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J'avoue que, pour des raisons patriotiques et idéologiques, cette lecture m'a laissé un goût très amer. On nous présente l'OTAN qui envahit la Russie redevenue communiste mais qui a sombré dans une guerre civile. Les héros sont de braves militaires russes qui défendent leur dictature contre l'envahisseur à la fois français et américain après avoir dû abandonner Berlin-Est lors de la chute du mur quelques années plus tôt.
La récente histoire du monde montre que c'est bien la Russie autocratique qui a envahi un Etat démocratique à savoir l’Ukraine et que l'OTAN s'est abstenue de les combattre sur leur terrain en faisant preuve d'une rare retenue. J'ai du mal à me faire à l'idée que nous sommes présentés comme les méchants même si nos démocraties ne sont pas exemptes de reproches. Mais bon, à l'échelle de comparaison, il n'y a pas photo ! J'ai trouvé cet inversement des rôles plutôt haïssables. Je le dis sans ménagement.
L'auteur Liu Cixin est chinois et je peux comprendre leur penchant pour l'allié russe d'autant qu'ils ont peur d'être à leur tour menacé par les forces de l'OTAN. Il va falloir preuve de beaucoup d'indulgence pour se plonger dans cette lecture.
Ceci dit, on va comprendre que le thème principal est le brouillage intégral des systèmes électronique de l'ennemi afin de le désorienter sur le terrain et reprendre l'avantage. Les moyens terrestres ne suffisant plus, notre général va alors avoir droit à l'aide de son fils pacifiste qui va lui donner un petit coup de main en se servant du soleil pour créer une perturbation électromagnétique touchant le globe terrestre. Il est question de bloquer les communications radio par ondes courtes et aboutir au fameux brouillage intégral.
Tout le récit est construit autour de cela avec une dimension humaine entre un père et son fils qui ne se comprennent pas pour des raisons idéologiques. A la fin, tout va se rejoindre dans un sacrifice final qui ne m'a d'ailleurs pas marqué. Certes, cela ne va pas arrêter le cours de la guerre.
On remarquera que notre auteur chinois va offrir une sortie dite honorable à La France qui va abandonner son allié américain sur le champ de bataille pour ne point sombrer car elle ne peut se le permettre. C'est l'explication donnée. J'avoue également que je préférerai mourir au combat que d'être considéré comme un lâche mais ceci est une autre histoire.
Comme dit, il va falloir vous accrocher. A l'heure où il y a une enquête judiciaire sur les œuvres de Bastien Vivès, gageons que celle-ci échappe également à la censure car il y aurait de quoi faire au niveau de la défense nationale et des intérêts de notre pays.
Album vraiment bizarre. Qualité du dessin complètement inégale mais surtout un scénario vraiment bâclé et un rythme narratif vraiment pas bon. On dirait qu'ils ont pris les personnages et l'univers de donjon et qu'ils ont pondu un truc pas très inspiré en une après midi, s'en sont contentés et que Boulet du coup a super galéré à illustrer cette histoire pas du tout aboutie. On sent sa peine à illustrer un scénario aussi faible.
Le bebe dévoré qui renonce à vivre en fait c'est l'album lui même, jeté dans la fosse par ses createurs. Oooops. C'est raté
Une histoire rocambolesque où l'on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi mais dans l'ensemble, on se délecte des péripéties que vit notre héros. Un cinquantième numéro à la fois riche en action mais aussi riche en émotion.
Un mystérieux individu se prend pour le sauveur des âmes d'anciens criminels. Ric et son père Richard vont devoir agir ensemble pour arrêter cet individu. Un retour aux bonnes vieilles recettes qui ont fait leurs preuves dans la série. En un seul mot : c'est parfait au niveau des dessins comme du scénario !
Un album qui fleure bon les petits meurtres d'Agatha Christie. Très inspirés, les auteurs nous gratifient d'une aventure haute en couleurs et riche en personnages secondaires. Un classique instantané !
Cette bd revisite l’histoire des Dalton. Un bon western dans une veine réaliste et humaniste, loin du style spaghetti caricatural qui influence souvent les auteurs de bd.
Le scénario tient bien la route, nous montrant d’abord comment les Dalton se sont éloignés du droit chemin puis comment ils sont tombés. Néanmoins tout va un peu trop vite à mon goût et j’ai le sentiment que les relations entre les personnages auraient parfois gagnées à être plus développées. Étaler l’histoire sur trois tomes aurait peut-être être été mieux.
Enfin les dessins sont plaisants mais parfois trop brouillons. Je n’ai pas bien compris ce qu’il se passait dans certaines cases.
Raqqa n'est pas une destination de rêve. Pourtant, il a fallu y aller pour y déloger l'un des pires régimes de la planète d'une cruauté sans pareille. C'est toute l'aventure guerrière d'un combattant français qui s'est engagé de manière volontaire pour suivre son idéologie et pour donner à sa vie un sens afin de se dépasser.
J'avoue avoir beaucoup d'admiration pour l'auteur André Hébert qui a beaucoup de courage car il a mis sa vie en danger au service d'une cause, celle du peuple kurde qui s'est battu contre Daesch avant d'être lâchement abandonné à son triste sort par la coalition des alliés américains.
J'ai découvert ce qu'était le Rojava dont je n'avais jamais entendu le nom. Les Kurdes ont établi une force démocratique syrienne après une révolution dans cette partie du Kurdistan. Les armées syriennes et irakienne ont été défait par Daesch mais les kurdes ont résisté au Rojava et on se souvient de la résistance héroïque à Kobané.
Les occidentaux se sont réveillés un peu tard quand ils ont compris la menace que représentait ces djihadistes. Il a fallu en effet que des humanitaires occidentaux soient exécutés par décapitation pour comprendre qui étaient ces hommes du Califat sans compter sur l'odieux attentats du Bataclan ayant endeuillé notre paisible pays.
Les kurdes sont différents des autres peuples de la région car ils se battent pour un modèle révolutionnaire basé sur une démocratie directe, sur la place de la femme à égalité et sur la laïcité. Bref, des valeurs qui ne sont pas si éloignés des nôtres en Occident ! Il serait sans doute temps de soutenir la cause kurde face à un Etat qui tente de les discréditer en terroriste alors qu'ils ont prouvé dans les faits qu'ils sont tout le contraire.
J'ai beaucoup aimé alors que je ne suis pas un adepte des récits de guerre. Il y a une narration assez subversive qui parvient à nous convaincre en donnant des arguments pertinents. On se rend compte que les choses sont plus complexes qu'il n'y paraît et l'auteur ne cachera rien.
J'ai été conquis lors de ma lecture par son personnage humain, sa façon de mettre en scène et de raconter. Cet ouvrage m’a impressionné par sa densité psychologique également.
J'ai été également assez peiné par le retour au pays qui ne se fait pas dans la gloire car les autorités y voient une menace illusoire. Il est vrai que d'autres français ont également rejoint les rangs de l'ennemi démoniaque. Il fallait faire le travail et aller jusqu'à Raqqa sur le terrain. Certes, les bombardements ont aidé mais pas toujours.
Bref, nous avons au final un témoignage assez recommandable pour avoir une autre vision des choses de ce qui s'est passé avec Daesch au Rojana. On va en apprendre un peu plus sur la réalité géo politique de cette partie du monde. C'est un album à lire si on veut comprendre ou apprendre sur ce conflit pas si lointain.
Les blancs sont toujours là mais ça sent la fin. En même temps vu l’accumulation de débilités commises par leurs meilleurs éléments, leur avenir était scellé. En effet pour la énième fois, les îles secrètes sont trouvées, la surveillance déjouée, la tactique pourrie et les plus grands guerriers d’Arran appuyés par leurs dragons invincibles défaits facilement.
Franchement c’est fatigant : je les aime bien les blancs, ils ont l’air badass et philosophes à la fois et en fait c’est des losers dirigés par des pacifistes décrépits et suicidaires … Oui leur système politique est clairement une forme d’autodestruction.
Cet album en est également une avec ces fameux dessins dans lesquels la plupart des blancs ressemblent à leur premier héros et l’action est incompréhensible. Le scénario l’est aussi lors de la découverte de l’absence de complot qui ne change rien à la situation finale. Le titre est dans la même lignée : totalement abscons et le retour de l’Haruspice ne sert pas à grand chose non plus. Seul celui de La Poisse apporte à la fois humour et intelligence à ce peuple millénaire, mais visiblement un peu dégénéré.
Un album bizarre de fin des temps qui convoque toutes les histoires précédentes de ce peuple martyrisé.
Paru sans faire de bruit au mois de septembre, « La Couleur des choses » s’est imposé ces dernières semaines comme un mini-phénomène éditorial, bien en vue dans les têtes de gondole des libraires. Et on comprend pourquoi, même si un premier feuilletage n’est pas forcément engageant. En effet, quel intérêt pourrait avoir une bande dessinée (mais sommes-nous encore dans la bande dessinée ?) où les personnages sont remplacés par des petits cercles de couleur évoluant dans un décor minimaliste en vue aérienne ? Oui mais voilà, dès que l’on attaque la lecture, la magie opère. D’abord intrigué, on est vite happé par le récit, pour être ensuite littéralement hypnotisé par cet ouvrage décidément hors normes.
