Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 29/11/2024 à 05:54:49 en 0.4291 sec
EC Comics est la plus fameuse maison d'édition d'horror comics de ce début des années 50. Elle est entrée dans la légende aussi bien par la qualité de ses histoires, le talents de ses artistes, que par son courage puisqu'elle préféra saborder toutes ses revues plutôt que subir le Comics Code.
Elle en profita pour créer Mad mais c'est une autre histoire.
Nous avons ici 8 exemples, tous signés Jack Davis, significatifs de la production d'alors mais qui néanmoins ne comptent pas parmi les perles du genre.
Cet alubum est la suite de "Chaminou et le Khrompire" puisque l'oeuvre originelle faisait 60 planches et que les éditions Marsu se limitent aux 44 planches traditionnelles.
Pour compléter la sauce, nous est proposé une histoire d'une 20aine de pages, doonant le tite à l'album, et se déroulant dans le Moyen-Age zoolandais. Cette fois ci le méchant s'appelle Nostracharognus.
Encore une fois charmant mais cette fois on a vraiment fait le tour.
Il s'agit de la réédition chez Marsu Production du premier album paru initialement chez Dupuis.
Suite des démêlées de Chaminou avec le "méchant" Crunchblott.
La série a perdu de son alacrité mais reste sympatoche.
L'infâme Crunchblott du 1er épisode s'est échappé. La peur règne de nouveau sur la Zoolande.
Sympa, Olivier Saive pastiche le style de Macherot avec bonheur et ce dernier reprend les commandes du scénario. On passe un bon moment.
Bonne idée que de reprendre le personnage. Mais l'univers de Macherot est si particulier qu'il fallait en respecter le style. Ce n'est pas le cas ici. Dommage !
Une pure merveille !
Passé chez Spirou, Macherot voulu sortir du monde de Chlorophylle et se jeta corps et bien dans ce projet, animalier bien sûr, mais où les "méchants" ne sont pas de "pacotille" (cf le délit de gueuleton !).
La direction de Spirou n'apprécia pas et CHaminou retourna dans les limbes pour laisser la place à Sybilline.
Mais le propre des chefs d'oeuvre est de faire leur chemin et bien des années plus tard Chaminou fut reconnu à sa juste valeur; d'où la présence (tardice) de suites.
BD de science fiction, mi-space opera, mi-heroic fantasy, nettement inspirée de Flash Gordon à ceci près qu'il s'agit d'une héroïne pleine de charme(s).
Dessin très classique mais plein de force.
Une BD avec quasiment pas de bulles. Le dessin de Jeronaton est toujours superbe et classique, mais le scénar n'est franchment pas exceptionnel.
Il s'agit de la première oeuvre de Jean-François Charles sur un scénario de Brouyère. L'action se situe dans le Paris de 1843 et nous sommes proches dans l'esprit des "Mystères de Paris" d'Eugène Sue.
Si le thème est réaliste, le dessin ne l'est pas, il est à mi chemin entre le réaliste et le comique et sied très bien à ces deux histoires d'une vingtaine de pages chacune.
Hughes continue à être poursuivi par son passé aux croisades et doit sortir de sa prostration pour sauver sa fille, mais comme d'habitude heureusement que sa famille est là !
Hughes ne trouvera donc jamais la paix, il faut bien lui trouver de nouveaux malheurs pour justifier la poursuite de cette bonne série qui reste honnêtement racontée et dessinée, mais qui a du mal à se renouveler.
Numéro 7 à 21 :
Plus on avance et plus on découvre de nouveaux personnages revisités comme Gwen Stacy et son père ou encore Venom. Le tout est très bien traité sauf que je regrette que la relation entre le père de Gwen Stacy et Spiderman n'ai pas été aussi exploité que dans la série originelle. Globalement c'est une excellente série qu'on suit avec plaisir.
Mighty Avengers 2 : Le retour d'Ultron et les scènes montrant le recrutement des différents membres des Vengeurs font de cet épisode un épisode agréable à lire. a noter aussi le retour des bulles permettant de connaitre les pensées des différents personnages rend le tout fort intéressant.
