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J’ai aimé Yoko Tsuno qui me semblait révolutionnaire à son époque.
Et puis j’ai dû faire une pause à un moment, louper des rencontres, des races, des personnages…
Ce qui fait que quand je débarque dans cette histoire, j’ai du mal à capter qui est qui et fait quoi et pourquoi…
Comme entre temps, j’ai lu des histoires de SF plus folles, plus dynamiques, plus impressionnantes, j’ai eu un peu de mal à entrer dans celle-ci, plus lente et avec beaucoup de dialogues de réflexion…
Bref, j’ai aimé Yoko mais je peine sur cet album.
J’aime beaucoup les dessins dynamiques, les couleurs.
Pas mal d’idées qui m’ont plu, de la maison « invisible » aux épreuves d’A-Lan…
D’autres sympas bien qu’un peu banale, les deux qui se rencontre, le gros méchant qui est très très méchant…
Des détails qui mettent bien dans l’ambiance du monde futuriste, autant dans les décors que le mode de vie avec les trois mamans…
Par contre, à la fois beaucoup d’information sur la rencontre, chacun, A-Lan, la mission, le méchant, le truc, le bidule… qui, à la fois m’ont légèrement perdu parfois dans l’abondance et, à la fois, ne sont pas si clair que ça à être traité si vite…
Dommage que ça n’ait pas pris plus le temps de s’installer.
Les contes sont à l'origine du monde. Savoir les comprendre, c'est faire preuve d'humanité.
Frezzato, conteur de l'impossible aux milles traits de crayons sublimes, nous emmène dans un monde magique où il nous laisse un espace douillet afin d'évoluer seul entre les lignes et les traits.
« Ils sont sont là, dans les campagnes, les villes, sur les réseaux sociaux, les envahisseurs ». Bref, ils sont partout. Ces mots là d'une candidate à l'élection présidentielle raisonnent encore.
Les auteurs visent délibérément ce qu'ils appellent la facho-sphère qui se nourrir d'antisémitisme mais également de négationniste. Il y a ceux qui croient que la terre est plate, que les américains ne sont pas allés sur la Lune et que les attentats du 11 septembre 2001 ont été provoqué par les services secrets pour lancer la guerre contre l'Irak et l'Afghanistan.
On va suivre une jeune journaliste (que la complosphère surnomme journalope) dont le frère semble être attiré part ces thèses extrêmes. Elle va alors se faire aider par un spécialiste de l'extrême droite et qui était un ancien grand reporter pour le retrouver avant qu'il ne commette des attentats irréparables.
On va croiser des figures réelles dont les noms ont été modifié afin d'éviter des procès en diffamation (je pense à Jean-Marie Le Pen ou encore l'humoriste Dieudonné). Tout sonne assez juste et c'est ce qui est sans doute le plus effrayant.
Evidemment, ce genre de BD qui dénonce un phénomène très actuel est utile et nécessaire. On se dit qu'on ne croira jamais à de telles sornettes quand on est intelligent. J'avoue qu'une collègue m'a fait voir une vidéo qui dénonçait violemment les vaccins ainsi que l'industrie pharmaceutique piloté par Bill Gates durant la crise sanitaire et cela paraissait tellement crédible. Bref, n'importe qui pourrait y succomber si on n'y prend pas garde.
De telles bêtises peuvent même fausser le résultat d'une élection présidentielle. La pauvre Hillary Clinton en sait quelque que chose. On remarquera que c'est toujours les mêmes qui utilisent ces moyens pour tout d'abord se présenter en pauvres victimes du système qui les rejettent avec l'aide des médias pour ensuite acquérir le pouvoir et mener une politique conduisant à la haine de l'étranger.
Cette BD démonte les mécanismes en nous les expliquant de manière assez ludique. A noter qu'il ne s'agit pas d'une BD documentaire mais d'une vraie intrigue ce qui renforce encore plus l'aspect pédagogique en nous montrant du concret.
Certes, cette plongée dans les milieux complotistes et d'extrême droite est glaçante. C'est cependant nécessaire pour bien comprendre les enjeux et déjouer les pièges car c'est notre démocratie qui est sans doute en jeu sur le long terme.
Pas mon style de lecture, mais c'est une belle adaptation,
On plonge littéralement dans l'histoire,
Je viens de voir qu'il y a un tome 2, pourquoi pas ?
Hors série inintéressant au possible !
Logique : faire un tome sur un personnage "tertiaire" de la série, pas grand chose à en tirer.
Un album moyen : le début traîne en longueur pour ma part, alors qu'à la fin de ce tome tout s'accélère, mais là ça va trop vite... quand l'action arrive les auteurs nous racontent l'histoire en quelques cases de souvenirs...
Le roman graphique de super-héros américains "Superman : L’homme de demain -Tome2- Révélations " ( collection CDC Renaissance) (Urban Comics-2016) du Scénariste Gene Luen Yang, du grand Dessinateur John Romita Jr et de l’encreur mythique Klaus Janson, nous raconte un Superman/Clark Kent avec un nouveau pouvoir mais plus faible qui perd tout ( confiance, pouvoirs, vie sociale) car son identité a été dévoilée au monde entier ( et même à Jimmy et Lois) et a nouvel ennemi ultra moderne qui se duplique comme un virus informatique.
Faible et n’ayant plus confiance en lui, il va même jusqu’à menacer, par réseau social, ceux qui s’en prendraient à sa famille et ses amis. Même s’il est amoureux de Wonder Woman, Lois Lane et Jimmy croient en lui en tant que super-héros et homme. Clark Kent étant son côté le plus humain.
Il ira en-dehors de Metropolis, se battre dans des arènes et se faire de nouveaux amis pour retrouver son aura de super-héros.
Run au Scénario très intelligent et aux Dessins/Encrages tous aussi mythiques qui vont bien à l’univers coloré de Superman.
A lire absolument.
en général les anar rescapés de 68 sont devenus des bourgeois pénibles bien campés sur leurs acquis (fric . propriétés . histoires de cul . cf duhamel . bien méprisants bref déjà morts
ici c'est encore culte poil au culte .....
Un magnifique album , avec une histoire originale ; dans le genre , j'aimerai voir en bd et en film le livre de James WELCH "A LA GRACE DE MARSEILLE "que je conseil aux gens qui ont aimé cet album !
Bienvenue à Oulan-Bator ! Qu'est ce que cette ville ? La capitale de la Mongolie. Il faut dire que ce n'est pas une destination très touristique. Et pourtant, cette ville regorge d'histoire intimement liée à la religion bouddhiste.
Un jeune voyageur amnésique se retrouve perdu dans un monastère en Mongolie non loin de la frontière russe alors qu'il allait à New-Delhi en Indes aux dernières nouvelles. C'est assez étrange comme récit qui se veut sur un mode initiatique. Il s'agit de se poser les bonnes questions afin d'aller de l'avant !
Le graphisme parait assez naïf ce qui tranche avec le propos qui demeure philosophique. On va nager dans des images qui alterne le rêve et la réalité. Les songes sont toujours porteurs d'un message.
Il est question d'une communauté de moines ayant atteint le plus haut niveau de spiritualité et qui serait le réceptacle de la pensée des plus grands maîtres constituant la plus grande bibliothèque des richesses du savoir de l'humanité. Rien que cela !
Au final, j'ai trouvé l'ensemble plutôt confus sans véritable intrigue ou fil conducteur. On peut facilement se perdre également en route ou tout simplement s'ennuyer ferme. C'est dommage car il y avait sans doute matière à découvrir un pays comme la Mongolie qui est plutôt rare sur le support de la bande dessinée.
Le tome 27 du second cycle de "XIII : Mémoire" rechargée (éditions Dargaud-2020) du Scénariste Sente et du Dessinateur Jigounov est un thriller politico-militaire.
Contrairement à la couverture, McLane /XIII ne va pas adhérer au Ku-Klux-Klan ( ouf) mais, comme le dit le titre, sa mémoire, qui est le fond humain de toute cette série depuis le début , va être modifiée de nouveau.
La deuxième intrigue est toujours aussi intéressante : étudier les fondements des USA et leurs démons ( Mayflower, Ku-Klux-Klan, pouvoirs du Président des USA et ses institutions …).
Dans cette politique fiction, le Capitol est rasé ainsi que les sénateurs et le Président , avec des moyens plausibles : attaques terroristes et drones tueurs.
Un nouveau Président autoritaire est donc nommé et XIII a disparu.
Le Scénario est posé, bien bâti et les Dessins dans la lignée de ceux de feu Vance. Un vrai plaisir.
