranches de vies, j’ai les miennes, on m’en raconte… Faut vraiment que ce soit original pour que je marche, palpitant, différent, intéressant, décalé…
Là, non.
Classique.
La recherche d’amour, à plus de 30 ans, entre une femme qui enchaîne les relations et un homme qui en fait autant.
Ce qui m’a le plus gêné, c’est que ça ressemble à un pamphlet contre la connerie masculine universelle et le dépit de toutes les femmes.
Il y a UN seul mec bien dans les 150 pages : un père qui vient voir son enfant prématuré et aide sa femme a accepter. TOUS les autres mecs sont des machos misogyne (Frank, ses potes, son beauf) ou des mecs incapables et glandeur (Khader)…
Alors oui, on tacle un peu sur les femmes (ouuuuh, la mère de Frank n’est pas très gentil mais comme son mari non plus, ça va… Et deux phrases sur la femme qui reprend tout le temps son mari).
Mais globalement, les mecs sont des cons qui ne pensent qu’à baiser, qui se mettent en couple parce qu’il le faut et que pourquoi pas celle-là, elle en vaut une autre et suce bien, laisse couler en attendant que l’hystérie féminine passe, qui ne fait pas à manger, ne met pas la table, ne débarrasse pas, ne fait pas la vaisselle, ne sort pas les poubelles, ne s’occupe que de son plaisir sexuel avant de s’endormir sans penser à celui de madame…
Alors que la pauvre femme doit endurer la pilule à prendre toute seule (ben mets une alarme… prend là à heure régulière quand ton mec est là, comme ça il verra si tu ne l’as pas prise…), qui fait tout toute seule, qui ne peut compter que sur elle-même.
Je ne dis pas que ça n’arrive pas mais il ressort de cette BD que c’est une morale universelle, tous les mecs sont comme ça… C’est rappelé plusieurs fois, histoire qu’on n’oublie pas…
Je trouve donc le trait simpliste et caricatural, sans subtilité et grossier (si tu as moins de 15 ans et que tu ne comprends pas l’utilisation de cet adjectif, cherche toi-même dans le dico les deux premiers sens du mot)…
Bref, ça aurait pu être une lecture sympathique si elle n’était pas si ouvertement appuyé dans un seul sens.
Ahhhh !
On retrouve la qualité des dessins de Serre, que ce soit dans les ombrages détaillés ou dans les détails des corps, des visages ou des animaux eux-mêmes très expressifs.
Les décors sont souvent sommaires et ne nécessitent pas plus : tout tient dans la subtilité du trait qui met en avant un humour tendre, absurde, gore, cynique, cruel selon les pages mais qui a fonctionné à chaque fois avec moi.
Un excellent opus.
Amusant : en un tome, les auteurs réussissent à nous créer un monde qui fonctionne autant qu’il reste « bancal » avec plein de choses qui se passent et en même temps, pas grand-chose…
A savoir : on nous présente de nombreux personnages, les pilleurs, le président, la secrétaire, la sœur, l’ultra-méchant, le méchant, son frère, le Chacal, etc.
Ça fait un paquet de monde pour une BD de 46 pages ! Et si on tourne avec délectation, un paquet de mystères sont posés sans réponse (à qui veulent-ils vendre l’eau ? Les milliardaires de Golden City ? Ben pourquoi faire de la pub, alors ? Et si elle est si pure, pourquoi demander à la sœur de la faire ? Et qu’est-ce qu’elle vient faire dans cette histoire ? Et pourquoi on en veut au président ? Et qu’est-ce que le Chacal fait ? Et c’est quoi ces filles qui manquent se faire tuer par des crocodiles, elles doivent bien savoir qu’il y en a ? Et d’où ce milliardaire qui gère sûrement que de l’argent sait se battre à ce point ? Et que, et qui, et quoi ?).
