Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 26/11/2024 à 03:01:03 en 0.4810 sec
Zlabya se marie et c’est accompagnée de son chat et de son père qu’elle va à Paris afin de rencontrer sa belle-famille. Ils ont du mal à s’habituer à ce nouvel environnement au climat désagréable et où même les juifs sont bizarres.
Sfar ne se limite pas à confronter ces deux environnements, mais s’amuse également à lie le chat d’amitié avec un chien, à faire pénétrer le rabbin dans une église et à le faire enfreindre quasiment toutes les lois du Shabbat sur un coup de gueule.
Le tout avec la même profondeur et légèreté que dans les tomes précédents.
Sean est un coureur de jupons et un arnaqueur qui tente de cambrioler la demeure abandonnée d’une amie de son père. Ethan, son frère, est un honnête travailleur qui essaye d’empêcher ce nouveau méfait de Sean. Malheureusement, ils sont pris en flagrant délit dans la demeure par des policiers, mais parviennent néanmoins à s’évader pendant le transport vers la prison. L’éternelle lutte entre le bien et le mal peut débuter.
C’est en découvrant la couverture et le dessin agréable du troisième tome que j’ai acheté ce premier tome. On perçoit directement que le dessin de Speltens a fortement évolué en trois tomes et que le dessin de ce premier tome est encore un peu maladroit sans être désagréable. On sent même une évolution du dessin en cours de tome.
Le scénario et les dialogues démarrent aussi un peu maladroitement, mais on sent que les deux auteurs belges prennent de l’aisance de planche en planche pour terminer ce premier tome avec une histoire cohérente, avec une touche de fantastique et une fin qui donne envie d’acheter le deuxième tome.
Pour un premier tome d’une nouvelle série de deux nouveaux auteurs chez un petit éditeur, c’est parfois maladroit mais prometteur. On ne s’ennuie pas et l’intrigue me pousse vers le deuxième tome.
Voici un album reportage d’Etienne Davodeau sur Etienne, Jean-Claude et Olivier, trois agriculteurs qu’il a suivi pendant environ un an. Trois agriculteurs associés qui, par conviction personnelle, sont passés d’une agriculture conventionnelle à une agriculture biologique avec tous les problèmes que cela entraîne. De plus, c’est impuissant qu’ils assistent à la planification et aux travaux de l’autoroute A87 Angers-Cholet qui va couper leur exploitation en deux en passant dans la salle de bain fraîchement rénovée de leurs voisins.
Même si le récit offert par Davodeau n’est pas entièrement objectif et qu’on sent qu’il se lie d’amitié et s’implique de plus en plus tout au long du reportage (et le lecteur aussi d’ailleurs), il a déjà le grand mérite de ne pas nous livrer une énième image caricaturale pourvue de vieux paysans boiteux et munis d’un couvre-chef usé. Ici, les paysans sont jeunes, modernes et osent parler bio.
Davodeau combine ici ses grands talents de narrateur à un récit qu’il rend très fluide et agréable à lire à l’aide de flash-backs habiles. Mais Davodeau n’est pas seulement un grand narrateur, c’est également une touche humour que j’apprécie et un côté très humain émouvant.
Cette famille qui se voit délocalisée pour une compensation financière plutôt modeste ne peut laisser indifférent. Ce genre d’histoires que les paparazzis rongent jusqu’à l’os, mais que Davodeau aborde avec justesse, humanisme et respect.
L’humour et l’autodérision de Davodeau qu’il distille avec brio jusque dans ces remerciements à la fin du tome (Merci à l’ASF, non c’est pour rire). Ceux qui aiment cet humour doivent absolument lire « Quelques jours avec un Menteur » de Davodeau.
Et puis, pour tous ceux qui aiment commencer leurs journées par un bon verre de lait (ou même pour ceux qui sont allergiques et se gavent de soja), c’est très intéressant de voir comment fonctionne une ferme laitière, avec les interminables heures de travail qui précèdent la fabrication de ce verre de lait.
Si le sujet de l’autre album reportage de Davodeau (Les Mauvaises Gens) ne m’avait pas plu, celui-ci est accessible de tous et devrait combler tous les amateurs de Davodeau et autres BDphiles.
Wayne Redlake cherche à venger la mort de son associé qui c’est fait assassiné en essayant de vendre 500 fusils au chef des rebelles juaristes. June Mac Allan se joint à Wayne, car étant reporter elle tente d’interviewer ce fameux chef des rebelles juaristes. Rochegrosse, colonel de l'armée française, fait également route vers les rebelles juaristes afin de les tuer.
Tous ces personnages bien typés convergent vers une même scène, tous munis de motifs très nobles telles que : escroqueries, mensonges et meurtres. Le rendez-vous s’annonce sanglant.
Voilà un western one-shot qui fait mouche. Une histoire avec beaucoup d'action et de rebondissements, un brin d’humour, un héros à la Clint Eastwood et une ambiance à la Sergio Léone. Mettez un petit fond musical d’Ennio Morricone et vous ne pourrez qu’apprécier ce scénario western spaghetti.
Le dessin de Lamy est excellent et la colorisation avec de belles couleurs orangées d’Isabelle Rabarot colle parfaitement à l’ambiance! De plus, la présence de troupes françaises et de rebelles juaristes dans un décor mexicain (comme c’est également le cas dans l’excellent Hauteville House) fait plaisir et change des westerns classiques aux Etats-Unis.
Bref, une BD que je conseille à tous les amateurs de westerns.
Après avoir sauvé le président Lincoln dans le tome précédent, le jeune lieutenant Blueberry se lance à la recherche de Richard Gaitling avec l’aide des hommes de l’agence Pinkerton. Enlevé précédemment par les Sudistes, Richard Gaitling doit leur développer sa nouvelle mitrailleuse qui pourrait changer l’issue de la guerre.
Basé sur des faits et des personnages réels, le scénario de ce 14ème tome m’a paru bien moins utopique que le scénario du tome 13. Ici, on se lance sur une course-poursuite crédible, prévue en deux tomes et qui doit mener Mike au Mexique afin d’y affronter Snake, le boucher de Cincinatti.
Le dessin de Michel Blanc-Dumont est toujours un peu raide, et même s’il n’atteindra jamais la qualité du dessin de l’œuvre originale, il est bien détaillé et pas dérangeant.
Bref, un tome que j’ai trouvé bien meilleur que le précédent, pour une série qui est damnée à rester dans l’ombre de Blueberry.
Au premier abord, cette série est loin d'être le genre de bd qui m'interesse. L'approche plutôt classique de ce premier tome me ferait, normalement, fuir à milles lieux de là. Bizarrement, ce fût tout le contraire qui se produisit. Tout d'abord, je pense que cela est dû au contexte historique. Oui, nous sommes ici, plongé en Palestine au début de notre ère, une époque qui m'a toujours interessé.
Le scénario nous parle de Shimon, un juge laïc chargé d'enquêter sur la mort mystèrieuse d'un homme, son corps ayant été retrouvé sous les décombres d'un temple.
L'histoire est surtout axée sur cette enquête policière et l'époque où se situe ce récit est nettement placée au second plan.
J'ai trouvé cette bd très agréable à lire. Bon, evidement c'est très convenu et les indices se multiplient à nos yeux d'une manière très prévisible. Pourtant, j'ai constaté que la sauce prenait plutôt bien. Il est évident que cette série ne va pas pas révolutionner l'univers de la bd mais je me suis, volontier, laissé emporter par cette histoire et en fermant mon album, j'ai eu le sentiment d'avoir passé un bon moment.
Il se dégage beaucoup de maturité du dessin de Rouge. Il faut dire que celui-ci n'est pas un débutant. Là, aussi, on peux lui reprocher un certain classicisme mais malgrès cela, son traît se révèle très agréable à regarder.
En somme, cette série est loin d'être transcendante mais la lecture de cette bd vous fera, je pense, passer un bon moment.
A lire si cela vous dit !
Fin de série assez surprenante mais très réussie. En effet le ton dramatique de la fin assez paradoxale avec le ton léger de la série est plutôt bien trové et fait un mélange qui passe plutôt bien. Certe il y a eu tout au long de la série des ficèles scénaristiques assez grosses mais elles ont été utilisé afin de donner un ton léger et assez drôle à la série ce qui en fait son intérêt. En effet une série "sérieuse" serait mal passé car le sujet manque d'originalité mais avec cette touche d'humour et les personnages bien trouvés celà passe tout seul.
Un bon moment de lecture.
Ce dernier volume de la série reste dans la même veine que les précédents, ni meilleure ni pire. Il est a regretter que certains personnages prometteur n'aient pas été exploités et que l'histoire avait tendance à tourner en rond. Bref cette série n'a jamais atteinte ne serais de que le dixième de la qualité de "Love Hina" et c'est bien dommage mais certains ingrédient étaient quand même déjà présent.
Bref un album distrayant mais sans plus.
Ce dyptique est assez distrayant. L'histoire ne casse pas trois pattes à un canard mais reste tout de même correcte et sffisament bien construit pour se laisser emporter dans l'histoire. Il n'y a pas de réflexion ou de questions sur lesquelles réfléchir mais juste de l'action pour passer un moment de détente. Les personnages sont assez léger mais pour une histoire sur deux volumes c'est plutôt normale.
Bref un bon moment de détente mais sans plus il y a d'autres séries plus intéressantes avant celle ci.
Le retour des géniaux créateurs des innomables dont ils reprennent l'un des personnages à savoir Alix. Devenue aspirante agent secret aux services secrets chinois la voici confrontée à une kyrielle de personnages, tous à la recherche d'une "grosse fille" (fat girl).
Passés maitre dans les ambiances et les personnages glauques, Yann et Conrad nous régale d'une nouvelle série du niveau des mythiques Innomables première version. Humour corrosif, dessin parfait à lire!
Une très bonne serie tant par le dessin que le senario, il est étonnant qu'elle reste incomplète voire méconnue. Amateurs de capes et d'épées ainsi que d'histoire, à consommer sans modération !
Apres un tome 1 assez moyen, ce tome releve le niveau. Deja les combats sont plus comprehensible, le heros même si il est toujours antipathique, on comprend mieux ces reactions, l'idée est quand même tres bonne : un super heros qui ce sert de ces pouvoirs uniquement dans son interet. L'histoire devient plus interressante et le heros est toujours aussi imprevisible.
