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Excellente continuation de la série avec un scénario Habile et bougrement bien mené , pas de temps morts ni action inutile pour " remplir !! "
le niveau du dessin est tout simplement magnifique !! vraiment on voit les avions "voler" comme sur les meilleurs Bergèse...bravo a Durand,matthieu et Formaggio,Ketty pour ce travail , un pur régal ! j’attends impatiemment le deuxième tome Final...
Excellent et rafraichissant, un bon scenario avec une excellente dessinatrice et une belle mise en couleurs.
C'est vraiment dommage que le dessin diminue la qualité de l'oeuvre. Je dis le dessin mais c'est plutôt son irrégularité. De très belles planches très appliquées avec beaucoup de détails graphiques sont suivis de dessins bâclées, flous avec des personnages presque difforme.
Est ce du au rythme de parution ? Je ne me l'explique pas.
Malgré tout, ça se lit avec beaucoup d'émotion reste de très bonne facture.
Encore un chapitre qui analyse une facette de l'humanité. Une analyse imbibée de violence qui n'est pas si gratuite que ça.
Cet album aborde un thème très intéressant sans le servir avec la clarté et la maîtrise narrative nécessaire.
Le dessin trop libre, trop pictural, manque singulièrement de lisibilité, les personnages, éléments centraux du récit ne sont pas suffisamment caractérisés et aisément reconnaissables.
Les flashback et flashforward impromptus sont difficiles à suivre et mal identifiés, cette lecture est laborieuse et longue.
Les dialogues et les mises en situations sont peu réalistes.
Bref, un gros pavé indigeste qui ne me laissera pas un bon souvenir.
Un album assez bouleversant. Le tueur est toujours aussi froid dans sa méthode et ne s'occupe pas de la "vie autour de lui", mais là... Ne va-t-il pas faire une entorse à son règlement et s'occuper d'affaires qui ne font pas partie de son contrat ?
Pour la partie graphique, c'est un quasi sans faute, pour le scénario je suis moins convaincu, il y a quelques longueurs, mais c'est toujours une gageure que de s'attaquer à un mythe tel que Thorgal. en définitive c'est un bon album qui est s'insère bien à mon sens.
Un train en retard... et un achat impulsif, que je ne regrette pas, le scénario est original, sans manichéisme, et revisite le médiéval fantastique avec une forme de noirceur. J'ai particulièrement apprécié le format retenu de l'album qui rend hommage au graphisme. En définitive une bonne surprise inattendue.
Thorgal revient mais sous une autre forme, celle d'une saga racontée à chaque tome par un auteur différent. On va commencer par Robin Recht qui se penche sur la belle Aaricia, la compagne de Thorgal qui a bien vieillie depuis.
Pour rappel, Thorgal existe depuis près de 40 ans. J'ai grandi avec lui au large de son île scandinave à bord d'un drakkar viking. Je l'ai vu évoluer au fil des années. Il a même exploré le Nouveau Monde bien avant Christophe Colomb au fameux pays Qâ.
Le cocktail du succès ? Un mélange entre mythologie nordique et science-fiction puisque Thorgal est un extra-terrestre. Le duo Rosinski-Van Hamme a laissé la place à une nouvelle génération d'auteurs qui ont pris la relève pour le meilleur et pour le pire avec trois spin-off sur 25 albums en une décennie. Il y a eu incontestablement une surexploitation commerciale qui n'a pas ravi les fans de la première heure et c'est le moins qu'on puisse dire.
Avec ce nouveau concept, chaque auteur va donner sa vision personnelle du mythe thorgalien. C'est un peu ce qui se passe actuellement sur la série consacrée à Conan le Barbare. D'ailleurs, Robin Recht avait signé l'un de mes titres préférés à savoir « La fille du géant de sel » où son traitement m'avait littéralement scotché d'extase. C'est le digne successeur d'un certain Alex Alice.
On peut dire sans rien dévoiler que notre auteur commence très fort avec une prise de risque assez audacieuse qui mènera loin. Je suis plutôt preneur et même acheteur. Thorgal, c'est comme une bible pour moi. Oui, j'ai été convaincu par cette relance de la série. Robin Recht a su donner une dimension supplémentaire au récit de notre héros.
A noter sur la forme un grand format inédit ce qui change de l'habituel. Par ailleurs, le graphisme est sombre et dynamique avec un trait semi-réaliste qui convient parfaitement au récit. C'est efficace avec une belle sensation de fluidité. Les dessins explosent littéralement chaque page et les personnages sont suffisamment nuancés pour ne pas être caricaturaux et capter notre attention. Les planches de dessins sont d'une rare beauté et d’une finesse exquise. La colorisation est également très réussie. Un seul mot : magnifique !
Un mot pour dire que la conclusion de ce récit est absolument magnifique. C'est sans doute le meilleur final de toute la saga. J'ai rarement été aussi subjugué. Bon, c'est 5 étoiles.
En résumé, c'est une lecture qui offre une réelle plus-value par rapport à un personnage devenu un mythe. C'est un bel hommage et même un très bon travail ! Un régal pour les yeux, un must pour les collectionneurs et fan de Thorgal. Une BD à acheter les yeux fermés et à dévorer sans hésitation !
Histoire sans intérêt, dessins à vomir... et qui plus est, jeremiah a 6 doigts maintenant page 6 loool !!!!
M.hermann, arrêtez le massacre !!!
Dans la même veine que KOBANE CALLING, et donc très bon.
Zerocalcare témoigne dans cette BD / reportage de la situation des Ezidis (minorité religieuse méconnue de la communauté internationale et originaire de Shengal dans le nord de l'Irak), et nous présente leurs combats, leurs questionnements et leurs luttes pour leur autonomie sans cesse remise en question, que ce soit par les gouvernements irakiens et turcs ou les milices de Daesh, qui souhaitent tous les rayer de la carte, dans l'indifférence la plus totale de l'Occident.
Respect à lui pour son courage et son engagement, et merci pour cette BD à la fois instructive et émouvante (et parfois même drôle !).
Kathy Austin est revenue sur les terres écossaises pour découvrir que la maison que lui avait légué sa tante est partie en fumée dans un incendie. Entre espionnage russe et mystérieuse présence extra-terrestre, elle va évoluer au fil de son enquête afin de percer ce nouveau mystère et découvrir toute la vérité.
C'est toujours aussi agréable à la lecture grâce au savoir-faire de Léo et Rodolphe. L'histoire se lit toujours avec autant de plaisir. C'est un tome de transition qui avance lentement en dévoilant de nouveaux mystères et de nouveaux personnages. Le paranormal reste la thématique principale. On se demande par exemple si le phénomène des crop circles (à savoir ces figures géométriques géantes qui apparaissent dans les champs de céréales) est réellement d'origine extraterrestre.
On relèvera également un dessin très avenant et fluide qui nous permet de vite nous plonger dans les aventures de la belle espionne du MI16 qui ressemble d'ailleurs un peu à une certaine Kate Middleton.
En effet, graphiquement, le dessin se situe dans une veine très travaillée aussi bien au niveau du trait que de la colorisation. Il est très agréable et donne de belles planches dans l'ensemble.
L'Ecosse apparaît comme une terre plus belle que jamais mais enveloppé dans un certain mystère autour de ces vieilles pierres et sa nature sauvage. Il faut dire que d'antiques châteaux surveillent des lochs enveloppés de brouillard.
Au-delà des cornemuses et du whisky, on ne manquera pas les péripéties aventureuses de Kathy dans ce voyage dans les Highlands.
Ce recueil des travaux de Mezzo reprend une sélection ses travaux de 1985 à 2000
Il comprend surtout des images bien entendu en N&B mais aussi en couleurs. Il s'agit des posters ou des commandes publicitaires, couvertures de magazine, travail préparatoire et mise en couleurs
Une sélection de travaux qui met l'accent sur le travail des ombres et autres impacts du N&B
Le recueil comprend également des dessins couleurs moins nombreux
Un beau recueil qui permet à celui qui connait Mezzo comme à celui qui le découvre d'avoir un beau panorama de ses travaux
Un épisode avec une tension moins en crescendo qu'à l'habitude, mais avec plus de moment "coup de poing".
On a encore une belle analyse de l'Homme est de ses contradictions. Ce côté sauvage de l'humanité cadenassé par la vie en société. Cadenas qui éclate en mille morceaux à cause des circonstances auxquelles sont confrontées les personnages de cette série.
Une très belle introspection des personnages, qui me fait dire, après seulement un tiers de la série, que les comics sont nettement au dessus de la série télévisée d'un point de vue efficacité et rythme narratif.
Cette série comprend dans les faits douze tomes parus chez Kitchen Sink Press/Comics
Il s'agit d'une histoire mélangeant science-fiction , steampunk, futur improbable
Cette série retrace les tribulations de survivants à un apocalypse dans une époque ou des Dinosaures et autre sauriens sont présents et où la technologie est celle des années 1950-1960
Le tout est magistralement soutenu par un dessin en N&B
Ce recueil des travaux de D. Torres en quatre langues reprend ses travaux de 1982 à 1995
Il comprend surtout des images des posters ou des commandes publicitaires, esquisses et travaux préparatoires
Il permet de voir également l’évolution du dessin, les planches du célèbre portfolio Babylone
Premier album d'une belle série de huit album dont le premier peut se suffire à lui même, les trois autres comme une nouvelle histoire ainsi que les suivants qui sont proches de one-shot
L'histoire est un récit de la science fiction mâtiné par moment d'éléments flirtant avec le Steampunk
Les quatre premiers volumes vont raconter l'histoire d'un ex-pilote de vaisseaux spatial devenu reporter ainsi que celle de sa famille et des mondes luttant pour une suprématie
Le dessin de D. Torres change entre le premier tome et les suivant pour être proche de la ligne claire, de beaux dessins appuyé par une bonne mise en couleurs au fur et à mesure des albums
Ce premier album lance ces série en présentant les principaux protagonistes qui seront repris ensuite
En commençant cette aventure iconique des années 2000, j'ai essayé de comprendre pourquoi ... J'ai eus du mal à rentrer dedans.