Alors je ne dis pas, l’histoire est intéressante, c’est juste que je la vois partir dans tous les sens sans trop savoir à quoi me raccrocher…
J’ai aussi trouvé que les dialogues étaient parfois un peu explicatifs ou manquant de naturel. Ils ont un côté un peu froid, impersonnel, ce qui fait que tout le monde parle pareil…
Mais les dessins sont agréables, assez vifs et les postures, elles, sont plutôt naturelles. C’est donc assez facile de se glisser dedans, en espérant que le tome suivant me permettra de mieux comprendre si je vais dans l’histoire d’un milliardaire aventureux, l’attaque d’une cité de riches ou l’exploitation d’un ressource rare – ou les trois à la fois…
Oui…
Je ne sais trop que penser de ce livre…
On a des dessins aux contours un peu flou, fluctuant, avec des couleurs en nuances de noir et gris, des traits doux et ronds… C’est agréable à suivre, comme un rêve, un souvenir, un dessin qui correspond bien au récit…
Celui-ci, pourtant, reste une tranche de vie, quelques semaines avec un gamin et ses premiers émois pendant les vacances, la découverte d’un monde adulte…
Et si c’est bien fait, je dois avouer avoir lu ça comme une anecdote qu’on me raconte et qui ne m’intéresse pas beaucoup…
Plein de thèmes sont abordés : la fausse couche, les premières amours, la découverte du monde des adultes, la mort au final… Et pourtant, tout semble glisser sur le protagoniste.
Jamais de grands cris, de drames, de pleurs…
Antoine reste globalement très passif dans tout ce qui se passe et, du coup, rien ne m’a vraiment touché, ému, interpellé.
Je l’ai lu et puis voilà, un peu comme un fait divers…
Bien mais sans plus.
Bon, ben j’ai dû passer à côté…
Les dessins restent identiques à ceux du premier tome, quelque chose entre la simplicité enfantine et une stylisation adulte que j’ai du mal à nommer – et un petit de mal à apprécier également…
Quant à l’histoire, s’il y a des rebondissements, j’ai eu l’impression de lire un western à petit budget… D’accord, il y a un méchant, une attaque, des poursuites, des tirs, plein de trucs…
Mais en même temps, un côté « facile » : ah ben on va mourir dans la glace, ah ben non, on s’en sort, ah ben on va mourir en se faisant tirer dessus, ah ben non… Voilà voilà…
Me demande si c’est le genre de dessins « comiques » qui ne cadre pas avec un western « sérieux »…
Pour autant, j’avais beaucoup aimé Inner Blues qui suit la même veine, histoire sombre, dessin léger…
Non, je crois que l’histoire m’a semblé manquer de profondeur, de sentiment, d’intériorité, d’excès… Tout leur paraît banal, là-dedans alors moi aussi, je me suis détaché…
Et puis outre que je n’ai pas totalement capté la fin (ok, donc c’est une sorte d’oiseau qui tout ça tout ça… ???), je me suis surtout dit « tout ça pour ça »…
Non, passé à côté.
Junk, tome 1 : Come Back – 3
Ça commence super bien.
Une fois que je me suis fait au trait de Brüno, à la fois carré mais pas vraiment, stylisé mais pas totalement, enfantin mais non… Bref, un style à part que j’ai eu un peu de mal à appréhender…
Bref, une fois que je me suis fait au dessin, j’ai beaucoup aimé la première moitié, l’idée tordue de la réunion, la remise du pli à chacun, les personnages…
Et puis la seconde moitié devient un peu banale. On les suit et voilà tout, moins de suspense, de surprise, du classique…
Dommage.
On suit les déboires qu’Henriette livre à son journal.
On pourrait y voir ses joies, ses peines, ses doutes, ses découvertes… Mais non. On voit principalement tout ce qui ne va pas.
A peu près rien ne change au fil du tome : elle est malheureuse et ses parents sont de pauvres nazes.
Sur une histoire, deux, ça pourrait passer.
Sur tout un tome, sachant que rien ne change (vaguement la fin où un cauchemar se transforme en rêve) durant tout le volume, ben c’est long et lourd à force.
Pas d’humour, pas d’espoir, juste la tristesse et l’incompréhension de cette jeune fille.
Je n’ai pas trouvé ça distrayant pour un rond et je trouvais plus d’humour, de subtilité ou d’analyse chez Monsieur Jean…
Comme en plus, je n’ai pas foncièrement adhéré aux dessins, là aussi moins intéressant à mon goût que Monsieur Jean, je suis passé à côté de l’album…
Le dessin de Coyote est somptueux. Il n’hésite jamais à mettre des détails dans toutes les cases et en soigner les moindres aspects (dans la chambre de Kevin, il s’amuse à poser un vaisseau spatial qu’il dessine dans trois cases, sous des angles différents, alors qu’il pouvait se contenter de dessiner un tapis).
