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L’auteur Mathieu Lauffrey n’en n’est pas à sa première série sur les pirates. On se souvient de « Long John Silver » démarré en 2007. J’avais adoré. C’était d’ailleurs devenu un incontournable sinon l’une des meilleures séries de pirates.
Mathieu Lauffrey recommence avec Raven plus d’une décennie après. Oui, on pourrait dire qu’il refait dans la même soupe. Je crois qu’il faut plutôt le voir comme une autre variation d’une histoire dans le genre flibustier. Le monde de la piraterie est finalement assez vaste.
Le principe est toujours le même à savoir la recherche d’un fabuleux trésor. Et surtout, ces personnages aux caractères bien trempés pour partir dans une aventure aux mille dangers. On suit bien volontiers notre héros Raven (à ne pas confondre avec les raviolis japonaises).
La méchante de service est une femme pirate aussi belle que dangereuse et vénéneuse. L’adversité sera de taille. J’ai adoré cette première confrontation dans ce premier tome. On pourra noter qu’il n’y a pas de longueur. L’auteur fait plus vite pour aller à l’essentiel et on ne s’ennuie pas avec autant d’action. C’est une excellente entrée en la matière dans une aventure qui s’annonce assez palpitante.
Au niveau du graphisme, c’est toujours aussi somptueux. On pourra déceler une maîtrise aussi bien dans les personnages aux costumes flamboyants que dans les décors de ces îles des Caraïbes décidément magiques. J’ai été subjugué par la beauté de ces planches. C’est du tout bon !
Au final, on se laissera bien volontiers embarqué dans ce voyage avec Raven. Dépaysement garantie. Ennui proscrit. Encore un très bon moment de lecture !
L'intégrale est bien faite, c'est un beau livre dans la bibliothèque. Cette intégrale de Dargaud n'est pas aussi belle et aussi grande que les intégrales grand format de Djinn ou Murena, mais le format est bien quand même. A la fin, il y a quelques pages de croquis avec les couvertures de chaque tome, c'est cool
Les dessins aussi, ils passent très très bien, vraiment, rien à dire.
Et l'histoire est top... je n'avais aucune attente en commençant la lecture, et ca va de surprises en surprises... un petit délice fortement recommandé.
Œuvre matricielle d'une saga majeure
"Carnet d'orient" qui deviendra "Djemila" devait être un opus unique. 12 tomes se succéderont par la suite, construisant ainsi une saga autant familiale que générationnelle.
Ici point de fils ou de petites filles, ni de trahison dans un air du temps haineux, nous suivons un artiste peintre qui veut se baigner dans les couleurs chaudes d'un pays d'aquarelle brulante et qui se noiera dans une culture jusqu'à avoir le cœur brisé par un mirage.
Il sera notre fil conducteur de la période 1834/44 en Algérie.
Celle de la colonisation pour astreindre des sauvages à gouter au modernisme européen. Et l'auteur nous montre la brutalité des généraux, l'horreur des marches forcés des soldats et hommes de rang. Il nous fera découvrir un homme illustre, lettré et sage qui sera le chef de la résistance des tribus d'Algérie: Abdel Kader. Mais aussi la violence de ces mêmes tribus.
Rien n'est noir, ni blanc chez Ferrandez. Il n'y a pas de prosélytisme. L'auteur raconte la comédie humaine si tragique dans l'horreur de la guerre. Et c'est vraiment réussi.
Pourtant le héros ne court pas l'idéal politique mais celui de l'amour plus fantasmé que réel d'ailleurs. Et il déambule dans les terres ocres, les orages violents, le froid glacial et le désert suffocant pour une quête unique: Un visage d'ange. Le reste importe assez peu en définitive.
Le partis pris de l'auteur est atypique: montrer la guerre par l'œilleton de l'amour idolâtre. Car Djemila, celle pour qui tout le peintre osera toutes les rencontres, tous les chemins même ceux de la perdition politique, n'existe pas. Elle ne parle pas. Ne mène aucune action. Elle subit son destin. D'ailleurs, elle apparait jamais vraiment dans l'histoire. On peut regretter cette absence sauf que elle est le symbole de cette Algérie insaisissable, invisible. Elle n'est en définitive qu'un visage sensuel et sublime sur un dessin au fusain au ton toujours ocre.
De conception classique, la trame est menée sans fausse note, tambour battant. Il y a parfois des moments de poésie également. De belles phrases et de beaux crayonnés qui racontent le personnage principal dans son travail de peintre. Le plaisir est absolu dans la lecture.
Il m'a manqué juste Djemila. Trop absente, trop invisible jusqu'à un décès assez bête . Une sorte de Roméo et Juliette qui ne tient pas sa promesse.
A part ça, le plaisir est total, les paysages magnifiques et l'histoire haletante. Ferrandez raconte l'Algérie de 1834 avec maestria.
J'ai adoré cette belle histoire d'amour sur la complexité de la jeunesse. Belle balade de bonheur comme j'aime sur des bd simple
A lire absolument
De l’initiative personnelle au mouvement fédérateur, la résistance forge son réseau dans l’ombre de la répression.
En visionnant l’occupation avec un oeil enfantin, la résistance devient un sujet hautement pédagogique.
C’est le récit d’un témoignage d’une française d’origine juive. Ses parents qui vivaient en Pologne s’étaient installés à Paris en 1926.
Il faut dire que le père austro-hongrois avait eu la mauvaise idée de visiter la capitale alors que la Première Guerre Mondiale avait été déclaré. Il se retrouvait au cœur du territoire ennemi qui l’a d’ailleurs emprisonné durant les 4 années du conflit. Pour autant, malgré sa captivité, il avait appris à aimer notre pays.
Il ouvre un commerce à Paris qui prospère mais c’est sans compter sur l’avènement d’un homme qui allait assombrir la face du monde à tout jamais. Hitler a entraîné la guerre et la mort de plus de 50 millions de personnes à travers le monde. Si seulement, l’académie de peinture avait bien voulu de lui. Mais bon, il était trop mauvais.
Le sujet principal est la traque des juifs à l’occasion des rafles qui ont sévi en France avec la complicité du gouvernement de Vichy. Tout a été progressif. D’abord des interdictions (d’exercer un métier par exemple) puis des humiliations (le port de l’étoile jaune) et enfin l’extermination dans des camps de concentration.
On peut encore avoir du mal à imaginer parce qu’on était d’une autre religion que chrétienne, on soit pourchassé et exterminer par million que l’on soit des femmes, des enfants ou des vieillards. Cela concernait également ceux qui avaient défendu le territoire national contre l’invasion allemande durant les deux guerres.
En lisant ce témoignage d’une jeune femme qui vit caché dans les montagnes en ayant la peur au ventre d’être capturé, on se rend compte que nos petits problèmes quotidiens n’étaient rien comparés à ceux vécu par toute cette génération. On peut aisément relativiser.
Bien sûr, le sujet n’est pas nouveau et a été maintes fois exploités sur le support de la bande dessinée. L’œuvre principale et culte restera le célèbre comics Maus. Maintenant, c’est toujours appréciable d’avoir plusieurs témoignages afin de souligner la véracité des faits qui sont parfois réfutés par les tenants de partis d’extrême-droite. Il faut également que les nouvelles générations n’oublient pas ce qui s’est passé en Europe et qui est extrêmement grave.
Je sais que l’histoire se répète comme le prouve le massacre de Boutcha toujours en Europe durant l’année 2022. Il faut espérer que le principal criminel de guerre soit arrêté comme il se doit suite au mandat d’arrêt international. Pour moi, ce n’est pas un chef d’état mais un criminel qui doit être traité comme tel.
Sur la forme, le graphisme n’est pas celui que je préfère mais il passe quand même assez bien pour ce type de récit. Il me manque juste un peu plus de personnalisation qui aurait fait qu’on s’attache plus facilement à notre narratrice héroïne rescapée. C’est quand même un peu statique.
Ceci dit, il n’en demeure pas moins que sur le fond, cela mérite amplement lecture. Une version de plus mais qui compte.
Assez d'accord avec les autres avis. Plutôt moyen comme histoire. Et franchement le commentaire de Valérie Mangin sur le soi-disant propos procolonialisme du roman me semble tiré par les cheveux... Bref, je n'ai pas lu le roman, mais l'histoire ne m'a pas vraiment emballé. Pourtant, tous les ingrédients étaient là pour en tirer une bonne histoire. Impossible par contre de savoir si c'est la faute de Wul ou de Mangin sans avoir lu le roman aussi.
D'abord, l'album en tant qu'objet est vraiment superbe. La couverture est belle, les couleurs de la couverture et du titre se mélangent à merveille, donc l'approche du livre est très favorable à l'achat.
En parcourant rapidement les pages, le rappel des traits de Rosinski m'ont finalement convaincu de l'acheter.
Alors on est bien replongé dans l'univers de Thorgal, c'est cool...
Par contre j'ai eu un peu de mal... pas que l'histoire n'est pas bien, elle passe relativement bien, mais ça ne colle pas avec le personnage, ni en tant que vieillard (sa faiblesse de se laisser berner si facilement par l'anneau), et sa nouvelle jeunesse remplie de haine à tel point qu'il assassine un roi... la perte de l'amour d'Aaricia... ça ne marche pas dans ma tête...
Mais j'avoue, avec une série comme Thorgal, ça peut être difficile de reprendre le flambeau, relancer l'histoire... Du coup, je me demande ou va partir cette nouvelle saga.. Mais bref, il y a un certain intérêt quand même.
