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Je ne suis pas vraiment emballé par cette Bd , les dessins me déçoivent : les personnes sont pas "belles " car si le trait est bien fait , elles sont pas assez précises , les décors ( l’Afrique ) manquent de grandeurs et le scenario est je trouve pas trop nouveau ,
je m'attendais à mieux du couple , scenariste - dessinateur
a lire mais sans plus
L’un des albums les plus drôles et, hélas, sous-estimés de la série.
Malheureusement, les efforts de Giraud - en tant que scénariste - ne sont pas toujours appréciés (voir aussi l’accueil tiède réservé à un autre de ses bijoux, Jim Cutlass, ou - bien sûr - au cycle de Mister Blueberry).
Sous une couverture simplement époustouflante, Moebius s'amuse à jouer avec les stéréotypes du western et de Blueberry, les renversant tous : c’est le seul album de la série, par exemple, où aucun personnage ne meurt ! Et, bien sûr, c’est aussi le seul dans lequel apparaît le thème de l’amour - et du sexe. La narration a le ton d’une comédie légère, à mi-chemin entre le doux et l’amer, pleine d’humour et de poésie (la fin...).
Dans le même temps, cependant, Giraud s'approprie les caractéristiques du "style Charlier", en premier lieu les rebondissements à profusion : bien que le sujet soit très simple, en effet, le déroulement est incroyablement embrouillé.
Les dessins, comme souvent dans Blueberry, sont flottants, alternant des séquences et des paysages magnifiques avec quelques cases moins réussies. Là encore, réside la magie de Giraud : ses albums (pas seulement ceux de Blueberry - voir les derniers volets de L'Incal ou du Monde d’Edena) sont des symphonies qui montent et descendent selon son humeur et son degré de participation. En paraphrasant un proverbe italien : "Al genio non si comanda". ("On ne peut pas contrôler le génie".)
On peut regretter que Giraud n’ait pas mené à bien le projet initial (dans l’une des interviews données à Numa Sadoul, il disait vouloir faire "un album de 100 planches en couleur directe" - un moyen de rendre hommage à Charlier avec un bouquin *extra*ordinaire), mais le résultat est quand même très appréciable. Un magnifique intermède, situé entre le Blueberry "classique" et le Blueberry "mister".
Paco Roca nous narre l'histoire d'Antonia et de sa famille. L'auteur nous offre donc dans cette BD, le récit d'enfance de sa mère. Le lecteur est donc plongé en Espagne dans les années du franquisme. Clairement, on touche la corde sensible chez moi. Les récits de famille en Espagne me rappelle tellement ma propre histoire de famille...
Le scénario suit donc cette famille pauvre dans une Espagne franquiste. Antonia vit donc parmi ses frères et sœurs. A travers des photographies, on découvre des pans de vie de la jeune fille. Les difficultés financières de sa famille, la violence du père, les non-dits mais aussi ce moment de simple bonheur sur une plage.
J'ai été touchée par l'histoire mais j'avoue avoir moins adhéré à l'esprit graphique un peu terne accompagnant le récit. Bien que certaines planches soient originales (notamment celles qui ouvrent et ferment le récit); je n'ai pas vraiment accroché à l'esthétique. Cela ne m'a néanmoins pas empêché d'apprécié cette BD.
Le 13 Novembre, date d'une tristesse infinie, date qui a changé la vie de So. En effet, la jeune femme a pris une balle lors de l'attaque du Bataclan. Cette BD nous narre donc sa vie d'après.
J'ai été particulièrement touchée par ce livre. Les attentats du Bataclan m'ont particulièrement marqué et me plonger dans cette BD m' a fait remonter une quantité d'émotions que j'avais enfoui.
So est donc une des personnes qui a survécu à l'attaque. Au fil des pages, on suit sa sortie de l'hôpital, ses angoisses etc. Comment se reconstruire après un tel évènement? Comment vivre avec ce traumatisme?
Le personnage de So est attachant. La BD nous montre ses petites victoires mais également ses gros moments de doutes et de désespoir.
Mais au-delà de l'histoire d'une survivante, cette BD nous montre également le manque de suivi des personnes ayant été victimes de cet attentat. La course au psychologue, la répétition incessante des évènements, le manque de considération, la froideur de l'administration face à la détresse des victimes, sont autant de cris de détresse et de désespoir.
So a éveillé en moi beaucoup de compassion mais le système en revanche a éveillé en moi de la colère.
Esthétiquement, les traits sont simples et les couleurs très tranchées. Certaines planches décrivant les grands moments de violence sont savamment construits permettant de traduire la peur mais aussi le désarroi des personnes. Il n'était pas simple de mettre en image de tels évènements et pourtant, j'ai trouvé que le choix esthétique permet de servir au mieux le récit de So.
Une BD à ne pas louper.
Cette BD conte l'histoire vraie de Cynthia Ann Parker devenue Naduah après son enlèvement par les Comanches alors qu'elle n'avait que 9 ans et qui sera arrachée une nouvelle fois à sa famille par les blancs à l'âge de 33 ans dans le Texas du XIXème siècle.
C'est tout le thème du déracinement qui est abordé et plus largement celui de la femme soumise à la volonté des hommes. La séparation par rapport à sa famille et à son clan est plus que déchirant. On peut avoir un sentiment de révolte suite à cette lecture.
La force de cette œuvre est de bien camper le personnage de Naduah auquel on va très vite s'attacher car d'une grande dignité et d'une belle grâce. On ne peut que regretter son sort et être assez triste par rapport aux épreuves subies.
Une autre dimension apportée par cette lecture est celle du massacre des indiens par les hommes blancs qui ont volé leurs terres et apporter les épidémies les décimant ou l'alcool pour les abrutir. Ils leur ont tout pris. On peut se demander qui sont les sauvages ? C'est un mode de vie en parfait accord avec la nature qui disparaît...
J'ai bien aimé ce trait qui demeure réaliste malgré une certaine forme de naïveté et une colorisation plutôt douce. Il y a par ailleurs de belles pages qui nous décrivent bien les grands espaces de l'Ouest américain. Et puis, il y a une narration tout à fait impeccable qui rend la lecture très agréable. La fin est tellement émouvante...
Un bémol cependant avec la naissance de Fleur de Prairie qui est affichée clairement en 1858. Il s'agit de la fille de Naduah qu'on retrouve encore un petit bébé en 1860 lorsqu'elle est capturée par les hommes blancs. Or, un bébé, cela grandit vite et surtout en l'espace de deux ans. Je n'aime pas trop ce genre d'incohérence dans un récit.
Autre erreur de taille : Naduah est capturée en Décembre 1860 alors que la scène de départ où l'on fait officiellement sa rencontre dans la ville des blancs se situe durant le printemps 1860. Oui, il faut faire attention à la datation des événements pour ne pas tomber dans l'amateurisme.
J'ai beaucoup aimé la version de l'auteure Séverine Vidal pour expliquer la vie de cette femme qui avait été enlevé dans sa jeunesse et qui a grandi au milieu des indiens. On est loin du syndrome de Stockholm. Non, on est véritablement dans l'amour. On se rapprocherait de la vision du célèbre film de Kevin Costner à savoir « Danse avec les loups ».
Au final, c'est quand même une histoire véritablement poignante qui est très bien servie par un dessin expressif. C'est une de ces parutions à ne pas rater mais qui n'a pas bénéficié d'une grande publicité lors de sa sortie ce qui est dommage. Donc, c'est tout bon pour un rattrapage.
Magistral de bout en bout : dessins impressionnants, histoire captivante, émotions à gogo.
L’édition est de plus de toute beauté pour un prix très correct.
Oui, il ne faut juger une oeuvre que quand celle ci est finit... mais alors la... quel deception....
Seul le tome 1 est bien, apres, ca se vide de sens, et surtout c'est "trop facile"... pas de surprise, et pas d'intrigue, et surtout... arrivé au milieu de ce dernier tome, on en arrive a avoir juste envi de le finir pour commencer un autre livre. Et on sait qu'on ne le relira pas.
Ca me fait le meme effet que les 3 ou 4 dernier tome des chronique de la lune noir... cette impression que le seul interet des auteurs et de nous prendre notre argent avec un minimum de scénario. Une de mes plus grosses deception recente.
“Thanos, la révélation de l’infini” est une grande déception de la part de Starlin qui s’emmêle les pinceaux dans un gloubi boulga psycho-cosmique s’effondrant comme un soufflé boursouflé.
Malgré un graphisme moderne et bien léché, Starlin patine cette fois dans son space opera et semble balader le lecteur pour au final pas grand chose comme il le reconnaît lui-même à la fin de l’ouvrage.
Et ce n’est pas la présence des Annihilateurs, faire valoirs de luxe ridiculisés en un tour de main qui peut constituer un lot de consolation...
Comme quoi, le filon Thanos/croisade cosmique semble parfois se tarir, même pour son génial créateur…
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/10/thanos-la-revelation-de-linfini-jim.html
Le baron belge de Selys Longchamps voudrait montrer aux Allemands qu’il n’apprécie pas leur occupation de la Belgique. Contrevenant aux ordres, il décide d’aller mitrailler le siège de la Gestapo à Bruxelles… Avec son Typhoon, un avion d’attaque au sol…
L’USS William D. Porter est un destroyer américain qui s’est particulièrement illustré durant la Seconde Guerre mondiale ! Par le nombre de sous-marins ennemis coulés ? Par le nombre de navires de surface adverses envoyés par le fond ? Heu… Hmmm ! C’est un peu compliqué à expliquer… C’est même plutôt gênant… Tellement gênant que l’administration de la Navy aimerait autant qu’on l’oublie…
Jules Verne, vous connaissez ? Mais non ! Pas l’écrivain ! L’avion de ligne transatlantique ! … Enfin, ça c’était dans sa première vie, avant que les aléas de la guerre n’en fassent le premier avion à… bombarder Berlin au cours de la Seconde Guerre mondiale ! Avant les Anglais ! Si ! Si !
Avez-vous déjà entendu parler des Gurkhas ? Les Gurkhas sont des Népalais engagés par les Britanniques au sein de leurs armées, réputés pour leur courage et leur férocité. Vous devez les imaginer grands et forts. Prenons Lachhiman Gurung… 1,50m à tout casser ! Jetez-le dans la jungle birmane en 1945, laissez-le seul face à 200 Japonais, arrachez-lui un bras et un œil et admirez le résultat !
