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Les œuvres chinoises sont toujours un peu dérangeantes à prendre en main tant la société communiste s’est bâtie sur un formatage des esprits par une éducation très rigide qui influe forcément même les artistes les plus indépendants. J’avais ressenti cela lors de ma lecture du monument Le Problème à trois corps qui proposait déjà une double temporalité dans la ruralité « mythique » de la Chine communiste et dans un futur lointain. Sans juger une société différente, on ne peut s’empêcher de voir transparaître une vision simpliste du monde qui promeut un imaginaire national de l’essor du citoyen prolétaire par l’Ecole et au service de la Nation. Ainsi les aliens qui se retrouvent à devoir choisir quelle civilisation ils vont protéger peuvent symboliser un État tout puissant qui a le pouvoir de vie et de mort sur ses compatriotes pour le bien du collectif. Est-ce que Cixin envisage une critique a demi-mots de son Régime ou est-il inféodé à l’idéal du Parti? En tout cas il est certain que le projet d’un Fred Duval sur Renaissance (qui revêt un peu la même idée d’une civilisation extra-terrestre qui vient en aide aux terriens) semble plus complexe et plus riche.
Restent de superbes planches dans une technique traditionnelle qui devient rare de nos jours et donne une texture fort agréable à ces dessins. Si l’éditeur Mosquito (qui choisis de grands dessinateurs mondiaux pour son catalogue) a déjà publié plusieurs albums de Xiaoyu ce n’est pas pour rien! Les trois lois du monde est donc un one-shot à la lecture assez rapide, fort agréable aux yeux et qui ne révolutionne pas la SF mais est une excellente introduction au style de Liu Cixin ainsi qu’à des créations chinoises, encore assez inhabituelles dans nos contrées. Cela exige du reste le même recul que sur nos lectures comics, qui semblent plus familières mais finalement pas moins exotiques sur une société américaine aussi nationaliste que celle de Liu Cixin.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/06/04/les-trois-lois-du-monde/
Continuant à alterner auteurs européens confirmés et fine fleur de la BD chinoise, la collection des Futurs de Liu Cixin parvient à construire une anthologie SF d’une qualité assez remarquable. A la fois modeste par l’adaptation de nouvelles nécessairement condensées dans leur développement et ambitieux par les thèmes abordés par le maître de la SF chinois, ces albums ont le mérite de nous ouvrir à d’autres modes de narration et installent les obsessions et techniques narratives de l’auteur: un déroulé sur un temps très long (plusieurs siècles ici), un traitement hard-science très intéressant, la destruction de la Terre et de l’humanité.
L’adaptation par le chevronné JD Morvan est perturbante en ce que sur cent pages il arrive à installer cette chronique de l’apocalypse sur un temps très long tout en brusquant le récit par des sauts brutaux. Problématique des adaptation, on ne sera pas si c’est la source qui pose problème ou son adaptation (mais le fait que la nouvelle soit plus courte que la BD laisse une idée…). Ce qui est intéressant c’est que les auteurs nous plongent immédiatement dans un récit d’anticipation où l’humanité dispose déjà de vaisseaux spatiaux capables de la projeter dans le système solaire mais se retrouve confrontée à un adversaire dont la taille semble rendre vain tout espoir. Sur la partie la plus intéressante on nous relate le modus operandi des dévoreurs basé sur des explications scientifiques de ce qu’il se produirait sur le plan astro-physique si un corps de taille équivalente à la Terre venait se positionner tout proche. Très vite pourtant débarque sans avertissement cet émissaire d’aspect saurien, parlant la langue universelle et étonnamment kitsch, nous faisant passer en quelques pages de hard-science à un space-opera pulp nihiliste. Morvan n’aide pas beaucoup à ce stade, sur des dialogues parfois très primaires qui nous sortent là aussi du réalisme recherché.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/10/29/proies-et-predateurs/
Runberg et Montllo nous avaient enchanté sur la superbe saga Warship Jolly Rogers, où l’espagnol proposait un étonnant travail numérique issu de l’Animation. Toujours dans la SF mais dans un style beaucoup plus classique, ils décrivent ici à la suite de Liu Cixin le dilemme d’un tueur élevé dans la crainte du parrain et la violence de sa condition dès l’enfance. Alors que très loin dans le cosmos une révolte survient au sein d’ouvriers opprimés, nous allons suivre l’itinéraire d’un enfant-tueur plongé dans le monde du crime, des trafics et des mendiants dès son plus jeune âge. Le schéma est connu et le cœur devra être bien accroché à suivre les méthodes barbares du mafieux Dent et sa scie qu’il ne quitte jamais.
LES FUTURS DE LIU CIXIN - NOURRIR L'HUMANITÉ (Sylvain Runberg / Miki Montlló) - Delcourt - SanctuaryOn retrouve dans Nourrir l’humanité une problématique écologique et sociale (comment cohabiter à plusieurs milliards sur une même planète tout en résolvant les injustices les plus criantes) et la structure classique de l’écrivain en juxtaposant une trame space-opera avec un quotidien trivial de notre époque. Comme sur Les trois lois du monde, l’auteur nous fait suivre l’évasion d’un peuple parti loin dans l’espace à la recherche d’une solution à son problème en même temps que la dureté de la vie sur terre pour les gens de peu. On troque l’instituteur pour l’assassin mais les deux se retrouvent sur le refus des injustices et le sacrifice pour le bien commun.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/06/26/nourrir-lhumanite/
Les animaux ont droit à la parole pour exprimer ce qu'ils ressentent quand on les massacre. Cette lettre est une véritable revendication du peuple animale dont certaines personnes militent pour un droit de reconnaissance à l'ONU. On pourrait même leur confier un siège au conseil de sécurité (à la place de la Russie).
Sans aller jusque-là bien que cela soit l'objectif de cohabitation et d'égalité voulu par l'auteur Allain Bougrain-Dubourg, il s'agit simplement d'humaniser certaines pratiques barbares héritées ses siècles derniers. Il va prendre plusieurs exemples qui seront étalés par chapitre consacré à un animal choisi (le vautour, le cochon, l’ortolan, le blaireau...).
J'ai été particulièrement sensible à celui concernant les lévriers car j'ignorais jusqu'à récemment que les espagnols pouvaient se comporter ainsi avec ce type de chien, pourtant le meilleur ami de l'homme. Une personne de ma famille à savoir ma belle-fille m'avait déjà parler de ce problème pour avoir adopté deux chiens de cette espèce. Quand on les voit car ils sont réellement adorables, on se dit que l'homme se comporte vraiment très mal. Parfois une lecture peut trouver des résonances dans la vie de tous les jours...
Après, il y a d'autres exemples qui sont assez parlants comme la tauromachie ou l'énorme quantité de plastiques qui envahit nos océans et qui tuent notamment les tortues de mer. Parfois, cela va très loin comme la défense des vers de terre qui sont massacrés par nos paysans pour les pesticides.
J'ai eu également moins de compassion pour les requins mangeurs d'homme. Quant au loup, je préfère ne pas en croiser un. Il y a également le problème des cirques qui doivent se moderniser en n'ayant plus un seul animal en captivité. Que dire également de l'interdiction des expériences scientifiques concernant les rats de laboratoire ? Je reste parfois dubitatif. Bref, à chacun de se faire sa propre réflexion en ne prenant pas tout comme argent comptant.
J'ai compris l'idée générale de défense de la Nature dans son ensemble pour assurer un bon équilibre. Pour autant, j'ai toujours une pensée pour les humains sans défense qui souffrent également et qui ont besoin d'aide. Mais bon, cette BD est focalisée sur les animaux et leur défense face à des pratiques humaines qu'il convient encore d'améliorer au XXIème siècle.
Rien que l'objet en lui même est très beau!
Même si j'attendais ce tome avec une petite appréhension, c'est avec envie que j'ai lu cette histoire d'adieu.
Quel plaisir de revoir le "vieux" trait de Rosinski, le trait qui m'a accompagné de mon plus jeune âge jusqu'à l'âge adulte. Ce trait qui s'est perdu avec le choix du talentueux dessinateur de passer à la couleur directe... Ce trait que j'ai cru entrapercevoir dans le 1er tome de "Kriss de Valnor" et sur les tomes de "Louve"...
Quel plaisir que de se replonger dans une vieille histoire qui n'en est pas vraiment une: Robin Recht arrive à faire revivre la "flamme" de ce qu'on fait Van Hamme et Rosinski par le passé. Il arrive a s'approprier un univers créer par d'autres, et d'en faire très bon usage! C'est tout une émotion qui m'a envahi en lisant ce bel ouvrage qui raconte une belle histoire! Recht réussi aussi à créer de nouveaux personnages qu'on regretterait presque de ne pas en savoir plus quand on a fini de lire la dernière page.
Je mets la note maximale: pour moi ça reste une pépite que nous n'avons pas eu depuis longtemps (trop?)
En espérant que ce ne soit pas une occasion pour le lombard de nous faire des histoires à la "what if?".
ne cherchez plus, « Thanos, la quête de Thanos » constitue sans nul doute l'un des plus grands chefs d’œuvre de l'Histoire des comic-books voir de la pop-culture popularisée ensuite par Disney.
Jim Starlin accouche d'une histoire « larger than life » de quête de puissance absolue et surtout du super criminel le plus charismatique du monde Marvel, un être combinant force, ruse, intelligence et philosophie.
Dans la première partie, voir le Surfer d'argent se dresser seul contre un être aussi redoutable constitue un réel bonheur mais que dire ensuite de la seconde digne des plus grandes odyssées des poètes grecs ?
Seul contre tous, animé d'un amour malsain pour la Mort, Thanos triomphe des obstacles et atteint un à un ses buts, triomphant par ses qualités des Doyens de l'Univers, êtres immortels mais moins intelligents et déterminés que ce « self made man » cosmique.
Certaines pages frôlent le génie, telle la tirade sur la condamnation à mort de l'homme responsable de la destruction de son écosystème (oui on est en 1987 quand même!) ou le final ou Thanos s’aperçoit de la vanité d'obtenir le pouvoir absolu.
