Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 28/11/2024 à 22:41:42 en 0.4370 sec
Petite merveille, qu'on peut déguster comme une friandise.
Julius Antoine revient à Lyon, lieu de son enfance, car sa mère est mourante, et retrouve, des années après, sa soeur et son frère, leurs défauts et leurs complots. Cela lui rappelle une série de souvenirs qui commence à le déstabiliser. Peu à peu des allusions de son frère vont le pousser à envisager l'euthanasie de sa mère. Julius Antoine va sombrer dans le maëlstrom de sa mémoire, la maison révélant sa présence quasi-maléfique. Le deuxième album de cette série est tout aussi cruel et angoissant que le premier, Léa, mais on se prend moins au jeu. Le coté Hitchkockien du scénario échoue un peu mais il reste un album agréable, rapide, nerveux, c'est à dire en définitive presque réussi.
Grand bravo au couple/auteur dessinateur de cette BD hors du commun. Les 2 peuples, l'un noir sur blanc , l'autre blanc sur noir vivent en parallèle, l'un au dessus de l'autre sans avoir conscience de l'existence de chacun. Des émanations de la bande noire qui les sépare: le fluink, les incitera à se rencontrer rognant peu à peu ce qui leur permet d'exister, le fluink: sans le noir le blanc n'est rien et vice versas. Exceptionnel, à lire, de plus les auteurs sont adorables et les dédicaces personnalisées. En un mot j'adore...
Véritable bras d'honneur aux rigoureux de l'Eglise, Torquemada met un pied puis s'enfonce jusqu'aux sourcils dans le religieusement incorrect. Les personnages sont tous taillés dans le décalage et l'humour cru. Un premier album très plaisant. Est-il possible d'en faire un deuxième sans que cela soit redondant? A suivre....
Amateurs d'humour noir et sale, savourez ce cocktail de dessins facon "journal de Mickey" saupoudré de substances sanglantes, fécales et gonadiques. Ninja est la parfaite illustration de l'ami que l'on ne veut pas avoir, il est con, lourd, crade, fort, se fait des films et surtout croit bien faire. Cet agent secret est au niveau des supervilains facon "James Bond" qui lui sont opposés.
L'auteur m'a affirmé l'avoir écrit et dessiné bourré, faites de même en le lisant!!!!!!
PS: pour les bien pensants, second degré de rigueur ^^
Le meilleur d'Hergé ? sans doute ! Rascar-Capac fait peur, on voyage beaucoup (surtout les Dupond/t), un Haddock toujours aussi râleur...
avec le Lotus Bleu (la suite), un des meilleurs Tintin. Scébario bien ficelé qui nous tient en haleine tout au long des 2 tomes. Première rencontre avec Tchang !
Mon préféré après la ballade de la mer salée. Il fait froid, c'est la guerre, certains personnages sont immondes. A lire en hiver...
On rêve, on voyage, c'est long et c'est bon. Le meilleur de Pratt.
Avis tome 1 et 2 : très bon début de série et album indispensable pour comprendre d'ou vien Largo. Bon dessin, beaucoup d'action, on ne s'ennuie pas.
Bon premier tome, on sent qu'on peut avoir une grande série. Dès le tome 2, ça se gâte, trop lent, rien ne se passe. Bref, pas mon style. Beau dessin par contre !
La mention « 08/10 à lire absolument » me paraît tout a fait justifiée. Cette BD ne disposait pas d’avis et je tenais à la défendre car je lui trouve de nombreuses qualités. Je vais donc essayer de vous inciter à y jeter un œil.
Je vais commencer par le coté graphique. Je me suis d’abord détourné de cette BD à cause du graphisme, non pas qu’il soit hideux ou bâclé mais simplement par gout pour un graphisme plus « travaillé ». Finalement je me suis laissé tenter par le thème en me disant que je ne devait pas me priver d’un bon scénario à cause des mes gouts en graphismes. Du coup, non seulement je me suis réconcilié avec les dessins plus « expressifs » mais j’ai également apprécié ce rendu qui rajoute un net plus à l’atmosphère.
Et c’est justement l’atmosphère qui est la réussite de cette BD.
L’histoire reprend les nombreuses péripéties qui ont pu rythmé la guerre de tranchée. La tension y est remarquablement restituée. Marmitages, excès de violence, remise en cause de tout les codes moraux et sociaux, on suit un groupe de soldat, issu de toutes conditions, uni dans une solidarité impérative face à l’enfer de la guerre. Les tensions internes sont omniprésentes, l’absurdité de la guerre fait voler en éclat tous les repères, livrant les personnages à leur libre arbitre.
Un seul tome pour l’instant, l’atmosphère est là, l’histoire est lancée mais le second tome tarde à venir …
J'adore cette série: une de mes favorites. Pour le coup moi qui suit contre les séries à rallonge celle-là aurait pu supporter un 4ième tome.
bref C'EST EN 3 TOMES et pas plus, bien ficelé avec des histoires de personnages qui se recoupent. Des dessins très bons, des bons gags (et biens con par moment) et des idées sympas.
Une réussite. Du tout bon.
Enfin un auteur qui fait le lien entre le manga et la bd européenne avec une maîtrise impeccable, originale, classe, sublimissime.
Bref j'adore et les récits se laissent dévorer. Une mise en bouche qui ouvre mon appétit. Je suis donc impatient de découvrir les prochains albums de cette auteure qui va rejoindre bientôt, j'espère, la cour des grands magiciens de la bd.
Autant le dire d'emblée, le dessin est plus que moyen, mais tant pis. Le récit est vraiment prenant et frais, on se laisse entraîner par les personnages dans un récit de guerre civile urbaine et larvée. Cette bd décolle par la force du récit et des personnages et non par les aspects esthétiques auquel on est souvent habitué
( pour notre plus grand plaisir d'aillleurs ). On n'en redemande...
Une bd historique et ethnographique. Nous suivons le parcours de trois Hollandais, acheteurs de peaux, dans les environs encore intacts d'un New York naissant. C'est récit d'une rencontre entre deux cultures qui apprennent à se connaître.
Les différentes rencontres avec les autoctones sont souvent drôles et instructives. Le dessin est bien maîtrisé et les dialogues efficaces. J'ai apprécié les couleurs, toutes en teintes qui m'ont aidé à me plonger dans un temps où on s'éclairait au feu et où tous les éléments naturels étaient omniprésents.
Bref un petit voyage hors du temps qui m'a bien plu, donc m'a séduit. A votre tour...
Un dernier tome égale au précédent c'est à dire très bon mais sans pour autant concrétiser les formidables promesses du 1er tome. On retrouve globalement les qualités (dessins, scénario dense, personnages interressants) et les défauts (personnages se ressemblant et peut être trop d'histoires en paralelle pour tout bien comprendre du 1er coup). Ce tome est plus axé sur l'action notamment sur le dénouément que je n'ai pas forcément trouvé à la hauteur de l'excellent mystère du début mais ça reste une fin correcte. Je dirais que c'est une très bonne série mais elle est perfectible, ce qui est un peu dommage.