Avis sur les 2 tomes : Histoire vraiment sympa : des chasseurs de primes de AI dans un monde futuriste ( bon c'est pas original ). Des dessins agreable notamment des persos au look nickel. Pour les personnages c'est du shonen classique : le heros, son fidele ami, la fille qui met son grain de sel la dedans. Des bonnes scenes de combats, une histoire qui commence direct ( pas de perte de temps à presenter les persos ), le seul point negatif c'est l'humour trop lourd et totalement inutile.
Un dessin tres bon : tres dynamique ( parfait pour les nombreuses scenes d'action ). Bon crossover entre les x-men et les 4 fantastiques qui luttent ensemble contre des aliens. De beaux combats notamment entre Logan et La Chose, un histoire sympa et sans temps mort = un bon moment de lecture.
Très bonne BD de SF dont le premier cycle est incontestablement le meilleur.
Ensuite, je ne sais pas si la série avait encore lieu d'être...
Ah oui, sinon l'album 8 devrait plaire à tous ceux qui sont contre la chasse.
Pas mal par rapport aux autres bouquins qui se base sur un truc télé. Mais comme d'hab avec ce genre de série, ça ne présente pas vraiment d'interet et ça ne peut plaire qu'à ceux qui aiment les sketchs.
Le dessin est plutot bon (trés dynamique) en plus a priori c'est un amateur ce qui renforce mon admiration.
Le scenario est plutot rondement mener,l'évolution du personnage est tres interessante.
On apprecira en plus la petit histoire en fin de tome qui n'apporte rien a l'histoire puis qu'elle n'est pas lié mais qui m'a beaucoup plus.
Reste a espere que l'on puis decouvrir d'autre oeuvre de ce talentueux auteur!
Encore très bon ce deuxième tome.
De l'humour, du dessin dense et riche. Un histoire sympa.
Un série que je suis, ce sera !
Et voilà un tome deux qui confirme et met sur orbite une série.
Vraiment très bon sur toute la ligne. Le dessin a atteind son rythme de croisière et l'intrigue est super intéressante. Sylène est superbe, et cela ne nous déplaît toujours pas. La couverture est vraiment belle également.
Il me tarde le 4ème tome sur le sans nom, si mystérieux et si intéressant. En même temps il ne me tarde pas qu'une série aussi intéressante s'achève. Espérons qu'il y aura un autre cycle...
Encore un grand moment de bonheur de BD !
J'ai découvert cette BD dans Fluide Glacial. C'est l'histoire de deux enfants, Andy et Gina, qui vivent dans une famille de malade, avec un père poivrot qui est pret à tous pour se faire un peu de blé sur le dos de sa famille sans se fouler, une mère qui perd une partie de son corps toutes les dix pages, au dernière nouvelle il ne reste plus que la tête qui parle toute seule. Les habitants de leurs village sont pas vraiment mieux avec un garde pèche pédophile, un loup garou végétarien fan de gingembre (hum...).. Et Andy et Gina sont pas vraiment nets non plus : Andy est un garçon trouillard, chialeur, et vaguement homo, même si il est un peu jeune pour ça(mais qui sait, avec cette série...). et Gina est une fille qui a l'air un peu blasé de tous les cinglés qui lui tournent autour.
Je dois dire qu'au début, je trouvais la série méchante et pas drôle mais finalement ça c'est plutot amélioré. Pour ce que j'en ai lu, l'auteur ne va jamais trop loin mais on le frise souvent. Je dois dire que pas mal de gags m'ont bien fait marrer, mais vaut mieux aimer l'humour très noir. A ne pas mettre dans toutes les mains.
Donc je dois avoué que j'ai emprunté cette série a un copain en traînant pas mal les pieds mais les chroniques m'avait fait miroité le faite que j'avais tord.
Et bien oué, j'avais tord!
Bon commençons par le dessin, que je qualifierait de très dynamique sans perdre en beauté ce qui n'est pas un mince affaire, le style conviens très bien, on sent que le dessinateur est a l'aise dans la représentation du monde et qu'il su bien développé le coté proche et lointain de ce futur!
Coté scénario, c’est très agréable a lire, les tomes sont plus tôt bien découpé et l'univers développé est riche.
On prend du plaisir a émettre des hypothèses sur le fin mot sans jamais être sur de soi, les personnages sont bien trouvé (j'apprécie énormément le coté "double" de barron) et laisse souvent un petit goût amère mais ma foi fort agréable.
Pour finir, je dirai que c'est une très bonne série d'anticipation avec un poil de présent (suffit d'allumé sa TV sur certaines chaînes pour en avoir le coeur net) et j’ajouterai que si on m’a prêté les deux premiers, je pense que le troisième sera a moi (ainsi bien sur que les deux précédents).
Lors de l'achat, le "Sex & super-héros in the city" m'avait un peu rebuté mais je suis passé outre pour voir vraiment ce qui en ressortait.
Et c'est un album de très bonne qualité, d'abord parlons un peu du dessin qui est très bien (bien que ce ne soit pas mon critères principal en matière de bd), on a style réaliste qui colle bien a l'ambiance général, on a juste un peu tendance a confondre certains personnages qui ont des faciès similaire notamment les personnages féminins mais rien de bien alarment, on s'y retrouve toujours.
Autre point fort, la colorisation qui est très agréable et correspond très bien aux situations et joue en partie dans les sentiments que l'on peut ressentir à la lecture.
Le scénario quant a lui est fort sympathique puisse qu'il propose de suivre des super-héroinnes dans leur quotidien non pas de héros mais bien personnel notamment celui d'Ultra.
C'est vraiment très agréable a lire, les dialogues sonnent juste et les situations sont bien amené.
Le coté "super-héros est juste assez mis en avant, mais pas trop afin de ne pas perdre la substance de même que l'humour présent,vous fait venir un sourire puis la page d'après on retrouve le drame.
C'est très frais, on a un peu du mal à perdre le sourire aux lèvres qu'il nous reste à la fin de la lecture...
Ca commence très bien, l'intrigue est intéressante, on se prend tout de suite d'intérêt pour l'affaire (intérêt qui va en croissant à la découverte des indices).
Le faite que l'affaire date de 14 ans ne manque pas de piquant bien au contraire ça ne rend que plus exaltant la découverte de piste.
Pour l'instant dans ce tome je trouve que la maladie du père ne pousse pas trop la série dans l'urgence (pas la série Tv) même si on nous rappelle qu'il n'a plus que x moins a vivre, on le sent mais ce n'est pas encore poignant par contre je pense que plus on va se rapproché du décompte final plus on va le sentir (tout du moins je l'espère).
En résumé, c'est un très bon premier tome assez policier mais aussi avec en arrière plan des sujets intéressant.
Le scénario s'accélère, il y a beaucoup de pistes qui s'ouvrent dans ce tome sur la raison de cette emprisonnement.
De plus alors que la logique voudrait que le commanditaire rompe tous les liens qui le rattache a cette affaire celui-ci semble avoir décidé de joué au chat et à la sourie, réaction bien surprenante qui pose pas mal de question.
J’attends avec impatience le prochain tome pour en apprendre plus.
Je n'ai vraiment pris aucun plaisir à lire cette série.
Bon sur le graphisme, il n'y a pas grand chose à dire, il est plutôt réussi .
La ou sa coince c'est plutôt l'histoire déjà pour moi les 8 tomes aurait pu être facilement réduit a trois ou quatre tellement on retrouve trop de choses similaire d'un tome a l'autre.
On sent que les Clamp ont voulues se lancé dans une étude psychologie de " et ci les ordinateurs ressemblés en tous point à des humains?", le problème c'est que ces jeunes demoiselles sont tous de suite dépassé par leur propre sujet.
En effet, de ce qui ressemble a du "blade runner" (exemple trouvé a la va vite remplacé par ce qui vous parait le plus adapté), on se retrouve bien vite avec une comédie légèrement coquine pour ensuite finir dans l'eau de rose la plus mielleuse possible.
Le pire c'est que si on regarde un peu le fond, on a des fois l'impression de voir le néant et en plus on se tape de la morale à tous les étages.
Si on ajoute des perso dont je n'ai toujours pas trouvé l'utilité, aucune surprise les sois disant révélation se voit a des kilomètres et son pour la plus part ahurissante, les gags vu et revu au vu de tous ces éléments on pourrai penser que c'est une (pardonner moi l'expression) merde.
Mais le pire c'est que ça se lit sans déplaisir profond (même si j'ai fait des efforts pour finir le dernier) mais on oublie quasiment immédiatement.
La croisière ne s'amuse toujours pas à bord blue heaven, c'est plus tôt l'apocalypse.
Au cours de ce tome, on en apprend un peu plus sur la mystérieuse famille Juneau et le moins que l'on puis dire c'est que l'on n’aimera pas les croiser.
La chasse à l'homme débute et elle est sanglante et pleine de folie.
Blue heaven nous entrainent dans les tréfonds noir et profond de l'esprit humain.
Les personnages sont presque tous a moitié fou et c'est plutôt réjouissant.
Le prochain tome conclura cette très bonne série et a mon avis il ne faut pas s'attendre a un happy end.
Takasaki un auteur a suivre...
Le 1er tome était une introduction à l'univers présentant les persos, l’intrigue, les relations.
Le deuxième :voir la chronique ne faisait pas vraiment avancer l'histoire se compose d'histoires plus ou moins inspiré mais dans l'ensemble presque passable.
Le troisième : Apres deux chapitres qui forme une histoire certes intéressante mais du même acabit que celle du 2.
On enchaîne alors pour le reste du tome dans la suite du fil conducteur (en clair l’apocalypse).
Et la, je dois dire que on se demande un peu comment tous ça va se goupillé, donc pour l'instant c'est un grand plaisir de retrouver le fil rouge mais Léviathan est une série qui est étrange et assez peu accessible par moment reste a voir si la suite va me convaincre définitivement ou me dégoûter.
Chonchu commence a prendre une tournure moins "guerrière" et on ne s'en plains pas trop (malgré l'excellent niveau du dessinateur qui rend magnifique les combats), néanmoins les révélations commence a afflué après plusieurs tomes pratiquement entièrement dévoué aux combats.
L'histoire progresse doucement et on a encore bien du mal a déterminé l'avenir de Chonchu et de ses comparse.
Donc en résumé, c'est un bon tome comme le reste, reste a voir la suite (pour l'instant, je trouve la série très agréable mais il lui manque quelque chose pour passer au niveau supérieur).