Une histoire de vengeance sur fond d’espionnage, dont Ric sert d’instrument conducteur, au départ à son insu : voici le plan machiavélique du « Bourreau » et la trame de cet épisode. Duchâteau nous livre un scénario habituel à tiroirs multiples, à la manière des poupées russes, où un piège en cache un autre auxquels Ric Hochet échappe à chaque fois in extremis, jusqu’à retourner la situation. Pas de surprise donc à ce niveau. Par contre le dessin et les ambiances sont au top. Au début des années 1970, Tibet entame effectivement ce que je considère comme sa meilleure décennie : son style s’est nettement affiné tout en conservant une véritable densité, surtout dans le jeu des ombres. Son dessin deviendra par la suite, à partir des années 1980, trop léger à mon goût. Les scènes dans l’Allemagne de l’Est sont pesantes à souhait, et la poursuite nocturne en voitures dans une forêt noire et sinistre, s’étirant sur plusieurs pages haletantes, est particulièrement réussie.
Al Ewing. Liam Sharp. Ces deux noms ont suffit à me faire acheter, sans rien savoir de plus ce pavé sorti ce vendredi chez Delirium. Première reaction: petite déception quand je vois que Liam Sharp ne signe que 10 pages. Puis que ce sont des histoires courtes. Mais bon, je commence à le lire en me disant que la lecture sera agréable malgré tout. Je connais la réputation de 2000 AD et je sais que l'humour grinçant et cynique sera présent. Et quel bien m'en a pris. Nous avons plusieurs histoires courtes déconnectées les unes des autres mais toutes aussi jouissives. Al Ewing, très loin de ce qu'on lui connaît sur ses productions Marvel, livre ici des histoires bourrés d'un humour acide anglais pour traiter de phénomènes de sociétés avec une touche grinçante qui sied parfaitement à l'univers de Judge Dredd. Et plusieurs domaines en prennent pour leurs grades le sport, Noël et son esprit (pas si) merveilleux à Mega City One ou encore James Bond ou l'auteur nous dit tout le bien qu'il pense du plus célèbre agent secret de Sa Majesté. Comprenez bien que ce tome est un petit bijou pour qui aime l'humour anglais décalé. Si en plus vous comptez la qualité d'édition de Delirium qui nous livre ici un très beau bébé, on peut excuser le côté un poil racoleur des noms sur la couverture qui est fait pour pousser à un achat qui fera mouche tant cette lecture est agréable.!
Tome qui se penche enfin plus sérieusement sur la nature démoniaque de Spawn. Après une épreuve ayant siphonnée une belle partie de ses pouvoirs et suite aux événements de Bloodfeud, Spawn doit affronter sa nature et son créateur. Un tome bien plus riche que les précédents qui pourtant étaient de haute facture.
On suit aussi les aventures, en parallèle de Sam & Twitch suite à leur éviction de la police et de comment ils fondent leur agence de Detective et leur première enquête. Un arc secondaire qui donne envie de se pencher sur la série.
A noter aussi la présence de deux épisodes crossover avec Savage Dragon lors du passage de Simmons dans les cercles infernaux. Un dytpique très sympa qui s'inscrit pleinement dans la continuité de la série Spawn (et à priori Savage Dragon aussi) et qui permet de découvrir le personnage qui est bien plus lumineux et fun que le personnage sombre et torturé qu'est Al Simmons.
Voici une œuvre bien atypique dans le paysage Comics. Pas forcément de par son scénario qui est agréable mais qui reste une œuvre de Sci-Fantasy relativement classique. Mais plus par sa partie graphique qui fait penser à de l'aquarelle. Quasi du franco belge.
L'œuvre en elle même, à priori auto contenue, est plutôt sympathique bien qu'assez inégale. La première partie est trop dans l'exposition et assez lente tandis que la seconde est bien plus orienté Action, ce qui fait que le rythme semble très inégal. Cependant on se prend au jeu de ce récit qui pourrait être une sous intrigue d'un bon Final Fantasy. Une œuvre intéressante, pas forcément inoubliable mais qui fait passer un bon moment de lecture.
Si un seul Comic book doit être lu dans une vie c'est bien celui là. Œuvre romantico-trash ultra violente, gothique à souhait, c'est par cet écrit que James O'Barr a tenté d'exorciser le deuil de sa petite amie tuée par un chauffard ivre. Et savoir le pourquoi cette œuvre a été écrite renforce le propos de celle ci. On est sur un récit noir, d'une extrême tristesse et dont la violence du deuil n'a d'égal que l'absurdité de la mort et ce sentiment d'impuissance.
L'histoire est plus que connue, notamment grâce au film avec Brandon Lee. Eric revient d'entre les morts venger le viol puis meurtre de sa petite amie, Shelly, dont les monstres qui se sont repus d'elle l'ont fait sous ses yeux agonisants. Mais si le film était très bien fait, il ne rend aucunement hommage à la BD, toute de noir et blanc et de poésie mêlant morbide, meurtre et amour. Un amour pur et sans condition.
Alors on pourra toujours ergoter sur le fait que ce deuil a obscurci le jugement de l'auteur qui y a ajouté une part de fantasme quant à l'amour pour sa petite amie. Mais qu'importe ? O'Barr avec The Crow a livré une œuvre majeure du comics indépendant aux USA. Et par là même une sorte de thérapie, pour lui d'abord. Mais aussi, peut être, pour tous ceux qui ont traversé les mêmes épreuves que lui. A savoir la perte brutale d'un être cher.
Quoi qu'il en soit, ce livre est à lire. Qui plus est, la "Definitive Edition" de Delcourt (introuvable maintenant) rend grâce au récit qui se voit ajouté les pages perdues ou non publiées à l'époque. En tous cas vous l'aurez compris, ce livre est à lire et il se vit plus qu'il ne se raconte.
Une ville, dans un futur à priori éloigné. Un groupe d'enfant joue dans des ruines. Cela fait au moins des dizaines d'années que leur programme reste le même. Puis quelque chose change. La monotonie qui rythment leur vie s'efface petit à petit suite à leur rencontre avec un survivant de la dernière pandémie. Deux mondes et modes de vie qui s'entrechoquent. Comment vont-ils s'en arranger ? C'est sur ce postulat, en plantant le décor et le passé de personnages pendant 3 épisodes, que Jeff Lemire nous conte sa nouvelle fable fantastique. Dans un monde post apocalyptique, comment réagissent deux groupes de personnes totalement différents. Magnifiée par le dessin de Dustin N'Guyen et la quasi absence de couleurs Little Monsters nous fait nous poser une question à la fin de ce premier arc: qui sont vraiment les monstres ? Sans pour autant tomber dans les poncifs manichéen du genre, cette œuvre, aux relents dramatiques, offre une vision des choses particulière, mais coutumière malgré tout, de ce que l'auteur en pense.
Un premier tome à lire donc, bien qu'il se lise (beaucoup) trop vite
Après avoir lu le 2e tome de l'omnibus FF de Hickman, j'avais eu envie de me replonger dans des aventures de la First Family. Et si Hickman les plongeait aux confins de différents monde, Mark Waid nous raconte une histoire de famille mettant en avant les liens qui unissent les différents personnages entée eux. Pas de longs voyages aux confins du monde, de la galaxie ou dans une autre dimension. Mark Waid nous conte comment le clan Richards évolue au début de ce 21e siècle et avec beaucoup de Majesté. Peu d'ennemis cosmique donc, si ce n'est une courte histoire avec Galactus en fin de tome et un Johnny Storm ayant fortement évolué. Le gros de cet omnibus se concentre sur Fatalis et la latvérie, mettant en place un Reed Richards très changé, presque méconnaissable. Une évolution qui permettra d'expliquer, sous la plume de JMS son évolution durant Civil War.
La partie graphique assurée en majeure partie par Mike Wieringo est fantastique. Entre Comics et cartoon son talent sublime la narration de Waid. D'ailleurs son absence se fait sentir sur les rares épisodes où il passe la main.
Dans tous les cas, c'est un merveilleux objet à posséder, lire et relire en complément au dyptique du run de Hickman qui brosse plus la partie explorateurs des Fantastiques.
On m'a beaucoup parlé de ce tome comme étant le meilleur des trois sortis. Et je le confirme. Bien qu'ayant aimé les deux précédents, celui-ci possède un scénario plus fort, plus d'action et de sous intrigue. Le fait de faire intervenir plusieurs tribus amazones est une belle idée qui permet de mettre en avant des personnages forts. Outre Nubia qui prend de plus en plus de place par une belle caractérisation, le personnage de Faruka et Yara Flor sont formidablement écrits. Un petit bémol quand à la sous utilisation de Donna Troy et du côté un peu trop "over the top" de Cassie (qui est pourtant un personnage que j'aime beaucoup). Il est d'ailleurs dommage que Wonder Girl ne soit pas publié en VF. Ce serait un formidable complément à ce tome (et 40e pour le tome VO qui aura pas mal de doublons avec celui là me fait un peu mal). Bref, une lecture sympa pour qui veut se replonger dans les mythes grec antiques avec une mise au goût du jour. Certes les défauts que l'on peut entendre sur la trinité DC peut être entendu pour Wonder Woman sur ce tome: trop monolithique et déïfiée inébranlable. Mais c'est aussi la magie des comics. Et celui ci est très agréable. Alors pourquoi se priver ?
Que se passerait-il si l'homme de demain venait à mourir ? Quels seraient ses derniers exploits sur terre ? C'est ce que va nous raconter Grant Morrison dans ce récit humain, touchant et poignant mêlant mythologie moderne du dernier fils de Krypton aux travaux d'Hercules. Dire que ce récit est un chef d'œuvre est un doux euphémisme. Tout y est superbe. Que ce soit le récit avec un Grant Morrison ultra accessible ou Frank Quitely qui livre icibpeut être sa plus belle prestation. Chaque épisode se finit sur une pleine page, quasiment toutes merveilleuses. Le drame humain se jouant pour Superman qui se sait condamné mais veut quand même œuvré pour le bien et visant à très long terme est fabuleux. C'est dur d'en dire plus sans spoiler le récit. Mais c'est une œuvre que tout amateur de comics devrait lire au moins une fois. Jamais Morrison n'aura été aussi humain dans son récit et sa caractérisation en donnant une aussi forte charge émotionnelle à son personnage. Foncez lire ce Comics, il en vaut la peine. Et avec la sortie annoncée en Urban Nomad prochainement, aucune raison de ne pas lui laisser une chance.
