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Enfin une femme ! Avec Tiss, l'introduction à l'ordre du bouclier semblait prometteuse, tant les premiers albums marquent un sexisme profond chez les nains.
Et pour cause, l'on découvre un personnage attachant qui fait sa place en alternant tragédies et héroïsme. Une belle leçon !
Je suis d'accord avec certaines critiques sur le fait qu'on aurait apprécié de découvrir plus en profondeur certains faits évoqués dans l'album. La fin arrive tard et semble précipitée. Il n'empêche que le scénario est passionnant et qu'on a pas envie de lâcher la lecture.
Encore une fois, les décors... wow. Toujours un excellent travail d'artistes talentueux qui apportent cohérence et immersion au lecteur.
Un héros déchu, des décors à couper le souffle et une exploitation parfaite des thématiques de société comme le racisme, les persécutions, la domination par la force.
Cet album (ordre) tranche nettement avec les précédents de par le point de vue qu'offre les errants sur les sociétés nains de la terre d'Arran.
Après avoir dévoré cet album, on a qu'une hâte : lire le tome 9 pour retrouver le fis d'Oösram.
Il y a des BD qui nous raconte une petite tranche de vie dans ce qu’il y a de plus quotidien. On va s’intéresser à une famille où le père est en partance, où la mère souffre de cette situation, où le fils et la fille connaissent leurs premiers émois amoureux chacun à leur manière.
Certes, les amateurs de sensations fortes ne seront pas à leur aise au cours de cette lecture. C’est bizarre car auparavant, ce type de récit m’aurait royalement ennuyé. Ce n’est plus vraiment le cas. Je pense qu’il y a un certain savoir-faire de la part de l’auteur Quentin Zuttion qui parvient à nous faire intéresser à cette famille pour entrer dans leur psychologie et dans leur intimité.
Oui, il y a ce petit garçon de 8 ans qui joue à la poupée. Qui a décrété que la Barbie était uniquement réservée aux petites filles ? Notre nouveau monde actuel ne donne plus dans ce type de stéréotype et de discrimination passive. C’est ainsi et il faut l’accepter.
Ainsi, on aura droit à une BD moderne dans son approche. A noter également un parallèle avec le décès de la princesse Diana en 1997. On se demande d’ailleurs si l’auteur n’a pas fait un récit autobiographique.
J’aime toujours autant la douceur du dessin aux couleurs généreuses qui donne une belle envie de lecture. Mais plus encore, j’apprécie toujours cette forme de bienveillance et de tolérance. Il y a également une très bonne fluidité ce qui confère un dynamisme à l’ensemble.
La question demeure : les princesses meurent-elles après minuit ? Oui, c’est bien arrivé à la princesse Diana sur le pont de l’Alma alors que sa voiture était poursuivie par une meute de paparazzis déchaînés.
C’est également une forme de métaphore pour cette famille dont l’équilibre va être sérieusement modifié suite au départ du père de famille. Et puis, c’est la fin du temps de l’innocence pour les enfants qui découvrent que les relations amoureuses peuvent être plus compliquées qu’il n’y paraît.
Au final, un beau roman graphique sur le thème du nouveau départ et d’une certaine forme de reconstruction. Le message est très positif pour redémarrer du bon pied.
Amateurs de western, courez chez votre libraire les yeux fermés, puis ouvrez-les grands pendant quelques heures non stop devant ces 220 pages époustouflantes.
Ex-cep-tio-nnel ! Ca vous fout les poils des bras à l'équerre (c'est pas souvent).
Immense bravo et merci à NEYEF.
Album comprenant douze histoires plus ou moins anciennes, restant divertissantes et bien construite. Les graphismes sont divers, balbutiants pour les premières intrigues et plus élaborées pour les suivantes. Pas mal au final !
Un album qui conclue de façon spectaculaire l'affaire des Burg. C'est plus réussi que le premier volet. A lire et à relire avec beaucoup de plaisir !
Un album qui, fait rare dans la série, est le premier volet d'un dyptique. L'histoire quoique assez classique parsème comme d'habitude les faux coupables et les fausses pistes sur une affaire d'héritage. Les graphismes de Tibet sont sublimes !
Thorgal, Aaricia, m'ont accompagné toute ma vie.
J'ai vécu en lisant et relisant leurs aventures des moments magiques, un bonheur incroyable, un enchantement .
Je ne pourrais pas décrire le plaisir que j'ai eu avec ces histoires et que j'ai encore aujourd'hui, à quarante ans passés.
J'ai transmis cet engouement à mon fils, qui s'est, tout comme moi, plongé dans l'univers incroyablement riche de cette BD, que je rêverais de voir adaptée en film, par un réalisateur qui aime aussi passionnément cette histoire, sinon, sans cette passion, ce sera décevant.
Les gens parlent de la "qualité", des "spin-off", font de belles tirades, mais je ne retrouve chez personne l'émotion qui est la mienne, l'amour des personnages, de leurs valeurs aussi. C'est surtout le bonheur de lire, d'oublier le monde sous mes pieds, de rêver avec les histoires qui me plaît, alors je tombe un peu de haut lorsque je lis les descriptions dignes d'un concours de littérature dénuées de tout sentiment des personnes qui en parlent, c'est surtout cela qui me déçoit.
Lisons un peu avec le coeur, je voudrais remercier du fond du mien les créateurs de Thorgal qui ont embelli ma vie entière. Ma note porte sur 'l'ensemble de l'œuvre, avec une préférence pour Rosinsky
Bon, alors, le dessin est beaucoup plus proche de celui de Gérald POUSSIN ou celui de PIOTR, que de ceux de Ralph MEYER ou de Juanjo GUARDINO, indéniablement.
Mais il se trouve que ces audaces graphiques servent bien le propos de ces carnets de voyage intimistes. Les ambiances sont sommairement mais justement retranscrites et la menace qui plane tout au long de ce récit nous tient en haleine.
Ce dessin ne nous incite pas à s'attarder sur les images et la lecture s'en trouve grandement accélérée.
Le merveilleux de la bande dessinée réside dans sa tolérance et cette faculté à accepter dans ses rangs toutes les formes d'expression, en faisant un langage universel très ouvert.
A la moitié de l'histoire il est encore trop tôt pour émettre un avis sur ce scénario néanmoins prometteur.
Cette version d'anticipation des "Dix petits nègres" d'Agatha Christie bénéficie d'une unité d'espace, de temps et de lieu propre à poivrer ce récit immersif.
Mais je peux d'ores et déjà être élogieux sur le traitement graphique de l'œuvre. Beaucoup d'originalité et d'élégance dans ce dessin et cette mise en couleurs. Les ambiances mystérieuses sont bien restituées et les concepts architecturaux particulièrement inventifs.
Le dénouement est donc attendu avec grande impatience.
Beaucoup de plaisir à lire ce polar bien construit et bien servi par un dessin inhabituel du genre.
Cette lecture est très agréable, le découpage du récit est parfait, les personnages bien identifiés, une narration en tous points exemplaire.
MATZ nous a habitués à cette efficacité d'écriture, son aisance fait ici l'exposé de tout son talent.
Une petite friandise d'humour noir.
Tous les amateurs sauront apprécier la dérision et l'ironie de ce commerce hors-normes.
L'humour espiègle de Jean TEULE atteint son acmé dans ce final inattendu.
RIP Jean.
Philippe BERTRAND compose une belle partition BD pour ce petit joyau de Jean TEULE.
L'humour subtil et iconoclaste de notre regretté romancier trouve dans cette chronique historique le meilleur terreau pour dénoncer l'abus de pouvoir totalitaire et saluer le cran de ce marquis indomptable.
Du grand art.
Une seconde partie plus dramatique et plus grave pour notre bon Vernon.
La réalité reprend ses droits, au grand dam de tous les disciples de notre DJ préféré.
Plus de 700 pages au service d'une peinture à la fois cynique et tendre de cette légende urbaine datée.
Belle rencontre que celle de LUZ et Virginie DESPENTES.
Une adaptation BD très réussie. Graphiquement novatrice, cette chronique déploie tout une galerie de personnages hauts en couleurs. Les dialogues sont ciselés et jubilatoires.
Le héros, solaire, se meut ou s'assoit dans un monde qu'il survole, immergé dans la musique qu'il a fait sienne.
Une belle expérience de lecture.
La lecture de cet album laisse perplexe. La note est même généreuse, avec 1 des 2* attribuée par nostalgie, parce que j'apprécie Valerian et Laureline, et de manière générale le travail des auteurs dans d'autres livres (Valerian, Alim le tanneur). Ceci étant, la qualité des BD passées des auteurs joue aussi contre eux, cet album représentant une grosse déception.
Tout d'abord, le dessin est assez décevant. Le style de la série originale est très bien approprié. Les personnages (visages, expressions, postures) sont toujours très expressifs et dynamiques. En revanche les décors sont très pauvres (ou inexistants sur de nombreuses cases) ce qui, combiné à la mise en scène aérée, donne une sensation de pages creuses. Par ailleurs, l'album souffre par sa couverture magnifique : les magnifiques couleurs et le vaisseau sont quasi absents de l'histoire même.
La critique peut sembler sévère sur le dessin, mais il est quand même ce qui relève la note.
Cet album fait visiblement partie d'une série, personnellement je n'avais pas souvenir des héros enfants mais agents galactiques sur terre, je pardonne donc le manque d'explications à ce sujet. Toujours est-il que leur rôle dans la mission n'est jamais clairement expliqué, et ils n'ont quasiment aucun impact sur l'histoire.
La trame principale, extrêmement simple, consiste en une négociation. Négociation entre 2 parties dont on a du mal à comprendre le poids respectif et les menaces qu'ils pourraient représenter pour la terre. Mais peu importe, puisqu'on n'assiste pas à ces négociations, aux dépens de la séance de surf d'un personnage secondaire et l'exploration d'une cave par les héros. La résolution du conflit final est particuliètement peu satisfaisante.
De manière général, l'enjeu est pauvre, et la multiplication des personnages intéressés par la mine n'apporte absolument rien à l'intrigue à part de la confusion. Les différents sujets évoqués ne sont pas du tout explorés (par exemple, l'industrie du cinéma).