Et puis le scénariste tissant sa toile, les choses se mettent en place et la tension explose littéralement sur la dernière moitié !!!
Quelle violence, je suis encore sous le choc, je ne m'y attendais pas, et c'est là, la réelle surprise de cet album. Je n'ai pas réussit à le refermer avant la fin, regrettant amèrement mes premières impressions.
Certaines cases sont magiques, notamment l'apparition de Black Panther, et au contraire certaines sont vilaines ! ( le visage de Justice ou Wanda par exemple de leur rendent pas honneur)
Seul petit bémol.
La petite cerise est de voir que les scénaristes d'âge of ultron ont magnifié une histoire déjà sublimé.
Eh sus aux détracteurs, il y a dans les comics comme dans les films du MCU, plusieurs niveaux de lecture.
Et cette album n'y échappe pas.
Avengers .... Rassemblement !!!
Premier album d'un diptyque qui n'a pas malheureusement vu le jour
L'histoire qui reprend les codes de la science fiction pour évoquer une quête qui doit préserver l'équilibre des mondes
Un dessin avec des côtés psychédéliques qui rappellent les années 1970
Cette première partie posait les personnages et appelait une suite donc difficile de se faire une idée de l'entier scenario
J'ai ouvert, j'ai feuilleté, j'ai adoré de suite ...
Pour protéger la terre, ses amis ... tousse-tousse ... envoient hulk sur une autre planète, manque de chance il s'écrase où il n'aurait pas dû !
Capturé, il deviendra esclave, gladiateur, chef de la rébellion puis roi, une destinée à la Conan !!!
Une aventure épique, résolument moderne, on est loin du traitement graphique des comics dit classique ... et quelle claque !!!
Des rebondissements inattendus, une équipe de monstre travaillé au poil, de la bagarre !!! Oui certes mais quelle psychologie apportée à tout ce petit monde ... un régal ... derrière la force, l'esprit, toujours.
Une aventure dont on ne ressort pas indemmne.
Je cherchais des lectures de comics pour découvrir ces univers, cette histoire est parfaite, écrire cet avis après l'avoir lu il y a plusieurs jours me laisse encore sous son effet.
Un monde s'ouvre ... les possibles avec ...
Premier album du diptyque consacré à Bob Neyret, l'album "Les filles de l'oncle BoB" offre une version romancée de l'équipage 100% féminin mis en lace par Bob Neyret.
L'histoire racontée prend des libertés avec la réalité mais pour soutenir un scenario qui tient la route
Un dessin toujours aussi bien léchée d'Emilo Van Der Zuiten, de belles mises couleurs même das les phases automobiles
Pour entrée en matière, je n'y connais rien en comics, j'en ai acheté en kiosque il y a de ça 25/30 ans fasciné par les couvertures ou sur les aires d'autoroutes, lors de pack promo de vieilles éditions sous film avec gratuité ^^
Je n'avais jamais ni le début, ni la fin mais toujours frustré de les refermer, tant de questions restées en suspend ....
Et puis une force m'attire, un jour, dans le rayon à ressortir avec ce titre ! (... et puis j'avais un chèque lire dans la poche gagné à un quizz sur Stephen King ;)
J'ai aimé le fait d'avoir une histoire complète, enfin, bien sûr j'ai loupé des connexions, des décennies de mythologie marvel ne s'acquiert pas en un seul livre. Mais qu'importe j'ai apprécié, fortement aimé même. Mais quoi ?
L'originalité de l'histoire, basé sur les lignes temporelles, un scénario dense, très dense, parfois retors pour le cerveau, une équipe d'avengers totalement improbable avec 2 Hank Pym !
Car oui cette équipe est formée d'avengers de différentes époques en lien avec le scénario ;)
Le fait que l'équipe s'allie a Kang, l'un de leur plus féroce ennemi, pas de spoil, c'est écrit derrière en résumé .... et quel tour de force pour imbriquer tout cela !
Une montée en puissance crescendo jusqu'aux derniers épisodes finaux en apothéose...
Incroyable histoire, incroyable équipe, des rebondissements à foison ... Bref cette histoire a toute sa place dans la collection must have !
Avengers .... Rassemblement !!!
Un auteur rencontré lors du dernier festival d’Angoulême, principalement Illustrateur qui cette année a réalisé une BD avec pour titre " Le Betty Bar"
Mais là, il s'agit du premier recueil d’illustrations pour des calendriers, cartes postales, ou commandes.
les images respect le code des Pin-up tel qu’il a déjà été pratiqué par des : Aslan, Mel Ramos, Gil Evelgreen, ..
Le recueil comporte esquisses en N&B et aquarelles et parfois l'esquisse N&B puis la mise en couleurs
Dixit André Breton : « La pornographie, c'est l'érotisme des autres ». Il existe aussi "l’érotisme est un art et la pornographie sa réalité" de ?
Du coup "La grenouille" pornographie ou érotisme chacun choisira.
Le dessin de Jacobsen dans cet album se rapproche pour moi du mouvement pointilliste même si l'album est en N&B et qu'il s'agit de hachures
Le titre est rappel à la fable bien connues et se retrouve dans la chute de l'album
Le scenario fonctionne et respect non pas à l'être mais dans l'esprit la fable.
Un agréable moment de lecture
Quel témoignage, quelle plongée dans un monde sordide qui m'était inconnu ! C'est une œuvre hors-norme, de par son fond, la personnalité de son autrice, et sa forme. Le graphisme est superbe, intelligent, original dans sa mise en forme.
Ce qui m'a le plus étonnée, c'est que bien que le sujet soir sordide, tragique, la lecture n'est pas lourde ni pesante. Il y a un certain rythme qui s'installe avec sa narration simple mais littéraire, et la mise en page "attractive", et la beauté des illustrations.
Le crime dont est accusé Renaldo, le condamné, n'est pas le sujet du livre, ni sa culpabilité, ni son innocence. Les faits sont décrits rapidement dans la BD. L'autrice part du postulat que la peine de mort ne devrait exister sous aucun prétexte.
Prix amplement mérités.
Le scénario de cet épisode est "un peu facile", mais la série s'appelle Légende, donc j'excuse ces facilités.
Tristan continu d'être le prototype du preux chevalier défenseur des opprimés.
Cette fois-ci, avec son jeune compagnon, ils prennent parti pour une bande de nonnes perdues au cœur de la Russie.
En parallèle, frère Aeldred devient le leader d'une communauté itinérante qui va tenter de rejoindre Tristan.
Nous assisterons certainement, lors du prochain tome, à leurs retrouvailles... ainsi qu'à l'arrivée de la Horde venant des plaines de Mechchera, pour réclamer vengeance de la mort de l'un de leurs seigneurs.
Excellent album !
L'ambiance, les dialogues, la complexité politique, les combats, le tout soupoudré de magie, rien à redire, un superbe moment de lecture.
Deux auteurs rencontrés lors du dernier festival d’Angoulême, une ligne scénaristique appréciée avec l'album "l'impudence des chiens",à savoir prendre un fait historique réel et raconter une histoire à côté de la grande.
Je ne connaissais pas les Auteurs ce qui ne m'a pas empêché de rentrer dans leurs univers.
Le titre est un peu "racoleur" et ne donne pas la vision de ce qui sera raconté en majeur dans l'album à savoir le "destin" d'un Chirurgien-Barbier
Le scenario fonctionne bien même si parfois trois histoires se chevauchent et ne se déroulent pas avec la même intensité.
Un dessin en ligne avec les scènes représentées mais parfois avec un manque de détails (intrinsèque au genre ?)
A noter en fin d'album quelques pages sur les faits historiques liés à l'Histoire
Un agréable moment de lecture
Excellent album, dans la lignée des Orbital.
Graphiquement, Éric Chabbert parvient à se rapprocher du style de Serge Pellé, ce qui offre une vraie cohérence dans l’univers (notamment pour les bâtiments et les véhicules).
Scénaristiquement, Sylvain Runberg propose à la fois de suivre la sœur de Caleb, personnage secondaire d’Orbital qui bénéficie ici du premier rôle. Le récit suit la Jeunesse de Kristina, et devrait logiquement nous faire comprendre un peu mieux pourquoi elle apparaît si aigrie et en colère contre le système, en montrant son parcours entre ses débuts enfant sur Terre au tome 1 d’Orbital et son retour plus âgée ensuite, en tant que contrebandière.
Et comme dans Orbital, derrière le récit principal se cache des réflexions géopolitiques et sociétales d’importance : en l’occurrence les enjeux migratoires (clandestins), l’esclavage moderne, le trafic de médicaments, l’influence des cartels et leurs guerre de gangs, les violences policières dans les villes éloignées du pouvoir central, etc.
Du tout bon, indispensable pour tout bon fan de Space opéra et d’Orbital.
Vu sur le stand des éditions Snorgleux,l'affiche SteamyGal qui interpelle, un univers de type Steampunk que j’apprécie, permet un bel achat et une dédicace de l'auteur présent
je ne connaissais pas l'Auteur ce qui ne m'a pas empêché de rentrer tout de suite dans son univers (il est à la fois scénariste, dessinateur et coloriste)
J'ai apprécié le scenario qui fonctionne bien, un dessin en ligne avec les scènes représentées et une mise en couleurs dans les teintes du Steampunk.