Cet album conclut l'histoire amorcée dans le volume précédent. C'est assez bien ficelé et l'atmosphere des annees 50 est bien rendue. Un bon moment de lecture, sans rien "casser".
Dans l'Amérique des années 50, on change radicalement d'atmosphere. La trame devient plus conventionelle et Fox y prend un role plus effacé. Le scénario est certes intéressant, mais cela reste en-dessous du premier cycle "egyptien".
Si vous aimez les ambiances un peu noires: FEU c'est pour vous. L'histoire et les dessins glauques sont du tout bon: un scénario à la corbeyran des grands jours avec des personnages bien tordus tous plus laids et plus glauques les uns que les autres.
Donc je répète cette BD peut mettre le cafard ou donner certains frissons... Donc si n'avez pas le goût pour l'humour noir (en autres) très prononcez passez votre chemin en revanche pour les autres :en avant.
SUBLIME. le monde de cette BD est fabuleux: fun, "rétro futuriste", ambiance société totalement controlée style communisme des grands jours. Les dessins magnifiques et qui vont très bien avec l'ambiance et le style. C'EST DU BEAU BOULOT. A voir et avoir absolument.
Scénario: inexistant. Dessin: Boiscommun. Tout est résumé. J'aime le dessin de boiscommun (helloween, troll 1-2-3) mais là quand même le scénario.....et en plus c'est trop court!!! vraiment que pour les adeptes de boiscommun.
N'étant pas sensible au manga, j'ai été bluffé par cet album. Aucun dialogue, des dessins sublimes, une histoire bien que sans grande surprise touchante... L'atmosphère qui se dégage de ce récit nous laisse songeur...Vivement la suite!!!
Bien que de bonne facture, ce tome malgré quelque idées n'apporte pas grand chose. Malheureusement ça sent de plus en plus les sous cette histoire. il y en a ras le bol des histoires qui durent (et à rallonge). c'est un peu décevant.
A la croisée de différents styles, l'univers de Paul Pope frappe par son côté atemporel. On est "à New York dans un futur proche", mais ce New York pourrait être celui de "Taxi Driver" ou la ville sans nom de "Sin City". Si c'est un "futur proche" la vision de l'avenir est désabusée, entre vieux immeubles et vieilles voitures. L'extravagance technologique s'y fait rare. Ici on parle plutôt de drogue, la drogue comme expérience intime et violente. La noirceur prévaut, servie par un encrage aussi présent que la couleur minimale, et l'action est implacable. Le rose amer survit comme un rêve d'artiste improbable dans un monde qui a touché le fond.
Un superbe premier album qui lance une série dont il est probable qu’elle soit magistrale. Je me suis fait embarquer avec délectation par cette histoire où, à la veille de la Première Guerre Mondiale, Convard revisite le personnage de Fantômas et trame un machiavélique complot que Delitte illustre magnifiquement. Extra!!!
Note générale pour la série, du moins pour les 20 premiers tomes : pour moi, le meilleur de Cauvin ! Dessin très animé de Berck ! Et toujours une note d'humour à la fin de chaque tome.
un monde fantastique de qualité (on ne s'attendait pas à autre chose avec le couple CHAUVEL - LERECULEY) dans lequel tous les bons ingrédients du genre sont présents. Il n'y a pas de surprise mais la lecture est très agréable.
L'ambition de la série de ne faire que des one-shot est louable mais elle nous laisse quand même sur notre faim à chaque fin de tome.
graphiquement, l'album est d'excellente facture et l'histoire est bien servie par un scénario sans faille.
un album qui ne révolutionne pas le genre mais qui reste une valeur sûre.
les rumeurs parle d'une série adaptée de cet album...
on attend donc la suite avec impatience.
J'attendais ce tome avec impatience.... Jusqu'aux dernières pages on s'attend à un dénouement un peu romantique... et puis c'est la surprise !
Que nous réserve le prochain tome ????
Véritable chef d’oeuvre d’humour, de mélancolie et de rêveries. “Les Celtiques” voit Corto Maltese se promener - ou plutôt stationner dans 6 lieux différents, depuis la lagune de Venise (écho de la future Fable de Venise ?) jusqu’à l’Irlande froide et sanglante, en passant par la Bretagne française, celle anglaise et les côtes flamandes.
6 histoires reliées par le personnage Corto Maltese, sa démarche nonchalante et ironique, un peu désabusée, et quelques événements dans lesquels il est tantôt arbitre, partie prenante, ou simple spectateur regardant la tête en l’air voler l’avion du Baron Rouge. 6 histoires d’une grande poésie, où Pratt fait appel aux rêves et aux références littéraires (“Songe d’un matin d’hiver” reprend évidemment Shakespeare, son Songe d’une nuit d’été et ses personnages féériques ; “Sous le drapeau de l’argent” voit un personnage américain nommé Hernestway participer à la guerre en Europe et qui, plus tard, rédigera un ouvrage titré Adieu au Bataillon : Ernest Hémingway et son Adieu aux armes), à un humour basé sur une ironie douce et mélancolique et sur un constant décalage des discours par rapports aux situations des personnages, et sur des intrigues plus inégales. De ces dernières, parlons-en : Pratt a la capacité d’intéresser le lecteur tant sur une histoire complexe d’espionnage que sur un conte de marionnettes a priori abscons et qui revient sur le premier type, que sur des histoires plus linéaires et simples.
A noter le superbe “Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine”, où Corto Maltese, sans exprimer quoi que ce soit, montre une faille en lui qui en fait un véritable solitaire malgré tous les amis qu’il semble avoir de par le monde.
Ce n’est pas transcendant, ce n’est pas un chef d’oeuvre de Pratt. Sur le plan simplement graphique, Pratt n’a pas fait d’efforts, mais cependant ses dessins restent très efficaces : ils ne perdent que peu de choses (la précision, le décor peut-être) à la simplification. Pratt a donc de ce point de vue su dépasser le côté graphique traditionnel de la bande dessinée ; en quelque sorte il en transcende les règles graphiques. On peut rapprocher ce geste de celui de Baudoin qui affirme n’être pas plus juste que lorsqu’il va au plus vite, au plus spontané (son "trait"). Reste l’histoire, qui est peut-être le point le plus discutable, malgré les apparences, de Mû. Pratt nous emmène dans une histoire onirique, fantasmagorique, hallucinatoire, où pour avancer, être sauvé ou comprendre il faut absorber un champignon ; une histoire simplifiée, comme le dessin, à l’extrême dans ses structures : Corto dialogue directement, dans une sorte de demi-rêve, une ivresse des profondeurs indéterminée, avec les statues au fond de l’eau. Corto et sa bande sont dès la première case sur le lieu où l’on accèdera à Mû, ou si près que cela ne fait pas de différence. Mais à côté de cette simplification narrative, le propos reste très mystérieux, Pratt adorant les énigmes comme Venise. Bref on est un peu perdu, à vrai dire, et le fond de l’histoire nous laisse un peu sur notre faim...
