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Il y a beaucoup d’impatience dans les commentaires que j’ai pu lire concernant cet album. Oui, nous pouvons considérer que l’histoire traîne en longueur. Mais les dessins sont toujours un véritable délice.
Outre l’histoire principale, dans ce monde post apocalyptique, les auteurs nous montrent la cruauté qui s’installe entre des êtres humains qui vivaient ou qui arrivaient à vivre ensemble. Qui abandonnerait un enfant seul sur une plage aujourd’hui s’il était le rescapé d’un naufrage ? Mais dans des conditions extrêmes où l’on doit survivre, quel serait le plus fort l’égoïsme ou l’amour ?
J’ai trouvé que cet album amenait beaucoup de sujets de réflexion et la fin de ce tome 7 ouvre des perspectives intéressantes pour la suite. Pour info, il me semble avoir lu dans une revue que cette série, qui s’est prolongée, s’arrêterait au tome 9. Alors pour les impatients, il ne vous reste plus longtemps à souffrir…
Toujours drôle, toujours efficace et toujours autant de plaisir à lire et regarder. Une mention spéciale sur le dessin et la vanne concernant Nadine Morano. Génial ! Ce n’est pas le meilleur des quatre albums déjà parus mais il tient bien la route.
Quand on compare les notes liées aux avis avec l’évaluation donnée aux albums de « Colorado », on se rend très vite compte qu’un fou furieux s’est amusé à créer une dizaine de comptes voire plus pour descendre la série.
Ce même imbécile heureux s’est même attaqué à toutes les série de M. Ramaïoli comme le mythique « Zoulouland » dont tout le monde cherche en vain les trois derniers tomes et le génial « Indien Français ». Évidemment, les aficionados de Georges Ramaïoli, dont je fais partie, ne se laissent pas avoir.
L’abruti de service a certainement été rejeté lors d’une dédicace. Il faut dire que celles de M. Ramaïoli sont recherchées. Les albums de celui-ci sont pour beaucoup devenus des raretés. Alors quelques grippe-sous achètent chers lesdits albums, les font dédicacer et les revendent à prix d’or. C’est à vomir…
Alors que vaut ce premier « Colorado » ? Plus que 1,4 / 5 sans aucun doute. Ma note ? 3,5. Pourtant j’ai mis 5 pour essayer de pallier un petit peu à l’escroquerie (mais je n’ai qu’un compte). Les dessins sont superbes comme d’habitude. Le scénario aurait pu être écrit pour un western spaghetti des années 70. Et il y en a eu des bons.
Alors, NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR LES NOTES ! Georges Ramaïoli et son scénariste Jean-Yves Mitton valent mieux que cela. Eux aussi font partie de la grande histoire de la BD. Et franchement, discutez avec Georges lors des salons BD. Il est charmant, fait de belles dédicaces… si on ne le prend pas pour un imbécile.
Voilà un tome 36 d’Alix d’un très bon niveau qui fait suite à un tome 35 qui donnait de l’espoir. Un bon scénario servi par des dessins que j’ai trouvé remarquables. Un petit clin d’œil à la griffe noir et une fin dans la neige qui nous rappelle un autre album de la série. Franchement, ravi par cet album.
Très bon diptyque bien que je sois un peu déçu par cette seconde partie un peu moins captivante. Cela n’enlève rien au graphisme de grande qualité. Dépaysement et imaginaire sont de mise et ce n’est déjà pas mal. Les amoureux de SF y trouveront leur compte.
En 2006 était sorti en téléfilm « Le temps des secrets », ma foi pas mal réussi, avec un brin de poésie en moins en comparant avec les films d’Yves Robert « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère ».
Il faut dire que l’on quitte la beauté de l’arrière-pays et la bastide pour le lycée Thiers à Marseille. Pour la première partie, cela aurait pu s’appeler « Le temps des copains ». Lili est loin et petit à petit Marcel va se découvrir une autre vie et grandir. Il va défendre un ami contre une brute épaisse pour l’honneur des boursiers et se découvrir courageux, puis, surtout, il va se dénoncer pour une faute qu’il n’a pas commis afin de protéger un ami de la violence de son père.
Il est loin le temps où j’ai lu ce roman (comme les précédents et le suivant) mais il me semble qu’un pan entier a été occulté (qu’Yves robert avait situé dans son film « Le château de ma mère ») celui du petit monstre Isabelle qui va rendre Marcel complètement gaga. Rien de grave car la BD ne perd rien en qualité. Le graphisme est toujours excellent, la poésie de la merveilleuse nature provençale n’est présente que partiellement mais cet album se lit et se visualise avec délice, une fois de plus. Morgann Tanco nous fait chaque année 80 pages de folie mais surtout de bonheur. Merci et Bravo !
Alors vive 2018 et que vienne « Le temps des amours ».
Une ode au courage, au don de soi et au sacrifice. J’ai vraiment adoré le premier épisode de cette BD.
Tetsuo doit partir à la poursuite de son maître samouraï Jubei Shimada qui a abandonné son poste. Celui-ci l’a pourtant fait pour une bonne cause mais devra faire face à son destin en se faisant Hara-Kiri pour donner du crédit à son élève qui dévoilera un complot.
Images fortes, quelques notes humoristiques apportées par Maître Ichi (une sorte de Yoda japonais) qui aidera Tetsuo et Jubei contre une armée de brigands qui terrorise la région du Daimyo (gouverneur de région) leur maître à tous.
Il semblerait que les auteurs se soient inspirés des films de Kurosawa pour nous offrir cette histoire. C’est une grande réussite et un vrai régal. Vous avez aimé Okko, Samurai ? Alors n’hésitez pas à lire Chanbara.
Un scénario intelligent pour tenter de ramener Kriss de Valnor auprès de son fils avec des dessins de qualité même si le graphisme de certains personnages (je pense ici à Jolan) a été modifié. On sent que Xavier Dorison possède son sujet, connait bien l’histoire et sait déjà comment rejoindre la série mère.
En relisant Thorgal depuis l’apparition de Kriss de Valnor et la série parallèle de cette même Kriss… je dois dire que je suis un peu perdu.
Le scénario est intéressant mais mal exploité à mon avis. On s’ennuie un petit peu.
Il serait peut-être temps de fermer la page de la guerre de sécession pour faire revenir le sergent et le caporal dans un fort de l’ouest avec leurs amis Brian et Tripps. Un quatuor pour redonner de la vigueur à un couple qui s’est déjà tout dit. Ce qui permettrait, si c’est ce qu’ils désirent, à Lambil et Cauvin de passer la main.
Il faut savoir être honnête avec soi-même et se dire que l’on ne pas être après avoir si bien été. Trouver les bons successeurs en organisant un concours peut-être ? Les jeunes talents ne manquent pas et un saupoudrage d’humour récent (non vulgaire) redonnerait du peps à la série.
Le dessin devient moins sûr d’album en album et les scénarios donnent l’impression de tourner en rond. Alors messieurs, il faut savoir un jour laisser partir ses enfants et se satisfaire de les voir bien grandir. Mais surtout n’oubliez pas que les fans des tuniques bleues ont apprécié votre travail.
Exceptés le lieu et l’époque où se déroule l’action Il y a de « L’homme qui voulut être roi » de Rudyard Kipling dans cette expédition.
Cette aventure va modifier bien des comportements chez les déserteurs romains qui ont soif de richesses et de pouvoir. Marcus après deux ans de coma va affronter à mains nus un lion dans l’arène et son succès lui ouvrira les portes de la royauté. Où le mènera l’ivresse du pouvoir ? Suite au prochain album.
Aventures captivantes et passionnantes qui donnent envie de connaître la suite (dans trois ans ???). Concernant le dessin, Marcelo Frusin fait le job mais sans plus et c’est peut-être le seul regret.
Une belle surprise que ce Tango. Ce premier album semble structurer la suite des aventures futures entre Tango et le privé qui l’aide, dans ce premier tome, à délivrer un enfant de ses kidnappeurs. Ce privé n’est autre que l’oncle du gosse. Celui-ci va apprécier la manière dont Tango va se comporter et lui proposer, à la fin du livre, une sorte d’association. Nous voici donc avec un nouveau couple de héros qui n’est pas sans rappeler Bernard Prince et Barney. Et si le gamin est amené à les rejoindre, nous aurons notre Djinn.
Cette BD est d’un graphisme très conventionnel (Largo Winch, Niklos Koda) est de bonne facture. Très agréable à parcourir et très captivante, cette aventure nous dévoile déjà quelle sera la méchante qui devrait être récurrente dans les aventures de Tango (à moins qu'elle ne meure dans le désert mais cela m’étonnerait).
Les auteurs n’ont pas été avares dans cette histoire ce qui permet qu’elle soit non contrainte et prisonnière des 46 pages. Bref, que du bon !
Comme je le disais pour le précèdent album, cette série se bonifie à chaque nouveau tome. Et celui-ci, à aujourd’hui, est certainement le meilleur.
L’histoire de Jules, Victor et Steven prisonniers des allemands travaillant chez la fermière Loreleï est tout simplement poignante. L’incompréhension entre les peuples se joue souvent sur des malentendus et l’amour entre deux êtres nous le prouve malgré une conclusion tragique.
Et que dire de l’histoire parallèle de ce sergent sans foi ni loi qui pour se protéger et cacher sa peur se montre intraitable et ignoble envers ceux qu’il commande. Sa fin horrible ne sera que justice.
J’étais fâché avec les dessins édulcorant la réalité de la saleté qui régnait dans les tranchées. Mais la double page au début de l’album proposée par le « soldat dessinateur » est d’un réalisme à faire frémir.
