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Sympa cet album! Les couleurs sont belles, flashy qd c est de la magie, les dessins sont clairs, le texte se lit bien (25min), les filles sexy... L intrigue est vite dévoilée mais ensuite ça traine a rentrer dans l histoire... on sent bien que ça va durer sur 3-4 albums ensuite. Je ne pense pas les acheter...
L'équipe Cousteau explore les fonds grecs à la recherche de trésors archéologiques, pour le compte du gouvernement hellène.
Encore un album qui se lit avec beaucoup de plaisir. Enfant, on ne peut s'empêcher de rêver en voyant les plongeurs découvrir des vestiges et des objets d'arts au fin fond des mers, en espérant qu'ils y dénichent un trésor. Plus tard, on se passionne pour ces recherches d'archéologie sous-marine, les conditions de plongée, l'histoire de la civilisation grecque, les actions écologiques entreprises ... Suite et fin de cette passionnante aventure dans l'album suivant : "La vague de feu".
Parfois, il est bon d'être sérieux et parfois, il vaut mieux être idiot. En tous les cas, l'heure est à l'amusement avec cette série de gags qui se décline sur une page sans avoir de sous-titre comme c'est le cas habituellement.
L'un des derniers ouvrages d'Espé à savoir « le col de Py » m'avait fortement ému. Je pensais qu'il passerait à d'autres choses disons plus sérieuses après ce tournant. Mais non, il aborde pour la première fois la BD d'humour qui n'a pas vraiment le vent en poupe si on en juge par le nombre d'avis de lecteurs sur les nouvelles parutions (à quelques exceptions près comme Fabcaro). C'est comme si c'était passé de mode.
J'aime toujours autant ce dessin très réaliste et assez léger qui en met plein la vue. Cependant, au niveau des gags, je dirai qu'ils ne produisent pas tous le sourire attendu voir le rire aux éclats. En effet, certains sont trop poussifs dans l'exagération sans la finesse. Par contre, d'autres gags atteignent leur objectif malgré un certain cynisme. Au final, cela se maintient.
C'est un récit décalé.
Une manière d'envisager le futur dystopique avec humour.
A. Perroud n'a pas compris ce livre qui ne correspond pas à sa vision étriquée de la bande dessinée.
Oh que j aime ce type de BD où se mélange philosophie de la vie (de la mort), ambiance post apocalyptique et sombre! Les dessins aident bien a rendre l ambiance lourde et puis s éclaircissent à mesure que le personnage et nous en apprenons plus sur le Chemin a suivre. BD qui se lit bien (20min), histoire intéressante, beau graphisme. Je vais prendre la suite !!
Scénario assez classique, dont les moments de suspense manquent de réelle tension.
Reste à découvrir ce que sera cette révélation sur la réalité des religions.
Un bon gros livre qui, au départ, soyons honnête ne m'inspirait pas confiance, tant le pitch semble convenu.
Mais c'est une belle réussite, avec un anti-héro qui va se "forger" une destinée de héro.
Qui malgré toutes ses peurs et ses craintes, tous ses échecs et ses déviances, va réussir à surmener la question "Ultime": 'L'humanité mérite t'elle d'être sauvée... et par ricochet, mérite t'il une seconde chance?"
C'est une belle mise en abime de ce qu'est l'humanité à travers un homme qui n'a de cesse que de tenter de s'améliorer via son avatar "Blue Flame"...
Bref c'est vraiment une belle histoire.
Je mets 4/5 car cela reste une belle histoire mais ce n'est pas à mon sens "à lire absolument".
J'aurai plutôt mis 3,5/5 car je pense qu'il faut être fan de comics pour lire ce genre d'histoire (une sorte de superhéros avec des défaillance.... ca semble vu et revu...)
Visuellement c'est bien chouette, je mettrai 4/5 pour la partie visuelle!
Bref, un bon moment de lecture en somme!
Sans doute un des meilleurs tomes depuis le début de la série, si pas le meilleur.
Le rythme des différentes intrigues qui évoluent en parallèle, s'entrecroisent et influent les unes sur les autres est une preuve de plus du talent des auteurs.
Le découpage de chaques intrigues, qui nous laisse sur un Cliffhanger pour enchaîner sur une autre intrigue qui elle-même était au paroxysme du suspense, fait de cet épisode un vrai page-turner.
En deux tomes, les auteurs arrivent à relancer un nouveau cycle avec panache et de manière très convaincante.
Du grand art !
Pour tous ceux qui, comme moi, ont bien rigolé en lisant cet opus jubilatoire, il faut absolument lire aussi "Partie de pétanque", du même auteur.
Cette histoire, plus courte (50 pages) est parue dans "Papier" n°5 (01/2015), aussi dans la collection Shampooing de Delcourt. Les protagonistes sont les mêmes (Marcel et Rod), mais l'aire de jeu est toute différente, et le résultat du match aussi. Tout également désopilant.
Un album tragicomique aux accents politiques et culturels. Le tout est superbement dessiné et colorisé. Une vraiment chouette lecture ;)
C'est typiquement une lecture destinée à la jeunesse qui se situe dans l'univers développé par l'auteur Pierre Bottero. Il s'agit d'un écrivain français de littérature jeunesse spécialisé dans la fantasy.
A noter que cet auteur est malheureusement décédé dans un accident de moto à l'âge de 45 ans en 2009. Il laisse derrière lui une œuvre désormais adaptée en bande dessinée.
Il est question de jeunes ayant des super-pouvoirs à la manière des mutants pour aider l'humanité à combattre le mal. Il y a même un parfum de Twilight avec une belle histoire amoureuse. Pour l’originalité, il faudra repasser. Désolé de le dire ainsi.
Par contre, j'ai beaucoup aimé le dessin qui est très détaillé et qui semble très actuelle. Cela donne une véritable envie de se plonger dans la lecture de cette BD. Est-elle bien construite ? Oui. De l'avis général, c'est une belle adaptation.
Au final, ce n'est pas mauvais surtout pour notre jeunesse. Les adultes pourront passer à autre chose de plus mâture mais c'est au moins très bien pour les jeunes lecteurs qui y trouveront leur compte.
La Fondation Cousteau décide de monter une mission pour aller étudier en pleine mer le plus grand prédateur marin : le terrifiant Grand Requin Blanc.
L'un des moins bons épisodes de la série, hélas. La couverture et le titre de l'album sont quelque peu racoleurs, car du Grand Requin Blanc, il n'en sera pratiquement jamais question dans cet opus ! L'album se limite à expliquer pourquoi l'animal jouit d'une si sinistre réputation et à montrer les préparatifs de la mission scientifique. Entre-temps, Cousteau, son fils et les plongeurs de la Calypso et de l'Alcyone plongent au milieu de raies mantas, de serpents de mers, de requins-léopards, d'orques ... mais jamais de Grands Blancs ! Pour observer le face à face entre les plongeurs de la Fondation Cousteau et le mythique squale, il faudra lire l'album suivant : "Le seigneur des requins".
Zaroff est de retour et ça va faire très mal !
Après un premier opus qui réintroduisait le personnage du comte et le présentait comme une proie pourchassée par des anciennes victimes, le revoici envoyé en Russie pour une mission très spéciale impliquant des scientifiques, des commissaires politiques et des Nazis (ces derniers vont prendre très cher).
Zaroff est présenté comme le diable en personne et ses actions nous sont présentées dans toute leur horreur, même les autres personnages nous martèlent que c'est un tueur sadique et sans pitié, voire un démon tiré d'un folklore slave.
L'action est menée tambour battant après une courte introduction aux Etats-Unis et ne perd pas de temps dans son déroulé. L'immersion dans la Russie hivernale des années 40 est magnifiée par les couleurs de Miville-Deschênes et c'est un plaisir visuel de tout les instants.
Je déplore quand-même le fait que Zaroff puisse réussir à connaître les positions des mines dans un champ après toutes ces années et à se mouvoir très rapidement dans le dos de ces ennemis en mode téléportation discrète.
Au final, un opus plus sanglant, plus gore, plus implacable que le précédent et bien divertissant à lire.
Il y a un intérêt plus que certain à lire cette œuvre à la suite de Archer & Armstrong ou d’autres histoires concernant les Anni-Pada. C’est très plaisant à lire, même s’il ne faut pas chercher à tout comprendre. Belle histoire, un peu douce amère sur la fin.
Un très bon opus bien qu'extrêmement sombre. Les aventures de Thésée sont jalonnées de morts, c'est tragique et beau à la fois. Les dessins de Mauro De Luca sont excellents. Un très bon album.
Un excellent album aux relents mystiques avec un méchant particulièrement retord. Pas mal de scènes d'action percutantes et de magnifiques décors en prime. Un grand tome à lire d'urgence qui se poursuit dans le volume suivant !
Entre acte héroïque et spectaculaire, magie, démon dévastateur et quelques touches d'humour de gros bill, tous les ingrédients de l'heroic fantasy sont réunis poir le plaisir de (re)découvrir un des précurseurs du genre.
Dans ce tome, on apprend à mieux connaître les personnages. Surtout le pontife Xarchias et sa cruauté sans limite. Ainsi que les Titans de lumière, la force pure de bonté dont la magie est confisqué par la secte de la lumière guidé par Xarchias.
Puis enfin Tara, qui va jouer un rôle essentiel au cours des prochains tomes.
On en apprend un peu plus sur la quête qui attend notre héros pour mettre fin à la tyrannie du clergé de la lumière et libérer les cinq royaumes.
Une série qui reste un must pour tout fan d'heroic fantasy qui se respecte.
Amours et solitudes en milieu urbain : voilà pour le thème principal de cette BD initiée par l'auteure anglaise Sophie Burrows.
Il s'agit de trouver de la connexion avec la foule dans un métro bondée pendant ses trajets quotidiens. Il faut faire l'effort d'aller vers les autres afin de retrouver un peu d'humanité. Il faut bannir la distanciation sociale qui a été la marque de la période COVID. Bref, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d'un sourire.
On va suivre deux individus de sexe opposé dans une BD totalement muette sur un bon nombre de pages. Leur point commun : la solitude. On aimerait qu'ils se trouvent et soient ensemble. L'amour n'est pas dans le pré mais peut-être au coin de la rue. Oui, on peut être marié au premier regard sans obliger de faire Koh-Lanta.
J'ai adoré une vignette assez représentative de ce que nous propose la société actuelle à savoir « bébés entrepreneurs devenus des milliardaires hyper riches ! » comme si ce mirage était tout à fait possible. Non, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un travail rémunérateur.
Au niveau du graphisme, c'est assez doux pour les yeux ce qui n'est pas si mal. J'ai bien aimé ce crayonné qui restitue tout en finesse des scènes de vie urbaine et quotidienne.
Au final, rien de révolutionnaire. Juste un petit moment de parenthèse pour nous rendre attentif à ce qui nous entoure. Ce n'est déjà pas si mal.
Cette 7ème intégrale nous plonge dans la grande guerre face aux viltrumites. Toute la première partie se déroule donc loin de la terre. J’ai adoré découvrir ces affrontements épiques que j’attendais depuis un moment. (avec de sublimes doubles planches)
Dans un second temps, le retour sur Terre de Mark est surprenant. Des choses ont changé et pas forcément celles auxquelles je m’attendais. J’ai ressenti une réelle évolution concernant le personnage d’Invincible tout comme sa perception du bien et du mal.