Suite et (presque) fin de la Warworld Saga. Et quelle saga épique. Point d'orgue de tout ce que Phillip Kennedy Johnson a mis en place dès son premier épisode. Et comment on rend Superman épique à souhait ? On pioche des éléments intéressants glorifiant son statut de demi dieu et on conte une histoire aux allures de mythologie antique à la Hercules ou Jason. Ici, Superman va sauver les descendant d'une branche de son peuple sur la planète de Mongul. Affaiblit avant son voyage il se retrouve sans pouvoir sur cette planète. Prisonnier puis esclave selon les règles de Mongul, Superman gardera son état d'esprit et finira par faire revenir l'espoir sur une terre désolée. Dans ce tome, on y ajoute une part de mythologie. Et si la quête de ce mythique est rondement bien menée, mêlant des phases de combat, de flash-back quant aux personnages (cet Annual avec les passés croisés du jeune Clark et d'un Warsien est une pépite), la fin semble un peu expédiée. Quid de ce pouvoir mythologique et qu'en est il de certains personnages semblant devenir clés à la fin de Warworld Apocalypse ? J'espère que le tome 5 répondra à tout ceci et clôturera ainsi une des meilleures aventures de Superman depuis bien des années (qui a parlé de New Krypton?). En tous cas, ce récit est incroyable et je le recommande vivement. En espérant que le cinquième, et dernier tome avant le Dawn of DC, soit de même facture.
La JSA. Cette équipe de héros DC de l'âge d'or des comics à un parcours éditorial assez compliqué, d'autant plus avec la modernisation des héros lors de l'âge d'argent. Il y a eu quelques retours mais depuis Crisis on Infinite Earths les séries n'étaient pas notables... et il a fallu que James Robinson insiste auprès de DC pour que cette série revienne. Ce premier tome nous sert donc de tome inteoductif à qui sont ces personnages, quelque peu oubliés, à l'époque, qui compose cette équipe. Beaucoup de One shot sont présent donc et concernent tous un ou deux héros et nous permet donc de nous familiariser avec. Et ça marche bien. Les talents conjugués de Robinson et David S. Goyer permettent de (re)donner vie à des personnages aux caractères bien distincts. Que ce soit pour les anciens Alan Scott, Jay Garrick ou Ted Grant ou des nouveaux venus comme Al Pratt tous ont une personnalité différente. Et la notion d'héritage chère à DC est parfaitement mise en exergue avec la jeune génération (Courtney Whitmore en Star Spangled Kid, Ted Knight en Starman, Sanderson Hawkins en nouveau Sandman, ancien sidekick du premier...).
Ce tome est donc une belle entrée en matière avant la reprise du titre par Johns (au tome suivant) et avec une réécriture d'un ennemi qui le rend plus charismatique.
L'attente est donc satisfaite tant la qualité de ce titre est là. Bien que certains pourraient rechigner quant la teneur de ce tome (des One shot se passant pendant la seconde guerre mondiale principalement), on prend du plaisir à lire ces titres qui donnent l'impression de revivre cette période des comics.
Un tome fortement recommandé donc.
La série mère était déjà exceptionnelle de finesse et de poésie : le spin off ici présent réussi à l’être tout autant !
Une série jolie, agréable à lire, et dotée d’une poésie - mais aussi d’une finesse intellectuelle - absolument folle. Le Hors Série est aussi génial, tout comme la série Spin Off sur notre héros.
Excellente découverte ! Série pleine d’idées canons, des scènes magnifiques, un scénario solide et haletant. La fin m’a beaucoup plu aussi ! Certes il y a certains points qui seraient améliorables mais au fond ce n’est pas dérangeant et ça augmente même le charme de cette série.
Un excellente surprise ! un peu le même plaisir ressenti naguère lorsque je découvrais pour la première Thorgal, un mélange de SF et d'ésotérisme antique. Ce n'est pas révolutionnaire certes, mais le graphisme est bon, et le scénario bien ficelé.
Un récit initiatique envoutant, apaisant, et très bien documenté. Superbe lecture qui vous fera voyager parmi les hommes, les kamis, et autres yokais du folklore japonais : laissez-vous bercer par les notes du shamisen !
Sa voisine est indonésienne. On pourrait dire qu'on s'en fout de la nationalité des gens mais le propos est plutôt de découvrir la culture de ce pays et le regard que portent une indonésienne amoureuse de la France.
On apprendra par exemple que les chips à la crevette viennent de Java et qu'il en existe différentes sortes. Oui, les sujets seront assez divers pour découvrir les différences.
L'Indonésie est quand même le plus grand archipel du monde qui s'étend des deux côtés de l'équateur. Il faut savoir que c'est le plus grand pays musulman du monde avec une grande diversité de population. Il y a près de 150 volcans en activité. On se souvient également du tsunami qui en 2004 a également ravagé ce pays.
Je n'ai pas trop aimé la démarche de l'auteur Emmanuel Lemaire de vérifier systématiquement les faits que racontent sa voisine lorsqu'elle visite une ville de France en prenant le train. Il faut savoir qu'elle choisit sa destination en fonction de critères assez particuliers.
Je vais prendre un exemple. Son auteur préféré dit que Niort est la ville la plus laide de France. Quoi de mieux que d'aller sur place pour vérifier ? Niort n'est pas laide mais simplement banale. Elle s'est fait au passage trois nouvelles amies. Comme quoi !
La vision de cette indonésienne est un peu surprenante mais parfois assez réaliste. Ainsi, Johnny Hallyday, c'est comme un chanteur américain qui chante en français et ce n'est pas la France. En Indonésie, il y a également un chanteur qui s'habille comme une star américaine et qui chante dans sa langue natale ; bref un indonésien qui se prend pour un américain.
Autre particularité de notre pays : le dimanche, les villes en France sont vraiment fantômes au contraire de l'Indonésie où il y a toujours du monde quelque soit le jour de les semaine. On ne peut le dénier. Mais bon, il y a d'autres bons côtés à voir avec ce constat.
Sur la question du racisme, elle admet qu'il y en a partout dans le monde et même dans son pays où on la prenait pour une chinoise. Il faut savoir que les chinois sont assez enviés pour leurs richesses et que cela suscite de la jalousie entraînant des pillages de masse ce qui n'est guère rassurant.
Il est vrai que l'Indonésie est un pays inconnu dans l'histoire hexagonale. Cette BD nous permettra de mieux le connaître au travers une sympathique voisine qui ne sera point une tueuse comme pouvait le penser au départ notre auteur narrateur.
Bref, une lecture revigorante et assez humaine. Parfois, il y a du bon que de découvrir qui sont ses voisins.
Premier pas dans l’univers Valiant : j’adore ! J’en ai soupé des DC et Marvel. Ce sont des super-héros rafraîchissants et d’un genre nouveau, si je peux dire ainsi. Ça m’a donné envie de me plonger dans l’univers Valiant
Je considère cette BD comme un exemple parfait du projet qui a tout pour être génial, mais qui est bourré de maladresse visuelles ou scenaristiques, tout en restant fort sympathique. Belle découverte
Ayant apprécié le premier tome à sa lecture il y a un petit moment déjà, je n'arrivais pas à mettre la main sur les deux derniers à prix raisonnable . Chose faite il y a peu, j'ai pu enchainer et terminer cette histoire sordide, tirée en partie de faits réels . Voir ce lien pour plus d'information : https://fr.wikipedia.org/wiki/Waverly_Hills_Sanatorium
Tout d'abord, de superbes couvertures qui promettent beaucoup, provoquent l'angoisse et laisse penser à une histoire d'hopital hanté . L'aventure commence par la triste réalité d'une époque où la tuberculose sévissait de plein fouet et on suit la petite Cora qui a le privilège d'être placée grâce à sa mère aimante, au sanatorium de Wavery Hills, établissement renommé pour ses résultats . C'est ici la seule bonne nouvelle à laquelle on aura droit tout au long de l'histoire, dont la déception, la cruauté et la folie vont crescendo . Comme si la maladie n'infligeait pas suffisamment son lot de douleur, l'Homme et ses vices anéantiront tout sursaut d'espoir et provoqueront dégoûts, révultions et colère .
Les dessins de RAFFAELE sont pertinents, ils intensifient le récit et on reste parfois quelques minutes sur une planche qui provoquera chez le lecteur un sentiment très fort ,que ce soit l'amertume, le désir, le dégoût ou l'affliction ... Toute la palette d'émotion est maitrisée par l'artiste . BEC-RAFFAELE est un binôme qui s'est parfaitement trouvé, complémentaire dans la manière de partager les impressions avec son public . Car si le scénario aborde déjà des thèmes difficiles, liant la réalité et le fantastique, le dessin l'accompagne admirablement en instaurant une atmosphère pesante, malaisante sans tomber dans l'absurde, simplement en évoquant par le dessin, des croyances populaires .
J'ai franchement adoré ma lecture, ce que j'ai vu et "entendu" . Une histoire courte en trois tomes, permettant de développer suffisamment l'intrigue sans tirer sur la longueur , au risque de perdre en intensité .
Ayant apprécié le premier tome à sa lecture il y a un petit moment déjà, je n'arrivais pas à mettre la main sur les deux derniers à prix raisonnable . Chose faite il y a peu, j'ai pu enchainer et terminer cette histoire sordide, tirée en partie de faits réels . Voir ce lien pour plus d'information : https://fr.wikipedia.org/wiki/Waverly_Hills_Sanatorium
Tout d'abord, de superbes couvertures qui promettent beaucoup, provoquent l'angoisse et laisse penser à une histoire d'hopital hanté . L'aventure commence par la triste réalité d'une époque où la tuberculose sévissait de plein fouet et on suit la petite Cora qui a le privilège d'être placée grâce à sa mère aimante, au sanatorium de Wavery Hills, établissement renommé pour ses résultats . C'est ici la seule bonne nouvelle à laquelle on aura droit tout au long de l'histoire, dont la déception, la cruauté et la folie vont crescendo . Comme si la maladie n'infligeait pas suffisamment son lot de douleur, l'Homme et ses vices anéantiront tout sursaut d'espoir et provoqueront dégoûts, révultions et colère .
