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Troisième volet des aventures de Miss B, César et des autres tentant d'évacuer le tyran Silvio du pouvoir, au profit d'une société plus juste, plus apaisée et démocratique.
Je salue le grand travail d'écriture de Dorison qui arrive en une double page et deux planches à donner une autre dimension au personnage de Silvio. D'ailleurs, l'écriture est toujours bien gérée avec l'absence de tout manichéisme et quelques bons jeux de mots bien placés.
Cet opus est celui de la rupture, après la violente fin du tome précédent, ici la désobéissance civile sera le maître-mot de même que les séances de torture au savon.
Je n'ai pas grand chose à ajouter aux dessins et couleurs de Delep: c'est toujours excellent.
Vivement le tome final.
A Auvers en 1880 Chimère petite fille sans doute de bonne famille vient d'apprendre que sa mère vient de mourir et que l'argent de sa pension ne viendra plus das l'institution où elle est éduquée. Aussi elle passe au service cuisine de Mme de Monpessus. Après avoir percé le canal de Suez, avec le financement de l'état français, Ferdinand de Lesseps perce le canal de Panama, mais c'est sans compter avec les américains qui veulent mettre la main à tout prix sur les travaux afin de garder la maîtrise des affaires sur leur continent. Tous les moyens sont bons pour ralentir les travaux voir les rendre impossible. Fulgence le chef de chantier rentre à paris pour faire rapport des incidents à Ferdinand. Alors qu'à Paris l'effervescent populaire condamne la construction métallique de la tour Eiffel, les commentaire vont bon train dans les bordels de luxe. On y rencontre tous les homme d'affaires et spécialement à "la Perle pourpre" dirigée de main ferme par Mme Gisèle. De grosses fortunes sont là ce soir, les clients badinnent, ils attendent les enchère : en effet, on va vendre la virginité d'une pucelle de 13 ans au plus offrant -une passe unique dans ce monde de débauche. M de Monpessus vient proposer la petite chimère, orpheline et en demande 1500 louis d'or. La négociation va bon train pour céder la petite qui outre la première prise de sa virginité devra rester au travail des années durant pour rembourser sa dette passe après passe. Si le petite fait la timide dans un premier temps, une fois sa vente conclue à 1000 louis, et prise en main par des consoeurs qui doivent rendre présentable durant la vente, elle se révèle fine stratège pour motiver à la hausse la vente de sa virginité, sachant que cela représenterait des années de service en moins chez Gisèle. pour Gisèle le recrue semble surprenante puis excellente. Une fois les petits miseurs éliminés, grâce à sa stratégie, les enchères arrivent à 750 louis. MonsieurHertz remporte les enchères, mùais met Chimère en réserve car elle est un cadeau pour lr fameux Ferdinad de Lesseps qui vient d'arracher dfu gouvermenet français le droit à ouvrir des obligations d'état pour son canal de Panama. Chimère après avoir visité les différents appartements de saute en l'air, fut préparée pour le grand constructeur qui se révéla un goujat. La récompense sera uniquement pour lui, car si Chimère avait déjà vu des scènes de débauche chez ses anciens patrons, la rencontre relèvera plus de la violence, du viol que de la gentiesse amoureuse. A peine sortie de la rencontre , le visage tuméfié verra son explication dans une chute de sa faute. Gisèle mettra au courant Chimère que sa dette s'élève à 450 louis soit 9000 francs et à 30 francs la passe et en sus les frais de logement, nourriture, habillemùent , etc, il faudra du temps. Dans les filles de Joie, Salomé ne la voit pas d'un bon œil tandis que Marguerite la prend sous sa protection. Chimère tient son journal dans le quel elle note tout d'elle, de ses rencontres des filles qui travaillent avec elle. Pour Gisèle pas question de travailler à son compte, elle contrôle tout et le personnel doit toujours être à la hauteur de l'établssement sinon la punition c'est une semaine chez la mère Marville ( dans les sales quartiers ou la correction donnée par le malabar de service Fernand. Seul personnage positif, Léonardo l'inventeur de machines à plaisir, le Mac Gyver du lieu, bricoleur en tous genres et rebouteux à la fois. Lord Wilcott ce jour là voulait une partie à trois, Chimère et Elise seront en duo. Pour Elise ce n'est pas possible, nouvellement enceinte et l'ayant tu, elle vomit. Chimère décide de prendre la partie seule en main et Wilcott en a eu pour son compte. Profitant de la situation Elise s'enfuit, mais tombe sur des malfrats de rue, pendant que Fernand part à sa recherche avec un dogue pisteur. Morte ou vive elle doit rentrer ; ce sont les ordres de Gisèle. Salomé dénonce Chimère comme étant au courant de la situation d'Elise en montrant son carnet de note. Plutôt que d'être lue, Chimère jette son carnet intime dans le poêle. Ce qui pour Gisèle est un aveu et donc mettra Chimère à l'amende. De son côté M de Lesseps se fait accoster par un magnat américain Burke qui veut lui racheter la compagnie universelle océanique qui creuse à Panama. Devant son refus, Burke engage un enquêteur véreux pour fouiller la vie de Lesseps afin de le faire chanter.
Voici une Bd sans bulle pour les petits qui n'ont pas appris la lecture. Petit poilu se prépara à aller à l'école, dit au revoir à sa maman et marche dans la neige. Un coquillage saillant lui fait écouter l'océan qui l'emmène dans une vague. Il nage pour échapper au requin mais ne doit sa vie qu'à la capitaine du vaisseau pirate qui le recueille. Ensemble ils partent vers l'île au trésor. Retrouver la tortue qui leur lèguera une pioche; un paresseux qui leur lèguera une pelle; un caméléon détenteur d'un tournevis et enfin trouver l'araignéer dans son trou pour récupérer la clef. Vite à l'endroit du trésor, creuser, trouver la caisse, dévisser les parois, ouvrir le coffre avec la clef pour trouver une pièce d'or. Comment partager équitablement. La pièce pour la capitaine, le chapeau pour le perroquet et le sabre du capitaine pour petit poilu. Un au revoir et la mer le reprend pour le ramener via le coquillage vers sa maison et sa maman. A-t-il rêvé non il a toujours son sabre en main;
Le scénario tient sur un timbre-poste, Astérix tue carrément des Romains... Bref, ça dérive, ça dérive. Cette reprise n'a jusqu'ici délivré AUCUN album marquant. Sur le plan de l'humour, seule la Transitalique m'a semblé réussie. Et le présent album réussit tout de même à se hisser comme le deuxième meilleur tome de cette reprise grâce à la prestation graphique de Conrad qui livre là sa meilleure, avec un trait qui s'est affiné et beaucoup plus de détails que dans les quatre tomes précédents. Le cadre est assez réussi. On y ressent un début d'ambiance anxiogène qui n'est malheureusement pas développé. Ç'aurait pu être un bon album voire un très bon si l'histoire avait été au diapason du dessin.
Peu convaincu donc par cette reprise qui jusque-là n'a transformé aucun essai, et au bout de cinq tomes on peut légitimement craindre que ce ne sera jamais le cas. Heureusement que je les lis chez un proche et ne les achète pas...
Une très belle œuvre qui se situe dans le Los Angeles des années 60. Des dessins clairs mais un univers très sombre qui rappelle immanquablement les romans de James Ellroy. On y trouve des flics corrompus, des jeunes filles perdues venues à LA. avec leurs rêves hollywoodiens, des notables beaucoup moins vertueux qu’ils ne l’affichent et une blonde Hitchcockienne à la fois forte et fragile.
Une belle réussite qui se lit avec plaisir et tient en haleine avec ses multiples rebondissements.
Fabuleux. Cette préquelle sous forme de diptyque clôt parfaitement la série, et ce de très intelligente manière.
On retrouve notre lapin favori Eusèbe dans de beaux draps, dans une intrigue où les références aux dix premiers tomes sont nombreuses mais jamais forcées.
Le scénario de ce tome 12 s'impose comme un des tout meilleurs de la série avec ceux des tomes 2 et 7. Même son titre est génial.
Le meilleur tome de la reprise, jusqu'à présent. C'est un peu plus sombre que d'habitude mais c'est très prenant.
Très beau dessin de Maury, pilier du studio et à mon humble avis le meilleur repreneur graphique jusqu'à présent (même si la reprise a depuis toujours été assez irréprochable sur ce point).
L'album le plus drôle de la série, pour moi. Trois histoires très très drôles et très marquantes alors qu'elles sont en apparence très légères. C'est un tome purement comique qui remplit parfaitement son office. Le dessin est d'une beauté et d'une clarté incontestables.
Mon tome favori avec le Schtroumpfissime et le Cosmoschtroumpf.
Beaucoup de monde sur ce dernier album signé Peyo, avec un retour à une grande aventure après plusieurs albums de petites histoires. La première équipe de la reprise (son fils Thierry co-scénariste, Alain Maury co-dessinateur et Luc Parthoens crédité ici au dessin qui passera ensuite au scénario) est déjà là, en tout cas c'est la première fois qu'elle est créditée pour un album. Celui-ci est une franche réussite. Peyo a terminé en beauté.
Une histoire un peu plus sombre qu'à l'accoutumée, avec un air d'Oliver Twist, pour une reprise toujours de qualité.
Excellent dessin de Diaz Vizoso, dans la lignée de ses prédécesseurs Maury, Borecki, De Coninck et Garray.
Aphrodite est sans doute l'une des déesses grecque les plus connues. C'est seulement maintenant que la collection « la sagesse des mythes » lui consacre sa série en deux tomes. On a eu droit auparavant à une trentaine de titres dont beaucoup sur des divinités un peu inconnues au bataillon.
On va nous expliquer la naissance de cette déesse au milieu de la mer. Elle serait la dernière née suite à un acte d'une extrême violence commis par Cronos sur son père Ouranos représentant le ciel. Elle vient après les géants et les cyclopes et autres créatures monstrueuses.
Il faut dire qu'elle est dotée d'une beauté absolue à faire fondre les hommes mais également les Dieux. On va la donner à Héphaïstos qui est un dieu des forges un peu boiteux. Il faut dire qu'il y a mieux au cieux comme par exemple Arès, le dieu de la guerre, dont elle tombe amoureuse. Mais bon, Hélios, le dieu du vent, est un sacré rapporteur puisqu'il dénonce la relation adultérine ce qui provoquera d'ailleurs un rire homérique.
La voilà chassée de l'Olympe et elle jette son dévolu sur un simple humain à savoir Anchise avec qui elle aura un garçon jouant un rôle assez important dans la guerre de Troie. Je ne raconte pas la suite mais c'est assez passionnant à suivre.
Le dessin de Giuseppe Baiguera est toujours aussi sublime pour nous représente les aventures de l'Olympe. C'est agréable à regarder puis à lire.
Comme dirait Anchose, « tu es bien trop belle pour être une simple humaine ». Elle représente non seulement le charme et la séduction mais également le mensonge et la vanité. C'est la passion amoureuse incarnée. Bref, il y a de quoi faire avec un tel personnage aussi fascinant. A suivre bien évidemment.
Bof bof... Je reconnais que c'est jusqu'à présent le meilleur scénario de Jul sur cette série mais c'est très relatif tant les trois premiers (tomes 7 à 9 de cette série) étaient mauvais, et ce de plus en plus. Ce n'est donc toujours pas un bon album.
La séquence émotion dans les dernières pages est assez gratuite et injustifiée mais au moins elle fait son petit effet.
Effectivement, il eût sans doute été plus avisé de consacrer cet album au fondateur de la SPA qui y est tout juste évoqué, comme remarqué dans de précédents avis.
Je croyais avoir eu une bonne idée en découvrant cette série via ce tome, one-shot vanté comme un des meilleurs albums de cette série, eh bien c'est une sacrée déception.
On est très très loin du grand Dufaux de la fin des années 90 à aujourd'hui, pour moi.
On ne comprend pas très bien en quoi consiste cette "degradia" que le scénariste se garde bien de développer, peut-être parce qu'il ne le sait pas très bien non plus ? L'intrigue est résolue en deux temps trois mouvements en référence à un personnage mort qui n'est pas celui assassiné au début et que l'on n'a en fait jamais vu. Ce secret semblait décidément bien partagé.
