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« Captain america : le Faucon et la Vipère » est un très bon comics old-school mené de main de maitre par un des duos les plus réputés de l'écurie Marvel.
Le scénario est habile, retors et permet de développer une intrigue à tiroirs dans laquelle surgissent de nombreux adversaires redoutables mettant le duo Captain-america/Faucon à l'épreuve.
Autre grande qualité du comics, le style élégant et puissant de Buscema qui révèle des héros aux traits élégants et aux corps d'un grand dynamisme athlétique.
Très bon donc, la nostalgie en prime !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-le-faucon-et-la-vipere.html
Un diptyque remarquable, le plus moderne de nos deux héros. Contemporaine de sa première parution, cette aventure démontre le souhait de Jacobs de faire évoluer sa série avec son époque. Olrik passe ainsi du service de Basam-Damdu à celui d'un groupe secret d'élites intellectuelles mondiales. Jacobs puis de Moor réalisent des scènes robotiques admirables et très marquantes, avec le ryu, les robots ratés de Sharkey ou encore le Samuraï. La scène de bataille finale est remarquable. Deux albums véritablement et malheureusement sous-cotés.
Ouvrage de très belle facture, beaucoup de pages avec joli papier, couverture très belle... certains se plaindront du prix... mais la qualité le justifie.
Très beaux dessins détaillés, scénario sans grandes surprise mais digne d'une grande traversé à l'époque.
Le fait que ce soit inspiré de faits réels, il est difficile de dénigrer le scénario.
Merci pour le petit dossier à la fin de l'album, c'est toujours appréciable.
J'attends le tome 2.
Pris au hasard chez mon libraire, attiré par le dessin vraiment étrange (même si statique)...
Quelle claque, jamais lu quelque chose comme ça ! C'est novateur, classique, étrange, aléatoire, insolite et grandiose, plein de personnages tarés ou perdus ou les deux.
Si je devais emmener un livre sur une île déserte, ça sera celui-là. Je n'ai rien lu d'aussi bon depuis.
Original mais je n'ai pas tenu plus de dix pages. Non seulement c'est rébarbatif mais je n'ai pas envie de faire le boulot du dessinateur à sa place.
Le livre le plus vendu en 2022 est une BD à savoir « Le monde sans fin » de Blain et Jancovici entre miracle énergétique et dérive climatique. Beaucoup d'auteurs vont s'engouffrer dans cette nouvelle manne pour nous proposer leur vision des choses afin de sortir du marasme actuel et de la crise énergétique qui menace nos foyers.
Voici donc le mirage de la croissance verte et non le miracle. Certains y croiront fermement quand d'autres fustigeront ces idées qui peuvent mener tout un pays au désastre en témoignerait la gestion calamiteuse des grandes villes françaises où les partis écologiques ont pris la majorité. Moi, je dis qu'il faut écouter ce qu'ils ont à dire pour essayer de nous en sortir. Il ne s'agit pas forcément d'y souscrire aveuglément. C'est un sujet brûlant et c'est bien le cas de le dire !
Certes, il y a le constat de la peur à savoir la destruction de la nature, le réchauffement climatique, la crise économique avec ses laisser pour compte. Visiblement, l'auteur nous fait la démonstration de manière assez amusée qu'on ne pourrait tout simplement pas combiner développement économique et la préservation de l'environnement car c'est antagoniste. A moins d'accepter la décroissance !
Ecologie et croissance ne fonctionne généralement pas ensemble. Faut-il revenir à l'âge de pierre en évitant de consommer trop ? Faut-il baisser drastiquement la population mondiale en employant les grands moyens ? Ou, au contraire, faut-il chercher la croissance avec les dents ? Bref, une multiplication de questions et de décisions difficiles à prendre tant c'est complexe.
Si on pouvait rouler en voiture avec du jus de carotte, cela serait certes le top mais ce n'est pas très réaliste. Les énergies renouvelables sont sans doute l'avenir car elles ne polluent pas. Cependant, cela coûte très cher pour un résultat concret encore incertain sur une très grande échelle. Bref, c'est comme un mirage quand il faudrait un miracle.
On comprend que si les efforts individuels sont louables, ils ne seront pas suffisants pour lutter contre le réchauffement climatique. En effet, l'essentiel de la réduction de nos émissions dépendra de la capacité du système à se réformer à l'échelle mondiale ce qui n'est absolument pas gagné avec des pays comme la Chine ou les Etats-Unis.
L'auteur donne une vision assez pessimiste du monde de demain avec l'épuisement de nos ressources et il n'a sans doute pas tort au vu des constats actuels. J'ai bien aimé la sincérité de sa démarche en nous présentant une vision qui n'est finalement pas si éloignée de Blain et Jancovici qui furent d'ailleurs très critiqué.
Sinon, cela ne se lit pas aussi agréablement que cela car il faut prendre des poses pour bien comprendre chaque idée, chaque concept. C'est comme si on faisait un devoir de mathématique. Bref, ce n'est pas de la lecture divertissement malgré une bonne dose d'humour dans les situations décrites. Mais bon, le sujet étant grave, on peut le comprendre.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il parait assez simpliste au premier regard. Cependant, j'avoue avoir bien aimé ce trait qui confère une réelle dynamique à l'ensemble avec également une bonne utilisation des couleurs.
Au final, c'est une BD documentaire assez sérieux et complet sur la problématique de l’écologie. Evidemment, c'est à lire pour bien comprendre tous les enjeux et surtout que les solutions ne sont pas simples.
Le scénario de cet album est particulièrement original et la lecture devient vite addictive : on a envie de découvrir les raisons du mystère initial et on a envie de savoir ce qu'il va se passer, comment le personnage principal va s'en sortir, ce qui est forcément toujours un bon point.
L'aspect graphique en revanche pourra en rebuter plus d'un, avec un trait épuré loin d'être exempt de tous reproches et des couleurs bien trop criardes à mon goût. Après, il faut avouer que ces choix graphiques (trait léger + couleurs flashys) vont bien de pair avec l'aspect utopiste de cette histoire.
Bref, le fait de n'avoir pas été réellement emballé par le dessin ne m'a toutefois pas empêché d'adhérer à fond à cette histoire, que j'ai trouvée passionnante. Et cette fin aigre-douce mon Dieu, quel plaisir ...
Un bon B&M. Tous les ingrédients sont là : un mystère initial, une enquête sous forme de polar pour le résoudre, de la science-fiction, un savant fou, de la bagarre, des énigmes, un soupçon d’archéologie, Olrik bien évidemment, un cadre d'action varié (Berlin, Genève, l'Oural ...) ... bref, c'est fidèle à la série d'origine.
A cela s'ajoutent un scénario bien prenant (malgré quelques invraisemblances et le fait que l'on devine très vite les motivations des méchants) et un dessin remarquable (très fidèle au dessin d'origine).
Personnellement, ça fait longtemps que je n'attends plus grand chose des nouveaux B&M (trop déçu par de nombreux albums post-Jacobs), si ce n'est du pur divertissement sans prise de tête, et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec cet opus : une lecture agréable, avec une histoire fluide, bien dans l'esprit de la série, servie par un dessin de qualité. Un album par conséquent réussi, donc.
PS : à ceux qui se plaignent de retrouver une fois de plus Olrik en tant qu'adversaire de nos héros ... bin ... c'est un peu comme si on reprochait la présence perpétuelle de Romains dans les albums d'ASTERIX ! Ça fait partie de l'essence même de la série en fait !
Comme dit par d'autres critiques, livre de 6 nouvelles. La majorité d'entre elles sont somptueuses. Peut être que c'est "l'homme de la toundra" que j'ai trouvé un très léger ton en dessous. Durant cette histoire, je n'ai pu m'empêcher de penser et comparer à Dersou Ouzala, le superbe film de Kurosawa, d'où mon jugement.
Mais les autres sont très belles, et parmi les cinq autres, "Retour à la mer" et "Les Appartements Shôkaro" sont exceptionnels, beaux, émouvants, justes. Dans la veine de "l'homme qui marche".
Comment le dessin de Taniguchi s'adapte si bien au ton mélancolique ou épique du récit? C'est pour moi un mystère et pourtant, je ressens une grande communion entre le dessin, le rythme de l'histoire et le récit.
J'ai ressenti une vraie émotion à la lecture de ce livre.
Lecture parfois difficile. Où nous emmène-t-on? La chute est certes sympa mais ne permet pas de comprendre l'histoire. L'idée de départ de disparitions sans laisser de traces est bonne mais à condition d'en donner plus au lecteur. Pour le reste, c'est un travail correct.
J'oublierai très vite.
Un premier tome qui fait envie, le scénario est original et bien construit. Le dessin, ainsi que la narration, est dynamique et bien senti !
Ca donne envie de lire la suite !
Réponse à la question d'ival :
Tu possèdes une Réédition et non l'édition originale de 2019
Concernant l'album : la mise en page est excellente, très beau dessin un peu à la manière de blacksad, scénario qui tient la route du début jusqu'à la fin !
