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Et bien oui, bon album ! J'ai passé un agréable moment de lecture ! La couverture et les quelques images aperçues ici et là ne laissaient pas entrevoir une fresque sérieuse à la manière d’Émile Bravo, donc je suis vite rentré dans le bain. Je craignais un peu un fiasco comme l'infâme tome 8 de la série ("La grosse tête"), mai vraiment, non. L'album est efficace, drôle et se lit avec plaisir, et fait franchement sourire.
J'aurais même pu mettre 4/5 mais petit coup de gueule contre Dupuis qui a changé la maquette de ses One Shots Spirou, celui-ci est au format normal et non Grand Format. Spirou chez les Soviets laissaient déjà penser ça, vu que seule l'édition limitée était en Grand Format, donc là, ça fait pas terrible dans la bibliothèque. On s'échine parfois à suivre les séries, à les acheter certaines fois "même si", et les éditeurs changent la maquette sans prévenir. Dommage.
Excellent début de série, un univers complexe et bien construit, très original esthétiquement et fascinant. Des personnages intéressants dont le dessin manque un peu de fluidité mais très attachants. Critique de la religion technique et du mécanicisme à la Descartes, avec en fond un problème d'énergie et de mouvement perpétuel très actuels, que l'on découvre au fil des albums de la série. Une de mes bd préférées
Je trouve cet album (encore) trop léger...
Certes les personnages sont attachants et d'accord, il y a un crossover avec d'autres tomes de l'univers Donjon, mais rien de bien intéressant pour moi dans cet opus.
BD découverte sur le tard qui n'existe plus qu'en intégrale de 122pages qui montre les limites d'un scénario parfois pas trop réaliste et qui traine en longueur. Pourtant, c'est Frank Giroud!
Il y a un parti-pris de concentrer l'histoire de la guerre d'Algérie sur "la petite histoire" en ne parlant que de cette petite partie de la Kabylie. Je respecte. Mais peut-être que sur le volet historique introduire un "chapitre" exposant la peur des conscrits qui n'avaient pas demandé à être là aurait pu être envisagé.
Je n'ai donc pas trop accroché à ce scénario peu réaliste même s'il y a parfois de la profondeur dans les personnages, gâchée par des étonnements comme le revirement de mode de pensée de cette femme qui, tout d'un coup, a un "insight" et décide de redevenir une Kabyle. Hummm...
Le dessin, très correct sans être époustouflant sauve l'album.
J'adore véritablement les histoires de couple, la romance de manière plus générale. D'autres préfèrent les récits d'action ou guerrier. Moi, je dis chacun son truc. A noter que mon épouse qui ne lis jamais de BD s'est carrément précipitée sur cet ouvrage une fois que j'avais fini de le lire, c'est dire !
Evidemment, je suis un adapte, fan des films de lovers. Je connais bien « After » pour les avoir toute la collection en DVD. Je sais que le succès a été mitigé car galvaudé après la sortie du deuxième chapitre. Malgré les critiques négatives inhérente au genre, j'ai vraiment aimé grâce sans doute à l'alchimie entre Tessa et Hardin, deux personnages que tout semble pourtant opposés au premier abord.
J'étais curieux de découvrir la version BD de ces romans qui ont été adapté en film. A noter qu'il y a quand même plus de 12 millions de livres qui se sont écoulés à travers le monde. C'est un phénomène littéraire qui a touché toute une génération depuis 2014.
Certes, c'est une histoire d'amour entre deux adolescents qui nous refait vivre votre jeunesse et nos premiers frissons. Bref, c'est un teen movie romantique mignon qui ne manque pas de consistance entre tension et passion.
La relation amoureuse qui unit nos deux protagonistes principaux gagne petit à petit en épaisseur et elle va être assez attachante en dépit de son aspect conventionnel et prévisible. Puissance érotique et sincérité émotionnelle ne font aucun doute.
Cela aborde également avec justesse et sans pédagogie moralisatrice certains thèmes comme la contraception, la sexualité, l'écoute dans un couple. On se laisse aisément porter d'autant que la mise en page et le graphisme sont assez avenants. Oui, j'ai été assez surpris par la qualité du dessin réaliste de Pablo Andrès qui magnifie totalement les personnages en leur apportant même de la sensualité.
Pour moi, c'est loin d'être nul même si cela ne sera pas un chef d’œuvre du genre gentil et sage. Les fans de lovers apprécieront sans nul doute.
Un nouvel album des Tuniques Bleues est toujours une véritable joie quand on a tant adoubé cette série mais force est de constater que si l'idée de base semble bonne, il ne se passe ( une nouvelle fois rien ou pas grand chose) il se lit et se refèrme aussi vite que beaucoup des derniers opus, scénario sympa mais traité sans l'humour, trop de temps morts et faibles, vannes désormais trop lues et entendues, le dessin remonte mais sans plus, bref laissons le temps à Kriss de faire ses armes et on verra!
Un cadre au chômage, un peu à la dérive trouve par hasard une lettre de 1922 écrite par une femme de 20 ans. Il part à la recherche de cette femme. Son périple le fait voyager à Vienne. Il y découvrira un monde passé mêlé au monde actuel,. Mais aussi ce sera l'occasion d'un voyage en lui-même et d'une reconstruction.
Belle bande dessinée par son récit, par son graphisme au trait rapide mais qui campe bien les divers personnages et l'ambiance viennoise. Une belle lecture.
Qui n'a jamais rêvé de défier la mort elle-même ? C'est tout le mythe qui a donné naissance par exemple à Frankenstein ? Sisyphe et Asclépios ont ce point commun d'avoir utilisé la ruse pour permettre de faire revenir les morts à la vie.
Il est clair que cela ne plaît pas trop à Hadès le maître des enfers qui voit se vider un peu plus son royaume. Et cela ne convient pas du tout à Arès, le dieu de la guerre, car si sur les champs de bataille, il n'y a que des vivants, à quoi bon faire la guerre ? Bref, cela menace l'équilibre même du cosmos et les lois sacrées. Zeus est obligé d'intervenir pour faire cesser cette situation contre-nature.
On verra dans cette ouvrage les déboires que connaissent les hommes qui osent défier l'ordre divin. On ne joue pas avec la vie et la mort. C'est un pêché dicté par l’orgueil et la démesure.
Encore aujourd'hui, nos sociétés tentent de juguler la mort. Il n'y a qu'à voir les mesures qui ont été mises en place lors de l'épidémie récente du COVID. On n'accepte pas cette idée de mort qu'on tente de repousser.
Asclépios est le père fondateur de la médecine. Il va être foudroyé par Zeus alors qu'il voulait sauver le plus d'hommes possibles. Sisyphe est par contre radicalement différent dans sa démarche car il compte que se sauver lui-même comme un égoïste. L'un connaîtra une sorte de rédemption quand l'autre sera condamné au supplice éternel en vivant un éternel recommencement.
Bref, cette lecture dévoile un mythe qui a encore une actualité de nos jours. C'est assez intéressant pour mener ce type de réflexion.
Abracadabrant, comme d'habitude. Tardi en profite pour critiquer de manière acerbe (encore plus que d'habitude) des pans de l'histoire et une partie de la société.
Sinon, ce qui est surprenant dans cet album, c'est qu'il renvoie sans cesse à une autre BD de Tardi qui ne fait même pas partie de cette série! Ce qui nous amène au deuxième point étrange : Adèle Blanc-Sec n'apparaît pratiquement pas dans cet album!
On aime, on n'aime pas... c'est du Tardi. Il ne faut pas trop réfléchir.
Fred écrit et dessine beaucoup moins durant cette décennie. La faute à un corps qui lui échappe et à un esprit retord qui, parfois, lui fait défaut.
Il y a dans cet avant dernier tome d'une série d'anthologie tout le meilleur et le moins bon de l'auteur.
C'est verbeux mais les dialogues sont drôles, piquants. Les bons mots pleuvent de d'humour nostalgique même si l'auteur les a déjà utilisé dans les albums précédents. ils deviennent alors comme un lightmotif qui construit aussi l'univers si foutraque et si jubilatoire. Les dialogues sont savoureux d'esprit vif mais, oui, il y en a beaucoup.
Les dessins sont boursouflés d'habitude et saturent parfois trop la case. Mais l'ambiance, grâce à cela, est folle tout le long de la lecture. On est immergé. On n'halète pas à savoir la suite (on s'en fout presque) mais on profite de l'instant présent, du climat poétique, de l'humour aigrefin.
Le scénario est un prétexte pour Fred. Parfois cela fonctionne merveilleusement comme par magie, parfois c'est juste un voyage, une errance de scénette en scénette. Dans cet opus, on oscille entre le grand n'importe quoi et la délicatesse des émotions humaines.
Fred sait doser ces effets. Du grand-guignol de cirque à la comédie dramatique, cet album est tout à la fois. Et c'est en cela que l'œuvre faussement naïve se lit aussi dans la réflexion philosophique intense. Fred maitrise la double lecture à la perfection. Ce 15ème album le prouve encore une fois.
ernier album de Philémon et dernier album tout court pour Fred. Il en a bavé le moustachu pour le finir. Lorsque, sous sa plume, est apparu sur planche la Lokoapatte, Fred a été en panne sèche pendant plusieurs années. impossible de poursuivre. Le corps et le cœur lui faisait défaut.
Et puis, il a redémarré un beau jour. Pis c'est reparti. Doucement, fébrilement, avec angoisse. Fred et la Lokoapatte....le même personnage. Il a repris la voie de l'imaginaire. Il faut dire qu'il n'en pouvait plus. C'est compliqué de trouver encore et encore de belles idées, des dialogues savoureux, des contre pieds d'histoire et de la poésie. C'est difficile de dégager d'une page blanche, une ambiance lunaire, des dessins bouffis de superbes et de naïveté, de l'inventivité à raconter l'histoire par toute une planche flanquée de cases. C'est dur de faire croire que tout est simple aux lecteurs alors que cela ne l'est pas.