Bref c'est une déception, et le dessin assez quelconque en l'occurrence ne m'aidera pas à tenter ma chance sur un autre tome.
Une œuvre tantôt marrante, tantôt mélancolique, tantôt bouleversante mais toujours authentique.
Et c'est vraiment le côté authentique qui arrive à nous faire passer autant d'émotions. L'autrice déploie tous ses talents pour nous raconter des moments intimes de sa vie. Elle arrive avec beaucoup de pudeur à nous transmettre quelque-chose à la fois universelle et très particulier.
Une belle surprise.
Un opus qui ne fait pas réellement avancer la trame de fond. Il y a bien quelques éléments qui nourrissent l'histoire principale, mais on arrive pas à l'intensité du tome précédent.
Ce tome-ci, une fois n'est pas coutume, les auteurs développent leurs points de vue d'une situation présente dans notre monde en la transposant dans l'univers de Sillage.
Ils n'ont jamais vraiment été subtils dans cet exercice, pourquoi le serait-il cette fois-ci ?
Cela reste un tome agréable, mais qui ne marquera certainement pas la série.
Les auteurs avaient retrouvé la recette des huit fabuleux premiers tomes dans ce très bel album. C'est bien dommage qu'ils l'aient à nouveau perdue ensuite. Parmi les albums après le 8, je conseille uniquement celui-ci. Le seul qui fasse rêver comme les huit premiers.
Magnifique diptyque polynésien, qui nous transporte dans les îles de telle manière qu'on n'a surtout pas envie d'en revenir. Un régal. Je conseille fortement.
Une grande claque graphique pour une très belle histoire. Ce dessinateur est à mille crans au-dessus de la production actuelle. Le plus étonnant dans ce tome 2 est de se rendre compte que le premier ne dévoilait que 10% maximum du potentiel de ce diptyque, qui se révèle finalement de très très haute volée. Incroyable.
Le dernier grand tome. Ce n'est peut-être pas le meilleur au niveau du scénario (certains des huit premiers tomes lui sont supérieurs sur ce point, comme le 1 et le 5) mais c'est graphiquement le plus abouti. Il n'y a qu'à voir la superbe couverture.
Belle conclusion, avec une mise en abyme assez amusante (les grincheux diront que c'est du marketing mais ce ne me semble pas lourd).
L'autre aspect amusant de ce diptyque final est que c'est finalement le personnage très charismatique de Jessica Martin qui prend toute la lumière dans cette fin de série. XIII, Jones, Carrington, etc sont un peu transparents. C'est assez étrange. Les fans de ce personnage (dont je suis) apprécieront donc sans nul doute plus que les autres. En ce qui me concerne, je suis ravi.
Étonnant album. 3D très réussie. On retrouve bien le style de dessin de Jeronaton derrière ce "gadget" ainsi que le type d'histoire propre à cet auteur. C'est donc une BD très plaisante, particulièrement pour les fans, mais les novices adoreront également, je pense.
Après deux opus qui m'avait très moyennement convaincu, ce troisième volet m'a enfin laissé une assez bonne impression à l'issue de la lecture.
Le scénario est bien plus intéressant avec comme élément central l'échange d'otage contre rançon. Le retournement final est efficace et finit par initier un Robin des bois en mode 'je suis Negan'.
Les dessins et couleurs sont au top pour un découpage de l'action que j'ai trouvé moins brouillon que dans les opus précédents.
A l'exception de deux-trois mots trop modernes pour être historiquement crédible ('merde' notamment), c'est de loin le meilleur opus pour l'instant.
J'ai découvert cette intégrale il y a plusieurs années et Mara par la même occasion.
J'ai tout de suite était embarqué dans cette intrigue et j'ai accroché aux dessins cartoonesques. En parlant des dessins le changement de style au niveau des couleurs dans l'ultime tome m'a un peu dérouté mais cela n'empêche pas de savourer le dénouement.
Les 5 étoiles c'est pour l'ensemble de la série, même si cette sixième époque n'est pas la plus prenante au niveau scénario. Mais mon dieu que les dessins sont beaux !
Il y a assurément une petite nostalgie à refermer la dernière page de ce dernier album. Gibrat, ça commence avec les années Pilote, il y a quoi... une quarantaine d'années ! Et puis ça grandit, ça mûrit, pour arriver à cette apothéose de son œuvre qu'est pour moi Mattéo. Auteur complet, scénario, dessin, couleur. Toutes ces années pour arriver à une série plus ambitieuse, 6 tomes, 6 époques pour revisiter un quart de siècle d'histoire. Pour arriver à un niveau de dessin qui est un vrai bonheur pour le lecteur. Et pour créer ces personnages bien à lui, jamais tout blancs, rarement tout noirs, toujours touchants, attachants, pas vraiment maîtres de leurs destins, aux idéaux ballotés par les évènements, qui vivent, qui aiment, qui parfois meurent, qui se débattent, qui rêvent, qui espèrent, qui s'amusent un peu, qui essayent d'avancer. Humains quoi.
Mattéo c'est que du bonheur. Je me suis laissé embarquer. Complètement. Au point d'avoir quelques regrets au moment de clore cette relecture de la série. Bravo monsieur Gibrat !
Je ne saurais que trop conseiller la lecture de « Murmure » de Kramsky et Mattotti. C’est poétique et onirique servi par des dessins fabuleusement sensibles. Dans cette histoire, Kramsky est l'auteur de quelques phrases inoubliables et inoubliées.
A lire/connaître absolument.
Un excellent Lefranc, superbe scénario, le dessin est bien mais avec quelques faiblesses par moments. Mais ça reste un très bon album dans la série. Un agréable moment de lecture pour cet album, bien sûr très classique.
Ah ! Extraordinaire ! Voilà comment Jacques Tardi, 70 ans et plus, fini sa saga. De plus en plus foutrac, quasi incompréhensible, du pur Tardi, un chef d'oeuvre ! Il se moque de nous, il se moque de lui, il se moque de son personnage, il se fout de tout le monde, voilà une belle B.D. bien déjantée, un pur moment de lecture inutile et revigorant. Jeunesse passez votre chemin, vous ne pouvez pas comprendre... A moins que vous ayez beaucoup d'esprit et d'humour ? J'adore, j'adore .... Un petit bravo au coloriste.
Une superbe saga, classique certes mais efficace. La lecture est palpitante, le dessin peut-être un peu trop dilué, pas assez percutant par moments, surtout sur ce 3 ème et avant dernier album, mais ne boudons pas notre plaisir, c'est si rare les bonnes B.D. pas gnan-gnan. Bravo au coloriste et coup de chapeau à l'éditeur Rue de Sèvres qui réalise un bel album contenu et contenant !
Jan, après avoir quitté avec Margueritte , son ordinateur détecteur articulé, les montagnes Suisses, se retrouve à Lyon, pas un oiseau, avec les serpents comme seule nourriture. la vigilance s'impose car des petits bandits en veulent à ce pélerin hors du commun. Margueritte cependant détecte et a du répondant d'auto-défense. La nuit son regard est attiré par un groupe de personnes qui se rendent dans un ancien centre commercial. Ce centre se révèle être un lieu de vie bien protégé. Il y rencontre "Broc", un illuminé qui a la conviction que tout a été créé par des humains, certains crient à l'intox. Séduit par ses propos jan le suit et va dans un centre d'échange pour avoir de la nourriture. Il cède un transistor qui se trouvait au cou des chiens abattus précédemment. Broc lui propose un lieu où dormir avec une compagnie "L.N."' une pute , jeune fille jeune sans parents illettrée. Jan prend la fille en protection, mais dort seul. Dans son sommeil il se remémore, sa sortie du Grand Saint Bernard, son arrivée sur le sol français, avec l'attaque des corbeaux, sa blessure à la tête, sa rencontre avec Aline, la spécialiste en biologie et ornithologie qui l'a soigné. Elle lui a révélé que le virus a été créé , elle en a eu la certitude car elle travaillait dans un laboratoire de l'hôpital tout proche. Le passage de dirigeables automatiques permet à Margueritte de se brancher et d'accéder à des fichiers. Cette recherche "attaque d'oiseau" sur la base de donnée déclenche la venue de deux exterminateurs qui ont été dépéchés sur les lieux afin d'éliminer "Aline Thomas, la biologiste et la personne qu'elle côtoie", car ils ont eu accès à des dossiers top secret. Méfiants les deux exterminateurs sont neutralisés et Aline et Jan fuient dans la montagne. Les souvenirs de Jan sont interrompus par LN qui est entrée dans sa chambre et lui révèle que des "Aliens " sont arrivés . jan , Broc et LN s'enfuient dans les sous-terrains. Broc est abattu mais grâce à la voiture de Broc, LN et Jan parviennent à s'échapper. D'où sont venus ces hommes, des dirigeables mis en place par Google depuis des années et qui surveillent et neutralisent (Ceux-là même qui avaient attaqué Aline dans sa grange). Jan fait le lien entre l'attaque chez Aline et l'attaque de ce jour. Margueritte a été infectée "il y a 6 mois à la ferme d'Aline". Margueritte isole les fichiers infectés pour ne plus être repérée. Pendant ce temps l'échangeur fou d'éléctronique a réussi à brancher la puce du module cédé par Jan. Cela provoque la destruction par Drônes de toute la cité. Pour Jan il y a vraiment quelqu'un derrière ce virus et ces destructions mais pourquoi? Pour Margueritte les fichiers infectés étaient ceux de l'hôpital qu'ils avaient visités lorsqu'ils étaient tombés sur une mère et sa fille réfugiée à l'abri des corbeaux qu'ils avaient dû exterminer vu leur infection au virus. Pour LN qui abandonne sa fonction de pute et Jan, la seule chose s'est d'échapper à la surveillance des aéronefs. mais le pont sur lequel ils s'engagent est détruit...
Une histoire de mise en projection : et si un virus (grippe aviaire)nous attaquait et décimait la population: Prémonitoire de la crise corona qui a frappé en 2019: que ce passerait-il... Est-ce vraiment une prise de pouvoir d'un monde financier, d'un gourou éclairé qui vise le retour à une terre propre sans ces humains qui la pollue? Quel rôle pourrait jouer l'armée, face au peuple qui cherche juste à s'en sortir...
Jan ancien militaire désavoué par son chef pour abandon de civils, se retrouve dans les montagnes suisses de Chamonix alors que sévit la grippe aviaire qui ayant muté décime toutes les populations d'Europe. Avec Margueritte son robot chien détecteur de danger il tente de se rendre dans une zone où un laboratoire de recherche devrait avoir trouvé un vaccin qui permettrait aux survivants de vivre. Les ennemis sont les essaims de corbeau propagateurs de la maladie; les amis sont ceux qui passé au détecteur sont déclarés négatifs Et encore toutes les communautés ne sont pas accueillantes. Arrivé à Emosson la communauté villageoise lui apprend par la voix de son toubib STIRNER que le les contacts entre laboratoires de recherche de par le monde ne se font plus. Pour le labo suisse dernier espoir du pays, le chef du labo Hans Hammel a disparu après avoir reçu une invitation à se rendre à un lieu secret, lieu d'exfiltration. Jan tente de percer la mémoire de l'ordinateur de Hans pour connaître ce point d'exfiltration. Margueritte est chargée de décoder le système. Jan est surpris en train de flirter avec une jeune habitante et est soit condamné à partir ou à être tuer. Jan découvre le point GOOGLE X un ascenseur orbital dans les Pyrénées. Pour les chercheurs du lieu la solution est là car s'y trouvent tous les rapports de recherche et l'espoir de survie de la race humaine. Jan est chargé de mission pour retrouver ce lieu et leur apporter en retour la solution au problème actuel.. Pour gagner du temps, Stirner lui confie un engin militaire mobile pour faire plus rapidement le trajet. Passé le col il gagne Martigny mais au péage d'autoroute abandonné, il tombe sur les nomades e véhicules tout terrain armés en quêtes de proies. La poursuite s'engage et ne parvient à s'échapper qu'en passant un le tunnel derrière lequel le monde hostile commence avec l'infestation de corbeaux. Suite....
Superbe ! Scénario et illus impeccables (et aussi les couleurs). Et un très bel objet. En plus, l’histoire est très originale. Je recommande à 100%.
