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Sans conteste, un des tomes (avec le tome 5 : monstrueux) le plus intense de la série.
Les auteurs ne ménagent nullement leurs personnages, ni leurs lecteurs. Cette partie particulièrement réussie donne une nouvelle direction à la narration qui s'était quelque peu "assoupie" à l'image des personnages dans leur "confortable" prison.
Un très bon tome de cette remarquable série.
Si le fil narratif est de très bonne qualité et les rebondissements enrobés de violence sont d'une efficacité redoutable, le bas blaisse au niveau graphique. Il y a beaucoup (trop) de fois, où on confond les personnages, et ça diminue quelque peu la fluidité de la lecture.
Malgré ça, on suit avec nervosité et fébrilité nos survivants et on reste accroché au récit tout au long de ces pages intenses.
Une très belle série visant à apporter une vulgarisation de l'histoire de l'humanité avec sérieux et accessibilité. Une frise chronologique, des portraits, des explications en BD...
Une série à mettre dans toutes les bibliothèques et CDI de collège et lycée
Le contexte est celui d'un auteur de BD Riad Sattouf qui a réalisé un film à succès en 2008 intitulé « Les beaux gosses » en confiant le rôle principal à un collégien de 14 ans, le jeune Vincent Lacoste, qui fut alors repéré par le milieu du cinéma pour devenir l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération.
Oui, il est le découvreur d'un talent et a décidé de raconter cela dans une BD comme il a désormais l'habitude de le faire. Ce premier tome raconte précisément les coulisses des beaux gosses ainsi que l’histoire de Vincent et Riad avec un passage d'un point de vue à l'autre fort appréciable.
On ne présente plus Riad Sattouf qui est l'auteur à succès de la série « L'arabe du futur » dont les tomes se succèdent depuis 2014 et où il raconte sa vie assez tumultueuse de la Libye à la Syrie pour terminer en France. Les prix et les distinctions ne se comptent plus pour cette série dont les ventes ont été exceptionnels dans le milieu de la bande dessinée avec près d'un million et demi pour les trois premiers volumes.
A noter que l'auteur est resté proche personnellement et professionnellement de Vincent Lacoste dont on va suivre le parcours. Ce qui est étonnant est de découvrir que l'auteur réalisateur voulait un adolescent au physique ingrat un peu nigaud afin de pouvoir mieux s'identifier avec lui lorsqu'il était lui-même plus jeune. Il a fait un casting sauvage et il a récolté un adolescent de 14 ans qui était très mauvais comédien. Quand on songe au parcours de Vincent Lacoste en une décennie, on se dit quelle belle évolution !
Au niveau de la BD, j'ai été content de retrouver sa patte car il y a un réel talent de l'auteur à être conteur et scénariste. Par ailleurs, il illustre à merveille son propos par un dessin à la fois expressif et drôle. Le trait est toujours d'une grande sobriété presque enfantine mais cela fait dans l'efficacité.
En effet, la lecture est très agréable car d'une grande fluidité. On voit que l'auteur se met au service du récit en évitant le superflu. Je ne peux qu'être admiratif. Note maximale pour une fois.
Au final, ces aventures de Vincent Lacoste au cinéma sont un vrai plaisir à lire entre humour et autodérision ! On ne s'ennuie pas et on attend la suite avec impatience ! Une vraie réussite ! Quand on aime Riad Sattouf et Vincent Lacoste, on ne se trompe pas !
Celui là, j'ai bien failli ne pas l'acheter. Il faut dire que je n'avais pas envie d'un '' Nous Deux'' de l'espace.
Jean Michel Ponzio et ses romans photos sont épuisants et ses dernières productions étaient hallucinantes tant les expressions de visages complètement inadaptées aux situations étaient nombreuses. Je crois que SIMAK décroche la timbale sur ce point.
Mais bon, des batailles spatiales, des beaux vaisseaux, des beaux décors, c' était tentant.
Au final, ça passe plutôt pas mal, même si l'ensemble reste assez figé. Un moment d'épopée spatiale pas désagréable, avec un scénario pas neu- neu.
Chers amis, permettez-moi, puisqu’il est encore temps, de vous souhaiter une bonne année. A tous et à toutes, sauf au seul lecteur capable de lire plus de 3 lignes de ces avis sur lesquels je m’escrime inlassablement. Qu’il sache que je ne lui souhaite pas une bonne année, mais une très bonne année. Une très bonne année comprise entre – 200 000 000 et 7897 en l’occurrence. Sans oublier plus particulièrement les années 5971 de la page 37 et 1975, date des 504, 501 taille basse, du 2/0 du Bayern face aux valeureux Stéphanois et de la première édition de ce trésor intemporel oublié, n’ayons pas peur des mots ni des chiffres. 64 pages couleurs, que l’on n’a pas besoin de déchiffrer grâce au format XL (24x32) visionnaire pour les 70’s. Tome 2 sur 3 et malheureusement pas 4, 5 ou 6 ou 7…pour les raisons que l’on sait.
Comme quoi, quand on aime, on doit compter, surtout au foot et dans le 9ème art. Mais ça vous le saviez déjà.
Comme la critique ci-dessous, une BD qui ne m'a pas séduit.
Basée sur un fait réel la rencontre endiablée et fugace de 2 photographes dans le Mexique des années 30.
Mais où cela mène-t-il? Que veut nous raconter l'auteur?
Un évènement même réel ne fait pas un scénario ni un propos. Les personnages ne sont pas incarnés, n'ont pas d'épaisseur. Bref j'écris cette critique une semaine après avoir lu cette BD et déjà je ne me souvenais plus de ce que j'avais lu! J'ai été obligé de la feuilleter pour me la remémorer!
Une vie vide de sens et un peu misérable et très malchanceuse, voilà le portrait de notre héros. Ici justement, c'est un antihéros savamment brossé qui nous ai proposé au travers de scènes drôles et cyniques. Un excellent album qui nous emmène dans les tourments d'Apothéoz avec beaucoup de plaisir et un grand talent graphique. A lire absolument et à partager.
Ambiance plutôt prenante et bien posée, protagonistes mis en place rapidement mais découpage et dessin un peu faible à mon goût. J'attendrai néanmoins le second tome pour un avis définitif. Un bon début de série sans plus.
Du post-apo médiéval et prometteur. Pas super innovant mais le monde est bien retranscrit et l'histoire laisse pas mal de possibilités. A suivre.
Il est sans doute le plus célèbre de la profession des douaniers : c'est le douanier Rousseau ! La compagnie créole avait d'ailleurs une chanson qui lui était consacré.
En réalité, il s'agissait plutôt d'un peintre autodidacte français considéré comme le maître de l'art naïf. Ses toiles étaient moquées à cause de l'aspect enfantin. Pourtant, il y avait toute la maîtrise d'une technique particulière. Il fut l'un des premiers avant-gardiste qui a donné la voie à d'autres maîtres de la peinture tel que Picasso ou Gauguin.
Certes, il fut surnommé le douanier Rousseau en raison de son ancienne profession certes éloigné du monde de l'art où il contrôlait l'accès des boissons alcoolisées sur Paris. Comme il était issu d'une famille modeste, il fallait bien vivre ! ll s'est familiarisé lui-même à la peinture. Il a produit un grand nombre de toiles qui représentent souvent des paysages de jungle alors qu'il n'a jamais quitté le territoire national.
Il a été arrêté en novembre 1907 pour avoir été entraîné dans une affaire minable d'escroquerie par un ami, Louis Sauvaget, comptable dans une succursale de la Banque de France. Il fut même incarcéré à la prison de la santé à paris après avoir été jugé à la cour d'assises de la Seine. Il a été condamné à deux ans d'emprisonnement. La BD revient sur son procès où ses réponses à la justice paraissaient en total décalage comme s'il ne parvenait pas à comprendre la gravité de l'accusation. En réalité, c'était un artiste à la candeur désarmante.
Voltaire disait que si les lois pouvaient parler, elles se plaindraient d'abord des gens de loi. Comme il avait bien raison car l'impunité touche souvent les notables quand les jugements sévères touchent le petit peuple. On se rend compte très vite que ce procès n'est qu'une mascarade de plus afin d'entacher la dignité d'un artiste. J'ai eu beaucoup de peine pour lui à l'énoncé d'un verdict vraiment inique.
J'ai bien aimé cette biographie et cette approche originale par son procès pour découvrir qui il était vraiment. C'est réellement un beau portrait plein de charme et de sensibilité pour un agréable moment de lecture !
De temps en temps, j'aime bien me plonger dans la découverte d'un nouveau manga et pourquoi pas d'un shojo. J'aime bien passer d'un genre de BD à un autre afin de découvrir et d'apprécier toute la diversité d'un tel support.
