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Sean Murphy, ici auteur complet, signe un véritable récital avec ce "Batman White Knight" . Son travail n'est plus à présenter, un coup de crayon qui est une de mes références quand je pense au mot "Comics", et une écriture qui tire du côté du roman social, de la satire . Avec un joker guérit de sa folie, représenté en tant que fin stratége et parfait populiste, un Batman décrié par la population de Gotham pour ses interventions destructrices et sa violence expansive, un rôle clé et une psychologie travaillée pour des personnages habituellement secondaires ou encore ses nombreuses références (parfois discrètes et fondues dans le décors) aux différents Batman parus précédemment en comics ou au cinéma, Sean Murphy régale . Mention spéciale pour les batmobiles, jamais aussi bien dessinées qu'ici .
J'émets simplement une réserve sur le dernier chapitre qui perd malheureusement tout son réalisme et sa profondeur , laissant place à ce qui se fait de plus classique dans le comics de super héros : l'extravagance . Ce qui eu pour effet de me sortir un petit peu du scénario . Heureusement, le dénouement est parfaitement bien géré, revenant sur un fond plus mature et laissant une fin ouverte pour le prochain épisode .
On retrouve le Soda des belles années. Malheureusement les textes sont fades, sans style, et le scénario bien pauvre. On est loin du niveau de Tome. Heureusement que le dessin tient toujours bien la route!
Ce type de livre n'est probablement pas destiné à tout le monde, mais dès que l'on ouvre l'une des sagas de Gonzales, on est emporté dans un voyage poétique, nostalgique et surtout contemplatif à travers le passé et le présent. Avec ses grands panoramas, Gonzales prend le temps de créer une distance avec les drames et les passions profondément humains, mais ce faisant, il laisse aussi une empreinte plus profonde sur le lecteur.
Sur le plan graphique, Gonzales excelle dans la création des atmosphères en appliquant des textures et des couleurs à ses croquis scannés. Certains passages gagneraient à être un peu plus définis dans les esquisses, mais dans l'ensemble, cela fonctionne bien.
Les séries de Christophe Bec se suivent et se ressemblent parfois. Celle-ci a été imaginé au saut du lit par l'auteur comme il nous l'explique dans la préface. On ne peut pas faire plus efficace.
Le concept ressemble à celui de la longue série « Prométhée » à savoir une future catastrophe planétaire que pourront peut-être déjouée des enfants qui ont la particularité d'être né pendant un phénomène rare d'aurore planétaire.
Cela leur confère une intelligence et une force hors du commun comme des super-héros à moins d'être des super-vilains qui mettront K.O toute l'humanité. On ne sait jamais. Il faut dire qu'on a de nombreux indices pour voir qu'ils se comportent de manière assez horrifique comme des enfants maudits.
Le procédé est toujours le même à savoir des petites séquences assez spectaculaires pour nous donner l'envie de continuer. On voit bien que c'est un tome purement introductif qui ne livre pas tous ses mystères d'un coup pour faire monter progressivement la pression sur plusieurs volumes.
Certes, le concept est intéressant mais cette fois-ci, je ne me ferai plus avoir dans un investissement massif. Désolé d'être aussi cash avec vous. Je préfère prévenir que guérir. Pour autant, je suis très admiratif du travail de Christophe Bec que je suis depuis ses débuts. Je possède également une belle panoplie de ses séries. Je commence à connaître les procédés addictifs.
Les autres pourront toujours se lancer dans l'aventure sachant qu'il faudra tenir bon sur de nombreux volumes. On ne pourra juger que sur la globalité de la série.
Quand la forme sublime le fond … quelles inventivités que voici. Hautement recommandable pour tous, ça doit se lire pour apprécier une lecture différente de la BD classique. Ça casse les codes
Pour faire écho a madmix83, pour moi, tout est flou, y compris les dessins. Petite purge à finir, première déception de l’univers Valiant en ce qui me concerne (après avoir adoré quasiment tout le reste, c’est à dire énormément de titres phares).
De La Torre nous pond des dessins trop sombres et difficiles à décrypter, des cadrages mauvais, tout ça pour servir un scénario qui navigue à vue et nous embrouille involontairement.
C'est un feuilleton à l'époque de Domitien. Une histoire d'amour à l'ombre du Colisée. Bien documenté, bien écrit, bien dessiné et bien coloré.
La suite des elfes rouges était attendue avec un duel palpitant interrompu au moment critique. Le résultat est honnête et la lecture agréable.
Les personnages vont au bout de leurs relations et l’atmosphère un peu gamine du tome précédent s’assombrit suffisamment pour les rendre attachants.
Les elfes rouges sont au rendez-vous, le lien est fait est avec les terres d’Ogon et l’exotisme fonctionne bien: les éléments sont réunis pour un voyage violent et intrigant.
Un album sympathique qui devrait permettre un retour intéressant vers les terres d’Arran.
Un dessin et une mise en scène très "cinématographique". Des personnages parfaits, parfois caricaturaux (non, jsute en dessous de la caricature). Un scénario bien foutu. Les histoires de vengeance au Far West ont encore un bel avenir !!
Les communautés sont confrontées à deux problèmes majeurs.
Le premier, non des moindres, une horde d'une taille inédite est lancée par les Chuchoteurs sur les remparts d'Alexandria.
Le deuxième, la désertion des Sauveurs. Des déserteurs qui ont même prévu de prendre le contrôle d'Alexandria quand la gigantesque vague de mort-vivant aura terminé son ouvrage.
Alexandria pourra compter sur les rescapés de la Coline, pour les aider à survivre à ces nouvelles épreuves.
Dans ce tome, le rythme est assez inégal. La partie action est assez classique sans déclencher de véritable passion ou anxiété. Serait-ce la lassitude qui s'installe après une série qui arrive à son 28ème épisode? Ou les auteurs auraient ils épuisé la force dramatique leur sujet?
Du point de vue psychologie des personnages, par contre, les auteurs ont encore des choses à raconter. Certains personnages continuent à se dévoiler de manière intéressante sans pour autant être dans la redondance.
Ce dessin , pour moi , est vraiment mauvais , il nous montre un couple marié depuis 5 ans , donc adulte , et j'ai l'impression que ces 2 là ont 16 ans !!!
Au tout début , elle tue son mari , le planque dans le congel et le lendemain ,il revient .Du coup elle est surprise !! et elle va pas verifier tout de suite s'il est toujours où elle l'a mis ....
Désolé pour la médiatheque qui m'en avait dit du bien , mais les mangas sont pas fait pour moi..
Le nouveau cycle (avant la quête de l'oiseau du temps) qui conte la jeunesse de Bragon s’avère être beaucoup plus plaisant à mes yeux que le premier. Cela se confirme d'ailleurs avec le tome 2 où l'ombre du Rige plane véritablement. Avec le tome 3, on retrouve enfin ce personnage emblématique pour notre plus grand plaisir. Et puis, il y a surtout ce couple mythique à savoir Bragon et Mara qui va connaître un destin mitigé.
On notera également la succession de différents dessinateurs (Lidwine, Aouamri, Mallié, Etien) mais cela ne nuit pas à la cohérence graphique de la série fort heureusement. Je dirais que c'est presque un miracle mais passons.
Cette nouvelle série a débuté en 1998 soit près de 10 ans après la fin du premier cycle. C'était au départ le 5ème tome mais qui est devenu le premier d'une nouvelle série avec la parution du second. Il est vrai qu'on s'est un peu embrouillé les pinceaux. Il y a également le rythme de parution qui est très lent. Il faut parfois attendre 5 ans entre chaque tome ce qui ne favorise pas la compréhension de l'histoire. Cela ne va pas dans le sens de servir l'œuvre bien au contraire !
Pour autant, on retiendra de l'émotion, de l'amitié, des aventures et tout semble parfaitement dosé dans ce nouveau cycle. La qualité de l'ensemble demeure satisfaisante. C'est de la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles ! On replonge avec plaisir dans cet univers qui a marqué à tout jamais la BD européenne. Cela reste culte pour beaucoup de lecteur et il faut le respecter.
Imaginez que par un moyen magique on puisse prendre conscience de tous les évènements qui ont façonnait notre personnalité ? Resterions-nous alors qui nous sommes ou bien deviendrions-nous transparent ?
Voici la question qu'aborde ce récit déroutant du génial MAM ...
Gros volume que ce roman graphique de 130 pages dessinées, j’ai consacré deux soirées à le lire. Tout d’abord le dessin est magnifique, surtout les couleurs, tout un univers pastel aux ombres et lumières fort subtiles. Ce qui m’avait attiré visuellement est resté un plaisir tout au long de la lecture. L’opus est l’adaptation d’un roman policier, le trio d’auteurs écrivain-scénariste-dessinateur en est à son deuxième coup. On y suit l’enquête sur un double meurtre, ainsi que la traque du présumé coupable, par le fil conducteur de deux personnages autour desquels se recentre systématiquement le récit : la capitaine de police Aja Purvi, au caractère profond et attachant (en couverture), et l’homme en fuite avec sa fille, un type blafard dont on ne cerne les intentions qu’à la fin. Entre les deux, plusieurs personnages secondaires relativement intéressants et tout aussi complexes mais qui ont moins d’espace pour être développés.
Malgré ce travail remarquable j’ai pourtant un bémol : l’adaptation est prisonnière du genre, le thriller, et n’étant pas un amateur de cette littérature j’ai eu du mal à me sentir embarqué jusqu’au bout. La fin de l’album est un peu abrupte, comme si surpris par la longueur de leur récit les auteurs avaient dû précipiter la conclusion. Je mets 3/5 à ce bel ouvrage, mais toutefois si vous aimez lire des thrillers foncez sur l'album !
Le retour de Myth promis dans le tome éponyme arrive enfin et le gobelin est à la hauteur de sa réputation. Kobo, dont le nom n'est même pas cité dans le tome 12 où il apparaît, est peu loquace dans ces pages narrées par Myth. L' humour sardonique omniprésent de ce dernier emmène cette histoire dynamique sur son parcours sanglant. Pour autant, le duo fonctionne bien dans son antagonisme constant.
On retrouve ici tout le sel des terres d’Arran: une culture des peaux vertes respectée, à la fois dans des dessins précis sur les visages et des dialogues brutaux, des réminiscences sympathiques des albums précédents et l’ombre des goules et des mages.
Un bon album, direct et tranchant.
C'était le premier tome de la collection proposée par Stéphane Bourgouin sur les sérials-killers et je ne l'avais pas lu tout en découvrant les tomes suivants. Il faut dire que Ted Bundy est certainement considéré à ce jour comme le plus important dans sa catégorie morbide.