Avec ce sixième album, Walthéry a la chance d'être servi par un scénario bien meilleur que les précédents, cette fois-ci signé Tillieux, au lieu de Mittéi alias Hao alias Mariette. Tillieux y apporte à la fois son expertise du polar, avec un récit bien mené, qui a une véritable progression, avec un suspens qui va croissant, et en même temps beaucoup d'humour - parfois un peu trop : Walter est représenté de manière plus puéril que dans les histoires précédentes, et on se demande ce que Natacha peut trouver à ce compagnon qui n'arrête pas de se plaindre et de la critiquer. Mais à part ce bémol, c'est un bon récit, parfaitement servi par le graphisme dynamique de Walthéry, avec de beaux décors et, comme toujours, des scènes d'action très bien découpées et menées.
Le dessin ne colle pas du tout à cette série mais ce n'est pas le point le plus gênant.
Le scénario est mièvre et digne de collégiens. L'âne du bon et grand journaliste (enfin soi-disant car il est somme toute parfaitement inutile dans l'histoire) serait selon les auteurs un renvoi au parti démocrate. C'est à pouffer de rire. Visiblement ils ne savent pas que c'était le parti politique des confédérés.
À fuir sous peine de perdre son temps.
Scénario très drôle et sans nul doute le plus touffu depuis Émeutes à New York. De plus, au vu du pitch sur le site éditeur, on pouvait craindre un remake des Cousins d'en face mais ce n'est absolument pas le cas. Les deux albums sont finalement très distincts. Belle originalité, donc.
On est très loin du scénario catastrophique du tome 65.
Bravo au nouveau scénariste et merci à Dupuis d'avoir corrigé le tir.
+ Un hommage assez inattendu à Franz via le titre, ce qui est très plaisant pour un fan et de cet auteur et des tuniques bleues comme moi :)
Voici un épisode de la Seconde Guerre Mondiale assez méconnu qui concerne le transfert des réserves d'or des états envahis par le Reich vers des destinations plus clémentes afin de les empêcher de financer Hitler et sa folie meurtrière. Visiblement, c'est surtout l'or des belges qui serait menacé.
Il faudra bien suivre ce récit car les intervenants sont multiples entre les nazis et les agents français fidèles au Général de Gaulle ou à Pétain. L'or attire bien des convoitises surtout en période de guerre ! Les africains et autres nations belligérantes ne seront pas en reste.
J'ai bien aimé le dessin de Stéphane Brabier qui est moderne, clair et précis dans les détails. Cela concourt à une lecture des plus agréables comme je les aime.
On voit les français se déchirer littéralement entre ceux qui pensent que le régime de Vichy est une insulte pour la France et ceux qui considère les anglais comme des ennemis surtout depuis la destruction de la flotte à Mers-el-Kébir tuant près de 1300 marins français et qui considèrent les agents du général de Gaulle comme des traîtres à la nation.
Le maréchal Pétain est vu dans cette BD comme un vieil homme sénile dont le gouvernement de Laval se sert comme symbole. Le roi des belges est également de la partie avec un objectif visant à ne pas signer d'armistice avec Hitler mais à négocier la neutralité de son pays et obtenir la libération des soldes belges prisonniers. Le Général de Gaulle y apparaît comme un peu dépressif et en proie aux doutes.
Bref, c'est une BD qui porte un regard historique assez intéressant. A suivre par conséquent.
Si on trouve rien de très nouveau dans l'histoire , cette Bd se lit avec plaisir , on suit ces vampires et les enfants dans ce monde avec juste un défaut au niveau dessin sur les visages qui sont pas toujours réussis , on passe un bon moment
Le premier volume de ce diptyque m'avait beaucoup plus séduit par son dessin que par son scénario, que j'avais trouvé très léger. D'ailleurs , beaucoup de lecteurs avaient trouvé que la lecture ce de volume était trop rapide.
Avec ce second volume, Marini semble avoir rectifié le tir, déjà avec une pagination plus importante, et surtout un scénario qui enfin prend son envol.
Avec l'apparition de nouveaux personnages (notamment la fille du mafieux Zizi) l'histoire prend de l'étoffe et l'intrigue tant attendue finit par captiver le lecteur.
A la lecture de ce volume, on sent que Marini a pris du plaisir à faire cet album, en nous offrant de superbes planches et une intrigue digne des meilleurs polars des années 50.
Après un premier album de mise en place, nous sommes devant un album où la violence est certes présente, mais où l'humour souvent noir , domine.
Un très bel hommage au cinéma et aux polars des années 50.
Finalement, Marini nous a offert une très belle histoire, en mode diésel, lente à démarrer mais avec un final trépident, le tout avec un dessin où il se lâche complètement.
Un cross-over auquel je n'aurais pas pensé.
Je suis ici pour compléter ma collection de comics "Retour vers le futur" et je n'ai pas été déçu. Dans cet album se trouve des scènes cultes de la série originale et des séquences inédites. Du côté des Transformers, j'ai retrouvé les robots célèbres des films et des robots que je ne connaissais pas.
L'album est rythmé, efficace et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Je dois avouer que le premier volume de ce diptyque m'avait vraiment enthousiasmé. Avec ce présent volume, l'intérêt pour cette série vient de retomber.
En effet, en voulant trop faire références aux précédents et premiers albums de Thorgal "l'île des mers gelées" et "l'enfant des étoiles", Yann finit par perdre le lecteur que je suis.
Bref, à vouloir trop recouper avec les aventures précédentes, Yann finit par embrouiller le lecteur.
J'ai trouvé cet album trop tourné vers la science fiction, presque trop proche de "2001,'odyssée de l'espace" avec Neokora.
Un album, à mon avis trop bavard,qui a fini par me lasser, à tel point que j'ai eu du mal à le finir.
Par contre, il faut souligner le travail de Fred Vignaux, qui dans son dessin, s'approche de plus en plus de celui de Rosinski.
Un avis donc très mitigé sur cet album.
Mon avis sur l'ensemble de la série : sublime. Les tribulations et les excès de Spider Jérusalem et de ses assistantes est incroyable. Du cyberpunk crade formidablement scénarisé et mis en scène nous plonge avec bonheur dans le sordide et le génial. Oui beaucoup de superlatifs, mais c'est vraiment bien. Mention spécial au traducteur pour avoir donner vie au vocabulaire bien senti du héros. Réglage sur Volcan Rectal activé.
Je rejoins l'avis de Jblanc, ce livre (histoire et dessins) est une œuvre majeur du 9ème Art: elliptique et mystérieuse. Cette comète est dans mon ciel depuis la fin des années 80.
A lire/connaître absolument.
Un album intéressant pour dresser un état des lieux de ce qu'est le complotisme aujourd'hui en France. Une dérive de pensée malheureusement de plus en plus présente dans la société de tous les jours et de plus en plus facile à étendre, à l'heure de l'Internet omnipotent et des réseaux sociaux.
Une BD louable, agréable à lire, mais un peu plate dans la construction de son scénario (il n'y a pas beaucoup de suspense ni de surprises) et peu inspirée dans son dessin, dans un style "dessin de presse" façon "Canard enchaîné" qui convient parfaitement au sujet (les journalistes et les médias étant l'une des cibles privilégiées des complotistes) mais qui s'avère vite très limité.
Une intrigue politico religieuse où les mailles des protagonistes se délient peu à peu avec des forces en présence bien différentes, celles des religieux Esséniens, le monde de la recherche archéologique, le vieil ordre militaire et religieux des troupes du Christ : les templiers et en arrière fond les Assassins, secte venue du fond des temps. Le système des services secrets israéliens est impliqué pour que la bombe n'éclate pas dans la Jérusalem. Une fresque historique riche en révélations à travers laquelle les auteurs ajoute le piment d'une relation amoureuse qui comme on le sait tout un chacun ne s'éteint jamais quand elle est mise sous le boisseau.
David vient de choisir de vivre dans les grottes avec les Esséniens et renonce à Helen sa fiancée. Pour les Esséniens , il est l'élu le Messie. Cependant aux portes des grottes qui les abritent, un sacrifice humain de rituel essénien vient d'être opéré sur un autel. Un archéologue renommé Ericsson vient de se faire immoler. Les services secrets israéliens demandent au père de David d'aller le trouver là où il est car lui seul semble au vu de ses connaissances sur les traditions antiques dépatouiller l'affaire. En acceptant, David quitte sa bure pour revêtir l'Habit civil. Sur les lieux du crime, il trouve une archéologue, adjointe de l'immolé: Helen sa promise. Elle lui explique, qu'elle a retrouvé un sens à sa vie en reprenant son métier. Il semble que l'intrigue du meurtre tourne autour du cylindre de cuivre, trouvé à Qumran, renfermant des cryptogrammes menant au trésor du temple de Salomon. En gagnant le camp des archéologues, David et Helen rencontre Shimon attaché aux services secrets israéliens, 'le Shin Beth, qui lui dit que les Esséniens sont soupçonnés, à David de prouver le contraire. Mis au pied du mur, il commence son enquête près des proches Josef Koska, archéologue, visite la tente de Ericsson, découvre qu'il est franc maçon et qu'il possède un document parlant de Melchisédec. Intrigué il veut consulter les documents de la grotte, mais tombe sur des kidnappeur. L'iontervention de Sihmon, chargé d'assurer sa protection, le sauve de l'enlèvement. La fin des temps arrive... Avec Helen il part sur Jérusalem pour rencontrer les Samaritains qui ont remis le rouleau d'argent à Ericsson. Ce rouleau contenait des infos sur les francs-maçons qui se sont mis en tête à travers les siècles de reconstruire le temple de Salomon pour avoir accès à l'autre monde. Reconnu comme le Messie par le grand prêtre des Samaritains, il part rencontrer la fille d'Ericsson qui dirige un musée à Jérusalem. Sur le chemin il évite à nouveau un enlèvement. Son père lui révèle que dans les documents retrouvés et traduits, il est fait état de lieux où sont disséminés le trésor du temple, une fortune considérable qui peut intéresser tous les malfrats ou groupes organisés en manque de liquidités pour acheter leurs armes. Ruth la fille d'Ericsson et son mari Isaac orientent les recherches vers "l'esplanades des mosquées", lieu du "Saint des Saints" où aurait été construit le temple. Pour Isaac le temps est venu... Il faut être prêt. Ils apprennent que le rouleau d'argent a été emporté par Josef Koska en Amérique. Pour David le puzzle se met en place. Ericsson retrouvait le trésor du temple, Isaac trouvait l'emplacement et les Samaritains et Francs-Maçons étaient les bâtisseurs. En sortant ils assistent au meurtre de Ruth, Isacc et leurs enfants par un groupe armé. Marqué par l'épreuve, David semble tomber sous le charme de son amour Helen, mais sa voix intérieure lui rappelle qu'il est un combattant, le Messie libérateur...
Vocation et tentation sont présents en permanence dans cette histoire aux apparences historiques de Makyo. Le lecteur a envie que l'énigme avance au même titre que la relation entre Helen et David. : rebondissements et crimes se succèdent pour porter l'intrigue. Reconstruire le temple pour accéder aux Voies de Dieu semble tellement essentiel pour les templiers à travers le temps que cela déchaîne les passions tant des adhérents que des détracteurs, tant chez les protagonistes que chez les lecteurs.