Vous n’allez pas le croire, mais en 1915, les Allemands qui attaquaient la forteresse russe d’Osowiec durent affronter des zombies !
Pendant la Grande Guerre, plusieurs pilotes vont s’illustrer et devenir des as. Parmi eux, le Français Charles Nungesser. Il commence la guerre, comme hussard en s’emparant d’une Mors, une voiture allemande, alors qu’il est derrière les lignes ennemies. Il va se faire tirer dessus par les Allemands comme par les Français, mais il arrivera à rejoindre sain et sauf un général français à qui il remettra les documents secrets saisis aux quatre Allemands qui se trouvaient dans l’automobile. Ce n’est là que le début d’une série d’aventures du célèbre Hussard de la Mors (Non ! Il n’y a pas de faute d’orthographe !) …
Peut-on prendre une ville de 50.000 habitants à soi tout seul ? Une ville occupée par les troupes allemandes… Non, n’est-ce pas ? Sauf peut-être si on est Québécois et que l’on s’appelle Léo Major…
Critique :
Je me régalais sur YouTube des vidéos de l’Odieux Connard, aka Julien Hervieux, vidéos qui racontaient des faits militaires improbables, difficiles à croire… Sauf qu’en effectuant des recherches, il s’avérait que pour improbables qu’ils fussent, les faits étaient bien réels.
En bon Bruxellois, je connaissais l’histoire du pilote belge de Selys Longchamps. Pris de doutes, je me mis alors à vérifier toutes les autres histoires narrées de façon cocasse, à la manière des films muets des débuts du cinéma… pour me rendre compte que toutes étaient vraies !
Bien sûr, l’auteur narre des faits tragiques avec beaucoup d’humour. (Peut-on rire de tout ?) Monsieur Le Chien, le dessinateur, adopte un style qui convient parfaitement bien à la manière dont Julien Hervieux rapporte les faits.
J’ai adoré ses émissions sur YouTube. Je suis ravi de les retrouver en BD. Alors, même si vous n’aimez pas l’histoire, je pense que vous apprécierez celles-ci.
Mauvais!
Un scénario sans grande particularité, des dessins plutôt mauvais, des scènes d'action gênantes, des dénouements décevants, des textes fades et sans saveur, un humour cliché...
L'histoire essaie de nous surprendre à plusieurs reprises, mais on ne finit que par se gratter la tête tellement ça manque de crédibilité.
Il manque également d'explications sur l'origine des deux protagonistes, leur histoire, et sur ce que sont les Âmes-Liges en premier lieu. Tout ça demeure très vague.
Cette BD nous plonge dans l'univers carcéral. On suit le personnage de Guy qui va être notre guide dans cet endroit qui est inconnu à de nombreuses personnes. Cette BD m'a permise de découvrir la vie dans une prison. Autant vous dire, que ce que nous décrivent les auteurs ressemblent à l'enfer. Le travail, le manque de soin, le mépris, les bagarres....Les vignettes s'enchainent et nous dévoilent un univers sordide.
J'ai personnellement été choquée par de nombreuses scènes. Certaines situations m'ont révolté. Il y a une déshumanisation et un véritable mépris pour ces prisonniers. Le scénariste de par son récit nous montre l'envers du décor et dénonce une situation carcérale en rupture.
Esthétiquement, le trait est brut et les couleurs sombres. Le choix graphique permet d'insister sur cette obscurité, sur cette noirceur et cette atmosphère sordide.
Cette BD est donc vrai plaidoyer pour une amélioration de la vie en prison. Le scénario et les illustrations servent parfaitement ce message fort.
L’intégrale "Alpha Flight-1978-1984 "(Panini) est un cadeau du Scénariste Chris Claremont pour son Dessinateur John Byrne. En effet, celui-ci, Canadien d’origine, voulait créer sa propre série de super-héros canadiens au sein de Marvel. Ce qu’il fera aussi avec "Les Next Men" chez D.C.
Claremont, le Scénariste des "Uncanny X-Men" et Byrne ( Scénariste et Dessinateur) qui a tout écrit et dessiné chez Marvel et DC. Deux génies.
Cette Intégrale qui nous replonge dans cette équipe qui n’aura jamais réussi à s’imposer après le départ de Byrne au début des années 90.
Il y a donc : Shaman, Sasquatch, les jumeaux Aurora et Vega, le nain Puck, la demi-déesse Harfang et le leader Guardian qui est, bien sûre, très lié à Wolverine, autre super-héros canadien, qui fut mis en avant par Byrne quand il était sur le run des X-Men.
En 1983, le meilleur épisode est le premier de cette nouvelle série de Byrne. Il crée et prend en main la série régulière Alpha Flight avec pour premier adversaire Tundra, géant mélange de sorcellerie et de terres canadiennes. On retrouve toute la magie et l’imagination de Byrne. La mise en page est spectaculaire. Cela illustre la Nature et les mythes anciens du Canada. De l’écologie avant l’heure dans un arc qui commence. Puis, les récits des malheurs de Shaman ou les origines extraterrestres de Marina, avec Namor et le terrible Maître qui ne fait qu’un avec sa base.
A lire.
Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai toujours eu de l'admiration pour Catherine Meurisse qui a vu ses amis et mentors mourir dans l'attentat de Charly Hebdo du 7 janvier 2015. Je me souviens de la parution de la légèreté qui évoque la reconstruction d'une femme survivante après cette terrible tragédie.
L'auteure part cette fois-ci au Japon pour trouver un élan artistique. Elle y trouvera de magnifiques paysages en se plaçant sous le signe de la nature. Il y aura également des éléments du folklore de l'archipel nippon dans ce conte à dimension philosophique.
On oscille entre la poésie et l'humour dans un décor de carte postale à l'estampe. Je dois dire que j'ai apprécié cet esthétisme résolument moderne. Certes, c'est assez minimaliste dans le dessin mais pour une fois, j'aime cette simplicité du trait épuré qui est baigné par de vives couleurs donnant de l'éclat à l'ensemble.
J'ai eu du mal à suivre ce scénario qui devient un peu alambiqué sur la fin. Cela ressemble plus à une errance qu'à un schéma constructif avec une intrigue claire. Bref, on fait des rencontres au gré d'un voyage initiatique dont le thème est la place de l'homme dans la nature ainsi que l'instant de la contemplation.
Au final, une lecture douce et apaisante entre beauté, délicatesse et sensibilité et une pointe d'humour.
Le personnage de Philippe est parfait et donne à cet épisode une belle plus value.
C’est carré, solide, original … très bel opus.
Excellent album, tant sur le fond que la forme !
Un vrai plaisir à tenir en main ce format à l'ialienne, donc le découpage de l'histoire et des cases tire intelligemment parti.
Le récit est prenant, et la tristesse des propos est parfaitement accompagnée par le trait délicat et coloré de YunBo. Elle dépeint aussi bien les expressions contrariées d'une petite fille renarde que la végétation verdoyante du hameau des renards.
On demande un 32e printemps, tant pour le plaisir des yeux que pour avoir à frayer à nouveau avec Odette et Yeowoo !
Trois jeunes gobelins sont au bord de l’eau lorsque soudain, un griffon s’abat auprès d’eux. Presque aussitôt, surgit une horde de chasseurs qui en ont après le monstre. Le coup de grâce est donné. Les chasseurs sont fiers d’eux…
Brusquement, comme surgi de nulle part, paraît un immense dragon blanc…
Critique :
J’avais été quelque peu déçu par le tome 3 des auteurs Peru et Bileau. La cause ? Un rythme trop lent. Celui d’une quête s’étalant sur des décennies, celle d’un dragon blanc. Parmi les protagonistes se trouvait un jeune Elfe blanc qui ne semblait pas disposer de la même sagesse que ses congénères, un dénommé Fall. Je le retrouve ici avec grand plaisir dans une aventure pleine d’actions mais pas que ! C’est un hymne à l’écologie qui défend les espèces les plus menacées, fussent-elles traitées de monstres par les hommes… Ceux-là-même qui ont tendance à tout ravager sur leur passage...
Cet album met en lumière trois jeunes et adorables gobelins. Oui ! Oui ! Vous avez bien lu : trois adorables jeunes gobelins ! Et puis, il y a les hommes, fort peu recommandables… Rares sont ceux qui ont encore un peu de bonté et de compassion en eux. Ils sont menés par Halleran qui dissimule son visage derrière un crâne hideux, mais peut-être pas aussi hideux que son âme.
Fall connaît l’exil, loin des autres Elfes blancs après la catastrophe qu’il a causée. Le dragon blanc vit en symbiose avec lui. La colère qui l’anime est immense ! Saura-t-il un jour la maîtriser ?
Un album que j’ai savouré du début jusqu’à la fin tant il regorge de surprises.
Vraiment pas terrible. J'ai beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire; de plus je n'aime pas le dessin.
L'album est magnifique. Les couleurs directes sont sublimes et les idées graphiques comme pour les lumières de la ville, et de la route valent à elles seules l'achat du livre. La narration quoique fluide souffre comme dans Penss d'un côté moralisateur un peu lourd, d'une opposition nature modernité un peu trop caricaturale : Une jeunesse débile obsédée par les écrans et de vieux sages détenteurs du savoir.
On sent qu'il cherche à rendre compte de lectures qui l'ont marquées mais en oublie d'affiner l'écriture des personnages. Dommage car graphiquement c'est d'une beauté et d'une recherche courageuse et libre.
Je ne mets pas 5 étoiles car la thématique semble traité "simplement".
Je trouve ce livre "juste" aussi juste que puisse être traité la thématique du deuil, mêlée au mythe du Minotaure et de son labyrinthe.
Ce livre est vraiment plaisant et doux à lire. La quête de reconstruction, les mécanismes qui permettent de sortir la tête de l'eau. Je trouve vraiment ce monsieur touchant.
Il manque le petit "Whaouuu" pour que ce livre soit parfait.
Même s'il ne traite pas du même sujet, je le comparerais volontiers à God Country qui a ce petit "Whaaaouuu" mais c'est grâce à VALOFAX!!!
Peut être que si VALOFAX serait apparu dans l'histoire, y'aurait eu le WHHAAAAOOOOUUU
Mais clairement c'est un bon livre, et franchement, n'hésitez pas à le lire!!! C'est un pur plaisir!