Cette aventure nous transporte dans les grands espaces de la jeune nation américaine. Georges, un enfant indien, recueilli et élevé par un pasteur, se retrouve, par un concours de circonstance, au milieu d'un trio de hors-la-loi. Deux d'entre eux transpirent l'amertume d'un passé qui les a marqué à vie mais éprouvent tout de même de la compassion, voir de l'affection envers le jeune Georges. Le troisième, quant à lui, s’accommode de cette vie de bandit avec philosophie.
Sur un fond d'Amérique encore en construction, avec les atrocités qu'on peut y associer (racisme, acculturation, violence, ...), les personnages de cette BD sont tout sauf tièdes et font transparaître quelques bons côtés mais aussi les pires travers de la nature humaine. Si vous cherchez un moyen de retrouver Foi en l'humanité, ce n'est peut-être pas ce livre qu'il faudra choisir.
J'adore de format de livre qui est équivalent à 2 ou 3 volumes et qui nous permet d'avoir l'histoire dans son ensemble sans avoir à attendre la suite durant plusieurs mois. Hoka Hey! a un scenario soigné qui vous tient en halène jusqu'au bout. Les dessins sont vraiment sympas et nous plongent dans une incroyable atmosphère de Far West.
A lire!!!
Un album toujours très costaud, tant au niveau des dessins, du scénario, des dialogues.
De l'excellent travail !
Voila c'est fini,
Un bon dernier album.
Je me limite à 3 étoiles, car cet épisode est moins comique que les autres tomes de la série, le temps passe beaucoup plus vite (Riad est entré dans la vie d'adulte) et j'ai trouvé que l'histoire était construite comme dans "Le Jeune Acteur", avec la mise en avant de sa carrière professionnelle...
2,5/5 pour une évaluation plus précise.
L'histoire est bien construite et se laisse lire comme les autres tomes de cette série fleuve.
Cependant, je ne suis pas trop emballé par cette nouvelle direction empruntée par les auteurs de nous faire découvrir un nouveau monde... Comme Dunyre, je n'espère pas que cela sera la série de trop dans le monde d'Aquilon.
L'ouvrage est toujours très plaisant / rafraîchissant, le scénario est monté d'une main de maître
Très bon moment de lecture.
Hi Everyone, I am a new member of BDgest and I cannot get the kallilea album (the two tome): could someone help me about? many thanks
Bien sûr, tous les avis sont possibles et je respecte tous les avis de chacun. Mais j'avoue quand même avoir du mal à comprendre certaines critiques assassines.
Oui, le dessin est particulier. Oui, certains passages du scénario peuvent paraître moralisateurs. Oui, certaines thématiques fondamentales pour l'Humanité (religion, procréation) sont malheureusement à peine effleurées voire totalement absentes. Mais bon ... Quel beau récit tout de même !
Il faut dire aussi que j'ai toujours été friand des histoires de SF post-apocalyptiques qui avaient une vision très noire et pessimiste du devenir de l'Humanité. Autant dire qu'avec CARBONE & SILICIUM j'ai été servi ! J'ajoute que les dessins me conviennent parfaitement (certains grands plans larges de certains paysages sont très saisissants) et qu'une fois embarqué dans le récit, je l'ai lu d'une traite jusqu'à la fin.
Bref, en ce qui me concerne, c'est tout bon !
Il faut absolument commencer les Terres d'Ogon, avec ce numéro 1.
L'environnement y est décrit, les premiers peuples et races y sont présentés, bref, le décor est planté ici.
J'ai trouvé ce premier tome, très chouette, et très agréable à lire. Sans être transcendant non plus, on a hâte de tourner la page quand même. Certes, c'est un peu violent, avec pas mal de scène brutales et pleines de sang. Mais c'est à l'image des personnages de ce tome, en particulier les Togs. En bref, j'adore déjà ce nouvel univers, et attends avec impatience le tome 2 !
J'en ai un peu marre de ces mondes recopiés à la Arleston qui essayent pourtant d'innover mais sans atteindre les sommets du début. Le genre fantasy rigolard est désormais dépassé mais il y a encore des auteurs qui insistent dans cette voie. Il n'y a vraiment aucun renouvellement qui ferait qu'on prendrait du plaisir à la lecture.
Certes, je jette un pavé dans la marre sans doute à cause d'un trop plein. Dans cette œuvre, on oscille entre la dérision et les scènes d'une violence sans nom sans qu'il y ait la moindre transition. Même l'intrigue pourtant teinté de magie me paraît assez fade.
Que dire également de ce dessin très géométrique et calculé sur ordinateur qui me parait froid et impersonnel ? Je n'ai trouvé aucune grâce. Les couleurs m'ont paru inadaptées voire assez laides. Je n'insisterai pas plus.
Ni convaincu, ni enthousiasmé par cette série. C'est un banal divertissement de plus. C'est une série qui ne me laissera pas un souvenir impérissable et que je vais arrêter avec le premier tome. Cela ne me donne pas du tout envie de connaître la suite, c'est dire !
Une excellente série.
2 albums étaient nécessaires et suffisants pour compter cette histoire.
À la fin du premier, on veut vite connaître la suite, l'intrigue est déjà là.
Les dessins de Gilles sont fantastiques, les tenues, les combats, les chevaux, c'est précis mais assez "brouillon" pour laisser une part à l'art.
Et les textes "dessinés" ajoutent beaucoup d'émotions, quand on voit sur certaines BD des textes ajoutés à la machine à écrire, c'est triste., plat, fade.
Les couleurs de Céline Labriet sont (comme toujours) magnifiques. Je regrette que son nom n'apparaisse pas sur la couverture, ce serait mérité.
Je recommande vivement cette série.
Très moyen! Scénario facile, humour classique & cliché, dialogues improbables, histoire prévisible... Pas fameux, pas fameux.
Quelques jours de la vie de l'attachant Claude Moine, alias Eddy Mitchell. Un écho à sa très belle chanson M'man. Les références aux petites tranches de vie du quartier, aux divers illustrés, bandes dessinées et publicités, à l'ambiance des petits caïds qui s'ennuient, à la passion naissante de l'auteur pour le cinéma, son rapport affectueux au père, tout cela est agréable et bien illustré. Mais... on reste un peu sur sa faim, c'est court, c'est trop court. Le conteur nous a amenés sur une jolie histoire et l'a écourtée de manière abrupte. Dommage !
Une dessin saisissant au services d'histoires qu'on ne présente plus ! Quel talent ! Chaque détail est soigné. Le travail sur les ombres et les expressions est particulièrement méticuleux.
Dévoré d'une traite, vivement la suite ! L'album ressemble à une intégrale de par sa taille et sa finition et du coup un peu surpris de devoir attendre la suite...
C'est la première fois que je mets le nez dans un Pierre-Henry Gomont, mais ce n'est pas la dernière ! Même si le dessin pourrait initialement me rebuter car il ne correspond pas trop à mon style, j'ai été totalement séduit par cette bande dessinée. Le trait est plus fin qu'il n'y paraît de prime abord, et grâce à une très belle colorisation, les pages offrent souvent des compositions très plaisantes à l'œil. Donc même si ce n'était pas gagné de base, j'ai finalement beaucoup aimé toute la partie graphique.
Mais ce qui m'a surtout frappé, c'est la qualité scénaristique et narrative. L'écriture de Gomont est tout simplement grandiose. Il sait écrire des dialogues ciselés et/ou percutants, et la "voix off" (qui n'est pas un procédé que j'apprécie forcément beaucoup, en général) est très bien gérée, contenant peut-être les plus beaux morceaux de texte. Et j'aime beaucoup, à la fin, le moment où cette voix off n'est plus seulement descriptive, mais remplit un rôle dans la narration et la compréhension du récit, par le décalage entre ce que dit le personnage et ce qui est montré au lecteur.
Mais avant d'aborder cette fin brillantissime, revenons à l'essentiel. Gomont est très fort pour réussir à croquer des personnages très fortement caractérisés en peu de vignettes. On perçoit dès le début la répartition des caractères et évidemment, on s'attache au beau parleur, qui se révèle également être un cynique de première classe. Là où le cadre choisi par l'auteur aurait pu donner un récit déprimant, Gomont parvient à instaurer une atmosphère légère et décalée, remplie d'un humour irrésistible. Mais son plus beau tour de force est de faire en sorte que cet humour ne cache jamais la noirceur des événements, et la tragédie humaine qui se déroule sous nos yeux. Alors même que l'on visite les bas-fonds de la Russie à peine post-soviétique, l'auteur dévoile progressivement une profonde humanité, avec ses forces et ses faiblesses, dans chaque personnage. A la manière d'un Fabien Nury, Pierre-Henry Gomont met en place une galerie de personnages apparemment décevants sur le plan humain, qui se corrompent à volonté ou baissent les bras face à l'obstacle, mais qui, tous, réussissent à susciter l'empathie du spectateur car on sent bien, derrière le masque qu'ils se sont forgés, l'amas de souffrance et le contexte tragique qui explique comment chacun de ces personnages ont pu en arriver là.