On revient au style des premiers albums, surtout le second : des histoires simples, une bonne chute, beaucoup de tendre dans l’ensemble, de la subtilité.
Les personnages sont exploités au mieux, Chacal, bourrin benêt au grand cœur, Sophie, mère attendrissante, tendre et possessive, Kevin, jeune rebelle mais qui reste un enfant (n’osant pas mettre de la cire sur le torse de son père parce que c’est chaud et qu’il a peur de lui faire mal…).
Et l’arrivée du chien permet encore d’élargir le potentiel de la famille.
Un excellent cinquième tome.
Pour le dessin, il n’y a toujours rien à dire : pour moi, il est parfait, entre réalisme et caricature, ne tombant pas dans la facilité grâce à des détails partout… Je suis terriblement fan.
Pour les histoires, je les ai moins aimées que dans le tome précédent…
Alors d’accord, l’humour de Coyote est toujours là, mais il m’a généralement moins convaincu pour diverses raisons…
Pour des histoires dont la chute ne me convainc pas pleinement pour beaucoup, arrivant comme ça, parce qu’il faut finir, manquant des points d’orgue qu’il savait faire auparavant ( les deux sur le ski, les uns corruptibles, Faute de Frappe)…
Pour des cases ou histoire qui, contrairement aux précédents opus, manquent d’intérêt (trois cases pour allumer sa pipe, par exemple, ou tenter de mettre ou non une casquette, Les Bottés de l’Argot Tiquent qui s’étale un peu…).
Ou surtout, l’humour vachard qui parsème l’album alors que c’était toujours tendre entre chacun (cours de rattrape-âge, surtout, Du Rififi, un peu)…
Alors je ne dis pas, le niveau est toujours très haut mais j’ai un poil moins adhéré…
Toujours aussi bien dessiné : je bave devant la précision des corps, des attitudes, des expressions du visage, par la foule de détails ajoutés avec netteté et lisibilité, par ces ombrages de oufs qui ne surchargent pas le dessin…
Le monde de Kevin se développe largement, avec l’arrivée d’un paquet de nouveaux personnages (Vanessa, le black, la copine deHulk), le développement des autres (en particulier Frida et le pote de Kevin) et surtout, l’exploration de lieux plus variés qu’auparavant (devant la salle de concert ou le club naturiste).
Toujours imaginatif et blindé d’humour ; un excellent moment – qui m’a un tout petit peu moins accroché que le tome 2 où c’était vraiment une vie de famille, d’amitié dans laquelle j’aimais à me retrouver alors que là, du bar où ça va commencer au camping, tout n’est pas mon monde (où alors, je n’ai pas forcément envie de m’y retrouver…).
Mais excellent moment tout de même !
Toujours aussi bien dessiné, avec foison de détails dans les cases et des ombrages qui me plongent dans des états d’admiration hébétée infinis.
Les histoires, toujours sur le format de 5 planches environ, sont plus drôles que dans le premier opus. On suit une idée sur quelques pages, bien développées, souvent entre action, délire et petites remarques…
La vie quotidienne devient drôle grâce au don d’observation de Coyote, aux répliques bien senties et surtout, à ce mélange d’humour testostéroné et de tendre familiale et amicale.
Les dessins sont magnifiques.
J’adore ce style, caricatural mais à tendance réaliste, blindé d’humour et de détails. La dame au caddie avec son fils et son chien qui égaye toutes les cases ou presque de l’histoire au supermarché, les playmobils qui envahissent la chambre de Kevin, les élèves en arrière-plan dans la cour de l’école…
Et j’adore les ombrages de Coyote, j’adore m’attarder sur les cases pour regarder comment il leur donne du relief…
Le personnage de Kevin, principalement, évolue physiquement au fil des pages pour trouver le physique qu’il aura par la suite vers la moitié du tome.
J’ai aussi l’impression que Coyote cherche son style : les premières histoires sont excessives dans les personnages, le gamin qui parle comme un dur et conduit sa bécane, les bonnes grosses histoires pleines de testostérone…
C’est au fil de l’album que les sujets et traitements deviennent plus subtil, moins rentre-dedans mais un poil plus tendre et imaginatif.
Un tome pour prendre ses marques et poser les personnages.
Je ne cesserai de m’esbaudir sur les dessins, caricatures très réalistes, pleines de détails et d’ombrages finement ciselés.