A titre personnel, je trouve les couleurs mieux réussi das l'album que pour la couverture
Un bien agréable moment de lecture
De nouveau une belle tranche d'aventure !
Les dessins et les couleurs sont magnifiques.
Le scénario nous projette vers le prochain et dernier tome d' "Avant la Quête".
L'album se termine par une magnifique scène de massacre !
La louve boréale est un joli conte qui nous indique qu’il faut respecter la nature et ses bêtes sauvages. Le cadre sera celui de la ruée vers l’or dans le Yukon à la fin du XIXème siècle. C’est celui de la cupidité des hommes pour l’or qui poussent ces derniers à détruire l’environnement.
On va suivre le parcours d’une jeune femme qui va quitter l’Europe suite à un terrible drame familial afin de rebâtir sa vie sur de nouvelles bases. Le salut est dans la fuite pour Joana qui sera finalement actrice d’une randonnée sauvage pour le moins dramatique. Il faut dire que les conditions du grand nord ne pardonnent pas. Et puis, il y a cette louve qui défend son territoire de l’invasion de ces hommes assez cruels.
Le dessin est plutôt naïf et enfantin mais il s’inscrit très bien pour donner du relief à ce récit initiatique qui ne fera pas dans la dentelle non plus. Le jeune lecteur ne pourra sans doute pas accéder à cette lecture malgré une couverture assez trompeuse. C’est toute la difficulté de ce type d’œuvre qui peut induire en erreur.
A noter également qu’il s’agit d’une œuvre plutôt dense à la lecture. Cependant, il y a de magnifiques planches qui méritent qu’on s’y attarde. Il se dégage non seulement de la puissance mais également une certaine forme de poésie. Certes, c’est de la ligne claire mais avec une touche de modernité qui me plaît assez grâce sans doute à un magnifique jeu de couleurs.
J’avoue avoir eu un peu de mal à digérer cette fin qui ne me semble pas très morale dans le fait que le grand méchant de service n’aura pas la punition qu’il mérite. Dans la réalité, ces mauvaises âmes arrivent toujours à leurs fins. On ne pourra pas reprocher à l’auteure le manque de réalisme.
Au final, c’est un titre à découvrir pour ceux qui aiment les grands espaces, les aventures à la Jack London sur fond d’aventure et de nature sauvage. De belles valeurs sont transmises comme l’humilité, la bienveillance et la solidarité entre femmes dans un monde sans pitié.
Une parodie de Spirou & Fantasio qui fonctionne plus ou moins bien. La deuxième moitié de l'album est meilleure que la première, et heureusement, sinon j'aurais donné zéro à l'album. Que dire?
Beaucoup de blagues répétitives, parfois c'est bien, mais là c'est trop. Par exemple, le "Comment ça paf?" "Comment ça pif?" etc. revient trop souvent. Beaucoup de blagues prévisibles et burlesques qui sont à mon sens peu drôles.
À l'inverse, Mammouth (le Richard de cet univers) est l'un des personnages les plus intéressants de l'histoire. Les parties avec les combinaisons qui accélèrent le temps sont aussi amusantes, mais il y en a trop peu.
Correct. J'espérais plus.
J'aime lire des avis pour me décider, lorsque j'hésite, si j'achète ou pas un album. Et c'est aussi pour cela que j'en écris!
Il est clair que si on en est au 5ème opus, on va l'acheter! Mon avis ne servira donc qu'à exprimer mon désarroi devant ce très moyen tome.
Si les dessins restent agréables, le scénario est tout simplement "abracadabrantesque", pour ne pas dire totalement irréaliste et nullissime. Je ne donne pas d'exemple pour ne pas spoiler votre lecture.
Comme pour le tome4, la multiplication des flash-back dont il est difficile de comprendre l'utilité n'aide pas à suivre le fil de l'histoire.
Deux points sympa cependant: Il y a une rupture dans le scénario par rapport à la quête d'Emilie lors des 4premiers albums, d'une part. Et d'autre part, il y a un clin d'oeil (par moment perturbant) à tous les seconds rôles rencontrés lors des précédents opus.
En bilan, une série quand même assez agréable à lire avec 3 premiers albums de grande qualité, un quatrième qui sème le doute et le cinquième bien en dessous de tout. Et elle s'étale "assez rapidement" sur 4ans pour 5albums, ce qui est très correct.
Roger Leloup a créé une histoire linéaire, sans rebondissements, sans coups de théâtre. Le dessin simpliste à souhait ne rattrape pas l'ensemble. Les personnages manquent de profondeur tel que Yoko en devient irresponsable en exposant sa fille Rosée aux dangers divers. Il faut reconnaître que Leloup détaille efficacement les décors des vignettes d'atmosphère et ses dessins en lignes claires sont efficaces. On s'y ennuie assez rapidement et on attend le déclic qui fera la différence jusqu'à la fin !
L'un des moins bons albums de la série jusqu'à présent selon moi -- toute la prémisse de l'histoire tient sur un malentendu et le tout me semble assez superficiel, sauf pour le père de Soda que l'on découvre enfin. C'est l'élément qui sauve l'ensemble.
Sinon, il y a également une répétition beaucoup trop pressante du fait que Soda n'est pas véritablement pasteur, qu'il a quitté la maison pour devenir pasteur, que la vie de pasteur est tranquille, qu'il doit s'habiller en pasteur... bla-bla-bla. Je sais que dans chaque album on réexplique au lecteur qu'il fait ça pour sa mère, mais ici on semble accorder beaucoup trop d'importance à ce point, comme si Tome avait manqué d'idées pour son scénario.
La mère de Soda n'a d'ailleurs jamais été crédible par rapport à ça, mais passons. Et je doute fort que Tome ait connu un seul pasteur de sa vie, parce que Tome confond fréquemment catholicisme et protestantisme. Bref.
Un album plutôt moyen, qui commence à sentir le réchauffé et qu'on oubliera vite.
Une histoire qui démarre de façon banale - la princesse qu'on veut marier contre son gré, l'épée magique, etc. Sauf qu'au fur et à mesure tout se déconstruit magnifiquement et part complètement en vrille de façon authentiquement jubilatoire, sans pour autant que le scénariste perde le fil de son histoire. Un propos très bien servi par la naïveté seulement apparente du dessin : la princesse est ravissante, le père abject, le promis doucereux, mais tout ça n'est qu'apparence.
J'ai bien aimé l'histoire qui nous présente la piraterie et les pirates sous un jour différent de ce qu'on lit habituellement. Peut-être un peu trop idyllique, mais c'est le parti-pris assumé des auteurs afin de remettre un peu les pendules à l'heure. J'ai moins accroché au dessin, un même personnage étant parfois difficilement reconnaissable d'une page à l'autre autrement que par un détail - une pipe, une coiffure... d'où les trois étoiles seulement.
La couverture nous induit un peu en erreur mais cela ne rappelle qu’il ne faut jamais s’y fier. En effet, John Blake est plus qu’une aventure maritime faite de corsaire et de pirate. On est plutôt dans le registre des voyageurs dans le temps à partir des expériences d’Einstein sur la relativité. Voilà pour le cadre.
Un mot sur le dessin pour dire qu’il est dans un style assez réaliste qui me plaît généralement beaucoup (n’étant pas très adepte du minimalisme). Les décors sont vraiment magnifiques et concourent à rendre le récit assez agréable à la lecture. Les puristes déploreront cependant un manque de fluidité dans les personnages qui paraissent assez statiques.
Au niveau du scénario, on aura droit à une intrigue de course poursuite entre un milliardaire assez mafieux ayant bâti sa fortune sur un crime et qui essaie d’effacer toutes les traces. On a du mal à cerner les enjeux qui auraient pu être d’un autre ordre compte que le combat entre le bien et le mal. En effet, cette formidable découverte qui rend possible le voyage dans le temps offrait bien plus de perspectives.
Au final, cela reste une aventure adolescente dans ce qu’il y a de plus classique. Pour autant, le divertissement sera assuré. Cependant il est vrai qu’il me manque, à titre personnel, une certaine forme de maturité. Pour autant, le découpage assez cinématographique donne l’envie de lire.
L’originalité provient du fait d’avoir transformé l’un des plus mystérieux bateaux fantômes à savoir la Mary-Alice en navire qui voyage dans le temps et dont les occupants restent prisonniers. Passé l’effet de surprise, il ne reste plus rien de vraiment consistant qui rendrait cette aventure vraiment palpitante.
Comme dit, cela ravira les plus jeunes, fan de l’auteur Philipp Pullman auteur de « A la croisée des mondes ».
Jonathan Munoz nous revient avec un nouveau 'one-shot' de son cru biberonné à et édité par Fluide Glacial.
Pour l'histoire, nous allons suivre Joshua travaillant dans un café parisien et amoureux de Dara, une autrice de bande-dessinée pour un journal. A l'aide d'une collègue et d'un client, il va tenter de la découvrir via son œuvre et de la séduire.
Une bande-dessinée traitant de la bande-dessinée, des lecteurs et des diverses interprétations possibles, entrecoupée de planches d'histoires aussi tordues que délicieusement noires: voilà ce qui attend le lecteur averti. J'étais impatient de retrouver le mordant de Munoz et son sens du politiquement incorrect exacerbé, ce qui est d'ailleurs toujours le cas ici. Le tour de force global est d'avoir su dessiner dans plusieurs styles tout en jouant sur les transitions et les ruptures de ton.
Pourquoi donc est-ce que je lui attribue une note aussi sévère ?