Avis global sur les six albums.
Frank Lincoln est détective privé et très porté sur le whisky et les cigares. Vivant seul avec sa fille Jean à Anchorage dans le Grand Nord, il cherche à élucider la disparition de sa femme cinq ans auparavant sans pour autant avoir eu du neuf. Epaulé par un nouvel équipier inuit, il va se replonger dans cette affaire qui le mêlera à beaucoup de problèmes et de cadavres.
Avec son air à la Stallone, son magnum à la ceinture, ses bottes en cuir, Frank Lincoln est un héros 'bad-ass' que l'on va prendre du plaisir à suivre. Ici nous sommes dans un bon récit policier à l'ancienne avec ses dialogues parfois vulgaires, des cadavres à la pelle, de l'action, de la baston, des fusillades et autres explosions.
Cela aurait pu tomber dans l'excès, il n'en est rien: le dosage est très bien équilibré et chaque album apporte un élément de plus à l'enquête globale.
Les personnages sont profondément humains avec leur lots de qualités, de défauts et d'incompréhension. Cela tire l'ensemble davantage vers le haut.
Marc Bourgne compose de belles planches mettant à l'honneur Anchorage et l'Alaska sauvage. Il y aura un petit détour à Tokyo et Kyushu dans le tome 5, avant de finir à San Francisco dans le dernier album.
J'ai bien apprécié l'ensemble pour une histoire qui possède une fin en bonne et due forme.
Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur de la chronique. Autant les deux premiers tomes de l'Adoption m'avaient séduit, autant celui-là m'a déçu : comment envisager un accueil d'enfant adopté aussi mal que dans cette famille ? Cet accueil est tellement inadapté et maladroit qu'il passe pour bien trop irréaliste, voire absurde.
Un magnifique western vu par le prisme des indiens.
Très loin des poncifs habituels et des clichés du méchant indien contre le colon blanc qui apporte la civilisation.
Cet ouvrage sans concession nous montre toute l'étendue de la culture et de la philosophie indiennes, face au racisme bête et crasse du cow boy américain. La question de savoir qui est le sauvage ne se pose même plus.
Très beau graphiquement, avec un travail superbe sur les lumières.
C'est âpre, violent et profond.
Une quête qui se suit intensément. Un must de l'année 2022.
Alors que le premier film "Doctor Strange" avec le très grand Benedict Cumberbatch sortait au cinéma, Marvel relançait la série de comics Doctor Strange avec le All New, All Different Doctor Strange et le grand Scénariste, Jason Aron ( Thor), et le grand Dessinateur , Chris Bachalo, dans l’album "Docteur Strange Tome 1 : Les voies de l’ étrange" (Panini Comics-2015).
Qui est le Doctor Strange ? A la suite d’un accident de voiture, l’arrogant chirurgien Stephen Strange va apprendre la magie auprès de l’Ancien et devenir le Sorcier Suprême de la Terre, à New-York.
Ce qui est intéressant dans cette nouvelle série, c’est que Strange est fatigué. Pour utiliser ses sorts, il a dû apprendre « à vomir sans vomir ». Et maintenant, il doit sauver la Magie elle-même car un ennemi puissant a tué tous les Sorciers Suprême des différentes dimensions.
Le style narratif et celui des Dessins sont nouveaux. En effet, les Auteurs viennent de parcours indépendants et originaux.
Ce qui fait de cette nouvelle série "Doctor Strange" une série indépendante et intéressante pour les lecteurs avides de nouveautés.
A lire.
Un excellent premier album mêlant SF et Fantastique. Cadrage et couleurs percutantes au service d'un scénario nerveux, cela donne un très bon moment de lecture :)
L'auteure taïwanaise (pour ne pas dire chinoise) Wu Yushi décrit dans la préface que c'est un rêve pour elle de partager son œuvre avec le public français et qu'elle aimerait bien avoir notre avis en retour mais par télépathie. J'ai essayé mais je n'y suis pas arrivé. Je préfère écrire alors le présent avis.
Nous avons une jeune fille de 17 ans sur le point de se suicider mais qui rencontre une sirène avec qui elle va passer un marché. La sirène l'aidera à mourir paisiblement si notre héroïne parvient à la mettre en contact avec la personne qu'elle aime. Il faut savoir qu'en France, aider au suicide, est un véritable crime assorti d'une peine d'emprisonnement. Je ne crois pas que ce marché soit si judicieux.
Par la suite, on va vite s'apercevoir que la sirène se transforme en homme. Les sirènes ne sont plus ce qu'elles étaient par le passé ! Bienvenue dans une nouvelle époque !
La déception vient vite rompre ce récit qui se dirige vers des amourettes de lycéennes sans aucune profondeur d'esprit. Pourtant, les thèmes sont le suicide, le harcèlement scolaire, la solitude, le passage à l'âge adulte. Bref, que du sérieux mais c'est traité de façon si légère.
Les scènes s'enchaînent sans véritable force ou lien dans un découpage assez mauvais. Même le graphisme ne me semble pas raffiné. C'est d'une grande platitude sans aucune surprise de taille. Rien pour nous faire vibrer.
Pour autant, la moralité de tout cela est de survivre à ses peines et à ses malheurs car un jour ou l'autre, le bonheur peut finir par arriver. C'est beau dans le message pour la jeunesse qui est clairement le public visé. Mais qu'est-ce que je fais là ? La couverture sans doute mais elle vendait du rêve !
Je suis allé jusqu'au bout de l'album mais j'ai été content de pouvoir enfin le refermer.
Pas mal du tout! Une bonne histoire stressante qui se passe une nuit et qui met en scène le crime organisé et leurs laquais qui doivent accomplir des tâches ingrates et répulsives sous peine d'être eux-mêmes éliminés.
Notre "héros" rencontre alors un étrange personnage avec qui il s'allie malgré lui et qui nous en fait voir de toutes les couleurs. Tuer ou ne pas tuer : telle est la question. Notre héros fera-t-il le bien? Et s'en tirera-t-il? Un diptyque agréable à lire, mais la fin m'a un peu déçu.
Soda se fait donner une adresse par une personne sur le point de mourir qui l'envoie dévaler dans la ville à la recherche d'un poseur de bombe. L’attrape ici, c'est que Soda doit retourner voir sa mère à l'hôpital toutes les deux heures entre ses examens de santé pour ne pas qu'elle s'inquiète. C'est farfelu, certes, mais c'est dans l'esprit de la BD. Qui était cette mystérieuse personne et que cachait-elle? Dans la même lignée que les autres albums : sympathique.
Pas mal; des méchants s'emparent d'un monastère et se font passer pour des moines. Soda doit y entrer en catimini. C'est Soda, mais ce n'est pas mon préféré.
Quel dommage qu'il y ait autant d'intrigues mélangées et surtout autant de personnages différents dont les portraits sont trop ressemblant pour s'y retrouver !
Pas moins de 32 portraits sur les pages de gardes.
Cela gâche le plaisir de lecture de cette BD sûrement formidable mais dont les auteurs ne savent pas écrire un scénario fluide...
Le chant du temps inversé est un très beau titre. En fait, il s'agit d'une boutique geek dans laquelle travaille une adolescente extravertie à savoir Pandora (également nom d'une célèbre planète où vivent des Na'vi). Elle va faire la rencontre du timide Paul.
J'ai bien aimé cette romance sentimentale qui dégage vraiment au final quelque chose de très intéressant et de touchant à la fois. C'est véritablement connecté avec notre monde très diversifié. Et puis, il y a ce personnage féminin à la très forte personnalité mais qui cache également ses faiblesses et sa tristesse de la perte d'un être cher.
A noter qu'il s'agit de l'une des premières œuvres de l'auteur Galaad qu'il faudra suivre à l'avenir. Il fait partie de cette tendance de nouveaux qui arrivent avec des idées modernes et qui apportent une certaine fraîcheur qui fait du bien pour le renouvellement. A noter qu'il est un dessinateur corse recensé dans le monde des comics américains. Il s'éloigne du monde des dragons et de la fantasy pour un roman graphique à l'érotisme tendre entre amitié et amour.
L'univers graphique est clairement entre le comics et le manga dont l'auteur s'inspire incontestablement. J'aime vraiment cette encrage dans notre réalité pour mieux comprendre le monde. Certes, on pourra dire que cela se rapproche du style d'un certain Bastien Vivès mais ce n'est pas forcément une insulte car ce dernier a également ses adeptes.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette tranche de vie certes fugace mais très agréable.
Une production que je trouve en-deçà d'autres BD western actuelles comme Undertaker, Texas Jack - Sykes, Jusqu'au dernier ou autres Stern.
Les deux premiers tomes ne m'ont pas séduit, je ne continuerai pas. Mais jugez par vous-mêmes !
Avis valable pour les 3 premiers albums.
Un triptyque distrayant servi par de beaux dessins. Je lui fais néanmoins quelques reproches.