Même si dans sa recherche, David, le scribe, l'élu des Esséniens va à la recherche du créateur, la mission que le service secret israëlien lui a confiée le tracasse autant que définir ses sentiments envers Helen sa compagne d'enquête. Une chose est sûre, la mort du professeur Ericsson a quelque chose à voir avec la construction du temple de Salomon. Temple dont les dédales amènent à rencontrer le créateur. La mort de la fille d'Ericsson l'archéologue et de sa famille montre combien les assassins inconnus sont déterminés et pourtant ils ménagent David. Qui sont-ils donc ?
le père De David, un homme éclairé, qui avait découvert le "rouleau de cuivre" les emmène à Massada: piton rocheux , lieu duquel on peut apercevoir les caches du trésor du temple où différentes pièces avaient été transportés à l'époque de la destruction du temple par Elias le trésorier du temple. Mais par la suite, le trésor aurait été bougé par Bar Koccheba réfugié à Qumran qui avait pris connaissance du rouleau de cuivre. Il semblerait que le rouleau d'argent reçu par Ericsson des Samaritains contient les lieux du nouveau trésor. L'associé d'Ericsson le franc maçon, le polonais Josf Koskka, a emporté le rouleau à Paris. La solution semble être là pour David. Il demande aux Esséniens la permission de continuer à enquêter et donc de quitter le territoire. Pour les Elus pas question ... Aussi ce sera par la force que David quittera les grottes de Quinam, Elu il restera, mais par ce départ et ce refus d'obéissance, il quitte le monde qui lui est cher, celui de l'écriture, du savoir et de la méditation. Il part avec Hellen à Paris, tout en se demandant si cette abandon de la bure n'est pas dû à son amour grandissant pour cette femme. Reçus à Paris à l'ambassde polonaise, ils rencontrent Koskka, qui élude le sujet du rouleau d'argent et feint un rendez-vous pour les quitter. Méfiants, David et Hellen, le suivent en louant une voiture. Périple faisant, ils se trouvent en banlieue et tombent sur un rassemblement de templiers en tenue de croisade, Pour ces gens, la reconstruction du temple sur la grande Esplanade de Jérusalem est imminente . Ils se donnent rendez-vous à Tomar au Portugal pour le grand rassemblement des templiers. Surpris par un templier, ils parviennent à s'enfuir grâce aux talents défense "art martiaux" de Hellen. Trop d'interrogation pour David : Hellen cache trop de chose : la croix lors de la découverte du corps d'Ericsson, sa condition physique étonnante, son sens d'enquête, son entraînement aux arts martiaux. Qui est-elle? David ébranlé prend du recul et se réfugie sans la relation aux écritures en contemplant le rouleau de cuivre. Helen revient vers lui et David lui avoue qu'il ne rentrera pas avec les Esséniens, car il l'aime. Pour Hellen, cet aveu est est difficile, car David l'inclus dans sa mission de découverte. elle ne veut pas de cet amour , elle n'y croit pas ; elle ne veut pas être la disciple...
Sous le couvert d'une enquête religieuse et politique, comment vivre les incohérences de la passion et de la raison. Faut-il quitter son idéal, sa passion, son métier, ses choix, sa religion pour suivre celle ou celui que l'on aime .?.. Ou peut-il y avoir vraiment des amours à vivre impossible, amour réel passionné, sensuel, sans vie commune acceptables?
David reste dans sa solitude après avoir avoué son amour à Helen, il la retrouve alors que lui veut lui parler d'amour (à la manière du général Zambra de Jacques Brel) elle lui parle des templiers. Ensemble ils décident de retourner chez Koska chez qui ils découvrent des archives de 1128 écrites par saint Bernard qui a écrit la règle de l'ordre des Templiers. Koska les surprend et leur avoue qu'il est le Grand maître de l'ordre du temple. Il les invite à rester en dehors de toute cette affaire, tout en leur avouant que les francs maçon sont descendant des templiers. Helen rentre dans sa chambre d'hôtelpareisien tandis que David poursuit ses investigations pour sortir de sa dépendance à Helen. IL repart chez Koska et là il découvre le rouleau d'argent, le ramène à l'hôtel et le montre à Helen. Il lui dit avoir passé la nuit à le lire. Ce rouleau relate la mémoire du moine graphiste qui a reçu la confession d'Adhémar d'Aquitaine, condamné par l'inquisition du fait d'hérésie. cette confession relate un secret des templiers à savoir que jésus a été en contact avec les Esséniens qui lui révèlent que le temple va être rasé et qu'eux se sont retirés dans le désert avec toutes les richesses. Dans sa confession Adhémar relate qu'il est venu en croisade pour reconstruire le temple. A son arrivée à Jérusalem Adhémar est convoqué par le grand conseil de l'ordre. David doit interrompre le récit car son ami Shimon l'envoie au Portugal au rassemblement de Tomar. Informé de la découverte du rouleau d'Argent, Shimon ne croit pas que la solution viendra de cet écrit. Pour David qui en fait la lecture, l'avis est différent, aussi ils partent en avion jusqu'à Tomar. David ressent du plaisir car Helen semble plus proche. Leur chambre est visitée alors qu'ils se promènent... David se précipite sur son châle. Helen ne comprend pas pourquoi ce voile qui fait son appartenance aux Esséniens a encore autant d'importance. David lui montre alors que ce châle enveloppe le rouleau d'argent que l'on voulait sans doute leur dérober. Vaincus par l'émotion, Helen et David se laissent aller à leur Amour et s'enlacent jusqu'à ce que Koska se manifeste dans leur chambre. Koska les invite à se rendre à la cathédrale de Tomar à 19h. Helen veut reprendre "ce que nous avons commencé" Illusion pour David, elle le recentre sur le rouleau d'argent. Force est à David de continuer son histoire. "Adhémar est adoubé grand maître occulte de l'ordre des templiers avec mission de perdurer au-delà du temps. Philippe le Bel est hostile à l'ordre et va exterminer tous les chevaliers. A Adhémar à faire en sorte que le trésor ne disparaisse pas et que l'ordre perdure. " 19h Shimon se rend seul à la cathédrale, rencontre Koska qui lui remet une cape de chevalier. Et puis en pleine assemblée, le dénonce comme intrus. Le piège Koska s'était refermé. Il allait être exécuté par l'épée, lorsque le feu tel le feu qui brûla vif le grand maître Jacques de Morlay en 1314, se déclare dans la cathédrale; chacun s'enfuit et sauve sa vie. Lorsqu'il arrive dehors, Helen n'est plus là... A l'hôtel on la dit ressortie. Inquiet , brûlé mais vivant, David se replonge dans les écrits du rouleau d'argent, qui parlent de reconstruction du temple avec le Saint des Saints lieu de rencontre avec Dieu et de la fin du périple d'Ahdémar parti au château de Gaza afin d'y rencontrer un musulman converti ancien adepte de la secte des assassins. Ce dernier l'enmène voir le "le vieux de la montagne" le chef des assassins qui s'était mis gardien du trésor que les templiers lui avait remis (ancien trésor du temple que les templiers avaient retirés de leur cachette pour payer les frais d'expédition militaire et dont une partie, moins monnayable avait été confiée aux dits alliés.) Tout ce trésor enfermé à la forteresse d'Alamut, Adhémar doit le récupérer. IL part donc à la rencontre du chef il lui propose la paix contre la restitution du trésor nécessaire à la reconstruction du temple; Pour le chef rien n'est moins sur. il supprime le renégat, informateur d'ahdémar Adhémar repart mais sera rattrapé par l'inquisition et pourtant son ordre perdure encore aujourd'hui... David se cherche... Il décide de partir à la recherche d'Helen. Son ami Shimon lui apprend que Helen appartient à la CIA . Seul il décide de repartir pour Quran chez les esséniens. Il est intercepté par le chef des assassins descendant du vieux de la montagne qui lui demande de le mener aux grottes de Quram là où est le trésor des templiers repris il y a700 ans. Arrivés à l'entrée des grottes ils tombent sur le père de David qui de fait n'est autre que le Grand prêtre des Esséniens. Shimon arrive aussi et liquide les assassins. Helen délivrée par le groupe d'intervention se jette dans les bras de David. David est face à son destin mener les Esséniens comme nouveau Messie?... Tous le désirent sauf Helen.
Gianna est une fille assez anticonformiste, plutôt féminine avec une sexualité libre et consentie, qui est plutôt en avance sur son temps. Elle vit dans une Italie des années 70 qui n'a pas encore légaliser l'avortement. Il y a des manifestations dans tout le pays avec des forces de l'ordre plutôt brutale.
Ce personnage est toutefois non seulement incompris mais critiqué. Elle va perdre le soutien de son père et verra passer sa sœur (qui voulait être nonne) casée avec un machiste qui ne lui a pas demandé son avis avant le passage à l'acte. Bref, c'est une violente charge légitime contre une société paternaliste.
Gianna va malheureusement ma finir comme pour toutes les personnes qui osent défier l'autorité et s'élever contre certaines injustices. La conclusion est plutôt triste et amer.
A noter également une belle utilisation des couleurs sur des planches à l'aquarelle ce qui constitue un travail de qualité graphique indéniable.
C’est à lire pour voir le témoignage d'une femme qui va payer très chère sa défiance. Oui, le combat pour l'égalité des droits entre les sexes est encore long malgré tout le chemin parcouru.
Je n'ai pas encore lu cet ouvrage mais il y a un détail qui le rend affligeant bien qu'écrit par François Rivière, a priori une pointure. En page 141, on a droit à une "notice biographique des personnages" où on peut lire "Georges Rémi" (avec un accent aigu) alors que Hergé s'appelait Georges Remi, sans accent. Pourtant, page 49, c'est bien Remi (sans accent) qui est mentionné dans la 2e case. Ce sont donc les éditions Glénat qui ne font pas bien leur travail. Quelle honte! Qu'on vire immédiatement les personnes responsables de cette bévue, ils ne méritent que de tiper chez Carrefour!
Comment Fred, avec des pitch tout pourris, ( ici, un capitaliste cherche des monstres pour faire fortune) peut réussir des albums d'une si grand richesse visuelle et poétique?
Comment les émotions véhiculent entre le lecteur et ce monde merveilleux des lettres de l'océan atlantique avec autant de grâce ?
Par sa plume et sa narration pourtant improvisée ( on le sait par ses divers interviews) se dégage tant de plénitude. Il y a toujours l'errance en toile de fond. Il y a toujours la nostalgie et cette sensation de ne jamais être vraiment heureux. On retrouve l'enfant Mano Mano mais ces retrouvailles n'en sont pas vraiment et sont remplies d'une immense nostalgie triste.
Fred prend le contre pieds d'absolument tout. Et la lecture, on le sait, sera toujours onirique. Mais, Fred assume sa plume poétique même visuelle. Et ce sont des planches superbes qui nous en mets plein les mirettes !!! Pourtant les dessins sont simples mais d'une telle maitrise dans le découpage et la narration visuelle. Et puis il y a les couleurs de Fred. Toujours simple et toujours efficaces dans toujours une narration visuelle qui, toujours, nous surprend et sert admirablement le propos.
Et puis il y a les personnages. Pas ceux des humains qui sont tous connus depuis déjà 11 albums. Mais ceux des "monstres": philosophes et oniriques, généreux et fatalistes. Tous racontent quelques choses de simplement beaux et tous prennent de la place majestueusement dans les cases ou ils oblitèrent tout avec ravissement et dans les textes ou ils sont les seuls être juste.
Fred aime ces beaux "monstres" et nous les aimons tout autant.
Comment Fred, avec des pitch tout pourris, ( ici, un capitaliste cherche des monstres pour faire fortune) peut réussir des albums d'une si grand richesse visuelle et poétique?
Comment les émotions véhiculent entre le lecteur et ce monde merveilleux des lettres de l'océan atlantique avec autant de grâce ?
Par sa plume et sa narration pourtant improvisée ( on le sait par ses divers interviews) se dégage tant de plénitude. Il y a toujours l'errance en toile de fond. Il y a toujours la nostalgie et cette sensation de ne jamais être vraiment heureux. On retrouve l'enfant Mano Mano mais ces retrouvailles n'en sont pas vraiment et sont remplies d'une immense nostalgie triste.
Fred prend le contre pieds d'absolument tout. Et la lecture, on le sait, sera toujours onirique. Mais, Fred assume sa plume poétique même visuelle. Et ce sont des planches superbes qui nous en mets plein les mirettes !!! Pourtant les dessins sont simples mais d'une telle maitrise dans le découpage et la narration visuelle. Et puis il y a les couleurs de Fred. Toujours simple et toujours efficaces dans toujours une narration visuelle qui, toujours, nous surprend et sert admirablement le propos.
Et puis il y a les personnages. Pas ceux des humains qui sont tous connus depuis déjà 11 albums. Mais ceux des "monstres": philosophes et oniriques, généreux et fatalistes. Tous racontent quelques choses de simplement beaux et tous prennent de la place majestueusement dans les cases ou ils oblitèrent tout avec ravissement et dans les textes ou ils sont les seuls être juste.