Un vétéran de la guerre du Vietnam interroge Hans Von Hammer, le Baron Rouge, à l'orée de la mort en se faisant passer pour un journaliste. En réalité il cherche à exorciser la félure qui s'est faite en lui lors des moments horribles qu'il a vécus au Vietnam.Von Hammer l'a senti et, comme si lui aussi cherchait à se confier, à exorciser son propre passé, à pardonner quelqu'un pour se pardonner lui-même, il va lui conter des moments de guerre qu'il a vécus. Au bout de ce voyage dans le passé et dans l'horreur de la guerre, il y a pour Mannock (l'ancien du Vietnam) le pardon et la libération et pour Von Hammer le repos de la mort. George Pratt n'est ici pas tout à fait dessinateur mais plutôt peintre. Autant dire que l'ensemble de son travail graphique est exceptionnel. Le sujet est, en plus de cela, maitrisé et intéressant quoique peut-être, au premier abord, le traitement des dialogues est un peu impersonnel. Mais peut-être est-ce ce lettrage carré et ces bulles trop parfaites qui donnent cette impression.
Cette version du conte est courte (22 pages), et donne une impression contradictoire de légèreté extrême (phrases simples, dessins présentant des physionomies proches de celles connues dans l'enfance, comme le chat, l'oiseau et l'enfant) et de complexité et de profondeur tant les dessins, aux couleurs pleines, fortes, sombres, donnent un relief rare à l'histoire.
Jusque là Prado ne s'était pas aventuré dans le récit pour enfants ; par cet album il semble viser deux publics : adultes et enfants, en souhaitant fournir pour ceux-ci des souvenirs pour leur avenir, comme lui-même en a du temps où on lui contait Pierre et le Loup. De cette ambivalence - deux publics fort différents - il réussit à faire un album riche, précisément, et qui peut ravir les deux publics: limpidité de l'histoire et atmosphère sombre suggérée par les couleurs donnent aux enfants, en effet, une sensation qui, me semble-t-il, doit être très forte ; et le travail de profondeur du dessin, de sa complexité malgré sa simplicité apparente, qui apparaît par exemple dans les flous inspirés de la photographie, ravit aussi l'adulte : qualité du travail, sérieux, et aussi intérêt de suivre l'évolution picturale de l'auteur.
Donc, court mais bon, très bon.
Le recueil comprend des récits de la même période que Chienne de vie, c’est à dire écrits en 1986 et 1987. On voit par la qualité inégale de ces récits que Prado a vite progressé en peu de temps. C’est un écorché vif. Le match de marelle en est un bon exemple, particulièrement réussi, ainsi que “Plans sur la Comète” ou “le triomphe de l’entropie”. Kafka n’est pas loin.
Premier album de Prado publié en France, il n’est cependant pas le premier réalisé par l’auteur, déjà remarqué outre-pyrénées avec Stratos et Fragments de l’encyclopédie des Dauphins. Ici Prado se livre à un tout autre registre, bien que fils légitime des précédents : le cadre est celui du quotidien, un quotidien exagéré à souhait, kafkaïen, absurde, et génial. Comme toujours chez Prado, cela se présente sous la forme de petites histoires, fragments de vie arrachés au réel. L’absurdité de la société éclate, la stupidité de l’homme explose, nous voilà placés devant nous-mêmes... Ca grince... Même si le ton est moins grandiloquent, moins humaniste que dans Demain les Dauphins, et pour tout dire franchement terre à terre, on aime...
Très fort et émouvant, et dans le même temps assez dérangeant.
Excellent! Enfin le retour d'un grand dessinateur et la version spéciale est sublime. Enfin une version "collector" avec plus qu'une nouvelle pochette.
Quand à l'histoire, elle me semble prometteuse, bien que ce soit un premier tome qui présente l'histoire à venir? Donc, on attend de pied ferme la suite...!!!!!
Là, on sent que l'auteur ne sait plus trop quoi inventer. L'histoire devient prévisible. On peut imaginer que dans le tome suivant, on vivra les angoisses de Georges par rapport à son bébé, qu'il fuiera peut-être au moment de l'accouchement.
2ème tome moins bon, mais à acheter quand-même. Un dessin toujours très expressif.
Premier tome excellent. Un type angoissé qui fume des pêtards avec son frangin, qui va chez le psy, qui a peur de s'investir dans la vie...émouvant par moments et comique aussi.
A mourir de rire ! Une société dans laquelle il faut faire semblant d'être heureux : on est finalement pas loin de la vérité...
Tomes 1 à 5 : Ces premiers tomes ont fait de XIII une série culte. Intrigue bien ficelée, superbe dessin. A lire d'une traite pour éviter de perdre le fil de l'histoire.
Très belle histoire et très dépaysant. Idéal pour ceux qui veulent se lancer dans l'univers Manga.
grand fan de la première heure, je me suis mais alors très ennuyé sur cette album, a vrais dire j'ai même eu du mal a le finir , dommage
superbes dessins , comme toujours, scénario facile, 1er tome, en un mot lecture et plaisir trés trés agréable, merci
Tres bonne bd sur l'esoterisme. Quand on a aimé le Da Vinci code, on ne peut que savourer cet album. On attend plus qu'une chose : la suite.
Le monde de la finance, les magouilles, l'argent virtuel et l'argent sale, les économies mises à mal, ce volume aborde ces sujets avec talent. Le scénario illustre le propos à travers l'histoire d'un homme brillant et puissant qui va, en l'espace de quelques heures tout perdre et bien au delà. A lire !
Les dessins sont toujours aussi superbes, et l'histoire aussi gentille et instructive sur l'ouest américain, mais la fin est vraiment trop gentille, on frôle la mièvrerie.
Ça reste de qualité mais manque de surprise.
Ce tome 7 traite d'un sujet d'actualité assez angoissant, le terrorisme biologique. Le scénario est bien construit et les planches réussies. Bien-sûr on retrouve un peu les traits de Nash dans la papa de Timothy, mais le résultat global est bon. Nous recroisons la route des androïdes vus dans le tome 6 ainsi que celle de Almighty, leur créateur, patron mégalomane et apprenti sorcier, partisan d'une société sans revendications. Ces androïdes devenus incontrôlables viennent parfaitement illustrer le risque non prévu et soulignent la fragilité de notre société. Enfin ll'engrenage kafkaïen qui conduit au dénouement pourrait servir d'illustration dans la théorie du chaos... A lire sans frémir !
Sur fond de partie de chasse, l'auteur nous fait revisiter les années de communiste et lie le passé au présent, qui se termine sur un assassinat politique. L'histoire ne m'a simplement pas emballée et j'avoue m'être plutot ennuyé, probablement du au sujet qui ne me captive pas. Cote dessin, c'est le premier Bilal que je lis, mais je n'ai pas trouvé le dessin fantastique.