Angela doit conduire une pin-up sur une île utilisée comme base de repos par les américains (je ne savais pas que cela avait existé mais cela me semble logique). Mais cette mission est une couverture. Angela participe en réalité au transport d’un japonais qui sert de liaison entre américains et nippons concernant des tractations pour une capitulation.
De l’aventure, un peu d’humour avec une pin-up déjantée et un capitaine William Fowler toujours aussi taquin, et des moments de tendresse et d’amitié entre ce même capitaine et Angela.
Encore de magnifiques représentations de l’aviation durant la seconde guerre mondiale. Yann et Hugault continuent, pour notre plus grand bonheur, les aventures d’Angela et vont certainement bientôt nous livrer les raisons du décès de sa sœur Maureen. Déjà les quelques révélations dans cet album nous les dévoilent… presque.
Theo est largement au niveau du regretté Philippe Delaby avec un graphisme de très grande classe. Néron a ici un visage beaucoup plus anguleux comme beaucoup des personnages et c’est ici peut-être la différence entre les deux dessinateurs. Mais quel délice que de regarder le travail effectué par Theo. Coté scénario, Jean Dufaux nous à concocté une histoire où Murena a de nouveau les faveurs de César jusqu’à, la malchance aidant, les perdre encore. Bravo messieurs pour cette suite qui aurait, je pense, ravi Philippe Delaby.
Personnellement, ce Batman je l’ai adoré.
Généralement quand je lis un comics de super héros, je suis très vite dépassé par les scénarios qui me semblent confus et l’incompréhension sur la structure des cases me gagne rapidement aussi.
Alors, ici, pour moi, avec cette structure à l’européenne c’est un vrai bonheur. Le dessin de Marini est comme toujours d’excellente qualité avec une histoire qui coule de source et contrairement à un autre avis, je ne trouve pas que celle-ci manque de rythme.
Voilà un Batman tel que je l’admirais et le percevais quand j’étais enfant dans les années 70. Alors j’attends le deuxième tome avec envie. Et le Joker… franchement… il est génial.
J’ai vraiment du mal avec le graphisme de Ponzio. Ce n’est pas qu’il soit mauvais mais on a souvent l’impression de voir des photos de têtes sur des corps dessinés. C’est très spécial. L’histoire en elle-même, sans être vraiment captivante, est plutôt plaisante à suivre.
Le seul regret dans cette suite, c'est la qualité du dessin. Atteindre la qualité de Man mais surtout Homs de la série Mère semble être une gageure pour Ortega dans ce deuxième album. Je pense qu'elle aurait pu au moins faire aussi bien que le tome 1.
Le scénario est plutôt bon (il serait encore meilleur avec un peu moins de grossièretés) mais le poids de Millenium doit être un peu lourd à porter pour ce Millenium Saga. Dommage, car avec Homs ça aurait eu une autre gueule !
J’avais déjà été impressionné par le premier tome, mais là… je suis sur le « cul ». Les dessins sont tout bonnement somptueux. Les visages des personnages sont expressifs au possible.
Les premières pages nous plongent dans des bas-fonds à la Dickens… non mieux encore, à la Charles Palliser.
Les vices poussés à l’extrême donnent une intensité à l’histoire presque suffocante. Qui est un monstre, qui ne l’est pas ! Ils le sont tous, dans l’accomplissement de la cruauté pure, de la bassesse ou dans la vengeance.
La fange et l’ordure trônent en personnages principaux laissant à l’abandon les nobles sentiments presque à jamais effacés dans cet album sublime. Waouh ! Vite la suite.
Un léger mieux dans cette histoire. Les dessins de Boiscommun sont toujours aussi impeccables. Tous les travers et qualités humaines ont été transposés à travers les animaux. J’ai parcouru cette BD avec plaisir et une fois la dernière page tournée je l’ai à nouveau feuilletée pour admirer les dessins.
Le Mad Max des rongeurs, c’est Solo. Prêt à tout pour venger l’enlèvement de sa femme et de ses enfants ainsi que leur mort. Martin Oscar nous livre une superbe histoire en trois tomes avec un dessin magnifique. Les pages défilent très vite tant les aventures de Solo sont trépidantes et poignantes. Dommages que celles-ci s’arrêtent avec ce troisième volume mais voici un auteur, que je ne connaissais pas, dont je vais suivre avec attention les prochains albums.
Génial, un Bec au meilleur de sa forme ! Cela nous donne un deuxième tome aussi bon que le premier. J’en arrive à me demander s’il n’aurait pas retrouvé un vieux manuscrit du père Jules !
Un petit saupoudrage d’île mystérieuse et d’Hector Servadac dans cette histoire des abîmes, où les coups de théâtre se succèdent les uns aux autres, confirme que ces péripéties auraient pu être écrites à une époque aujourd’hui révolue.
Une réussite totale où l’imaginaire devient le personnage principal. Oui vraiment, Jules Verne n’aurait pas renié cette aventure. La couverture est géniale autant pour le dessin que pour la texture du cartonné. Magique ! Merci ! J’adoooorrre !
Le dessin est loin d’être au top. Par contre, j’accroche plutôt pas mal à l’histoire avec la formation d’un clan et la naissance d’un chef. Ceux-ci vont, pour survivre et se protéger, commettre des horreurs qu’ils n’auraient jamais songé pouvoir faire quelques jours auparavant. Cela fait froid dans le dos et une digitalisation à outrance de notre société est, je pense, une porte ouverte à un énorme Blackout. C’est un autre sujet mais le résultat…
En lisant les éternels grincheux hostiles aux reprises, je préfère écrire que je suis heureux qu’Astérix et Obélix continuent leurs aventures. Soyons positifs, Ferri et Conrad ne nous livrent quand même pas un sous-produit. Il faudrait quoi ? Comme Tintin ? Arrêter la série pour ne pas, soi-disant, dénaturer le personnage ou saccager l’œuvre d’un artiste ? Je préfère dire merci pour ce bel album qui plait aussi aux plus jeunes (eh oui les enfants adorent, et c’est très important). La carte de la Gaule manque au début de l’album ? Et alors ? Ça en fait un mauvais album dès le début de l’histoire ? Il faut arrêter avec ces pauvres arguments. Tout n’est pas parfait, mais la voie tracée par les nouveaux auteurs, avec la bénédiction de M. Uderzo, est la bonne. Il y a encore quelques nids-de-poule… ils ne demandent qu’à être comblés par Jupiter !
Scénario 4/5
Dessin 5/5
Franche rigolade 3,5/5
Total 5/5 par Toutatis
On ne peut pas dire que c’est mauvais, ce n’est pas un chef d’œuvre non plus. L’histoire est intéressante mais avait-elle besoin de s’étirer sur trois albums ??? Le dessin est quelconque (dommage que Jaouen n’est pu continuer la série Nova où son dessin était excellent). Bec s’enlise dans des séries de seconde zone et c’est dommage car il est capable du meilleur (Sanctuaire, Sarah, Death Mountain, Le Fulgur).
Je réitère mon avis sur le tome 1. L’histoire nous porte et glisse très vite sur un scénario de qualité, sans être fabuleux, en nous faisant voyager sur un monde à l’agonie. Le tout est très bien habillé par des dessins de bon niveau.
Et c’est dommage, sans l’être vraiment, de terminer sur un demi happy end...
La perte du Thorgal de la grande époque est incontestable, mais celui qui nous est servi ici est plutôt bon. Évidemment, le dessin n’a plus rien à voir avec celui de Rosinski qui était d’ailleurs plus que moyen dans « Le feu écarlate ». Au moins il est net et précis et parfois même délicat. On devrait peut-être laisser la main à Roman Surzhenko dans la série mère.
Le seul regret que je pourrais avoir serait concernant la place de Thorgal dans ce tome qui sert plus de faire valoir que de « héros » principal. Par contre l’histoire de Slive prisonnière de Gandalf-le-Fou depuis plusieurs années m’a beaucoup plu. Sa méchanceté envers l’enfant qui lui vient en aide et l’indécision du loup entre deux personnes qui sont venus à son secours à des époques différentes nous offre un moment très fort dans cet album.
J’aimerais tant retrouver le charme des débuts que je suis parfois sévère avec ceux qui tentent, de temps à autre avec une certaine réussite, de prolonger les aventures de l’enfant des étoiles. Et j’avoue avoir passé ici un très bon moment avec des personnages que j’adore contrairement au dernier « Louve » qui était imbuvable.
Que dire de plus que je n’ai déjà dit concernant les deux premiers albums. Juan Luis Landa nous offre des dessins toujours aussi brillants. Quant à l’histoire concoctée par Raule, elle se détache en deux mouvements dans ce tome et pour l’un comme pour l’autre c’est toujours aussi captivant. Tip top !
Sans conteste, le dernier Largo Winch est un bon album. C’est vrai que l’on peut se demander pourquoi Largo ne prend pas plus de précautions pour le transfert de sa fortune. Il faut rappeler que les aventures de Largo Winch se font sur deux albums et qu’il est difficile de juger totalement tant que l’on n’a pas la fin de l’histoire.
J’ai trouvé Jean Van Hamme un peu ronchon dans l’une de ses dernières interviews où il dit, je cite : « Et puis Simon, le loustic de la bande, n’est plus rigolo. ». Pour le peu que nous voyons Simon, je l’ai plutôt trouvé tel qu’on le connaissait. Mais bon…
L’ensemble de l'histoire devrait devenir plus compréhensible avec la suite. Concernant le dessin, Philippe Francq est au top et nous livre des planches superbes.
Conclusion ? J’ai passé un excellent moment avec ce vingt et unième tome et suis persuadé qu’Éric Giacometti nous réserve une suite de qualité avec tous les éclaircissements nécessaires à la compréhension de cette aventure.