Cette tragédie traverse tout l'album, mais elle explose dans une fin d'une cruelle ironie, qui réussit à surprendre tout en étant cohérente, et sans briser l'humour qui caractérise cette histoire. Ce mélange des genres n'est pas unique, mais il est particulièrement bien maîtrisé ici. Cet univers fait de petits trafiquants opportunistes, de milliardaires snobs et méprisants, de chefs de mafia omnipotents, de boîtes de nuits et d'hôtels de luxe, on l'a déjà vu ailleurs, mais pourtant, on ne ressent jamais d'impression de déjà-vu. J'ai beaucoup pensé à une version soviétique de Guy Ritchie à la lecture. On sent le même cynisme, mêlé à une étonnante tendresse et à un art subtil de la punchline, qu'on pouvait sentir à divers niveaux dans Snatch ou The Gentlemen, avec le même genre d'intrigues typique d'un univers de film noir, mais soutenu par un élan comique inattendu.
Très bon western / polard qui se lit sans rien connaitre de l'ancienne série "Chinaman".
Les dessins sont superbes avec un découpage parfait. Le scénario est fluide. Il ne s'éternise pas sur les différents aspects du héro (la relation avec Marcus, la découverte de son fils, ...). Ca ne donne pas dans le mélo.
Effectivement: A lire absolument!
Ce roman graphique évoque un passage très important dans la vie de Robert Louis Stevenson. En effet, en 1870, il n'a que 20 ans et il est étudiant à l'université d'Edimbourg en Ecosse. Il cherche encore sa destinée et se heurte à ses parents.
Son père le destine à être ingénieur pour construire des phares comme son père l'était avant lui afin de perpétuer la tradition familiale. Il s'agit de sauver des vies humaines contre le déchaînement de la mer. Son père l'envoie sur une île perdue qui est la base arrière de la construction d'un nouveau phare afin de l'extirper d'une vie un peu bohème.
Cependant, le jeune Robert Louis va comprendre que sa destinée est d'écouter son cœur pour devenir écrivain. On sait qu'il finira par être l'un des plus grands romanciers du XIXème siècle avec des œuvres comme « L'île aux trésor » ou encore « L'étrange cas du Dr Jekyll et Mister Hyde ».
On va suivre une étrange aventure au détour d'un rêve presque éveillée qui va évoquer une Ecosse bien mystérieuse fait de naufrageurs et qui va surtout l'influencer pour le futur de ses œuvres.
C'est, en tous les cas, un très bel hommage très originale qui est rendu à ce célèbre écrivain. On va naviguer entre l'aventure et la poésie de l'âme sur une mer bien agitée avec pour cadre de fond le phare de Dhu Heartach sur une roche noire assiégée par la houle.
J'ai beaucoup aimé le dessin qui est vraiment superbe avec ses couleurs directes. Il retranscrit toute la puissance de la mer ainsi qu'une atmosphère fait de rêves étranges en entrant dans l'imaginaire de l'auteur.
Bref, ce récit onirique est sans doute à découvrir pour ceux qui veulent découvrir cet auteur dans une sorte d'intimité liée à sa jeunesse écossaise.
Cinq histoires courtes datant des années 70. Décidément les albums de recueils ne portent pas chance à Ric Hochet. Je ne donne même pas la moyenne. Aussitôt lu, aussitôt oublié !
Pas le meilleur de la série. Ca se laisse lire. L'histoire est correcte. Une fois encore, l'album est sauvé par les graphismes !
On fait la connaissance de Mattéo Ricci qui était un prêtre jésuite italien et missionnaire en Chine impériale au XVI ème siècle. Il est l'un des rares occidentaux à avoir pu pénétrer dans la cité impériale interdite.
Il a surtout étudié la langue et la culture chinoise en acceptant leurs règles et en ne cherchant surtout pas à imposer sa religion au grand dam de l'Inquisition. C'est ce dialogue très fructueux avec des hommes de culture qui nous est conté dans cette BD nous montrant un point de vue tout à fait passionnant.
Certes, il ne cherche pas à convertir avec la force mais avec pacifisme en faisant preuve d'une plus grande habileté comme par exemple convaincre les élites du pays qui par la suite rallierait la population au christianisme. S'il tolère les autres religions, il les considère tout de même comme des superstitions bien qu'il fut très attiré par le confusionnisme et sa pensée.
Les complots, les intrigues de palais, les jalousies et les violences sont autant d'obstacles qui se dressent sur son chemin pour rencontrer l'Empereur de Chine. A force de patience et de ruse, il va parvenir à se rapprocher de la cour impériale.
Il va en effet offrir à l'empereur notamment deux horloges qui est d'ailleurs à l'origine de l'essor de l'horlogerie moderne en Chine au début de la dynastie Qing. Mattéo Ricci devient ainsi le premier missionnaire chrétien des temps modernes, et premier Occidental, à avoir été aussi proche de la Chine de l'empereur Wanli (13ème empereur de la fameuse dynastie des Ming resté célèbre pour leurs vases).
Pour ma part, je retiens surtout l'ouverture aux valeurs chinoises et la tolérance à leur égard. Ce personnage emprunt d'humanisme a révélé une profonde admiration pour la culture chinoise qui constitue tout de même l'une des plus grandes civilisations au monde avant de sombrer malheureusement dans le communisme et le totalitarisme qui sont de pairs.
Je ne peux qu'être favorable pour toutes ces valeurs véhiculées par ce personnage surtout dans le contexte politique d'aujourd'hui. On aurait beaucoup à apprendre. Cette BD y contribue également à sa façon. C'est une BD assez récente mais qui est un peu passée inaperçue malgré son illustre auteur à savoir Jean Dufaux.
Bob Morane, héritier d'un palazzo vénitien, se targue de faire de la muséologie, poursuivi par une momie-zombie et des mafiosi...
Non, ça ne passe pas. À preuve, on ressort le professeur Clairembart qui s'escrime pendant quatre pages pour essayer de pondre une chute alambiquée.
Coria, à la plume, est compétent, surtout dans les scènes ténébreuses, mais n'arrive pas à faire vivre la Sérénissime.
Retrouver le Bob Morane de William Vance 50 ans après sa parution est un grand plaisir. Son trait réaliste, moderne, nerveux est un vrai régal. Si le scénario est convenu, la touche exotique d'un Japon d'avant l'invasion manga est toujours agréable a (re)découvrir. Un fort bel album.
Plutôt d'accord avec les avis exprimés, assez proches les uns des autres : un dessin où l'on trouve le pire et le meilleur, avec un dessin parfois grossier et imprécis. De bonnes idées sur un scénario très classique.
Je ne suis pas sûr du tout d'acheter la suite.
Si nos héros on survécu à l'hiver et au froid, ils doivent maintenir la pression sur Silvio qui entend bien conserver sa main mise sur le château. Pour cela, il a sa disposition les chiens de garde qui protègent contre les loups (que personne n'a jamais vu) mais qui peuvent également mordre ceux qui refuse de travailler.
Miss B continue à incarner la révolte passive et le besoin de justice, d'équité et de démocratie. Le chemin est encore long, mais la communauté est unie comme jamais. On sent que tout peut basculer d'un instant à l'autre.
Un peu moins intense mais toujours autant engagé !
On est ici face à un album de transition qui prépare le dernier (?) épisode qui clôturera la série.
Coté graphique, tout en restant magnifique, le coup de crayon de Delep m'a moins marqué cette fois-ci.
Un album qui valait vraiment la peine d'être attendu !
Impossible de s'arrêter à la fin du premier tome, si on possède le deuxième.
Le talent des auteurs pour nous insuffler ce sentiment d'injustice qui règne au château n'a d'égal que leur talent pour l'illustrer graphiquement.
On sait que le défit que doivent affronter les animaux de la "basse-cour" est des plus compliqué. Le chemin de la liberté n'est pas un chemin tranquille et rectiligne. Les épreuves sont dures et éprouvantes (aussi bien pour nos héros que le lecteur). A l'instar des persécutés, nous ne perdons pas espoir, même si la partie d'échec politique est loin d'être facile (il y a du répondant dans le camp des oppresseurs, ils ne sont pas juste "bêtes et méchants").
Une œuvre majeure à mettre entre toute les mains ! Mais attention au publique sensible, certaines scènes même si elles sont suggérées restent malgré tout violentes.
Un dessin très fin et expressif au service d'une histoire humaine aux accents universels.
