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le comte de champignac....enfin PACOME qui s'attaque dans cette histoire a l'avortement et a la creation de la pillule contraceptive
oui pourquoi pas MAIS ça en fait quand même une histoire tres agreable a suivre et pas compliqué a lire avec un peu d'action et une poursuite assez agreable avec 2 agents du FBI, ha oui faut pas oublié que l'histoire se passe a BOSTON
sinon comme toujours comme dans les 2 premiers tomes ,jolies dessins,jolies decors et une aventure assez plaisantes a suivre
moi j' ai bien aimer
Un album en avance sur son temps où le problème de l'urbanisation à outrance est abordé. C'est frais, drôle et on a droit à des planches extraordinaires, même en double page. La re-colorisation de cet opus (Publié en 2022) apporte un plus considérable !
Le niveau est au dessus de l'album précédent : c'est imaginatif, extrêmement drôle et les dessins sont incroyables de précision. Il fait parti des albums qui j'ai adoré lire !
Un album bourré d'humour où l'on retrouve un personnage qui ressemble étrangement à Lino Ventura. Si le scénario tient sur une tête d'épingle, les dialogues font mouche ! Comme toujours les dessins d'Uderzo sont superbes.
Un album qui met en avant Gargamel, c'est rare. Et pour le coup, c'est très réussi. Les dessins sont excellents. Pas doute, la série de Peyo reste un must absolu !
Une fois encore, les scénaristes se calquent sur l'actualité et ça donne ce petit bijou : on se régale. C'est drôle, c'est sacrément bien pensé et les dessins sont de qualité !
Un album dédié au courage de la Schtroumpfette, qui s'avère être un personnage plus intéressant qu'elle ne l'était au départ de la série. Une intrigue bien construite aux dialogues savoureux. A lire et relire !
L'histoire en gaudriole! Il suffit de raconter la véritable histoire en créant des personnages caricaturaux. C'est ce que fait Pierre Place.
Nous voilà donc à l'époque de Charlemagne et de son frère Carloman, tous les deux un peu benêts, ainsi que les autres personnages (une mention spéciale à Roland) . Les répliques sont drôles, les situations cocasses, l'esprit Fluide Glacial et en plus cela ne ressemble à rien d'autre.
Un album qui n'apporte pas grand chose à la série si ce n'est de compiler les parties déjà parues dans d'autres albums. Il est vrai qu'il y a quelques planches inédites mais rien à part ça !
Polard fin dans le Paris fin de siècle. un chef d'entreprise est découvert mort sur son voilier en baie de Somme. Cet homme est-il réellement comme on pense? Le policier en charge de l'enquête vit aussi un drame? Que cache la beauté de la jeune femme modèle des peintres?
Il faut lire ce livre jusqu'à la fin pour découvrir l'entière vérité.
Le dessin en style Mucha aide à bien restitué l'ambiance fin XIXème début XXème. De ce point de vue c'est une belle réussite.
Pour l'histoire, j'ai trouvé tout cela un peu "ampoulé". Mais bon globalement ça fait le job. Du plaisir à lire.
Chant du signe pour Wilson qui trouve ici son plus béau travail sur la série. A ne pas louper et lire jusqu'à la fin !
On continue la série avec la mise en abîme des personnages. La force du scénario est de ne pas rendre manichéens les héros : les motivations changent au gré de la mission. La série y gagne en authenticité !
Un tome un peu de deçà du précédent mais l'ensemble encore une fois reste d'un niveau élevé. Les dessins de Wilson que ce soit au niveau de la mise en place des cadrages ou des panoramiques sont époustouflants !
Cela faisait longtemps que je me disais qu'il fallait lire cette œuvre. Je n'ai pas été déçu. Marjane Satrapi raconte sa jeunesse iranienne et le choc permanent entre sa personnalité et la mise en place d'une société religieuse à l'excès et étouffante.
Ce livre nous permet de toucher le choc que peut ressentir une personnalité sensible, qui plus est femme, dans cette société fermée.
Au-delà, la sensibilité de "l'héroine", son rapport aux autres, notamment sa famille, ses amis, apportent une grande dimension humaine à ce récit. De même le point de vue iranien sur la guerre Iran-Irak nous éclaire sur une autre perception de ce conflit, nous qui étions par la force des choses dans l'autre camp.
Enfin, à l'heure de la planète qui voit s'opposer des pouvoirs autocratiques très durs, religieux ou non à un monde, le notre, toujours un peu impérialiste mais où on essaye de préserver les libertés individuelles, ce récit est très pédagogue et rend notre monde plus charmant.
Merci pour ce récit.
Wilson dorénavant rodé aux codes de la série fait avec cet album son plus bel ouvrage : c'est intense et les personnages ont de la maturité. Chef d'oeuvre en puissance !
Suite du précédent opus avec Quantrill. Les décors ainsi que les scènes d'action sont époustouflantes. Du très bon Blueberry. On en redemande !
Colin Wilson redonne du souffle à La Jeunesse de Blueberry. Une histoire épique d'un niveau excellent. Bravo aux auteurs qui ont su maintenir la saga à un si haut niveau !
Pour bien comprendre les histoires précédentes, il est indispensable d'avoir lu celui-ci. Les dessins sont de meilleur niveau. La série se rapproche qualitativement de son originale !
C'est pas mal, mais les dessins manquent un peu de relief. C'est limite comic book (Normal puisqu'il s'agit ici de format plus petit issu de poches). Les histoires restent de très bon niveau quand même.
La série dérivée de Blueberry avec des histoires complètes. J'avoue sincèrement être habitué à des cycles. Sans être mauvaises, ces intrigues sont loin d'avoir les mêmes qualités que la série originale !
Giraud est parvenu avec cet album a magnifier la série tout en mettant fin à toutes les intrigues. On aimerait avoir autant de séries de bandes dessinées aussi réussie que celle-ci. Superbe !
Un album qui joue sur les notions de temps. Giraud construit petit à petit le drame qui va se jouer en fin d'album. Pour une fois, le personnage de Blueberry est le spectateur et non plus le personnage principal !
On reste toujours dans la même intrigue avec des allers retours dans le passé et on revient dans le présent. Giraud joue avec les repères de la série pour mieux la transcender. Du grand art !
Suite du précédent opus. Giraud, avec l'expérience acquise sur d'autres productions met son talent au service de Blueberry et c'est simplement excellent !
On peut dire qu'avec cet album Giraud, d'une certaine façon relance la série. Sa mise en scène est à la fois classieuse et très respectueuse (Charlier n'est malheureusement plus là) et sa mise en images superbe. Un classique instantané !
Un album qui je trouve a des longueurs mais l'ensemble tient la route et les dessins de Giraud sont simplement à couper le souffle !
Encore un manga post-apocalyptique assez plébiscité. Il a été élu meilleur manga par le prestigieux prix Kono Manga ga Sugoi en 2019 dans la catégorie masculine. Voilà pour la référence.
Alors que dire après lecture objective ? Ce n'est pas mal mais ce n'est pas révolutionnaire non plus. On se situe dans un entre-deux.
On va suivre deux histoires séparées qui vont se rejoindre à un moment donné mais pas encore dans ce premier tome qui pose le décor. D'ailleurs, les enjeux ne sont pas encore bien définis. Le récit prend d'ailleurs son temps pour distiller avec parcimonie quelques bribes d'informations.
Le thème du mystérieux cataclysme ayant ravagé le Japon a maintes fois été exploité. Bref, cela ne fera pas dans l'originalité malgré la présence d'une créature monstrueuse sous forme de volatile.
Non, c'est plutôt la mise en page avec un découpage assez habile qui est redoutable dans la lecture. On est pris par le récit qu'on ne quitte plus et c'est un bon point. C'est comme un road-movie dans un monde dévasté.
