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Bon album qui reste malheureusement, pour l'instant sans suite.
L'univers est interessant. Le 4eme de couverture trés beau.
La facon de s'amuser des habitants de monplaisir assez interessante aussi
Une bonne bd
Je poursuis ma mission- faire remonter la moyenne de la série- et au sujet d'aldebaran, j'ai lu une expression qui resume parfaitement la situation qui expliquait que malgré la dictature religieuse, sa faune dangereuse et tout les "problemes", si une place dans une fusée a destination aldebaran se liberait, il irait tout de suite
Bref, aldebaran c'est du reve a l'etat pur..
parce que cette bd- cette série est LA série de bande dessiné.. le plus grand et l'indetronable chef d'oeuvre de cette art, je me dois de faire remonter sa cote...
integrale indispensable a toute bonne bedetheque.. l'histoire est extremement prenante, l'univers crée nous prend au tripes, on rentre carrement dans la bd..
mon humble avis, ne peut que trés chaudement vous recommander cette integral..
un univers feerique, et de pure poesie...
BD trés sympathique, et instructive en plus. les personnages sont attachants, l'epoque romanesque, l'intigue bien amené et traité.. la dose de mystere au poil bref excellent album; et trés bel objet pour ne rien gacher
C'est de la trés bonne bd aucune discussion la dessus.. mais pas le chef d'oeuvre tant encensé.. l'histoire est trés mystérieuse est c'est la le trés gros point fort mais le rest pas si extraordinaire, le dessin notament
Le premier tome nous avait laissé au beau milieu d’une situation pour le moins explosive, à la veille d’une guerre des gangs et avec un Anthon courageux, mais dans une situation plus que précaire.
Le deuxième tome de ce diptyque est plutôt explosif. C’est en compagnie d’un inspecteur de police assez futé que l’on va suivre la trace sanglante des événements qui propulse New York dans une vague de violence sans précédent. Et aux commandes de ces machinations qui font chanceler les mafias locales on retrouve notre attachant petit orphelin qui fera tout pour sauver ses frères et retrouver Anne, sa petite amie.
Si le premier tome était déjà très bon, celui-ci est tout simplement excellent et conclu avec brio cette histoire haletante.
Mais le petit Anthon est-il vraiment si bon ou est-il devenu un petit monstre au cerveau ingénieux et malveillant, capable des pires agissements et en passe de détrôner Johann de «Monster» en tant que manipulateur diabolique ? On est impatient de le découvrir dans le prochain diptyque de prévu.
Le décor:
New York dans les années 30, en pleine prohibition. Le quartier de Manhattan (Little Italy) aux mains de la maffia italienne et dirigé par l’Ogre et son lieutenant surnommé le Tailleur. Chinatown aux mains des gangs chinois et leur trafic d’opium. Ajoutez à cela un quartier irlandais, des flics corrompus et un certain Double B qui, depuis les beaux quartiers, fait tout pour provoquer l’étincelle qui fera sauter ce cocktail ethnique et mafieux explosif.
L’histoire (sans rien dévoiler):
Le Tailleur est la cible d’une fusillade dans une boulangerie de son propre quartier. Les boulangers sont morts et le l’orgueil et le costume du Tailleur sont souillés. L’heure de la vengeance a sonnée et le petit Anthon, témoin de cette fusillade qui tua ses parents, semble être le seul atout du Tailleur afin d’identifier les tueurs. Ce nouvel orphelin culotté de 13 ans compte cependant tirer son épingle du jeu tout en veillant sur ses jeunes frères.
Le dessin:
Ce sont surtout les couleurs sépia et brunâtres qui contribuent à créer cette ambiance de début de siècle, idéale pour le déroulement de l’histoire. Je trouve le dessin en lui-même et surtout la couverture très réussis.
Le scénario:
Marie D. nous livre bien plus qu’une mise en place de série, avec une intrigue très bien construite et un tome assez dynamique. Et comment ne pas s’attacher à un personnage central qui n’a que 13 ans, qui vient de se retrouver orphelin avec tous ses frères et qui se voit obligé de s’en sortir au beau milieu de tous ces gangs.
Bref, cette collection Turbulences de Vents d’Ouest m’avait déjà agréablement plongé dans la mafia italienne new-yorkaise avec la réédition en couleurs de «Spaghetti Brothers», avait su me servir un excellent polar à suspens avec les «Enchaînés» et me fait maintenant découvrir un excellent polar en plein milieu mafieux avec «La Cuisine du Diable». Vivement la suite et la fin de cette histoire dans le deuxième tome de ce diptyque.
Martin nous offre ici un de ses meilleurs scénarios, digne de l'époque des légions perdues ou du Sceptre de Carthage ! Cet album a le souffle des tous grands Alix et personne ne s'en plaindra! A 84 ans, Martin réussit à nous bluffer. Chapeau!
Comme le reste de la serie ce tome est tout simplement excellent. Dessin et histoire de tres tres haut niveau.
J'ai acheté cet album en lisant des bonnes critiques...mais j'ai été franchement déçu a la lecture de celle-ci !!!
Je ne suis pas fan de Lovecraft, est ce pour ça que j'ai pas accroché ?
je suis vraiment resté sur ma fin....
un album sans fin a mon gout !!!!
La situation catastrophique qui mettait fin au précéden volume évolue rapidement. Loengreen s'échappe grâce à une aide extérieure inattendue de la grotte de Kérénis. Jillian lui subit le martyre dans les geôles de l'Anti-Roi qui décide de s'ne servir comme appât pour inciter Déforauge à se jetter dans la gueule du loup. A quelques distances, le prince et ses compagnons reprennent courage et reçoivnet des renforts. A la fête des fleurs, tout doit se jouer. Les alliés du prince acceperont-ils l'horrible marché proposé par l'Anti-Roi prêt à aller jusqu'au bout à mourir pour laisser libre cours à sa haine des nobles ?
Un très bon volume qui nous fait souhaiter connâitre bientôt le dénouement.
La deuxième partie du concours "Princess Doll" pour obtenir le Sweety Gem récupéré par Camilla commence : c'est une vie de princesse que les 5 concurrentes vont connaitre pendant une semaine, accompagnées parfois des partenaires qu'elles ont choisi. La romance est au rendez-vous de ce tome et Rubis doit faire face à ses deux prétendants : Jeffrey et Yann. Dans le même temps, Clara, jalouse, entend bien tout faire pour amener Rubis à craquer. Par ailleurs l'énigme du Sweety Gem semble encore grandir.
Un bon volume qui mêle bien romance, humour (quand même un peu) et mystère.
Apparemment, dans la collection cow-boys de mai/juin 2001 les manchots ont connu un sacré succès avec la sortie du premier tome de "Bouncer" et de ce one-shot "Western". Et si le Bouncer n’était pas né sous une bonne étoile, Nate Chisum, le cow-boy manchot de ce western, n’est pas non plus un grand veinard !
Le scénario de Van Hamme est excellent. Tout en jouant sur l’identité du personnage principal (comme il a su le faire dans la série "XIII"), Van Hamme va faire déferler un destin impitoyable sur la vie de se dernier. Tout en reprenant les thèmes classiques du western (shérif malhonnête, attaques de banques, outlaws, vengeances, ranchs, etc.), Van Hamme va jouer avec les caprices du destin pour nous servir une histoire cohérente, imprévisible et pleine de rebondissements. Tout comme dans "SOS Bonheur", "Le Grand Pouvoir du Chninkel" ou "Histoire sans Héros" c’est du grand Van Hamme au scénario.
Quant à Rosinski, on reconnaît son trait caractéristique et on sent qu’il a pris plaisir à se lancer dans ce nouveau genre. Il nous livre un décor poussiéreux, teinté de gris, ocre et brun, et 5 doubles pages en peintures magnifiques.
Western raconte l’histoire d’une arnaque de 1.000 dollars qui tourne mal pour tout le monde, sauf pour le lecteur, qui lui se voit servir un excellent Far West poussiéreux avec un anti-héros victime de l’ironie du sort.
On quitte un peu la mer dans ce tome, pour vivre les aventures de Rosco et son moussaillon La PIEUVRE, dans le port de Marseille....
une petite enquète, avec toujours un humour de haut niveau !
Un dessin original et unique pour un univers qui va avec...
C'est une série qui mériterais une GLOIRE !
A découvrir, vraiment !