On découvre un véritable charmeur qui pourrait être considéré comme le gendre idéal et qui commet dans l'ombre les pires atrocités auprès des jeunes femmes de 12 à 24 ans. Bon, pour la victime de 12 ans, il avoue avoir été énervé ce jour-là.
Il a avoué une trentaine de meurtres mais certains spécialistes lui prêtent au moins une centaine de crimes à travers l'ensemble des Etats-Unis car il a beaucoup voyagé d'un état à l'autre afin d'échapper aux forces de l'ordre.
Il n'a pas eu une enfance difficile contrairement à d'autres tueurs mais il est né de père inconnu avec un gros mensonge sur sa véritable filiation qu'il ne découvrira qu'à son adolescence.
Bref, il a succombé à ses propres démons pour infliger beaucoup de souffrances autour de lui dans des crimes d'une cruauté extraordinaire. Cependant, Etienne Jallieu qui étudie les sérials-killers va l'interviewé dans sa cellule ne la qualifiera pas de monstre afin de rester neutre dans son approche. Je ne reviendrais pas sur la polémique concernant le fait qu'il n'a jamais collaboré avec le FBI et qu'il n'a pas rencontrer l'ensemble de ces tueurs comme il le prétend. Oui, on peut passer d'un sérial killer à un sérial menteur.
On assistera à son exécution qui se fera sous les chants des tenants de la peine de mort. Pourtant, il dira que ce n'est pas la peine de mort qui fait fuir les assassins car sinon, il n'y aurait plus de meurtre dans le monde depuis bien longtemps ce qui n'est pas faux.
A noter qu'il a été influence durant sa jeunesse par certains magazines et il n'aura de cesse de se dire que l'influence des médias peut être néfaste pour les enfants. Il est certain d'après lui que d'autres enfants suivront sa voie ce qui fait froid dans le dos. Bref, il convient de ne pas laisser lire certaines choses aux enfants. A l'heure d'internet, c'est plutôt difficile car ils ont accès à tout à moins d'un véritable contrôle parental.
Au final, une lecture terrifiante qui nous permet de partager la psychologie particulière d'un véritable tueur sans cœur. Certes, il faut en avoir envie. Du coup, une lecture à réserver à ceux qui vont au-delà de la rétribution et du châtiment.
Étudiant à l’ORT Strasbourg pour ma formation professionnelle (BTS et Licence Pro), je suis même devenu jury d’examens de BTS plusieurs années après. C’était une excellente école et ça l’est encore. Excellentes années à tous points de vue, j’y ai aussi rencontré ma femme (bref).
J’ai reçu un exemplaire de cette BD en étant justement jury une année, très bonne idée en tout cas que de l’offrir à ses « hérauts ». En tout cas pour un amateur de bandes dessinées comme moi, surtout historiques, superbe cadeau.
L’ORT est une organisation mondiale gigantesque, à l’histoire complexe, mais je n’avais pas idée à quel point.
Cet ouvrage, fort didactique, réussi un pari peu évident, celui de caser un max d’infos en aussi peu de planches et sans dégoûter de la lecture.
Les dessins sont très réussis et la narration est plutôt fluide.
On ne va pas de mentir, le côté divertissant n’est pas présent, mais ce n’est pas le but. Quand au côté questions/réponses/cours d’histoires entre interlocuteurs, c’est parfois un peu limite barbant.
J’ai appris en tout cas une foule de choses que je ne savais pas malgré tout mon passé commun avec l’organisation.
Je ne peux que conseiller cette lecture à tous les curieux car elle vaut le détour, ne serait-ce que pour avoir un autre point de vue des événements marquants le monde entre la fin du XIXe siècle et nos jours.
Je n'aime guère les albums avec histoires courtes (dans celui-là 5) car on n'a guère le temps de s'imprégner à l'histoire, construire l'ambiance et il y a forcément un final retentissant ( l'exercice l'oblige).
Ici, les soucis sont les mêmes que partout ailleurs. Il y a des histoires meilleures que d'autres, des finaux auquel ont s'attend dès le début de l'histoire. Bref rien de neuf au soleil. J'imagine clairement que ces nouvelles visuelles étaient prévues pour être publié dans "A suivre", "Circus" ou "Pilote mensuel". Evidemment dans ce cadre, le plaisir est meilleur. On profite d'avantage de la nouvelle. On s'en délecte entre deux reportages. Dans un album relié, le plaisir disparait. On compare forcément. On essaye de trouver des concordances et, évidemment, il n'y a en a pas.
Et pourtant.
Il y a Ferrandez qui débute. Et déjà c'est magnifique. L'ambiance qui se dégage est extraordinaire, les ciels sont sublimes en crayonnés, les décors extraordinaires de précision et d'atmosphère. Les visages et les corps lorgnent un tantinet du coté de Tardi mais c'est tout de même la patte du futur auteur génial qui se dessine avec finesse. Le Ferrandez du début est un génie du noir et blanc, du cadrage, du vide noir et du plein blanc. On en prend plein les mirettes. On est immergés par un climat qui nous submerge dans la lecture. Certes ce style de début diffère du style qui suivra et certes je pourrais regretter le style d'aujourd'hui tant ce style d'hier résonne de précision.
Il est vrai que les scénarios de Rodolphe permettent la résonnance aussi. Lorsqu'il narre le chemin qui mène à la mort, il y a une poésie funèbre, une mélopée de tristesse. Mais lorsque celui-ci raconte autre chose que le chemin vers la mort, c'est moins bon et moins lyrique.
Vous voyez ? Impossible de faire autrement que de comparer les 5 histoires alors que l'on sait qu'elles n'ont rien à voir les unes avec les autres.
Univers intéressant et bien développé, mais je trouve qu’il ne s’intègre pas des masses dans Valiant.
J’ai aussi du mal avec les dessins de De La Torre, histoire confuse et illisible.
Le folklore slave n'a rien à envier aux Celtes. On se promène parmi les personnages de cet univers fascinant. Il n'y a pas de grande explosion spectaculaire. On reste dans l'intime et les émotions , très humaines, des personnages. J'ai été très rapidement pris par le récit. Côté dessin, le rendu des paysages, surtout les forêts, est particulièrement soigné et réussi. Un grand Bravo!
Cette collection est censée ne pas glorifier ces sérial-killers mais nous montrer comment ils le sont devenus afin d'en débusquer d'autres qui sont dans la nature (estimé à un peu près un millier à l'échelle des Etats-Unis).
Là encore, on se rend vite compte que les parents n'ont pas bien fait leur travail d'éducation et d'amour en privilégiant certains enfants au détriment d'autres. Ces souffrances de l'enfance peuvent expliquer ces perversions contre les femmes.
Enfance traumatisante conduisant à s'exercer sur des animaux domestiques avant de s'attaquer aux proches (ses grands-parents). A noter une mère harpie qu'il finira par tuer. Je me suis dis que des innocentes victimes ont payé pour cela et c'est tellement injuste.
Comprendre comment fonctionne un sérial-killer pourra permettre une politique de prévention. Il faut éradiquer ce mal endémique afin de se sentir en sécurité dans une société qui va mal.
Qu'est-ce qui caractérise finalement un tueur en série ? L'égocentrisme, l'agressivité, le besoin de domination, l'intolérance à la frustration, l'indifférence aux victimes ou encore la faiblesse du sens moral. Bref, un comportement classique découlant de ces défauts. Un conseil : surveillez bien votre entourage car on ne se méfie assez de l'eau qui dort.
J'aime bien le récit car il n'y a pas de parti pris en se basant uniquement sur les faits. Du coup, cela donne de la crédibilité à la démarche même si l'auteur Stéphane Bourgouin a parfois dans le passé enjoliver les choses pour leur donner un petit côté sensationnel. Il a été rattrapé par ses mensonges depuis.
J'enchaîne les titres de cette collection morbide. Il faut dire que j'ai étudié la criminologie lors de mes études de droit au niveau master et que cela m'a toujours passionné sans en faire mon métier.
Attention, je dis que c'est passionnant mais j'avoue nettement que certains passages seront très difficiles à lire sans risque de vomir. Bref, ne mangez rien avant cette lecture. De toute façon, cela vous coupera l'appétit !
J'(ai aimé l'intrigue , les personnages , la mise en place de l"histoire mais alors je ne supporte pas le dessin , les têtes semblent différentes et le tout manque de détails , dommage , l'ambiance en perd un peu
Récemment, sur des réseaux sociaux, des internautes réclamaient la peine de mort pour le tueur de DRH. Je me demande ce qu’il faudrait faire pour Géard Schaeffer tant il représente le monstre absolu.
Etienne Jallieu alias Stéphane Bourghouin, qui se présente comme un éminent criminologue alors qu'il n'a obtenu aucun diplôme en la matière, lui a rendu une visite en prison afin d'étudier sa psychologie l'avoue à la fin avoir vécu un véritable calvaire. Il a senti une aura maléfique autour d'un homme qui clamait son innocence avec le sourire alors que les meurtres qu'il a commis.
La perversité de cet homme croyant catholique n'a aucune limite. Certes, un meurtre reste un meurtre par l'acte de donner la mort. Cependant, la façon de la donner peut compter. Or, il infligeait des souffrances atroces aux victimes en leur promettant qu'elles allaient souffrir. Il n'avait aucune pitié. On est dans le pire de ce que peut nous apporter la race humaine.
L’origine du mal se situe encore une fois dans l'enfance avec des parents qui font des différences de traitement. Voilà ce qui peut conduire à devenir l'un des pires meurtriers de l'histoire des Etats-Unis.
Le pire monstre est sans doute celui qui s'ignore. Et c'est justement bien le cas en l'espèce avec un homme qui ignore la totalité de ses vices : scatophile, nécrophile, zoophile, sadique, manipulateur...
Evidemment, c'est une lecture qui fera froid dans le dos mais qui est nécessaire si on veut comprendre et analyser sans être dans un jugement vindicatif.
Nos héros cherchent toujours le fameu sage qui pourra former Darko à la magie des titans. Entre découverte d'une nouvelle partie du monde d'opale, l'apprentissage de la magie et un rituel de passage, les obstacles qui se dressent sur le chemin de nos héros mettent leurs résistances à rude épreuve.
En mêlant humour et spectacle, Arleston nous delivre un opus très réussi. Même si certaines ficelles sont visibles, on passe un bon moment devant un récit classique, dans tous les sens du termes.
Niveau dessins et couleurs, Pellet et Goussale nous remettent une copie impeccable.
Personnellement je trouve que plus que l'histoire, ce sont les graphismes qui sont l'identité de cette série. Ce sont les graphismes qui rendent cette série captivante et spectaculaire.