En résumé : un dessin alléchant et un scénario avec suffisamment d'action pour retenir en haleine. Bref, une lecture divertissement dont on espère qu'elle ne versera pas dans le n'importe quoi. A suivre par conséquent car il y a manifestement du potentiel.
Ok je suis pas un fan de manga. J'ai pas réussir à finir "Akira" et encore moins les "One piece". Je sais, je suis un vieux con. Et bien malgré tout j'ai beaucoup aimé le dessin de Gatignol qui emprunte allégrement aux codes du manga, de son mouvement, de son minimalisme et de ses cadrages. Il y a un vrai cachet visuel dans cet opus, une vraie curiosité qui est loin de la charte des donjons. Ce n'est pas grave. c'est vivant.
C'est du coté du scénario que je n'ai pas tout compris. C'est foutraque, ça part dans tous les sens. Les pistes sont multiples. Mais c'est aussi scato, sanglant. Et puis il y a (je spoile attention!) le retour de Sonia, transformée et vivante. Mais elle est devenue une Augrha ( celle de Dark Krystal) toute méchante et toute déglinguée de la tête. Il y a peut être aussi le retour de Bonnie Mallory, en grosse mémére désenchanté. C'est quoi ce choix de rendre débile des personnages auxquels on a été tant attachés durant leurs périodes donjonesques? Sérieux, ça craint de mettre son l'héritage au pilori. Alors, il y aussi les spectres des frérots qui se pointent, Marvin et toute sa famille, Orlawdow en reconversion déprimant. Et l'œuvre fait évoluer l'univers du donjon de manière optimale.
Alors oui la lecture est mouvementée, violente, noire, blasée, désabusée. Et en cela les auteurs savent y faire en construisant des histoires décharnées telles que celle-là. Mais mon plaisir à lire n'a pas eu lieu: Trop de chemins, trop de sens unique, trop de scénettes allant dans tous les sens et qui n'apportent que peu dans la structure narrative. Papsukal tente toutes les démarches et aucune ne fonctionne.
je comprends que l'on puisse aimer ce type de mouvement, cette vivacité. Peut être est-ce la des codes du manga que les auteurs maitrisent pour construire un hommage véritable. Mais, perso, je n'ai pas été fan.
Buck Danny Origines ou la série 'spin-off' destinée à nous relater la jeunesse du célèbre pilote de Charlier Hubinon. La première question qui m'est venu à l'esprit aura été: est-ce vraiment nécessaire de raconter les origines de Buck sans Tuckson ni Tumbler ?
D'un côté, je vois une mode opportuniste et lucrative destinée à surfer sur la nostalgie (comme à Hollywood) en lançant des séries dérivées, parfois au détriment de la qualité et/ou de tout respect envers les lecteurs.
D'un autre côté, l'idée est louable de donner plus de profondeur au personnage principal, qui demeurait mystérieux sur bien des aspects (raison de son célibat, relations familiales, sa passion pour l'aviation). Néanmoins, ce côté mystérieux, quant à ses origines, laissait aux lecteurs le soin d'imaginer eux-mêmes ces éléments.
Avec ce double album, nous aurons donc le droit à des explications/révélations à propos du père de Buck Danny, des moments d'émotion avec sa mère notamment au début et à la fin, sans oublier les scènes de bataille aérienne lors de l'épisode de Guadalcanal.
Guiseppe de Luca a repris le style d'Hubinon d'avant l'album 'Ciel de Corée' d'où un aspect très rétro qui se dégage. Yann a également singé le jargon et le style de dialogue de Charlier de cette époque avec par exemple: "Les avions des copains vont vous expédier danser le boogie-woogie avec les sirènes chez Neptune!".
En revanche, des erreurs historiques au niveau matériel (le radar FD-2) et avions seront également de sortie. Je pense surtout à des hydravions bombardiers japonais lourds et peu maniables attaquant des porte-avions américains !?! Ils auraient été abattus de loin bien avant d'avoir largués la moindre bombe.
Ce diptyque est au final sympathique à lire mais cela ne constitue en rien une obligation pour les fans de Buck Danny.
Comment construire une bd sans avoir d'histoire. Un happy end comme celui-ci. Tu veux sortir avec moi? Elle aurait répondu oui.
Album qui finit l'intrigue commencée dans l'opus précédent. A la fois magnifique hommage au film culte Vera Cruz, cette intrigue brille par son action soutenue er ses scènes de batailles spectaculaires.
Probablement l'une des meilleures histoires Post-Peyo. Non seulement les dessins de Ludo Borecki sont excellents (Il a d'ailleurs participé à la série d'animation pendant des années) mais le scénario mêle habilement humour et science-fiction. Une réussite !
Un album sympathique mais au scénario convenu et bon enfant avec une morale : si on veut faire le bien, il faut changer son comportement et sa manière d'être avec les autres. Excellents graphismes !
Un tome particulièrement puissant doté d'un très bon scénario ainsi que de magnifiques graphismes. Une deuxième partie sera incluse à la suite de ce premier volet !
4ème intégrale pour Invincible et je prends toujours le même plaisir à suivre cette série. J’ai rarement dévoré un comics comme ça !
Les intrigues progressent et les personnages évoluent. La menace Viltrumite prend de l’ampleur et Invincible comprend qu’il va devoir s’entraîner pour améliorer ses capacités. Les relations amoureuses de Mark sont également au centre du récit et contribuent à approfondir les personnages.
Le retour d’Allen l’alien me fait énormément plaisir puisqu’il s’agit d’un de mes personnages favoris.
J’ai hâte de poursuivre cette belle découverte avec la lecture de la 5ème intégrale.
Après un premier volume décevant, je suis content d’avoir davantage réussi à me plonger dans le récit. L’event se poursuit avec des rebondissements intéressants. Les premiers tie-in s’en sortent plutôt bien (Woman Without Fear et Winter Soldier notamment).
Je ne peux pas en dire autant de l’intrigue centrée sur le Docteur Octopus que je trouve ratée. Quand je lis du Daredevil, je recherche des histoires réalistes et urbaines donc cette dimension cosmique multiverselle est complémentent hors de propos.
Le prochain et dernier volume de cet event sera décisif pour le faire basculer parmi les réussites ou les échecs.
un dessin "indigent" ?
qu'est-ce qu'on peut lire comme conneries, des fois...
Ce De Luca a fait un super boulot dans un temps record, une leçon pour bien des dessinateurs de BD.
et le scenario est original, pas une copie de Charlier
y'a une âme dans cet album, moins caricatural que le tome 1
du très bon boulot
J'ai rarement vu une partie de chasse aussi cruelle dans le genre partie de chasse qui se termine mal. Je suis ressorti de cette lecture avec beaucoup de dégoût sur la nature humaine. Nous avons un gosse de 11 ans qui tue volontairement un homme et des adultes qui tentent de lui faire la morale sur la nature de son geste.
Oui, on aura droit à une exploration de la violence et de la punition comme une espèce de rite de passage avec une grande tension palpable. Bref, le milieu des chasseurs répond à certaines règles qui semblent être parfois en marge. Les personnages sont d'ailleurs fortement antipathiques et il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout de même assez magnifique avec ses nuances de couleurs. C'est un crayonné tout à fait abouti. Le trait est lisible et expressif ce qui rend la lecture assez agréable dans son ensemble.
C'est tiré d'un roman de David Vann dont j'ignore tout. Je ne peux dire si l'adaptation est réussie ou pas. Mon propos sera d'ailleurs tout autre.