Et si le graphisme est d’une audace incroyable, la narration n’est pas en reste, tant s’en faut, avec un synopsis imparable, digne des meilleurs thrillers, assortie d’un dénouement « WTF » pour le moins inattendu. On est ému par le sort de ce pauvre garçon, Simon, sur qui des mauvaises fées ont dû lancer un sort à la naissance. Issu d’un milieu familial défavorisé, souffrant d’obésité et harcelé par les caïds du quartier, Simon aura toutefois cette « chance » d’avoir joué les bons numéros au tiercé sur les bons conseils d’une voyante à qui il avait rendu service. Mais quand on ne nait pas avec les bonnes cartes en main, même un coup de fortune comporte des revers… P***** de destin ! Le jeune garçon va se voir entraîné dans une spirale infernale que son statut de mineur va compliquer (non majeur, il ne pourra percevoir les gains sans l’aval de l’un de ses parents) et qui va lui faire perdre les dernières illusions de l’enfance. Car en effet, cette histoire de ticket gagnant placera Simon aux premières loges d’un spectacle peu glorieux, celui du monde des adultes où méchanceté, violence, convoitise et cupidité en seront les principaux protagonistes, où la couleur des choses prend souvent une teinte glauque.
Avec cette œuvre extrêmement ludique, Martin Panchaud, auteur suisse tout juste quadragénaire, prend un malin plaisir à brouiller les codes du neuvième art par une lecture en vue aérienne, en substituant par exemple des plans de maison aux cases, en inventant une nouvelle iconographie par l’insertion de pictogrammes, représentations graphiques et divers symboles au milieu d’un déroulé narratif qui s’autorise toutes les fantaisies. Le résultat est véritablement bluffant, plaçant l’objet quelque part entre la pièce de théâtre, le jeu de plateau et l’appli de smartphone.
Démarche oubapienne révolutionnaire, qui n’est pas sans rappeler le travail d’un certain Chris Ware mais aussi cette vertigineuse machine à remonter le temps qu’est « Ici », de Richard Mc Guire. Déjà récompensé par le Grand Prix de la critique, nommé en sélection officielle à Angoulême, il n’est pas du tout impossible que « La Couleur des choses » obtienne le Fauve ultime, mais on peut aisément parier sur une attribution du Prix de l’audace.
Encore un bon album, pas incroyable mais on passe un moment agréable. La touche fantastique apporte un plus ! Comme toujours, les graphismes de Tibet sont sensationnels.
4/5 pour l'écriture
3/5 pour le dessin
Total 3,5/5
Toujours à la recherche de l'horreur bien écrite, j'ai fait confiance à cette couverture, au synopsis et à la maison d'édition HiComics qui essaie justement de publier en France des oeuvres qui sortent un peu de l'ordinaire . "The Plot" reprend donc l'habituel thème de la maison/famille hantée avec tout ce que cela implique (fantome, folie, jumpscare etc ...) et y apporte une approche Lovecraftienne avec des monstres des marais et des hallucinations qui émettent toujours le doute, et ce jusqu'à la fin de ce premier tome , sur la réalité des faits . Peu d'espoir , tout n'est quasiment qu'histoires sordides et morts mystérieuses .
Le dessin varie entre le assez mauvais et le moyennement bon . De trop nombreuses cases sont baclées ou brouillonnent et aucune ne m'a époustoufflé . Seules certaines pleine page et les couvertures alternatives en fin de bouquin sortent leur épingle du jeu, rappelant l'horreur des années "Tales from the Crypt" . Je retiens tout de même un certain talent pour jouer avec les ombres et le noir, ainsi que le choix des couleurs, favorisant et correspondant parfaitement à cette ambiance pesante et horrifique .
En contre-partie la mise en scène est le vrai point fort de ce comics . Le découpage, les dialogues et la montée en puissance du scénario permettent une lecture fluide, et maintiennent le suspense tout au long de ce récit haletant . Ce qui fait complètement oublier les (trop souvent) traits plus ou moins grossiers de Josh Hixson . Je ne me suis pas ennuyé une seconde, même pas le temps d'une page , car il y a toujours un mot, un geste, un fait qui attire l'attention et crée un sentiment d'insécurité, de panique.
Conclusion :
A la fin de ce premier tome, je suis impatient de lire le deuxième (et dernier) pour ainsi découvrir quel est le véritable Mal de cette histoire . C'est très bien écrit, une atmosphère oppressante limite claustrophobique se dégage de ce récit . Graphiquement perfectible, le dessin arrive tout de même à retranscrire cette horreur omniprésente grâce à une très bonne palette de couleurs . J'attendais beaucoup de cette oeuvre et pour l'instant elle est tout à fait satisfaisante, à voir si le dénouement sera à la hauteur de cette montée en puissance de l'angoisse .
quelle vie dans le 3° Reich! entre peur, délation, bombardements, défaites militaires le moral de Karl Stieg et de son "ami" Adolf est en chute libre, et le doute s'installe. Oh, ce ne sont pas des héros, mais simplement des citoyens lambda qui essayent de sauver leur peau. Cela renvoie à notre propre condition humaine. Et cette surveillance de la Gestapo... comment cela va se terminer. A quand le dernier opus de la série? J'ai hâte! Une histoire sur la vie de tous les jours d'une dictature en guerre, mais quel suspens! encore Bravo aux auteurs
Toujours aussi captivant et réaliste: la surveillance omniprésente de la Gestapo, le secret des Camps (KL), la nécessité de la compromission pour survivre (pour la plus part) symbolisé par l'adhésion au parti nazi... sans compter les quelques fuites pouvant exister comme les photos arrachées des KL ou (et) le lettre poignante de Gertrud un tome très bien inscrit dans le contexte de 1938-1939, et toujours aussi bien dessiné. Bravo!
Un cycle tellement historique et humain dans un monde impitoyable ou Mr Toulemonde au pays des nazis: tout est vrai, la peur, l'indifférence, le fanatisme, l'héroïsme, le sordide, le nationalisme, la fierté, la lâcheté...Jusque où notre Karl Stieg va -t-il s'enfoncer et avec lui la nation allemande?
Kérioth, quatrième ville de la Confédération de la mer intérieure, voit ses ressources, le gaz de fermentation et l'hydraulique mécanique, baisser en même temps que le niveau d'eau de l'immense fleuve qui la fait vivre.
Deux modestes ouvriers scaphandriers, Alcéus et Siméon, sont recrutés au sein d'une équipe et mandatés par la ville pour partir à la recherche des causes de la baisse du niveau du fleuve. Sans le savoir ils font partie d'un plan ourdi pour faire tomber la ville…
Voilà une trilogie qui me laisse mi-figue mi-raisin pour diverses raisons.
Le scénario s'inscrit dans un univers steampunk et orienté sous-marin. C'est bien là la force principale de cette œuvre: l'univers est riche, beau et intéressant à comprendre et à explorer en compagnie de nos deux héros malgré eux. La politique et les différentes factions qui s'affrontent sont mis en avant de même que leurs magouilles et traquenards afin d'obtenir la place de dirigeant de Kérioth.
Le scénario est construit de tel sorte que les rebondissements, trahisons et complots politiques se succèdent au cours des trois opus. L'action, l'exploration et de joyeux parasites viendront s'inviter à la fête.
Malgré de belles planches et doubles planches de décors, le dessin global des personnages ne m'a pas marqué outre mesure, ce qui est dommage au vu du nombre conséquent.
Le plus problématique pour moi étant la fin complètement balancée, bâclée afin de clôturer au plus vite. C'est d'autant plus rageant qu'il y avait encore des éléments à fignoler ou développer (le groupuscule religieux, l'idylle entre Alcéus et Marion, la mort de certains méchants).
Une si longue saga et un final aussi décevant au niveau du scénario et aussi mal réalisé au niveau narratif. Affligeant.
D'autant plus décevant qu'en dévelopant 3 histoires parallèles, les possibilités d'interactions, boucles, croisements et autres effets scénaristiques étaient infinies et auraient vraiment pu porter cette série au firmament des classiques, mais il n'en fut rien, au final même si la lecture en était agréable dans l'ensemble, l'absence d'exploitation scénaristique force à constater que ce n'était là juste qu'un truc pour vendre plus de papier... ce final désastreux aura été le clou du cercueil...
Après le final désastreux au tome 36 "Aniel" du long périple s'étalant sur les 8-9 tomes précédants, cette série mythique n'en finit pas de toucher le fond.
Ce tome tente de renouer avec l'histoire de Thorgal, mais le scénario manque de souffle, son développement narratif est fait à la hache, et sa mise en diaglogues est lourdingue. Triste. Pour moi c'est la fin...
L'histoire est intéressante et la construction de la légende de Robin des bois est originale. Le point de vue des auteurs, sans vraiment sortir des sentiers battus, mérite que la série soit suivie.
Au niveau graphique, les dessins sont très réussis contrairement à certains découpages. Ça manque également de fluidité dans certaines scènes d'action.
Il y a un mieux par rapport aux épisodes précédents, mais il reste quelques lacunes à corriger.
Je suis fan de la série tv depuis la première heure, et je dois avouer que ce tome m'a donné des émotions et a réussi à me surprendre.
Un scénario très consistant avec beaucoup de matière de réflexion.