Pour finir, on ne peut s'empêcher de se questionner sur le message de l'auteur quand les seuls personnages féminins en deshors de Laureline sont 2 caricatures hystériques qui maltraitent leurs assistants respectifs. De même devant la scène dans la cours du collège au début de l'histoire, et le dessin du personnage antogoniste ...
NB : comme le note une autre critique sur ce site, si l'album s'adresse à la jeunesse, il faut noter qu'un personnage (masculin) baisse sa culotte dans une scène qui peut déranger par son implication (implication qui n'est, bien sûr, jamais explorée)
George Orwell est sans doute l’un de mes auteurs préférés en témoigne mes avis sur les différentes versions de « 1984 » ou encore de « La ferme des animaux ». J’aime sa critique du système totalitaire ou autoritaire conduisant à la privation de libertés chez les individus.
Voilà une singulière biographie qui nous est proposée par l’espagnol Carlos Hernandez. J’ai bien aimé cette approche très moderne dans la façon de raconter cette histoire. Il faut dire que George Orwell n’a pas eu une vie très facile et il a connu la célébrité sur le tard. Il est mort à seulement 46 ans d’une vilaine maladie.
Il y a eu une polémique à son sujet qui a été soulevé par des journalistes en mal de sensation des décennies après sa mort. Notre auteur, Carlos Hernandez, va enquêter sur l'affaire de George Orwell accusé d'avoir fourni aux Services secrets britanniques une liste d'individus qu'il soupçonnait être des agents communistes pour Staline. En effet, il est question d’une liste que le célèbre écrivain aurait établi à destination du gouvernement contre des personnalités ayant des sympathies communistes. On retrouve par exemple l’acteur Charlie Chaplin sur cette fameuse liste aux effets discriminatoires. C’est la fameuse chasse aux sorcières.
Pour autant, l’auteur va expliquer la vie d’Eric Arthur Blain, de son vrai nom, à partir de sa naissance en Indes britannique jusqu’à sa mort prématurée. Il a reçu une éducation typiquement anglaise en faisant partie de la classe moyenne haute. Son père était fonctionnaire dans l’administration des Indes. Il va aller au collège d’Eton, la fameuse institution scolaire que le Prince Harry décrit si bien dans ses mémoires.
Le jeune homme endosse l'uniforme et retourne aux Indes en 1922 pour devenir sergent dans la police impériale en Birmanie. Son tempérament un peu rebelle le fait sérieusement douter de l’impérialisme britannique. Il préfère donner sa démission en revenant en Europe où il va un peu vagabonder pour ne pas dépendre de sa famille. En réalité, il souhaite se consacrer à l’écriture mais les fins de mois sont difficiles. Il explore les bas-fonds londoniens puis parisiens. Dans les années 30, il se décide enfin à accepter un poste d'enseignant dans une école privée.
En 1936, cet aventurier n’a pas hésité à retourner sur le terrain et à combattre les fascistes en Espagne dans le camp des Républicains alors que son gouvernement ainsi que la France les avaient laissé tomber. Durant cette guerre, les partisans de Staline ont pourchassé les autres obédiences socialistes dont celle de notre écrivain (la milice du POUM). Au front, il est blessé par balle au niveau de sa gorge.
Il y a eu surtout la Seconde Guerre Mondiale ainsi que l’émergence de deux super puissances conduisant à la guerre froide. A noter qu’il a été un bon patriote sans verser dans le nationalisme afin de défendre son pays d’une invasion.
A la fin de l’ouvrage, on aura le fin mot de l’histoire à propos de cette fameuse liste dont il faut relativiser les effets pour ne pas tomber dans la calomnie. Certes, c’était un geste sans doute maladroit mais qui n’a eu finalement que peu d’effet sur les personnes visées. Il a juste donné un conseil à une amie alors qu’il était déjà gravement malade en donnant une liste de noms d'autres personnes qu'il était inutile d'approcher, en raison de leurs convictions politiques. Après, la presse a grossi le trait pour en faire un scandale inapproprié.
En réalité, il était en faveur d'une troisième voie entre le communisme soviétique et le capitalisme américain. Il avait beaucoup d’ennemi, c’est le moins que l’on puisse dire. Je trouve même qu’il y avait même de la grandeur chez cet homme qui n’a pas sacrifié ses idéaux et ses valeurs au nom de sa carrière.
Juste un mot sur le dessin. On peut dire qu'il apporte beaucoup de fluidité à la lecture et beaucoup de dynamisme. Il est dynamique, vif et précis, restituant pleinement les ambiances de ce pays et de cette épopée avec une colorisation extrêmement agréable.
Cette BD est passée un peu inaperçue alors que George Orwell est sans doute l’un des écrivains occidentaux les plus étudiés en cours de littérature. Elle mérite qu’on s’y attarde un peu d’autant qu’elle est bien réalisée avec un graphisme tout à fait avenant.
Oufffff! J'avais passablement aimé la première intégrale, mais celle-ci, pas du tout! C'est vraiment rendu n'importe quoi, les scénarios sont endormants, les dialogues sont mauvais, les blagues sont faciles -- Pierre Fournier semble écrire de manière aléatoire et superficielle. Aucun intérêt.
Une superbe année pour les X-men, Claremont va toujours plus loin dans la psychologie de ses personnages, c'est passionnant.
Magistral !!!
J'ai acheté cette ouvrage en vacances, dans une petite presse, m'étant remis aux comics depuis peu, au vu du petit prix et d'une certaine fascination pour ce personnage.
Découvert dans les films ... Oui ;)
Pouah .... mais quelle claque, graphique d'abord, non seulement la quête est cosmique, mais les dessins le sont aussi tout autant, quel voyage, quel plaisir .... L'écriture est incroyablement parfaite, rien ne vient gâcher cette lecture de bout en bout !
On se demande comment Thanos va faire pour récupérer chacune des pierres car le défi est toujours plus grand mais quelle inventivité !!!!
Jim Starlin est aussi cosmique que les dessins de Ron Lim.
Le moindre intervenant est marquant, la relation de Thanos avec Death est ... y'a pas vraiment de mots ... Ce récit est culte.
Ses thèmes me touchent particulièrement, il est emprunt de spiritualité plus que l'on ne pourait le croire au premier abord.
Et puis à ce prix c'est une bien belle édition, avec une introduction à l'oeuvre, aux personnages et ses auteurs ... Des couvertures en bonus, un guide de lecture sur Thanos...
De quoi donner envie de dévorer les suites.
Mais surtout !!! Un beau papier, loin du glaçage et des couleurs flashy horribles du gant de l'infini dans la collection Must Have.
CULTE
Second volet du complot Pinkerton avec un Blanc-Dumont de plus en plus à l'aise dans les dessins et un scénario aux petits oignons de Corteggiani. Une réussite !
Très bel album qui poursuit la collection mais dans le désordre (Il s'agit du numéro 2 mais sur la frange, il est indiqué comme numéro 11). Les dessins de Giuseppe Baiguera sont superbes et le scénario est très bon. Une collection vraiment bien faite !
Succession de scénettes décrivant, sans concession, la vies des différentes tribus indiennes, leurs luttes internes, l'annexion de leurs territoires et leur "américanisation".
Ma déception vient du fait qui'l n'y a pas de fil conducteur (comme par exemple dans "Go west young man"), que certains discours font "cliché" et que l'intérêt de plusieurs scénettes reste relatif avec parfois des scénarios difficiles à suivre.
Egalement, alors que dans "Go west young man" la multiplicité des dessinateurs apporte un plus à l'histoire, ici elle dessert le projet tant les différences sont flagrantes.
Et tout cela pour presque 20euros. A oublier!
Ce 1er tome est déjà très original, couplant un dessin pour enfants avec une ballade pour un peu plus grands, un peu magique, un peu violente, un peu coquine. L'ensemble est bien balancé, plaisant, émoustillant, on voudrait poursuivre sans fin cette quête rêveuse en compagnie de ses personnages si bien campés.
Les tomes 1, 3 et 4 sont des indispensables de la BD FB
Celui-ci, le premier, est unique. Sea, Sex and Guerre, c'est violent mais beau, beau mais violent. Bourgeon dépose l'intrigue et largue les amarres... au secours, chef- d'œuvre !
Je préfère le dire tout de suite : ce ne sont pas des macronistes qui vont aller sur Europa, la deuxième lune de Jupiter. Non, on préfère envoyer une équipe spéciale composée notamment d'une autiste asperger avec difficultés relationnelles et d'un alcoolique à moitié repenti. Cela fait sans doute plus crédible dans les forces spatiales de l'ONU !
J'ai toujours un peu de mal avec le dessin de Janjetov que je trouve un peu figé et pas assez expressif. Certes, j'ai constaté une amélioration mais il reste encore une marge de progression afin de séduire le lectorat. Les décors sont froids à l'image de cette lune de Jupiter.
Sur le duo Léo - Rodolphe, on voit que cela fonctionne à merveille depuis des années. Je peux cependant comprendre les critiques qui disent qu'ils nous servent toujours un peu la même chose en prenant leur temps ce qui produit des séries à rallonge de type cycle d'Aldebaran ou les aventures de Kathy Austin à travers le monde. En même temps, pourquoi changer une formule gagnante qui fait des adeptes ? Par conséquent, pas de prise de risque.
C'est un récit assez claustrophobique dans un milieu totalement inquiétant et hostile. Il y a comme une ambiance à la Alien mais sans les morts qui s'accumulent. Je dirai pour l'instant car les deux précédentes expéditions ne sont pas revenus vivantes d'Europa.
J'ai be beaucoup aimé la scène d'introduction qui pose clairement le débat entre les fondamentalistes et les intégristes religieux qui ne veulent pas de la conquête spatiale afin de maintenir l'homme dans l'ignorance. Ils disent que nous ne sommes jamais allés sur la Lune et que les images montrées au public ont été tournées comme des films dans des studios de cinéma. Cela renvoi incontestablement à des échos entendues dans notre monde actuel.
L'autre évolution intéressante de ce tome est l'ascendant que prend le commandant qui devient le véritable héros de cette aventure alors que nous croyons tous que c'était la jeune autiste façon « Good Doctor ». C'est comme un changement de cap assez intéressant, je dois dire.
Le récit accumulent encore les mystères mais c'est toujours aussi bien agencées. On ne s'ennuie pas. Et puis, il y a encore le clifhanger final qui ponctue chaque épisode. Bref, c'est une série de science-fiction à suivre !