La fin du chemin est donc ici et "Le train ou vont les choses" ( quel titre extraordinaire et en même temps si prophétique pour ce qui est après la vie) résonne comme une œuvre testamentaire. Et cette résonnance n'en est que plus sublime.
Il est difficile de clôturer une série phare. Beaucoup se sont plantés. Fred y réussit parfaitement bien. Pour que la Lokoapatte fonctionne et que l'univers ne périclite pas alors il faut raconter encore et encore les histoires de Fred, les relire encore et encore et alors l'univers perdurera. Alors, oui, c'est triste. Fred condamne Philémon à raconter pour l'éternité. Fred est un faux heureux. Mais c'est beau car le final donne envie de retourner au 1er tome pour le relire et puis les autres ensuite. Et ainsi Fred devient éternel.
Merci monsieur moustache. Merci pour tout.
Fred écrit et dessine beaucoup moins durant cette décennie. La faute à un corps qui lui échappe et à un esprit retord qui, parfois, lui fait défaut.
Il y a dans cet avant dernier tome d'une série d'anthologie tout le meilleur et le moins bon de l'auteur.
C'est verbeux mais les dialogues sont drôles, piquants. Les bons mots pleuvent de d'humour nostalgique même si l'auteur les a déjà utilisé dans les albums précédents. ils deviennent alors comme un lightmotif qui construit aussi l'univers si foutraque et si jubilatoire. Les dialogues sont savoureux d'esprit vif mais, oui, il y en a beaucoup.
Les dessins sont boursouflés d'habitude et saturent parfois trop la case. Mais l'ambiance, grâce à cela, est folle tout le long de la lecture. On est immergé. On n'halète pas à savoir la suite (on s'en fout presque) mais on profite de l'instant présent, du climat poétique, de l'humour aigrefin.
Le scénario est un prétexte pour Fred. Parfois cela fonctionne merveilleusement comme par magie, parfois c'est juste un voyage, une errance de scénette en scénette. Dans cet opus, on oscille entre le grand n'importe quoi et la délicatesse des émotions humaines.
Fred sait doser ces effets. Du grand-guignol de cirque à la comédie dramatique, cet album est tout à la fois. Et c'est en cela que l'œuvre faussement naïve se lit aussi dans la réflexion philosophique intense. Fred maitrise la double lecture à la perfection. Ce 15ème album le prouve encore une fois.
« Special Strange n°14 » se situe dans la moyenne des productions de l'époque.
Claremont n'a pas encore rencontré Byrne et signé sa plus grande œuvre, aussi ces X-men peinent à trouver leur rythme malgré la présence du Fléau, très sous exploité dans une histoire confuse se terminant en eau de boudin.
Spider-man est plus intéressant, notamment par la présence de Captain Marvel et du Basilic archétype du minable criminel ayant une revanche à prendre sur la vie. Certes la présence de l'Homme-taupe et de Mr Fantastic n'apportent pas grand chose, mais le style de Kane demeure tout à fait correct.
Les aventures de la Chose en solo paraissent presque parfois plus intéressantes que celles de ses coéquipiers, en témoigne cette histoire sombre de démons venu d'autre dimension que la Chose repousse à grands renforts de punches bien sentis !
Un numéro pas indispensable mais tout à fait correct.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/12/special-strange-n14-chris-claremont.html
L'apothéose du récit : le titre de ce troisième volume (Overkill) est pleinement justifié. Ça bastonne à tout va entre deux révélations ahurissantes. La mise en scène présente quelques faiblesses mais globalement cette trilogie est tout bonnement excellente : Foutraque, maitrisée, et jouissive !!
Sans intérêt, sauf peut-être pour le Tie-In en fin d'ouvrage dessiné par Sarah Pichelli et scénarisé par Phil Lord et Chris Miller....
Le reste... BOF.
Un épisode un peu plus subtil que le précédent avec une généreuse couche d'humour. Ce deuxième opus mélange plusieurs références d'autres partie de la série (chroniques et série mère) avec beaucoup réussite. C'est un exercice réussi qui garde une belle cohérence malgré le côté "casse gueule" de l'exercice.
Reste à voir si les auteurs vont avancer par one shot, ou vont nous proposer un arc narratif audacieux et intéressant.
Une approche intéressante d'une partie de la formation de Nävis. Dans un style plutôt manga, les auteurs nous dévoilent les raisons pour lesquelles notre héroïne travaille plutôt en solo.
Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas indispensable non plus, mais on passe un bon moment dans un style graphique qui change de celui de Buchet.
Un humour délicieusement absurde et politiquement incorrecte.
Dans la lancé du premier, le concept de la case dupliquée avec juste les dialogues qui changent rajoute un coté humoristique et augmente le coté "con" des protagonistes du gag. Sans le coté répétitif je suis certain que l'œuvre perdrait en puissance.
On pourra trouvé l'humour un petit peu moins trash que dans le tome précédent, mais cela reste un album plus que plaisant !
Un nouvel opus des aventures de Blake et Mortimer doté d'une bonne intrigue géopolitique se déroulant des deux côtés du rideau de fer.
Le cahier des charges est respecté avec de la ligne claire, des descriptions, la présence d'Olrik, des avancées scientifiques plausibles, de l'espionnage et de l'action pour une histoire relatée sur un album.
Le menu est copieux mais pas désagréable: en effet, du début jusqu'au milieu l'histoire est bien posée et se tient parfaitement. Mieux cet album aurait même pu être excellent si certains défauts n'avaient pas pointé le bout de leur nez:
- Le changement de vêtement de cadavre un peu trop rapide pour être crédible
- Le conditionnement cérébral annulé après quelques heures de sommeil (!?!)
- Le sempiternel retour d'Olrik, à quand un nouveau méchant charismatique ?
- Un final anti-spectaculaire, assez décevant au vu du très bon traitement de l'histoire au début
Je serai presque tenté de dire que développer ce récit sur deux tomes aurait été plus judicieux et permis d'éviter certains des défauts énoncés au-dessus.
Au final, un bon album qui sera toujours bien mieux que 'Le cri du Moloch'.
Nettement moins emballé que minot par cet album, que j'ai trouvé juste convenable...
J'espère que le prochain, relancera la machine dans le bon sens.
Bof, bof, bof...
Une aventure peu intéressante qui n'apporte rien à cette excellente saga. Certainement un des moins bons "Monsters".
Bof, je n'ai pas autant aimé cet album que les précédents et suivants.
L'intrigue est succincte et peu prenante avec un joueur de cartes qui devient dangereux en prenant leur argent aux gens riches de la République de Venise grâce à sa "science" des cartes.
Il reste les décors et costumes de Venise, et cela a le mérite de se lire rapidement.
Très bon comic, solide au niveau du scénario et du dessin.
Je ne suis pas un grand fan des BD de super-héros d'une manière générale. Il s'agit toujours de méchants qui apparaissent sur Terre, font des catastrophes, et se font battre par un ou super-héro au cours d'un combat final. Ici, il y a plusieurs originalités qui le rendent intéresants, l'ancrage à Paris, la présence de super-héros français du XXe siècle oubliés. Et puis, cette érudition du scénariste pour les romans SF du XXe siècle, notamment d'avant la 2de guerre mondiale.
La lecture me parait moins incontournable que le 1er intégral de la Brigade Chimérique, que j'ai trouvée époustouflante par rapport à son ambition : raconter la fin des super-héros de l'imaginaire européen, et sa maîtrise pour mêler l'histoire, les récits oubliés et les personnages fictifs. Il y a moins d'ambition ici, mais cela reste plaisant à lire, en retrouvant le même univers, mais 80 ans plus tard.
Espagne. 1936.
Dans les airs, les Républicains espagnols ne sont pas à la fête. Les Nationalistes de Franco bénéficient de l’aide considérable de l’Italie et de l’Allemagne en matière d’avions, modernes et efficaces, bien plus nombreux que les quelques vieux coucous qu’alignent les Républicains. Les Français ne voulant rien entendre, les Républicains se tournent vers Staline. Mais le « Petit Père des Peuples » n’est pas connu pour sa générosité. Oui, il accepte d’envoyer pilotes, avions de chasse et bombardiers… contre l’or de la Banque d’Espagne. Côté chasseurs, il y a notamment les récents Polikarpov I-16… qui ne sont pas équipés de radios contrairement aux avions de leurs adversaires. En tout cas dans un premier temps.
Mais le danger pour les pilotes russes qui pilotent ces avions ne se trouve pas seulement dans le ciel ! Il y a au sol, des nuisibles tout aussi dangereux : les agents du NKVD et les commissaires politiques…
Critique :
Encore une excellente BD qui nous fait découvrir un étrange petit avion qui fit merveille dans le ciel espagnol jusqu’à l’apparition des Messerschmitt Bf 109 B. Les Républicains surnommèrent ces appareils « Mosca » (Mouche), les Nationalistes « Rata » (Rat), quant aux russes, ils l’avaient d’abord appelé « âne », l’appareil ayant parfois tendance à se montrer « têtu ».
Le génie de cette histoire tient dans le fait que l’auteur spécifie dans quel contexte ces avions, et leurs pilotes, sont engagés en Espagne. Malgré leur engagement sur place, les pilotes sont à la merci des staliniens qui les encadrent et qui n’hésitent pas à les faire disparaître.
Qui pourrait penser que le camarade Staline a livré également ces avions à la Chine… nationaliste ? L’idée était de combattre les Japonais qui avaient envahi la Chine.
Lors de l’invasion de l’URSS par les troupes du petit Adolf, de nombreux I-16 seront détruits au sol… Parce que le « génial » Staline a refusé de croire ses nombreux espions et observateurs qui lui annonçaient une attaque imminente de son copain Adolf avec qui il avait signé un « Pacte de non-agression ». (Cela me rappelle un certain Poutine et les accords de paix qu’il a signés…)
Le « grand » Staline ne commettant jamais d’erreurs, il fera payer à des milliers d’hommes son incompétence en les faisant exécuter pour lâcheté, désertion, et je vous en passe et des meilleures ! Y compris des pilotes expérimentés !