Les textes le sont tout autant, ciselé, même s’ils m’ont paru plus conséquent que précédemment, en étant écrit plus petits dans les bulles.
Mais l’humour n’est pas totalement le même. On a bien sûr, toujours, les situations cocasses et familiales. Mais « Ma cavale au Canada », si elle est amusante, ressemble plus à un « reportage » souvenir de vacances, sans véritable chute. Je n’ai pas marché à « Les pieds dans le star-ter » malgré les jeux de mots ni à « Projection privée », ne parvenant pas à reconnaître Kevin grand…
Les histoires ont des chutes moins prononcées (le Vide Gros-niais ou une Morale élastique) et certaines, comme « Scène de ménages » ou « Parlez-moi d’humour » semble partir sur un sujet pour bifurquer vers un autre en cours de route…
J’adore toujours Coyote mais je suis moins convaincu par ce tome.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne suis pas convaincu du tout…
L’histoire n’est pas particulièrement originale de l’épée qui donne des pouvoirs, les représentants des quatre éléments qui usent et abusent de leur pouvoir…
Ça pourrait passer mais plein de détails ont gêné ma lecture.
La rigidité et la froideur des dessins pour le visuel – je ne suis pas super fan de manga mais j’en ai lu plusieurs où l’action était super bien représentée par les mouvements et lignes de vitesse. Là, il faut faire un gros effort pour imaginer l’action…
L’histoire, outre qu’elle n’est pas super originale, est particulièrement bavarde… Il y a des kilomètres de texte pour expliquer ce qui tiendrait en cinq fois moins de place, alourdissant le tout.
Au final, je me suis forcé à tourner les pages pour au moins finir ce premier tome qui ne m’a franchement pas emballé…
Au début, j'étais un peu perdu dans ces multiples histoires à différentes époques, avec des gens qui veulent on ne sait trop quoi...
Et tranquillement, tout se met en place pour offrir une histoire assez flippante à mon goût (oui, j'ai pris le livre au titre et la couverture sombre mais je ne suis pas fan des bestioles qui vivent sous l'eau, donc la, j'ai été servi...).
Le tout s'avère après lecture très réussi dans l'ambiance, le scénario, avec des dessins qui accompagnent bien.
J’ai trouvé ce tome encore plus palpitant que le premier.
Peut-être parce que les flashs dans le passé sont moins nombreux, un peu plus long ou que sachant déjà la base de l’histoire, ils sont plus clairs…
En tout cas, ils fonctionnent très bien et se recoupent parfaitement.
En plus, ils sont moins anecdotiques et nous donnent plus d’indications sur certains personnages, originaux et bien construits.
Et puis ça va vraiment dans l’excès (tout est fait à fond) en restant pourtant crédible…
Très sympa de s’y immerger !
Un peu comme les deux premiers tomes : sans savoir pourquoi, je suis totalement attiré par cette BD.
Pourtant, elle a certains « défauts »…
Celui de consacrer plusieurs pages à rien, par exemple, comme la première plongée… Alors d’accord, ça montre qu’ils ne réussissent pas du premier coup mais une bulle comme « J’espère que cette fois, ça marchera » suffit… Ou toute l’installation dans le château : pourquoi puisqu’ils s’en vont ???
Bref, pas mal de planche s’appesantissent sur des choses qui me paraissent inutiles… Et pourtant, ça met une ambiance…
Il y a aussi pas mal de planches qui entrecoupent l’histoire pour nous montrer quelque chose qui se passe ailleurs. Pourquoi ? Plusieurs fois, on ne sait pas vraiment – ou on le découvre plus tard, en se disant que ça pouvait être supprimé… Et pourtant, au final, une toile se tisse…
Mais c’est surtout la démesure qui me happe dans cette BD, ce requin géant assez flippant, le yéti, les moyens tape-à-l’œil mis en œuvre…
Il ne semble avoir aucune limite et j’avoue avoir ressenti comme des bouffées d’angoisse en tournant une page et me retrouvant dans les profondeurs face à ce monstre marin !
Alors malgré ces longueurs (pas très dérangeantes au final), je marche plutôt bien.
"Un peu comme les deux premiers tomes : sans savoir pourquoi, je suis totalement attiré par cette BD.