Van Hamme et Vallès continuent de nous captiver à travers cette saga familiale. Cette fois la brasserie Steenfort doit faire face à la mondialisation et à la concurrence du groupe américain Texel qui menace de devenir l'actionnaire majoritaire de l'entreprise familiale.
Ce troisième album de "Empire" a été pour moi une agréable surprise qui a relancé mon intérêt pour cette série tombé bien bas après la lecture du précédent opus. Le dessin est toujours assez inégal (oscillant entre des expressions de visage brouillonnes et des artéfacts et des uniformes a contrario superbes) mais il est clair que les couleurs ont été nettement plus soignées! L'histoire maintenant continue d'être un peu, terne, prévisible... Mais bon, il serait idiot de bouder le plaisir de découvrir une uchronie plutôt bien exploitée.
c'est le 1er album de la serie San Antonio (SA) pour lequel je suis deçu.
Pour ma part les dialogues ne sont vraiment pas a la hauteur des abums tel que SA en ecosse, ole SA...
Le 'punch' n'y est pas. ca se laisse lire mais sans plus.
c'est le 1er album de la serie San antonio pour lequel je suis deçu. Pour maes dialogues e sont pas a la hauteur
C'est vraiment un excellent moment de lecture. Je le trouve encore meilleur que Vohounah! Choisir comme héros de la préhistoire un homme dont la valeur ne réside pas dans la puissance physique est vraiment original et montre combien l'auteur tient à valoriser les compétences intellectuelles et artisanales de ces hommes de Néandertal... on s'attache déjà à ce héros qui va relever un défi qui semble inaccessible à un handicapé moteur!
En plus, ce n'est pas seulement un album de présentation, c'est un début d'aventure et il se passe déjà plein de trucs. C'est bien raconté, bien dessiné, avec de la pêche et de l'émotion...
Que du bonheur!
(je ne suis pas assez compétente pour me prononcer sur la crédibilité historique... mais Emmanuel Roudier semble avoir vraiment travaillé sur le sujet!)
Magie des dessins, des couleurs, des dialogues et du scénario, ce volume trois nous plonge dans une intrigue coloniale concoctée par LE GALL et YANN. Théodore arrive sur la Marie Vérité pour retrouver Marie Vérité. Mais qui est elle cette fille de l'ancien Raja enlevée par le nouveau ? Est elle vivante ou morte ? Théodore a beaucoup mûri depuis Capitaine Steene son attitude face à l'adversité et face à Novembre le prouve. Il accepte d'affronter son destin...
La nature dessinée par Hermann est lumineuse, les hommes sont gris. Belle allégorie ! Mais c'est très beau, et l'histoire est prenante et bien dans l'atmosphère pessimiste de Hermann.
De la bonne bd même si Hermann ne se renouvelle pas trop.
On retrouve Etienne aux USA agent du FBI ! Quelle vraisemblance ! De plus, le scénario est mou, il n'y a qu'à la dernière page qu'une révélation imprévue pique notre curiosité pour la suite. Et les dessins sont moins percutant que du temps des frères Stalner. Bref, cela sent l'album de transition pour lancer un nouveau cycle, le suivant arrivera-t-il à relancer l'intérêt ?
Numéro 36 à 38 :
Voilà trois numéros intéressant avec l'apparition en version revisité des Shi'ar qui est devenue une secte vénérant le Phénix ainsi que l'apparitiond'un nouveau personnage fort intéressant. Il s'agit de trois bon numéro où chaque X-men évolue avec des relations entre les personnages qui se compliquent pas mal.
L'avènement et la chute de l'empire Shi'ar : L'intrigue avance relativement lentement avec ce qu'il faut d'action pour maintenir de l'intérêt et donner envie de connaitre la suite mais ça reste lent quand même.
Alliance : Intrigue intéressante avec l'apparition d'une nouvelle équipe de super vilain mutants (et pourtant il n'en reste plus beaucoup). L'histoire est bien développée et la fin de l'épisodes laise présager d'évènements à venir très intéressants.
La cible : épisode de transition avec un retour à l'action à la fin. Il est un peu tôt pour se prononcer sur cette nouvelle intrigue.
En famille : épisode bouche trou mais sympa.
Je constate à la lecture de ce dernier épisode que la qualité décline un peu. Les dessins sont moins précis et les dialogues parfois un peu faciles. Cette histoire qui a maintenu un bon suspens pendant les trois premiers volumes perd de son intensité pour finalement s'arrêter de façon un peu rapide lors d'une bataille avec pléthore de machines blindées et volantes, dommage. L'épilogue laisse supposer une suite à venir, que faut il en penser ?
Rien ne peut arrêter le Rhino : Fin d'une histoire assez sympatique mais qui, au final, ne raconte pas grand chose. Certes on passe un bon moment mais c'est un peu trop léger quand même.
Envol : Bon épisode qui nous donne quelques réponses à certaines questions mais d'autres restent en suspend. A voir comment tout celà va évoluer pour le moment ça reste assez rythmé avec des combats intéressants et des face à face entre certains personnages égalements bien sentis.
Retour en noir : On était resté sur un grand suspense et la chute est finalement des plus prévisible avec des réactions sans surprises et un terrible air de déjà vue mais un bon dessin.
Galerie de monstres : Voilà une entrée en scène avec la présentation d'une nouvelle équipe de Thunderbolts mais pour le moment c'est un peu trop léger pour se faire une opinion toutefois celà reste assez prometteur.
La suite est digne du premier tome. L'action est omniprésente, il n'y a pas de temps mort et le dessin est agréable.
Le scénario est bien construit, la sauce prend bien, et j'ai lu cet album sans temps mort. Le dessin est très bon (mieux que le premier tome de la série).
Cette fois, le lecter est entrainé en Ecosse ou une momie a été livrée. La force de l'album est l'atmosphere dégagée par les lieux ou se trame l'aventure, plus que par le scénario que je trouve trop pauvre en rebondissements.
Les enfants ont grandi, les mystères se lèvent, et on le regrette un peu. Mais bon, toute les bonnes choses ont une fin et on referme ce tome avec mélancolie.
Se premier tome me fait penser à du Marcel Pagnol, à la garrigue,bien que cela ce passe en italie.Des payssages remplis de soleil, des personnages hauts en couleurs et et des enfants aux quels on s'y attache facilement.Le fantastique présent dans la bd est légé et reste mysterieu. Et le climax et motionnel de fin mettra pour les plus sensibles les larmes aux yeux.
Ce tome est aux planches noires et blancs révèlent la force de l'ancrage de Lauffray, tout simplement magnifique.
Pour ce qui est du scénario je trouve qu'il reprend lui aussi de la puissance par raport au second tome, en effet on se concentre plus sur le personnage principale, sur sa faute et le poids du monde sur ses épaules. La trame principale semble peut être avancer lentement, mais des éléments de réponses sont là, et Jack Stanton gagne en relief.
J'attends le final.