Une œuvre brillante tant par le fond que par la forme qui vaut le détour.
Un album très plaisant pour peu que l'on adhére au concept et à l'esprit.
Les auteurs ont mis de côté le trash et l'irrévérencieux pour aller plus dans l'absurde. Et pour ma part ça fonctionne. La vision des auteurs et leurs critiques de notre monde occidentale et développé n'a pas faiblit, même s'ils ont mis un peu d'eau dans leurs vins.
Un recueil d'histoire courte, n'ayant presque aucun lien entre elle si ce n'est le monde de Sillage. Chaque récit reprend une partie de la série mère pour aller plus loin, tantôt dans le registre de l'anecdote, tantôt dans un autre point de vue d'une séquence, tantôt dans un délire burlesque, ... L'ensemble donne un résultat très inégal qui ne séduira peut être que les fans et les connaisseurs.
Très bon album mais je me demande s'il n'y a pas une erreur dans l'album en page 38 planche 36 à l'avant dernière case on voit Red et Mac partir deux heure à l'avance de la tribu et dans la planche suivante dans l'avant dernière case on voit Mac avec la tribu. En plus dans les cases suivantes où il est mis "au même moment" on voit Mac et Red qui observe Eggskull. ai-je raison?
J'ai bien aimé ce récit mettant en scène l'un des premiers pilotes noirs américain de guerre durant la Seconde Guerre Mondiale. Il s'agissait de voler avec des avions de troisième zone pour aller bombarder les positions ennemis en Italie et aller jusqu'à Berlin.
Pour autant, la guerre n'est pas une partie de plaisir et notre héros y est revenu complètement meurtri. Il semble être rattrapé par son passé bien des années après alors que son fils a quitté le giron familial pour abandonner des études à l'université et se plonger pour un brevet de pilote ce qui réanime de douloureux traumatismes chez le père.
J'ai bien aimé le graphisme de type réaliste qui colle très bien à l'époque des années 40, 50 puis 60. Les cadrages aériens sont de toute beauté ce qui rend agréable la lecture. On remarquera au passage pour les connaisseurs que le style graphique de l'auteur a totalement évolué en passant de la ligne claire à un dessin informatisé aux couleurs pastels.
A noter également une narration pas pesante et vraiment fluide et dynamique. On notera également une psychologie du personnage principal assez creusé ce qui donne de la consistance et procure de l'authenticité au récit.
C'est de la BD d'aviation qui se base sur des faits réels même si l'aventure est romancée par la suite dans un contexte de racisme ambiant aux Etats-Unis. Les héros de guerre qui ont défendu leur patrie n'ont droit qu'à du mépris voir de la jalousie chez le redneck basique des Etats du Sud et notamment l'Alabama où sévit le fameux Ku Klux Klan.
Oui, on peut dire que j’ai vraiment apprécié cette entrée en matière des Tuskegee Airmen. Suite et fin dans le second tome.
A lire absolument.. c'est la suite d'une série incontournable surtout quand on a grandi avec SPIROU, surtout que d'autre série on tué SPIROU..........
Quelle belle aventure, quel conte magnifique! Une lecture superbe tant par le scénario que par le dessin. Jetez-vous sur ces albums, vous ne serez pas déçus !
Contrairement à d'autres, je n'ai pas eu à attendre pour lire la fin du diptyque.
Cela n'a fait que renforcer mon plaisir!
Une très belle réussite pour ce duo d'auteurs.
Des intrigues à tiroir et des révélations qui vous tiennent en haleine. Une bonne dose de BD sans prise de tête comme je les aime.
Attiré par la couverture et par le titre, amateur de l'époque victorienne et de l'ambiance de cette époque, je n'ai pas été déçu!!! Un scénario qui lance plusieurs pistes et dont on suppose qu'il n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, avec un graphisme sexy et vivant. Une belle découverte!
Final magistral, des idées à chaque coin de page, un album riche et foisonnant. Cette nouvelle vision de Holmes et Watson arrive à dépoussiérer et innover. Bravo aux auteurs!
Loin des critiques dithyrambiques, j'ai trouvé le temps long à lire cet ultime album.
Même si on connait le sens du détail historique de Bourgeon, j'étais venu lire une BD et pas un cours sur la Commune de Paris, les horaires des trains pour la Bretagne ou l'organigramme des matons du bagne de Cayenne.
C'est par moments ennuyeux, parfois avec un texte ronflant, inutilement long de détails à l'intérêt limité (vu de moi!). Et le dessin ne suffit pas à rendre passionnant un scénario finalement bien faible.
J'ai trouvé dommage que, graphiquement, on ne constate pas la différence d'âge entre les deux héroïnes (Zabou et Klervi). Ca retire un peu de réalisme à l'histoire et m'a perdu par moments.
J'avoue avoir toujours du mal avec les fins dans les séries que j'ai aimées. Donc c'est sans doute de ma faute, mais celle-là m'a semblée particulièrement insipide.
A noter que j'ai relu le Livre1 (puisque sorti il y a 4ans) avant de lire celui-ci. Ca peut avoir son intérêt mais n'est pas indispensable. Par contre, ça a pu contribuer à ce sentiment de saturation que j'ai eu à la lecture de ce volume.
Au delà ce cet opus, pour moi un peu raté, un grand Merci à Monsieur Bourgeon pour cette série exceptionnelle qui m'aura accompagné sur une longue période de ma vie! Toute ma reconnaissance.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé "La petite fille Bois-Caïman" des années après et cette fois à Paris.
C'est parfaitement dessiné (pourrait-il en être autrement avec Bourgeon?!!!) qu'il s'agisse de l'architecture du Paris de fin 19ème siècle, des personnages et de leurs expressions.
C'est un peu dense au niveau des rappels historiques et compliqué par les renvois en fin d'album. Mais on fait avec.
Teresa débarque à Berlin pour aider à la mise en place d'une exposition autour de Toutankhamon. le lecteur va suivre son parcours dans cette nouvelle ville. Entre son travail et sa rencontre avec Ruben, Teresa se plonge dans son livre favori "Le journal d'Howard Carter".
J'ai adoré ces moments de vie. Entre plongée dans la découverte de cette tombe fantastique et les moments volés de la vie de Teresa, le lecteur devient un observateur privilégié. J'ai adoré l'ambiance générale de cette BD qui m'a véritablement séduite.
Esthétiquement, j'ai trouvé l'ensemble vraiment beau. J'ai adoré la façon de croquer les personnages, les contrastes créent entre le passé et le présent. Les couleurs sont également sublimes et contribuent à créer cette ambiance particulière.
J'ai donc adoré cette lecture.
Jessica est une fille qui se cherche. Cheveux courts, jogging, allure masculine, elle règne sur un petit groupe de jeunes. Mais dans les villages, les personnalités se heurtent vite. Autour de conflits, mais également de moments d'acceptation, Camille Poulie nous décrit une société qui oscille entre positivité et négativité.
Ces conflits sociaux sont incarnés par le personnage de Jessica qui va centraliser toutes ces émotions. Ce personnage m'a d'ailleurs bouleversé. Au départ, Jessica apparaît comme brutale et vulgaire, mais au fil des pages, on découvre une fille qui souffre, une fille sensible et qui veut tout simplement être elle même. Ce personnage est le centre de tout ce scénario. Camille Poulie l'a donc élaboré avec soin et complexité.
Esthétiquement, j'avoue avoir été désarçonnée. L'ensemble est en noir et blanc avec des traits nerveux. Les vignettes semblent en perpétuel mouvement. Tout semble bouger au rythme de la société qui entoure Jessica. Les traits sont bruts, sans fioriture et j'ai eu du mal à me faire à l'esprit graphique.
Pour conclure, j'ai apprécié le scénario sociétal de cette BD mais je reste perplexe quant au graphisme.
Encore une BD sur le Freak Show qui n'a pas qu'inspiré le cinéma avec des films comme « The greatest showman » qui a décrit la biographie de Phineas Taylor Barnum qui était un entrepreneur de spectacles américain. Ce dernier a fondé un cirque où il montrait l'étrangeté et la curiosité à grand renfort de publicité.
Il y avait l'homme chien, une femme à barbe, des soeurs siamoises mais également Schlitzie surnommé Zip, la tête d'épingle qui fait l'objet de cette BD. En réalité, toutes ces personnes constituant des phénomènes de foire souffraient d'handicap mental et physique.
Pour autant, nous savons maintenant que ces personnes pourtant exploitées ont été plutôt bien traitées et constituait une véritable famille qui se serrait les coudes en cas de difficultés. Ils étaient des exclus de la société à cause de leurs malformations physiques. Il est vrai que les exhiber a quelque chose de choquant moralement.