Les dessins de RAFFAELE sont pertinents, ils intensifient le récit et on reste parfois quelques minutes sur une planche qui provoquera chez le lecteur un sentiment très fort ,que ce soit l'amertume, le désir, le dégoût ou l'affliction ... Toute la palette d'émotion est maitrisée par l'artiste . BEC-RAFFAELE est un binôme qui s'est parfaitement trouvé, complémentaire dans la manière de partager les impressions avec son public . Car si le scénario aborde déjà des thèmes difficiles, liant la réalité et le fantastique, le dessin l'accompagne admirablement en instaurant une atmosphère pesante, malaisante sans tomber dans l'absurde, simplement en évoquant par le dessin, des croyances populaires .
J'ai franchement adoré ma lecture, ce que j'ai vu et "entendu" . Une histoire courte en trois tomes, permettant de développer suffisamment l'intrigue sans tirer sur la longueur , au risque de perdre en intensité .
Comme pour l'album chez les Helvètes, Goscinny sait manier l'humour et la dérision à son paroxysme avec un pastiche des habitudes de nos amis corses. C'est frais et les dessins d'Uderzo sont simplement fantastiques : un tome qui regorge d'idées farfelues et cocasses qui ferait un film cinéma incroyable s'il était adapté sur grand écran !
Un album génial avec un méchant atypique mais très drôle : Prolix. Les planches sont vraiment magnifiques. Uderzo est à son apogée en terme de graphisme et le scénario de Goscinny est excellent !
Après un dernier album scénarisé par Cauvin (T.64) très moyen et une reprise catastrophique (T.65), j'avais arrêté la série et pensais passer à autre chose. C'était sans compter ce nouvel opus qui titillait mon regard en grande surface et qui ne demandait qu'à être lu. Après lecture, je suis soulagé de dire que la barre a été (heureusement) relevée.
Bon soyons clair, ce n'est pas un chef d'œuvre et il ne s'y passe pas grand chose au final. Néanmoins, le scénario écrit par Kris ajoute un côté plus brut de décoffrage dans le sens où nous revenons à la réalité meurtrière de la guerre.
Il y a bien entendu de l'humour mais moins qu'à l'accoutumée. J'ai aussi noté la qualité de certains dialogues bien amenés et piquant par moment. L'histoire globale m'a rappelé l'excellent album 'les cousins d'en face' par instant, même si cet opus n'en atteint jamais la qualité.
Au dessin, Lambil est fidèle à lui-même et à 86 ans passés, on peut dire qu'il a du mérite de continuer.
Un album sympathique, sans prétention, mais largement mieux que le précédent (ce qui n'était pas difficile). J'attends de voir les opus suivants avec de nouveau Kris à la barre.
cet album est tout à fait correct au niveau des dessins qui sont dans l'ensemble assez bon.
le scénario tient relativement bien la route avec cette idée pas nouvelle cependant dans la SF d'une civilisation avancée ayant dû quitter sa planète d'origine suite à un cataclysme et qui décide d'y retourner bien des millénaires plus tard.
par contre ce qui ne teint pas la route c''est cette civilisation très étrangement proche de la notre excepté l'avancé de la technologie.
l'utilisation de l'alphabet latin me chagrine particulièrement tout comme la notion très bizarre du temps.
en effet, la grande catastrophe qui aurait obligé la race humaine à partir est censée s'être passée 4.5 milliards d'années avant le début de cette histoire.
en bref, sans rire, Y Sent nous parle d'une période ou la planète Terre venait de se créer, ou la vie n'existait pas et pourtant ou existait une civilisation suffisamment avancée pour aller dans l'espace?????????
j'aime beaucoup la SF et je suis un fan de stars war.
mais tant qu'il s'agit d'univers lointains dans une autre Galaxy l'imagination est reine mais là il est question de la Terre donc de quelque chose de moins lointain pour lesquels tout n'est pas possible au risque de sombrer dans le ridicule.
malgré une suite qu'il n'est à mon avis pas difficile à deviner j'attendrai le tome 2 pour me faire un avis définitif.
Une ambiance polar pour cet album. Le découpage ainsi que les dessins font de cet opus l'un des plus réussis de la saga Vaillant. Pas de spectaculaire mais des situations cohérentes et vraisemblables. Michel Vaillant reste l'un des fleurons de la BD franco-belge !
La grosse erreur dans cette série, c'est d'avoir choisi pour héros le comte de Champignac sans respecter du tout le personnage créé par Franquin, pour faire passer des messages. Champignac est plus adapté à une série humoristique que dramatique et ici, il est fade et ennuyeux ce qui est un comble
Un album que j'ai détesté - et pas seulement pas aimé. La plpart du temps, je n'ai pas trouvé l'humour drôle, avec des gags qui traînent en longueur sur des pages et des pages, comme si l'auteur voulait absolument qu'on remarque que c'est drôle. Mais surtout, j'ai ressenti du mépris envers l'univers créé par Morris et surtout envers son héros qui passe pour un débile.
le dessin est parfait, le storyboard un peu touffu, mais on ne peut que regretter le parfum de complaisance à l'égard d'une bande de salauds qui ont trahi leur pays pour combattre pour le nazisme, on présente en héros, sauvant une femme violée par les russes, un déserteur allemand que les allemands veulent fusiller, bref c'est nauséabond; dommage, car cela aurait pu donner un bon album,
On retrouve l’énergie de l’histoire et des dessins, les personnages sympathiques avant que tout commence, donnant un nouveau jour à l’ensemble.
A cela près qu’on sait déjà quasi tout et qu’il y a donc peu de surprises, avec en plus quelques scènes qui se répètent…
Donc, c’est sympa de voir l’histoire sous un autre jour, la réaction des parents et la vie intime de Nathan, d’avoir quelques petites réponses sur comment ça a commencé, mais vu qu’on sait déjà quasi tout, c’est un peu banal dans l’ensemble…
Agréable mais dispensable.
Cette intégrale marque de nombreux changements dans la vie d’Invincible. Ces relations avec Cécil se corsent sérieusement, ce qui plongera Mark dans certaines phases de doute. Nous avons également un changement de costume à l’image de la couverture.
La relation entre Mark et Eve évolue enfin (peut-être mes moments préférés sur cette intégrale). Le développement d’Oliver prend également beaucoup de place et ses pouvoirs ne cessent de grandir.
Certaines planches sont absolument incroyables (mention spéciale pour les boucles pages sur Eve et Mark). Je prends toujours plaisir à découvrir les bonus qui nous en apprennent plus sur la construction de certains dessins.
J’aime toujours autant cette série et je m’empresse déjà d’aller lire la suite.
Love Story a été un film dramatique poignant des années 70 qui est un peu tombé en désuétude. L'amour est plus fort que tout mais sera quand même soumis aux épreuves de la vie. La mort en fait malheureusement partie.
Cette BD constitue un subtil mélodrame dont le thème est l'acceptation du deuil. Notre héros black voit partout son amie décédée dans un accident. Il va la voir apparaître comme une sorte de fantôme dans sa vie mais tout lui paraîtra si réelle. Il sait tout de même qu'il s'agit d'un mirage notamment quand il se confie à son psychiatre.
La fin est une réelle surprise qui vient tout chambouler bien que le procédé a déjà été utilisé dans certains films. J'avoue avoir bien apprécié cette mise en scène qui parait totalement crédible.
Le dessin sera pas vraiment le fort de cette œuvre mais il est totalement acceptable notamment dans ses plans parfois contemplatifs de la ville de New-York. L'auteur a choisi la carte de la simplicité et c'est tant mieux car pas de fioritures inutiles.
Au final, nous avons une proposition qui peut paraître assez touchante pour peu qu'on soit sensible à ce thème pas très joyeux.
C’est une ode à la vie, sur fond de culture indienne , c’est sympa mais pas extraordinaire . C’est vrai que je n’ai pas lu souvent d’histoire qui sont un hymne à l'existence à travers le regard de la mort, c’est original de ce point de vue . Plusieurs destins se croisent, les croyances hindous et la réalité, la mort, la vie et ses souvenirs , le tout sublimé par des couleurs chaudes aux nuances de violet, qui accentuent l'aspect poétique, chimérique et abstrait . Le dessin est quant à lui, assez inégal avec de temps à autres de gros ratés . Le trait "croquis" est bien évidemment volontaire, mais n'en reste pas moins trop approximatif avec des erreurs d'échelle et de position (voir illustrations) . Certaines planches sont agréables à observer , cependant trop peu nombreuses et pas non plus exceptionnelles .
"Laila Starr" reste un récit original, bien écrit sur un sujet philosophique cotoyant le fantastique et la réalité dans une culture indienne très agréable à découvrir .
Voilà une lecture bien plaisante.
Certes c'est ultra référencé, mais pour ma part je suis entré facilement dans cet album et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de ces petites frappes bien attachantes.
Le dessin "à l'ancienne" est tout aussi agréable le et nous plonge réellementd ans les années 60... une belle découverte.
Belle édition soignée.
Un grand bravo au auteurs.
Pour le premier cycle (T1@5) :
Mon commentaire est pour les 5 premiers albums que j'ai eu la chance d'attraper en coffret.
Les dessins passent très bien. Il y a quelques fois des planches sur 2 pages qui sont vraiment sympas.