Pour commencer, le discours naïf bien gentillet qui ressort à un moment donné, je cite: "j'ai vu… qu'on est tous différents". MDR j'ai envie de dire.
Et surtout, la planche page 55, le coup de l'homme blanc qui siffle une africaine dans la rue ou quand la malhonnêteté intellectuelle l'emporte sur le réel, c'est majoritairement plutôt le fait coutumier d'une certaine catégorie de "jeunes" d'origine d'Afrique du Nord qu'il ne faut surtout pas stigmatiser selon certains. Du ethniquement correct qui n'a pas sa place ici.
Dommage pour ces quelques ratés, j'espère que l'auteur se rattrapera la prochaine fois.
Décidément j'aurai trouvé les critiques sur cette série bien dures jusqu'à la fin. Le scénario, jamais simple ni manichéen, mais parfois un peu confus, trouve ici un aboutissement plutôt réussi ; quant au dessin, et bien moi je me suis plutôt régalé, beaucoup plus en tout cas qu'avec tous les trop nombreux Jeremiah de ces dernières années. Pour tous ceux qui aiment ou ont aimé Hermann, essayez au moins et faites vous votre opinion. Moi je conseille.
La série "Thorgal" est celle qui m'a fait découvrir un nouvel aspect de la bande dessinée. Habitué aux Tintin, Astérix et Gil Jourdan, je crois avoir dévoré les 15 premiers volumes de la série chez ma sœur au début des années 90. Depuis, j'ai acheté régulièrement les albums jusqu'à "Aniel" qui , après beaucoup d'albums faibles voire très faible, m'avait déçu. Finalement, on m'a offert les suivants et j'ai donc continué cette série (le dernier "Tupilaks" étant particulièrement indigeste). Alors quand j'ai vu que Robin Recht nous proposait son propre Thorgal, je n'ai pas hésité. J'avais adoré son style dans "le troisième testament-Julius'". Évidemment je me suis précipité sur l'édition augmentée qui présente au lecteur un double avantage: un grand format et un papier de qualité supérieur (je passe sous silence les "bonus" assez décevants hormis la reprise de la superbe couverture de l'édition courante). Le dessin de Recht est tout simplement magnifique. Quant au scénario, un voyage dans le temps grâce à l'anneau d'Ouroboros, il nous permet de voir la confrontation entre un Thorgal vieillissant et un Thorgal jeune et fougueux, En empruntant des éléments à "l'enfant des étoiles" et "Alinoë", Robin Recht nous a concocté le meilleurs des albums de la série depuis des années (bien cette aventure doit être considérée comme un album à part de la série).
Pourtant, j'ai quelques regrets sur cet album. Avec 108 pages, je pense que le récit aurait gagné en intensité en réduisant la longue marche à la recherche d'Aarica (un peu trop longue à mon goût) , qui a comme principal intérêt de nous faire découvrir un Thorgal diminué physiquement, et j'ai un peu tiqué sur la violence des combats, qui n'entre pas dans l'univers de Thorgal (Dorison s'y était frotté avec "le feu écarlate", mais ce n'avait pas pris à mon goût).
Et puis pourquoi ne pas avoir conservé la superbe couverture de l'édition courante qui nous rappelait celle de "l'enfant des étoiles".
Sinon, c'est un sans faute pour Robin Recht, avec un album qui mêle à la fois de l'action, de la réflexion et une forte dose de nostalgie et d'émotion, une fois la livre fini.
Le final est en effet surprenant mais quelle conclusion!
Un album poche à lire d'urgence. Cette série riche de 16 épisodes offre pour ce tome les 9 premières aventures de Dingo dans les années 30. Les nombreuses références ainsi que les dessins magnifiques de Stefano Turconi sont un régal pour les yeux !
Une collection qui commence par le numéro 30 avec L'Iliade. Le scénario ainsi que les graphismes sont de haut niveau. Le cahier informatif est très bien construit et l'on y apprend beaucoup de choses sur la mythologie grecque. A la fois éducatif et divertissant, ce premier tome ouvre l'appétit pour les prochains numéros.
Les dessins sont magnifiques et très soignés. Le trait est réaliste et les visages expressifs. Les costumes sont recherchés.
Cependant, j'émets trois critiques vis-à-vis du dessin :
- Premier point très subjetif : j'accroche mal avec les personnages dont les visages sont calqués sur des acteurs que je reconnais. C'est le cas ici pour de nombreux personnages. Ce point seul fait certainement baisser la note.
- Par ailleurs, une critique un peu plus objective : les décors manquent de population (faune, flore ou humain) malgré l'architecture splendide bien mise en valeur. Mais de fait, on a plus l'impression de lire un livre d'histoire avec des photos de lieux vides.
- Dernièrement, la mise en scène est peut-être un peu trop statique, malgré quelques bonnes scènes de bataille. Pour ça, la faute est sans doute à l'histoire ...
L'intrigue se déroule sous forme d'un long flashback :
- Il y a donc le présent assez inintéressant en termes de mise en scène puisqu'il s'agit de deux amis qui discutent calmement, sans aucune émotion autre que la nostalgie, éventuellement.
- Et ensuite le passé, alourdi par les dialogues incessant des protagonistes du présent.
L'intrigue a donc eu du mal à m'intéresser.
En conclusion, pour moi le divertissement n'était pas au rendez-vous et ce malgré un soin et travail évidents apportés à ce livre
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Un album avec de la consistance (pour une fois !).
Le scénario avance dans le bon sens et met un terme à certaines séquences (voyage temporel à Syracuse)...
Le combat autour de la forteresse d'Haïti est bien réalisé.
Bref, un ouvrage qui mérite ses 3 étoiles même si dans l'ensemble cette série est indigeste ;)
Bel ouvrage, dessins intéressants, cependant, le scénario manque de cadrage, d'explications, de finalité...
Un BD qui se lit très vite...
Waterlose met en scène la période de captivité de l'Empereur Napoléon totalement déchu. Il s'agit de petits sketches par planches qui s'enchaînent sur sa petite personne. Il faut dire qu'il s'ennuie ferme à Sainte-Hélène. On sait que cette île lui sera fatale.
Mais bon, peut-on réellement s'apitoyer sur son sort ? La plupart des dictateurs connaissent des fins tragiques. Certes, ce fut un grand homme de par l'Histoire faite de conquêtes. Il va mettre ce temps à profit pour raconter ses mémoires à son fidèle Las Cases qui deviendra son biographe.
On reviendra en effet sur son passé avec les différentes étapes de sa vie comme la campagne d'Egypte, l’attentat du 24 décembre 1800, son couronnement, la défaite de Trafalgar, la victoire d'Austerlitz, la campagne de Russie, sa première abdication en 1814, l'exil sur l'île d'Elbe, son retour à Versailles et enfin la fameuse bataille de Waterloo. Le tout est sur un mode comique.
L'humour était un peu trop spécial à mon goût. Je comprends la démarche mais l'effet n'est pas présent. Certes, c'est assez décalé en prenant par exemple des dialogues assez contemporains hors du contexte historique de l'époque. Trop de dérision peut tuer le sujet.
Par ailleurs, j'ai trouvé le dessin assez statique et minimaliste avec un réel manque d'expressivité des personnages présents. Il est vrai que cela ressemble à du Fabcaro dans le dessin totalement figé mais cela ne produit pas le même ressort comique.
Bref, je n'ai pas été convaincu par cet album parodique. Est-ce grave docteur ? Oh que non ! On passe à autre chose. Le monde de la BD est si vaste...
Contrairement aux autres avis émis sur ce site, ce 3ème tome reste pour moi l'un des meilleurs de la série. Je lis ici que l'on s'ennuie. Pourtant, j'ai rarement mis autant de temps à lire une BD; pas par manque d'intérêt mais parce-qu'il y a tellement de choses sur lequel s'attarder lors de la lecture. Un pur plaisir!
Avec un côté Bilbo le Hobbit, l'histoire d'Aral ne manque pas d'intérêt. Sa mission se révèle bien différente de ce qui était prévu. Ce qui est intéressant, c'est d'analyser la transformation du personnage à travers tout l'album.
Le dessin est particulièrement réussi. La citadelle, les mines, les paysages : le dessinateur a réussi à nous proposer un univers cohérent et très détaillé qui apporte beaucoup au scénario.
Pour moi, c'est le meilleur Jhen de ces dernières années. Le scénario tout d'abord, se base à nouveau sur des faits historiques et ne manque pas d'intérêt. L'histoire nous amène à découvrir les préjugés et us & coutumes du Moyen-Age. Mais elle est juste et tout simplement bien ficelée.
Le dessin de Paul Teng est absolument sublime. La ville médiévale de Trani y est magnifiquement bien représentée. On aurait presque l'impression nous aussi, lecteurs, de pouvoir s'y promener.
A acheter et lire sans modération (!)
Le scénario est excellent et original pour la série. On retrouve un Jhen un peu en retrait et dépassé par les événements, ce qui apporte un vent de fraicheur à la série.
Le dessin de Paul Teng est une nouvelle fois exceptionnel. Résolument moderne, il rends également magnifiquement bien nos villes européennes à l'heure du Moyen-Âge et nous proposent une immersion exceptionnelle; ce qui facilite l'appréciation du scénario.
Je recommande à tous les amateurs de BD historique et bonnes histoires. Décors et suspens sont au rendez-vous.
Casterman avait réussi à moderniser considérablement sa seule série historique sur le Moyen-Âge, avec des scénarii originaux & pertinent ainsi qu'un dessin résolument moderne.
Force est de constater qu'avec le retour en force de Jean Pleyers, ce 19ème tome n'est pas très réussi et vient casser la bonne dynamique de la série.