Quand on a adoré comme moi le film avec le formidable trio Montand, Depardieu et Auteuil, on tremble un peu en ouvrant une BD qui adapte « L’eau des collines ».
L’histoire est respectée de bout en bout dans ce premier volume. Mais je ne peux m’empêcher de penser aux personnages du film qui ont chacun un caractère bien trempé. Aussi, je trouve ceux de la BD un peu insipide. Jean Cadoret n’a pas cette tête d’illuminé qu’avait donné au personnage Gérard Depardieu. Le Papet n’a pas cette profondeur dans le regard que l’on voyait dans celui d’Yves Montand qui pouvait donner froid dans le dos. Quant à Ugolin… Je ne serais dire de la BD ou du film celui qui se rapproche le plus du roman, mais je sais où va ma préférence.
Dans le dessin, je n’ai pas retrouvé le charme de la Provence qui m’avait été délicieusement offert dans « La gloire de mon père ». Par moment dans le choix des couleurs mais c’est assez fugace. Les personnages ne sont pas toujours bien reconnaissables et, assez souvent ma foi, on ne distingue pas les visages, le dessinateur s’étant contenté de nous en proposer uniquement les contours. Je pourrais dire que c’est bâclé, mais cela serait de la méchanceté gratuite, car je pense que le dessinateur voulait vraiment bien faire.
Alors fatalement, je suis déçu. Pourtant, je lirai la suite.
Pour conclure, c’est quand même un bon album et ceux qui ne connaissent pas l’histoire pourraient l’apprécier.
La jeunesse de Takeo et ses aventures avec son maître d’arme Izameon. Il doit quitter le monastère où il vit après avoir utilisé une ruse indigne pour battre son ancien maître véritable brute sanguinaire. Mais voilà, on ne lésine pas avec la voie du buddho. Izameon est alors désigné pour le guider afin de retrouver maître Kazé et suivre son enseignement. Mais le voyage pour y aller ne sera pas de tout repos.
J’ai trouvé cette histoire tout à fait passionnante. Elle se dévore comme les premiers Samuraï et les dessins, sans être remarquables, sont plutôt bons. Une bonne première impression.
Le professeur Pipolet, qui n’a que la mémoire de l’avant-veille, et quatre super héros, qui n’en sont pas vraiment, vont tout mettre en oeuvre pour faire barrage à l’ignoble Stingler.
BD très sympa à lire et à regarder. On sourit beaucoup, c’est très rafraîchissant. Voilà une série qui ne prend pas la tête et qui convient de 7 à 77 ans et plus.
N’hésitez plus si vous souhaitez prendre un bain de jouvence, c’est très relaxant.
Un deuxième tome au niveau du premier donc l’ennui n’est pas au rendez-vous.
La guerre est mise entre parenthèses pour laisser place à une réflexion commune : comment se débarrasser des Martiens. Une tentative réussie avec du gaz de combat va mettre à terre une des « machines » extra-terrestres. Edward Challenger est envoyé en Russie, à la demande du Roi d’Angleterre, ou une étrange découverte a été effectuée pouvant se révéler être la solution contre les Martiens.
Fameuse idée que de transposer la « Guerre des mondes » de H.G. Wells lors de la première guerre mondiale. Je suis curieux de savoir si le conflit va reprendre une fois les martiens vaincus. Mais le seront-ils ? Quant au conflit, je ne me fais guère d’illusion… Mais cela serait un chouette dénouement.
Correct, sans plus. Cela correspond parfaitement à cet album. Pas vraiment emballé par l'histoire. Je n'en attendais pas grand chose non plus car ce n'est pas le genre de scénario que j'apprécie. L'album s'est trouvé entre mes mains. Voilà, c'est tout. Pour ceux qui aiment les histoires de Sérial Killer et l'hémoglobine.
Pour commencer, merci à Patrick Jusseaume qui malgré ses problèmes de santé nous a offert les 30 premières pages de ce nouveau TRAMP. Cela a certainement été une épreuve car le dessin, malgré tout le cœur qu’il a dû y mettre, est par moment perfectible.
L’ensemble de ce tome nous offre une histoire de très bon niveau.
Yann Calec aura fort à faire lors de cette nouvelle aventure. Une cargaison d’armes pas vraiment désirée qui entraînera l’enlèvement de sa fille par des trafiquants et fera exploser son couple. Il sera aussi confronté, pour récupérer son enfant, à des esclavagistes ce qui mettra à mal sa conscience.
En toute sincérité, j’ai beaucoup apprécié ce tome et le retour de cette très belle série. Courage à M. Jusseaume qui je l’espère pourra un jour revenir dessiner Yann Calec.
Une tension toujours aussi intense dans cette suite. Kephren a définitivement disjoncté et ça peut se comprendre. Toujours aussi passionnant avec un petit bémol. Cela vient peut-être de moi mais en comparant le tome 1 et le 6 on distingue une petite détérioration concernant le dessin. Le tout reste de qualité.
Un héros avec une vraie gueule et un caractère bien trempé ne faisant pas trop dans la sentimentalité. Un mélange de Clint et de Lino, un bon vieux bourru qu’il ne faut pas trop chercher. Une histoire bien née où pas un instant l’ennui ne s’est installé. Dans cette veine j’espère qu’il y aura de nombreux albums. Un super moment de détente.
Autour d’un dessin passable, nous avons droit à un scénario qui se complique se promenant dans le passé et revenant à notre époque. Un va et vient incessant et épuisant arrosé d'une pluie textuelle torrentielle. Usant… Quitte à choisir, j’aurais préféré lire cette histoire dans un bon roman d’anticipation.
Bref, rien d’inoubliable et bien moins bon que le premier tome avec qui j’avais été généreux dans la notation.
Pas de quoi nous clouer le Bec !
Voici un scénario bien ficelé signé Van Hamme. L’histoire est tordue et beaucoup de texte dans les bulles a été mis en œuvre pour que celle-ci soit compréhensible. Ceci nous donne un bon Wayne Shelton. Mais pas un très bon Wayne Shelton car cet album a quand même été amputé de l’action telle que l’on a pu la connaître dans les albums précédents. Toutefois, cela n’enlève en rien la qualité de ce treizième opus.
Concernant le graphisme et les couleurs, il n’y a rien à redire. Pour le scénario, je vais émettre une réserve. Certes, il s’agit d’un album de SF mais concernant la crédibilité, j’ai un peu de mal. Mais bon, nul ne sait de quoi l’avenir sera fait ni la capacité de l’humanité à réaliser des prodiges techniques.
L’album est bon, l’histoire est captivante… J’aurai juste préféré que cela se passe sur une planète X avec une population venant d’une planète Z dans un système Y plutôt qu’impliquer le triptyque Mars, Terre, système solaire.
D’un autre côté, il serait bête de bouder son plaisir et j’en ai pris beaucoup en parcourant cet album.
J’ai trouvé que cet album avait un scénario plutôt bien ficelé. Evidemment, si on le prend sans avoir lu le premier album et à mon avis sans lire ce qui suivra, on peut être déçu. Mais, je pense qu’il prendra tout son sens et toute son ampleur une fois les cinq albums parus.
Je suis plutôt confiant pour la suite de l’histoire. Aussi, ne vais-je pas le sous noter comme ont pu le faire certains (actuellement moyenne de 2,8 avec huit notations). Un 3,5 serait plus approprié.
Sur Simlane ne vivent plus que des vieillards. Le peuple est stérile et tous les cents équinoxes une nouvelle génération doit venir. Pour cela il faut partir à la conquête de Filène, l'île des enfants.
Mais plus personne n'a la force de le faire. Aussi est-il fait appel à plusieurs jeunes "compétiteurs" d'autres mondes pour conquérir Filène. Valérian représentera la Terre.
Un scénario encore très original où l'humour et la dérision sont omniprésents.
Ce tome 3 fait la part belle à Margot la manipulatrice. C’est dans son ADN, elle ira même jusqu’à se servir de la petite navajos Lucille recueillit par des sœurs. Elle sait parfaitement utiliser ses charmes et la crédulité de ceux qui se mettent en travers de son chemin. Lui faire confiance s ‘apparente à de la flagellation.
Une suite toujours au niveau. Cette série est une vraie réussite.
Tome où on apprend un peu plus sur le pourquoi du comment. Pourquoi Margot est LHA Soloop et pourquoi Maître Peck et Monsieur Hoggaard en ont après elle.
L’ancêtre de M. Hoggaard lui a laissé, a sa mort, un ensemble de lettres, correspondance avec son ami James Madison qui est le père du 2ème amendement de la constitution américaine. Cet amendement autorise aujourd’hui chaque citoyen à posséder une arme. Mais cet amendement à été mal interprété et risque, si cette correspondance est connue, de mettre à mal les industriels de l’armement.
Margot, pour s’enrichir, aimerait faire chanter Colt, Remington, Smith et Wesson mais son mari Byron Peck rêve de gloire et de notoriété en gagnant un procès contre ces industriels.
Margot va monter, en utilisant ses atours, M. Hoggaard contre Byron et s’enfuir avec les lettres de la correspondance.
Et voilà, tout le premier album se trouve expliqué dans cet excellent 2ème opus. Cette histoire est vraiment une réussite totale. Elle est magnifiée par un superbe dessin et des dialogues où l’humour est omniprésent.
Un bon Jeremiah même si le héros principal n’apparaît pas dans ce 35ème volume. On y retrouve un Kurdy fidèle à lui-même, roublard et attiré par les bons coups.