Cette neuvième intégrale est une nouvelle claque. D’ailleurs, je l’ai dévorée à une vitesse folle, tant les intrigues étaient prenantes. Je suis à nouveau frappé par la maturité du récit ainsi que par les thèmes abordés. Invincible va toujours chercher là où les autres scénaristes de comics ne vont pas. De plus, les personnages évoluent vraiment et il est très rare que cette saga fasse du « sur-place ». Les arcs scénaristiques avancent vite et prennent souvent des tournants inattendus ce qui évite de prévoir les événements futurs.
Maintenant que j’ai rattrapé mon retard sur la série, ça va être long d’attendre la sortie de la prochaine intégrale !
Quel plaisir de lire un tome dédié au puissant mage Belthoran (personnage récurant du Monde d’Aquilon). En pleine guerre d’Arran, les anciennes races sont plus que menacées d’extinction. C’est lorsque Belthoran reçoit un inquiétant message provenant de l’un de ses amis nains qu’il va partir à sa recherche. Son enquête le mènera à faire de terribles découvertes que je vous laisse découvrir.
Je suis facilement entré dans l’histoire notamment grâce à un scénario qui fonctionne très bien. Les trois-quarts du récit m’ont laissé croire que celui-ci ne serait qu’un numéro nous permettant de patienter jusqu’au tome 2 de Guerre d’Arran, mais le twist final m’a agréablement surpris.
J’ai dévoré ce tome avec plaisir et j’ai vraiment hâte de savoir ce qu’il adviendra de certains personnages dans le futur. J’ajoute que la couverture de cette BD est une de mes préférées et décore fièrement mon salon !
Encore une suite d'histoires courtes, - la plupart provenant de Vaillant, Pif ou des Poche - dont :
-à moins d'un miracle
-l'enveloppe mystère
-Mystère et boule de gomme
-L'irascible
-Un train d'enfer
-Et pourtant c'est vrai
-Totoche et le cambrioleur
Cette édition Dargaud se compose en fait (ce n'est spécifié nulle part) de 2 histoires, la seconde étant : Pour une cabane et un arbre, histoire parue en récit à suivre dans Vaillant en 1960 et intégrée dans la première édition du "Meilleur ami de l'homme.
Très sympa, plein de référence aux 60's à Londres (& sa faune de célébrités), le Tout avec un bonne touche d'Esotérisme. Le dessin et les couleurs sont sympathiques et chance du standard, un Vrai bon moment. A essayer pour une bonne découverte !
Pour rappel, nous savons que l'auteur Oscar Martin, qui se concentre sur son excellente série principale Solo, a laissé tomber le crayon pour le transmettre à l'espagnol Alvaro Iglésias dont c'est la première série. Précisons également à toutes fins utiles qu'il ne s'agit pas d'un membre de la famille du célèbre chanteur. Par ailleurs, il arrive à reproduire plus ou moins le même univers graphique.
La deuxième caractéristique de cette série dérivée est que l'on recommence en prenant un chat à la place d'un rat ou d'un chien. On suivra donc les aventures de cette féline prénommée Fortuna, guerrière solitaire, dans ce monde cannibale et qui est en quête de survie. Il faut dire que ces animaux ressemblent énormément aux humains dans leurs attitudes et postures.
Alors que le premier tome a tenu toutes ses promesses malgré ces divers changements, le second parvient à tenir la route malgré des révélations un peu trop étonnantes via l'introduction du personnage de Siro qui a veillé sur Fortuna durant toutes ces années. C'est un univers apocalyptique toujours aussi noir mais qui laisse parfois percer un peu d'espoir.
Fortuna a également une enfant ce qui suppose que de nombreuses années ont passé depuis la fin du premier tome. On en sait pas vraiment comment elle s'est retrouvée dans cette situation et ce n'est visiblement pas important.
A noter que ce titre devait apparaître il y a déjà plusieurs mois et qu'il a été sans cesse reporté. Du coup, sa récente parution est passée totalement inaperçue. Comme je suis acheteur, j'ai littéralement loupé sa sortie.
Au final, ce titre est bien différent du premier par une approche un peu différente censée redynamiser le scénario. Je suis plutôt preneur. A voir ce que cela va donner par la suite. C'est comme un carnet de voyage qui n'est pas terminé car cela s'ouvre vers de nouvelles perspectives.
Une Bd achetée en brocante parce que la couverture est jolie.
Et, oui, Merezette, l'auteur, avait une jolie patte surannée, une gouache délavée plutôt superbe et une maitrise sur l'ambiance. Certes il y a quelques erreurs sur les visages. Mais c'est dommage qu'il n'est pas continuer la profession. Il aurait été un auteur atypique et doué.
C'est du coté du scénar que ça fait tousser. D'un côté, il y a un casse et le résultat du casse. Et de ce côté-là, ça marche a fond. C'est structuré, mise en perspective. Il y a même du rythme, du suspens et même du twist. De l'autre, il y a une petite gonzesse qui quitte son mac, puis se violer par un camionneur, puis fait l'amour (le lendemain) avec un mec gentil...qui meurt...et elle se barre avec un truand qui fait partie d'un groupe qui a tué son mec gentil dont elle n'a rien à faire visiblement.
Parce que, durant les années 80, on se remet en 24 heures d'un viol, c'est sur.
Mais le pire est le final. Construire un twist qui se veut étonnant, ok. ça peut être cool. Mais quand on veut tellement étonné que cela n'a plus aucun sens alors, non, ce n'est pas cool.
Tout repose ici par le personnage de Julie et c'est la le problème car il est bien mal écrit ce personnage qui couche tranquille après un viol, qui devient amoureuse mais se barre avec un type du groupe qui a tué son amoureux.
Di Giorgio le scénariste gère mal son son personnage principal et plombe par la même occasion toute son histoire. A part qu'elle est bien jolie la Julie.
Bonjour! Mon avis porte sur les cinq premiers tomes de la série. Les trois premiers sont bons, scénarios comme dessins qui nous présentent des faits divers en ruralité dans la France de fin 19ème/début 20ème. Ici un photographe/roulottier là où d'autres auraient vu un détective ou un inspecteur, ce qui donne l'occasion au scénariste de balader son héros et ainsi les lecteurs d'une région à une autre. Le quatrième tome marque un léger essoufflement, pas tant que ça a cause du changement au dessin, Mme Savey parvenant à remplacer le pourtant très bon Mr Dermaut, mais au niveau du scénario les trames, bien que pas mal ficelées commencent à devenir un peu semblables sur des vengeances se soldant des décennies plus tard. Léger regain d’intérêt au 5ème tome car Toussaint s'en vient à Paris et l'enquête se déroule cette fois dans un Paris édifiant où le faste côtoie la misère.
J'ai terminé ma lecture épuisé, des rebondissements, de l'amour, de la jalousie, des personnages aux caractères bien trempés, de la grandeur (personnages et décors), des indiens, des cavalcades, des morts, des ...
et une fin qui laisse entrevoir une possible suite, cf dernière case (je l''espère en tout cas).
Tous les ingrédients pour Un GRAND Western.
Je suis amateur, régulièrement déçu, mais les 80 pages d'Hacendado m'ont réconcilié avec le genre pour un bout de temps.
Et j'oubliais le très beau visuel du 1er plat.
Une déception.
C’est toujours très beau et la lecture n’est pas désagréable. Mais à l’heure de lire ce dernier tome, il était déjà trop tard, le destin des personnages ne m’importait plus depuis longtemps.
J’ai déjà eu l’occasion de le dire et je persiste : le principal défaut de cette série est que Rodolphe n’aura jamais été capable de faire vivre ses acteurs. Ils n’auront jamais eu d’incarnation, ni la moindre personnalité, encore moins de psychologie. Rien. Ce sont des enveloppes vides. Ils sont juste là, spectateurs inertes de leur propre histoire.
Cette conclusion n'y change rien, elle aggrave même les choses. J’ai regardé les beaux dessins de Dubois en étant, hélas, complètement étranger au contenu, comme maintenu à distance par le scénariste lui-même. Du coup, c’est une impression de gâchis qui l’emporte car sur l’ensemble des 6 tomes il y aura quand même eu quelques idées intéressantes, de belles trouvailles scénaristiques et des rebondissements, notamment dans le tome précédent. Mais tout cela est inutile si rien ne nous attache aux personnages. L’intrigue passe rapidement au second plan, l’intérêt se dissipe et l’ennui s’installe.
Après un premier tome génial (« L’étranger »), la sauce est vite retombée. Sans être indigne, la suite n’a été qu’une longue dilution, jusqu’à l’apparition de ces 'anges' dans ce dernier volet, mal amenée et mal fichue, qui achève définitivement tout espoir de rattraper un scenario poussif et finalement peu inspiré. Dommage.
Trip hipster suffisant et pseudo branchouille. IMmature au possible, tendance rebelle en carton de gallerie d'art de seconde zone. Dommage, le dessin est beau mais le scénario est infâme.
« Avengers, l’intégrale, 1967 » est une intégrale riche en rebondissements et combats dantesques…
L’arrivée d’Hercule dont les traits ont été copiés sur le célèbre culturiste et acteur de péplum Steve Reeves, contribue pour beaucoup à donner plus d’envergure aux histoires et aventures de la super équipe.
Le Prince des mers, le Mandarin ou Magnéto sont des super stars du Monde marvel mais le Penseur fou ou Diablo ne sont pas à dédaigner non plus.
Si certaines dérives anti-communistes primaires existent bel et bien avec les caricatures de chinois et de russes, on se régale davantage de combats épiques contres des colosses comme Dragon man, le Super adaptoide ou Ultimo.
Du coté psychologique, le tapis rouge est déplié pour Hercule, ce qui place Captain america en retrait par rapport à Œil de Faucon, forte tête tenu par son amour pour une espionne russe et Goliath l’héroïque géant n’hésitant à monter en première ligne dans tous les coups durs.
Seul bémol, le style graphique de Buscema, très pauvre et rudimentaire, qui ne met pas particulièrement en valeur nos héros.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/06/avengers-lintegrale-1967-roy-thomas-don.html
pour être honnête, je précise que j'ai participé au financement de cet album.
néanmoins j'essaye d'être le plus objectif possible.
je ne connaissais que très peu cette période de l'histoire de l'Ecosse même si le nom des Stuart est en lui même très connu.
il s'agit de l'histoire de Rob Roy un personnage ayant réellement existé entre la fin du 16ème et le début du 17ème siècle mais qui fut aussi un le héros d'un roman de Walter Scott.
c'était un hors la loi devenu une sorte de Robin des bois dans l'imagerie populaire.
cet album présente donc ses débuts de son enfance à sa bascule hors de la loi.
les dessins sont corrects sans être bluffant mais néanmoins de bonnes qualités.
les couleurs sont trop sombres à mon gout et n'aident pas à apprécier pleinement l'histoire.
même remarque pour la couverture pas assez accrocheuse pour na pas dire plus.
le scénario se lit bien mais ne connaissant pas cette période je ne sait pas ce qui est historique de ce qui ne l'est pas.
c'est une bonne occasion de se cultiver en allant à la pèche aux informations.
dans l'ensemble, un album plus agréable à lire que je ne le pensai au départ.
s'il y a une suite j'en serrai certainement.