Héros en herbe : C'est globalement sympa mais j'aurais aimé qu'on suive plutôt les jeunes héros en formations ce qui aurait été un plus par rapport aux séries déjà existantes plutôt qu'une succession de combats traités de manière superficiel et de discourt sur la morale dans la science.
Alpha et Oméga : Une série à l'origine prométeuse mais qui commence à trainer en longeur dans la constitution de l'équipe, cette dernière se faisant sur une intrigue pas vraiment palpitante.
Le gant de l'infini : Bon épisode, surtout le fin qui est très intéressante et promet des aventures et des rebondissement très intéressants.
La fin Nous rassure! Mais je n'ai pas aimée de voir Thoru et Kyo vieux a la fin!
Vraiment trés bien!!!! Mais sa ne plairait pas aux garçons!!
J'ai vraiment aimée!!!
Moi qui est 13 ans,je me suis vraiment retrouvée dans cette album,comme dans tout les autres.En le lisant j'ai vraiment rigoler!!!Je n'ai pas arreté de sourire quand je ne rigole pas!!!Donc voila il est SUPER
Voilà une série excessivement mauvaise au point que j'ai appris que le résultat d'une bonne gastro pouvait être publié. Il y avait quelques bonnes idées mais très très mal traités. Bref la lecture de ces trois tomes a été des plus laborieuse et sans intérêt.
Cothias s'est visiblement passionné pour le Livre des Merveilles, le récit de Marco Polo. C'est donc le voyage retour du Vénitien qu'il nous raconte sans se préoccuper davantage de ses personnages.
Leur voyage vers Ispahan est lent et monotone, qui les pousse vers la langueur; la même dont est saisi le lecteur.
On assiste à la fin des combats entre les Arrancars et les Shinigamis de la Soul Society. Une choses est sûr c'est que les combats n'ont pas été simple et les Shinigamis ont du utiliser leur puissance maximum pour en arriver à bout. Le problème dans tout ça c'est qu'il n'ont affrontés que de simples Gillians (sauf Ichigo qui a affronté un 100% Vaste Lord de l'espada mais qui est le seul à s'être fait démolir sans remporter son combat). Quand on sait que les capitaines et vice capitaines de la Soul Society vont devoir affronter les membres de l'espada qui sont tous des Vaste Lord (donc à la puissant nettement plus élevé que les Guillians), ces derniers sont très mal barrés. en tout cas ce volume était très bon et donne envie de savoir la suite.
Excellent volume qui marque le grand retour de Griffith, retour tant attendu depuis le massacre de la troupe du Faucon, qui réuni une nouvelle troupe autour de lui. De plus on a droit à une rencontre entre Griffith et Guts, plutôt tendu la rencontre et un excellent combat entre Guts et Zodd devenu l'un des bras armé de Griffith. La suite de cette série semble promettre des moments encore plus passionants. Voilà un voleme qui se savoure sur chaque case mais dont le plus grand défaut est de se terminer bien trop rapidement.
Marco Polo et Thcen Qin vont passer encore quelques années à guerroyer pour le compte de Koubilaï Khan. Officiellement c'est pour chercher le Paradis, mais en fait ils déchaînent l'enfer et le lecteur est au purgatoire.
La mort de sa femme et sa fille ont rendu Tchen Qin frappadingue. Il cherche le sens de la vie dans les hauteurs glacées du Tibet et s'échine a mettre la main sur le yéti tandis que le lecteur aspire gaillardement à parvenir à la fin.
Tchen Qin a fini par rejoindre Tête Noire au Tibet mais il arrive trop tard. La lamasserie où s'était réfugiées sa femme et sa fille vient d'être pillée par des rebelles mongols. Ceci n'empêche pas la confrontation finale avec Tête Noire dont on connaît enfin l'identité.
Cela étant, elle était un peu cousue de fil blanc.