Un must-have absolu à lire et relire régulièrement !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/03/thanos-la-quete-de-thanos-jim-starlin.html
C"est ce que j'appelle un documentaire BD, sous la forme d'une fiction on suit la vie d'un médecin militaire pendant la grande guerre. Sans pathos ni apitoiements inutiles, la réalité de la grande guerre et de la guerre des tranchées.
D'autant plus étonnant que l'ouvrage n'est pas tendre avec l'armée et sa hiérarchie mais qu'il a reçu le soutien du ministère de la défense et du service de santé des armées, sans complaisance donc ! comme quoi, même la grande muette change, pour moi c'est à lire absolument, si vous souhaitez sortir des sentiers battus, avec un graphisme irréprochable de réalisme (ni trop, ni trop peu) et un scénario signé Cothias, ce qui est une référence. J'en ai eu un par hasard, j'ai immédiatement recherché la collection complète. A vous de voir
Easton NEWBURN, un personnage qui gagne à être connu.
Le titre pourrait être "Vol au-dessus d'un nid de crotales".
Le dessin et la mise en couleurs manquent un peu de noirceur à mon goût, la splendide couverture de l'album me parait plus adaptée au sujet mais, bon, les séquences scénaristiques font le reste.
On sent une tension sentimentale peu à peu palpable entre les deux personnages principaux, j'attends impatiemment le tome 2 pour savoir si la belle associée saura dégivrer l'iceberg monolithique NEWBURN.
Le scenario s'établit à partir d'une idée intéressante sur l'urbanisation des villes et le fait qu'elle ne pourrait se résumer à des contingences prédéterminées.
Le dessin est dans la ligne de la "ligne claire"
Bon Album.
Ca rappelle dans certaine mesure CODA de Simon SPURRIER, SORUNE de Diego REINFELD, et visuellement du Druillet avec Lone SLOANE.
Les différents récits s'entremèlent bien mais ne sont pas "transcendantale"
Ca reste chouette à lire.
Un très bon premier tome.
Histoire classique mais bien maitrisé, malgré des accélérations sur certains passages de l'histoire.
Visuellement, c'est quand même une sacré claque. On sent vraiment l'inspiration "film d'animation" de l'artiste.
Les effets de mise à l'échelle de ce petit Samouraï est vraiment chouette et rappelle Ant Man dans certains cas!
Franchement c'est Jolie, c'est sympa.
A lire pour découvrir un nouvel artiste qui a un potentiel de fou!
Vraiment chouette moment de lecture.
La conclusion, bien que visible a 8 bornes, reste bien trouvé.
Viva la Revolution! Ne laissons pas notre travail aux AI et aux Robots!
Sinon on est foutu.
N'acceptons pas notre obsolescence!
Travailleurs de tout pays, Unissez vous!
Indispensable pour tous les fans de Polar.
Les gens qui ont aimé "Infernal Affairs"/"Les Infiltrés" mixé avec les Sopranos, en auront pour bon compte!
C'est une merveille scénaristique!
Suite des pérégrinations de nos hérauts, en compagnie de Marie, qui poursuivent leur travail de référencement dans la France moyenâgeuse.
Dans ce nouvel opus, il sera question d'un blason, objet de discorde, entre deux fiefs voisins de quelques lieues. Il y a toujours ce côté 'Sherlock Holmes' via les déductions de Landri et une enquête policière développée sur un album.
Je suis légèrement déçu par un certain choix scénaristique ajoutant du drame à l'intrigue principale (je ne dévoilerai rien). Autrement, c'est toujours un plaisir à lire et à suivre, avec une histoire moins alambiquée que la précédente.
ZEP nous conduit avec ce récit à une réflexion très audacieuse sur la place de l'être humain dans la création.
C'est très subtilement mené et ça passe par une dystopie originale bien adaptée à son raisonnement.
Avec ce genre d'album ZEP expérimente de nouvelles pistes graphiques bien éloignées de celles qui lui ont valu sa notoriété. Une forme de métamorphose à la GIRAUD/MOEBIUS peu fréquente dans l'Art en général et la BD en particulier.
La mutation est pour moi tout à fait réussie, je pense que ZEP va encore élargir son public s'il est possible.
Pour ma part je suis conquis.
Un graphisme relevé, nerveux qui tranche avec l'approche scénaristique plus philosophique, plus introspectif. Le narrateur arrive à nous faire vivre une aventure épique, riche en questionnements et en émotions avec, finalement, très peu de dialogues.
Un vrai tour de force.
Une série à découvrir de toute urgence.
Vite lu, vite oublié. Ces chroniques soixante-huitardes sont un peu trop hédonistes à mon sens.
Le dessin est très impersonnel comme le propos, on en retire rien de très marquant. Avec le recul du temps cette période se perd dans les méandres de nos souvenirs idéalisés.
Comme disait Léo Ferré : "A vous donner l'idée de retourner vers les oiseaux."
Grand admirateur de Jérémie Moreau (voir mes avis sur « La saga de Grirm » et « Penss »), j’ai acheté Les Pizzlys sans la moindre hésitation. Pourtant, cet album m’a décontenancé à plus d’un titre.
D’une part – et c’est une surprise – le dessin m’a franchement déplu. Rien ne m’a semblé bon ou intéressant dans ce trait ultra fin, froid, rectiligne et inexpressif. Pire, les yeux des personnages réduits à de simples tâches noires sont un choix que je n’arrive pas à cautionner. Pourquoi avoir fait ça, qu’est-ce qui le justifie ? Ça me fait penser à une coquetterie d’auteur, gratuite et tape-à-l’œil, plutôt qu’à un dispositif graphique pensé et dicté par l’histoire. Impossible de faire abstraction de ces "yeux", et dans une moindre mesure de ces bouches, mochement noires elles aussi, qui m’ont gâché une partie du plaisir de lecture.
Bref, on est malheureusement très loin du dessin gracile et subtile de Grirm qui m’avait tant émerveillé.
On sent bien que Jérémie Moreau est de ces auteurs qui refusent de se cantonner à un style en cherchant constamment à évoluer, à expérimenter. C’est bien et je n’ai rien contre. Mais là, je n’ai simplement pas aimé ce parti pris qui, pour moi, ne fonctionne pas.
D’autre part le scenario m’a également laissé perplexe. Probablement engourdi par une intrigue lénifiante, je ne suis pas arrivé à savoir où l’auteur voulait en venir. Le propos sur la reconnexion à la nature est quand même d’une grande banalité. Et bien que l'on soit clairement dans une fable, je n’ai pas senti de logique dans l’enchainement des évènements, de rythme narratif qui crée une gradation en termes d’émotion. Le fond d’écologie est intéressant mais n’apporte pas grand-chose qu’on ne sache déjà, rebattu sur tous les media à longueur de journée. Restent les légendes d’Alaska qui contribuent à la dimension onirique et spirituelle de l’aventure.
Le meilleur de l’album est apporté par l’utilisation radicale de la couleur. Des tons essentiellement fluorescents, employés librement. Cela donne des cases surprenantes aux superbes ambiances qui rappellent le spectre des aurores boréales. On avait vu récemment sur l’excellent « Saint-Elme » de Lehman et Peeters à quel point la couleur pouvait façonner l’atmosphère de la planche. Dans cette veine, Jérémie Moreau déploie sans complexe une incroyable palette, qui plus est inattendue dans des paysages enneigés. Cela fait naitre spontanément au fil des pages une indéfinissable poésie, à l’image de la couverture, absolument splendide.
Mais ça ne suffit pas à rattraper la platitude de l’ensemble.
Pour conclure, « Les Pizzlys » est sans doute une belle proposition de bande dessinée mais que je n’ai pas comprise et à laquelle je n’adhère pas. J’en suis le premier peiné. Je continue de penser que M. Moreau est un auteur qui compte mais dorénavant, je ne me précipiterai plus aveuglément sur ses publications, sachant sa capacité à jouer sa propre partition et à déconcerter son lectorat.
Un Asterix construit sur une bonne idée de départ : et si Obelix buvait de la potion magique, il se passerait quoi ? Malheureusement malgré quelques bonnes idées et le retour de personnages vus dans les albums précédents, le scénario ne fonctionne pas et le tout est décevant.
C'est l'histoire d'un étudiant en médecine qui se retrouve au cœur de la tempête provoquée par la première vague de COVID qui a déferlé sur notre pays début 2020.
Avec le recul, cela nous paraît un peu lointain car on a voulu passer à autre chose après cette épreuve collective. Mais bon, c'est encore assez récent pour bien s'en souvenir.
On se rend compte de la quantité de fakes news mais également des consignes pour le moins contradictoires afin de lutter contre ce virus inconnu provenant de Chine. On aura droit à un témoignage de plus sur le personnel d'un grand hôpital à Lyon confronté à la pandémie. Certes, l'auteur se sert de sa sensibilité et de son humour afin de faire passer son message.
On verra tous les problèmes que cela a engendré entre la pénurie des masques et plus globalement des équipements de protection pour les soignants qui sont également tombés. On se rappelle de la multiplication des cas et des décès. Puis, cette longue période de confinement et toutes les inégalités de traitement car les pauvres n'étaient pas logés à la même enseigne.
Le pont faible réside dans le dessin qui fait assez brouillon et qui n'est guère avenant pour une bonne lecture. Il faudra passer outre pour ne s'intéresser qu'aux propos.
Maintenant, il y a eu d'autres ouvrages de BD sur le sujet qui ont été pour moi plus marquant. Celui-ci n'en demeure pas moins intéressant sur cette crise sanitaire sans précédent dans l'histoire moderne.
Un album qui reprend le script général d'un partie des histoire de Bois Willys mais avec de nouveaux dessins et des variations dans les histoires. Les courbes des mécaniques et deux héroïnes sont toujours aussi magnifiquement sublimées
Un album qui pourrait être une suite à Bois Willys, il voit la belle Siblyne devenir Ziblyne toujours associée à Bettie pour des scènes de bondage et de bien belles courbes. Un intermède avec Sadico et une histoire de motarde, une recette de double chickens illustrée et trois autres histoires toujours aussi magnifiquement dessinées
Album qui voit l'apparition du Commissaire Borniol, Rick Bravo et de Sadico dans un avant-propos. Pour ensuite nous faire découvrir Siblyne et Bettie dans un magnifique dessin noir et blanc avant une aventure toute en couleur où les courbes de ces deux héroïnes sont mises en valeur comme seul Denis Sire sait le faire.