C'est un véritable drame qui a touché les passagers d'un vol qui s'est écrasé dans la cordillère des Andes en octobre 1972 principalement une équipe de rugbyman uruguayen. Non seulement, ils ont survécu au crash mais ils ont vécu dans des conditions extrêmes pendant plus de deux mois avant d'être secouru à 4000 mètres d'altitude. On peut les désigner comme les survivants de l'impossible !
Tout le monde les croyait mort après d'actives recherches. Leur survie a été possible grâce à du cannibalisme à savoir manger la chair des morts ce qui a heurté profondément l'opinion publique en ces temps-là. Il a fallu également que deux survivants partent un peu au hasard et sans équipement adéquat pour chercher de l'aide en tentant de regagner une vallée.
J'avais vu un film en 1993 qui retraçait ces événements avec Ethan Hawke s'intitulant « les survivants ». Il est vrai que depuis, c'est tombé en désuétude. Pour les 50 ans de ce terrible drame, les auteurs le racontent dans une belle BD. Il est surtout question d'instinct de survie et d'entraide pour vaincre ces difficultés extrêmes. C'est la détermination d'une poignée d'hommes face à une situation cauchemardesque et cela force le respect.
La question légitime est de savoir si au prix de la survie, on aurait fait de même. Ce n'est pas évident. On suivra avec intérêt les mésaventures des naufragés des Andes. C'est tout de même un récit saisissant et ahurissant de la condition humaine face à la survie.
Au final, il y a eu 16 survivants à la fin après ces deux mois de galère. Cela me rappelle étrangement cette histoire de 4 gamins qui survivent également à un crash d'avion dernièrement en Colombie après 40 jours passés dans une jungle hostile. Bref, la survie est possible et il ne faut jamais perdre espoir.
Bref, j'ai été plutôt captivé par ces survivants abandonnés à leurs sorts qui ont su repousser leurs limites jusqu'au paroxysme afin de s'en sortir. Les histoires vraies sont parfois extraordinaires !
La mise en page et le découpage innovent de manière très intéressante la structure du récit et nous donne par petit morceau l'évolution de la multitude de personnages imaginé par Kirkman.
Malgré tous les efforts et la présence de tout les ingrédients, la sauce ne prend pas.
Après la clôture haute en émotions du dernier chapitre, les auteurs ont toutes les peines du monde à retrouver l'intensité des meilleurs tomes. Même si certains passages sont très réussi, le suspense n'est pas au rendez-vous. On a même l'impression ,à la fin de cet épisode, que les choses n'ont presque pas évolué.
Presque pas.
A mon tour de suivre l'avis du camarade Bourbix :
-Confusion à tous les niveaux, si bien que j'ai du mal à savoir où Jeff Lemire veut nous emmener . Je veux bien qu'il s'agisse d'une fin ouverte, mais ça ne m'intéresse même pas de me questionner sur le sujet .
Et c'est bien dommage car l'ambiance générale est excellente . La peur psychologique bien amenée, oppressante .
Le premier tome manquait de rythme, cependant comme tout début d'histoire, il faut bien posait les bases .
Le deuxième gagnait en rythme, apportait un peu de profondeur au scénario et l'action était variée . Tome intéressant .
Ce troisième tome est malheureusement le moins bon de tous . Le scénario n'avance pas d'un iota, l'action est omniprésente et redondante, brouillonne très souvent . Je me suis parfaitement ennuyé . Je pense que le 4ème tome s'il y a, sera déterminant dans la suite de ma lecture "Nier Automata" . Il faudra un numéro franchement haletant, bien au delà de ce que j'ai pu voir jusqu'alors , et honnêtement je n'y crois plus trop .
Même en tant que fan aveugle sur le nom "Nier", je décroche .
Reste le dessin, toujours aussi attractif que ce soit pour la direction artistique des protagonistes ou de l'univers post apocalyptique / Futuriste / Numérique.
Sans paraphrasé Captain Eraclès dans son commentaire, je suis globalement d'accord ; dessin absolument sublime, mais ficelles un poil grosse sur cette fin de scénario.
Le burn-out, un mot que l’on entend assez souvent ces derniers temps. Pourquoi tel salarié n’est pas présent dans l’entreprise ? Il est en burn-out laissant alors ses collègues dans la panade. Pourtant, cet employé n’est pas une foudre de guerre. Bref, c’est parfois une excuse assez pratique pour se prendre un bon temps de repos tout en obtenant de la compassion autour de soi.
La BD ne traitera pas de cet aspect mais plutôt du vrai burn-out qui touche des millions de français. Ce terme désigne un épuisement professionnel mental et physique lié à son activité professionnelle. Le travail génère du stress dans toutes les professions. Du coup, tous les travailleurs sont concernés par cette souffrance au travail. Près de 500.000 travailleurs seraient actuellement en détresse psychologique au travail actuellement.
Une autre forme est le bore-out où l’on s’ennuie au travail car on est placé dans un placard par exemple (vécu négatif, manque de stimulation, sous-charge de travail). Oui, l’épuisement professionnel peut se réaliser par l’ennui également. C’est actuellement le genre de situation qui touche surtout les séniors dont on ne sait plus que faire. Avec cela, on nous demande de travailler encore plus longtemps jusqu’à 67 ans pour avoir droit à une retraite pleine ce qui peut paraître un peu contradictoire.
Les signes du burn-out sont le manque d’enthousiasme au travail et des difficultés de concentration, une forte anxiété, des troubles du sommeil et de l’humeur, une tendance à s’isoler, une diminution de l’estime de soi…
A noter que le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie propre mais une spirale dangereuse pouvant conduite au basculement dans la maladie (dépression ou maladie somatique). Les médecins qui délivrent des arrêts de travail le feront au titre de la dépression qui est pourtant une autre affection. Il faut savoir qu’on peut être très bien dans sa vie privée et pas du tout dans sa vie professionnelle. Quand il y a empiétement sur les deux, cela devient dangereux.
Là, on va se concentrer comme l’indique le titre sur les rescapés du burn-out. Comment le soigner ? Généralement, il faut une période de repos accompagné d’une psychothérapie pour nous aider à mieux gérer le stress. Ce syndrome peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale d’un individu sur sa vie professionnelle, sociale et familiale.
J’ai bien aimé la BD car elle est simple et didactique pour bien comprendre ce phénomène de société. On va suivre l’exemple de trois individus différent travaillant dans des domaines variés à savoir une aide-soignante dans un EHPAD, un jeune professeur de français et une responsable marketing dans une start-up.
On est dans un monde de plus en plus connecté et où cela va de plus en plus vite. Il faut garder le rythme pour ne pas être perdu. Cela favorise le surmenage.
Le dessin assez simplifié mais coloré permet de comprendre facilement le concept de ce mal sournois. Mécanismes, causes et thérapies seront au programme de ces 130 pages. C’est assez pédagogique et cela donne des pistes pour s’en sortir.
Par contre, comme dit, cette BD ne va pas voir tous les aspects concrets. Généralement, quand l’employeur apprend le motif de l’arrêt-maladie, le salarié ne pourra pas compter sur une promotion, voir une évolution professionnelle. C’est mal vu. Certes, il en va de la santé du salarié mais généralement ce dernier s’accommode et vit avec.
Le monde du travail est actuellement en train de changer sous l’effet du télétravail et d’une nouvelle génération qui envoie les employeurs balader à juste titre. Quelle est la place du travail dans ma vie ? cela ne constitue plus la composante essentielle. Ma très jeune collègue bardée de diplômes qui en font le moins possible afin de se préserver m’indique que le travail est seulement alimentaire près avoir durement négocié son salaire (qui généralement dépasse celui d’un cadre après 30 ans de carrière).
C’est un sujet qui peut arriver à tout le monde. Du coup, c’est une lecture qui peut s’avérer assez utile pour être dans la compréhension de ce processus entre les causes et les conséquences. Cela donne en tous les cas de l ’énergie pour continuer. J’ai bien aimé également le petit guide en fin d’album qui permet de compléter le récit sur l’aspect psychothérapie. Bref, en conclusion, un sympathique ouvrage qui permet de mieux appréhender ce mal du siècle. Par ailleurs, je crois que c’est la première BD du genre sur ce phénomène.
Un retour de bonne facture mais le scénario est beaucoup trop classique. Dommage car le dessin est de qualité.
Excellente intégrale, avec des épisodes qui se suivent dans le fil rouge mais sans se ressembler. C’est bourrin, mais pas que. Vraiment cool à lire
Toujours de très beaux dessins, bien fournis en détails (case 1 page 3, 1 page 5, 6 page 30...) et où les expressions de visages sont superbes. Ric est vraiment mis à l'honneur par Tibet (case 4 page 31, 6 page 27, 5 page 37), tout comme les autres personnages. Mais la vedette de cette oeuvre est... la couleur ! Elle est tout simplement splendide, avec une multitude de tons de représentés. Surtout, elle rehausse l'histoire en en soulignant les moments forts de l'intrigue (cases 1, 3 et 4 page 4, 4 page 6, 4 page 7, 3 page 13, 5 et 6 page 17, 2,3,6 et 8 page 27). Bravo à Tibet et Didier Desmit !
L'histoire entretient un bon suspense mais Duchateau abuse des rebondissements, comme bien souvent. On aimerait souffler et avoir plus de temps de contempler les protagonistes, de mieux cerner leur personnalité. Car vraiment, leur esquisse de caractère laissait apparaître le meilleur pour une histoire qui aurait pu être encore plus intense...
Bon album, avec mention spéciale au(x) coloriste(s).
Un grand merci, messieurs Henninot et Yann. La case 2 page 56 est trop craquante. Little Jones est, en effet, adorable dans son élégant petit costume de jeune élève militaire. J'ai bien pris note des commentaires négatifs sur cet album mais, moi, je le défends. Yann convoque de multiples évènements et personnages réels (il en change les noms d'une ou deux lettres) ce qui nous replonge dans des souvenirs forts. XIII, ne l'oublions pas, est une BD faite aussi pour s'interroger, pour réfléchir à de sacrés sujets de société. Les théories du complot ne datent pas d'hier et il est juste et sain, selon moi, de s'interroger sur les évènements terribles qui ont frappé notre monde. Alors oui, à la description de certains personnages de l'aventure (comme le Pasteur Martin Calvin X), on a envie de fouiller, de savoir si les allégations de Yann sont fondées. Pareil pour "Norman Boltanski"... Sur ce dernier, les recherches seront peut être plus probantes ! Au final, Yann donne un grand coup de pied dans la fourmilière et convoque mille-et-un thèmes, fantasmes et questionnements sur cette Amérique que Jean Van Hamme a parfaitement représenté, avant lui.