C’est tout cela qui est rappelé dans cet ouvrage qui est autant une bande dessinée qu’un témoignage très historique par bien des côtés.
Tangha, Rodion, Maud, Tsin-Lu, Zum et Murt tentent de vous faire gagner au scrabble sur des mots compte triple ? Non, mais d’accéder sur Inaccessible 7, et plus vite que ça s'il vous plait, à la vitesse de la lumière. Le décollage n’est pas celui de leur fusée, mais des 38 pages qui ne tiennent pas plus de dix minutes, montre en main, en 2022 dans la couverture de fête des mères à la maquette d’enseigne de baraque à frites de la fête de l’Huma. En plus, le coloriste a surement dû avaler son café de travers dans un mug Mobil (je dirais plutôt le rouge, l’orange ou le bleu) et Lecureux nous raconte l’histoire de son histoire à l’imparfait et au passé simple… Et alors ? Et alors, le bonheur ça se mérite.
Maud et Tsin-Lu sont fascinantes.
Voici le mythe d'Hadès et de Perséphone qui est revu et corrigé par Rachel Smythe (auteure de Nouvelle-Zélande) pour le moderniser à une sauce assez piquante voir indigeste pour certains lecteurs. C'est clair que je ne peux leur donner tort à savoir que cela fait un peu émission de télé réalité sur les sœurs Kardashian voulant sortir en boîte pour se trouver un mec le temps d'une soirée.
Bon, il n'y a pas de mal que de vouloir s'amuser un peu. Pour autant, l'auteure nous prévient qu'il y aura de la maltraitance physique et psychologique avec relation toxique à l'appui. Je dois dire que je m'attendais à pire.
Oui, les temps changent et il faut s'adapter ou crever. Il y a le choix de l'isolation également mais bon, ce n'est jamais très bon. Je me dis que si un nouveau public peut découvrir l'un des plus grands mythes de la Grèce antique de cette manière assez ludique, pourquoi pas après tout ?
Il est vrai que l'engouement autour de cette BD paraît assez formidable et sans doute disproportionné. Il y a mieux sur le marché mais le mieux n'est-il pas l'ennemi du bien ?
Il faut voir cette œuvre comme un nouveau parti pris, une réécriture pour la faire ancrer dans notre époque actuelle où les filles branchées communiquent avec leurs portables. Moi, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine fraîcheur qui se dégageait de cette œuvre qui finalement devient intemporelle.
Nous avons une mère Démeter qui fait tout pour que sa fille la belle Perséphone soit protégée de la tentation. Mais le temps d'une soirée glamour, elle va tomber amoureuse d'un bad boy qui est quand même le maître des enfers. Il l'enlève et entame une relation de gré ou de force.
Sur le plan graphique, il y a de belles trouvailles avec les couleurs rattachées aux différents dieux de l'Olympe qu'on va croiser en boîte de nuit ou en train de faire du shopping.
Au final, on peut se laisser convaincre par Lore Olympus. Dans tous les cas, cela ne laissera pas indifférent.
L'histoire est originale et le dénouement inattendu. Mais on a l'impression de relire un ancien album. Les auteurs tournent un peu en rond !
Excellent album avec une intrigue qui va crescendo. Alternant scènes d'action et dialogues savoureux, Les auteurs ont encore une fois fait mouche !
Un album que j'ai lu laborieusement. Rythme, histoire, dessin,.. rien ne m'a séduit. J'ai eu beaucoup de mal à finir.
Six histoires qui n'étaient plus parues depuis le magazine Titans. Pour les fans absolus de ce super-héros. Grand bravo à l'éditeur qui reprend à l'identique le style LUG de la grande époque !
Un troisième tome qui propose de l'inédit en pagaille. C'est en noir et blanc mais avec des artistes comme Gene Colan et John Buscema, comment refuser ? En complément des deux précédents albums, celui-ci ravira les afficionados d'histoires de vampires. Immanquable !
Un album splendide avec un scénario carré signé Bec et Corbeyran et des dessins sublimes de Paolo Grella. La fin annonce clairement une suite que j'attends avec impatience !
Un album que je trouve mineure en terme d'intrigue mais les graphismes sont très réussis. Une bonne histoire au final !
L'originalité de cet album réside dans le fait qu'une enquête commencée dans les années 30 se poursuit à nouveau trente-cinq ans après. L'enquêteur n'est plus le père de Ric mais Ric lui-même. Les explications finales sont un peu tirées par les cheveux mais bon c'est la série qui veut ça !
Aristophania 3 : Le monde où le bien et le mal s'affrontent. Peu importe le bord auquel on appartient, chacun semble vouloir servir la bonne cause, la bonne raison; les moyens sont différents, mais pour arriver au bien être personnel ou collectif chacun semble avoir raison. Ici azur bleu et azur noir s'affrontent. Les uns avec la violence, la colère et la destruction, les autres avec la bienveillance, la patience et l'amour. L'intuition semble s'opposer à la raison tout comme la fortune à la pauvreté. Et si en finalité l'azur noir semble triompher en multipliant à l'extrême ses forces, l'azur bleu subsiste et tant qu'une personne croit à cette liberté douce et bienveillance, l'espoir de l'amour peut renaître, mais les tentations sont immenses à s'instar de ces Hitler et Poutine qui servent une "noble cause"
Passants par les égouts, les partisans de la reine Azur arrivent près de Gédéon, le roi banni, maître de l'azur noir lui demandant de se ranger, la reine lui pardonne; Gédéon, le roi banni lance alors les forces du mal sur eux, les détruit. Calixe, à la recherche de la source Aurore, s'est enfoncée dans la terre en suivant le chemin de sources et ressort au puits du village, pour à nouveau s'échapper car elle n'a plus qu'une seule idée : retrouver la source Aurore. Aristophania quant elle récupère les garçons pour les mettre sous la protection de la reine Azur, craignant le pire pour eux car le roi banni a produit à la montagne rouge plus de Calamyrh qu' aucun alchimiste n'en ait produit. Cette calamyrh, tue nature et âme des hommes.. Grâce à son dé reçu de la reine lorsqu'elle a été promue au rôle d'écuyer, : "un Izar", elle va la rejoindre. Victor à la recherche de son don, Basile en peine avec ses doutes suivent Aristophania chez un ami peintre et chevalier de l'azur, Bréa , tout en expliquant aux enfants que les gens de l'azur ont eu des rôles déterminant dans l'évolution du monde. Cette pensée essénienne qui les emporte, a pour but essentiel de faire vivre un monde meilleur.
Arrivés près de la reine, elle leur apprend la mort de tous les chevaliers qui suivant Gambini, pensaient arriver à Gédéon pour lui porter le message de la reine. Bréa était des leurs, ils sont tous morts tués par la Calamyrh. Tout en enterrant Bréa, la reine annonce la fin du royaume Azur, les deux survivantes doivent penser à l'exil; beaucoup des leurs sont tombés sous le nom de sorciers, hérétiques, mais aujourd'hui suite à la dissention de Gédéon a changé les règles lors de lutte pour la "commune"; il a mis la colère en valeur au lieu de l'amour pour gagner des batailles. La cérémonie de deuil terminée, Basile avec sa détermination, Victor avec sa raison, se reposent dans la maison du peintre sans savoir que Gambini a pisté Basile avec le poignard qu'on lui a fourni. Ils attendent le roi pour attaquer. Cayenne, veille dehors et Aristophania fume le cigare avec lui cigare d'Antonio Marequez le cubain. Elle le libère de sa dette , elle lui a pardonné d'avoir tué son fils auquel elle pense toujours. Pour Cayenne, la dette sera éternelle envers Aristophania lui le meurtrier de son fils. Basile décide d'agir et part à Marseille avec une voiture. Victor le regarde partir , alors que la bande à Gambini décide d'attaquer la reine sans le roi banni. Ils tombent sur Aristophania qui par une vitre transportée en éclat les décime. Cayenne emporte Victor par les souterrains mais tombe sur de la résistance, il va se battre pour protéger Victor. Alors que les derniers hommes de main de Gédéon en terminent avec Aristophania, lui Gédéon affronte la reine à la sortie de la tombe de Bréa. Duels impossibles. La Reine est transperçée de Calamyrh et expire. Aristophania prête à mourir voit que la reine est morte à son "Izar" éclaté, Victor affaibli se demande comment il va survivre... mais une force le pénètre une force qui l'élève, il vole au secours de Cayenne et de son énergie fait tomber l'adversaire pour rejoindre Aristophania qui dans l'énergie du désespoir a repoussé les assauts, mais constate qu'ils ont emmené Adèle la mère des enfants en otage. Cayenne avec un merci à Victor qui grâce à son don "feu follet" l'a sauvé de la mort part à la montagne rouge rechercher Adèle; Aristophania se couche pour récupérer et Basile va essayer de comprendre sa force pour retrouver Calixe. Pour Gédéon retrouver Calixe est aussi sa préoccupation pour arrêter la source Aurore d'où vient tant de bien.
Basile lui arrive à Marseille, à la recherche de Garance et sur une assiette voit son couteau qui a été échangé. Fâché sur elle, il veut demander des compte mais se fait assommer et se réveille près de Gédéon qui lui explique qu'Aristophania est de belles paroles, mais que les actes c'est lui. Il a empêché sa mère d'être guillotinée pour le meurtre de Basile, il l'a ramené à la montagne noire pour lui redonner vie avec l'azur noir, qu'il veut changer le monde et mettre fin à la misère. IL explique qu'Aristophania sera prête à les sacrifier comme la reine l'a fait pour leur fils. Basile ébranlé reprend contact avec Garance et décide de la suivre dans sa dette de liberté envers Gédéon qui l'a sortie d'une misère noire.. Grâce au lien de Victor avec Calixe, Victor et Aristophania volent vers une vallée décrite par le père de Victor et près de la cabane de Clément Francoeur le sourcier, ils découvrent Calixe épuisée de son voyage de recherche. Après avoir soigné leurs émotions, repris des forces, en bateau il remontent la rivière. Basile reçoit de Gédéon les forces de la colère, il tue des gardes civils pour libérer celle qu'il pense aimer : Garance. Avec elle il se rend à la montagne rouge et là voit sa mère. Garance lui apprend que le fils de Gédéon, Hector a été tué par la baïonnette de Cayenne et qu' Aristophania était sa mère.... C'est à ce moment que Gédéon a brisé son Isar d'azur bleu. Basile passé dans le camp d'azur noir, Calixe et Victor le raye de leur mémoire pour qu'il ne puisse pas les suivre.