On va s'intéresser à Léa, qui est fille de pasteur, mais qui rêve de devenir une écrivaine de roman. Cependant, elle se heurte à un monde d'hommes qui considèrent que la littérature n'est que réservée à cette gente. Pour mener à bien son projet, elle est obligée de se déguiser en homme afin de rencontrer un éditeur qui peut lui ouvrir les portes d'une carrière d'auteur. Qu'est-ce que les femmes ne sont pas obligés de faire pour s'affirmer ! C'est l'inégalité des sexes qui est en œuvre.
Je n'ai guère aimé ce côté où l'on doit cacher son identité de femme. J'aurais aimé une autre audace. Mais bon, l'héroïne se base, à juste titre, sur le fait que le sexe de l'écrivain va prédéterminer le jugement du public. Cependant, quand la société aura approuvé le livre, elle dévoilera sa véritable identité. Voilà le plan !
Le thème reste semblable à celui d'une série comme « Arte » mais transposé à l'époque victorienne et remplaçant la peinture par la littérature. Le combat reste le même à savoir qu'une femme peut très bien réaliser de très belles œuvres artistiques ou littéraires. Il faut le prouver dans une société machiste où les femmes sont jugées inférieures et moins intelligentes.
Il manque un peu de subtilité et de profondeur. Par ailleurs, le trait reste assez naïf. Mais bon, on est quand même embarqué pour suivre Léa qui se prend pour Alan. Il va faire la rencontre d'un homme qui se prend d'amitié pour lui. Que se passera t-il lorsqu'il découvrira sa véritable identité ? Bref, il y a des ressorts qui nous tiennent en haleine d'autant que la fin de ce premier tome termine sur un véritable cliffhanger.
A noter que le titre de ce manga n'est pas représentatif de celui-ci. On ne comprend pas encore la signification. Cela viendra peut-être dans les prochains tomes.
En tous les cas, cela donne véritablement envie de continuer à suivre cette série qui débute fort bien.
== Avis pour les deux tomes ==
(D'ailleurs, en anglais, il n'y a qu'un seul livre. Pas sûr de comprendre pourquoi ils ont divisé l'histoire en deux dans la traduction française.)
Difficile à comprendre! Le scénario suit deux histoires en parallèle à deux époques différentes qui ont lieu au même endroit, mais les personnages se ressemblent beaucoup d'une époque à l'autre et les couleurs n'aident pas à faire la différence entre les deux. Il faut vraiment porter une attention particulière au récit pour tout suivre.
Ce n'est pas tout, l'histoire est compliquée à la base, avec des visions du futur, des rêves, des hallucinations, et une connexion ténue entre les deux époques. Au début on se demande si le prince a voyagé dans le temps, ou si plutôt il n'est pas le descendant de l'autre, ou on ne sait plus trop. Il y a aussi un paon qui fait office de prophète/gardien mystique dont le rôle demeure mystérieux.
Une histoire complexe qui pourra certainement plaire à certains, mais qui causera sûrement plus de confusion qu'autre chose pour la majorité des gens.
Quand j'ai appris que Denis Bajram était sur le projet d'un album de BD de Goldorak, mon sang n'a fait qu'un tour.
Fan de Goldorak et complètement sous le charme de UW1 de M. Bajram je suis allé acheter l'album dès sa sortie. Une seule chose m'a déçu... Je n'ai pas eu la chance de faire partie des sélectionnés pour avoir une dédicace d'un de mes auteurs préféré. Il était pourtant là, juste devant moi, mais le nombre de places était limité...
L'intrigue est longue à se mettre en place au fil des albums et il faut passer par dessus un dessin dont le style peut déranger, mais quel histoire passionnante en fin de compte.
J'ai vraiment beaucoup aimé et chaque année j'attendais l'album suivant avec impatience.
Plutôt déçu par cette histoire. Déjà en lisant le 1er Tome j'avais été moyennement conquis, et le Tome 2 n'a fait que confirmer ma première impression.
Ces 2 albums devraient porter une mention pour prévenir que le contenu peut être dérangeant et qu'il est déconseillé aux personnes sensibles.
Après le succès de 'Go West Young Man', Tiburce Oger nous revient avec un nouveau recueil cadavre exquis dessiné par plusieurs grand noms de la profession. Cette fois-ci, l'exercice sera davantage centré sur la culture amérindienne et son extinction avec l'arrivée des colons européens et la conquête de l'Ouest.
Chaque histoire met en scène une tribu différente avec une histoire se déroulant sur plusieurs heures, jours voire années. Le fil d'Ariane entre chaque récit correspond à chaque fois à un personnage qui va revenir. Ici les Blancs ont majoritairement et malheureusement le mauvais rôle, heureusement il y a de la nuance et des exceptions bien amenées en terme d'écriture.
Chaque lecteur aura ses préférences graphiques et techniques suivant l'auteur concerné. Pour ma part, c'est toujours autant un régal, la qualité est au rendez-vous et je ne peux qu'en recommander la lecture.
« Captain america, l'Escouade des serpents » est un excellent cru des années 70. Certes l'Escouade des serpents sert plutot de faire-valoir au duo Captain america/Faucon mais l'histoire tient la route et la touche pacifiste anti guerre du Viet-Nam se voit bienvenue.
Le style de Weiss, plus sombre et torturé que celui de Buscema colle assez bien à cette histoire horrifique de reine des loups-garou qui ne sert que de prélude qu'à une plus conventionnelle mais ambitieuse mettant en avant le redoutable Griffe Jaune et ses facultés de contrôle mental étendu.
Bien mené, bien dessiné, que demander de plus à un bon comics vintage ?
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-lescouade-des-serpents.html
Bon album. Bien que la police Française y soit étrangement efficace. Pour moi, les 3 et 4 sont les meilleurs des 4 premiers.
A moi, il manque quelque chose pour que la série fonctionne – au point que je croyais n’avoir lu qu’un tome avant…
Certes, le groupe qui veut passer par les entrailles est plutôt sympa à suivre.
Ok, les autres ont des histoires qui se tiennent bien en soi.
Mais dans l’ensemble, j’ai du mal à m’attacher à ces groupes divers, pas ou peu reliés entre eux.
J’ai l’impression de lire différentes histoires indépendantes qui, au lieu d’être mise bout à bout, sont intercalées… Et j’ai pas accroché outre mesure…
Fin des aventures.
Sympa d’avoir réussi à créer un match complet, avec des règles inventées qui n’existaient pas avant mais en rendant le tout cohérent et crédible… Et surtout, d’avoir réussi à faire de ce match un moment vivant qui ne tourne pas en rond, variant les réactions et les actions, y compris chez les spectateurs.
Après, si le match en lui-même est joli et sympa à suivre, si l’ensemble clôt correctement la série, ça reste un match dont la finalité se laisse deviner assez vite et n’offre pas beaucoup de suspense non plus.
La formule peut paraître vieillotte mais elle fonctionne toujours autant depuis Agatha Christie : un manoir et plusieurs suspects avec en prime un meurtre. Incontournable !
Encore une fois, Jean Graton relate une aventure de Michel Vaillant sans temps mort. La qualité du scénario associé à des recherches minutieuses font de cet album un indispensable. Très bel album cartonné géant avec un cahier très instructif !
Quelle purge ! Ne vaut que pour le dessin de Fred Vignaud.
Probablement mon dernier Thorgal.
Un sénario peu lisible, trop science fiction, sans ligne directrice.
Juste une porte nouvelle avec une nouvelle héroïne Boréale.
Peut-être une piste pour relancer la série? ?
J'ai conscience que mon avis divergent va dénoter un peu de toutes les louanges à propos de cette BD mais j'assume entièrement.
L'idée de Stephen Desberg était de remettre en lumière l'âge d'or hollywoodien en nous montrant également les espoirs déçus de certaines actrices ayant connues alors un destin funeste mêlé de trahison et de drame.
Il met en scène un genre de détective Jerry Fifth qui croit pouvoir entendre les voix des morts qui lui causent. C'est en tout cas la théorie que lui souffle un homme travaillant pour les studios sur le comptoir d'un bar un soir de mauvaise nuit. Et le voilà embarqué dans une affaire assez sordide qu'il parviendra malgré tout à résoudre.
La première partie étant terminée au bout de 30 pages, on enchaîne avec un autre mystère à élucider comme si de rien n'était avec toujours la même toile de fonds à savoir aider des âmes en détresse dans la cité des anges.
On apprendra en fin d'album que l'auteur Stephen Desberg avait des parents qui ont contribué à la création de cet âge d'or avec notamment un père travaillant pour la puissante MGM.