1. Le dénouement des enquêtes est attendu, sauf peut-être pour le tome 3.
2. On n'a pas l'impression que notre équipe de détectives serve à grand chose. Ils n'arrivent souvent que trop tard, pour constater les crimes plutôt que les empêcher.
3. Malgré une pagination plus importante qu'une BD classique, on ne prend pas vraiment le temps, à mon sens, de vraiment connaître les personnages secondaires. Un des inconvénients de passer d'un roman à une BD, je suppose.
Un de mes coups de cœur absolus... Un vibrant plaidoyer politique, une déclaration d'amour à la montagne et à la vie sauvage, une histoire poignante. Le tout servi par des dessins exceptionnels. Comment y rester insensible ?
Je n'y suis pas parvenu et vous invite à faire de même. La BD de 2023, pour moi.
Note de 2.5/5
Magnifique couverture, 35€ ... je m'attendais donc à un objet dessiné qui sorte de l'ordinaire.
Hélas.
Car si le dessin est très chouette, il reste néanmoins très classique, et la colorisation augmente cette impression de déjà-vu.
Déception donc.
D'autant que le scenario, épique certes - mais il doit tout à l'histoire réelle sur laquelle il se base - reste celui d'un voyage embarquant gueux et personnages louches et/ou redoutables (dont bien sûr le fameux apothicaire), avec une trame assez convenue, et une évolution dont on se doute (trop).
Certains détails présentés en préface sur la compagnie maritime hollandaise et sur la vie à bord sont intéressants cependant.
Mais j'ai trouvé la mise en case et le découpage de certaines planches parfois assez peu habiles, à la limite de gêner une bonne lecture. Tout est classique dans cette Bd, et ce qui ne l'est pas aurait peut-être mieux fait de l'être...
Finalement j'ai terminé l'album en me demandant si j'aurais envie de connaître la suite en lisant le deuxième et dernier opus... en tout cas je ne l'achèterai pas, c'est certain. Et il est même encore plus probable que je ne me souvienne même pas de cette BD quand le 2ème tome sortira...
La clôture de ce premier cycle est particulièrement créative. L’univers de Turf est juste génial, plein de couleurs, de fantaisie.
De la BD plaisir pour s’évader dans un univers absolument unique !
De l’excellente SF typique de chez les Humanoïdes.
Le dessin de Livia Pastore est plus qu’agréable, comme la colorisation.
Ne boudez pas votre plaisir, vous passerez un très bon moment de BD en 110 pages.
Bon, c’est vrai que la narration est un peu rapide/simplifiée. On aurait bien lu la même chose en 2 tomes…
Pourquoi cette critique ? Parce que le fond de l’histoire est vraiment d’enfer et le dessin aussi ! Enfin, des vaisseaux dans l’espace, des sauts dans des trous noirs, des mercenaires, des trahisons…
C’est juste CANON.
Pour les personnages, c’est du Ponzio… (moi, je m’y suis fait)
Bref, un très bon moment de lecture de SF comme j’aimerais en lire plus souvent.
J’ai adoré
Le dessin est magnifique, d’une grande finesse. La mise en page tout à fait agréable. Le N&B ajoute au côté classique de cette histoire tant de fois réinterprétée.
Cet album est véritablement un Beau Livre.
Merci aux frères Brizzi !
Pour des raisons inconnues, Delcourt a publié le 3e tome des aventures de Marada comme étant le 2e, et l’épisode intermédiaire n'a donc jamais été publié en Français. Ce qui explique ce sentiment d'incohérence dans la continuité de l'histoire (qui m’avait frappé à l’époque), puisqu'il manque tout simplement le tiers central du récit (la série ne comporte que 3 tomes, les aventures de Marada ayant été interrompues à la disparition du magazine Epic Illustrated en 1985). Sinon, une intégrale (contenant donc bien les 3 épisodes, et dans l'ordre) a bien été publiée en VO par Titan Comics en 2013 ; elle semble encore disponible à l'heure où ces lignes sont écrites.
Je réponds à Eldian (avec 18 ans de retard !!!) : il existe bien un 3e et dernier tome (la série ayant été annulée après l'interruption du magazine Epic en 1985), mais c'est en réalité le 2e ! Je m'explique : pour des raisons inconnues, Delcourt a publié le 3e tome des aventures de Marada comme étant le 2e, et l’épisode intermédiaire n'a donc jamais été publié en Français. Ce qui explique ce sentiment d'incohérence dans la continuité de l'histoire (qui m’avait frappé à l’époque), puisqu'il manque tout simplement le tiers central du récit ! Sinon, une intégrale (contenant donc bien les 3 épisodes, et dans l'ordre) a bien été publiée en VO par Titan Comics en 2013 ; elle semble encore disponible à l'heure où ces lignes sont écrites.
Il est temps pour moi de parler de ce premier opus conséquent (au niveau de la pagination et de son poids) revenant sur l'histoire des naufragés du Batavia en 1629 sur une île perdue du Pacifique. Cet album est inspirée d'une histoire vraie et a déjà été adapté en 2008 par Christophe Dabitch et Jean-Denis Pendanx pour un résultat impressionnant par son rapport distancié avec Jéronimus, la tension qui s'instaurait au fur et à mesure et son aspect impressionniste magnifique.
Par rapport à cette nouvelle monture menée par Xavier Dorison et Thimothée Montaigne, il y a pas mal de choses à dire.
Le rendu visuel est magnifique que cela soit vis à vis des décors, du navire lui-même: c'est un régal pour les rétines. Les personnages lorgnent du côté de Mathieu Lauffray rappelant l'excellent triptyque consacré à Long John Silver (un des marins lui ressemble à un moment donnée, clin d'œil j'imagine).
Mes reproches portent sur le personnage principal à savoir le sociopathe apothicaire Jéronimus Cornélius. En effet, il est extrêmement verbeux et nous avons le droit à sa 'voix en off' tranchant avec le Jéronimus de la version de 2008 plus silencieux et plus inattendu.
Nous avons le droit à la critique de la religion, mais protestante luthérienne cette fois-ci, soulignée avec les commentaires athées de Jéronimus et d'autres personnages un peu trop insistant (par ailleurs il n'y a pas "messe" chez les protestants réformés comme indiqué à la page 32).
Le scénario est riche en trognes, en rebondissements et autres éléments classiques à ce registre, d'ailleurs cela commence à être un peu trop évident. En effet, depuis 'Long John Silver', certains éléments scénaristiques sont devenus un peu trop téléphonés à mon goût: la cargaison d'or convoyée par les pires marins du monde, que pourrait-il arriver de mauvais en chemin ? La séquence de punition au fouet, le capitaine qui refuse de faire une escale augmentant la grogne des matelots, la grosse tempête…
Dans tous les cas, je salue la restitution fidèle d'un trajet en haute-mer avec toutes les conditions qui y régnaient (chaleur, scorbut, odeur d'urine, nourriture avariée, privations).
Malgré ses menus défauts, un premier tome de très bonne qualité.
Un scénario qui est tiré par les cheveux mais qui peu à peu devient logique. La caricature de Gérard Depardieu est très bien dessinée. On entre dans l'intrigue très facilement et on reste scotché jusqu'au bout malgré le fait que ce ne soit pas un grand Ric Hochet !
Le plus souvent auteur complet d'ouvrages légèrement érotiques et souvent assez transgressifs (en français : Asatte Dance et Blue, en scantrad avec Arigato et l'excellent Believers), on le retrouve ici sous la houlette d'un scénariste qui avait prévu de faire un film que jamais il ne tourna, avec cette histoire.
Sous le trait précis de Yamamoto Naoki, une histoire assez subtile se dessine, accompagnée parfois d'intrigants flashback et d’apartés étonnants, avec des personnages secondaires étranges et intrigants.
Une belle réussite, à part le titre qui fait penser à une espèce de série B.
Le premier cycle d'Aquablue, initié avec le premier album, se termine ici. Le scénario tient la route et est assez cohérent. Malheureusement, le changement de dessinateur brise un peu le charme de la série. Je ne suis personnellement pas fan du style de Tota, que je trouve beaucoup plus brouillon et moins adapté à la thématique écolo-SF de la série.
Album un peu moins réussi que le précédent, bien que cela reste de très bonne facture. L'intrigue principale et on attend la suite impatiemment.
Mon album préféré dans cette série. Excellent dessins. Des personnages et un scénario dans l'esprit de Star Wars.
Dans la ligné du premier tome, l'intrigue se poursuit et le dessin caractéristique de Vatine se peaufine.
Très bon premier tome pour une série qui se situe dans un univers à mi-chemin entre Star Wars et Avatar. Excellent scénario, très bon dessin, un album référence.
Je ne connaissais pas du tout Joseph Kessel qui était un grand romancier français, membre de l'académie française. Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre Mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire à savoir « L'Équipage » qu'il a publié à seulement 25 ans.