Les vieux fourneaux inspirent des auteurs qui cette fois-ci imaginent des mamies braqueuses atteintes de la maladie d’Alzheimer faisant également des parties de GTA en maison de retraite. Plus c'est fun, mieux c'est ! Oui, sur le papier.
Je n’aime pas trop quand les histoires partent dans des délires. On peut trouver cela amusant mais ce n'est pas trop mon genre d'humour. On sent également que c'est appuyé à la manière de provoquer absolument la bonne humeur. Cela me fait penser à ces émissions américaines où il y a un individu qui brandit une pancarte ordonnant au public de rire aux éclats.
Pour autant, j'ai plutôt été attentif à cette fille qui travaille dans la police comme inspectrice et qui essaye d'aider sa vieille mère qui est malade. Il y a quelque chose d'assez touchant. On voit qu'il y a un problème de communication lié à des vies différentes et surtout à l'âge.
C'est une comédie policière qui se termine bien mais qui s'est révélé pour moi sans grande surprise tant le genre est maintes fois exploités.
Alabama (USA). 1950.
Pourquoi le garagiste noir Robert Hoffman fracasse-t-il le petit avion P-51 Mustang alors que son fils, Mark, lui demande ce qu’est la guerre ?
Alabama (USA) 1969.
Mark s’en revient chez lui présenter sa petite-amie à ses parents. Il n’a nullement l’intention d’avouer à ses parents qu’il a cessé ses études universitaires pour suivre des leçons de pilotage. En cours de route, ils sont victimes des provocations et des moqueries exercées par les jeunes blancs de l’Alabama, état particulièrement raciste. La confrontation risque de virer au vinaigre, mais heureusement la petite-amie convainc Mark de démarrer et de ne pas s’attarder dans un affrontement qui risque de mal tourner car, dans l’Alabama, quelles que soient les circonstances, la faute incombe toujours à un « nègre » …
Presque au même moment, le père de Mark est à son tour victime d’une mesquinerie de la part d’un jeune blanc à un feu rouge. Notre garagiste est prêt à en découdre avec les blancs qui se trouvent là, mais son employé le convainc de démarrer car ils se trouvent devant le repaire du Ku Klux Klan de la ville de Montgomery, et le jeune malpoli, à qui Robert Hoffman a flanqué une baffe, n’est autre que le fils du chef local du Klan…
Critique :
Double objectif parfaitement atteint dans cet album par le scénariste Benjamin von Eckartsberg : le premier consiste à montrer à quel point le racisme était (est) fort bien implanté dans certaines régions des USA, notamment en Alabama où il frappait (et frappe encore). Le second vise à rendre hommage à ces pilotes « colored » qui se sont illustrés durant la Seconde Guerre mondiale.
A travers l’histoire d’un père et d’un fils, nous voyons les difficultés auxquelles sont confrontés les pilotes afro-américains que l’on tient strictement confinés à leur base, sans possibilité de contact avec les autres pilotes, les blancs. Les mensonges concernant leurs capacités au combat, dans ce cas-ci aérien, tentent de les faire passer pour incompétents et lâches.
Des années plus tard, dans les années soixante, malgré les lois antiségrégationnistes, les mentalités des blancs dans le sud n’ont guère évolué. Les menaces physiques et psychiques peuvent conduire à la mort, le Klan n’étant pas disposé à les laisser s’appliquer.
Un hommage instructif et passionnant car, même si ce récit est une fiction, les Tuskegee Airmen ont bien existé et cette bande dessinée, en dehors des héros, personnages de fiction, reste fidèle à l’histoire de ces pilotes.
Le style du dessinateur, Olivier Dauger, n’est pas sans rappeler certaines affiches d’époque typiquement américaines et est une véritable réussite.
Suite et fin dans le tome 2.
Voilà le tome Blake & Mortimer que j'attendais depuis longtemps; étant berlinois franco-allemand et intéressé par l'histoire (contemporaine). Voici mes notes
Dessin: 5/5
Très beau et clair. J'aime bien les détails auxquels on a prêté attention: e.g. passagers réagissant à la conversation bruyante de Mortimer et Olga rappelant un certain "vol pour Sydney"... (p.9), le soldat américain à la page 48 rappelle un peu un personnage dans un TinTin dans la dernière case.
Scénario: 4/5
Bel essai de combiner intrigue guerre froide, fantastique et suspense. Quelques précipitations...je suppose que l'éditeur a demandé de raccourcir?! Par exemple: comment Mortimer parvient-il à échanger vêtement de prisonnier vert contre le linceul du mort en un rien de temps et en plus le précipiter hors de la fenêtre en quelques moments, alors que les soldats soviétiques sont sur ses trousses (p.37)
Précision historique: 3/5
En gros les lieux berlinois et faits historiques tiennent la route (Rathaus Schöneberg où Kennedy a tenu son discours, Check Point Charlie / Zimmerstrasse à Kreuzberg à la limite du secteur américain, café Mockba et arrière plan de la Frankfurter Allee avec ses bâtiments néoclassicistes staliniens, Waldfriedhof Heerstrasse à un jet de pierre du stade olympique, alignement de façades belle époque et architecture années 50 typique de Berlin (e.g. p.21). Par contre deux grosses bourdes à signaler à moins que les auteurs veuillent mettre en avant la liberté de l'artiste: Le quartier de Schöneberg à l'ouest (où David Bowie a d'ailleurs vécu pendant quelques années n'est pas voisin de celui d'Altglienicke à l'est (p.54) (le tunnel a vraiment existé entre le quartier de Neukölln et Altglienicke) - je suppose que le scénariste avait besoin de cette liberté artistique pour pouvoir mentionner le tunnel de la mairie en dessous du mur utilisé à enlever le président...), l'autre grosse erreur: que fait le grand bâtiment communiste sur la couverture - il n'existe bel et bien pas à Berlin! Cela rappelle le palais de la culture à Varsovie. Je suppose que cela doit être la tour principale du sanatorium d'Arkaïm. Mais dans ce cas-là cela induit le lecteur en erreur sur la couverture.
Langage: 3,5/5
En gros, beaux dialogues dans l'esprit B&M. Un peu plus d'ironie aurait fait du bien comme à la page 49 - la vinothèque qui s'appelle 'Säufer' (soûlard). Les expressions allemandes sont naturelles à part le "Teufel" que j'ai déjà vu à plusieurs reprises dans d'autres bds - c'est une traduction littérale de 'diable', mais ça ne se dit pas comme ça en allemand. On dirait plutôt "Zum Teufel"...
Tout compte fait, un beau score 4/5 pour une belle tentative.
Catherine Meurisse frappe assez fort avec les grands espaces. C'est le retour à l'enfance mais surtout à la campagne où il existe un autre art de vivre. Elle retourne dans le Poitou au milieu des années 80, une région où elle y rencontrera également sa dinde au détour d'un discours politique assez basique.
J'ai bien aimé car ce n'est pas exempt de critiques constructives également vis à vis de la campagne qui se compare à la ville avec ses avantages et des défauts. Et puis et surtout, il y a l'intensivité de l'agriculture qui a changé le visage de nos campagnes avec ses nouvelles méthodes de production et ses pesticides.
Il y a un doux parfum de nostalgie qui se dégage d'une telle œuvre qui prône un peu le retour aux sources. L'humour est également omniprésente avec cette touche de légèreté. Pour autant, j'ai trouvé qu'il y a une véritable profondeur de la pensée avec une rare intelligence dans les propos. J'ai véritablement été séduit par cet album et pourtant, ce n'est pas mon genre de prédilection.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est clair et lumineux mais également dynamique et assez expressif. On prend plaisir à la lecture. De belles couleurs égayent le tout.
Bref, au final, nous voilà avec une BD autobiographique drôle et sensible mais surtout assez sympathique qui pourrait très bien s'offrir comme un beau cadeau de Noël. Avis aux amateurs !
On ne peut pas faire du très bon tout le temps et la construction intuitive d'une œuvre possède ses limites.
Dans cet album, les histoires se succèdent sans véritablement de liens les uns aux autres. L'errance de Philémon est totale. Le hasard guide l'aventure et le propos. Il y a des fulgurances certes comme le Don Quichotte de l'atlantique mais il y a aussi des histoires sans saveurs ni truculence. L'enfer des épouvantails par exemple ne raconte rien de particulier, le non-sens ne raconte rien et même le non-sens doit raconter quelque chose.
L'histoire est toutefois agréable à lire. C'est drôle, relevée parfois et parfois tristounette de tranquillité. Il y a parfois de belles planches qui ravissent les yeux et les sens et puis d'autres qui ne font que raconter l'histoire joliment. Jusqu'au final qui réjouira les aficionados de Philémon tel que je le suis.
Bref, le moment de lecture est agréable. La série Philémon ne peut pas être une continuité de chef d'œuvre. Il y a des hauts et des bas comme dans le monde de l'océan atlantique.
L'art fre(u)dien dans une œuvre, chef d'œuvre.
Le corbac aux baskets est une réponse drôle et boursouflée de non-sens merveilleux à la dépression que vivait l'auteur. Et quel pied de nez! Quel pied tout court!