J’aime toujours autant cette série et les intégrales se dévorent à une vitesse folle. Vivement la suite !
C’est attachant par le caractère italien authentique et élégant, mais tout de même un peu léger …
Et on se demande assez souvent s’il ne s’agit pas des fantasmes de Vittorio !
La couverture aux couleurs pétillantes, évoquant le monde de l’enfance, résume assez bien Jacques Tati, qui avait fini par se confondre avec son personnage emblématique, Monsieur Hulot. Sur un joli fond bleu ciel, on y voit ce dernier, les mains dans le dos (une de ses postures familières) et les pieds sur les nuages, penché sur l’objectif d’une caméra, en train d’observer ce que celle-ci veut bien lui offrir.
On ne manquera pas de remercier les auteurs pour nous offrir la première biographie en bande dessinée de cet artiste si singulier, qui avait su, grâce à sa grande faculté d’observation, nous restituer sur grand écran avec un humour poétique bien à lui la façon décalée dont il percevait le monde. Le Gouëfflec et Supiot font revivre pour notre plus grand bonheur le père quelque peu méconnu de Monsieur Hulot, cet être lunaire à l’étrange démarche qui s’était hissé au panthéon mondial du mime burlesque aux côtés de Charlot, Harold Lloyd et Buster Keaton, ou plus récemment Jim Carrey.
Le récit débute par l’enfance de Jacques Tati et ses débuts au music-hall (l’artiste fut repéré par Louis Leplée, l’impresario d’Edith Piaf), puis opère un chapitrage évoquant successivement chacun de ses films. Sur un rythme très libre et syncopé, les auteurs multiplient les clins d’œil autour des influences de Tati tout en racontant la genèse de ses productions. Arnaud Le Gouëfflec nous donne à comprendre l’approche atypique de ce perfectionniste entièrement dédié à son art, arrivé dans le cinéma un peu par hasard, qui ne voulait pas « d’histoires qui puissent se raconter ».
Pendant une bonne partie du livre, il fait parler Tati en « voix off », à partir vraisemblablement des sources mentionnées en fin d’ouvrage. La bonne idée est d’avoir fait intervenir des contradicteurs fictifs, sortes de Dupondt philosophes prénommés Bruleau et Boyère travaillant sur « une théorie du cinéma de Monsieur Jacques Tati », harcelant ce dernier qui n’en avait jamais eu aucune… Des questions qui pourront paraître superfétatoires pour certains et pertinentes pour d’autres, mais bien sûr, « Hulot-Tati » ne donnera jamais de réponses, préférant la fuite et le silence. A l’image des personnages dans ses films où les dialogues passaient au second plan, réduits au statut de « brouhaha » informe se confondant avec les bruits environnants. On retiendra également la lettre de François Truffaut, qui qualifiait « Playtime » de film réalisé par « le premier cinéaste martien ». Tout au plus pourra-t-on regretter la disproportion entre chaque chapitre : pourquoi ceux consacrés à « Mon Oncle » ou « Playtime » font-ils une vingtaine de pages, contre 2 ou 3 pages pour « Trafic » ou « Parade » ? Des films certainement moins marquants dans sa carrière, mais les fans comme moi auraient tout de même aimé en savoir plus…
Côté dessin, Olivier Supiot a su très bien reproduire les célèbres attitudes de l’homme, qu’il s’agisse du facteur de « Jour de fête » ou de Monsieur Hulot, avec son parapluie qu’il n’avait ouvert qu’une seule fois dans « Trafic ». Son travail sur la couleur est très plaisant, associé à une recherche graphique élaborée et une mise en page variée, où fort logiquement la poésie est très présente.
Tout cela fait de « Tati et le film sans fin » un bel hommage à une figure de génie devenue culte dans la pop culture du XXe siècle, qui sans nul doute réjouira les inconditionnels et donnera peut-être envie aux néophytes de redécouvrir la filmographie aussi modeste qu’exceptionnelle d’un homme qui s’était permis de refuser les avances de Hollywood ! Des œuvres intemporelles d’une modernité étourdissante que l’on peut revoir sans se lasser, en particulier « Mon oncle » ou « Playtime », en trouvant à chaque visionnage un nouveau détail qui nous avait échappé la fois d’avant. Mais foin de blablas, il est désormais temps de conclure, j’en ai d’ailleurs sûrement déjà beaucoup trop dit…
L'équipage de la Calypso étudie la faune et la flore d'un petit atoll tropical de l'océan Indien, au large de Madagascar.
Un album qui montre les beautés de la mer et les curiosités du monde vivant, entre coraux multicolores aux formes les plus variées, poissons divers aussi étranges que magnifiques, espèces de crustacés et de mollusques les plus improbables, oiseaux des îles tropicales et tortues marines fascinantes dont les mœurs sont étudiés par le commandant Cousteau et ses hommes. En outre, l'album montre les équipements scientifiques dernier cri dont dispose l'équipage de la Calypso pour mener à bien ses recherches (montgolfière, tourelle Galeazzi ...).
Tout ce festival de vie et de couleur est magnifiquement mis en images par Dominique Sérafini, dont certains dessins laissent rêveur (notamment la couverture de l'album, réellement magnifique).
(PS : ci-joint deux liens vers les épisodes télévisuels correspondant à cet album :
- le premier montrant la variété des coraux sous-marins : https://www.youtube.com/watch?v=XTDVPZf34do
- le second correspondant à tous les passages de l'album où apparaissent les tortues marines : https://www.youtube.com/watch?v=gsPN4vksZUQ).
Une one-shot polar mettant en scène une aveugle accusée de matricide. L'histoire est classique avec un suspense assez peu présent et peu de rebondissements.
Certaines cases nous présentent le ressenti de Luna dans son environnement, ce n'est pas totalement approfondi (un peu comme l'histoire) mais l'idée est là.
Cela se laisse lire mais ne demeurera pas un souvenir impérissable pour ma part.
Quand on mélange des fait d'actualité avec la bande dessinée, cela ne fait pas bon ménage ! Du coup, on pond une daube !!!
BD de propagande tout simplement !
SVP, messieurs Morvan et Buchet, évitez de mêler à votre excellente série de SF, la politique !
Comment ne pas être encore plus dégoûtes par la politique et nos chers élus ? Il suffit de lire cette BD pour friser l'indigestion morale et prendre les armes du combat contre autant d'injustices !
Cela ne serait pas la lecture à avoir en ce moment de crise pour la démocratie. Oui, car on est loin de s'imaginer qu'il y a toutes ces magouilles politiques afin de financer leur carrière, leur parti, leur frais de bouche pendant que le peuple se décarcasse en travaillant durement.
Et pourtant, on vote allègrement pour eux en les remerciant du fond du cœur. On les élit à leur poste de responsabilité afin qu'ils prennent les décisions difficiles à notre place. Tous pourris ? Non, pas tous. Les rares qui ne le sont pas n'accèdent pas vraiment au pouvoir suprême. C'est ce qu'il convient de retenir à cette lecture.
Plus on a des fonds, plus on a des chances de faire campagne et d'être élu. Or, pour avoir des fonds, il faut le faire dans un cadre bien précis qui n'est pas toujours respecté. Entre ceux qui gonflent leur frais de campagne, afin d'avoir le remboursement sur les fonds publics et ceux qui dépassent allègrement le plafond, il y a vraiment de quoi faire.
Même l'actuel Président n'est pas sans reproche, c'est dire. Je n'avais pas conscience avant de lire ce travail journalistique basé sur des faits de preuves concrètes que c'était aussi flagrant, aussi grave pour le fonctionnement de notre démocratie.
Parfois, il est mieux de rester dans l'ignorance. Ne lisez pas cette BD si vous désirez ouvrir les yeux sur ce qui finance ce monde politique nous imposant d'horribles contraintes, encore des efforts supplémentaires pour nourrir leur machine sans fin. C'est à vomir plusieurs fois. Je ne peux pas être plus catégorique.
Les gens les plus riches sont de généreux donateurs qui récupèrent leurs mises en réduction d'impôts avec l'assurance que leurs préférences politiques soient pris en compte comme par exemple faire travailler les gens plus longtemps au même tarif. Que dire également de la flat tax qui leur permet de payer beaucoup moins d'impôts ? C'est tout à leurs bénéfices ! Mais bon, ce sont quand même les premiers de cordées, des talents qu'il faut célébrer...
Le pire, ce sont ceux qui clament leur innocence droit dans les yeux avec un aplomb extraordinaire à la manière d'un Jacques Chirac ou d'un Nicolas Sarkozy. A noter que ce dernier a été condamné en septembre 2021 à un an de prison pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Oui, un véritable délinquant qui en cache beaucoup d'autres. A noter que ceux du passé n'ont pas vraiment été inquiété ce qui peut traduire une certaine injustice.
Dans le rayon des moralisateurs, on décernera également une palme d'or à François Fillon (condamné à 4 ans de prison en mai 2022 pour le « Pénélope gate ») mais également à François Bayrou qui voulait une loi de moralisation de la vie publique avant de démissionner de ses fonctions de ministre pour une affaire d'emploi fictif au MODEM. On n'oubliera pas également Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélanchon ainsi que ma préférée à savoir à savoir la fameuse dinde du Poitou.
Je crois que le pire était la décision du Conseil Constitutionnel sous la président de Roland Dumas qui a passé l'éponge sur les comptes de campagne d’Édouard Balladur et de Jacques Chirac en 1995 malgré des preuves flagrantes d'irrégularités mise en avant par de jeunes rapporteurs.
Maintenant, je crois que le problème serait de faire une loi qui répartirait les fonds de manière équitable au financement de la vie politique. Cela éviterait sans doute toutes ces magouilles qui jettent le discrédit sur les hommes politiques. Et puis, les pays scandinaves ou même le Royaume-Unis font beaucoup mieux. En Suède, un ministre a dû démissionner après avoir acheté une barre chocolatée avec sa carte de crédit de fonction.
L'instance crée pour surveiller le financement de la vie publique a été réellement une vaste supercherie comme on l'apprendra au cours de cette lecture assez démonstrative dans les éléments objectifs qui nous sont donnés. Aucun projet de renforcement de ses pouvoirs a été initié. C'est dire !
Mais bon, un élu ne reçoit pas un salaire mais une indemnité car représenter le peuple n'est pas un travail puisqu'on est censé être au service des autres dans le désintéressement le plus absolu. Et puis, les députés nous disent tous en chœur qu'ils ne s'enrichissent pas du tout avec cette minable indemnité. Une députée LREM a même indiqué qu'elle va moins souvent au restaurant, et qu'elle mange des pâtes tout en ressortant ses vêtements du grenier. La pauvre a même été obligé de déménager dans un quartier populaire. J'en appelle à la souscription d'un don ou d'une aumône à son égard.
Quand je pense que j'ai commencé ma vie avec mon Bac+5 en droit, major de promotion, avec à peine le SMIC (pour 60 heures hebdo) dans 9 mètres carrés. Il y a bien sûr pire dans notre pays : la caissière de supermarché surexploitée, l'infirmière des hôpitaux surchargés, les agents qui débarrassent nos poubelles, l'ouvrier sur le chantier public quel que soit les conditions météo...