C'est sans doute parti d'une bonne idée mais qui au final ne s'est pas bien réalisée au niveau de cet album d'un ennui mortel où il manque beaucoup de cohérence et de consistance. Et puis, il faut dire que cela a été maintes fois exploité. On se souvient du film « Le sixième sens » par exemple. Au final, cela demeure assez stéréotypé.
Il reste néanmoins une certaine ambiance et des plans de toute beauté avec un encrage aux couleurs froides qui nous parviennent à restituer l'atmosphère de l'époque dans une ville qui a tant fait fantasmer les gens. Oui, on est parfois rattrapé par les drames surtout dans le milieu du cinéma américain.
Je dirai que cela peut convenir à des lecteurs qui s’intéresse aux âmes égarés des actrices hollywoodiennes. Pour ma part, je crois qu'il y a sans doute d'autres sujets plus importants dans le monde actuellement. Bref, une œuvre que j'ai trouvé décevante car confuse et ennuyeuse.
J'ai découvert le manga "L'attaque des titans" il y a peu (juste curieux du tapage qu'il y a autour), et j'ai finalement abandonné après 4 tomes : le dessin est (très) moche, trop brouillon trop fréquemment, c'est gore juste pour le plaisir d'être gore ; l'histoire est certes originale mais le traitement est relativement plat et basique.
Même si je suis curieux de savoir où veut aller l'auteur (c'est tellement n'importe quoi que je n'en ai pas vraiment idée), je n'ai pas la patience de lire ces péripéties à la limite du supportable pour moi.
Bref, je n'ai pas aimé du tout.
Tous les 3 albums, Jean l'a décidé, il fait quitter les circuits à son Michel. On a eu Marseille, Amsterdam. Voici Königsfeld. Il se trouve que le Jean adorait enfant les chevaliers teutons. Alors il construit une histoire en rapprochant au plus prés, un château allemand, d'un circuit mythique de course.
On saupoudre de légende, de vengeance (très) tenace dans les couloirs du château, au travers de ses passages secrets et de ses immense salles et on fait une histoire sympa, sans prétention et un peu capillotractée mais, qui, dans la droite lignée, de ces 13 premiers albums entre dans le panthéon proustien des madeleines.
Il y a plaisir à retrouver Dino Falconetti, Bill Rix et Karel Van Ham. Certes, ces pilotes imaginaires ne font que de la figuration mais, depuis le circuit de la peur, c'est toujours sympa de les revoir. Il y a aussi Mauro Bianchi, un vrai pilote lui, et puis Olaf qui possède une belle partition à jouer et qui, par contre, disparaitra par la suite de la chronique vaillante. Et ça c'est Vraiment dommage.
Il y a des planches qui donnent des ambiances nocturnes superbes, des couloirs secrets qui dégoulinent d'humidité. Et un final qui, ma foi, nous prend ,malgré sa structure classique, au dépourvue.
Certes, des premiers albums ( tous chef d'œuvres à mon goût) il est le plus boiteux, le plus pas-piqué-des-vers, et, même le plus foireux. Comment comprendre une telle vengeance, une telle préparation minutieuse pour une vengeance qui n'est pas bien méchante.
Reste toujours les valeurs de camaraderie, de fraternité, de courage et de loyauté que dressent l'auteur dans son œuvre. Reste une montée crescendo dans les émotions de la trame (jusqu'au final qui n'est pas un feu d'artifice final mais plutôt un pétard franchement sympa) avec notamment une Gabrielle, un tantinet hystérique tout de même, qui a failli tout trouver toute seule ( mais comme elle avait plus toute sa tête, hélas, elle a pas pu) et un dessin impeccable de vieilles pierres et avec, parfois même, un vari suspens avec plein d'éclair d'orage, de nocturne désertique et de peur dans les couloirs
Le plaisir de lire est toujours là, entier et sincère même si j'ai du me forcer à accepter la trame principale : une sombre histoire de vengeance antédiluvienne mais dont le but n'est pas si méchant. Le némésis de l'histoire est un gars paumé que l'on a juste envie de câliner. ça tombe bien. Gabrielle le fera très bien.
Voici une histoire qui permet de continuer à profiter de la fresque familiale. Sans prétention. En attendant les prochaines tueries de la série.
Décevante Lady S. Les auteurs nous l'avaient vendue comme très intelligente. Mais elle se fait avoir comme une conne par un faux journaliste (que les lecteurs ont tout de suite repéré comme tel) et lui déballe des secrets d'état... Voila qui devrait normalement sonner le glas de ses aventures d'espionnage.
Ouf, on a retrouvé l'esprit et le dessin des Tuniques Bleues. Bon album, il augure plein de bonne chose pour le suite. Kris prend la relève et est à la hauteur de cette BD mythique.
Seule question: Quid de Lambil qui avait annoncé sa retraite, bien méritée ? Reprend-il du service ? Lui trouver un remplaçant permettrait de repartir pour 60 albums ! ! !
A quand les Blutch et Chesterfield au Mexique ?
un dernier tome attendu mais vite lu tant le scénario manque de punch et de surprises, le héros sauve sa belle en tuant tous les méchants de l'histoire, heureusement le dessin est sympa surtout au niveau des décors, le cycle se termine un peu curieusement. Dommage car les premiers tomes promettaient. Décidément tout comme Jérémiah la qualité des scénarios a du mal à tenir sur la distance!
Pour lire cet album d'Anaïs Nin, il m'a fallu beaucoup de patience au niveau de son prêt auprès d'une médiathèque. Il peut arriver parfois que vous attendiez de longs mois de réservation mais que le lecteur qui vous précède ne rende finalement pas l'ouvrage en question. Il me semble qu'on n'envoie pas d'huissier pour cela. Au bout du compte, il m'a fallu passer par une autre médiathèque. Voilà pour la petite histoire.
Ce titre a plutôt été plébiscité par le public des lecteurs. Cela a tout de suite attiré mon attention. Alors, est-ce que l'attente valait le coup ?
On fait la connaissance d'une charmante jeune femme tiraillée entre plusieurs cultures et qui s'invente un nouveau langage au milieu des années 30 dans un Paris ouvert sur le monde artistique.
Elle souhaite devenir écrivain comme une échappatoire à une société fortement masculine. Son journal intime va devenir sa drogue et son compagnon. Il faut dire qu'elle n'est pas très heureuse avec son mari banquier qui a renoncé à ses rêves d'artiste ce qui ne l'enchante guère.
Elle refuse de monter sur scène alors qu'elle maîtrise totalement la danse du flamenco. Une femme qui se montre est une putain. Elle se mets des interdits à sa propre liberté, à sa propre expressivité. Puis, elle se libère enfin de ses carcans et c'est un véritable voyage érotique d'homme en homme qui va la faire grandir. Il y a tout un cheminement pour mener à l'éclosion artistique ou à la recherche de sa propre personnalité.
J'ai trouvé le dessin d'une grande sensualité dans les traits avec des personnages vraiment expressifs comme je les aime. J'aime le mouvement et non la rigidité des traits fixes. Cet album m'a littéralement comblé sur le plan graphique.
Sur le fond, j'ai beaucoup aimé cette biographie qui est totalement différent de ce que j'ai pu déjà lire dans la démarche ce qui constitue une réelle originalité qui distingue cette BD de toutes les autres. C'est à la fois passionnant et intime.
Je mets un gros bémol cependant sur la scène incestueuse avec le père dont elle tombe pourtant amoureuse avant de se raviser. On ne saura jamais s'il s'agit de la réalité ou d'un mensonge de plus dans sa vision fantasmée des hommes. Cependant, c'est le choix artistique de l'auteur qu'il nous faut respecter.
En tous les cas, un beau portrait de femme sensuelle certainement en avance sur son temps en terme de poly-amour mais dénué parfois de toute moralité. C'est entre une grande fragilité mais également une parfaite maîtrise de la sensualité. Oui, c'est réellement une femme libérée sans vouloir rechanter le refrain de « la reine des neiges » pour vous épargner.
Au final, une vision totalement magnifiée d'Anaïs Nin, qu'on acceptera ou pas selon ses convictions profondes. Cela ne laissera personne indifférent. Une lecture plaisante et construite avec qualité.
Très bon album! Si les situations sont toujours aussi irréalistes qu'à l'habitude, la combine, cette fois, c'est que le méchant s'en prend à la mère de Soda en mettant un contrat sur sa tête! Soda doit alors s'arranger pour la protéger sans qu'elle se rende compte de quoi que ce soit. Beaucoup d'adrénaline et de bonnes scènes d'action dans ce tome. Un bon petit suspense-comédie qui est selon moi le meilleur tome depuis le #3.