En effet, je n'ai pas trop aimé cette lecture non pas que cette BD n'a pas les qualités intrinsèques adéquates. La sauvagerie ne me passionne sans doute pas tout comme la chasse à l'homme. Oui, il est question d'une violence latente qui se manifeste d'un coup.
Maintenant, un public en quête de réponse sur le parcours initiatique d'un jeune garçon abandonné par ses instincts sauvages pourra sans doute y trouver son compte. Bref, une lecture qui ne laisse pas indifférent !
Un récit intelligent qui pourrait se terminer sur ce second tome. Je suis curieux de lire la suite de cette histoire d'évasion, tant physique que psychologique.
== Avis pour les deux tomes ==
L'idée était bonne, mais l'humour vient un peu gâcher le récit, selon moi. Le recours constant à des situations cocasses vient soutirer au scénario son potentiel d'épopée grandiose, au point où on a de la difficulté à prendre l'histoire au sérieux. Les dessins sont agréables, mais c'est tout.
Très moyen. Quelques beaux dessins ne suffisent pas à masquer un scénario qui manque de développement et de fluidité. Les personnages sont très caricaturaux et réagissent de manière bien peu naturelle.
Ce genre d'intrigue a été vue et revue des milliers de fois auparavant. Mais c'est surtout le côté mécanique qui me déplaît, où on avance puce par puce comme pour suivre une présentation de bureau. Les personnages n'ont pas de profondeur.
Premier tome décevant.
Un album dont l'action se situe pour une fois chez les humains ... En terme de graphismes, c'est plutôt réussi : Alain Maury reprend la relève avec talent et confirme tout le bien qu'on peut penser de lui. Le scénario tient la route : dans l'ensemble un très bon album !
La chronologie du 1er volume de « Beta …civilisations » va des des tout premiers regroupements préhumains jusqu'à l''an 0.
Comme précisé dans la postface, l’album est composé de 2000 images, toutes plus évocatrices les unes que les autres, piochées dans l’ensemble de l’iconographie disponible et réinterprétées par l’auteur. Chercher les centaines de références au fil des pages devient d'ailleurs vite jubilatoire et j’ai été agréablement surpris d’y retrouver « Pour l’empire » de Merwan et Bastien Vivès, par exemple, ce qui prouve l'éclectisme de ses sources.
Beaucoup plus qu’un livre d’images, donc, « Beta » est une vertigineuse plongée dans nos plus labyrinthiques origines. Jens Harder réussit le prodige de questionner notre humanité, autant sur le plan philosophique que métaphysique, tout en restant parfaitement accessible à tous.
Peut-être moins spectaculaire qu’« Alpha » mais tout aussi indispensable.
Les qualités présentes depuis le début de l'histoire se retrouvent également repris dans ce tome.
Si la narration devient de plus claire et évidente, on peut dire que l'auteur a pris un grand détour dans son scénario. Ce n'est qu'à la fin de l'avant dernier tome que nous nous intéressons (enfin) à la quête de l'épée ! J'imagine que le titre était plus accrocheur que s'il devait résumer les 4 premiers tomes.
Il va falloir s'accrocher un peu dans ce polar futuriste où notre héros ne fait que de causer avec des objets courants. Cela part de la poubelle, à la radio, l'ampoule électrique ou la chaise. Bref, nous devons être dans l'acceptation et faire comme si c'était normal pour entrer en communion avec le personnage principal qui est détective de profession. Pas facile.
Cette cité est appelée ville vermine car elle est grise et dangereuse avec des personnages pour le moins inquiétants. On sera assez vite happée par l'action même si on arrive à en deviner les aboutissants. Je crois que l'accent est surtout mis sur cet univers urbain un peu spécial où les insectes grouillent.
La moralité est mise sur la personnalisation des objets du quotidien qu'il ne faut pas jeter mais réparer si possible car ils ont une âme. Ils vont d'ailleurs aider notre anti-héros dans son enquête sur la disparition d'une jeune femme destinée à une carrière de chanteuse et qui est la fille de la reine des bas-fond de la ville.
Un mot sur le dessin aux consonances moderne et urbaine qui tranche un peu avec la poésie de cette série qui peut se dégager par moment au-delà de toutes les extravagances. Le découpage est dynamique ce qui concourt à une lecture fluide notamment dans les scènes d'action et de combat.
Je ne suis généralement pas fan de ce type de lecture mais je dois dire que c'est plutôt bien construit une fois qu'on aura avaler une grosse couleuvre. A voir si toute cette singularité de l’œuvre tente d'autres lecteurs. Le prix Fauve polar à Angoulême en 2019 ce qui constitue quand même une bonne référence.
La qualité graphique est toujours au rendez-vous et la narration devient de plus en plus plaisante.
Les auteurs nous emmènent dans une quêtes bien mystérieuse, où la finalité a du mal à transparaitre.
Ayant beaucoup aimé le run de Chip Zdarsky sur Daredevil, je me suis naturellement plongé dans ce crossover.
Sans être inintéressante, l’intrigue de Devil’s Reign se rapproche beaucoup trop de Civil War (ce qui donne inévitablement ce sentiment de déjà vu). Au-delà de ça, on se laisse facilement porter par les excellents dessins de Marco Checchetto qui sont absolument délicieux.
Attention au gros point négatif de ce comics : les tie-in. À mon sens, c’est vraiment le fléau des comics d’aujourd’hui. Pourquoi les events sont toujours accompagnés de tie-in, tous plus inintéressants les uns que les autres ? J’aurais tellement préféré avoir uniquement le récit principal en moins de volumes… Seul le tie-in Woman without fear (centré sur Elektra) tire son épingle du jeu.
J’attend beaucoup mieux pour la suite, moins de tie-in de remplissage et davantage d’originalité dans l’écriture de ce crossover.
PS : Pitié, Panini relisez-vous ! Les erreurs de traduction sont nombreuses et l’inversion des bulles de texte est une honte. (5ème page du #2)
Une édition illustrée des éditions D. Maghen. Un livre avec dos toilé de 300 pages et qui ne pèse pas trois tonnes dans les mains, tel l'Ile au Trésor du même éditeur. Les illustrations sont magnifiques, avec des couleurs parfaites, une vraie réussite (dessins repris pour le plupart (ou tous ?) de l'adaptation BD de Corominas).
Le livre, lui, je l'avais lu il y a des années, et j'ai eu plaisir à le retrouver dans une "nouvelle traduction", nous dit la couverture.
Le seul "reproche" qu'on pourrait lui faire, ce sont les notes en fin de volume qui sont certes utiles pour certains mots ou références, mais qui m'ont parues bizarres pour certains autres mots. Exemples : fragrance, morbide, conjectures, ou Dandy. D'accord, pas des mots qu'on utilise forcément tous les jours dans les soirées mondaines, mais quand même ! Le livre ne s'adresse pas à des collégiens pré-ados. Ou alors, les lecteurs de BD (à qui s'adresse en premier lieu cette version) seraient tous à moitié illettrés ??
Je mets 4/5 mais je suis plutôt dans le 3,5. Nos goûts sont plutôt diversifiés en BD. Lorsque j'ai vu la couverture sur les présentoirs, je n'ai pu m'empêcher de penser au dessin de Barbucci dans les soeurs Gremillet (grands yeux, visages ronds...). Ma femme aime beaucoup l'univers de Barbucci et je me suis dit pourquoi pas. Le dessin est en effet, tout au long du récit, agréable, léger et frais. Le scénario quant à lui n'est pas très surprenant, la couverture et le titre donnaient un bon aperçu ce que qu'on pouvait trouver à l'intérieur. Sauf que je suis un adulte avec ma propre compréhension des évènements qui se déroulent au Proche-Orient. Si on prend la posture d'un enfant, le livre devient beaucoup plus intéressant car il permet de suivre plusieurs adolescent(e)s avec leurs aspirations, leurs réalités, les pressions sociales. Cela pourrait questionner justement nos enfants sur les tensions géopolitiques qui existent sur terre par les yeux d'autres enfants qui les vivent. En cela, le récit devient beaucoup plus pertinent. En somme, je dirais qu'un adulte y perdra un peu son temps mais que c'est un récit tout à fait adapté et intéressant pour des enfants dans la tranche d'âge 9-15 ans.