Une lecture très instructive sur 40 ans de financement politique mené de brio par les auteurs qu'on félicitera pour leur travail d'analyse. Mais bon, on ne se sentira pas mieux au sortir de cette enquête bien au contraire !
Excellent album que je ne connaissais pas. Histoire géniale, aucun temps mort, des gags à tout va et un Franquin visionnaire comme à son habitude qui, cette fois, invente le drone avant l'heure.
Excellent ! Tant sur le plan graphique que scénaristique ! Le style épuré mais précis de Miguel confère aux personnages une réelle épaisseur. L’histoire est prenante et l’intrication des deux époques intentionnellement déroutante. Même si l’on imagine déjà comment cela va se résoudre (patience !…), on prend plaisir à se laisser porter par le récit.
Implacable et haletant. Du grand divertissement ! Tiens ?! on dirait une critique de cinéma ?! Logique car tout est ici, je trouve, particulièrement cinématographique. Cadrage, éclairage... A lire absolument.
Suite au destin tragique que Fortuna a vécue dans le premier tome, notre héroïne fais la rencontre de Siro : un ange gardien.
Une fonction, un rôle qui nous était caché jusqu'ici.
La survie est toujours au centre du récit, mais de nouvelles situations boulversent la psychologie passionnante des personnages.
Siro, ce nouveau personnage enrichi par sa personnalité et son rôle, le monde déjà abondant qu'Oscar Martin nous dépeint depuis bientôt 15 ans.
Un scénario rafraîchissant soutenu par un dessin magnifique.
Le destin de Fortuna qui nous est compté se déroule, comme son nom l'indique dans l'univers de Solo.
On ne sait pas vraiment situé l'action par rapport à la série mère et peut importe. Oscar Martin, qui ici n'est "que" scénariste, nous dévoile un concept très intéressant que l'on découvre entièrement en fin de récit, rendant totalement légitime cette "spin-off". En effet, on n'est pas devant une simple copie avec d'autres personnages. Même si la survie dans un monde barbare et chaotique reste le décor général de cet univers, l'auteur arrive à présenter un point de vue différent et donne du relief à ce monde terrifiant et alléchant à la fois.
Je suis bien aise des lire les critiques précédentes vantant la bonne volonté de l'éditeur qui permettrait au acheteur du tome 1 de l'échanger contre l'intégrale moyennant le paiement de la différence.
Il me semble évident que ces personnes ne se sont pas essayés à l'exercice.
En réalité, c'est impossible. J'ai contacté l'éditeur en direct qui m'a renvoyé vers les libraires... Le petit soucis étant que les libraires ne sont absolument pas au courant de cette procédure d'échange (j'en ai essayé 4 ou 5, grand ou petit, specialiste BD ou non). D'ailleurs aucun d'entre eux ne savaient que le tome 2 ne sortirait jamais
En résumé il ne s'agit pas d'un couac corrigé par l'éditeur, mais d'un couac doublé d'un enfumage.
Au départ, j'ai cru que la BD s'appelait Scott Chantler mais il s'agit du nom de l'auteur en gros sur la couverture. Pour trouver le titre de l'ouvrage, il faudra reculer d'au moins un mètre pour voir les lettres se dessiner. Bref, c'est une question de prendre de la hauteur.
Scott Chantler est un auteur canadien qui va publier sur un format à l'italienne la biographie d'un artiste américain de jazz du début du XXème siècle. Bix était l'un des solistes de jazz les plus novateurs des années 20 aux côté du légendaire Louis Armstrong. Il avait appris en autodidacte le piano avant de se tourner vers la trompette.
On va avoir droit à une BD presque totalement muette car seulement quelques dialogues à un moment donné sur 4 pages alors que l'ouvrage détient 253 pages.
Je retiens une BD assez triste sur un homme qui a fini par détruire sa vie en consommant beaucoup trop d'alcool. Certes, c'est une véritable maladie, un fléau de société. C'est juste dommage pour un artiste qui avait beaucoup de talent dans son domaine musical. Il est mort à 28 ans, seul dans son lit, visiblement d'une pneumonie.
Son lyrisme mélancolique a fait de lui un des musiciens les plus touchants de l'histoire du jazz. Certes, il n'a pas vécu longtemps mais assez pour marquer de son empreinte ce mouvement musical. Visiblement, ce n'est qu'à partir des années 50 que l'on commence à entendre son jeu de trompette dans un style plutôt cool. Comme dit, très en avance sur son temps.
Une étonnante biographie réalisée avec brio sur un artiste maudit rongé par l'alcool et obligé de jouer dans des orchestres commerciaux.
Clairement à lire pour tout fan de Valiant. C’est vraiment bon même si quelques passages sont assez faibles. Je ne suis pas d’accord aussi avec le début du récit, où Unity attaque Gilad - impensable qu’ils ne le croient pas …
Bah moi je suis pro-Harada ! ^_^ Sinon bon opus, qui aurait mérité d’être bien plus développé. Il y a du magnifique et du moyen, tendance excellente
ce n'est pas mon album préféré de cette excellents série.
celle-ci est très noire et pas feulement du fait de son héros.
mais, là, j'avoue que j'ai été assez mal à l'aise et pour tout dire je n'ai pas compris grand chose certainement du fait que je n'ai pas réellement réussi à rentrer dans l'histoire.
comme celle-ci est en 2 tomes il est possible que mon avis change
j'attendrai donc
Jodo, c'est un fou, un psychédélique. Ses films sont des hallucinogènes cinématographiques et ses scénarios de BD exorbitent les mythes, exagèrent les passions. Ici, on découvre un bébé sans jambes, ni bras au début de l'histoire et deviendra héros légendaire d'une révolution planétaire, un amoureux transit dans un claquement de doigts, vivra une épreuve initiatique en 3 coups de pinceau et un expert en magie sous cacheton rose en 2. Et tout ça en moins de 40 planches. Et le tout est patiné de tout plein de peuples, de tout plein de personnages secondaires.
C'est en donner le tournis.
Alors forcément on s'attache à aucun personnage: ça meurt martyr et on s'en tape le coquillard ( le petit personnage qui suit partout Alef notamment), on peine à comprendre les enjeux. On ne sait rien des désirs des méchants et des gentils (Parce que, oui, question psychologie, les personnages sont taillés à la cerpe).
Et, en même temps (comme dirait l'autre)...
Cette histoire là du héros mythique qui soulève tout un peuple de l'oppression avec rituels, magies, amour et tout le tintouin, on en a lu et vu par caisson de 40. Rien n'est neuf au soleil. Alors Jodo, qui utilise à la virgule prés, les ressorts de cette thématique, il envoie ça en colis express. Et la lecture est boulimique et donc sans saveur, sans gout particulier. Du blougi boulga.
Mais Jodo, lui, il aime ça les grosses bouffes, l'exagération outrancières des mythes.
Le parti pris est assumé car tout est dit en un tome alors qu'il en reste 7. Alors quoi ? C'est quoi la démarche ? Et c'est ça que j'aime chez Jodo. En lisant ses histoires, on le sait, il va nous porter bien au delà de ce que font les autres.: "Regardez chers lecteurs, moi, j'ai tout torché l'histoire en 40 planches. C'est maintenant que ça commence et puis mon héros à moi, il a pas de bras et de jambes", alors vous allez voir ce que vous allez voir ".
Alors des fois c'est extraordinaire les histoires à Jodo et pis des fois c'est tout pourris à la limite du nanard. Alors on va bien voir à quel sauce il va nous manger dans sa boustifaille dégoulinante. Encore 7 tomes.
Coté dessin, là ça dépote. Arno nous offre une partition extraordinaire dans le détail, la couleur, le mouvement et la vivacité. Que du bonheur avec ce je ne sais quoi d'érotique qui a toujours fonctionné chez moi.
Bref, du Jodo pur jus.
Aussitôt paru cet album a fait parler de lui pour des raisons toutes autres qu’artistiques. Dans ce qui ressemble fort à un gros couac éditorial, les éditions Grand Angle ont opté pour une parution en deux albums (dont le premier est sorti en janvier dernier et auréolé de très bons échos) avant de faire machine arrière et de publier cette intégrale au lieu du second volume attendu. Un certain nombre de lecteurs s’en sont émus, craignant de devoir racheter le premier tome pour pouvoir lire la fin. Comme les éditions Delcourt l’avaient fait il y a quelques temps pour la publication tardive de l’intégrale de l’Histoire de Siloë, l’éditeur a pourtant proposé un remboursement du premier tome à l’achat de l’intégrale. Pas de malhonnêteté donc pour le coup mais une fort mauvaise pub dans une décision assez incompréhensible malgré le texte d’explication du scénariste qui ressemble plus à une rustine qu’à une vraie stratégie. Passons.
Le scénariste Mark Eacersall a fait une entrée en matière remarquée dans le neuvième art en utilisant sa grande technique narrative acquise dans l’audiovisuel pour proposer deux excellents policiers (Gost111 et Cristal 417) et le primé Tananarive. Comme souvent il s’associe à un co-scénariste, pour l’occasion un spécialiste de la Grèce antique, pour proposer un étonnant récit d’apprentissage dont les dessins doux d’Amélie Causse pour son second album ne cachent pas la rudesse de l’itinéraire. Car si ce n’est pas une descente aux enfers qui nous est narrée, c’est tout de même un sacré mur de la réalité contre lequel s’écrase le jeune Philoklès. Apparaissant très sur de lui, jusqu’à tenir tête à des nobles de sa communauté, son odyssée (pour laquelle les auteurs s’amusent à tisser des références plus ou moins évidentes avec les récits d’Homère) va le ramener au quotidien violent et très terre à terre des grecs du cinquième siècle avant JC. Blessé, mis en esclavage, il va devoir tester ses talents de conteurs pour atteindre le statut qu’il visait. Mais son destin sera cruel, comme les mythes de l’Olympe.
Au travers de ce personnage plus passif que sympathique, les auteurs cherchent à déconstruire les mythes, ceux d’un Age d’or où les humains étaient finalement logés à la même enseigne que leurs homologues des siècles précédents et suivants: cultiver la terre, éviter les bandits, se fondre dans un ordre social immuable. Bien peu glamour pour celui qui a la tête dans les récits épiques. En suivant un fil que l’on n’attend pas, Eacersall et ses comparses parviennent à entourer cette froide réalité par un pont entre les mondes: celui des légendes narrées par les aèdes et qui propulsent un pécheur sur les flots, celui des rois pirates qui ne pourront échapper à leur destin mortel que par le récit de leurs exploits. Une fiction sur le pouvoir du récit dans un univers terrestre qui fait peu rêver. Une jolie mise en abyme pour une BD élégante et intelligemment bâtie.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/25/kleos/
Je me lâche rarement, mais là, je dois dire que j'ai été conquis par ce comic book!
C'est absolument magnifique, tant au niveau du dessin que de l'histoire. En fait, par rapport aux autres comics de Batman, on a une intrigue beaucoup plus souple et aérienne, et qui est bien ficelée sans être non plus alambiquée. De plus, elle est jalonnée de répliques ironiques, ce qui n'est pas pour déplaire, et avec des personnages bien caractérisés (en particulier pour le Sphinx).
Mais surtout, cette intrigue nous emmène à Rome, magnifiée par le trait subtil et aérien du regretté Tim Sale. Ses dessins mettent très bien en valeur la Ville éternelle, dans des plans somptueux, avec un dessin à la fois sombre et aérien, très nuancé, et qui se rapproche presque de l'aquarelle.