Ici, il doit libérer un ami d’un camp mais l’appât du gain est tellement fort qu’il en oubliera de l’aider. Mama Olga ne dépare pas car si elle apprécie Kurdy, l’attrait de l’argent est le plus fort.
Au bout du compte, il restera à Kurdy Malloy le casque de son ami qui le rendra reconnaissable entre tous.
J’ai plutôt passé un bon moment avec cette BD. Ce n’est pas non plus un immense « Jeremiah » et parfois, on a du mal à reconnaître Kurdy et son air narquois. Par moment, je trouve qu'il a même un air de ressemblance avec Jeremiah. D’un autre côté, l’histoire se déroule à une époque où il était plus jeune. Alors...
La suite et fin de ce premier cycle est une vraie réussite. Pas le temps de s’ennuyer. Les terriens doivent évacuer Senestam avant que les Jävlodes ne les en chasse. Ils doivent aussi faire face aux Stilvulls, sorte d’araignées géantes dont ils ont détruit les nids lors de la recherche du Trélium. Caleb et Mézoké vont cependant réussir à faire évacuer les terriens de Senestam avant que cela ne dégénère.
Cela va vite, c’est passionnant et on a vraiment hâte de retrouver notre binôme dans de nouvelles aventures et de voir l’évolution de leur relation.
Dans cette histoire, les humains n’ont pas la part belle. Leur race est considérée comme l’espèce la plus perfide, celle dans laquelle on ne peut avoir confiance.
C’est étrange, mais peut-être que dans l’univers les humains font partie de la meilleure des espèces. Après tout, pourquoi pas ??? Mais bon une fois de plus, nous sommes les derniers des salauds. C’est vrai que l’histoire du monde ne plaide pas non plus pour nous. Mais va savoir, c’est peut-être pire ailleurs !
Sur ce, j’ai passé un agréable moment à dévorer cette BD. J’espère que va naître un vrai climat de confiance dans notre binôme Sandjarr/Humain.
Aller Caleb ! Il faut montrer que nous sommes dignes de la confiance que l’ODI met dans notre espèce.
Cette bd multi peuples me rappelle un peu Valérian. Un dessin attirant, un scénario plaisant… je sens que je vais passer de bons moments avec les autres albums.
Irénée est un innocent, naïf et plein d’envie. Cette envie qui le tenaille est celle de pouvoir devenir acteur de cinéma. Aussi, le jour où une équipe de tournage débarque dans son village, son sang ne fait qu’un tour. Il va tout tenter pour pouvoir s’intégrer à cette équipe qui pour rigoler va lui offrir un contrat, des plus grotesque, pour le rôle du Schpountz.
Irénée se voit déjà en haut de l’affiche. Malgré les différentes mises en garde de son oncle, qui l’a recueilli lui et son frère à la mort de leur père, Irénée partira à la capitale tenter sa chance. Il s’apercevra alors que l’on s’est moqué de lui, mais parviendra après mille péripéties à devenir un acteur. Non pas celui qu’il rêvait d’être, mais un grand acteur comique.
Il reviendra alors dans son village dans une superbe automobile, un chauffeur et une épouse.
Tout le monde connait l’histoire de ce brave Irénée et la méchanceté de ceux qui lui font une bien mauvaise blague qui néanmoins deviendra payante. Françoise qui a participé à cette mascarade le prendra en pitié puis en amour. Elle l’aidera à obtenir un vrai contrat juteux d’acteur comique et se mariera avec lui.
L’histoire est belle et tendre comme cette tendresse de l’oncle, épicier honnête, qui est prêt à reprendre son neveu à l’épicerie persuadé qu’il ne réussira pas à s’imposer comme acteur. Il lui prépare d’ailleurs pour son retour un grand sermon tout en étant prêt à lui offrir à nouveau le gîte et le couvert et tout l’amour d’une famille humble, mais travailleuse.
Le dessin est sympa et s’intègre bien dans les différents sentiments que dégage cette histoire teintée de moments burlesques et de moments de peine. J’ai moins apprécié les différentes grosseurs de police dans le texte qui étaient là certainement pour nous montrer les changements de ton des personnages et je trouve inutile et envahissant de voir dans une même bulle cinq ou six changements de taille.
L’ensemble laisse une bonne impression. J’ai le sentiment que rien n'a été oublié de l’histoire telle que je la connaissais. J’apprécie vraiment que les auteurs se soient éloignés des personnages du film. Il est vrai que le visage de Fernandel dans le rôle du schpountz est toujours omniprésent dans l’esprit du lecteur, mais l’Irénée de cette BD est franchement bien trouvé et dessiné. Dans cette collection, on ne lésine vraiment pas sur le nombre de pages (ici 90) tout en conservant une qualité égale sur l’ensemble d’un même album. Bravo, merci et vive la suite des histoires à Marcel et de Marcel.
Encore un bon tome, le meilleur pour le moment. Archer va apprendre à ses dépens, mais n’avait-il pas déjà prévenu son petit frère Zack, qu’aider les autres peut apporter beaucoup de problèmes surtout quand il s’agit d’une droguée pour qui seule compte sa dose.
Il va donc être renvoyé de fort apache avec sur le front une croix indélébile pour qu’aucune cité ne puisse l’accepter.
Zack, n’étant pas autorisé à vivre seul, aura l'obligation de tirer au sort la famille devant l’accueillir. Pour son malheur, il tombera dans celle de son meilleur ennemi. Cependant il découvrira dans celui-ci une personne courageuse (ou inconsciente) pour préparer une expédition secrète afin de venir au secours d’Archer.
Dans cet album, les êtres humains ne sont pas montrés sous leur meilleur visage. Ainsi, la chef de fort apache préférera sacrifier Archer, alors qu’elle le sait innocent, en échange d’armes, de munitions et de nourriture que seul le vrai coupable peut obtenir. Le choix est compliqué. Mais que vaut le sacrifice d’une personne quand il est possible d’en sauver des dizaines ?
Beaucoup d’action et des dessins toujours aussi excellents nous donnent un tome qui se dévore vitesse grand V.
L’aventure continue dans ce tome deux et nous voyageons du Japon à Londres en passant par le Tibet et l’Autriche-Hongrie. Sous l’identité de Jonathan Wood, notre héros maîtrise de mieux en mieux sa main. Le mal s’est emparé de son ami Victor qui préfèrera disparaître à travers un acte courageux plutôt que de lui faire du mal. A chaque étape de son périple, il ressent des douleurs à sa main lorsqu’il croise une mystérieuse personne. Celle-ci n’est autre que le vrai Jonathan Wood qui a survécu au naufrage vécu dans le tome 1.
Ce tome deux, à travers les différents voyages, est une lutte sans merci entre les deux protagonistes que sont Jonathan Wood et celui qui a pris son identité. 82 pages où l’on n’a pas le temps de reprendre son souffle. On se laisse submerger par l’aventure et son rythme effréné. On aurait voulu rester pantois lorsque réapparait Jonathan Wood mais l’effet de surprise n’est pas total. Cependant cette BD en deux volumes est vraiment une très belle réussite.
Un père et sa fille sont envoyés à « Fort apache » pour apprendre aux jeunes à encore mieux se défendre contre la menace extérieure. Zach va tomber sous le charme de cette jeune asiatique. La tension entre plusieurs groupes de jeunes enfle de plus en plus. Cela mènera tout ce petit monde à une poursuite en moto hors du fort. Les conséquences de cette folie seront terribles.
Quant au grand frère Archer, grand « déconneur » devant l’éternité, il poursuit ses petites magouilles ce qui donne quelques petites situations comiques.
Toujours aussi agréable à lire et à regarder. Quelques situations me laissent à penser, contrairement à mon avis sur le premier tome que cette BD n’est, après tout, par forcément à mettre entre toutes les mains. D’ailleurs je me demande si l’une des scènes était vraiment utile.
Ce tome 2 nous offre une suite vraiment originale. Si la qualité du dessin peut laisser parfois à désirer, je le trouve en progrès. Et ma curiosité est vraiment « titillée » par la suite qui sera donnée même si j’ai ma petite idée. Au final c’est plutôt un bon album.
Avis pour le cycle de l'eau :
Je me suis lancé dans cette série après avoir lu tous les excellents avis postés. Le mien est assez mitigé après ce premier cycle. Les dessins sont bons mais pas extraordinaires non plus. Quant à l’histoire, elle est distrayante mais je n’ai pas réussi à la trouver passionnante. Néanmoins, les quatre personnages principaux ont tous un caractère bien marqué et cela annonce, peut-être, des cycles plus captivants. Je vais donc m’attaquer au cycle de la terre qui, au vu des notes attribuées, n’est pas le meilleur.
Merlin l’enchanteur taquin essayant de séduire Vivianne avec ses tours de magie. Un peu de poésie, de tendresse, et pas mal d’humour pour ce premier tome plutôt réussi. A découvrir.
L’histoire de ces deux jeunes gens Archer et son petit frère Zach est plutôt passionnante. Dans ce monde post apocalyptique, les humains doivent se protéger d’une nouvelle race dont ils sont devenus le plat favori. Ils se retranchent dans des cités plus ou moins grandes. Zach et Archer, considérés comme deux brebis galeuses sont expédiés dans la colonie « Fort apache » qui tire son nom du fameux western et cela veut tout dire. Zach est un gamin plutôt droit et courageux tandis que son frère vit plutôt mal toute autorité et est un coureur de jupon invétéré.
Le graphisme de cet album est vraiment réussi et même si cette histoire cible, à mon avis, une population de lecteurs dans l’adolescence, je dois dire que je me suis laisser prendre et captiver. Du coup je vais aller m’acheter les deux autres tomes déjà parus.