Humour Absurde - Aventure Loufoque - Univers de Pirate
c'est toujours un bonheur de découvrir ce genre de CHEF-D'OEUVRE encore trop inconnu du grand public !!! vive le petit public....tant mieux pour nous
Dans sa catégorie, une pure merveille d'humour, certes de tout premier degré, mais de qualité (je parle pour l'ensemble de la série, hormis peut-être le tome 8 où il y a relâche - sans doute d'autres projets plus importants en cours). C'est vraiment bon et ça sent le vécu à plein le nez.
Le dessin n'est pas un enchaînement de toiles de maître, mais les faciès expriment avec une belle lourdeur tous les traits de caractères possibles. De plus de multiples truculents détails sont distillés avec joie par l'auteur dans les cases pour qui saura y prêter attention.
Tronchet arrive même à y faire passer un peu d'émotion, on le sent (on se sent) concerné par ce pauvre Jean Claude si gauche avec la chose, malchanceux chronique, voir tocquard intégral et j'en passe... Mais Tronchet veux le sauver, car il y a un peu de lui (de nous) dans ce Jean Claude et dans les derniers tomes, il parvient à glisser dans quelques cases des possibilités de rédemption pour la médiocrité de J.C. Une BD très sympa.
Lecteur normallement constitué, tu riras.
J'ai trouvé cet épisode excellent. Au final, ce dyptique est vraiment un des meilleurs moments de la série. De l'humour, de l'action, du suspens... vraiment chouette. Et la façon dont Largo se sort du pétrin a beau être assez téléphonée, quelques révélations et retournements de situation sont les bienvenus !
Vivement le prochain tome, dans lequel Largo va sans doute devoir s'acquitter de sa dette contractée auprès des triades... ça promet !
Là-bas, écrit par Sibran et Tronchet, avait été, pour moi, un album évènement, une révélation, un coup de coeur. Je ne pouvais donc pas passer à coté de leur nouvelle collaboration même si je me doutais que renouveler cette expérience avec autant de réussite aurait été un peu difficile.
Si c'est vrai que le scénario de Ma Vie en L'air peut sembler parfois un peu décousu, l'atmosphère poétique est très riche. Cette histoire d'enfant-oiseau nous emmène dans un univers intimiste, parfois glauque mais où la sensibilité et l'intelligence sont présentes à chaque instant.
Le récit est bien raconté et la petite Ariane devient vite attachante.
Pour le graphisme, Tronchet est fidèle à lui-même, si ce n'est que j'ai trouvé son dessin parfois un peu dur par rapport aux scènes décrites dans le récit.
En résumé, Ma Vie en L'air est un album à découvrir ou du moins, à essayer !
Une bonne surprise ! Enfin un album "d'humour" qui me semble sortir du déjà-vu. J'ai vraiment ri à certaines situations. Cet album au ton foncièrement contemporain (tant dans le dessin que dans le scénario), nous fait découvrir les aventures des 3 amis graffeurs... sujet assez original en BD... et parfaitement traité par l'auteur !
Je le recommande sans modération...
Un manga de samuraï qui se distingue, par son grapisme original, son ambiance électrique, les décors et le cadre historique fouillé.
L'histoire est un peu en retrait. Mais c'est quand même trés bon.
De plus la nouvelle édition est dans le sens original de lecture, n'hésitez plus.
Au dela du graphisme et de l'érotisme ambian qui présentent un intéret certain, l'histoire et l'univers sont incompréhensible. Mais bon, qui lit Druuna pour l'histoire . . .
Vous n’arrivez pas à vous endormir ? Vos angoisses et vos pensées vous rattrapent et vous submergent au moment où vous devriez ne plus penser à rien et dormir ? Vos médicaments sont trop légers et ne vous endorment plus ? Vous avez le sommeil décalé et entendre vos voisins se lever et faire du bruit alors que vous aller dormir vous énerve ?
Alors, soyez les bienvenus dans les pensées de Dallas Cowboy : les pensées qui vous hantent de façon désordonnées et incohérentes au moment d’aller dormir.
Difficile de décrire ce récit typique Larcenet, de décrire ces pensées qui reflètent la noirceur de la société et la psychologie d’un homme mal dans sa peau, le tout baignant dans l’humour et l’autodérision.
Et puis, Dallas Cowboy n’est pas totalement pessimiste car dans sa tête il sait très bien que quoi qu’il arrive aujourd’hui, le pire est pour demain.
Même si ce récit peut se lire en 10 minutes (ce qui permet éventuellement de le lire vite en magasin) on n’a pourtant pas l’impression d’avoir été volé au rapport qualité prix. De toute façon : c’est à lire !
Ce troisième tome retrace l’année 1916 de nos trois protagonistes du premier tome : Al Capone, Franck Costello et Lucky Luciano.
Et il faut bien avouer que cette année constituera un tournant dans la vie des trois truands : Al Capone y obtiendra son surnom de Scarface, quant à Lucky Luciano il jurera de ne plus jamais retourner en prison, même s’il a réalisé qu’un travail honnête paye beaucoup moins bien que le crime.
On prend donc plaisir à découvrir la suite de l’histoire de la maffia New-yorkaise, toujours traitée de façon très historique à l’aide d’une voix off omniprésente.
Après avoir abordé les bases de la mafia italienne de New York dans le premier tome, ce deuxième tome aborde le gangstérisme juif et il faut bien avouer que celui-ci n’a pas laissé autant de traces dans la mémoire collective. Des noms comme Arnold Rothstein et Meyer Lansky n’en disent d’ailleurs pas autant que Al Capone et Lucky Luciano.
Si Monk Eastman était le premier grand truand juif, c’est l’histoire de deux jeunes loups qui ont soif de pouvoir : Rosenthal et Rothstein, qui est retracée dans ce deuxième tome. On y découvre les mécanismes de la corruption policière de New York et la leçon que Rosenthal aurait du retenir : dans la mafia juive, quand il faut choisir un côté, le bon côté est toujours celui de l’argent !
Ce quatrième tome débute à Ayers’rock il y a 20.000 ans, au beau milieu des aborigènes d’Australie. Là où la prophétie du Kookaburra a débutée !
Un nouveau décor australien très agréable et aux couleurs fantastiques que nous offre Nicolas Mitric, venu suppléer Crisse au dessin. Mitric, qui avait déjà dessiné le premier tome de la série parallèle "Kookaburra Universe" et à qui on pourrait éventuellement reprocher de ne pas toujours respecter l’apparence des personnages de Crisse.
Toutes les histoires, les personnages principaux (Dragan Preko, Skull, le prince-sorcier Kubilaïkhaa, l’Amazone Taman-kha, le Dakoïd rouge, etc.) et les 5 enfants de la prophétie convergent dans ce quatrième tome.
Des énergies énormes sont déployées lorsque les 5 enfants se réunissent dans ce tome encore plus dynamique que les précédents et dont la suite s’annonce explosive et pleine de surprises.
Cela faisait 2 tomes qu’il nous manquait le 5ème enfant désigné par le Kookaburra. Son nom est Brian North, il a 12 ans, est l’un des plus grands tacticiens de guerre et est le commandeur suprême de toutes les armées de l’alliance terrienne.
Même si l’on sait maintenant qui sont les 5 enfants de la prophétie et que ce troisième tome nous en apprend également beaucoup plus sur le prince sorcier Kubilaïkhaa, ses dagues et les sorcières Wombats, le mystère reste entier quant à la destiné des 5 enfants. La tension monte d’un cran.
Après une excellente mise en place dans le premier tome, Crisse étoffe ici ces personnages et en passant d’un enfant à un autre on passe également d’un univers et d’un décor à un autre.
Du côté de l’histoire on retrouve également ce dynamisme avec des enlèvements, des combats, du suspens et de l’humour.
Les 5 enfants commencent à se rencontrer, mais l’intrigue reste intacte avec des forces obscures qui tentent de s’emparer du pouvoir des 5.
Le dessin de Crisse reste spécial mais me convient bien, quand à la colorisation, je la trouve très réussie.
Charles Masson fait tout pour sauver des vies et quand il n’y parvient pas, il nous en parle via la bande dessinée. Charles Masson est également un menteur professionnel, mais malheureusement ces récits et anecdotes correspondent bien à la réalité.
Dans "Soupe Froide" il faisait parler ceux à qui on ne donne jamais la parole, ici il parle de ceux qui ne parleront plus jamais, ceux qui arrivent à l’hôpital avec leur cancer, leur pyjama et leur pantoufles.