A noter que pour moi le plus dérangeant dans cette série sont les noms de certains personnages qui parfois embrouille la lecture comme ulmunjamyung.
Bienvenu à Venisalle, ville de pécheur ou ceux-ci doivent porter un masque pour cacher leurs péchés.
Vol de galle a été soldat puis inquisiteur, il a combattu toute sa vie mais c'est aujourd'hui qu'il réalise que les démons existent vraiment et qu'il se cache parmi les pécheurs.
Il se retrouve alors investi d'une sainte mission au nom de la sainte de Massard mais est bien la vérité ou bien vol de galle ne sombrerai t'il pas dans la folie...
C'est un très bonne album que j'ai entre mes mains, il n'est pas révolutionnaire nombreuses sont les histoires similaire mais il a déjà le mérite d'avoir un style graphique assez particulier.
En effet, l’auteur dessine de manière très hacher avec beaucoup de traits ce qui donne une bonne fluidité a l'image.
Si on y ajoute en plus le noir et blanc, l’ambiance y est en plus oppressante.
Attention toute fois le style de l'auteur ne gène pas la lisibilité de l'ouvrage ce qui est encore un bon point.
Quand à l'histoire force est de constater qu'elle n'est pas particulièrement innovante mais l'auteur fait des choix qui lui donne de l'originalité (les démons sont véritablement répugnants).
C'est donc une très bonne lecture surtout que la série ne devrai compter que trois tomes, j'achète bientôt le deuxième et avec plaisir.
Comme bien souvent, Neil gaiman reprend des pans de mythes, mythologies, histoires fantastiques pour les mettre à sa sauce notamment avec l'aide des éternels.
Les sept histoires sont très bonnes, bien que certaines aient un goût de déjà vu, sûrement par leur fondement et que d'autre soit trop courtes.
La première surprise de cette album, c’est plutôt la galerie de dessinateur qui sont tous très doué, ce qui fait de ce tome un véritable moment de réjouissance graphique.
La deuxième surprise c'est que l'on fait la connaissance d'un éternel resté dans l'ombre jusqu'a maintenant: Destruction.
Pour finir, je dirai que c'est un bon tome qui en plus se paye le luxe d'éclaircir certaines zones d'ombre toute en apportant d'autres...
Basé sur un personnage secondaire (pote de iron fist si je ne me trompe pas ou ne confond pas :? ).
Le récit est plutôt réaliste contrairement a que ce que l'on pourrait croire vu que le perso principal est quand un super héros à la base, on arrive facilement a en faire presque abstraction vu que plusieurs éléments comme le costume on était enlevé et aussi le faite qu'il semble tout du moins dans cette première histoire être le seul être exceptionnel parmi les humains.
On se retrouve donc avec presque un polar (ou plutôt un film noir) ce passant dans les quartiers chaud ou la violence est toujours présente de même que les truands.
Plutôt agréable à lire ce premier tome nous plonge dans les guerres entre gangs et mafieux.
Le dessin de corben bien que je ne sois pas un grand fan convient plutôt bien a l'histoire et il a un réel talent pour faire des gueules "a la marv" :D .
Concernant le scénario rien de bien méchant mais je trouve qu'il est un peu trop classique.
Donc en résumé, un bon comic sans toute fois être exceptionnel.
Ce petit guide des personnages de one piece couvrant les tomes 1 à 23 au même format que les tomes et à un prix légèrement supérieur.
On est pas face a un artbook (le format ne convient pas trop de tout façon),l'auteur nous détaille ses personnages notamment leur traits de caractère, leur techniques,des anecdotes,...
Force est de constater que ceux qui lisent one piece n'apprendront rien ou pas grand chose, de même ceux qui ne le lisent pas en apprendront trop :D .
Seul partie réelement inédite, "Romance dawn" le pilote de one piece ou on retrouve un certain nombre de point commun avec le début telle que l'on le connait mais aussi pas mal de différence.
C'est donc un achat pas forcement utile plutôt a réservé aux fans.
Mouais, je trouve ça lassant, les personnages sont trop surs d'eux, l'histoire est une copie façon manga...non, j'aime pas
Encore un Manga genial, depuis ma plus tendre enfance je rêve aussi de féérie mais lui c'est constamment, il s'endort: féérie! J'adore ce manga, et 'éspère finir la collection.
Dans notre monde, remodelé à la façon du scénariste et du dessinateur, une superbe histoire pour laquelle les qualificatifs ne manquent pas : dure, triste, parfois drôle, imaginative, ...
Un grand moment de BD.
Bon, soyons d'accord, je ne retire rien sur le contenu de la première édition. Par contre le contenu supplémentaire de la réédition est à pleurer de médiocrité (je viens de l'acquérir parce que j'y croyais dure comme fer à une bonne vieille suite - déception...), d'ailleurs les auteurs en sont bien conscient et n'ont pas poussé l'expérience trop loin : il ont eu l'insolence dans un sens, mais le respect des lecteurs dans l'autre d'arrêter au milieu leur suite...
Une très bonne série dont le côté surnaturel reste "plausible". le scénario mêle habillement notre époque avec un monde parallèle ("le territoire").
Le dessin sans être génial, s'adapte parfaitement au scénario. Le ton des couleurs est bon.
L'histoire est rythmée et parfaitement scénarisée (Corbeyran maîtrise à la perfection ce domaine...), le lecteur ne peut que rester accroché s'il adhère à ce genre de BD.
Bref du tout bon Corbeyran dans la lignée du chant des stryges, mais en abordant ce rapport monde réel/l'autre monde sous un autre angle (moins militaire/soldats d'élite) plus intimiste ce qui n'enlève rien à l'ensemble.
(Cet critique vaut pour tous les tomes)
J'ai découvert Aimé Lacapelle dans l'excellent magazine Fluide Glacial et je doit dire que je ne le regrette pas !
Petite description :
Aimé Lacapelle est un agent du BIT : le Bureau d'Investigation Tarnais. Une sorte de policier agricole qui va biner ses radis entre deux missions que lui confie le maire de son village.
Certes, ça a l'air un peu léger tout ça, mais n'oubliez pas que cette série est parue dans Fluide Glacial ! L'Humour est largement digne du magazine et cette série constitue pour moi une des meilleures séries de Fluide !
Néanmoins, Aimé Lacapelle habitant le Tarn et étant pourvu d'un pur accent du terroir, certaines subtilités peuvent vous échapper si vous n'avez pas comme moi des origines dans les environs du Tarn.
Mais si vous maitrisez le patois de cette région, foncez l'acheter, macarel !
Je viens de lire les avis précedents et je suis carrément choqué ! Sans dire effectivement que Agrippine soit la meilleure série de Brétecher, je la trouve tout de même très bien. Et même moi qui suis un ado, je trouve que son portrait des gens de mon âge est assez ressemblant, même si je pense que la Kevina de Elie Semoun est bien plus proche de la réalité hin hin.
Disons qu'il faut aimer le style Bretecher pour aimer Agrippine, logique.
Je ne pense pas que cette série vaille un 10/10 mais ça me fait trop mal de voir Agrippine se rammasser une bulle pareille !
Un polar bien noir, relativement crédible. Le dessin s'accomode parfaitement au scénario et fait preuve d'originalité, les couleurs sont adaptées. L'histoire est bien racontée, le scénariste amène l'ensemble de manière trés intelligente. Les personnages ont des personnalités bien étudiées, ce qui donne un vrai plus à l'ensemble.
Un excellent moment de lecture.
Il s'agit à mon avis d'une série trés médiatisée, mais qui ne tient pas toutes ses promesses. J'en suis actuellement au tome 6 et force est de constater que le lien qui est sensé unir ces BD me paraît plus un prétexte qu'autre chose, mais bon... (s'agit-il d'une suite de "one shot" ?). Je suis d'avance très perplexe sur le capacité du tome 8 à élever, sublimer, ... cette série.
Les tomes sont de qualité variable, avec de mon point vue le 5 portant sur l'avarice qui est d'un ennui profond et le 3 portant sur la gourmandise plutôt sympa (éventuellement à acheter en "one shot" si cela a un sens).
Les dessins sont globalements bons, mais sans aucune originalité toutefois.
Pour résumer, je pense que dans la catégorie il y mieux sur le marché, maintenant le niveau global reste parfaitement convenable mais sans plus (et c'est encore heureux au vu de l'abattage médiatique qui a précédé le commencement de cette série).
Dans l’ombre d’un port, un petit village coupé du reste du monde où cohabite une étrange communauté. La Bible est le seul livre autorisé, beaucoup aimeraient s’enfuir mais le grand maître Jason contrôle tout.
Milova est sauvée de la noyade par Jeremiah et Kurdy en essayant de fuir le village et c’est la peur dans l’âme qu’elle rejoint le port brumeux en compagnie de nos deux compères. Il est vite évident que les étranger ne sont pas les bienvenus dans le coin et certainement pas deux têtes brûlées comme Jeremiah et Kurdy.
On retrouve dans ce 26ème tome une ambiance chère à Hermann : un décor mystérieux et brumeux, une secte aux personnages louches et la désolation à perte de vue. Et au milieu de cette ambiance typique, débarquent nos deux alcolites. Ils n’ont peur de rien, les dialogues qu’ils échangent sont toujours aussi marrant et s’ils ont un plan pour se sortir de ce merdier il sera de toute façon foireux.
Le dessin de Hermann est comme d’habitude irréprochable. Les tons gris plongent le lecteur dans la brume de ce port désolé. Même les habitants du village n’ont pas le droit de porter des couleurs, ce qui accentue encore plus le manque de couleurs de plusieurs planches et contribue à l’ambiance mystérieuse. On tourne la page et voyant les couleurs, c’est presque simultanément avec Kurdy qu’on se dit : mais qu’est-ce que je suis venu foutre dans ce bled.
Mais si le dessin de Hermann reste exemplaire et les dialogues très plaisants, l’intrigue n’a rien de neuf, n’accroche pas plus que ça et les rebondissements sont rares. Néanmoins, il faut également avouer que peu de séries parviennent à garder un niveau aussi élevé après tant de tomes, mais cela ne devrait évidemment pas être une excuse.
Le jeune Mike Blueberry parvient finalement à rejoindre la gare d’Upper Darby après avoir une fois de plus échappé au Sudistes. Les agents de l’agence Pinkerton ont également rejoint Upper Darby afin d’empêcher Eléonore Mitchell et ses comparses d’assassiner le Président Lincoln qui est sensé changer de train dans cette gare fort prisée par les personnages de ce tome.