J'ai cru à un moment que c'était du Matt Kindt... et on voit à la fin du livre qu'il a "un peu" contribué :)
L’album Spider-Man "Un jour de plus" (2007-Marvel) des très grands Scénariste J. Michael Straczynski et Dessinateur Joe Quesada est une autre source du film "Spider-Man 3 : No way home "( 2022) pour sa conclusion.
Pour terminer son très bon run sur la série "Amazing Spider-Man", Straczynski a écrit l’histoire que les fans de l’homme araignée ne voudraient jamais lire : après l’adolescence, la vie de jeune homme et le mariage de Peter Parker avec Mary Jane Watson, cette histoire est détestée ou admirée par les fans.
Au Dessin, Quesada devenu rédacteur en chef chez Marvel et connu grâce à sa ligne Marvel Knights, est toujours ici, en tant qu’Artiste, formidable dans la mise en page.
Le Scénariste, connu pour son œuvre à la télé, chez Top Cow et le Cinéma, nous conte le combat de Peter Parker, dont l’identité est connue de tous dans l’après- Civil War, paria pour le millionnaire Iron Man et devant donner de l’amour pour les derniers instants de Tante May, selon Dr. Strange car pour le héros son heure n’est pas venue.
Mais, Peter, avec l’accord de M.J., vendra son amour au diable Méphisto pour sauver sa tante car pour lui, elle n’allait pas mourir comme cela, en ayant pris une balle pour lui.
Très bel album indispensable.
A lire.
Dernièrement, l'artiste nonagénaire Line Renaud a porté auprès du président de la république un débat très délicat dans la société française à savoir mourir dans la dignité. Illégale, l'euthanasie est aujourd'hui un combat pour certains. Elle milite pour une loi au parlement sur la fin de vie.
Cependant, dans le monde réel, celui des EPHAD et des hôpitaux, c'est déjà une réalité pour certains soignants comme le démontre d'ailleurs cette BD intitulée la dame blanche. Certes, c'est un récit assez puissant sur la fin de vie au travers l'expérience de deux infirmières qui se dévouent pour leur travail parfois très ingrat comme on le verra.
J'aime toujours autant le dessin de Quentin Zuttion qui est à la fois d'une grande douceur et surtout d'une grande fraîcheur. Il apporte un peu de modernité comme d'ailleurs quand il reprend dans un passage une chanson « Et un jour une femme » de Florent Pagny. Cela fait du bien de se situer à notre époque. Il est vrai que les choix musicaux de l'auteur ont maintes fois été décrié mais je les approuve.
C'est encore une fois un roman graphique tout en sensibilité que voilà. L'auteur prend cette fois-ci le temps d'approfondir un peu ses différents personnages ce qui donnent une intensité à l'ensemble.
Comme dit, il est clair que la sensibilité de l’œuvre ne peut que nous toucher surtout avec une fin aussi inventive et constructive. J'ai en tous les cas beaucoup aimé dans ce que je considère comme l’œuvre la plus aboutie de l'auteur jusqu'ici.
Adapté du roman de Julien Sandrel, l'histoire est prenante et l'émotion est au rendez-vous. Ce récit fait de résilience conte les quelques semaines du combat positif du mère pour réveiller son fils, plongé dans le comas suite à un accident; au travers des expériences qu'elle vit pour son fils, celle-ci va également se réveiller elle-même à la vie et lui redonner du sens.
L'adaptation par Pelaez et Delpeche est magnifique et colle parfaitement au récit.
Le scénario et le découpage sont délicats et nous emportent, petit à petit, dans la reconstruction d'une mère célibataire qui, pour des raisons diverses, passait à côté de sa vie et des choses importantes.
Le dessin sied à merveille le récit car le trait de Delpeche est très expressif lorsqu'il décrit l'attitude ou l'émotion des personnages. Que dire du travail sur les couleurs qui, en ce qui me concerne, m'a raconté que la vie est belle et qu'il faut être optimiste.
Les auteurs nous livrent donc ici un magnifique ouvrage sur la résilience, qui donne envie de crier le bonheur et de faire les bons choix, dans sa propre vie, pour irradier et faire du bien autour de soi.
A conseiller absolument, et à dévorer sans modération!!
Pour moi, il devra s'imposer sous le sapin au prochain Noël.
Un récit complexe superbement mis en image par Dave Stewart. Mais dans le cas présent le côté complexe n'arrive pas à franchir le seuil du "crédible", et c'est bien ce qui m'a gêné dans cet ouvrage. Une lecture sympathique mais frustrante en somme ;)
Bien, ça redevient bon après un début chez les singes plutôt destructuré … là, on retrouve la veine des premiers albums !
Oui, vivement la suite !!!
Le deuxième et dernier album de Soda avec Warnant au dessin. Un album sur Soda avant qu'il soit devenu flic.
Et si vous imaginiez des assassinats que vous couchiez sur papier, et que la machine à écrire que vous utilisiez pour écrire vos nouvelles faisait qu'elles se concrétisent réellement? Ça fait sacrément penser à Death Note, c'est à se demander si Tsugumi Ōba ne s'en est pas inspiré pour écrire son manga!
Quoi qu'il en soit, ce second tome est meilleur que le premier. C'est aussi probablement ma couverture préférée de toute la série. La fin de l'histoire à première vue fait penser à un deus ex machina incroyable, mais...!
Un bon album au scénario plutôt convenu. Seule la mise en scène, extrêmement cinématographique, permet à cette BD de sortir du registre. Bref pour moi une bonne lecture mais pas plus.
On arrive au milieu du cycle de Lys qui va compter 6 tomes également. On sait depuis le début que ce cycle comporte beaucoup moins d'aspect politique qu'Angléon, la capitale des 5 terres. Il n'en demeure pas moins que c'est intéressant de suivre ces multiples intrigues sur ce continent peuplé de primates.
Il est vrai que la répétition de l'intrigue aurait lasser le public à un moment donné. Il valait mieux tenter une approche nouvelle dans ce qui constitue pour moi l'une des meilleures séries du moment.
Le seul personnage que nous connaissons depuis le départ est la princesse Kéona, troisième fille de la reine. Celle-ci a été libéré d'Angléon mais son cœur est encore là-bas en raison de son amour perdu. Pour autant, elle n'est point le personnage principal de ce cycle qui est porté surtout par Alissa, héritière du clan du Sistre qui domine une bonne partie de la capitale.
Oui, on a assisté à une véritable guerre des clans qui a laissé le Sistre en bien piteux état à la fin du troisième tome. On peut dire que l'heure de la revanche a véritablement sonné pour le Sistre qui va rendre coup pour coup avec un certain stratagème afin de vaincre ses ennemis les Coucal.
A cela s'ajoute encore trois sous-intrigues qui concerne le combat d'une mère qui reprend l'entraînement pour la lutte afin de sauver son fils d'une terrible maladie héréditaire en gagnant plus d'argent pour payer le traitement.
Il y a également une aventure policière qui concerne un commissaire examinateur enquêtant sur un horrible crime où le petit ami de la victime refuse par peur de dire qui est derrière cela. Là encore, il va falloir user d'une certaine stratégie afin de lui soutirer des informations précieuses pour la résolution de l'enquête. La fin semble justifier les moyens.
Enfin, l'intrigue autour de deux jeunes universitaires partis dans la jungle reculée de ce continent afin de trouver d'antiques ruines assez mystérieuses qui peuvent expliquer le passé.
On sait que toutes ces intrigues vont se rejoindre vers la fin. On ne devine pas encore les tenants et les aboutissants ce qui rend cette lecture assez passionnante. Les intrigues progressent incontestablement.
Le graphisme est toujours aussi magnifique quant à la précision du trait. La lecture est rendue très agréable grâce à un dessin tout à fait splendide. Et puis, on ne perd pas le fil grâce à un découpage bien dosé. Tout y est !
Bref, je suis toujours preneur de cette belle série et plus que jamais. Vivement la suite !
J'ai lu les Soda dans ma jeunesse et j'en gardais un souvenir mitigé. Je me rappelais que certains tomes étaient meilleurs que d'autres, puisque la série est composée uniquement de one-shot.
Ce premier tome est sympathique, mais pas extraordinaire. L'histoire avance vite et on ne s'ennuie pas. Par contre, l'intrigue est résolue très rapidement. Comme l'album ne fait que 46 pages, il me semble que faire les 48 n'aurait pas été de trop.
Pas mauvais.
C’est l’histoire d’un loup solitaire qui erre dans le grand ouest au volant de son camping car. On apprend qu’il s’agit d’un ex-truand devenu témoin (pas si repenti que cela) du FBI pour faire condamner d’anciens complices. Évidemment des types le cherchent pour le liquider.
Ce one-shot est un formidable western moderne qui tient en haleine pendant une bonne centaine de pages avec de l’action, de l’émotion, et qui fait rêver par la beauté de ses dessins qui nous plongent dans des espaces désertiques où ne vivent que paumés et coyotes. Une Amérique de road-movies comme on la dessine si bien dans la BD française. Un indispensable.
On retrouve dans cet album le trio de planeswalkers maître de guildes de Ravnica (un des plans iconiques du jeu pour ceux qui connaissent) en proient à un ennemi implacable qu'on comprend très vite être très très puissant.
Le tout est très bien mené, beaucoup d'action, un bon scénario et dans l'ensemble de bon dialogues (à part les scènes romantiques relativement "surjouées" et surtout qui n'apportent rien au récit et pas grand chose aux personnages) et de bons dessins.
On attendra la fin de la série pour se prononcer définitivement, mais dans l'ensemble, c'est plutôt pas mal et agréable à lire.
Suite et fin du troisième diptyque de la série Okko. L'album est tout simplement très bon sur tous les points avec beaucoup d'action et de rebondissements et un scénario bien mené, du très bon Hub.
On retrouve ici Okko et sa compagnie en proie à un ennemi inattendu venu de son passé. On y découvre une parcelle du passé d'Okko et de la nature d'Oburo. C'est également un album mélancolique et martial plein d'une sombre poésie. Les dessins et les dialogues sont parfaitement maîtrisés et le scénario très dynamique et fluide.
Les auteurs de la série « Iréna » réitèrent pour nous raconter l'histoire de la fameuse Simone Lagrange qui a reconnu en 1972 le tortionnaire nazi Klaus Barbie à la TV afin de le confondre sur sa véritable identité. Elle avait été arrêtée par la Gestapo à Lyon alors qu'elle était âgé d'à peine 13 ans.