Aucun avis sur cette série, ni la précédente ?? No comprendo...Petite comparaison : Buck Danny et cette série : rien à voir, me direz vous...Et pourtant, SI !!! Le dessin et les scénariis : même principe mais dans un contexte différent, of course ! Et si on compare...Y a pas photo !! Depuis la malheureuse disparition d'Hubinon, les dessins de "Buck" se sont vachement dégradés (ils sont devenus des caricatures, cf "The rouqain"") et idem pour les pseudos gags (le rouquin et l'Amiral...pffft, lamentable, à la longue...) et les scénariis : nuls ! Et qu'avons nous ici ? Un dessin quasi parfait dans la quasi-lignée Hubinon - LeLoup pour l'aspect "avionnesque" et un scénario qui tient très bien la route. Evidemment, tout avis est subjectif, il suffit de voir ce que certains OSENT écrire sur les séries Loisel (+ Tripp) du "Magasin" , de "Peter PAn" et "Quête de..." (ceux qui connaissent connaissent la suite): il y a des pseudo amateurs de BD qui...Dénigrent...N'importe quoi et n'importe comment (To be neurones or not no be neurones ?) Dès lors, pour cette série que j'ai découvert par hasard (pas de marketing du style de XIII dont le scénario est issu d'un bouquin - vachement librement adapté - mais Van Hamme n'a rien inventé !!!!, ou Shelton Wayne, ou Lady S et j'en passe...), bref, j'estime que Messieurs Laplagne et Aiffré méritent des éloges : perso, tout est bon : dessinS pro, scénariis pro ! Je ne peux donc que conseiller cette série (ces séries en fait) qui n'ont pas, malheureusement à d'autres navets , eu d'échos suffisant, même de vous, messieurs les chroniqueurs...:-). Attention : je n'ai pas dis que c'était un chef-d'oeuvre ! Mais les 2 séries méritent au moins un 7,8/10. C'est Tout. Ouf diront certains. A+. Et oui...
j ai lu les 4 tomes dans la foulée et
je trouve que la série finit en queue de poisson.
en effet les 3 premiers tomes étaient tres nettement orientés polar et je m attendait a un dénouement au cordeau qui résout les mysteres .
et la , boum,une explication qui vire vers le fantastique diabolique et permet de terminer la série sans se fouler,dommage.
Désolé, mais je vais détonner, oh combien, avec les avis précédents.
Je n'appelle pas ce que fait LABIANO du bon dessin, loin de là.
Je déteste les couleurs, à la (malfaisante) mode depuis une vingtaine d'années.
Quant à l'histoire, c'est la sempiternelle rengaine, usée jusqu'à la corde, de l'horrible possédant qui, soutenu par le pouvoir, bien entendu, opprime et pressure le pauvre démuni. C'est connu, c'est d'un faux qui confine à l'indécence mais ça permet, depuis plus d'un siècle, au moins, à une longue lignée de talents médiocres de subvenir à leurs prolétariens besoins. Qu'ils continuent de profiter de l'aubaine, ça fonctionne.
C'est vrai, héroine pulpeuse, mais arrivé au 3ème tome, je doute que je continue...
Au niveau des 'Passagers du Vent', différent registre, mais ça reste du très grand Bourgeon, à ercommender.
Mon commentaire sur les 4 premiers albums, couvrant le cycle du 'livre maudit', une très bonne histoire, qui tient la route.
Scénario de Dufaux, du niveau de 'Santiag', dessin de Charles, que je préfère à ce qu'il a produit avec 'les Pionniers du Nouveau Monde'.
Fox, un tant soit peu Dandy, très Américain. Une histoire qui saute dans un univers surnaturel, avec beaucoup de 'senteurs romantiques', quelques apparitions inattendues, comme celle du Professeur Mortimer. L'histoire se déroule soit en France, ou en Egypte. Les auteurs n'arrêtent pas de nous faire aller et venir, flashbacks impromptus, discussions avec un inspecteur qui n'y pige que dalle. Ce n'est pas raconté à l'habituel, mais prenat de par ce fait, à mon goût. Le suspense s'estompe sur la fin, mais je trouve que ça reste de la très bonne BD!
Carnet décevant.
2 parties, sans cohérence. La première, le voyage au Japon est la plus sympa.
Quant à la seconde:
Beaucoup de blabla théorisant sur ce qu'est une bonne histoire ou sur l'antisémitisme supposé ou avéré de la société française.
Peu de tranches de vie et d'humour.
Sfar sait faire beaucoup mieux.
Il aurait mieux fait de bosser ses scénarii de Donjon ou de sortir le tome 2 de "La Vallée des merveilles".
Depuis l'excellente série télévisée Rome la vision de l'antiquité romaine semble devoir s'accomoder à la fois de sexe, de violence et de grossiéreté...
Pour ce qui est de la violence c'est sans doute le domaine dans lequel Marini est ici le plus "sage". Pourtant il nous parle de rudes batailles entre légionnaires et germains, il nous comte l'éducation âpre de deux jeune hommes. Mais à cette violence à laquelle on pourrait s'attendre dès le spremières planches l'auteur laisse la part belle à un vocabulaire des plus fleuris. Or ce qui passe sans problème dans une fiction filmée pose quelques difficultés dans une BD : l'utilisation de la grossiéreté paraît ici un peu trop artificiel, comme si Marini ne parvenait à nous montrer la virilité de ces deux personnages qu'en leur prêtant un langage ordurier. Il en va de même pour la luxure : 8 pages consacrées aux ébats sexeuls de nos héros pour seulement 2 planches réservées à leur passage dans un camp de la légion romaine en Gaulle (et encore trouve-ton là le moyen de glisser des allusions grivoises...).
Pour autant Marini a bien des choses à nous raconter. La rivalité des deux jeunes coqs - Marcus le romain et Ermanamer le germain - est parfaitement montrée, de même que la complicité dont ils sont obligés d'user face aux épreuves imposées par Titus Valerius et Volcanus, complicité qui ne tarde pas à se muer en amitié sincère. Dommage que l'auteur scelle cette fraternité dans la couche d'une putain, même si l'on devine que celle-ci aura à jouer un rôle bien plus important que d'éduquer les deux jeunes hommes aux plaisir du lit.
Pour ce qui est des dessins Marini reste fidèle à la qualité habituelle de ses productions. On se sent réellement en Italie à contempler les paysages qu'il nous offre et l'on admire les vues superbes qu'il nous propose sur le domaine de Titus Flavius.
Les premières planches, pour réussies qu'elles soient, sont trop inspirée en cadrage et en ambiance du film Gladiator pour qu'on en attribue à Marini toute la qualité.
Le plus gros d"faut au niveau dessin de cet album réside cependant dans les personnages. Tous les protagonistes manquent de caractère et paraissent bien trop constants dans leurs physionomie : Titus n'est jamais rien d'autre qu'austère et autoritaire, Lucillia n'est qu'une peste, Volcanus une brute tranquille, Marcus un jeune chien fou et Ermanamer imbu de sa personne...