Album qui comprend des dessins en noir et blanc et d'autres en couleurs et six histoires dont 6T qui donne la couverture de l'album, une des premières histoires de Bill Carbu et une histoires de Walkyries dont le thème reviendra dans d'autres albums.
Un bel album de Denis Sire qui bénéficie d'un scenario qui tient la route. Le dessin '"sent" le travail préalable à l'aquarelle. Comme toujours chez Denis Sire de bien belles Pin-up et de belles mécaniques.
La complainte des landes perdues était au départ un classique de l'héroïc fantasy dans les années 90 dans le genre médiéval-fantastique. Bien des années après, il y a eu trois cycles entre les Chevaliers du pardon, les Sudenne ou les Sorcières afin d'exploiter tout le potentiel de la série originelle, commercialement parlant.
Il faut savoir que le cycle 3 a commencé avant le cycle 2 et on se perd vraiment avec la parution des albums dans un ordre assez anarchique. Mais bon, l'excellente dessinatrice Béatrice Tillier prend son temps pour produire un album de qualité graphique. Il y aura 4 albums pour clôturer ce cycle.
A noter que pour compliquer le tout, on s'éloigne assez de la temporalité des autres cycles. Du coup, il est vrai que l'ordre de parution importe peu mais bon.
Evidemment, c'est toujours aussi somptueux au point de vue du dessin qui fait dans l’élégance des costumes et dans le détail des décors. Cela en jette plein la vue. Je vais faire un aveu : je pense que nous sommes en présence de la meilleure dessinatrice dans la catégorie féminine. Cela me paraît indéniable. Graphiquement, on frôle la perfection, c'est superbe en tout point.
Au niveau du scénario, c'est assuré par un Jean Dufaux au meilleur de sa forme et qui utilise tout les ingrédients qui ont fait le succès de la série: magie et sorcellerie, monstres fantastiques, ambiance sombre. Oui, on a là une fresque assez ambitieuse. C'est sans doute le cycle le plus réussi de la saga.
Au final, une réalisation de haute volée pour un récit prenant.
Tout dépendant du point de vue dont vous l’abordez, cet album est où bien très bon sinon, très décevant.
Si vous n’avez jamais lu du P.J. Hérault, cette histoire est très bien. Les dessins sont bons et l’intrigue se tient. Par contre, si vous avez déjà lu la trilogie originale parue dans la défunte collection « Anticipation » de Fleuve Noir; connue à l’époque sous « Durée des Équipages, 61 Missions… »; Notez qu’à partir d’un certain point, l’histoire prend une tournure qui n’a plus rien à voir avec ce qui a été publié initialement.
Honnêtement, on dirait plus un amalgame de Gurvan avec « Ceux qui ne voulaient pas mourir » nappé dans une critique du complexe Militaro-industriels… Je comprends le besoin « d’adaptation » pour convertir une œuvre littéraire en bandes-dessinées; mais pas à ce point-là! D’où la raison de mon désappointement. Mais comme je l’ai déjà mentionné, si vous ne connaissez pas Gurvan, cette Album en vaut la peine.
Y aura-t-il une suite? Difficile à dire car l’histoire nous laisse sur une fin ouverte.
Merci.
Un classic du griffu . Le plein d'action, non sans réflexion sur la compassion, l'humanisme, la science et ses dérives . Barry Windsor-Smith construit un scénario bien ficelé sur 120 planches, jouant avec nos émotions sur la manipulation psychologique du cobaye, et le sort qui lui est réservé à ce pauvre Logan . Un seul défaut pour ce titre, il n'existe pas dans un format plus luxueux . J'aimerai une réédition en rigide, avec un papier de qualité et des couleurs moins "baveuses" dûes à l'impression .
Suite et fin de cette histoire horrifique ayant pour sujet principal, l'importance de la famille, du devoir et du sacrifice sur plusieurs générations . Lu d'une traite, il a les mêmes qualités que le premier tome (scénario haletant, captivant . De belles couleurs et un univers "lovecraftien") sans améliorer ses défauts (dessin approximatif récurrent)
Une très belle entrée dans le monde de la piraterie . Bien écrit, de belles références, haletant, sarcastique, épique !
Une Vivian aussi aguicheuse que courageuse . Un caractère bien trempé qui l'embarquera dans une aventure dangereuse, tumultueuse mais dans laquelle elle ne montrera aucune faiblesse aussi bien face à l'adversité qu'a l'amitié .
« Wolverine, black, white & blood » est une sorte de best-of de violence du plus sauvage des super héros.
Comme souvent dans ce type d'exercice, la multitude d’artistes donne le tournis et propose un résultat inégal, mais le style épuré en noir et blanc confère un charme particulier à ce héros hors normes.
Bizarrement, le maitre Claremont déçoit par un scénario assez convenu et les bonnes surprises viennent plutot de Greggy/Kubert ou de Rosenberg/Cassara.
Pour le reste, Wolverine l'immortel passe le plus clair de son temps à démembrer des ninjas, des mafiosi, des soldats de l'Hydra ou des Reapers qui servent de chair à canon idéale...
Malgré des histoires souvent sans surprise, la qualité graphique est en revanche globalement au rendez-vous mis à part sans doute Chris Bachalo au style laid et confus.
Un beau cadeau donc pour les fans du mutant canadien mais attention tout de même, la violence de certaines scènes devrait nécessiter une interdiction au public le plus jeune !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/03/wolverine-black-white-blood-greggy.html
Bob Garcia a fait un travail titanesque en compilant et relisant la totalité des magazines où Hergé prépubliait Tintin, Quick et Fluke, et Jo et Zette. Mais il s’est surtout intéressé aux différentes rubriques : l’éditorial co-signé par Hergé et Paul Jamin sous le pseudo de « Oncle Jo », les nouvelles et contes des autres auteurs, la rubrique actualité, les gags illustrés, etc. Et la moisson est époustouflante. On découvre des dizaines de sources inédites d’Hergé, et surtout son opinion au fil de l’actualité, en particulier sur la montée du nazisme. Verdict sans appel, et preuves à l’appui : Hergé n’était ni antisémite, ni raciste, ni misogyne !
Passionnant et éclairant. Ce livre est une pépite !
Il semble que mon avis diffère de la majorité mais pour moi cet album est très enthousiasmant. C'est le retour à un imaginaire croisant SF et mythologie comme les 13 premiers tomes l'avait construit. Le rythme, les dessins et l'univers me renvoient aux sources de la série.
Bravo à la team qui a repris les rennes dans la veine originale après la période commerciale qui a causé les tortueux Mondes inutiles parallèles.
Une édition qui permet de retrouver les strip de Milton Caniff de 1943 à 1946 début avec Miss Burma de Terry et les Pirates puis l’apparition. Cette édition reprend des interviews de Milton Caniff sur l'origine de ces strip mais elle est moins complète de celle des éditions Toth mais dans un format Futuropolis plus grand
Une édition qui permet de retrouver tous les strip de Milton Caniff du début avec Miss Burma de Terry et les Pirates jusqu'à l’apparition de Miss lace et sa dernière apparition. Cette édition reprend des interviews de Milton Caniff sur l'origine de ces strip.
Avec cet ultime opus de 'la Venin', il est venu l'heure des explications et autres révélations sur le pourquoi du comment du peut-être.
Nous aurons donc la droit à une apparition de quasiment tous les précédents personnages encore vivant et une conclusion pour chacun et cela au détriment de la cohérence du scénario. En effet, c'est capillotracté à l'extrême et il faut digérer des retournements et autres éléments difficilement plausibles.
Au fil de cette aventure, il y aura eu un thème qui sera revenu tout le temps et qui atteint son paroxysme ici, il s'agit de la manipulation: tous les personnages auront été manipulés à leur détriment pour des enjeux qui les dépassaient. Finalement la Venin saura se défaire de tout pour redevenir maîtresse de son destin.
Au final, une saga qui aura été sympathique à suivre dans son ensemble malgré son flagrant manque de subtilité, ses incohérences et ses gros sabots lourds bien progressistes dans la figure du méchant patriarcat blanc hétérosexuel raciste phallocrate oppressif !
Un scénario bien mieux construite que la première aventure de l'épervier bleu. Il y découvre une ville égyptienne ou règne un pharaon ou des malfrats venus de l'extérieurs veulent prendre le pouvoir pour pouvoir trafiquer et s'enrichir à leur aise.
La première aventure de l'épervier qui y rencontre Larsen. UNe histoire sans grand intérêt ou l'on va de bagarre en bagarre.
Sur le plan du dessin, Sirius se cherche...
On retrouve le célèbre Neil Gaiman qui va mélanger Arthur Conan Doyle et son célèbre détective Sherlock Holmes dans un monde à la H.P Lovecraft où le Chtulhu cohabite. Cela donne un résultat assez original et parfois surprenant. On reste dans le domaine de l'étrange, dans la même veine que son fameux Sandman.
Le récit est plutôt bien amené à travers cette enquête policière suite à l'assassinat d'un membre de la famille royale. L'immersion est totale via des personnages connus comme Sherlock Holmes et son ami le Docteur Watson. A noter une surprise de taille en milieu d'album. La reine Victoria ne sera pas comme vous vous l'imaginez !
Le reproche que je ferai est que c'est assez court alors qu'il aurait fallu sans doute un peu plus développé. On dirait qu'il s'agit d'une simple nouvelle qui a fait l'objet d'une publication pour surfer sur la vague du succès de l'adaptation télévisée de Sandman et de la notoriété de Neil Gaiman.
J'ai beaucoup aimé l’élégance de ce graphisme qui sert bien l'histoire. L'utilisation de la colorisation est réalisée à bon escient. Que dire également d'un découpage impeccable ! Sur la forme, il n'y a rien à redire.
Certes, ce comics est divertissant et bien rythmé. Cependant, il me laisse sur un petit sentiment de frustration.
J'ai surtout apprécié les dessins : peinture couleurs pastels,
Ensuite, l'histoire se lit, elle est presque agréable, cependant rien de d'exceptionnel scénaristiquement parlant...
Et en accord avec l'avis de Minot, je ne reconnais pas le Scorpion, que je trouve insipide...
A découvrir absolument! Pour l'histoire et le graphisme.