Un bon album sur un policier corrompu qui tente d'utiliser Soda pour arriver à ses fins. Je n'ai pas trop aimé la voix hors champ utilisée par le personnage pour se décrire lui-même d'ordure à tout bout de champ. Un album aussi avec quelques commentaires sociaux pas trop subtils sur les États-Unis, moins qu'avant en tout cas. Et, comme d'habitude, la fin est un peu trop expéditive. Sinon, divertissant. Pas mal.
Un album plutôt bon... pour les 3/4 du livre. J'ai trouvé la fin (le combat avec le démon) trop ridicule pour être prise au sérieux. Je sais que ça peut paraître ironique parce que c'est Donjon, et que l'album est empreint de comédie, mais quand même. Ça gâche un peu tout ce que l'album avait mis en place jusque-là. Sinon, on a droit à une histoire simple mais agréable, avec des textes assez drôles et un superbe dessin de Juanungo. Dans l'ensemble, j'ai plutôt aimé.
Encore une fois, Vaughan vise juste !
C'est puissant, bluffant,
Je retiens mon souffle à chaque fois que je tourne une page, on ne sais jamais quel malheur peut arriver...
On voit bien que Dufaux est au scénario sur cet album. Il use et abuse de la forme passive qu'il affectionne tant dans ses narrations. "Il m'est donné de ...", "le cercle des connaissances lui est ouvert", "la peur doit être rejetée", "il est demandé de ..." etc. On sait instantanément comment s'est fait le partage des dialogues entre Vernal et Dufaux, et sur quelles scènes.
Un album en-deça des autres, le surnaturel prenant trop de place - ou alors c'est que Vernal nous avait habitué à un scénario plus terre-à-terre et on y avait pris goût.
Une des meilleures bd de l'année, un peu glauque mais l'energie de ysa compense et de bons dessins comme j'aime.
Un album qui continue la lancée des aventures de Michel Vaillant. On sent l'aisance de Graton au niveau des graphismes et un nouveau scénario qui fait la part belle au suspense. Une réussite !
Voilà ce qu'on pourrait appeler une véritable comédie sexuelle. La scénariste Clotilde Bruneau est connu pour son travail de longue haleine sur la collection « La sagesse des mythes ». Là, elle change littéralement de registre. C'est juste un peu plus libérée et plus adulte !
On va suivre une trentenaire Daphnée qui se réveille assez mal d'une cuite monumentale. Elle voit du sexe partout, mais vraiment partout que cela soit dans la rue ou à son travail ce qui peut poser de sérieux problème surtout en pleine réunion. Elle est même obligée de consulter un docteur et cela continue de plus belle ! A-t-elle l'esprit mal tournée comme l'indique le titre de cette BD de la collection porn pop ?
Les thèmes sont ceux de la libido, des fantasmes, du désir également. C'est joliment mise en image dans un humour assez décapant.
C'est intéressant de voir tout un quotidien qui devient sexualisé. Au-delà de l'absurdité, c'est un autre regard sur la sexualité au féminin. J'ai trouvé cette idée très sympathique d'autant que l'exploitation est fort bien réussie.
Certes, il ne faut pas être prude pour lire cette BD mais parfois, cela fait du bien d'avoir quelque chose d'originale et de mâture sans tomber dans le porno chic. Excellent, et surtout très drôle.
Un dernier tome qui ne vole pas bien haut. Si le premier tome de la série m'avait fait levé un sourcil (ça changeait _un peu_ de Jeremiah), force est de constater que les auteurs n'ont pas su m'intéresser avec le reste de la série, et tout finit très platement. Bref, un belle déception que cette série au final.
Toujours aussi amusant, aussi burlesque, aussi joliment dessiné et aussi inventif. Après douze tomes, je ne m'en lasse toujours pas.
Bon troisième tome qui vient clôturer l'intrigue principale de MAGGY GARRISSON tout en introduisant plusieurs petites intrigues secondaires qui fait que la lecture de ce troisième opus est très plaisante.
Au final, malgré ses défauts graphiques (le dessin, s'il n'est pas mauvais en soi, manque vraiment d'envergure), MAGGY GARRISSON est un polar original et sympa à lire : le scénario bien concocté réserve de multiples surprises bienvenues et l'héroïne en elle-même sort vraiment des sentiers battus, entre un physique loin des standards de la beauté féminine et une répartie cinglante dont on se délecte.
C'est fun, ultra-référencé (tendance Ready Player One), plein de bons sentiments sans être cu-cul (façon Free Guy cette fois-ci).
L'intrigue est un peu capillo-tractée et c'est bourré de fan service, mais forcément : Sean Murphy se met littéralement en scène de façon éhontée.
Et la fin n'est pas trop ratée, par rapport à d'autres de ses oeuvres plus réputées.
Un agréable moment, et qui devrait même bien tolérer la relecture
Un second tome au scénario plutôt accrocheur et inhabituel (montrer que même si un coup réussit, "l'après" peut aussi apporter son lot d'emmerdes). J'ai particulièrement aimé les nombreuses cases muettes qui donnent un polar tout en lenteur et en ambiance, à l'opposé des clichés des polars à l'action survitaminée avec poursuites incessantes, fusillades à tout-va et cascades spectaculaires.
La ligne claire très filiforme de Stéphane Oiry ne me séduit toujours pas, même s'il faut avouer que les décors nombreux et variés sont bien exécutés et que les nombreuses scènes d'ombres, de nuits et de pénombres sont bien maîtrisées, participant de belle manière à l'ambiance morne et parfois inquiétante de ce polar.
Ils ont donc tenu jusqu'au bout. Perna et Bedouel concluent en beauté cette trilogie de pur divertissement. Il y a encore des surprises et des bastons dans tous les coins. Chapeau, et merci les gars !
Même rythme, même dinguerie que le premier tome ! Le deuxième tome de Il faut flinguer Ramirez m'avait déçu par son côté bien plus sombre. Ici, non, c'est toujours top!
On aime la BD pour ce genre d'histoires : déjantée, cinglée, délirante mais malgré tout, si j'ose dire, crédible ! On se marre du début à la fin, il y a une intrigue, du suspense, des personnages tous plus mémorables les uns que les autres, une mise en scène dingue. Le scénariste comme le dessinateur se sont complètement renouvelés. Un régal !
Cet album est un voyage onirique dans la psyché de l'auteur, abstraction et rêve sont de la partie. Certains planches feraient de magnifiques tableaux
Il est préférable d'acheter un allez-retour de saucisse sèche + 10 avocats à 0.99 centimes/pièce plutõt que cette BD. Měme lorsque j'ai fait mon plein à 2euros/litre j'ai eu la sensation de ne pas mettre fait entubé.
Il va faloir arrêter avec la médiocrité en pondant un album tous les 2 mois. On ne ressent plus la passion des premiers albums.
Le dessin, une catastrophe pour l'ambition de cette BD. Que ce soit dans les details des personnages, leurs expressions, leurs poses, le décors... tout est à refaire. Le choix des couleurs n'aide pas non plus.
Je rejoins assez bien les critiques des lecteurs qui, sans réelle déception, se questionnent entre la densité historique pas tout à fait nécessaire et le souffle du récit qu'on cherche un peu. C'est beau de conclure cette incroyable série mais j'aurai tant aimé m'envoler.
J'ai trouvé un peu longuet ce cours magistral sur la Commune qui 'casse' le rythme du récit.
Reste des personnages forts et denses magnifiés par le dessin splendide et tout en réserve à la fois. Hors cours d'histoire, le rythme si particulier des récits de Bourgeon est toujours poétique mais encré dans la réalité dure de ces vies malmenées. Ca reste selon moi de la grande BD, un peu loin de la Fille sous la dunette... Quelle série! Merci Monsieur Bourgeon.
Voici une BD qui va nous conter la biographie de Fritz Lang qui fut un grand cinéaste d'origine austro-hongroise. Ce dernier va devenir américain afin de fuir la folie meurtrière qui s'est emparée de son pays et de l'Europe.
Son œuvre fut assez grandiose en terme d'apport au cinéma mondial. Il développa des thèmes comme la manipulation des foules par un surhomme ce qui n'est pas sans rappeler la triste réalité de l'époque. Cela sera le « Docteur Mabuse » avec l'envie de possession et de pouvoir.