Y aura-t-il un tome 20? Je l'espère car ce personnage avec cet univers historique a un potentiel monstrueux, gâché par ce type de sortie qui vient briser la bonne dynamique de ses dernières années.
Tout n'est néanmoins pas à jeter dans cet album. Sans être exceptionnel, le scénario présente de l'intérêt. Qu'aurait donné cette histoire avec Paul Teng?
Bref, à lire si vous suivez la série. Mais je ne recommande pas à tous les fans de BD historique.
Le dessins de Paul Teng sort vraiment du lot. Il a su considérablement moderniser cette série et lui proposer un bel avenir.
L'histoire en elle-même est très bien construite. La Transylvanie est quasi absente de la BD hors univers de Dracula.
Comme souvent, cet album de Jhen se base sur des faits réels ce qui rends l'histoire crédible mais aussi intéressante d'un point de vue historique.
Comme d'habitude Aude Samama réalise un tableau à chaque case et l'histoire qui traite de l'exclusion et de la "rumeur populaire" ainsi que des non dits est universelle. les coupures stylistiques permettent de saisir les multiples points de vue de cette effrayante histoire. Remarquable !
Cette histoire n'est pas celle d'un héro (quoique !). C'est celle d'un soldat, de la guerre et de ses horreurs.
L'auteur a choisi ici de livrer une BD très originale où l'on ne s'intéresse pas forcément aux péripéties mais plutôt à mener une réflexion profonde sur la folie humaine.
Autant ne pas le cacher : dans cette histoire, des morts, il y en a. Le récit a beau net pas être joyeux, il est loin d'être déprimant. Car au delà des événements relatés, l'auteur amène son lecteur à se poser constamment des questions existentielles sur le rapport à l'autorité, la glorification, les peurs et le danger, l'ambition et les rêves...
Cet album ne s'adresse pas à ceux qui espèrent une épopée glorieuse. Préparez-vous à devoir réfléchir et peut-être à réviser votre manière de voir comment la guerre peut être traitée dans la BD.
Petite mention sur le dessin : il est très plaisant et en accords avec le scénario. C'est vraiment un très beau travail si l'on ne regarde que l'aspect visuel et ça renforce considérablement le fond de l'histoire.
En bref, je recommande cette BD bien entendu aux amateurs de BD historique, mais pas seulement. La guerre, les relations humaines et toutes les autres thématiques citées plus haut devraient toucher un public relativement large et hétéroclite.
Adieux les mythes, bienvenue dans le monde réel ! C'est la triste réalité que va devoir affronter le jeune Kleos. Armé de ses rêves et de ses idéaux, notre "anti-héro" nous embarque pour une aventure très originale inspiré de la mythologie grecque. Cet ouvrage est rafraichissant ! Il sort enfin des carcans réservés habituellement à cette période historique que sont les mythes ou les guerres.
Le dessin est très intéressant. A la fois sobre et riche en détail, il plonge le lecteur dans l'antiquité et le monde grec comme de rares dessinateurs en sont capables. Les couleurs rendent magnifiquement bien.
Alors avec tout ça, comment ne pas se prendre d'affection pour Kleos et attendre avec impatience la sortie du 2ème et ultime tome?
Une lecture à savourer pour tous les amateurs de BD historique ou simplement d'aventures sympas.
On pourrait se dire que c'est encore une histoire d'amour à l'eau de rose mais en fait, pas vraiment car notre héros va tomber amoureux d'une fille qui n'a plus que 300 jours à vivre en raison de sa maladie incurable qui a déjà emporté son père. Bref, c'est plutôt un drame bouleversant, une romance tragique sous les cerisiers en pleurs.
Les thèmes principaux sont la mort, la maladie ainsi que la résilience avec deux personnages principaux qui emportent tout sur leur passage, chacun à sa manière. Le combat face à la maladie sera une chose difficile à vivre. Il y a également un côté qui rend assez touchant ce récit d'amour même si parfois les ficelles paraissent assez visibles.
C'est vrai qu'on commence avec une espèce de compte à rebours car on sait que la personne aimée va disparaître de ce monde. Pour autant, notre héroïne Miu croque la vie à pleine dent avec un courage absolument extraordinaire. Pour lui, plus les jours passent et plus c’est difficile. Il s'efforcera malgré tout de rendre les jours restants meilleurs que les précédents afin d'apporter du bonheur. Leur duo fonctionne à merveille avec ce qu'il faut de retenue.
Le graphisme reflète de la douceur avec une innocence qui reste parfaitement visible. Cela rend cette lecture encore plus attendrissante. C'est tout doux et c'est rempli de bons sentiments.
La vie est parfois cruelle avec certaines personnes. Cependant, au final, elle mérite d'être vécue pour le message qu'elle laisse. C'est évidemment une bien belle leçon de vie sans vouloir tomber dans la morosité.
Au final, cette magnifique histoire en deux tomes devrait ravir les fans de manga romantique.
A contre courant du flot de louanges, j’ai trouvé cet album dispensable.
Des planches certes superbes, mais une histoire assez banale.
Et surtout un parti pris manichéen, le gentil pirate et le méchant soldat!
La vraie histoire est bien plus complexe que ça.
Le récit oublie totalement le contexte de l’époque et raisonne avec la pensée convenue de 2020.
Il y a 400 ans, on avait d’autres préoccupations que de bien penser !
Le dessin est très plaisant. Le scenario, pour la partie qui se passe dans le présent, est intéressant. Il y a peu de péripéties, mais cette mission qui tourne mal est une bonne introduction au personnage et au monde fantastique.
La fin est un peu trop verbeuse pour mon goût.
Ce qui fait baisser la note de 4* à 3*, ce sont les nombreux flashback dans lesquels l'intrigue est, cette fois, beaucoup plus confuse.
Après le premier flashback, les suivants ne me semblent pas apporter grand chose par rapport au nombre de pages qui leur est consacré (de manière contradictoire avec la remarque ci-dessus, j'aurais par exemple préféré que l'épisode passé soit expliqué lors d'une page de dialogue, ce qui aurait permis de passer plus de temps dans le présent).
On a bien sûr envie de lire la suite.
Cet album est vraiment prenant du début à la fin, surtout sachant qu'il s'agit d'une histoire vraie.
Le dessin est très mignon et expressif. Les personnages sont très bien caractérisés.
Le côté très naïf du dessin permet de rendre facile la présentation des scènes de torture (psycologique et physique), montrant toute leur horreur, en restant dans l'empathie et sans tomber dans le voyeurisme malsain.
L'histoire se déroule de manière fluide, en jonglant sans problème avec le présent, le passé, ou l'imagination de la protagoniste. On a vraiment envie d'avoir la suite, même si on sait ce qui va se passer.
NB : Le rappel du contexte historique est concentré sur une seule page, assez lourde en explications (mais de fait facile à esquiver pour les personnes familières avec le sujet). Ceci permet aussi de se concentrer durant tout le reste de l'album sur l'histoire de Simone et quelques autres protagonistes, ce qui est appréciable pour une BD biographique/historique qui tendent d'habitude à essaimer les rappels historiques ce qui ralentit le rythme.
Comme pour beaucoup de critiques ici, le dernier tome constitue une grosse déception. On ne comprend plus grand chose, ce qui fait baisser la note de 4* (dessin, histoire générale) à 2* (storyboad, dialogues).
L'histoire en elle-même était très intéressante. Mais la présentation du fantastique qui était bien maîtrisée au tome 1 est ici le sujet de plusieurs pages lourdes en explications méandreuses au cours de dialogues trop longs et pas clairs.
L'action dans les scènes finales est très peu lisible et la résolution des combats avec les différents ennemis du protagoniste est particulièrement confuse, et parfois rapidement expédiée en quelques cases ce qui laisse sur sa faim. De plus les changements d'allégeance de certains personnages ne sont pas clairement montrés ou effacés en un dialogue, ce qui rend finalement le retournement de situation inutile.
Pour finir, il manque une vraie conclusion pour le protagoniste car on ne comprend pas trop où on le laisse.
C'est dommage car le dessin est toujours très beau et l'histoire, quand je la rejoue dans sa tête après la lecture, m'a vraiment plue.
Il aurait peut-être fallu un 4è tome pour passer plus de temps dans la tête des 2 personnages principaux et exposer un peu plus calmement les divers pouvoirs de chacun.
Le dessin est toujours magnifique.
En revanche les péripéties ne sont pas toujours très claires. Quelques mystères seront certes résolus plus tard. Mais on regrette que les dialogues ne soient pas mieux construits : j'ai été, par moment, tenté de relire les pages précédentes, pensant avoir loupé une étape - alors qu'il s'agissait bien d'un nouvel élément qui serait, finalement, résolu dans le tome suivant.
Par ailleurs le découpage de certaines scènes les rend très confuses, même à la relecture, malgré un dessin très dynamique et soigné.
Pour finir, on obtient de nouvelles informations sur le fonctionnement de la magie qui ne sont pas amenés de manière très organique.
Ceci tend à diminuer la note de 4 à 3*.
(malheureusement, le tome 3 possède les mêmes défauts ... mais plus accentués ce qui constituera une déception à la conclusion de cette série)
Premier tome prenant. L'histoire est intrigante, avec une belle ambiance et un monde fantastique bien introduit. Les dessin est très beau, il offre une belle ambiance et le design des personnages est très réussi. L'intrigue se déroule lisiblement. Le tout donne envie de lire la suite
(malheureusement, les tomes suivants sont décevants : la faute au déroulé de l'histoire et au storyboard de plus en plus confus)
Premier album d'une nouvelle série, Thorgal Saga ne pouvait pas mieux commencer avec Robin Recht au commande.