Un grand bravo, enfin, à E. Henninot pour ses dessins, en particulier les quartiers pauvres afro-américains (case 1 page 3, 2 page 4, 1 page 29, 1 page 37, 5 page 47...). La case 4 page 49 est sublime (bravo à Bérengère Marquebreucq pour sa mise en couleurs !).
Pour moi, un très bon album !
Excellent 1er tome que j'ai acheté au festival d'Angoulême et que j'ai mis 6 mois à ouvrir. J'aurai dû le faire avant, le dessin est très agréable, l'univers bleuté est très réussi. Histoire fascinante, témoignage d'un moment d'histoire.
Déception que cette seconde partie. Scénario qui part dans tous les sens avec l'apparition du Joker, de Superman, la guerre au Corto Maltese....pas trop compris l'utilité. Difficile d'imaginer qu'il s'agit du Batman préféré de beaucoup de lecteurs. Avec un Batman vieillissant et un commissaire Gordon partant à la retraite, on aurait pu faire beaucoup mieux.
Première partie de cette BD culte. Idée de base avec un Batman vieillissant est intéressante. Quant aux dessins, ils sont trop petits, on a vu beaucoup mieux dans l'univers de Batman.
Cet album raconte les dernières heures de la célèbre ville de Troie en Grèce lors de la célèbre bataille. Agamemnon mène un siège depuis 10 ans contre le roi Priam qui a réussi jusqu'ici à protéger son peuple.
Or, cette BD nous fait surgir un troisième acteur savoir le roi des Hittites Hattusili III qui régnait alors sur un grand empire de l'Asie Mineure dans l'actuelle Turquie. Il siégeait après avoir détrôné son neveu dans sa capitale Wiloucha. Le fait marquant est qu'il n'honorera pas l'alliance qu'il avait fait avec Troie en venant à son secours. C'est comme si l'OTAN n'intervenait pas en cas d'attaque de la Russie poutinienne face à un pays membre. Bref, cela ne se fait pas.
Pour autant, fallait-il en faire tout un album alors que l'action se concentre surtout sur l’assaut ingénieux de Troie grâce au stratagème d'Ulysse ? C'est la question légitime qu'on pourrait se poser.
On verra également que les athéniens ne feront pas dans la clémence mais dans la barbarie la plus horrible. On se souviendra d'une scène mémorable avec un bébé balancé au-dessus des remparts de la ville. La violence sera incomparable et d'une cruauté rarement égalé notamment envers les femmes.
En même temps, j'apprécie quand une BD historique traite d'une réalité aussi dure soit-elle du moment où c'est véridique. On sait que les combats n'ont jamais fait dans la dentelle. Il y a un côté mature et adulte que j'apprécie tout de même. Il faut juste avoir le cœur accroché.
Pour autant l'attaque des murènes sur le père et ses deux fils paraît absolument incroyable et presque du domaine du fantastique. Or, cela va faire basculer le destin de la cité de Troie. Je n'en révélerais pas davantage.
Cet album constitue un beau travail malgré quelques défauts. Il est dommage de ne pas s'être totalement concentré sur l'Empire Hittite qui a eu tout de même la fin qu'il méritait à la lecture des événements. A découvrir surtout pour les amateurs d'Antiquité.
Le dessin est parfait, détaillé, profond.
Le scénario m'a laissé dubitatif car il y a trop de mélanges entre les genres et entre les protagonistes qu'il est parfois difficile de différencier. Sans parler du côté irréaliste, notamment un Zaroff en Rambo qui évite tous les dangers et tue plein de "méchants".
Sans compter des scènes inutilement violentes, voire Gore.
C'est en dessous du premier album. La fin est originale et pourrait laisser présager d'une suite. Pas sûr que j'en sois...
Au bout d’un moment, on ne peut plus dire grand-chose sur les Minions…
Certes, ils changent de thème à chaque tome, les pays, les sports… Mais le principe reste éternellement le même, une planche sans parole avec un truc qui ne marchera pas parce que les minions sont bêtes…
Au bout de cinq tomes, on a méchamment compris le principe et, ajouté au fait qu’il n’y a pas de paroles et pas beaucoup à réfléchir, le tome se lit très très vite…
Et pour ma part, ça me fait à peine sourire…
Il y a un rapport prix/satisfaction qui n’est pas vraiment équilibré…
Un très bel album que ce premier tome d'un dytique dont on a hâte de lire la suite avec son folklore Slave qui nous transporte tout au long des quelque 200 planches finement découpées, illustrées, avec des décors et des ombrages superbes, Merci M. Lukasz pour ce voyage extraordinaire.
Livre en couleurs d'Edmond Baudoin. C'est rare il faut donc le noter.
Cette conversation entre un peintre (âgé) et son modèle (jeune) ouvre une réflexion sur la relation homme/femme.
A travers une histoire certainement teintée d'autobiographie, Edmond Baudoin nous livre des pensées, points de vue sur ce qui sépare les sexes,les attirent rendent les points de vue différents. C'est aussi un hommage respectueux aux femmes.
En plus c'est très beau!
Je n'ai pas lu ce livre de Jack London et c'est un manque à corriger certainement. Aussi je ne peux pas parler de la vision apportée par cette bande dessinée.
L'histoire se tient bien, le scénario est bien rythmé le dessin toujours très tendre et expressif d'Aude Samama rend très bien l'ambiance. Histoire de la quête d'un homme rude et avec peu d'éducation qui cherche à apprendre, à devenir écrivain pour lui-même, mais aussi pour la femme qu'il aime et qui est issue de la bourgeoisie.
Mon reproche, non étayé, car je n'ai pas lu le livre. c'est que cette adaptation simplifie le livre et son propos. La lutte entre classes sociales, la dureté de la vie pour certains, l'hypocrisie de la reconnaissance littéraire, les conventions sociales qui rendent les amours impossibles, la désillusion de la force de l'art tout cela n'est qu'évoqué, mais c'est normal. Un livre de plus de 400 pages ne se résume pas en 170 planches.
Mais ce livre très soigné donne envie de lire "le livre" et c'est déjà beaucoup.
Au début, j’étais à fond dedans.
Le dessin rond, le personnage explorateur insouciant à qui tout réussi grâce à sa chance, ses légèretés, ses inventions farfelues.
C’était décalé, délirant, réjouissant.
Et puis on passe à la seconde partie à laquelle j’ai moins adhéré.
D’abord parce que je ne m’attendais pas à ce qu’on lâche Humboldt comme ça et que je l’aimais beaucoup.
Ensuite parce que la seconde partie est plus classique, la petite fille pauvre et ses soucis que tout va se résoudre par miracle, les personnages plus basique et caricaturaux, les traversées de la ville…
Moins de surprises, de décalage…
J’aurais préféré suivre Humboldt tout du long…
C’est intelligent. Très intelligent. Trop intelligent.
J’ai suivi ça en spectateur en cessant rapidement de chercher à réfléchir tellement c’est intelligent et qu’à part Sherlock, personne ne peut tirer ces conclusions à partir des éléments trouvés.
Au bout d’un moment, l’accumulation a anesthésié ma réflexion et je me suis contenté de suivre.
Ce qui est déjà bien parce que c’est joliment fait…
Ce fil rouge qui relie tout, la présentation de la réflexion de Sherlock, la mise en en page donne vraiment l’impression d’être dans son cerveau.
D’ailleurs, aux trois-quarts, j’ai presque lâché l’histoire compliquée avec des raisonnements proches de la divination pour me consacrer uniquement à la structure intéressante de l’œuvre et au dessin particulier qui le sert bien.
Plus grosse déception : qu’il faille lire le tome deux pour avoir la résolution et que ça se termine un poil en eau de boudin…
J’aime beaucoup Libon et on retrouve bien son trait dans une histoire farfelue qui convient parfaitement à son dessin.
C’est loufoque, c’est joyeusement délirant et le style du dessinateur est parfait pour ça.
On passe donc un moment sympathique avec cette histoire décalée dont la base est amusante et originale, le développement cohérent avec cette gentille folie qui exploite bien le thème…
Cependant, si les Cavaliers de Libon m’amusent beaucoup, c’est que c’est court, vif, développé sur quelques pages.
Là, l’ensemble est bien amusant mais le tout est assez anecdotique, il manque quelque chose à se mettre sous la dent pour faire une vraie aventure…
Je peste actuellement contre ces séries longues. Prométhée devait à la base comporter quelques tomes. Je me suis lancé tout de suite dans l'achat avec la parution du premier en 2008. On est désormais à 23 tomes. C'est ce genre d'expérience qui fait que je n'achète plus forcément les séries de Christophe Bec qui recèlent pourtant de bonnes idées à l'exception cependant de Carthago.
Je viens par exemple de vendre mes 19 tomes de la série « Hauteville House » que je n'ai plus envie de suivre. Certes, ce n’est pas du Bec. Actuellement, j'ai un réel sentiment de lassitude. Cela n'avance guère et ce n'est plus du tout innovateur. On perd souvent la substance et donc de l'intérêt à poursuivre. Je privilégie désormais les formats courts qui font également du bien au porte-monnaie.
Pour autant, et c'est bien la première fois, Christophe Bec intevient dans un mot en fin d'album pour indiquer qu'il ne reste plus que deux tomes qui se présenteront sous forme de préquel et de sequel. Il admet qu'il s'agit là de sa série la plus longue développée au cours de sa carrière.
Ce 23ème tome est la synthèse entre deux grands cycles : un premier de 12 tomes et un second de 10 tomes. C'est un album pivot qui donne les réponses attendues et qui ne seront d'ailleurs pas extraordinaires. Même notre héros pourtant champion de golf avait vu juste contre la myriade de scientifiques de tout poil.
C'est tout de même une grande aventure qui s'achève progressivement et qui aura fait tenir sur près de deux décennies. Bref, il fallait quand même avoir du courage et de la patience en qualité de lecteur.
On retiendra en moralité finale que l'histoire est un perpétuel recommencement. C'est le philosophe grec Thucydide qui le dit. Il n'a pas tort.