Mais le plus intéressant dans cet ouvrage, c'est le fil directeur, qui est la quête identitaire de Catwoman, et qui nous réserve quelques surprises, ce qui nous renvoie au caractère bien ficelé de l'intrigue évoqué plus haut.
Il y a certaines imperfections, mais c'est peu de choses pour une oeuvre qui ne peut qu'emporter l'adhésion.
Je ne trouve pas les mots ! En effet, je suis un peu interloqué par le nombre de manga qui se concentre sur un aspect particulier de la personnalité pour en faire toute une série. On a eu droit au cancer colorectal, au sourd muet, au dépressif, aux elfes qui n'aime pas les frites et j'en passe.
Voici donc Komi qui est si timide qu'elle s'enferme dans un mutisme profond ce qui ne va pas de pair avec une vie sociétale notamment quand on rejoint un lycée huppé. Bon ce qui va la sauver, c'est sa grande beauté. Dommage car j'aurais voulu que cela concerne toutes les personnes, même au physique ingrat, afin de pouvoir aisément s'identifier. Le faut d'être belle procure généralement un sentiment de maîtrise de soi plus important.
Elle va être aidé par un jeune prince charmant qui va l'aider à surmonter son handicap afin qu'elle puisse se faire des amis. Il serait le seul à avoir percer le mystère de cette jeune fille à la beauté stupéfiante (rappelons-le).
Bref, souffrir d'anxiété sociale n'est pas facile car il faut tomber sur les bonnes personnes qui peuvent rassurer. On se dit qu'elle a de la chance d'être épaulé par le brave Tadano, son voisin de classe. Maintenant, je me dis que j'ai souvent rencontré des gens qui n'étaient pas très sociale mais sans doute pour d'autres raisons moins avouables.
J'ai bien aimé cette lecture qui est parfois ponctué d'un peu d'humour. Même le graphisme est alléchant. Maintenant, je ne suis pas parti pour lire la trentaine de tomes de cette série qui cartonne au Japon actuellement. C'est un gros investissement de lecture et je préfère passer à autre chose. Sans rancune. J'ai finalement trouvé les mots.
J'imagine que la très faible note moyenne pour l'album sur ce site est due aux dessins, mais ils ne m'ont pas dérangé. Il est vrai, par contre, que les couleurs auraient pu être meilleures. L'histoire sera aussi plus intéressante pour ceux qui connaissent l'histoire originale de l'Île au trésor, ce qui n'est pas mon cas. Pourtant, le scénario est empreint de bonnes idées et de personnages aux personnalités variées, même si certains aspects m'ont paru tirés par les cheveux. Reste que l'histoire ne m'a pas emballé outre mesure.
J'ai trouvé ce deuxième album meilleur que le premier. Même si l'histoire demeure très classique (monter une équipe pour aller voler un trésor) et que le dessin est assez moyen dans l'ensemble, au moins l'histoire a un bon rythme et se laisse lire facilement. Certaines répliques m'ont aussi fait rire. Bon album.
Et c'est reparti! Je me lance dans une nouvelle série anthologique qui, j'imagine, contiendra beaucoup plus de médiocrité que de bon! Mais allons voir!
Ce premier tome est, en effet, très moyen. Pourtant, l'idée est originale à souhait. Mais le scénario m'a laissé dubitatif et je suis d'accord avec "minot" ici bas : le dessin est peu lisible. L'album a beau faire 62 planches, on a l'impression qu'il manque quelque chose...
Le scenario est bon par contre j'ai un réel soucis avec les dessins, en fait les hommes ont tous la même tête ainsi que le même regard, sauf les coupes de cheveux et barbes moustaches changent et c'est perturbant.
Sinon en effet la série se termine de manière étonnante
Voilà une BD dont la lecture avait plutôt bien commencé sur une idée de vengeance assez originale dans un style « j’aurais ta peau ! ». Cela rappelle quand même le thème d'une série TV qui avait bien cartonnée dans les années 80 à savoir « La vengeance aux deux visages » pour ceux auquel cela parle.
Par la suite, j'ai plutôt été étonné par les facilités de l'auteur Serge Le Tendre. Voilà notre héros qui commencent à massacrer les gens autour de lui pour un oui ou pour un non. En même temps, on vit bien dans une drôle d'époque où l'on peut être poignardé sans raison valable que cela soit dans un magasin ou dans un hôpital.
Je n'ai pas trop apprécié non plus le manque d'imagination et d'effort de l'auteur qui se contente d'un « pareil pour moi » dans la préface. On dirait que c'était une vulgaire commande à laquelle il n'a pas donné son âme. On voit bien que les personnages sont hautement stéréotypés et qu'il y a une incohérence psychologique liée à un manque de profondeur.
Certes, l'intrigue est plutôt menée de façon classique dans une certaine efficacité qui fait qu'on ne perd pas une miette de lecture. C'est rythmé et comble du bonheur, c'est assez bien dessiné.
En effet, le graphisme de Gaël Séjourné fait merveille sur ce titre. On ne peut qu'être admiratif sur la fluidité de son trait. Les décors sont également magnifiques. Bref, la grâce et l'élégance sont au rendez-vous ! Pour une histoire de vieilles peaux, il fallait le faire !
C'est un titre qui devrait séduire les lecteurs avec comme moralité qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Excellente BD, surtout du fait de l'épilogue. Mais quand même: l'informatique induit parfois des erreurs monumentales. Vous avez vu la carte géographique de la planche 23? Le Caire au nord-est de Damas et Moscou au sud de la Mer Noire, c'est pour le moins original! En fait, il faut appliquer une double symétrie, horizontale et verticale, pour corriger la cartographie.
Beaucoup d'émotions à la lecture de cet album, notamment en me disant que c'est une histoire vraie (peut-être un peu romancée, je ne sais pas!), celle des grands-parents de l'auteur.
Tout est fin, tout sonne juste. Rien n'est oublié des bons et des mauvais côtés de la vie des protagonistes. L'auteur sait nous toucher.
J'aime généralement les dessins plus "léchés", plus détaillés. Mais dans cet album je me suis régalé!
Très agréable et très émouvant moment de lecture.
A noter que cet opus est réellement un "one shot" même s'il s'inscrit dans une trilogie avec "Les guerres silencieuses" et "J'aurai toujours 20ans". Il peut être lu indépendamment des 2autres.
Je ne vais pas tenter de formuler voire argumenter un avis sur un album tant attendu, d'une série aussi prestigieuse.
Mais la parution du 10ème et ultime album m'a donné envie d'un petit inventaire. Je vous en livre quelques résultats:
- Adèle, une série masculine: sur 108 personnages inventoriés, seulement 11% sont des femmes.
- Adèle, une hécatombe: toujours parmi ces 108 personnages, près de la moitié (48%) vont décéder au fil des albums.
- Adèle, des absences: dans cette série très parisienne, le taxi est omniprésent (sans parler de l'invasion des trottinettes dans ce dernier album ...) mais jamais de métro.
Je vais peut-être me lancer dans une encyclopédie d'Adèle tiens!
J'aime beaucoup le dessin de Tebo: gros nez, mais élégant, expressif et dynamique.
Il le met cette fois-ci au service des Schtroumpfs. Pas uniquement pour leur faire bénéficier de sa maîtrise du gag, mais également pour un réel récit d'aventure, respectant en ça la tradition de la série.
On suit ainsi le parcours d'un quatuor hétéroclite mais efficace: finalement, ne s'agit-il pas aussi d'une revisite des "4 as"?
Je ne pensais pas m'accrocher à ces deux personnages aussi longtemps, faut dire que le travail réalisé sur la personnalité des deux compères est remarquable . Ils ont une vie tout à fait banale en dehors de leurs enquêtes, nous pouvons très facilement nous identifiés à chacun d'entre eux et c'est à mons avis ce qui tranche avec un polar raconté de manière plus classique où l'on suit uniquement l'intrigue et un personnage hors du commun .
Sur ce troisième opus, on retrouve une direction artistique proche du premier, et finalement je me suis habitué au trait, jusqu'à l'aimer .
Une bande dessinée qui réfléchit la rencontre avec le peuple inuit.
C'est beau et rare par les temps qui courent.
T’es où ? Je ne suis pas là. Cela me rappelle une célèbre chanson de Vianney qui a d’ailleurs fait démarrer sa carrière.
Pour autant, cette œuvre n’a rien à voir avec cette chanson puisqu’on va se concentrer sur une jeune femme qui a fort à faire avec ses parents vieillissants. Il est question de maladie, de perte de mémoire, de difficultés de vie. Il est surtout question d’une femme qui a envie de vivre et qui prend des photos pour capturer l’instant et se sentir ainsi encore plus vivante.
Les images minimalistes ainsi que l’ambiance sont assez plombantes. Bref, cela ne respire pas la joie de vivre bien au contraire. Tout transpire la mélancolie et la dépression.
Bon, les œuvres déprimantes existent et peuvent valoir le coup. Cela ne sera pas le cas de celle-ci en particulier. Il y a en effet une narration fort pesante qui n’apporte rien d’original. Le propos est d’ailleurs assez confus. Bref, on n’arrive pas à s’intéresser à ces personnages trop statiques qui évoluent dans une vie triste et monotone.
Au final, je me suis vite ennuyer à cette lecture qui passe à un rythme assez lancinant. Sitôt terminé, sitôt oublié. On peut passer à autre chose de plus sympathique le cas échéant. Cependant, on peut à l’inverse essayer de décortiquer le sens de ce récit intimiste afin d’en saisir toutes les nuances. A vous de choisir.
Hahahahaha...
Tous les défauts de Leo sont toujours bien présents, et exacerbés fois mille. Je ne crois pas du tout aux personnages. Je n'ai pas envie d'écrire un avis détaillé pour Antarès. Ce rire vaut pour les six albums...
Pour lire sereinement cette BD, il faut absolument posséder le second degré, sinon gare aux interprétations douteuses et assurément très loin des pensées de son auteur Riad SATTOUF, qui depuis a fait du chemin avec notamment son épopée l’arabe du futur.
Pascal BRUTAL, c’est d’abord se souvenir du journal qui l’a publié à savoir Fluide Glacial qui savait découvrir les talents et manier tous les degrés de l’humour. Ce premier tome de ses aventures nous fait découvrir la vie ordinaire d’un jeune looser de banlieue, motard (il roule à 300 à l’heure) aux gros muscles, qui pratique la salle de sport, aime le rap, glande toute la journée, « se tape des meufs et des queums », … bref un parfait « branleur » pour qui la baston est de rigueur pour régler les problèmes quotidiens ; il ne semble jamais beaucoup réfléchir. Et pourtant il nous est d’amblée sympathique car derrière ce vernis grossier, Pascal a du cœur, des amitiés solides … et ce n’est pas vraiment de sa faute s’il vit dans un monde désenchanté et vide de sens, décrit comme celui d’un futur proche avec une France gouvernée par le très libéral Alain MADELIN. Il veut juste essayer de s’en sortir et rigoler, sans véritable message à passer. On se marre de son rapport avec la psychanalyse, c’est plus grinçant lorsqu’il voit sa mère, mais toujours il positive et passe à autre chose. Et puis les Adidas Torsion 1992 et la gourmette en argent sont devenus culte au fil du temps. Ça n’a pas vieilli et ça se relit toujours avec plaisir.
l album est excellent ! mais j ai acquis en premiere edition l integrale des editions delcourt ! tres belle edition je trouve ! mais il n y a pas de tome 2 et 2 fois le tome 3 ! erreur d impression !! est ce arrivé a quelqu un d autres ?