Tout va de mal en pis à Monplaisir. Monsieur Fool tente de découvrir qui est à l’origine de l’attentat afin de soulager les touristes. Il va pour cela faire tuer en direct un groupe de personnes innocentes.
Plusieurs éléments importants dans ce quatrième tome. Les auteurs nous apprennent comment Monsieur Fool a bâti son empire sur des ruines et surtout qui était le jeune Niels Cotton.
Zach a été mis aux arrêts mais va retrouver Ishrat. En parallèle, il va mener son enquête et, via A.L.I.C.E., découvrir plusieurs éléments importants de la vie de Springy Fool.
Quel album, encore une fois !!! On en prend plein la vue… je suis accro ! Combien d’années avant le final dans le cinquième et ultime album ? Je suis vraiment ébloui tant par le scénario que par le graphisme que je n’hésite plus à vanter à droite et à gauche. Et les couvertures, pffff… géniales. Directement dans le top 10 de mes séries préférées.
Un attentat a eu lieu en parallèle à la tentative d’arrestation d’Antiochus Ebrahimi. Plus d’électricité et un semblant de panique s’est installé à Monplaisir. Dans cet épisode, on en apprend un peu plus sur Ishrat, la femme dont Zach était tombé amoureux dans le premier album. Monsieur Fool, le grand « Gourou » de Monplaisir, en échange d’amour et d’affection va lui promettre de retrouver toute sa famille avec laquelle elle avait perdu contact. Ishrat pleine d’espoir va se donner entièrement à lui, mais tout ceci n’est qu’une mise en scène, car une fois son plaisir assouvi, Monsieur Fool montrera toute sa cruauté. Zach, lui, se sent responsable de la mort de Niels Cotton le petit garçon tué lors de la tentative d’arrestation d’Ebrahimi. Quand sa sœur Julia l’avertit qu’un drame se joue à la ferme familiale…
Vraiment… quelle série !!! La tension monte crescendo. A la sortie de cette histoire en 2011, je m’étais contenté de regarder les dessins qui ne m’avaient pas séduit plus que ça. Alors qu’ils sont vraiment excellents. Quant au scénario… « mon plaisir » est vraiment immense !
Dans ce deuxième volume, c’est Zach qui va devoir affronter le terrible tueur à gages Antiochus Ebrahimi. Jusqu’à ce jour tous les membres des Urban interceptors qui s’y sont frottés n’ont pas eu la chance de survivre. Mais Zach va trouver une stratégie qui le mènera à deux doigts de l’arrestation d’ Ebrahimi. Une erreur d’inattention, et le drame surgira avec la mort d’un enfant. Enfant, par les yeux duquel nous découvrons tout au long de l’album le fonctionnement de la société Monplaisir et l’exclusion d’une partie de la population.
Album poignant qui nous décrit un avenir peu reluisant où l’exploitation des êtres humains s’échange pour deux petites semaines de plaisir par an. Il s’agit vraiment d’une extraordinaire série de SF.
Un bon premier tome dont l’univers me rappelle un peu celui du film le cinquième élément. Comme la similitude entre le paquebot Fhloston Paradise et la cité Monplaisir ou encore l'animateur Ruby Rhod pour l’un et A.L.I.C.E. et son lapin pour l’autre. Il y a de nombreux autres points de comparaison et pourtant l’histoire est totalement différente.
Zach, le personnage principal qui intègre la police de Monplaisir est un peu désorienté par son nouveau poste. Car, bien que cette police soit la meilleure, elle a tendance à utiliser des méthodes peu orthodoxes. Ses interventions sont souvent filmées en directe et font l’objet de paris sur le vainqueur : le policier ou le criminel.
Zach va découvrir l’amour auprès d’une jeune femme qui a été obligée de faire tatouer son corps de publicités pour pouvoir survivre. Celle-ci perdra son poste pour avoir osé l’aimer, très peu de temps, ce qui le bouleversera.
Le dessin bien que « spécial » et original est splendide. L’histoire donne froid dans le dos et on se met à espérer que notre avenir ne créera jamais de cités comme Monplaisir.
Pas grand-chose à dire de plus que tous les avis déjà postés sur ce premier tome. Scénario génial, dessin génial, humour génial. Chapeau bas !
Le dessin de Serpieri est toujours aussi excellent mais le scénario est un peu léger.
Bien sûr, il y le clin d’œil à Gian Luigi Bonelli le scénariste créateur du personnage qui est bien trouvé. Dans la BD, il joue le personnage interviewant Kit Carson, en 1913, qui lui raconte une histoire vécue avec Tex Willer. Mais est-ce le vrai Kit Carson comme il est souligné dans la BD qui lui est mort en 1868 ?
Il fallait trouver le prétexte qui donna envie à Bonelli de raconter les aventures de son personnage fictif. L’idée de départ est plutôt bonne.
Concernant l’histoire, d’une grande banalité, contée dans ce volume, elle se lit sans déplaisir comme se regarde un bon vieux western avec Gary Cooper, John Wayne ou James Stewart.
Autant le dessin de l’album précédent laissait à désirer, autant celui du tome 11 est très bon. C’est le jour et la nuit ! L’histoire, elle aussi, est bonne et surtout captivante. J’ai beaucoup apprécié le découpage et la colorisation qui redonnent vitalité, joliesse et élégance à ce volume.
Le dessin de Cristina Mormile laisse à désirer dans cet album. La succession de Frédéric Genêt ne doit pas être facile. Néanmoins, je pense que c’est un mal temporaire car ayant entrouvert l’album suivant, j’ai pu constater un net progrès. Quant au scénario, il est mignonnet. C’est un album de transition et de reconstruction avec un nouveau dessinateur...
Scénario intéressant autour de personnages ayant réellement existé. On y découvre une période, en 1920, de la vie des apaches très peu connue. L’histoire se déroule au Mexique dans un territoire où les mormons se sont réfugiés suite à un vote aux États-Unis interdisant la polygamie. La terre est aride et la vie extrêmement rude et compliquée. Un homme est envoyé dans la région pour assurer la sécurité des mormons contre les bandes armées mexicaines mais il devra surtout affronter les apaches qui veulent récupérer l’une d’eux. Il s’agit d’une enfant qu’il a sauvé des mains d’un autre homme peu scrupuleux qui l’exhibait comme une bête sauvage contre quelques pièces.
Les dessins sont soignés et montrent bien la dureté des paysages et la vie compliquée des personnes de la région. Une bonne série des éditions Sandawe ce qui, pour moi, n’est pas si courant.
J’ai beaucoup aimé l’histoire contée dans cet album. Confronter Vikings et indiens d’Amérique n’est pas si courant avec une colonisation ratée où les hommes du nord abusent de l’opulence offerte par la nature « toute neuve » du jeune continent. Les indiens ne le supporteront pas et s’en prendront aux colonisateurs.
Un enfant, Arosen, seul survivant d’une attaque sera néanmoins recueilli. A l’âge adulte, il sera accusé d’un vol qu’il n’a pas commis et sera rejeté.
Mais un autre viking a perdu son enfant lors d’une attaque. Il fera tout pour le retrouver et sa quête, parsemée de violence et de victimes, fera naître la légende d’Awaheya.
Après avoir rejeté Arosen, des membres de son ancienne tribu feront appel à lui pour lutter contre Awaheya.
Cette histoire se lit et se regarde avec plaisir et concernant le dessin, il est vraiment… original et peut paraître par moment figé. Sans être excellent, son originalité lui donne un certain charme. A découvrir.
Très bon sixième tome. Pour Joseph, la banque c’est sa vie. Il lui donne tout mais il risque de tout perdre, sa femme, ses enfants. Au bout du compte, il fera le bon choix et laissera la banque à sa sœur Clothilde. Après avoir subi un viol et tuer son contremaître, celle-ci est revenu enceinte du domaine familial situé au Congo.
J’ai beaucoup apprécié cette double « transhumance » entre le frère et la sœur. Clothilde est partie de sa plaine où elle vivait un bonheur fébrile avec sa servante Mireille pour se rendre vers la montagne financière de la banque familiale. Quant à Joseph, imbu de lui-même et dur avec les autres, il va quitter cette montagne pour se rendre vers la plaine où il retrouvera femme et enfants. Le choix qu’il a eu à faire entre un appel téléphonique important où sauver son fils tombé dans une rivière aura fortement impacté sa décision. Il a sauvé son âme tandis que celle de sa sœur s’est noircie suite aux épreuves endurées.
Un tome efficace et de qualité que ce soit le scénario de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume où le dessin de Stéphane Brangier.
Euh ! C’est quoi ce tome ? Il est fini ? C’est un brouillon ? Le dessin de Vrancken est par moment horrible. Parfois on ne reconnait même pas Larry !!! Quant au scénario… Pfff, ennuyeux, mais ennuyeux. Je ne comprends pas cette différence entre le tome 17 et le 18. J’ai dû surestimer le 17, je ne vois que ça. Ou la fatigue, voire la lassitude. J’attends les autres commentaires.
Cette série se bonifie d’album en album. Dans celui-ci, on va déplorer la perte de deux des personnages principaux. Un pour rébellion après avoir harangué les soldats de son régiment suite à la bataille du chemin des dames. Il va mettre en cause les officiers qui ne se soucient guère du sort des soldats en les envoyant à l’abattoir. Il passera en cour martial et sera exécuté. Quant à l’autre, pour avoir voulu sauver un camarade, il sera littéralement volatilisé par un obus.