C'est effectivement le récit de l'entremêlement de l'art et du pouvoir mais c'est aussi l'enchevêtrement de récits de vie dans un pays autoritaire. Le graphisme est très agréable, très doux et correspond bien à l'ambiance que l'on ressent à Cuba. Pour ceux qui ont déjà eu la chance de voyager à Cuba, ça rappelle des souvenirs car le Cuba d'il y a quelques décennies n'a pas tellement changé. Bref, c'est un livre agréable, une belle découverte
Verra t on bientôt un Tomcat surgir du futur pour venir chatier les vilains japonais ? Impossible , ça a déjà été fait dans le film "Nimitz retour vers l'enfer" .... mais là on en est pas loin il me semble.... Après plusieurs belles erreurs historiques relevées dans le T1 , nous voyons ici un avion japonais Nakajima "Gekko" équipé d'un radar FD-2 (c'est pas moi qui le dit c'est un des pilotes du Catalina) essayer d'envoyer l'ami Buck ad-patres. Le souci c'est que l'action se situe en mars/avril 43 ... et que ce radar FD-2 a été mis en service (selon la page consacrée aux radars japonais sur Wikipedia) en Aout 44 .
Autre souci de détail cette fois : le coloriste serait il fâché avec la couleur grise ? Parce que les P-38 qui interviennent contre Yamamoto présentent (sauf 1 en bas de la p30) un camouflage "olive drab 43" en "wrap-around" (= sur tout l'appareil) alors que les surfaces inférieures devraient être "neutral grey" ... Mais c'est pas grave puisque les Betty qui vont être abattus présentent eux aussi ce camouflage vert intégral tout à fait inexact (le vert est de plus beaucoup trop clair....) .
Enfin dernier clin d'oeil au "réalisme" un peu raté : page 41 "Laguardia Airport 29 avril 1943" "Brrr" nous dit Buck "moins trois degrés" ....admettons déjà que l'info soit exacte . Mais apparemment il est le seul à être au courant puisque toutes les dames présentes dans ce grand hall d'aéroport ont sorti leurs belles robes à manches courtes ... voire quasiment sans manches pour la plus visible d'entre elles !
Pour le reste , le dessin s'améliore mais le tronçonnage de l'histoire avec 50% de flash-backs ne fait que cacher un scénario insuffisant qui est dilué de cette façon.
Pas vraiment une réussite donc ...
PS : encore 2 bourdes faciles à éviter : Jack Kennedy écrit à Buck que son bateau le PT109 a été coulé (Aout 43) et que lui même a été finalement secouru ... mais il a posté son courrier en 1942 , cachet de la poste US faisant foi !!
Quant aux soldats français courant hors de leur tranchée p46 , ils contournent un char très clairement anglais échoué là . Les deux armées ont elle vraiment mélangé leurs unités et matériels à ce point ?
Le cadre est celui du milieu du jazz dans les cabarets de la Nouvelle-Orléans. Le fils d'une prostituée va faire une rencontre qui va changer sa vie : celle de la musique au travers un instrument à savoir la trompette.
Il est en quête de liberté dans une Amérique ségrégationniste. Il va devoir affronter des épreuves difficiles entre la pauvreté, le racisme et le destin. On a véritablement de la peine pour ce jeune garçon qui tente de sortir sa mère du fond du trou.
C'est encore une BD qui utilise l'anthropomorphisme pour représenter des êtres humains de couleur noir. Fort heureusement, cela se fera dans la subtilité quant au choix des animaux.
Je n'ai pas trop aimé le trait graphique que je trouve trop diffus et pas assez précis. Cela donne tout de même un aspect qui rappelle les premiers dessins animés de Walt Disney des années 30 avec Mickey.
Au passage, il y aura la rencontre de notre petit héros avec Joe Oliver, dit « King », qui était un célèbre cornettiste et compositeur américain de jazz, fondateur et chef d'orchestre du Créole Jazz Band.
On s’aperçoit que des groupes de musiciens blancs interprétant du jazz reproduisaient des sons entendues dans ces cabarets pour en faire des disques vendus à des milliers d'exemplaires. Bref, des pillards de morceaux ! Il faut dire qu'en ces temps-là, aucune compagnie ne voulait enregistrer avec des musiciens noirs malgré leur talent indéniable.
J'ignorais totalement qui était Satchmo ou du moins qui il allait devenir sous un autre nom bien plus célèbre. Cela me fait dire qu'il faut parfois faire de bonnes rencontres, persévérer, ne jamais abandonner ses rêves car parfois ils peuvent se réaliser.
Bref, ce titre est finalement une assez bonne surprise.
Un diptyque qui porte très bien son nom: 'Back to Perdition' et effectivement le lecteur va plonger dans les eaux troubles avec une histoire bien sordide à souhait.
Angie et Mayaw s'aiment. La première est la fille d'un propriétaire-éleveur blanc de crocodiles, tandis que le second est un aborigène effectuant le travail d'esclave pour le père d'Angie. Après la découverte de cette liaison cachée, les deux amants vont essayer de fuir le racisme, la ségrégation, la violence et la soif de vengeance paternelle.
C'est une œuvre qui ne laissera absolument pas indifférent qui que ce soit tant elle est d'une noirceur abyssale et sans concession. Ici, tous les personnages vont en prendre plein la figure tant psychologiquement que physiquement.
L'histoire qui s'apparente sur une grande partie à une traque, emprunte les codes de l'horreur pour mieux restituer la sauvagerie humaine. De plus, il se dégage une tension bien palpable accentuée par l'ambiance humide et poisseuse du 'wet' (ouragan australien).
Les dessins sont magnifiques et sublimes avec de belles compositions de couleurs et lumières, jouant sur le contraste entre le ton sombre pluvieux et le jaune pour le bush.
Le racisme larvée des Australiens envers les Aborigènes sera exacerbé via un langage grossier et des insultes en tout genre (il y en a même un peu trop). Le racisme de certains Aborigènes envers Angie et Mayaw sera également mis en avant, apportant de la nuance.
Une plongée en enfer impitoyable et violente qui se lit avec délectation et angoisse, néanmoins certains défauts sont à soulever, à commencer par le parallèle peu subtil entre le père et le crocodile coincé dans la mare, le deuxième opus qui tombe dans les délires mystiques et autres rituels aborigènes (c'est un peu le passage obligé quand on traite de ce peuple) et la fin qui m'a laissé dubitatif.
Une histoire bien noire pour un diptyque d'exception.
Un album entièrement écrit et dessiné par Peyo, riche en péripéties. On se rend compte à quel point c'était un créateur de talent et un raconteur hors norme. Qu'écrire si ce n'est qu'un pur régal : les fans apprécieront !
Un bon album. Décidément les scénaristes ont des idées originales pour leurs histoires et celle-ci malgré ses airs ridicules s'avère réussie. Excellents graphismes à l'appui !
Chronologiquement, il s'agit de la première apparition des petits bonhommes bleus et c'est une réussite : l'histoire est simple sans être simpliste et fournit assez d'action tout en étant drôle et palpitante. A lire absolument !