Chef d'oeuvre absolu! Une plongée hallucinante dans un Moyen Age, réaliste, cruel et bien documenté où chaque dialogue est une petite pépite. Chaque scène possède sa petite surprise jubilatoire. Leurs transitions sont sublimes. Hermann, par de subtils détails, délivre des synesthésies sans pareil qui renforce l'immersion (applaudissements, chants religieux, crépitement de cheminée, orages, vents... sonnent, sifflent à nos oreilles).
Une leçon de mise en scène!
Non, les petits monarques ne sont pas des enfants pourris et gâtés. Ce sont plutôt des papillons californiens qui migrent sur des milliers de kilomètres vers le nord sur tout le continent américain.
Une fois arrivé au nord sur quatre générations tout de même, ils redescendent d'une traite vers le sud. C'est visiblement, la seule espèce animale à effectuer une telle migration. Or ces papillons ont presque totalement disparu en 2021 sous les effets du changement climatique. Or, ils sont importants dans l'équilibre de la nature ce qui a manifestement inspiré l'auteur
Cette BD nous plonge dans la science-fiction apocalyptique. En 2101, aux États-Unis, alors que l'humanité est au bord de l'extinction totale, quelques milliers d'individus ont survécus sous la surface. On va intéresser à une jeune femme, chercheuse biologiste, qui suit la migration des papillons monarques car ils constituent le seul remède aux effets dévastateurs du rayonnement solaire. Une course contre la montre a commencé pour sauver le reste de l'humanité.
Cela se manifeste comme une espèce de road-trip à travers les Etats-Unis entre une jeune femme qui a recueillie une petite fille à la recherche de sa famille. Au cours de leur périple composé de dialogues interminables ponctués part une seule scène d'action de tremblement de terre suivi d'un petit tsunami, ils vont faire la connaissance d'un autre groupe.
Je n'ai pas trop aimé car le récit traîne véritablement en longueur comme pour mieux prendre son temps pour un effet non garanti. Par ailleurs, beaucoup de choses m'ont paru pas crédible pour un sou alors que cela se prend au sérieux avec un aspect scientifique et botaniste assez marqué. C'est dommage car cela avait l'air emballant au premier abord. Il manque une réelle mise en scène qui fasse monter la tension progressivement. Et puis, le dessin et notamment la colorisation manque de nuances.
On a le droit de dire quand on est déçu par une œuvre. C'est clair que tout ne peut pas plaire pour autant. Il faut l'accepter et passer à autre chose en gageant que la prochaine fois, l'auteur Jonathan Case fera sans doute mieux ou pas. Bref, cela dépend comment on le perçoit. Beaucoup de lecteur ont aimé mais pas moi, désolé.
Cela faisait une éternité que je n'avais plus lu un THORGAL, trop déçu par la piètre qualité des albums de la série-mère depuis de nombreuses années (grosso modo depuis le tome 20), ainsi que par ses nombreux spin-off tous plus indigestes les uns que les autres, et n'apportant à mes yeux pas grand chose d'intéressant à la série-mère. Aussi n'est-ce avec aucune attente particulière (ni même avec un quelconque espoir) que j'ai entamé la lecture - presque au hasard - de cet album. Et là ...
... Quelle claque ! J'ai retrouvé en seulement quelques pages l'esprit de la série d'origine (qui plus est celui des albums de l'âge d'or de la série), aussi bien dans le dessin - absolument splendide et très conforme à celui de Rosinski - que dans le scénario, avec une histoire haletante pleine d'événements épiques et de moments poignants - voire tragiques. A ce titre, l'idée d'avoir représenté THORGAL sous les traits d'un vieillard fort diminué fut une excellente trouvaille, cet élément faisant de l'album un épisode totalement inédit.
Un album au final aussi bien pour les fans que pour ceux qui découvriraient la série sur le tard.
J'ai adoré suivre la marche de Davodeau depuis le Lot jusqu'à la Meuse. Ses réflexions, ses pensées humanistes, son humour, sa poésie; bref sa prose m'ont beaucoup plu. L'auteur a un vrai talent d'écriture. A cela vient s'ajouter un dessin semi-réaliste fort agréable (notamment en ce qui concerne les paysages naturels) qui fait que la lecture provoque un vrai sentiment d'évasion tout à fait délectable.
Concernant ses positions engagées (voire partisanes) et son militantisme, rien de nouveau sous le soleil; Davodeau ne s'étant jamais caché à ce sujet dans plusieurs de ses ouvrages précédents (RURAL, LES IGNORANTS, etc.). Que l'on adhère ou pas à ses prises de positions, cela a le mérite de faire réfléchir et c'est toujours bon à prendre. Personnellement, je suis plutôt en phase avec ses idées, mais bon, tout cela reste très personnel ...
Un album qui peut s'appréhender autant pour le sentiment d'évasion qu'il procure (la visite de la France rurale sous la plume et les crayons de Davodeau est vraiment enchanteresse) que pour s'interroger sur la pertinence du nucléaire en France et la gestion des déchets radioactifs.
La BD de l'année 2022
Une véritable pépite. Un album magnifique au graphisme époustouflant. Plus de 220 page d'évasion et de bonheur
Une BD de SF spécial Boomer, drôle et jouissive (pour les boomers), une tueuse à gage est engagée pour descendre un voleur de mallette, Jean-Claude Belmondeau (tout un programme), dans laquelle figurait des documents compromettant au sujet d'un scandale de pollution industrielle sur une planète lointaine. Morale de l'histoire les écolos féministes progressiste sont aussi pourris que les autres... Cette BD d'aventure, d'humour et d'action ne plaira pas à tout le monde, mais elle présente un scénario simple et efficace, avec un dessin classique et bien rodé.
Qui ne connaît pas Thomas Piketty ? Il est depuis de nombreuses années l'un des plus grands économistes de France. Voilà que son livre est enfin adapté sur le support de la BD grâce à des auteurs dont une journaliste indépendante Claire Alet.
Un mot sur le dessin de Benjamin Adam qui a tout de même été diplômé des arts décoratifs de ma ville Strasbourg. Le dessin colle à merveille au propos économique de par sa simplicité et sa sobriété.
J'aime bien Thomas Piketty car bien qu'issu d'un milieu très aisé, il s'est tout de suite intéressé à la redistribution des richesses qui était loin d'être équitable. Il est vrai que beaucoup de gens qui se trouvent dans l’opulence ne se soucie guère des autres car ils estiment que leur réussite les place au-dessus.
La théorie assez singulière de cet économiste est d'affirmer que les inégalités de revenus ont baissé au XXème siècle en France et que c'est lié à la progressivité de l'impôt sur le revenu. Plus on gagne de revenus, plus on va financer la misère sociale et les caisses de l'Etat de manière générale. Du coup, l'argent est redistribué.
Il est vrai que cela pose un problème à beaucoup de gens qui se lèvent tôt pour travailler afin que certains puissent vivre un peu décemment sans fournir le moindre effort. On ne peut en vouloir farouchement à cette pensée quand on voit concrètement comment se passent les choses.
Cet économiste est défavorable à juste titre au mouvement de baisse de la fiscalité intervenu depuis les années 90 car cela favorise la reconstitution des grandes fortunes et cela accroît considérablement les inégalités. Le gouvernement macroniste actuel ne va d'ailleurs pas dans le sens préconisé par notre économiste puisqu'il préfère ne pas toucher à l'impôt en mettant à contribution les travailleurs pour une durée de travail plus longue jusqu'à la retraite.
Les Bernard Arnaud n'ont aucun souci à se faire avec une telle politique dont les effets négatifs seront du côté des petits travailleurs. Oui, c'est bien le retour en force des inégalités qui nous guette avec un petit pourcentage de milliardaires contrôlant presque toutes les richesses mondiales. On se retrouve à peu de choses près dans une société avant la révolution française où il y avait trois ordres : le tiers-état, le clergé et la noblesse représentant 2% de la population et qui contrôlaient la majorité des biens et des ressources.
Il faut savoir que certains économistes américains ont critiqué assez sévèrement les conclusions de Thomas Piketty en indiquant qu'il dramatisait la situation. Je ne sais pas mais je constate dans la vraie vie que les inégalités n'ont jamais été aussi fortes. Ceux qui sont du bon côté se complaisent dans cette situation et se barricadent face aux critiques en indiquant qu'ils le méritent. Mais bon, ce n'est pas une vulgaire question de jalousie mais plutôt de justice sociale. Bref, cet auteur a énormément de détracteur qui vont essayer de casser ses démonstrations pourtant constructives.
Cette présente œuvre étudie les idéologies justifiant les forts niveaux d'inégalités à travers le temps. C'est réalisé de manière ludique afin de faire passer le message. Il est vrai que dernièrement, Piketty a co-signé une tribune soutenant le programme économique de la NUPES ce qui ne va pas forcément plaire aux économistes américains. Moi, je suis plutôt sensible aux propositions fiscales et économiques qu'il réalise pour qu'on puisse vivre dans un monde plus juste et plus équitable.
Bonne idée également le fait que cela soit présenté sous forme de saga familiale qui part de la Révolution française à nos jours sous 8 générations de la même famille. On se rend compte que la richesse se transmet grâce à la succession. Par ailleurs, dans le passé, beaucoup ont profité des bénéfices de la colonisation.
On apprendra au passage ce que l'état français a fait à la République d'Haïti qui a obtenu son indépendance en 1804. Près de 20 ans après cette indépendance, la France sous la menace des armes a exigé une compensation financière astronomique pour la perte de son exploitation de l'île. C'est le monde à l'envers avec une indemnisation demandée aux descendants d'esclaves. Ce pays a mis près d'une centaine d'année à procéder au remboursement intégral avec les intérêts. Il est aujourd'hui l'un des pays les plus pauvres de la planète car cette spirale d’endettement a paralysé Haïti pendant plus d’un siècle. C'est véritablement scandaleux car Haïti est le seul pays au monde où des générations de descendants d’esclaves ont versé des réparations aux héritiers de leurs anciens maîtres !
Bref, c'est une enquête assez intéressante qui nous apprendra beaucoup de choses sur un mode parfois teinté d'humour. Il est clair que cette œuvre a bousculé la pensée économique depuis 20 ans avec un autre regard sur le passé.