Tout comme dans "Soupe Froide" il nous parle d’une injustice et il le fait souvent avec un certain sarcasme et humour noir qui peut choquer mais qui se prête à merveille dans ce genre de situations où il est nécessaire de se former un carapace vis-à-vis du malheur. Eh oui, c’est dur la mort, mais quand c’est la fin d’un cauchemar on relativise.
Tout comme à la fin de "Soupe Froide" on aimerait bien crier « Saloperie de monde ! », mais à l’instar d’un reproche à la société on trouve dans ce nouveau récit une légère mise en question de Dieu, car tant d’horreur inutile peut finir par faire douter.
Le récit est un peu moins fluide que dans "Soupe Froide" car divisé en 6 anecdotes/chapitres. Le dessin est toujours assez brut mais efficace et souvent merveilleusement décalé par rapport à la narration.
Et si certains ont déjà du se rendre dans un hôpital début janvier en détournant le regard de ces gens qui se promènent en peignoir et pantouflent et qui sentent la mort, Charles Masson, lui, regarde la mort en face et lui souhaite une "Bonne santé" !
Un ancêtre et un jeunot... La première guerre mondiale et le vietnam...
2 visions qui se rejoignent dans l'horreur : chacun porte sa croix.
ça prend aux tripes.
De la SF sympa. Les dessins sont remarquablement mis en couleur et l'univers est superbe. cela dit, le dessin manque souvent un peu de précision...Plus de détails serait sympa ! Mais c'est peut etre son style... Le scénario à l'air original au début de part l'univers mais il s'avère moins surprenant vers la fin ou on devine la trame des futurs tomes par un scénario classique de thriller transposé dans la SF... A lire surtout pour l'originalité de l'univers décrit !
Bon album qui poursuit bien la série. En effet on a quelques révélations assez intéressante sur l'intrigue mais durant l'essentiel de l'album on suit nos trois cinglés en cavale et on apprend à mieux les cerner.
Le seul petit regret c'est de ne plus retrouver la psychologue dans les personnages principaux. C'est dommage car c'est un personnage que j'aimais bien mais espérons qu'elle reviendra sur le devant de la scène dans la suite.
Sinon cet album est bien rythmé, beaucoup d'action, on ne s'ennuit pas une seconde. Vimvement la suite.
Plutôt deçu...Notamment par le concept du moitié roman moitié BD. Ici, trop de blabla très très pompeux et inutile. La Bd est indigeste et j'ai peiné a la finir. Dans le genre uchronie de la seconde guerre mondiale, "Sur la terre comme au ciel" est bien meilleur !
Vraiment excellent. Dessins esthétiques. Histoire étrange bien a souhait très steamboy. On attend la suite !!!
Bon one shot servi par un dessin magnifique et solide au point que l'on ne peut pas s'empécher de s'arrêter sur certaines planches (qui a dit toutes ?) malgrès e fait qu'on soit pressé de connaître la suite. L'histoire quant à elle est assez réussie avec une révélation finale des plus terrible qui porte à réfléxion.
Très bon volume qui nous présente la double vie de deux super héros : un père et son fils, l'histoire étant essentiellement tournée vers le fils. En effet ce dernier se débat entre ses nouveaux pouvoirs, sa vie de justicier et sa vie d'ados normal de tout les jour et pas facile de tout concilier. Le sujet est ici bien traité avec un ton léger et rafraîchissant qui ne manquera pas de nous faire sourire par moment.
Vivement la suite.
A part la dernière histoire que j'ai plutôt bien aimé le reste m'a plutôt laissé froid. En effet certaines réactions ne sont pas vraiment crédible, les histoires manquent de développement, bref tout celà est bien trop léger pour être vraiment passionnant ce qui est dommage car il y avait matière à bien faire.
Bien que l'histoire ne semble à première vue pas origininale ce volume est un peu light pour vraiment juger mais à première vue celà semble assez sympathique grâce à l'humour bien présent dans cette série.
De plus le dessins est vraiment bon : agréable à regarder, très dynamique bref c'est un vrai plaisir visuel.
Un album plutôt pas mal.
Héroic fantasy classique à l'intrigue plutôt confuse mais somme toute assez prenante. L'ambiance est assez bonne malgrès un manque de développement des personnages. Il faudrait voir la suite pour se faire une opinion plus poussée sur la qualitée de la série.
Volume très intéressant concernant l'évolution des personnages et la progression du groupe Beck. Une chose est sûr : ça ne va pas être évident pour eux de perçer car de grosses pointures veulent les en empécher mais visiblement nos futures star ne vont pas se laisser faire sans se battre. Vivement la suite.
Volume relativement moyen où Ichigo acquiert davantage de pouvoir comme ça en 5 minute chrono montre main puis bat le gros méchant mais qui finalement n'est pas si méchant que ça. Bref pas de grand intérêt sauf la révélation finale qui est assez intéressante. Au final un volume plein de vide sauf vers la fin.
Bon album avec une intrigue plutôt bien construite et cohérente. Il met bien en évidence la pression portée sur les élèves pour intégrer une grande université et ainsi espérer avoir une bonne situation lors de leur entrée dans la vie active. De plus il y a une réflexion inrtéressante sur les notions de conscience du crime et de responsabilité.
Bon début de sérieoù l'histoire avance plutôt bien. Il y a un bon dosage entre l'humour, l'action, l'avancée de la trame principale et les révélations sur les personnages. Bref on passe un très bon moment sans s'ennuyer une minute. De plus je suis plutôt impatient de lire la suite espérons que ça reste dans la même veine.
Excellente BD !
Univers de Pirates déjantés, humour a toutes les pages !
Un dessin original, un trait frais et efficace....
j'ai craqué a la première lecture...
des moments de petites jouissances ....
Quand on tombe face à la couverture, présentant quatre cow-boys à l’air hostile sur un dégradé orange, on est frappé. Quand on aperçoit l’autocollant « par le scénariste du Troisième Testament », on est alléché, c’est peu de le dire. Au tout début du XXème siècle aux Etats-Unis, des personnages importants du pays meurent de façons inexpliquées et très violentes, laissant un symbole ésotérique sur leur main. Une équipe d’enquêteurs est dépêchée rapidement pour percer le mystère aussi discrètement que possible : les W.E.S.T. : Weird Enforcement Special Team.
W.E.S.T. ravit le lecteur dès les premières pages car la bande dessinée propose un cocktail très original et intéressant. Le cadre n’est pas tout à fait celui d’un Western, la conquête de l’Ouest étant achevée en 1901. Cette période de transition du Far West vers le capitalisme galopant est peu exploitée et donc particulièrement dépaysante. A cela vient se greffer un scénario assez classique où un complot du gratin politico industriel menace les Etats-Unis. Tout cela serait sans doute un peu fade si Dorison et Nury n’avaient pas rajouté une grosse pincée d’occultisme. On devine les sectes, la sorcellerie qui se trame, sans toutefois avoir de certitude, ce qui est une très bonne mise en scène du sentiment fantastique. Pour ne rien gâcher, le scénario se révèle être très bien construit, ne lâchant que ponctuellement les éléments de compréhension aux lecteurs. Les dessins sont justes : les personnages sont bien esquissés, le coloriage subtil et agréable. Il ne manque plus qu’un deuxième tome à la hauteur du premier…
Je m'étais beaucoup interrogée en le feuilletant à 2 ou 3 reprises. J'avais peur d'être déçue, de trouver celà banal et redondant. Mais j'ai goûté avec plaisir chaque chapitre et chaque plat.
Kusumi Masayuki nous invite à une promenade à travers la cuisine japonaise autant qu'à une dégustation gourmande et fine de celle-ci. Non seulement, il nous offre un bel et intéressant aperçu de l'univers culinaire nippon, mais encore il nous invite à un moment de joie paisible et de délectation simple mais jouisive. Les commentaires du gourmet solitaire sont précieux et comme le reflet de nos propres plaisirs, déconvenues, ou surprises gustatives. Il sait donner au quotidien et au repas une dimension presque épique, du moins poétique et épicurienne.
Le dessin de Jiro Taniguchi porte merveilleusement ce récit gastronomique et les détails portés aux plats en gros plans font rêver les papilles gustatives du lecteur.
Cette tranquille promenade n'est pas sans rappeler celle si philosphique et poétique de "l'Homme qui marche".
Les deux premiers tomes de cette série forment une histoire complète. On ne s'ennuie pas, le scénario est très prennant, et on a pas des personnages formattés comme c'est souvent le cas en BD. Histoire avance, les dessins sont agréables et montrent une vraie originalité de Duval et Breton. Bref, c'est pour moi à lire absolument.