Accordons cependant à Marini qu'il s'agit là d'un album de présentation, destiné à découvrir les personnages et la trame de l'histoire et éspérons que pour cette première série en solo il nous réservera une histoire bien plus profonde et des personnages bien plus aboutis.
Baisse de régime indéniable dans ce tome 4, malgré l'irruption de l'adorable Misa qui introduit le ver du sexe et de la passion dans l'univers du refoulé (homosexuel ?) de Light et L. La lourdeur de l'enquête vue du côté "des autorités" et le manque de charisme du personnage de L. contribuent régulièrement à ces "tunnels" qui peu à peu détruisent la magie de "Death Note". Et quand l'amour adolescent - et absurde - de Misa pour Light menace de faire basculer le récit dans un univers plus incertain (celui de la comédie ? celui de la vie, tout simplement ?), voire même d'y mettre un terme prématuré (car l'amour "voit" tout et peut tout accomplir), les scénaristes couards reculent et remettent notre héroïne à sa place : amnésique, ligotée et à la merci de hommes, la femme ne peut plus influer sur son destin, et renonce à son pouvoir. Pas de doute, "Death Note" est salement phallocrate !
L'histoire est classique, très classique (un trio infernal) et surtout magnifiquement illustrée. Bravo !
Les avions sont de toute beauté. Le genre d'histoire qui fait penser pêle-mêle au "vent des hélices" de Didier Daurat, à "vol de nuit" d'Antoine de St Exupéry, aux "ailes du courage" ou encore à "Aviator". Des carlingues profilées pour la course (je ne parle pas que de la plastique de la miss), superbement mises en couleurs. Les reflets sont superbes.
La vitesse des "racers" est rendue de façon stupéfiante (la coupe Deutsch de la Meurthe et la course de pylônes US). Ca décoiffe alors que les autres avions font plus "sages". Impressionnant de réalisme ! C'est sans doute dû aux cadrages et aux fonds flous.
Qu'est ce qui ajoute encore à mon bonheur ? Ce sont (presque) tous des avions rares : l'hydravion Siko, le trimoteur Dewoitine 338, le Laté 300/301, le Ford Trimotor. Les auteurs se font plaisir ... Ca change des Spits, Me 109 et P51D !
Ca me rappelle une discussion avec E. Loutte (Biggles détective) qui, lui aussi, s'amuse à chercher des avions peu connus (ou pas connus du tout) pour ses histoires (genre HP42), ce qui n'est pas toujour simple, les fonds documentaires état parfois réduits à peau de chagrin.
Points négatifs : certains visages (réflexion déjà faite par beaucoup avant moi) et les textes à l'informatique (sur les affiches, les journaux, un cendrier, sur la carlingue du siko), je n'accroche pas du tout. Désolé !
... Plus je regarde les planches et plus je me dis que Pierre Lucas-Ferron doit beaucoup à Jean Mermoz ...
Qui est Eleonore, cette jeune femme naufragée en plein Atlantique ? Jolie bien sûr, mais surtout tourmentée et mystérieuse.
Recueillie miraculeusement par l'équipage du Typhaon -un joli trois-mâts barque mixte- au nom de la légendaire solidarité des gens de mers, elle s'apercevra très vite que ce bateau cache lui aussi un indicible secret ... Une navigation aléatoire, un équipage presque muré dans son silence, au comportement plus qu'étrange sous les grains. Que cherchent les marins du Typhaon ? Quel est leur port d'attache ?
Rien que la figure de proue de ce voilier suscite l'effroi. D'aileurs, pourquoi une figure de proue alors que ce n'était plus vraiment d'usage à cette époque ?
Si vous êtes férus de la marine à voile et des légendes fantastiques des gens de mer - le kraken, la mer des Sargasses qui freine les navires pour mieux engloutir, la damnation éternelle du Hollandais volant - je ne saurais que vous recommander la lecture de ces deux albums.
Les graphismes et jeux de couleurs sont somptueux. Sans doute l'aquarelle ? La mer est grise, froide, menaçante : l'Atlantique n'est pas toujours étale ;)
Un thriller médical : "et si" un virus encore plus fulgurant et mortel qu'Ebola surgissait en plein coeur de Tokyo aujourd'hui ? Dans la région des grands lacs, ces virus ne peuvent se répandre et déclencher une pandémie car justement leur létalité est excessive et la densité de population plutôt faible. Mais dans une mégalopole moderne ?
Un manga médical en deux volumes qui fait froid dans le dos car très bien documenté et implacable. l'infiniment petit fait peur, mais Hokazono démonte aussi les mécanismes médiatiques et politiques et pointe les failles du système médical japonais. Il est presque impossible de ne pas transposer l'action dans notre propre pays. Souvenez-vous de ce petit nuage qui n'a jamais franchi la frontière ...
Petit reproche : le temps est comme accéléré. Les délais d'incubation et de propagation, les durées des analyses sont ridiculement réduits. L'histoire aurait sans doute gagné à être étoffée. Je préfère par exemple la description de la propagation d'une pandémie comme l'a fait Tom Clancy (dans "Executive Orders", pour ceux qui connaissent les romans de cet auteur américain, réputé pour son souci documentaire quasi-obsessionnel).
Cette fois ci les auteurs nous emmènent à travers l'hitoire, dans les différentes vies de Mort Cinder, la encore c'est une merveille.
Il est domage que ces bds soient peu diffusées.
Précisons qu'il s'agit du premier tome du deuxième cycle des aventures de Patrick Plomb, écrivain à l'eau de rose-journaliste-sexmaniac.
Pour ceux qui n'auraient pas lu le premier cycle : notre héros se trouva embringué malgré lui au coeur d'un complot machiavélique visant à assassiner le grand Charles et le fit miraculeusement échouer, plus ou moins "à l'insu de son plein gré".
Je suis un passionné de séries aéronautiques et de ce monde des "merveilleux fous volants sur leurs drôles de machines". Autant dire que le deuxième cycle de ce très bon thriller aéronautique a suscité l'espoir ! Aussi, quelle drôle d'amertume à la lecture de ce T4 ...
Les avions sont toujours aussi beaux (merci Caudron, merci Dassault pour les originaux !), les voitures aussi ; même si je ne suis pas un fanatique de la palette graphique.
Cela ne suffit hélas pas.
Certains personnages sont carrément caricaturaux, voire grotesques. Un exemple ? Le légionnaire dont on se demande s'il a un cerveau sous le képi blanc qu'il s'obstine à porter, qui sulfate à la MG en gueulant "Bir-Hakeim" ! Certains gestes ou attitudes ne m'ont pas semblé très heureux : l'impressionnante dentition du légionnaire vue de face, le plongeon de Patrick Plomb derrière son petit cabriolet rouge ...
Que dire du scenario, si ce n'est qu'il n'est pas palpitant. Les héros ennemis du premier cycle se retrouvent presque par hasard : les dangers de l'alcool au volant. A se demander ce que le méchant fabrique encore dans les Landes où il est connu comme le loup blanc ... D'un complot haletant, on tombe dans le mélodrame familial et la boule de cristal. Beaucoup de pistes mais pas de fil conducteur.