Des tranches de vie, de gens ordinaires qui ont un jour voulus faire respecter la loi. Toujours le même schéma il semblerai que nous revenions vers le monde d'avant la révolution. Les pauvres sont menacés et avilis, les puissants ne sont pas coupables, ni responsable
Après avoir découvert le Batman du duo Loeb/Sale en 2021, j’ai enfin pu découvrir cet autre récit absolument magique.
Superman en 4 saisons, l’essentiel de la « base » à connaître sur le personnage et son univers. Un équivalent pour Superman à Batman année un.
Le récit est doux, d’une beauté graphique incroyable et d’une bonté scénaristique magnifique. On découvre le monde de Clark Kent/Superman, ses questionnements, ses angoisses, les enjeux d’avoir conscience de ses pouvoirs et malgré tout de ne pas toujours parvenir à totalement sauver tout le monde comme il le voudrait.
Les planches du regretté Tim Sale sont époustouflantes, les décors de Smallville sont enchanteurs (je déménagerais dans le Kansas dans l’heure !).
Un must have absolu pour moi.
Il est certainement l'artiste peintre japonais le plus célèbre au monde ayant d'ailleurs inspiré les principaux tenants du mouvement impressionniste en France que l'on parle de Claude Monet ou encore Van Gogh.
Ses aquarelles, ses estampes notamment les 36 vues du mont Fuji et la grande vague de Kanagawa sont exposés dans les plus prestigieux musées du monde entier. Ses fameux cerisiers en fleurs sont également d'une beauté sans pareille. Hokusai reflète véritablement l'âme du Japon dans une période qui a constitué l'âge d'or de la peinture japonaise.
Hokusai a transformé l’art du portrait en peignant des scènes de la vie quotidienne dans les villes japonaises et en prenant souvent comme modèle les courtisanes et les acteurs de théâtre qui côtoient les paysages, les plantes, et les animaux. Rien ne résiste à ce perfectionniste de la peinture qui ne cesse de se remettre en cause afin de progresser davantage.
Sans cette BD, j'aurais sans doute ignoré toute ma vie l'influence qu'avait cet auteur venant d'Asie et influencé par le bouddhisme. C'est également bien de voyager à travers les autres pays de la planète et ne pas rester cantonner à l'occident surtout en matière d'art.
J'ai trouvé cette biographie fort intéressante car il nous fait découvrir l'homme époustouflant mais également le pays ainsi que l'époque. On découvre une ville d'Edo en 1760 qui est déjà la plus grande ville du pays du soleil levant.
J'ai retenu de cet auteur que c'est avec l'âge qu'on progresse vraiment dans la technique pour percevoir l'art. Il disait : « À 90 ans, je pénétrerai le mystère des choses ; à 100 ans je serai décidément parvenu à un degré de merveille, et quand j’aurai 110 ans, chez moi, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant ». On souhaite tous de vivre aussi longtemps afin de voir s'il dit vrai.
Bref, cette BD constitue un très bel hommage à cet artiste japonais tout à fait atypique.
Un démarrage un peu poussif laisse envisager une suite bien plus prometteuse que ce tome initial. Un album fourre-tout (racisme, prohibition, religion...) qui je l'espère va se développer efficacement par la suite. Juste bon pour le moment, il y a néanmoins du potentiel scénaristiquement. A suivre...
Un survival musclé, entre Prédator et Sanctuaire. Le dessin superbe et la jungle inquiétante à souhait servent ce récit (quête ?) avec brio jusqu'à la fin finalement un peu facile. Bien que perfectible, j'ai passé un excellent moment de lecture en tout cas :)
On devine dès les premières pages le coupable mais l'ensemble reste divertissant. Un album honnête mais sans grande originalité, il faut bien le reconnaître. Les dessins sont superbes !
Un album dédié au personnage de Freddy de façon détournée. C'est amusant et l'intrigue fournit son lot de faux coupables. Un bon cru de Ric Hochet. A lire !
Le lien avec les deux premiers tomes de millenium se fait avec les deux protagonistes Mikaël Blomkvist et Lisbeth Salamander. A la fin de l'affaire Winnerström ils se sont séparés. Grâce à Lisbeth et ses informations Winnerström est tombé. Le changement de dessinateur rend le lien avec les deux premiers tomes plus difficile: on a presqu'affaire à d'autres personnages, le temps de rentrer dans les caractères
Mikaël fait la une des journaux, Lisbeth disparaît avec la fortune qu'elle a récupéré sur les comptes de Winnerström et se fait une vie au soleil à l'étranger. Mais des informations reçues par le net vont la faire rentrer en Europe. Mikaël et Millenium quant à eux travaillent sur un reportage sur la mafia du sexe en Suède.
A peine rentrée en Europe, Lisbeth tombe sur son tuteur Bjurman qui veut se faire enlever ses tatouages compromettants. Lisbeth menace de mort Bjurman s'il s'exécute à enlever ses tatouages . Devant ce danger il contacte un certain Zala qu'il fait chanter en le menaçant de révéler son trafic. Zala est aussi le nom qui tombe dans les papiers de millenium comme intermédiaire du sexe en Suède. La douleur de Lisbeth est grande : elle se rappelle la violence de son père qui frappait sa mère qu'elle avait voulu protéger elle et sa soeur jumelle Camilla. Lisbeth s'achète un appartement et y amène son amie Miriam, lui offre le gîte deux ans sans loyer en échange de tendresses et de servir de boite au lettres. Elle retrouve son ancien employeur Dragan qui lui apprend que son premier tuteur est sorti du coma. Elle file le saluer dans son home et lui annonce que Bjurman va lever la tutelle. Millenium remue avec son enquête et certains bien payés pour se taire acceptent de parler. Dans le milieu ce vent qui tourne laisse présager des éliminations. Le journaliste qui avait levé le secret de la mafia, il est éliminé, de même que Bjurman. Lisbeth devient le tueur présumé suite à un concours de circonstances qui l'a amenée sur les lieux. Pour la responsable d'enquête de la police cette piste, si évidente, est suspecte. Le commanditaire des meurtres voyant la tournure des opérations prend peur que Lisbeth ramène le monde chez lui et ordonne au tueur des trois premières victimes d'exécuter Lisbeth Salander. Miriam sentant le piège appelle son ami Paolo le boxeur avec qui elle et Lisbeth s'entraînaient, mais avant son arrivée, elle est interceptée par le tueur. Miriam est passée à tabac, mais Paolo, qui avait suivi l'enlèvement intervient, fait brûler les véhicules des malfrats, emmène Miriam à l'hopital non sans devoir s'imposer à coups de poings pour s'échapper. Lisbeth de son côté interroge Per-âke Sandstöm un homme qui couvre Zala. Après avoir écrit sur son torse "un porc qui viole les femmes", Il avoue que par un groupe de bikers, il a été en contact avec Zala qui lui permettait de jouir des prostituées contre son silence. Lisbeth apprend en même temps que Mikaël via Holger le premier tuteur de Lisbeth que Zala n'est autre que le père de Lisbeth qui lui le père l'avait violée attachée au lit et qui elle, au vu des sévices faits à sa mère, a enflammé la voiture de son père qui s'en est sorti carbonisé mais toujours nocif.
Meilleure bd de son auteur. Une très belle redigestion des codes du manga shonen dans un format beaucoup plus franco belge très poétique et graphique
Malgré le très beau dessin, j'ai rarement vu une BD taper autant à côté de son sujet. On a l'impression que l'écologie se résume à tripoter de la terre et à "revenir à des valeurs simples" (comprendre "pas de gameboy") et paf, on reconnecte avec Gaia prêt à lutter contre Babylon avec les indiens d’Amérique (ce n'est pas une blague). On effleure à peine le prisme social, les adversaire politiques ne sont pas identifiés... Une BD écolo beaucoup trop superficielle
Excellente BD, un vrai road trip drôle et pop au premier abord mais beaucoup plus profond qu'il n'en a l'air.
Et le gros point fort reste le dessin, Etienne Gérin est un vrai virtuose qu'il faudra suivre !
Excellente BD, très rafraîchissante et éclairante sur le complotisme, la fin du monde et les hommes pieuvres ! Entre l'absurde et le tragique (voir le dépressif), elle m'a rappelé Twin Peaks (ce qui est un compliment)
Je dispose des originaux 1, 2 et 3.. en parfait état. J'ai eu la chance de les acheter, enfant, sur un marché.
MERVEILLEUX COMICS. Le 2 et le 3 sont vraiment comme neufs. Le 1 a un petit souci sur la tranche que je n'ai pas voulu faire refaire. Sinon, pour le reste, comme neuf !
S'il y a des amateurs sérieux, ils peuvent se manifester (j'enverrai des photos) : fa443316@synet.be
Jean-Jacques Goldman avait jadis commencé sa carrière par une chanson s'intitulant « Sister Jane ». En l’occurrence, nous allons faire la connaissance de Lady Jane.
Attention toutefois à ne pas s'y méprendre, cela ne sera pas une fille issue de la famille royale ou de l'aristocratie anglaise mais une jeune femme qui s'est laissée aller avec un jeune mâle et qui se retrouve avec un bébé dans le dos ce qui ne sera guère facile pour une orpheline chez un parrain tatoueur.
Les méchants services sociaux vont lui enlever son bébé et elle ne le reverra plus jamais en vertu de la loi anglaise sur le « children act ». Oui, parfois les services sociaux jugent mal les situations et arrachent des enfants à des mères aimantes.
On retrouve Jane plus de 26 ans après. Elle dirige une petite crêperie sur une charmante ville côtière. Elle va aider une autre jeune adolescente à y voir plus clair dans la vie surtout à cet âge-là. Il s’ensuit une tendre relation qu'on va avoir du plaisir à suivre.
Le thème est celui de la disparation, de la perte d'un être cher qui peut vous être enlevé pour de mauvaises raisons par la société. Cela rappelle également une chanson que j'aimais beaucoup du groupe Téléphone à savoir « Cendrillon, pour ses 20 ans
est la plus jolie des enfants. Son bel amant, le prince charmant la prend sur son cheval blanc... ». C'est tout à fait ça
La réalisation de l’album est impeccable. La narration est parfaite. La mise en image est classique mais agréable à commencer par la belle couverture sur fond de drapeau anglais. Le dessin d'une rare élégance et d'un grand réalisme sert parfaitement l’histoire. Les décors soignés font vivre l'atmosphère. Bref, l’album se lit assez facilement.