Un mini cycle quui fini en apportant autant de questions que de réponses. On attend la suite avec impatience.
Malgrés le changement de dessinateur, ce tomes ne démérite pas du tout, on reste dans l'ambiance et ce nouveau style apporte un peu de fraicheur à la série. En plus ça permet d'offrir des sorties à un rythme plus soutenu.
Un second cycle qui commence aussi bien que fini le premier, de la super série B !
Je parle ici de l'ensemble des trois premiers tomes. Pas de surprise avec cette série de la collection Poisson Pilote. On ne peut s'empécher de comparer cette série au travail de Trondheim. Dialogues savoureux, humour, dessin agréable. Bref un bon moment à passer avec ces deux lézards.
Et allez : ça continue, et en beauté !
J'avais un petit peu peur en voyant la couverture qu'on ait affaire à une histoire miélo-romantique due au fait que Tessa devait de façon inéluctable, rencontrer le prince charmant. Pas du tout : Belle pirouette des auteurs qui nous sortent la de leur chapeau magique, un tome plein de poësie, d'action et de finesse. La découverte et l'aventure avec Diyo est traitée de façon remarquable. Tessa ne perd en rien son caractère trempé et sensible dans cette expérience. A chaque page, la couleur et le dessin servent une intrigue remarquablement bien menée et très originale. Enfin, un avis très personnel m'a poussé à trouver ce tome exceptionnel : Le monde décrit rejoint un vieux rêve qu'il me plaisait d'avoir par les douces nuits d'été, avec mon père, alongés sur le dos regardant les étoiles en formulant des hypothèses toutes aussi improbables les unes que les autres. MAGIQUE !
Pas grand intérêt... Des rêves forcément complétement loufoques et incoHérents... Chaque histoire est vraiment trop courte pour qu'on y entre... C'est très décevant et complétement anecdotique.
Je n'ai pas du tout accroché au style graphique et à l'histoire. Bof bof quoi.
Un premier cycle vraiment trés bon. C'est vraiment de la super SF
L'intrigue tient bien la route, le graphisme est très agréable. C'est une BD que je recommande à tous ceux qui sont passionnés par les très bonnes BD.
La collection Equinoxe s'enrichit, une fois de plus, d'un album intéressant. Je remarque que sous ce label, Vents d'Ouest a sû créer un ton et Fantômes blancs s'intègre parfaitement dans cet esprit.
Appollo (La Grippe Coloniale) nous propose un récit au parfum parfois onirique qui met en scène un jeune homme rentrant au pays et qui va faire une rencontre plutôt surprenante. L'histoire est bien racontée et françois, le personnage principal, est un garcon très attachant.
En toile de fond, l'auteur pointe du doigt sur l'esclavagisme et nous fait découvrir les nouvelles technologies issues du début du vingtième siècle.
Le dessin de Li-an est assez singulier. Personnellement, j'ai beaucoup aimé son graphisme. Et en particulier, la scène où notre héros est plongé en plein cauchemar.
Ce passage est vraiment réussi.
Fantômes Blancs n'est peut-être pas la meilleure série de cette collection mais elle reflète parfaitement les qualités de ce label.
C'est donc à lire !
Super dessin, super histoire, une de mes BD préféré avec Carmen Mc callum.
Incontournable pour les fans de SF
Un tome 5 dans la lignée des precedents : c'est à dire excellent. Un tome tres emouvant avec un evenement majeur. Nos heros sont toujours aussi attachant et leur quotidien toujours aussi difficile. Les dessins sont toujours parfait notamment un magnifique combat de boxe et une somptueuse double page. Le premier cycle s'acheve de facon magnifique.
Par curiosité j'ai acheté cet album en voyant qu'il avait été sélectionné pour Angoulême. Impression bizarre au début en voyant les dessins.
Au final j'ai passé un super moment, le mélange roman-Bd présent dans cet album permet d'éviter certaines planches inutiles et nous laisse d'autant plus à notre imagination. L'écriture est captivante et le dessin se prête finalement très bien à l'histoire. Probablement une des meilleures que j'ai lues ces dernières semaines, surtout après les flops Astérix, XIII, Spirou, ....
Ils se sont trompés de titre non? C'est le nouvel album de Bob Morane là?
Avant cet album je voyais toutes les explications quant au fait que la série prendrait (enfin) fin au 18è tome. Prétexte : Vance se fait trop vieux. Au final, si le dessin reste (plus ou moins) égal à la lui même (on notera quand même que Vance a préféré les décors plantureux où le soucis du détail est peu présent), ce serait plutôt VanHamme qui vieillit à vue de nez. Ses scénarii ne sont définitivement plus ceux qui avaient fait les beaux jours de la série. L'histoire est quasi absente et ne sert de prétexte qu'à révéler une partie de l'énigme qui nous berce depuis des années. Oeuvre commerciale obligé, n'aurait-on pas pu envisager un album de 62 pages où tout nous aurait été révélé? Même 56 auraient été un nombre suffisant tant ce qui est essentiel dans cet album peut se résumer en quelques pages...Vivement la fin, non pas par impatience mais plutôt par soulagement...
On voit clairement que c'est du Morvan,... un peu de Nävis niveau rapidité du récit, ça part dans tous les sens et on y perd son souffle, et ce depuis la première case. La bd se lit malgré tout mais un scénario un peu plus posé et réfléchi à la Franquin ne serait pas un mal si la série veut encore avoir de beaux jours, mais on dit ça depuis le tome 20 il me semble....
Au final, le seul qui a réussi le mieux à rendre un semblant de vie à l'univers de Goscinny depuis sa mort c'est Alain Chabat dans son film. Ne serait-ce pas une idée à travailler pour ce cher Uderzo qui semble racler les fonts de comodes pour trouver de quoi faire 46 pages. Heureusement, le banquet final tient toujours sur une planche, plus que 45 à trouver pour le prochain album Albert, ça va aller!
Voilà qui m'apprendra à ne plus me baser sur la couverture avant d'acheter une bande dessinée. L'histoire est banale, les dessins pas toujours très réussis, des dialogues vulgaires et un très mauvais découpage. Les personnages sont excessivement clichés. Difficile à lire et pas très passionnant. On est loin des heroic fantasy qui faisaient (et qui font encore, pour certains) les beaux jours de Soleil...
Encore du réchauffé.
Un thème ésothérique, qui depuis le troisième testament, chef-d'oeuvre du genre, commence par s'essoufler, un Indiana Jones pur souche, les nazis à la recherche d'objets sacrés afin de dominer le monde, des jumeaux, un gentil et un méchant qu'on confond...
Si l'histoire se tient on est vraiment dans cliché du début à la fin de l'histoire. On se croirait, au niveau charisme des personnages et dessins à un mauvais Indiana Jones, à un mauvais Koda, et au niveau découpage à un Bob et Bobette assez moyen, c'est dire. L'ambiance des couleurs ne permet pas de s'imprégner idéalement dans l'histoire. Je n'ai pas encore lu la suite mais j'ose espérer que ça évoluera.
Enfin il est à noter que la cote du BDM devra être révaluée car de nombreuses premières éditions sont encore diffusées par les .... diffuseurs dans bon nombre de librairies...
Au risque de donner un avis résolument proche de celui d'une majorité, il est difficile de trouver les points positifs dans cet album. Si on peut malgré tout apprécier le dessin de Uderzo qui reste toujours égal à lui-même on peut reprocher de nombreuses choses au scénario, aux répliques ainsi qu'au découpage. Pour le premier, je ne vais pas m'étendre, tout le monde a déjà donné son avis et je pense que le mien rejoint la grande majorité de ceux-ci. Les répliques par contre sont totalement réchauffées, Obélix qui au final ne dit qu'un mot durant toute l'histoire "Sanglier", on a déjà vu ça et le personnage était beaucoup plus charismatique à une époque plus glorieuse. Uderzo le réduit ici au personnage bougon et gourmand tel un bon cliché de son personnage en oubliant tout le côté relationnel et drôle de celui-ci. Astérix est quant à lui inexistant. Uderzo tente tant bien que mal de lui faire dire des jeux de mots par-ci par-là mais tant est de constater que ça ne fonctionne pas, je ne pense pas avoir esquissé le moindre sourire et pour la première fois, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour finir la bd. Le découpage enfin, ... je vous renvoie juste à une certaine page, découpée en quatre grosses cases difficilement acceptables eu égard à la renommée de l'auteur...vous savez, la fameuse planche où la fusée des méchants et bloquée par la "boule" des gentils extraterrestres? Qui, à l'heure actuelle se permettrait de faire ça? A croire qu'il voulait terminer son album plus rapidement au risque de le bâcler.