Schlitzie a même fait du cinéma (The sideshow en 1928, Freaks en 1932) avant de faire de brèves apparitions cinématographiques. Il a surtout fait des tournées à travers le monde en changeant parfois de protecteur. Il est mort à l'âge de 70 ans des suites d'une pneumonie. Il a été enterré anonymement avant qu'une association de fans organise en 2007 une collecte pour faire poser une plaque gravée sur sa tombe.
Ce comics underground de Bill Griffith lui rend un véritable hommage en le réhabilitant. La lecture a d'ailleurs été assez agréable grâce à une narration bien dosée. L'auteur respecte une certaine objectivité qui est tout à fait louable.
Un dessin assez rétro en noir et blanc vient marquer une touche finale qui s'intègre bien sur ce type de récit.
C'est un titre à découvrir pour la petite histoire qui se cache derrière le phénomène de foire.
Assez d'accord avec la chronique de BDGest.
Le dessin et la peinture de Prugne sont toujours aussi agréables, mais le scénario est tout de même assez confus et le choix de la narration entre Pamuik et Pitt pas très compréhensible.
Dommage. Peut-être le moins bon de la série sur les amérindiens.
Est-ce que tout va bien ? On pose souvent cette question à des personnes que l'on sent en souffrance.
Souvent, on croise dans la vie des personnes qui sont de vrais peaux de vaches occupant des postes à responsabilité dans les entreprises par exemple. On s'aperçoit qu'ils sont comme cela à cause de leur triste vie personnelle.
C'est d'ailleurs le cas de cette enseignante stricte et exigeante qui éprouve un plaisir sadique à réprimander. En dehors de la salle de classe où elle exerce son pouvoir de domination, c'est une femme triste et seule.
J'espère que les enseignants ne feront pas grève contre cette BD. Je me rappelle d'un film en 1998 avec l'excellente actrice Helen Mirren qui jouait le rôle d'une professeur sadique à savoir « Mrs. Tingle » et qui avait été boycotté par toute la profession à l'époque à coup de publicité négative. Pour autant, les méchantes prof., cela existe et je peux dire que nous en avons tous connu !
Au début de cette lecture, on n'a aucune sympathie pour Luisa mais au fur et à mesure, on se rend compte de toute sa détresse qu'elle évacue d'une manière non professionnelle. Evidemment, cela va conduire à un drame innommable. Bref, le genre de BD qu'il ne faut pas lire si cela ne va pas bien.
Sur la forme, j'ai beaucoup aimé cette mise en scène qui fait que l'on campe très vite dans la psychologie du personnage principal. Et puis, il y a ce choix de couleur violacée qui fait que c'est très prenant.
Parfois, il vaut mieux ne pas poser la question si tout va bien. C'est préférable dans certains cas. Notre société va mal dans son ensemble et c'est un malaise de plus. Cette BD d'une noirceur totale est une illustration de plus à travers une tragédie sans nom.
Le meilleur tome de la série. Le scénario tient en haleine (qui l’eut cru, hein ?) et le dessin est vraiment très très bien.
J’écris ça car je viens de le relire.
Un très bon moment de BD, vraiment !
Et comme en plus, ça finit de manière dramatique…
Ben… comme le tome 1, vous adorerez ou vous détesterez. Mais soyez assuré(e) que ces deux tomes ne vous laisseront pas indifférents.
C’est méga bizarre. C’est… inattendu. C’est surprenant. Puis c’est prenant. C’est tout à fait original. Je m’y suis repris à deux fois…
J’ai adoré !
A lire absolument. Une BD qui ose dire des choses. Et qui permettra à certains de découvrir des cotes peu reluisants en marge de la guerre.
Excellente série sur le débarquement et la bataille de Normandie. J'ai dévoré les 9 tomes parus à ce jour. Les histoires se tiennent très bien et les dossiers sont très documentés. Pour moi, cette série est bien plus intéressante que la série Opération Overlord qui traite de la même période. S'il y en a une à avoir sur cette période , c'est bien Normandie Juin 44. Je la recommande vivement. Vous ne serez pas déçus.
super enfin une bd vraiment originale de originale je là recommande chaudement les couleurs sont extra et les dessins me plaisent beaucoup.
Décidément, encore un album réussit. Le duo Duchâteau / Tibet fait des merveilles avec cette histoire où le meurtrier a des allures de Zorro !
Largement inspiré de l'oeuvre d'Ethel Lina White, l'album fait une fois encore référence au genre mystère policier avec une certaine modernité. Une réussite !
Un des meilleurs Ric Hochet que j'ai pu lire. L'atmosphère paranoïaque qui y règne rend l'histoire prenante. Les dessins de Tibet contribuent à rendre le tout unique. Si vous ne connaissez pas la série, c'est le moyen parfait de la connaître et de l'apprécier !
Je n'ai jamais trop aimé les va-t'en guerre car ils sont généralement persuadés que la résolution de leurs problèmes se passe par l'anéantissement de l'autre pays. Ils croient également qu'ils sont les plus forts et que la guerre se terminera très vite.
C'était d'ailleurs l'ambiance générale au début de la Première Guerre Mondiale où les exclamations de joie ont vite laissé place au chagrin et au deuil. Cette guerre a véritablement meurtri notre pays au point de perdre assez facilement au début de la Seconde Guerre Mondiale tant la volonté de se battre avait disparu avec toute une génération.
Ce titre va explorer les tréfonds de l'âme humaine durant cette période particulière mais sur un monde plutôt assez comique et rocambolesque qui colle assez mal aux propos. Je n'ai pas aimé cette fantaisie surréaliste qui débouche pourtant sur un drame meurtrier.
Par ailleurs, au niveau du graphisme, les visages sont assez anguleux. Je n'ai jamais aimé ce style qui déforme la réalité comme pour se donner un genre.
Pour autant, ce titre peut apporter satisfaction à des lecteurs qui apprécieront le mode décalé et burlesque.
Meilleure édition de la série, à mon avis. On a les gags dans l'ordre chronologique comme pour l'édition du quarantième anniversaire, sauf que cette fois en couverture et quatrième couverture on a de beaux dessins "pleine page" signés Franquin, dont plusieurs couvertures des éditions d'origine.
J'aime Servais, depuis de longue année. IL arrive toujours à nous emporter avec ses albums.
De la tendre Violette à Bellem, vous ne serez jamais déçu
== Avis pour les 3 tomes ==
Franchement super!
Les BDs jeunesse sont souvent difficiles à juger pour moi. Je dis jeunesse, mais Kairos tombe résolument dans la BD pour adolescents. Mais voilà, j'ai été très agréablement surpris par cette histoire d'Ulysse Malassagne!
L'histoire est assez simple, mais elle avance rapidement et il n'y a aucun temps mort. On suit l'histoire d'un garçon humain qui part à la recherche de sa copine dans un monde de dragons. Et malgré cette simplicité, on nous réserve quand même quelques belles surprises. Les dialogues sont aussi plutôt bons. Chaque album se lit en environ dix minutes.
D'ailleurs, les scènes d'action font tout de suite penser aux mangas et ils prennent une place assez importante dans le récit. Le dessin est très agréable et j'aime beaucoup le style, malgré quelques rares pages qui paraissent moins précises que d'autres.
Par contre, je n'aime pas trop la petite leçon de morale qu'on nous balance à la fin du tome 3, même si foncièrement je ne suis pas en désaccord avec le propos. Je trouve juste que ça fait kitsch.
Mais sinon, une excellente petite série à découvrir! Je suis désormais curieux de lire les autres œuvres de Malassagne.
Rodolphe revient mais sans Léo pour un 'one-shot' de Science-Fiction en compagnie d'Olivier Roman et Denis Béchu.
L'histoire se déroule sur une planète où la mer s'est retirée pour laisser place à un désert, mettant en péril les habitants de la Baie de Sprague (d'où le titre de cet album). Deux frères, Niels et Vivian, décident de traverser le désert afin de sauver leur village.
C'est à partir de ce pitch classique que débute l'album et je dois d'emblée dire que c'est beau. C'est très beau ! Il y a un charme 'vintage' qui se dégage à chaque page, en effet les habitants de cette planète et l'ambiance globale s'inscrivent dans un univers proche d'un jeu comme 'Célestia' avec un côté très 'steampunk' sans le côté technologique charbon/acier.
L'aspect graphique général et les couleurs de Béchu apportent un cachet 'ancien' voire suranné, c'est délicieusement agréable à l'œil.