J'adore cette histoire. Le scénario réserve son lot de surprises et on est vraiment pris de la première à la dernière page. La relève de Peyo est assurée avec talent et la continuation des aventures des Schtroumpfs fait plaisir à lire et à voir !
Comment la cupidité et l'appât du gain peut gâcher la vie : voilà ce qu'on pourrait apprendre de cet album, plein de bon sens et riche en situations cocasses. Une aventure bien écrite et bien dessinée. A lire absolument !
Une petite trilogie bien sympa découverte sur le stand auteur d'un festival BD. Des scénarios qui tiennent la route, même si le côté uchronie aurait pu être un peu plus exploité. Et une technique de dessin numérique qui se prête totalement aux décors et paysages, un peu moins aux personnages qui souffrent parfois de quelques approximations.
Vaut le détour !
Un album qui réunit à lui-seul l'esprit de la série. C'est très drôle et vraiment bien dessiné. On en peut que devenir fan de ces petits bonhommes espiègles et toujours plein d'énergie. Pour tous les âges !
Le personnage de Grossbouf apparaît dans la série : s'il est enjoué et pas très malin, il s'avère quand même très drôle. Un bon opus. Les dessins de Peyo sont épatants. Un très bon album !
Fainéantise et fan service: une belle couverture et c'est tout ce qu'il y aura de positif. Aucune ambition, elfes en cartons qui puent le manque d'idées mais bon, il faut bien vendre sa soupe aux fans selon la formule Marvin+Herbert = $$. La fin a cependant un peu d'intérêt pour les explications qu'elle apporte sur l'univers de Crépuscule.
Je me prononce sur la série complète qui n'est pas entièrement satisfaisante. Du bon côté, le dessin est net, précis, clair, le scénario compréhensible, l'effort documentaire fructueux, l'époque rendue avec crédibilité - et les vieilles bagnoles, ah, ça vaut le détour rien que pour les vieilles bagnoles. Mais, du mauvais coté, qu'est-ce que c'est répétitif ! Répétitif d'une page à l'autre (enquête, poursuite, enquête, poursuite, enquête, poursuite, rebondissement, poursuite, ... ad nauseam), et répétitif d'une BD à l'autre avec des scénarii très semblables. En bref, on peut lire le premier tome, le dernier, et avoir ainsi pigé le sens de la série sans passer par le reste. Pour amateur de vieille bagnoles seulement ; les autres se lasseront très vite.
Je me prononce sur la série, pour laquelle j'éprouve un double mouvement d'attraction et de répulsion. Attraction d'abord, pour une série qui penche vers la hard-fiction mais sans tomber dans le naturalisme (c'est-à-dire en conservant un souffle épique même si cela nécessite ici ou là quelques transgressions à la raison ou même à la logique interne de certains récits, comme par exemple dans le premier tome, La Terre vagabonde, où une société présentée comme aseptisée de tous sentiments accouche ex-nihilo de sentiments révolutionnaires). Répulsion pour la propagande marxiste, scientiste, athéiste, totalitariste et nationaliste éhontée qui transpire constamment et à grosse gouttes. Ça finit par être indigeste et cela dégrade vertement le plaisir de la série.
J'aime beaucoup cet auteur Krassinky qui avait signé un remarquable « crépuscule des idiots ». Il continue sur sa lancée avec ce non moins magnifique la fin du monde mais en trinquant. C'est vrai qu'il vaut mieux être d'humeur festive pour ce genre d’événements.
Le dessin à l'aquarelle reste une pure merveille même s'il y aura moins de décors au profit de ces animaux anthropomorphes. L'action se situe dans la Russie des Tsars de la grande impératrice Catherine en 1774. Bref, le graphisme est avenant et dynamique avec une narration très fluide ce qui procure un plaisir de lecture.
Il est question de ce fameux astéroïde qui a détruit une bonne partie de la Tunguska dans une gigantesque explosion en Sibérie le 30 juin 1908 pour être précis. On sait que des millions d'arbres ont été calcinée et que fort heureusement la trajectoire a évité une ville ce qui aurait pu être réellement dramatique.
Pour nos deux héros, il s'agit de sauver la vie de ces autochtones que méprise le pouvoir central pour les envoyer au loin. La Tsarine sera d'ailleurs assez infecte.
L'atmosphère varie entre légèreté et humour mais parfois drame crucial. Il y a tout un esprit critique derrière qu'il faut savoir analyser au détour de cette lecture parfois truculente.
Le scénario est aussi classique qu’efficace. Le tout est porté par des personnages assez attachants, chacun dans leur genre.
Bref, une vraie lecture plaisir qui est hautement recommandable pour découvrir toute la richesse de cet auteur remarquable.
Parce que la règle est d'adapter toutes les œuvres de Wul, il fallait bien le faire aussi ce roman foireux. Car, oui, si Wul a écrit du chef d'œuvre voir du culte, il a également écrit du tout pourri bancal à outrance. Et le pire de tous, c'est bien "Odyssée sous contrôle".
Le dentiste écrivain s'amuse, ici, à utiliser tous les poncifs de tous les genres du roman de gare pour se rendre compte qu'à la 219ème page, il faut conclure ( vu qu'un roman de gare c'est forcément entre 220 et 250 pages à tout casser). Alors, le final est brutal, pire énervant. Car si K. Dick est malin dans sa nouvelle ( qui a été la base de Total Recall de Verhoeven ), Wul, lui, se sert du rêve ingéré dans la tête pour se dépêtrer d'un final qui twiste dans le Deus Ex Machina outrancier.
Alors ? Adapté une bouse ? Comment qu'on fait? Et ben on y arrive pas. Condenser le tout pour n'y mettre que de l'action psychédélique, ça rend illisible. J'ai du, un grand nombre de fois, revenir en arrière pour comprendre les actions du héros. C'est la faute au bouquin, c'est sur mais c'est aussi la faute à l'adaptation.
ça va trop vite. C'est trop expéditif. Alors, oui, on comprend la narration psychotique. Le parti pris est bien vu avec une telle narration qui part en sucette à chaque chapitre du livre. Mais vraiment le choix de la précipitation rend lisse les personnages auxquels on ne s'attache pas. Parce qu'on ne comprend pas tout. Pire on ne comprend pas les raisons pour lesquels les protagonistes mènent les actions. C'est une course psychédélique, sans queue ni tête. Et en même temps, le bouquin n'en avait pas d'avantage.
Le dessin plutôt pas mal est saturé de couleurs ocres, rougeâtres ,jaunies, noirâtres....Là encore le parti pris est clair et puis il y a les découpages. Le tout rappelle la folie de l'esprit, les émotions obsessionnelles, les sentiments violents. C'est bien foutu visuellement. ça ose. Voila un vrai travail d'artiste.
Mais voila même les dessins sont peu lisibles. Là encore c'est un parti pris car tout dans cet album n'est que parti pris. Adapté une bouse, c'est pas simple.
Mais, chez moi, ça n'est pas passé. Malgré plusieurs relectures, je n'y arrive pas. Je sors toujours de ma lecture. Il y a toujours des trucs qui m'en font sortir. Et puis pourquoi transformer le final qui était un happy end (certes mièvre) en une panacée de sentiments humains horribles? Certes chez Métal Hurlant, à l'époque, il y avait que ça: des finals désabusés sur la condition humaine. Mais, ici, c'est trop.
D'ailleurs c'est ça. C'est trop. Tout le temps. Les auteurs, à chaque case, nous assène: -" Tu le vois notre partis pris, tu le vois!!!".
Oui, on le voit. Oh que oui. Tout le temps.