L'humour ? Un peu téléphoné ... Une blague sur les Simoun ? Hergé en avait déjà placé une dans l'or noir avec le duo Dupondt, me semble t-il. Une réplique à la Ennio Morricone ... Où sont les truculents gendarmes du premier cycle ?
Une couverture rouge sang qui attire l'oeil ... Un ciel sanglant dans lequel évoluent deux Messerchmitt 262 à réaction, l'un des plus formidable chasseurs de la deuxième guerre mondiale. Deux ailes en flèche, une gueule de requin ...pour ce qui était en effet un grand prédateur vorace, aussi dangereux pour ses adversaires que pour ses jeunes pilotes inexpérimentés.
Tout commence comme une classique histoire d'amitié et d'aviation : deux jeunes pilotes allemands - Nikolaus Wedekind, frère d'un as de la Luftwaffe et son ami Alex - sont affectés à la JG7 sur Me262 après une formation très succincte. Fervents anti-nazis, conscients de leurs chances de survie plus que minces, ils cherchent un échappatoire. Amphi cabine, premier vol catastrophique ... C'est là que l'histoire jusque-là très classique bascule dans le fantastique puisque le diable s'en mêle et propose un marché de dupe à Nikolaus.
Le dessin est très classique - ligne claire. Le Me262 est magnfiquement réussi, sous tous les angles (ce qui n'est pas une mince affaire). L'album regorge de détails, tous rigoureusement exacts, ce qui me laisse accroire que les auteurs se sont très sérieusement documentés sur "la bête" et sur la Luftwaffe à l'aube de son "crépuscule des dieux".
Encore une (très) bonne surprise dans la collection "Cockpit".
Bienvenue en Birmanie - pardon - dans l'union du Myanmar, puisque c'est ainsi que la junte au pouvoir a rebaptisé le pays en 1989.
Ayant dévoré les deux épisodes précédents. j'attendais avec une certaine impatience le troisième opus des aventures de notre sympathique québécois dans les pires endroits de la planète dont l'un au moins a été qualifié de "membre de l'axe du mal" par un dirigeant éclairé du monde libre.
Rien à dire au sujet du dessin : nous sommes en terre connue. Aucune surprise de ce côté-là !
Guy Delisle s'intéresse à un pays qui est sans doute l'un des plus isolé de la planète : ses déboires avec internet sont largement révélateurs de l'ambiance kafkaïenne et de suspicion qui règne dans le pays. Junte au pouvoir, généraux interchangeables aux chemisettes retaillées (je vous laisse découvrir pourquoi), problématique des ONG dans ces pays, décalage vertigineux entre le petit monde des expat' et la réalité du pays, électricité, système bancaire démentiel et archaïque, importation, rôle ambigu des multinationales étrangères, presse et censure, opposition politique : tout est décortiqué avec à chaque fois cette pointe d'humour irrésistible.
Alors ? Où est la surprise ? Guy Delisle n'est cette fois qu'un spectateur, il accompagne sa femme, en mission pour MSF. Coincé en ville sans autorisation de circuler, plus ou moins déconnecté du monde des ONG comme il le reconnaît lui-même, il s'occupe principalement de son fils Louis, en plus de donner quelques cours d'anim' et de finir sous les tropiques la BD [u]Louis au ski[/u] ....Son approche birmane est donc moins journalistique et plus centrée sur son expérience de "père au foyer". De nombreux épisodes sont plus "légers" que dans [u]Pyongyang[/u] ou [u]Shenzhen[/u]. Son expérience de la mousson par exemple, ou son contact avec les birmans - facilité par son ambassadeur de charme : Louis ... Preuve que la vie et le bonheur ne sont pas complètement étouffés en Birmanie.
C'est sans doute ce qui m'a déconcerté dans cet album.
Cette bd est intemporelle, elle ne vieilli pas, la trame scénaristique d'OEsterheld est jonchée de mystères et d'angoisse dans lesquels on plonche à travers Ezra, le vieil antiquaire. Mais l'ambiance doit beaucoup au dessin dynamique de Breccia, un génie du noir et blanc.
Cette bd est un patrimoine de la Bande Dessinée.
Magnifique, à couper le souffle !!! Le sénario est superbe, les dialogues sont superbes, les dessins sont superbes, les couleurs sont superbes !!! Les ambiances sont... waw !!! J'ai adoré exposant 10 !!! Un vrai Chef d'oeuvre !!! Seul petit inconvénient : attendre encore longtemps avant de connaître la suite du suspens soutenu par ce dernier album.
Tres bon polar. L'histoire est bien menee, des que l'on met le nez dedans on ne peut plus s'en detacher. Vivement la suite !
Cetté série ne cesse de nous captiver grâce à un scénario très réfléchi!
Cette fois, Van Hamme nous plonge dans la Belgique du début des années 30, celles de la crise économique et de la montée des partis extrêmes. Adrien Steenfort décide se lancer dans la politique ce qui comporte de nombreux risques. C'est un homme, rongé par le secret qu'il a appris sur le front en 1917 et qui ne vit que pour la brasserie familiale, qui nous est présenté ici.
Ce troisième volet des Maîtres de l'orge nous plonge dans la Belgique de la Première Guerre mondiale à travers le destin de la de brasseurs Seenfort. Margrit tente de preserver les intérêts de la brasserie familiale malgré l'occupation allemande, Adrien, son fils est sur le front où il va découvrir un terrible secret de famille.
Lire cette série est toujours aussi plaisant et agréable. Difficile de décrocher et de ne pas se plonger tout de suite dans le 4ème tome !
Je possede cet album en 2 exemplaires mais avec une couverture interieur differente et un depot légal au 11/86
Bon, nous voilà devant un thorgal repris par Sente, le nieuw scénariste.
Résultat: vraiment bof. Le scénario est d'un inintéressant navrant.
Au début, Jolan doit affronter quatres autres jeunes personnes dans de TeRRRible(roulez bien les "R") EpRRReuves, pour pouvoir ètre l'élu de MANTHOR, le grand manitou de service, dont le visages reste én-igma-ti-que-ment caché par un masque dont la beauté estétique n'a d'égale que la profondeur profondément profonde des sages et inestimables conseils de son propriétaire.
Jolan donc entre dans une sorte de parcour du combatant, dans lequel il devra affronter les terribles éprrreuves, dont le nombre à lui tous seul fait froid dans le dos: quatre.
Ce faisant, il rencontre ses rivaux, des personnages dont la complexité nous laissent pantois d'admiration, et dont les réaction surprennent à chaque fois(j'èspère que ceux qui me lisent ont saisit l'ironie du ton)
Le premier: un noble stupide et borné...Plus le sang est bleu, plus c'est idiot. C'est probablement du au mariages consanguins. La question est savoir pourquoi MANTHOR-le-grand la choisit...les élus sont censés ètrent des gents exepcionels.