L'idée d'éditer un "one shot" court sur chaque vilain du Gotham, de découvrir leurs origines afin de mieux cerner leur profil, le tout avec des dessins au goût du jour, est à mon sens une initiative louable . Avec une superbe cover pour chacun d'entre eux, est une possibilité d'aller chercher des antagonistes moins populaires mais tout aussi important pour les fans et collectionneurs que nous sommes, tout est réuni pour en faire une belle ligne d'édition .
Le moment de la lecture arrivée, je suis ravi de découvrir le dessin de Javier Fernandez qui s'inspire franchement de celui de Sean Murphy, un trait que j'affectionne tout particulièrement . Un dessin détaillé, dynamique et coloré tout en conservant l'aspect sombre d'un Batman grâce au travail sur les ombres et le noir.
Le scénario quant à lui est tout à fait banal, ce n'est pas un récit qui marquera l'Histoire de Batman, ni même celle de Double-Face . On apprend pas grand chose, ses origines tiennent sur une planche ... C'est dommage pour une édition qui justement se destine à cet objectif . Quitte à découvrir le personnage, autant lire "Un long Halloween", récit culte du chevalier noir de surcroît, avec lequel on découvre également les débuts de Batman en tant que grand détective .
Tebo revisite de manière drôle et astucieuse l'univers des SCHTROUMPFS sans se renier, puisque l'album porte bien sa marque de fabrique : humour crétin amusant et dessin "cartoonesque" rigolo. Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises inattendues, les réparties sont drôles et le dessin humoristique très expressif est un régal.
C'est schtroumpfement bien !
Un bon gros navet. Les dialogues sont écrits avec les pieds et l'intrigue semble avoir peiné à intéresser ne serait-ce que son auteur. Bref, comme le souligne fort justement theuxtonix, le tout n'est qu'un prétexte pour dessiner les formes avantageuses de l'héroïne.
Félicitations à ceux qui ont réussi à tenir jusqu' à la dernière page.
Je mets une note de 3 pour la qualité exceptionnelle des dessins, mais sans cela j'aurai plutôt mis 2 pour un scénario assez prévisible si ce n'est une sorte de rédemption dans laquelle je n'ai pas compris grand-chose.
Et que dire du découpage parfois aléatoire.
A force, dans cette série qui dure depuis trente ans, je finis par ne plus savoir qui-est-qui et qui-fait-quoi. Je prends chaque album presque comme un one shot. Vivement que ça se termine.
Je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais à un one-shot ce qui n’est pas le cas malgré l’impressionnant nombre de pages et un grand format.
Cette première partie va se concentrer sur la traversée qui va se révéler assez périlleuse à cause d’une mutinerie qui se prépare. Les cales sont chargés d’or ce qui attise bien des convoitises. C’est surtout la volonté d’aller vite pour rejoindre Sumatra dans les plus courts délais qui entraîne un mécontentement. En effet, point de réapprovisionnement sur la terre ferme après des mois de navigation en pleine mer.
On a l’impression de revivre l’exploitation par des actionnaires qui forcent à des conditions de travail assez désastreuses surtout que la discipline est d’enfer.
Je connaissais l’histoire des révoltés du Bounty mais pas celle du Jakarta, un navire marchant appartenant à la puissante compagnie hollandaise des Indes orientales.
Visiblement, il s’agirait de l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire maritime. Je ne sais pas vraiment de quoi il s’agit au juste, ne voulant pas spoiler un récit que je ne connais pas.
Les auteurs livrent une partition vraiment impressionnante de qualité que cela soit au niveau du scénario que sur la forme graphique. Xavier Dorison est véritablement au sommet de son art pour nous conter ce récit plutôt sombre qui procure ses effets tonitruants.
Evidemment, il y a une atmosphère quasi étouffante à bord de ce navire avec des personnages assez charismatiques.
Je ne peux que participer au concert de louanges qui entoure cette BD car c’est vraiment mérité. Quand le résultat est là, on ne peut que constater. Cela fait du bien de lire une BD aussi puissante et magistrale.
Quoi? Pas la moindre petite critique sur le Mustang 54????
Allez on explique.
LUG (petite entreprise de périodiques) achète les aventures de super héros du coté de chez la Marvel. Ils ont aussi des mensuels à bas prix qui lorgnent du côté du Far West et de la science fiction mais plutôt dessinés du coté de l'Italie.
Alors voila, Y a qu'à en inventer des super héros, ça coutera déjà moins cher et, pis, on a du dessinateurs qui savent y faire puisque déjà ils font les couvertures des magasines et des aventures de Spiderman et compagnie à la limite de l'égalité, on vous l'accorde....mais ils savent faire les Tota et autres Miton.
Et, pis, on a un périodique sur le Western qui marche comme ci, comme ça (Mustang)….Y a qu'à en faire le premier magasine avec des super héros français! Bon le titre on garde. Trop cher de refaire une nouvelle couv'. Faudra trouver un superhéros qui est le même nom et puis c'est marre. Pour le reste, on laisse les auteurs maisons se dépatouiller.
Moi, gosse, sachant cela, j'ai été aussitôt fan! Visez plutôt: des super héros qui adorent la baguette et le cassoulet ! Hélas, ce ne sera pas vraiment cela non plus. Car LUG veut du superhéros amerloque. Photonik et consort mangeront du hamburger, vivront à New York et ne sauront même pas ou se trouve la tour Eiffel. Dommage. Il faudra attendre l'univers de la Brigade chimérique pour avoir du lourd, du très très lourd.
Mais il n'empêche. C'est du bon.
C'est aussi con que les comics de ces années là avec des méchants à la pelle pour un seul gentil. C'est aussi bourrin que les bagarres dans les ciels ou sur des gratte-ciels à grands coups de BLAM! POUM! ZIP!. C'est aussi rapide à lire qu'un lapin qui… (vous m'avez compris.). Et les 3 premiers épisodes qui racontent la genèse des héros ont un métro à prendre. C'est dire comme c'est expédié le bousin! Et en même temps les premiers épisodes des Spiderman/Iron Man Familly étaient tout pareil. Alors bon, on va pas chipoter.
Alors quoi ?
Pourquoi ce plaisir coupable absolu? Si c'est bourrin, crétin et plus américains qu'un comics marvélien, pourquoi les aimer autant ces Photonik, Mikros, Cosmo et Ozark ? Sincèrement, je ne saurais dire les raisons véritables. Savoir que ces héros sont nés à Lyon, qu'ils n'ont jamais rencontrés leurs aminches capés et cagoulés étatsuniens, ça m'a toujours fait quelque chose.
Parce qu'ils sont français et pis c'est tout. Quand on est jeune, on ne boude pas son plaisir tricolore et quand on est vieux, on les dévore encore plus ses madeleines concoctés dans les bouchons lyonnais.
Et pour les superhéros en question, je vous en parlerai au prochain épisode: Mustang 55.
Un scénario très innovant et un dessin un peu moyen. L'histoire aurait mérité deux volumes pour développer les excellentes idées qui s'y nichent, mais l'ensemble demeurent très solide et très bon.
Un chouette moment de lecture aux doux parfums de philosophie et d'ésotérisme.
Mince! Ce pourrait être moi qui n'ai pas compris cet album?
On ne présente plus Stern qui n'est pas un "causeux", mais le dessin le fait tellement bien pour lui, avec tant de finesse. Cependant, cette fois, cela ne m'a pas suffi. Si le dessin est parfait, donc, comme d'habitude, j'ai été un peu déçu par le scénario que j'ai trouvé un peu plat et aurait pu être approfondi, notamment sur les émeutes et cette famille de la mafia. C'est survolé.
Je retiens de cet opus un album agréable, lu rapidement, mais qui ne m'a pas transporté comme ça a pu être le cas pour les précédents.
Egalement: Je vote pour le retour de ses bottes ;)
Contre son gré, SODA est contraint de suivre les instructions d'une mystérieuse agence gouvernementale qui lui demande "d'éliminer" une cible gênante. Mais cette mystérieuse agence est-elle bien ce qu'elle prétend être ... ?
Si le dessin est toujours aussi remarquable (avec comme toujours des plans très dynamiques quasi-cinématographiques qui mettent très bien en valeur les nombreuses scènes d'action que propose le scénario de cet album), hélas j'ai trouvé le scénario un peu en retrait de ceux des précédents albums. Déjà parce que le scénario de cet épisode est beaucoup plus noir que ceux des albums précédents (l'humour léger de la série a quasiment disparu). Et aussi car j'ai du mal à adhérer aux délires conspirationnistes du scénariste, qui "politise" beaucoup trop son héros dont il se sert pour faire passer des thèses très discutables.
Le discours que tient SODA dans cet album et les messages que fait passer Tome sur la politique américaine sont d'ailleurs très représentatifs de l'anti-américanisme primaire qui était très en vogue dans la société française au début / milieu des années 2000. Pas hyper fan pour ma part de ce genre d'ambiance.
SODA a arrêté un gros bonnet de la mafia. Pour se venger, ce dernier dépose un contrat sur la maman de notre héros. Le début du cauchemar pour SODA, qui va devoir déjouer les plans de nombreux tueurs à gages tout en continuant à cacher son identité de flic à sa mère ...
Un excellent épisode, une fois de plus. Voir SODA tenter de protéger sa mère ciblée par de nombreux tueurs à gages tous aussi barrés les uns que les autres tout en essayant de continuer à lui dissimuler son identité de flic crée autant de tension que d'humour, ce qui fait que la lecture est un vrai régal. Les nombreux méchants de cet album sont tous bien farfelus et assez peu crédibles, mais ça reste bien dans l'esprit de la série et c'est ce genre de brochette de personnages et de situations que j'attends quand je lis un SODA. L'un de mes épisodes préférés de la série.
Voilà une édition que personne n'attendait. Après une première collection, depuis épuisée et une autre parue chez hachette, cette dernière semble être la plus complète et aussi la plus belle. Ce premier tome nous en met plein la vue et il fallait bien cela pour cette série culte. L'album est simplement somptueux et très riche (Couvertures originales incluses). Un vrai collector !
Tout est réussi, le scénario de Kid Toussaint est poétique, émouvant, drôle ... et le dessin d'Aurélie Guarino porte l'histoire.
Très déçu par ce nouveau tome des mondes de Liu Cixin, j'ai apprécié le dessin et la couleur, mai l'histoire est très mal traité.
comme Erik67 dans son avis je suis preneur de toute explication de la fin où l'ont découvre deux militaires américains dans un dialogue incompréhensible, qui n'apporte rien à l'histoire.
Le peintre Diego Vélasquez se rend en Italie sur ordre de son roi Philippe V qui souhaite acquérir de nouvelles œuvres artistiques afin d'étoffer un peu sa collection et de démontrer qu'il est le plus puissant. Le maestro est accompagné par son esclave qui s'adonne également à ses heures perdues à la peinture en secret. Une fois arrivé à Rome, le pape Innocent X lui commande alors un portrait en échange de contact.