C’était un globe-trotter, un voyageur infatigable qui fit plusieurs fois le tour du monde. Le Lion a été écrit en 1958 au retour de l'un de ses séjours au Kenya : l'administrateur d'une réserve naturelle lui a raconté que sa fille avait élevé un lion qui était devenu son ami.
Cette BD va débuter par un épisode peu connu de sa vie lorsqu'il avait 20 ans en 1918 et qu'il est à l'autre bout du monde en Sibérie à Vladivostok. On va le suivre également en Afrique dans des aventures qui vont forger petit à petit sa légende de journaliste à aviateur, de soldat à écrivain. Bref, c'est organisé en petit chapitre sur des séjours différents à des moments importants de sa vie.
On en retire que c'est bien une vie hors du commun des mortels et que les voyages forment la jeunesse et parfois de grands écrivains. Aujourd'hui, des établissements scolaires portent son nom ainsi que de nombreuses rues. Cette BD m'a permis à titre personnel de combler une grosse lacune en littérature.
Le dessin est assez agréable rendant la lecture plus facile malgré un côté assez austère dans la colorisation. Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour s’élever davantage et me faire réellement vibrer. Cela reste tout de même une biographie bien documentée.
Cet opus est la fin de la piste pour Duke qui mène son baroud d'honneur afin de délivrer Peg des mains du sinistre M. King et de ses sbires.
Tous les personnages auront soit souffert, soit été blessés, soit été exécutés, soit les trois à la fois. Dommage d'éliminer quasiment tous les personnages du récit juste pour enfoncer le clou, on a bien compris le message: noir, c'est noir comme disait un certain chanteur.
Autant les décors sont de toute beauté sur certaines cases, autant le visage des personnages par moment aurait pu être plus affirmé. On sent également une forme de précipitation: le manque de détails sur certaines cases et les loups qui font peur à voir mais pas dans le bon sens du terme.
Autant j'ai apprécié cette saga depuis ses débuts malgré ses défauts, autant cette conclusion est loin de me satisfaire au regard des éléments précédemment énoncés.
(Infos complémentaires) Ce tome 03 contient : Uncanny X-Men #117-128 mais aussi Uncanny X-Men Annual 3
(Info complémentaires) Contient : Uncanny X-Men #129-140, Uncanny X-Men Annual 4 avec La Saga du Phénix Noir
(Info complémentaire) : Il est mentionné X-men (I) 141 dans l'info d'édition mais c'est bien Uncanny X-men #141
« Captain america, le procès de Captain america » est une aventure contemporaine ancrant le plus célèbre super héros américain dans un univers d'un grand réalisme.
En réalité, la véritable star de ce récit est plutot Bucky Barnes, métamorphosé par Brubaker en super héros « bad ass », ex agent soviétique et tueur programmé.
Bien que sans beaucoup d'action, la partie « justice » du procès passe plutot bien, la seconde partie du comics se transformant en un « Prison break » version goulag russe sale et dangereux.
Avec ses personnages secondaires faire-valoir (Veuve noire, Faucon) et ses criminels russes de bon calibre (les effrayants ex super soldats devenus des machines à tuer), ce « Captain america, le procès de Captain america » tient son rang, même si la plupart des dessinateurs manquent de finesse et de puissance !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-le-proces-de-captain.html
(Infos manquantes) Contient : Uncanny X-men 220 à 224; The X-men Vs Avengers (I) 01 à 04; Special Edition X-Men 1; The Best of Marvel Comics 1
Infos manquantes : Contient X-Men (I) 40-51 / Avengers (Vol. 1) 53 / Ka-Zar (Vol. 1) 2-3 / Marvel Tales 30
Album où se mêle l'ennui et l'inintérêt, en cela, c'est bien dans la continuité du précédent qui était catastrophique à un niveau jamais atteint dans cette saga.
Je ne vais pas en rajouter davantage puisque cela s'apparenterait à tirer sur l'ambulance au bazooka.
Voila un moment que j’avais cet album à lire mais je ne me décidais pas, peut-être à cause de sa taille, peut être à cause de son titre un peu classique, je ne sais pas… Et puis je m’y suis plongé et finalement, je l’ai lu d’une seule traite. Franchement, un bel ouvrage, une très bonne lecture.
Un récit passionnant qui retrace le vécu de trois hommes qui s’évadent d’un camp au nord de la Russie pendant la seconde guerre mondiale. Rien ne devait réunir ces hommes, un allemand, un russe et un italien. La scénariste ne triche pas, ne traduit pas les dialogues pour mieux nous faire comprendre cette difficulté de communiquer dans des circonstances exceptionnelles. Mais rassurons les futurs lecteurs, même si on ne comprend rien au russe ou à l’allemand, la compréhension de l’histoire n’est en rien affectée par une méconnaissance éventuelle de ces langues.
Nous suivons alors le long chemin des évadés sur les routes enneigées, sous les sous bois humides et détrempés, au bord des lacs cernés de glace. Chaque jour le froid ronge un peu plus les os, la faim tenaille les estomacs, les manteaux gèlent. Les relations entre les trois hommes sont rudes, où chacun essaie de défendre ses enjeux et sa survie. Quelques rares rencontres mêlées de méfiance et de chaleur apportent parfois au récit quelques touches de joie, de tendresse et de rire mais l’ambiance générale reste rude. Le récit est en fait porté par l’un des trois personnages, l’italien, ce qui permet à l’auteure de glisser quelques retours en arrière sur son enfance, sa jeunesse, au bord du lac de Côme en Italie, avec nostalgie et subtilité.
C’est un récit sur le destin, destins inattendus, provoqués par la guerre et qui nous emmène dans des endroits ou des rencontres qu’on était loin d’imaginer quant on est plus jeune, loin de sa famille, de son pays d’enfance. C’est un récit sur l’éloignement, la vie, la mort, la renaissance qui nous sont imposés par les événements et qui nous offrent des impasses ou des opportunités qu’on attendait pas du tout.
De plus cette histoire profondément humaine prend place dans un décor somptueux avec des scènes graphiques de toute beauté, entièrement peintes à l’aquarelle par Stefano Turconi. Ce dernier déploie des talents pour peindre cette nature sauvage, ces villages abandonnés ou les souvenirs au cœur de ce petit village au bord du lac de Côme. Tout en nuances.
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration d’un vrai couple dans la vraie vie qui distille régulièrement des œuvres de toute beauté souvent primées et plébiscitées. A lire, vraiment. C’est chez Glénat, collection (TreizeEtrange)
Fabien Toulmé est actuellement un auteur que j'apprécie suivre tant ses œuvres antérieures m'ont marqué : « Ce n'est pas toi que j'attendais », « Les deux vies de Baudouin » ou encore « L'odyssée d'Hakim ». Il arrive à nous sensibiliser sur différents sujets de société à travers des histoires réellement passionnantes.
En l’occurrence, on va partir à la découverte du monde à travers trois combats portés par des citoyennes. Il s'agit de décrypter trois résistances populaires des plus remarquables : une lutte citoyenne au Liban, le combat d'une favela brésilienne contre un projet immobilier et l'engagement d'une militante féministe au Bénin. Notons que les femmes tiendront un rôle central puisque c'est elles qui mèneront la lutte.
J'ai toujours eu de l'admiration pour les gens qui essayent de faire changer les choses de manière pacifiste et positive pour le plus grand bien de l'humanité. Il s'agit de lutter pour la justice sociale et contre les inégalités. Il est vrai que c'est plus difficile dans des pays qui ne connaissent pas la démocratie et qui répriment toute opposition. La mobilisation a souvent un coût.
On commence par le Liban, ce pays qui fut autrefois un protectorat français et qui est devenu indépendant depuis 1943 le laissant en proie à des rivalités internes très fortes entre les factions chrétiennes et les musulmans. L'instauration d'une taxe sur whatsapp pour renflouer les caisses de l'Etat a mis le feu aux poudres comme ce fut d'ailleurs le cas en France avec les gilets jaunes et la taxe sur le carburant. C'est l'accumulation de toutes les frustrations pour le peuple qui fait que cela éclate.
Oui, partout dans le monde, les pauvres gens en ont marre de payer pour une classe politique grassement payée et qui profite allègrement du système. A noter le mémorable discours méprisant du président Michel Aoun qui a mis de l'huile sur le feu.
Malheureusement, le mouvement de la Thawra s'est essoufflé laissant place à la résignation et le pays a été plongé dans une grave crise économique sans précédent où manger devient un luxe. Cependant, même en cas d'échec, cela fait bouger les lignes même assez subtilement et surtout, cela laisse des traces à plus ou moins long terme.
On continue par le Brésil des favelas à l'occasion d'un programme de réhabilitation d'un centre-ville où il faut expulser des gens d'une communauté. Le processus de gentrification qui permet une amélioration des conditions de vie se fait souvent au détriment des plus pauvres. Derrière les beaux discours politiques se cachent une autre réalité pas très reluisante. Il y a un combat de femmes qui ont une vision plus collective des choses loin des intérêts individuels. Elles proposent une autre alternative moins destructrice et plus respectueuse de l'environnement local. Le projet est pour l'instant suspendu à un recours juridique.