L'histoire; 2 jeunes gens fuguent en forêt. Dans le village les habitants jasent au gré des évènements. Chacun y va de sa réflexion sur le sujet ou autre chose. C'est aussi l'histoire des rumeurs, des racontars des "vérités" colportées par le voisinage. C'est le récit de l'incommunication entre les gens (parents/enfants, maris et femmes, ou tout simplement lors des échanges de la vie courante) . Cette histoire est tellement proche de ce que l'on vit au quotidien. Bravo au scénariste
Le graphisme; Aude Samama fait là encore du très beau. Chaque case est une peinture. Les personnages sont beaux (nous y reconnaissons des acteurs parfois...), les paysages sont somptueux.
Un grand plaisir de lecture .
Du travail bien fait!
Une histoire de l'avortement et de la violence faite aux femmes à hauteur du début des années 1970 à travers le destin d'une jeune femme.
La peinture sociologique de la France de cette époque qui écrasait la jeunesse et les volontés d'émancipation individuelles et collectives ainsi que le respect des individus est excellente.
Ce livre préfacé par Gisèle Halimi raconte donc à la fois la fragilité des acquis des femmes mais aussi les fameuses "trente glorieuses" où beaucoup de choses seraient aujourd'hui invivables.
Le rythme du récit est très bien construit. Le dessin précis et bien ciselé est très agréable. Une lecture plaisante et instructive.
Lors d'une migration vers l'ouest deux familles sont tuées et seuls deux jeunes enfants vont en réchapper. Ils conserveront un rocking chair. C'est l'histoire de cet objet balloté dans l'ouest américain qui nous est raconté. L'idée de raconter l'Histoire à partir d'un objet pourquoi pas, bien que cela commence à être une recette bien utilisée (cf. Tiburce Oger dans Go West Young Man). Mais ici parfois peu de péripéties à certaines étapes. Cela participe à la lecture rapide et "sans saveur". Néanmoins une exception la fin de l'histoire et les retrouvailles des deux jeunes orphelins quelques années plus tard. Mais c'était trop peu pour m'accrocher.
De plus j'ai trouvé le dessin de Kokor peu abouti (Alors que je me faisais une joie de le retrouver, j'avais tellement apprécié ses 2 dernières productions!).
En fin de compte, un fond de déception.
Avec cette intégrale de JIM HAWKINS on atteint des niveaux insoupçonnés dans l'adaptation d'un chef-d'œuvre classique.
Le dessin et le découpage de Sébastien Vastra y est pour beaucoup, la fluidité et le rythme du récit sont exemplaires.
Certaines cases vous imposent des arrêts nécessaires pour admirer et se complaire dans ces images très travaillées.
La couverture de ce magnifique album est l'une des plus belles que comporte la bande dessinée.
Le casting animal est parfait, cette mise en musique dessinée nous laisse dans l'attente de futures réalisations de la part de cet auteur prometteur.
Un must.
Carmen n'est pas qu'un opéra célèbre dont je vais bientôt assister à une représentation. Non, c'est également une guerrière qui n'est pas sans foi ni loi mais qui se met à la disposition des organisations pour offrir ses compétences dans des missions périlleuses au quatre coin du globe.
On va apprendre que Carmen est un bébé né à Barcelone pendant l'année du COVID (2021). Elle a désormais 38 ans en 2059 et elle habite Tokyo au Japon après sa guerre sibérienne et l'attentat de Londres. L'Europe est économiquement détruite et il faudra au moins plusieurs décennies avant de revenir au niveau.
Le Japon va également mal car il y a des coupures de courant qui sont organisés. On se rend compte que cela fait écho à notre situation nationale où nous avons failli vivre cela en 2023 du fait du manque d'énergie.
Evidemment, des organisations criminelles veulent détruire les centrales nucléaires en les empêchant de produire de l'énergie. Au Japon, elles sont désormais à la main des triades avec un accord tacite du gouvernement.
J'ai bien aimé ce tome où l'on voit une Carmen vieillissante mais qui n'a pas perdu de son talent de guerrière. Elle devra lutter cette fois-ci contre un vieil ami qui refait surface. Il y a toujours un jeu délicat des alliances qui sont changeantes selon les perspectives.
Il ne faut pas oublier que l'on est désormais dans un monde où l'ultralibéralisme est devenue la norme, où ce sont des grands groupes industriels qui gouvernent la planète. Il faut dire que c'est plutôt bien parti actuellement pour atteindre cet idéal chez les multimilliardaires. On songe à Elon Musk, Jeff Bezos, Donald Trump et d'autres magnats. On songe aux inégalités de richesse qui s'accroissent.
Cependant, ce néolibéralisme qui dure depuis 30 ans semble toucher à sa fin à cause de la contestation et surtout du grand effondrement. Bref, le contexte géo-politique de cette BD fait froid dans le dos tant elle décrit un futur tout à fait possible pour les prochaines décennies.
Il y a toujours du rythme et de l'action dans ce monde cyberpunk avec un effort particulier pour nous présenter en introduction l'univers géo-politique. C'est efficace dans la mise en forme. Bref, le plaisir de lecture est toujours présent.
Au niveau graphique, il y a une précision du trait qui est tout à fait remarquable en mettant les décors en avant. J'aime beaucoup la colorisation que je trouve adéquate à ce type de récit.
Un excellent tome qui fera plaisir aux fans de la série et au grand public. C'est de la bonne science-fiction d'anticipation.
Troisième et dernière intégrale de Red Ketchup, celle-ci évite de justesse la nullité grâce à l'un de ses trois titres.
La première histoire, "Échec au King", n'a présenté pour moi aucun intérêt. Dans la lignée des albums de la deuxième intégrale, l'humour est tellement "niaiseux" que je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire.
La deuxième histoire, "Red Ketchup en enfer", est légèrement meilleure, mais je crois que toute l'histoire aurait dû se dérouler en enfer. Les parties sur Terre sont beaucoup moins intéressantes et trop verbeuses. Se prendre au sérieux dans une histoire absurde, c'est un tantinet ridicule. Un album très moyen.
Le meilleur titre de l'intégrale est le troisième, "Élixir X". On a enfin quelque chose qui, quoique toujours aussi absurde, a au moins le mérite de ne pas s'embourber dans un dialogue excessif et de présenter des bonnes idées. Cette histoire d'élixir de jeunesse qui rend les gens hyper agressifs est plutôt réussie. L'histoire n'égale toutefois pas les premiers albums de la série, mais on a une ligne directrice qui semble suivre une certaine forme de logique. Et pour la première fois, la sœur de Red Ketchup obtient un rôle digne d'intérêt.
Un dessin animé basé sur la BD a été annoncé pour l'hiver 2023... en supposant que la version animée ne soit pas édulcorée pour la télévision (ça me surprendrait qu'elle ne le soit pas), à voir si elle imitera le meilleur ou le pire de ses origines sur papier.
pour les amateurs de voyage onirique, les dessins et l'écriture n'ont pour seul défaut d'être trop court. En ouvrant ces pages vous commencez un voyage qui ne prendra fin que dans vos rêves.
simple, poétique, steampunk of laputa
Ma première lecture des albums de Denis Sire .
Un dessin en noir et blanc qui va évoluer à partir de cet album .
le dessin est moins fluide que pour les prochains mais il a déjà la force du trait de Denis Sire
Décidément, ce Jean Graton est un grand scénariste et une fois encore il nous bluffe avec cette passionnante aventure. Les graphismes sont beaucoup plus élaborés que les premiers numéros. Les personnages ont pris de l'épaisseur et la série est désormais sur de bons rails. On en redemande !
Après un avant propos de Marc Violine, une biographie de Denis Sire au fil des pages par lui même.
L'album est un recueil d'aquarelles réalisées déjà publiées ou inédites sur des mythes nordiques ou celtiques et bien sur de sculpturales Pin-up. Certaines aquarelles sont commentées par l'auteur.
D'autres aquarelles sur le monde moto ou automobiles déjà publiées au temps du QGDF
Encore un titre qui me déçoit réellement. C’est sans doute un genre de BD que je n’ai plus envie de lire mais on ne sait jamais à l’avance sur quoi on tombe et si cela va nous plaire. Il faut tout lire puis après, on peut juger et apporter des arguments dont certains seront de toute façon subjectifs.
Au niveau du graphisme, j’ai juste eu l’impression que toutes les planches étaient noyées sous une couche épaisse de colorisation informatique comme pour masquer la faiblesse du trait.
L'intrigue ne m'a absolument pas intéressé, pas plus que les personnages et l'ambiance du récit. En effet, nous avons un monde futuriste où la téléportation est devenue un enjeu majeur avec une brigade qui contrôle sa bonne utilisation. Ce procédé tiré de la série Star Trek aurait pu donner lieu à une intrigue des plus intéressantes mais cela ne sera pas le cas en l’espèce.
Notre héroïne est partie pour enquêter suite à une mystérieuse disparition de 5 utilisateurs. Elle fera un duo improbable avec une sorte d’extraterrestre ce qui provoquera un décalage assez comique que j’ai trouvé pour ma part assez grotesque.
Il y a deux grosses scènes d’action qui occupe la majeure partie de l’album comme pour tirer en longueur. Ce fait encore très clichés avec des dialogues complètement décousues qui n’apportent pas grand-chose. D’ailleurs, si on fait le bilan, il ne se passe rien de concluant, ni de marquant. Certes, il y a la toute dernière case qui montre notre héroïne en mauvaise posture mais bon, on sait d’avance qu’elle va s’en tirer sans la moindre égratignure. On n’a même pas peur pour elle.
On est dans la bande dessinée de pure divertissement sans aucune psychologie, ni profondeur. C’est un peu comme si on comparait une œuvre de Tolstoï avec un article du nouveau détective ou un roman de gare, un film de Jean-Claude Van Dame avec un François Truffaut. Maintenant, je dis qu’il en faut pour tous les goûts.
Bon, pour résumer, je dis que ce titre peut plaire à un public moins exigeant que moi. Parfois, c’est également une histoire de ne plus apprécier un genre qu’on juge trop léger. Dans ce cas, il ne vaut mieux pas trop insister et passer à autre chose car ce ne sont pas mes œuvres qui manquent.