Au niveau du scenar, c'est sur que c'est quand meme chouette. Il y a beaucoup d'actions, les découvertes des planètes sont bien intéressantes. Il n'y a aucun liens entre les 5 histoires sauf que tout le monde a fui la Terre pour la meme raison, les conquérants, et on ne sait pas grand choses à ce sujet... peut-être dans le 2e cycle...
Ce qui est dommage je trouve, c'est que, du fait qu'il y ait un album par histoire sans suite, pas de continuités, les histoires sont trop vite conclues, avec un rythme bien trop rapides, sans prendre le temps de creuser des moments qui auraient mérités plus d'attention, ou trop vite gérés, à la limite du bâclage... Alors ca n'a manqué à aucun des 5 albums : A la fin, je suis resté sur ma faim... bien dommage !!
Bien hâte quand même de lire le 2e cycle, le coffret arrive le mois prochains, en espérant avoir plus de viande autour de l'os.
Merci à vous messieurs de rendre hommage à un magnifique peuple qui a été massacré par les visages pales et les visages sombres unis dans la haine du peau rouge.
Ce 21ème tome de la saga Orcs & Gobelins est le premier à être directement lié à la période des guerres d’Arran. J’avais donc hâte de voir dans quelle mesure le récit allait faire écho aux événements du crossover.
Nous faisons la connaissance d’Orak, un semi-orc à la peau rouge. Ce dernier mène une vie paisible jusqu'au jour où la guerre va venir bouleverser son quotidien et le replonger dans son passé qu’il aurait préféré oublier.
Cette lecture m’a transporté en terre d’Arran du début à la fin du récit. L’écriture des personnages tout comme le scénario sont de grande qualité. Les dessins d’Alina Yerafieieva m’ont scotché par leur beauté et le voyage qu’ils entraînent. Les grandeurs des paysages alimentent cette sensation de voyager dans un sublime univers de fantasy. J’espère vraiment revoir cette dessinatrice sur de futurs albums de la saga.
En résumé, j’ai refermé la BD en étant conquis par ma lecture. C’est un vrai coup de cœur !
Parfois, je regrette de ne pas avoir effectué plus de voyages dans ma vie. Quand on est jeune, on peut parfois tout abandonner (son travail, sa famille, son petit ami) et partir comme l'autrice Maëlle Bompas pendant trois mois à la découverte du Japon. On va voyager à travers elle sur la planète Japon.
De manière générale, j'ai plutôt bien aimé cette découverte du pays au soleil levant même si j'avoue avoir préféré d'autres BD du même acabit comme par exemple « Le projet Jules Verne » également par une autre jeune globe-trotteuse.
Sur la forme, cela fait vraiment petit carnet de voyage. Mais on passe vite d'une illustration à l'autre sans véritable fil conducteur. Certes, il y a des chapitres qui sont divisés en étape sur les différentes îles composant l'archipel de ce pays maritime mais bon. En même temps, cela nous procure une certaine richesse de découverte. Il y avait sans doute mieux à proposer quant à cette mise en forme.
Sur le fond, il y a deux choses qui m'ont vraiment interpellé et qui mérite qu'on s'y penche.
A un moment donné, elle fait la rencontre de jeunes entrepreneurs qui lui livrent leur version de l'entreprise qui s'apparente presque à une domination des salariés. Pour améliorer leur condition de travail, ils n'ont pas trouvé mieux que d'offrir un dortoir afin qu'ils puissent faire des heures supplémentaires c'est à dire travailler plus. Or, plus tu travailles, moins tu es productif : ils n'ont rien compris ! Elle dit à juste titre qu'ils ont en tant que jeunes la responsabilité de construire quelque chose de plus respectueux des gens. Bravo pour cette analyse que je partage entièrement.
La seconde affirmation ne recueillera pas forcément mon assentiment. L'autrice nous explique que le président Truman avait prévenu le Japon qu'il allait larguer une bombe d'une puissance terrifiante mais ces derniers ne l'ont pas écouté et l'irréparable s'est produit sur Hiroshima puis Nagasaki. Je n'avais jamais entendu parler de cette version même dans des ouvrages spécialisés sur cette question comme « La bombe ». Cela se termine d'ailleurs par la réflexion d'une indonésienne qui indique que cela a permis d'arrêter la guerre et les exactions japonaises dans les pays conquis par le Japon (tortures, esclavages sexuels et exécutions arbitraires).
Le reste sera quand même fort léger entre petites anecdotes et recettes de cuisine. Cela nous permet quand même de découvrir le Japon avec deux grands absents : Tokyo et le Mont Fuji. Il faut quand même le faire !
Excellent livre ! Le scénario et les dessins sont parfaits ! L'ambiance y est. On voit bien que dès qu'un album ne s'arrête pas à la quarantaine de pages, traditionnelle, l'histoire en devient plus touffue et donc plus intéressante. Bravo !
« Captain america, la menace de Solaar » incarne à la perfection l'efficacité des années 70.
Les scénario sont simples mais fonctionnent à merveille : un nouveau super criminel flamboyant aux pouvoirs « solaires », une crise avec le Faucon qui se détache de son partenaire pour retourner flirter avec le monde glauque des voyous de Harlem, avant une réconciliation sur fond de passion amoureuse « historique » retrouvée.
Tous les ingrédients sont combinés à merveille et Englehart confirme son statut de maitre du comics.
Quant au style si particulier de Buscema, il est tout bonnement inoubliable !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/04/captain-america-la-menace-solaar-steve.html
Après tant d’années d’attente pour la réédition de ce run de Bendis en Maleev, j’ai enfin pu lire le premier volume. Bendis est excellent lorsqu’il s’agit d’écrire des récits à l’ambiance polar et c’est ce que nous avons ici. J’aime le fait que l’histoire traite plus de Matt Murdock que de Daredevil. Les dessins de Maleev sont très réussis. Ils sont loin de ce qu’on pourrait qualifier de « mainstream », néanmoins, ils collent parfaitement à l’ambiance que je recherche lorsque je lis du Daredevil. Certains passages de ce premier numéro m’ont vraiment plus et j’ai hâte de lire la suite tout en espérant que la qualité continuera d’augmenter.
En résumé, je suis convaincu par ce premier volume. J’espère que la suite saura justifier le statut de « run indispensable » sur le personnage.
cela aurait pu être sympa, ca débute bien mais après les pages mystères même si j'aime le dessin, c'est plat. une course poursuite sans intérêt et un dénouement que l'on connait des le départ de Pacôme. des révélations sympas mais dans l'ensemble comme pour le tome 2 une grosse déception
Un bon album avec des scènes intéressantes.
Ce n'est pas la meilleure série de Western mais comme elle se clôt en 7 tomes, je lui donne un avis favorable (même si certains tomes présentes des longueurs).
En prenant un peu de recul, le principal défaut de cet album est la lenteur à l’allumage. Il faut une dizaine planches avant que Van Hamme prenne un peu d’aise avec cet univers qui, il faut bien l’admettre, est assez hermétique. Et même alors, l’impression d’ensemble est celle d’un album sans grand enjeu, maladroit, poussif, aux ficelles grosses comme des câbles et où le scénariste avance avec de gros sabots bruyants. Tout juste peut-on dire que considérant le matériel d’origine et la gageure que représente cette entreprise, Van Hamme limite la casse.
(Chronique complète sur lesamisdespirou.com)
Opus inégaux mais toujours bien rythmés et intéressants, je reste sur ma faim (fin). Dommage de ne pas avoir plus de réponses aux questions en suspens ! Le tome 2 est un pur chef d’œuvre. 4/5 pour l’ensemble de la série.
C’est amusant et très drôle à lire. Belle imagination pour faire les transpositions films -> BD ! Après ça ne mérite pas non plus plus de 3,5/5 pour la série complète, il ne faut pas exagérer, même pour un fan absolu de SW comme moi.
Typiquement le genre de série qui a l’époque de la sortie devait être une tuerie et une révolution et qui maintenant est toujours très bien, mais à laquelle on voit des « défauts » propres à l’époque (narration/rythme perfectibles).
C’est extrêmement beau, prenant, mais pas toujours compréhensible (enfin, c’est du fantastique alors je suppose que c’est normal).
4/5 pour la série complète (5/5 sur cet album, le meilleur pour moi) : j’adore ces histoires, ces ambiances ! C’est toujours des décors magnifiques, on voyage, on découvre beaucoup de scenarii plutôt bien vus, avec suspenses, retournements de situations et cliffhangers. La série est excellente pendant très longtemps mais aux alentours de l’an 2000, ça devient un peu ringard, bien que toujours sincère et touchante.
Une petite madeleine de Proust pour moi qui lisait les albums chez mes parents étant petit et qui le relit avec mon regard actuel de temps en temps.
C’est bieng. Oui, mais pas emballant. L’histoire est bien racontée et plutôt drôle, après ce n’est pas offensant de dire que ce n’est pas un chef d’œuvre, mais une œuvre intéressante et divertissante, sans coup d’éclat. Les dessins sont atypiques et parfois confusants (visages).
Pas sans intérêt mais presque. Si, on y apprend beaucoup de choses ! Culturellement, c’est un bel objet. En terme de divertissement, non. C’est laborieux à lire, pas entraînant pour un sou. Quel dommage, j’adore ces auteurs.
J’étais sceptique avant la lecture, je ne suis pas un fan absolu des récits en mer. Mais là, c’est un coup de maître ! Le roman est vivant avec ces dessins somptueux, et je pense même qu’il prend une dimension supplémentaire pour le surpasser !
Belle découverte due au bouche à oreille. Les dessins enfantins servent parfaitement une histoire plus sombre et surprenante !
Avis pour la série (3/5) : en elle même, elle est belle, magnifique même, mais pas toujours passionnante. C’est même assez laborieux des fois, car c’est un rythme et une narration très marqués années 70/80.
En revanche les 2 récits de jeunesse, plus tardifs, sont de petits bijoux de beauté et de poésie, d’élégance, et méritent 5/5.