Pourtant, elle a certains « défauts »…
Celui de consacrer plusieurs pages à rien, par exemple, comme la première plongée… Alors d’accord, ça montre qu’ils ne réussissent pas du premier coup mais une bulle comme « J’espère que cette fois, ça marchera » suffit… Ou toute l’installation dans le château : pourquoi puisqu’ils s’en vont ???
Bref, pas mal de planche s’appesantissent sur des choses qui me paraissent inutiles… Et pourtant, ça met une ambiance…
Il y a aussi pas mal de planches qui entrecoupent l’histoire pour nous montrer quelque chose qui se passe ailleurs. Pourquoi ? Plusieurs fois, on ne sait pas vraiment – ou on le découvre plus tard, en se disant que ça pouvait être supprimé… Et pourtant, au final, une toile se tisse…
Mais c’est surtout la démesure qui me happe dans cette BD, ce requin géant assez flippant, le yéti, les moyens tape-à-l’œil mis en œuvre…
Il ne semble avoir aucune limite et j’avoue avoir ressenti comme des bouffées d’angoisse en tournant une page et me retrouvant dans les profondeurs face à ce monstre marin !
Alors malgré ces longueurs (pas très dérangeantes au final), je marche plutôt bien.
"
Un peu pareil que le précédent, sauf que je me lasse aussi un peu…
Les histoires s’étalent sur des périodes de plus en plus longues : s’il se passait quelques trucs dans le tome 3, je n’ai pas vraiment eu l’impression que c’était le cas sur ce tome 4…
Elle est serveuse puis non ; ils naviguent puis elle arrête ; il y a le mégaloshow et puis non ; il y a un tsunami et puis c’est fini…
La découverte sous-marine de l’épisode précédent revient ici sans nous en apprendre plus…
Bref, très joli, des scènes bien réalisées mais un album qui m’a donné une impression de remplissage…
Je suis pas fan du tout des histoires sur la Seconde Guerre, pas plus que des histoires de fratries plus ou moins obscures.
Pourtant, ici, j'ai marché.
Le huis clos est bien écrit, les flash-back aère parfaitement le récit.
Si j'ai parfois un peu confondu les personnages, la trame et le final restent assez solides pour faire de ce volume un très bon moment.
On se pose pas mal de question au fil du tome en trouvant ça pas mal tordu la plupart du temps...
Et puis les dernières pages qui expliquent tout satisfont notre curiosité - même si on peut considérer ça carrément tordu quand même mais au moins, tout est très bien justifié...
Cela dit, l'ambiance est excellemment posée, les dessins sombres et aux traits secs restituent parfaitement l'époque, les personnages (bien qu'un peu nombreux, avec une vingtaine de noms, on s'y perd un peu) sont bien campés et sympa à suivre...
Les textes sont bons et l'ouvrage est dense - malgré les premières pages où on se dit (à tort) qu'ils ne se sont pas foulé (un seul dessin par page sur sept pages).
Bref, une enquête typique du whodunnit ambiance Agatha Christie très réussie.
D'accord, il y a les personnages de Molière, plutôt bien utilisés, un texte mystérieux...
Mais d'une part, tout cela est assez confus et donne l'impression d'empilement de plein de choses qui compliquées qui enchevêtrent de façon plus complexe qu'il n'y paraît.
Ensuite, il y a plein de mélanges - réel et irréel (des gens de chair qui conversent vraiment avec des personnages inexistants mais si, un Scapin qui en est finalement plusieurs, la vraie vie de Molière et la fausse) - qui m'ont un peu perdu puisque je n'ai pas réussi à m'accrocher vraiment à quelque chose : réaliste ? Onirique ? Vrai ? Faux ? Fantômes ? Réalité ?
Enfin, c'est bien dessiné, j'en suis incapable, mais il y a un petit côté raide dans le trait qui ne m'a pas pleinement attiré...
Je suis donc globalement passé à côté de cette oeuvre.
Il loupe pour deux "détails" le 5/5 à mon goût.
Le premier, très bête, parce que vu le titre, je m'attendais à suivre 7 survivants...
Le décès d'au moins l'un d'eux fait qu'ils ne sont plus sept à survivre...
C'est bête, certes, mais le titre n'est pas cohérent avec l'histoire...
Le second, c'est que tout n'est pas pleinement exploité.
L'idée est bonne (même si elle reste un peu classique), l'ambiance est là et les personnages plutôt bien marqué.