Fred aime ces beaux "monstres" et nous les aimons tout autant.
Mais que c’est beau !
La lecture de « Hoka Hey ! » m’a mis le même genre de claque que "Jusqu’au dernier" pour ceux à qui ça parle. Une immersion totale dans un western sauvage et violent, ponctué de respirations poétiques, spirituelles et humanistes.
Et c’est aussi et surtout un choc esthétique. Certaines planches sont d’une beauté irradiante et j’ai passé de longues minutes à les contempler pour m’imprégner de l’atmosphère qui s’en dégage.
Et cet univers graphique si spectaculaire est idéalement relayé par un scenario à la fois simple et captivant où tout est parfaitement dosé : des personnages complexes et magnifiques, de sombres desseins qui infusent au fil des pages, des scènes d’action millimétrées sans filtre ni complaisance, des pauses contemplatives grandioses, des questionnements ambivalents où rien n’apparait jamais évident, de l’émotion en pagaille... Cette histoire, pour simple qu’elle soit, est donc d’une richesse incroyable. Elle déroule avec beaucoup d’intelligence le fil de la quête d’identité et des phénomènes de déculturation et d’acculturation, avec la liberté comme valeur cardinale.
J’avoue tout de même garder quelques menues réserves ici ou là, notamment sur la fin. Elle est tout à fait cohérente mais semble juste un peu précipitée. Cela peut donner un sentiment de raccourci qui contraste avec le rythme général de l’album. Mais qu’il est impossible de ne pas pardonner tant l’ensemble est éblouissant.
Le travail de Neyef, auteur seul aux commandes de ces 224 pages, est vraiment colossal. C’est à n’en pas douter une des BD de l’année. Qui bénéficie en plus d’un superbe travail d’édition et d’un prix, pour une fois, plus que correct. Comme quoi le label 619, même passé chez Rue de Sèvres, reste un gage de qualité.
Bravo Neyef et chapeau bas !
Philémon perd la mémoire et le monde des lettres de l'océan atlantique est en péril. On a les pitch que l'on peut tant Fred écrit et dessine cette série pour paraitre dans l'hebdomadaire "Pilote" et ce depuis plusieurs années déjà.
Fred ensuite improvise et il est inspiré en diable !!!!D'abord la guerre des éléphants qui permettent aux personnages d'atteindre le monde merveilleux. Puis le temps qui n'est plus ce qu'il l'est. Pour ensuite un retour à mai 68, la guerre des bonhommes de neige, les rêves d'un ivrogne...Et le périple jusqu'à la mémémoire qui est une conclusion détonante.
Tout rebondi à volo, la poésie est partout ( dans les images comme dans le texte). Fred est généreux, volubile. Il maitrise à merveille une errance poétique, surannée, nostalgique et bougrement vivifiante.
Désormais les opus sont dans toute dans une lignée féconde et toujours étonnant. Fred est en maitrise parfaite de son art visuel et poétique...
Philémon perd la mémoire et le monde des lettres de l'océan atlantique est en péril. On a les pitch que l'on peut tant Fred écrit et dessine cette série pour paraitre dans l'hebdomadaire "Pilote" et ce depuis plusieurs années déjà.
Fred ensuite improvise et il est inspiré en diable !!!!D'abord la guerre des éléphants qui permettent aux personnages d'atteindre le monde merveilleux. Puis le temps qui n'est plus ce qu'il l'est. Pour ensuite un retour à mai 68, la guerre des bonhommes de neige, les rêves d'un ivrogne...Et le périple jusqu'à la mémémoire qui est une conclusion détonante.
Tout rebondi à volo, la poésie est partout ( dans les images comme dans le texte). Fred est généreux, volubile. Il maitrise à merveille une errance poétique, surannée, nostalgique et bougrement vivifiant.
Désormais les opus sont dans toute dans une lignée féconde et toujours étonnant. Fred est en maitrise parfaite de son art visuel et poétique...
Abandonner cette série captivante est une honte. On ne me reprendra pas à racheter des BD de Kraehn
Il y a un côté rétro qui donne tout son charme à cette série. Que ce soit au niveau des dessins ou de l'histoire, on prend un plaisir évident à lire les aventures de Ric. Un classique.
Un excellent album. Les graphismes sont très bons et l'intrigue teintée de fantastique tient en haleine. Je l'ai lu en 40 minutes.
Fun and informative!
It's not a scholar's book, more a book for people who are excited about the topic, and want to know more.
I don't think the objective is to be exhaustive, the author deliberately picks up specific topics related to some comic book images, and he goes deeper in each topic by offering a smart combo of generic info and anecdotes.
Don't buy the book if you want to apply for a job in finance, rather buy it if you want to get a better cultural understanding of this world and its jargon.
I also quite loved the anecdotes, informative and funny!
A la base, c'est un très bel objet, comme tous les ouvrages Delcourt d'ailleurs : couverture épaisse et douce au toucher, papier épais (impression 100% française en Vendée).
Le contenu est juste ... bluffant ! Plus d'une centaine de pages qui nous expliquent en détail, et avec humour le bitcoin, la blockchain, et tout ce monde complexe.
Bossard n'en est pas à son premier coup d'essai : j'avais adoré son Largo Winch sur la Finance, mais là c'est puissance 10 ! Un concentré de pédagogie sur un sujet hyper compliqué. J'adore ! J'adore ! J'adore !
Je sais déjà quel cadeau d'entreprise que nous allons offrir à nos clients en fin d'année. :)))
Il aura fallu attendre énormément de tomes pour entrer enfin dans l'exploration du Vinland. Il faut dire que l'expédition menée par notre héros a été couronnée de succès. Thorfinn et son équipage sont désormais les premiers habitants du village d'Arnéis près de 500 ans avant que Christophe Colomb ne découvre l'Amérique un peu plus au sud dans les Antilles.
Par ailleurs, ces terres luxuriantes sont un véritable havre de paix. Cependant, l'ombre de la guerre plane encore chez certains surtout avec la menace que représentent pour eux les indiens natifs.
Cette série reste d'une rare qualité car son mangaka s'est beaucoup investi dans ce projet depuis une dizaine d'années. C'est son œuvre majeure. Il a pris son temps pour nous raconter la conquête de l'Angleterre. Il a fait évoluer son héros de guerrier en explorateur pacifique tout en assumant ses crimes passés. On a pu voir un formidable travail historique assez méticuleux et très ambitieux afin de respecter le cadre ce qui rend cette série assez réaliste.
C'est vrai que les vikings, ce peuple de guerriers, ont le vent en poupe ces dernières années comme en témoignent toutes les dernières productions que cela soit dans la BD ou la TV d'ailleurs. Il y a comme une réhabilitation de leur mode de vie, loin de l'image du barbare sanguinaire.
Si je devais retenir quelque chose de cette formidable série, c'est l'aspect de l'auteur contre la violence mais également la confrontation avec d'autres cultures. J'adore véritablement l’exploitation de ces thèmes. C'est une série que je ne regrette pas de collectionner. On ne peut qu'être subjugué par la maturité d'un tel récit.
Il y a un passage assez étrange où un chaman indien va voir dans un rituel l'avenir suite à l'arrivée de ces norrois qui cultive pacifiquement la terre. Il se rendra compte que l'homme blanc va apporter la destruction ce qui marquera la fin de son peuple. C'est assez inédit dans cette série que cette incursion dans le fantastique.
Pour le reste, cela va se terminer sur un moment très fort entre deux personnages que l'on attendait depuis fort longtemps. Bref, cette série a répondu à toutes mes attentes.
Quelle tristesse que cela soit le dernier tome de cette magnifique et incomparable série...
Tant de collections durent sur des tomes et des tomes en perdant tout intérêt...
Mais là comme à son habitude Gibrat est exceptionnel !
Merci à lui et à Pauline, Amélie, Juliette, au regretté Robert et à Mattéo bien entendu
Ce premier opus est une parfaite réussite, ce qui n'est pas toujours le cas des "numéro un". Excellent scénario, servi par un découpage et un dessin à l'unisson, le tout donne un parfait exemple de SF années 60, entre hippie et Barbarella. De l'humour, un graphisme pseudo-réaliste plein de trouvailles, et un début sur le mode space-opéra, même si ensuite on ira plus vers la quête et l'initiation. A lire absolument pour découvrir la SF de cette période.
Je continue décidément à apprécier cette série. Scénario d'aventures délibérément rocambolesque, un peu caricatural, de cascades en coups de feu et en morts, c'est pas compliqué, il y a les bons et les méchants. Souvent truculent, parfois ignoble. A ne (surtout) pas trop prendre au sérieux pour apprécier.
Thorgal est le héros que l'on ne présente plus. A noter qu'il n'a toujours pas été adapté au cinéma ou en série comme maintes fois annoncé.
On est toujours dans le cycle des nouveaux horizons commencé au tome 37 après que Thorgal ait pu sauver son fils machiavélique Aniel à Bagdad.
Ce présent tome fait suite au gros clifhanger du précédent où Thorgal fait face à son ascendance extra-terrestre et doit combattre une intelligence artificielle atlante : rien que cela ! On replonge d'ailleurs dans les racines de la série où l'on retrouve celle qui ne meurt jamais à savoir Slive.
On remarquera que le dessin de Fred Vignaux se rapproche singulièrement de celui de Rosinski. Bref, toujours ce retour aux origines pour mieux garder le lecteur après 40 tomes. Certains ont décroché sur une série devenu trop longue et qui ne parvient pas à renouer avec le prestige de l'époque du pays de Qâ.
D'autres comme moi s'accrochent aux branches pour voir comment la nouvelle génération se débrouille et je dois bien avouer que ce n'est pas trop mal dans l'ensemble.
La moralité de ce récit est que quand un peuple confie sa destinée à des machines évoluées, il se condamne lui-même inéluctablement. Il faut accepter de vivre en acceptant de subir les caprices de la nature comme par exemple les catastrophes naturelles ou les épidémies. Mais bon, on place dans l'intelligence artificielle les moyens d'assurer notre survie. Pas certain que ce soit le bon choix.
Bref, une aventure de Thorgal qui se place clairement dans le domaine de la science-fiction même si des tupilaks interviendront pour rétablir l'équilibre des forces. Il y a toujours une part de magie et de légendes.
La première moitié de l'album est meilleure que le tome 1. L'enquête est intéressante à suivre. Malheureusement, le scénario s'embourbe dans de l'humour du genre je-glisse-sur-une-peau-de-banane et le tout devient incroyablement farfelu. Finalement, cet album est difficile à prendre au sérieux.
Avec l’aboutissement de cette histoire commencée 3 tomes plus tôt, ce numéro 4 est un vrai bijou d’aventures, d’humour et de drames. La ligne claire de Torres qui avait achevé sa mue dés « Saxxon » sert magnifiquement l’ambiance rétro-SF de l’histoire. Peu de BD me bouleverse à chaque lecture et c’est le cas de celle-ci.
Merci Monsieur Torres.
A lire/connaître absolument.
Waouh ! Mais qu'est-ce que c'est que cette BD ?
Qu'est-ce que je viens de lire ?
Un 'one-shot' post apocalyptique à la Mad max ultra-référencé ?
Une peinture au vitriol de la société actuelle et de ses dérives idéologiques malsaines ?
Un cartoon à la Tex Avery version trash ?
Un western pessimiste sur la nature humaine ?
Une ode à l'amour et à la paix universelle entre les peuples ?
C'est à peu près tout cela à la fois (sauf pour le dernier point) mais surtout : un bug dans la matrice, un coup de pied bien placé, une anomalie dans le paysage de la BD franco-belge actuelle. Le duo Jef/Stevens nous revient après le tonitruant 'Mezkal' (qui était déjà bien haut perché) avec ce convoi de la peur transitant de Paris vers Marseille, objet de convoitises.
Cette œuvre est absolument un "ovni" tant il est à la fois inattendu, teinté d'humour noir et une grosse critique bien virulente de sujets actuels (transition de genre, vaccin, écologie, racisme, sectarisme, superficialité, bobo-gauchisme, véganisme…).
Les personnages sont des clichés sur patte et pour la plupart débile ou totalement fou. On prend plaisir à les voir se tirer dessus à coup de 'punchlines' bien senties ou tout simplement à coups de flingues.