Ça se laisse lire, c’est plutôt beau, assez intriguant, même si ça a pas mal vieilli. Pour les amateurs d’aventure.
Que c’est beau ! A lire uniquement pour les planches magnifiques, les histoires sont simplettes et datées, pour nous qui sommes maintenant habitués à de la SF actuelle.
À quand la suite ? Quel dommage que le Long Bec ait fait faillite! J’espère que Regric fera du financement participatif pour le second opus. Le premier était très agréable à lire, drôle, beau, et prenant!
Quel album ! On voit l’évolution du dessin, on y trouve des raretés et des albums réunis sympas à lire d’affilée … content de mon achat !
Quelle hype pour ça ? Alors oui graphiquement ça vaut le coup d’œil une fois, c’est sûr ! Le reste ? Laborieux … je n’ai pas fini, trop lourd, indigeste, pas de rythme.
J’ai du mal à comprendre la hype sur cet album. Oui c’est poétique, oui ça parvient des fois à être un peu drôle, mais au final, seule la fin m’a réellement plu.
La série entière est un indispensable pour tous les amoureux d’aventures et de ligne claire. Elle a un univers bien à elle, rondement amené. Les dessins, notamment des sites et paysages, sont somptueux. Quand aux scenarii, ils sont ciselés et fort bien rythmés, prenants et même envoûtants par moments.
Aucun tome n’est plus faible, la qualité est constante.
C’est incroyable qu’elle soit à ce point méconnue, elle mérite une exposition bien plus importante.
Faites immédiatement l’acquisition de la série complète ! :P
Série indispensable pour tout amoureux de ligne claire et d’aventures. Humour, rythme, ancrage de la petite histoire dans la grande, dessins, tout est parfaitement réussi ! Injustement méconnue, n’hésitez pas à la lire, vous ne le regretterez pas.
Bonnes filiations scenaristiques et visuelles, l’esprit est respecté ; mais si le Rayon U n’était déjà pas un chef d’œuvre (soyons réalistes), cette « suite » inutile et mercantile est carrément en dessous pour tout et se laisse lire, parfois laborieusement, sans évoquer quoi que ce soit comme sentiment.
Le format de cette BD est plutôt luxueux, c'est ce qui nous frappe au premier abord. C'est une BD en noir et blanc sur de grandes cases et de belles planches. On sera vite subjugué par la beauté de ces illustrations. Sur la forme, il n'y a rien à redire.
Cela raconte le parcours d'un jeune homme qui souhaite percer à Hollywood dans les années 30 et 40. C'est l'acteur célèbre Cary Grant qui va le guider dans ce milieu cinématographique.
Ce métis noir d'origine chinoise et amérindienne va essentiellement jouer des rôles ethniques dans les plus grands classiques du cinéma de cette âge d'or des productions hollywoodiennes : chef indien, révolutionnaire mexicain, dandy oriental. Son nom sera souvent oublié des génériques de fin.
Maximus Wyld n'a pas été une grande vedette mais il a été le premier à ouvrir la voie à d'autres qui se sont fait remarquer comme Eddie Murphy ou Will Smith. Il est vrai que je préfère nettement Morgan Freeman ou Denzel Washington.
On va revisiter d'une manière différente le mythe du rêve hollywoodien. On va découvrir ce qui se cache derrière et cela sera assez loin d'une vision réconfortante. La ségrégation faisait également rage dans le cinéma.
J'ai beaucoup aimé cette biographie car elle va au-delà de l'histoire de ce jeune homme qui va devenir acteur, à la fois guerrier, gangster ou dissident. Il est question du pouvoir des images. Il se rend compte que le film divertissement est un mirage assez séduisant mais qui ne reflète pas la réalité historique comme le massacre des peaux-rouges par l'homme blanc quand le western nous montre tout le contraire au point de soutenir le cow-boy.
C'est quand même un triste destin que de terminer condamné injustement pour espionnage à la solde des soviétiques dans le cadre du maccarthysme et de se voir disparaître de toutes les bobines de films tournés antérieurement comme pour effacer votre trace. C'est quand même tragique dans le fond.
Cette BD est assez intelligente dans le concept, dans la narration et dans la mise en forme. C'est indéniable. Et puis, elle semble réparer une injustice même s'il s'agit d'une fausse biographie. Cela rend un véritable hommage au talent et au courage des artistes noirs.
Je pense notamment à Hattie McDaniel qui jouait Mammy dans « Autant en emporte le vent » ce qui lui a valu l'oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 1940. Nous la retrouverons d'ailleurs dans cette présente œuvre comme d'autres protagonistes de cette grande époque du cinéma.
J'ai également bien aimé cette conclusion avec une Rita Hayworth, le sex-symbol féminin des années 40, qui ne l'a pas oublié malgré sa maladie d’Alzheimer à la fin de sa vie.
Je me prononce sur la série jusqu'au sixième tome. Sam est une jeune fille dégourdie, qui aime la mécanique automobile, mais qui a un tempérament rêveur : elle passe facilement de la réalité au rêve, et cela la met dans des situations cocasses. C'est frais, bien dessiné, original et bon enfant. Mais cet aller-retour constant du réel au fantastique finit par être répétitif, ennuyeux, et rend les scénarios quelque peu indigeste. Pour l'ensemble de la série, un 2,5/5 sans plus.
Encore un titre qui était sur ma liste depuis des années et qui vient enfin de rejoindre ma bibliothèque.
Ce n’est certes pas une lecture rigoureusement indispensable, mais c’est un album on ne peut plus réjouissant, à condition bien-sûr de ne pas être complètement allergique au genre pulp dans le sillage duquel « Lorna » se positionne clairement. On pourrait ne rien attendre d’une telle publication mais le récit s’avère beaucoup plus intéressant et complexe que la couverture le laisse imaginer. Et c’est surtout du grand Brüno côté dessin ! L’ensemble est absolument magnifique et se dévore avec un plaisir coupable.
Une petite pépite dans laquelle monsieur Pétrimaux a très certainement pioché quelques idées en faisant son « Il faut flinguer Ramirez »…
Un cycle qui s'achève et mon sentiment sur la série est très mitigé.
Je trouve que la "quête" est assez chaotique et protéiforme. On a du mal à retracer les points cruciaux tant il y peu de logique. Tout n'est pas à jeter, mais l'ensemble donne des sensations très hétérogènes. Tantôt captivant, tantôt très énigmatique le récit prend des directions inattendues et inutiles. On ne peut pas dire que la quête principale ait était captivante, tellement on en a pratiquement pas parlé pendant les 5 tomes. Les quêtes secondaires, elles, n'ont pas vraiment apporté grand chose à l'histoire dans son ensemble.
Une série destinée aux fans et qui ne se suffit pas à elle même.
Très beau, lourdingue et infantilisant sur le thème cher aux auteurs de cet opus, avec une course poursuite à rallonge juste là pour meubler l’album en nombre de pages. Pas vilain mais beau gâchis.
Avis après 7 tomes.
Série manga très agréable : des combats bien scénarisés, de l'humour traditionnel japonais, et surtout l'histoire avance rapidement, chaque tome apportant un plus à l'univers.
Un dernier album qui est décevant par sa chute...
Une fin qui n'en est pas une...?
En tout cas, c'est une fin très surprenante (originale ?) où l'on ne prend pas en compte le sort de Nestor le héros !!!
Avis pour les tomes 4 et 5 qui forment le cycle indochinois.
Uchronie très sympa où Pécau se fait plaisir en utilisant les grandes figures historiques de l'époque : Malraux, De Gaulle, Capa, Bigeard, Mitterrand...
Le scénario fait le lien avec de nombreux univers souterrains : Jules Vernes, Lovecraft ainsi que des civilisations disparues : Thulé, Atlantide...
Quelle déception!Tout à fait d'accord avec la chronique,en pire,tant pour le dessin que pour le scénario
J'ai découvert cette série par hasard et longtemps après sa sortie, elle m'a littéralement emballé. Les dessins sont sublimes et le scénario passionnant. Une fois que vous avez commencé la série, vous êtes accroché et ne pouvez plus lâcher sa lecture. Cette histoire tout en sensibilité et en émotion, nous retrace l'histoire de 4 hommes se retournant sur leur passé pendant la seconde guerre mondiale. Elle montre bien à quel point ceux qui l'ont vécue sont marqués à vie. Vous sortez de cette lecture très remué. Je n'avais jamais rien lu de Maryse et Jean-François Charles et je suis impressionné par la qualité de ce binôme. N'hésitez pas à vous procurer cette série, vous ne le regretterez pas. Indispensable dans toute bonne bédéthèque.
Après la lecture de ce troisième volume, je reste globalement très mitigé sur cet event.
Je ne retiens rien de mémorable et j’ai presque l’impression que l’écriture de Zdarsky s’essouffle. L’arc principal de Devil’s Reign n’était pas désagréable, mais n’a rien proposé d’innovant. Finalement, rien ne change réellement à la fin du récit, ou les petits changements sont insignifiants. De plus, la résolution concernant les jumeaux Stromwyns est extrêmement décevante et expédiée en un rien de temps. Toute la partie sur le Docteur Octopus était inutile et en décalage complet avec le reste des événements. Parmi les tie-in, j’ai apprécié celui sur les X-Men et notamment Emma Frost que je trouve très charismatique.
Je garde malgré tout l’envie de savoir comment ce duo (Zdarsky et Checchetto) terminera ce run avec le combats des Daredevil face à La Main.
En qualité de juriste, on ne peut qu'être intéressé par un procès dont l'accusé est un simple animal à savoir une truie qui ne demande qu'à allaiter ses petits pourceaux. Elle est accusée officiellement d'avoir renversée le cheval du fils du comte. Il faut dire que ce dernier maltraitait sa monture ce qui peut expliquer aisément l'accident dont il a été victime mortellement.