Même si le scénario est très semblable à la version télévisée, le format comics induit une remise en question plus intense de nos principes de vie occidentale, à moins que ce ne soit le talent des auteurs. La vérité est probablement un mélange des deux.
Au niveau graphique, le noir et blanc fonctionne très bien, et le coup de crayon de Charlie Adlard est tout à fait remarquable.
Après seulement 3 tomes, on comprend facilement pourquoi cette série a si bien fonctionné, au point de devenir culte.
C'est un exercice bien compliqué de lire les comics après avoir découvert la série télévisée. Surtout quand on est fan de la série, et que beaucoup de Bédéphiles disent que le comics est mille fois mieux !
Même si mes souvenirs sont assez lointains du début de la série (la série à débuter en 2010, donc il y a pas moins de 12 ans), on se prend au jeu des comparaisons. Tel personnage est plus vieux dans la série, tel personnage ne meurt pas si vite, ...
Et pour l'instant je ne peux pas dire que je trouve une forme supérieure à l'autre. Les deux œuvres étant de très bon niveau, si on part du principe que le comics a inspiré la série télévisée, on peut dire, sans rougir, que tout le mérite de leurs succès revient en grande partie au comics.
Eric Stalner est de retour ! Partant d'un postulat mêlant absurdité et enquête policière, nous suivons avec grand plaisir un récit sublimé par la qualité du dessin de Stalner (fidèle à lui-même) et d'un sublime noir et blanc teinté de rouge.
Le duo de personnages principaux est tout aussi truculent que bien écrit: un policier intègre aux méthodes discutables et une jeune héritière insouciante et pétulante.
Les autres personnages ne sont pas en reste avec des 'gueules' à l'ancienne (Lagloire et ses sbires, Maurice, le scientifique, le préfet).
J'ignore s'il aura une suite, néanmoins si tel est le cas, je suis preneur.
Complexe d'évaluer cet album
L'affrontement entre les deux groupes de moines est intéressant
Il y a de nombreuses grandes planches dans ce tome et elles sont réussies
Cependant, cette BD se survole en 10 minutes...
Il est clair que si on massacre tous les oiseaux d'un pays, il y a une prolifération d'insectes. C'est ce qui est arrivé dans ce conte se situant dans un pays d'Asie centrale à une époque un peu plus reculé. C'est une reine qui va faire le bonheur de tous les insectes.
Il faut dire qu'elle ne se remet toujours pas du décès de son fils, héritier du trône, qui va mourir par la faute soi-disant d'un oiseau. Il s'agit en fait d'un horrible accident impliquant certes un oiseau qui tentait de fuir sa cage dorée.
Le thème central de ce conte est la gestion du chagrin et de la perte que cause la perte d'un être cher. Parfois, on se venge sur des choses ou sur des animaux innocents. Les oiseaux vont payer un lourd tribut. C'est assez classique mais c'est joliment mis en image.
J'ai beaucoup aimé le graphisme qui nous plonge dans ces univers du Moyen-Orient mais également entre la Chine et l'Inde. Les personnages sont d'une grâce absolue. On notera une utilisation des couleurs à bon escient. C'est tout à fait remarquable sur la forme. Il faut dire que Paul Salomone est réellement un dessinateur hors pair.
Quant au scénariste, Benoît Zidrou, son nom est déjà en soi synonyme de qualité. C'est vrai que le titre est intriguant et ne reflète pas vraiment le contenu de ce récit qui se concentre plus sur les oiseaux que sur les insectes. Et puis, la dimension écologique est totalement absente. C'est plutôt axé sur des blessures morales intimes.
Au final je n’ai pas été déçu par cette fable émouvante mais parfois cruelle. Bien au contraire, je dirais même que j’ai été conquis !
Ce 3ème tome clôture la série, cet ultime épisode est agréable à lire et l'atmosphère de l'oeuvre reste présente, j'apprécie les dessins... cependant, je trouve que le final de ce triptyque est l'album le moins bon : voilà pourquoi je l'ai noté sévèrement avec un 2/5.
(Pour info, vous pouvez lire cet album introuvable dans ce recueil récemment publié.)
https://m.bedetheque.com/album/405228
Pour être loufoque, c'est loufoque! J'ai toujours aimé les mondes post-apocalyptiques, ce sont des univers qui me plaisent, pourvu que l'histoire soit bonne, évidemment.
Ici, Merwan sort des sentiers battus. On n'est pas dans le sombre et le violent qui sont habituellement le propre des mondes dévastés, mais dans le léger, l'humoristique et le cocasse. En l'occasion, la Mécanique Céleste consiste à décider du sort des habitants par des matchs de... ballon-chasseur (ballon-prisonnier). Ehhhhh bien. Merwan sait que c'est complètement absurde. Ses personnages l’acquiescent eux-mêmes. Et donc les lecteurs aussi, forcément.
Merwan est doué pour le mouvement. Les scènes d'action sont superbes. Il est aussi doué pour les répliques bien senties qui font sourire, parsemées un peu partout tout au long du récit. Malgré les 200 pages, l'histoire se lit très facilement, d'une traite.
Y a-t-il donc un problème quelconque? Pas vraiment. Mais cette légèreté finit par se ressentir. C'est agréable, mais il manque d'attachement émotif. Il manque quelque chose qui surprend vraiment et qui ferait en sorte qu'on ait vraiment envie de relire l'histoire, une fois celle-ci lue.
D'ailleurs, c'est moi ou les noms des membres de l'équipe de Fortuna font référence à d'autres choses? Si "Buren Lâgaan" ne fait pas référence à l'anime japonais Gurren Lagann...!! Je ne suis pas certain pour les autres, mais "Cavo Tartar", j'ai peine à croire que ça ne fait référence à rien!
Sympathique. À découvrir.
Graphiquement toujours aussi bon.
Le dernier album sous forme de roman/dessin est intéressant même si la fin de l'histoire fait quand même SF des années 80....
franchement j'ai bien aimé cet album qui replonge le lecteur dans l'atmosphère particulière des meilleurs Blake et Mortimer.
les dessins sont vraiment bons dignes de E P Jacobs.
le scénario à défaut d'être parfait tient bien la route.
seul défaut à mon gout, l'histoire aurait pût se faire en 2 tomes.
cela aurait permis une meilleur fluidité et de ne pas trop ressentir l'effet du chausse pied permettant de faire rentrer l'histoire dans les 64 pages réglementaires.
mais bon, nous sommes très loin de l'accident industriel que représente pour moi le Dernier Pharaon.
Etonnante série que Jules Verne et l'astrolabe d'Uranie... J'aimerais n'en dire que du bien, mais quelques éléments m'en empêchent. Le scénario d'Esther Gil est à la fois assez malin et trop convenu. Cette manière de mettre en scène Jules Verne dans une aventure du même style que ce que lui a écrit est indéniablement jubilatoire. C'est avec beaucoup de plaisir qu'on s'amuser à chercher les innombrables allusions (beaucoup sont transparentes) à l'œuvre de l'écrivain, et en même temps, on a l'impression d'avoir déjà vu ou lu un certain nombre de fois ces péripéties.
Le problème, d'ailleurs, n'est pas tant que ces péripéties soient assez conventionnelles. Le souci, c'est surtout que les péripéties ne s'enchaînent pas toujours de manière très fluide. L'action est parfois mal découpée, et on doit faire appel à son imagination pour combler les trous du récit. La faute, peut-être aussi, à un dessin qui, pour être somptueux, n'en est pas moins confus quand le récit s'agite.
Néanmoins, ne boudons pas excessivement notre plaisir ! Le récit reste captivant par la richesse de l'univers développé (même si tout est plus ou moins repris de Jules Verne), et les aventures vécues par le héros sont tout-à-fait satisfaisantes, on a exactement ce qu'on est venu chercher.
Mais surtout, la grande qualité de l'album réside dans le dessin de Carlos Puerta. Hallucinant de réalisme, il donne pourtant à ses images un côté presque impressionniste, en floutant souvent les contours, comme si on était plongé au sein de photos d'époque, d'une qualité variable. Cela donne une patte graphique extrêmement convaincante, quoiqu'un peu trop figée par moments et comme dit ci-dessus, un peu confuse dans les scènes d'action. Visuellement, Jules Verne et l'astrolabe d'Uranie n'en reste pas moins une petite claque qui fait du bien.
Donc cette bande dessinée n'est pas à fuir, bien au contraire. Assez rythmée, passionnante dans son univers, graphiquement magnifique, elle témoigne certes de quelques faiblesses narratives et d'un manque d'originalité globale qui font qu'elle n'est pas le chef-d'œuvre génial qu'on aurait pu espérer. Mais ça reste de la bonne bande dessinée, élégante, référencée et agréable à lire.
Passionné de la première heure, la qualité graphique est bien évidemment au rendez-vous. Mais ... parce qu'il y a un mais, le scénario s’essouffle et j'ai l'impression de tourner en rond. Rien à redire sur l'originalité des "missions secrètes", mais vivement la conclusion de cette saga.
Comme dessin de presse, peut-être, à la rigueur. Mais de là à éditer ça en albums ? Un tout petit peu plus de sens et d'intérêt pour ce tome 3 que pour les deux premiers. Un iota. Il va falloir commencer à y réfléchir à deux fois quand c'est marqué Sfar sur la couverture, d'autres auteurs ont su accéder à la notoriété sans s'autoriser ensuite de faire n'importe quoi. Une forme nouvelle de rébellion anti-succès peut-être ?