Une bd où s'alterne combat violent et introspection. Ce récit anthropomorphe, avec quelques touches d'humour, est servi par un graphisme très emballant.
Oscar Martin nous dévoile une partie de cet univers post apocalyptique (à la mad max). Un univers riche en races animales avec leurs caractéristiques propres.
Malgré un scénario assez simple, ce premier opus très réussi est de bon augure pour la suite.
Voici un Blake et Mortimer dans la tradition! De l'intrigue, des voyages, des espions et le méchant Olrik qui, pour moi, est l'un des piliers de la série alors il serait dommage de s'en priver.
Je ne mets que 3/5 car on n'est, quand même, "que" sur de la BD "détente" et aussi car j'ai trouver les dessins de Blake et de Mortimer dans leurs expressions, dans leurs attitudes, un peu en dessous.
Malgré ces quelques critiques, j'ai pris un grand plaisir à passer du temps avec nos deux héros!
Du comics Old School !!!
Alors oui la mise en place est un peu longuette, mais les auteurs posent plusieurs pièces du puzzle au fur et à mesure des épisodes.
On cherche parfois le lien ... Mais si l'on persévère il se fait très bien à la fin ... Il y a des moments forts, même épique (trop peu) ... Mais ce comics est tout de même un petit régal ... Notamment le passage d'Ant-Man.
3.7
De la bonne bande dessinée. Une très belle histoire très bien contée avec une maîtrise totale de la narration BD.
Rien à dire de plus que la promesse d'une lecture captivante sur un sujet encore très sensible aujourd'hui, le retour de l'enfer et la reconstruction d'une vie.
Cette chronique familiale intimiste est bien dans l'air du temps, elle manque singulièrement de peps.
Pas sûr que l'histoire et le propos soit le plus à sa place dans une bande dessinée.
Que dire du dessin ? Rien pour ma part.
Le malaise ambiant n'engendre pas l'enthousiasme, plutôt générateur de neurasthénie.
Certes, l'histoire se termine sur une note optimiste mais nous laisse un goût amer dans la bouche.
Certains auteurs se trompent de médias.
La bande dessinée obéit à certains codes et règles dont il est très difficile de s'écarter sous peine d'une perte totale de lisibilité.
C'est le cas de cet album d'une lecture très pénible, tellement désagréable que j'ai dû, et ce n'est pas mon habitude, renoncer à aller jusqu'au bout.
Le succès actuel de la BD apporte son lot d'errances et attire quelques papillons en mal de pollen.
La suite incontournable des histoires des Gastéropotes, toujours aussi teintés d'humour tendre. A conseiller à tous les lecteurs, petits et grands !
Un très beau recueil des dessins de Denis Sire, une suite au premier recueil du même nom avec un dessin hommage au Rocketeer de D. Stevens: une partie en crayonné, ou aquarelles, acrylique. Ces illustrations sont précédés d’un avant-propos signé par une « Admiratrice anonyme »
Une grande partie de ces illustrations sont issues d’albums publiés ou d’inédits
Un très beau recueil des dessins de Denis Sire : une partie en crayonné, lavis et d’autres en couleurs. Ces illustrations sont précédés d’un avant-propos signé par Laurent Bagnard
Une grande partie de ces illustrations sont inédites
Un album qui retrace les aventures d’un Mage des plus loufoque associé à des histoires à l’humour anglais. Le dessin est typique de J. Manini avec une mise en couleur réussie
Un beau recueil d’illustrations teintées de nostalgie sur un Paname qui n’est plus en trente-six illustration annotée d’une phrase de mise en situation
Les spectaculaires rencontrent le paranormal !!!
Encore un album très réussi et plein d'humour que ce soit au niveau d l'histoire comme du dessin (bourré de détails croustillants)!!!
Et comme toujours, à peine l'album refermé on a envie d'en dévorer d'autres... Les 5 autres sont tout aussi bons!!
C'est un album à lire et à offrir pour tous les ages.
La Chine s’intéresse beaucoup à l’Afrique. Dans cette œuvre, il est question d’un scientifique africain qui décide de reprendre le destin de son pays en main. Il est vrai que l’Afrique s’est enfoncée dans la corruption à cause de dirigeants qui ont peu œuvré pour le bien du peuple. C'est surtout les guerres civiles qui s’enchaînent inexorablement qui affaiblissent la Xambie, pays imaginaire d'Afrique comme il en existe de semblables.
En l’occurrence, il est quand même question de vaincre la famine ce qui n’est pas rien. Mais bon, il y aurait bien une solution génétique mais elle est contestée. C’est une belle idée humaniste qui est exploitée et qui rend cette science-fiction assez surprenante. On pourrait facilement y adhérer s'il n'y avait pas une éthique soutenue notamment par les pays occidentaux membres de l'ONU.
On se rend compte quand même qu'il s'agit d'une critique à peine voilée de la Chine qui critiquent les occidentaux de profiter allègrement des richesses de l'Afrique tout en prônant de belles idées humanistes qui peuvent en l’occurrence freiner le progrès et les véritables solutions pour vaincre la faim dans le monde.
C’est toujours très beau visuellement avec une belle édition. Les dessins sont magnifiques et la colorisation en parfaite adéquation. Les textes, les dessins, les couleurs, les ambiances sont également en parfaite harmonie avec le travail réalisé. Les paysages sont très beaux, on dirait parfois de véritables tableaux ! Ce titre est quand même une véritable claque visuelle. Le dessin ainsi que la mise en page, et surtout les couleurs font que chaque case est un véritable délice pour les yeux.
A chaque fois, dans cette collection, on a droit à une version à la croisée des dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour imaginer les possibles futurs de l'humanité. Je rappelle que l’auteur chinois Liu Cixin est considéré comme l'un des plus grands écrivains de science-fiction contemporaine. Son œuvre est vendue à des millions d’exemplaires dans le monde entier.
Au scénario, on retrouve un habitué de la science-fiction à savoir Sylvain Runberg. Il faut savoir que ce dernier avait déjà signé l’un des premiers titres de la collection à savoir «Nourrir l’humanité». Là, il imagine un futur qui va au-delà de nos espérances et que je souhaite ardemment.
Je suis plutôt preneur de ce type de BD surtout si la qualité graphique suit. Il faut dire que le niveau avait un peu baissé depuis quelques titres et que cette parution fait oublier un peu cette baisse de régime dans cette étonnante collection. Vivement l'ère des anges !
Je n'adhère pas du tout à ce parti pris d'utiliser des tons sépia dès qu'on parle de préhistoire. Les météorologues sont formels : au sortir des périodes glacières, le temps était plus anticyclonique, donc moins pluvieux et plus bleu qu'en période de réchauffement climatique. Quant à penser que la vie était plus triste à cette période qu'à la période actuelle, c'est également très discutable.
'Kidz' aurait pu être une énième histoire de zombies comme il en existe des centaines. Néanmoins, les auteurs ont su injecter un peu de nouveauté dans un genre en putréfaction: une bande d'ados et une temporalité bien après l'invasion des morts-vivants (il n'y en a que très peu au final).
Cette bande d'ados/enfants que nous allons suivre peut paraître très cliché sur beaucoup d'aspects, mais nous allons assister à un peu plus de nuance au fur et à mesure des trois tomes, en se focalisant plus sur l'aspect survie au quotidien.
C'est rythmé et visuellement très clinquant dans le bon sens du terme, les jets d'hémoglobine seront bien évidemment de la partie. C'est tantôt violent, émouvant et parfois drôle avec un bon dosage des genres.
Les auteurs ont décidé de jouer la carte de la référence cinématographique ('Bienvenue à Zombieland' entre autre) au détour de pas mal de planches, graphiquement et/ou au niveau des dialogues, le dernier tome en est le plus chargé. Il y a même un côté méta prononcé dans ce dernier opus avec le couple de vieux, notamment au début.
On notera le tacle adressé à Donald Trump au détour d'un slogan dans le dernier volume, c'est un peu facile et anachronique vu la date de sortie dudit volume (Janvier 2023), c'est Papy Joe Bidon qui 'dirige' les Etats-Unis actuellement.
Une bonne trilogie visuellement très dynamique/colorée qui ne s'éternise pas. A réserver aux derniers amateurs de zomblards.
On sait que le duel entre les deux faux frères touche bientôt à sa fin. Le mangaka a adopté la posture de soutenir le moins expérimenté Shizuku, qui au fil des tomes, s’est révélé bien meilleur qu'à l'origine. On aime bien généralement les progressions d'un héros qui passe de débutant à expert dans le domaine.
L’autre frère, Isséi, qui était le plus grand spécialiste et finalement le digne successeur du défunt père, maître incontesté en matière d’œnologie, aura fort à faire face à ce concurrent présenté comme un challenger. On rappelle que c’est toute la succession qui est en jeu. En même temps, il n’a jamais été trop question d’argent mais de plaisir de découverte de nouveaux vins toujours plus exquis les uns que les autres.
Dans cette série bis, il est question de marier les plats et les vins de telle sorte à ce que le mariage soit parfait et n’aboutisse pas à un divorce. Force est de constater que la méthode est toujours la même à savoir découvrir la bonne bouteille suivi d’une description féerique qui donne envie. Il y a toujours de la passion dans la découverte.
Ce qui diffère, ce sont les difficultés pour parvenir à cette trouvaille. Là, on retrouve le couple infernal Chris et Sarah qui donneront quelques sueurs à notre héros. En effet, Chris exige un vin rouge pour le déguster avec un nem ce qui ne se marie généralement pas bien ensemble. Il faudra un peu de chance et de l'ingéniosité à notre héros pour se sortir de ce mauvais pas.
C’est encore un tome de transition que voilà où l'intrigue principale est encore mis de côté pour multiplier les sous-intrigue. Cependant, c'est présenté de manière à se rapprocher des fameuses gouttes de Dieu. Tout est dans le voyage pour y parvenir.
Je ne cacherais pas que cette série tire un peu en longueur. Mais bon, on savoure tout de même un bon moment de lecture.
Un avis après 4 tomes,
Et bien je suis agréablement surpris, cette série qui est la suite de Naruto est bien construite, les dessins sont bons, les combats bien scénarisés et clairs,
Bref une belle réussite !