Les références sont légions sur à peu près toutes les planches et c'est fort bien plaisant de les relever ajoutant une dose d'humour bienvenue dans cet univers particulièrement sordide. La pagination est importante pour une histoire complète et les dessins de Jef s'inscrivent bien dans le délire débridé de l'ensemble.
A réserver à un public très averti (outre la violence, la vulgarité extrême, il y a des scènes de sexe). En conclusion un one-shot à la fois jubilatoire, pas subtil du tout, violent, gore, rentre-dedans et politiquement très incorrect.
Cet album reprend les codes graphiques qui ont fait la réussite du premier. En cela, c'est tout simplement merveilleux!
Du côté du "un peu moins bien", je dirai que cet opus commence et continue très exactement là où s'est terminé le premier. Même si ça ne fait que 1an entre les deux albums (belle performance vu le travail accompli!), des indices le long des planches permettant de se remettre dans l'histoire et ses protagonistes auraient été appréciés.
Et là ou j'ai vraiment moins accroché, c'est sur le scénario avec la longueur de certaines scènes et la caricature de certains personnages dont le côté "Ramboesque" du personnage principal. Je ne détaille pas pour ne pas "spoiler" la lecture.
La fin est aussi un peu déroutante. A moins que ce ne soit pour laisser une porte ouverte à une suite.
Cela reste cependant 120pages (!!!!) de plaisir à lire et l'ensemble de ce diptyque mérite un "4sur5", même si j'ai été un peu moins enthousiamé, scénariquement parlant, par ce second opus.
Déjà, un coup de chapeau à Enrico Marini qui sait si bien diversifier ses styles. Passer du Scorpion à Slick (le personnage principal de ce diptyque) : Bravo!
J'avoue avoir longtemps hésiter et qu'il a fallu 3libraires passionné.e.s pour que je me décide à lire cet album tellement, au départ, ce n'est pas mon style ce Noir et Blanc teinté de Rouge. J'ai bien fait de m'être laissé convaincre!
De la noirceur et de l'intensité, il n'y a que ça tout au long de ces pages, mais pas que pas que dans les dessins! Le scénario est tout autant profond.
La lecture m'a renvoyé à des albums puissants, énigmatiques comme Tylor Cross, Black Sad ou encore la Berceuse assassinée de Ralph Meyer.
En plus, un gros travail avec un album de 90pages toutes aussi magnifiques les unes que les autres.
Fabuleux!
Donc, 2ans après (voir ma remarque un peu asserbe sur l'avis du tome 1), voici la suite et fin.
A nouveau, correctement déssiné. Mais le scénario manque d'intérêt car parfois pas réaliste, par exemple cet assassin présumé qui saute de toits en toits tel un Arsène Lupin agile et qui, une fois arrêté (et tué pour ces méfaits!) se revèle être un Lord un peu grassouillet.. Bofff...
La fin pourrait être intéressante, mais des rébondissements inutiles la rendent moins crédible.
Sur l 'ensemble des deux tomes : Ca se lit. Oui, ça se lit. Rien de plus. ...
Un tome centré sur la magnifique et terrible cousine de Sioban, Aylissa.
J'ai trouvé certaines parties de l'album de facture très classique, voilà pourquoi je mets un 3 pour cet album.
Mais c'est toujours de l'excellent travail, des dessins superbes et on attend la suite !!!
ALORS LA ALBUM SUPER LES DESSINS DE ZURZHENKO SONT SUPERBE MIS EN COULEUR EXTRA PAS DE BLA BLA INUTILE MAIS BONNE PRESENTATION DES FAMILLES DIFFERENTE AVEC DE L4ACTION LA FIN OU DURANGO RECOIS SON NOUVEAU REVLOVER ET LES QUESTION QU'IL SEPOSE ENTAMENT BIEN LE PREQUEL OU ON SAIS QUE LE DEUX ET TROIZIEME ABUMS VONT BOUGER DANS TOUT LES COINS UN SWOLFS EN GRANDE FORME LA COUVERTURE EST SUBLIME EVECTIVEMENT LES TROIS ALBUMS SERONT FINI AVANT LA SUITE DE L'OTAGE DE IKO CE DESINATEUR DE LA JEUESSE TRAVAILLE PLUS VITE ET IL SAIS DESINEE LES FEMMES CE QUE IKO NE SAIS PAS FAIRE. TRES BON ALBUM
1943. C’est la guerre. La France est occupée. En quoi un petit bout de papier peut-il faire la différence ?
La Résistance y croit ! Un tract, un « faux » journal, peuvent redonner courage aux populations occupées, susciter des vocations de résistance, voire d’opposition armée à l’envahisseur. Les nazis croient tellement aux risques que ces bouts de papier engendrent qu’ils traquent les imprimeries clandestines et n’hésitent pas à abattre ceux qui écrivent, impriment et diffusent ces messages d’espoir et de résistance.
Nos trois jeunes amis du réseau « Lynx » reçoivent une demande pour le moins étrange : évacuer un stock de papier ! Comment pourraient-ils, eux de simples adolescents, évacuer des centaines de kilos de papier d’un département à l’autre sans même disposer d’un véhicule ? 250 km avec des contrôles partout sur la route qui plus est !
Le maire a déniché un boulot en or pour Lisa : un boulot de cantinière dans une ferme fortifiée servant de point névralgique pour les Allemands dans la région. Lisa va-t-elle pouvoir récolter des renseignements importants… sans se faire repérer ?
Critique :
Encore un magnifique scénario de Dugomier, toujours aussi bien mis en images et en couleurs par Ers. Cette fois-ci, ils traitent de la presse clandestine durant l’occupation et démontrent le rôle très important que celle-ci joue dans la lutte contre l’occupant en soutenant le moral, et l’esprit de révolte, des populations occupées.
Autre aspect très intéressant : la part prise dans la Résistance par les étrangers, Républicains espagnols, juifs de l’est… Et autres individus particulièrement menacés par les nazis et leurs sbires tels que les homosexuels.
L’attention du lecteur est aussi attirée sur la Savoie, occupée, non par les Allemands, mais par les Italiens qui n’ont pas le même comportement à l’égard des juifs, permettant notamment à des passeurs d’y mettre à l’abri des enfants juifs… Jusqu’à ce que les Alliés débarquent en Sicile, que les Italiens déposent les armes, quittent la Savoie… Et y soient remplacés par des Allemands.
A la fin de cette bande dessinée, un dossier vient compléter, avec des reproductions de documents historiques, le rôle de la presse durant la guerre.
Cet album prouve une fois de plus que l’on peut enseigner l’histoire au travers d’une BD très agréable à lire.
Certains attendent la tournée des bredeles pour Noël. D'autres attendent impatiemment les vieux fourneaux. Chacun son truc. En tous les cas, c'est toujours une bonne opération commerciale à destination du grand public.
Il faut dire que les vieux fourneaux ont même fait l'objet d'une adaptation cinématographique avec Pierre Richard et Eddy Mitchell dans le style d'une comédie à la française sur le mode farce. Il faut dire qu'ils sont plutôt marrants nos petits vieux anarchistes et syndicalistes qui cabotinent joyeusement.
Ces farfelus se lancent cette fois-ci dans les grandes manifestations contre le gouvernement et seront aux prises avec des forces de l'ordre pas très commode. Une manière également d'égratigner notre société actuelle au passage qui m'entend plus les revendications pourtant légitimes sur fond de crise climatique. Cela permet au passage de gentiment secouer les consciences avec un message plein d'humanité.
D'ailleurs, il y a tout un passage assez intéressant sur le fait d'accuser les étrangers après n'importe quelle tragédie en France que cela soit l'explosion d'AZF ou encore l'incendie de Notre-Dame où on jurerait d'avoir vu un barbu sur le toit. L'accent sera mis sur le racisme et ses effets délétères sur notre société. Encore une fois, le vrai coupable ne sera pas celui qu'on croit ou qu'on accuse.
A noter également que j'ai bien aimé l'argumentaire dans le dialogue qui était vraiment nécessaire pour ouvrir les yeux. Tout est bien une question de structure dans la révolte.
Il y a toujours ce petit grain de fantaisie avec une mise en scène soulignant la vendetta sociale. Il est clair que si toutes les personnes âgées étaient des individus aussi survoltés, la France aurait forte à faire. Mais comme dit, ils sont si attachants qu'on n'a pas envie de rater leurs aventures.
Nous passons encore un vrai bon moment alternant les drôleries de ces irréductibles fantasques personnages chauds comme le climat. Répliques cinglantes mais également tendresse poussive seront au rendez-vous juste avant Noël. La couverture rouge est bien là pour nous le rappeler.
Sinon, au final, en ce qui me concerne, c'est sans doute le meilleur épisode de toute la série. J'ai littéralement adoré !
Une nouveau continent apparaît dans le Monde d’Aquilon, et une nouvelle série se fait jour : après les Terres d’Arran (Elfes, Nains & cie) voici les Terres d’Ogon.
Un premier récit sur ces nouvelles terres que j’ai trouvé un peu poussif. Énormément de texte narratif, une lourdeur explicative. On comprend l’idée de Jean-Luc Istin de poser les bases de ce nouveau terrain de jeu, mais c’est trop je pense.
Entre les descriptions de cette nouvelle terre, les réflexions en voix off d’un elfe rouge (les fameux Zul-Kassaï du titre) et le côté assez lent du voyage initiatique puis de vengeance d’Ubu, le personnage principal, cela fait beaucoup.
Surtout que les 16 premières pages sont presque inutiles, tant elles rallongent le récit pour pas grand chose : une famille de la tribu Kulu massacrée par une escouade de Togs (gigantesques singes anthropomorphes), une autre tribu des Terres d’Ogon. Pas besoin de 16 pages pour décrire cela.
Le milieu de ce récit alterne entre la quête du jeune Ubu, seule rescapé de sa tribu, pour aller réclamer justice auprès des Zul-Kassaï, les dieux immortels (elfes rouges en fait), et le retour des Togs dans leur ville, sorte de cité amérindienne perché sur un piton rocheux (très jolie au demeurant).
Encore une fois c’est un peu longuet et lent, surtout dans le volcan Karakenn, chez les Elfes rouges.
Seule la fin du récit s’accélère un peu avec Ubu et quelques elfes partant rendre justice/se venger chez les Togs. Mais le trop-plein d’actions et de combats d’un seul coup tranche avec le voyage qui le précède lorsque durant plusieurs planches Ubu et les elfes rouges retraversent les forêts enneigées de Kamina où habitait Ubu.
Cependant les graphismes de Duarte et l’originalité de ce nouveau continent font tout de même de cet album une lecture plaisante.
Mais si les autres tomes des Terres d’Ogon sont dans cette veine, on risque d’avoir « la série de trop » dans le Monde d´Aquilon. En tout cas de mon point de vue
Excellente BD qui fait voyager le lecteur...
Les dessins sont époustouflants, le noir & blanc maitrisé à la perfection invite le lecteur à la contemplation des planches.
L'histoire est assez originale, puisant dans le mysticisme indien.
Bravo à ce duo qui fait rêver avec la BD !
J’avais été content de trouver une nouvelle sortie BD de Qwak en 2005 mais je dois bien avouer que malgré une certaine qualité dans les dessins ; quand bien même je ne suis pas grand fan de l’utilisation de la palette graphique pour la mise en couleurs ; l’histoire ne vaut pas grand-chose. Si il voulait parler de sexe, il aurait mieux fait de livrer une vraie BD érotique (engluée ou non dans la marijuana).
Fallait-il que cette série devienne une trilogie ? Les auteurs auraient pu en rester à deux tomes néanmoins, même si c’est le volume le plus faible des trois, c’est avec plaisir que je l’ai acheté en 1995. Le dessin de Qwak est toujours aussi bon mais comme l’histoire est plus linéaire, les visions mises en scènes sont plus sages. Le lien avec les deux premières BD est plus simple, moins passionnant.
A lire/connaître.
Dans cette suite de 1989, deux ans plus tard, on retrouve certains protagonistes de la première histoire, certains points sont éclaircis, d’autres restent obscurs et c’est l’un des points forts de cette BD.