Enfin, le troisième voyage mène notre auteur en Afrique et plus précisément au Bénin, un pays qui arrive en 158ème position sur 189 dans le dernier classement des inégalités hommes-femmes établi par les Nations-Unis. Il y a une véritable problématique des grossesses précoces qui poussent les jeunes filles à quitter l'école très jeune et qui sont par conséquent un frein à leur autonomisation.
Il faut dire que les garçons sont éduqués à être des chefs et à faire ce qu'ils veulent des femmes une fois mariés. C'est donc par l'éducation à l'école que se fait la lutte à coup de sensibilisation pour changer la mentalité de la société béninoise axée sur la tradition africaine. Il s'agit d'évoluer et non d'effacer la culture béninoise. Le droit des femmes gagne tout doucement du terrain et c'est encourageant.
En conclusion, je dirai que l'auteur a du talent, c'est incontestable car il arrive avec des mots simples à nous faire comprendre des situations plutôt complexes qui échapperaient à la compréhension populaire. Cela apporte des éclaircissements plutôt notables. Pn voit également qu'il ne juge pas et qu'il essaye de rester neutre même s'il est parfois admiratif de ces femmes qui combattent pour des causes justes.
J'aime beaucoup le dessin qui fait dans la lisibilité et qui me semble être très réussi techniquement. Il est très agréable à regarder dans une ligne claire semi-réaliste. A noter une narration toujours aussi fluide qui concourt à cette nouvelle réussite.
C'est encore le genre de BD profondément humaine à mettre entre toutes les mains.
ne nous mentons pas, « Captain america, dans les griffes de la Gargouille » bénéficie d'un scénario des plus basiques : un super méchant mégalo cherchant un machin X hyper puissant pour devenir le maitre du monde, vous conviendrez que cette fois-ci M Lee n'as pas forcé son talent !
Avec un peu de recul, on pourra faire preuve d'indulgence et reconnaître que l'histoire à défaut d’être originale, est assez dynamique.
Le style de Romita est certes daté, mais son coup de crayon contient un certain charme nostalgique !
Cela ne suffit pas à faire de cette histoire de Gargouille un grand comics, mais plutot une curiosité historique, comme l'archétype du comics de base des années 70 !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-dans-les-griffes-de-la.html
== Avis pour les 3 tomes ==
Bien meilleur que prévu! Normalement, je reste toujours sceptique devant ces albums financés par le public. Mais l'histoire que nous avons ici est bien racontée, bien écrite, avec de nombreux personnages qui viennent étoffer le scénario.
L'époque de Louis XIV ne m'intéresse généralement pas vraiment, mais une touche fantaisiste -- notamment avec un homme-automate et des tablettes d'émeraude censées pouvoir octroyer l'immortalité -- apporte un vent de fraîcheur à ce milieu souvent représenté. Divers complots se mettent en place, et la course aux tablettes est agréable à suivre.
Le tome 2 contient quelques scènes qui m'ont paru inutiles, et le tome 3 m'a un peu déçu, notamment par rapport aux tablettes d'émeraude, justement, mais j'avoue que je n'avais pas du tout vu venir la fin!
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire la série! Malheureusement, aujourd'hui, Sandawe n'existe plus.
Quelle déception ! SI les dessins sont corrects, les textes sont d'une nullité nulle. Le scénariste se force désespérément de trouver des jeux de mots mais n'arrive pas à la cheville de Goscinny. Personnellement j'abandonne cette série qui a perdu tout son intérêt.
Une véritable catastrophe.
Qu'est-il arrivé à notre hôtesse de l'air préférée ?
Une intrigue creuse, des planches agressives et des personnages plus inutiles les uns que les autres, bref, ce volume n'est pas à retenir.
D'ailleurs, je ne l'ai pas terminé.
Le tome 18 n'est bon qu'à prendre la poussière ou caler un guéridon branlant.
Moi qui adore cette série...
Si la mécanique de narration commence à être éculé, le dessin reste très efficace et très drôle.
Néanmoins, on passe un bon moment avec la lecture de cette BD "Feel Good".
Un western en un album se déroulant à la fin de la sanglante guerre de Sécession mettant en jeu un sergent nordiste afro-américain et un sudiste homme de main de Quantrill. Ce duo improbable va se retrouver face à plusieurs situations dangereuses jusqu'au moment où la chaîne (physique) les reliant va être rompue, il n'en sera rien de la chaîne émotionnelle qui subsistera jusqu'à la fin.
En 56 planches, le récit est mené sans vraiment de temps mort (à une voire deux exceptions) et va à l'essentiel dressant le portrait de deux hommes que tout semble opposer au départ. C'est également le portrait d'une Amérique sauvage, violente et qui ressort meurtrie d'un conflit fratricide et pour lequel les plaies ne cesseront jamais de rester ouvertes.
Genzianella livre un travail soigné avec un découpage bien pensé malgré la faible pagination et bien amené (je pense notamment aux moments d'émotion).
Depuis le film d'Inaritu, ' The revenant', j'ai comme l'impression qu'il faut une scène de combat avec un grizzly et ce dans beaucoup d'œuvres de ce type (West Legends Sitting Bull ou le dernier film avec un Predator).
Il y a une tonne d'éléments géniaux dans cet album. L'univers qui est construit est intéressant, la critique sociale passe sans être trop enfantine et les intrigues sont intéressantes, mais elles sont trop nombreuses et s'embrouillent, même si l'auteur tente de créer des liens entre elles quand il n'y en a pas vraiment. Certaines scènes sont brutales et donnent l'effet de désespoir escompté.
Cependant, c'est la fin qui gâche tout. "La fin du monde" c'est une insulte après avoir passé 150 pages à nous présenter des personnages avec divers personnages qui ont chacun des motifs très différents. À quoi bon nous montrer que certains ont "réussi" si on efface le tout 2 pages après.
L'auteur a voulu terminer sur une note philosophique prétentieux et a tout balancé son histoire pour du vague frou-frou spatial.
L'histoire se tenait très bien comme elle était sans essayer de rendre la chose plus grande que nature qu'elle n'est réellement.
Le scenario de cette série est incroyable, et tient vraiment la route depuis 2018, Cinq étoiles pour l'ensemble de l'histoire. On reste captivé du début à la fin de chaque tome qui apportent des rebondissements intéressants. Les personnages sont attachants, un vrai plaisir !
Un peu rebuté par le dessin lors de la sortie de ces 3 premiers tomes, j'y suis venu récemment ... et quel plaisir ! un scénario qui nous tient en haleine du début à la fin, des personnages attachants, des rebondissements parfaitement orchestrés, et qui tiennent la route , sans situations rocambolesques ou parachutées. c'est du grand art , merci Mr Duval!
Pour une fois, je peux dire que je connaissais cette histoire à savoir celle de l'évadé le plus célèbre d'Amérique. Il fallait le faire pour s'extirper d'Alcatraz où plus d'une trentaine d'évasion avait échoué rendant celle-ci quasi-impossible du fait de sa situation géographique en plein courant marin.
On se souvient également qu'un certain Clint Eastwood avait repris le rôle de Frank Lee Morris dans l'évadé d'Alcatraz. On retrouvera d'ailleurs cet épisode assez savoureux dans la BD dans une excellente mise en perspective.
Frank Lee et ses complices sont présumés morts noyés mais ils n'ont jamais été retrouvés ce qui a donné lieu à bon nombres d'hypothèses spéculatives. En effet, les trois hommes étaient des criminels multirécidivistes et étrangement ils n'ont plus jamais été arrêtés. C'est dingue de mettre un terme comme cela à une carrière de bandit.
On disait de cet endroit qu’il était le plus sûr du pays. Pourtant, en 1962, trois compères sont parvenus à le faire déjouer. Cela va même provoquer la fermeture ce cet établissement pénitencier de légende qui avait accueilli en son sein un certain Al Capone. Bon, c'est devenu l'une des attractions les plus populaire de San Francisco. Sans regret !
Bref, cela reste un mystère toujours non élucidé qui donne lieu à une nouvelle version dans cette BD qui envisage l'après-Alcatraz. En effet, on part du postulat que les fugitifs auraient pu très bien survivre sans être avalé par l'océan, qu'ils auraient pu rejoindre la rive.
J'ai beaucoup aimé la direction prise par cette BD qui va ne s'intéresser qu'à un seul des évadés à savoir Frank Lee qui fut le cerveau présumé de cette évasion spectaculaire. Il est question d'un village situé non loin de San Francisco à savoir Bolinas dont les habitants enlèvent les panneaux d'indication pour être tranquille.
La maxime de cette oasis de paix est « pour vivre heureux, vivons cachés ». Qui irait chercher l'évadé le plus célèbre du pays dans un lieu aussi proche à vol d'oiseau de la prison d'Acaltraz ? C'est une excellente hypothèse qui m'a paru assez crédible bien que le récit soit fort romancé.