Empruntant à des films sauvages tels que le 13° Guerrier ou le récent Northman, Adieu Aaricia sait créer d’intéressants personnages dont l’interaction nous frustre par sa brièveté. N’apportant au final rien de très nouveau aux chroniques de Thorgal Aegirson qui a tant vécu d’aventures, on ne sait si la conclusion bien sombre laisse présager des liens avec les séries principales (Thorgal se déclinant désormais en plusieurs trames) ou juste un tombé de rideau mélancolique. Si on imagine ce qu’un scénariste chevronné aurait pu tirer de la rencontre entre le jeune et le vieux Thorgal, Robin Recht propose donc un album graphiquement irréprochable, qui nous offre un pouce-café bienvenu pour tout nostalgique de l’ère Rosinski et nous ferait presque oublier l’origine commerciale du projet.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/03/08/thorgal-saga-1-adieu-aaricia/
Ces petits riens qui changent tout parsème notre vie et pourrait permettre de tomber amoureux. Il suffit d’une phrase, d’un petit détail qui fait tout basculer. C’est d’ailleurs ce qui va arriver à notre belle héroïne qui va faire la connaissance d’un charmant marin. Cependant, le voilà qu’il part pour un périple de quatre mois la laissant seul dans ce port normand. Je le dis tout de suite : le soufflé va vite retomber.
J’ai été littéralement attiré par la belle couverture qui d’ailleurs n’était pas celle à l’origine lors de la première édition. Il y a également comme une forme de douceur qui confère à la bienveillance.
C’est une comédie sociale qui va s’intéresser principalement à une idée marquante pour une fête de village rassemblant tous les habitants une fois par an. Le maire qui est également un riche entrepreneur dans le puzzle va en profiter pour faire repartir ses affaires.
On ne verra que des personnages qui font clichés dans un récit où le réalisme ne sera pas la norme. Tout est fait pour que chacun puisse trouver son compte à la fin. On voit pourtant dans un dossier en fin d’album que cela provient d’un fait réel concernant la fête de village au niveau du puzzle géant à assembler pour créer du lien social.
Bref, il y a un côté très naïf dans le déroulé mais c’est le genre de lecture légère qu’on peut aimer pour son côté bien-être. Moi, personnellement, je trouve que cela manque de profondeur. On n’est pas dans un monde de bisounours où tout le monde, il est gentil. Bon, tout dépend ce que l’on recherche au fond.
Certes, cela se laisse lire assez agréablement d’autant que le graphisme est assez avenant. C’est comme quand on déguste un petit bonbon à la réglisse dans la joie et la bonne humeur de rigueur. La mièvrerie a quand même ses limites. Trop de bons sentiments dégoulinants.
Et en même temps, comme dirait notre Président de la République, le feel-good ne nuit pas à la santé. Au moins, il n’y aura pas de prise de tête ! Bonheur et zénitude ! Tiens, cela pourrait être un slogan…
Avec ses yeux d'enfant, Daniel nous raconte sa vie et celle de sa famille sous l'ère de Nicolae Ceaușescu dans les années 1980.
Cette BD se lit d'une traite grâce à son histoire touchante, un dessin style cartoon et une mise en couleur chatoyante.
Belle découverte.
Cette BD n'était vraiment pas dans mes premiers choix de lecture...
Et bien grosse erreur, BD surprenante et très originale.
Après "Les 5 terres" avec des animaux, découvrez "Plastok" avec des insectes...
Vivement la suite car cette BD donne un coup de pied dans la fourmilière du monde de la BD !!
Vous avez adoré le tome 1? Alors vous n'allez pas être déçu !
Jorun, le fils cadet de Redwin, est un des personnages les plus intéressant de la série de mon point de vue.
L'univers des terres d'Arran s'enrichit ici : mages nécromanciens, invasions à grande échelle, légion de fer (milice privée).
Je souligne souvent le caractère social des albums. Ici, nous avons clairement des sujets importants qui sont soulevés comme la relation entre frères et sœurs, à l'autorité, comment donner un sens à sa vie...
La fin est juste exceptionnelle... On regrette pas d'avoir lu cet album. 64 planches qui sont tellement agréables qu'on en oublie le temps qui passe !
Les dessins, les décors sont majestueux. Villes, villages, campement, campagne désertique... On s'y croirait vraiment ! En tout cas, ça aide beaucoup à se plonger dans le scénario.
Petit bémol : cet album ne peut être apprécié à sa valeur si le tome 1 n'a pas été lu avant.
Bref, je recommande vivement la lecture passionnante de la vie de Jorun.
Cet excellent album nous propose de suivre Ordo, assassin de la loge noire, bras armé de l'Ordre du Talion.
Le scénario est très original et j'ai beaucoup apprécié l'angle d'approche choisi par les auteurs, à savoir cette quête de vengeance qui aura de lourds impacts sur les tomes suivants dudit Ordre.
Encore une fois, j'apprécie le côté "social" de l'album, qui amène à réfléchir sur des questions de société.
Le dessins est époustouflant, conforté par la multiplicité des lieux visités. On découvre ainsi un univers cohérent, beau et qui paraît proche de nous.
Le scénario est imprévisible. Il y a des déchirements en chemin.
La quête que s'attribue Ordo est originale est intéressante car bien utile à l'univers.
Bref, à lire absolument !
Cet album est tout simplement un chef-d'oeuvre.
L'histoire de Redwin est originale. Elle passionne et intrigue le lecteur. L'album traite de nombreux sujets de société importants tels que l'éducation & l'héritage familial, la vengeance, la recherche du pouvoir, le rôle que l'on souhaite jouer dans sa vie...
La manière de raconter l'épopée du héro est en elle-même un pure bijoux. C'est original, ça plait. Le rythme est top.
Outre le scénario, les dessins sont grandioses. Ils nous permettent de nous imprégner de l'univers de s'y plonger. On a l'impression de côtoyer Redwin. De vivre son aventure.
Je recommande vraiment cet album, ainsi que les suivants de l'Ordre de la Forge qui nous font découvrir son héritage. De manière générale, la série Nain reste ma préférée sur les terres d'Arran !
Que dire de cet album, qui n'est pas le meilleur de cette série, mais certainement un vrai chef d'œuvre qui nous permet 10 ans plus tard de compter 90 albums!
Le scénario est vraiment bien conçu. Les dessins et les décors rendent parfaitement. On se retrouve plongé dans un monde qui apparaît cohérent et beau.
Le fil conducteur est bien préservé et la fin apparaît de manière cohérente.
Contrairement à certains avis ici, je ne pense pas qu'il faille être fan d'Heroic Fantasy pour apprécier l'album et la série. La cohérence de l'univers, la richesse du scénario et la qualité des dessins peuvent plaire un public bien plus large auquel je m'identifie plus.
Un album qui reste passionnant à lire malgré les relectures.
j'ai cette série depuis de longue années dans ma bibliothéque et j'aime la relire de temps à autre pour me détendre.
les dessins et le coté SF à l'ancienne sans dessins gores et sans horribles monstres changent vraiment de ce qui est proposé habituellement dans le genre.
je pense à l'instar de certains commentateurs que ces albums sont vraiment à part dans la bande dessinée.
ils sont ailleurs.
faire dédicacer un album à l'auteur est également un grand moment qui vaut le détour.
la vérité est vraiment ailleurs avec lui. ..
L’omnibus "Spawn Renaissance Tome 9" (Delcourt-2022) du génial Scénariste/Dessinateur/Encreur, Todd MacFarlane, nous conte qu’en détruisant l’un de ses ennemis jurés, Spawn a libéré une force dévastatrice qui fait que les forces de Dieu et de Satan veulent s’emparer de la Terre et de Spawn.
De plus, toute une armée de Spawns se réveille sans comprendre ce qui leur arrive. Spawn qui est considéré maintenant comme un super-héros après avoir révélé la corruption des dirigeants et de ceux qui ont le pouvoir.
Qui est Spawn ? Son identité est Al Simmons, Noir américain des forces spéciales, revenu des morts pour retrouver son amour mais devenu un Spawn, un chevalier du Mal., à la peau écorché et prisonnier de son costume et de ses pouvoirs. Ce personnage est intimement lié aux éditions Image.
En effet, en 1996, le Scénariste et Dessinateur, Todd MacFarlane, a quitté DC et Marvel avec la nouvelle garde de Dessinateurs comme Marc Silvestri ou Jim Lee pour créer une maison d’édition indépendante de super-héros, Image, où les créateurs gardent la propriété de leurs créations.
Presque 30 ans plus tard, celui qui est resté debout seul contre vents et tempêtes est : Todd MacFarlane et son personnage Spawn.dont le premier film a été une catastrophe , les animés réussis et le reboot toujours attendu.
A lire absolument.
La fin du XIXème siècle a été propice à des inventions qui allaient totalement changé le monde comme l'automobile ou le cinéma. On va intéresser au septième art à savoir l'art du spectacle.
Tout était encore possible pour des entrepreneurs qui partaient de rien. On va suivre justement l'un d'eux à savoir Charles Pathé qui a été un industriel et un producteur de cinéma français parmi les pionniers. On voit encore de nos jours le logo du coq gaulois sur les écrans de cinéma.
C'est intéressant de voir son parcours qui a été marqué par de nombreux échecs au début notamment lorsqu'il revient complètement exsangue d'Argentine. L'épisode des perroquets est d'ailleurs assez caractéristique. Bref, il ne renonce jamais.
C'est en août 1894, qu'il va découvrir le phonographe d'Edison à la foire de Vincennes. Il a immédiatement le coup de foudre pour cet appareil et veut en acheter un pour commencer à faire des démonstrations sur les foires. Il découvrira par la suite le kinétoscope qu'il souhaite étendre partout. Il fondera d'ailleurs en 1896 la société Pathé Frères avec Emile.
Certes, la présente œuvre va se focaliser sur le tragique incendie du bazar de la charité lié à l'une de ces machines. Derrière la magie de l'invention du cinéma, il y a eu ce drame. Cette tragédie, qui a marqué bien des esprits de l'époque, a suscité de nombreuses réactions, dont certaines remettaient en question l'avenir du cinéma, un loisir encore très récent et considéré comme un simple divertissement de foire. Cependant, le mouvement ne s'arrêtera pas là et se poursuivra fort heureusement.