Le second: un jeune estropié d'une sagesse, d'une intelligence et d'une bonté merveilleuse. Lá, on sait pourquoi on l'a choisit.
La troisième: une espèce de clone de Kriss de Valnor, dont l'apparence et les manières nous font soupsonner qu'Aniel n'est pas la seule descendance de l'avanturière ténébreuse.
La quatrième: une sorte Xena, princesse guerière, sauf que celle-ci est blonde. Rine à ajouter, sauf qu'elle n'est pas sympa du tout, la blondasse.
Paralèlement a cette passionante histoire, dans le village viking, la famille de Jolan s'inquiète pour lui, car, il faut le souligner, aucun de ses membres ne sait ce qui attend Jolan. Sinon, ils auraient probablement été moins inquiet. Mais hélas, bien évidemment, Jolan est partit sans prévenir, sans doute pour ajouter la petite touche dramatique à la chose (mais il faut le comprendre, il est jeune, les jeunes aiment dramatiser)
Mais la mère Aaricia ne l'entend pas de cette oreille et décide d'aller voir une voyante pour savoir ce qu'il advient de son rejeton. La voyante en question ne lui dira rien sur ce qui l'intéresse(mais Aaricia s'en fiche, apparement. moi personellement, je me ferais rembourser, non mais sans blague!), se contentant de lui raconter la Vie MeRRRveilleuse de MANTHOR, personnage apparement destiné a devenir une référence de la série(ça promet). Au passage, elle nous balance de surprenantes révélations à propos de 2 personnages déjà connu de la série, que je ne vait pas raconter pour ne pas spoiler, mais qui débouchent finalement à une histoire de réincarnation à tout casser, et qui prouve à nouveau que Sente a fait ici preuve d'une imagination débordante.
Pour ce qu est du dessin, c'est toujours aussi laid. Rosinsky réussi de superbe gros plan, mais il suffit que l'image s'éloigne un peu et prenne une perspective plus large pour que le trai devienne grossier et les couleur criardes. Franchement, c'est peu convainquant. Mais ça reste du Rosinsky.
Charles a vieilli et est devenu encore plus infecte avec son entourage, n'hésitant pas à tromper sa famille, à profiter des ouvrières et de refuser la moindre augmentation à ses travailleurs victimes de la dépression économique. Il fait aussi la connaissance de Margrit, jeune allemande qui lui ressemble en de nombreux points...
Ce deuxième opus de la saga familiale des Steenfort, nous livre une belle chronique sociale, opposant le capitalisme et le socialisme de la fin du XIXe siècle.
Ce premier tome de la saga historique Les Maîtres de l'orge est un véritable petit bijou.
Charles Steenfort, un jeune novice renvoyé de son couvent décide de prendre sa vie en main et de créer sa propre brasserie. Mais il doit faire face à de nombreuses difficultés telle que la concurence de De Ruiter, le bourgmestre et brasseur du village, les soucis financiers... A force de courage et de persevérence, Charles arrive au bout de son rêve... mais au prix d'une terrible trahison !
Le scénario de Van Hamme est parfait et le dessin de Vallès l'accompagne très bien.
Pour moi : aucun intérêt cette série. Je suis déçu, déçu, déçu. Je me suis laissé influencer par tous vos commentaires émerveillés. J'ai acheté les trois tomes d'un coup et j'ai essayé de les lire. Bon, c'est vrai que ça commence bien. Le vieux village russe est très crédible et le dessin splendide. Mais après, c'est eau de boudin ! La psyhologie des personnages est ultra-simpliste et les circonstances de l'histoire ridicules. ATTENTION SPOILER Comment croire qu'une paysanne du fin fond de la steppe puisse apprendre le français, les manières bourgeoises et la comptabilité en si peu de temps ? L'héroïne adolescente révoltée qui se fait b... par le sculpteur, quel âge elle a ? Un peu jeune pour de telles scènes non ? Ou un peu simplette. Et le vieux médecin est mobilisé alors que le jeune sculpteur ne l'est pas ? Comment ce fait-ce ? FIN DU SPOILER Au fil des pages, l'histoire est de moins en moins prenante et de plus en plus prévisible. Le troisième tome, je n'ai pu le lire qu'en diagonale. Même le dessin de Frank m'a déçu. Ou pour être précis : ses couleurs, qui finissent par se perdre dans la mièvrerie et dans le kitsch. Pourtant, à mon sens, Frank est un tout grand dessinateur. C'est aussi pour ça que j'avais acheté en toute confiance. Bon. Heureusement, mon libraire accepte les échanges. Pour le même prix, j'ai maintenant sur ma table de nuit un énorme recueil des reportages d'Albert Londres. Mais que ceux qui n'aiment pas ça n'en dégoûtent pas les autres...
Ce tome est une belle surprise!
C'est la première fois que je lis un scenario de Nury et - grande découverte! - ce mec est talentueux!
Nury a choisi une extraordinaire histoire vraie et il l'a merveilleusement adapté pour cette bande dessinée; le choix d'ignorer la chronologie des événements a donné à l'histoire une touche très cinématographique, d'autre part le titre est évidemment inspiré par un célèbre film de Sergio Leone.
Le dessin de Sylvain Vallée est le couronnement de ce chef d'oeuvre.
Je attends avec impatience le prochain tome!
Pour commencer la BD est bien meilleur que le film. Dommage d'avoir gaché la BD avec l'horripilante tronche de Clavier :o(
Pour en revenir à la BD, c'est très souvent drôle, les dialogues font mouches et au final ça se lit comme du petit lait et avec plaisir !
Seton le naturaliste confronté à un loup qui décime les troupeaux va comprendre que ce loup exceptionnel n'est que le reflet de la nature qui essaye de se défendre contre la main mise de l'homme.
Ce récit initiatique est très bien mis en image au rythme lent de Taniguchi qui permet de laisser naitre l'émotion.
Comme quoi le manga comprend bien tous les types de bd et peut donner de magnifiques romans graphiques.
Un mauvais Jacques Martin !
Loïs Lorcey est envoyé par Luois XIV en Louisianne afin de faire des croquis. Le scénario est sans consistence et sans intérêt. Le dessin d'Olivier Pâcques est très statique. Vraiment pas terrible !
On retrouve avec plaisir le dessin de Marini qui met toujours autant en valeur les corps et les décors, ce qui sied particulièrement bien à l'époque romaine.
Marini scénariste se débrouille bien aussi, mais son histoire n'est pas d'une folle originalité et suit la vogue du moment lancé avec Murena.
Plaisant à lire, la suite dira si cette série est un top ou seulement un produit de grande consommation agréable.
A bord d'un navire négrier, nos héros doivent faire face à la révolte des esclaves avant d'arriver aux Caraïbes et de découvrir la société esclavagiste. Enfin, un scénario qui tient la route, mêlant grande aventure, sentiments, histoire... Une vraie réussite que ce dernier tome !