Un "Donjon Zénith" centré sur le couple Marvin / Pirzuine qui envoie du très très lourd ! On rit autant qu'on se régale à suivre les péripéties aussi épiques que délirantes de Marvin et compagnie, tout en appréciant de faire le lien avec de nombreux autres albums de la série (antérieurs ou postérieurs), tant cet épisode explique un certain nombre de mystères, résout un certain nombre d'énigmes et dévoile un certain nombre de détails survenus dans d'autres tomes de la saga, récents comme beaucoup plus anciens.
Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises, des gags en pagaille évidemment, des scènes spectaculaires, de nombreux personnages emblématiques et les réparties sont drôles. Et le dessin de Boulet est une pure merveille ...
Un album qui prouve une fois de plus que la branche "Donjon Zénith" est bien la meilleure de toutes les ramifications du "Donjon".
Un scénario très dense qui peut donner le tournis tant cet album est rattaché à une multitude d'autres tomes de la série. Difficile de tout saisir à la première lecture, mais si on arrive à capter les (nombreux) liens avec les autres épisodes de la série alors la lecture est un véritable régal.
D'autant que le dessin de Gatignol, à contre-courant de la charte graphique "Donjon" faisant la part belle au minimalisme, illustre de manière ultra-classe et avec une très grande lisibilité cette aventure mélangeant horreur, gore, sadisme, sordide, esprits possédés ... et humour décalé !
Un conseil donc aux non-habitués de la série : surtout ne pas commencer la saga "Donjon" par ce tome, au risque de ne rien comprendre ! Les fans, par contre : bonne lecture ... et bon amusement pour retrouver tous les liens entre ce "Donjon Monsters" et d'autres albums de la saga, antérieurs ou postérieurs !
Un album plein de bons sentiments qui pourrait avoir comme morale qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves et que les amis peuvent vous aider à les réaliser. Les dessins de Peyo sont toujours aussi inspirés. J'adore l'histoire et les situations !
La version 1a a curieusement la tranche à l'envers par rapport aux albums suivants, ça ne fait pas beau dans la bibliothèque.
Plusieurs histoires plus ou moins courtes liées par un objet que l'on peut prétendre d'infortune, qui se partagera de mains en mains durant plus d'un siècle d'histoire du grand ouest américain .
On apprécie la palette très élargit de talents présent dans cet album, au service d'un intérêt commun : Une ode au genre Western.
On y retrouve des contrées sauvages, des trappeurs, des indiens, la maladie, les guerres, la prostitution, et surtout la mort dans chacun des récits, parfois très violent .
Une lecture très agréable, que je garderai un moment en souvenir .
Encore un excellent tome. Le travail de Jérôme Lereculey est admirable et se bonifie continuellement : découpage fluide, cadrages efficaces, plans variés, perspectives, jeu des personnages, costumes et décors, souci du détail... Tout est propre, dynamique, expressif.
Le scenario est toujours aussi haletant et promet un final sanglant. Mis à part l’arc narratif de la jungle, qui convergera probablement vers les autres, le cycle de Lys est pour l’instant centré sur une guerre de clans sauvage et imprévisible. Tous les coups semblent permis et à ce stade, il serait risqué de s’aventurer à faire des pronostics sur les chances de survie des uns et des autres. L’écriture est pour cela d’une efficacité sans pareil.
Franchement, je n’en n’attendais pas tant en me lançant dans cette série dès la sortie du premier tome. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle soit de cette qualité-là, surtout avec une parution tous les 4 mois ! Le plus appréciable étant l’équilibre idéal entre un récit complexe aux dialogues intelligents et ciselés, un rythme étudié pour permettre de développer la psychologie des personnages (point essentiel à mes yeux) et un univers graphique riche et approfondi.
Un dernier mot pour parler des couvertures que nul n’a encore commenté ici : elles sont absolument parfaites ! Splendides déjà, avec leur vernis sélectif flamboyant qui contraste avec la sobriété du décor de fond, et d’une cohérence totale. Elles présentent tour à tour les principaux protagonistes dans des attitudes hiératiques qui décrivent à elles seules la force et l’intelligence qu’il faut déployer pour être un héros des 5 Terres !
A noter pour finir, une faute de français dans la postface sur Œstrae et Shin Taku, (2° page, 2° paragraphe, 3° ligne). Il est bizarrement écrit « part achève », au lieu de parachève, du verbe parachever.
Deux albums que l'on lit avec joie tant le dessin est magnifique et le scénario prenant de la BD comme on aime pas de la M.... que l'on a l'habitude de nos présenter sur un plateau souvent
Nous avons suivi la jeune artiste Arte depuis déjà 17 tomes. Elle avait quitté Florence, berceau de l'art et de la renaissance, pour la Castille en suivant sa protectrice la reine Caterina dans un monde assez misogyne.
Elle a dû batailler ferme pour prouver ses compétences en matière de peinture. Elle a dû surtout abandonner l'homme de sa vie qui lui a appris le métier. Elle n'est plus cette jeune femme déjantée du début. On voit qu'elle a acquis en maturité ce qui la rend plus intéressante encore.
Les mangas que j'achète actuellement sont assez rares. Cette série en fait pourtant partie. On pourrait également penser que cela serait réservé à un lectorat plutôt féminin mais il n'en n'est rien malgré les couvertures. Il faut aller au-delà pour percevoir la grâce et la beauté de l'histoire.
Arte est sur le chemin du retour à Florence afin de retrouver son maître qui lui a tout appris à savoir Léo. Elle est placée sous la protection de Guido. Le voyage a mal tourné pour l'un de ses compagnons et Arte s'en veut au point de vouloir se débarrasser de cette protection afin de ne plus causer du tort.
Cependant, ce sont les risques du métier de garde de corps et elle devra accepter ces règles. Guido va tout faire pour la convaincre et la faire évoluer. Ce personnage devient singulièrement assez intéressant. Reste à savoir la place qu'il va prendre dans la vie d'Arte.
Il faut également savoir que Florence est en guerre et un siège de la ville a eu lieu. Beaucoup ont fui. Arte va retrouver ses amis Dacia et Angelo (désormais en couple) dans une ville voisine. Les autres se sont retranchés derrière les remparts et forteresses avec des vivres qui commencent à manquer cruellement. Retrouver Léo ne va pas s'avérer facile.
Guido prend alors la décision de marquer une pause avant de se jeter dans la gueule du loup. Point de précipitation ainsi que rassembler des informations utiles afin d'arriver en vie.
J'ai beaucoup aimé ce tome où l'on ne s'ennuie pas une seule minute. Cela fait encore monter d'un cran la tension car on attend bien évidemment ces retrouvailles avec l'amour de sa vie.
Un album qui allie à la fois l'humour et l'action comme on l'aime chez les Schtroumpfs. Pas de temps mort et des personnages sympathiques et attachants !
Deux gros mauvais points que j'ai detester. Ce qu'il arrive a cette arabe (comme dirait la mere) et le poster Une nuit a Rome (c'est une bd tout pubique (ma fille...) pas erotique (une nuit...)
Un album amusant auquel on ne peut s'empêcher de trouver qu'il met le point sur les travers de notre société : le consumérisme et la quête de bonheur à tout prix. Les Schtroumpfs restent le reflet parfait de nos travers et cet album en est la preuve flagrante : c'est intelligent et les dessins de Pascal Garray sont superbes. Pour tous les âges !
L'histoire s'apparente à une intrigue policière classique. Le pays du soleil levant est prétexte à de bonnes séquences d'action. Le charme oriental opérant, l'aventure s'avère bien menée. Les graphismes sont de bonne qualité mais on est encore loin des meilleurs épisodes de la série.
Déjà la troisième intégrale d’invincible et j’apprécie toujours autant mes moments de lecture. On sent que Kirkman se fait vraiment plaisir dans l’écriture de son scénario. Les personnages évoluent, tout comme leurs relations et j’ai hâte de voir ce que l’avenir leur réserve.