Des dialogues savoureux à la foultitude de personnages absurdes mais tellement logiques dans l'univers du corbac. Des histoires dans l'histoire toutes plus surprenantes et exquises de non sens. Tout est d'une drôlerie funeste. Tout est d'une tristesse hilarante. Là encore Fred sait si bien faire raconter par la drôlerie que l'on croit naïve, la bêtise de la guerre et de ceux qui la font, l'ennuie de la bourgeoisie boursouflée dans ses traditions, La prétention des psychologues qui ne sont que des enfants roi à la Dolto, le rapport de force psychologique du chefaillon en entreprise. Et cette drôlerie naïve fait passer crème les nombreuses satires de l'œuvre.
Car de tous ses personnages drolatiques, pétries de conformisme ridicule, il y en a un qui vit un calvaire, une angoisse latente jusqu'au final horrifique : Le corbac aux baskets. Lui vit l'enfer de la dépression la plus totale car il est le seul à être lucide et sensé dans ce monde en absurdie. Alors il traine ses baskets de cases magnifiques en cases splendides, de planches superbes en planches toujours innovantes (mais un peu moins que d'accoutumée). Il les traine dans un spleen nonchalant, une résignation de la bêtise. Il est une victime avant tout. jusqu'à l'horreur du final.
Le Corbac aux baskets est certainement le personnage le plus triste, au destin le plus horrifique que j'ai pu croiser dans mes lectures. Je crois que Fred est le corbac aux baskets, que Fred a construit le destin du corbac pour raconter son histoire, l'histoire de sa dépression.
Sa seconde œuvre majeure. avec "le petit cirque". Une œuvre majeure tout court.
Fred, ce conteur merveilleux, cet artiste incroyable est en difficulté durant cet année-là. Les aventures de Philémon se délite et les parutions de ses aventures s'espacent en plusieurs années. Durant cette période, Fred, toutefois construira des histoires. 3 pour être précis: Le corbac, le conteur électrique et la dernière image. Un quatrième opus intégrera ce quatuor dont le titre commence par "L'histoire de". bien que le Magic palace ( c'est lui) soit publié 10 ans avant.
"La dernière image" est publié en 99. Ce sera l'avant dernier album de Fred qui publiera son dernier (qui est le dernier Philémon) en 2013. Car Fred a le corps et l'esprit qui ne va pas bien. De cet esprit qui est entré en dépression, Fred en tirera "le corbac aux baskets" qui est proche de la perfection Fre(u)dienne.
Mais "L'histoire de la dernière image" est une grande déception de lecture. De la construction intuitive sur ses œuvres, l'auteur en tire le meilleur comme le médiocre. Fred laisse ses personnages le porter là ou ils veulent aller et la narration se construit ainsi, sans véritable ossature. "La dernière image" est d'abord une promesse non tenue: Une boutique ou l'on vend la dernière image que l'on perçoit avant de mourir (enjoy!) et le traiter sous une gaudriole bouchère et en à peine 2 planches (déception). Débuter l'œuvre avec une telle intensité dramatique ( superbe) et la poursuivre dans l'errance des idées les plus abscons et déjà vu et revue dans l'univers de Fred pour la clôturer comme un rêve (pffff).
D'ailleurs le dessin toujours superbe n'a aucune prétention narrative. La planche est classique. les cases ne servent à rien d'autres qu'à construire l'histoire et l'histoire part à volo. Et d'ailleurs la conclusion de l'album est comme un aveu d'échec. Fred n'a pas réussi à laisser aller son génie sur une idée de départ absolument géniale: Vendre la dernière image que l'on voit avant de mourir. Peut être que Fred a eu trop peur de s'approcher de l'inéluctable car, Oui, Fred n'allait pas du tout bien en 1999.
Oui, le scénario est vraiment très original.
Le dessin impeccable du début à la fin.
De la BD qui sort des sentiers classiques.
GÉNIAL !
Dans la continuité "des Artilleuses", un bon album très bien dessiné mais parfois desservi par un scénario un peu confus vu la multiplicité des personnages.
J'ai apprécié, je lirai avec plaisir le deuxième et dernier tome (sympa ces séries qui ne s'éternisent pas!).
A refaire, j'attendrais la sortie du second opus pour tout lire d'une traite car je pense que d'ici là et vue la complexité de l'histoire, j'aurai du mal à m'y retrouver!
WAW. Quel coup de cœur ! Dès les premières planches, j'ai été happé par les dessins sublimes de F. Peynet, que je découvre avec cet album : quels jeux de lumière, quels jeux de couleurs ! Ça fait longtemps que je m'étais plus arrêté, comme je l'ai fait, de longues minutes sur les aquarelles de cette BD, à admirer les écumes des vagues, les ombres, les végétations, rendues magiques par cette lumière.
Le scénario n'est pas en reste. Je connais différentes versions du mythe : celui-ci est d'une originalité et d'une profondeur intéressantes, jusqu'à la dernière planche.
Je ne pourrais que trop conseiller cet album merveilleux. Et mon prochain passage en librairie me verra immanquablement acquérir "Astérios", des mêmes auteurs.
Ce n'est pas le plus grand des albums de Bourgeon. Certes. Mais il y a quand même un joli pincement au cœur en refermant la désormais ultime page de cette série de légende. Et ça aurait été dommage de s'en priver.
Côté scénario j'ai trouvé le cours d'histoire sur la Commune un peu lourd à digérer. Mais pour le reste ça passe bien. Bourgeon trouve des accents à la Tardi pour décrire massacres et injustices, nous fait découvrir la Nouvelle-Calédonie époque bagne et déportations, multiplie les clins d’œil au premier cycle de la série, retrouve la mer et sa Bretagne bien aimée, ainsi que ses magnifiques héroïnes toujours libres, idéalistes, féministes et résilientes. Une petite pirouette scénaristique pour boucler le tout, pas forcément très crédible mais qui a le mérite de clore définitivement la saga. Et tout ça en jonglant entre argot populaire et langage choisi et poétique où il excelle, souvent avec ironie.
Quant au dessin... quel bonheur de retrouver Bourgeon et son obsession du détail et de la documentation, les bâtiments, les costumes, les objets, les animaux, les perspectives, les paysages, les visages parfois un peu approximatifs mais si caractéristiques. Et pour boucler la série, retour à la mer, aux vagues et aux bateaux. La première planche du premier tome démarrait sur un albatros...
Alors oui, ça valait le coup de se replonger une dernière fois dans cet univers historique, et de lui donner une fin digne de ce nom et globalement à la hauteur. Merci monsieur Bourgeon.
Il est rare de voir une BD sur la Corse en explorant véritablement les caractéristiques et surtout l'histoire de cette île.
J'ai été tout d'abord conquis par le dessin en aquarelle qui est absolument magnifique. Les décors seront de toute beauté comme l'île d'ailleurs. C'est assez sidérant de voir une telle maîtrise dans le graphisme pour un jeune auteur. J'ai été plus que conquis.
Sur le fond, on va suivre un chineur d'antiquité parisien qui va partir dans une mystérieuse chasse aux trésors à partir d'une photo qu'il va trouver dans un objet rare. Cela va le mener jusqu'à un navire qui a sombré à la fin de la première Guerre Mondiale dont un personnage transportait un mystérieux héritage napoléonien. Il ne faut pas oublier que l'Empereur des français était corse d'origine.
J'ai trouvé que l'intrigue était très bien menée jusqu'au bout avec un épilogue assez extraordinaire. La construction de l'album est efficace. Cela a été un véritable plaisir de lecture même si certains passages étaient un peu lourd comme la manipulation de certains personnages sur notre héros pour l'amener là où ils veulent.
On notera un formidable travail de documentation sur le contexte historique qui apporte véritablement une touche de crédibilité appréciable. Je pense notamment à la fameuse République de Corse (1755-1743) et à au général Pascal Paoli.
Il y a une véritable osmose entre le scénario et le dessin qui est tout à fait indéniable. Les amoureux de la Corse vont adorer. Les autres aussi. Lecture largement recommandée !
C'est l'histoire d'un homme qui raconte n'importe quoi à ses interlocuteurs.
Voilà.
Je me suis rarement autant ennuyé en lisant une BD. Les différents styles de dessins utilisés pour les différentes fabulations du personnage sont intéressants, mais autrement je ne comprends pas les critiques dithyrambiques ici.
Je vous jure, le baron lui-même est sorti de la BD et il ronflait tellement toutes ces histoires l'ennuyaient! Alors je lui ai jeté de l'eau à la figure et on a joué aux échecs ensemble. Je l'ai battu. Quand enfin je lui ai demandé de retourner dans sa BD pour que je puisse rendre le livre, il s'est mis à genoux et m'a supplié de le garder à ses côtés! Je me sentis si mal que j'ai pris ma baguette magique, j'ai appelé mon pote Harry Potter et ensemble on lui a jeté un sort qui en a fait un personnage réel! Il était si content que des ailes lui ont poussé sur les genoux et il s'est envolé dans le ciel. On ne l'a jamais revu... Mais on a entendu dire par la suite par un homme qui voyageait dans le temps qu'il s'était divisé en millier de versions miniatures de lui-même et qu'il s'était retrouvé dans des milliers de BD! Pauvre baron...
Je vous en raconte une autre demain?
Juste parfait, Emile Bravo nous sert un de ces mets qui nous régale.
Je n'avais pas accroché à la série, par hasard, on m'a offert l'Espoir Malgré Tout, et je suis tombé sous le charme.
Je ne suis pas un professionnel de la BD, mais un passionné depuis 40 ans, mes avis je les assume, les albums d'Emile Bravo pour Spirou et Fantasio sont pour moi indispensables, j'essaie d’intéresser mes enfants à la BD classique et ce n'est pas toujours simple, mais avec ces albums, j'ai titillé leur curiosité sur des ouvrages en ligne claire.
Merci Emile
Désolé, j'ai souhaité commencer les Spirou et Fantasio avec cette collection, néanmoins je reste u peu sur ma faim avec cet album. Un peu trop de clichés à la Arleston dans le scénario. Je suis ans doute trop classique.