Une BD assez nulle et vite torchée qui ne vaut ni qu'on s'y attarde ni l'inquisition que son auteur subit.
Je n'ai pas été convaincu par ma lecture de cette BD d'origine chinoise. Cela raconte l'histoire d'une famille pauvre qui s’enrichit dans un village. J'aime bien généralement les récits d'ascension sociale car cela donne de l'espoir et parfois de la motivation à chacun dans un monde difficile qui ne fait généralement pas de cadeau.
Pour autant, j'ai été abasourdi par la pauvreté de ce graphisme en noir et blanc qui reste presque à l'état brouillon dans une forme d'esquisse non aboutie. Je n'ai point perçu de grâce dans les traits.
Et puis, il y a ces dialogues vraiment insipides et naïfs qui n'apportent rien à l'ensemble. Certes, on peut faire l'éloge de la simplicité et de la sobriété mais il y a quand même des limites au minimalisme.
Certes, la fortune peut chambouler les habitudes d'une famille pauvre. Il y a des joies mais également des peines car le changement n'est jamais facile et il faut s'adapter surtout pour la mère de famille, paysanne dans l'âme qui se comporte en radine.
Par ailleurs, on suit toutes ces transformations dans le regard d'une petite fille de 5 ans. Cela ne m'a guère attendri pour autant car il me manque l'essentiel à savoir un peu de piment ou de sel dans l'histoire.
Pour le coup, je préfère passer mon tour. A noter qu'il s'agit de la première bande dessinée de l'auteure Minna Yu, ceci expliquant peut-être cela.
Peut-être +abouti que le premier tome avec quelques rebondissements et des dessins plus précis.
Dans l'ensemble, un bon moment de lecture même qui certains textes "ampoulés" (alors qu'ils s'en défendent...) m'ont fait penser aux audioguides de musées auxquels on ne comprend pas grand-chose quand on est face à l'oeuvre.
Cet avis porte sur les 2tomes que j'ai lu "à la suite".
Il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une fable poétique, avec ses codes, notamment où il faut tout détailler.
Par moments, j'ai d'ailleurs eu +l'impression de lire un "livre illustré" qu'une BD tellement il y a de "voix off" dans ces albums.
Le dessin est magnifique (surtout dans le Tome2) ; dont des à-plats à couper le souffle et un découpage particuilèrement captivant. Il restitue bien les atmosphères ou les émotions.
Ce qui coince un peu, de moi, c'est le scénario qui, comme souvent dans ce genre de fables, s'étire dans les détails et j'avoue m'être par moments un peu ennuyé.
L'ensemble, imposant (210pages au total!) est servi par de très belles couvertures, il faut le souligner,. Tout cela en fait un bon dyptique que j'ai eu plaisir à lire sans en faire un indispensable.
Cet avis porte sur les 2tomes que j'ai lu "à la suite".
Il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une fable, avec ses codes, notamment la logique de tout détailler.
J'ai d'ailleurs, par moments, j'ai eu +l'impression de lire un "livre illustré" qu'une BD tellement il y a de "voix off" dans ces albums.
Le dessin est magnifique (surtout dans le Tome2) ; dont des à-plats à couper le souffle. Il restitue bien les atmosphères ou les émotions, même si quelques fois les visages semblent figés.
Ce qui coince un peu, de moi, c'est le scénario qui, comme souvent dans les fables, s'étire dans les détails et j'avoue m'être par moments un peu ennuyé.
L'ensemble en fait cependant un bon dyptique que j'ai eu plaisir à lire sans en faire un indispensable.
En dehors du cahier technique, que le dessinateur aurait bien fait de consulter, pas grand chose de positif à retenir de cet album. Contrairement aux BD d'aviation cette série brille par sa médiocrité. C'est tellement mauvais qu'il est impossible d'énumérer ici toutes les erreurs dont est truffé ce récit. Les équipages des chars français de 1940 méritent un autre hommage que cette caricature.
j'aime bien la série, mais quand en page 22 on peut lire: "les exploitants agricoles n'embauchent pas un mec du coin ils préfèrent les travailleurs étrangers illégaux et exploités." je bondis car ce mensonge éhonté dessert la série. La réalité , ils ne trouvent aucune main d’œuvre française prête a travailler dans les champs et font venir des immigrés payés tout à fait légalement. Je ne supporte plus ce politiquement correct bassiné à longueur de journée à la télé alors si Lupano se charge de faire le même boulot dans sa série, qu'il aille se faire foutre!
Pas encore lu mais le dessin de couverture laisse présager le pire. Il n'y avait tout simplement pas d'ouverture sur le dessus de la tourelle pour sortir le buste du chef de char. Un minimum de recherche documentaire serait quand même souhaitable pour une BD "historique"
Je ne connaissais pas l'affaire Markovic qui a failli faire vaciller la 5ème République au moment du passage du Général de Gaulle, affaibli par la crise de mai 1968, et le premier Ministre Georges Pompidou qui allait lui succéder à la fonction suprême.
Il est question d'un yougoslave qui travaillait pour le célèbre acteur narcissique Alain Delon dont le corps sera retrouvé dans une décharge publique. Bref, une sordide historie criminelle qui va remonter à des fins politiques afin de déstabiliser Georges Pompidou.
C'est fou ce que la manipulation peut avoir comme résultat néfaste pour salir un homme politique, ancien Premier Ministre et destiné aux plus hautes fonctions de l'Etat. Cela a quand même bien failli réussir grâce à l'aide des médias. On se dit également que le sieur Alain Delon n'avait vraiment pas de bonnes fréquentations même si par la suite, il l'a plutôt regretté.
Par ailleurs, il est vrai que je ne savais pas que les relations entre le Général de Gaulle et Georges Pompidou s'étaient dégradés à ce point en 1969. Dans ceux qui ont condamné la calomnie avec la plus grande véhémence, on retrouve un certain Jacques Chirac mais également François Mitterrand pourtant dans l'opposition. C'est intéressant de voir le rôle que chacun a joué car à côté des soutiens, il y a eu également les lâcheurs notamment le Premier Ministre en poste Couve de Murville.
J'ai trouvé cette BD suffisamment bien construite et assez équilibré pour ne pas se perdre dans les détails de cette enquête. A noter également un dessin assez lisible qui contribue à la clarté et à la fluidité de ce récit. Honnêtement, c'est plutôt du bon travail !
Enfin un bon Blake et Mortimer ! Pourquoi 3/5 alors ? Parce que encore Olrik en méchant !! C'est insupportable ! Cet album bénéficie d'un joli travail documentaire matinée de science-fiction et c'est encore le sempiternel méchant qui officie. Sinon il méritait 4/5 cet album !! Enfin honnêtement, j'ai passé un très bon moment de lecture. Agacé mais content.
Un 'one-shot' ayant pour cadre la ville de Juarez au Mexique. Nous y suivons l'enquête d'un jeune homme, Gael, à la recherche de sa sœur dans un pays en proie aux cartels de la drogue et autres politic(h)iens véreux.
L'histoire est mené de main de maître par Nathalie Sergeef qui nous met face à une réalité peu mise en avant concernant les enlèvements et meurtres atroces de femmes à proximité de la frontière.
En 70 pages, le récit mêle plusieurs personnages plus ou moins innocents vis à vis des faits et parvient à capter l'attention jusqu'à un excellent retournement de situation, qui apporte une toute autre saveur à la relecture. Autant bien le préciser, les auteurs n'ont pas lésiné sur les cadavres et les effusions de sang.
Les dessins de Rouge sont superbes et les couleurs/filtres retranscrivent bien la chaleur oppressante du récit et de l'environnement.
Une très bonne bande-dessinée.
Suite des (més)aventures des cinq demoiselles, hors-la-loi malgré elles, dans ce deuxième volet qui reste dans la continuité du premier au niveau de la forme: c'est toujours très beau, très dynamique et un régal à suivre.
J'ai aussi bien apprécié le mise en abîme du braquage avec les multiples répétitions du groupe.
Pour le fond, c'est toujours autant la même tambouille, à savoir la revanche de la gente féminine, présentée avec toujours autant de subtilité qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine… et encore des facilités d'écriture (la dynamite dans le magasin, la Gatling qui tombe à point nommé, le puma de compagnie à la fin).
Au rayon nouveauté: le quota lesbien est finalement introduit. Ouf, me voilà rassuré ! Autrement, les personnages féminins prennent un plus d'épaisseur et c'est toujours appréciable.
Bon, pour de l'espionnage, ou de quoi de ressemblant, c'est assez superficiel, très parti pris politiquement parlant...
Alors on retient les dessins qui passent bien quand même, mais au bout du compte, et bien qu'aillant la deuxième intégrale dans ma biblio, j'ai pas mal moins de motivation pour la lire...
D'abord, l'intégrale est un beau livre. L'objet est très sympa.
Les dessins aussi, très agréables.
L'histoire est très chouette. Un sujet de couple, un sujet de vie tel que Jim a l'habitude de nous offrir. Une belle maîtrise, l'histoire est bien ficelée, drôle... bref, une bonne lecture.
Le coffret des 2 volumes est bien sympa, c'est un bel objet.