Bref, 33, numéro de l'album se veut hautement symbolique, la fin d'une époque, celle d'une série probablement (et heureusement à la lecture de ses trois derniers opus). 33 c'était l'âge du Christ à sa mort et c'est aussi ce que le docteur demande de dire quand vous êtes malades. Car la série à l'heure actuelle est belle et bien malade et probablement très proche de l'agonie...
Trés drole, les personnages sont trés expressif, belles planches, indispensable, c'est de la BD quoi !
New York, mais pas le New York de Frank Sinatra, le New York de la Mano Nera, de la mafia, de la Cosa Nostra. C’est d’ailleurs de Cosa Nostra qu’est issu le titre de cette série qui retrace l’histoire de la mafia.
Tout débute à New York, dans le quartier des macaronis en plein coeur de l’East Side, également surnommé Little Italy. New York au début du XXième siècle, New York à une période où un habitant sur six est italien. Ces travailleurs immigrés venus chercher leur bonheur aux Etats-Unis et qui par peur de ce nouveau monde vont ce regrouper dans l’East Side de New York afin d’y recréer leur pays d’origine : Little Italy.
C’est dans ce quartier que Chauvel et Le Saec (Les Enragés) vont retracer les premiers pas de Salvatore Luciana, Alfonse Caponi et Francesco Castiglia, trois petits voyous que l’histoire retiendra sous le nom de Lucky Luciano, Al Capone et Franck Costello.
Une BD bien documentée, ce qui la rend réaliste et fait le charme de cette série. Le dessin est assez sobre, mais les personnages sont bien typés et surtout (pour la plupart) véridiques. Les amateurs de films sur la mafia sauront apprécier l’ambiance de cette série, avec la mafia et ses surnoms allant de Don Vito à Al Capone.
Cette BD est un symbole:
a l'heure ou une grosse grosse daube se vend à 8 millions d'exemplaire avec des E.T en collant volant au dessus d'un célébre village gaulois..(ah c'est horrible..), le monde de la bd prouve que le client/lecteur n'est pas qu'un tirroir caisse...
En effet cet album est avant tout un bel objet, que recherche tous les amateurs de bd: belle couv, quantité et qualité, des bonus, qualité de papier etc.... et surtout plus de 60 pages..sans remplissage qui plus est.
Concernant l'album lui même:
les dessins sont excellents (une petite amélioration niveau visages et là cela toucherait au génie), les couleurs encore plus... et surtout, on sent que l'auteur à enormément travaillé sur cet album, et ça fait plaisir
Le scénario: trés bon, les personnages sont intéressant, les situations aussi, MAIS, la qualité de ce travail, et là cela représente une grosse pression, va dépendre de ce qui va suivre dans le tome 2...
Dans ce volume, les faux-semblants et les mensonges ne sont plus possibles. Arona ne peut accepter l'indifférence de Shuyun à son égard, comme Minkyu ne peut comprendre que Chayeon et Shuyun lui aient menti. Mais une menace plus grande encore bouleverse le monde des sirènes. C'est l'heure du combat.
Tout ce précipite dans cet avant-dernier tome et, la denrière page lue, on se demande comment cette histoire va se terminer.
Un bon moment.
Le chat du rabbin suit le Malka des lions à travers le désert. Le Malka est en apparence un grand conteur, un vrai héros et un séducteur hors pair. Seulement, le chat du rabbin va vite se rendre compte que derrière le Grand Malka se cache un vieil homme rongé par le doute.
Sfar est un grand narrateur et c’est avec une grande habilité et brio qu’il nous conte cette jolie fable d’un artiste en fin de carrière qui sent que son emprise sur le publique n’est plus la même qu’avant. Tout comme son lion il devient vieux, mais par fierté il ne veut pas terminer sa carrière dans un cirque. Comme tout artiste il aimerait qu’on se souvienne encore longtemps de lui après sa mort, il aimerait tant laisser une trace indélébile avant de quitter la scène.
Sfar nous livre ici une réflexion subtile, humaine et non moralisante sur la vieillesse, la mort, la sagesse et la tolérance face à la terreur et la guerre. Son dessin est toujours aussi particulier, haut en couleurs et chatoyant.
Malheureusement, le chat du rabbin n’a toujours pas retrouvé la parole et reste « réduit » à son rôle de narrateur. C’est vraiment dommage car depuis le premier tome de la série nous savons tous que si le chat est un excellent conteur, c’est dans le dialogue que son esprit contradictoire excelle.
Serie completement dejanté adapté d'une anime ( que j'ai pas encore vu donc pas de comparaison ). Le point noir est le dessin que je trouve pas terrible ( peu de detail et pas de decors ) mais l'univers de ces samourai est vraiment excellent : c'est drole et violent. Bon moment de lecture.
Carmen mène la danse.
Après un tome en demi-teinte, Carmen McCallum revient plus forte que jamais pour un volume qui s’avère être un des plus réussis de la série. Ici les auteurs abordent une troisième histoire consécutive aux deux précédentes. Entre Paris et l’Australie, Carmen enquête sur la disparition inexpliquée de Russel, son compagnon, et sur le meurtre d’un ancien rugbyman reconverti dans la protection rapprochée. On prend plaisir à retrouver certains personnages des tout premiers volumes de la série : Seaside l’aborigène pragmatique et Brennan, le militaire baroudeur.
Pour les non-initiés, Carmen McCallum est une série de BD où l’héroïne éponyme est une mercenaire de classe mondiale tenant la dragée haute à quiconque se dresse sur son chemin. La série se repose sur ses exploits et son charisme, pas étranger à son caractère de cochon. Ce sixième épisode laisse la part belle aux scènes d’action folles et aux morceaux de bravoure à couper le souffle, un des gros points forts du cycle. L’intrigue venant de débuter, il est difficile de se prononcer, mais le scénariste ménage semble-t-il quelques surprises pour le(s) prochain(s) tome(s), avec sans doute une lecture intéressante des problématiques bioéthiques du génie génétique. Le dessin est tout à fait au niveau, et semble en léger progrès par rapport aux deux tomes précédents. On apprécie le découpage intéressant de certaines planches, parvenant à associer souvent astucieusement les scènes importantes courant sur des pages entières avec des encarts plus petits. Le coloriage est souvent très beau et rend une image idéalisée très plaisante de l’Australie, pleine de rouge du désert ou du bleu/vert des lagons. Un bol d’air frais après les couleurs sombres des scènes nocturnes de l’opus précédent qui ne convenaient pas tellement à l’esprit de la série, même si l’exécution était plus que satisfaisante. On sort heureux de cette lecture, convaincu que Carmen McCallum peut encore nous offrir deux tomes de haut niveau, dans la lignée des premiers.
Faux pas.
Ce cinquième tome de la série Carmen Mc Callum s’avère être la conclusion d’une histoire débutée lors du tome précédent. L’ensemble de l’histoire se déroule au Nevada, où Carmen et l’ONU tentent de contrer le chantage de l’industriel Samuel Earp, arrêté par celle-ci. Il s’agit d’éviter la catastrophe qui menace de frapper les habitants du cru, et de démêler le jeu de pouvoir entre le gouvernement américain, l’Etat du Nevada et l’ONU. Le mélange habile d’intrigue fine et d’action explosive ne prend pas ici, et pour cause : l’action est erratique, discrète, mais n’est pas compensée par des rebondissements aux abonnés absents. Il y a un manque de clarté certain dans la manière de présenter les tenants du scénario, et le dénouement ne présent finalement aucune surprise. Espérons qu’il ne s’agisse que d’un faux pas, les standards de qualité de Fred Duval nous laissent espérer mieux de cette série qui avait commencé sous de bons auspices.
Sans etre auusi virulent que la critique precedente, je suis assez d'accord....
Faut m'expliquer ce que les gens trouvent a ces albums....
Le dessin n'a rien d'exceptionnel au contraire, mais le scenario est trés plat.... trés peu interessant.... il ne se passe rien.... et la recopie de la bible flagrante et assez mauvaise... Je suis pas un genie (loin de la..), mais je pense que comme presque tout le monde, j'aurais été capable d'ecrire ce scénar....
C'est ce que j'appelle la grande arnaque de la bédé cet album risible.
Aucune idée. Je ne comprendrais jamais son engouement.