C'est un récit aux accents assez dramatiques car cela concerne les rafles de population juive opérées par la France de Vichy qui collaborait avec l'ennemi. On se rend compte également qu'une bonne partie de la population française approuvait l'impensable et c'est véritablement odieux. Je songe à cette maîtresse d'école qui fréquentait auparavant la famille de Simone afin de soutirer de l'argent et qui n'a pas hésité par la suite à mal se comporter au gré du changement de politique.
Et puis, il y a surtout le cas de cette Jeanne Hermann dont je ne comprends pas la trahison d'autant que ses propres parents ont été tué par l'armée allemande lors de la débâcle et de l'exode. Comment succomber à l'ennemi en dénonçant sa famille d'adoption à la Gestapo ? Je trouve qu'il y a plus qu'un manque de reconnaissance. C'est de la trahison pure et dure.
Une réflexion du père de Simone mérite d'être relevé lorsqu'il apprend qu'Hitler a rejeté l'ultimatum allié forçant la France et l'Angleterre à déclarer la guerre. Il reproche à ces pays d'avoir laissé faire Hitler. Le même phénomène s'est d'ailleurs reproduit avec le despote Poutine où on l'a laissé agir à sa guise.
On dira que c'est encore un témoignage de plus mais c'est sans doute nécessaire pour se battre contre le droit à l'oubli consacré et imposé par le RGDP en 2018 et la CNIL. Le devoir de mémoire va se perdre dans ce droit à l'effacement consacré par ces institutions voulant faire table rase du passé d'un individu ce qui va libérer les comportements les plus irresponsables.
Ce premier tome intitulé « Obéir, c'est trahir. Désobéir, c'est servir » est une belle réussite aussi bien graphique que narrative. On a hâte de découvrir la suite tant c'est un moment de lecture captivante.
Avis global portant sur les quatre opus.
Une série se déroulant dans l'extrême nord américain (Alaska) sauf pour le tome 3 situé au Texas. Nous suivons les aventures d'Andy et Flo, deux adolescents qui devront surmonter bien des épreuves et risquer leurs vies à plusieurs reprises.
Le scénario est à double tranchant: d'un côté nous prenons du plaisir à suivre ces aventures, en même temps il y a des rebondissements et quelques éléments assez peu crédibles à plusieurs occasions (par exemple Andy qui fait décoller et atterrir un avion dans des conditions météos lamentables dans le deuxième opus).
Nous aurons aussi le droit à quelques passages assez peu subtils sur le racisme (tome 3) et l'écologie (tome 4). Par ailleurs, le dernier tome est le plus sanglant avec quelques mises à mort d'animaux et un marin qui se prend une balle dans la tête.
Les décors sont magnifiquement bien illustrés par Marc Bourgne au top de sa forme, le dessin global n'est pas en reste tant il est de très bonne facture.
Une bonne série malgré quelques défauts.
j'aurais aimé mettre une étoile de plus , s'il n'y avait pas eu certains dessins mal "conçus" et certains dialogues plats .Mais l'ensemble fait tout de même 90 pages et j'ai pris plaisir à suivre Velasquez dans son voyage à Rome ! et surtout voir comment ce grand peintre a peint ce fameux tableau ....
== Avis pour les trois tomes ==
Je ne sais pas si relire l'histoire dans l'ordre chronologique à partir du tome 3 ne pourrait pas changer la vision du récit. L'idée de ce scénario raconté à rebours m'a semblé bonne au départ mais ultimement peu utile.
J'ai trouvé que les tomes 1 et 3 étaient les meilleurs, le tome 2 ressemblant un peu trop au premier. Sinon, ce mélange de personnages réels et fictifs est un choix particulier. Je comprends qu'ils voulaient faire appel au Frankenstein de Mary Shelley, mais il me semble que la même histoire aurait pu être écrite avec des personnages uniquement fictifs.
Je n'aime pas non plus ce dessin ultra réaliste qui ressemble pratiquement à des photos sur lesquelles on a appliqué une couche de peinture. Mais le scénario me semblait assez intéressant pour que je lise l'histoire quand même. Et il le fut!
Bref, cette histoire de vengeance et de monstre a tout de même su capter mon attention. Malgré le dessin, les couleurs étaient très belles, et l'écriture des textes superbe. Une bonne petite trilogie.
Ce merveilleux récit, d'une très grande lisibilité, nous fait découvrir une énigme à couper le souffle dans une Afrique extrêmement bien décrite. Un livre et une série incontournable.
Brillant , le génie de Sean MURPHY officie encore une fois, pléthore de références, intelligent un pur bonheur.
enfin un album de cette longue série qui vaut à nouveau le coup.
le scénario de C Bec n'est, pour une fois, pas trop capillotracté et se laisse lire.
les dessins sont bons voir très bons sur certaines planches en particulier les doubles pages.
il y a évidement la fin qui laisse présager que la série est tout sauf finie.
ce sera avec moi si les scénarios restent compréhensibles.
Ce qui surprend dans ce nouveau cycle ce n'est pas tant le dessin qui change de style (tout en restant de grande qualité) mais le scénario qui semble perdre l'influence pop de Marini pour ne garder que l'aspect enquête historique. C'est très intéressant, notamment dans les hypothèses bibliques qui rejoignent les idées du premier cycle) mais on perd la deuxième jambe cape et épée et surtout l'esprit agaçant mais si héroïque du Scorpion. Du coup on a l'impression de lire une BD historique Glénat, ce qui change résolument les grandes qualités de la série d'origine.
Le potentiel reste bon, avec cette quête de la fille et ces ouvertures sur la Kabbale qui permettent tellement de possibilités ésotériques et conspirationnistes. Mais il ne faudrait pas trop tarder à retrouver l'esprit flirtant avec le fantastique qui avait apporté tant d'espoir avec le chevalier du trèfle de la fin des albums Marini...
Déjà, dire que ça fait plaisir de retrouver un rythme de parution "normal", soit juste 1an après le précédent opus!
J'ai correctement aimé cet album que j'ai trouvé +dynamique que le précédent.
Je ne mets "que" 3 (mais ça signifie "bon album", quand même! Un "3,5" aurait été +mérité) plutôt que 4 car je trouve que même si le scénario est riche, il ne fait pas forcément beaucoup avancer le cours de cette histoire. Et également car si le dessin est merveilleusement détaillé, on retrouve quelques approximations notamment dans les personnages que, parfois, j'ai eu du mal à reconnaitre.
En tous cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce 14ème tome!
Je suis mitigé , si les dessins sont parfaits et retracent parfaitement l'ambiance , je suis moins enthousiaste pour le scenario . Si c'est évident que les personnages sont tous + ou - méchants , il faut se rendre à l’évidence on parle pas d'un milieu de Bisounours car c’était une période très compliquée , on a c'est vrai pas de tendresse pour tout c'est personnages , pas sublime mais à lire quand même pour la connaissance de ces années
Avis sur la série.
Bien. Pas un chef d'oeuvre, que ce soit au niveau des dessins ou du scénario, mais ça se lit sans ennui. Je ne la relirais probablement pas ceci dit.
Avis sur toute la série.
De la série B, et encore : c'est plutôt un nanard mais pas du type qui mérite qu'on s'y attarde. Du nanard M6 quoi. Si les dessins avaient suivi j'aurais mis une étoile de plus mais on a de la peine à reconnaître les personnages une fois sur deux donc difficile de mettre plus.
Bref, à éviter sauf si (attention, spoilers) vous aimez les histoires de sous-marins qui font des trous dans la croûte terrestre pour se tirer d'affaire. N'importe quoi franchement...
Bonjour, il faut sans doute lire toute la série vu le nombre impressionnant de rappel aux autres aventures. Je dois être hermétique au monde de Tardi. C'est rare mais j'avais hâte de finir ma lecture tellement j'ai été déçu.
Du délire, de l'absurde, de l'humour crash supportés par un dessin riche et très expressif. et des textes savoureux. Un bon moment.
Mony et Kash viennent d’échapper de justesse à la catastrophique chute de Fort Messaoud. A bord de leur vaisseau de guerre l’U.C.C. Dolores, la situation n’est cependant guère brillante puisqu’ils ne maîtrisent pas le vaisseau, celui-ci semblant se diriger vers une destination inconnue… au travers du terrible désert de Kamanga d’où on ne revient pas ! Jamais !
Critique :
Ce 3e tome termine un cycle complet. Si les aventures de Mony vont se poursuivre, le lecteur aura tout de même une vraie fin à l’histoire entamée avec l’album numéro 1.
Attention, âmes sensibles s’abstenir ! (Sauf si vous êtes un psychopathe ou un Poutine.)
Le lecteur (ou la lectrice) va retrouver la Mère supérieure plus en forme(s) que jamais… Ainsi que le père de Mony, Mc Monroe. Un lien « subtil » unit ce dernier à la Mère Sup !
Ami lecteur (ou amie lectrice) de nombreuses surprises et rebondissements vous attendent au cours de cet épisode. Certains y verront une apothéose, un feu d’artifice magistral, la résolution d’un puzzle dont les pièces ont été disséminées dans les deux albums précédents. D’autres se plaindront du manque de profondeur des personnages « kleenex », trop vite utilisés, trop vite jetés… sans qu’on ait eu l’occasion de vraiment découvrir leur histoire.
Amies féministes, ne lisez pas cette série. Vous ne pourrez qu’être choquées par Mony, cette héroïne hyper séduisante, avec des seins à damner tous les saints du Paradis. Vous vous plaindrez du rôle joué une fois de plus par la femme dans une bande dessinée, en oubliant que c’est une redoutable combattante malgré ses charmes très connotés sexuellement. Alors, évitez de vous faire du mal et passez votre tour… A moins que vous n’ayez envie de déverser votre bile sur ce monde peuplé de phallocrates, ou, poussées par une volonté masochiste, de souffrir.
Côté graphisme, si vous avez apprécié Lanfeust, vous retrouverez ici ce même style très rococo avec du mouvement en veux-tu-en-voilà ! Le côté très caricatural des personnages ne surprendra pas les fidèles de Didier Tarquin…
L’idéal, si la série vous intéresse, c’est de vous précipiter sur le coffret qui contient les trois tomes et une belle affiche.