Mais cela ne va pas au bout : des visions sont censées leur parvenir mais les deux criminels n'en ont pas du tout, le fils non plus, le flic à peine...
Reste le triangle amoureux ; et c'est plutôt bien fait mais on aurait aimé en avoir autant avec les autres...
Cela dit, le final est sympa.
Il est très bon, ce tome !
Les 7 moines qui ont chacun un pêché capital, c’est drôle et non seulement bien traité sur tout le long du tome mais en plus, utile au dénouement.
Ce n’est pas une simple plaisanterie posé là, c’est une excellente trouvaille qui tient toute l’histoire.
Du coup, celle-ci se suit avec plaisir – d’autant qu’elle va beaucoup plus loin que ce que j’avais imaginé.
L’idée des défauts qui permettent la victoire est très bonne et traitée avec pertinence, sans rien qui paraisse trop exagéré dans les réactions…
Les dessins sont très beaux : les personnages sont variés, reconnaissables et crédibles quand les décors sont réussis et dépaysant.
Un bon tome.
C’est assez bien fait mais plusieurs choses m’ont gêné.
La première, c’est qu’après le recrutement des nains et des psychopathes dans les deux premiers tomes, on recrute à nouveau dans celui-ci…
Cela devient banal – même si la lecture indépendante de ce livre ne gêne pas…
Après, je m’y suis un peu perdu dans les personnages : trop de noms, trop de personnes se ressemblant…
Si j’ai globalement tout compris, ce mélange a diminué l’intérêt que je pouvais porter au tout.
Enfin, les dessins ne m’ont pas totalement emporté, un poil trop pastels, non délimités, gentils pour une aventure de pirates…
Je n’ai donc pas entièrement fonctionné au tout même si quelques idées narratives ou de découvertes restent sympas.
Globalement, l’histoire se suit bien : les dessins sont bons et nous emmènent parfaitement dans ce monde de fantaisy, les personnages sont bien campés, il y a de l’action et un petit poil d’humour…
Pour le reste, ce n’est pas très original, de la conception de l’équipe, classique, à la traversée des bois jusqu’aux salles et leur piège assez communs…
Très peu de surprises dans cette histoire mais on peut suivre si on la prend avec légèreté.
Même si le sujet de la seconde guerre mondiale m'intéresse rarement, je me suis pris à lire ce livre avec plaisir car la trame principale est intéressante, comme le caractère des personnages...
Un peu eu le sentiment, parfois, que le nombre 7 ne servait à rien tant les destinées de chacun sont indépendantes mais pour le recrutement, l'idée finale et le traitement des scènes généralement bien fichu (même si on peut parfois se demander pourquoi s'intéresser plus longtemps à l'un qu'à l'autre), cette BD se lit avec plaisir.
Le trait est drôle, un fond de réalisme enrobé d’une bonne dose de caricature. Les ombrages sont finement travaillés et l’ensemble donne un style qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Pour les dessins, on ausculte une grande partie du corps médical, des urgences à la médecine générale avec souvent beaucoup d’humour noir, parfois de l’humour absurde…
Les dessins en une page, ça fonctionne ou pas, selon l’humour de chacun – quid, par exemple, de ce type qui a un nez à la place du sexe ? Oui, c’est incongru et donc amusant, oui, la tête du médecin est drôle mais quoi ???
Je préfère largement les dessins d’humour ravageur (entrée/sortie de l’hôpital, cruel mais juste), les dessins « symboliques » (ce médecin qui « remonte » son patient »), voir l’humour décalé (l’ophtalmo pour aveugles) avec parfois un petit regret de voir qu’une idée a amené la suivante (flagrant sur les seringues, par exemple), ce qui donne l’impression de voir un peu la même blague sous différents angles mais pas différentes blagues.
Toujours aussi bien dessiné, souvent en gros plan ou plan assez serré pour isoler la scène, mettre le lecteur devant le truc drôle, c’est parfaitement réalisé.
Plus inventif, à mon goût, que le premier – ici, Serre cherche tout ce qu’il peut faire sur les différents sports, sans forcément tourner autour d’une même idée. C’est plus vaste.
Si c’est peut-être un peu moins gore, vaguement moins noir que l’humour noir des hommes en blancs, c’est souvent absurdement drôle et cette fois, tous les gags font mouche.
J’ai également apprécié le fait de devoir bien observer les dessins – on comprend puis on le regarde à nouveau pour apprécier la subtilité.