Il y a pourtant une chose à déplorer dans cette série. Les habits des soldats sont quasiment toujours impeccables alors qu’ils passent la journée dans la crasse et la gadoue. Cela n’enlève rien à l’histoire mais lui donne un léger effet édulcorant qui n’a pas lieu d’être. Cela n’empêche en rien, non plus, de voir la survie, lot quotidien des soldats ainsi que l’effort de guerre qui se déroule en arrière avec les femmes qui travaillent dans les usines.
Devenir invisible, quelle riche idée ! Le scientifique Griffin pense tenir là une découverte de premier plan. Certes, elle l’est. Mais comment redevenir visible et comment utiliser cette découverte. L’homme devenu invisible n’a pas pensé aux conséquences, obnubilé par ses recherches. Mais vivre nu pour rester invisible, surtout en plein hiver devient une sacrée croix à porter. Pour continuer ses expériences, Griffin doit vivre de vols et ceux-ci vont l’amener à tuer. La folie va s’emparer de lui et comme toute folie étroitement liée à un sentiment d’invincibilité, elle le mènera à sa perte.
Waouh ! Scotché ! Quelle BD !!! Je connaissais la série TV qui n’a absolument rien à voir avec le roman de H.G. Wells qui lui m’était totalement inconnu. Du coup, je me dois de le lire tellement j’ai adoré cette mise en images de Dobbs et Regnault. Chapeau bas, Messieurs.
Comme dans le premier tome, le dessin est extraordinaire. L’histoire, quant à elle, s’est un peu engluée dans un déchaînement de violence qui ne me plait pas beaucoup. Le côté « poétique » du premier volume a quasiment disparu et Shinnosuke a perdu son côté humain et sympathique. J’espère que Kingtoof a raison et qu’il s’agit d’un album de transition. C’est quand même du bel ouvrage mais qui n’a rien de comparable avec un premier volume de haute volée.
Pas grand-chose de plus à ajouter aux précédents avis. Scénario excellent et dessin impeccable. Pour moi, le meilleur des XIII Mystery… à ce jour.
Prenez le premier album d’Utltime Frontière et comparez le dessin avec le quatrième et dernier album… Vous aurez tout compris.
D’une histoire sympa avec un dessin qui se tient, nous sommes passé à un scénario indigeste, bêtifiant, ridicule avec un dessin… je ne trouve même pas les termes pour le définir.
Reste que le dessinateur Icar est atteint d’une profonde surdité en espérant pour lui qu’il n’a pas aujourd'hui de problème de vue. Si c’est le cas, mea-culpa sinon ce quatrième album est un scandale.
Mais Leo, Leo, Leo comment pouvez-vous nous livrer un tel scénario ??? Relisez-vous et pesez le ridicule de vos textes. Ou alors cette histoire était pour les 5-6 ans ? Je suis extrêmement déçu.
Chers Leo et Icar vos superbes « Terres lointaines » ont emmené votre talent très loin vers d’ « Ultimes frontières » de mépris pour vos lecteurs.
Beurk ! (terme de dégoût au niveau du scénario et du dessin).
Encore un album de grande qualité avec plusieurs histoires qui continuent et se superposent.
La corporation des nautes veut profiter de l’incendie qu’elle a provoqué en rachetant les terrains aux habitants qui se retrouvent démunis. Elle leur offre même la reconstruction de leurs maisons sur un autre lieu loin du fleuve. Malheur à ceux qui n’accepteront pas comme Attius qui finira étouffé par Tiberius le père de Neiko.
Quand à Crassus englué dans son affaire de fausse monnaie il aura fort à faire avec le cruel Hortensis qui ne supporte pas d’avoir été berné. La vengeance sera terrible.
Vitalis, quant à lui, réussira à revoir son ex épouse Carmilia qui ne lui a toujours pas pardonné ses travers et lui avouera avec cruauté qu’avec son nouveau mari ils ont exposé son fils (laissé à l’abandon dans la rue jusqu’à ce qu’il meurt ou soit recueilli). Certaines personnes pour conserver leur statut sont prêtes à tout et Carmilia est de celles-ci.
Dessins magiques toujours avec ces tons sépias qui donnent un cachet d’authenticité à cette série. La vie à l’époque romaine sans légion, sénat ou empereur comme le dit Alain Genot dans sa préface. Bravo !
Même desservie par un dessin souvent expédié à la va vite, comme ces visages vides en arrière-plan, l’histoire est passionnante. Maximilien Bonnot ne s’intéresse pas à la ruée vers l’or californienne mais se concentre sur une vengeance qui trouve sa source sur les barricades parisiennes de la révolution de 1848. Il est à la recherche de trois hommes responsables de la mort de son frère.
Sa quête le mène donc en Californie où il va devenir le bras droit d’un général qui essaye tant bien que mal de maintenir l’ordre entre les différentes communautés toutes assoiffées du métal jaune. Son vrai but étant lui aussi de s’enrichir, il veut utiliser Maximilien, qui n’est pas dupe, pour arriver à ses fins.
Avant son arrivée en Californie, Maximilien va faire plusieurs rencontres et sauver la vie d’un représentant de Samuel Colt l’inventeur du fameux revolver. Il va aussi prendre sous sa coupe un jeune qui va se découvrir une adresse sans égale à la manipulation de cette arme. Plus tard, la rencontre avec Lola Montez, la fameuse danseuse exotique, protégée du général va, je pense, lui apporter une valise d’ennuis dans le second tome. C’est là qu’il me semble avoir détecté une légère anachronie car Lola Montez est arrivée en Californie en 1853 alors que le début des échauffourées entre Américains et étrangers d’Amérique latine a commencé en 1851. Mais, il faut savoir faire la part des choses dans ce style de BD qui adapte la réalité pour « romancer ».
Par contre, j’ai appris (et cela semble réel) que de nombreux navires avaient été abandonnés par les équipages qui amenaient les chercheurs d’or en Californie pour devenir eux-mêmes ces rêveurs de lendemains mâtinés d’or.
Donc voilà une BD avec un scénario séduisant dont j’attends la suite malgré ce dessin perfectible et pourtant suffisant pour nous faire découvrir cette histoire aux multiples facettes.
Bonne Bd avec un dessin plutôt de qualité, bien que parfois perfectible, qui nous entraîne au sud des États-Unis quelques années avant la guerre de sécession.
Le personnage principal, Charles, n’a aucune pitié ni commisération pour les esclaves de la propriété paternelle. Et encore moins depuis qu’il suspecte sa mère de cacher un secret qui pourrait être lourd de conséquences.
C’est de ce secret que l’on sent poindre la tragédie qui arrivera sans nul doute dans le second tome et qui donnera, je l’espère, du volume à cette histoire dont l’originalité n’a pas encore été entrevue.
Le tout donne cependant une intrigue dont on a envie de connaître la suite. Ce qui n’est déjà pas si mal…
Ce n’est pas le plus mauvais tome de la série mais il n’a rien de transcendant non plus. Néanmoins, on se laisse prendre par l’envie d’humanité de l’androïde Kielko qui restera le serviteur intraitable de son maître Grady en le protégeant des horreurs commises par celui-ci.
Dommage que cette série ait été gâchée par un troisième tome pitoyable.
L’ennui nous guette dans cet album. Arcanne 16 donne un peu de palpitant en s’attaquant au club Osiris auquel appartient Niklos Koda mais le blablabla, à mon avis, prend une place trop considérable dans ce volume. Quant au le retour d’Hali Mirvic à la fin de l’album, qui revendique la paternité de la fille de Niklos, il donne beaucoup d’espoir pour la suite de l’histoire.
Je vais me répéter, mais cette reprise de Buck Danny par Arroyo et Zumbiehl est vraiment une réussite. Resituer notre héros pendant cette période de la guerre du pacifique avec un Buck qui débarque sur une île infestée de coupeurs de têtes… voilà de quoi faire une bonne histoire.
Moitié sur terre, moitié dans les airs, Buck va tout faire pour arrêter le projet commun des japonais et des nazis de faire exploser une bombe atomique sur San Francisco.
Superbe ! Outre l’histoire, la BD est agréable à parcourir et on la referme comme un « the end » des films de guerre de l’époque hollywoodienne. Les méchants sont battus et nos héros décorés par le général Douglas MacArthur.
Une petite déception que cette fin de cycle… bâclée ?
Franchement, Jean-Charles Kraehn aurait pu se fendre de quelques pages de plus plutôt que cette dernière page sans saveur (exceptée celle de l’harissa, clin d’œil assez drôle). Le reste de l’album, bien que moins palpitant que les précédents, reste agréable à lire et à regarder. Gil St André retrouve donc son épouse et Djida d’un coup d’un seul redevient un élément secondaire. Dur dur pour elle qui n’a pas ménagé ses efforts !
L’ensemble de ce premier cycle est de très grande qualité, mais les histoires doivent être plus faciles à commencer qu’à finir…
Voilà un album qui file à cent à l’heure. De l’action et encore de l’action ! Gil St André fuit à la fois gangsters et policiers à bord de la Ferrari qu’il a subtilisé à un pilote d’avion impliqué dans le rapt de son épouse. Pour essayer de berner les ravisseurs de celle-ci, il va se substituer à l’aviateur et mener une opération en avion pour leur compte.
Vraiment très bien racontée cette histoire. Je me demande comment j’ai pu rater cette série à sa sortie ???
La belle-mère de St André lui avoue qu’elle a eu deux jumelles sa femme Sylvia et l’actrice de films pornos Vivianne. C’est contrainte qu’à la naissance elle a dû se séparer de Vivianne. Elle s'en est séparée contre une somme d’argent offerte par le père. Gil va ensuite se faire piéger et être accusé du meurtre de sa belle-mère. Il ne lui reste plus qu’à fuir et prouver son innocence. Il va enfin succomber aux charmes de la belle inspectrice Djida mais celle-ci bien qu’amoureuse ne se fait guère d’illusions sur la suite de leur relation.