Les dessins aussi très agréable, très clair, lumineux et bleu qui reflète bien l'ambiance 'bord de mer'.
L'histoire est bien sympa pour le premier volume, les personnages très attachant, même le maire, et c'est assez drôle quand même.
Le second volume est bien aussi, mais ça fait plus rallonge artificielle pour suivi commercial que véritablement artistique...
Dans l'ensemble, c'est rafraîchissant, ça se lit vite, ça passe bien, mais ce n'est pas le top non plus.
Un opus très réussi avec une histoire d'espionnage subtile et bien menée. Les dessins sont splendides. Un très bon album !
Album Mi-figues Mi-raisins Surprenant par la SF et poussif sur le scénario. Je pense à un peu plus d'actions sur le cour du temps, une intervention de Borg Axel d'une façon volontaire ou non, aurait insufflé un plus.
L.intégrale est un beau livre, et les dessins bien sympas aussi... Du bon Turf quoi qu'il en soit...
Bon, question scénar, c'est moins évident... il y a des passages sympas, c'est plein de curiosités dès le début, les personnages caricaturaux, très attachant, on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose, on s'y attend, c'est sur, ca va arriver... puis les pages se tournent, elle se tournent encore, on s'approche de la fin, c'est fini... et il ne s'est rien passé...
L'intégrale est un beau livre, les dessins sont très chouettes, c'est ce que je retiens le plus ici.
L'histoire aurait pu être plus sympa si elle s'était tenue aux faits historiques. Malheureusement, elle a pris un côté bien trop ésotérique. Alors du livre historique, on est passé à une histoire fantastique qui manque totalement de profondeurs et d'intrigues...
C'est bien dommage !!!
En soi, il est plutôt pas mal, ce tome…
Mais concrètement, j’ai trouvé dommage qu’on y trouve trois histoires sans réel lien…
Le passé de Black Squaw, son apprentissage, intéressant, mais tellement déconnecté du reste que ça aurait été bien de le développer plus et faire un tome dessus…
L’histoire du Klan, le juge et l’enrôlement éventuel de Bessie, c’était bien sympa… Mais un tome dessus, ça aurait été sympa pour que ça aille moins vite, surtout la confrontation avec les méchants…
Le frère de Capone, c’est tellement pas intéressant, j’ai même pas capté d’où il débarquait et pourquoi il remplaçait Al, que ça aurait été bien de développé un tome là-dessus…
Des histoires sympas mais qui m’ont moins marqué parce qu’elles s’éparpillent…
Pitcairn est surnommé souvent l'île des révoltés du Bounty. Il est vrai que ce sont les descendants des mutins qui ont peuplé cette île devenue une dépendance de la couronne britannique dans l'océan Pacifique. Une cinquantaine d'habitants y vivent encore. C'est le territoire politiquement autonome le moins peuplé au monde.
Ce second tome aborde enfin l'île en question qui doit servir de refuge à des hommes en fuite qui ont commis le crime de mutinerie. On découvre la géographie des lieux qui rendent la pêche dangereuse par l'absence de lagon avec des falaises et des rochers.
Comme à chaque fois, l'homme s'invente des ennemis et des ennuis alors qu'il pourrait tout simplement vivre en paix dans la joie et l'harmonie. Ces rescapés vont s'entre-déchirés comme jamais. En effet, il y a trop d'hommes pour pas assez de femmes ce qui entraînent des jalousies et bien des convoitises. On prend d'abord aux tahitiens restés fidèles aux mutins pour préserver la paix de l'ensemble.
On sait que Christian Flechter va mourir à seulement 28 ans aux îles Pitcairn en 1793 après avoir voulu sauver les siens. La moralité, c'est que quand on trahit un pays, on peut également trahir ses amis et finalement tout perdre.
Ce second tome est bien triste dans le déroulement des faits après tant d'espoir lié à la découverte de ce bout de terre non hostile. L'homme est son propre ennemi.
Moins bon que le dernier, selon moi. Un assassin à la recherche d'un billet de banque qui passe de main en main... Un paquet de personnages qui se retrouvent pris dans l'histoire à cause dudit billet. C'est pas mal, mais l'histoire est légèrement abracadabrante, même pour un Soda. On passe quand même un bon moment!
Un excellent tome! ... Tome.. .tome... haha?
Le meilleur des trois premiers! Cette histoire de vrai pasteur invité par la mère de notre faux pasteur est prenante! Beaucoup de bonnes idées, comme par exemple cette chapelle empruntée qui a comme paroissiens des prisonniers en transit...
Ce qui me fascine toujours dans Soda, c'est à quel point j'imagine mal un éditeur vouloir publier une histoire comme ça aujourd'hui. On se moque de tout dans Soda, et les caricatures sont nombreuses...
j'adore cette série mais j'avoue un faible pour les dessins de B Tillier et ceux de P Delaby.
ces dessinateurs sont au dessus des autres même de G Rosinski
c'est un véritable plaisir de découvrir les dessins de cet album les uns après les autres et un déchirement de devoir tourner la page.
seul regret, les planches sont un peu moins agréables en N/B.
cela vient du fait que B Tillier étant également coloriste les conçoit en fonction de la mise en couleur et atténue donc les trais de certains dessins.
sans connaitre ce "détail" il est possible de penser à des erreurs d'impressions.
le scénario est dans la ligné des autres albums de haute qualité.
bref, rien à jeter tout à garder.
Tome ultime de cette série autobiographique, que l'on referme avec une pointe de regret. Celui que ce soit "déjà" terminé, car ce fut un vrai plaisir de lecture.
Le talent de Riad Sattouf pour faire passer des émotions d'une telle intensité avec un coup de crayon aussi épuré et simple (Simple n'étant du tout utilisé péjorativement) est remarquable. Qualité du scénario, nous fait vibrer et on ne peut que confirmer l'adage : La réalité dépasse la fiction.
Si on ne peut pas à proprement parler de bande dessinée, on est bel et bien devant du Fabcaro pur jus.
Son ton décalé fait toujours mouche.
J'ai un peu moins accroché au concept roman photo. Je trouve que ça diminue la force comique de l'ouvrage.
Les auteurs m'auront provoqué quelques rires, mais on est loin, de ce qui reste pour moi la BD majeure de Fabcaro, Zaï Zaï Zaï Zaï.
Le format et le principe empêchent les auteurs de donner de la consistance à ces chroniques. Il aurait fallu pour ça des histoires un peu plus longues et éventuellement des gags en 2 pages. Au lieu de cela on est entre les deux et on se demande bien où le scénariste (oui, ils sont deux mais contrairement au dessin ce sont toujours les mêmes au commandes) veut nous emmener.
Toute fois mention spéciale à l'histoire : La peine maximale. Qui avec les mêmes contraintes que les autres arrive à distiller de l'émotion en quelques pages seulement.
Une série de niche pour les inconditionnels de la série Sillage.
Un cran au dessus du tome précédent, les chroniques sont déclinées en mode manga (avec sens de lecture adaptée, s'il-vous-plaît).
On rattrape un peu de consistance, en travaillant la "back ground" des personnages secondaires de la série.
Graphiquement,on passe du style comique au style nerveu,sans oublier le style semi réaliste et chaque nouvelle mérite sa place.
Seul bémol, la dernière histoire est illustrée dans des couleurs trop sombres et sans contraste. On distingue difficilement les actions, si bien que je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé.
Un tome qui redonnera un peu de baume au cœur des fans, les autres ...
Le tome le moins intéressant depuis le début.
S'il apporte par petite touche une meilleure compréhension de l'environnement de Nävis dans la première partie de la série mère. La grande majorité du temps cela reste anecdotique.
Le fait que ce soit de très courtes histoires, ne laisse pas l'occasion aux auteurs de créer quelque chose de consistant.
La dernière histoire peut prêter à sourire ... mais quand on comprend la tentative qui se cache en dessous le sourire devient devient jaune, quand il ne s'efface pas complètement.
Un tome à oublier très vite, même les fans "hardcore" auront du mal à le sauver.
Un tome plus cohérent dans la structure que les deux précédents.
Si on garde le principe des dessinateurs différents par histoire, les récits se suivent comme des épisodes d'une même histoire. On s'attarde un peu plus sur la problématique du peuple du "tiers monde" du convoi à savoir : les Ftoros.
Cela continue à s'adresser à une certaine catégorie de lecteur, ceux qui ont soif de savoir plus sur les coulisses de cet univers.
Un recueil de petites histoires gravitant autour de Nävis et de ses aventures avant et pendant sa découverte du convoi Sillage.
C'est plutôt inégal, aussi graphiquement qu'au niveau scénaristique. On passe par des histoires qui soulignent le caractère de certains personnages importants de la série mère, par des histoires qui apportent des petits détails sur certains passages de la série et des histoires qui ne sont finalement qu'un clin d'œil pour les fans et n'apportent rien de vraiment intéressant.
Un ouvrage réservé pour les fans, les autres passez votre chemin.
3,5/5 pour le dessin
2/5 pour le scénario
Total : 2,5/5
Très belle couverture recto-verso avec des reflets argentés (ma photo rend malheureusement beaucoup moins bien que l'objet entre les mains) . Je ne présente plus la direction artistique apportée aux droïdes, populaire même auprès de ceux qui n'ont pas apprécié le jeu vidéo éponyme . Le reste des dessins est tout à fait appréciable dans l'ensemble . Je pensais y trouver, du fait du public visé (gamers et ados) une hyper-sexualisation des personnages, or mis à part certains uniformes, le manga reste sérieux et n'arbore pas des positions suggestives .