Le deuxième point fort est bien sûr le travail de Qwak qui est supérieur au premier volume. Ces visions de cet âge de ténèbres sont simplement magnifiques, les délires sous champignons sont géniaux et que dire des Fléaux… (« Te tuer serait te libérer… »)
A lire/connaître absolument.
Excellente BD que ce « Soleil des loups ». En 1987, les librairies n’étaient pas submergées quotidiennement par un flot de nouveautés. Quand une BD arrivait, on avait le temps (on n’avait pas le choix !) de se confronter à l’œuvre, de la considérer. Je l'ai achetée en 1987 et elle fait partie des 10 pour l'île déserte.
Qwak a su mettre en pages et en images cette histoire qui ne relève en rien de l’Heroic-Fantasy. C’est une histoire fantastique à l’orée ténébreuse d’un Moyen-Age : « The Dark Ages ».
Les personnages sont complexes, l’histoire reste ouverte, la compréhension des tenants et des aboutissants varie selon les lectures. Il n’y a pas de vérité sauf celle que vous ressentez à la fin.
A lire/connaître absolument.
Le sourire des marionnettes, une fable ... une BD à la colorisation de grand éclat qui passe de l'imagerie(pas de bulle) à la Bd à bulles. A travers cette histoire qui se passe en Iran, l'auteur Jean Dytar nous emmène à comprendre un peu plus la pensée du monde arabe et nous accompagne dans la compréhension d'une forme d'intégrisme qui profite de la croyance pour asseoir un pouvoir totalitaire dans une forme rude mais juste. Le mage, qui apporte son savoir, malgré son grand esprit et sa grande tolérance en l'espèce humaine , se révèle en finalité et se voit ramené au dicton latin "pulvis es": tu es poussières et tu retournera en poussières. Sa finitude sera dans sa fuite de la réalité, de mourir seul dévoré par les rapaces . Sos os récupérés broyés finiront dans la base de matière pour fabriquer des amphores.
Automne 1092...Un messager du Sultan Malik Shah invite un grand seigneur à aller rencontrer le grand vizir Nizam Al-Mulk. Arrivé sur place le messager tue le grand Vizir, un garde lui tranche la tête. Le Sultan pleure son grand Vizir, mais la rumeur se répend que le Sultan voulait se débarrasser de son grand Vizir nommé par son père: souci d'émancipation. Le Mage Omar Khayyam, qui lit dans les astres dont la gloire retombe sur le sultan qui est son patron, n'a rien vu venir. S'en suis une réflexion sur la fatalité. Certains y voient la main de Dieu , Omar voit que Dieu a créé l'homme libre et donc Dieu n'est en rien responsable dans les actes posés par les hommes. Pour Omar la liberté est ce qui est de plus cher, il préfère être mendiant plutôt que de se soumettre à un pouvoir qui décide à sa place; Omar est un épicurien, la pensée, étancher sa soif, les plaisirs de la vie loin des dangers, être aimé et faire l'amour en retour.
Depuis la mort du grand vizir, l'iran est sens dessus dessous. Les Califes intriguent, le Sultan Malik est égorgé. Omar doit être préservé : ordre de celui qui tient les fils. Omar avoue à sa femme Shirine que ses prédictions il les fait en fonction des aspirations de ceux qui le consultent ; "car celui qui cherche à atteindre un but, si les astres lui sont dit favorables, il atteint son but" et lui Omar en a les honneurs. (bien qu'il n'ait pas vu venir le meurtre). Devant la rage des gens du Calife qui le traite d'athée,, il fuit avec un disciple Ibrahim loin de ce carnage. Laissant sa femme selon sa demande. Ils courent par monts et par vaux, mais tout le monde le chasse car "Omar est l'impie". Aussi Omar décide d'aller en pélérinage à La Mecque, certificat de survie, preuve de son attachement à Dieu. Dormant à même le sol, un message fixé par un poignard le trouve à son réveil "Rejoins-moi à Alamut" signé Hassan ibn Sabbah, le chef des ismaëlites (fondateur de la secte des Assassins). Hassan et Omar étaient amis par le passé,; mais Omar ne veut être inféodé à Hassan. IBrahim lui donne à boire un vin qui lui fait voir Hassan en rêve. Il se rappelle que Hassan a été chassé par le Sultan parce que le Grand Vizir avait falsifié les comptes que Hassan avait promis en quarante jours , comptes que le Vizir ne pouvaient fournir avant un an. Mais comme il était l'ami d'Omar l'astrologue , le sultan l'avait épargné. Parti en Egypte, Hassan a fondé un réseau ismaélite et maintenant c'est lui qui fait tomber les têtes. A son réveil il se retrouve à Alamut emmené par Ibrahim . IL décide d'aller voir Hassan. L'entrevue est très philosophique Hassan lui assure protection. Il lui avoue avoir tué son propre fils qui n'avait pas respecté le dogme imposé par lui. Ainsi il n'avait pas faibli et donc aux yeux de ses soldats il était honnête et juste. Il pouvait exiger ce qu'il voulait, ses soldats allaient jusqu'à la mort par foi en Dieu et en lui. Il donnait dans un jardin d'eden le sexe, l'amour aux guerriers méritants, leur montrant ce qui les attendait au Paradis. Ainsi il avait une armée obéissante. Hassan avoua qu'il se servait de l'eden religieux pour asseoir son pouvoir. Hassan est né pour donner un sens à la vie des autres et être l'objet de fascination. Pour Omar cette attitude en finalité est mortifère, il préfère vivre d'amour et d'eau fraîche et redemande un cheval pour retrouver sa femme et sa liberté. En ami et grand seigneur Hassan lui donne le cheval et Omar va retrouver sa femme qui en finalité représente une forme de prison ; aussi il décide de partir libre en errance, et se perd dans les montagnes, s'endort, se fait dévorer par les rapaces mais libre. Ses os brayés finissent dans la cuvette d'un potier qui fabrique des amphores. A chacun son destin et son éternité..
On est encore dans une société dominée par le patriarcat. Il faut dire que la successeur idéologique de Donald Trump a provoqué une véritable apocalypse nucléaire détruisant le monde en le renvoyant plusieurs centaines d'années en arrière.
On se dit alors que les femmes ne sont pas faites pour gouverner d'où cette terrible méfiance et surtout ce sérieux coup de bâton qui s'est abattu sur cette société post-apocalyptique où les femmes sont réduites en esclavage d'où une lutte sans pitié.
Pour autant, la part belle dans ce tome est réservée aux femmes qui telles des Valkyries combattent les hommes, s'en servent juste pour la reproduction de femelles, les mâles étant tous éliminés. J'avoue que je ne goûte guère à cet équilibre de la terreur sexiste.
Il faut également souligner que le dessin est très agréable à lire car il a facilité grandement l’immersion dans cet univers. Le dynamisme du trait et la réussite des décors y contribuent beaucoup.
En définitive, je trouve vraiment que c’est un récit assez intéressant qui démarre bien en posant les grandes bases de cette aventure sur fond de guerre de sexe. On nous dit que ce n'est que le début. On a hâte de voir la suite d'autant que l’auteur Sylvain Runberg est visiblement très à l'aise dans ces thèmes de science-fiction.
Aux Editions du Louvre et de la très bonne maison Futuropolis, on découvre le "Léonard 2 Vinci" de l’ Auteur Stéphane Levallois (2019) en noir et blanc.
Quelle expérience !!!!! Quel superbe noir et blanc proches de la Gravure !!!! Quelle BD !!!!!
On lit la vie de Léonard de Vinci et de son clone du futur ( Léonard 2 du titre).
Né des traces génétiques sur une Peinture du Maître au Musée du Louvre, Léonard 2, comme l’original, créent des armées, trahissent et renaissent grâce à leur génie.
Ecrits biographiques sur un Scénario d’anticipation, c’est une expérience graphique qui vaut le détour.
A lire absolument.
Un gouvernement qui censure la liberté de presse est une dictature. Point final.
Ce que je trouve intéressant dans Blackbird, c'est que c'est un gouvernement "néo-libéral" qui censure. Pas les grands méchants religieux comme dans 99,9 % des bandes dessinées. Ça fait changement! Ceci étant dit, il n'y a pas d'autres informations sur le sujet. Et c'est peut-être mieux ainsi.
Sinon, l'histoire est assez simple. On suit des jeunes qui veulent publier leur livre en secret alors qu'ils se font pourchasser par les apologistes de la bien-pensance. On ne sait pas ce qu'ils veulent publier, sinon que c'est un fanzine. On n'en connaît pas le contenu. L'histoire évolue de manière assez traditionnelle. Le dessin est, à son tour, assez simple.
C'est une histoire qui rappelle indubitablement les dérives de notre monde moderne, mais quelle époque n'a pas connu ses dérives? Cette BD se veut être et un divertissement et un avertissement. Agréable à lire, sans toutefois être particulièrement surprenant.
Toujours dessiné avec autant de virtuosité par Boulet, ce neuvième "Donjon Zénith" fait la part belle à l'émotion, en plus d'assurer comme toujours quelques bonnes tranches de rigolade. De nombreuses scènes se montrent hyper poignantes et cet album est certainement l'un des plus émouvants de la saga, toutes sous-séries confondues. Sacrifice de nourrisson, enfants rejetés par leur père, kidnapping de nouveau-né, disputes et séparation de couple ... il y a de quoi avoir la gorge nouée et la larme à l’œil à de nombreuses reprises, mais heureusement l'équilibre entre émotion, gags et action épique est quasi-parfait.
Un album énorme, très loin des premiers "Donjon Zénith" (que cette époque insouciante semble loin !) qui, cerise sur le gâteau, fait superbement avancer l'intrigue générale de la série.
Un diptyque formidable que cette "Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons". Ptiluc nous raconte une histoire avec beaucoup de sensibilité, de mélancolie et d'humour.
Unique et indispensable.
Des "Chroniques de la lune noire" (1989-1994) à "Xoco (1994-1995): quelle évolution!
De "Sha" (1996-1998) à cette "Porte écarlate": quelle impressionnante maîtrise des styles!
"La porte écarlate" est pour moi le deuxième sommet dans l’œuvre d'Olivier Ledroit. Après "Sha" s'inscrivant dans la continuité du premier sommet ("Xoco"), il renverse la table et nous propose un dessin brut, quasiment monochromatique sur une histoire SF/anticipation qui était prometteuse.
Une véritable réussite artistique tombée dans l'oubli par manque de réussite commerciale. Dans la BD, on ne compte plus le nombre de premier tome orphelin: la création et le commerce s'entrechoquent toujours.
A lire/connaître absolument.
Les 2 premiers sont magistraux (et auraient dû rester les seuls de cette "série".) Olivier Ledroit est au summum de son talent. Quelle virtuosité dans son graphisme, les couleurs directes et sa mise en page.
L'histoire est fantastique au propre comme au figuré et sa mise en scène est un véritable storyboard. J'ai toujours pensé qu'il y avait tout pour en faire un film, que tout était là!
A lire/connaître absolument.
Les 2 premiers sont magistraux (et auraient dû rester les seuls de cette "série".) Olivier Ledroit est au summum de son talent. Quelle virtuosité dans son graphisme, les couleurs directes et sa mise en page.
L'histoire est fantastique au propre comme au figuré et sa mise en scène est un véritable storyboard. J'ai toujours pensé qu'il y avait tout pour en faire un film, que tout était là!
A lire/connaître absolument.
Un diptyque formidable que cette "Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons". Ptiluc nous raconte une histoire avec beaucoup de sensibilité, de mélancolie et d'humour.
Unique et indispensable.