Pour ma part, n’ayant pas du tout accroché à Lanfeust, je n’ai guère été ébloui par U.C.C. Dolores. Il y a des styles graphiques qui vous accrochent tout de suite et d’autres qui vous dérangent. Je reconnais le talent et l’originalité des auteurs, mais je n’en raffole pas pour autant.
A vrai dire, je pensais déjà avoir lu ce titre. En réalité, il y a bien une autre BD qui existe sur ce tueur en série et qui s'intitule également « Ed Gein » ce qui peut prêter à la confusion. En réalité, ce dernier titre était sorti en 2009 chez l'éditeur Soleil avant de tomber dans l'oubli.
Ed Gein, c'est le nom d'un tueur en série totalement psychopathe qui a inspiré Hitchcock pour son film « Psychose » ainsi que d’autres réalisateurs comme celui du « Silence des agneaux ». En effet, Edward vouait une admiration sans limite à une mère totalement barge qui fustigeait le monde de pêchés. A la mort de sa mère, il n'a pas accepté et a tenté de la récréer avec d'autres corps sombrant dans le macabre et une certaine forme de folie.
On se rend compte que si on est mal élevé dans une famille de barge, on peut être confronté par la suite à des problèmes relationnels assez importants. C'est toute cette déviance qui nous est racontée dans cette BD minutieuse et parfois bavarde. Ce personnage est si complexe qu'il a fasciné les psychiatres du monde entier et d'ailleurs presque tout un pays.
Je retiens de cette lecture beaucoup d'effroi devant la triste réalité. C'est glaçant surtout quand on voit le témoignage des gens qui l'ont côtoyé et qui disent qu'il n'aurait pas fait de mal à une mouche. Je ne le lierai pas une seconde fois tant c'est trop éprouvant. Mais bon, je n'ai rien à reprocher à cette BD documentaire qui fait bien son travail.
Beaucoup d'humour dans ce one shot de fantastique et du bon dessin ! pour un première BD, c'est une super réussite ! l'histoire est originale avec des belles idées, je recommande
On va faire la connaissance d'une famille de syriens réfugiés en Jordanie depuis 4 ans suite à la guerre civile qui s'est emparée du pays de Bachar El Assad. On sait que ce sinistre dictateur a massacré son peuple avec l'aide d'un autre despote plus puissant afin de conserver son pouvoir et de balayer la révolution voulant instaurer plus de libertés.
Les Aldabaan vont immigrer aux États-Unis dans une petite ville avec leurs cinq enfants.
Certes, ils n'ont plus à craindre les bombardements et les affres de la guerre. Cependant, ils sont assez marqués par le passé et ont peur quand ils reçoivent une menace de mort provenant d'un raciste haineux. J'ai trouvé parfois leurs réactions assez disproportionnées mais on ne peut se mettre à leur place. Cette famille a été marqué par la violence qu'ils ont subie dans leur pays. La vue d'une voiture de police les effraie plus qu'autre chose.
Ils vont essayer de se reconstruire dans un quotidien plus serein mais cela ne sera pas aussi facile surtout quand on ne maîtrise pas la langue et qu'il y a des adaptations nécessaires à effectuer. Fort heureusement, ils seront accompagnés par des bénévoles qui vont les aider dans leurs démarches. On voit l'utilité de ces associations qui font dans l'humanitaire et la solidarité.
J'aime bien ce genre d'histoire vraie qui souligne qu'il n'est jamais bon d'être un immigré et de perdre ses racines. Pour autant, il s'agit de vivre en paix et en sécurité pour sa famille. Il faut s'adapter à la nouvelle culture et aux nouvelles normes de société. On peut comprendre ce qui pousse des personnes à tout quitter pour trouver la liberté. Mais bon, elle est parfois chèrement acquise.
C'est tiré d'une enquête du New York Times qui a bénéficié quand même d'un prix Pulitzer.
En effet, l'auteur Jake Halpern est membre de Morse College à Yale où il enseigne un séminaire sur le journalisme. Il a suivi pendant trois ans une famille de réfugiés syriens. On aura des nouvelles de la poursuite de leur vie américaine en fin de roman graphique.
Au final, un témoignage intéressant car authentique qui s'ajoute à ce difficile thème de société.
Moui, bon, c'est pas très très drôle. Autant dans le contexte de Twitter c'était sympa, autant en album ça n'a pas grand intérêt.
Un incontournable pour mieux apprécier une série passionnante. A lire et relire sans limite. Excellent travail de fans inconditionnels.
Il n’y a pas si longtemps que ça, la très jolie Mony, héritière d’un puissant vaisseau de combat, n’était encore qu’une innocente nonette dans un couvent où elle avait été recueillie alors qu’elle n’était qu’un bébé.
Après que la Mère supérieure l’ait priée de faire ses bagages le jour de ses dix-huit printemps, elle a engagé Kash, un pilote-garde-du-corps-maître-en bagarres, pour piloter l’U.C.C. Dolores, le puissant vaisseau de combat dont elle a hérité. Le pilote a décidé de l’initier au tir, chose fort pratique dans un univers très chaotique où il est particulièrement important de dézinguer plus vite que son ombre.
La petite Mony est étonnée de l’étrange regard que lui porte Kash. Avant son premier tir, elle lui propose un marché. Si elle dézingue les trois cibles en un coup, Kash doit lui révéler ce qui le trouble tant quand il la regarde…
Critique :
Nous assistons à un changement radical dans la personnalité de Mony qui se révèle extrêmement douée dans l’usage des armes. Ciel ! Où donc est passée l’innocente religieuse ? Comment a-t-elle pu évoluer autant en si peu de temps ? Remarquez qu’avec tous les vilains méchants pleins de dents qui lui courent après, c’est fort utile d’être plus douée que Calamity Jane pour assurer sa survie.
Se pourrait-il qu’elle ne soit qu’une chèvre destinée à appâter les grands méchants loups ? La Mère supérieure ne serait-elle qu’une infâme manipulatrice se servant d’une pure et innocente créature dans un but inavouable ? Quel rôle roue donc la religion ?
Et les Rasseths qui peuplent cette planète où s’est posé le Dolores, le vaisseau hérité par Mony, pourquoi ont-ils été asservis par les représentants de la « seule, unique et vraie religion », celle des Nouveaux Pionniers ?
Dans ce deuxième tome, beaucoup de questions, mais aussi beaucoup de réponses… Petit-à-petit, on découvre le passé de Mony…
Une bd révélant un partie de l'Histoire américaine rarement exposée. Une zone à cheval sur le Texas, l'Oklahoma et le Kansas où pendant les années 30, il n'a pas plu pendant 10 ans. Cette sécheresse conjuguée aux tempêtes de sable induites par celle-ci, rend la vie tout simplement impossible. Et malgré tout, les habitants de cette région font preuve d'une certaine résilience. Ce phénomène aura déplacé pas moins de 2 millions d'américains, comme décrit par Steinbeck dans Les Raisins de la colère.
Le récit suit un photographe, John Clark, envoyé par une structure de l'état pour illustrer la détresse des citoyens dans le Dust Bawl (bassin de poussière) afin de leur venir en aide.
Confronté à ses propres questionnements la rencontre avec cette population, la dureté du climat va transformer le personnage.
Le récit se construit essentiellement sur le graphisme, avec peu de dialogue, à l'instar du coté taiseux de ces agriculteurs résilients. Il s'en dégage une force narrative chargé d'émotion à la hauteur de son sujet.
Un bel ouvrage qui a le mérite de raconter une histoire méconnu avec simplicité et intensité.
Des gags téléphonés et faussement subversifs. Incursion, pour moi, ratée dans l'humour. N'est pas Emmanuel Reuzé qui veut.
Silence radio est l'histoire d'un journaliste de radio France qui a eu un AVC assez sérieux puisqu'il a mis 36 mois à s'en remettre. Le scénariste Xavier Bétaucourt a mis en scène son parcours de vie depuis cet accident cérébral où il a perdu toute autonomie de vie.
Il est vrai que les AVC son souvent mortels pour les individus. Ils arrivent comme cela sans prévenir. C'est une réelle difficulté pour se relever d'une telle épreuve. A noter que les auteurs ont pris soin d'éviter le pathologique. On n'est pas là pour s'apitoyer mais pour apprendre.
On voit que notre journaliste est entourée d'une famille formidable avec une femme d'origine ukrainienne, d'amis réellement sincères et surtout d'un environnement professionnel qui force l'admiration. Dans la plupart des entreprises, cela se termine très souvent par des licenciements pour inaptitude professionnelle au bout de trois ans. Il n'y a pas la moindre humanité qui se dégage ou elle demeure de façade. On peut dire que dans son malheur, ce journaliste est plutôt chanceux. Il a en a pris conscience d'ailleurs.
Je sais que certains lecteurs n'aiment pas trop ces histoires basées sur des incursions dans la vie privée des gens. Moi, j'aime quand on nous fait partager une expérience douloureuse mais où il y a de l'espoir de s'en sortir. C'est toujours une démarche courageuse. Je suis plutôt preneur de ce type de récit rempli d'humanité puisque tiré de la vie réelle des gens. Oui, désolé : il n'y aura pas de super héros sauvant le monde !
Au final, on a une BD assez touchante où l'on va se sentir proche de Bruno, le grand reporter de France Culture. C'est à prendre en tant qu'expérience de vie. Un album poignant à mettre entre toutes les mains.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’après une attente interminable de 4 ans, il est plus que difficile sans une relecture attentive des tomes précédents, de suivre les improbables mais géniales tribulations spatiales d’Hazel ! Ce 10ème tome, qui débute un nouveau cycle, demeure aussi foisonnant que passionnant.
Sur le plan visuel, le dessin reste exceptionnel en termes de design et de lisibilité. Il évolue toutefois vers un trait légèrement plus épais, qui perd en précision mais gagne en texture ; c’est pas mal, du coup.
Le scénario, qui garde toutes ses qualités humaines, son ton décalé et son inventivité donne quand même l’impression de se chercher et n’avance pas des masses. Au final pas de déception, l’histoire se tient et de nouveaux personnages apparaissent, mais après une si longue pause, j’en espérais sans doute un peu plus.
Un album de transition, peut-être, avant un coup retentissant au prochain chapitre ?
Du Tardy pure souche, sans compromis, dans fioriture. Du délire total bien dans la lignée de tous les opus de cette magnifique série.