Je pense que cette BD va mal vieillir, mais elle a le mérite de relancer la franchise
de pire en pire dessins médiocres et histoire vraiment confuse.Ou sont les dessins de swolfs.pas sur que je continue cette serie
C'est un ouvrage assez intéressant qui présente l'une des théories les plus controversées et pourtant qui explique presque tout à savoir celle de l'évolution des espèces par Darwin.
C'est un metteur en scène de théâtre qui va nous la présenter de manière assez ludique et amusante. On peut dire que sur la forme, c'est assez inventif et original. Il faut savoir que cette théorie n'a que 150 ans !
On ne tombe pas dans la didactique ennuyeuse et soporifique de certaines BD traitant de sujets scientifiques. Rien que pour cela, la lecture sera des plus faciles pour le plus grand nombre.
J'ai beaucoup aimé car cela n'explique pas que le passé en mettant fin au conte de fée décrit dans la Bible sur la création du monde. Et dire que beaucoup de gens ont terminé sur un bûcher pour faire avancer la connaissance scientifique ! L'australopithèque n'est donc point une création divine, n'en déplaise à certains.
Oui, cela parle également de l'avenir avec cette notion d'homme augmenté qui sera presque parfait et qui pourra vivre bien plus longtemps. Certains milliardaires dirigeants des GAFA ont lancé d'ailleurs des programmes de recherche à ce sujet. Un des objectifs affichés est de mettre fin à la mort en résistant aux microbes et aux maladies et en se régénérant afin d'éviter le vieillissement et tout cela, grâce à des nano-robots injectés dans nos artères. Bref, tout un vaste programme pour aller plus vite et plus loin !
Il est question d'eugénisme et de transhumanisme avec les questions morales qui sont attachées à ces évolutions sans doute pas souhaitées par le plus grand nombre qui considère que la mort fait partie de la vie. Moi, je dis « à chacun ses convictions ! » sans être totalement fermé.
Nier le déterminisme génétique, c'est prétendre qu'on peut transformer un âne en cheval de course. C'est en tous les cas ce qu'affirme un riche industriel qui sème le doute dans cet ouvrage.
Bref, c'est un titre à découvrir pour les questions qu'ils soulèvent comme par exemple la sélection sexuelle. C'est en tous les cas un ouvrage très bien réalisé.
Dessins très inégaux, certains visages sont complètement loupés. L'histoire est incohérente au possible par rapport au mystère de la grande pyramide, et la violence est inutilement mise en avant. Un fond de tiroir du sieur Van Hamme qui confirme pour la troisième fois que, sans Ted Benoît, sur Blake et Mortimer il ne vaut pas grand-chose...
Un tome qui achève de manière convaincante cette série.
Tout au long de celle-ci, la qualité graphique n'a jamais déçue.
Seul la mise en scène de l'action était un peu moins bien réussie. Beaucoup de scènes d'action ne sont pas lisibles au premier coup d'œil. Parfois il faut relire plusieurs fois pour comprendre le déroulement des combats ,des mouvements de troupes ou des infiltrations dans les places fortes.
Si la partie "superficielle" de la série est clôturée, on peut avoir un petit goût de trop peu par rapport à l'histoire décrite dans les annexes, des puissances divines qui manœuvrent dans l'ombre.
Je reste convaincu qu'il reste des choses à raconter dans univers.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cela reste une lecture de qualité.
La qualité graphique est toujours au rendez-vous. Les différents personnages vus tout au long de la série se retrouvent au même endroit pour le dernier affrontement.
La mise en place et la tension montent en crescendo tout au long de ce tome pour ce clôturer ... au tome suivant.
Une belle montée en puissance, soutenu par un dessin magnifique.
Malgré le poids des années , cette série pour moi reste un must , des scénars digne des meilleurs westerns de la grande époque , des dessins magnifiques , j ui toujours aussi fan depuis 40 ans ( je parles des 10 premiers le reste je ne connais pas ! )
Après Tirésias, la Gloire d'Héra, Pygmalion et la vierge d'ivoire, voilà que Serge Le Tendre s'attaque au mythe du Minotaure en nous livrant une autre version qui est tout à fait intéressante.
Il va réhabiliter le Mystérieux Minotaure qui n'est pas la bête cruelle et sanguinaire que l'on croit. Cela serait plutôt un être mi-humain, mi-taureau qui a beaucoup souffert de la cruauté des hommes. Il y aura également le personnage incontournable de Dédale qui a construit le labyrinthe sur ordre de Minos, roi de Crête.
Le scénario de Serge Le tendre bien qu'un peu alambiqué car fidèle aux textes d'origine tient la route pour nous faire part de sa démonstration éblouissante d'une des plus grandes légendes de la mythologie grecque à savoir comment Thésée a vaincu la bête et a retrouvé son chemin grâce au fameux fil d'Ariane.
On ne peut que souligner le beau travail réalisé tant au niveau du scénario de cette tragédie que du dessin qui nous livre des pages de toute beauté sublimé également par des couleurs chaudes. C'est impeccable sur toute la ligne. Bref, un travail d'équipe qui se complète parfaitement pour notre plus grand plaisir.
Cette BD est à découvrir car c'est bien une réappropriation formidable d'un mythe antique assez passionnant. Les amateurs de récits mythologiques adoreront avoir une autre version plus moderne et moins académique que ceux exploités dans la collection « La sagesse des mythes ». La diversité culturelle fait parfois du bien.
Quand on comprend qu'Adèle Blanc-Sec n'est en fait qu'une succession d'événements tous plus farfelus les uns que les autres et que l'absurde est la pierre angulaire de la série, on peut sûrement en tirer une certaine satisfaction.
Un des points positifs de ce quatrième tome est qu'il est plus facile à suivre que les précédents. Par contre, il renvoie toujours autant aux autres albums. Et l'histoire se termine sur une note finale, sans annoncer de suite. Était-ce censé être le dernier? On ne sait pas si Tardi aime vraiment ses personnages ou même ses lecteurs, puisqu'il semble aimer complexifier et alambiquer dans le but de confondre (Adèle elle-même ((donc l'auteur)) y fait référence dans cet album), et puis finalement on se dit que ça ne sert à rien de se casser la tête.
Mais puisque la série continuera d'être publiée jusqu'à aujourd'hui, il faut croire que et l'auteur et les lecteurs auront pris un certain plaisir à partager ces aventures biscornues.
Un tout petit rôle pour Olrik et une seconde partie qui fait montre d'invraisemblances. Cet album, c'est Voronov en moins bien.
Saluons le travail graphique toutefois.
Je fais écho à l'avis d'Erik67 ici. Les dessins sont très beaux, mais le scénario est incompréhensible. 1 étoile pour le dessin, -4 pour le reste.
Encore un bon album avec une intrigue prenante. Tibet est maître en matière de personnages. Amusez-vous à reconnaître un célèbre acteur des années 70 dans cette aventure !
Evidemment, l'originalité graphique de cet album en fait un objet de curiosité et donnera matière à parler. Sauf que surprendre et être original, c’est bien, mais le faire de manière convaincante, c’est mieux.
J'avoue avoir été très hermétique à cette BD, même si la frustration à la lecture s'est un peu atténuée au fil des pages, au fur et à mesure que je me suis fait aux concepts de l'auteur. Pour autant, lire plus de deux cent pages avec des personnages et des décors représentés majoritairement par des points, des ronds et des carrés ne fut pas pour moi une expérience particulièrement agréable.
Léo et Loco sont en Martinique pour enquêter sur la disparition d'un jeune plongeur.
Un LEO LODEN dépaysant mais fidèle aux codes de la série, que ce soit d'un point de vue graphique comme scénaristique. Rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais la lecture reste bien agréable.
Le résumé m'avait apaté et pourtant j'avoue ne pas avoir été séduite par l'histoire. En effet, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue de Slava. En effet, j'ai eu une sensation de longueur tout au long de ma lecture et je déplore un vrai manque de rythme.
Quant aux illustrations, elles n'ont pas su me séduire. Cela fourmille de toute part et je n'ai pas su où regarder. J'ai également trouvé les couleurs plutôt fades.
En somme, je n'ai pas du tout été séduite par ma lecture.
Je ne m'attendais pas à une telle qualité d'écriture dans le scénario. Il faut dire que la couverture ne m'avait guère convaincu. Comme quoi, il faut lire et tout lire pour pouvoir finalement apprécier à sa juste valeur avec du recul.
C'est vraiment un récit très bien mené qui fait preuve d'une certaine créativité et d'une inventivité qui laisse pantois. Je suis véritablement très agréablement surpris par une telle qualité. Il faut également dire que c'est une première pour l'auteur Cyrielle Blaire. On ne peut être qu'admiratif par un tel travail.
J'avais sans doute trop peur du côté enfantin d'un tel graphisme mais c'est résolument mâture. Il y a ce qu'il faut d'aventure avec un zeste de magie ainsi que la personnalité de notre jeune héros voulant réparer sa faute de jeunesse vis à vis de sa sœur. On ne va pas du tout s'ennuyer avec une telle lecture tant il y aura des péripéties bien calculées entre rêves et réalité.
J'ai indéniablement envie de connaître la suite ce qui n'est pas toujours le cas. On va surveiller cela de près ! De la très bonne héroïc fantasy surtout pour les amateurs du genre !
suite du tome 39 je crois qu'on touche le fond, un diptyque ennuyeux et qui sert à rien, au mieux a engraisser l'éditeur. dommage j'avais un peu d'espoir après le tome 38 que j'avais trouvé plutôt sympa, et crac Yann a réussit a creuser pour faire encore plus tarte que les derniers albums dessinés par Rosinski
Le travail sur les personnages est ce qu'il y a de plus exceptionnel dans ce diptyque. Ils sont une bonne quinzaine et ils ont tous leur personnalité et leur parcours, y compris les miliciens. Remarquable. Et rare en bande dessinée.
Le faux enlèvement d'une star de cinéma est au coeur de ce nouvel album des aventures de notre héros. En bonus, le retour de son père. Tibet fait des merveilles au niveau des dessins. Le scénario réserve des surprises, bref un bon album !