Suffit-il de reprendre les rouages de la bible, l'historie la plus rpandue, pour que tout le monde s'emballe ? est la question qu'on est en droit de se poser.
Cet avis est important car je veux que les gens sachent, dans ce fatras d'éloge, la duperie immonde de cette bande dessinée.
Spécial BATMAN
Comprenant 1 épisode intégrale de Batman de 42 pages intitulé le « Le VENGEUR », par Mike W. BARR au scénario & Michael GOLDEN / Mike DECARLO au dessin.
Dans cette épisode Batman affronte un adversaire qui s’avère être son parfait reflet. Là où Batman « lutte partout contre le mal et l’injustice… » « … sa contrepartie lutte contre la loi et ses tenants » (citation tirées de la BD). Contrepartie nommée Colère en Française et Wrath en VO.
Le scénario peut sembler simple à première vue : Un méchant veut tuer un ami du gentil, ici c’est le commissaire Gordon la cible. Et Batman tente de l’arrêter.
Basique.
Mais le méchant est plus malin qu’il n’en a l’air car il fini par découvrir l’identité secrète de Batman et il y a une montée en pression quand notre méchant de service commence à s’attaquer aux proches de Bruce Wayne pour l’obliger à lui livrer Gordon.
Ce qui marque avant tout dans cet épisode, bien plus que le scénario, c’est le style narratif et le découpage.
Les 7 premières pages sont un modèle du genre : les histoires de Bruce Wayne et de son antagonisme nous sont présentées sur 2 lignes parfaitement parallèles qui malgré tout se réunissent ou plutôt s’entrechoquent dans deux superbes splash-page en pages 6 et 7. Ensuite tout le récit suit cette construction : où chaque protagoniste mène son enquête sur son adversaire et où le vilain finira par marquer un point décisif qui lui donnera un coup d’avance et projettera Batman vers la confrontation finale.
Cette narration et le style de Michael Golden qui pour une fois nous fait un dessin clair et lumineux, fonctionne extrêmement bien et rend l’histoire captivante.
Mention spéciale à la page 24 qui présente un cadrage quasi-cinématographique de toute beauté.
Un incontournable pour tous les fans de BATMAN.
On termine par un petit épisode de Dr FATE ( Dr Destin en VF – je reconnais volontiers que je ne suis pas pour la VO systématique, je préfère SERVAL à WOLVERINE par exemple – Mais là, en fait… SI ! Définitivement POUR !)
Donc il s’agit d’un épisode de Dr FATE de Howard Sherman datant de juillet de 1940 en 6 pages ( 8 vignettes par page et toutes à la même dimension).
Une narration qui va droit à l’essentiel et un cadrage proche du roman photo. Un dessin bien retro pas désagréable et une question : avec Dr FATE vu dans 40 vignettes dont 19 où il est de DOS. Mais qui s’est occupé de la mise en scène ?
CSC
Les vingt premières pages de cet album se lisent très vite et l’ambiance y est des plus tristes et il y a deux raisons à cela. Tout d’abord l’enterrement du mentor de Nävis et des bulles où le texte est remplacé par des images de moments partagés avec Mackel-Loos que les gens prennent plaisir à se remémorer. Ensuite il y a Nävis qui déprime et ne dit pas un mot pendant 18 planches.
Heureusement, Snivel et Bobo vont tenter de lui redonner le moral en lançant une expédition clandestine et périlleuse à la recherche d’autres êtres humains. C’est donc à la grande joie du lecteur qu’après huit tomes Morvan laisse Nävis rencontrer d’autres humains, mais malheureusement elle rencontrera également … la nature humaine.
L’autre agréable surprise côté scénario vient du rôle du consul qui, après son entrée en scène complètement ridicule lors du deuxième tome, commence à jouer un rôle clef et énigmatique dans cette série.
Côté dessin, Buchet nous fait découvrir un nouveau monde et d’autres humains au milieu d’une ambiance « drugs, sex & rock’n’roll », mais pas aussi « peace & love » que les couleurs pastelles ne laissent présager.
Bref, un tome charnière pas mauvais du tout, qui devrait lancer la série dans une nouvelle direction maintenant que la rencontre a eu lieu. A Morvan de nous surprendre dans le prochain tome.
Cet album laisse présager le meilleur dans ce style de BD aventure - soldat d'élite - magouille politico-financière.
Le scénario n'entre pas bêtement les 2 pieds dans le plats dans une histoire de gue-guerre classique, mais met en place des données intéressantes pour la suite. A la fin de sa lecture, le lecteur ne peut que vouloir savoir où vont les auteurs de la déjà cultissisme BD "le tueur". Le dessin est sur la même longueur d'onde que pour la série précedement citée, avec un emploi intelligent des couleurs.
A suivre...
Les trois premiers tomes de la série constituaient une histoire indépendante qui s’est donc achevée. Carmen McCallum reprend pourtant du service dans des conditions qui semblent au premier abord étrangement similaires. On quitte définitivement l’univers des Yakuzas pour rentrer dans celui des grandes entreprises et des conglomérats : un industriel pourri qui prend les Nations Unies en otage après son arrestation musclée par ladite Carmen accompagnée de Naoko, rencontrée dans les tomes précédents. L’histoire ne fait que débuter, donc on reste un peu sur sa faim, mais le charme opère à nouveau, renforcé par les dessins assez soignés et le découpage des planches toujours aussi judicieux pour les scènes d’action.
Un monument qui aurait mérité d'être mieux connu et reconnu.
Une fabuleuse épopée à un moment de l'histoire américaine pas très gaie.
Définitivement un must.
Nävis se rend à la prison afin de rendre visite au général Rib'Wund et en espérant en apprendre plus sur le trafic des planètes. Elle se retrouve néanmoins au beau milieu d’une mutinerie organisée afin d’éliminer Rib'Wund.
Voici un album de Sillage à classer au rayon boucherie car il est bien plus violent que les précédents et il faut bien avouer que le milieu carcéral s’y prête parfaitement.
Le scénario, basé sur un pénitencier en révolte est plus classique, mais plein de rebondissements. L’intervention du consul clôture peut-être un peu trop facilement ce tome alors, mais il faut également remarquer que pour une fois le discours de Morvan n’est pas moralisateur.
Le dessin de Buchet contribue à nous enfermer au sein de cette prison au beau milieu de détenus plus réussis et plus sanguinaires les uns que les autres.
Quel dommage que depuis 2002, la suite soit toujours en attente...
Un poétique, un dessin simple mais efficace. Qui est Julien? Qui est Liam? Aurons-nous un jour la chance de connaître le dénouement?
Un scénario original qui tisse sa toile pour prendre l'insecte que nous sommes au coeur de son histoire. J'ai adoré; maintenant j'ose espérer que je pourrai un jour connaître la fin...
Le nouvel Angyo Onshi est un manga dont la qualité tant les conditions de parution sont suffisamment atypiques au regard de la production actuelle pour qu’on s’y arrête quelques instants (et même un peu plus). Sa genèse est intéressante : les deux auteurs sont coréens, mais le succès fulgurant de la série au Japon les a incités à cibler directement et se faire éditer au pays du soleil levant. Les deux auteurs recyclent ici bon nombre de légendes coréennes et de faits historiques avérés et les revisitent de manière moderne et originale.
Dans la Corée médiévale, les Angyo Onshi étaient des envoyés de l’empereur qui circulaient à travers les terres afin de s’assurer de la bonne gestion des provinces. Ils étaient en quelque sorte des contremaîtres chargés de contrôler les actions des gouverneurs. Il s’agit bien sûr du thème central du manga, transposé dans un royaume asiatique imaginaire. Les légendes et le folklore coréen sont exploités de manière intéressante, enracinant fermement le manga dans l’Histoire tout en proposant des niveaux de lecture plus contemporains. Ainsi le héros, Mun-Su a la dégaine et l’attitude d’un jeune homme tout ce qu’il y a de plus actuel. En outre les auteurs n’hésitent pas à jongler avec les anachronismes, avec plus ou moins de bonheur, et piochent ponctuellement dans des inspirations extérieures. Qu’on se rassure, ici pas de Satan reconverti au taoïsme pique-niquant avec Hadès et Odin comme on peut le voir dans d’autres séries (j’exagère à peine). Il y a bien une prédominance de l’action, un humour dont la qualité m’échappe toujours, mais le résultat n’est pas entaché par ces quelques défauts. De bonnes intrigues, des personnages ambigus, des rappels culturels faisant le point sur les références coréennes du manga : on est en face d’un produit évolué et assez mature. Les dessins sont de toute beauté : précis, dynamiques, pleins et riches de détails, c’est bien au-dessus d’un manga ordinaire.