Il est question d'interdiction de peindre des nus en Espagne suite à la terrible Inquisition de ce XVIIème siècle. Vélasquez va profiter de son séjour en Italie pour peindre le fameux tableau de la Vénus à son miroir. Celle qui va servir de modèle sera également la maîtresse du peintre. Bref, il cède totalement à la tentation avec la bénédiction du Pape. On se rend bien compte d'une forme d'hypocrisie de l’église en ces temps-là.
Pour la petite histoire, une suffragette Mary Richardson va lacérer ce célèbre tableau exposé dans un musée londonien en 1914 pour attirer l'attention de l'opinion publique. Bref, la mode était déjà pour les activistes de saccager les œuvres d'art appartenant au bien culturel de l'humanité.
J'ai trouvé cet épisode de la vie de Vélasquez assez intéressant pour expliquer l'origine de son célèbre tableau. Les fans d'histoire d'art seront sans aucun doute comblés.
Un album qui finit admirablement l'intrigue du précédent opus. Une atmosphère teintée de fantastique qui n'est pas pour déplaire et qui est rare dans la série. Le scénario réserve de belles surprises. Magnifiques dessins de la part de Michel Blanc-Dumont. A lire !
David Amram a sorti le premier numéro de son fanzine Anti-Reflux il y a cinq ans, seul un autre a vu le jour, et des récits sont apparus dans Nicole, revue de Cornélius, laissant espérer que cet auteur frappant par son mélange de toon et de mélancolie puisse y être publié.
C'est avec un comix, le format culte des années 90 qui fut le coeur battant de la maison d'édition, que ce souhait est exaucé. Dans la nouvelle collection KIM, l'éditeur mêle Burns, Micol et un jeune auteur, belle occasion de mettre en lumière son travail, alors qu'il est si dur de se frayer un chemin en librairie (surtout avec des livres fins).
Les 32 pages du comix sont toutes des perles, des gardes laissant la parole aux complaintes d'un distributeur de savon dépressif à la quatrième de couverture, magnifique dessin assurément lunaire, où un animal anthropomorphe fou fait rouler un astre dubitatif au dessus d'une citation toute aussi chancelante que notre Sisyphe.
Le reste est à l'avenant : trois courts récits (de une, deux et trois pages, comme ça tout le monde est content) encadrent "Pan Pan", morceau central de la livraison. Dans cette histoire, un jeune homme aux longues oreilles tombantes (mais à la face assez humaine, c'est la seule histoire où les personnages ne sont pas clairement animaliers) va rendre visite à sa mère (clairement humaine, elle), après un longue route muette - mais aux roues de valisettes bruyante - dans une ville délabrée. Désespéré par son environnement - de la saleté aux coups de feu - il tente de la convaincre de déménager, que ce soit par la douceur ou la menace, et affronte un mur désarçonnant de déni ou de délire. De quoi faire ressentir un assez profond malaise, alors que le dessin pouvait presque paraître jovial (mais nous ne sommes pas trompé longtemps).
A la fin de l'histoire, une petite page sur un escargot se remémorant ses doux souvenir. Une de mes pages préférées ou, après une séquence qui est quasi classable dans le réalisme social (malgré le dessin), on croit un instant aller ailleurs. Et on y va un peu, mais toujours bien ancré dans cette vague doucereuse.
Une vraie réussite, on espère qu'il y aura un numéro deux, quelques autres, pourquoi pas un gros livres ? Mais peut-être l'auteur a-t-il besoin de ces mini séquences pour rythmer sa création, c'est en tous cas tout l'intérêt de cette collection qui peut donner un espaces ni trop ambitieux, ni noyé dans un collectif, à des jeunes créateurs.
Il a fallu attendre cinq ans pour voir enfin ce fanzineux dans les bacs des libraires, une grosse pression, et il s'avère que ça valait le coup.
Vaillant entre dans une nouvelle ère avec cet album. Les graphismes sont toujours aussi réussis, voir même meilleurs qu'avant mais le scénario pêche un peu. Le côté mélodramatique l'emporte sur l'action et cela s'avère pénible mais s'agissant ici d'un premier opus, il faut être indulgent !
Une belle BD érotique (et non pornographique) au scénario humoristique, parodique . Les courbes sont voluptueusement naturelles, exquises surtout lorsqu'elles sont habillées et laissent notre imagination faire le reste .
On est loin d'une vulgaire représentation de la femme aux formes disproportionnées . J'apprécie ce côté "distingué" dans l'esthétique . Les dialogues quant à eux, sont tournés vers la caricature et la dérision . Une histoire qui ne se prend pas du tout au sérieux, qui permet de passer un agréablement moment de gaieté .
Très bonne BD sur le récit tragique d'un boxeur Français né au Sénégal, et qui rappelle dans une autre mesure l'histoire du Clown Chocolat, lui aussi oublié de tous...
C'est un page-turner pour les passionnés de cette partie de l'histoire, coincé entre le début du 20ième siècle, la fin de l'esclavage et la marque des Colonies, la Première Guerre Mondiale, l'histoire des tirailleurs et leurs oublis...
On suit l'histoire d'un homme, qui enfant a été embarqué pour être un personnage de spectacle vivant et qui va, par la force des choses, devenir boxeur.
S'en suivra comme toute ascension exceptionnelle, une redescente qui ne le sera pas...
Le livre est savoureux dans ses 2 premiers tiers, le troisième tiers me semble plus dur à lire, car suit sa chute, et le déclin d'un homme est pour moi difficile à lire.
Bref, j'ai trouvé cela savoureux!
Visuellement, c'est subtil et ça colle parfaitement au récit. Le dessin en mode "crayonné" est parfait pour montrer tantôt la Lumière, tantôt la noirceur décrivant cette histoire.
Dans le même genre, ca me rappelle 199 Combats de Michel Papazian et Nicolas Branchet...
Qui avait aussi été commenté par Erik67 ^^ :)
La peine de mort est encore un sujet qui divise notre peuple. Beaucoup voudrait la rétablir sur le motif « œil pour œil, dent pour dent ». Beaucoup voudrait revoir la guillotine ou la corde ainsi que l'injection létale. On pourrait proposer également le bassin aux requins.
Beaucoup veulent par exemple en ce moment la mort de l'humoriste Pierre Palmade ayant enlevé une vie innocente lors d'un accident de la circulation. Il a tué donc il doit mourir. Un assassin est nuisible et dangereux pour la société qui a le devoir de le punir afin d'éviter qu'il récidive.
Qui sait s'il n'y aura pas un jour un rétablissement de la peine de mort à la faveur d'un référendum populaire provoqué par une formation politique ?
Il faut savoir que le grand écrivain français du XIXème siècle Victor Hugo s'est battu toute sa vie pour l'abolition de la peine de mort. On se souvient tous de son roman « Le dernier jour d'un condamné ». Il ne le verra pas de son vivant puisque c'est Robert Badinter sous le gouvernement Mitterrand qui procédera en 1981 à son abolition.
Pour autant, ce combat de Victor Hugo a fait progresser son idée dans toutes les consciences intelligentes de notre pays. Pour lui, la prison à vie suffit pour protéger la société d'un criminel. Il fait la distinction entre la peine et la vengeance qui est mesquine par nature. Le devoir de la société est de corriger la faute afin d'améliorer l'homme.
Le crime a toujours proliféré malgré les exemples des exécutions publiques dans les pays concernés. Et de tout temps. Par contre, la peine de mort rend le peuple insensible à ses effets.
On verra qu'il a tenté de s'opposer à de nombreuses exactions dont celle sur l'île de Jersey en 1854 où il s'est réfugié pour échapper à Napoléon III. Il ne pensait pas que la barbarie viendrait le rejoindre.
Il est question selon Victor Hugo d'assouvir la soif de sang des victimes trop faible pour ne pas succomber à l'illusoire soulagement d'une vengeance. Il est question d'humanité et de ne pas s'abaisser au même niveau que les assassins. Le principe est l'inviolabilité de l'espèce humaine dans un monde civilisé.
Je préfère le dire le plus simplement possible du monde : je suis de tout cœur avec Victor Hugo dans cette analyse. Je précise que j'ai effectué jadis 5 années d'étude en droit avec un master à la clé. Le droit pénal m'a enseigné les véritables raisons de la justice et d'une peine juste. J'ai également appris que rien ne peut apaiser la colère des victimes et de la vindicte populaire.
J'ai eu la chance de piocher un peu au hasard ce livre dans le rayon jeunesse de ma médiathèque. J'ai pensé que c'était bien d'inculquer de telles valeurs aux enfants qui construiront la société de demain, pourvu qu'on les partage dans une démocratie moderne.
C'est con d'en être un vieux et je suis de ceux qui achète toute la collection car "les univers de Stefan Wul" fait bonne place dans ma (grande) collection.
Alors, oui, à l'achat de l'album, j'ai été rebuté par le dessin trop "manga" à mon goût de Adrian. Peut être avais-je eu espoir de retrouver un dessinateur ayant une inspiration à la Moebius? Car, je considère comme culte "les maitres du temps" que j'ai vu et revu et revue encore. Quand on est un vieux bédéphile, on a ses madeleines.
Et, pourtant, très vite j'ai pris plaisir dans ce dessin qui emprunte le mouvement au manga. Les cases aérées et cinématographiques offrent des grands espaces superbes, des intuitions de lecture qui sert magnifiquement le propos.
Du coté du scénario, l'adaptation est d'une grande fidélité à une œuvre que je considère comme l'un des chefs d'œuvres de Wul. Et Hautière, même s'il ne fait pas mieux des personnages toujours trop caricaturaux chez le dentiste romancier, a su instiller une vivacité et du dynamisme supplémentaires. Alors que dans le dessin animé de Laloux, l'histoire avait été passablement transformé (et pas qu'un peu), ici L'e job est parfaitement réussi.
Petite cerise sur le gâteau, le "Grand max" est aussi beau dans les maitres du temps que dans cette adaptation. Alors, que demandez de plus?
C'est peut être con d'en être un, mais c'est quand même bon de ressentir, à la fin de la lecture, qu'on a bien tord d'avoir des idées si arrêtées et que parfois, les madeleines, c'est bien de les laisser au placard.
Eh bien, voici une adaptation de lÎle au trésor qui fera date !
Non seulement, la consruction graphique est incroyable, mais le style de narration est particulièrement recherché : style littéraire qui colle très bien à ce classique parmi les classiques.
J'ai vu passer un cahier graphique il y a quelques semaines sur ce site. Il serait de bon ton de le publer pour en faire un bel objet d'art.
Mention particulière à Mélanie Pop pour le choix des couleurs, alternant fort judicieusement couleurs chaudes et froides.
Merci à Sébastien Vastra pour ce chef d’œuvre et... à bientôt pour de nouvelles aventures !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ici nous sommes face à un chef d'oeuvre . J'ai pris le temps de déguster cette lecture sur plusieurs jours, notamment grâce à un Ram V qui excelle dans la narration . Chaque mot, soignement choisit et délicatement posé apporte de la profondeur au récit, le genre d'écriture qu'il n'est pas commun de trouver en comics, qui n'est pas à la portée d'une première lecture, qui ne laisse pas insensible .