Oui, au Moyen-Age, on jugeait les animaux pour assurer le spectacle auprès de la population avide de châtiment, ceci avec l'objectif de conserver l'ordre et de contenter les notables.
On se rendra compte que c'était également un moyen de tenir les femmes réduites au rang d'objet comme un avertissement en cas de rébellion. La femme du juge va d'ailleurs joué un rôle assez primordiale dans cette BD aux accents satyriques.
On ne peut que souligner l'absurdité d'une telle parodie de justice mais cela est à mettre en lien avec une critique à peine voilée de la justice aux mains des puissants qui rend des verdicts contre toute logique. Je n'ai pu mettre cela en parallèle avec ce qui se passe dans notre pays...
Le final est grandiose dans le message délivré. Oui, celui qui rend l'injustice finit un jour par en payer le prix dans le sang. A bon entendeur, salut !
J'ai été séduit par cette œuvre assez originale dans le concept qui nous pousse dans les derniers retranchements. On n'est pas prêt d'oublier ce récit et cette pauvre truie victime de la méchanceté humaine la plus abjecte. Evidemment, une pensée également pour cet avocat courageux qui va défier l'autorité au péril de sa vie.
5 histoires, 6 personnages, 5 dessinateurs pour mettre en image ces recits de vies et d'engagements incroyables des ces jeunes filles !
Nos politiques devraient en prendre de la graine.
Je ne suis pas très collectif (dans les Bd), mais là, bravo, grande réussite.
Pour fêter les 50 ans de la création des Schtroumpfs, le fils de Peyo ainsi que Luc Parthoens, l'un des scénaristes attitrés de la série,, ont concocté cette aventure mêlant aventure et magie pour le plus grand plaisir des amateurs. En plus des 28 planches de cette histoire, l'album recèle un lexique paru en 1971 dans le journal Spirou sur le langage Schtroumpfs. Sachant que cet opus n'a été publié qu'en nombre limité (50 000 exemplaires), vous comprendrez qu'il est indispensable de l'avoir pour tout fan qui se respecte !
Stella aime Marco, se plie en 4 pour lui, prend un boulot supplémentaire, lui paie ses heures de permis... Et affichent ensemble des sourires de façade auprès de leurs ami.e.s et familles. Mais rien ne va quand elle et lui se retrouvent au lit, Marco n'y arrive pas, ce qui met la patience de Stella à rude épreuve. C'est la rencontre avec Ludovica, pour qui Stella fait du babysitting, qui va réveiller des fantasmes insoupçonnés chez Marco. L'histoire est déjà écrite, on ne peut qu'assister à la descente en flammes du couple, qui était de toute façon promis à rester dysfonctionnelle.
Après son intéressant Padovaland, Miguel Vila (né en 1993) frappe fort avec son nouveau bouquin et ne fait pas dans la dentelle pour rentrer dans l'intimité de ses personnages, en particulier Marco qui est le noeud de l'histoire. Fleur de lait est un peu une extension de Padovaland, on retrouve cette même province italienne, morne, artificielle, sans avenir. Vila pousse plus loin la représentation des jeunes qui n'ont que des centres commerciaux et parcs pour tuer le temps, et la représentation des physiques imparfaits, loin des publicités dont les jeunes sont abreuvés.
Sa science du cadrage, et surtout des petites vignettes, de leur positionnement, du vide tout autour, etc... donne des compositions de page très chouettes et singulières. Les vignettes sont tour à tour contextuelles (très ware-ien), voyeuristes, ou dans le flow d'une conversation, et donnent parfaitement le rythme de la page. Je suis très fan de tout ça.
Une des forces de Fleur de lait est qu'il est très explicite dans son analyse, mais je crains que ça soit à double tranchant dans son appréciation, et que d'autres lecteur.ice.s trouvent que Vila en fait trop.
Forgotten Blade est une petite pépite que l’on n’attendait pas et que seule le comic indé sait proposer. Écrite par le propre patron et fondateur d’un des derniers éditeurs de comics indépendant outre-atlantique déjà à l’œuvre sur Seven deadly sins, cette épopée fantastique semi SF est surtout l’occasion d’un énorme révélation graphique en la personne de Toni Fejzula. Entre la démesure architecturale d’un Druillet et la spontanéité d’un Olivier Pont, le serbe nous enivre dans un univers visuel unique où la magie et le fantastique adoptent l’esthétique de la haute science-fiction pour mieux troubler les lignes. La science du cadrage et la justesse des dessins permettent au dessinateur de coller des figures tantôt très classiques, tantôt estompées en des touches évocatrices et une colorisation très douce et incertaine. Le tout réussit l’incroyable pari de proposer des planches très lisibles correspondant à la thématique classique de l’odyssée punitive contre une Eglise inquisitoriale (registre action) et une dimension ésotérique avec des décors et magie géométriques. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/03/11/forgotten-blade/
Tout est vrai. C’est une affirmation bien péremptoire que voilà. Il faut parfois douter pour garder son esprit libre de toute contrainte ou propagande.
On commence par faire connaissance avec une corbeille, ces oiseaux noirs qui n’ont pas bonne presse. Visiblement, c’est le narrateur de ce récit où il n’y aura pas de dialogue mais juste des remarques et des observations sur le monde qui nous entoure.
C’est intéressant de partir du film d’Alfred Hitchcock à savoir « Les oiseaux ». Ce film m’avait beaucoup marqué durant ma jeunesse car il entraîne la peur. Il est vrai que les oiseaux sont généralement des animaux assez inoffensifs et on ne les voit pas attaquer massivement l’être humain. Mais bon, qui sait ce qui pourrait arriver dans certaines circonstances ?
J’ai été assez étonné de voir à un moment donné que le propos va se concentrer sur la thématique du terrorisme islamiste. En effet, notre narrateur après avoir été attaqué par une fille lui lançant une pierre, va suivre deux hommes pas très nettes qui se préparent à commette l’irréparable dans la capitale parisienne.
Cela devient progressivement assez lourd dans la narration pour nous expliquer le parcours de ces deux hommes qui basculent dans le terrorisme. J’ai pas du tout aimé cette rupture de rythme. Par ailleurs, cela apporte rien de plus que l’on ne sait déjà.
Le graphisme faisant dans le minimalisme, ce n’est pas de ce côté-là qu’on pourra trouver de la grâce et de l’élégance. Bref, l’ensemble est plutôt terne et basique.
Il y a un effet final pour tenter de rapprocher l’agression de la fille avec la tuerie d’un policier sur le trottoir par les deux terroristes. Je dirai que c’est assez maladroit non seulement dans l’approche mais dans la mise en forme.
Bref, c’est un titre qui ne m’a pas particulièrement marqué. Parfois, il peut y avoir des ratés et il faut l’accepter comme tel. Tout n’est pas que jubilation. Comme dit, tout n’est pas vrai !
C’est le genre de BD dont la thématique peut également vous parler dans l’hypothèse où vous avez des ambitions professionnelles à réaliser. Celles-ci se font très souvent au détriment de la vie de couple et plus largement de la vie de famille. Il faut choisir, soit le boulot, soit la femme et les enfants mais on ne peut pas tout avoir car c’est le facteur temps qui fait défaut.
On est très souvent prisonnier de nos propres vies. On est englué dans un quotidien qui ne nous plaît pas vraiment mais qu’on accepte pour ne pas perdre un boulot qui permet de gagner de l’argent et par conséquent de vivre plus ou moins correctement. L’ambition peut parfois conduire à la perte du bonheur et du bien-être.
C’est une BD chorale où l’on va suivre différents personnages qui s’entrecroisent. La particularité est qu’à force, on ne va plus que s’intéresser à deux ou trois d’entre eux qui ont auront vraiment une profonde interconnexion. Et ce n’est pas forcément ceux qui sont mis en avant dès le début de cette BD ce qui pourra dérouter le lecteur au passage. En même temps, je me dis qu’il y a un éparpillement assez inutile de personnages secondaires qui n’apportent rien à l’intrigue principale. Un recentrage aurait été louable.
La tendance actuelle de notre société est de donner un sens à sa vie et surtout un sens à son travail. A force d’accepter ce qui nous déplaît, cela a forcément une conséquence sur nos vies. Il est parfois difficile de suivre sa voie. Et puis, on se perd souvent dans ses priorités.
A noter également qu’il s’agit de la critique de ces grandes entreprises qui broient le personnel si les objectifs ne sont pas atteints. Chacun essaye de se protéger du grand ménage. Forcément, on y perd un peu son humanité et de sa compassion pour ceux qui doivent trancher dans le vif.
On ne pourra pas reprocher à cette œuvre assez réaliste un manque de profondeur psychologique, bien au contraire. Les personnages notamment féminins ont un caractère bien trempés dans ce conte social moderne.
On avance progressivement pur aboutir à un final qui fera dans l’émotion mais qui marquera surtout la moralité de cette BD comme quoi, il ne faut pas passer à côté des choses essentielles de la vie comme sa partenaire et ses enfants. A-t-on besoin d’une BD pour savoir cela ? Pas forcément mais cela peut parfois aider à y voir plus clair. On se pose évidemment les bonnes questions dans une réflexion qui demeure utile de temps en temps.
La qualité est présente dans le déroulé mais également sur l’aspect graphique qui est impeccable dans ses effets. La colorisation par exemple sera utilisé à bon escient. Il y a parfois un changement de technique avec de prises de risque pour remonter par exemple dans le passé. J’aime bien ce genre qui fait finalement dans l’efficacité au service d’une histoire.
Au final, nous avons un album qui donne à réfléchir car il est proche de nos vies et de nos préoccupations. Après tout, il faut rester maître de soi-même car on dispose du libre-arbitre. A nous de faire les choix de vie qui s’imposent pour que l’on soit heureux et ne pas se sentir prisonnier de notre propre vie.
un cycle mais pas une histoire complète... donc déçu de ne pas avoir de suite... Les tomes sont différents (dessins et scénario) en qualité, difficile donc d'avoir un avis sur l'intégral. La fin devient intéressante mais j'ai trouvé le tout globalement difficile à suivre...