Beaucoup de rebondissements dans cet album que j’ai trouvé vraiment très bon. C'est une BD qui vous donne envie de la relire immédiatement et de connaître la suite.
Deux opportunistes profitent du désarroi de Gil pour enlever sa fille et demandent une rançon d’un million de francs. Il croit que les affaires sont liées ce qui n’est pas du tout le cas. Après avoir repéré les kidnappeurs, Gil St André va apprendre par leur entremise que sa femme tourne dans des films pornographiques. Ils profitent alors de sa stupeur pour l’assommer et essayent de se débarrasser de lui mais Djida Feshaoui, l’inspectrice, va lui sauver la vie. Grâce à la jaquette d’une cassette, Gil et Djida apprennent que les films sont tournés en Belgique. Dans ce pays ils vont apprendre que c’est un parfait sosie de sa femme Sylvia qui est l’actrice des films pornographiques. Est-ce une sœur jumelle ?
L’histoire dans ce deuxième volume part un peu dans tous les sens mais reste crédible et passionnante. Le volume se termine par une Djida qui profite d’une situation de protection pour embrasser Gil. Elle est amoureuse, c’est certain. Mais lui ???
Par moment, surtout de profil, la physionomie de Gil me rappelle celle de Yann Calec dans TRAMP. C’est peut-être aussi pour cela que je suis si fortement attiré par cette BD. J’ai trouvé ce deuxième volume très bon.
Concernant le dessin de Jérémy, c’est un régal comme d’habitude. Après, je pense qu’une histoire un peu plus réaliste où il était possible de se poser des questions sur la fin de Louis XVII aurait été de meilleur goût que cette aventure mêlant l’histoire et le fantastique. Reste que l’on ne s’ennuie à aucun instant. Beaucoup apprécieront cette BD qui ne manque pas de charme. Louis XVII hermaphrodite ! Fallait y penser. Et ne boudons pas notre plaisir autour de cette histoire concoctée par un très grand la BD et un futur très grand.
Pour finir, j'ai quand même beaucoup aimé. Et ce Jérémy, quel talent !
Un premier tome vraiment réussi et captivant. La femme de Gil disparait un soir alors qu’elle doit se rendre dans un magasin pour acheter de l’Harissa pour un plat qu’elle a prévu pour la réception d’invités. Ceux-ci vont arriver mais la femme de Gil ne reviendra pas. Alors commence l’inquiétude. Gil se rendra à la police, seulement les inspecteurs ne croiront pas à un enlèvement mais plutôt à une disparition volontaire. Il devra se résoudre à mener l’enquête par lui-même et découvrir « l’homme qui aimait les poupées ». Seule une petite nouvelle au commissariat lui donnera quelques indications et on sent déjà qu’elle est séduite par Gil… Le scénario de Kraehn n’est pas vraiment original mais on sent qu’il s’agit d’une histoire au long cours pleine de surprises. Très sympa à parcourir et à lire.
Cette BD d’anticipation est à mon avis située trop tôt dans l’avenir pour être réellement crédible, 2068 ! Mais, je ne serai plus là pour le voir et après tout chacun peut imaginer l’avenir tel qu’il le pressent. Non, ce qui m’a un peu agacé, c’est le « héros » Adam. Un casse-pieds qui cherche perpétuellement les ennuis. Ce type ne réfléchit pas une seconde aux conséquences de ses actes et attire les emmerdements comme un aimant.
D’un autre côté, l’histoire arrive quand même à être passionnante surtout dans sa deuxième partie. Du coup, je ne sais sur quel pied danser. La fin dans le deuxième tome me dira, je pense, si c’est du bon ou du mauvais. Alors, à suivre…
Le prince Fadh organise un tournoi de magie dont le véritable enjeu est la disparition de plusieurs personnes. Aidé de l’esprit malfaisant Irum, Kandar, à travers sa magie, doit être l’arme du prince pour parvenir à ses fins mais cela se retournera contre eux. Les amis de Niklos seront manipulés tour à tour et la mort frappera. Antioche l’évitera de justesse et Nina, outil de manipulation de Kandar, ne supportera pas d’avoir assassiné l’amie de Niklos.
J’ai trouvé ce septième opus de Niklos Koda un peu lent par instant mais le dénouement amène beaucoup de piquant à l’histoire ce qui nous donne un bon album… mais sans plus. La fin de l’histoire ouvre une porte pour la suite car Niklos dévoile enfin à sa Séléni qu’il est son père.
Red Dust aide à reconstruire le ranch de Duncan, le doigt du Diable (T7), quand plusieurs hommes arrivent. Ils sont tous anciens sheriffs venus demander à Dust de les accompagner pour aider à la libération d’une ville encerclée par la famille Ruhmann et leurs acolytes. Comanche se trouve dans cette cité pour affaire. C’est ce qui va décider Dust à suivre la petite bande.
Encore un très bel album où le duo Greg / Hermann est au sommet de sa forme. Scénario encore une fois en béton armé et dessin magique pour une histoire pleine de la virilité de l’ouest américain.
Décidément cette série est pleine de surprises et toujours aussi captivante. Quelle va être la suite ? Je suis impatient de le savoir. Pourquoi toutes ces transpositions terrestres sur cette planète ? Qui a guidé le vaisseau vers celle-ci plutôt que celle préalablement programmée sur les ordinateurs ? Que de questions et que l’attente va être longue.
Encore un scénario béton dans la tradition des westerns de l’époque hollywoodienne. Un as du revolver qui a fui sa vie de roi de la gâchette. Il élève seul sa fille dans son ranch jusqu’au jour où l’on veut le chasser de chez lui car son terrain recèle un bien précieux : du cuivre. Une loi minière, spécifique à l’ouest américain, permettait à une personne découvrant un gisement d’exploiter celui-ci jusqu’au bout de la veine même si elle se prolonge sur d’autres propriétés. Dust, qui a quitté Comanche et le triple 6, débarque et va tout faire pour l’aider à se débarrasser d’une bande de malfaisants. Du tout bon !
Mélange de robin des bois et d’Arsène Lupin, la vie d’Alexandre Jacob est tout bonnement hors du commun.
Dès son plus jeune âge, il embarque pour les horizons lointains, mais il s’apercevra à ses dépens que la vie maritime racontée par Jules Vernes n’est pas la réalité. Après un premier essai qui lui a laissé un goût amer, il rempilera. Ne supportant pas l’injustice il aura maille à partir avec un supérieur qui tentera de le violer. Il profitera d’une escale en Australie pour déserter et retrouvera un travail sur un bateau qui malheureusement sera un bateau pirate. L’argent coulera à flots et il aura la chance d’arrêter avant de se faire prendre.
Son retour en France l’enverra devant les tribunaux pour désertion, mais son jeune âge et les témoignages favorables de ses précédents patrons lui épargneront la prison. Il étudiera quelques années pour essayer de diriger un navire, mais ses voyages au long court l’affaibliront et il sera obligé, sur les conseils d’un médecin, d’abandonner la vie maritime vers les pays lointains. C’est un tournant dans sa vie.
Il va alors trouver un travail dans une imprimerie qui, la nuit, fait le tirage d’un journal anarchiste. Le jeune homme un peu naïf se fera embarquer dans différentes réunions où la violence contre la société est le maître mot. Un homme prétextant être poursuivi par la police lui donnera un paquet en lui demandant de le garder chez lui. Toujours prêt à aider, Alexandre le fera et le regrettera dès le lendemain quand la police débarquera chez lui et découvrira que le paquet contenait est une bombe. Les ennuis commenceront vraiment. Une fois sa peine purgée, la police ne le lâchera plus d’une semelle menaçant tous les patrons qui désirent l’employer. Cela le poussera à créer les travailleurs de la nuit.
C’est un groupe de personnes qui va, à partir de Paris et grâce aux transports ferroviaires, fondre sur les maisons bourgeoises des villes et communes de province. Tout est bien huilé et pendant de nombreuses années ils pilleront et s’enrichiront. Dix pour cent du butin est reversé aux personnes nécessiteuses (son côté Robin des bois) et les vols se font sans violence inutile avec une petite carte de visite signée Attila (son côté Arsène Lupin). Il refuse aussi tout vol chez les professeurs, les écrivains, les commerçants, mais n’a aucune pitié pour les rentiers et les professions qui s’enrichissent sur le dos des humbles. Mais les années passant, ses comparses s’enrichissent et ne versent plus les dix pour cent. Il semblerait que la richesse avilit l’homme. Alexandre ne le supportera pas. Un jour, ce sera le vol de trop qui le poussera à tirer sur la maréchaussée et l’enverra au bagne en Guyane.
Il restera un peu plus de vingt ans au bagne, mais suite à la campagne lancée par Albert Londres contre la prison de Cayenne il sera libéré. Sa vie au bagne sera marquée par ses nombreuses visites au cachot, mais aussi par sa volonté d’aider les autres. Il sera libéré en 1927 et se mariera en 1939. Néanmoins, ses deux amours resteront sa mère et Rose l’amour de sa vie. Rose qu’il a sauvé du trottoir et qui sera son refuge de tendresse et de douceur.
En 1953, il se suicidera. Avant ce geste définitif, il dilapidera l’argent qui lui reste pour ne rien laisser à l’état qu’il exècre par-dessus tout.