C'est d'abord le dessin d'Antoine Aubin qui retient mon attention. Aussi méticuleux que Jacobs, Aubin remonte nettement le niveau, surtout comparé à celui, désastreux, du cri du Moloch.
Le scénario est certes parcouru d'invraisemblances mais son rythme dense me rappelle les meilleurs opus de la série.
L'ensemble se tient donc d'une façon cohérente et agréable. Un bon album et une équipe qui me semble tout à fait fidèle à l'esprit de la série.
Une intrigue d'espionnage qui cumule à la fois action, suspense et humour avec l'introduction d'un personnage qui prendra de l'importance dans les prochains albums pour devenir l'un des méchants récurrents de la série : Le Bourreau. A lire !
j'aurais pu mettre une étoile de plus si cette bd avait fait 30.-40. pages de moins !! tous ces dessins pour nous montrer un décors de ville sous la pluie .....heureusement j'ai lu cette bd venant de la médiatheque
La qualité de ce dessin incroyable, qui n'a jamais faiblit depuis le début, est au service d'un concept et d'un scénario tout aussi incroyable.
Les auteurs atteignent la perfection quand ils nous introduisent, comme dans le tome 2, une nouvelle communauté. Ils nous font découvrir des concepts et des structures sociales aussi intéressants qu'originals. Les préfaces et les annexes complètent parfaitement le récit et sont indispensables à la compréhension de l'univers et de ses enjeux.
Les auteurs ont mis du temps à "sortir du bois", mais à présent le message et le concept général (ainsi que le titre de la série) sont clairs et limpides.
L'originalité du concept, la créativité au niveau des différentes communautés et la qualité du dessin font de cette série une des meilleures du genre.
Le fait est que la série s'est embarquée dans le genre espionnage avec un certain succès. Cet opus en témoigne. Une réussite !
Un concept assez intéressant saupoudré d'humour noir et irrévérencieux. Les auteurs n'ont aucun complexe à pousser les curseurs loin de ce qui est habituellement considéré comme "politiquement correcte" ou "grand public".
Un vrai plaisir pour les amateurs, même si le niveau est assez inégal.
Une très bonne histoire, pas mal d'action et une fin en forme de twist de la dernière minute. Pour l'occasion, nous avons une intrigue d'espionnage où les faux coupables sont légion.
Le scénario est trop farfelu et la fin un peu tirée par les cheveux. Au final, pas de vrai méchant (Comme dans les autres albums) mais la succession de rebondissements tient en haleine !
Tout l'intérêt réside d'en apprendre davantage sur le passé de Ric Hochet dans cet album à l'intrigue correcte mais un peu alambiquée tout de même. On retrouve avec plaisir le professeur Hermelin !
L'histoire est remplie de références aux films de James Bond et l'on voit un ennemi de Ric Hochet (Au lecteur de deviner qui se cache derrière les bandelettes !) revenir. J'ai trouvé l'album passionnant à lire et regarder. Je recommande particulièrement !
C'est drôle, rythmé et les caricatures de personnes célèbres ajoutent un plus à l'album. Je le recommande. En plus, Tibet s'améliore au niveau des dessins !
Titre trompeur. Tous les ingrédients du meilleur de Hochet sont présents pour passer un bon moment. A lire et relire avec le même enthousiasme !
Très bon album et au final j'ai beaucoup apprécié bien que l'intrigue au départ soit assez banale mais la suite vaut la peine d'être lue !
Une aventure supérieure qualitativement à la précédente et le retour d'un ennemi qui n'en est pas un. Des rebondissements à la pelle. Une très bonne intrigue et le graphisme s'est nettement amélioré.
Un album avec un mystère bien charpenté. Duchâteau sait y faire et les dessins de Tibet sont à la hauteur. A lire !
L'intrigue est cousue de fil blanc mais l'ambiance sixties est agréable. Au final, un album qui se laisse lire !
On va suivre un cartographe qui découvre les contours du Nouveau monde à l'époque du roi Louis XV. Il s'agit de Monsieur de la Condamine, un homme de science un peu poudré.
L'horizon n'est plus un au-delà sans cesse repoussé mais un objet d'étude dont il pourra mesurer l'exacte courbure. Bref, un homme de science pour qui le monde n'est qu'une vaste équation. Il collectionne les échantillons qu'il va ramener en France suite à cette expédition où sont rassemblés parmi les plus grands scientifiques avec leurs égos totalement démesurés.
J'ai bien aimé certaines réflexions notamment lors d'une corrida que les espagnols ont importé au Pérou. Qu'y a t'il de plus sauvage que la mise en scène de la sauvagerie ? Telle est la question qui est posée par un des protagonistes. On se pose encore cette question de nos jours à l'heure où un projet de loi souhaite interdire la corrida.
D'autres réparties ont également attiré mon attention comme celle de savoir si la science mérite qu'on se tue pour elle ? Certains en sont véritablement persuadés. Il faut dire que la jungle et ces pays sous domination espagnole sont plutôt hostiles. Beaucoup vont terminer dans un asile à moins d'être achevé avant par les fièvres tropicales.
La fin est un peu triste car il y a toute une œuvre assez considérable qui a été recueilli en matière de botanique mais il n'en resta pas grand chose faute de transmission de ce savoir. Cependant, on se rend compte que là n'était pas l'essentiel.
A noter un graphisme pour le moins très spécial assez baroque avec des traits plutôt gras. C'est dessiné sur du grand format avec de grandes cases ce qui apporte du cachet. Il y a par contre une belle utilisation de la couleur qui rend la jungle assez luxuriante.
Pour autant, je n'ai pas été trop captivé par cette histoire sur fond de concurrence scientifique et d'oiseaux exotiques qui discutent philosophiquement mais il reste une ambiance assez bien retranscrite dans la moiteur de la jungle. Bon, au moins, on aura appris que la Terre n'est pas d'une rondeur parfaite.
Une histoire d'espionnage et d’action sur fond de deuxième guerre mondiale. Le héros infiltre un groupe de pilotes allemands dans les derniers jours du IIIe Reich afin de saboter un nouvel avion qui pourrait d’avérer très dangereux.
Le récit est très bien mené avec des flashbacks qui permettent de revenir sur l’enfance des personnages principaux et ainsi de mieux les connaître. Le fait que les auteurs évitent le traditionnel manichéisme entre les méchants allemands inhumains et les gentils américains participe aussi à la réussite de cette œuvre et aussi à son suspense: le danger peut venir de partout pour le héros. Il faut aussi saluer une fin qui réserve quelques surprises assez inattendues.
Côté dessins, une ligne très claire boostée par des couleurs de ciel détonnantes et de beaux efforts du point de vue de la reconstitution historique avec d’excellents combats aériens.
Enfin il faut saluer le dossier spécial à la fin de cette intégrale avec des dessins préparatoires, des extraits du scénario et du storyboard et une longue interview passionnante avec les auteurs qui donnent plus d’intérêt et de valeur à ce livre.
J'ai trouvé cet album très bon : drôle, touchant, intelligent.
La Bourse, élevé comme esclave pas des humains, est un gobelin hors-norme de par son analyse des situations, il peut devenir un des personnages phares de cette série.
Rentre facilement dans le Top 5 de la saga Orcs et Gobelins. .
:::: AVIS POUR L'EDITION GRAND FORMAT ::::
Le trait de L. Astier n’est pas des plus fins mais il colle au background et sait lui insuffler de l’énergie et un style graphique de qualité.
Je serais en revanche plus mesuré sur le scenario, comme pour les tomes précédents. La vengeance d’Emily tient la route mais elle n’arrive jamais à capter pleinement mon attention, par manque de crédibilité dans sa trame et ses retournements de situations.
De même, la volonté de l’auteur de vouloir absolument traiter de sujets sociétaux – ici la persécution des Noirs et l’oppression des ouvriers – alourdit le propos puisque ses intentions, certes louables, se devinent constamment. La subtilité n'étant pas forcément son truc...
Malgré cette pesanteur visible sur le fond comme sur la forme, la lecture reste néanmoins détonante et divertissante.
Une série agréable et rythmée qui vaut le coup.
Rien à ajouter à mon avis précédent après avoir lu ce dernier tome. Et pourtant je suis plutôt porté sur le dessin beaucoup plus réaliste, du "beau dessin" comme dit l'auteur à un moment. Mais là, c'est autre chose, on est dans l'auto-biographie magistrale, passionnante, réfléchie, pensée, instructive. Le rappel récurrent du personnage du père, pourtant absent, m'a paru un temps inutile et lourd. Et puis d'un coup, aux trois quarts de l'album, tout prend du sens. Pareil pour la narration du parcours professionnel de l'auteur, qui peut paraitre moins intéressant que ce qui était vécu dans les précédents opus, ou pour le côté psy. Et puis là encore, tout rebondit avant la fin. Ce que raconte Riad Sattouf, ce qu'il livre de sa vie et de sa construction de jeune adulte est tout simplement prenant, impressionnant, ce serait inventé ça ne paraitrait pas crédible. Un sans faute jusqu'au bout.
L'un des summums du style "Atomium" et de l'humour grinçant rétro-moderne car Chaland, comme ses potes Cornillon, Benoit & Co avaient un oeil vers les années 40-50 et l'autre vers le monde merveilleux dans lequel nous baignons depuis... exactement l'époque où ces artistes débutèrent (le milieu des 70's).
Est-ce un lapsus ou existerait-il une édition plus complète car l'"Atomax" évoqué par mrpitoff n'est pas dans le recueil de 4 histoires courtes mais cette autre aventure d'Adolphus Claar existe pourtant bel et bien puisqu'elle fut pré-publiée (en 1981 et en N&B) dans le n° spécial 61bis "Vers un futur heureux" de Métal Hurlant. Il est vrai que sa conclusion était disons... un peu moins sage ;-)
Être une enfant juive, ou vue comme telle, en France pendant la 2ème guerre mondiale.