Au final, un album assez sympathique que je recommande aux amateurs de roman graphique psychologique. A noter également que malgré tous les aléas de la vie, il y a pas mal d'optimisme.
Bel album même si dans ce cycle j'ai préféré les deux précédents. Le Gall continue de creuser son héros. J'ai adoré la traque dans cette forêt oppressante. Le seul bémol va aux couleurs que je trouve un peu fades.
L'histoire du tome 2 est excellente, dans la continuité du 1er. Cette petite touche de fantastique met en valeur l'aventure et l'enquête policière qui baignent dans cette série.
Intrinsèquement, le dessin est moyen comme le 1er. C'est la faiblesse de ce cycle : les dessins sont pas assez détaillés et manquent cruellement de rigueur.
On s'attache très vite à cette belle miss Kathy (Austin) toujours autant sexy que professionnelle. Les seconds personnages sont tout autant intéressants et servent bien l'intrigue et le mystère.
A découvrir très vite si vous ne l'avez pas encore fait !
Ce tome est certainement le meilleur de la série (sur les 5 premiers). C'est pourquoi il obtient 4* au lieu de 3.
Le dessin+mise en scène est toujours exceptionnel (mérite 5*) mais le scenario est toujours moyen (je détaille un peu dans la critique du tome 1). Néanmoins ce tome est un peu plus riche en développements, et développe bien le personnage principal romain. Les personnages secondaires ont beaucoup de relief.
Ma critique sur ce tome se porte sur la caractérisation du personnage principal germain (Arminius) que j'ai eu du mal à comprendre.
NB : à signaler pour les lecteurs sensibles, ce tome comporte une scène de viol. Elle s'intègre bien dans l'histoire et n'est pas trop longue ; en ce qui me concerne sa présence n'est donc pas une critique.
La note peut paraître sévère.
Le dessin est magnifique et s'il fallait le noter séparemment, il mérite assurément 5* (couleurs, expression des personnages, décors et les détails, en général). Cela inclue la mise en scène qui est claire et dynamique. Ma seule critique à ce sujet, vraiment arbitraire, serait les visages des 2 protanistes qui sont trop similaires et standards pour mon goût, surtout vu ce que le dessinateur est capable de faire.
Ce qui fait baisser la note, c'est le scénario (à lui seul, je mettrais 2* car j'apprécie le contexte historique). Dans l'ensemble, c'est intéressant : l'histoire de 2 frères ennemis, adaptée de la véritable histoire de Arminius. Mais les 2 personnages principaux ne me sont pas sympathiques. Leurs caractères sont assez bien définis mais j'aurais préféré avoir plus de scènes qui aident à comprendre la psycologie des personnages. Par ailleurs, il ne se passe pas grand chose dans ce tome.
Ceci étant, globalement, je passe tellement de temps à admirer les scènes que la faiblesse liée au scenario (et à certains dialogues) ne fait pas baisser la note outre mesure
Comme il a pu être signalé, il y a beaucoup de violence et d'érostime (scènes de sexe mais pas de porno à proprement parlé), ces scènes contribuent à un style narratif et à l'ambiance (ce qui rappelle la série TV Rome de HBO). Ce point va plutôt en faveur de la BD qui possède une véritable identité (et vise donc un public adulte).
Après une erreur du site, je réécris ma critique -rapidement.
Ce tome a les mêmes défauts que le premier -une mise en scène très linéaire avec un joli dessin mais un ensemble finalement pas très accrocheur.
Il est néanmoins en dessous du premier, la faute sûrement aux événements abordés, notamment l'accent sur la chirurgie esthétique (qui ne m'intéresse pas), le destin du mari (un peu long), le salon de femmes (pas passionnant) et la seconde guerre (trop vite abordée).
La fin était un peu longue, avec beaucoup de dialogues peu accrocheurs, même si les dernières pages se terminent sur un beau message.
En conclusion, je peux conseiller la lecture, au moins pour découvrir l'histoire de cette femme exceptionnel. Il faut l'aborder comme une biographie illustrée.
J'ai eu du mal à accrocher au personnage principal et au style graphique général. La lecture a été faite en plusieurs fois.
Le dessin est très stylisé. Les couleurs sont belles, et les visages, bien que dessinés si simplement, sont très ressemblants à leurs modèles !
Je préfère cependant les dessins un peu moins fantaisistes, et plus détaillés : la mise en scène ou le scénario doivent donc venir compenser pour relever ma note sur le dessin lui-même. Malheureusement, la mise en scène gauffrier rigide (2 cases par ligne, 4 lignes par pages, en gros), avec pas mal de textes explicatifs (bien que concis) ne m'emballe pas beaucoup plus. Assez ennuyeux.
Il faut noter certaines pages crues, représentant la chirurgie avec des belles aquarelles pleines pages qui cassent la monotonie et qui permettent d'admirer une scène autrement assez effrayante, comme dans la tête de la protagoniste : j'ai particulièrement apprécié ces moments, mais ils sont rares.
Pour l'histoire en elle-même, son grand mérite est nous faire découvrir une femme extraordinaire avec une vie bien mouvementée, surtout dans cette première moitié. Mais le récit est très linéaire, ce qui rend la lecture légèrement ennuyeuse.
Donc une BD soignée mais qui s'apparente plus à une biographie dessinée qu'une BD. Le deuxième tome aura à peu près les mêmes défauts et les mêmes qualités, avec une dernière partie qui m'a quelque peu désintéressée. La lecture complète des 2 tomes laisse quand même une bonne impression.
Une grosse déception pour moi, malgré un pitch des plus alléchant. Mais l'ambiance ne prend pas, l'univers est trop étrange pour y entrer, le scénario est brouillon, et les dessins trop criards à mon goût.
Ma critique complète sur mon blog :
https://www.alphabulle.fr/nageons-dans-les-etoiles/
Histoire menée à 100 à l'heure. La disparition d'une fillette de blancs riches à Abidjan s'entremêle avec d'autres disparitions d'enfants pauvres. Sous fond de post-colonialisme, d'administration corrompue, de croyances ancestrales et de violences licites ou pas.
C'est réellement un livre à lire. Le scénario est très bien, même si une ou deux fois il y a des raccourcis, il a un ton très léger et très original. Rien n'est grave même les passages à tabac dans les commissariats (!?).
Le style du dessin est original et convient bien au ton général où ce n'est pas la perfection qui est recherché mais le rythme et l'ambiance.
Je lirai le tome 3 des aventures de ce commissaire.
Suite et fin de l'histoire initiée dans le volet précédent avec cette histoire de tueur masqué au kunais empoisonnés.
Le présent album est encore très classique et terre-à-terre avec en point d'orgue un bon gros duel entre Takeo et un adversaire pugnace à sa hauteur.
Du classicisme certes, mais qui au moins se termine sur les retrouvailles entre Sayuri et Takeo: une conclusion parfaite me concernant pour une série qui tire un peu trop sur la corde depuis un moment (nombre conséquent de volumes, séries dérivées à l'intérêt discutable).
Quelques mots sur le dessin: Mormile a su relever le niveau depuis le tome 10 et maintenir un très bon niveau de qualité visuelle.
J'ai entre les mains un R3 , avec dos "boules de neiges" , dont le dépôt légal est Juillet 1988 , et toujours D.1973/0089/43
La falaise commence par une impression de malaise à savoir le pacte de sang de deux adolescentes qui font le serment de mourir en semble par suicide. Cela traduit le mal-être de l'adolescence.
Il faut dire qu'Astrid est une fille harcelée au collège par son côté sérieuse et trop rangée. Charlie de son côté est une fille qui souhaite être un homme et qui donc ne s'accepte pas dans son corps. Bref, les raisons de mettre fin à leurs jours ne manquent pas. Leur devise commune : hors du suicide, point de salut.
Pour la petite histoire personnelle, quand j'ai emprunté cette BD à la médiathèque, je suis tombé sur un petit post-it rose glissé entre les pages où il était inscrit ces mots qui m'ont fait plaisir : « La beauté est partout. Garde ton esprit bien ouvert ». J'ai aimé car c'est comme un message d'espoir destiné à tous ceux qui veulent se suicider à cause du regard des autres.
Dernièrement, c'était le suicide par pendaison d'un jeune garçon victime d'homophobie et harcèlement scolaire. Il y a des marches blanches qui sont organisées afin d'alerter l'opinion publique. Ce type harcèlement a malheureusement toujours existé dans le milieu scolaire à travers les époques où l'on stigmatise celui qui est un peu différent. J'espère qu'on pourra un jour y venir à bout afin d'éviter tous ces drames.
Pour ce qui est de la BD, vous constaterez que le thème est plutôt délicat. Sans vouloir révéler la fin, je dirai qu'elle ne sera pas comme on s'y attend. Le message est tout de même présent mais en toute subtilité pour ne pas se transformer en une énième leçon de moral sur l'importance de la vie.
A noter un décalage frappant entre un dessin presque enfantin aux crayons de couleurs assez marqué et le sujet plutôt macabre et presque tabou. Oui, tout cela provoque une forme de malaise certainement recherchée par l'auteure Manon Debaye dont il faut noter que c'est la première BD.
Au final, une lecture qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout de la falaise. Après, c'est le grand vide.
Ce deuxième tome est un cran au-dessus du premier . Surtout l'histoire de "l'écrivain", un sombre polar, inquiétant et palpitant jusqu'au dénouement . J'y ai également un peu plus apprécié le dessin bien qu'il soit moins original .
L'histoire démarre fort, les pages se tournent à une vitesse effrenée , au rythme de l'action omniprésente, mais le récit se termine aussi brusquement qu'il a commencé, si bien qu'il donne l'impression de baclé l'évolution du personnage qui s'est faite très rapidement sur les derniers instants. La trame de fond apporte de la consistence à cette dérive vers la folie, une grande tristesse et de l'empathie envers le protagoniste dont l'environnement familiale est un véritable désastre. C'est très agréable à suivre grâce à un système de "flashback" et ça amène presque un vent de fraicheur malgrè les malheurs, tant le périple du présent est claustrophobique, anxiogène, perturbant, sordide .