Précisons que le premier volume n’est qu’un tome d’exposition et est à mon avis le plus faible de la série. La trame générale ne démarre vraiment qu’à partir des deux tomes suivants. On a cependant l’occasion d’admirer la beauté du trait, la reconstitution historique subtilement accompagnée de mythes, et des histoires en apparence courtes et sommaires mais pas dénuées de finesse. Une bonne accroche qui a le mérite de présenter l’univers de manière honnête.
Final explosif.
Ce troisième tome de Carmen McCallum est la conclusion de l’histoire amorcée dans les deux albums précédents. Sans dévoiler les événements qui y sont relatés, on peut d’ors et déjà vous assurer que le finish est à la hauteur. Au menu : action survoltée avec une invasion onusienne, un groupuscule néo-nazi mis en déroute, la rivalité entre Naoko et Carmen, les deux femmes d’action de la série, et foule d’autres scènes qui vous collent dans le fond de votre siège.
Ce tome est particulièrement intéressant, puisqu’il s’autorise quelques libertés en piochant allègrement dans les genres dans lesquels il s’inscrit. Ainsi on retrouve toujours une bonne dose de SF avec cette fois l’apparition des réseaux de communication informatique type « matrice » tels qu’ils sont décrits dans les romans cyberpunk. L’histoire louche de plus en plus vers James Bond et ses grands méchants assoiffés de pouvoir et de domination ; les décors dépaysants renforcent cette impression. Une petite touche d’Île du docteur Moreau avec le cas du scientifique mégalomane vivant reclus et nourrissant ses rêves fous. Un peu d’air frais dans cette série au rythme bien excitant mais dont l’univers pouvait sembler pauvre au premier abord. Bien sûr, le rythme ne faiblit pas et les aventures de Carment sont toujours aussi entraînantes.
Excellent. Chabouté est non seulement un dessinateur de talent, mais aussi un scénariste qui comme le bon vin se bonifie d'histoire en histoire (et comme il est dès le départ un trés bon...).
Première qualité, cette série se finit en 3 tomes. Sincèrement merci, car combien de séries sont détruites par la volonté de leurs auteurs à les faire durer dans le temps.
Ensuite, je me répète, le dessin est "beau", Chabouté a quitté le noir et blanc intégral, peu importe la qualité est là, toujours en restant très sombre.
Le scénario est parfait : crédible dans l'imaginaire, poétique ... juste un peu naïf peut-être mais c'est sans doute pour cela que j'apprécie Chabouté à ce point.
Les amateurs adoreront, ceux qui ne connaissent pas devraient découvrir une fort belle BD.
Mélange de western et de "surnaturel"... Le scénario des 4 premiers chapitres qui fait une histoire complète est bon et à peu près crédible. A titre personnel, je trouve que l'ambiance qui se dégage de l'ensemble est bonne. Le dessin y est pour pas mal, même si le style peut paraître classique et les couleurs trop criardes.
Un agréable moment passé.
Par contre le 5ème chapitre est de trop... plus du tout crédible, à la limite du n'importe quoi !!! (fallait-il le faire ???). Son seul intérêt consiste à sous-entendre une possible suite des aventures de l'équipe constituée et présentée dans les 4 premiers chapitres.
Le héros reprend sa quête mais il semblerait que toutes ses tentatives soient vouées à l'échec.
Et que malgré ces réticences a accepté l'aide de son tourmenteur, il ne puisse pas faire autrement.
Néanmoins à la fin de ce tome une piste nouvelle se dégage et on est impatient d'en savoir plus.
Une bonne série qui accroche bien malgré quelques défauts.
Que dire de plus?
des images magnifiques, une histoire ultra-prenante, de l'aventure, du suspense!! tout est là.
cette série est tout simplement devenue ma préférée (et c'est mon premier manga!) et j'encourage tout le monde à se ruer dessus...
la tension ne se relâche jamais au cours de ces 1500 pages, même si le tome 3 marque une pause dans le récit alpin pour revenir sur terre et se conentrer sur des aventures plus communes aux récits à suspense...
maintenant je me prend à rêver de montagnes, et d'une adaptation ciné......
Nävis se trouve sur une nouvelle planète en compagnie de Nivel. Une guerre interminable fait rage sur cette planète où une intelligence artificielle c’est retournée contre ses créateurs, les Gunjinns, en leur faisant la guerre.
Côté scénario Morvan aborde ici intelligemment l’émancipation des femmes, la guerre des tranchées et la lutte de l’homme contre la machine.
Cette intelligence artificielle qui fait durer sadiquement une guerre interminable pour son seul plaisir peut paraître cruelle, mais quand on tire le trait vers notre monde où c’est souvent le même pays qui fournit les armes et les convois alimentaires à un pays en guerre, on ne peut qu’apprécier l’habilité et la profondeur du scénario de Morvan. On peut également apprécier l’allusion aux dirigeants qui envoient leurs troupes à l’aveugle face à un ennemi invisible qui crée des pertes importantes avec des moyens limités. En abordant en plus la bêtise de la guerre et l’émancipation des femmes avec humour on ne peut que s’incliner face au scénario.
Le dessin du Buchet est de nouveau irréprochable et nous livre un nouveau monde, divisé en deux couleurs principales : le brun pour la guerre et le vert pour le repère de l’intelligence artificielle.
Les multiples de trois sont vraiment à conseiller dans cette série. Vivement le neuvième tome si cette logique est respectée.
Pas de nouveau monde pour Nävis et le lecteur cette fois ci. On reste sur Sillage, où les Ftoross ont recours au terrorisme pour obliger les politiciens à les sortir des bidonvilles et à les guérir de la maladie qui les décime. Ils vont même prendre Nävis en otage …
Côté scénario Morvan attaque ici un problème d’actualité en abordant le terrorisme, le racisme, l’inégalité sociale et les prises d’otages. Mais, si le message est important, le medium utilisé l’est tout autant et la naïveté de Nävis n’est pour moi pas le moyen idéal pour aborder des sujets aussi délicats et complexes. Cette petite Nâvis essayant de donner la leçon à tout le monde avec un discours moralisateur à deux balles a d’ailleurs un côté assez énervant. De plus cette histoire ne fait pas trop avancer le récit.
Côté dessin, Buchet comme dans le deuxième tome doit se limiter au domaine du convoi Sillage, tout en nous détaillant avec brio les bidonvilles. Le dessin reste excellent, mais quand on connaît son talent à développer un nouveau monde à chaque tome on reste un peu sur sa faim.
Côté personnages, c’est Knardia qui m’a scié. Je ne sais pas pour les autres lecteurs, mais il m’a été personnellement impossible de fixer ce personnage aux quatre yeux plus de deux secondes. Ca fait vraiment bizarre ces deux paires d’yeux et m’a vraiment perturbé. Quand au langage Ftoross, ça aurait été sympa de pouvoir le décrypter.
Nouvelle mission pour Nävis qui doit retrouver des agents de Sillage, disparus sur la planète Hurumaru. Planète où les esclaves Escotes, emmenées par la princesse Monéva, sont en train de conquérir leur liberté à l’aide d’une révolte sanglante et massacrant tous ceux qui portent le logo de Sillage : signe du démon.
Qui dit nouvelle aventure de Sillage, dit également nouveau thème de Morvan et nouveau monde de Buchet. On passe ici, d’un univers steampunk et de la révolte sociale du troisième tome à un univers médiéval fantastique et héroïc fantasy, en pleine révolution d’esclaves.
Le scénario est très agréable, mélangeant complots, traîtrises et corruption avec habilité et nous ressuscitant le tigre de Nävis (Houyo) en bonus.
Le nouveau monde de Buchet nous livre un dessin toujours excellent et un énorme boulot avec tous ces guerriers prêts à s’affronter. La complexité et la densité de ce nouveau monde donnent une fois de plus l’occasion à Buchet d’étaler tout son talent.
Nävis quitte le convoi Sillage pour une mission sur la planète TRI-JJ 68, où les habitants ressemblent étrangement aux humains.
Le scénario de ce troisième tome est excellent, plus profond, développant sans manichéisme et avec humour des thèmes telles que la révolution sociale, l’industrialisation, la manipulation génétique et l’amour d’une personne et d’une cause.