Seulement 4 sur 5 car je trouve que la fin est un peu accélérée et cherche principalement à faire le lien entre l'alpha et l'oméga de toute cette série. Mais ça se respecte.
Mais qu'est-ce que ça aura été un plaisir! Pas de problème d'avoir attendu 15ans cet ultime tome!!!
Merci Monsieur Tardi.
Extraordinaire histoire instructive, palpitante, avec un suspense très puissant. On adhère à ce récit du début à la fin . L’humour est aussi très présent et nous aide à aimer les personnages.
Bravo pour ce moment inoubliable , chargé d’humanité et d’émotion.
« Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you, sœur Mony ! »
Bon, elle n’a pas l’air si « happy » que ça, la sœur Mony… Et pour cause, elle a aujourd’hui 18 ans. Cette nouvelle qui devrait la ravir la plonge en plein désarroi car la Mère supérieure vient de lui annoncer qu’elle doit quitter le couvent pour tracer sa route dans un univers dont elle ignore tout. Ainsi en va-t-il des orphelines recueillies. Mais elle ne part pas les mains vides. Elle a un héritage à percevoir…
Critique :
Nous sommes là au début d’une saga de science-fiction créée et mise en image par le couple Didier et Lyse Tarquin. Sœur Mony, jeune et splendide nonette se voit créditée d’un héritage pour le moins surprenant : l’U.C.C. Dolores, le vaisseau de combat du plus illustre des corsaires confédérés, adulé par les uns, honni par les autres, le colonel Mc Monroe. Celui-ci serait-il le père de la délicieuse Mony ? Ce vaisseau va aiguiser bien des appétits car il serait la clé permettant de mettre la main sur un trésor inouï…
Pas grand-chose à dire de cet album où l’on voit un trio improbable se mettre en place, trio composé de l’innocente sœur Mony, d’un pilote de vaisseau hors-pair, grand et costaud, très costaud, doté d’un cœur généreux qui le pousse à venir en aide à une demoiselle en perdition dans un monde de brutes, d’autant qu’elle lui rappelle…
Eh puis, il y a ce pilote-mécanicien trouvé en hibernation dans le vaisseau et qui semble avoir été laissé là par le colonel pour une mission précise…
Cette œuvre annonce un space opera avec un goût de Far-West. Didier et Lyse Tarquin assurent seuls l’ensemble de l’ouvrage.
A suivre !
Une bd transgenre? C'est un bd (bon délire) en tous cas.............................................................................................................................................................................................................
Très beau style graphiques, avec ses couleurs qui jaillissent.
Mais j'ai trouvé les histoires assez plates et sans profondeur, on passe trop rapidement d'un protagoniste a un autre.
Pour les intéressés qui voudraient se le procurer, il faut se rendre sur https://www.facebook.com/groups/1028776400905999
Super hors série !!! On y découvre pleins de making of ainsi que des interviews exclusifs de tous les auteurs.
Du très bon boulot !!!
Clapas est le genre de polar assez glaçant qui nous présente les habitants d'un village de montagne reculé comme des assassins en puissance. Il ne vaut mieux pas tomber en panne au milieu de la montagne. Un groupe de gens en fera d'ailleurs l'amer expérience.
Cela me rappelle un peu les slashes movies des années 90 dans l'ambiance. Chacun semble y passer à son tour même ceux qu'on penserait invulnérable. Par ailleurs, les chasseurs et ces villageois isolés n'ont pas très bonne réputation. Un très bon point est cette tension palpable qui monte à chaque fois d'un cran.
J'ai bien aimé cette lecture qui m'a semblé assez dynamique. On ne s'ennuie pas au milieu de toutes ces péripéties sur près de 150 pages tout de même. A noter que cette BD un peu hybride a été réalisé par un auteur franco-japonais ce qui explique sans doute un mélange d'influence entre le manga et la BD européenne.
Sinon, pour le titre, c'est tiré du mot « claps » qui signifie tas de pierre en occitan. Il faut dire que ces fameux cailloux joueront un rôle non négligeable dans ce thriller campagnard.
Certains clameront que ce récit est une véritable tuerie. Oui mais au sens propre du terme ! Le récit est cependant original et il m’a convaincu. Je recommande.
Voila une œuvre de jeunesse d'un futur maître du 9ème art. Une curiosité grandiose, une anomalie superbe. Je m'explique...
Car le graphisme est incroyable. L'auteur rend hommage aux sérigraphie des éditions illustrés de la folle époque des années folles ou l'aventure fantastique était partout. Jules Vernes certes, mais Jean de la Hire aussi, Jean Ray également et tant d'autres. Les illustrés foisonnaient dans les journaux tellement nombreux. Et Tardi est un génie du dessin, de sa mise en scène en cadrage qui donne des perspectives de grandeurs et de décors autant terrifiant que grandiose. il est déjà un maitre du noir et du blanc. Cette ambiance de neige qui oblitère tout et ces drapages de noir sont absolument suffocant de beauté. Et puis il y a les corps morphologiquement parfait, aux visages d'une précision émotionnelle absolu. Question graphisme l'œuvre est un chef d'œuvre.
Car il y a le scénario pauvre. En chapitrale de 4 à 6 pages, Tardi s'amuse certes à reproduire les aventures à épisodes qui se trouvaient tellement nombreux, dans les journaux, d'aventures de héros désormais oubliés: Le nyctalope en tête. Les rebondissements clôturaient toujours l'épisode avec soubresaut et une multitude de question qui se devait d'appâter le lecteur. Ici, c'est drôle en diable quant on saisit l'hommage. Mais est-ce que cela peut construire un album? Hélas non. La multiplicité de "deus ex machina" et de rebondissement aux forceps ne font pas une bonne histoire pour un album. On y croit donc pas et on s'amuse seulement à en prenant plein les mirettes.
Mais le plaisir est entier lorsque l'on sait les codes des feuilletons littéraires des années 20. Codes qui passeront l'atlantique pour devenir les pulps américains et ces héros fantastiques de feuilleton qui traverseront aussi l'océan pour devenir....des super héros.
Le 2ème tome tient la promesse de l'autre : l'émotion, le suspense sont au rendez-vous. Nos sourires aussi, nés des réactions d'enfants confrontés trop tôt à la folie de certains adultes. A peine la BD refermée, on a comme un goût de prolongation, des démangeaisons au bout des doigts. L'envie de tourner de nouvelles pages, histoire de rester avec les personnages, de les voir grandir mais pas trop, de leur chiper un peu de leur innocence, de leur sincérité. Merci à Yves Lavandier et à Carole Maurel pour ces 2 tomes emplis d'intelligence et d'humanité.
Avec la participation en "guest-star" de Guy Delisle, ce seizième "Donjon Monsters" s'avère être une jolie petite réussite. Une nouvelle héroïne inattendue, des personnages attachants (Andrée, l'avocat Eustache Ravin, la maîtresse d'école et les fantômes), de multiples rebondissements farfelus, beaucoup d'humour évidemment ... la lecture passe hyper bien.
Ajoutez à cela le dessin faussement naïf de Guy Delisle, à la fois très plaisant et très efficace, bien dans les codes graphiques minimalistes de la série (tout en gardant sa propre identité), et vous obtenez un chouette "Donjon Monsters".
A noter que l'album est inclus dans une improbable tétralogie (!) avec trois autres albums de la série (DZ9, DZ10 et DA+10001), ce qui en fait au final un tome très important en terme de background.
En l'an 2101, La chaleur a eu raison de la population mondiale. Une poignée d'individus a survécu, obligée de se terrer dans les sous-sols pour ne pas subir la violence du soleil.
Dans ce contexte, Elvi, petit bout de femme de 10 ans, et Flora, brillante scientifique d'une trentaine d'années, se battent pour trouver un vaccin. Un roman graphique de plus de 200 pages, très émouvant. Elvi, jeune fille qui a grandi trop vite, incarne les craintes qu'a notre génération pour l'avenir de ses enfants face au changement climatique.
La trame est certes dramatique, mais l'oeuvre est brillante car c'est aussi un roman post-apocalyptique plein d'aventures et parfois même très drôle. Un petit bijou que je vous recommande.
Une bonne chasse au trésor, bien que pas particulièrement originale. Hélas, la morale finale est assez banale (genre : "la fièvre de l’or provoque mort et douleur") et aurait pu être menée de manière un peu plus audacieuse.
Magnifiques paysages de Blanc-Dumont, comme toujours, alors que ses personnages sont un peu frigides.
Le meilleur épisode de la série, Blanc-Dumont au sommet de son art (la planche finale...).
Le sujet, contrairement à d’autres albums (comme le diptyque précédent), n’est pas très original (des hommes se retrouvent coincés dans un endroit étroit - un canyon - et commencent à s’entretuer), mais le récit est conduit de manière assez passionnante.
La couverture, comme souvent chez Blanc-Dumont (voir la couverture de la réédition du tome 5), a des couleurs simplement magnifiques.
Après plusieurs tomes difficiles (le dernier album solide étant le 26 pour moi), la série relève la tête et satisfait ses lecteurs fanatiques (mais fatigués): retour de personnages emblématiques comme Ora et Keann, ancrage dans la culture Sylvaine, progression vers la future guerre tant annoncée. Tous ces éléments nécessaires pour moi à l’intérêt des elfes sont servis avec une histoire épique, violente, magique et sombre.
On regrettera la surabondance de personnages féminins côté elfe: 4 ça finit par compliquer la différentiation… Elle est probablement justifiée par la connerie du sylvain moyen totalement obsédé par l’Idée de se fritter avec tout elfe qu’il rencontre ! Cette dérive culturelle détaillée dans les tomes 17,22 et 27 n’est pas à leur honneur contrairement à ce que laissait croire le tome 2 éponyme.
Au titre des petites critiques, on s’interroge sur les motivations de Kaldrisia pour servir des abrutis depuis 300 ans, mais les auteurs ont peut être gardé une belle réponse pour la suite.
Un très bon album, presque déroutant après tant de déceptions.
Je trouve personnellement que le dessin est plus faible que précédemment. le trait est moins maîtrisé et où est passé le signe distinctif de notre héros préféré.
J'ai toujours été fan de cette série. Le titre nous rappelait que celle-ci avait débuté à Cuba. Je m'attendais à quelque chose d'assez puissant et évocateur de ce passé.