Le scénario retrace les origines de certaines attaquent menées sur Terre, et plus spécialement focalisé sur la droïde numéro 2 (A2) . Pour ce premier tome, on apprend cependant rien ou pas grand chose, si ce n'est pour les joueurs ayant fait le jeu et connaissant donc le caractère rebelle de la poupée A2, qui l'a découvriront sous un angle diamétralement opposé .
Les bases sont posées, certaines parts d'ombre subsistent, et les inquiétudes naissantes promettent quelques rebondissement à prévoir .
Résultat :
Je pense que ce récit de science-fiction post-apocalyptique séduira les fans de la saga et pourra se montrer convaincant pour les amateurs du genre en attendant la confirmation ou la déception au prochain tome . Personnellement j'ai apprécié mais j'attends une accelération scénartisque , au risque de me perdre pour les prochains numéros, le cas échéant .
Ce tome 7 remonte la pente, ce qui, avouons le, n'était pas trop difficile à faire vu la catastrophe du tome 6. Le message politique n'empêche pas l'humour, mais altère quand même l'histoire qui reste assez décousue. D'un autre côté les personnages secondaires évoluent ce qui offre de nouvelles possibilités quant aux futurs tomes. Encore un effort pour retrouver la verve des trois premiers !
4/5 pour le dessin et la mise en scène
3/5 pour l'écriture
Total : 3,5/5
Un scénario convenu, qui tire cependant son épingle du jeu en mélangeant faits réels (création du programme de protection des témoins avec certains des vrais protagonistes) et histoires fictives . Ajouter à cela un rythme cinématographique du genre road movie, grâce à un découpage maitrisé, des plans justes,une utilisation des flashbacks avec parcimonie et certaines scènes marquantes .
J'ai tout de même ressenti quelques longueurs dans les monologues et paradoxalement des passages importants de l'histoire sont à mon goût, trop vite expédiés pour en faire un récit culte . Les personnages, bien que stéréotypés , restent attachants et plaisant à suivre, surtout la relation avec ce coyote qui changera de nom durant tout le récit, ce qui apporte une petite touche d'humour .
La grande réussite de cet album réside avant tout sur ses dessins sublimes qui nous font traverser les Etats-Unis des années 60-70 avec beaucoup d'émerveillement et cette sensation de quasi regret de ne pas avoir vécu à cette période . Des envies de roadtrip en camping-car se sont mêmes manifester chez l'éternel casanier que je suis , c'est dire la puissance du décors .
2De mémoire (puisqu'il en est question dans cet album), c'est un des plus beau témoignage que j'ai pu lire, dévorer, regarder, depuis bien longtemps au travers d'une BD, beaucoup d'émotion dans ce magnifique livre d'image ou l'on sent l'implication réelle de son créateur qui en fait un véritable chef d’œuvre. A lire et offrir absolument et bravo à David SALA. Bruno
Ric Hochet affronte un fou qui se prend pour Sherlock Holmes. L'intrigue est très moyenne mais les dessins sont de qualité. Un album mineur sauvé par le talent de Tibet !
Pénélope Bagieu nous livre son enfance et les moments clés qui lui ont permis de devenir cette artiste reconnue.
A travers des anecdotes drôles et touchantes, elle nous narre son passé. Ainsi, la personnalité de Pénélope Bagieu se dévoile peu à peu. L'adulte qu'elle est, jette d'ailleurs un regard plein de tendresse sur certaines de ses mésaventures. Elle analyse avec finesse les évènements qui ont permis de la construire en tant qu'adulte.
Soulignées par son dessin toujours aussi séduisant, les planches sont remplies de délicatesse et de poésie.
Bref, une lecture très agréable.
j'ai rien compris à l'histoire
j'ai pourtant avalé les 3 tomes d'un coup mais à part des zolis dessins, j'ai rien capté au scenario
l'exemple même de la BD où la technique du dessin est là mais le scénario aux abonnés absents et les enchainements en vacance
je ne suis pas un spécialiste du manga mais j'y suis ouvert. L'auteur est aussi celui du shonen assassination classroom qui remporte un franc succès et est adapté en animé.
The elusive samourai est un manga d'aventure historique qui parle d'une période japonaise (muromachi) pour laquelle je ne suis pas familier du tout mais c'est pour ça qu'il est intéressant sur le fond...
On va suivre l'héritier du shoguna dans sa fuite à la suite de l'éradication de sa famille par le général Takauji. Ce n'est pas un garçon doué dans les arts samourai, plutôt fainéant dans ses apprentissages imposés par son rang mais il possède un don pour la fuite. Accompagné d'un moine et ses adeptes il va mettre à profit cette capacité pour organiser sa vengeance.
J'ai eu pas mal de difficulté à rentrer dans l'histoire car il y a beaucoup de noms évoqués et de personnages qui brouillent le récit. La narration n'est pas très clair dans l'ensemble. C'est plutôt dans le dernier tiers du manga que l'on commence à apprécier le récit. En fait ce premier tome est une longue mise en place un peu lourde à mon sens mais ça pose bien les bases.
A la fin on trouvera un ensemble d'explications plutôt bienvenue sur la période historique et le monde japonais à cette époque.
Concernant le dessin il est plutôt bien travaillé et assez fin même si le travail de fond de case est un peu faible. L'ensemble est dynamique avec un bon découpage. j'ai moyennement apprécié les passages caricaturaux dans les expressions de certains personnage c'est censé ajouté un coté humour mais ça casse l'ambiance de lecture pour moi.
En résumé le manga est bien travaillé, le cadre historique est intéressant car peu connu mais la lecture est un peu pénible. Je sors un peu mitigé au final.
Il faut savoir qu'actuellement Pitcairn est habitée par une population d'à peine une cinquantaine d'habitants appartenant à neuf familles, ce qui en fait l'entité politique la moins peuplée du monde ! La grande majorité des habitants descendent des neuf mutins du HMS Bounty et de leurs femmes tahitiennes.
Visiblement, les mutins se sont réfugiés sur cette île déserte après un long voyage entre différentes îles afin d'échapper à la justice du roi Georges. Il ne restait plus qu'un homme à la fin car ils se sont tous entre-tués, certainement pour des femmes qui sont d'ailleurs réduites au rang d'esclaves sexuelles.
Cette BD nous retrace les événements qui ont conduit à cette tragédie humaine. Ce n'est d'ailleurs qu'en 1808, lorsqu'un baleinier américain y fait escale, que le destin des révoltés de 1789 finit par être découvert. Et cela ne sera pas du beau !
En effet, ce que l'on sait de manière officielle, c'est qu'en 1789, Christian Flechter est l'officier en second de la Bounty et dirige la mutinerie contre le commandant du bateau William Bligh. Il part d'abord pour Tahiti avec onze mutins en quête de liberté et de paix. Ne voulant pas être arrêté par la Royal Navy britannique, il part avec huit mutins, six hommes tahitiens, onze tahitiennes et un bébé, aux îles Pitcairn inhabitée, où il meurt.
Il est dommage que cette BD ne raconte pas ce qui a conduit à la mutinerie mais on peut toujours se rabattre sur le célèbre film qui a lancé la carrière d'un certain Mel Gibson. On a l'impression d'avoir un gros bout qui manque quand on commence la lecture de ce récit.
Visiblement, les auteurs veulent plutôt se situer dans les événements qui se sont produits par la suite notamment l'installation sur l'île de Pitcairn qui était soi-disant la terre promise. Or, le paradis peut très vite se transformer en enfer.
Ce tome est resté quand même un peu fade par rapport au récit et à la psychologie des personnages à peine explorée en surface. C'est certes intéressant mais il manque ce supplément d'âme de la grande aventure.
Au final, c'est un tome introductif qui pose les bases avec cette montée en tension entre les mutins en quête de liberté. Les exactions avec les populations des îles ne seront pas cachées non plus. A découvrir car il s'agit quand même d'une histoire vraie dont les descendants vivent encore et peuplent Pitcairn sous mandat britannique.
Mon avis vaut pour l'ensemble de la série.
Pourquoi avoir lu les huit albums. C'est un mystère pour moi. Histoire sans intérêt, les rebondissements sont même pénibles tellement ils sont invraisemblables... Le seul intérêt que j'y ai trouvé c'est celui de chercher sur internet des renseignements sur la vie de Dupleix et la présence française aux Indes au XVIIème siècle.
Les dessins et la mise en page sont corrects mais tout cela est très tape-à-l’œil avec une belle héroïne qui se dénude régulièrement.
Depuis la série littéraire et cinématographique Angélique, ce genre est éculé quand il est traité de cette manière. Rien à voir avec Bourgeon. Heureusement pour lui.
Donc aucun intérêt à lire ce récit.
Je n'ai pas été séduit plus que cela par cette histoire de balayeur qui se lie d'amitié avec un petit garçon qui ne l'oubliera jamais malgré le drame. Lucien souffre de déficience mental ce qui en fait une cible privilégiée de la méchanceté des gens. Alors, lorsqu'il découvre l'amitié, malgré toute la noirceur d'âme dont il peut souffrir, c'est un rayon de soleil qui le rend heureux.