Cela fait toujours plaisir de retrouver le jeune Mike, même s’il n’est que l’ombre du vrai Blueberry. Le scénario est également quelques niveaux en dessous de l’œuvre originale, avec un Mike qui s’en sort toujours et souvent trop facilement.
Il est apparemment plus facile d’approcher le président Lincoln et son wagon présidentiel (même sous la menace d’un attentat) que d’obtenir une dédicace de certains auteurs de BD. Que ce soit une jolie meurtrière blonde dont tout le monde a la description ou le Frenchie déguisé en Toutankhamon, c’est avec facilité qu’ils approchent le Président alors que d’un autre côté on élabore des stratagèmes avec des fumées de couleurs et des arrivées secrètes : pas très crédible tout ça.
Enfin, Mike s’en sort et sauve tout le monde et a encore du pain sur la planche car une plus grande menace plane encore sur les troupes de l’Union, car l’assassinat du Président ne serait qu’un leurre (pourquoi pas)!
Le dessin de Blanc-Dumont n’est pas dérangeant si on évite de le comparer au dessin de l’œuvre originale. Bref, la « Jeunesse de Blueberry » n’a jamais été « Blueberry » et ceci n’est pas le meilleur tome de la « Jeunesse de Blueberry ».
L’ONU n’a plus les moyens financiers suffisants pour continuer à envoyer des troupes afin de maintenir la paix lors de conflits. Ils décident alors de privatiser les missions militaires et de s’attribuer les services d’une armée privée fournie par la société Multicorps Security Inc.
De son côté, Douglas Pistoia est désespérément à la recherche d’un emploi et parvient à se faire engager par la société Multicorps Security Inc. Il sort vite du lot parmi les nouveaux candidats et devient un des soldats vedettes de cette guerre retransmise en direct par cette même société privée qui compte bien faire des gros bénéfices via la diffusion télé.
Après le succès du duo Matz et Jacamon dans le genre polar avec l’excellente série « Le Tueur », ils s’attaquent ici à la science fiction dans un futur qui semble extrêmement proche. Les dérives actuelles de notre société sont clairement à la base de ce scénario qui fait penser à la Star Academy, mais avec des mercenaires au lieu de « chanteurs ». Des types qui ne savent pas encore se battre, sont sélectionnés sur base de l’audimat qu’ils pourraient générés. Ils sont ensuite envoyés dans des combats retransmis en direct et sont plus ou moins sacrifiés sur base de leur cote de popularité. Cette télé réalité où des illustres inconnus deviennent des vedettes en très peu de temps sans pour autant avoir le profil de l’emploi résulte en l’ascension médiatique extrêmement rapide de Douglas Pistoia. Est-ce vraiment de la science-fiction où la suite logique des travers de notre monde actuel qui retransmet déjà bien vite les images de ses guerres et vit au rythme de la télé réalité ?
Au dessin on retrouve le trait efficace de Jacamon avec certains personnages qui ont un petit côté familier avec ceux du « Tueur ». C’est très bien fait et on a vraiment l’impression de suivre l’émission télé en question.
Seule petit hic pour ma part, c’est le fait de faire croire au lecteur qu’un type qui a eu les meilleures cotes à l’université, qui a été un sportif quasi professionnel et qui a en plus un look d’enfer, ne peut pas se permettre de refuser un job qui ne l’attire pas trop car il ne trouve rien d’autre.
Je ne suis pas particulièrement accroc de métal mais j'ai trouvé ce livre assez marrant, avec même certains gags assez génials (Henri Death par exemple). Bref, ni moins bon, ni meilleur que tous les guides humoristique qu'on trouve sur le marché.
Du Jim Thompson en BD dans sa veine la plus malsaine : misère, atmosphère lourde, temps pourri, personnages hauts en couleurs rugueux, manipulateurs, simplets... Ce roman (BD) noir est excellent dans tous les domaines.
Tout d'abord, le dessin, et pourtant, au début de la lecture, il me rebutait un peu (comme pour De Crécy dans "Léon la came"). Puis petit à petit l'oeil du lecteur s'y habitue et l'on s'aperçoit qu'il colle à l'ambiance sordide recherchée. Les couleurs claires pâles viennent même amplifier cet effet.
Pour le scénario, les sensations sont identiques : le démarrage parait lent, puis une fois que l'atmosphère générale est en place, l'engrenage de l'histoire se met en branle et l'on ne veut plus que ça s'arrête (une telle qualité...)...
Il ne me reste plus qu'à prendre mon mal en patience, en l'attente de la suite.
Cette chronique de la Pologne des temps durs est agréable à lire (de la France des temps durs!!! Non, là j'ironise et la lecture de cette BD peut remettre bien des choses à leur juste place).
Le dessin est sans génie mais a un certain style qui lui est propre et est sympa.
La Pologne vue par l'oeil d'une petite fille, voilà qui rend cette BD de mon point de vue particulièrement intéressante, car elle en devient accessible aux enfants (à nous de leur expliquer certaines subtilités). Ne serait-ce qu'un peu d'histoire/géographie : "c'est où la Pologne ma fille" "c'est là ou est né le pape mon père (NDLR :l'ancien)" "Bien ma fille, mais ce n'est pas le tout..."
Une BD à faire partager aux enfants... A lire en famille.
Chroniques amoureuses de 7 ans à la trentaine sous formes de courtes anecdotes liées par le narrateur. le dessin est quelconque, mais les histoires s'enchaînent relativement bien. Ca se lit vite, il y a de l'humour. Cette BD demeure toutefois sans grande originalité et reste assez classique dans le genre (cette BD plaira essentiellement aux amateurs de l'introspection avec le recul et le désabusement de l'âge).
Une BD pour passer un moment sympa.
On m'a offert le deuxième tome de cette série, ce qui m'a permis de relire le premier tome, afin de me rafraîchir la mémoire, et d'enfin terminer le premier cycle de cette histoire de science-fiction de Jean-David Morvan. Je dois préciser que Inside et Outside n'est en fait qu'une seule longue histoire qui aurait tout aussi bien pu être publiée d'un coup en tant que 1 Shot de 92 planches. Néanmoins, le découpage de l'histoire a permis aux auteurs de nous présenter ce récit en deux tomes, directement liés à l'environnement dans lequel évoluent les deux personnages principaux, soient un pilote et une mécano de Meka.
Le contexte humaniste du deuxième tome me réconcilie du dégoût que j'ai ressenti lors de la lecture de la première partie de ce cycle, et du coup, permet de rajouter une bonne note au dossier personnel de Jean David en tant que scénariste. Toutefois, contrairement à ce que j'ai pu apprécier dans "Les Chroniques de Sillage", le dessin de Bengal, bien qu'il soit souvent agréable à regarder, créée un niveau de confusion quant à ce qui vient de se dérouler dans l'action et le déroulement de l'histoire. Il a donc été nécessaire de passer par dessus certains passages en espérant capter, par la lecture des planches suivantes, ce qui vient de se dérouler dans les cases qui n'offrent qu'un faible taux de compréhension, voire même carrément incompréhensibles. J'ai trouvé cet aspect de ces tomes plutôt navrant.
En résumé, Jean-David Morvan, à l'instar de ses autres écrits, nous offre une histoire de guerre et d'introspection très touchante, mais qui n'a pas bénéficié d'une attention médiculeuse de la part de Bengal, qui pourtant est un artiste très talentueux.
Le dessin est dans la pur tradition de la BD franco-belge et le scénario et plein de trouvailles et d'humour.
Bref Tibet nous offre une BD humoristique et de qualité
Ce deuxième tome, tout comme une sélection d'albums parus lors de ce 10e anniversaire de la collection [B][i]"Serie B"[/i][/B], bénéficie d'une couverture superbe avec vernis sélectif. Dans le cas de cet album, le vernis a été appliqué sur la partie dessinée par Thierry Gioux, ce qui a pour effet d'augmenter l'effet de profondeur entre l'arrière plan (de Manchu, alias Philippe Bruchet - à ne pas confondre avec Philippe Buchet, le dessinateur de Sillage) et la passerelle ou se tient l'espionne Zelda. Il va sans dire que j'apprécie ce genre de présentation, qui donne une impression d'édition de luxe. Peut-être que dans quelques années, mon discours changera lorsque je me rendrai compte que l'absence de vernis se fera ressentir au niveau de la "fraîcheur" de l'album (vous avez déjà tous vu un vieux Tintin), mais pour l'instant j'en demeure tout à fait satisfait.
Dans ces tomes, les auteurs nous font vivre une expérience d'anticipation telle qu'elle aurait été vue par des auteurs de science-fiction du milieu du XIXe siècle, à la saveur des oeuvres de Jules Vernes. Nous pouvons ainsi observer une très grande utilisation d'automates et de véhicules tous-genres à vapeur. Le cadre et la présentation de cette aventure est très agréable tant au niveau inventif des appareils et gadgets utilisés, qu'au niveau du dessin en général. Si l'on oublie les quelques cases où les perspectives semblent jouer un mauvais tour à Thierry Gioux, le dessin de celui-ci colle bien au monde dans lequel évoluent les personnages, et il est excellemment rehaussé par la coloriste Carole Beau qui est arrivée à un niveau de maîtrise remarquable de sa pallette de couleurs. Le scénario, quant à lui, de construction classique, est fondé sur un passé historique qui aurait pu être probable si quelques événements s'étaient produits autrements et certaines décisions avaient été prises de façon différente, et est agrémenté d'une touche de fiction à la Indiana Jones ou Tomb Raider.
En résumé, Fred Duval nous offre une histoire d'aventure, de chasse au trésor et d'espionnage au rhytme très soutenu qui a eu droit à un excellent rendu de Thierry Gioux et Carole Beau.
Un des premiers titres de cette mangaka au dessin fulgurant et incisif, qu'on garde comme gravé derrière les paupières.
[b]Zero[/b] est une sorte de huis-clos dans un lycée, un huis-clos mortel. Mao, le personnage central, est mystérieuse et secrrète. Jusqu'au bout, Toume maintient le suspens en nous offrant une sorte de course à travers le lycée. Kugimachi et 2 de ses camarades tentent en vain d'échapper à des robots (d'entretien ou de gadiennage) devenus des tueurs. Comme eux, on en comprend pas ce qui se passe, jusqu'au dénouement qui est inévitable. Un scénario très bien mené donc.