Les dessins sont magnifiques. On peut ressentir l’émotion et l'intensité à travers chaque planche de l'album.
Le scenario est impeccable, surtout quand l'histoire se base sur le voyage dans le temps, qui est toujours risqué à abordé. On peut avoir différentes interprétation mais pour moi ça n’enlève en rien le plaisir de la lecture.
La caractérisation des personnages déjà existant est respectés, avec un antagoniste bien connu qui est plus vicieux que jamais. Les nouveaux personnages introduits sont une réussite, surtout Skraeling, avec son histoire et sa relation avec Thorgal.
Très bonne idée. Malheureusement maladroitement développée.
C'est dommage. Le dessin est très réussi.
Le côté rétro est intéressant, mais reste le seul intérêt de cette série.
Notons qq facilités de dessin : Le principal policier et le 'héro' de l'histoire sont quasi des jumeaux. Le fin, même si elle semble réaliste semble bâclée. Très déçu par cette série.
On continue notre exploration dans les récits de l'auteur chinois de science-fiction Liu Cixin. Il est question d'un physicien responsable d'une catastrophe avec son fils qui doit répondre devant des juges.
Le thème est celui de la science qui essaye d'aider l'humanité en menant des expériences qui parfois tournent mal. Faut-il alors remettre la notion de progrès en cause ? Faut-l traîner dans la boue ces scientifiques de génie qui font avancer l'humanité ? Certes, il y a des erreurs qui peuvent coûter cher mais c'est parfois le prix à payer.
Je ne crois pas que cette nouvelle du romancier Liu Cixin soit déjà paru dans notre pays même sous forme de livre. C'est par conséquent un inédit.
Un mot sur le scénariste et dessinateur qui a adapté cette nouvelle. Il s'agit d'un dessinateur indépendant né dans un village de la région de Sichuan, ancien graphiste et directeur artistique d'une hebdomadaire. Il n'est pas très connu dans nos contrées. Il a mis un commentaire intéressant en fin d'ouvrage où il confie qu'il donne à lire son œuvre à son épouse qui n'y connaît rien à la bande dessinée. Si celle-ci manifeste un quelconque intérêt, c'est plutôt bon signe. Si elle ne comprends rien, cela rend notre auteur assez nerveux. Bref, c'est sa boussole.
Je trouve que les dessins des visages des personnages sont assez bien rendues. De même avec les scènes d'action et les décors. Le découpage reste assez conventionnel. Par contre, on observera une assez belle colorisation ainsi qu'une bonne utilisation de la lumière. Bref, un graphisme assez attrayant. Cela participe d'ailleurs pleinement à la narration. Que dire également de ces grandioses panoramas fantastiques qui occupent quelques pleines pages !
Ce récit paraît assez pessimiste dans son développement mais il réserve au final une belle surprise au terme d'un cheminement qui ne sera pas très évident pour le lecteur lambda. J'aime à penser que l'espoir est toujours possible pour sauver notre planète.
Au final, voici une série qui dans son ensemble mériterait bien plus d'attention. Un album réussi qui offre un bon moment de lecture.
Je n'a jamais lu un "Spawn", à première vu l'univers ne m'intéressait pas . Puis j'ai aperçu "Sam & Twitch", une couverture qui m'interpelle, qui respire le bon vieux polar, je me lance !
Premiers abords compliqués avec un dessin très marqué, original . Des personnages atypiques mais qui n'ont franchement pas le même trait que sur la très belle couverture signée Greg Capullo . Pareil pour le découpage, je me suis perdu sur le sens de lecture quelques fois avant de bien comprendre la dynamique . Une fois habitué et concentré sur le scénario, ce fut un vrai plaisir . Le duo de personnages, inspecteurs de choc malgrè les apparences, est franchement bien travaillé, approfondi psychologiquement . On ressent l'amitié sincère, on sourit souvent à leur sarcasme et niaiseries , on admire leur professionnalisme tout au long de leurs enquêtes et on souffre avec eux de leurs problèmes de vie privée .
Conclusion :
Un duo d'artistes renommés qui offrent un crossover palpitant au deux inspecteurs Sam et Twitch (de la série régulière Spawn), nous plongeant dans une longue enquête mélant conflit d'intérêt, ripoux et mafieux, réalisme et fantastique . Malgrè la qualité de l'oeuvre, pas sûr que ça me familiarisera avec Spawn, car le seul défaut que je trouve à cette série, c'est justement son aspect fantastique, certainement présent pour ne pas perdre les fans de McFarlane .
Ce deuxième tome remplit le critère que je m'étais fixé pour poursuivre l'aventure, la fameuse accélération scénaristique . Des batailles physiques et numériques, des questions philosophiques, espoir et désespoir , des possibles trahisons dont une qui clotûre le dernier chapitre avec un bel instant de suspense . La suite au prochain numéro (en espérant qu'il trouve son public et que le manga ne connaisse pas une fin prématurée) .
Le contexte : 45 minutes devant moi, je voulais lire une histoire courte, de super héros de préférence . Je choisis ce Batman "A la vie à la mort" sans réelles attentes, si ce n'est celle de me divertir un court instant . Et là, c'est la belle surprise ! Je prends une première claque avec le dessin, tant sur les traits des personnages que sur les fonds, notamment ceux urbains . Un jeu de couleur diversifié et maitrisé, une mise en page variée avec un découpage tantôt dynamique, tantôt paisible . A chaque page c'est un régal, tout est bien fait, bien pensé .
Quant au scénario, une histoire romantique qui commence par des débuts improbables et se termine par une séparation inévitable , sans pour autant réussir à faire pleurer dans les chaumières (dû je pense à la faible pagination, et non à la qualité de l'auteur) .
La seconde gifle fait suite à mon préjugé de rencontrer dans la deuxième histoire, les personnages des Looney Tunes . Ca raisonnait ridicule, comme pour la plupart des crossovers farfelus, dont je ne suis pas particulièrement la cible . J'ai été agréablement surpris dans un premier temps par la transposition des Looney Tunes en personnages de Gotham . En plus de leurs physiques, ils sont reconnaissables grâce à leurs caractéristiques de locutions et de gestuelles, sans en faire trop et sans faire défaut au genre polar de Batman . Ils prennent place dans un scénario sombre, concis et rondement mené .
Conclusion :
Je m'empresse d'aller explorer les travaux de ces deux artistes : Lee Weeks et Michael Lark, qui m'ont tapé dans l'oeil. J'espère dénicher, découvrir certaines de leurs oeuvres avec le plaisir que j'ai éprouvé en parcourant ce "Batman : A la vie, à la mort" .
Une découverte bien sympa. Le scénario à l'humour un peu délire et le dessin rappellent pour moi les grandes heures de Fluide glacial. J'attends la suite.
C'est certainement le moins bon album de la série, le plus gratuit., et comme il est raté, effectivement, ca accentue le coté "dégoulinage de bons sentiments", présents dans d'autres opus, mais desservi par une meilleure histoire. Attention au syndrome des séries trop longues, qu'on prolonge mais sans plus avoir de jus à y mettre. Allez, j'ai bon espoir cependant, car on est déjà au tome 21, mais tout n'a pas été encore livré sur ce que valent les hommes (et les femmes) en cette année ????, même si l'excellent tome 20 nous en a donné un aperçu, somme toute très plausible.
ça y'est la mayonnaise prend dans ce nouveau cycle, à Lys, chez les singes. On commence à s'apprivoiser à ces nouveaux personnages, nombreux (ça compliquait), mais toujours subtilement ciselés. Comment les choses vont tourner, on ne sait pas, c'est ce que je trouve formidable dans cette série. Je suis encore waou, du dénouement du cycle des félins. Je suis pratiquement sûr que j'en aurai plein les mirettes avec ce nouveau cycle.
Pour moi, une des séries les plus plaisante du moment. En plus, un rythme soutenu de parution, tout en conservant une grande qualité de dessin, de scénario, et d'originalité des univers des différentes races,...que du bonheur
Bien d'accord. Cela semblait prometteur au vu du pitch de 4e de couverture.
En fait non ! l'histoire est assez banale et traine en longueur. Une désagréable impression de déjà vu.
Le dessin est remarquable mais l'ensemble est une grande déception
J'ai vraiment aimé cette nouvelle série créée par Serge Duval. On rentre très vite dans ce monde post apocalyptique et neo féodal, les personnages sont très attachants, l'action est soutenue, un mélange de suspens, de complots avec de vrais méchants et de vrais gentils. Très classique mais très agréable à lire. On attend la suite.
Mouah, bof. Dans la même veine que le précédent. Quelques bonnes blagues, quelques mauvaises, et l'ensemble est assez moyen. Richard semble encore plus débile qu'à l'habitude, et l'histoire du voisin extraterrestre est prévisible, surtout la page sur la piqûre. Par contre, j'ai bien aimé la partie avec le vieux et ses multiples appartements qui se rejoignent tous. Somme toute, pas le meilleur Lapinot pour moi.
Trois histoires courtes écrites par AMBROSIO avec quelques faiblesses de scénario, mais toujours aussi magistralement dessinées par SERPIERI, qui est bien l’un des maîtres incontesté du western en BD. On sent la volonté de décrire la difficile condition de la femme dans cet Ouest sauvage ; qu’elle soit indienne ou pionnière, elle est toujours dominée et malmenée par les hommes qu’elle rencontre. Ici, dans chacune des histoires, elle est abusée sexuellement, sans qu’on s’appesantisse néanmoins beaucoup sur son sort. Comme si en quelque sorte cela faisait partie de la réalité quotidienne de l’Ouest sauvage. En toile de fond, il y aussi le thème récurrent de la vengeance. C’est un peu court, surtout avec le recul d’aujourd’hui.