Une bonne partie de l'album est consacrée aux rêves de Tchen Qin qui ne sont pas très palpitant. Le reste consiste en un complot contre le trésorier de l'empereur. A l'issue de l'album, Tchen Qin (alias Cogotaï) a perdu Mara qui est allée se faire nonne dans une lamasserie tibétaine. Mais le fameux Tête Nore le précède et compte bien la tuer pour faire davantage souffir encore Tchen Qin.
C'est pas mal, certes, mais, ça trainaille un peu.
L'idée de faire de Pinocchio une fille était excellente. Le dessin de Gibrat est fabuleux mais l'histoire n'est quand même pas très folichonne.
Ne nous trompons pas, il ne s'agit pas d'une suite aux aventures de Jelly Shawn mais du même album publié cette fois ci en N&B.
Adaptée d'un roman érotique du XIXème siècle, cette BD, au demeurant superbe, est à mon sens l'une des meilleures, sinon l meilleure réalisée par G. Levis. Elle est strictement réservé à un public adulte et plutôt averti.
Ces petites filles modèles là n'ont pas grand chose à voir avec la comtesse de Ségur. L'histoire des plus corsée n'est à mettre que dans les mains des lecteurs les plus avertis. Pour autant, malgré l'obscénité de certaines scènes, pas de vulgarité tant le dessin de G. Levis reste gracieux.
L'émotion revient à la lecture de ce second tome, avec les touches d'espoir et d'humanité qui permettent de surmonter le tragique des évènements. Les dessins un peu minimalistes de Monin participe à l'ambiance.
Une très bonne série.
Librement adapté d'un roman polisson anglais du XIXème siècle, cette bande dessinée siutée au pays des maharadjahs est à prendre au second degré.
Les aventures de nos héros et héroïnes sont des plus kitsch. Mais avec la parodie se trouve également une histoire coquine de bon aloi.
Les dessins de G. Levis, le découpage des planches, leur ton bistre ajoutent au charme retro du projet.
Un bel album.
Un homme pervers d'âge mûr assiste à la préparation de sa jeune maîtresse qui va le quitter momentanément pour une nuit de débauche avec d'autres. Pour mieux la préparer, il lui raconte l'histoire de Raspoutine et celle de Charles Manson.
G. Levis mourut lors de la réalisation de l'album et c'est Erich von Gotha qui l'acheva. Pas un chef d'oeuvre du genre mais pas mauvais non plus.
Encore moins intéressant que le premier mais sert à prouver que le dessin de G. Levis était une pure merveille et que même les situations scabreuses gardaient une certaine élégance sous son crayon.
Pas vraiment de bon goût que cette histoire, ni dans le choix du thème, ni dans celui de l'époque, même si au final le nauséeux est évité.
G. Levis met son talent au service de cette héroïne aux aventures un peu lestes. La période choisie permettait de la faire balader dans le monde entier en lui faisant courir moult dangers et subir moult sévices.
Cette série qui pastichait les romans feuilletons du XIXème siècle n'eût pas de suite, cette première histoire étant sympathique mais pas très convaincante.
Jean Sidobre était l'un des dessinateurs attitrés de la Bibliothèque Rose (plusieurs volumes du Club des 5 des années 60 furent dessinés par lui).
Un peu las de dessiner pour les enfants sages, il décida de passer à leurs parents moins sages. D'où toute une série de BD érotiques dont la plus fameuse est celle des aventures de Liz et Beth. Mais plus fameuse ne veut pas dire dire bonne.
Disons le tout net, l'histoire est complètement inepte et ne sert qu'à mettre en place des scènes particulièrement chaudes. Cet album, pornographique, ne tient que par le talent de Sidobre.
Pour la petite histoire et puisqu'il était en contrat avec Hachette, il n'était évidemment pas question de signer de son nom. C'est pourquoi il prit G. Levis ("j'ai le vice"); malgré la transparence du pseudo, certains commentateurs de l'époque mirent un prénom au G., Georges en l'occurence, preuve qu'ils n'avaient pas tout compris du jeu de mots ou qu'ils avaient été fortement troublés par ces "scandaleux" dessins.