Et puis, les auteurs font le portrait d'un homme qui se reconstruit après le drame de ces emprisonnements successifs qui auront duré tout de même 17 ans pour à la base un vol avec une fausse arme. Il faut dire que Frank Lee avait déjà effectué 4 tentatives d'évasion dans divers pénitenciers avant de se retrouver à Alcatraz.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est dynamique et détaillé avec un trait acéré et une bonne utilisation des couleurs assez variées. J'ai bien aimé également la mise en page qui rend la lecture agréable.
On suivra avec un grand plaisir la légende Frank Lee qui ne désire qu'une seule chose à savoir se faire oublier. A noter un véritable documentaire en fin d'album qui donne des précisions assez utiles pour bien comprendre le contexte.
Pour ma part, j'ai été séduit par ce récit sur un mode polar. Très agréable à lire et plutôt captivant, voilà une BD que je conseillerai.
Dans un univers à la "chute libre", en bien plus sombre, cet homme pète un câble et remet tout en question sur notre système de société !!
Beaucoup aimé..
Très décevant, comme d'habitude avec Pécau. Quel piètre scénariste, vraiment. Tout ce que l'ai lu de lui est raté.
C'est du Pécau... et je dirais, donc c'est mauvais, tellement ce Monsieur a raté d'albums (et de vocation). Je lis encore un peu pour m'assurer de ce jugement mais je n'achète bien sûr plus depuis longtemps. Que de déceptions sur des thèmes qui m'étaient chers.
Euh... ok? Quel gaspillage de 10 minutes de ma vie. Non seulement l'histoire est invraisemblable, elle est aussi peu originale! Le dévoilement, c'est du vu et du revu! Les dessins sont beaux, certes, mais ça ne rachète pas le reste! D'ailleurs, 90 % de l'album suit un homme courir en forêt.
Dessin animé de mon enfance, j'avais peur d'être déçu par cette nouvelle BD.
Il faut bien l'avouer, graphiquement je trouve que c'est remarquable, tant au niveau du dessin que du découpage.
Les traits des personnages sont fidèles à l'animé, avec un soupçon de moderne, j'aime beaucoup !
Sur le scénario, c'est pas mal... on aurait pu mieux faire mais c'est pas mal.
Conclusion : One shoot très appréciable, merci !
Le style graphique de JB Hostache convient parfaitement à cette époque, aidé par des couleurs très douces. Un album riche, avec une histoire bien menée et une réalisation physique de très grande qualité. J'attends la suite, la poursuite de l'aventure cinématographique aux Etats-Unis !
J'avoue que je me faisais une joie de lire cette BD... et je suis un peu déçu.
Certes les dessins sont très beaux, mais point de vue écriture... c'est pauvre pour une histoire aussi grandiose.
Un récit historique comme celui-ci en si peu de "bulles"... et même pas des petites pages à la fin pour faire un mini dossier sur le sujet, c'est très décevant.
Le point positif, c'est que ca met l'album à un prix attractif ;)
Je ne dis pas que c'est une mauvaise Bd, par contre, vu le sujet, dommage que ce soit juste un résumé d'une grande histoire qui aurait mérité plus d'attention.
Cet album introduit une série qui fait date dans la bande dessinée. Théodore Poussin est une saga tout à fait unique par le ton, les dialogues, le scénario et la conduite de la narration.
Le dessin quant à lui est d'une élégance rare parfaitement en adéquation avec son sujet.
Nous avons affaire à un monument du IXème Art.
Abby s'ennuis dans cet hôtel sordide où elle est enfermée avec sa mère. Pour s'occuper, elle décide de chiper des affaires et de se montrer aventurière. Elle va très vite regretter sa curiosité! En effet, elle va finir par réveiller Walton, un fantôme Don Juan qui va la draguer sans vergogne.
Le scénario est vraiment très drôle. J'ai beaucoup ri. Il y a des rebondissements qui donnent un bon rythme à l'ensemble. Vous l'aurez compris, les jeunes amateurs d'humour et d'aventure y trouveront leur compte.
Les personnages sont attachants et drôles.
L'esthétique est vraiment sympathique et plaira aux jeunes lecteurs de BD. Il y a pleins de petits détails dans les vignettes. J'ai parfois trouver certaines expressions faciales exagérées mais cela va avec l'esprit humour de l'ensemble.
Je garderai donc un bon souvenir de ma lecture.
C'est le genre de récit autobiographique qui fait figure surtout de pansement pour son auteur Glenn Head. En effet, ce dernier raconte l'expérience de sa vie d'enfance dans un pensionnat où il fut abusé sexuellement au début des années 70 à savoir le fameux manoir de Chartwell. C'est une véritable thérapie dont il s'agit avec des blessures dont on ne peut guérir totalement mais il faut apprendre à vivre avec.
Une question légitime peut se poser. Avons-nous, en qualité de public, la volonté et le courage de partager ces moments de vie désagréables avec l'intimité d'un auteur ? La BD n'est pas que distraction. Elle peut emprunter d'autres voix...
Il est vrai qu'avec un tel titre, on peut penser qu'on lit une histoire féerique ou même horrifique se passant dans un manoir. La couverture assez enfantine est assez trompeuse sur l'objet et le sujet.
Bref, il s'agit d'être tout simplement en phase avant d'entamer cette lecture qui ne fera pas dans le réconfort. L'auteur est passé par des milieux assez glauques avant de terminer ce récit bouleversant.
Le manoir de Chartwell est un pensionnat pour garçons situé dans le New Jersey dirigé par un expatrié anglais voulant faire régner la discipline par une bonne fessée et un soi-disant code de l'honneur. Bref, il n'y a pas que les prêtres qui sont des pédophiles. On découvrira toute l'horreur d'un tel système scolaire.
Evidemment, on ne peut que compatir pour ce que ces jeunes garçons ont subi de la part d'un adulte obscène et pervers. Le récit est sur un mode authentique et sincère. La crudité de certaines situations peut choquer surtout à l'heure où il y a une véritable chasse aux sorcières contre certains auteurs comme Bastien Vivès par exemple.
L'absence de dialogue concret entre la victime et ses parents qui auraient permis de débloquer la situation est absolument manifeste. Certes, cela se produira une fois que les faits seront passés mais la réponse de la mère ainsi que du père ne sera pas adéquate, bien au contraire. Comment peut-on fermer les yeux sur son passé et avancer comme si de rien n'était ? Faire avec ne suffit pas !
J'ai trouvé ce comics underground parfois un peu trop long surtout dans sa seconde partie. Pour autant, c'est une lecture qui constitue un témoignage poignant d'un phénomène de société hélas trop courant.
On en retire que beaucoup de vies peuvent être gâchées pour avoir subi de telles choses immondes lors de sa jeunesse et qu'il convient d'être particulièrement prudent afin de protéger les siens de tous ces prédateurs sexuels.
autant j'ai apprécié les 2 premiers albums autant cela n'a pas été le cas avec celui là.
en fait il n'est ni bien ni mal il est terne.
les dessins sont corrects et l'histoire assez invraisemblable.
un album qui se laisse lire mais qui ne marquera pas ma mémoire.
cet album qui clôt cette série.
elle ne durera pas éternellement et c'est un gros plus.
les paysages du début sont bien réussis.
les couleurs sont ternes la plupart du temps bien en adéquation avec le récit assez noir comme toute la série d'ailleurs.
les visages des personnages se ressemblent trop et les femmes sont comme souvent avec Hermann loin d'êtres belles
ce qui m'a déplus particulièrement ce sont les loups particulièrement mal dessinés.
mais bon, dans l'ensemble cet album n'est pas mauvais.
il faut retourner lire l'album 3 pour comprendre la dernière image.
Magnifique est le mot qui me vient pour cet opus qui m'a tenu en haleine tant il est bien du niveau du premier!
Cet avis porte sur les deux tomes, tous les deux d'un même excellent niveau!
Superbe histoire fantastique. Ca serait presque un conte de fées, mais avec juste des méchants! Car Oui, au moins dans le premier album, il n'y a que des méchants allant des très méchant(e)s (je pense aux 3sorcières) aux méchants tout court.
Pourtant ce n'est pas une histoire noire puisque le scénario très rythmé et servi pas de superbes dessins et un découpage au scalpel, nous laisse toujours une petite note d'espoir.
J'ai du mal à expliquer ce qui m'a manqué pour mettre 5étoiles, mais dans tous les cas : A lire absolument!!!
quand on ouvre l'album et que l'on constate à quel point les travail est bâclé ...ça fait mal ! dommage car Herman est un grand nom de la BD ; malheureusement le monde de la BD nous a un peu habitué à ce genre de chose 8
Dommage de clore cette formidable épopée sur un album aussi confus et trop partisan (les "bons" et les "méchants" tous caricaturaux).