Pendant trois jours, j'ai regardé, observé, contemplé chacune des planches dessinées par Anand Rk et colorisées par John J. Pearson . Le style se rapproche d'un Dave McKean (Arkham Asylum) et traduit à merveille ce Jazz fiévreux joué dans des bars à l'air moite et enfumé . Les couleurs subliment le personnage sombrant dans la folie, ou atteignant l'extase selon ce que l'on ressent de ces interventions métaphoriques de monstres lovecraftiens . Une lecture avec laquelle on perd le fil du temps, voire le rapport à la réalité, une sensation étrange de flottement sprirituel subsiste tout au long de l'histoire .
On pourrait facilement faire une comparaison avec "Soul" de chez Disney/Pixar, en version adulte, onirique et horrifique . Le scénario pose la réflexion sur l'abandon de soi afin d'atteindre le génie, la lumière ou encore un plan d'existence parallèle selon votre affinité . Plus matérialiste et réaliste, "Blue in Green" témoigne des conditions de vie de ces artistes dont l'art et le génie sont incompris , où le succès n'arrive que bien trop tard après la déchéance et ont au mieux la mort pour ultime reconnaissance .
Une oeuvre d'art moderne . Signée Ram V 2023 sur mon exemplaire :D . D'ailleurs le bouquin n'est pas en reste avec ce vinyle présentant quelques reliefs au toucher .
SODA est manipulé par un flic corrompu qui l'utilise pour assouvir une vengeance personnelle. Ne sera-t-il pas trop tard quand notre héros s'apercevra qu'il a été berné ... ?
Un excellent épisode, toujours aussi bien dessiné mais plus sombre que d'habitude, entre plusieurs séquences bien tristes (le destin tragique du personnage de "Baleinos") et un méchant cynique et machiavélique à souhait, l'un des plus réussis de la série. L'action est parfaitement mise en scène et le suspense est bien ménagé, avec les intentions du méchant qui restent troubles jusqu'au bout. Très bon !
Troisième opus de cette série consacrée au comte de Champignac avant sa rencontre avec Spirou et Fantasio. Un album toujours très beau visuellement et de bonne qualité au niveau des dessins, mais malheureusement décevant sur bien d'autres aspects.
Cela commence fort, très fort avec un drame bien amené, quasiment sans dialogue, puis trois pages de fondu pour les "années noires" de Pacôme, et ensuite… le début de la fin: une trop longue séquence didactique à propos de la pilule contraceptive, une course-poursuite molle du genou et finalement inutile (tout ça pour ça, sérieusement ?), une révélation finale un peu sortie du chapeau et c'est fini, circulez il n'y a plus rien à lire.
Un album avec beaucoup de remplissage, infantilisant, pas subtil pour un iota et au final très convenu malgré de superbes dessins et un début bien sombre. Le précédent volet ne m'avait déjà pas convaincu à 100% et au demeurant, j'aurais dû rester sur le premier qui se suffisait à lui-même.
Pour les "années noires" énoncées dans le présent album, je vois venir les auteurs qui vont nous sortir un truc gros comme une maison: Pacôme, inventeur de la bombe atomique ou d'une grosse bombe chimique.
SODA doit déjouer un attentat qui doit se dérouler en plein marathon de New York. Le maire de la ville serait visé ...
Encore un excellent épisode, bien qu'il ne soit pas mon préféré de la série. Il y a un très bon suspense et la machination orchestrée par les méchants est très bien pensée. En outre, la contrainte subie par notre héros (qui doit revenir à l'hôpital toutes les deux heures en habit de pasteur pour rassurer sa mère entre deux examens) apporte pas mal d'humour en plus d'ajouter du piment à la mission périlleuse que mène SODA.
Petit plus en faveur de cet album : la couverture qui pour moi est la meilleure de la série.
SODA doit retrouver une petite fille de deux ans enlevée par des tueurs. Une mission qui le conduira dans un monastère situé en plein Manhattan, où les tueurs se sont réfugiés. La partie s'annonce serrée ...
Encore un excellent volume. Le dessin est très réussi et le scénario particulièrement original. Voir SODA se faire passer pour un pasteur et s'introduire dans ce monastère où se cachent des tueurs déguisés en moines afin de les démasquer crée une belle tension et la lecture est bien accrocheuse, d'autant que l'action ne manque pas. L'un de mes épisodes préférés de la série.
SODA se retrouve par hasard sur la piste d'un tueur à gages. Mais dans cette chasse à l'homme qui risque de faire de nombreuses victimes collatérales, qui est le chat et qui est la souris ?
Le meilleur des quatre premiers tomes à mon goût. Certes cette histoire de billet qui passe de mains en mains et que le tueur cherche coûte que coûte à récupérer est un peu abracadabrante mais le scénario est très bien ficelé, avec de nombreux fils narratifs qui finissent tous par s'imbriquer les uns avec les autres lors du dénouement. Les personnages secondaires sont variés et attachants, l'action est bien présente et on ne s'ennuie pas. Et le dessin est encore plus réussi que dans le volume précédent. Un excellent épisode.
SODA reçoit la visite impromptue de son oncle, un véritable pasteur. Une visite qui va encore plus compliquer son quotidien, notamment quand l'oncle en question va se retrouver bien malgré lui au cœur d'une prise d'otages ...
La série décolle réellement à partir de ce troisième opus. Un scénario un cran encore au-dessus que celui du précédent volume, où humour finement dosé, action survitaminée et suspense font bon ménage, et surtout, arrivée aux crayons de Bruno Gazzotti, dont le dessin me séduit beaucoup plus que celui de son prédécesseur Luc Warnant et me paraît beaucoup mieux adapté au ton de cette série. Un très bon épisode.
SODA raconte ses débuts à New York et les raisons qui l'ont poussé à s'engager dans la police.
Un scénario nettement mieux ficelé que celui du premier tome (avec une ambiance noire et crasseuse bien appréciable) malgré des péripéties un peu trop improbables à mon goût, et un dessin certes toujours un petit peu trop caricatural mais en nette amélioration par rapport au volume précédent. Un bon épisode.
SODA est chargé de retrouver une prisonnière lui ayant filé entre les doigts alors qu'il la conduisait au tribunal. Mais l'enjeu n'est peut-être pas celui auquel il croit ...
Un premier tome correct, mais loin d'être extraordinaire. Le scénario est trop expéditif, avec une intrigue et des enjeux résolus beaucoup trop rapidement, et le dessin est beaucoup trop caricatural à mon goût, convenant peu à l'ambiance "polar". La série démarre pianissimo. Les albums suivants seront nettement meilleurs.
Je suis toujours assez sensible à des histoires de personnages un peu en marge de la société et qui éprouvent de la souffrance. Il suffit de gratter pour voir ce qui ne va pas vraiment.
On a une jeune femme étudiante qui visiblement fait très attention à ce qu'elle mange dans un régime végan le plus strict. Elle est également très attentive à tout ce qui peut détruire la planète. Exit les feuilles de papier pour les publicités qu'elle est chargée de distribuer moyennant une contribution car cela détruit les arbres de la planète.
A noter une guerre sans merci contre le bon pot de Nutella à cause de l'huile de palme. A titre personnel, c'est l'un de mes produits préférés. Je sais, ce n'est pas bien. Mais bon.
Elle semble être dépressive car les ressources naturelles de la planète s'amenuisent et que nous allons droit vers le mur. Cela est pour la forme de ce qu'elle indique. Sur le fond, on découvrira des abus sexuels pratiqués lorsqu'elle était une petite fille très innocente. Evidemment, cela peut détruire des vies.
Alors, elle s'est inventée un ami imaginaire qui veille sur elle depuis son traumatisme d'enfance. On va suivre une période charnière de sa vie où elle refuse de tomber amoureuse, où elle règle ses comptes avec sa famille et où elle doit passer des examens importants pour la suite de sa vie.
Elle est suivie par une psychologue qui lui offre d'ailleurs gratuitement une séance lorsqu'elle a des difficultés de fin de mois. J'avoue aisément que je n'ai jamais vu un tel comportement chez un praticien. Pour moi, tout travail mérite salaire. Et non l'inverse.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout en finesse dans un style réaliste que j'affectionne tout particulièrement. J'ai adoré les différentes variations sur l'ami colocataire qui semble être protéiforme. Oui, ce trait enchanteur a rendu la lecture très agréable.
Même si à plusieurs moments, on aurait envie de l'étrangler, on arrive à se prendre d'affection pour elle dans son cheminement vers la rédemption. Evidemment, j'aime ce genre de récit où le positif finit par l'emporter. La vie est un combat et il faut se battre (même avec un colocataire imaginaire).
Cette BD est vraiment particulière. Un vieil homme découvre qu'en face de chez lui, une lumière s'allume alors que personne n'est censé y vivre. Le scénario est vraiment bien mené et se base sur un livre d'Antonio Moresco. Je ne connais pas le récit original mais j'ai beaucoup apprécié l'histoire de cette BD. C'est attendrissant, émouvant et avec du mystère.
Le personnage principal est fascinant. Sa persévérance et son humanité poussent à l'admiration.
L'esprit graphique m'a tout simplement subjugué! J'ai adoré les traits fins et poétiques ainsi que les couleurs qui sont dans des tons doux.
Cette lecture est donc un vrai coup de ❤.
Ma lecture de Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne date de pas mal d'années. Mais, j'avais vraiment envie de découvrir une nouvelle version de ce chef d'œuvre.
Alors déjà, les personnages sont des lapins. Cela ne change rien au contenu, soyons bien d'accord. J'ai trouvé que le scénario était bien et cela devait être vraiment compliqué de devoir s'attaquer à ce monument. L'ensemble est clair et lance parfaitement l'intrigue. Ce premier tome pose les bases de la suite et se finit avec un moment de suspens qui donne envie de découvrir le second tome.
Esthétiquement, j'ai beaucoup aimé. Les vignettes regorgent de petits détails. J'ai particulièrement apprécié le travail autour des vêtements. Quant aux couleurs, je les trouve vraiment sublimes. L'ensemble se marie à merveille et donne un résultat magnifique.
J'ai hâte de découvrir le tome 2.
C'est toujours un plaisir de retrouver Naruhiko. Le jeune mangaka continue à nous offrir des tranches de vie. Mais, dans ce tome, son petit train train quotidien va être perturbé par l'arrivée d'un chat.
J'apprécie toujours autant ce manga qui est une véritable bouffé d'air frais. Le scénario est sympa et permet au lecteur de passer un moment plein de tendresse et de rires.
Les personnages sont toujours aussi attachants et j'aime beaucoup la façon dont ils évoluent. Les deux amis s'influencent l'un l'autre afin de devenir quelqu'un de meilleur.
Esthétiquement, c'est toujours aussi beau. J'apprécie toujours autant tous les petits détails. J'aime aussi beaucoup les petits gags qui ouvrent et ferment le manga. ce sont toujours des vrais moments de délices.
Je n'ai donc qu'une chose à dire, vivement le tome 3!
Dans ce second tome, nous retrouvons Chloé, toujours à la recherche de son petit frère Locke. Elle va arriver dans une zone de la ville inconnue et se faire des amis.
Le premier tome m'avait laissé quelque peu dubitative. J'attendais tout de même avec curiosité de découvrir le deuxième tome, afin de me faire une idée plus juste.
Ce dernier a su finalement me séduire. Le scénario prend tout son sens et commence à montrer ses tenants et ses aboutissants. Il y a dans ce tome 2 du mystère, du suspens et des rebondissements.