Concernant l'histoire, c'est assez dommage sur plusieurs points. Nous suivons ce récit sans forcément de grande surprise ou retournement bien amené, c'est du classique vu et revu, seule la fin apporte un élément qui déjoue les attentes. Et puis quel dommage de se limiter à un 'one-shot', l'univers est tellement prometteur et riche que lancer une nouvelle série ne serait pas un problème.
Malgré ces quelques défauts, je salue le travail et la qualité visuelle.
Une lecture pas désagréable, mais vraiment sans plus. Le récit est celui du premier film vu d'un point de vue différent, ce n'est pas inintéressant, mais l'ajout par rapport au film est assez discutable. Le dessin est magnifique de prime abord, mais beaucoup de cases sont trop centrées sur les personnages, et j'ai du mal à retrouver la splendeur graphique du film, même si quelques scènes d'entraînement ou de chasse sont très belles. L'absence de détails dans certaines cases donne quand même l'impression que c'est du service minimum...
Bref, je ne déconseille pas plus que ça, mais pour ma part, c'est un supplément inutile au film.
"421-L’intégrale-Tome 3 "(Dupuis-2022) est le meilleur de la série 421.
Ce dernier est un agent secret britannique Pop des années 80 de Dupuis où les courses de voiture rivalisent avec celles de son grand-frère de cinéma, James Bond.
Mais, en 1990, le changement de direction des Editions Dupuis et le Journal Spirou où l’on est tiraillé entre les nouveaux auteurs et la nostalgie des années 60 des BD, mettent un frein à la série.
En effet, pour 421, les auteurs, le Scénariste Desberg et le Dessinateur Maltaite, décident de rendre le personnage plus mature et avec une part d’ombre ( voir l’album "Les années brouillards") . C’est ainsi que naissent les cinq derniers albums de la série de "Falco" (superbe intro) à "Le seuil de Karlov" avec les changements actuels de la géo-politique : USA, Iraq et ex-URSS.
Et une histoire d’amour passion entre les agents 421 et la très belle Morgan Angel.
Malgré les prises de risques visuels où Maltaise étudie les maîtres de la BD noir et blanc dont Milton Caniff et des tentatives de retour, la série s’arrête sans avoir mis le point final.
En effet, Desberg change d’éditeur et lance les séries adultes Le Scorpion et IRS tandis que Maltaite reprend le personnage créé par son père et la série "Choc".
A lire pour les prises de risques tant visuels qu’écrits.
Perdu à Sousbrouillard ? Oui, que peut-on espérer d'un pareil désert au milieu de nulle part ? Telle est la question de cette comédie dramatique qui fonctionne comme des tiroirs contenant plein d'histoires comme le mystère de ce couple noyé dans le lac local ou bien cette tante mourante qui tend dans un dernier geste le message indiquant ce lieu sans autre forme d'explication.
La question est de savoir si un petit crime de rien du tout pourrait être effacé par toutes les bonnes choses qu'il entraînerait ? Il ne s'agit pas de meurtre mais de faux tableaux afin de sauver l'âme de tout un village en perdition.
Le thème principal est que tout le monde a une histoire à raconter. Et puis, il y a également le devoir de mémoire même si certains secrets de famille sont à cacher. Il est vrai qu'une ville toujours plongé dans le brouillard est le lieu idéal. Notre héroïne est là pour sauver les choses de l'oubli.
Le scénario rappelle beaucoup un thème récurrent au cinéma : un tribunal qui condamne en toute impunité comme celui de "La nuit des juges" de Peter Hyams mais avec ceci près que ce sont les policiers et les magistrats qui sont les cibles et pas les tueurs. Un très bon album qui rattrape la faiblesse du précédent.
Les histoires courtes présentes dans cet album sont présentés avec des scénarii simplistes. Heureusement le tout est sauvé par les dessins de Tibet. Un album mineur dans la série !
Ces albums sont d'une constance dans la qualité extraordinaire. Un sans faute comme tous les précédents volumes, tous les ingrédient que l'on aime sont présent !
Déçu par le traitement graphique, trop approximatif à mon goût. Et le scénario est vraiment trop capillotracté pour moi.
Voici une approche du monde actuel qui n'est pas piqué des vers ; les auteurs font état d'un différent de couple; l'enfant de madame est autiste et sa réalité est bien dépeinte; Madame est trompée veut quitter son mari en voulant lui nuire, elle sera suicidée; le mari un ministre français est sous l'emprise d'un trafiquant et s'est laissé soudoyé par le l'argent facile (pot de vin), s'il tombe, le gouvernement est affaibli. Les pressions se font sur le flic de service, mais lambert Lambert est intègre et follement amoureux de la personne Oki qui est en péril face à cette situation. Du piment, de la télé réalité, un zeste d'amour, une série anodine au départ qui fait réfléchir et qui porte bien des messages seconds... et comme dans toute histoire qui finit bien, les trafiquants sont punis sauf le responsable qui a les moyens de disparaître et les héros sont félicités...
"Oki doit s'occuiper d'un fils autiste d'une famille du XVI° arrondissement de PARIS dont le père, personnage odieux et ministre de profession, trompe sa femme alcoolique.
Si Oki se retrouve encore dans une famille à problèmes, ce n'est pas cette fois ci un hasard. Elle y a été placée par la DST désireuse d'apprendre quelques secrets sur cet homme d'Etat qui trempe dans des affaires plus que louches. El la belle fille au pair n'est pas au bout de ses surprises , ni de ses ennuis... " (Glénat ed.)
Oki, la jeune japonaise au pair vient d'être engagée chez le ministre français des affaires étrangères Emile Grandroit pour s'occuper de Nathan l'enfant autiste de sa femme Sophie qui vient de tomber dans l'alcoolisme et veut se séparer de son mari qui la trompe. Lui vient de conclure un deal avec sa maitresse Hermine, comédienne, en échange il l'épousera. La ministre se prépare à partir en réunion lorsque le chauffeur vient chercher Nathan pour l'emmener à Enghien chez ses grand-parents. Oki qui a son jour de congé va retrouver l'inspecteur Lambert Lambert qui devient de plus en plus ami ami, bon ami. Lambert ne sait comment faire avancer sa relation avec Oki . Sachant qu'elle vient d'être engagée chez Grandroit, Lambert la met au parfum: comme quoi Grandroit est corrompu par un trafiquant d'armes milliardaire Kady Gadaymackx qui arrose tout vent. Après avoir rêvé à deux, Lambert ramène Oki à l'hôtel particulier de Oki et tombe sur une scène de suicide. Mme Grandroit sur le toit de l'immeuble, veut se jeter, les pompiers prévenus de son suicide ont tendu la bâche et la raisonnent. Lambert anticipe et prévient d'envoyer une équipe sur l'autre côté de l'immeuble par sécurité. Arrivé à l'appartement, le mal est fait Mme Grandropit gît, sur le sol; voyant les pompiers, elle a gagné l'autre côté et s'est jetée dans le vide. Lambert annonce au Ministre à Bruxelles le décès de sa femme. Les grands parents sonnent et demandent où est Narthan. Il n'est pas parti, où est-il lui? Oki cherche et le retrouve dans son placard, tremblant. Le ministre comprend alors que Nathan a tout vu. Vu quoi...? Lambert interpelle l'agent DST qui a mis en danger Oki en la plaçant en indic chez le Ministre puis, décide d'enquêter sur ce suicide étrange. SOS suicide confirme que Mme Grandroit a appelé depuis quelques jours pour leur signaler son désarroi et que quelques instants avant son suicide, elle a appelé. Lambert décide une protection rapprochée de Oki et décide d'aller sur place veiller. La nuit, il voit des mouvements suspects . IL va aux renseignements près d'un indic, reporter de presse à sensation. Le lendemain matin, il est appelé à passer au bureau du ministre de l'intérieur qui lui demande d'arrêter de poursuivre son confrère : affaire d'état. Lambert fait tête basse, mais poursuit son enquête: il découvre le futur éditeur des mémoires de feu Mme Grandroit, excécuté. Il avertit ses supérieurs du sinistre et file chez Oki. Là Nathan avec frénésie dessine des messages où l'on voit un homme porter un corps de femme. Lambert prend l'initiative de tendre un piège au Ministre. Il demande à Oki de porter un micro : il sera en surveillance à l'extérieur. Le Ministre arrivé, Oki montre les dessins le Ministre s'emballe veut se saisir des papiers, mais Oki résiste. Il appelle Arkan, son homme de main, qui bouscule Oki . Lambert en écoute, intervient mais trop tard, l'homme de main tient Oki en otage. Sans l'intervention de laveur de vitre, le carnage aurait eu lieu. Le tueur neutralisé, le Ministre arrêté, Le gouvernement balbutie. Le Ministre avoue que sa maîtresse déguisée en Mme Grandroit faisait le scénario du suicide sur le toit pendant que Arkan l'homme de main emportait Mme Grandroit ivre et endormie par dessus le toit et la jetait sur le trottoir. Tous trois arrêtés, il ne reste plus que le commanditaire de l'affaire qui se terre aux Philippines. Pour se remettre Lambert invite Oki à un souper.....