L'auteur évoque une admiration pour Stephen King, pour ma part j'y remarque surtout une référence au film "La colline à des yeux" pour le côté malsain et répugnant . Tout n'est pas montré , et cela apporte peut-être encore plus de terreur, l'imagination ayant fait le reste ... Le dessin est également une grande force de ce titre, très sombre et détaillé, avec des pleines pages exceptionnelles donnant lieu à des temps de pause nécessaires à la contemplation et au repos de l'esprit .
Résultat :
Un inquiétant récit horrifique, qui crée de la peur et du dégoût sans partir dans l'exagération fantastique . Tout commence par un drame familiale dans lequel l'homme de la maison fini par sombrer dans la folie . La suite n'est que question de bons ou mauvais choix .
j'hésitais a la librairie si j'allais l'acheter et j'ai pris la bonne décision. agréable et trés bon moment de lecture - drole -tendre emouvant et poétique
Ah, mais voilà! La bande de Lapinot est là! Euh... parfois! À mi-chemin entre un Lapinot sans Lapinot et des observations sur l'air du temps à l'instar du premier album, ici l'accent est mis sur tout ce qui a trait aux ordinateurs. L'avatar de Trondheim n'apparaît plus. On y retrouve Félix et Patrick assez souvent, et même Thierry et Richard à la fin. Ce sont eux qui rendent l'album plus intéressant. Il y a de bonnes histoires ici et là, mais l'ensemble est assez moyen.
Attention : PAS un Lapinot!
Bon, c'est sûr que ça s'appelle : "Les formidables aventures SANS Lapinot", mais on s'attendait à voir toute la bande, au moins! Finalement, non, c'est l'avatar de Trondheim qui bronche contre l'individualisme des gens. C'est pas mal tout. J'ai aimé les histoires qui mettaient en scène ses enfants, mais sinon je n'ai pas trouvé l'album très intéressant.
L'ancêtre des Petits riens de Lewis Trondheim, en quelque sorte.
Album décevant...
XIII est devenu une BD lambda d'espionnage : en même temps c'était déjà le cas depuis plusieurs tomes...
Blackjack ou l'épopée d'une bande de gamins dans le New York de la Prohibition qui va se retrouver mêlé aux sordides histoires de gangsters italo-siciliens, avec à la clé, un pactole de quatre millions de dollars.
Cette édition intégrale m'a permis de me plonger dans cette série que je ne connaissais pas et grand bien m'en a pris !
Le scénario est savamment construit avec son lot de péripéties et rebondissements, mais également un subtil dosage entre le monde de l'enfance confronté à la violence et réalité du monde adulte.
Steve Cuzor a fourni un excellent travail accouchant de quatre opus avec un dernier album qui conclue brillamment ce qui a été bâti précédemment. Mention spéciale à l'encrage et couleurs donnant une facture 'rétro' à cette œuvre.
Les décors sont calqués sur des œuvres bien connus ('Il était une fois en Amérique' notamment) pour une bonne immersion. Seul bémol, la qualité de certains portraits laissent à désirer dans le sens où la différenciation est parfois confuse.
Enfin le personnage de Peanuts est pour moi le personnage le plus insupportable de cette série: lâche, idiot et pleurnichard: il n'est rien de plus qu'un gros boulet qui va provoquer le plus de catastrophes tout au long de l'histoire. Heureusement l'auteur lui a réservé une "certaine" progression scénaristique et au final la rédemption.
Une bonne série à découvrir.
Encore un tome burlesque, un dessin et un style graphique magnifique...une galerie de personnages tous aussi loufoque les uns des autres. On circule dans la nef à bord de véhicules toujours aussi extravagants...on croise et recroise le sergent Bonvoisin, le reveur Baltimore, le méchant Ambroise, le rigolo Roi Clément XVIII, Hidinou le magicien, sa fille Ondine...bref un régal de se balader dans la Nef
Encore une bonne histoire du bouclier et qui a le mérite de reprendre un personnage de l’album précédent, comme l'ordre de la forge le fait avec brio.
Dans le dernier "orcs"(t19), cette approche est aussi utilisée et le contexte de la guerre des goules également, offrant deux albums en miroir : un héros naissant versus un héros finissant, un spectateur vs un acteur, tous deux portés par des pouvoirs démoniaques.
Volgrir est cependant moins original, moins drôle et ses personnages moins intéressants. Les dessins sont plus efficaces, même si les combats restent fouillis. La jeunesse des acteurs est probablement la cause de ce décalage désagréable (que je retrouve dans la psyché des héros des deux derniers albums des errants).
Un album meilleur que les deux deniers, mais manquant d’ambition et sauvé par le passage d’une légende.
Il est vrai que la connerie n'a pas de limite et que l'auteur s'amuse à inverser les adages classiques. On se souvient tous de son précédent titre : faut pas prendre les cons pour des gens. Même en inversant, cela veut dire la même chose, il fallait le faire et y penser !
Pour le reste, on va avoir droit à des sketches sur une ou plusieurs pages avec des thèmes et des décors totalement différents. Il y a toujours le même humour un peu absurde qui souligne les travers des gens et de la société en général. Le polar, le western et même Batman et Tarzan y seront évoqués.
A noter qu'après le succès du précédent titre, l'éditeur est allé dans le passé d'Emmanuel Reuzé afin d'y dénicher différentes histoires et les porter à la connaissance du public. D'autres diront qu'il s'agit de racler les fonds de tiroir à des fins mercantiles. Mais bon, quand le peuple en redemande !
Globalement, certains récits m'ont légèrement plu et m'ont fait sourire quand d'autres n'ont pas entraîné la moindre réaction notable. C'est un peu moins bon que le précédent opus, il faut le reconnaître. Sans doute, l'effort doit être fait sur la nouveauté et non des plats réchauffés.
Pour ma part, il est vrai que je ne suis pas fan de ce genre d'humour totalement crétin qui pousse très loin dans l'absurdité. J'assume. Cela reste néanmoins sympathique à la lecture pour se détendre à peu de frais.
TRES TRES très déçu par cet achat.
Achat fait les yeux fermés car je n'ai pas fait attention que c'est une nouvelle série, dont le dessin (comme bien d'autres séries de Swolfs) a été confié à un tiers.
Le dessin n'est pas abouti,
CF le visage du jeune héros page 1 (imberbe et sans ride car jeune, mais quand même !),
et la poursuite page 2 qui manque cruellement de réalisme.
De même page 5 le héros éprouve le besoin de nous dire ce qu'il fait pour échapper à ses poursuivants !
La fusillade page 39 et suivantes manque de réalisme.
Nul besoin de bla-bla, le dessin aurait du être plus explicite.
Bref le dessin ne m'a pas convaincu.
Quant au scénario, rien de palpitant ni de nouveau.
A moins de gros efforts dans le tome 2, je vois ce spin-off mal parti et finir par faire de l'ombre à Durango.
Je suis Swolfs depuis ses débuts.
Ses héros présentent de nombreuses similitudes, physiques et spirituelles, mais je les trouve toujours attachants.
Ses scénarios western présentent aussi des similitudes mais j'ai rarement été déçu, cette série sera-t-elle l'exception qui confirme le règle ?
On aime ou pas le Western italien et ses héros taciturnes, solitaires et violents qui se révèlent être les héros à la fin de l'histoire.
Mais là c'est mal barré pour les épisodes à venir.
Une BD western de plus dans un genre à la mode. Ce n'est que mon avis et je le partage.
Un récit fantastique passionnant, qui se construit brique par brique avec la plupart des protagonistes présents...
Ca démarre en douceur et ca finit sur un plot qui laisse à voir une tension extrême pour le tome 2.
Tynion IV est vraiment un scénariste de génie!
Je sais pas comment vendre de bijou. Visuellement c'est parfaitement dosé avec des cadrages sympas et des constructions allant de la lenteur à l'hypertension... bref c'est vraiment chouette. à lire absolument!
Rien d'exceptionnel, lecture sympa mais sans plus...
Une série qui "ronronne" qui n'apporte plus d'innovation.
Un véritable OVNI que cet album !
J'avoue l'avoir souvent feuilleté en librairie, puis reposé , assez perplexe quant à son contenu . Et puis, le festival d'Angoulême est passé par là en distinguant ce livre. Il faut remonter à 2016, avec "Ici" de Richard Mc Guire, également autre OVNI, pour qu'un lauréat du Fauve d'Or attise autant ma curiosité. Au vu des bonnes critiques lues ici ou là, et sur les conseils de ma libraire (pour qui , ce livre était son coup de cœur depuis sa sortie), j'ai enfin franchi le pas en l'achetant.
En suivant les aventures de Simon, Martin Panchaud nous entraine à la fois dans un polar, un road movie, et une comédie extrêmement bien agencés. Le scénario repose sur un travail d'orfèvre, et une fois lancé dans la lecture, j'ai eu du mal lâcher ce livre.. C'est presque addictif.
Mais ce qui fait la force de ce récit, c'est évidement sa forme En découvrant l'histoire de Simon du "dessus", le lecteur peut être à première vue être décontenancé voire déstabilisé, mais il n'en est rien, et je me surpris à découvrir un récit fluide, où la façon de représenter les personnages ne gâche en rien le plaisir de lecture, au contraire.
Avec un dessin presque géométrique, presque tiré au cordeau, Martin Panchaud me fait curieusement songer à Chris Ware, ce qui n'est pas une mince référence.
Découvrez donc le destin du pauvre Simon, si habilement mis en scène par Martin Panchaud.
Ce livre relève à la fois de la pépite et de l'originalité.
Pour une fois,depuis bien longtemps, je rejoins l'avis du jury du festival d'Angoulême.
une pépite.
dessin magnifique,
scénographie superbe,
histoire prenante
et le tout dans une durée supérieure à la normale et que malgré cela l'on a pas envie de quitter
Deuxième album d'une autobiographie de J.G. Pinelli
L'histoire est la suite de No Mas Pulpo, elle continue le périple commencé" dans le premier album
Un dessin très personnel et "dur" qui est bien en ligne avec l'histoire
Alors ça c’est de la bonne BD. Enfin un auteur qui arrive dès les premières cases à faire apprécier son héros (un peu à la manière de Russel Crowe dans LA Confidential - comment ça vous ne voyez pas le lien? … mais si, c’est évident. Pour moi en tout cas). Et pas que le héros d’ailleurs, tous les personnages ont un petit quelque chose en plus. A chaque page ça sent le René Fallet, le Michel Audiard, le Clouzot. Je veux une suite. Je l’exige.