Reste la maestria du dessin, des corps notamment, et une mise en couleur subtile. On y devine déjà la maîtrise de SERPIERI qui trouvera son apogée avec Druuna.
Femme qui ne touche pas au fusil : une quaker éprise de liberté s’en va vivre avec un indien Lakota, violée par un autre elle est chassée de la tribu. Retrouvé par Travers, un aventurier typique de l’Ouest sauvage elle devient l’objet de sa vengeance. L’acte de courage : un groupe de soldats accompagne des pionniers et sont en prise avec des indiens qui les empêchent de traverser le fleuve. L’un des soldats se vante d’un viol passé, mais un aventurier qui les accompagne est là pour tout entendre et enfin se venger. Convoi de femmes : des femmes sont convoyées vers l’Ouest où elles doivent rencontrer des pionniers et y fonder un foyer. L’une d’elle est violée, entrainant la vengeance des femmes contre leurs accompagnateurs censés les protéger.
Dessin très peu maitrisé et pas du tout dans la lignée d'Uderzo/Jijé.
Serres a un dessin fort scolaire et pas du tout naturel.
Malheureusement le dessin de Serres n'est pas du tout à la hauteur de ces prédécesseurs. C'est dommage car c'est une des meilleurs séries d'aviation.
On va avoir droit à une Nävis plus remontée que jamais contre le système. Il y a parfois de quoi être énervé.
Ce la arrive tous les jours à des policiers de procéder à des arrestations mais que finalement, la personne arrive à s'en sortir au niveau de la Justice car elle possède de gros moyens. Il y a une justice pour les pauvres qui est implacable et une autre réservée aux riches qui a tendance à être plutôt clément. Ce n'est pas nouveau.
Ceci étant dit, on aurait aimé un peu plus de modération dans l'attitude car Nävis devient impulsive comme lors de sa jeunesse. Or, les expériences vécues aurait du lui permettre de gagner en maturité en prenant du recul. Paradoxalement, son fils gagne en sagesse. C'est le monde à l'envers !
Je n'ai pas aimé non plus le fait de commenter toutes les actions ce qui appesanti inutilement la narration. Les images doivent parler d'eux-même.
On relèvera également que Jean-David Morvan est totalement absent du scénario laissant libre court à Philippe Buchet qui assume en plus du dessin que je trouve toujours aussi honorable avec son trait soigné et précis.
Sillage reste toutefois ce magnifique space-opéra qui brasse plusieurs thèmes se voulant être le reflet de notre monde actuel et qui permet de dénoncer toutes les dérives liées aux inégalités sociales. On voit bien les symboles sur la société d'aujourd'hui malgré cet univers futuriste.
Moi, je dis qu'à un moment donné, il faut savoir clore une série même si elle a connu du succès. Il s'agit de ne pas tirer sur la corde et de terminer en beauté. Depuis quelques tomes, cela patine un peu. Et puis, la série fête ses 25 ans d'existence avec ce nouveau tome.
Un oneshot que je n'oublierai pas, tant la fin du scenario de Philippe PELAEZ est réussie.
L'histoire est cohérente, les personnages crédibles, que du bon.
On est emporté dans cette enquête jusqu'à l'ultime rebondissement qui donne tout son sens à l'ensemble.
Je l'ai relu direct pour en profiter différemment, une deuxième fois (un peu comme Shutter Island pour ceux qui connaissent).
On aimera ou pas le dessin de Gilles ARIS, qui peut au premier abord sembler plus adapté à une histoire moins dramatique, mais cet a priori disparait naturellement au bout de quelques pages. Au final il convient tout à fait, on s'y plonge, l'alchimie avec les textes prend vite, et on n'en ressort pas avant la fin. Et puis les trognes des personnages sont tellement réussies !
Indispensable peut-être pas, mais à lire absolument oui !
Un hommage plutôt sympa, très agréable graphiquement (limite beau dans son ensemble), mais qui n’apporte vraiment rien à la « saga ». Ça traîne même un peu en longueur à certains moments.
Était-ce bien utile ?
Sympathique, sans plus (j’en attendais peut-être trop aussi).
2/5 ("correct, sans plus" selon les critères de BDGest).
La série est de retour sur le sentier de la guerre et la vraie nature des orcs avec elle.
Après trois albums intéressants mais bien éloignés de ce qu'orcs et Gobelins nous avait apporté, à savoir des histoires épiques, sombres et d’un humour décapant, on retrouve avec plaisir cette ambiance unique.
Les dessins sont heureusement sublimés par des couleurs parfaitement accordées à l’atmosphère, car la richesse de leur composition nuit un peu à la compréhension des scènes.
Le retour de Nerrom (tome 6 des elfes !) est une idée brillante et le suivi chronologique permet de se replonger avec délice dans la guerre des goules. Tous les personnages, et comme dans le tome précédent ils sont nombreux, fonctionnent et parviennent (et c’est fascinant) a renouveler tous les archétypes que 18 albums ont déjà mis en avant.
On retrouve ici la fureur de nains, l’étrangeté de mages, l’implication des elfes bleus, le sacrifice des blancs, sans jamais trahir les peaux vertes: bravo !
Les deux premiers cycles nous racontaient une histoire dans l'Histoire avec un grand H. Celui-ci, malgré les quelques planches avec Clara-Zabo et Marie n'est qu'un prétexte pour nous infliger, si documenté soit-il car ce n'est pas ce qu'on est venu chercher et le texte est trop omniprésent, un cours d'histoire de France de 1870 à 1880. Sans compter le coup de théatre final digne d'une série américaine, et le point d'interrogation posé à la pénultième page. Dommage, car le dessin et les ambiances sont toujours aussi magnifiques. 10/20.
Nouvelle série, ma note est donc aussi un peu une note d'encouragement, tout n'est pas parfait dans cet album mais il mérite d'être lu et n'est pas dénué de qualité. J'attends la suite avec impatience pour me faire une idée définitive
Je n'écris pas souvent d'avis mais je suis contente d'avoir acheté cet album avoir d'avoir lu la chronique. Je trouve celle-ci fort sévère.
En fait même si ce n'est probablement pas l'album de l'année, j'ai passé un bon moment de lecture . Le dessin est agréable, la trame de l'histoire est facile à suivre (sans être simpliste pour autant).
Alors que l'album est censé se passer en automne 1953 (page 6), une Pontiac Bonneville coupé de 1958 fait son apparition page 13 (première vignette). Idem page 14, où nous voyons une Cadillac 62 sedan de 1958 (quatrième et huitième vignettes). Plus fort, page 26, Herr Skorzeny sort de la villa Ryenolds à bords d'une Cadillac 62 de 1959. Par contre, page 34, la Buick Roadmaster de 1952 est tout à fait d'actualité. Outre ces quelques erreurs factuelles, l'album mérite d'être lu, lui qui ressuscite le Convair Sea Dart.
Suis-je en qualité d’homme automatiquement sexiste ? Non, je ne le pense pas. D’autres pourraient dire « on ne sait jamais !». Cet ouvrage s’adresse prioritairement aux femmes afin de les convaincre à devenir de vraies féministes à part entière. Mettez-vous en rang de combat !
En effet, l’auteure Marine Spaak part du postulat qu’il est assez mal vu d’être qualifié de féministe alors que les idées défendues sont parfaitement légitimes. Il est incontestable que les inégalités homme-femme doivent être combattues pour arriver à une stricte égalité. D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique.
Marine Spaak dénonce la ville qui est un lieu fait pour les hommes et non pour les femmes qui ne s’y sentent guère en sécurité. En effet, tout d’abord, il y a pratiquement que des noms de rue d’hommes célèbres et très peu concernent les femmes alors qu’elles ont également marqué l’Histoire. Je suggère de remplacer toutes les rues « Napoléon » par « Joséphine » car cela serait plus politiquement correcte. Le mouvement de débaptisation a d’ailleurs commencé un peu partout.
Par ailleurs, il manque sérieusement des toilettes ce qui obligent les femmes à de très courts trajets en milieu urbain. Au passage, l’auteure dénonce ces hommes qui urinent à chaque coin de rue. Qu’est-ce qu’on dirait si on voyait une femme le faire !
Il y a également trop de publicité mettant en scène l’anatomie féminine véhiculant l’idée qu’il faut souffrir pour être belle. A quand les fortes corpulences sur les affiches des abris bus ? Par ailleurs, il faut bannir les contes de fée style « Cendrillon » ou « La petite sirène » qui vante l’amour parfait avec le beau prince qui n’a que l’embarras du choix.
Et puis, il faut également faire attention avec le cinéma qui met la femme dans une position de victime à commencer par les film d’horreur. Pour compenser, l’héroïne est toujours une femme forte qui viendra à bout de l’assassin (vendredi 13, Scream…). Cela justifie les massacres de toutes les autres femmes innocentes. A bas « Autant en emporte le vent » !
Prenons l’exemple de la grammaire qu’on apprend à nos enfants. Selon le principe du masculin l'emporte sur le féminin, l'adjectif qui qualifie plusieurs noms de genres différents s'accorde automatiquement au masculin. POURQUOI le masculin l’emporte sur le féminin ? C’est une aberration la plus abjecte ! L’Académie française est pointée du doigt !
Prenons l’exemple des nominations que cela soit pour Angoulême ou pour les césars, pourquoi il n’y a pas plus de femme nominée dans les différentes catégories ? On notera le fair play assez élégant d’un auteur de bande dessinée qui en 2016 à refuser la nomination à Angoulême pour manque de parité. Riad Sattouf a fini par obtenir gain de cause en 2023 puisque c’est lui le grand gagnant d’Angoulême.