Voici la magnifique histoire d’un homme droit dans ses bottes. La chance n’a pas voulu de lui, mais il s’est donné la sienne et a essayé d’en offrir aux autres. Il n’accordait pas tous les droits aux pauvres et aux démunis, mais seulement à ceux qui le méritaient. Il détestait l’état, les bourgeois, les socialistes (bourgeois de demain), les syndicalistes, mais était toujours prêt à aider son prochain si celui-ci le méritait. Un insoumis au grand cœur, un condamné de la vie, car incapable de s’intégrer à la société dont chacun est l’esclave. Les aléas de la vie l’ont poussé à n’avoir ni Dieu ni maître.
Merci à Matz et Léonard Chemineau pour cette petite pépite de la BD.
Étant donné la qualité du tome précédent on est forcément déçu avec cette suite un peu mollassonne. Cela se regarde et se lit bien quand même sans ennui. Maintenant que l’on sait que l’histoire de Niklos Koda et la série s’achèveront avec le tome 15, on a vraiment envie d’aller jusqu’au bout et cela sans voir s’installer la lassitude.
On en apprend beaucoup dans cet album. Niklos Koda a failli épouser l’espion Russe Valentina Souleva avec qui il a eu une fille vivant en pension mais qui ne connait pas son père. Le Père de Niklos s’est suicider pour protéger son fils. Et enfin que Niklos a un ennemi juré : Hali Mirvic.
La fin du tome 4 laissait croire à l’assassinat de Niklos Koda, mais bien sûr ceci est une machination montée avec ses amis pour tromper Mirvic. Entre retours en arrière, poursuites, complots et combines, nous n’avons vraiment pas le temps de nous ennuyer.
Un excellent album que l’on peut lire en boucle avec autant de plaisir que la première fois. Une vraie réussite qui donne envie de connaître la suite des aventures de Niklos.
Bon quatrième tome avec un démarrage en fanfare et la chute d’Is. La lance de Lug, protection de la cité a été retirée. Les flots submergent Is mais Gwenc'hlan et son disciple Taran réussiront néanmoins à s’extraire des antres de la terre. Ils pourront s’échapper sur une embarcation avec quelques moines. La suite de cet album arrive à soutenir un minimum d’action et est plutôt plaisante à suivre. Bon, il y a quand même des choses étranges, comme cette femme qui vit recluse dans la forêt et qui accueillera Gwenc'hlan et Taran. Elle les séduira et profitera de leur sommeil pour tenter de les tuer. D’ailleurs, elle blessera grièvement Taran. Ce passage est vraiment sympa mais ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Un rien a changé dans le dessin et j’ai beaucoup apprécié. Je ne saurai dire quoi exactement, peut-être un peu plus de finesse ? Par moment je trouve que la colorisation gâche un peu le dessin, je ne sais pas comment travaille Jacques Lamontagne mais il m’a semblé que cela faisait moins « Photoshop ».
Après un deuxième tome plutôt prometteur, j'ai été un peu déçu par la suite proposée. Beaucoup de questions restent en suspens et l'action n'arrive jamais vraiment à décoller. C’est vraiment dommage car on sent un vrai potentiel dans cette série.
Une histoire de course automobile dans le désert totalement déjantée.
C’est Lisa Dora Station qui servira de point de ralliement à toute une gamme de voyous et marginaux. Cette station, paumée dans le désert, appartient à une ancienne gloire de ce style de courses où la vitesse est reine, le vieux O’Neil. Mais celle qui est prévue n’a pas de règles bien définies une fois le départ donné. O’Neil suite à un pari stupide met l’avenir de sa station dans le panier du vainqueur ce qui obligera sa fille Cristal à participer à cette course extrême.
Un bon road-movie (même si ce n’est pas vraiment le terme approprié ici) avec de vrais crétins, de pauvres types qui se la pète, des amazones motorisées, des fédéraux, les médias, un tueur psychopathe et une jeune fille qui essaye de sauver le peu que son père a su garder de son passé.
L’ensemble nous sert une histoire agréable à lire, à regarder et attention, à la dernière page le départ est donné… Je dois dire que j’attends le deuxième et dernier volume avec curiosité et envie.
Le gentilhomme Misson ne supporte plus les agissements de son père et de ses amis négriers notoires. Il va se confronter à eux et après avoir blessé grièvement un comte devra fuir comme officier sur un navire. Plus du côté de l’équipage que du commandement, il va s’attirer de nombreux ennuis mais restera toujours droit dans ses bottes. Suite à une bataille navale, il prendra la tête d’un vaisseau après avoir libéré sa cargaison d’esclaves. A l’aide du prêtre Carracioli, en rupture de ban avec l’église, ils chercheront un lieu du côté de Madagascar pour fonder une nouvelle société basée sur l’égalité et le respect mutuel. Pour se faire, ils aideront une Reine locale à libérer des hommes de sa tribu, pris en otages, et obtiendront en récompense une terre. Mais, ils devront ravaler leur fierté face à cette Reine, elle-même adepte de l’esclavage et des castes.
Une bonne histoire même si par instants je l’ai trouvée un peu confuse. Le dessin lui est très inégal voire brouillon. Le tout se laisse lire et on se prend quand même à attendre la suite.
Cela faisait un moment que Christophe Bec n’avait écrit un scénario de cette qualité. Le voici qui se mue en Jules Vernes pour nous faire vivre une histoire qui serait un mélange de « 20 000 lieues sous les mers » et « Voyage au centre de la terre ». D’ailleurs, on s’attend à tout moment à voir surgir le capitaine Nemo ou le professeur Lidenbrock.
Voici un joli mélange entre narration et action. Et par moment, il y en a du texte ! Mais cela ne gêne nullement car celui-ci est dans l’esprit de Jules Vernes et me rappelle cette image qui, dans les « Voyages extraordinaires », venait toutes les dix pages pour donner encore plus d’énergie au voyage de l’esprit. Vraiment c’est une réussite jusqu’au chien qui me rappelle aussi un peu Phann du roman « Deux ans de vacances ». Un bon moment d’adolescence… d’un autre temps.
Le dessin de Nenadov s’harmonise bien avec l’époque où se déroule l’histoire et le découpage en chapitres séparés par une imitation de papier vieilli est une belle réussite. Pour moi, ce style de BD est un plaisir intense et attendre la suite est un vrai supplice.
Il faut vraiment attendre ce quatrième volet pour que cela devienne intéressant. Moins de texte, plus d’action et tout de suite le plaisir revient. Cette série commence à prendre une belle dimension et laisse entrevoir de bons moments pour les tomes à suivre. Quant à ce charmeur de Niklos Koda, il doit, ici, faire face à ses conquêtes féminines anciennes et récentes plus dangereuses l’une que l’autre. Sa mort simulée en fin d’album pose question. Vers quel chemin nous mène ce piège Niklos ?
En comparant ce tome avec le premier, on constate que les personnages ont pris du volume. L’histoire est d’ailleurs plus intéressante et l’action se fait un peu plus présente. Le mystère qui plane sur l’assassinat des druides par une foule fanatisée reste entier à la fin de ce tome qui devient vraiment captivant. Mais qui Gwenc’hlan poursuit-il sur les toits de la cité d’Ys ? L’accroche pour le tome suivant est efficace et donne envie.
Encore une BD se SF de très grande qualité tirée d’un roman de Silverberg. Les animaux, ou être intelligents, sont superbement représentés. Le personnage principal Gundersen a laissé sur Belzagor une trace qui semble gêner plus d’un autochtone, humain ou nildoror. Il réussira néanmoins à emmener les époux et scientifiques Wingate pour une tentative d’observation d’une cérémonie de renaissance des nilgorors.
Encore une planète avec un bestiaire remarquable. Les dessins de Laura Zuccheri, comme dans « Les épées de verre » sont irréprochables. Décidément, les productions actuelles des Humanos donnent envie.
Cette BD aurait pu être dessinée par Serpieri tellement le héros Mandor me rappelle un de ses personnages et tellement les femmes y sont représentées dans leurs instants de nudité.
L’histoire ? Je la trouve géniale. Un homme venu du néant remis à la lumière par un pilleur de tombes, Pip. Il ne sait ni parler, ni lire, ni écrire mais il a des mains d’or, comme c’est écrit sur le tatouage qu’il a sur le torse. Mandor, « Main d’or1 », sait tout réparer, horloge, grille-pain ainsi qu’une machine projetant des hologrammes.
Très vite la population s’intéresse à lui et à ses « pouvoirs ». Yss, la sœur de Pip, tombe vite amoureuse de lui et de sa gentillesse naturelle. Par contre, cela lui attire l’inimitié de Vern qui s’était autoproclamé petit ami d’Yss. D’ailleurs celui-ci le défiera en combat singulier. Ce combat se terminera en un autre homérique contre un animal extraordinaire où les deux protagonistes se battront à l’unisson. De ce combat naîtra une amitié durable.
La machine à hologramme va pourtant lui attirer des ennuis et les collèges religieux de la cité où il a été recueilli, le soupçonneront de charlatanerie. Son histoire ressemble trop à une ancienne prophétie. La peur leur fera interner Mandor. Puis ils le délivreront, sur les conseils de la beauté obscure Beth, pour mieux l’espionner.
Mandor apprend que le monde sur lequel il vient de renaître s’appelle « Ter ». A ce moment commencera une quête qui entraînera Mandor, Yss, Pip et Vern dans un fabuleux pèlerinage sur un char à voiles non moins fabuleux.
Sublime, sublime, sublime. Certains esprit grincheux trouveront certainement des choses à redire mais je me suis laissé entraîner dans le monde des rêves avec cette histoire où Rodolphe a su m’emporter. Les personnages, les costumes, les paysages, le bestiaire et les idées simples véhiculées m’ont conquis et ces dessins de Dubois sont vraiment magnifiques. Je vais lire et relire ces pages du plaisir encore et encore. J’ai hâte qu’arrive la suite.