Aprsè maintes péripéties, Tchen Qin est condamné à être l'un des multiples gibiers d'une gigantesque chasse à courre. Non seulement il survivra contre toute attente mais il sauvera en outre la vie de l'empereur, ce qui lui vaut un retour en grâce.
Délicieux roman-feuilleton que celui-là et qu'il faut prendre comme tel. La viloence reste toujours omniprésente et la sexualité est plus restreinte que dans le premier cycle.
Cela étant la lecture de cette série est vraiment à réserver à des yeux d'adultes.
Le général Tête Noire a emmené Mara, la compagne de Tchen Qin, et Kame, leur fille, en Chine. Tchen Qin cingle vers le pays des Han en compagnie de Kaï, son fidèle compagnon, et de Pimiko, son ancienne maîtresse, ancienne ennemie et mainteant nouvelle alliée.
Nouveau tempo dans cette série, nouveaux paysages (nous sommes en Chine désormais).
Prenant mais pas inoubliable.
Pour mieux assouvir sa vengeance, Tête Noire passe aux Mongols et livre la forteresse à l'ennemi. Un massacre s'ensuit.
Epargné par Marco Polo, Tchen Qin file sur l'île de Sado pour protéger Mara, sa compagne.
Bof, bof.
Reconnaissons toutefois le tour de main de Cothias qui avec rien ou pas grand chose sait faire un album qui se tient et se lit avec plaisir. Mais encore une fois, le dessin de Gioux y est pour quelque chose.
Les Mongols ont débarqué. Du coup Tchen Qin a rejoint le général Tête Noire pour faire face à l'ennemi. Mais l'antagonisme sourd toujours.
Album de transition, il faut le prendre comme tel.
L'invasion mongole menace. Un mystérieux "Tête-Noire" se voit confier la défense de l'île où résident Tchen Qin et ses compagnons.
Son arrivée et pour le moins brutale. En fait plus que de défendre l'île des agressions mongoles, son but est de se venger de Tchen Qin et des siens. Pour cela, il va avoir une alliée de poids en la personne de Pimiko, l'ancienne maîtresse de Tchen Qin, qui digère mal de n'avoir pas été préférée à Mara, compagne actuelle de Tchen Qin.
Changement de dessinateur, c'est Thierry Gioux aux pinceaux. Il s'en tire avec les honneurs car respectement le style d'Adamov tout en imposant sa pâte.
A la différence du premier cycle dans lequel l'intérêt et l'ambition étaient les moteurs des "méchants", ce second cycle est marqué par la haine et la vengeance, motivations encore plus profondes. C'est donc un combat à mort qui nous est proposé. A ce titre cet album, fort réussi, campe bien les tenants et aboutissants du drame qui va se jouer.
Cet album marque la fin du premier cycle et l'arrêt d'Adamov sur cette série, laquelle doit beaucoup à son talent.
Cette balade de Mizu, assez sanguinolante, voit le fameux Tigre chercher à éliminer Tcehn Qin. Fatale erreur !
Mizu-Tchen Qin va chercher à se venger et finalement dénouer les fils du complot.
Précisons tout de même que dans son ensemble, ce premier cycle est assez violent et ne rechigne pas aux décapitations. Dans la même mesure, les scènes de sexe sont assez copieuses (sauf dans cet album justement) et vaudraient aujourd'hui aux participants des années de prison bien méritées.
Ames sensibles s'abstenir donc !
La série doit parcourir trois différentes périodes de la vie de Marzena Sowa : l'enfance, l'adolescence et les débuts dans l'âge adulte. Ce premier tome, Petite Carpe, est dédié à l'enfance. Le récit est autobiographique, basé sur le témoignage et, dans sa démarche, fait beaucoup penser à Persépolis de Marjane Satrapi.
Marzi, une petite fille de 7 ans, regarde le monde normalisé par le stalinisme avec ses yeux d'enfant. Elle vit dans une HLM de la ville industrielle de Stalowa Wola, et aime par dessus tout l'aventure et le mystère.