Malheureusement, le déclic ne s'est pas produit. Le récit patine autour d'une salle d'infirmerie et d'ancien personnages assez pathétiques qui reviennent à la charge. Le second souffle n'a pas vraiment eu lieu. Par ailleurs, c'est du réchauffé car on nous refait le coup de l'amnésique !
Evidemment, je suis un peu déçu par ce tome qui promettait. Je pense que les séries à rallonge ne sont jamais une bonne chose surtout pour les fans. Il faut passer parfois à autre chose. La saga XIII en prend un coup. Certains clameront que XIII est mort et enterré sur le mode comment tuer la poule aux œufs d'or. On peut les comprendre.
Je pense réellement que cette BD mériterait une conclusion digne de ses débuts et plutôt rapide. Bref, sans vouloir faire de méchant jeu de mot sur l'amnésie, on peut oublier ce tome !
Incompréhensible, une série menée de main de maitre dans le scénario et le dessin, couleurs discutables, mais qui ne gâchent pas le plaisir de lire cette aventure. Par contre frustration totale, car le tome qui aurait peut-être été pas loin de la conclusion n’est toujours pas ou n’arrivera jamais. Pourquoi tant de haine ?
Seul reproche une héroïne sous exploitée, mais son temps devait être prévu dans le tome d’après et le méchant frisant la caricature. Par contre le dessin, la création des decors, personnage et des mondes, sans oublier le vivant animal, quelle claque. Je comprends que Jimenez et Serpieri préfacent les tomes 2 et 3. Pour la suite, il faut faire quoi pour l’obtenir ? La lampe d’Aladin, qui me la prête ?
Une excellent BD froide et efficace, à l'image de son héros. On retrouve élégamment les années 70 et ses magouilles politiques invraisemblables. James Bond lui-même aurait validé !
tres belle surprise, sur la révélation devant un tableau nous nous suivons le chemin introspectif et prenant de notre Clovis
histoire authentique et dessins superbes
Pierre Faldérault est dessinateur de bande dessinée. Au début de sa carrière, il est l’assistant du grand et renommé Garin, créateur de la célébrissime série des Zagor. Autant dire que si Garin voit son matelas de billets de banque s’épaissir, il n’en va pas du tout de même pour Pierre, dont le nom d’auteur est PIF.
Qu’à cela ne tienne ! Les vacances en famille, c’est sacré ! Pour cela, il peut compter sur une fidèle compagne, Mam’zelle Estérel ! … Comment ? … Son épouse ? … Alors, là, non ! Vous n’y êtes pas du tout ! Estérel, c’est sa Renault 4L ! Celle qui va l’accompagner, ainsi que sa petite famille, durant 30 ans d’aventures bucoliques, pittoresques, et, parfois, dramatiques…
Critique :
Difficile de parler de cette magnifique intégrale qui nous narre la pénible vie d’un dessinateur de BD, toujours en retard pour rentrer ses planches à temps à l’imprimerie, ses déboires avec les éditeurs, son exploitation par un grand nom de la BD dont il est l’assistant… Tout en étant père de famille, une famille qui va vite devenir nombreuse. Alors, le mois des grandes vacances que la famille s’offre, en général dans le sud à la recherche d’un soleil qui fait souvent défaut en Belgique, c’est l’occasion d’une grande aventure puisque l’inattendu est chaque fois au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de découvrir une playlist de chansons qui faisaient fureur au cours des trente années que parcourent les six albums (rassemblés ici dans une intégrale) mais aussi les modes vestimentaires ou les coiffures. Rendons grâce aux talents de dessinateur de Jordi Lafebre.
C’est avec beaucoup de tact que sont évoquées des situations telles que celles d’un amour lesbien, le décès d’une gentille belle-sœur dévorée par un cancer, ou encore l’escroquerie dont sont victimes nos héros et d’autres personnages. Voilà, j’ai bien plombé l’atmosphère ! … Eh bien, non ! Ce livre est aussi plein d’humour, de tendresse, d’espoir. Les enfants de la famille sont bien rendus avec leurs caractères qui évoluent avec le temps et qui ne manqueront pas de vous rappeler votre enfance et votre adolescence ou celle de vos enfants.
Ce bijou vous permettra d’oublier pendant quelques heures la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie, l’inflation, et quelques autres soucis… Et il vous donnera peut-être un peu d’espoir en l’être humain car Zidrou et Jordi Lafebre feront rencontrer à nos héros des personnes magnifiques au cours de leurs pérégrinations.
A l’instar du cycle précédent sur Kane, ce diptyque sur Le Bagarreur est de grande qualité.
Fini les histoires à rallonge avec des temporalités multiples parfois compliquées à suivre et souvent lassantes à la longue.
Ici nous avons droit à un vrai récit linéaire qui fait à la fois avancer le fil rouge (Le « nouveau » Feiersinger d’un côté, Lou et les tritons de l’autre) et qui propose une histoire originale, intéressante juste pour elle-même.
Un huis-clos sur une plate-forme pétrolière occupée désormais par des moines (après la catastrophe nucléaire/apocalypse entrevu depuis le tome 10), des factions de moines qui s’affrontent du fait de croyances désormais différentes, des pirates et pillards qui tentent de venir les voler, etc. : voilà entre autres les bases de ce récit,
En y ajoutant une vraie avancée du fil rouge (Megalodons relâchés du sanctuaire du Kamchatka après plusieurs années de captivité, le nouveau Feiersinger qui suit Lou à la trace pour… ?), cela donne une belle histoire.
Ennio Bufi nous régale également avec des planches remarquables, comme il l’avait fait pour Kane : une maîtrise de toute beauté, un régal pour les yeux (les combats sous-marins entre les megalodons sont sublimes, de même que les scènes de destruction de la plate-forme pétrolière).
Vivement la suite !
Excellente BD qui est très fidèle au roman de Bernard Minier. Le dessin est superbe et malgré quelques raccourci, réussi un véritable tour de force en 108 pages à relater le roman qui en fait 720.
C'est une bd qui s'adresse à un publique jeune, ou qui est resté jeune.
Il y a deux trois très très bons gags, mais ayant lu les "originaux" dans ma tendre jeunesse, je ne retrouve pas la magie de cette époque.
Peut-être que si je l'avais lu à cette époque, j'aurais plus accroché?
Deux clôtures de cycle en trois tomes !? Morvan ne nous avait pas habitué à ça !
Ou peut être est ce un changement de structure narrative, qui aurait sans doute enrichi plusieurs tomes précédents, en deux volumes par histoire?
Peu importe, les trois derniers épisodes sont de très haut vol. Tous les ingrédients sont réunis en condensé, la où certains tomes sont dilués au possible.
Un graphisme mêlant créativité et esthétique de qualité remarquable. Buchet est une nouvelle fois au top.
Une intrigue principale dense évoluant de manière convainquante tout en gardant quelques zones d'ombres, qui donnent tout la saveur du récit.
Et enfin des révélations tonitruantes que les auteurs nous ont délivrées avec trop de parcimonie dans cette grande et longue saga.
On pourrait éventuellement reprocher aux auteurs d'avoir laissé sur le côté toute l'approche critique de notre société. Mais étant donné la qualité des derniers tomes, on peut passer l'éponge pour l'instant
près avoir connu une fin de cycle digne de ce nom, avec quelques nouveaux personnages annonçant un nouveau cycle des plus pationnant, les auteurs avancent de manière intéressante.
La trame de fond initié lors du tome précédent progresse en toute discrétion avec un mélange équilibré d'action et de mystère.
De son côté Nävis, continue de découvrir amèrement toutes les perversions qui jalonnent les travées de Sillage.
Agrémenté de quelques révélations pour clôturer, ce tome est un agréable démarrage de cycle.
Je n'ai pas pour habitude de lire des comics (trop de super-zéros) mais il arrive, de temps en temps, qu'un 'one-shot' ou une série vaille le coup de la lecture.
Ibrahim Moustafa nous livre une œuvre futuriste mettant en scène des agents chargés de la sécurité temporelle des évènements passés. Bien évidemment, il va être question d'altération du passé, de manipulation, d'agences anti-terroriste et d'action pour un traitement très rigoureux des différentes lignes temporelles.
Le récit est mené sans trop de temps mort et il se dégage au fil des pages de la tension et un côté 'Edge of tomorrow'.
En résumé, un 'one-shot' bien sympa qui renouvelle pas le genre mais qui l'exploite bien.
Un scénario doux et épicé à la fois, merci Zidrou ! Un dessin qui épouse parfaitement l’histoire, des détails à perte de vue, merci Salomone !
Nous allons avoir droit à une bataille rangée entre deux factions de moines totalement illuminés ainsi que des chasseurs de trésor lourdement armés pour terminer sur une note finale avec un gros rebondissement où l'on découvre le vrai méchant de service. Bref, un programme des plus chargés si on ajoute les requins et les mégalodons qui se régaleront.
A noter que les moines croient que le requin du miocène est un véritable Dieu. Encore de maudites croyances pour mystifier le plus grand prédateur des océans.
Notre héroïne Lou Melville aura forte à faire mais surtout de prendre la fuite pour échapper au massacre. C'est un tome où l'action est omniprésente bien que cela ne fasse pas avancer le fond de l'intrigue.
L'auteur Christophe Bec a arrêté de nous présenter des lieux et des personnages divers pour nous montrer des indices inquiétants et mystérieux. C'était sa marque de fabrique. Là, on a droit à un récit linéaire ce qui n'est pas pour me déplaire.
Les dessins sont absolument majestueux. Parfois, c'est sur une page pleine ou deux ce qui produit le plus bel effet. On atteint un maximum de beauté de cet univers aquatique parfois sauvage. Un autre point fort est la mise en page qui est parfaitement bien dosée et efficace.
La franchise qui aurait dû s’arrêter est clairement relancée. On espère qu'il y aura encore de choses à découvrir autour de ces fameux mégalodons. Je n'oublie pas non plus que la série s'intitule d'une ville Carthage qui a jadis existé comme une grande civilisation.
Au final, un tome plutôt réussi d'une grande série moderne avec ses plans très hollywoodiens. Oui, cela ne manque pas de mordant !
Voyage magnifique au pays merveilleux qu’est l’Inde, de super personnages, un scénario excellent et un superbe dessin !!!