A lire !
un scenarion correcte, un dessin acceptable, mais une lenteur dans le déroulement, beaucoup de pistes proposées durant les trois tomes et pour en arriver à un dénouement "tiré par les cheveux". Se laisse lire sans plus.
j'ai lu avec courage jusqu'a ce tome mais je n'irai pas plus loin. j'esperer que les petites culottes aller disparaitre et entrer enfin dans le vif de l'histoire ben non .moi qui met 35min pour lire un manga j'ai mis 2 jours et encore en me forcant. franchement l'histoire aurait pu etre bien mais il a trop de scene de fille toute nu ou presque .
C'est toujours aussi bon, l'histoire devient un peu plus complexe avec une multitude de personnages à suivre. Les monstres sont reveillé dans ce deuxieme tome, les ennemis d'hier vont ils devenir les alliés d'aujourdhui. Une serie vraiment bonne.
Histoire assez original mais assez mal exploité, j'ai eu du mal à etre captivé par cette histoire, d'une part le "heros" est vraiment antipathique. Le dessin est moyen dans l'ensemble : les scenes de combats sont assez difficile à comprendre. La suite devra etre mieux.
Ce premier tome est plutot prometteur et assez surprenant, on suit un guerrier tres puissant et son fidele serviteur ( lui aussi tres fort ) qui tombent dans une embuscade, la suite est une succession de combat avec un surprise etonnante. Les dessins sont au niveau de l'histoire = tres bon. Les differents personnages sont charismatique. Ce tome 1 est vraiment bon.
Une nouvelle fois une couverture de toutes beauté. Niveau dessin c'est encore une fois tres tres bon. Quand à l'histoire on retrouve Elektra en tueuse : fini de se poser des questions : elle execute ses contrats sans pitié pour notre plus grand plaisir. La mise en scene des 2 histoires est vraiment bien foutu.
Noir et dérangeant. Voilà les mots qui me semblent caractériser ce cycle fantastique en 5 tomes. Le dessin (on a envie de dire la peinture), la mise en page, les couleurs volontairement ternes et à la palette réduite, tout cela forme un ensemble cohérent et original qui plonge le lecteur dans un univers oppressant... où il ne tarde pas à s’égarer ! Car le scénario est d’une complexité qui s’apparente à un puzzle dans lequel viennent s’imbriquer des références à Lovecraft (le mythe de Cthulhu) et à la légende du Hollandais Volant (le Vaisseau fantôme). Alors, on aime ou pas, on se laisse prendre ou non. Pour ma part, à partir du tome 3, j’ai commencé à décrocher pour finir par ne plus rien comprendre à l’histoire que j’étais en train de lire, confondant même certains personnages. Le style nerveux de Sorel contribue à cette confusion tout comme le télescopage des lieux et des époques. On ne sait plus très bien où l’on est (Venise, Ostende, la Mer du Nord, l’Ile des Morts...), ni quand. Et l’histoire se « termine » de la façon la plus nébuleuse qui soit, avec des phylactères flottants qui ne se relient plus aux personnages, laissant au lecteur le soin d’imaginer ce qu’il veut. En conclusion, l’Ile des Morts est une œuvre atypique et forte. Mais il me semble que ses auteurs n’ont pas réussi à la maîtriser suffisamment. Peut-être, après tout, est-ce cela qui plaira à certains ?
Dans la lignée du tueur.
Très bonne analyse psychologique du personnage central et peinture non conformiste de la société à venir.
Le dessin est sympa, bien que j'ai un peu de mal avec ces bulles, mais vous me direz que c'est un détail.
L'histoire est palpitante et le rythme est soutenu. A noter un soin particulier apporté au traitemement de second rôles attachants.
Originalité aussi du découpage de l'histoire. Les flashs back s'enchaînent avec une clarté claire.
Bref : de la bonne BD. A lire, c'est sûr !
Bon, alors, j'ai pris le risque.
C'est une BD de manipulations politiques. Il y en a pas mal et donc, il y a une certaine probabilité de tomber sur du chiant ou du déjà vu.
J'accrochais déjà beaucoup au dessin, hé hop, un risque de moins.
Une petite ambiance experts, mission impossible...hé hop je commence à entrer dans le bain en le trouvant à la bonne température.
Des méchantes à la James Bond, du genre un peu sadique, un peu...sexy, ..., un peu paysage à relief, un peu James Bond girls quoi. hé hop agréable à regarder ! Des gentils avec des persos bien dans leur rôle,une pointe d'humour de temps en temps, et de l'action. Un bon moment de lecture !!!
Vivement le tome 2, on a hâte de se plonger dans la suite !!!!
Dans cette oeuvre majeure du comics, Alan Moore ressuscite de très belle manière le mythe du vengeur masqué. Dans une Angleterre fasciste et totalitaire qui rappelle les plus belles pages de 1984 et les plus belles frasques d'un Mussolini, la population vit apeurée, en proie à l'oppression et la privation de toutes les libertés fondamentales. Un homme se dresse, seul, contre le système.
Le point positif de cette BD est qu'on peut accumuler les superlatifs sans aucune crainte de verser dans l'emphase. On a affaire à un chef d'oeuvre, tous supports artistiques confondus. La politique-fiction est un genre ardu, qui se transforme souvent en réquisitoire simpliste et naïf, pour ne pas dire démagogique. Or ici Alan Moore fait preuve d'une subtilité extrême, maniant avec doigté les thèmes du fascisme ou de la xénophobie. Il s'agit indiscutablement d'une BD riche, mature et adulte. Ensuite il y a V, ce personnage qui dégage un charisme et une puissance hors du commun. Son masque, sa passion pour Shakespeare, les tirades au clair de lune, la mise en scène, sa désinvolture, sa détermination fascinent et séduisent. Qui est V? Quelles sont ses motivations? Et si chacun d'entre nous pouvait ou avait le devoir d'être V? L'anonymat de V et les questions sans réponses participent à son charme.
Enfin les dialogues à l'or fin et le dessin triste et désabusé (qui peut rebuter au départ) achèvent de faire entrer V pour Vendetta au panthéon du neuvième art.
Cette édition de luxe est un must que tout bédéphile devrait posséder. Elle ne paie pas de mine à première vue; le dessin étant monochrome et au fusain, medium rarement utilisé en bd.
Cependant, après quelques pages, on se laisse prendre par l'histoire et tout le reste devient secondaire.
Sanderson étant magicien, on y apprend quelques trucs de magie. La beauté du scénario demeure cependant dans l'analyse plus poussée qu'on peut faire une fois la dernière page tournée. D'ailleurs, la fin nous réserve un boum que même le magicien lui-même n'aurait pu prévoir.
Pour ceux qui aiment la différence et aller plus haut que le premier niveau...
Une très sympathique "variation philosophique" adressée aux plus grands comme aux plus petits. Les deux auteurs posent ici quelques grandes questions avec beaucoup d'humour et de simplicité, le dessin faussement naïf jouant un grand rôle pour mettre le lecteur à l'aise. Une très bonne bd "tout public", dans le bon sens du terme.
Tribunal en partie-relance, melon, camion... voilà comment on peut résumer cet album qui fait la part (trop ?) belle à l'humour et propose une des plus belles cascades de la bande dessinée. Très à l'aise dans des théâtres "franchouillards", Maurice Tillieux m'a toujours moins convaincus lorsque ses personnages partent vers l'exotisme. Dans cet album, l'ambiance semble un peu moins palpable, le trait moins percutant. Mais le point fort de cet album est ailleurs, ici c'est Libellule et son humour, mélange de candeur imbécile et de loufoquerie qui prend la vedette. Et puis... il y a le camion, je n'en dis pas plus, mais on en prend plein les yeux !
Maurice Tillieux atteint ici un véritable sommet. Dès la première page, la description du Pas-du-Malin (le passage du Goix dans la réalité) est un petit chef d'oeuvre de pittoresque. Mais l'album ne se résume pas dans cette si belle introduction, car l'intrigue qui suit est digne du meilleur polar, simple et percutante. Et le dessin de Tillieux, toujours très à l'aise pour camper les quartiers populaires, est d'une redoutable efficacité. Enfin, cerise sur le gâteau, le duo humoristique Libellule-Crouton agrémente la lecture de cette oeuvre maîtresse. A lire absolument !
Belle BD comique dont les persos principaux aux mimiques délirantes nous font rire aux éclats. Un peu inconstante dans la qualité du scénario, on passe malgré tout un bon moment de lecture!
Comme je le disais plus haut, certains passages sont tout bonnement vides d'intérêt. Je pense plus particulièrement à celui des hyènes (2 planches). Sans cela, on reste accroché par une intrigue légère et naïve du début à la fin de l'album. Pas de prise de tête ici, on se laisse porter par un humour fin et/ou lourd.
Quant aux graphismes, hauts en couleurs, ils apportent à la savane une chaleur de toute beauté. Des couleurs somptueuses accompagnent le lecteur dans les pérégrinations des héros magnifiquement dessinés!!
Ces petites bêtes sont d'une expressivité délirante. Leurs mimiques sont à mourir de rire et rendent particulièrement bien leurs sentiments!
Mention spéciale donc pour cela !!!
Vivement le second tome
Je ne connaissais pas du tout l'auteur! Ma copine a acheté le livre au Salon de Wavre, a eu une belle dédicace un peu crade à l'aquarelle de Ptiluc puis l'a lu.
Moi curieux comme tout, je saute dessus (sur le livre pas sur ma copine! ) et le choc après 20 minutes de lecture!
Alors que dire ? Très simple ! Attention, artiste en liberté !!! Du P U R bonheur. Une légèreté, une naîveté et plein d'à-propos dans un style qui sort des sentiers battus. Impossible de rester insensible à ces petits rats.
Svp, ne passez pas à côté de cet album, on frise l'excellent !!! Tout bonnement ahurissant. Tout, tout, tout est bon dans cet album : scénario comico-accrocheur - dessins splendides, animations fluides. Etc, etc...