Intégralement raconté sous forme de voix off, ce quotidien polonais vu par les yeux d’une enfant ne cherche à véhiculer aucune idéologie politique. Toutefois, on ne peut s’empêcher de constater le fossé entre le système de pénurie permanente de l’époque (c’était il y a à peine 20 ans…) et notre économie de marché « européenne » d’aujourd’hui.
Le rythme n'est certes pas rapide, mais l'histoire se déroule tendrement comme la vie de Marzi et on se prend au jeu de ce regard d'enfant, plein de douce naïveté, sur un monde dont on sait ce qu'il a été.
Nous voilà tranportés vers l'Ukraine et les cultures slaves, tziganes, cosaques et juives bien sûr.
Klezmer, c'est avant tout un style musical d'Europe de l'Est joué par les musiciens itinérants juifs ashkénazes, un voyage entre musique manouche et jazz... enfin pour se faire une idée, vaut mieux se mettre un bon disque et commencer la lecture. Je connais et apprécie la musique de David Krakauer dont le site est ici, mais vous pouvez aussi allez vous renseigner auprès de ces deux groupes : The Klezmatics et Amsterdam Klezmer.
Nous allons suivre plusieurs personnages : Yaacov le jeune homme, Hava, la jolie jeune femme, Le Baron taciturne au passé trouble, Vicenzo plutôt naïf et faire valoir et le gitan Tchokola formidable conteur d'histoires. Tous ont en commun la musique et vont se rencontrer. Ils traversent un monde où la violence domine et où les sentiments ont parfois du mal à se frayer un chemin, mais prendront une importance grandissante au fil du temps. Le premier tome permet de camper les personnages à la façon d'une randonnée contée. Dans le second ils se retrouvent à Odessa dans la maison d'une vieille dame qui fête son prochain départ pour Israël : les amitiés se nouent, les histoires se délient, l'alcool ,coule à flot et les notes de musiques accompagnent tout ce petit monde...
Les dessins (en couleurs directes - aquarellées - ) et l'écriture sont extraordinaires : rythmées, saccadées, colorées, spontanées elle confirme le talent de leur auteur Joan Sfar. C'est riche, passionnant, culturel, drôle, émouvant et même fichtrement documenté... car en fin d'ouvrage Joan Sfar partage ses impressions sur son travail de dessin et de recherche. Il nous parle de ses influences : Hugo Pratt, Quentin Blake, Sempé... et décrit sa découverte de l'aquarelle et son rapport à la bande dessinée.
Lorsque François Bourgeon explore un univers littéraire, il n'y va pas avec le dos de la cueiller : tous les poncifs du genre se trouvent ici déclinés. De plus, nous étions déjà habitués à des galeries de personnages exubérantes, nous sommes servis.
Ce dernier épisode amène Cyann sur une nouvelle planète, Marcade. Fidèle à son habitude, François Bourgeon ne fait pas l'économie de nous décrire cette planète et sa société où règne un ultra-libéralisme, où les échanges sont poussés à leur paroxysme puisque même parler coûte de l'argent. Poser une question peut vous ruiner. C'est aussi une société qui ne connait pas de limite à l'intrusion dans la sphère privée et la belle Cyann en fait les frais à ses dépens. Mais elle réussit à retourner sur Ohl, seulement un petit problème s'est glissé lorsqu'elle a franchi la Porte lui permettant de se jouer de l'espace et du temps, et la voici sur Ohl mais 40 ans plus tard...
Les dessins sont toujours aussi somptueux, les couleurs éclatantes. Chaque case se rapproche du tableau de maître.
Profitez-en pour relire la série ou attendez le prochain opus sinon vous risquez de rester sur votre faim...
Lorsque François Bourgeon explore un univers littéraire, il n'y va pas avec le dos de la cueiller : tous les poncifs du genre se trouvent ici déclinés. De plus, nous étions déjà habitués à des galeries de personnages exubérantes, nous sommes servis.