Très sympa et toujours aussi rapide à lire.
Les dessins sont toujours aussi bons, parsemé ici et là d’un peu plus de couleur qu’auparavant, pour mettre en avant les contours de la route, l’humour de l’éléphant rose ou du détail à voir en particulier, le personnage principal, etc. sans que je trouve que cela ajoute grandement à l’ensemble.
Au contraire, même, il me semble que ces points de couleur font perdre un peu à la qualité du dessin, des ombrages, de l’humour noir, même (je peux me tromper mais la couleur sur les pervenche qui exécute le contrevenant fait perdre à mon sens le côté sombre du dessins)…
Si pas mal de gag fonctionnent bien, il y en a (pas mal) d’autres (trop ?) qui ne sont même pas drôle, juste à la Dali, pour faire quelque chose d’original, de décalé, d’absurde sans être drôle (les voitures qui poussent la route par exemple), sans sens particulier, auxquels je n’ai pas adhéré.
Nouveauté également : les gags en plusieurs pages auxquels, là non plus, je n’adhère pas. A chaque fois, arrivé au bout, je me suis dit « tout ça pour ça ? » et je trouve que la force de Serre tient plus dans ses cases en une planche.
Beaucoup moins convaincu que par les deux premiers tomes. Déçu, presque…
De l’humour sexuel qui, un peu comme les blagues coquines que l’on peut se raconter dans le même genre, son amusantes mais s’arrêtent là.
Contrairement aux précédents opus où il y avait du cynisme, du noir, du second degré, là, il n’y a pas grand-chose qu’une blague sexuelle et puis voilà tout.
On peut donc sourire de temps en temps mais ça ne va guère plus loin.
Le dessin s’est épuré à ce quatrième tome, les personnages et décors sont plus « lisses », avec moins de détails.
Plus de couleurs également, ce que je trouve dommage puisque du coup, Serre ne travaille plus autant les ombrages et je trouve les dessins moins fouillés.
Sympa, en passant.
Les plus symboliques me semblent les plus efficaces – une fois encore, quand il part dans le surréalisme (les marionnettes, le culbuto crâne/humain, l’homme horloge), ça me dépasse. Je trouve ça à peu près joli, dans ces cas-là, mais je ne saisis ni message ni humour.
L’humour absurde (l’arroseur d’arbre, SOS suicide), l’humour noir (le parachutiste, l’abus dangereux), l’humour décalé (le cercueil et le tourniquet, le centaure), le symbolisme (la semeuse, le sablier), je marche plutôt bien.
Mais pour certains gags, je cherche encore ce qui est vraiment drôle…
J’ai donc été pris par presque les trois quarts des pages.
Quant à la couleur, je trouve toujours qu’elle simplifie les ombrages et je préfère ceux en noir et blanc.
Beaucoup de cynisme dans cet opus, une critique de la société de consommation.
Ça tacle également sur la religion plusieurs fois.
Enfin, pas mal de planches qui nécessite de bien y regarder car le gag est subtilement mis dans le dessin qui paraît « normal » au premier coup d’œil, jusqu’à ce que l’on aperçoive le détail…
Si la majeure partie de l’opus fonctionne bien, certains gags m’échappe tout de même, dont je ne perçois ni le message ni l’humour…
Mais c’est toujours bien dessiné avec force de détails.
Très sympa – même si ça se lit très vite.
A part le dessin du dos de couverture, peu de gore dans ce volume.
Serre tourne vers plus d’humour absurde ou de dérision.
Parfois répétitif (que ce soit « tout faire soi-même » ou l’échelle avec quelque chose de coincé dedans, des idées reviennent), voire déjà vu (la Vénus de Gault et Millau dans le précédent, le ponseur de Rodin ici), l’ensemble m’a moins convaincu.
D’accord, on sourit souvent mais ça ressemble plus à du dessin humoristique de magazine que l’analyse cynisque faite avant…
Quelques dessins à texte, ce qui n’apporte pas souvent grand-chose, Serre étant meilleur à mon goût dans le one-shot silencieux…
Et puis des dessins qui, souvent ceux en couleurs, offrent moins de détails ou d’ombrage…
Pas le meilleur.
Beaucoup moins percutant que ce qu’il a pu faire au début, Serre s’attaque aux vacances.