Quel intérêt de prolonger la vie de ces supers personnages créés par Cothias/Julliard si c'est pour arriver en final à ce niveau de scénario qui perd son âme pour se convertir au nouveau climat de notre époque. Et donc, le brave couple Lenclos du début de cette saison s'avèrent être des monstres qui battaient et violaient la pauvre Manon (qui heureusement est très résiliente, bon sang ne saurait mentir). Et donc Gaston est un copain maintenant. Et donc JB est... Bon, je je vais pas spolier, mais très déçu que ça parte en couille comme cela
Je retrouve l'auteur Mikaël de nouveau à New-York après son fameux « Giant » sur un homme qui construit des gratte-ciel. Là, on va s’intéresser plus particulièrement au quartier noir de Harlem.
Encore une fois, c'est le rythme qui fait défaut. Il y a parfois des moments où les cases de dialogues sont surchargées puis deux trois pages assez contemplatives. Il manque une espèce d'équilibre en évitant par exemple les bavardages inutiles.
Un bon point pour le dessin qui est tout à fait magnifique car il souligne parfaitement l'atmosphère de la Grande Dépression des années 30 aux Etats-Unis avec une colorisation très sombre.
On découvre le portrait d'une femme noire à savoir Queenie, d'origine française, qui va faire marcher le business dans ce quartier pauvre sur une activité de loterie illégale qui ne faisait pas concurrence à la drogue ou à l'alcool. Elle sera en lutte contre un mafieux hollandais Dutch Schultz qui tente de conquérir son territoire et à prendre le contrôle de la loterie qu'il avait auparavant totalement ignoré. Stéphanie St Clair, de son vrai nom, a bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers et en leur fournissant du travail à une époque de grande crise.
Le véritable exploit de cette femme cultivée et déterminée est d'avoir occupé un terrain qui était véritablement réservé qu'aux hommes blancs. Pour une femme de couleur, c'est un véritable exploit car elle est l'exception à la règle !
Visiblement, cela ne serait pas la première biographie sur cette femme d'exception car un titre est déjà paru en août 2021 à savoir «Queenie, la marraine de Harlem ». Ce présent titre est sorti quelques mois plus tard en Janvier 2022. On peut dire qu'il y a de la concurrence. Queenie, la marraine de Harlem
Au final, c'est un bel album qui met en valeur le New-York des années 30 avec une belle reconstitution du cadre social. En effet, le quartier de Harlem fut le principal foyer de la culture afro-américaine. Cela va même devenir l'un des centres de la lutte pour des droits civiques.
La BD se concentre sur la lutte de pouvoir. St. Clair et son homme de main et amant, Ellsworth Johnson refusèrent de se laisser faire par Schultz. Elle se plaignit aux autorités locales qui la firent arrêter. Elle répliqua en publiant un article dans le journal accusant des officiers de la police de corruption.
Par la suite, la commission Seabury démit plus d'une douzaine d'officiers. La guerre des territoires continuait et l'amant dû se rapprocher d'un mafieux italo-américain Lucky Luciano pour régler le problème Schultz. Cela se terminera dans un bang de sang avec le fameux télégramme « on récolte ce qu'on a semé » qui fit les gros titres à travers le pays.
J'ai eu également plaisir de découvrir l'histoire vraie de Stéphanie St Clair qui est parti de la misère pour construire un rêve américain mais sur fond de gangstérisme. Suite et fin dans le second tome.
Dans un Paris du début du XXe siècle, l’intrigue s’articule autour de la lutte des classes et d’une histoire de revanche suite à des événements s’étant déroulés lors de la Commune. Les points forts se trouvent dans le dessin de très belle facture (quoi qu’un peu dense), l’histoire intense et le style narratif. L’Enfer pour Aube présente tous les critères d’une œuvre travaillée et bien construite, mais attention, il s’agit d’une bande dessinée à lire avec un certain niveau de concentration.
Dans un “Far West” de toc et de mises en scène, nous suivons l’histoire d’un quadra passionné de la conquête de l’Ouest, mais peu adapté au XXIe siècle, qui perd son emploi de shérif dans un parc d’attractions thématique et qui se retrouve embarqué dans un voyage organisé peu vraisemblable. Si l’intrigue initiale est intéressante et le dessin franchement agréable, les messages de l’histoire se perdent dans une critique confuse et générale des États-Unis faite au travers de personnages ultra-caricaturaux. En refermant le livre, j’étais déçu, car un poil de nuance aurait beaucoup apporté à cette BD dont l’histoire se révèle finalement un peu trop superficielle.
Dans un futur proche dans lequel le réchauffement climatique a mené à l'inhabitabilité de nombreuses régions du monde, un jeune Parisien se retrouve contraint d’héberger une vieille dame espagnole avec toutes les intrigues qu’une telle cohabitation peut engendrer. L’intelligence de cette histoire réside dans le fait de pousser le lecteur à se projeter dans ce monde anticipé dans lequel la catastrophe écologique apporte son lot de bouleversements ordinaires. Les personnages et les situations possèdent le côté attachant de ces histoires ancrées dans le réel et le dessin classique et efficace font de ce premier tome une belle réussite.
Une jolie histoire d’un chien-guide qui perd lui-même la vue, et par ricochet son maître. Il embarque alors dans un sympathique périple pour le retrouver. Ce livre à dimension poétique s’adresse principalement à un public jeunesse avec des messages positifs et un dessin agréable, à la limite du livre pour enfant. Sans être marquante, cette BD se lit facilement et m’a même appris des choses sur la réalité des personnes non voyantes.
Critique pour l’ensemble de la série : L’histoire se concentre autour de quatre personnages majeurs dans un inquiétant manoir dans lequel la magie et les faux semblants règnent. Malgré un dessin époustouflant et une véritable atmosphère qui se dégage de celui-ci, que l’histoire est précipitée. Il y avait les composantes pour créer une histoire remarquable avec une montée en tension encore plus prononcée. L’impression globale est que l’intrigue est un peu expédiée, et c’est dommage tant l’ambiance du diptyque méritait un scénario des péripéties et une résolution plus poussée. Le Manoir Sheridan reste une lecture agréable.
Je suis pas fan , le dessin parait par fois pas précis et manquant de détails , et l'histoire parait exagérée et je n'ai pas de sympathie pour ces héroïnes trop caricaturales , se lit mais quand on finit on ne retient rien que de la baston
Critique pour l’ensemble de la série : À travers l’histoire d’un jeune Italien qui subit le fonctionnement d’un système d’immigration injuste et celui de la mafia des deux côtés de l’Atlantique, nous en apprenons un peu plus sur Ellis Island, lieu majeur de l’histoire américaine. Ce diptyque bien narré et au dessin agréable n’apporte pas de révolution majeure au récit d’aventures. Dans l’ensemble, cela se révèle une lecture agréable (avec une mention spéciale au cahier historique de la fin du premier tome), dont les moments forts peuvent éventuellement rester en mémoire sans que l’histoire au complet ne soit particulièrement marquante.
comme rody sansei , je pense que l'histoire racontée dans cette bd est vraiment , vraiment puissante ,tout est bien dans cette histoire ,le genre de bd que j'aurai vite envie de relire ....
Pour chipoter , on pourrait regretter les couleurs un peu ternes , mais c'est juste ce qui m'empeche de mettre 5*....
Hasard de mes lectures, et de mes visionnages de séries, je suis plongé dans la période de la collaboration (je viens d'achever "Un allemand à Paris" de Gerhard Heller, "Une brève libération" de Félicitée Herzog, et je débute la série "Un village Français", avec beaucoup de retard, je sais) Et là, je découvre avec plaisir le troisième volume d'"Une aventure du Merlu" qui me replonge dans cette période sombre de l'histoire.
Il fallait s'y attendre, après la période de la Résistance, nous sommes confrontés dès les premières pages à l'Epuration et aux derniers mois de l'Occupation.
Le destin des personnages principaux est donc tracé dans ce dernier volume, avec des retrouvailles mais aussi des séparations, parfois brutales.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de cet album à la fois violente, mais aussi plus tendre.
Bref, l' album des révélations, mais qui ne ferme pas la porte à une suite, si j'en juge la fin ouverte.
Une série que je recommande.
C'est du grand n'importe quoi cet album. Les précédents étaient bien mais celui-là, il est complétement débile.