Cette histoire requiert de laisser toute rationalité et cartésianisme au vestiaire. Cette "science-fiction" audacieuse sillonne des chemins escarpés pour nous amener en terrain philosophique de manière assez habile.
Manifestement l'œuvre appelle suite puisqu'un deuxième cycle est d'ores et déjà annoncé. Comme le dit Bourbix ce récit pourrait se terminer sur ce tome sans rien perdre de son attrait.
Et comme le stipule docteur fil gageons que le tome 3 se proposera à 25€.
Cet intégrale regroupe les trois premiers tomes de la série qui forment le cycle des aventures du journaliste Nestor Serge au Groënland.
L'Uchronie d'après guerre est intéressante, avec comme postulat qu'Hitler a été chassé du pouvoir par les allemands et que les alliés ont fait la paix/alliance avec les nazis pour contrer la déferlante communiste sur l'Europe...
A cela s'ajoute un côté fantastique, en mélangeant "croyances nazis", mythologie, extra-terrestre...
Un condensé de choses qui me passionnent avec bien entendu un rappel au grand Lovecraft !
Cependant, même si l'ensemble est de bonne facture, le scénario s'emmêle au tome 3, avec un final peu emballant....
J'ai beaucoup aimé cette BD qui nous conte les aventures d'un tueur hors norme dont se sont servis divers gouvernements. J'ai adoré la puissance qui se dégage de cette œuvre aux personnages plus que charismatiques. Mon Dieu, quel duel au sommet ! Ce jeu de go tient toutes ses promesses !
Le contexte de ce récit se situe peu après la prise d'otages des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972 par des membres d'une organisation de libération de la Palestine. La riposte du Mossad israélien a été impitoyable dans sa riposte avec l'aide des agences américaines. Cependant, le choc pétrolier de 1973 va rabattre les cartes en faveur des pays producteurs de pétrole qui sont majoritairement arabes.
L'auteur Pat Perna m'avait largement séduit sur des titres comme « Kersten » ou « la part de l'ombre ». Avec ce titre, il va encore plus loin même s'il s'agit d'une adaptation d'un roman de l'auteur américain à succès Trévanian. C'est franchement réussi dans l'écriture du scénario pourtant complexe.
Au niveau graphique, les personnages ne manquent pas d'épaisseur et de maîtrise. Que dire également de ces paysages qui sont plutôt réussis ? Bref, il y a une réelle maîtrise également qui fait la joie du lecteur. Même les couleurs employés flattent l’œil, c'est dire ! Certaines cases sont tout simplement splendides.
En conclusion, une passionnante histoire d'espionnage très bien réalisée. Je recommande cette œuvre passionnante et visuellement aboutie.
Avec « Frontier », Guillaume Singelin a réalisé en solo une œuvre exceptionnelle qui rappelle la prouesse de son complice Mathieu Bablet en 2016 avec « Shangri La ».
Visuellement, c’est dément. Sans frime, sans poudre aux yeux, sans effets informatiques artificiels. Un univers graphique inimitable et particulièrement efficient dans ce contexte d'exploration du système solaire, reconnaissable au premier coup d’œil pour qui a lu et aimé P.T.S.D, son précédent opus et BD déjà exceptionnelle elle aussi.
Guillaume Singelin a le don de créer des ambiances incroyables juste avec son trait et les innombrables détails qui vivent dans ses cases. Et ce n’est pas que du remplissage, loin de là. Ce fourmillement d’objets en tous genres qui trainent un peu partout, crée un bazar familier et chaleureux qui réchauffe considérablement les planches et rend compte de l’étroitesse des coursives et de la fragilité des stations orbitales, faites de bric et broc, exigües, malpropres, constamment réparées avec les moyens du bord. Tout ce bordel agit comme un marqueur humain dans la froideur spatiale. Cela favorise une grande proximité avec le lecteur et participe à son immersion.
Ce style, fait de partis pris forts et assumés, est unique. Et je contre par avance ceux qui ne manqueront pas de le critiquer : les personnages, avec leurs bouilles de cartoon, entre Dragon Ball et Mafalda (visages enfantins, pas de nez, pieds minuscules…), ne plairont pas à tout le monde, c’est une évidence, mais ils sont la signature d’un auteur accompli, génial et singulier qui n’a pas à prouver qu’il « sait » dessiner.
Auteur dont le scenario est en parfaite adéquation avec son mode d'illustration. A la fois intimiste et foisonnant, le récit brille par sa simplicité et sa cohérence. Les protagonistes ont chacun leurs raisons d’agir, et de chacune de leurs actions découle une conséquence. C’est sobre, universel, authentique.
Il ne faut pas attendre de « Frontier » un space-opera jodorowskien en Cinémascope… Toute la dimension SF, formidablement mise en scène, est toujours soutenue par des valeurs humanistes de liberté et d’émancipation. Sans jamais que de la pyrotechnie ou un jargon pseudoscientifique ne vienne ternir le propos. Il s'agit juste de trois personnes qui, s’étant rencontrées par hasard, vont tenter de vivre leurs vies selon leurs convictions. Ce n’est que ça mais c’est tout ça.
5 étoiles parce que Guillaume Singelin m’a offert précisément ce que j’attends d’une BD : du rêve, de l’évasion, de la réflexion, de la surprise, de l’émotion, de la beauté, sans jamais savoir à quoi m’attendre en tournant la page. Merci !
Je finirai en tirant mon chapeau au label 619 et à l’éditeur, qui après « Hoka Hey », nous gratifient d’un nouveau bijou à la maquette soignée (superbe couverture et titre en relief argent sur jaune) pour un prix, encore une fois, très abordable. Re-merci !
bien que n'étant absolument pas fan de Superman, j'ai grandement apprécié « Superman, man of steel, volume 1 » en raison de la présence de mon artiste de comics préféré : John Byrne.
Maitre du scénario épique, Byrne est également un dessinateur hors pair, parfait pour magnifier la puissance élégante et incarner la rassurante assurance d'un super héros comme Superman.
Peu importe si les traits de ces personnages, surtout masculins, se ressemblent, Byrne nous emporte dans son monde, si créatif et excitant.
En comparaison, Wolfman et Ordway ne font pas le poids et affaiblissent cette intégrale brillante dans laquelle on croise Darkseid, Batman, les Titans, Mentallo, Phantom Stranger, Bloodsport et autres Démon.
Devant pareil génie, Monsieur Byrne, on ne peut que s'incliner !
Plus d’informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/04/superman-man-of-steel-volume-1-john.html
Un scénario quelque peu répétitif : républiques bananières en sursis, guérilléros en guerre et femme fatale au programme. Les dessins sont quelque peu moyens : on a connu Vance plus inspiré. Assez décevant au final !
L'histoire est assez classique : trafic de minerai radioactif pour une puissance étrangère, affrontement entre trafiquants et policiers sous couverture. Le dessin est assez moyen : ce sont les débuts de William Vance (Bien que le tome ait été publié tardivement). Un honnête album malgré tout !
Druig est devenu le nouvel Eternel Prime. Il cherche un moyen d'affirmer sa position au sein de la société des Eternels. Quand il voit que les mutants ont conquis Mars et la Mort, il juge tel Uranos en son temps que les Mutants sont des déviants et font preuve d'une déviation extrême!
Les Eternels votent et la majorité va vers la guerre envers la mutanité!
Les Avengers veulent sauver des vies.
Une solution acquise entre certains Mutants, Eternels et Avengers pourrait résoudre tout cela.
Cet album est une sorte d'ancien testament Marvel. Gillen se sert de l'Humainté et surtout de 6 humains pour donner une palette des avis humains qui pourraient exister. La Terre (la machine), comme dans la série Eternels, continue, elle aussi, de donner ses avis ainsi que ceux des protagonistes.
Cette histoire est un event et donne donc la part belle à l'action qui est monumentale. Cependant il couvre des thèmes comme la foi (bien sur) mais aussi la culpabilité, le jugement et un peu tout ce qui couvre une relation de créateur à création.
Si Valerio Schitti ne donne pas des pages en cinémascope, blockbusteresque comme auraient pu le livrer Brian Hitch du temps de Authority ou Ultimates, il s'en sort bien avec une expressivité certaines et une action bien maitrisée. Il reste bien des bémols ci et là mais il réussit bien sa partie. Weaver et Ferry sont un peu dans la facilité surtout Ferry qui est un peu une caricature de lui même mais sympathique. Guiu Vilanova est en dessous des autres avec un coté plus statique et moins fini sans que cela nuise.
Le fait que Gillen écrive l'ensemble des ties ins compris dans ce volume aide fortement à l'unité globale de l'ensemble mais fait aussi que les ties ins servent vraiment à prolonger l'expérience et ne sont pas que des prétextes (le FCBD peut-être..).
Ce qui est intéressant est que les personnages autant que les groupes ou sociétés ne sont pas monolothiques. Il y a certes des consensus d'opinions mais on a pas une seule voix ou une voix modulaire façon Cnews comme on a pu le regretter chez certains grands architectes Marvel.
En bref, cet évent commence bien et se range pour ma part dans les meilleurs des events modernes (depuis les années 2000) pour l'instant.
Encore une histoire épatante : Scénario remplit de rebondissements, dialogues très drôles et dessins de haute tenue. Un classique de la série divinement écrit par Goscinny et les crayonnés lumineux d'Uderzo.
Je n'ai pas été emballé par cette série ; la mise en couleur et le dessin manquent de contraste et de précision à mon goût, surtout les visages. C'est aussi inutilement verbeux. Le point fort de la série, c'est la reconstitution assez crédible de l'époque, malgré un certain anachronisme féministe dans les scenarii. Agréable mais sans plus.