Ce dernier épisode amène Cyann sur une nouvelle planète, Marcade. Fidèle à son habitude, François Bourgeon ne fait pas l'économie de nous décrire cette planète et sa société où règne un ultra-libéralisme, où les échanges sont poussés à leur paroxysme puisque même parler coûte de l'argent. Poser une question peut vous ruiner. C'est aussi une société qui ne connait pas de limite à l'intrusion dans la sphère privée et la belle Cyann en fait les frais à ses dépens. Mais elle réussit à retourner sur Ohl, seulement un petit problème s'est glissé lorsqu'elle a franchi la Porte lui permettant de se jouer de l'espace et du temps, et la voici sur Ohl mais 40 ans plus tard...
Les dessins sont toujours aussi somptueux, les couleurs éclatantes. Chaque case se rapproche du tableau de maître.
Profitez-en pour relire la série ou attendez le prochain opus sinon vous risquez de rester sur votre faim...
Pour commencer, il y a un parti pris graphique et littéraire : raconter une histoire sans texte et pourtant pleine de bruits et de mots, avec des images qui oscillent entre réalisme et fantastique. Le ton employé, souligné par la teinte ocre et brune du dessin, place le récit sur un pont reliant deux mondes : les mondes réels et imaginaires, l'ancien monde et le nouveau monde, la fin agonisante du XIX° siècle et le XX° siècle naissant. C'est un travail de longue haleine qu'a accompli Shaun Tan : plus de quatre années pour accoucher de cette bande dessinée. Ce récit est en partie autobiographique puisqu'il est basé sur le témoignage de son père, Malaisien d'origine, migrant en Australie. Mais c'est aussi un travail d'enquête auprès de nombreux migrants de nombreux pays et de différentes époques. Les portraits, si poignants qui sont sur les pages intérieures de couvertures sont inspirés de photos de passeports et de migrants prises à Ellis Island entre 1892 et 1954.
Vous l'aurez compris, nous voici plongé, dès les premières pages dans une aventure hors du commun et intemporelle, celle d'un homme prêt à quitter sa famille (femme et enfant) pour tenter de trouver une vie meilleure ailleurs. Avec cette question qui taraude tant d'hommes : "Existe-t-il une chance pour moi là-bas ?" et cette autre qui en inquiète tant d'autres : "Pourquoi ne restent-ils pas chez eux ?". Mais Shaun Tan nous montre aussi qu'il existe non seulement une solidarité active entre migrants, et que leur accueil pourrait être différent. Si sa vision est utopique (et là Shaun Tan nous entraine dans un univers fantastique pour bien montrer la césure qui s'opère avec la réalité) elle n'en est pas moins plausible. Les trouvailles graphiques nous offrent cette liberté d'imaginer, une nouvelle fois, ces ponts entre notre monde et sa vision. Lorsque le paquebot, chargé de migrants entre dans le port du nouveau monde, on reconnait la mégapole de New-York grâce sa statue monumentale. Mais à la place où doit se trouver la fameuse statue de la Liberté, nous découvrons deux statues gigantesques qui se saluent en se serrant la main et en se prosternant un peu. L'arrogance de la statue de la Liberté, symbolique à souhait (l'Amérique moderne n'est-elle pas arrogante ?), et qui a dû offrir à tant de migrants un espoir de liberté enfin acquise et revendiquée, laisse place à une statuaire qui donne l'image rassurante d'un pays qui sera à vos côtés et ne vous laissera pas tomber. A partir de là, tout s'enchaine : l'enregistrement administratif, la recherche d'un toit, de nouriture, de travail, les rencontres, l'apprentissage de la langue... et enfin l'amitié, le partage et le regroupement familial, happy-end synonyme de réussite et d'un nouveau commencement.
Voilà une bande dessinée essentielle pour nous amener à réfléchir sur cette épineuse question des migrations internationales, sur les notions d'accueil et d'intégration des migrants. Shaun Tan donne le point de vue des migrants et n'hésite pas à nous questionner sur ces sujets de société. C'est une oeuvre magistrale, d'une immense qualité !
En Hispanie, Alix et Enak tentent d'aider Jules César à récupérer un trésor détenu par les Ibères afin de vaincre la révolte menée par les fils de Pompée.