Il abordera également une esthétique expressionniste qu'on retrouvera dans la plupart de ses œuvres. Il faut savoir que son premier amour est la peinture qu'il abandonna pour le cinéma quand d'autres ont choisi une voie plus politique. Les beaux-arts mènent à tout ! Cette œuvre va d'ailleurs montrer en parallèle les deux trajectoires, celle du cinéaste et celle du futur dictateur. J'ai bien aimé cette démarche qui inscrit cette biographie dans son époque pour mieux la comprendre.
On se souvient de son film monument à savoir Métropolis qui fut un échec financier retentissant mais qui a assuré à l'auteur une postérité sans pareille. Le thème est totalement inédit comme un regard plongé dans le futur. C'est la vision prémonitoire d'une ville futuriste coupée en deux parties distinctes selon le rang social de ses habitants à savoir les riches et les pauvres.
On sait qu'il a participé à la Première Guerre Mondiale en qualité d'officier dans l'armée austro-hongroise alliée à l'Allemagne du Kaiser Guillaume II. Il y sera blessé par deux fois. Il commencera l'écriture pour le cinéma au cours de sa convalescence. Plus encore, il va se révéler assez compétent avec un goût assez raffiné.
Sa période allemande durera jusqu'en 1933 où il produira bon nombre de films muets. Son premier film parlant sera d'ailleurs « M le maudit » en 1931 ce qui est repris sous forme de clin d’œil dans le titre de cette BD.
A noter qu'il préférera quitter l’Allemagne nazie afin de ne pas se compromettre ce qui ne sera pas le cas de son épouse Théa qui rejoindra le parti nazi afin de permettre à l'Allemagne de reconquérir sa dignité perdue. Il faut également dire que la première épouse a préférer se suicider au pistolet en pleine poitrine en découvrant l'infidélité de son mari en plein ébat avec sa scénariste à Berlin en 1920.
Bref, l'ami Fritz a eu une vie pour le moins tourmentée ce qui se reflétera dans ses films avec des thèmes comme la mort, le suicide, la peur, la culpabilité et l'horreur. Fritz Lang a été reconnu par ses pairs et par le public comme un des cinéastes les plus importants du XXe siècle. C'est dire ! Il a réinventé le cinéma en lui donnant une autre dimension.
Parfois, une BD peut vous apporter des informations assez utiles pour comprendre le cinéma qui forme un grand pan de la culture mondiale. Un mot sur le dessin pour dire qu'il est superbe avec une bonne utilisation de la couleur à très bon escient. C'est un album assez captivant que voilà avec une âme et une direction très intéressante à savoir la construction d'un monstre pour un pays tel que l'Allemagne.
Album nettement moins bon que les deux précédents. Nadia et Lapinot sortent enfin ensemble, mais peut-être Nadia n'est-elle pas celle que Lapinot espérait...? Un album sur les histoires que les gens racontent pour connaître leur petite heure de gloire, alors que Nadia tente d'en dénicher une qui vaut la peine d'être publiée. L'ambiance est la même qu'à l'habitude, mais on a déjà vu plus drôle chez Lapinot.
Le deuxième meilleur tome de la série jusqu'à maintenant, juste derrière le premier album des Nécromanciens! Il semblerait que les nécromanciens aient les meilleures histoires! Pas aussi bon que le tome 3, mais quand même mieux que ce que les autres ordres nous ont présenté jusqu'à maintenant.
J'ai aimé le personnage de Belkiane, et j'aimerais bien voir la suite de cette histoire... D'accord avec Fradagast par contre pour dire que le roi humain tête chaude, ça devient un peu redondant.
100 % d'accord avec les deux avis précédents sur cet album.
Histoire correcte, sans plus. Les dialogues se ressemblent d'album en album, mais comme ce sont toujours les mêmes auteurs qui reviennent, il faut s'y attendre. Dessins plutôt mauvais, difficile de différencier les personnages. Mais déjà à l'époque pour Nains, je disais que je n'aimais pas le dessin de Créty, alors voilà, ça n'a pas changé.
D'ailleurs, il y a une phrase bien étrange ici, à la page 44.
"Alshe'ran n'était pas un déviandé. Il devait peser bien plus de 150 livres."
150 livres??? Mais c'est rien, ça! C'est quoi les gars, vous avez mal fait votre conversion depuis les kilogrammes? Je pèse plus que ça et je ne suis pas du tout gros! 150 livres = 68 kg. Alors pour un orc gigantesque, uh, il était tout mini? J'ai mal compris ou les orcs sur les terres d'Arran sont plus menus que les humains? Haha...
Grosse, moche, abonnée à la loose, célibataire et sans enfant, au chomedu depuis deux ans, accro aux clopes et noyant sa solitude dans la bière, MAGGY GARRISSON n'est pas franchement l'archétype de la fille idéale.
Lewis Trondheim imagine une héroïne atypique pour s'immiscer dans l'univers bien surchargé des héros de BD détectives privés. En résulte un polar original qui se situe dans les bas-fonds de Londres et les quartiers délabrés de la capitale britannique. Le cadre du récit et l'atmosphère triste et pluvieuse qui en résulte est sans nul doute le point fort de cet album, car il faut reconnaître que le scénario a du mal à se montrer passionnant, entre une histoire qui peine à démarrer et des dialogues qui manquent de piquant.
Le dessin très ordinaire de Stéphane Oiry ne rattrapera pas l'ensemble, bien au contraire, et la lecture de ce premier opus est au final peu excitante.
Le dessin m’a déconcerté au début. Pas fan de ces dessins un peu elliptique, les visages notamment. Mais j’ai très vite été happé pas l’histoire, un vrai bon polar bien noir, et j’ai tout oublié. La bd ne se lache pas avant d’être arrivé à la fin et une fois qu’on s’est fait au graphisme, on apprécie, notamment les plans larges.
« Captain america : le Faucon et la Vipère » est un très bon comics old-school mené de main de maitre par un des duos les plus réputés de l'écurie Marvel.
Le scénario est habile, retors et permet de développer une intrigue à tiroirs dans laquelle surgissent de nombreux adversaires redoutables mettant le duo Captain-america/Faucon à l'épreuve.
Autre grande qualité du comics, le style élégant et puissant de Buscema qui révèle des héros aux traits élégants et aux corps d'un grand dynamisme athlétique.
Très bon donc, la nostalgie en prime !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-le-faucon-et-la-vipere.html
Un diptyque remarquable, le plus moderne de nos deux héros. Contemporaine de sa première parution, cette aventure démontre le souhait de Jacobs de faire évoluer sa série avec son époque. Olrik passe ainsi du service de Basam-Damdu à celui d'un groupe secret d'élites intellectuelles mondiales. Jacobs puis de Moor réalisent des scènes robotiques admirables et très marquantes, avec le ryu, les robots ratés de Sharkey ou encore le Samuraï. La scène de bataille finale est remarquable. Deux albums véritablement et malheureusement sous-cotés.
Ouvrage de très belle facture, beaucoup de pages avec joli papier, couverture très belle... certains se plaindront du prix... mais la qualité le justifie.
Très beaux dessins détaillés, scénario sans grandes surprise mais digne d'une grande traversé à l'époque.
Le fait que ce soit inspiré de faits réels, il est difficile de dénigrer le scénario.
Merci pour le petit dossier à la fin de l'album, c'est toujours appréciable.
J'attends le tome 2.
Pris au hasard chez mon libraire, attiré par le dessin vraiment étrange (même si statique)...
Quelle claque, jamais lu quelque chose comme ça ! C'est novateur, classique, étrange, aléatoire, insolite et grandiose, plein de personnages tarés ou perdus ou les deux.
Si je devais emmener un livre sur une île déserte, ça sera celui-là. Je n'ai rien lu d'aussi bon depuis.
Original mais je n'ai pas tenu plus de dix pages. Non seulement c'est rébarbatif mais je n'ai pas envie de faire le boulot du dessinateur à sa place.
Le livre le plus vendu en 2022 est une BD à savoir « Le monde sans fin » de Blain et Jancovici entre miracle énergétique et dérive climatique. Beaucoup d'auteurs vont s'engouffrer dans cette nouvelle manne pour nous proposer leur vision des choses afin de sortir du marasme actuel et de la crise énergétique qui menace nos foyers.
Voici donc le mirage de la croissance verte et non le miracle. Certains y croiront fermement quand d'autres fustigeront ces idées qui peuvent mener tout un pays au désastre en témoignerait la gestion calamiteuse des grandes villes françaises où les partis écologiques ont pris la majorité. Moi, je dis qu'il faut écouter ce qu'ils ont à dire pour essayer de nous en sortir. Il ne s'agit pas forcément d'y souscrire aveuglément. C'est un sujet brûlant et c'est bien le cas de le dire !