Quelle confusion. La dernière case est à l’image de la lecture des trois tomes, incohérente. Il y a des morceaux intéressants ici et là, mais on ne sait jamais à quel personnage s’attacher, ça part dans tous les sens mais ça ne revient jamais pour voir si un lecteur se serait perdu en route. Quant aux dialogues …. je ne savais pas qu’ « enfoiré » était d’usage il y a 2000 ans. Les trois tomes sont finalement du même acabit, un dessin parfois sobre, souvent brouillon, des dialogues décalés, des personnages sans âme et inintéressants, le tout servi par un récit déconstruit. Et elles coûtent la peau des noix ces bd en plus. Non, pas bon en fait, vraiment pas bon. Le 2/5 c’est pour l’aspect historique.
Deux histoires dessinées par W. Minus avec un scenario par Estelle Gigo-Albert Lingo "Le Maitre des Andars" et l'autre par Danielle Mallet "Vicky & Pamela"
Étonnamment le dessin de W. Minus est très différent entre les deux histoires. le dessin de Vicky-Pamela étant le plus proche de celui connu.
Un objet insolite
Ont participé à l'ouvrage W. Minus mais également Agnès Mûckensturn et Patrick Giachino
Les scenarii des histoires ont parfois un côté abscons, une histoire dont les textes sont en vers après W. Minus est surtout connu et apprécié pour ces dessins
Un dessin essentiellement en N&b agrémenté pour quelques pages de vert
Recueil de travaux de W. Minus
Il comprend des illustrations et en opposition une phrase de Danielle Mallet qui à inspirer ou annoter le dessin
Un beau recueil des illustrations de Walter Minus
Premier album d'un triptyque avec une histoire qui reprend les codes, images des années pour évoquer une quête d'une des deux héroïnes qui ne connait pas son passé mêlée à une intrigue policière
L’intrigue se corse au fur et à mesure du développement pour intégrer l'ensemble des " second couteaux de l'histoire". Cette dernière commence en 1935 à New-York pour continuer à Cuba au temps du dictateur Batista
Le dessin tant pour les personnages que pour les décors reflètent parfaitement les années 1930, avec un beau travail d'Andre Taymans aidé par Pierre Lamar pour les décors
Cette première partie pose les personnages et lance avec délice la suite
Un méchant original mais je n'ai pas été impressionné pour autant par l'album que je trouve vraiment simplet. La série a connu mieux, c'est vraiment dommage !
Dernier volet concernant la conspiration. Une fois encore, un plaisir de tous les instants que de lire un tel album !
On arrive à un summum avec cet album. Giraud est à son apogée et Charlier maîtrise parfaitement son univers !
Erreur d'édition sur cet album : on commence par la planche 2 sur tout le tome et on finit avec la planche 1. Ce n'est pas dramatique en soi mais au niveau de la continuité de la qualité, ça pose un problème quand même ! Sinon l'histoire est fantastique et poursuit la continuité de l'histoire précédente.
Il n'y a pas grand chose à écrire ou à critiquer quand on lit un chef d'oeuvre, ce qui est le cas ici ! Parfait !
La reprise par Blanc-Dumont est épatante. Son style ligne claire sied parfaitement à la série et le scénario de Corteggiani a son lot de surprises. Très bon album !
Une aventure de Michel Vaillant qui ne se passe pas sur les circuits c'est un début qui deviendra aussi la norme. L'histoire est très bien documentée: une des caractéristiques du travail de Jean Graton, toujours soucieux de réalisme dans ses intrigues. Encore une fois, c'est passionnant et très révélateur de l'époque. Le cahier richement documenté est un régal. Très bon album et magnifique édition.
Cette BD est un documentaire militant qui traite principalement de la semence. Visiblement, celle-ci est à la base de ce qui pousse dans nos champs. C'est un sujet pour le moins vital que celui de notre patrimoine végétal.
Or, les cultivateurs se sont tournés vers l'industrie chimiques afin d'augmenter le rendement. Le phénomène actuel est la surexploitation de nos ressources qui peuvent d'ailleurs mener à la destruction de notre monde et l'effondrement de notre civilisation. Bref, c'est le créneau de ce récit qui ne manque pas d'arguments. On voit par exemple les effets de la déforestation sur le réchauffement climatique.
Là, ce qui est en cause, c'est plutôt la diversité des variétés cultivées qui diminue drastiquement. Or, cette variété assure un équilibre biologique à la Nature.
On va remonter jusqu'à la Préhistoire où l'homme a commencé à domestiquer les végétaux en produisant l'agriculture afin de se nourrir. Il y a eu un choix dans les plantes et les graines à produire. L'homme a sélectionné les plus belles céréales. Bref, on exploite les sols depuis plus de 10.000 ans.
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, on a assisté à une politique du rendement afin de vaincre les famines dans le monde. Il a fallu l'aide de la science et notamment des pesticides pour venir à bout des parasites et des maladies. Cela s'est transformé en une dépendance aux produits chimiques qui profitent à de grosses multinationales comme Monsanto.
La BD va surtout remettre en cause un catalogue officiel des espèces et des variétés de plantes qui impose des lois qui vont en faveur du productivisme au détriment de la variété des plantes cultivées.
J'ai bien aimé le début mais un peu moins la seconde partie qui semble être un bras de fer entre les institutions européennes et une avocate de la cause des cultivateurs souhaitant produire à l'ancienne les variétés. Il faut dire également qu'entre agriculteurs, ils sont assez partagés. En effet, les avantages sont considérés par la plupart comme supérieurs aux risques.
Qu'importe, le combat contre la législation européenne (et ses lobbies des groupes agrochimiques) continue de plus belle car celle-ci met les variétés anciennes dans l'illégalité ce qui entraîne un affaiblissement de la diversité génétique des cultures. Pour une fois, cela se terminera plutôt bien. Reste à savoir si cela changera les choses sur le long terme car il y a encore du boulot.
Une BD qui s'inscrit dans la thématique actuelle en faveur de la biodiversité. Elle est utile pour comprendre les véritables enjeux qui se jouent actuellement car il est vrai que le sujet des semences n'est pas très connu du grand public. Bref, c'est un retour à la terre.
Magnifique album avec un scénario très subtil et un superbe dessin.
On sent que Robin Recht est un fan de cette série culte qui a nourri son imaginaire. Son hommage est à la hauteur.
Alors que malheureusement la série mère s'essouffle - notamment le tome 40, ce premier volume de Thorgal Saga comblera les fans.
Le deuxième tome de millénium, nous plonge dans la perversité d'une famille où l'argent, le fachisme ont permis des déviations et donné du pouvoir. Derrière les faits, on remarque que si l'humain ne fait pas un travail de recentrage, il s'enfonce dans sa déviance, il devient addict à ces obsessions. Tous les moyens seront bon pour y arriver : mensonge, meurtre... Pour sauver sa peau : affronter ou la fuite. Pour affronter encore faut-il être armé...
Alors que Lisbeth rend visite à sa mère qui la dénigre, Mikaêl entièrement pris par son enquête subit la fête du bac de sa fille Pernilla jusqu'à ce qu'elle lui donne une solution sur les notes prises sur son carnet, relative à des annotations d'Harriet la femme Vangen qu'il recherche : "Ce sont des annotations bibliques" lui souffla sa fille très encline à la spiritualité. C'est à ce moment que l'avocat de Vangen met Lisbeth en contact avec Mikaël pour l'aider dans ses recherches. La prise de contact est rude, mais comme le commanditaire est son patron, Lisbeth met Mikaël face à un document qui montre l'origine du photographe qui pourrait avoir saisi la photo de ce qui faisait peur à Harriet et a provoqué sa disparition. Retrouver le photographe sera la prochaine étape de l'enquête. Sur les entre faits Henrik Vangen a eu une attaque et est dans le coma. Son avocat demande à MiKaël de poursuivre son enquête et quoiqu'il arrive il aura les documents promis pour faire couler Wernnerström (voir épisode précédent). La paire Lisbeth-MiKaël va se mettre au travail. Comme ses documents ont été bougé dans son hébergement, Lisbeth va changer les serrures et mettre la maison sous surveillance caméra.
En recoupant les reportages sur le cortège , Mikaêl tombe sur le photographe amateur. Nouvellement décédé, le menuisier photographe amateur, a laissé à sa femme nombre photo et dans ces photos, Mikaël retrouve la silhouette du présumé homme dangereux. L'étau se resserre car Mikaël et Lisbeth sont la cible de coups de fusils sur l'île, d'autant plus que Lisbeth a décrypté le sens des annotations bibliques de Harriet qui font lien avec les meurtres de juives de la région durant des dernières années. La visite de la maison d'Harald Vangen , ancien SS s'impose après s'être reconcentré par une partie de jambe en l'air. Harald le père de Caecilia, la proviseure ne fait qu'être fidèle à ses convictions nationalistes. Son fusil n'a pas servi dans l'attaque précédente, il ne fait que veiller pour refouler l'envahisseur que pourraient être Lisbeth et Mikaël. Mikaël fait le topo à Henrik dans le coma. Son avocat l'informe que sur l'île question arme, Martin a une belle collection et aime poser pied sur le gibier abattu. Qui adonc tiré sur eux... Pour en avoir le coeur net Mikaël s'invité chez Martin avec un film "la nuit du chasseur" et une bonne bouteille. Affable Martin l'introduit dans sa maison et le menaçant d'une arme l'enchaîne dans sa cave à côté d'un frigo où une jeune femme exécutée est refroidie. Mikaël est tombé sur l'assassin des femmes découvert par Harriet, mais a-t-il tué sa soeur? Martin joue avec Mikaë'l, il sait qu'il va le tuer et lui raconte: son père qui l'a violé à 8 ans; à 14ans qui l'oblige à mettre le feu à une maison en bois où une femme juive qu'il abusé est attachée. Puis avec son père et après sa mort il en a tué des dizaines, mais sans chercher si elle sont juives. Sa femme Eva est une belle couverture pour sa passion meurtrière. Lisbeth de son côté vient de découvrir que l'individu de la photo n'est autre que Martin elle fonce avertir Mikaël. Elle arrive alors que Martin le noie. Elle assomme Martin avec une barre de fer, mais il s'enfuit en donnant rendez-vous à sa femme sur le pont de l'île. Là avec sa voiture Martin percute sa femme par sadisme, ils se font exploser : plus de témoins de ses forfaitures. Henrik sorti du coma, veut indemniser toutes les familles victimes de son neveux; il crée une fondation. Le journal Millenium suspend sa relation financière avec Vangen. Mikaël en résolvant les meurtres fait un apport médiatique au journal. Lisbeth informe Mikaël qu'au Japon une certaine Mary entretien une relation épistolaire avec Caecilia Vangen. Cette Mary est bien Harriet. Elle raconte que pour échapper aux avances de son père, elle l'avait tué sous les yeux de son frère, puis elle s'était sauvée connaissant les forfaitures de son père et Martin son frère. Avec l'aide de sa tante elle s'est pris une nouvelle identité, a fondé une famille, a envoyé chaque année une peinture à son oncle , tout en suivant les aléas de la famille. Après une visite discrète à son oncle Henrik, Harriet repart dans l'anonymat de Mary. Lisbeth pour sa part craque les comptes de Winnerstrôm, lui extorque 75000000 de dollars avant de livrer à Mikaël la liste de tous ses comptes à l'étranger qui démontrant ainsi la véracité de l'enquête menée sur lui par Mikaël permet son arrestation et la réhabilitation de Mikaël au journal.