Un album d'une densité remarquable. L'intrigue aurait sans nul doute été étalée sur trois ou quatre tomes par d'autres auteurs aujourd'hui. Jacobs fait tout tenir en 62 pages.
L'histoire s'apparente à un "rayon U" très amélioré. Je trouve que la BD la plus créative de Jacobs. Cette Atlantide m'a fait rêver et continue de le faire. L'univers décrit est bien complet, les séquences marquantes se succèdent. Culte.
Une idée toute simple (le village des Schtroumpfs enseveli sous la neige) qui donne un très bel album. Retour très appréciable d'Alain Maury au dessin, vingt-et-un ans après la Menace Schtroumpf, notamment via une superbe double planche.
Certaines figures féminines ont marqué l'histoire quand d'autres sont tombées totalement dans l'oubli malgré leur apport à l'humanité. C'est le cas de cette fameuse Ada Lovelace dont nous allons découvrir sa biographie. Son nom m'était d'ailleurs totalement inconnu avant que la médiathèque de ma ville propose notamment de s'appeler ainsi.
Ce titre fait partie d'une petite encyclopédie destinée à la jeunesse pour faire découvrir la vie et les origines des hommes et des femmes qui ont contribué aux développements scientifiques les plus importants de l'histoire de l'humanité. Rien que cela.
Ada Lovelace était une mathématicienne qui a conçu une formule que beaucoup considèrent comme le premier programme informatique de l'Histoire. Elle a vécu pourtant au XIXème siècle. Elle est née quand l'empire de Napoléon s'est écroulé c'est à dire en 1815. Bref, elle est pour beaucoup la véritable fée des chiffres !
En réalité, c'est surtout de Charles Babbage dont il s'agit puisqu'il est l'inventeur de la machine analytique. Ada va perfectionner cette invention en comprenant d'ailleurs tout son potentiel. Elle a conçu le premier programme destiné à être exécuté par une machine ce qui fait d'elle la première programmatrice du monde. C'est assez incroyable pour une comtesse qui est d'ailleurs la fille du célèbre poète Lord Byron. Cela se passe également en 1843 soit un siècle avant Alan Turing et sa machine Enigma.
Elle mourut à l'âge de 36 ans d'un cancer de l'utérus. Tombée dans l'oubli, Ada Lovelace et ses travaux furent exhumés avec l'avènement de l'informatique.
Cette BD au format à l'italienne et au graphisme assez enfantin nous laisse un peu sur notre faim au moment où Ada allait véritablement percer. Je ne suis pas certain non plus que la jeunesse puisse appréhender correctement les concepts décrits. Mais bon, c'est déjà mieux que rien. Cela se lit agréablement et il y a tout un descriptif pour aller plus loin en fin d'album où l'on fait connaissance avec les principaux scientifiques de l'époque.
Dessins et histoire confus pour une bd didactique sur la microbiote, cet ensemble de microorganismes qui peuplent nos intestins et font de nous des êtres en bonne santé ou le contraire. Pas sûr d’avoir tout compris. Ce qui est certain c’est que je me suis ennuyé
Un meurtre maquillé en accident : c'est devenu la norme pour Ric Hochet mais avec le talent habituel de Duchâteau pour faire monter la sauce, on adhère d'autant que les dessins de Tibet valent le détour !
Le retour du Bourreau pour une chasse à l'homme pleine d'action. Encore un fabuleux album signé Tibet et Duchâteau !
L'histoire est classique mais le simple fait de retrouver Richard dans la série apporte un plus. Je conseille cet album à tous ceux qui ne connaissant pas Ric Hochet !
Un scénario diabolique et un graphisme au top font de cet album encore une fois une réussite de la série. Les décors sont vraiment superbes !
Le cadre et l'histoire sont une grande réussite. Un incontournable pour qui aime Ric Hochet. Pas mal d'humour aussi :
Le retour du Docteur Vogler se fait dans cet album riche en action. Les dessins de Tibet sont de mieux en mieux et le scénario est brillant. Un des meilleurs albums de la série !
Un livre qui vous prend à la gorge, une autobiographie qui n'a (presque) peur de rien, une histoire sur l'empreinte parentale, la recherche de sa propre voie et le lâcher prise. Des observations justes qui suscitent d'émotions fortes, et qui se terminent par un rêve sur son père mort qui, dans toute sa simplicité, souligne une fois de plus l'insoutenable légèreté de tout cela. Riad Sattouf, au sommet de son art, est en train de devenir l'auteur phare de sa génération.
La Seconde Guerre Mondiale n'a pas été gagné que sur le terrain avec des soldats prêts à mourir pour leur patrie respective. Cela s'est joué au niveau des services secrets et notamment dans la résolution des messages codés de l'ennemi qui avait inventé une machine diabolique à savoir Enigma.
Le sujet a maintes fois été exploité ces dernières années pour réhabiliter un personnage comme Alan Turing devenu le père de l'informatique moderne. On apprendra cependant que les polonais avaient également beaucoup travaillé sur le sujet sans parvenir à la résolution.
Bref, ceux qui ont cassé Enigma ont permis la victoire des alliés sur les nazis. Ce n'est pas rien. C'est tout le cheminement qui nous ait conté dans cette BD dont l'un des scénaristes n'est autre que le neveu de ce fameux mathématicien Alan Turing.
A noter que la préface est signée par le Directeur Général de la Sécurité extérieure (DGSE) qui en profite pour faire la promotion de ce service d'état qui nous assure une protection contre les terroristes par exemple. Il y aurait actuellement 7000 personnes qui travaillent pour la DGSE qui a beaucoup de pain sur la planche.
Pour en revenir à la BD, je l'ai trouvé intéressante mais cela ne m'a pas apporté la réponse à la question de savoir comment précisément a été cassé ce code. Il nous manque un bout de raisonnement noyé dans des considérations géopolitiques et historiques.
C'est un peu dommage car oui, Alan Turing a trouvé et a cassé Enigma mais comment au juste ? Une autre BD intitulée « Le cas Alan Turing » donne plus de réponse et me semble alors un peu plus réussie dans le concept même si celle-ci se défend plutôt bien.
Une histoire d'amour dans le Berlin des années 2000 entre une brillante historienne italienne et un jeune 'punker" vivant de l'argent de son papa. Elle vient à Berlin pour collaborer à une expo autour de Tutankhamun. À Berlin, elle goûte à la liberté malgré ses fortes migraines et ses insomnies chroniques.
Ce qui lie l'histoire de Tutankhamun avec la romance , c'est l'herbe Hypericon, une herbe qui aide à lutter contre les migraines, la dépression et les troubles anxieux.
Dans le livre de Manuel Fior, Tutankhamun reçoit une couronne de ces fleurs, comme un dernier acte de tendresse de la part de son amant ... .
Dans l'histoire de Manuel Fior, l'historienne s'endort sous l'effet de l'herbe Hypericon, en regardant l'un des événements de la dernière décennie qui a créé un Tsunami d'anxiété.
En bref, un livre poétique qui n'explique pas trop mais qui implique beaucoup ... .
Une BD documentaire très intéressante sur le génocide Ouïghours par le gouvernement chinois, réalisé par un journaliste qui a enquêté sur place tant que cela était possible. Horriblement édifiant…
C'est une enquête bien nébuleuse qui a donné à Conan Doyle l'envie d'écrire des romans policiers avec le célèbre détective Sherlock Holmes. Nous voici dans le dossier Thanatos, du nom du Dieu de la mort qui plane sur ce récit. Le célèbre auteur sera de la partie pour ce polar bien étrange.
Le cadre est celui d'Edimbourg en 1877 en Ecosse mais dans ses quartiers plutôt glauques.
Il est question de spiritisme pratiqué par des vieux fortunés qui n'ont pas été tendres avec leurs épouses respectives. On leur soutire de l'argent pour le bien d'une association qui vient en aide aux victimes de ces violences conjugales. C'est un peu comme « dénonce ton porc » mais avant l'heure. Le sujet reste évidemment d'actualité.
Tout part sur le fait de prouver que le spiritisme n'est qu'une vaste fumisterie. Cela sera bien le cas mais pas de la manière que l'on pense. On va véritablement descendre dans les bas-fonds de l'âme humaine dans une atmosphère assez inquiétante. La fin est un peu surprenante mais cela se tient. Oui, tout s’enchaîne avec logique et fluidité.