Certes, il y a le constat de la peur à savoir la destruction de la nature, le réchauffement climatique, la crise économique avec ses laisser pour compte. Visiblement, l'auteur nous fait la démonstration de manière assez amusée qu'on ne pourrait tout simplement pas combiner développement économique et la préservation de l'environnement car c'est antagoniste. A moins d'accepter la décroissance !
Ecologie et croissance ne fonctionne généralement pas ensemble. Faut-il revenir à l'âge de pierre en évitant de consommer trop ? Faut-il baisser drastiquement la population mondiale en employant les grands moyens ? Ou, au contraire, faut-il chercher la croissance avec les dents ? Bref, une multiplication de questions et de décisions difficiles à prendre tant c'est complexe.
Si on pouvait rouler en voiture avec du jus de carotte, cela serait certes le top mais ce n'est pas très réaliste. Les énergies renouvelables sont sans doute l'avenir car elles ne polluent pas. Cependant, cela coûte très cher pour un résultat concret encore incertain sur une très grande échelle. Bref, c'est comme un mirage quand il faudrait un miracle.
On comprend que si les efforts individuels sont louables, ils ne seront pas suffisants pour lutter contre le réchauffement climatique. En effet, l'essentiel de la réduction de nos émissions dépendra de la capacité du système à se réformer à l'échelle mondiale ce qui n'est absolument pas gagné avec des pays comme la Chine ou les Etats-Unis.
L'auteur donne une vision assez pessimiste du monde de demain avec l'épuisement de nos ressources et il n'a sans doute pas tort au vu des constats actuels. J'ai bien aimé la sincérité de sa démarche en nous présentant une vision qui n'est finalement pas si éloignée de Blain et Jancovici qui furent d'ailleurs très critiqué.
Sinon, cela ne se lit pas aussi agréablement que cela car il faut prendre des poses pour bien comprendre chaque idée, chaque concept. C'est comme si on faisait un devoir de mathématique. Bref, ce n'est pas de la lecture divertissement malgré une bonne dose d'humour dans les situations décrites. Mais bon, le sujet étant grave, on peut le comprendre.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il parait assez simpliste au premier regard. Cependant, j'avoue avoir bien aimé ce trait qui confère une réelle dynamique à l'ensemble avec également une bonne utilisation des couleurs.
Au final, c'est une BD documentaire assez sérieux et complet sur la problématique de l’écologie. Evidemment, c'est à lire pour bien comprendre tous les enjeux et surtout que les solutions ne sont pas simples.
Le scénario de cet album est particulièrement original et la lecture devient vite addictive : on a envie de découvrir les raisons du mystère initial et on a envie de savoir ce qu'il va se passer, comment le personnage principal va s'en sortir, ce qui est forcément toujours un bon point.
L'aspect graphique en revanche pourra en rebuter plus d'un, avec un trait épuré loin d'être exempt de tous reproches et des couleurs bien trop criardes à mon goût. Après, il faut avouer que ces choix graphiques (trait léger + couleurs flashys) vont bien de pair avec l'aspect utopiste de cette histoire.
Bref, le fait de n'avoir pas été réellement emballé par le dessin ne m'a toutefois pas empêché d'adhérer à fond à cette histoire, que j'ai trouvée passionnante. Et cette fin aigre-douce mon Dieu, quel plaisir ...
Un bon B&M. Tous les ingrédients sont là : un mystère initial, une enquête sous forme de polar pour le résoudre, de la science-fiction, un savant fou, de la bagarre, des énigmes, un soupçon d’archéologie, Olrik bien évidemment, un cadre d'action varié (Berlin, Genève, l'Oural ...) ... bref, c'est fidèle à la série d'origine.
A cela s'ajoutent un scénario bien prenant (malgré quelques invraisemblances et le fait que l'on devine très vite les motivations des méchants) et un dessin remarquable (très fidèle au dessin d'origine).
Personnellement, ça fait longtemps que je n'attends plus grand chose des nouveaux B&M (trop déçu par de nombreux albums post-Jacobs), si ce n'est du pur divertissement sans prise de tête, et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec cet opus : une lecture agréable, avec une histoire fluide, bien dans l'esprit de la série, servie par un dessin de qualité. Un album par conséquent réussi, donc.
PS : à ceux qui se plaignent de retrouver une fois de plus Olrik en tant qu'adversaire de nos héros ... bin ... c'est un peu comme si on reprochait la présence perpétuelle de Romains dans les albums d'ASTERIX ! Ça fait partie de l'essence même de la série en fait !
Comme dit par d'autres critiques, livre de 6 nouvelles. La majorité d'entre elles sont somptueuses. Peut être que c'est "l'homme de la toundra" que j'ai trouvé un très léger ton en dessous. Durant cette histoire, je n'ai pu m'empêcher de penser et comparer à Dersou Ouzala, le superbe film de Kurosawa, d'où mon jugement.
Mais les autres sont très belles, et parmi les cinq autres, "Retour à la mer" et "Les Appartements Shôkaro" sont exceptionnels, beaux, émouvants, justes. Dans la veine de "l'homme qui marche".
Comment le dessin de Taniguchi s'adapte si bien au ton mélancolique ou épique du récit? C'est pour moi un mystère et pourtant, je ressens une grande communion entre le dessin, le rythme de l'histoire et le récit.
J'ai ressenti une vraie émotion à la lecture de ce livre.
Lecture parfois difficile. Où nous emmène-t-on? La chute est certes sympa mais ne permet pas de comprendre l'histoire. L'idée de départ de disparitions sans laisser de traces est bonne mais à condition d'en donner plus au lecteur. Pour le reste, c'est un travail correct.
J'oublierai très vite.
Un premier tome qui fait envie, le scénario est original et bien construit. Le dessin, ainsi que la narration, est dynamique et bien senti !
Ca donne envie de lire la suite !
Réponse à la question d'ival :
Tu possèdes une Réédition et non l'édition originale de 2019
Concernant l'album : la mise en page est excellente, très beau dessin un peu à la manière de blacksad, scénario qui tient la route du début jusqu'à la fin !
Avis global sur les six albums.
Frank Lincoln est détective privé et très porté sur le whisky et les cigares. Vivant seul avec sa fille Jean à Anchorage dans le Grand Nord, il cherche à élucider la disparition de sa femme cinq ans auparavant sans pour autant avoir eu du neuf. Epaulé par un nouvel équipier inuit, il va se replonger dans cette affaire qui le mêlera à beaucoup de problèmes et de cadavres.
Avec son air à la Stallone, son magnum à la ceinture, ses bottes en cuir, Frank Lincoln est un héros 'bad-ass' que l'on va prendre du plaisir à suivre. Ici nous sommes dans un bon récit policier à l'ancienne avec ses dialogues parfois vulgaires, des cadavres à la pelle, de l'action, de la baston, des fusillades et autres explosions.
Cela aurait pu tomber dans l'excès, il n'en est rien: le dosage est très bien équilibré et chaque album apporte un élément de plus à l'enquête globale.
Les personnages sont profondément humains avec leur lots de qualités, de défauts et d'incompréhension. Cela tire l'ensemble davantage vers le haut.
Marc Bourgne compose de belles planches mettant à l'honneur Anchorage et l'Alaska sauvage. Il y aura un petit détour à Tokyo et Kyushu dans le tome 5, avant de finir à San Francisco dans le dernier album.
J'ai bien apprécié l'ensemble pour une histoire qui possède une fin en bonne et due forme.
Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur de la chronique. Autant les deux premiers tomes de l'Adoption m'avaient séduit, autant celui-là m'a déçu : comment envisager un accueil d'enfant adopté aussi mal que dans cette famille ? Cet accueil est tellement inadapté et maladroit qu'il passe pour bien trop irréaliste, voire absurde.
Un magnifique western vu par le prisme des indiens.
Très loin des poncifs habituels et des clichés du méchant indien contre le colon blanc qui apporte la civilisation.
Cet ouvrage sans concession nous montre toute l'étendue de la culture et de la philosophie indiennes, face au racisme bête et crasse du cow boy américain. La question de savoir qui est le sauvage ne se pose même plus.
Très beau graphiquement, avec un travail superbe sur les lumières.
C'est âpre, violent et profond.
Une quête qui se suit intensément. Un must de l'année 2022.
Alors que le premier film "Doctor Strange" avec le très grand Benedict Cumberbatch sortait au cinéma, Marvel relançait la série de comics Doctor Strange avec le All New, All Different Doctor Strange et le grand Scénariste, Jason Aron ( Thor), et le grand Dessinateur , Chris Bachalo, dans l’album "Docteur Strange Tome 1 : Les voies de l’ étrange" (Panini Comics-2015).