Cette série est pleine de mystères et de faits à accepter tels quels ; la narration dévoile par fragments le background du comte (PF oblige). C’est prenant, dépaysant et frustrant que ça s’arrête là ! Bravo à Hexagon Comics de faire découvrir des perles d’époque comme cette série
Un Lucky Luke qui sort de l'ordinnaire. On est clairement dans une sorte de satire. Une gentille satire. C'est bien l'univers de Morris mais avec un ton décalé et un humour moderne. Les dessins retranscrivent bien l'ambiance absurde de certaines situations qui souvent sont à mourir de rire, avec une mention spéciale pour le running gag de Joe Dalton.
Un très bon moment pour les fans de Lucky Luke. Enfin, ceux qui savent prendre du recul par rapport à l'œuvre originale.
Suite aux ventes médiocres des 4 récits publiés en albums entre 1962 et 1964, Jean Ache et Claude Dupré (Agnès Guilloteau) savent désormais que Nic et Mino sont en sursis au "Journal de Mickey" . Fait révélateur (et inédit dans le déroulement de la série), 6 mois s'écoulent entre la fin de l'histoire précédente et le début de celle-ci, et les tribulations des jumeaux Dabarin vont abruptement s'arrêter au terme de cette 12ème et dernière aventure.
Ce contexte a-t-il joué sur le moral des deux collaborateurs ? Toujours est-il que les planches sont moins denses et moins nombreuses que dans leurs précédentes productions.
Toutefois, même si le jeune lecteur entrevoit rapidement que,
dans les énigmes survenues à bord du Fier-à-Bras, il ne saurait être question de fantôme, quelques moments de suspense et d'humour lui sont offerts chemin faisant : les diverses plongées de Bob et d'Agénor (le matelot d'oncle Octave) , la rencontre à Ploulalach entre Mino et le capitaine Ghost à la villa Hyperborée.
NB L'hyperborén, inquiétante créature d'un monde englouti, prend (page 44) la silhouette de Belphégor, gros succès télévisuel de l'année 1965.
Du reste, on pourra être sensible à la poésie naïve avec laquelle Jean Ache représente les fonds sous-marins. Encore quelques mois, et Georges Pichard créera dans "Pilote" Submerman, mais "ceci est une autre histoire"...*
* PS Merci à Rudyard Kipling (et non à Tao) pour ce mot de la fin.
Evidemment, en voyant les jumeaux et leurs compagnons tenaillés entre l'émir Ibn Baroud et son ennemi Youssouf, on ne peut s'empêcher de penser à "Tintin au pays de l'or noir" ou à Gil Jourdan ("Le gant à trois doigts" étant dans "Spirou" contemporain de cette aventure).
On regrettera une mise en place de l'intrigue plutôt lente dans le le 1er tiers de ce volume (pages 3 à 24).
Il n'empêche que, dans les planches suivantes, cette histoire mouvementée prend tout son sel - avec un petit côté Bob Morane ou Indiana Jones - et son comique, quand nos héros partent à la recherche du tombeau de la reine de Balaah, souveraine de l'antique Assurdanie.
Globalement, plutôt un album réussi, donc...
Après le creux de "Terrible tante Amélie", ce reportage dans la jungle d'Amérique du sud renoue avec les aventures au rythme soutenu pour une histoire qui tient la route, grâce notamment à Legrand-Ixe, pour sa 4ème et dernière intervention dans la série.
NB Alors que"La chasse aux milliardaires" brocardait gentiment le petit écran, c'est au tour de la radio - avec son sensationnalisme compulsif - d'être tournée en dérision par Claude Dupré (Agnès Guilloteau) et Jean Ache.
L'équipe des jumeaux est au Québec à la recherche d'un tableau dérobé. Cette quête s'étire artificiellement (puisqu'en fait il n'y a pas eu vol) sur les deux premiers tiers de cette aventure et multiplie les rebondissements sans réel objet.
De surcroît, si un internaute jugeait par ailleurs (sur le forum de Bédéthèque) l'univers de la série un peu niais - "niaiseux" diraient justement les Canadiens francophones - c'est bien ici que ce jugement négatif trouve sa justification : la bande de "chenapans" (comme on disait alors) entourant tante Amélie paraît aujourd'hui bien mièvre et surannée.
Probablement l'histoire la plus désuète et la moins inspirée de la saga.
Petite déception pour moi, malgré les excellents commentaires sur cette série. J'ai eu difficile à suivre le scénario, les 3 tomes sont forts semblables et je m'en suis lassé, peut-être que j'en attendais trop.
La lutte sanglante entre les reines Frédégonde et Brunehaut mérite une véritable épopée. Ici, dessin et scénario manquent singulièrement de souffle.
On se rend compte que de plus en plus de femmes ont des difficultés pour faire des bébés dans une société qui a été profondément transformé ces dernières décennies. Les femmes travaillent et conçoivent de plus en plus tardivement ce qui semble poser quelques petits problèmes d'ordre biologique notamment autour des 35 ans. A noter également la grande part de responsabilité des employeurs qui pénalisent la maternité.
Le taux de fécondité s'écroule sur toute la planète à quelques exceptions près. Même la Chine a inversé sa politique pour y faire face. On pensait que l'humanité dépasserait les 10 milliards d'être humain mais la tendance s'inverse. Bref, l'infertilité est un problème de santé publique qui concerne actuellement 20% de la population.
On va s'intéresser à l'auteure Marie Dubois, une femme actuelle face à la difficulté d'avoir un enfant. Elle ne souhaite pas recourir à l'adoption pour des raisons évoquées qui sont compréhensibles. Non, elle veut absolument tout tenter pour avoir un enfant. On va vivre ses déceptions et ses galères dans ce long chemin entre la PMA et la FIV.
A noter un passage assez édifiant sur les violences gynécologiques qu'il convient de dénoncer contre certains praticiens sans empathie. Oui, le monde médical ne sera pas épargné et c'est tant mieux pour décrire une certaine réalité. Il s'agit d'un témoignage avant tout et non d'une BD médicale.
La théorie du blocage psychologique actuellement en vogue sera également dénoncée non sans raison. Cela permettra à de nombreuses femmes confrontées au même problème de se déculpabiliser.
J'ai bien aimé le ton de l'humour sur un sujet grave. J'ai adoré le graphisme assez simpliste mais précis qui fait qu'on peut lire assez vite et surtout agréablement. On passe un très bon moment d'où ma note qui traduit le ressenti.
Au final, un ouvrage très intéressant sur une question d'actualité touchant au devenir de l'humanité mais également à une situation purement personnelle. Cela brise également certains tabous et c'est tant mieux.
C’est objectivement magnifiquement dessiné ! Pour une BD, ça me semble la base, non ? Côté scénario, ça a l’air compliqué. Mais bon, c’est un tome 1, et c’est Filippi aux manettes. Alors lancez vous et découvrez cette très histoire dès le début !!!
Ennuyeux
Moche
Personnages pas intéressants (les SDF... faut aimer se faire mal)
Dessin moyen
J'ai pas réussi à aller au bout
Très déçu
Pour moi c'est entre 3 et 4...
C'est un bon album, mais c'est pas non plus un livre dont la lecture est à mon sens "nécessaire".
C'est cool, c'est un moment de lecture agréable, sans plus.
Il y a des séquences visuellement très sympas. Des pleines planches aussi très sympa... comme les planches introductives de certains péchés notamment.
Après y'a aussi un homme avec une flèche dans l'oeil droit, qui se retrouve avec la flèche dans l'oeil gauche dans la planche suivante...
Bon, je tergiverse mais ca peut sortir le lecteur de sa lecture...
Sachant l'équipe de décrypteur visuel qu'il y a sur Bdgest...
Le scénario est au final plutôt convenu, je dirai même classique.
Une fille dont les parents sont sans le sou et ayant une "aptitude" se fait recueillir par un Meneux.
Elle devient Meneux elle-même... Noté que finalement, malgré le côté féministe de la BD, le mot reste masculinisé.
Cette Meneux, au final, se méfie des hommes avec un petit h, et va naviguer dans un monde tantôt patriarcal, tantôt très religieux, et va découvrir les vices et les péchés de tous ces hommes.
Bref c'est au final assez loin d'un Se7en...
J'ai été assez déçu par le premier tiers, où au fûr et à mesure des pages, on s'attache au duo d'introduction, la Meneux et le Marchant ambulant... qui se fait découdre en moins de deux...
Et au final, la Meneux passe à autre chose...
Ca m'a plutôt déçu...
Bref, je vais mettre 4 pour la note en étant "mieux disant" mais j'aurai mis 3,5.
A lire pour les fans de l'auteur qui semble avoir fait un bel ouvrage avec "Les Filles de Salem".
Les curieux des scénarios dit "féministes" pourront s'y attardé.
Pour le cycle au complet :
C'est une relecture de la série depuis la sortie du tome 8, donc ca faisait presque 19 ou 20 ans que je ne l'avais pas relu.
J'avais un excellent souvenir des 4 premiers albums, et la re-lecture a confirmé le tout, il sont vraiment bons.
J'ai trouvé que le diptyque des aïeuls, Tête d'acier et Dona Vicenta, était moins intense que les 4 premiers volumes... et c'est revenu après pour Agora et Sans-Nom.... Dans mes souvenirs, il y avait un lien avec l'Incal dans le dernier volume, mais finalement non... un brin décevant...
Donc une lecture très sympathique quand même, et les dessins toujours aussi bon.
Les espions occupant l'actualité et les écrans en ces années 1962-63, Legrand-Ixe est de retour pour cet épisode riche en péripéties. De bons moments de suspense (dans la base aérospatiale, lors de la nuit de tempête, dans le repaire du sous-marin de Legrand-Ixe).
NB La mise en vedette de l'ineffable Bob au début de l'histoire ne saurait faire oublier l'oncle des jumeaux - Octave - omniprésent dans la série et particulièrement actif dans cette histoire : homme parti de rien ayant accédé au succès, il incarne tout l'optimisme candide des 30 glorieuses. Au surplus, qu'il exerce ses talents de redoutable homme d'affaires dans un état américain (Hawaï ) l'implique dans le "monde libre", ce qui peut-être sied à un magazine dont les origines sont outre-atlantique.
Dans la lignée des précédentes, une autre histoire trépidante, même si l'on peut à bon droit trouver artificiel le malentendu (résumé dans le titre) sur lequel repose l'intrigue : la confusion entre une possible invasion d'insectes - encore une terreur écologique ! (cf les albums 2 & 5) - et un redoutable cambrioleur international surnommé... la sauterelle.
NB Avec cet épisode, on revient à des histoires jamais publiées en album , contrairement aux 3,4,5 & 6 sorties aux éditions Hardi dans la première moitié des années 60.
On lit sur Wikipédia que le reponsable du "Journal de Mickey" , Paul Winkler, avait été déçu par les ventes des albums en dépit de la popularité certaine des jumeaux dans l'hebdomadaire.