Un autre Soda assez sombre, mais pas mal moins bon que le précédent.
Tome, tombé dans les théories du complot quant au 11 septembre 2001 (sujet qu'il abordera lui-même bien des années plus tard dans l'ultime album de la série), passe déjà plusieurs commentaires politiques à travers ce 12e opus. Rappelons que Gazzotti avait traîné Tome en justice pour qu'il finisse le scénario de cet album, et que Gazzotti avait déclaré que cet album serait son dernier... Pourquoi? Que s'était-il passé? Tome voulait-il injecter trop de politique dans Soda?
Quoi qu'il en soit, ça paraît, dans cette histoire. Le penchant comédie a pratiquement complètement disparu, ce qui normalement ne me déplairait pas (preuve : j'ai adoré le onzième volume), mais il y a une sorte de commentaire sous-jacent négatif ici que je n'aime pas. L'histoire n'est pas si intéressante à suivre que ça non plus. Dommage.
Waouh! Quel retour en force, cet album! Le meilleur de la série??
En tout cas, définitivement l'album le plus sombre de la série jusqu'à présent -- Soda est toujours de mauvaise humeur, les enjeux sont grands, la violence très présente et notre héros doit risquer sa vie pour un échange de plutonium... Une histoire beaucoup plus sérieuse qu'à l'habitude, avec une enquête passionnante, un scénario plus recherché, des relations plus étoffées, et des scènes d'action percutantes!
On s'entend, il ne faut quand même pas s'attendre à du réalisme (certaines scènes rappellent James Bond), mais j'approuve le changement de ton ici! Excellent!
Un autre album plutôt moyen. L'idée que Soda soit devenu amnésique et qu'il croie véritablement être pasteur est plutôt amusante et cocasse, mais finalement je trouve que l'album a peu à offrir qui soit nouveau. Même les petits dessins caricaturaux de Soda et de sa mère contribuent à ce sentiment d'album sans conséquence.
Super! Un retour à la forme pour Lapinot, plein de dialogues savoureux et de situations cocasses. C'est un album au rythme plus rapide que d'habitude, et tout converge vers une fin assez surprenante!
Un gros bémol, par contre, pour le commentaire antiaméricain de la page 8. Honorer la mémoire de 2 996 personnes qui sont mortes lors des attentats du 11 septembre 2001, c'est jouer les martyrs??? C'est pour faire passer la pilule du néocolonialisme américain??? Quel commentaire dégueulasse, insensé et hostile. J'imagine que Trondheim a aussi pensé que les manifestations de solidarité "Je suis Charlie" en 2015 étaient pour faire passer la pilule du néocolonialisme français??? Ark, ce commentaire sur le World Trade Center dans cet album est tellement méchant que ça me donne envie de vomir.
Mais à part ces trois cases, c'est un excellent Lapinot!
Il fait aimer le trait et dessins de Jérôme et l’enquête est simpliste. le dénouement est vif et j’ai aimé les dialogues à connotation « viticole »
Bon moment de lecture
Quel talent !
Arriver à mettre de la poésie, de la finesse dans l'enfer du New York de la grande dépression économique cela touche au génie.
La qualité du dessin, nous plonge dans une ambiance feutrée pour mieux nous surprendre par la violence des bas fonds.
La narration subtile, nous cueille pour vivre une histoire passionnante et riche en émotions.
Bravo !
Et bien voilà j'ai terminé Naruto, un véritable tour de force pour ma part (il m'a fallu 1 an 1/2 en gros).
3 étoiles pour l'ensemble de la série : beaucoup de travail de la part de Kishimoto et de son équipe derrière cette œuvre.
Cependant, ce manga est clairement orienté en direction d'un public enfants et ados, il y a beaucoup de longueurs à certains moments de l'histoire (il fallait que je me force pour continuer la série...) et comme toujours dans les mangas les épisodes finaux sont du grosbilisme total : les héros sont de plus en plus puissants donc les méchants également donc les combats durent une éternité avec l'utilisation de pouvoirs toujours plus destructeurs (donc intérêt proche du néant) : on retrouve la même chose avec les séries Dragon Ball ou bien les Marvel Comics.
Enfin une approche originale de la philo! Loin des caricatures des albums de philo grand public qui ne servent pas à grand chose, on (re)découvre des concepts connus ou moins connus de façon très maligne. Le scénariste, Etienne Garcin, prend des anecdotes de philosophes (la tique de Deleuze, le suicide d'Empédocle, le garçon de café de Sartre) plutôt faciles et sympas, et il nous guide en personne dans l'interprétation de ces petites histoires. L'autre orignalité, c'est de ne s'interdire aucune référence hors du champ de la philo : Matrix, Tintin, Terminator etc. Quand on n'a pas trop de goût pour les théories et les idées pures, on est content de s'y retrouver à tous les coups. Ça marche à tous les âges, quel que soit le niveau de culture! Moi, j'adore le dessin plutôt classique. Un dessin soigné, qui fait plaisir à voir, des planches magnifiques (le bateau ivre de Rimbaud ou le surhomme de Nietzsche, à voir absolument), avec des couleurs qu'on ne voit plus dans les albums colorisés à l'ordi. L'Astérix de la philo!!!
Une BD plutôt très prenante pendant les trois quarts du bouquin (donne 7/10), et puis la fin tombe comme un cheveu sur la soupe sans réelle "explication".
Je suis un peu déçu au final.
Note : 2/5 (correct, sans plus).
Josef Mengele est l’archétype même du criminel nazi dans ce qu’il a de plus horrible dans la personnalité sans once d’humanité. Il a officié à Auschwitz en conduisant des millions de gens à la mort sans le moindre regret. Il était le médecin qui menait des expériences anthropologiques et génétiques assez morbides pour le Reich.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il était l’un des plus grands criminels recherchés. Cependant, il a bénéficié du soutien familial de son père possédant une fabrique de matériel agricole en Bavière. Ce dernier comptait sur la bienveillance des américains dans un contexte de guerre froide mais les crimes étaient bien trop importants pour laisser passer.
Cela a conduit à une fuite en Argentine en 1949 au moment où ce pays était dirigé par un militaire de formation à savoir Juan Perón. Il est vrai qu’il y a une forme de sympathie entre les dictatures dans le monde. Le modèle allemand était une source d’inspiration pour l’Argentine qui se rêvait d’être une véritable puissance en Amérique du Sud.
Du coup, entre 1946 et 1952, sous les deux présidences Perón, plusieurs milliers d’anciens nazis dont de nombreux criminels de guerre notoires sont arrivés en Argentine grâce à différentes filières. Il y a l’un des plus célèbres d’entre eux à savoir Adolf Eichmann qu’on va d’ailleurs rencontrer au cours de la lecture. On croisera également Vittorio Mussolini, l'un des fils du Duce. Bref, au-delà des nazis, cela concerne tous les fascistes dans le monde.
L’Argentine a été un véritable havre de paix, une terre d’asile des nazis en cavale. On les voit dans les dîners mondains. On les voit prospérer dans les affaires. Il faut dire qu’avant même la fin du conflit mondial, des capitaux allemands transférés en Argentine financèrent la naissance d'une centaine de sociétés. On les voit également en train de siroter leur cocktail assis sur une chaise longue au bord de leur piscine dont le sol est recouvert d’une croix gammée. C’est la bella vita ! Inutile d’indiquer le malaise que cela peut provoquer chez le lecteur.
Cependant, le sinistre personnage qu’est Josef Mengele en veut toujours plus. Cela va le conduire à la paranoïa la plus totale et à sa perte. Mais bon, je trouve à titre personnel qu’il a plutôt bien vécu sa retraite en Amérique Latine et qu’il aurait dû être puni très sévèrement pour les crimes contre l’humanité qu’il a commis.
Au renversement de Perón, le docteur Mengele, l'ange de la mort d'Auschwitz, quitta Buenos Aires pour le Paraguay. On sait également qu’en 1960, un coup de tonnerre sema le trouble pour la sérénité des nazis d'Argentine car un commando israélien enlève Adolf Eichmann, l'un des principaux exécutants de l'Holocauste. L’étau se resserre alors sur Josef Mengele qui est poursuivi par les enquêteurs allemands et israéliens.
On sait il se noya mystérieusement alors qu'il se baignait près de Sao Paulo au Brésil en 1979. Il fut enterré sous un faux nom et ses restes ne furent exhumés et identifiés qu'en 1985.
Un mot sur le dessin de Jorg Maillet pour indiquer que son dynamisme transmet parfaitement le rythme et l’énergie du scenario de Matz. J’ai également vu que ce roman d’origine d’Olivier Guez est adapté actuellement au cinéma.
J’ai beaucoup aimé la lecture de cette BD passionnante qui retrace parfaitement une version réaliste des faits. Cela donne quand même froid dans le dos !