L'autrice raconte ici une histoire toute en retenue. Le point de vue pris par l'autrice est celui d'une petite fille. L'histoire est belle et touchante, mais j'ai eu du mal à me laisser porter par ce récit. Est-ce lié au style graphique (un peu naïf et à plat) ou au rythme du récit? Je ne sais pas, peut-être un peu des deux.
Mais je suis persuadé que certains ou certaines aimeront cet livre.
j'ai bien aimé cet album qui dévoile beaucoup de choses sur le rectificateur ou plutôt sur les rectificateurs.
l'on en sait pas beaucoup plus sur l'organisation qui les commandes mais bon ne boudons pas notre plaisir.
les dessins de D Falque s'améliorent d'album en album et même si je ne suis pas vraiment fan du style ils sont vraiment très corrects.
le scénario est toujours prenant.
il s'agit de l'un des rares albums de la série ou la franc-maçonnerie n'apparait pas vraiment.
bref, un album à lire et à relire
Le drakkar s'éloigne de la côte et part en razzia. Les femmes retournent soulagées au village et les hommes partent dans la brume! Au sens propre et figuré.
Des réflexions comiques ("j'espère que je vais être à la hauteur, je débute à la hache"). Il y a de vrais réussites, mais l'ensemble manque un peu de rythme pour en faire un album inoubliable.
J'ai trouvé le début laborieux, mais au fil des pages l'ambiance s'améliore et le lecteur (moi) est de plus en plus accroché au récit.
Attente du 2ème tome pour voir si tout s'installe dans un univers et rythme cohérents.
Dans les années 70, une nouvelle génération d’auteurs de comics arrive chez Marvel. Après l’Age d’Or des années 60 avec des Artistes comme Stan Lee, John Romita Sr ou John Buscema, Marvel développe une branche fantastique dans ses comics avec des anti-héros comme Dracula ou Werewolf by Night. Les personnages surnaturels éveillent plus l’imagination du jeune public nourrie avec les films de la Hammer.
C’est ainsi que naît le Ghost Rider, l’esprit de la vengeance, où Johnny Blaze vend son âme à Satan pour sauver la vie de son père adoptif. Mais, le diable ne tient qu’en partie son pacte et le cascadeur Blaze est transformé, la nuit, en motard vengeur le « Ghost Rider ». "Rider on the storm," chante le Poète.
C’est ce que nous raconte le "Ghost Rider- Intégrale 1972-1974" (éditions Panini) créé par le Scénariste Gary Friedrich et le Dessinateur Mike Ploog.
Comme tout héros marvelien, le Ghost Rider est maudit. Bien que cascadeur le jour, il se transforme chaque nuit, malgré lui, en bikeur infernal avec crâne en feu et pouvoirs surnaturels. Marginal, il sait très bien que les gens détestent ce qu’ils ne comprennent pas.
Alors, dans les premiers épisodes, il reste Roxanne, l’Amour de sa vie, si pure qu’elle le protège du Mal. Jouée par la superbe Eva Mendes dans le film adapté du comics.
L’histoire est écrite sur 5 numéros par le même Scénariste qui souligne la malédiction du personnage. Et les Dessins de Ploog soulignent bien le climat horrifique qu’il était en spécialiste du genre.
A re-découvrir donc. Pour un Marvel plus dark.
J'ai beaucoup aimé la partie graphique qui révèle de magnifiques planches qui font presque rêver. On est tout de suite embarqué dans une aventure se situant dans le Paris du jeune roi Louis XVI qui vient d'accéder au trône de France après le règne de l'impopulaire Louis XV. On sait malheureusement que 15 ans plus tard, sa tête sera tranchée au gré de la révolution...
On va surtout suivre les aventures d'une jeune aristocrate Svetlana (ce qui signifie Lumière d'où le titre) qui a été adoptée en Russie par ses parents. Sa mère adoptive est morte voilà des années et elle vit seule avec son père lorsqu'elle découvre petit à petit ses origines.
Il lui vient l'envie de tout quitter pour rejoindre la Russie de la tsarine Catherine II avec une lettre de recommandation de Denis Diderot, le célèbre encyclopédiste du siècle des Lumières. Bon, son père ainsi que le cocher ami de la famille paieront assez cher ce petit caprice alors que rien ne prouve que les vrais parents soient encore vivants.
J'ai été un peu troublé par un personnage au trait et à la chevelure féminine s'appelant Aliocha. En réalité, il s'agit d'un jeune homme orphelin vivant dans les bois et également prêt à tout plaquer pour suivre une jeune et belle inconnue. Bref, il y aura pas mal d'incohérences de ce type pour aller dans le sens de ce récit aux multiples péripéties. Il est vrai que je n'aime pas trop quand cela ne paraît pas naturel.
Mais bon, on pardonnera aisément car cela se lit très bien et comme dit, rien que le dessin vaut le coup d’œil. J'ai oublié de vous dire pour vous convaincre que c’est tiré d'un roman de Carole Trébor à qui on doit également la fameuse série U4 qui a récemment cartonné.
Il y a chez l'héroïne une certaine fraîcheur et insouciance de la jeunesse qu'on ne peut qu'être subjugué. Et puis, il y a le thème du siècle des Lumières qui apporte son lot de nouveautés scientifiques et philosophiques qui va mener droit à la révolution. Mais il y a également cette dualité avec les vieilles croyances ancestrales qui apporte son lot de magie à travers les rêves. C'est envoûtant et mystique à la fois !
== Avis pour les tomes 4 & 5 ==
Affreux! Qu'est-ce qui s'est passé? Si j'avais passablement aimé les trois premiers tomes, les deux derniers sont franchement mauvais.
Premièrement, dans le tome 4, je crois que Morvan avait envie de nous faire une leçon de morale. Musulmans contre chrétiens, intégristes contre extrémistes, bla bla bla. Morvan avait quelque chose sur le cœur et il a usé de sa plateforme (la BD) pour transmettre sa vision du monde et son opinion.
Ensuite, dans le tome 5, notre magnat de Mediacop prévoit un complot abracadabrant qui est franchement ridicule. Il prédit chaque fait et geste d'acteurs qu'il met en jeu d'une façon tellement précise que c'est à mourir de rire.
*SPOILERS!* Il se met à raconter comment (de façon complètement théorique!) son héroïne retrouvera son ancien amoureux, comment ensuite les deux groupes sociopolitiques vont se rencontrer à tel moment à tel endroit pour s’entre-tuer, et comment sa milice va déplacer le local de torture dans un autre local pour avoir accès à une fenêtre, et ensuite sa coqueluche arrivera sur la scène en même temps que son autre coqueluche, ce qui va sans doute causer une jalousie entre les deux hommes, mais ils finiront dans les bras l'un de l'autre, et ensuite le public va être en liesse et célébrer dans les rues, etc. Et enfin, celle qui est censée subventionner l'entreprise mais qui avait une toute petite once de morale finit par tomber amoureuse de son plan machiavélique et finalement s'en amourache! *FIN DES SPOILERS!*
L'album consiste principalement en cette prédiction des événements qui vont supposément se produire grâce à notre méchant si bon pour tout planifier et manipuler! Ça n'a aucun sens!
Pas étonnant que les deux derniers tomes soient les moins bien cotés de la série ici. Ça part vraiment en... quenouille!
Les derniers albums de la série Philémon sont tous magnifiques de narration inspirées et poétiques.
Ici, c'est autour de la dernière feuille d'automne qui demeure sur l'arbre pour raconter aux autres futures feuilles du futur printemps que se construit une histoire ou plutôt une double histoire qui s'imbriquent l'une à l'autre malgré une temporalité différente.
Et le plaisir de lire est toujours là, authentique et jubilatoire. Car l'histoire est racontée autant en visuel que dans sa narration. Et Fred réinvente la planche de BD, le regard du lecteur qui ouvre son panorama sur toute la planche pour comprendre la narration que raconte l'auteur. Fred innove toujours un peu plus alors que le synopsis de base est d'une poésie absolue, d'une beauté véritable.
Et cette réinvention ( déjà en cours durant les derniers albums mais là qui est d'une maitrise telle que cela intègre en harmonique totale le déroulement) permet à cette poésie d'exploser dans toutes les cases qui rebondissent les unes aux autres.
Le dessin de Fred est également dans une saturation d'ombres et de lumières d'une totale maitrise. Fred est à son firmament durant cette période. Car sa poésie fulmine avec ses dessins, sa construction visuelle, ses couleurs superbes et ses déroulements toujours surprenante empreint d'une nostalgie magique.
Du grand art
Les derniers albums de la série Philémon sont tous magnifiques de narration inspirées et poétiques.
Ici, c'est autour de la dernière feuille d'automne qui demeure sur l'arbre pour raconter aux autres futures feuilles du futur printemps que se construit une histoire ou plutôt une double histoire qui s'imbriquent l'une à l'autre malgré une temporalité différente.
Et le plaisir de lire est toujours là, authentique et jubilatoire. Car l'histoire est racontée autant en visuel que dans sa narration. Et Fred réinvente la planche de BD, le regard du lecteur qui ouvre son panorama sur toute la planche pour comprendre la narration que raconte l'auteur. Fred innove toujours un peu plus alors que le synopsis de base est d'une poésie absolue, d'une beauté véritable.
Et cette réinvention ( déjà en cours durant les derniers albums mais là qui est d'une maitrise telle que cela intègre en harmonique totale le déroulement) permet à cette poésie d'exploser dans toutes les cases qui rebondissent les unes aux autres.
Le dessin de Fred est également dans une saturation d'ombres et de lumières d'une totale maitrise. Fred est à son firmament durant cette période. Car sa poésie fulmine avec ses dessins, sa construction visuelle, ses couleurs superbes et ses déroulements toujours surprenante empreint d'une nostalgie magique.
Du grand art
1,4 sur 5 comment est-ce possible ? Quel scandale ! Le travail de Mr Ramaïoli est en tout point exceptionnel. Il fait partie des grands de la BD pour l'ensemble de son oeuvre. Je me demande bien qu'elle bande d'aigris se permet de "descendre en flèche" un travail aussi remarquable ? La critique est facile...