Qui est le Doctor Strange ? A la suite d’un accident de voiture, l’arrogant chirurgien Stephen Strange va apprendre la magie auprès de l’Ancien et devenir le Sorcier Suprême de la Terre, à New-York.
Ce qui est intéressant dans cette nouvelle série, c’est que Strange est fatigué. Pour utiliser ses sorts, il a dû apprendre « à vomir sans vomir ». Et maintenant, il doit sauver la Magie elle-même car un ennemi puissant a tué tous les Sorciers Suprême des différentes dimensions.
Le style narratif et celui des Dessins sont nouveaux. En effet, les Auteurs viennent de parcours indépendants et originaux.
Ce qui fait de cette nouvelle série "Doctor Strange" une série indépendante et intéressante pour les lecteurs avides de nouveautés.
A lire.
Un excellent premier album mêlant SF et Fantastique. Cadrage et couleurs percutantes au service d'un scénario nerveux, cela donne un très bon moment de lecture :)
L'auteure taïwanaise (pour ne pas dire chinoise) Wu Yushi décrit dans la préface que c'est un rêve pour elle de partager son œuvre avec le public français et qu'elle aimerait bien avoir notre avis en retour mais par télépathie. J'ai essayé mais je n'y suis pas arrivé. Je préfère écrire alors le présent avis.
Nous avons une jeune fille de 17 ans sur le point de se suicider mais qui rencontre une sirène avec qui elle va passer un marché. La sirène l'aidera à mourir paisiblement si notre héroïne parvient à la mettre en contact avec la personne qu'elle aime. Il faut savoir qu'en France, aider au suicide, est un véritable crime assorti d'une peine d'emprisonnement. Je ne crois pas que ce marché soit si judicieux.
Par la suite, on va vite s'apercevoir que la sirène se transforme en homme. Les sirènes ne sont plus ce qu'elles étaient par le passé ! Bienvenue dans une nouvelle époque !
La déception vient vite rompre ce récit qui se dirige vers des amourettes de lycéennes sans aucune profondeur d'esprit. Pourtant, les thèmes sont le suicide, le harcèlement scolaire, la solitude, le passage à l'âge adulte. Bref, que du sérieux mais c'est traité de façon si légère.
Les scènes s'enchaînent sans véritable force ou lien dans un découpage assez mauvais. Même le graphisme ne me semble pas raffiné. C'est d'une grande platitude sans aucune surprise de taille. Rien pour nous faire vibrer.
Pour autant, la moralité de tout cela est de survivre à ses peines et à ses malheurs car un jour ou l'autre, le bonheur peut finir par arriver. C'est beau dans le message pour la jeunesse qui est clairement le public visé. Mais qu'est-ce que je fais là ? La couverture sans doute mais elle vendait du rêve !
Je suis allé jusqu'au bout de l'album mais j'ai été content de pouvoir enfin le refermer.
Pas mal du tout! Une bonne histoire stressante qui se passe une nuit et qui met en scène le crime organisé et leurs laquais qui doivent accomplir des tâches ingrates et répulsives sous peine d'être eux-mêmes éliminés.
Notre "héros" rencontre alors un étrange personnage avec qui il s'allie malgré lui et qui nous en fait voir de toutes les couleurs. Tuer ou ne pas tuer : telle est la question. Notre héros fera-t-il le bien? Et s'en tirera-t-il? Un diptyque agréable à lire, mais la fin m'a un peu déçu.
Soda se fait donner une adresse par une personne sur le point de mourir qui l'envoie dévaler dans la ville à la recherche d'un poseur de bombe. L’attrape ici, c'est que Soda doit retourner voir sa mère à l'hôpital toutes les deux heures entre ses examens de santé pour ne pas qu'elle s'inquiète. C'est farfelu, certes, mais c'est dans l'esprit de la BD. Qui était cette mystérieuse personne et que cachait-elle? Dans la même lignée que les autres albums : sympathique.
Pas mal; des méchants s'emparent d'un monastère et se font passer pour des moines. Soda doit y entrer en catimini. C'est Soda, mais ce n'est pas mon préféré.
Quel dommage qu'il y ait autant d'intrigues mélangées et surtout autant de personnages différents dont les portraits sont trop ressemblant pour s'y retrouver !
Pas moins de 32 portraits sur les pages de gardes.
Cela gâche le plaisir de lecture de cette BD sûrement formidable mais dont les auteurs ne savent pas écrire un scénario fluide...
Le chant du temps inversé est un très beau titre. En fait, il s'agit d'une boutique geek dans laquelle travaille une adolescente extravertie à savoir Pandora (également nom d'une célèbre planète où vivent des Na'vi). Elle va faire la rencontre du timide Paul.
J'ai bien aimé cette romance sentimentale qui dégage vraiment au final quelque chose de très intéressant et de touchant à la fois. C'est véritablement connecté avec notre monde très diversifié. Et puis, il y a ce personnage féminin à la très forte personnalité mais qui cache également ses faiblesses et sa tristesse de la perte d'un être cher.
A noter qu'il s'agit de l'une des premières œuvres de l'auteur Galaad qu'il faudra suivre à l'avenir. Il fait partie de cette tendance de nouveaux qui arrivent avec des idées modernes et qui apportent une certaine fraîcheur qui fait du bien pour le renouvellement. A noter qu'il est un dessinateur corse recensé dans le monde des comics américains. Il s'éloigne du monde des dragons et de la fantasy pour un roman graphique à l'érotisme tendre entre amitié et amour.
L'univers graphique est clairement entre le comics et le manga dont l'auteur s'inspire incontestablement. J'aime vraiment cette encrage dans notre réalité pour mieux comprendre le monde. Certes, on pourra dire que cela se rapproche du style d'un certain Bastien Vivès mais ce n'est pas forcément une insulte car ce dernier a également ses adeptes.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette tranche de vie certes fugace mais très agréable.
Une production que je trouve en-deçà d'autres BD western actuelles comme Undertaker, Texas Jack - Sykes, Jusqu'au dernier ou autres Stern.
Les deux premiers tomes ne m'ont pas séduit, je ne continuerai pas. Mais jugez par vous-mêmes !
Avis valable pour les 3 premiers albums.
Un triptyque distrayant servi par de beaux dessins. Je lui fais néanmoins quelques reproches.
1. Le dénouement des enquêtes est attendu, sauf peut-être pour le tome 3.
2. On n'a pas l'impression que notre équipe de détectives serve à grand chose. Ils n'arrivent souvent que trop tard, pour constater les crimes plutôt que les empêcher.
3. Malgré une pagination plus importante qu'une BD classique, on ne prend pas vraiment le temps, à mon sens, de vraiment connaître les personnages secondaires. Un des inconvénients de passer d'un roman à une BD, je suppose.
Un de mes coups de cœur absolus... Un vibrant plaidoyer politique, une déclaration d'amour à la montagne et à la vie sauvage, une histoire poignante. Le tout servi par des dessins exceptionnels. Comment y rester insensible ?
Je n'y suis pas parvenu et vous invite à faire de même. La BD de 2023, pour moi.
Note de 2.5/5
Magnifique couverture, 35€ ... je m'attendais donc à un objet dessiné qui sorte de l'ordinaire.
Hélas.
Car si le dessin est très chouette, il reste néanmoins très classique, et la colorisation augmente cette impression de déjà-vu.
Déception donc.
D'autant que le scenario, épique certes - mais il doit tout à l'histoire réelle sur laquelle il se base - reste celui d'un voyage embarquant gueux et personnages louches et/ou redoutables (dont bien sûr le fameux apothicaire), avec une trame assez convenue, et une évolution dont on se doute (trop).
Certains détails présentés en préface sur la compagnie maritime hollandaise et sur la vie à bord sont intéressants cependant.
Mais j'ai trouvé la mise en case et le découpage de certaines planches parfois assez peu habiles, à la limite de gêner une bonne lecture. Tout est classique dans cette Bd, et ce qui ne l'est pas aurait peut-être mieux fait de l'être...
Finalement j'ai terminé l'album en me demandant si j'aurais envie de connaître la suite en lisant le deuxième et dernier opus... en tout cas je ne l'achèterai pas, c'est certain. Et il est même encore plus probable que je ne me souvienne même pas de cette BD quand le 2ème tome sortira...
La clôture de ce premier cycle est particulièrement créative. L’univers de Turf est juste génial, plein de couleurs, de fantaisie.
De la BD plaisir pour s’évader dans un univers absolument unique !
De l’excellente SF typique de chez les Humanoïdes.
Le dessin de Livia Pastore est plus qu’agréable, comme la colorisation.
Ne boudez pas votre plaisir, vous passerez un très bon moment de BD en 110 pages.