J’espère revoir Allen l’alien dans la prochaine intégrale car il m’a manqué dans celle-ci. Je vous conseille toujours autant de découvrir invincible grâce à ces magnifiques éditions.
Une histoire abracadabrante avec l'apparition du Docteur Xhatan qui a décidé de créer une armée de surhommes pour conquérir le monde. Cette fois, les graphismes sont plus réussis que le précédent album mais le scénario accumule les clichés vus et revus. Pas mal, mais sans plus !
Une aventure moyenne tant au niveau du scénario, assez classique, que des dessins ... plutôt moyens il faut bien le reconnaître. Petite déception pour un opus faiblard !
Une couverture superbe et un album au diapason.
D'abord Boulet. Roi de la couleur et des émotions, il emporte avec lui les planches en les dynamitant. Et on en redemande de ces cases qui n'existent plus pour offrir toute la palette de l'artiste, en couleurs et en ambiance. Le vent glacial, la chaleur des yourtes, les intérieurs cossus des châteaux. Et la steppe désertique et froide. Les décors superbes rendent épiques l'histoire qui oscille entre l'intime et le grandiose. Le Zenith, période Boulet, est une grande période.
Et puis il y a le scénario. Sans omettre l'humour ( Marvin est le clown de service dans cet opus et il est hilarant), l'histoire démarre dans une chamaillerie de couple entre un Herbert toujours aussi combinard et une Isis toujours traditionnelle. Mais ce qui aurait du être qu'une pantalonnade et une course poursuite à la charlot s'aggrave dans une fin shakespearienne ou le parricide et l'assassinat par la tradition empoignent le lecteur d'émotion intense et noire.
Boulet, là encore, sait y faire: Herbert et Isis en boule dans la prison est une pleine page sublime assourdissante d'anéantissement. Et l'histoire qui n'a cessé de courir de rebondissement en rebondissement, prendra le temps, en silence et douceur, sur les 3 dernières planches pour la réconciliation du couple.
Et si on apprécie que le 16ème Monsters "Quelque part ailleurs" apparaisse ici pour une meilleure compréhension de son histoire, je suis longuement resté pensif sur cet enfant qui fut. "Donjon Crépuscule" aurait été bien différend si un canard à la Gandhi aurait vécu durant cette période totalitaire.
Trondheim et Sfar aime à brouiller les pistes. dans cet opus, ils ont carrément réussi leurs coups. J'ai refais le match de 9 albums.
Après de longs mois d’attente, ce premier tome du crossover intitulé Guerres d’Arran est enfin entre nos mains. Le souhait des fans est enfin exaucé. Les plus grands héros des terres d’Arran se réunissent pour faire front face à leur nouvel ennemi commun. Les rois humains ont décidé d’en finir avec les anciennes races grâce au projet extinction.
Ce premier numéro met en avant la compagnie des bannis et leur lutte contre la veuve noire (organisation de fabrication et de distribution de Kicha). Quel bonheur de retrouver des personnages que nous n'avions pas vus depuis longtemps. Les dessins de Brice Cossu sont absolument magnifiques et respectent grandement la saga.
J’ai adoré ce premier numéro qui commence très fort. Si la suite est sur le même niveau, ce crossover sera mémorable. Vivement le tome 2 !
Après un immense coup de cœur pour le premier tome, j’attendais ce second tome des Terres d’Ogon avec grande impatience. Nous découvrons de nouveaux peuples, de nouveaux paysages et de nouvelles cultures. Le ton est un peu plus léger et humoristique que sur le premier numéro, mais ça fonctionne très bien.
Les dessins d’Alex Sierra sont sublimes et l’excellente colorisation de Nanjan rend cette BD exceptionnelle.
J’ai encore passé un excellent moment de lecture qui m’a permis de voyager au cœur de la fantasy africaine. J’ai hâte de lire le tome 3 et j’espère que cette série restera de cette qualité.
Ce tome 20 nous propose une histoire sans grand intérêt si ce n’est de revoir le personnage de Myth que nous avions vu dans le tome 2. J’adore ce gobelin et sa fourberie qui semble sans limite.
Les dessins de Vukic sont toujours agréables et collent parfaitement aux orcs et aux gobelins.
En résumé, ce tome est agréable à suivre, mais manque cruellement d’enjeu. Dommage qu’il soit sorti en même temps que l’excellent tome 1 des Guerres d’Arran qui le rend davantage oubliable.
Je rejoins le commentaire de minot: Dessin et couleurs de qualité... mais quel ennui ! Il ne se passe pas grand-chose durant les 123 pages de cet album... et cette impression est renforcée par la grande rareté des dialogues... Bref, à aucun moment je ne me suis senti immergé dans cette jungle
Une histoire à fort potentiel, qui aurait pu être une pépite :
Un sujet original, une montée en intensité très forte dès les premières pages, une perturbation violente et bouleversante dès la neuvième page et puis… trois pages de noir – justifiées par l’éditeur, et un long périple sur le sol américain, façon « road-movie », qui dure vingt-huit pages ! Une course-poursuite rapidement ennuyeuse qui collectionne les moyens de transport, mais n’apporte guère à la trame narrative… Si la résolution culpabilisante n’est pas complètement satisfaisante, la situation finale apporte l’équilibre attendu.
Le dessin est de qualité, comme pour les volumes précédents, avec une couverture bien réussie.
Il me faisait de l'œil ce roman graphique! Il m'appelait doucement et puis, je suis tombée sur lui par hasard à ma médiathèque. Ni une, ni deux, il était en ma possession (je vous rassure, c'est un emprunt, je ne l'ai pas volé). Et me voilà, entrain de découvrir la vie de ces deux sœurs que tout oppose.
D'un côté Clara, dite Flipette. Elle est photographe et elle a peur d'à peu près tout. Elle déteste la violence et met savamment un mouchoir sur les choses difficiles qui l'entourent.
De l'autre côté, Axelle, dite Vénère. Elle est engagée dans une association, fait des pieds et des mains pour que le monde change et est remplie d'une rage folle contre tout et à peu près tout le monde.
Alors, quand ces deux sœurs se retrouvent réunies, c'est le choc des culturelles. Clara doit remplacer sa sœur dans son association car Axelle s'est cassée la jambe. Clara va donc se frotter à des âmes esseulées et en souffrance. Les dialogues entre les deux sœurs sont houleux, violents mais visent à une prise de conscience.
Ce roman graphique pose de vraies questions. Il pousse son lecteur à réfléchir sur ce qu'il se passe dans notre société actuelle.
Au-delà du contenu, il y a aussi la forme que prend ce roman graphique. Les traits sont fins. Il y a peu de détails, peu de décors. C'est le propos qui est mis en avant. J'ai adoré les couleurs, tantôt pastels, tantôt beaucoup plus vives selon les émotions des personnages.
Flipette et Vénère est donc une BD qui a su me séduire mais également me faire réfléchir. Une vraie bonne lecture.
Après un premier volet qui introduisait la géopolitique de l'époque (1634), les us et coutumes des cosaques et les différents personnages, nous poursuivons l'initiation de Karlis afin de devenir cosaque via un vote entre les différentes factions composant cette micro-société. Ce vote va être mis en péril par un ancien compagnon d'arme, Emelyan, rempli de griefs à l'égard de Zahra et Sachko.
Une suite bien ficelée au niveau scénario: c'est simple mais efficace. Les dessins de Guillo et Toulhoat sont superbes (je pense notamment à certains environnements extérieurs) et l'action est lisible dans les combats.