Nävis effleurera la vérité concernant ses origines et l’on sent bien que tant qu’elle n’aura pas trouvé ses racines son bonheur restera incomplet et ses chagrins profonds. On voit Nävis évoluer à travers cette nouvelle aventure, où découvrant l’amour elle deviendra un peu plus femme.
Le dessin de Buchet quitte également les vaisseaux de Sillage aux décors plutôt froids pour nous plonger dans un nouveau monde, en pleine révolution industrielle et sociale. Le résultat est sublime, avec des barricades faisant penser à la révolution française et un univers steampunk, et nous livre un monde d’une originalité et d’un réalisme rare.
Le meilleur Sillage sans aucun doute.
Nävis fait maintenant partie du convoi Sillage et, en tant qu’unique représentante de sa race, forme la convoitise de beaucoup de monde.
Le scénario de ce deuxième tome, tout comme le consul qui fait des avances à Nävis, est carrément ridicule. En plus, Nävis, tellement attachante dans le premier tome, est devenue une petite emmerdeuse qui mérite des claques.
Le dessin est toujours excellent, même si Buchet doit se limiter à dessiner des vaisseaux dans ce tome, nous privant ainsi de son talent à développer de nouveaux mondes et de beaux paysages.
On retrouve également souvent trop de texte dans les bulles, ce qui enlève de la fluidité à la lecture et à tendance à pousser le dessin en arrière-plan.
Bref, après le premier tome, passez directement au troisième car celui-ci, même s’il développe l’univers de Sillage, est quasiment vide.
Ca canarde sur la Lune.
Après avoir subtilisé par mégarde un support de données d’une grande valeur pour un yakuza, Carmen et ses sbires sont pris en chasse par toute la planète semblent-ils. Sorte de poursuite géante en orbite, ce deuxième tome est bien dans la lignée du premier, c’est-à-dire : action, action, et encore action. On prend plaisir à constater que si l’intrigue n’est toujours pas particulièrement novatrice, elle prend bien plus de profondeur que ce qui nous avait été montré dans le tome précédent. La série commence même à prendre des allures de James Bond avec son mafieux engagé dans un complot d’envergure mondiale, une héroïne de choc et de charme, et une décontraction constante des personnages qui n’aurait pas dépareillé dans les romans d’Ian Fleming. Certains personnages secondaires sont par contre moins réussis que les autres et on souhaite que plus d’attention soit portée au Yakuza, personnage le plus fascinant de la BD je trouve. Une série de bonne tenue, qui pourtant ne deviendra sans doute pas un classique, même si les auteurs savent mener leur barque.
C’est de la dynamite
« 4 avril 2029 : le système judiciaire, débordé par la recrudescence des délits mineurs, prévoit la cryogénisation des détenus en préventive. D’anciennes plateformes pétrolières sont alors reconverties en pénitenciers off-shore. 12 mars 2053 : Naoko Sanoda fait la une des médias. Elle est la première cryo-évadée de l’histoire. »
Avec un quatrième de couverture comme ça, sûr que l’on s’attend à lire quelque chose qui ne nous fera pas bailler. Dès les premières pages on est saisis : Carmen McCallum officie dans un genre assez à la mode en BD comme au cinéma : la SF fusionne avec le polar et le film d’action, offrant du spectaculaire sur fond d’intrigues mêlant grandes entreprises, institutions de maintien de la paix, détectives privés, etc. Fred Duval aux commandes pour le scénario, on a le droit à un ton proche de la bande dessinée Travis qui rappelle avec plaisir l’humour (éparse) des films de James Cameron. Le cocktail est détonnant et accomplit à merveille sa fonction première : divertir. Carmen McCallum est l’archétype de l’héroïne « qui en a » - si vous me passez l’expression, très à la mode en SF notamment. La filiation est évidente quand on se remémore des personnages mythiques type Heris Serrano ou certains personnages incarnés par Uma Thurman au cinéma (Kill Bill, Paycheck). Sauf que Carmen McCallum tient autant du stéréotype que du mythe, le personnage n’ayant que peu d’épaisseur. Rien de grave, Carmen est belle, indépendante, courageuse, une sorte de symbole, voire d’icône. Elle représente très bien cette série qui démarre avec un aspect série B très marqué.
Ce premier tome est à l’image de la couverture : tout feu tout flamme. L’histoire est bien amorcée et avance à 100 à l’heure. Attention les yeux, c’est blindé d’action et de scènes choc. On reste un peu sur sa faim puisque le fond de l’histoire n’est pas dévoilé ici, mais qui aime le style sera à mon avis charmé. Les dessins sont très classiques, trop peut-être, coloriés de manière à rappeler l’Australie, lieu où se déroule le scénario. Ils servent en tout cas bien la série et campent bien tous les personnages. Au final tout ça n’a rien de révolutionnaire, mais est à la hauteur des espérances que l’ont pouvait y placer.
Extrait : « L’idée de voir ma famille m’enchante autant que de prendre un bain. »
Après 3 tentatives , j'arrive enfin à lire ce tome ...
Les dessins sont epoustouflants , de vrais tableaux . Je me suis attardé de longues minutes sur la plupart des cases ;bon dieu quel travail
Mais le scenario .... Le scenario ? quel scenario ??
Je n'ai stricto rien compris ... si quand même : le fait qu'on à droit à un pseudo remake du seigneur des anneaux . Tout y est : les trolls , les elfes , les gobelins , le pacte avec les humains , un genre de nazgul noir à cheval ,l'anneau remplacé par un cristal ... tout y est .. sauf l'histoire .Quel dommage !
En fait pour moi CIVIELLO ferait un extraordinaire illustrateur .
les 3 tentatives ? c'etait pour essayer de comprendre le propos brouillon de l'auteur ...
je ne lirai donc pas la suite .. peut être ai je tort ?
Le père des Green Manor nous amène ici un one shot d'anticipation dont la qualité et l'originalité du scénario ne peut laisser froid. Pas de fil blanc dans le scénario et une fin ouverte qui permet au lecteur de décider lui-même de ce qu'il adviendra du futur.
Un pur moment de bonheur!
Pour le moment, j'aimerais y poster une note plus haute car le potentiel est très présent. Sauf qu'après trois albums on commence seulement à découvrir ce qu'il en retourne. L'amorce est longue, trop longue. Mais on n'y perd aucunement intérêt. J'ai hâte de lire le tome 4, qui, selon la critique promet de corriger la lacune du manque d'éléments permettant de mettre en place quelques pièces du puzzle.
Donc, pour le moment, rien qui ne sort des sentiers battus, mais un intérêt qui demeure et une hâte de voir où les auteurs veulent en venir.
On s'y marre bien avec cette grenouille qui rêve de devenir humain et qui coup fait, garde la naïveté du batracien... Un beau moment à passer à rigoler. À mourir de rire lorsque la grenouille devenu prince s'adresse au roi en le traitant de gros caractériel!
Et plus jamais, on ne confondra la grenouille comme étant la femelle du crapaud!
comme quoi , on peut encore trouver de jolies choses dans le catalogue VECU de glenat , de cette fin des annees 80 , periode fort decriée avec de nombreux dechets et series sans suite .
memoires d'un aventurier est un tryptique contant l'histoire ( réelle ) vecue par un aristocrate français : Pierre de St Fiacre . décédé à paris en 1961 .
Le scenario est en béton . comme quoi la realité dépasse souvent la fiction ... qui l'eut cru ?
François Dimberton adapte à merveille les memoires de l'aventurier qu'il aurait retrouvées chez un journaliste depositaire du recit.
suite à un complot , un jeune dandy parisien va être envoyé de force aux colonies asiatiques . nous assistons à la transformation de ce jeune homme desinvolte en un aventurier experimenté puis en un vrai sage. de nombreuses aventures emaillent son parcours à travers les oceans puis au tonkin . ses tribulations l'àméneront à decouvrir une partie de son passé qu'il aurait peut être été préférable d'ignorer ...
à travers les peripeties de pierre , Dimberton nous donne une description bien documentée sur le conflit indochinois , cartes à l'appui , tout en abordant le côté un peu flou de l'expansion coloniale Française à cette époque .
le dessin de dominique Hé un peu figé dans le 1é tome se lâche dans le suivant pour devenir epoustouflant dans le 3è . particulièrement au niveau des decors tonkinois fourmillant de details pour nous donner finalement de veritables fresques .les attitudes et visages des personnages restant neanmoins figés .
Au final un tryptique très plaisant , le melange historico - aventurier particulierement reussi pourra convaincre les reticents aux BD d'histoire