N'arrivant pas spécialement à accrocher aux graphismes de la BD en la feuilletant en librairie, je débute donc la lecture de l'album peu rassuré par des graphismes qui me laissent dubitatif. Ni franchement laids ni tout à fait de qualité à faire pâlir un Peau-rouge, le style de Gihef me laisse perplexe. Reste alors à apprécier le scénario. Celui-ci est original avec son montage qui nous permet de voir vivre presque simultanément le quotidien des 4 protagonistes. Point commun : tous ont besoin d'argent à cause de situations diverses et de ce fait acceptent un jeu mortel (je n'en dis pas plus). Une photo leur est donc remise pour remplir à bien leur mission. Jusque là donc rien de transcendant! Mais attendez de découvrir les photos! Personnellement c'est à ce moment-là que j'ai réellement accroché au scénario! A partir du visionnage des photos, tout s'accélère. Les actions et réactions des 4 joueurs malgré eux, les réflexions des lecteurs, celles des héros. Bref, tout un tohu-bohu particulièrement accrocheur et bien orchestré se met en branle. Jusqu'à la fin de l'album, les 4 personnages et le lecteur vont haleter, stresser et finalement particpier à ce jeu maccabre pour ne plus être 4 mais 5! En quelque sorte, il s'agit d'un livre dont vous étes également le héros...
Un album qui a donc commencé sans fracas mais qui termine dans un train d'enfer. Tant les premières planches sont parfois quelconques pour ne pas dire qu'elle procure une lecture fastidieuse, tant la progression de la narration prend de l'envergure et la qualité est beau fixe.
Un peu comme ce vieux dicton qui oblige le beau temps à apparaître après la pluie, après quelques planches maussades il devient impossible d'arrêter une lecture palpitante.
Et les dessins me direz-vous? Personnellement, j'ai toujours eu du mal avec des graphismes réalistes car je me braque involontairement sur les quelques dessins non probants à mes yeux, cela se confirme encore une fois! Toutefois, je gage qu'une lecture approfondie des dessins me permettra de me familiariser avec ceux-ci et de réellement percevoir leurs qualités. Haalala, il est donc difficile de se débarasser de ses préjugés. Mais l'effort doit être fait au vu des qualités de l'album car il le mérite. Diantre, Seigneur BD, ouvre mon esprit et laisse entrer la grâce !
SI le second tome est de la trampe de la progression qualitative du premier tome, cette série risque bien d'être un réel succès!
Belle Bd semi-narrative semi-active dans laquelle le jeune héros affronte une réalité très difficile : celle d'être un orphelin recueilli par des prostituées allemandes en temps de guerre. A la barbarie collective ambiante à Berlin succède un petit paradis : la maison close. Mais bien vite, la réalité reprend ses droits. Une réalité que de toutes ses forces Fred combattra sans relâche si ce n'est pour découvrir le fameux pouvoir des femmes ! Pourtant souvent cette réalité prendra l'apparence du rejet de sa personne, d'un petit homme moustachu, d'une nouvelle lettre d'alphabet omniprésente et destructrice. Rien n'y fait, Fred continue de porter en lui l'espoir, un espoir à la couleur verte et à 4 roues...
Un album émouvant, perturbant car remplis de petites anecdotes lourdes de conséquence et de sens.
Une BD remplie d'humanité pour une vie ... pour un enfer
Ethan, devenu agent fédéral, est maintenant infiltré dans la bande du puissant homme d’affaire Van Rhinelander. Lorsqu’une fusillade éclate il gagne encore des gallons en sauvant la vie de son patron et en récupérant des biens volés sans verser de sang.
Durant cette nouvelle enquête policière sur fond de western, Ethan va également devoir se frotter au plus grand concurrent de Van Rhinelander, le chef de la maffia irlandaise Mc Steernan.
Même si ce deuxième tome nous dévoile le nom de la tribu dont Ethan est originaire (les hommes-brume), c’est un peu maigre étant considéré que les origines ethniques d’Ethan sont sensées être le fil conducteur de cette série. A défaut de nous en apprendre un peu plus sur Ethan, Filippe nous sert quand même une enquête policière passionnante.
Le dessin de Mezzomo est toujours aussi réaliste et efficace que dans le premier tome. A noter qu’un cahier spécial de 8 pages avec des croquis du dessinateur, est livré avec la première édition de cet album.
J'aperçois ce bouquin sur une pile...Il me tente plus qu'énormément...Justement, le libraire est pas loin...Vous l'avez lu que je lui demande ? Oui, et c'est vraiment très, tès bien... Je ne le repose pas.
Je m'installe dans mon fauteuil noir spécial BD, et je décroche pas ... Pas le temps de faire la cuisine... juste une phrase "Chérie, si tu veux manger, va-s-y, moi, je dois finir absolument..."
Les couleurs sont extraordinaire, ou devrais-je dire fantastiques.
Elles ont une grande originalité, par exemple par leur petite touche de cette couleur rouille (entre autres) qui fait éclatter le vert comme dans un paysage de printemps baigné dans la lumière après la pluie. Le trait est parfait et l'histoire est super lisible. les personnages ont vraiment des gueules. la mise en scène est impécable. Certains personnages sont tourt à tourt attachants puis exécrables. Pas de concession à la niaiserie, et de bonnes critiques de la société de l'époque. Sans pour autant insister, cela se comprend tout naturellement de manière fondue dans l'histoire, par endroit. Après Alim le tanneur qui m'a fait prendre les chemins de traverse, c'est cette histoire qui me fait découvrir un style nouveau. On s'arrête devant certaines cases en se disant. Mais c'est un tableau, et en même temps ça reste épuré et simple. On va dans la direction de la perfection.
"chapeau" monsieur le fan de Western !
Super album, vraiment prometteur !
Les jeux de mots sont excellents et beaucoup moins lourdingues que certaines séries à succés du moment - suivez mon regard.
Ensuite on a une galerie de personnages vraiment rigolos et une mise en couleur superbe.
Pas d'accord avec Daka (ci-dessous) qui dit qu'il y a des problèmes de mise en scène : au contraire, on sent que tout est mise en place pour donner à l'histoire des moments d'absurde hilarants. Idem pour le reproche "ça tourne en rond" : c'est le propos même de l'album - l'absurdité d'une vie qui est toujours la même chose et qui justement tourne en rond. La forme de l'album rejoint donc le fond et c'est assez rare pour une BD humoristique.
A découvrir de toute urgence !
Vivement le tome 2 !!!!
Francis ou comment rire du côté sombre de l'âme humaine...
Que dire si ce n'est que Francis réveille en soi les plus bas instincts avec cette nonchalence et cette facilité qui n'a d'égal peut-être que l'ami Vuillemin. Lire (dévorer devrais-je dire) les historiettes de Francis, c'est faire ressortir le petit diable qui nous habite et qui de temps à autre nous souffle un "vas-y... fais ce qui te plaît sans te soucier de ton prochain". Anti-Jésus (Francis ressucite bien souvent mais après quelque fourberie... bien du pardon rédempteur d'où l'animal n'a cure), notre ami le blaireau n'a pas son pareil pour se retrouver dans les pires situations tout en sachant toujours s'en dépétrer avec... classe, reconnaissons-le.
Gageons que la postérité gardera quelques-unes de ses meilleures aventures dans la mémoire collective car Francis est au monde animal ce que Calvin de "Calvin et Hobbes" est aux humains: le summum de l'égocentrisme et de l'égotisme... l'être moderne finalement!
Marc et Joël sont en cavale car ils viennent de tuer deux flics ! Joël, un jeune colérique de 22 ans qui a quitté un domicile parental fort désagréable vers 17 ans, a déjà été en prison et ça ne fait d’ailleurs pas longtemps qu’il en est sorti. Marc, issu de parents divorcés, n’a pas eu une enfance facile non plus, mais « heureusement » il a son pote Joël qu’il connaît depuis belle lurette.
Pour l’histoire comme pour le dessin : c’est classique mais efficace. Ce qui fait vraiment la force de « Nuit Noire », c’est la façon dont Chauvel nous raconte l’histoire et qui rend impossible de refermer la BD avant de l’avoir terminée. Ce n’est pas le seul bon polar type road movie de Chauvel (Les enragés), mais c’est pour moi le meilleur.
Le lecteur va non seulement pouvoir suivre la fuite des deux compères et le tourbillon de violence qu’ils génèrent, mais également le procès de l’ami Marc, et cela tout en jetant de temps en temps un œil sur le passé et l’enfance des deux jeunes garçons. Ce dosage millimétré des différentes périodes de leurs vies va permettre au lecteur de se former une opinion sur nos deux meurtriers tout en découvrant leurs crimes. Il cherchera vainement des circonstances atténuantes afin de disculper ces deux personnages auxquels il s’accroche en cours de lecture, tout en sachant bel et bien qu’ils sont coupables.
Pour couronner le tout (et à l’instar de « Rails »), Chauvel nous clos l’histoire de façon bien orchestrée ! Excellent polar !
Quant à dire que la version intégrale est moins chère, c’est quasiment un pléonasme, étant donnée que le deuxième tome est devenu quasi introuvable et donc hors prix ! Delà à trouver la version en noir et blanc meilleure que la version en couleurs, c’est une question de goûts ! Personnellement, j’ai su apprécier l’apport de Simon à ce niveau là !
Le Rabbin est balancé entre deux sentiments dans ce deuxième tome : d’une part l’angoisse d’une dictée imposée par les autorités françaises afin d’être officiellement reconnu en tant que rabbin par Paris et d’autre part la joie de la visite de son cousin, la Malka des lions.
Comme pour le premier tome on retrouve ici un récit intelligent et subtil, débordant d’humour, de dérision et d’humanité. Par contre, les dialogues captivants et savoureux entre le chat et les humains (en particulier le rabbin), qui constituaient une partie l’originalité du premier tome, se voient réduits au silence dès le moment au notre chat perd la parole dans ce second tome. Heureusement il continue à penser et à dialoguer avec les autres animaux tout en narrant de façon originale les scènes qui l’entourent.
Si les dialogues souffrent de l’absence de parole du chat, ses pensés continuent néanmoins de traiter de sujets profonds (comme la relation et les origines juifs/arabes) avec finesse et humour et surtout sans jugement et sans aucune haine. De plus avec le Malka des lions, ce deuxième tome se voit enrichi d’un personnage haut en couleurs et au caractère prononcé !
La bataille pour la possession du grimoire de Venoncius, que Debrah s’était appropriée dans le tome précédent, continue avec d’un côté Abeau et sa sœur Cylinia et leur mystérieux commanditaire et de l’autre, le milliardaire Sandor Waltman.
Parallèlement à cette quête pour le grimoire que se livrent Debrah et les agents de Waltman, Nivek et Jill décident de prouver au professeur Chapman (qui détient toujours sa fille Melly) que les Stryges existent en faisant analyser l’ADN d’une plume de Stryge.