J'ai bien apprécié la fin avec Karlis qui fait figure de médiateur et tente d'apaiser les tensions entre les différents belligérants. Certains dialogues sont par ailleurs bien écrits (la tirade de Matviy notamment).
Un cadre géopolitico-historique peu connu, une peuplade réputée pour sa férocité au combat, une histoire classique mais bien remplie, des dessins et couleurs appréciables: une série à suivre de très près.
Une vraie réussite cette histoire !
Et ce n'est que le premier cycle.
Mais, quel que soit le niveau de l'inflation actuelle, passer de 15 à 20 euros en un mois, c'est fort de café...
Nous sommes au 11ème volume de cette formidable collection initié par l'auteur de science-fiction de nationalité chinoise à savoir Liu Cixin sur les 15 qui sont proposés. Pour rappel, il s'agit là du plus grand écrivain de science -fiction contemporaine qui a vendu des millions d'exemplaires de ces livres à travers le monde.
C'est vrai qu'il y a eu des hauts et des bas ce qui est inévitable pour une collection aussi fournies. A chaque fois, il y avait un auteur différent et donc une variation différente. Cela ne m'a pas posé de problème dans la mesure où les récits forment des one-shot.
Cette fois-ci, c'est un auteur barcelonais qui s'y colle. Eduard Torrents a effectué dans son passé des études d'ingénieur industriel avant de travailler dans une entreprise multinationale de construction automobile. Ce choix paraissait alors évident de l'intégrer dans cette collection très scientifique.
Je trouve que l'auteur se débrouille très bien. Je l'avais découvert dans « Le convoi » paru en 2013 sur les réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste durant la Guerre d'Espagne. En l’occurrence, nous sommes dans un tout autre registre ce qui traduit une bonne faculté d'adaptation.
Un mot sur le dessin de l'espagnol Ruben Pellejero pour dire qu'il est toujours aussi agréable à l’œil. Autrefois, il était plutôt gras mais il a fait des efforts pour plus de finesse dans le trait. La colorisation a été employé également à bon escient. Nous avons un ensemble assez agréable à la lecture.
Le thème est celui d'un astronef extraterrestre qui essaye de puiser toutes les ressources terrestres. Cela ressemble à « Proies et prédateurs » avec un côté « La terre transpercée ». Ma crainte légitime était de revivre la même aventure. Cependant, il n'en n'est absolument rien quand on va découvrir les profondes motivations de ces êtres venus d'ailleurs.
C'est incroyable dans le déroulé car il s'agit d'une histoire d'alpinisme, de gravir des sommets qu'il soit terrestre ou maritime. Il n'y aura point de grande aventure mais tout une longue explication d'un cheminement de découverte de l'univers. En cela, c'est assez incroyable.
Cela ne plaira pas forcément aux amateurs de science-fiction classique fan d'aventures extraordinaires ou de space-opéra. Non, on se place plutôt à un niveau assez scientifique et technique. Je vous rassure sur le fait que le niveau ingénieur ne sera pas requis.
J'ai beaucoup aimé mais la fin est plutôt assez confuse à moins que cela moi qui ne l'accepte pas vraiment. Cela interpelle incontestablement. A découvrir si on est tenté par un genre nouveau mêlant alpinisme et science-fiction, la moralité étant de se dépasser à tout prix, même si on doit couper une corde et faire des sacrifices.
Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire et l'ancienne abbaye. Nos auteurs favoris de BD (comme Tibet, Duchateau et ici Maurice Tillieux) savent vraiment y faire. De très belles cases (10 page 135 + page 136 + la moitié basse de la page 143). Les couleurs sont justes et franches comme on les aime. J'ai aussi beaucoup aimé l'effet brouillard, très bien rendu par Tillieux alors que c'est souvent un piège pour les dessinateurs.
Le suspense est bien amené et on assiste une fois encore à la savoureuse détermination de l'inspecteur Crouton. J'ai trouvé hilarant la scène où Libellule voit apparaître la figure de son meilleur "ennemi" à la fenêtre de l'adjoint au maire, ainsi que sa dernière vanne ! Une très bonne aventure.
Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire
Pour la série au complet :
Rien à dire au niveau des dessins, ils sont vraiment superbes. C'est le gros point fort de la série.
Le premier volume était excellent, ça promettait vraiment pour la suite. Le deuxième tenait bien le rythme encore, mais déjà, dans le 2e volume, la direction de l'histoire ne partait pas dans le sens que j'avais imaginé à la fin du premier tome... et les 3e et 4e volumes se sont malheureusement perdus avec un scénar bien pauvres, avec des idées certes originales, mais sans profondeurs, et finalement, des personnages mal exploités qui auraient mérités de l'être...
C'est dommage, parce que ca partait super bien...
Augustin ou l'art de l'ellipse.
L'œuvre est étonnante, rare, déconcertante. Elle nous permet d'être déstabilisé, de réfléchir.
Car tout n'est qu'ellipse, faux semblant, inaction et même ennuie.
Car tout l'intérêt de l'intrigue est hors champ. Le plus alléchant de l'histoire est entre la dernière page de l'histoire et l'épilogue. Et cela n'est pas raconté.
Le héros, pas sympathique du tout est d'une lâcheté viscérale et d'une imagination débridée qui l'impose à fuir toujours un peu plus ses responsabilités. Il n'existe que dans l'inertie et la faiblesse. Il court de couardise toujours un peu plus loin dans une campagne froide et déserte. Parfois il rencontre des personnages tel que Noëlle ,sensuelle et charnelle, mais le rendez vous est manqué. Pire, il est rêvé.
De cette œuvre déshumanisée par le comportement de couard d'Augustin, les dessins sont sublimes de vides, d'automne, de villages désincarnés et d'horizon toujours gris. Arno harmonise son propos par des dessins gris et superbes. Son trait est celui d'un auteur parti trop tôt au panthéon des grands du 9ème art.
Et d'ailleurs…
L'épilogue raconte enfin le bonheur du personnage principal qui assume enfin de ne faire que fuir, de n'être qu'une ombre, de vivre dans le vide. D'ailleurs les dernières cases sont bleus de ciel et d'océan: le destin sera beau puisqu'il assume d'être cela.
On pourrait croire à une œuvre de jeunesse peut être mal maitrisée dans la narration. Je crois, moi, tout le contraire. L'histoire raconte le hors champ dans une campagne inerte avec un personnage invisible. Il y a des œuvres ou il faut prendre le temps de comprendre le parti pris. Et alors, tout fait sens….
Perso, j'ai adoré quand cela a fait tilt dans mon esprit.
Cet album plus proche des écrits que bien des adaptations cinématographiques qui vaut son pesant de cacahuètes : scénario impeccable mis en image par le talentueux Giovanni Lorusso. A lire et relire !
Un album mi-figue, mi-raisin. On a toujours des dessins fabuleux mais le scénario est un peu bancal et trop farfelu. De bonnes idées mais le tout est trop alambiqué. Une occasion manquée, c'est dommage. On passe quand même un bon moment !
Bonjour,
Je possède une version cartonnée rigide avec dos toilé rouge. Je ne trouve aucun renseignement sur cette édition.
Le 4eme plat est identique au 12b1969b sans le code ISBN.
Quelqu'un a t-il des infos?
J'ai la même chose avec la BD " Sur la piste des dalton" également couvertures cartonnées avec dos toilé rouge.
SI vous avez des infos, je suis preneur. Merci.
En effet, le titre de cet album est approprié ! Le tigre ne fait pas dans la dentelle. Un album brutal, dynamique, qui se lit (un peu trop) vite ... Un bon moment de lecture.
L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais le dessin, assez classique, est de qualité et l'atmosphère est là pour un thriller animalier assez original