Qu'il me soit permis deux remarques sur ces éditions de 1962-64
1° Les planches auraient dû être reprises dans leur intégralité (et non avec des suppressions qui fragilisaient la cohérence interne aux récits).
2° Les histoires auraient dû être reprises dans l'ordre : éditer isolément l'épisode 3 (alors que sa compréhension dépend en partie du 1) n'avait pas grand sens.
Ces faiblesses tactiques illustrent une fois de plus que l'équipe directoriale de Mickey ne faisait pas grand cas de tout ce qui n'était pas directement lié à Disney. A ma connaissance, ni Tenas, ni Paul Gillon, ni Lucien Nortier n'ont connu les honneurs de la publication en albums du temps de leur collaboration avec cet hebdomadaire, et c'est bien dommage...
Un voyage entre deux mondes, la vie, ma mort, la chaleur et le froid, l'ombre et la lumiere...Le dessin revele le coté poetique du texte...a lire et a relire
Un album sur les souvenirs d'enfance de Gavroche et Eglantine. J'ai apprécié ce tome qui nous dévoile les débuts de la résistance de Victor Hugo face à l'Empire français.
Le prochain opus est annoncé comme la fin de ce nouveau cycle... voire la fin de la série ?
Je connais Bansky à travers les frasques d'un tableau qui s'est autodétruit lors d'une célèbre vente aux enchères chez Sotheby's. Il faut dire que ses œuvres se vendent des millions de dollars. On ne connaît pas le visage de cet artiste qui demeure assez mystérieux et qui a commencé en taguant des mures dans les rues de Londres.
J'avais envie d'en savoir un peu plus en lisant cette biographie adaptée en bande dessinée sur cet artiste moderne hors du commun. Pour ma part, j'ai toujours beaucoup apprécié ses œuvres qui me parlent vraiment.
Tout d'abord, j'ai trouvé la manière de présenter cet artiste tout à fait original à travers un jeune qui s'adonne au street art et qui se fait coincer avec une jeune fille désirant résoudre le mystère de son identité. Evidemment, on ne le sera sans doute jamais.
Pour autant, il s'agit de nous décrire l'essence de son art et surtout ses faits d'arme à travers le monde en utilisant la technique des pochoirs pour se rendre plus rapide et échapper aux forces de l'ordre.
Il y a tout d'abord une dénonciation contre les multinationales qui engendrent des profits sur le dos de plus pauvres en les faisant travailler dans des conditions parfois déplorables dans les pays du tiers-monde.
Sa première œuvre date de 1999 à Bristol dans une œuvre pour dénoncer la répression policière contre les raves notamment à Cologne et surtout à Seattle non autorisés. Par la suite, il y aura des liens avec les manifestations contre le GE et l'organisation mondiale du commerce. On saura que Bansky est anticapitaliste et contre le consumérisme et surtout contre l'argent. La destruction de son œuvre en sera d'ailleurs la preuve formelle comme pour délivrer un message sur le fait qu'il garde le contrôle sur ses œuvres.
Il est également contre les guerres. On se souvient de la photo de la petite fille nue du Viet-Nam qui échappe aux bombes de napalm qui court avec Mickey et Ronald McDonald comme pour dénoncer l'américanisme qui fait la guerre alors que les habitants vivent dans un monde presque féerique. Il met en avant de façon humoristique un gros décalage qui concourt à rendre un sens tout particulier à ses œuvres.
Idem sur le mur de Gaza pour dénoncer Israël qui attaque constamment les palestiniens en les cloîtrant et en les isolant du reste du monde. Il fera construire un hôtel cloîtré de dix chambres à Bethléem face au mur.
Il utilise surtout l'ironie comme une arme en faisant un contraste entre ce qu'il souhaite dénoncer et les choses futiles et artificielles. On peut par exemple citer les billets de banque à l'effigie non de la reine Élisabeth II mais de la défunte Lady Diana.
Bansky est le roi du street art car il a su s'adapter à l'environnement pour la création des ses œuvres. Parfois, elles sont réellement très éphémères entre la destruction et le vol.
J'ai adoré cette biographie sur Bansky qui est pour moi un artiste de légende par le message qu'il véhicule au monde entier en s'affranchissant de toutes les règles comme quand il s'immisce dans les plus grands musées du monde entier pour afficher ses toiles et dessins. Oui, je l'avoue, il me fascine réellement.
Que dire sinon qu'il a réussi à être très bien côté ce qui est un comble quand on connaît l'aversion de l'artiste contre l'art traditionnel ? Il restera un mystère mais bien plus encore une sorte d'icône inaccessible qui suscite toujours une réaction du public.
Comme dit, il laisse une œuvre intangible qui peut se manifester n'importe où, n'importe quand. Personne ne pourra jamais la posséder. Il a gagné en quelque sorte. Finalement, qu'importe de savoir qui il est vraiment ; c'est son œuvre que l'on retiendra pour la postérité.
Ça tabasse tout autant que Femmes en Guerre. C’est sale, c’est la guerre dans toutes ses facettes. Humainement, c’est aussi très fort à lire, et touchant par moment.
Difficile de se faire un avis sur ce 9ème Marshal Bass, puisqu’il ne s’agit que de la première partie d’un diptyque.
On y suit un River Bass en un peu moins mauvaise posture que d’habitude (mais le pire est à venir, n’en doutons pas !), avec pour compagnons de route une bande de Texas Rangers beaucoup trop louches pour être honnêtes…
On y retrouve également Doc Moon, excellent personnage secondaire, dans un deuxième arc narratif étrange et intrigant.
Le trait d’Igor Kordey est ce qu’il est – on adhère ou pas – mais il fait preuve d’une constance et d’un style des plus solides. Il parvient, là encore, à créer des ambiances extraordinaires qui donnent à l’ensemble de la série une identité graphique incomparable.
Les scenarii de Darko Macan étant le plus souvent intelligents et généreusement sombres, gageons que la seconde partie apportera cette profondeur caractéristique au personnage qui fait pour l’instant légèrement défaut à ce chapitre.
album acheté complétement par hasard avec une bonne surprise à la clef.
cet album sert à mettre en place les personnages principaux.
ceux-ci ne sont pas, normalement, destinés à se rencontrer tellement ils sont dissemblables.
néanmoins, ils ont un point commun, ils sont rejetés et pourchassés par leurs semblables.
là dessus vient se greffer une histoire de vengeance et évidement de gros sous.
pour l'instant l'histoire tient la route et l'album se lit très bien.
tout comme Touriste-amateur j'ai hésité entre 3 et 4 étoiles mais ayant passé un bon moment de lecture ce qui devient assez rare je me suis dit qu'il fallait vraiment donner un avis positif.
vivement la suite en espérant qu'elle soit à la hauteur de l'attente.
Relecture d'un manga récent (2007 tout de même) devenu un classique immédiat.
L'histoire reprend le principe des romans à énigme, dans la lignée de Agatha Christie, Arthur C Doyle ou certains Asimov. Ici les crimes sont parfois sanglants mais largement dépassionnés. car l'intrigue est l'occasion d'un combat purement logique entre deux intellects. Comme aux échecs, il faut parfois perdre des pièces pour mettre l'adversaire en difficulté.
Je suis tenté d'écrire que Death Note constitue un trés bon "roman", tant la forme semble en retrait par rapport à cette histoire formidable au déroulé implacable.
D'abord dire que j'ai un souvenir très vague tant du livre que du film éponymes, aussi je ne me prononcerai pas sur le respect de leur scénario dans la BD.
Il n'empêche que toute l'histoire est menée tambours battants. On ne s'ennuie pas tout au long de ces 145pages (Quel boulot!!!).
Côté dessin, je me suis également régalé, les expresisons sont bien croquées.
Un petit reproche, cependant: On se perd parfois dans le scénario, d'une parce que 145pages ne se lisent par forcément d'une traite, de deux parce que du fait du choix du style de dessins, il est parfois difficile de différencier les protagonistes.
En dehors de ces "petits riens" (qui, quand même, me font mettre que 4étoiles), BD magnifique et prenante.
En espérant ne pas trop attendre pour le deuxième et dernier opus...
Je n'ai pas spécialement accroché sur cet album. niveau scénario, ça se tient sans être extraordinaire d'originalité et de rebondissements (une histoire résumée un peu trop précisément en 4ème), mais les dialogues sont plutôt insipides, ou sans grand intérêt, ou trop longs, sans parler d'oublis de mot ou d'un "qui" à la place d'un "qu'y" : j'adore !!
Quant aux dessins, bah, comment dire... n'étant pas fan (loin s'en faut) des romans photos, disons que j'ai eu beaucoup de mal !! Ce graphisme est très statique et ne donne aucun punch aux (rares) scènes d'action.
Bref, la couverture fait envie, et même de feuilleter vite fait la BD donne envie de l'acheter, mais le tout est bien trop creux, malheureusement !
Je n'ai pas lu le Roy des Ribauds qui semble être une référence de lecture à cette bd.
En tout cas, c'est vraiment une belle réussite... je partais dubitatif... Histoire de Chevalier, Histoire de Joutes et de Tournois, comme dans le film CHEVALIERS avec Heath Letger!
Il ne manquait plus que "we will rock you"... et on y était...
Bref je ne partais pas convaincu... et maintenant j'ai hate d'avoir le deuxième tome!!!
Visuellement, c'est clair et net, les séquences sont cools et très lisibles.
Les enjeux ne sont pas tout à fait clairs au début mais semblent converger sur la fin via le Chevalier "noirci"!
Les "héros" sont vraiment touchants/passionnants dans leurs forces comme dans leurs faiblesses, qui font d'eux des personnes pour lesquelles on peut s'identifier émotionnellement (j'irai pas combattre un autre gars sur un cheval avec tout le bardage...)
Le présumé antagoniste semble être quelqu'un de profond, là ou les "alliés" n'en sont possiblement pas!...
Bref c'est chouette, c'est cool, c'est bien dessiné et c'est PUISSANT!
Vivement la suite!
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur l’album 18 de Kid Paddle qu’on n’a pas déjà dit sur l’album 17 ou 16 ou précédent ?
Kid Paddle a cet art impressionnant de se répéter sans cesse sans pour autant devenir lassant… Les histoires sont quasi les mêmes, les situations ne changent pas, les chutes varient d’un mot…
Et pourtant, je marche…
Le trait reste toujours dynamique, les personnages expressifs, le cadrage efficace…
Bref, comme les précédents, j’ai passé un moment sympa.
J’adore le dessin de Clarke, le trait vif, net.
Je ne pouvais donc qu’aimer ce tome qui se veut une sorte de Drôle de Dames pastichées.