Le dessin de Jean-Baptiste Hostache est parfaitement réussi notamment au niveau de sa fluidité avec une excellente mise en page. A noter également que les décors sont très précis. Bref, la forme contribue à une lecture qui s'avère agréable.
Cette BD nous fait découvrir la vie de ces personnes qui ont été les pionniers de l'industrie du cinéma entre échec et drame mais également réussite. C'est une lecture assez instructive qui nous fait découvrir le rôle de chacun alors que ce n'était pas forcément clair au vu des multiples participants à cette nouvelle technologie. Cela se concentre surtout sur la rivalité entre Pathé et Gaumont qui ont été le moteur de cette expansion.
Le début est excellent, mais on rétrograde assez rapidement. Une fois le mystère résolu, on tombe dans une chasse à l'homme sur une planète où les individus meurent un à un... et puis il n'y a plus rien d'original. Je suis aussi d'accord avec Erik67 pour dire que le revirement final est très décevant. Vraiment dommage. À noter que les dessins sont plus que moyens également.
Vraiment sympa de se plonger dans cette nouvelle aventure.
Je ne trouve pas forcément Bec très constant ...
Beaucoup d'idées, parfois géniales... parfois ... à titre d'essais d'ira t'on...
J'ai beaucoup aimé ce dessin assez froid ... qui s'apparente à cette planète hostile ... et froide ...
L'idée des habitants des lieus fort aggressifs n'est pas une révolution mais ceux ci sont bien exploités.
Très agreable cette série en 3 tomes ... cela ne m'aurait pas gêné d'en avoir un peu plus de développement sur plus de tomes ...
Comme beaucoup d’amateurs de BD, j’ai grandi avec Thorgal et Aaricia, j’aurais donc bien évidemment désiré une ‘happy end”, mais cette histoire, comme la vie, ne fait pas de cadeau.
Même si cet album a fait fonctionner mes glandes lacrymales, il est à lire absolument, espérons cependant que le prochain opus de la Saga soit plus joyeux :)
Cela fait un moment que j'attendais une belle nouveauté dans la SF.
Et quelle belle découverte !!
Le dessin est magnifique, et l'histoire vraiment prenante ...
Vivement la suite ; en espérant comme d'habitude qu'elle sera à l'image du premier tome ... cultiver le mystère et nous laisser en haleine ...
J'ai bien ri ! C'est un plaisir de retrouver l'équipe des Vieux Fourneaux,
J'ai trouvé cet album bien construit, nous sommes dans un certain cliché mais cela marche toujours avec moi,
J’avais entendu l’auteur aux grosses têtes sur RTL et son livre avait l’air intéressant. Je l’ai donc acheté. Pour la première fois, on a l’impression d’entrer dans les coulisses de l’œuvre d’Hergé et d’assister à sa création semaine après semaine. Mais on découvre aussi ce que pensait Hergé des nazis pendant toute la période d’avant guerre. Et ce n’est pas du tout ce que l’on imagine.
Bravo à Bob Garcia pour ce travail de fourmi.
Grand Silence évoque l'un des sujets les plus tabou de notre société à savoir les violences sexuelles commis sur des enfants. Avec la souffrance animale notamment sur les chiens, c'est un sujet grave qui me touche beaucoup. Il y a toujours un grand silence d'où la volonté des auteurs Sandrine Revel et Théa Rojzman d'en parler même si cela fait mal.
Chaque année, rien que dans notre pays, il y a plus de 130000 filles et 35000 garçons qui subissent des viols en majorité incestueux. Moins de 4% des victimes vont porter plaintes. Sur ce total, 73% des procédures pour violences sur mineur seront classés sans suite. Cela démontre l'impunité qui règne sur ces méfaits intolérables.
C'est sous la forme d'un conte aux allures enfantines et aux dessins parfois naïfs. Le choix graphique peut être discutable et déroutant mais il permet sans doute de ne pas basculer dans l'horreur la plus absolue.
Par ailleurs, le fond est amené avec beaucoup de subtilité. Les monstres existent malheureusement et il faut également les soigner. Au-delà de cet aspect, il faut saisir d'urgence de ce fléau afin de l'éradiquer. Les conséquences sont bien trop dramatiques et cela impacte toute la société.
Il y a le choix judicieux des couleurs entre le rouge pour l'agresseur et le bleu pour la victime mais surtout le violet pour celui qui a été victime et qui est devenu agresseur à son tour comme pour tomber dans un cycle infernal.
Je ne le cache pas, c'est le genre de BD qu'on ne lira qu'une fois tant c'est insoutenable. Je ne peux que saluer ces deux autrices qui ont fait un travail remarquable sur l'un des sujets les plus douloureux qui existent dans nos sociétés. Oui, il faut détruire le système du grand silence.
ma critique est pour l'ensemble des albums.
tout débord, il n faut pas les considérer comme des livres d'histoires du moins pas avec un grand H.
les seuls points réellement historiques sont l'existence de Rolon, les drakkars, les pillages des abbayes et l'accord qui a créé la Normandie.
le reste est imaginaire.
il faut lire cette série comme on le fait avec un Conan le barbare.
les 3 premiers tomes sont les meilleurs et se suffisent à eux mêmes car les autres sont superflus.
comme souvent un scenario peut bien commencer mais s'essouffler dans la duré.
c'est exactement ce qui se passe ici.
les dessins sont conformes à ce que l'on attend de JY Mitton.
de bonne à très bonnes qualités.
tout comme pour Vae Victis les couleurs gâchent les planches.
cela me fait penser au BD LUG de Conan qui sont superbes en N/B et moches en couleurs.
Pas facile de faire le mélange des genres : ici c'est une réussite. Un comble que l'éditeur (Lug) n'ait pas continuer sur sa lancée. La couverture signé Tota est un plus non négligeable. Un grand dommage que le 3 (Bien qu'annoncé !!!!) ne soit jamais sorti.
Un format poche qui convient parfaitement à cette série en noir et blanc. Les dessins sont superbes et le scénario d'excellente qualité. On en redemande !
Troisième volet du cycle complots à Washington avec un scénario qui fait la part belle au mystère et aux rebondissements. Les dessins de Blanc-Dumont sont superbes. Un magnifique album et un cahier très richement illustré, très intéressant à lire !
Très bon album avec une intrigue émouvante et drôle. J'ai trouvé les graphismes réussis. Au final, j'ai passé un bon moment en compagnie de nos deux zigotos de service. Je n'ai qu'une hâte : de lire le prochain opus !
Je viens d'acquérir cet album qui du coup m'a bien plu , scénario intéressant et dessin en adéquation , j'attends la suite en espérant du même acabit.
Un récit bien écrit, je trouve le pitch décalé vis à vis de l'histoire.
Mais pour résumé, une entité de méchant réveille une chose dont personne n'a idée ... Suite à ça Ultron prend le pouvoir, détruit le monde et traque tous ses habitants !!!
De là, le peu d'Avengers qui a survécu va essayer de sauver ce qui reste voir .... à vous de lire ;)
J'ai plus de mal sur certains visages, mais l'ambiance et les décors sont superbes, une histoire qui pose certaines questions morales ... Un traitement original malgré des cas de conscience déjà vu.
Sombre et parfois très violent, Ultron pousse jusqu'aux limites nos héros préférés.
J’aime bien l’héroïc fantasy de manière générale. Le « Seigneur des anneaux » est par exemple mon œuvre préférée toutes catégories confondus, c’est dire ! J’aime également les mondes à la « Game of Thrones » où il y a des enjeux de pouvoir pour conquérir un royaume.
Evidemment, on ressent bien l’influence de ces deux œuvres majeures dans ce présent titre qui ne fait que reprendre du déjà-vu. Du coup, quand je découvre une nouvelle BD, je m’attends à un peu d’originalité pour ne pas rabâcher à chaque fois la même trame.
Dans le cas présent, la soi-disante originalité est un combattant qui revient d’entre-les-morts. Désolé, mais on dirait qu’on nous refait le coup de Gorn qui a marqué en son temps le monde de l’héroïc fantasy dans sa version bande dessinée. Cette fois-ci, c’est la bonne fée Alcyna qui le ressuscite provoquant la colère de la fée Morgane qui soutiendra Roland dans sa quête de vengeance pour l’amour de la belle Angélique.
Maintenant, ce qui pourrait faire la différence, c’est le dessin et le traitement du scénario. Au niveau du graphisme, cela ne casse pas des briques avec un trait assez fouillis qui ne fera pas dans la netteté. Que dire maintenant sur le traitement du récit ? C’est classique avec son méchant de service Roland dont la furiosité est beaucoup trop exacerbée pour être crédible. Cela ne le fait pas !
Si on reste sur le plan du divertissement, cette BD pourra sans doute plaire à un public habitué et fan du genre. C’est vrai que cela se laisse lire malgré un côté assez verbeux dans la narration qui alourdit inutilement le propos.
On apprendra en fin d’album que c’est tiré d’un poème datant de la renaissance sur le Moyen-Age. On se souvient tous de Roland, le neveu de Charlemagne, un fier combattant franc, qui fut tué lors de la bataille de Roncevaux en luttant contre des vascons. Les scènes de bataille assez sanglantes seront d’ailleurs largement présentes.
Ce titre ne m’a pas vraiment convaincu car il y a beaucoup mieux en la matière. Cela reste néanmoins tout à fait correct car on perçoit tout de même un effort de modernisation. Bref, pour conclure, je dirai que c’est un récit de fou furieux comme le titre l’indique. Certains préféreront sans doute « fast and furius ». D’autres voudront juste un peu plus de calme et de sérénité…
Une bouillie de crossover entre les séries Elfes, Orcs & Gobelins, Mages et Terres d'Ogon.
Le plus gros problème est l'absence d'un scénario construit : c'est une suite de rencontres et de différents paysages (désert, mer, neige, forêts, villes...), que les auteurs font tenir en 3 à 4 planches grand max. Je peux rajouter la catastrophisme de certains passages comme le monstre marin qui sauve les héros de le noyade, ou bien la sorcière-elfe qui peut lire l'intégralité de tes pensées juste en quelques secondes...
Bref, un épisode nullissime !!