Le Lieutenant Reese laissé pour mort, Nivek prend une balle dans l’épaule et Debrah dans le genou, mais pas de panique pour la suite des aventures car ils retrouvent la grande forme d’ici la fin de l’album car nous ne sommes qu’à la moitié de cette série prévue en 3 cycles de 6 tomes et Corbeyran a apparemment encore besoin de la plaine capacité de tous ces personnages afin de poursuivre son aventure.
On en apprend pas mal sur Sandor G. Weltman dans ce tome et en plus on a enfin droit à l’apparition d’un Stryge dans ce deuxième cycle : pourvu que ça continue !
Nos héros tentent de récupérer le grimoire de Venoncius, espèce d’encyclopédie des Stryges, et doivent pour cela lutter contre le lieutenant Reese, qui s’avère être le bras droit de Sandor G. Weltman. Mais, Kevin, Debrah et Jill sont également contactés par Cylinia et son frère Abeau, qui proposent de joindre leurs forces afin de vaincre leur ennemi commun : l’énigmatique Sandor G. Weltman.
Dans ce tome Eric Corbeyran, s’amuse à distiller à petites doses des zones d’ombres afin de tenir le lecteur en haleine et à tisser son univers de Stryges en référant habilement aux autres séries Stryges (Le Clan des Chimères et Le Maître du Jeu).
Si le suspens est habilement soutenu on peut regretter de ne pas encore avoir vu un Stryge apparaître dans ce nouveau et avant-dernier cycle. Mais bon, vu qu’il y a encore dix albums de prévus, ils ont encore le temps de s’échauffer la voix en coulisses pendant un certain temps avant de venir chanter en surface ces fameux Stryges !
Tout comme Van Hamme, qui (20 ans après) avait miraculeusement relancé son « Histoire sans héros » avec une série de meurtres, Cobeyran relance la chasse aux Stryges suite à six assassinats de membres importants du réseau de notre héroïne Deborah Faith. Une nouvelle mission l’attend : éliminer Sandor G. Weltman !
Parallèlement, Jill, ex membre du réseau et également tueuse professionnelle veut retrouver Deborah afin de mettre un terme à ses cauchemars et sa maladie, car elle aussi à reçu le « baiser d’oubli » des Stryges.
Après sept ans, nos héros, renforcés par Jill, retroussent à nouveau leurs manches avec un seul nom en tête : Sandor G. Weltman ! Cet avant-dernier cycle, prévu en six tomes, est bien lancé !
Bienvenu dans le monde étrange d’Olivier Cinna et de Hugues Fléchard, qui, pour un premier album, nous livrent un conte fantastique bien surprenant.
Surprenant à travers les 3 personnages clefs aux traits plutôt enfantins : Tani, Mr. Deeds et le voleur !
Tani, constamment agressée par sa mère, est une petite fille rêveuse, passionnée d’étoiles et amie du gardien du musée où elle adore contempler une mystérieuse météorite. Notons que le nom de notre petite héroïne vient d’ailleurs du diminutif de la femme d’Olivier Cinna.
Mr. Deeds, horloger et inventeur, dont le chapeau totalement disproportionné par rapport à sa petite taille est à l’échelle de son génie.
Le voleur vient compléter le génie de Mr. Deeds et le côté rêveur de Tani par son côté péplum afin de former un trio bien complémentaire.
Surprenant à travers une histoire bien étrange, dont ce « Mystère de l’étoile » forme le tome de mise en place d’une trilogie fantastique. C’est l’histoire d’une malédiction, d’une météorite mystérieuse aux étranges pouvoirs et d’un monstre aux traits d’enfant auxquels notre singulier trio devra faire face.
Mais surtout surprenant à travers le dessin d’Olivier Cinna qui nous plonge dans un univers imaginaire des années 20 à Paris. Un dessin au crayon, couvert de tons pastel qui façonnent cette atmosphère bien étrange de Mr. Deeds. Alors que le terme « fadeur » viendrait cataloguer toute autre BD coloriée de telle façon, c’est bien de splendeur et de douceur qu’il faut parler ici. Un dessin sublime qui rend presque superficiel le peu de texte qui s’y trouve pour une BD qui se regarde plus qu’elle ne se lit.
Je ne vais pas ête très objectif sur cette BD car je suis depuis longtemps un fan de Crisse. Cette nouvelle série de Crisse et Besson est très bien menée mais ne nous fait pas profiter de l'héroine, elle est très vite mise de coté à mon gout. Le coté très disney que ce soit dans les dessins ou dans les dialogues peuvent faire sourire ainsi que des référence à d'autres BD que je vous laisse découvrir par vous même. Mais je voudrais souligner pour une fois le travail effectué par le coloriste qui met ici toute cette BD en valeur. Il est rare de voir un aussi beau travail de finition en numérique et rend encore plus beau le trait graphique de Crisse. Cette BD se lit très lentement pour pouvoir profiter de chaque détail du dessin.
Superbe album, épuisé chez l'éditeur, édition originale rare, si signée cote superieure.
C'est un bon album, aucun doute là-dessus. Cela dit, je préférais largement les dessins de Bushido et les couleurs (j'ai pas lu le 3 de Bushido..). Là, c'est vraiment un album d'intro : y a peu d'intrigue pour les albums à venir, surtout une problématique.. Mais j'ai surtout un autre gros bémol, même si je suis assez fan de l'auteur Koeninguer, le caractère des personnages a été fait des milliers de fois dans toutes les séries américaines. Là, c'est presque un copié-collé de la série the shield (que j ai pas suivi ou presque). Bref, je m'en fous des histoires de plagiat, ou du sentiment de déjà vu, mais c'est surtout le manque d'originalité qui est flagrant.. (Bushido avait été accusé aussi de plagiat mais j'avais bcp aimé..)
Bref, l'album est bon, mais les couleurs trop ternes, le thème vu de milliers de fois ... les personnages caricaturaux, les sujets bateaux, et la psychologie moins fouillée.. j'attends mieux.
PS : le tome 1 de Bushido faisait 54 pages, ca aurait mérité autant
Le trio Abolin,Pont et Chagnaud nous offrent un premier tome exeptionnel!
Tout simplement magnifique! L'histoire est simple, sans trop d'action, mais
d'une fraicheur hors du commun. Elle possède un intrigue qui nous donne le
goût de plonger dans le deuxième tome immédiatement. Et des couleurs et
des dessins qui nous plonge directement dans un petit village de pêcheurs
d'Italie. Un Chef d'oeuvre, à déguster avec amour.
Un manhwa qui parle du quotidien d'un petit village coréen isolé, Yahwari, au rythme du passage du facteur qui délivre le courrier, parle avec les habitants, leur apporte un peu de joie simple, d'amitié. Dans cette série d'histoires courtes (5-6 pages) regroupées par thèmes, on découvre un poète qui laisse toujours un poème au facteur dans le boîte aux lettres, une jeune fille très malade qui attend sans cesse le facteur au pas de sa porte bien qu'elle ne reçoive pas de courrier, un paysan qui surprend le facteur à planter des fleurs au bord de la rivière. A travers les champs, le long du ruisseau, sous un arcbre, le facteur profite pleinement de la Vie. Il est un pont entre le Monde et les villageois, celui qui les écoute, les aide, les réconforte.
Côté dessin, s'il n'est pas désagréable, on pourra le trouver simpliste, sans charme, d'autant que les couleurs donnent un peu l'impression parfois qu'on regarde un animé. Cependant il s'en dégage, lorsqu'on est pris par l'histoire, une atmosphère particulière qui nous transporte dans un ailleurs lointain empli de sérénité et de poésie.
J'ai toujours adoré cet album. Je ne suis pas sûr qu'il mérite le titre de Chef d'oeuvre, mais je n'arrive pas à baisser la note. Champignac et le Marsupilami sont en grande forme et soutiennent efficacement les deux héros. Enfin, deux... A bien y réfléchir, Fantasio est prétexte à une petite scène comique au début de l'album et Spip est toujours le faire-valoir du Marsupilami. Mais ne chipotons pas: l'histoire est trés réussie, et La Murène reste un ennemi marquant et sûr de lui. S'il n'avait pas été mis aussi rapidement hors d'état de nuire, il aurait pu gagner autant d'importance que Zantafio, avec une petite touche de "mal incarné" en moins.
La première fois que j'ai lu cet épisode, hormis le retour de Zantafio que je n'imaginais pas si rapide, je ne l'ai pas trouvé transcendant. Mais à la relecture, il s'avère que Franquin crée une vraie aventure digne des romans à suspense, où on se demande pendant tout l'album qui est le coupable et comment Spirou va réussir à sauver son meilleur ami. Le Marsupilami est le grand absent de cette histoire mais la présence de Zantafio, bien que semblant dans une déchéance totale par rapport à son ancien rôle de dictateur, marque l'album. On a toujours l'impression qu'il manque quelque chose, mais à part l'absence du Marsupilami, rien n'empêche cet album de faire partie des épisodes importants de la série.
Touchez pas aux rouges-gorges: Une petite fable mettant en scène le Marsupilami et des rouges-gorges dans le parc de Champignac. Cela compense un peu son absence totale du reste de l'album.
Voici un excellent album sous de nombreux points: d'abord le Marsupilami y joue enfin un rôle à la mesure de son talent. Ensuite, Champignac crée une nouvelle invention géniale: le Métomol, qui aurait pu être primordial dans la série mais qui restera sous-employé, excepté pour l'épisode de La Murène. Mais ce n'est pas le cas de cet épisode où il permet aux deux héros de détruire l'armée du maléfique cousin de Fantasio. Par son rôle de Général Zantas, il s'impose comme le rival naturel des deux héros et annonce qu'il reviendra se venger. On revoit déjà Seccotine, qui prend une place importante dans cet album où elle joue quasiment le rôle de quatrième personnage principal, avec Spirou, Fantasio et le Marsupilami. A côté, Spip est malheureusement complètement absent et ses seuls actes marquants sont ses clowneries avec le Marsupilami dans la salle du trône de Zantafio et le coup de casque dans la figure d'un soldat à la Cantina. Mais finalement, cet unique défaut ne détruit pas l'ambiance de cet épisode, où l'univers construit par Franquin autour de la série est totalement affirmé.