Rien d’extraordinaire, ok, un vieux bonhomme, trois bombasses éternellement en maillot de bain, des histoires de quelques pages qui ne permettent pas de développer des histoires très construites, juste des idées bien développées…
Les situations sont amusantes, les dialogues sont drôles…
Ça ne va pas super loin mais ça offre un joli moment de distraction.
J’adore !
J’adore le dessin, j’adore le concept, la noirceur cynique non dénuée d’humour…
Des traits vifs, qui croquent avec brio les personnages, les habillant de postures et caractéristiques parfaitement en rapport avec leur caractère !
L’histoire est très réaliste dans les rapports humains et les petites scènes font que les pages se tournent vite…
Je m’attendais à du banal mais finalement, ça tourne juste jusqu’à une fin qui est bien satisfaisante et clos l’histoire, avec de jolies bulles de souvenirs pour le père.
Cool.
L'originalité de cet album vient de la manière dont est construite l'intrigue : trois scénarios possibles dessinés et narrés en parallèle, où un même héros évolue à chaque fois dans un univers post-apocalyptique différent : le monde en 2100 où le climat sur Terre a évolué en moyenne de +2°C par rapport à aujourd'hui (scénario 1), de +3°C (scénario 2) ou +4°C (scénario 3). Comble de l'originalité, les trois scénarios inter-agissent parfois entre eux, rendant la lecture encore plus jubilatoire.
Aventure, dialogues âpres aux répliques claquantes comme un coup de feu, ambiance "western spaghetti" bien trash, ironie et humour noir ... mais aussi questionnements et prises de conscience sur les dangers du dérèglement climatique actuel et de l'action entreprise -ou non - par l'Humanité aujourd'hui pour y faire face ... voilà ce qu'offre la lecture de cette BD.
Seul bémol : le manque de soin du dessin qui empêche cet album d'obtenir la note maximale. Je me suis néanmoins régalé.
Un tueur à gages est engagé par des rivaux politiques de Steve Warson pour éliminer ce dernier, qui participe aux 24 heures du Mans pour l'écurie Vaillante. La course s'annonce mortelle à tous les points de vue ...
Bon album dans l'ensemble. Cette "nouvelle" série est maintenant bien rodée, entre un dessin réaliste, net et sans bavure (où décors et personnages parfaitement réalisés côtoient des images de course toujours très spectaculaires) et un scénario toujours très bien ficelé, avec ici une belle tension qui s'installe petit à petit au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Seul le duel final sur la piste entre le méchant et Michel m'a semblé un peu surfait et pas très bien mis en scène, mais bon, ce n'est pas trop grave ....
Petit plus en faveur de cet album : la couverture qui pour moi est la plus percutante et la meilleure de la série pour l'instant.
Merci Neyef. Avec de telles œuvres la bande dessinée en ressort grandie.
Emotionnellement très fort HOKA HEY est un hymne à la nature sauvage et aux peuples qui la respectent. Un chant désespéré parmi les plus beaux.
Album presque aussi bon que le précédent. On peut toutefois déplorer que nos héros inoxydables - sortant indemnes aussi bien des explosions que des effondrements de falaises (je passe sur les chutes, les carambolages etc) - aient la peau dure au-delà de toute vraisemblance : mais n'est-ce pas là le privilège des univers parallèles engendrés par l'imagination des créateurs de romans, de films ou de BD ?...
C'est par excellence un épisode qui fait voyager le jeune public du début des années 60.
Par ailleurs, son humour repose partiellement sur une aimable satire de la télévision de l'époque. Quand on connaît le niveau exigeant des Desgraupes, Dumayet et autres Sabbagh à l'ORTF d'alors, on se demande ce que la scénariste de 1962 dirait du petit écran d'aujourd'hui !
A travers Legrand-Ixe, malfaiteur d'envergure internationale et un tantinet mégalomane, c'est l'espionnage qui fait irruption dans la série des Nic et Mino, deux ans avant l'apparition à l'écran de Dr No ou de Spectre et autres SMERSH.
Ce récit introduit également le personnage de Sweet Gran, vieille milliardaire excentrique aux méthodes expéditives qu'on retrouvera (entre autres) dans l'épisode suivant.
Sur une idée - l'alimentation de notre planète surpeuplée - plus que jamais d'actualité (Papaonkr parle ci-dessous à juste titre de "scénarios modernes"), l'histoire tout à fait cohérente tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre de la BD. Comme l'a écrit un autre visiteur (Murakami), on ne s'ennuie pas, et c'est tout de même le plus important.
Pour qui voudrait connaître la série Nic et Mino sous son meilleur jour, à mon avis c'est par excellence l'album à recommander.
PS Je partage l'opinion du même Murakami sur le trait un peu raide de Jean Ache.
Pistoletas revient sur sa terre natale...en 1960, occasion d'illustrer au début de l'histoire ses difficultés d'adaptation au monde moderne. Ensuite, la quête de son patrimoine lui fait découvrir une sordide machination.
Les pages dans le château familial, mêlant humour et suspense, sont à mon goût les plus réussies. A partir de la p 33, la poursuite qui leur succède (l'album de 1962 s'intitulait "La chasse au Vénusien") est peut-être un peu plus banale...
Cet épisode est néanmoins distrayant et enjoué.
NB Page 43 au milieu, le père d'une famille espagnole dont la voiture est fouillée par un policier demande à ce dernier "Que cherchez-vous ENCORE ?" (en gras dans la bulle de la BD). Faut-il voir dans l'accent mis sur cet adverbe un coup de griffe discret mais réel de la scénariste au caractère inquisiteur des forces de l'ordre franquistes ?...
La série prend ses marques définitives - exotisme et tempo narratif enlevé - et les gardera constamment jusqu'à l'album 8 inclus (qui reprend l'épisode paru dans "Le journal de Mickey" en 1963).
Dans"Tintin et le temple du soleil", une civilisation précolombienne s'était maintenue intacte à l'écart du monde moderne. Ici, Claude Dupré (Agnès Guilloteau) pousse le bouchon plus loin, puisque dans ces sommets andins sont isolés Indiens, mais aussi conquistadores de la Renaissance. Cela permet à Jean Ache d'introduire dans la série Pedro das Pistoletas, personnage haut en couleur aux tournures de langage que n'aurait pas désavouées Rabelais.
Le décalage entre échappés du Siècle d'Or hispanique et individus du XXe siècle est ici ferment de comique, le tout sur fond de dictature et de révolution latino-américaines (Castro vient de prendre le pouvoir à Cuba).
Si l'on peut digérer quelques naïvetés du scénario (par exemple la façon expéditive - 5 vignettes p 19 en bas - dont est traitée la survie de Nic dans la jungle), c'est une des meilleures histoires de la saga.
Dans un monde uchronique ressemblant tout de même au nôtre où des gens normaux vivent également avec des sorciers utilisant la magie pour leur acte quotidien, nous suivons une policière en couple avec une autre sur le point d'avoir un bébé qui tente d'arrêter le marché noir des artefacts.
Une catastrophe magique de grande ampleur intervient à Paris ce qui provoque un changement de société. L'heure n'est plus à la rigolade mais à la répression à tout va. A noter que la scène d'ouverture est magistralement réussie pour nous donner envie de poursuivre.
Il y a certes quelques bonnes trouvailles mais assez de péripéties diverses pour ne pas perdre le fil. C'est une BD plutôt tonitruante basée sur l'action et la rapidité des scènes qui s'enchaînent.
On pourrait penser au monde d'Harry Potter mais ce concept-ci est plutôt éloigné ce qui est rassurant. On a droit à une autre proposition, un autre univers ce qui n'est pas pour nous déplaire.
J'ai beaucoup aimé l'élégance du trait de Djet qui donne dans le réalisme tout comme dernièrement dans son œuvre « Le monde selon Zach » qui m'avait séduit. Les personnages sont plutôt bien dessinés et le décor n'est absolument pas négligé. Tout cela concourt à une lecture plutôt agréable.
Bref, ce premier tome qui démarre cette série est réussi malgré quelques défauts liés au manque de psychologie des personnages. A être trop dans l'action et le spectaculaire, on en oublie parfois les fondamentaux. Mais bon, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir à suivre les aventures de Manon, notre jeune policière qui ne manque pas de peps dans un Paris, capitale des Arts et de la sorcellerie complètement dévasté.
Rosie, Dennis, Angel, Gloria, Beth, Rayanne, Thomas, Neil, Danielle, Lou... Dix personnes étrangères entre elles pour la plupart. Dix personnes vivant un quotidien angoissant, oppressant et précaire. Dix personnes qui espèrent trouver un échappatoire en s'inscrivant au cours de théâtre de John Smith. Le topo est simple : les 4 premiers cours hebdomadaires sont gratuits et les élèves choisiront de continuer ou non.
Pour les exercices, le professeur donne quelques thèmes et directives et laissent ses élèves amateur.ice.s improviser. Les élèves ne sont pas tou.te.s convaincu.e.s de ce qu'apportent ces cours à l'issue des premières séances, mais l'opportunité de la gratuité leur suggèrent d'aller au bout de ces 3 semaines...
Le début sonne comme du Drnaso classique mais la suite d'Acting Class s'éloigne des concrets Beverly et Sabrina pour établir un espace trouble entre performance scénique, imaginaire et réalité, tout en mettant en exergue le biais cognitif de l'escalade de l'engagement.
Les performances d'acteurs se signalent par un changement de décor, d'une case à l'autre. C'est absolument sans artifice, à l'image de la patte graphique de Drnaso. On peut noter une évolutions des expressions faciales, mais sinon trait coupé au cordeau, aplats de couleurs, pas besoin de plus. Je trouve même que le découpage de séquences va plus à l'essentiel que dans ses bouquins précédents, faisant la part belle aux échanges entre personnages, puis au délitement des unités de lieux et de temps.
Car c'est un des autres points du bouquin, la perte de points de repère des protagonistes qui rompent avec leurs environnements respectifs pour en suivre un autre.
Un scénario foutraque et des dialogues mal écrits, difficile à suivre par moment, mal découpé, mal fagotté, mal foutu de façon générale. Pas de quoi prendre de la place dans une bibliothèque.
Très fun, un dessin à l'avenant et un scénario, même si pas révolutionnaire, plutôt bien articulé. Un superbe comics qui nous sort agréablement du superhéros américain sans saveur. A mi chemin entre la série Lucifer, le film Dogma, et le jeu vidéo Dante's Inferno. Vraiment chouette et sincèrement impatient de voir la suite.
Et voici l'album qui clôt la série parallèle sur la Jeunesse de Thorgal.
Un tome "classique" en chassé-croisé entre vie dans un village viking et le monde des esprits.
Un album prétexte qui distille quelques liens avec la série mère, surtout en ce qui concerne Aaricia.