Bon, c’est vrai que la narration est un peu rapide/simplifiée. On aurait bien lu la même chose en 2 tomes…
Pourquoi cette critique ? Parce que le fond de l’histoire est vraiment d’enfer et le dessin aussi ! Enfin, des vaisseaux dans l’espace, des sauts dans des trous noirs, des mercenaires, des trahisons…
C’est juste CANON.
Pour les personnages, c’est du Ponzio… (moi, je m’y suis fait)
Bref, un très bon moment de lecture de SF comme j’aimerais en lire plus souvent.
J’ai adoré
Le dessin est magnifique, d’une grande finesse. La mise en page tout à fait agréable. Le N&B ajoute au côté classique de cette histoire tant de fois réinterprétée.
Cet album est véritablement un Beau Livre.
Merci aux frères Brizzi !
Pour des raisons inconnues, Delcourt a publié le 3e tome des aventures de Marada comme étant le 2e, et l’épisode intermédiaire n'a donc jamais été publié en Français. Ce qui explique ce sentiment d'incohérence dans la continuité de l'histoire (qui m’avait frappé à l’époque), puisqu'il manque tout simplement le tiers central du récit (la série ne comporte que 3 tomes, les aventures de Marada ayant été interrompues à la disparition du magazine Epic Illustrated en 1985). Sinon, une intégrale (contenant donc bien les 3 épisodes, et dans l'ordre) a bien été publiée en VO par Titan Comics en 2013 ; elle semble encore disponible à l'heure où ces lignes sont écrites.
Je réponds à Eldian (avec 18 ans de retard !!!) : il existe bien un 3e et dernier tome (la série ayant été annulée après l'interruption du magazine Epic en 1985), mais c'est en réalité le 2e ! Je m'explique : pour des raisons inconnues, Delcourt a publié le 3e tome des aventures de Marada comme étant le 2e, et l’épisode intermédiaire n'a donc jamais été publié en Français. Ce qui explique ce sentiment d'incohérence dans la continuité de l'histoire (qui m’avait frappé à l’époque), puisqu'il manque tout simplement le tiers central du récit ! Sinon, une intégrale (contenant donc bien les 3 épisodes, et dans l'ordre) a bien été publiée en VO par Titan Comics en 2013 ; elle semble encore disponible à l'heure où ces lignes sont écrites.
Il est temps pour moi de parler de ce premier opus conséquent (au niveau de la pagination et de son poids) revenant sur l'histoire des naufragés du Batavia en 1629 sur une île perdue du Pacifique. Cet album est inspirée d'une histoire vraie et a déjà été adapté en 2008 par Christophe Dabitch et Jean-Denis Pendanx pour un résultat impressionnant par son rapport distancié avec Jéronimus, la tension qui s'instaurait au fur et à mesure et son aspect impressionniste magnifique.
Par rapport à cette nouvelle monture menée par Xavier Dorison et Thimothée Montaigne, il y a pas mal de choses à dire.
Le rendu visuel est magnifique que cela soit vis à vis des décors, du navire lui-même: c'est un régal pour les rétines. Les personnages lorgnent du côté de Mathieu Lauffray rappelant l'excellent triptyque consacré à Long John Silver (un des marins lui ressemble à un moment donnée, clin d'œil j'imagine).
Mes reproches portent sur le personnage principal à savoir le sociopathe apothicaire Jéronimus Cornélius. En effet, il est extrêmement verbeux et nous avons le droit à sa 'voix en off' tranchant avec le Jéronimus de la version de 2008 plus silencieux et plus inattendu.
Nous avons le droit à la critique de la religion, mais protestante luthérienne cette fois-ci, soulignée avec les commentaires athées de Jéronimus et d'autres personnages un peu trop insistant (par ailleurs il n'y a pas "messe" chez les protestants réformés comme indiqué à la page 32).
Le scénario est riche en trognes, en rebondissements et autres éléments classiques à ce registre, d'ailleurs cela commence à être un peu trop évident. En effet, depuis 'Long John Silver', certains éléments scénaristiques sont devenus un peu trop téléphonés à mon goût: la cargaison d'or convoyée par les pires marins du monde, que pourrait-il arriver de mauvais en chemin ? La séquence de punition au fouet, le capitaine qui refuse de faire une escale augmentant la grogne des matelots, la grosse tempête…
Dans tous les cas, je salue la restitution fidèle d'un trajet en haute-mer avec toutes les conditions qui y régnaient (chaleur, scorbut, odeur d'urine, nourriture avariée, privations).
Malgré ses menus défauts, un premier tome de très bonne qualité.
Un scénario qui est tiré par les cheveux mais qui peu à peu devient logique. La caricature de Gérard Depardieu est très bien dessinée. On entre dans l'intrigue très facilement et on reste scotché jusqu'au bout malgré le fait que ce ne soit pas un grand Ric Hochet !
Le plus souvent auteur complet d'ouvrages légèrement érotiques et souvent assez transgressifs (en français : Asatte Dance et Blue, en scantrad avec Arigato et l'excellent Believers), on le retrouve ici sous la houlette d'un scénariste qui avait prévu de faire un film que jamais il ne tourna, avec cette histoire.
Sous le trait précis de Yamamoto Naoki, une histoire assez subtile se dessine, accompagnée parfois d'intrigants flashback et d’apartés étonnants, avec des personnages secondaires étranges et intrigants.
Une belle réussite, à part le titre qui fait penser à une espèce de série B.
Le premier cycle d'Aquablue, initié avec le premier album, se termine ici. Le scénario tient la route et est assez cohérent. Malheureusement, le changement de dessinateur brise un peu le charme de la série. Je ne suis personnellement pas fan du style de Tota, que je trouve beaucoup plus brouillon et moins adapté à la thématique écolo-SF de la série.
Album un peu moins réussi que le précédent, bien que cela reste de très bonne facture. L'intrigue principale et on attend la suite impatiemment.
Mon album préféré dans cette série. Excellent dessins. Des personnages et un scénario dans l'esprit de Star Wars.
Dans la ligné du premier tome, l'intrigue se poursuit et le dessin caractéristique de Vatine se peaufine.
Très bon premier tome pour une série qui se situe dans un univers à mi-chemin entre Star Wars et Avatar. Excellent scénario, très bon dessin, un album référence.
Je ne connaissais pas du tout Joseph Kessel qui était un grand romancier français, membre de l'académie française. Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre Mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire à savoir « L'Équipage » qu'il a publié à seulement 25 ans.
C’était un globe-trotter, un voyageur infatigable qui fit plusieurs fois le tour du monde. Le Lion a été écrit en 1958 au retour de l'un de ses séjours au Kenya : l'administrateur d'une réserve naturelle lui a raconté que sa fille avait élevé un lion qui était devenu son ami.
Cette BD va débuter par un épisode peu connu de sa vie lorsqu'il avait 20 ans en 1918 et qu'il est à l'autre bout du monde en Sibérie à Vladivostok. On va le suivre également en Afrique dans des aventures qui vont forger petit à petit sa légende de journaliste à aviateur, de soldat à écrivain. Bref, c'est organisé en petit chapitre sur des séjours différents à des moments importants de sa vie.
On en retire que c'est bien une vie hors du commun des mortels et que les voyages forment la jeunesse et parfois de grands écrivains. Aujourd'hui, des établissements scolaires portent son nom ainsi que de nombreuses rues. Cette BD m'a permis à titre personnel de combler une grosse lacune en littérature.
Le dessin est assez agréable rendant la lecture plus facile malgré un côté assez austère dans la colorisation. Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour s’élever davantage et me faire réellement vibrer. Cela reste tout de même une biographie bien documentée.
Cet opus est la fin de la piste pour Duke qui mène son baroud d'honneur afin de délivrer Peg des mains du sinistre M. King et de ses sbires.
Tous les personnages auront soit souffert, soit été blessés, soit été exécutés, soit les trois à la fois. Dommage d'éliminer quasiment tous les personnages du récit juste pour enfoncer le clou, on a bien compris le message: noir, c'est noir comme disait un certain chanteur.
Autant les décors sont de toute beauté sur certaines cases, autant le visage des personnages par moment aurait pu être plus affirmé. On sent également une forme de précipitation: le manque de détails sur certaines cases et les loups qui font peur à voir mais pas dans le bon sens du terme.
Autant j'ai apprécié cette saga depuis ses débuts malgré ses défauts, autant cette conclusion est loin de me satisfaire au regard des éléments précédemment énoncés.
(Infos complémentaires) Ce tome 03 contient : Uncanny X-Men #117-128 mais aussi Uncanny X-Men Annual 3