J'ai trouvé que le dessin était assez particulier avec ses couleurs plutôt criardes. La couverture n'est pas très convaincante non plus. Pour autant, cela se laisse lire malgré ces quelques difficultés. Du bon boulot avec une bonne impression au final.
Vives est un malade mental qui a un problème (personnel ?) avec la pédophilie.
Ce livre devrait être interdit.
la meilleurs découverte de l'année! de l'aventure, des tronches; du flingue, des bisons, des chevaux, de superbes paysages, pas de lourdeurs scénaristique, pas trop de blabla, n'hésitez plus!
C'est vraiment le type d'aventures de Ric Hochet que j'aime : le scénario ne s'embarrasse pas de temps mort, on va à l'essentiel. De l'action, du rythme et un bon scénario. Je l'ai lu en 25 minutes !
L'auteur a eu beaucoup de mal à trouver un éditeur pour cette BD. Il l'indique dans la préface. Il est vrai que c'est actuellement très difficile pour des auteurs de se faire publier et de conquérir le marché. La spécificité de cette oeuvre est qu'il s'agit d'une BD marocaine qui explore la cité des Oudayas.
Mon approche était d'abord assez ouverte et bienveillante. Cependant, à la lecture, mon verdict est pourtant sans appel : dessin brouillon et scénario mal maîtrisé. On est noyé sous un flot de dialogues et du coup, on n'entre pas du tout dans ce récit qui aurait sans doute pu être intéressant. Cela manque totalement de dynamisme que ce soit dans le trait ou dans cette intrigue policière.
Bref, c'est une déception de plus. Comme dit, les auteurs qui s'essayent à la BD ne sont pas tous forcément doués. Il s'agit alors de passer à autre chose.
Le métier de reporter n'est sans doute pas le boulot le plus facile au monde. On peut mourir quand on informe bien les gens. C'est ce qui est malheureusement arrivé à l'un des plus grands reporters français à savoir Albert Londres dans les années 30. Voici une BD qui lui rend hommage tout en nous présentant les enjeux géopolitiques du moment ce que j'ai bien apprécié.
Depuis 1914, ce reporter d'exception a couvert les principaux événements de ce début de siècle un peu agité. Il a été par exemple le premier français au cœur de la Russie des soviets. C'est surtout son article sur le bagne de Cayenne qui a eu le plus d'impact puisque cela a abouti à sa fermeture. Il a également dénoncé le traitement indigne des malades dans les hôpitaux psychiatriques. Par ailleurs, il est devenu également un spécialiste de la Chine.
C'est justement en Chine que le conduit sa dernière enquête en décembre 1931 qui va lui révéler un des plus grand scandale de toute la République. En effet, des politiciens corrompus ainsi que des hauts militaires se servent du trafic d’opium pour livrer des armes aux factions communistes qui luttent contre le Général Tchang Kaï-Check qui a déjà fort à faire avec l'occupant japonais. On connaît son destin puisqu'il sera contraint de s'exiler à Taïwan qui bénéficie encore aujourd'hui d'un statut très particulier.
Cette BD nous retrace les derniers moments de ce reporter qui va payer sa découverte du scandale au prix de sa vie, assassiné dans des conditions assez mystérieuses qui donnent lieu à toutes les interprétations possibles d'où cette version un peu romancée. Sa disparition en mer lors d'un retour en Chine a, en effet, beaucoup interrogé. Les écrits de son reportage brûlent également dans l'incendie du navire provoqué par un sabotage.
Il faut savoir qu'Albert Londres a donné son nom au prix récompensant chaque année en France un reportage de qualité et qui reste une véritable référence dans le journalisme d'investigation. J'ai bien aimé cette BD qui lui rend vraiment hommage et qui inspire des vocations à travers le monde pour que la vérité soit découverte même au dépend des puissants.
Greg connait son job, ça on peut en être sur. Le boulot est fait et bien fait. Rythmée en diable, les histoires des 3 détectives se mêlent en cadence. Greg, d'ailleurs, nomme sa série "Colby" mais ils sont bien 3 personnages à tenir l'affiche de manière équitable. C'est efficace mais convenue. C'est efficace mais conformiste. C'est rythmé mais sans suspens. L'histoire est classique et maitrisée de bout en bout. Mais il manque ce je ne sais quoi qui fait la différence. Car Greg fait 13 scénarios à la douzaine chaque année alors forcément, il manque un supplément d'âme.
Et puis il y a des ratés...Non, les asiatiques ne parlent pas uniquement par maximes ( dans les années 80 on le croyait). Oui Colby est particulièrement agaçant à tout prévoir avec suffisance la scène finale. C'est pénible les personnages féminins faire valoir. Et puis le "deus ex machina" de la journaliste honnête qui se pointe sur l'accident d'un des détectives, c'est quand même un peu too much.
Et puis il y a le magnifique Blanc Dumont. Le dessin est classique et sublime, lumineux et aérien. les scènes d'action sont magnifiques. Colby, c'est du bonheur en barre grâce au dessin d'un artiste incroyable aux perspectives folles. Blanc Dumont nous replonge fidèlement dans une Amérique des années 30. Une fidélité immersive.
Bref, une très chouette BD avec ce je ne sais quoi qui manque.
La facilité qu'a Vivès à retranscrire les relations et les sentiments humains de manière parfaitement juste et fluide est toujours aussi impressionnante. Un vrai bon moment de lecture (mais un peu trop court) !
Un album assez plaisant au premier abord, mais c'est vrai qu'en le relisant le plaisir retombe vite. Que d'incohérences et d'inutilités dans cet opus. Je ne vais pas reprendre en détail ce que d'autres lecteurs ont dit avant moi, mais il faut reconnaître...On se demande ce que viennent faire nos trois héros dans cette galère où ils ne servent quasi à rien à part jouer les utilités. Comme disait Coluche, ils ne seraient pas venus, on était pas fâché ! Pour coller à la tradition, on trouve même une case avec les pirates ! Totalement inutile. Et le plus gros (non, ce n'est pas Obélix) pour la fin, quel est ce monstre dans la glace ? Un tricératops...disparu il y 65 millions d'années ! Ben voyons! Le rêve de tout paléontologue, malheureusement totalement impossible. Un animal genre mammouth ou rhinocéros laineux aurait été plus crédible, on en trouve encore aujourd'hui dans le permafrost Sibérien. Encore une bestiole qui n'a rien à faire dans l'univers d'Astérix, à l'instar des dragons, vaches volantes et autres licornes. Et je ne parle pas des extra-terrestres qui apparaissent dans un album qui, comme le dit Obi-Wan135, ne peut servir qu'à caler un meuble bancal. J'ai mis trois étoiles, pour le dessin.
Bref : Peut mieux faire sans aucun doute !
Et bien, on l'aura attendu celui-la ! Au final, un résultat pas si mal que cela malgré sa fin un peu tirée par les cheveux et la présence encore une fois de l'éternel loser, j'ai cité Olrik. Franchement marre de le voir à toutes les sauces celui-la ! Quel gros méchant mégalomane serait assez idiot pour l'embaucher alors qu'il n'a que des échecs à son palmarès ! Même Jacobs s'en était passé dans un de ses albums. Un peu d'imagination messieurs les scénaristes, by Jove ! Quelques bémols également : Il manque les traductions de certains textes en russe et en allemand. Ainsi planche 55 (page 57), on lit "...le garde...voit Aigle 2 piler devant lui." C'est quoi Aigle 2 ? Ah oui, page précédente, Mendoza s'annonce au garde de faction en disant : Adler zwei... Pour ceux qui ne parlent pas allemand pas évident de savoir qu'Adler veut dire Aigle. Et comment Mendoza sait'il que c'est le nom de code de son véhicule ? Pas trouvé la réponse. Une traduction aurait été la bienvenue. Quand aux scénaristes, manifestement ils ne savent pas compter : Dernière image de la planche 61 nous sommes bien le 26 juin 1963. Case suivante, on nous dit : Londres, six mois plus tard, par une glaciale soirée de Novembre... Tiens !! Chez moi quand j'ajoute six mois au 26 juin, j'obtiens 26 Décembre ! En aucun cas le 22 novembre, date exacte de l'assassinat de Kennedy à Dallas. Besoin d'un comité de lecture aux éditions Blake et Mortimer ??
Ceci dit, je suis un peu réconcilié avec les repreneurs grâce à cet album et au Dernier Espadon. Faut dire qu'après l'horrible Moloch, cela ne pouvait être que mieux ! On attend le prochain si possible sans Olrik, sans Marque Jaune, sans Espadon et sans Pyramide...On peut rêver ! Au fait, Voronov, il est devenu quoi lui ??