Les réflexions personnelles du tueur valent vraiment leur pesant d'or. En effet, il dit tout haut ce que beaucoup pense tout bas. Cela fait froid dans le dos car ce type de raisonnement peut mener très loin. En même temps, c'est un regard assez désabusé sur notre monde. Il ne sert à rien de nier l'évidence et de se bercer d'illusions, de ne pas voir le monde tel qu'il est.
Pour le reste, on va commencer un nouveau cycle où il est question d'abattre des cibles qui ont visiblement un lien ce qui rendra la tâche plus ardu pour notre tueur préféré. Visiblement, il y a des affaires trop sensible pour le public si elle devait passer devant les tribunaux. On préfère alors une justice un peu plus expéditive et dans la plus totale discrétion.
Et puis, il y a également une seconde intrigue liée à la traite de clandestins dans une maison isolée dans les Alpes. Le tueur va aider deux enfants orphelins en détresse ce qui ne lui ressemble pas vraiment car il s'agit d'une faiblesse le rendant vulnérable.
Visiblement, le niveau change un peu car il s'agit de tuer pour la raison d'état ce qui légitime un peu son action mortifère. C'est évidemment toujours aussi passionnant. Moi, j'aime beaucoup cette série et depuis le début. Elle s'est d'ailleurs bonifiée avec l'âge.
C’est une BD de « zombies » super originale : la Mort a été vaincue et tout ce qui vit est condamné à pourrir ad vitam eternam ou à vivre éternellement dans le corps de celui qui lui coupe la tête (une même personne peut donc être l’ôte de plein d’âmes à la fois). Seuls deux enfants, Zorn et Dirna, semblent pouvoir donner une _vraie_ mort à ceux qu’ils touchent simultanément. Ils sont donc convoités.
Un pitch super étonnant, une BD très violente malgré un dessin tout en rondeur, émouvante aussi. Et tout le temps surprenante par son inventivité.
C’est une des rares BD (6 tomes ou une intégrale) que je relis au moins une fois par an tellement elle me fait vibrer.
« Dardevil, renaissance » est un chef d’œuvre noir du comics.
Le scénario de Miller, glauque à souhait fait plonger le lecteur dans les bas-fonds de l'existence humaine, le super héros déchu perdant tout jusqu'à finir SDF puis agonisant dans les ruelles de son quartier natal.
Mais DD se relève et parvient ensuite à trouver de rares soutiens pour combattre l’omnipotent Caïd qui a par la corruption et la menace infiltré tous les rouages de New-York.
La trajectoire de « résurrection » quasi christique du héros croise de manière similaire celle de sa bien-aimée Karen elle aussi déchue après être tombée dans la toxicomanie.
Difficile de faire plus sombre que ce comics donc qui aborde des sujets particulièrement adultes (chômage, drogue, corruption) qui vont au final comme un gant au plus « social » des super héros Marvel.
Dans le New-York froid, sale et violent des années 80, le style graphique de Mazzuccheli trouve le ton juste et illustre parfaitement l'une des histoires les plus marquantes du Diable Rouge.
Un must donc, pour public averti.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/10/daredevil-renaissance-frank-miller.html
Un des meilleurs tomes depuis le début de la série.
Premièrement, parce que le suspens est à son comble. Avec le cliffhanger du tome précédent, avec la tension introduite par le nouveau "danger" sur la route de Nävis, c'est presque une des première fois que l'on doute de la capacité de notre
héroïne à se tirer de cette situation.
Deuxièmement, parce que qu'on a un certain nombre révélation sur les zones d'ombres parsemées depuis le tome 4. Une conclusion cohérente sur ce qui intriguait les fans (dont je considère dorénavant faire parti) de la série. Une conclusion plus que bienvenue, même si elle est délivrée en une demi page.
Troisièmement à cause du rythme, il n'y a pratiquement pas de temps mort. On enchaine les scènes d'action, illustrées avec maestria et le sentiment de danger et d'urgence induit par ce tempo est pratiquement omniprésent.
Les fans ne seront pas déçu par ce tome nerveux et violent, qui arrive à point pour clôturer une intrigue qui commençait à s'essouffler faute de concision dans la narration (10 tomes pour clôturer!).
A une certaine époque, la sortie d'un XIII était un évènement très attendu dans le milieu de la bande dessinée.Depuis quelques années, j'ai le sentiment que cette série devient une série comme une autre. Même chez les libraires, un nouvel album de XIII n'est plus aussi mis en avant qu'auparavant.
La faute à qui ?
Un essoufflement sans doute de la série, qui a transformé, Jason Mac Lane , en un objet de jeu d'influence entre de mystérieuses sociétés plus ou moins occultes, sur un scénario d'Yves Sente, qui a du mal à retrouver le souffle épique des premières aventures.
Pourtant, le dernier diptyque m'avait convaincu, et semblait renouer avec les exploits de XIII.
Avec cet album, au vu de la couverture, je pensais retrouver une sorte de hors série sur la genèse de El Cascador, hélas, il n'en est rien.
Nous retrouvons XIII (enfin ce qu'il en reste) au centre d'une nouvelle intrigue internationale où services secrets russes, américains et armée cubaine sont aux premières lignes, avec des gadgets dignes d'un James Bond.
Certes, cela se lit bien (avec un début un peu laborieux), le dessin de Jigounov est parfait, mais je n'ai pu l'impression de suivre les aventures de XIII, même si Jones et Carrington sont présents en arrière plan.
Bref, là où je pensais retrouver El Cascador, je lis , en l'espèce, les aventures d'un James Bond américain, d'où ma petite déception.
Série intéressante sur un épisode peu connu ou passé sous silence de ces Français qui ont combattu pour les Nazis.
Intéressant de voir leurs motivations et de constater qu'à la fin ils ont été sacrifiés comme beaucoup...
Cette histoire atypique est portée par un très bon dessin, des scènes de guerre grandioses et un soucis du détail impressionnant.
Le tout dans un magnifique coffret.
Cet album est comme cette série : Correct mais sans plus. Le dessin est généralement moyen dans les différents albums et les histoires parfois confuses. Reste le côté historique qui reste le principal argument...
Une série au dessin sublime, un découpage des planches qui insuffle un dynamisme à la lecture, un soucis du détail technique toujours aussi impressionnant...Seul petit bémol, j'ai trouvé l'histoire moins émouvante que celle de L'armée de l'Ombre, les personnages moins attachant.
Ce tome est un pur régal ! À mon sens, le meilleur de la série. Un pitch atypique (des culs-verts qui s’humanisent, on y croit !) sous-tendu par un scénario de haut vol, avec ce qu’il faut d’humour et de crudité dans les dialogues pour qu’on apprécie la bande son : du Peru pur jus ! Les Créty ne sont pas en reste et font des merveilles à la planche à dessin. J’ai été happé tous azimuts par cet épisode comme jamais. Excellent !
Une jeune femme, médium, entre au service d’une agence spécialisée dans les phénomènes paranormaux, le CRPS. Entourée de « savants » pour le moins étranges, elle va vite de voir faire face à un mystère inquiétant voire terrifiant. Tout cela raconté avec beaucoup de rythme et des dessins clairs.
Très impressionné par cette série qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. Décidément, Dupuis n’est plus ce qu’il était dans mon enfance et propose aux ados des histoires plus matures et vraiment bien conçues qui plairont aussi aux parents. J’ai commandé le tome 2 de l’intégrale pour lire le cycle 2.
Encore un très bon album, on est pris par l’histoire et les personnages sont toujours aussi attachant
Quel bel album ! Corbeyran, que je connais surtout pour ses séries sf, me surprends agréablement avec cet album plein d'humanité et de sensibilité. Son histoire est à la fois touchante et cruelle, on ne peut s'empêcher d'avoir de la peine pour cette pauvre Pacotille. Mais si le scénario m'a ébloui, le dessin m'a littéralement subjugué. Je connaissais déjà un peu le travail d'Olivier Berlion, pour ses séries plus orientées polar (Tony Corso, Agata), mais il apporte une douceur dans ses pages que je ne lui connaissais pas. Chaque page est plus belle que la précédente, d'ailleurs dès la couverture j'ai été séduit. Couverture qui résume bien l'atmosphère de l'album, qui offre un récit coloré, touchant, parfois cruel, terriblement humain. J'attends le prochain tome avec impatience, et je m'incline humblement devant le talent du duo d'auteurs qui a su livrer un si bon premier album.
Une longue saga (400 planches, mazette !) divisée en deux parties.
Les trois premiers albums, qui composent la trilogie de CELUI QUI EST NÉ DEUX FOIS, sont presque un documentaire en bande dessinée sur les Amérindiens. Il y a une intrigue (la vie du personnage éponyme), mais l’intérêt de Derib est surtout réservé à la description des us et coutumes d’une tribu : en particulier, comme on le comprend rapidement, à celles relatives à la sphère religieuse. Le plus impressionnant est certainement la "danse du soleil", à laquelle est dédiée, dans le deuxième épisode, une scène vraiment mémorable.
Les quatre derniers albums se déroulent plus d’un siècle plus tard et ils ont pour protagoniste un descendant de Celui-qui-est-né-deux-fois. Le ton de cette tétralogie change décidément : RED ROAD est un roman d'apprentissage, très classique (l’histoire d’amour, les petites aventures, la croissance personnelle, l’entrée dans un "groupe"), mais passionnant et bien construit. Le dernier album de la série, WAKAN, remonte aux débuts : pour pouvoir vivre dans un monde difficile comme celui des réserves indiennes d'aujourd'hui, Amos - le protagoniste de RED ROAD - doit apprendre à redécouvrir ses racines, et donc l’histoire de Celui-qui-est-né-deux-fois et du chamanisme indien.
RED ROAD est aussi l’anneau de jonction entre les seize premiers épisodes de BUDDY LONGWAY (qui furent publiés précédemment) et les quatre derniers, publiés immédiatement après : on assiste, sur ces pages, au passage de Derib d’un graufrier plus conventionnel (bien que déjà très sophistiqué) à une mise en page totalement libre, comme ce sera, précisément, dans les derniers BUDDY LONGWAY. L’encrage et les couleurs, comme souvent chez Derib, sont de grande classe.
Bien qu’elle ne possède pas le charme et l'amplitude de BUDDY LONGWAY, l’œuvre majeure de Derib, RED ROAD ne manque pas d’intérêt et elle reste une lecture fortement recommandée.