Généralement, ce genre de récit ne me laisse pas indifférent mais cela est parti dans une sombre machination dont on perd petit à petit un peu la direction après une excellente première partie.
Un peu plus de simplicité n'aurait pas fait de mal. Pour autant, le graphisme en noir et blanc est plutôt sobre et me rappelle celui de Larcenet sur une œuvre comme « Blast » sans toutefois l'égaler.
Je n'ai pas trop aimé sans doute ce balancement entre le naïf et le côté sombre du personnage. Cela m'a plutôt déstabilisé en qualité de lecteur. Bref, ce n'est pas ce que je préfère même si le final laisse place à l'indulgence.
C'est une BD qui peut trouver son lectorat sans aucun doute car elle bénéficie de qualités indéniables. Mais bon, les goûts et les couleurs peuvent mener à des appréciations différentes sur le fait d'aimer ou pas.
Comme d'habitude, un album moralisateur avec des raccourcis logiques qui n'ont aucun sens. J'hésite à énumérer les sophismes, mais j'ai la flemme, tant pis. Pourtant, l'idée était bonne. L'album demeure tout de même meilleur que la plupart des albums de cette série soporifique, et l'histoire est plaisante et divertissante. Mais outre la prétention habituelle et les stéréotypes, la fin est trop convenue et certains aspects de l'histoire sont trop prévisibles. Correct.
J'aime toujours autant! J'avais d'abord moins aimé à partir du tome 3 ce délaissement de la partie réalité virtuelle, mais je dois dire après ce sixième tome que l'histoire est toujours aussi passionnante à lire. Il y a beaucoup d'éléments en jeu et je trouve que ça donne une belle profondeur au récit! Et moi je dis plutôt que si la série est capable de demeurer aussi bien écrite, vivement la continuation de la série!
très bon album, qui intègre pour la première fois le cowboy solitaire dans la guerre de Sécession, ses origines et ses suites... c'est-à-dire une histoire de l'esclavage.
C'est bien ficelé, drôle et instructif
Cet album m'a laissé mitigé : c'est très beau, bien écrit, terrible, mais... pas innovant ! Un récit parmi d'autre de flibuste, mutinerie, et conditions affreuses sur les traversées maritimes du XVIIe siècle.
Au registre des naufrages méconnus et étonnants, préféré "Les esclaves oubliés de Tromelin", à mon sens beaucoup plus poignant et incroyable.
Voici quatre récits qui nous décrit le quotidien de prisonniers et ce n'est pas aussi rose que le citoyen lambda pourrait le croire. La prison est loin d'être un hôtel luxueux payé au frais de l'Etat et de la communauté. Les gens qui sont enfermés souffrent véritablement et certains en meurent.
Je sais que beaucoup n'ont aucune pitié, aucune compassion vis à vis de ces prisonniers parce qu'ils ont commis des infractions parfois graves, des crimes et des délits. Certains ont roulé avec leur véhicule sous alcoolémie en récidive. Il y a en effet des infractions routières, parfois économiques ou fiscales.
Une simple gifle unique peut également conduire à 4 mois de prison. Un père ayant tué son enfant souffrant d'une maladie orpheline générant des douleurs effroyables peut se retrouver en détention. Tous les prisonniers sont alors mélangés. On peut côtoyer des violeurs de la pire espèce. Il faut savoir qu'une personne sur 1000 est actuellement dans un centre d'établissement pénitentiaire ce qui peut traduire que notre société va mal.
On apprendra surtout qu'un quart de la population carcérale souffrent de troubles psychiatriques. Est-ce que la prison est la bonne solution adéquate plutôt qu'un hôpital psychiatrique ? Quand on songe également à la surpopulation carcérale, il y a de quoi se poser des questions.
La privation de liberté s'accompagne assez souvent de la privation de soin. Il ne fait pas bon être malade en prison. Le nombre de suicide est également particulièrement élevé. La prison est un lieu violent et fortement pathogènes à bien des égards ! Anxiolytiques et anti-dépresseurs sont fournis allègrement afin de maintenir la paix sociale.
Les surveillants ne seront pas oubliés car il souffre également de la violence des détenus mais également du sous-effectif de la fonction publique ce qui rend leurs tâches encore plus difficiles pour un salaire d'ailleurs peu élevé. J'ai bien aimé l'histoire d'amour d'Audrey qui s'est faite licenciée suite à une dénonciation car il ne faut pas avoir de lien étroit avec les détenus.
Il s'agit juste dans cette œuvre très sombre de prendre conscience de ce qu'est réellement la prison, une ogresse qui avale tout cru et qui recrache entre haine, folie et violence. Je n'ai jamais été trop convaincu qu'il s'agit d'une solution pour réhabiliter les détenus dans la société. Cela peut produire assez souvent tout l'effet inverse.
Recit réaliste jolies couleurs dessin sobre et realiste
La vie dans la.ville est bien retranscrite
La dualité des.choix est bien posée et pas trop simplifiée
Ric Hochet chez les Flamands avec une enquête qui fleure bon la superstition. La série n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle s'aventure dans le surnaturel. Une fois encore, pari réussi pour les auteurs avec cet album de très bonne qualité !
Ric Hochet s'attaque à un groupe anarchiste qui multiplie les attentats. Avec son ami, le commissaire Bourdon, il aura toutes les peines du monde à arrêter ces fanatiques. Un bon opus avec les recettes qui ont fait la qualité de la série : action, suspense et scénario tiré au couteau !
Je dois dire, autant j'avais été emballé par les deux premiers volumes, je suis un peu déçu de ce nouveau chapitre. Beaucoup de bagarres et à mon gout beaucoup moins de poésie . Peut être parce que les 2 premiers volumes présentaient la ville et les personnages, bref, a suivre quand meme bien sur ....
On remonte le niveau avec cette histoire de maison hantée. Bon scénario et scènes spectaculaires. Du Hochet comme on l'aime !
Encore une déception. L'histoire pourtant ne ménage pas les scènes de théâtre mais on devine vite le coupable. Les auteurs sont, je trouve, en panne d'inspiration. Au final, un album qui n'est pas parmi les meilleurs. Loin de là !
Un peu déçu par ce tome. L'intrigue n'est pas vraiment passionnante et violente par rapport aux autres albums. Une façon de critiquer les dictatures qui n'est pas pour déplaire mais j'ai trouvé que c'était caricatural. Les dessins sont toujours aussi bons, à ce niveau-là, il n'y a rien à dire.
Une première publication qui en met plein la vue pour ce premier numéro. Techniquement, un sans faute : format géant cartonné avec dessin ciré. Le cahier de huit pages est bien fourni en informations : sur la série, les personnages et une biographie de Jean Graton. La publicité annonce ce supplément sur les dix premiers numéros, donc à voir sur la suite de la collection.
En ce qui concerne l'intrigue, c'est très bien documenté. Le graphisme n'en est qu'au début, ça reste d'époque (les années 50) mais les voitures sont déjà superbement croquées. J'ai adoré lire les 62 planches. C'est quand même très bien écrit et très bien dessiné. L'action est intense et progresse crescendo. Beaucoup d'émotion à la fin lors de l'accident de Steve Warson. J'ai été pris. Pas de doute, Michel Vaillant reste non seulement un classique de la bande-dessinée mais aussi une grande série !
Vent debout est le nom d'un petit bateau dont le propriétaire, amoureux de la mer, parcours le globe avec sa compagne. C'est une ode à la liberté pour échapper à un monde quotidien assez morne. Il est vrai que certains paysages près des côtés sont absolument extraordinaires.
Si seulement, il n'existait pas de pirates musulmans ou appartenant à une organisation islamiste pour venir mettre fin de manière totalement violente à ce doux rêve ! Oui, on peut être rattrapé par la dure réalité, en l’occurrence des hommes qui enlèvent des occidentaux en les dépouillant et surtout en réclamant des rançons au gouvernement pour les rendre en vie au lieu de les décapiter.
Dans la construction de cette BD, il y a une seconde histoire qui se superpose, celle de ce couple qui part en Indonésie avec ses enfants et qui découvre par le biais d'un vieil homme le premier récit. J'avoue que cette seconde histoire est de trop et peu intéressante. C'est comme un remplissage inutile même s'il y a des moments assez sympathiques. Je préfère le dire honnêtement.
Pour autant, on peut prendre plaisir à lire ce récit d'aventure moderne par ces derniers terriens qui veulent se couper du monde pour vivre pleinement leur passion. La nouvelle génération va grandement s'en inspirer, c'est certain.
A noter également que les auteurs se sont inspirés d'une histoire vraie à savoir les voyages de Sabine Merz et Jurgen Kantner, navigateurs assassinés par l'Etat islamique en 2017 au large de Sarawak. On ne le répétera jamais assez : ce sont des ennemis de la liberté et de notre mode de vie démocratique. Ils ne doivent jamais passer. En aucun cas ! Nous ne souhaitons, par exemple, pas vivre l'expérience féminine de l'Afghanistan.
Au final, c'est une BD qui pousse à la réflexion surtout quand on pratique du tourisme ou passion à savoir la voile à travers le monde. Voyager n'est parfois pas une partie de plaisir !
L'album le plus SF de Thorgal !