Le premier tome de cette nouvelle série de Dark-fantasy Ki-oon avait fait l’effet d’un électrochoc! Très curieux de voir ce que pouvait donner ce switch initial qui voit la toute puissance du Démon (dans un esprit qui rappelle Le dernier des dieux) j’avais été surpris à la fois par des dessins aux encrages magnifiques et par une rudesse inhabituelle. On reprend immédiatement après le premier opus qui avait laissé l’héroïne démembrée juste revenue à la vie par le sang maléfique du démon. S’ensuit une première partie de manga très énergique alors qu’Alicia tente d’éliminer les redoutables bandits. Cela nous donnera l’occasion de découvrir la détermination, les talents guerriers de cette championne mal en point mais aussi un artefact très puissant qu’elle devra conquérir en affrontant un démon ancien tapi au fond du lac. Totalement pris par le rythme on bascule ensuite dans des considérations stratégiques moins rythmées et qui, si elles permettent de développer l’univers (avec l’émergence d’un grand méchant très réussi), font un peu retomber la hype de lecture. Alors que le manga en est déjà à son cinquième tome au Japon on patientera en se disant que le passage du second volume est souvent synonyme de ralentissement et qu’avec une telle qualités moyenne basée sur un potentiel très riche on n’est pas du tout inquiet sur l’ambition de l’auteur de bâtir une mythologie et un récit fort en personnages et disruptif.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/12/03/lostladlondon1-clevatess2-foolnight3/
Une fois n’est pas coutume, cette nouvelle série courts lancée par les très bons Ki-oon… m’a parue vraiment un ton en dessous de leurs habitudes. En annonçant une approche très européenne du fait du séjour de l’autrice en Angleterre l’éditeur semble justifier un dessin absolument minimaliste qui empêche selon moi de parler véritablement de BD, voir de manga. Le scénario et les personnages sont assez sympathique bien que l’on ne saisisse pas encore tout à fait l’intérêt de cet attelage entre un flic bourru dans le plâtre et un jeune adulte issu d’adoption. On lit donc l’album sans aucun soutien graphique et si l’on ne s’ennuie pas il faut avoir une vraie vibration soit pour les polar, soit pour le graphisme de l’autrice, pour trouver un intérêt de poursuivre sur la série. Pas mauvais mais manquant cruellement de quelque chose de plus, Lost Lad London est une surprise, mais pas dans le sens attendu…
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La nouvelle mouture des Kurosavoir qui piochent désormais dans la très qualitative collection documentaire de Kadokawa shoten monte sacrément le niveau de la collection en reproduisant une recette qui allie particulièrement bien le pédagogique et le loisir BD. Sur un graphisme simple, totalement dans les codes du manga (tirant sur le shojo), cet album traitant d’une des périodes les plus riches et complexes de l’histoire royale britannique vous apprendra énormément de choses, dans un style thriller historique, que vous soyez à l’aise en Histoire ou non.
Situé en pleine Renaissance, le règne de la fille de Henri VIII, (fondateur de l’Eglise d’Angleterre et dynaste compliqué) lancera le petit royaume insulaire comme grande puissance maritime et coloniale pour les siècles à venir. Ce qui fascine dans ce récit c’est à la fois le contexte mais aussi le nombre de rebondissements qui n’ont rien à envier à Game of Thrones: alors que la Réforme protestante est en plein essor, les concurrences entre Henri VIII, François 1er et Charles Quint se poursuivent sur un terrain politico-religieux via la très nombreuse descendance du roi d’Angleterre et les alliances matrimoniales tantôt de sa concurrente Marie Stuart, reine d’Ecosse avec le fils de François 1er, tantôt de la très catholique Marie Tudor avec le champion de Rome et fanatique Philippe II d’Espagne. On comprend rapidement pourquoi les règles de transmission du trône ont souvent été très cadrées sous l’Ancien Régime tant les divorces, remariages et descendance multiple de Henri VIII créeront directement mille difficultés qui mirent l’Angleterre au bord du précipice.
Après l’assassinat de sa mère par le roi, Elisabeth perd l’héritage directe du trône qui voit se succéder ses demi-frères et sœurs. Avec le conflit religieux qui voyait, comme en France, les factions craindre de voir le Royaume changer de crèmerie tous les coups étaient permis et Elisabeth passa deux ans en prison avant de monter sur le trône. Cette jeunesse exceptionnelle forgea son caractère et indique la fragilité de la couronne britannique juste sortie du Moyen-Age. Les complots, assassinats, assaut de l’Invincible Armada espagnole pour envahir l’Angleterre, la défense par les corsaires de Drake, tout cela semble sorti de l’imaginaire d’un … William Shakespeare, incarnation littéraire de cette époque Elisabethaine qui influença tant la culture anglo-saxonne voir européenne toute entière.
Avec ce contenu d’une richesse folle, le manga avance à mille à l’heure, on ne s’ennuie pas un instant en apprenant plein de choses dans un talent de synthèse déjà vu sur les derniers Kurosavoirs dédiés à Marie-Antoienne et Cléopâtre. Un must-read à offrir à tous les jeunes amateurs d’Histoire.
A partie de 10 ans.
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Totalement irrévérencieux...A ne pas mettre entre toutes les mains...poisseuses ou pas.
Si vous aimez l'humour de Garth Ennis, jetez vous de suite sur The Pro.
Attention âmes sensibles s'abstenir .
BONJOUR,
J'ai sur le 4ième plat A002 à la place de N001
quelqu'un peut me dire ce que cela veut dire?
Merco
Le quinzième album de l’aventurier Corto Maltese , "Le jour de Tarowean" ( Casterman-2019) est le meilleur du duo de nouveaux auteurs espagnols, Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero.
Pourquoi ? Parce que comme l’indique le titre Le jour de Tarowean, celui-ci est l’ équivalent du Jour de la Toussaint ( le 1er Novembre 1913 ici) et est donc le jour de la Chance pour Corto Maltese. En effet, le lecteur sait qu’il sera sauvé de la mer dans le premier album de la série in Ballade de la mer salée ce 1er Novembre- là.
1er Novembre 1913, jour du renouveau aussi car l’album 15 est donc une préquelle à l’album 1.
C’est aussi un album sous les signes de l’aventure et de l’exotisme qui se passe dans les terres australes. Toujours en avance, Corto M. définit l’aventure comme un éternel retour : « L’aventure, c’est toujours recommencer. Sans regarder en arrière ».
Enfin, la première Planche commence par le profil mythique de Corto Maltese. Profil toujours impeccable, révolté et dandy, de Corto. Ombre sur laquelle planent les ombres des grands auteurs de l’aventure : R.L. Stevenson et J. Conrad. Ombre que dessinera une femme influente de la BD. Influente et avide de pouvoir comme toutes les femmes de cette aventure. Ombre qu’est ce roi sans couronne et prisonnier qui est la partie philosophique de l’album.
Très bon album.
Découpage et structure de l'album déroutante mais se positionner au-dessus comme en position "méta" est intéressante, avec cette impression que l'on voit tout et que l'on pourrait diriger la vie de Simon. Mais malgré tout l'histoire se déroule sans notre pouvoir de changer les choses. L'histoire est bonne avec les rebondissements attendus d'une vie particulière, le job est fait. La lecture est assez déroutante avec les croisements des "dialogues" bulles, qui pourrait être plus claire, le défaut de cette BD. Les amoureux de curiuosité se régaleront !
On ne peut pas dire que cette BD est en avance sur son temps. Beaucoup de lecteur n'ont en effet pas connu André Malraux qui fut le Ministre de la Culture du Général de Gaulle lors du début de la Vème République. C'était un écrivain, un aventurier, un homme politique anti-fasciste et un intellectuel français.
On découvre les travers de ce ministre assez fantasque ce qui donne lieu à un épisode des plus truculents à savoir le prêt du tableau le plus célèbre au monde qui va traverser l'Atlantique sur le paquebot France. Le Ministre de la culture va assister personnellement à ce transfert ce qui donne lieu à des situations plutôt cocasses. On est sur un mode clairement loufoque.
On assistera également en toile de fond à la critique à peine voilée de cette personnalité publique et mondaine qui donne lieu aujourd'hui à des noms de rues, d'avenues et de médiathèque à travers tout le pays comme pour lui témoigner un hommage à son apport considérable à la culture. Il fut par exemple un résistant de la dernière heure mais qui cacha bien ce fait pour montrer qu'il l'a fait au début de ce conflit en 1940.
J'ai trouvé l'ensemble de cette comédie burlesque et vintage assez sympathique mais sans le réel plus qui aurait fait la différence. Pour autant, cela nous permet d'avoir un regard plutôt amusé sur ce grand homme qu'était André Malraux dont les cendres reposent au Panthéon.
Et on repart à une autre époque! Cette fois, on se retrouve au 19e siècle, et nos personnages sont étrangement idiots et naïfs. L'histoire se focalise entièrement sur le sentiment amoureux.
Véritable ode à l'amour et à l'eau de rose, on passe un beau moment de folie avec de belles métaphores et autres figures de style. Je trouve ce Lapinot étrangement assez différent des autres, peut-être parce que Frank Le Gall est au scénario, mais ce n'est pas plus mal!
" Il me semble que les amarres de mon âme sont rompues et que mon cœur part à la dérive... "
Très bonne surprise ! Les histoires croisées sont touchantes et travaillées, et sont presque plus intéressantes que le dénouement final (assez classique). Le dessin sec et nerveux colle bien au thème sombre, l'histoire tient en haleine, on se surprend à vouloir tout lire d'un trait. Quel plaisir à lire !