Encore un épisode trés bon au palmarès de Franquin sans être immense. Franquin dévoile un goût insoupçonné pour les belles mécaniques avec l'arrivée de la Turbotraction, mais on regrette l'absence du Marsupilami qui s'était déjà imposé à la série. Par contre, l'auteur introduit un personnage non moins marquant: Seccotine, dont le nom signifie bien la fonction. Cette jeune et ambitieuse journaliste, qui aurait bien pu être la troisième héroïne qui manque à la série, est réduite à un rôle d'auxiliaire dans cet épisode mais elle témoigne déjà par son comportement dans les Galeries du Bon Bazar d'un courage qui l'amènera trés vite à rejoindre à nouveau nos deux héros. Par ailleurs, elle apporte une touche de modernisme à la série qui manque cruellement à sa rivale Tintin, dans laquelle on ne verra jamais de femme dans un premier rôle héroïque.
Autant le dire tout de suite: cette suite est digne de l'épisode précédent, mais elle est toutefois moins bonne. L'imagination de Franquin est moins fertile que dans Les Héritiers mais elle lui permet quand même de donner à la série un ennemi marquant: le terrible Zabaglione. Le retour de Champignac et d'une de ses inventions et la scène de la poursuite dans le zoo au début de l'histoire font des Voleurs du Marsupilami un épisode excellent et marquant.
D'un coup la série prend une dimension toute nouvelle: Fantasio devient un personnage important et humain, il a une famille. Sa fantaisie laisse place à un véritable génie dans l'invention du fantacoptère. La course de Cocochamp est inoubliable. Et enfin, une créature imaginaire et fantastique fait son entrée dans l'entourage de Spirou et Fantasio, au risque de faire de l'ombre à Spip: le Marsupilami, promis dès sa première apparition à une longue carrière. En face des héros, un véritable ennemi, jaloux et sans scrupules: le maléfique Zantafio. On a du mal à digérer son repentir de la fin de l'album et son retour trois albums plus tard ne surprend personne. Que dire d'autre? Franquin s'est totalement approprié la série et le prouve à merveille dans cet épisode qui restera dans les mémoires des fans, et donnera lieu (pour l'instant) à deux suites plus ou moins directes: Les voleurs du Marsupilami et L'homme qui ne voulait pas mourir.
Les Chapeaux noirs: On sent l'ambiance des premiers Lucky Luke autour de ce petit western sans prétention mais trés agréable. Franquin maîtrise parfaitement l'ambiance de cette petite histoire où son dessin s'affirme et se détache de celui de Jijé.
Comme une mouche au plafond: Entre l'épisode du cheval et des pygmées, Jijé réalise ce duel entre Spirou et un sorcier un peu fou. Mais cette aventure est polluée par son humour rétro qui peut faire sourire mais Franquin dirige déjà bien la série à cet époque et on aurait souhaité que Jijé lui laisse plus tôt la destinée du groom de façon définitive.
Spirou et les hommes-poissons: Le dernier épisode de Jijé, réalisé alors que Franquin, ayant achevé l'épisode de Champignac, s'attelle à celui des Héritiers. L'élève a déjà surpassé le maître, obligé de s'adapter au style de Franquin, sans grand succès, malheureusement. Mais cette histoire de bandits se lit assez facilement, une fois. Pas deux.
Mystère à la frontière: Franquin met à la portée des jeunes l'épineux sujet du trafic de drogue. A l'aube de réaliser Il y a un sorcier à Champignac, Franquin dessine sa dernière histoire exclusivement consacrée à des bandits de type "classique". Malgré l'énervant et hypocrite inspecteur Coutsan, cet épisode ne laisse pas un souvenir impérissable.
Trés bon pour les gens qui ne connaissent pas la série, à lire absolument pour ceux les fans de Spirou et Fantasio. L'univers de Spirou commence doucement sa concrétisation avec l'arrivée de Champignac, de son maire et surtout de son Comte, qui prendra avec le temps de plus en plus d'importance dans la série.
Cet album compte en réalité deux histoires: la première est la levée progressive du mystère qui surplombe le village de Champignac, la deuxième est le combat, en fait à bien y réfléchir inexistant, entre les bandits de la bande de Valentino et surtout du traître Hercule. Il est dommage que cette deuxième partie soit plombée par le manque total de charisme du mauvais. Mais la leçon de tolérance de la première partie et l'ambiance créée par Franquin hausse la qualité de cet album, et en fait un des moments mythiques de la BD francophone.
Les plans du robot: Suite et fin de l'épisode de Radar le Robot. Cet épisode est trés intéressant car c'est la première fois sous Franquin que les deux héros sont confrontés à des bandits véritablement dangereux. Le scénario est cependant sans grande surprise.
Spirou sur le ring et Spirou fait du cheval: C'est la dernière fois que Franquin consacra les aventures de son héros à des fantaisies dignes de Jijé. L'humour de ces deux épisodes est cependant trés daté.
Spirou chez les pygmées: Nouvelle aventure exotique du groom. Même si l'histoire est en soi encore un peu fantaisiste, le méchant aurait pu être vraiment dangereux et on voit que le dessin de Franquin commence à se personnaliser (le léopard est trés proche du dessin futur de Franquin).
Fantasio et le fantôme: Cette petite fantaisie de Jijé témoigne efficacement de l'intégralité de son oeuvre: Jijé adorait le côté farfelu de Fantasio et l'utilisait pour provoquer des situations loufoques.
La Zorglumobile: Un poster de Franquin. Il est visible que l'auteur n'avait plus aucune considération pour ses anciens personnages, qui sont ici représentés de façon parodique.
Noël dans la brousse: Un morceau supprimé de Spirou chez les Pygmées qui était évidemment destiné à un numéro du journal sortant vers Noël.
Fantasio et les patins téléguidés: Cela faisait bien longtemps que Fantasio n'avait pas exprimé son goût pour les inventions, dont Gaston Lagaffe avait déjà hérité depuis un moment. Le côté chapardeur du Marsupilami achève de transformer une invention géniale en catastrophe. Franquin est donc dans cet épisode égal à lui-même, il fait du "Franquin".
Coeurs d'acier: Dans un style rétro, Chaland tente d'imposer sa vision des aventures de Spirou et Fantasio. Mais face à la concurrence des autres auteurs, cette histoire passera inaperçue.
Vacances à Brocéliande: Fournier mélange son univers de Bizu avec les aventures de Spirou et Fantasio, ce qui donne une petite histoire pleine de "poésie bretonne". Le dénouement, bien qu'étonnant, et cependant banal.
Joyeuses Pâques, Papa !: Fournier dessina cet hommage à Franquin à l'occasion d'un numéro spécial Pâques, bien entendu. Il dessine les personnages tels qu'ils sont dans leur dernière apparition dans les histoires de Franquin. On comprend par ailleurs que Fournier ait imposé Ororéa à la place de Seccotine: il ne savait pas la dessiner (Yicks!)... En bref, un bel hommage à son prédécesseur sans pour autant être transcendant.
La naissance de Spirou: Comme son nom l'indique... Pour les nostalgiques.
Spirou et "La Puce" (Le Boxeur Noir): Cette histoire de Rob-Vel montre le visage des aventures de Spirou au début de sa carrière. Trés datée, elle ravira cependant les nostalgiques des années 40, s'il y a des nostalgiques de la période de l'occupation, ce dont je doute.
Fantasio et le siphon: Une petite mésaventure dessinée par Franquin. Pas grand chose à dire, si ce n'est que l'humour y est omniprésent et que l'histoire est trés agréable à lire.
Le Fantacoptère solaire: Le test de Nic avant sa reprise de la série en compagnie de Cauvin. Le dessin de Nic souffre de sa rigidité, consécutive à la véritable vocation de l'auteur: le dessin animé. Mais le scénario de De Kuyssche tient finalement la route et l'histoire est suffisamment drôle pour être lisible.
La Voix sans maître: La première histoire réalisée par Tome et Janry, et ça se voit, mais pas tant que ça. Les auteurs ont déjà les personnages bien en main et l'humour trash de Tome fait déjà son effet.
La Menace: Une brève historiette à la maison de Spirou et Fantasio qui est à lire à cause de son humour extrêmement efficace et absurde.
La Tirelire est là !: Rien à dire. L'humour de Tome et Janry est toujours efficace et Seccotine est parfaite dans son rôle de casse-pied professionnelle.
Une semaine de Spirou et Fantasio: Une petite parodie efficace des aventures de Spirou. Cependant on peut voir que Tome et Janry se sont lassés de leurs héros.
La maison préfabriquée: Voici l'épisode où Franquin prend définitivement la série en main. Cette nouvelle historiette comique ne permet pas encore à Franquin d'exprimer sa véritable vocation pour l'aventure. Il n'est donc pas vraiment indispensable de lire cette histoire, à moins de faire partie des gens qui vénèrent toute l'oeuvre du Maître.
Radar le Robot: Cette aventure est par contre à lire car on y entrevoit déjà la philosophie de Franquin et son génie pour les inventions: une voiture téléguidée, un robot révolutionnaire et (presque) invincible... Spirou y déploît pour l'occasion une violence qu'on ne retrouvera pas avant longtemps: il utilise une mitraillette et un bazooka et boxe le savant fou avant d'avoir une idée qui lui permettra de court-circuiter le robot. On peut voir dans cette histoire une transition entre les récits fantaisistes de Jijé et Rob-Vel et les aventures de Franquin.
L'histoire avance assez doucement et certaines supositions se voient ici devenir des certitudes. En tout cas c'est tout l'avenir du jeu "Lost saga" qui semble être en jeu et dans les mains des joueurs prêt à tout pour défendre ce monde. A noter également que ce volume voit le grand retour de Basara guerrier à la force et à la résistance titanesque.
Les histoires sont intéressantes et prenantes, on passe un bon moment. On regrètera qu'une fois encore l'intrigue principale n'avance pas et qu'une fois de plus les relations entre Conan/Shinichi et Ran n'avancent pas non plus. Cette façon d'avancer d'un pas dans une ou l'autre des histoires et de reculer de deux et vraiment frustrante. Au Japon la série en est à 50 volumes toujours en cours mais aura-t-elle une fin un jour ?
Excellent volume où l'histoire se précipite, le dénouement étant très prche. L'histoire est plus sombre que les précédent et la réfléxion y est moins présente, en tout cas moins poussée, que dans les précédents au profit de l'action et de l'évolution des personnages de Mine et Isaac. L'histoire est vraiment palpitante et on est littéralement plongé dans l'intrigue.