Jacques Martin réussit à réhausser le niveau de cette série après quelques albums plus que déçevants. Le scénario est plus consistant et plus historique et le dessin de Christophe Simon est plutôt agréable. A confirmer.
Certainement l'un des albums les plus personnel de Hausman. Basé sur les légendes ardennaises, raconté jadis par sa grand mère. Hausman nous livre un petit bout des histoires de son terroir. A lire absolument...
Le Tigre, chef des mystérieux rebelles, cherche à destabiliser les villages dépendant du seigneur Oshikaga. Pour mieux attiser la révolte, il fait habiller ses hommes en soldats et projette d'attaquer des villages.
La surprise vient qu'une petite escouade de samouraïs aux ordres d'Oshikaga est tout bonnement anéantie par un homme masqué vêtu d'ue peau de tigre.
Ne serait-ce pas une provocation ?
Tchen Qin est sorti de son coma mais n'a aucun souvenir de son passé. Pendant ce temps ses anciens compagnons, tous guerriers au service du seigneur Oshikaga, exercent une vengeance dans le village voisin de l'endroit où notre héros à trouver Tchen Qin.
Lequel commence à ressentir des sentiments pour la belle Mara, l'exclue -car prostituée- de ce même village. Pendant ce temps, Pimiko, son ancienne amante prend quasiment le deuil.
Si ça n'est pas de la tragédie, cela !
Quasi mourant, Tchen Qin est recueilli inconscient par Mara qui vit hors de toute communauté car rejetée par tous.
Cet album dont les dessins sont superbes raconte la lutte de Tchen Qin contre la grande faucheuse. Drame onirique certes, mais qui dit onirique dit aussi sommeil !
La course du Nurburgring doit se tenir prochainement. Michel Vaillant et plusieurs pilotes sont invités par un châtelain fan de sport automobile. Mais voilà que les champions disparaissent les uns après les autres. S'agirait-il d'une malédiction ?
Excellent album qui louche vers le policier et le gothique (passages secrets...). Un agréable plaisir de lecture.
Après Pyongyang et Shenzhen, Delisle nous décrit avec humour et finesse la vie quotidienne sous un régime dictatorial. Régime corrompu et absurde, mais dont les habitants se révèlent attachants.
Le style narratif de l'auteur commence à être bien rôdé, mais il réussit une fois de plus à nous captiver par un récit qui pourrait somme toute être assez banal.
Une bande dessinées qu'il faut avoir lu à défaut de la posséder.
Pour des raisons (d'ailleurs assez peu crédibles) Marc Dacier se retrouve dans une dictature de type communiste des Balkans avec un fort passé musulman (moult minarets). On pourrait penser à la Yougoslavie de l'époque laquelle n'était pas hérmétiquement close. Ce qui n'était pas le cas de l'Albanie, laquelle avait un régime qu'on qualifiera de particulièrement sévère.
C'est donc dans ce contexte que notre héros va tenter de s'échapper du pays. Le titre de l'album est largement mérité et cette traque exotique vaut largement le détour.
Trèes agréable et très astucieuse histoire d'aventures policières qui se sert du récent vol du fabuleux butin du train Glasgow-Londres pour remettre le couvert.
En fait notre ami Charlier, s'est très largement inspiré d'une nouvelle de Conan Doyle (sans Sherlock Holmes) dont le modus operandi, plus mystérieux encore que le fameux vol du Glasgow-Londres, fait tout le sel de cette magnifique histoire.
l'US Air Force travaille sur un nouveau prototype, mi avion, mi engin spatial, le X-15. Mais de méchants espions à la solde d'un pays ennemi (comprenez l'URSS) veulent faire capoter le projet. Ils ont presque réussi quand l'un des pilotes meurt au cours d'un vol d'essai.
Cette belle arme de guerre sera-t-elle abandonnée ? Non car Buck Danny et ses acolytes vont se porter volontaires pour poursuivre les essais, poursuivre leur enquête et punir les méchants.
Présenté comme cela, c'est un peu niais, et très franchement ça l'est parfois. Mais le talent, pour ne pas dire le génie, de Charlier est de faire sa pelote de grosses ficelles pour mieux nous embobiner. Et ça marche !