Angelo Ruzante est empoisonné en compagnie de Alvise CornaRo son mécène. Le chambellan de ce dernier ayant administré le poison est exécuté par son commanditaire, la main armée de el Rosso, alias monsignoré Gian Francesco Vileri et les membres du conseil des dix. La rage de Vileri est grande car Cornaro a échappé à la mort alors que Angelo sera enterré. Enterrement ou simulacre d'enterrement pour certains. Et l'on joue la dernière pièce d'Angelo, "Moscheta" avant de refermer le tombeau sous les yeux de Maria sa compagne. Pour Cornaro et ses compagnons va t-on ramener Angélo à la vie et le faire membre de "la fraternal compagnia", groupe de gens qui choisissent l'éternité de la vie, en acceptant de voir partir leurs proches. Fort du message laissé par Angelo avant de mourir, le groupe des ressuscités décide de le ramener à la vie par une intronisation au passage des enfers. De retour dans le monde des mortels, Angelo va faire partie de la troupe théâtrale masquée qui a décidé de se venger en créant l'opprobe et la fin des membres du conseil des dix qui nuisent. Il signe le pacte de la compagnie sous le nom de Ser Mapghio Zanini, Angelo étant mort aux yeux des hommes. Viteli est sur la sellette où vont ils frapper. Giacopo Guidanotte, mis en scène par la troupe mourra d'une crise cardiaque face au scandale. Un autre sera noyé pierre autour du cou. Bonaccorso tombera sous le poison. La réaction du conseil des dix est rapide, il ordonne l'arrêt de tous les artistes de la compagnia, il faut disparaître ou tuer l'âme pensante Vileri en s'infiltrant dans sa demeure. Il tuera Coranaro qui immortel restera debout et lui portera le coup fatal le précipitant dans les enfers. Maria (qui avait cru reconnaître Angelo dans la troupe) est inconsolable et pourtant un messager lui porte espoir alors que la troupe se dirige sur Paris.
Maria, la dulcinéa d'Angelo, ne comprend pas pourquoi son amour est parti; elle erre sans raison de vivre, croit le reconnaître derrière un masque de comédien, et pourtant elle l'a enterré. Elle se réfugie dans la prière pour survivre et va se raccrocher à l'espoir pour revoir ne fusse qu'une seule fois son aimé. Vivre sans son amour est impossible...
Les humains en colonisant la galaxie n'ont pas laissé que de bons souvenirs. Sur la planète Héos, les survivants se déchirent entre plusieurs factions en vivant sur les ruines de la cité du bonheur.
Nous allons suivre quatre adolescents qui vont devoir faire face à certaines péripéties dans ce monde en proie à une véritable lutte de classe. Ils vont devoir combattre un personnage assez amoral voulant se servir de l'un d'entre eux afin de guérir de certains maux.
Cette BD semble issu d'un jeu de rôle existant depuis les années 90 à savoir Shaan pour ceux qui connaissent. Le graphisme fait d'ailleurs un peu jeu vidéo avec un aspect informatique assez marqué. Il faut quand même aimer...
C'est une histoire complète mais on devine un univers plutôt riche qui aurait pu être encore exploité. Certes, le scénario paraît simple mais efficace. Pour moi, cela a été un peu sans surprise avec un petit manque d'envergure.
Cosey est un grand auteur pour les petites histoires. Ces histoires qui ne révolutionnent pas les vies, qui ne sont pas des charnières d'existence mais juste des moments de respirations, de tranquillité et d'apaisement. Ici, Cosey construit un dialogue téléphonique entre un vétéran du Viêt-Nam pas particulièrement traumatisé et une jeune fille qui n'a pas particulièrement 11 ans. Deux personnages qui n'ont rien à se dire mais qui vont le faire tout de même.
Le dialogue d'une nocturne saint sylvestre enneigée ou rien ne se passe et un reportage télé qui sert de prétexte à un merveilleux carnet de voyage graphique. Cosey aime les voyages immobiles, les grands espaces qui ne racontent que la beauté du paysage, des visages et des brèves de vie attrapées en vol par son crayon magique.
Ici, rien n'est en mouvement. Seule la conversation téléphonique construit l'action, le déroulement narratif et, pourtant, rien n'est raconté vraiment. L'œuvre est un petit bijoux de poésie humaine ou la mélodie des mots simples échangés sont en harmonie avec les grands espaces montagnardes et asiatiques. Il y a aussi le blanc Cosey, superbe.
Le final de l'album est absolument parfait. Il y a un chien de Tchekhov et un rendez-vous qui a eut lieu malgré tout. Cosey raconte par petites touches de sublime et de sincérité. Et puis construire out un album sur la présence d'un seul personnage, ce n'est pas rien. Le partie-prie narratif, en plus d'être rare voir exceptionnel, est maitrisé de bout en bout car Cosey assume son choix et, en grand conteur, en tire le meilleur.
Sérieux Témoignage d'un prêt acquis (creditschneider@gmail.com)
Bonjour,
Vous êtes dans l'impossibilité de contracté un crédit pour rembourser un prêt bancaire malgré un emploi stable, une personne sérieuse, inscrite au FICP ou qui a perdu son emploi
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Au départ, je n'y croyais pas, mais ma curiosité m'a poussé à essayer, mais finalement, j'ai pu obtenir ce prêt de 65.000 €
Contacter le si vous êtes dans le besoin pour vos demandes sérieuses et rapide.
Voici son e-mail : creditschneider@gmail.com
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Cordialement
D'abord il y a un dessin! On aime ou pas le style, qui n'est au départ pas ce que je préfère, mais là j'ai adoré! J'en redemande!!!
Ensuite, il y a un scénario... Et là, c'est plus compliqué. L'auteur sait certainement où il nous emmène, mais il nous donne peu d'indices et parfois j'ai été perdu.
Au point qu'à la fin, je ne sais toujours pas qui est le serial killer, ni même s'il y en a un, d'ailleurs!
On ne va quand même pas bouder le plaisir d'un bon polar, bien dessiné. Et puis ça fait du bien un "One shot" pour sortir des séries interminables!
Ce n'est peut-être pas un "must", mais c'est à lire et on y passe un bon moment.
Sabazius : le monde est en rupture. Ce n'est plus l'ordre et la luxure qui s'opposet, l'église contre les cultes anciens, mais une relation de pouvoir au sein même du monde du mal, où Lucifer charge son lieutenant Sabazius de remettre les petits démons à leur place, en supprimant leurs privilèges et le privilège de leurs protégés, afin, avec force, de remettre l'eglise à sa place. On assiste à la remise en place des forces des anges élus contre les déchus : les anges élus avec Maria comme icone et les déchus avec Ruzante. Ces deux amants vont-ils résister à la pression des forces supérieures, il faudra attendre une suite pour le savoir. Magnifique graphique des démons dans les trois volumes sont à remarquer.
L'heure est venue pour Angelo de coiffer son masque que lui propose son ami Coronaro. Pas loin de là, Maria prie dans la cathédrale pour sauver ce qui peut encore être sauver. A peine le masque chaussé, apparaît une forme humaine cornée grise et vindicative qui ne se présente pas comme les autres démons du monde de Dyonisos et écartant les amis de Angélo Beolco dit Ruzante il lui propose la gloire l'éternité, le succès , la puissance en échange de quelque chose que Angelo ne peut encore apprécier Il disparaît sans se nommer mais en le remerciant de lui avoir inspiré son rôle. A peine disparu, Angelo passe au rapport près de la fratenelle compagnie. Angelo en colère sur lui-même tant que sur l'hypocrisie et tromperies qui l'entourent s'explique et part. Alors que Ruzante s'éloigne, les immortels s'interrogent sur : pourquoi les victimes récentes de leurs doubles ont un lien avec l'église. Se dirigeant vers Notre Dame, Maria intercepte son ami en l'invitant à venir y prier et à se confier à elle. Se déclarant leur amour, devant la réserve d'Angelo, Maria lui propose de passer du temps chez son amie qui l'a hébergée.
L'étau se resserre autour de l'affaire, Catherine de Médicis rencontre le commissaire pour lui demander d'éclaircir au plus vite cette affaire. Pour Isabelle l'autre suivante des secrets sont à partager et demande rendez-vous au domicile du commissaire, elle lui partage que Madeleine, la défunte avait des pratiques libertines avec un certain Vicomte ayant un pied à terrer à Ville d'avray où elles s'étaient rendues toutes deux le jour de l'accident, mais elle était repartie seule. Le chargé d'enquête du Pape, Calvacante, enquête lui aussi sur les lieux, interroge les témoins et partage ses informations avec le commissaire. L'inquiétude est à son comble chez les immortels. Maria et Angelo ont été vus entrer dans un domaine, personne ne sait ce qui s'y passe tant l'ambiance est étrange et envoûtante. La question est de savoir en tous bords quel déséquilibre est en train de se produire. Angelo fait promesse à Maria de revenir après avoir partagé son histoire, omettant la rencontre avec son double puis il part "régler certaines affaires". Retrouvant ses immortels à la taverne, il est initié à la dette de ses comparses et se retrouve dans la part échange vie contre vie, vie de femme contre éternité de ses amis. Ruzante trouve cet échange monstrueux et se questionne sur l'échange de son double.
Pour les enquêteurs, l'étau se resserre autour du château du Vicomte de la Gentilhommières (Allessandro) qui donne réception et à laquelle le commissaire Jonzac décide de se rendre avec Isabelle. Il surprend une séance contact entre l'immortel Thespis et son double, mais se fait intercepté par Coronaro. Thespis est trouble car lui apparaît non pas son référent mais le lieutenant de Luicifer, Sabazius, présidant le sabbat des sorcières, évinçant l'ordre précédant. Il annonce la fin des immortels, hormis Ruzante son protégé de l'ordre nouveau. L'enquête de Calvacante s'arrête devant un noyé ressemblant au témoin du meurtre de madeleine Parvis de Notre Dame . Que va t-il faire de ce monde de gargouille?
Créer un univers de BD autour des mythes grecs anciens. Voilà l’idée du philosophe français Luc Ferry avec "La sagesse des mythes" : collection conçue par lui-même. Tous les mythes y sont représentés : Iliade, Jason, Persée etc…
"Les guerres de Zeus" (Glénat-2021) de la Scénariste Clotilde Bruneau et du Dessinateur Didier Poli, nous content alors les trois guerres du dieu de l’Olympe qui va le devenir après avoir affronté : Cronos, les Titans et les Géants, aidés de Gaia, la terre nourricière.
Tous les dieux aident Zeus ou s’enfuient.
Zeus, à la fin, gagne, a pour tâche de mettre en harmonie le partage du monde ( Terre, Air, Mer et Sous-Terre) et l’ Olympe, jusqu’à l’arrivée des humains qui, par la philosophie, doivent donc, s’épanouir dans cette harmonie.
Graphiquement, tous les dieux sont jeunes et beaux ( Ah, la très belle Héra, épouse de Zeus ou la brune Athéna !!!!).
A lire pour l’univers partagé.
Illisible et soporifique. Un scénario très alambiqué qui n'est pas servi par un dessin maladroit qui accroit la confusion avec des personnages qui se ressemblent tous.
Ce récit est un coup de cœur pour moi. C'est assez moderne dans l'approche.
Cela m'a fait penser à un jeune auteur que j'aime beaucoup à savoir Timothé Le Boucher dont j'ai repris d'ailleurs l'avatar d'un de ses personnages cultes. Je ne cache pas que j'aime bien cette touche de modernité dans les relations humaines à propos de la bd actuelle qui se débarrasse de ses vieux standards poussiéreux. Place à autre chose de plus profond dans la psychologie des personnages qui prennent vie.
J'ai bien évidemment aimé non seulement le récit qui parle de passion entre deux êtres que tout semble opposer à commencer par l'âge ou l'idéologie mais qui sont réunis dans la danse pour ne former qu'un couple mythique qui crève littéralement l'écran. On sent un peu l'influence de « Danse avec les stars » mais cela ne me dérange pas.
Bravo aux auteurs Claire Fauvel et Thomas Gilbert que je félicite pour m'avoir apporté ce que je désirais depuis tant d'années. C'est plus qu'une chorégraphie, c'est un hymne tout à fait fascinant. Une romance troublée que je ne suis pas prêt d'oublier !
Un seul intérêt: le dessin. Nullement de scenario complexe comme dit un peu partout ou de relecture. Comme le voulait Magneto, les mutants seront en marge de devenir l'espéce dominante sur terre. Malgrer la décimation avec le virus Legacy
une super série , a avoir dans sa bibliothèque , une vraie réussite ! on ne s ennuye pas à la lecture des 3 tomes !
Moyen , la série Elfe est de mon point de vue , moins intéressante que ces premiers tomes , ce nouveau tome a le mérite de vouloir relancer cette série . Nains est devenu bien meilleure