== Avis pour les trois tomes ==
Je suis un grand fan de Miyamoto Musashi depuis que j'ai lu le chef-d’œuvre d'Eiji Yoshikawa : "Musashi", un roman historique que je recommande à tout le monde. Il a été, après tout, le plus grand samouraï de l'histoire du Japon -- bien que beaucoup de détails sur sa vie demeurent inconnus.
Le personnage de Musashi est utilisé fréquemment et partout -- dans les anime, dans les jeux vidéo, dans les films... et dans les bandes dessinées européennes. Je suis donc toujours appréhensif quand je découvre une nouvelle histoire le mettant en scène, surtout par des non-Japonais.
Cette BD est basée sur le roman éponyme de Thomas Day que je n'ai pas lu. Transposer Musashi dans un monde plus fantastique? Pourquoi pas! Ça permet au scénario de souffler un peu en ne s'imposant pas un carcan d'historicité trop rigide. On y retrouve donc des hommes-lézard, des magiciens, et un peu d'immortalité...
Le travail de Mariolle et de Ferniani est superbe. Nous sommes plongés dans un magnifique Japon du 15e siècle, avec de splendides dessins et mises en pages. Et lorsqu'un personnage raconte une histoire fabuleuse, le style change encore pour nous transporter, nous aussi, dans cet abîme de légendes.
Ici, Musashi prend sous son aile un enfant dont il déteste le père et à qui il tentera d'inculquer la voie du sabre. Cet élève, loin d'être stupide, remettra en doute sans cesse les enseignements de son maître, et gravira lentement les échelons de la société dans laquelle il évolue. Mais l'élève et le maître atteindront-ils leurs buts respectifs?
Cette histoire est une véritable réussite. Tant au niveau du scénario qu'au niveau des dessins. Seuls quelques passages m'ont semblé être résolus trop rapidement. S'il y avait eu plus d'albums, c'eût été encore mieux!
À lire!
Comme beaucoup, je connaissais déjà le fameux naufrage du Batavia, et c’était effectivement un sujet parfait pour une grosse BD d’aventure.
Xavier Dorison, décidemment très inspiré en ce moment, s’approprie cet incident de l’histoire pour en faire un récit romanesque et prenant, en dosant ses ingrédients avec talent. Des personnages bien écrits, du rythme, des dialogues efficaces et une unité de lieu terrifiante : le Jakarta. Ce vaisseau surchargé d’hommes et d’or, qui devient peu à peu l’endroit le plus dangereux du monde pour son équipage et ses passagers, tout en restant leur seul et unique salut.
Le scenario repose sur cet équilibre paradoxal d’où nait une tension étouffante. La pagination généreuse permet de la faire progressivement monter au fil des pages.
Le dessin réaliste de T. Montaigne est de très bonne tenue. Parfaitement adapté à l’intrigue, il réussit à faire exister tous les personnages dans une ambiance palpable de claustrophobie, de paranoïa et d’insalubrité.
L’ensemble est de facture classique, sans réelle surprise, mais procure un vrai plaisir de lecture.
La fin étant déjà connue, il faut maintenant que la seconde partie tienne ses promesses pour que le futur diptyque accède au rang de référence auquel il peut prétendre.
Tandis que la reprise des Guy Lefranc, l’autre série emblématique de Jacques Martin, a régulièrement débouché sur des opus passionnants, celle du classique Alix sombra très rapidement dans l'inconsistance -à l’exception de l’honorable tandem Bréda & Jailloux.
Voici l’une des pires versions de ce massacre de l’œuvre originelle. Alix y apparait plus froid et irritant que jamais, dégageant une fausse modestie incroyable quand il gagne une course de char, ou bien de la condescendance envers son comparse lorsqu’il entraîne celui-ci à la recherche de sa fille. Quant à Enak, il ne suffit pas de montrer explicitement son homosexualité (page 12 et 13) pour rendre pardonnables ses caprices d’éternel enfant. Voilà pour les deux héros.
Le récit ne tient jamais debout. Exemples : le gouverneur de la cité dispose d’une armée, mais celle-ci disparait subitement lorsqu’une poignée d’habitants envahit son palais. L’allié d’Alix tient toute une conversation avec deux interlocuteurs alors qu’il agonise un sabre planté dans le ventre. Les scènes sont appuyées, on devine à chaque fois la séquence suivante. Tous les personnages surjouent et sont grotesques. Seuls les décors sont de qualité, mais le tout est gâché par des couleurs fades.
Je mets 1/5 uniquement pour les décors.
Il y a toujours une justice, Lisbeth de son plein gré s'est livrée à la justice, Mikaël le journaliste va l'accompagner dans sa quête de libération d'elle-même et de ses vieux fantasmes : suis-je capable de mener une vie simple et pas une vie de justicier?. Retrouver la paix avec sa soeur, le calme de la vie avec Miriam sa soeur de coeur et de plaisirs...Quand la paix est la , il y a eu conscience de réparation et de justice pour tourner la page et redevenir soi-même.
Enfermée dans sa cellule en attente du jugement, Lisbeth Salander fait le point du mal qu'elle a rencontré depuis sa naissance : "Elle y survivra.
Alors que son demi frère Niedermann vient régler ses comptes chez Viktor Göransson, le trésorier des bikers, Mikaël Blomkvist propose à Lisbeth les services de sa soeur avocate. Celle-ci accepte pour autant que ce soit elle qui gére le déroulement de ce qui est dit au procès. Mike profite de l'occasion pour demander à Lisbeth d'aider à trouver le hacker qui a sali son amie Erika. Dans le rang des opposants, Birger reste méfiant : La peur est grande que l'on remonte jusqu'à lui. - Erika Berger la journaliste est mise à pied par son journal mais le dossier Bjurmann reste introuvable et Mike et son dossier sur la mafia du sexe fait un tabac. De plus Niedermann est toujours en circulation introuvable et incontrôlable. Grâce à Lisbeth, Erika reçoit le soutien de son ami hacker Plague et la police sur les conseils de Mike décide de mettre Birger Wadensjöö sous surveillance. Dragan le chef de la police secrète informe qu'il a mis la maison de Mike sous surveillance et qu'une caméra a repéré un individu qui s'est introduit chez lui. Un des personnages repéré est un agent de la Sapo : Göran Martensson qui vient d'être mis sous surveillance. Après fouille de l'appart, il s'avère que l'on a déposé de la drogue. En Suède on ne joue pas avec cela. A peine remis de cette arnaque, Mike reçoit la presse déjà informée. La police affirme ne rien avoir trouvé . Pour la presse c'est de l'intox, mais pour Briger et ses sbires, tout est à recommencer et de manière efficace. Alors que le procès se déroule, Benny et sa bande Bickers dépossédés partent à la recherche de Niedermann. Lisbeth appraît au procès en puck, malgré le froid que cela jette, Annika la soeur Mike plaide non coupable des trois meurtres reprochés. Lisbeth garde de silence, attend; Les témoins défilent à charge: les psychiatres. A décharge, Holger Palgrem, le premier tuteur de Lisbeth et surprise sa soeur Camilla qui rappelle que Lisbeth les a sauvé deux fois, une première en prenant la défense de sa mère et la deuxième fois en s'interposnrt contre Nidermann qui saccageait tout. L'étau se resserre de tout côté sans savoir par où va tourner le vent. Plague informe Mike que le maître chanteur d'Erica n'est autre que le Sapo Göran Matensson. Mike appelle Erika au bureau lui fait part de la situation. En fait c'est ce qu'attendait Göran avec son comparse, il passe à l'attaque pour éliminer Mike. Mais la policière chargée de suivre Mike en protection intervient, ce qui alerte Mike. Un des tueurs fait feu sur eux , ils s'échappent du bureau pour filer par la fenêtre. Le tueur décide de mettre le feu à l'immeuble et se sauve. dans leur fuite, la policière s'interpose tire se fait happer par la voiture qui s'encastre dans un véhicule de police venu en renfort. Dargan arrivé sur les lieux constate que Rosa Figuerola , son agent est mal en point et embarque les survivants de l'accident. Le maître chanteur est décédé dans l'accident.
Le lendemain au procès, le ton change, Lisbeth décide de parler et remet à la justice les preuves que le psychiatre Teleborian a fait des faux, protégé par les hauts fonctionnaires de la Sapo qui protégeaient Zalachenko : ce transfuge russe qui était devenu l'exécuteur des suédois. En livrant également la vidéo de Bjurmann la violant, la question est :qui est bourreau, qui est victime. Lisbeth Salander est libre et emmenée fêter chez ses amis. Elle donne sa part d'héritage de son père à une association de lutte contre les violences faites aux femmes et apprenant qu'il lui reste une usine sur les bras, elle décide d'aller voir sur place. Elle y découvre que c'est l'antre de Niedermann. Elle y découvre des corps de femmes en décomposition (toutes ces femmes disparues qui ont fini dans les griffes de la mafia) Une lutte fratricide s'en suit. Elle arrive à clouer Nidermann au sommet d'une échelle et appelle les bickers qui achèveront l'affaire. Elle prévient la police ainsi tous ces assassins seront pincés ou poursuivis ; Mike heureux de revoir Erika revenir à la rédaction de Millenium s'en va prévenir Lisbeth que tout est fini. Nidermann mort, Bickers arrêtés. Lisbeth invite son ami à rester près d'elle et son amie retrouvée.
Je cherche depuis tout un temps la planche de ce qui est décrit ci-dessous. Je l'adore et ne la trouve pas.. Vous l'auriez? ou quelqu'un pourrait me la copier et coller ici? merci d'avance.
"La femme, en panne de voiture sur le bord de la route sous une pluie battante avec sa manivelle à la main.)
UN HOMME : Je peux vous aider ?
LA FEMME (à part) : Approche pour voir... Au moindre mot de travers, il prend un de ces coups de manivelle en travers la gueule...
L'HOMME : Hooo, c'est juste une roue crevée ? Je vais vous réparer ça en cinq minutes. Installez-vous dans ma voiture, mettez le chauffage et des cassettes. Pas la peine de se mouiller à deux.
(5 minutes plus tard, l'homme sous la pluie, la femme à l'intérieur de la voiture de l'homme.)
L'HOMME : Hê ! Passez-moi votre manivelle !
LA FEMME : Non ! Je la garde. Gare à ta gueule...
L'HOMME : Bon, ça ne fait rien, je me débrouillerai avec la mienne.".. etc..