Les personnages deviennent attachants et fascinants contribuant à construire une atmosphère particulière.
Esthétiquement, les caractéristiques du manga sont au rendez- vous. Les vignettes sont sombres et l'obscurité semble tout envahir.
Ce manga est donc très prenant. J'ai bien fait de lire ce deuxième tome qui m'a finalement permis d'apprécier l'histoire.
L'histoire est difficile à suivre par moment.
Les dessins sont moins bien réalisé que les précédentes bd.
« Environnement toxique », c’est un drôle de pavé (plus de 400 pages), avec un titre qui joue sur plusieurs tableaux : d’abord la problématique de la pollution environnementale liée à l’extraction de ce type de pétrole, puis la course au rendement du secteur minier pour qui la santé des employés passe au second plan, et enfin la toxicité des rapports humains découlant de la misogynie dans une compagnie où l’embauche des femmes est infime, en raison des conditions de travail assez rudes.
Kate Beaton, jeune autrice canadienne originaire de Nouvelle Ecosse, à la fois scénariste et dessinatrice de ce roman graphique impressionnant, a passé plusieurs années de sa jeune vie dans cette compagnie, pas vraiment pour le charme du métier mais plutôt en raison de l’attractivité des salaires. Ces années « sacrificielles » lui auront en effet permis de rembourser la totalité de son prêt étudiant, lui évitant de supporter ce fardeau pendant de longues années. Bienvenue dans le monde merveilleux du capitalisme.
Disons-le d’emblée, Kate Beaton n’est absolument pas dans une optique de dénonciation, ni du machisme présent dans ce type de compagnie vis-à-vis de la gent féminine, ni des dégâts en matière environnementale ou sociale résultant de cette industrie où seul le profit compte. Et c’est ce qui pourrait paraître étrange, surtout au regard du titre. Ceux qui s’attendent à une attaque en règle contre les pratiques de ces sociétés en seront pour leurs frais. L’autrice ne revendique rien, elle ne fait que relater de façon la plus objective possible son expérience, sans arrière-pensées militantes et sans haine. D’ailleurs, la partie consacrée au préjudice écologique (notamment avec ces 400 canards englués dans les boues toxiques jouxtant la compagnie) est beaucoup plus réduite que celle où est abordée la question des relations hommes-femmes dans l’entreprise.
Avant toute chose, la méthode d’exploitation des sables bitumineux n’a rien à voir, contrairement à ce que l’on pourrait croire au départ (à commencer par moi-même), avec la « fracturation hydraulique », une pratique catastrophique pour les écosystèmes, les nappes phréatiques et les sous-sols. Elle engendre néanmoins des préjudices pour les populations « autochtones » qui se sentent légitimement dépossédées de leurs terres ancestrales mais subissent aussi la pollution liée à l’extraction des ressources. Mais ces compagnies, dont les employés viennent des quatre coins du Canada en imaginant se payer leur place au soleil dans ce qu’on peut qualifier de « trou perdu », n’ont guère d’états d’âmes comme on peut l’imaginer, et ces populations ne pèsent pas grand-chose face aux puissances de l’argent.
Kate Beaton a donc choisi d’évoquer son quotidien dans la compagnie, où pendant près de deux ans elle va encaisser en feignant l’indifférence les remarques désobligeantes et les regards lubriques de certains mâles (pas tous bien sûr) dans un milieu hyper masculin. Dans un tel contexte, il lui était difficile de se plaindre, d’autant que sa hiérarchie ne l’avait guère soutenue : il fallait s’attendre à ce genre de choses dans un monde d’hommes. Trop jeune, trop fragile peut-être, cette jeune fille ordinaire et discrète garda pour elle des choses parfois douloureuses qu’elle aurait dû dénoncer sur le moment. Et puis elle tenait à le rembourser rapidement son prêt ! L’autrice canadienne nous livre ainsi un témoignage sensible et nuancé (elle se refuse à mettre tous les hommes dans le même sac), où l’on voit que même si son expérience n’a rien d’un enfer traumatisant, elle est davantage comparable à une sorte de supplice chinois où la misogynie se distille à petite dose, comme un bizutage sournois qui n’en finirait pas et relèverait d’une tradition impossible à remettre en cause. La définition même de la toxicité.
L’ouvrage malgré sa consistance se lit facilement. On peut considérer qu’il y a quelques longueurs, quelques redondances (il n’y pas de rebondissements spectaculaires, c’est juste un quotidien ordinaire dans une entreprise hors-normes qui est décrit) mais peut-être cette approche immersive était-elle nécessaire pour bien comprendre ce qu’est la toxicité des autres pour une femme « égarée » dans un monde masculin, laquelle ne saurait se résumer en une centaine de pages. Côté dessin, Beaton possède un style bien à elle, plutôt avenant dans ses rondeurs « toonesques », avec quelques imperfections qui reflètent assez bien ses doutes et sa fragilité intérieure.
L’air de rien, « Environnement toxique » fait le taf en nous montrant comment, sans jugement, en suscitant l’empathie du lecteur quel que soit son sexe, le système patriarcal reste redoutable dans sa propension à réifier cette moitié de l’humanité longtemps considérée comme le « sexe faible », et qu’à côté de sujets plus graves comme le viol et la violence faite aux femmes, il y a aussi cette violence morale silencieuse dont on parle plus rarement, cette connivence des mâles assez malins pour rire « en meute » de leurs blagues graveleuses mais rarement assez téméraires pour affronter leurs consœurs sur le même terrain. Plus globalement, cet ouvrage évoque les violences muettes, des plus ordinaires au plus graves, résultant de pratiques sociales et environnementales néfastes, dont le socle commun pourrait bien être cette « virilité toxique » induite par ledit patriarcat.
J'ai été très accroché par la couverture de ce tome 2.
Je l'ai acheté et lu.
Puis j'ai trouvé le tome 1 que j'ai lu.
Puis j'ai relu le tome 2.
C'est vraiment de l'excellente BD !
Merci (encore) Jérémy !!!
20/20 pour le dessin.
20/20 pour les couleurs.
20/20 pour l'univers.
20/20 pour le scénario.
20/20 pour les personnages.
Je n'ai pas pris autant de plaisir avec une saga d'héroïne fantasy depuis très longtemps.
Et je pense la même chose du tome 2 !
Si je continue à aimer la BD, c'est pour des séries comme "Vesper".
Merci Jérémy !!! Vraiment ! Continuez !
Pour les fans des univers mythologiques.
Pour les fans de Kain de Soul Reaver (bon ok c'est tiré par les cheveux mais le Dieu de Pierre dans le comics me rappelle Kain).
Pour ceux qui veulent du Thor en mode Dieu tout Puissant avec un traitement non Marvelisé....
RAGNARÖK est votre livre de chevet!
Visuellement, c'est une claque! L'histoire est géniale où l'ont suit 2 protagonistes (un Elfe Noir et le Dieu du Tonnerre).
Leurs destins sont liés, leur confrontation est à venir!
Bref c'est vraiment bien...
J'ai refermé le Tome 1 en espérant que le Tome 2 sortent rapidement car c'est vraiment prenant!
Une belle surprise.
Je dirai aussi que ceux qui n'ont pas aimé VEI de Sarah ELFGREN et Karl Johnson trouveront ici leur compte!
Bon Album pour les aficionados de l'univers d'Anthony PASTOR.
C'est un Western convenu avec des petites particularités sur la notion de l'amour et de la rédemption.
Visuellement, c'est dans la lignée, je trouve de "NO WAR". La tonalité bleue omniprésente tout au long de l'histoire nourrit bien le sentiment de solitude et de froid que traversent les protagonistes.
Honnêtement, le titre aurait pu être Promesia ou je sais pas quoi d'autres, tant la femme à l'étoile est une protagoniste certes, importante, mais n'est pas la seule.
Bref c'est une chouette lecture, visuellement, c'est chouette.
C'est un moment de lecture plaisant.
Avec « Les étranges X-men, volume 4, au royaume de Ka-Zar » Claremont crée une histoire hors normes et repousse encore une fois les limites de son incroyable créativité.
Le cadre de la Terre sauvage, monde imaginaire semi-préhistorique couvert de jungles, peuplé de dinosaures agressifs est absolument génial et rappelle les aventures mystérieuses de King-Kong.
Le personnage de Sauron mutant reptilien hideux doté de pouvoirs étendus est parfait dans ce cadre .
Si la présence du populaire Spider-man paraît quelque peu artificielle et superflue, l'arrivée des X-men change la donne et relève en flèche l’intérêt du scénario.
Derrière Claremont, Michael Golden et Paul Smith se montre à la hauteur et un cran au dessus de Dave Cockrum.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/05/les-etranges-x-men-volume-4-au-royaume.html
Voici une BD totalement loufoque qui joue sur le divertissement à travers les aventures de véritables pin-up ce qui n'est pas toujours pour déplaire. Oui, cela sera plutôt un lectorat assez masculin pour une intrigue des plus simplistes sur fond humoristique.
Je ne sais si cette BD joue vraiment sur les codes de la comédie musicale ou sur le conte fantastique comme indiqué sur le dos de couverture. Il y a certes un petit parfum du film « Pirates des Caraïbes » avec une sirène qui tombe amoureuse d'un rescapé de naufrage avant de lui insuffler une malédiction qui traverse les âges. La belle Marleen va essayer de décanter tout cela à sa façon et cela promet une aventure assez épique.
Le dessin est totalement flamboyant notamment dans ses couleurs et ses généreuses formes. Comme dit, c'est du spectacle et de la bonne humeur quand d'autres y verront parfois de l'indigence ce qui est compréhensible.
En tous les cas, il faut aimer les pin-up ! Je dirai que c'est juste une BD sympathique, plaisante et agréable. Allez donc faire un tour du côté du Betty Bar si l'occasion se présente.
Amateur des romans de Michel Bussi, et de BD, j'avais lu et apprécié les versions dessinées de Nymphéas noirs, Un avion sans elle, voire de On la trouvait plutôt jolie.
Ayant vécu une partie de ma vie sur la presqu'île de la Revellata, je me suis donc rué sur Le temps est assassin... quelle déception. Autant le roman m'avait plu, autant cette BD m'a déçu. Tant au niveau du scénario foutraque que du dessin surchargé et lourd.
Seul bon point pour moi... quelques belles vues de la région de Calvi.
Sort bientôt Ne lache pas ma main, dans la série Aire Libre. Cela devrait me réconforter avec Bussi, j'espère, car il est difficile de transcrire en images une oeuvre écrite. Cette BD en est malheureusement la triste preuve.
Un récit complétement déjanté avec une certaine morale sur le rapport humain/animaux . Les premières pages donnent le ton, une violence immédiate sans ménagement pour le lecteur . Les idées sont véhiculées par des dialogues parfois vulgaires, souvent humoristique et servent toujours l'histoire (aucun temps mort ni discours vides de sens), il y a tout un dictionnaire canin à s'approprier . Les artistes ont réussi à faire de ses chiens, des personnages intéressants sans tomber dans l'émotionnel ou le ringard . Le scénario tient la route et on suit volontiers nos compères jusqu'au dénouement .
Le bémol de ce comics, ce sont les arrière-plans de certaines pages qui font comme un effet d'impression de mauvaise qualité .