On suit l'histoire, même s'il y a des longueurs et des lourdeurs.
Encore très déçu par la place / le rôle de Kriss dans cette aventure...
L'histoire est prenante, il y a de l'action : le duel entre Minerva et "Le convoyeur" a débuté...
J'attends le final !
Dans la lignée du tome 3 , on est tenu en haleine et les dessins restent au même niveau avec une fin qui nous maintient en alerte , plus on avance plus toit s’améliore : dessin , psychologie des héros , histoire , on attend la suite avec impatience
Dans la nature, il y a la proie et le prédateur, le gibier et le chasseur, le winner et le looser. Au niveau cosmique, c'est également vrai entre les humains et une race supérieur d'extra-terrestres dévoreurs de monde.
J'ai trouvé le dessin un peu moins bon que dans les autres opus de la série. Je tiens à le souligner afin d'être parfaitement honnête avec le lectorat sensible à la qualité graphique. Cependant, on ne peut pas dire que c'est mauvais non plus. Je pense que cela pêche dans la précision du trait.
J'ai également pensé que le récit prenait un caractère plutôt naïf avec cette présentation assez grotesque du reptile extra-terrestre qui se permet de goûter un responsable des autorités devant un parterre de militaires sur-armés qui assistent à la scène sans tirer le moindre coup de feu.
Il y a néanmoins de bonnes idées qui sont exploitées même si les explications paraissent impossibles à se réaliser dans la réalité. On trouvera d'ailleurs le même genre de trouvailles dans « la terre vagabonde » qui a inauguré cette collection sur les futurs de Liu Cixin. Et puis, cette histoire de dinosaures intelligents revenant au bercail est assez incroyable.
Le manque de crédibilité affecte un peu ce récit qui demeure assez moyen dans l'ensemble. Pour autant, cela se laisse lire toujours aussi agréablement car il y a des éléments assez intéressants. C'est au final le moins bon de cette collection.
Je ne suis pas un grand fan du dessin de Rochette, et ce depuis toujours : j'ai toujours cette impression de tableau pas fini qui me chagrine un peu. Mais l'histoire est tellement bien racontée, et le propos tellement puissant, que j'ai été happé dans la ma lecture et que c'est pour moi l'une des meilleures BD de cette année 2022. Une ode à la nature magistrale.
== Avis pour les 3 tomes ==
Bien meilleur que prévu! En voyant les "dessins" plutôt repoussants qui sont en fait des images générées par ordinateur, je m'attendais à un énorme navet! Je ne sais pas si c'était considéré comme innovateur au début des années 2000, mais ce style a mal vieilli et est largement dépassé, c'est certain.
Mais, surprise! J'ai été agréablement surpris par cette histoire qui débute dans l'espace et se termine sur Saturne. Le premier tome est selon moi le meilleur, avec une I.A. qui cherche à éliminer des intrus qu'elle ne peut contrôler. L'intrigue est assez intéressante à suivre et avance vite, même si elle se termine de manière trop facile.
Le deuxième tome nous amène sur Mercure à la recherche d'un livre de toutes les données de l'univers. Un peu plus étrange, avec une sorte de guerre de hackers où tout le monde veut s'emparer du livre.
Finalement, le troisième tome nous amène sur Saturne, où des maîtres généticiens créent des formes de vie expérimentales, asservissent la population et cherchent à devenir des dieux. Une trame un peu plus classique.
L'imagerie est particulière et tape-à-l’œil, même si les images de synthèse peuvent être déplaisantes, comme mentionné plus haut. Mais il y a une forme d'originalité dans le style et des couleurs assez dominantes. Le problème, pour moi, provient du personnage principal, l'Impodérable. Sorte de passe-droit scénaristique qui permet aux protagonistes de s'en sortir à chaque fois sans qu'on ne nous explique jamais vraiment l'origine de ses pouvoirs -- j'aurais aimé en savoir plus sur sa nature et ses origines.
Autre détail : il y a beaucoup d'anglais dans le texte, ce que j'ai trouvé surprenant. Beaucoup plus que ce qu'on retrouve d'habitude dans la BD française. Ça ne m'a pas dérangé, mais ça pourrait en déranger certains.
Quand même, j'ai apprécié la lecture de cette BD certes singulière, mais qui m'a semblé assez unique et intéressante à lire pour que je regrette que la série n'ait pas vu de suite.
Le sujet est passionnant pour un mathématicien car le cercle est une forme abstraite qui est parfaite et qui permet surtout de modéliser de nombreux phénomènes. J'ai adoré cette lecture moi qui déteste pourtant les maths et les chiffres.
Il faut dire que l'auteur Liu Cixin est un scientifique. Avant de devenir le célèbre écrivain chinois de science-fiction, il travaillait à la centrale électrique de Yangquan en tant qu’ingénieur. Bref, il sait de quoi il parle.
C'est intéressant d'avoir plongé ce récit dans la Chine des empereurs et notamment celle de la dynastie des Qin qui a essayé d'unifier l'ensemble des peuples des différents royaumes d'alors. On est assez loin de l'univers des vaisseaux spatiaux.
Il s'agit pourtant de résoudre une énigme concernant le langage du ciel et aller au-delà de la superstition. L'enjeu est de poser les bases de la science à travers les mathématiques en se servant de la figure géométrique du cercle avec le chiffre Pi (3,14...) qui se répète à l'infini. L'objectif final est de percer le plus profond des mystères de l'univers.
Si pour le savant Jink Ke, il s'agit de faire progresser la science et faire entrer l'humanité dans une nouvelle ère, l'empereur Ying Zheng voyait plutôt le bénéfice de l'immortalité pour asseoir son pouvoir. Il n'était pourtant pas au départ animé par de mauvaises intentions voulant mettre fin à la misère et à la guerre. Il sentait qu'il allait être l'élu choisi par les dieux. Cependant, les circonstances vont en décider autrement et conduire au drame.
Dans cette collection se sont succédé de grands noms de la bande dessinée comme Christophe Bec, Valérie Mangin, Thierry Robin ou encore Sylvain Runberg. Pour une fois, c'est un illustre inconnu Xavier Besse qui s'y colle tant au niveau du scénario adapté que du dessin. Je trouve qu'il a vraiment bien réussi à maîtriser le sujet d'autant que c'était pas évident.
La conclusion est assez grandiose également. Ce récit mérite vraiment une lecture pour peu que l'on soit intéressé par ce sujet de l'équation mathématique qui a également une dimension philosophique. Je suis époustouflé par ce qui constitue l'un des meilleurs de la collection des futurs de Liu Cixin.
Un album qui fait un "flash-back" sur les goules de Lah'saa qui font un détour du côté des îles orcs, patrie de naissance de Nerrom.
Intéressant de revoir une figure connue de la série Elfes avec la mise en avant des shamans à la peau verte.
Le niveau c'est élevé avec un dessin plus precis , plus flamboyant avec un scenario sans temps mort , la seule fausse note c"est ce flash back qui arrive sans trop d'explication et se termine sans importance pour l'histoire pour le moment mais le rythme est touche , amélioration de tome à tome
Je suis moins enthousiaste que la plupart , si je ne me suis pas ennuyé , je dirai pas comme certain que c'est du niveau de Valerian , car les dessins sont corrects mais sans plus et les événements faciles à deviner , à lire mais pas sublime
Bon, ben très décevant pour moi-même si cela pourra largement satisfaire d’autres personnes.
Déjà, je n’aime pas les histoires traitant de seconde guerre mondiale. On a beau nous faire croire que ça se passe en Belgique et c’est différent, je n’y ai strictement rien trouvé de différent par rapport aux autres histoires sur le sujet.
Rien d’exceptionnel non plus, on nous montre l’horreur du quotidien et la vie de tous les jours.
Donc sûrement très bien fait et très réaliste pour qui s’y intéresse ou se passionne mais, dans le cas contraire, l’intérêt est moindre…
Surtout que dans cette version, Spirou n’est qu’une potiche faire-valoir qui se contente globalement de découvrir ce qui se passe, la bouche ouverte et les yeux ronds, sans agir, et que Fantasio faire super bien la tête à claque insupportable, égoïste, méprisante, pour qui je n’ai pas réussi à m’attacher pour un sou.
Difficile, donc, d’apprécier le livre (sûrement excellemment fait et très juste) quand on n’adhère ni à l’histoire ni aux personnages…
Au trentième tome, comment donner un avis différent des précédents, avec d’autres mots ?
Après tout, Kox et Cauvin ne se privent pas pour se répéter, eux, pourquoi on ne pourrait pas faire pareil ?
Parce que si les sujets sont différents, les trames sont quand même assez identiques et prévisibles…
Reste donc le plaisir de voir l’Agent dans une nouvelle situation même si elle ressemble aux 50 dernières et profiter du dessin rond de Kox…
Allez, ce n’était pas désagréable…
Au début, j’ai pensé que je n’allais pas apprécier cette histoire de colonie au bord de la mer… Et puis on dépasse ce cadre pour entrer dans une histoire plus intéressante, avec un joli passé, quelque chose de plus intérieur et profond avec Lucille, une jolie complicité des sœurs qui dépasse la banalité quotidienne du début de l’histoire…
Le dessin tendre et les couleurs douces marchent super bien avec cette histoire qui s’avère pleines de sentiments justes.