Pourquoi les équipements sportifs pour homme (stade de foot, de rugby ou de skate) tiennent-ils une place plus importante que celle consacrée aux femmes ?
Pourquoi toujours des hommes à la tête de l’Etat ? Prenons une femme la prochaine fois. Euh oui, d’accord, votons alors Marine. L’auteure montre l’exemple de Barack Obama qui déclare dans un discours : « Je suis le mari de Michelle ».
Voilà, on est dans l’énumération de toutes les situations sexistes qui seront passés au crible fin. C’est parfois édifiant.
A vrai dire, je n’ai pas été à l’aise en ma qualité d’homme avec cette lecture de BD féministe même si le fond demeure une triste vérité. J’ai peur également qu’on aille trop loin parfois dans un désir de vengeance. Même moi, je ne pense pas à mal quand j’offre une belle poupée Barbie à une petite nièce. Serais-je un jour condamné ?
On perd progressivement la plupart de ces repères dans une société asexuée. A titre strictement personnelle, je m’abstiens de faire des bises aux collègues féminines même pour souhaiter la bonne année ou même de faire des compliments sur leur tenue vestimentaire. J’ai également connu une très mauvaise expérience avec une responsable hiérarchique féminine voulant se servir des hommes dans un soi-disant juste retour des choses.
Il est vrai que cette lecture s’adresse prioritairement aux femmes qui doivent se libérer de leur carcan. Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire ! J’ai beaucoup de respect pour celles qui font avancer les choses en ce domaine. Je tiens à dire pour ne pas qu’il y ait d’équivoque possible que mon présent avis est à lire au second degré.
Maintenant, sur le fond, je trouve que c’est bien d’expliquer les mécanismes sur le sexisme ordinaire au quotidien d’autant que l’auteure emploie également l’humour caustique afin de faire passer son message. Il y a une construction en 12 chapitres sur des thématiques différentes. C’est assez bien construit avec un dessin simple et coloré qui rend la lecture assez agréable. Cela pousse à la réflexion et c’est plutôt positif même si c’est parfois un peu polémique.
Après 2 albums centrés sur l'histoire de célèbres outlaws, celui-ci fait la part belle aux sans noms, aux aventuriers, aux trappeurs, aux hommes qui guidaient les pionniers dans leur conquête de l'Ouest.
C'est un peu déroutant par rapport aux précédents opus, mais après tout, la série ne s'appelle t'elle pas "La véritable histoire du Far West" et non l'histoire des brigands de cette époque!
Soit!
L'album est intéressant, y compris par son approche sur la spoliation des indiens et la découverte de la vie dans ces contrées hostiles.
Cependant, je n'ai pas trop accroché au scénario où une petite fille fait raconter à Jim Bridger, cet inconnu, sa vie de trappeur. Ca fait papi qui raconte ses histoire au coin du feu à ses petits enfants et ça ne me semble pas mettre en avant le personnage.
Et puis il y a la fin!!!! On tourne une page et .... c'est fini!!!! Ca tombe comme un cheveu sur la soupe, au point que j'ai cru qu'il manquait des pages ou qu'il devait y avoir un deuxième tome! Totalement bâclée.
Le dessin est agréable.
A noter que j'ai acheté cet album "les yeux fermés" compte tenu du bon souvenir des deux précédents de la collection. je serai bien plus vigilant pour le suivant...
Une fin intéressante, positive. Enfin!
Pour le reste, Confer mon avis un peu plus détaillé sur le tome1
Cet avis porte sur les 2tomes que j'ai lu presque à la suite.
Le scénario est un peu sombre, sans concession vu le thème (l'exfiltration vers la Suisse d'orphelins juifs durant la seconde guerre mondial).
Il aurait pu être "plus léger" en racontant d'avantage l'aventure humaine et les espoir suscités.
Les dessins d'avions sont bien détaillés. J'ai aimé.
Une histoire complète en deux tomes qui se lit sans soucis, mais sans grand "Wahou!".
C'est un bien triste témoignage d'une femme désabusée par l'amour de sa vie. Elle a 20 ans quand elle rencontre un homme divorcé avec deux enfants et qui a 16 ans de plus qu'elle.
Je me dis qu'elle aurait pu profiter de sa jeunesse, de sa vie avec un homme aussi jeune qu'elle et libre de tout engagement. Non, elle va le suivre par amour véritable jusqu'à faire la popote et s'occuper des enfants. Mais quel gâchis !
Il faudra attendre très longtemps avant qu'elle ne puisse avoir un seul enfant de lui. C'est ce qu'il va finalement lui rester à la fin. Elle va perdre progressivement son identité car elle va être totalement absorbée. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour ! Parfois, cela va trop loin et l'amour devient alors toxique pour soi-même.
J'avais peur d'un récit larmoyant qui vire dans le pervers narcissique ou la violence physique et domestique. Mais bon, c'est plutôt un homme tout à fait ordinaire avec une pointe de méchanceté et donc de la violence morale visant à rabaisser sa partenaire de vie. Evidemment, c'est crédible car beaucoup de couple vivent des désenchantements les années passant.
C'est le genre de BD au graphique très pauvre car minimaliste. Je n'aime clairement pas ce trait épuré mais pour autant, j'ai tellement apprécié la sincérité du propos que cela emporte tout sur son passage. C'est une œuvre intimiste à lire car il constitue un triste et poignant témoignage de femme blessée par une forme d'amour.
Je reste persuadé que l'amour véritable existe mais qu'il est très difficile à trouver. En l'occurrence, sans vouloir porter de jugement sur l'expérience de l'auteure, cet amour est plutôt de l'emprise et non l'amour. Mais bon, c'est tout un cheminement pour essayer de comprendre cette mécanique. Une lecture sur un sujet tabou qui peut incontestablement aider à y voir plus clair.
Ce classique de la BD québécoise qui a débuté dans les années 80 ne m'inspirait guère, mais c'était meilleur que prévu!
En général, je n'aime pas trop les histoires qui n'ont ni queue ni tête où les situations se succèdent sans logique et sans fil conducteur. C'est ce à quoi je m'attendais avec Red Ketchup, mais finalement il y a quand même une histoire à suivre au fil des albums.
Le personnage de Red Ketchup est complètement cinglé. D'abord, c'est un idiot fini facilement manipulable qui ne cherche qu'à accomplir sa mission. Gentil ou méchant, ça dépend de qui lui donne des ordres. Il tuera n'importe qui et n'importe quoi sans distinction, et comme il est quasi invincible... Beaucoup d'innocents meurent quand ils le croisent -- infirmières, passants, vacanciers -- et pourquoi pas décimer un banc de manchot au complet tant qu'à y être?
C'est complètement déjanté, donc il faut aimer le style. Moi, ça peut me plaire... quand il y a une histoire au moins quelque peu cohérente! De ce côté, Red Ketchup surprend. La trame narrative est plus recherchée qu'on pourrait le croire de prime abord. J'ai particulièrement aimé l'histoire sur ses ancêtres qui faisaient partie d'un ordre secret qui tente de se renouveler dans le présent.
Ce n'est pas du grand art, mais quand même! Parfois, des dialogues bien écrits m'ont fait rire; d'autres fois, j'en ai trouvé certains niais voire inutiles, servant à expliquer au lecteur ce qu'il sait déjà grâce au dessin, par exemple.
Mais finalement, j'ai trouvé ça assez divertissant pour vouloir lire la deuxième intégrale!
Il serait bon de rappeler à certains critiques que le D de BD signifie dessinée. Un album illustré de schéma powerpoint peut donc difficilement prétendre à ce titre, fût-il primé à tel ou tel festival.
Excellent comme souvent avec Riad Sattouf. Sa capacité hors norme à rendre compte du réel fait de cette BD une plongée incroyable dans la vie de Vincent Lacoste et plus généralement dans le monde du cinéma français.
D'un meurtrier crapuleux, l'auteur fait quasiment un ange, dont on finit par se demander comment il est arrivé en prison. Funeste questionnement car une rapide recherche sur internet, l'affaire n'a guère été médiatisée hors des États-Unis, nous permet d'apprendre que le héros rapidement canonisé de cette BD n'est autre qu'un meurtrier n'hésitant pas à abattre une sexagénaire, de sang froid, devant les yeux de safille handicapée préalablement ballonnée et ligotée avant d'être enlevée. Le père a aussi eu droit à une balle dans la tête qui ne l'aura heureusement pas tué.
Ne cherchez pas un mot là-dessus dans cette œuvre militante où un criminel abject est transformé en poète de génie et quasiment un saint. Décidément 2023 sera l'année des œuvres aussi abjectes qu'elles sont encensées.
Lecteur sain d'esprit s'abstenir.
Un ouvrage très intéressant, ou les mots se manient avec délectation et finesse, mais peuvent parfois avoir le tranchant d'une épée.
Passons les quelques anachronismes pour apprécier cette histoire tout publique qui prête à sourire et parfois à rire.
Le dessin simple et expressif accompagne magnifiquement les aventures de notre héroïne qui a, c'est le moins qu'on puisse dire, de la suite dans les idées.
Un tome de transition pour un nouvel arc narratif.
Plus orienté sur la psychologie des survivants, ce tome reste appréciable et participe à la construction des riches personnalités qui animent la série.
Sans conteste, un des tomes (avec le tome 5 : monstrueux) le plus intense de la série.
Les auteurs ne ménagent nullement leurs personnages, ni leurs lecteurs. Cette partie particulièrement réussie donne une nouvelle direction à la narration qui s'était quelque peu "assoupie" à l'image des personnages dans leur "confortable" prison.
Un très bon tome de cette remarquable série.