Le découpage en mer-montagne-ailleurs-souvenirs pourrait, comme dans le premier et les hommes en blanc, permettre un découpage ingénieux. Ça donne plus l’impression que ça oblige le dessinateur à faire moins de dessins par thème.
Car s’il y a quelques idées originales (la plage et la bouche dégoût), un peu de gore (le type qui ferme sa valise) ou de noir (le cul de jatte double manchot au retour de vacances), on tape souvent dans la blague légère.
Ça marche ou ça marche pas – avec moi, pas trop…
Et les dessins, même quand il ombre comme au début, me semble moins poussés, moins aboutis qu’au début.
Ni bon, ni mauvais, ça prend dix minutes à lire à peine…
On retrouve pour beaucoup le Serre des débuts.
Ces petits anges sont cyniques, méchants et plein de mauvaises idées – et Serre s’en donne à cœur joie pour les étaler pages après pages.
On retrouve de l’humour bien noir parsemé de quelques gags gores…
Il reste bien encore quelques dessins d’un style plus épuré, presque banal, qui fonctionnent moins à mon goût…
Mais globalement, on a retrouvé l’esprit qui me plaisait tant chez cet auteur et les dessins soignés, pleins de détails sur les visages et les corps, avec des ombrages riches.
Bon retour après les tomes précédents.
Autant je n'aime pas l'Histoire avec un grand H et encore moins les histoires de guerre, autant cet album est somptueux.
D'abord parce qu'on ne part pas dans une histoire comme on en voit d'habitude mais aux prémisses de la Grande Guerre, avec une bande d'amis qui apprend que la guerre éclate et qu'ils vont aller au front, persuadés qu'il n'y en a que pour quelques mois au plus.
Le désenchantement arrive dès les premiers jours et les réactions humaines (peur, envie de fuir, tentative de faire face et d'y croire) sont magnifiquement décrites.
Ensuite, parce que le dessin est somptueux, à la fois réaliste mais accompagné d'une certaine rondeur qui lui donne un côté plus vivant, plus humain.
Excellente BD !
Déception.
Autant le premier tome mais en place une histoire qui se développe malgré elle, au sein d’une époque, autant dans ce tome, ça m’a paru être le contraire.
La photographe, le journaliste, les deux mettent l’accent sur les travailleurs des buildings, les indiens, etc., ce qui donne un côté plus didactique à une partie du volume que dans le premier où l’action se situait à une époque : là, on nous l’explique.
Il y a d’ailleurs beaucoup moins d’action puisqu’une bonne partie du temps, Giant attend (quand il agissait, que tout le monde agissait dans le premier) et reste passif plus des trois quarts de l’album.
Et puis soyons honnête : le premier tome nous fait miroiter une relation. Le second nous l’apporte et que se passe-t-il ? Rien…
Hop, on emballe tout ça dans un mouchoir, comme le dit Mary, et on range ça au fond de sa poche.
Il me semble que toute l’attente déçue de Giant, la quarantaine du petit, ne servent pas à grand-chose et qu’il aurait été plus intéressant de rentrer dans le vif du sujet plus tôt (la rencontre).
Du coup, si le premier tome m’avait emballé et que les dessins restent bon, ici, j’ai trouvé que le temps s’étirait et que le final n’était pas à la hauteur de mes attentes…
Eh ! Ben voilà un bel ouvrage !
Alors au début, j’ai trouvé ça gentillet.
Ok, on suit un type qui arrive dans la construction de building, dans les années 30, pour glisser lentement vers un autre personnage, Giant.
C’est très bien fait mais ça donne plus l’impression de voir un documentaire BD sur l’époque, tout est simple, c’est la vie, voilà tout.
Et puis quand vient le premier rebondissement, on se dit que c’est assez classique, déjà vu – ce qui n’empêche pas de continuer à tourner les pages parce que c’est bien réalisé.
Mais on s’y glisse, dans cette force tranquille, cette vie « banale » qui s’écoule. Lentement, on se prend d’affection pour Giant, pour les autres personnages.
Tout ce qui se passe, si ça reste classique, n’en est pas moins logique. Et on s’enfonce inexorablement dans cette histoire, réagissant à chaque nouvelle révélation.
Au final, j’ai passé un très agréable moment à suivre cette histoire.
Le trait vif rend parfaitement les mouvements et postures des personnages. Plus encore, la couleur et les cadrages nous immerge totalement dans l’époque.
Très bon.