Le tout jeune Kevin Stuart, écossais d'origine, a rejoint l'armée britannique. C'est presque un adolescent encore béjaune qui débarque en Afrique du Sud. C'est le début des guerres zoulous et le prétexte pour René Durand et Georges Ramaioli, vieux complices, de nous brosser la saga de cette formidable épopée zoulou.
La saga est composée de plusieurs cycles qui abordent de A à Z l'histoire de ce peuple. Le dénominateur commun, celui qui fait le lien avec l'action du présent et la mémoire du passé, est un guide aventurier du nom de Dundee que Ramaioli dépeint en Kirk Douglas.
John Dundee sera donc le mentor de Kevin, son père spirituel, celui qui le fera passer à l'état adulte. Car cette saga se lit aussi comme celle d'une quête. C'est en quelque sorte un roman d'apprentissage.
Ce premier album met non seulement en scène les principaux personnages mais dresse également les enjeux de la confrontation entre les deux peuples protagonistes de l'histoire.
Plusieurs planches d'une force peu commune font de cet album et plus généralement de la série un "must".
Une BD de Pratt n'est jamais vraiment mauvaise. Celle-ci recèle une histoire assez linéaire dont le grand mérite est de se situer durant les guerres zoulous. Mais ceux que cela passionne se tourneront avec davantage de profit et surtout d'intérêt vers la série Zoulouland.
Ceux qui attendaient une histoire toute en chaleurs comme celle de l'Eté Indien des mêmes auteurs en seront pour leurs frais, même si il y a ici ou là queleques scènes "torrides" (les guillemets sont de rigueur).
Il s'agit d'une BD assez classique dont le dépaysement est assurée par le pays, l'Argentine, et l'époque, le 19ème siècle.
Pratt ne s'est pas vraiment foulé alors que le dessin de Manara est toujours un régal pour les yeux.
Grand succès public (multiples rééditions, suites, film), cet album est un total navet.
Le scénario est d'une débilité profonde, doublée d'une vulgarité réelle qui se veut provoquante de par sa pornographie. Les amateurs d'Erich bon Gotha souriront de cette provocation toute germanopratine.
La BD érotique ou pornographique recèle des oeuvres de bien meilleure qualité que celle là.
Reste les femmes de Manara, belles et et sensuelles. Ce sont elles et elles seules qui assurent cette note, même piètre, car l'histoire méritait le zéro pointé.
Adapté de l'âne d'or d'Apulée, grand classique de la littérature latine, cet album est l'un des sommets de Manara et de la BD érotique tout simplement.
Ses dessins confinent ici au sublime (ils ont d'ailleurs toujours été somptueux mais dans ce cas c'est encore un cran au dessus) et, une fois n'est pas coutume, il s'appuie sur une véritable histoire (un classique, on l'a dit) qui n'est pas un simple prétexte à montrer des femmes (aussi belles soient elles au demeurant).
Coup de coeur de mon enfance. Peu objectif dans le propos car la série se répète
quelque peu, le dessin et les anachronisme m'ont toujours fait rire. Un classique .
Le roman est un grand classique de la littératue coquine et est tout à fait recommandable. Cette adaptation par Lo Duca, grand érotomane et docteur es BD érotique laissait présager le meilleur.
Ce n'est pas le cas car on s'ennuie ferme !
Beaucoup de bonnes idées dans cette BD en N&B. D'abord, elle se passe aux Indes à l'époque du Raj. Ensuite, elle met en scène des rebelles à l'autorité britannique, ce qui pour les Grenouilles que nous sommes est toujours sympathique. Enfin, l'histoire se termine par une jolie pirouette historique.
Voilà pour le texte.
Quant au dessin on dira que Dumas a beaucoup gagné en fluidité tout en gardant sa pâte. Mais, car il y a un mais, des contraintes vraisemblablement éditoriales (l'histoire a été prépubliée dans Kiwi) font que l'art de l'ellipse est un peu trop systématique à compter de la moitié de l'ouvrage. Dommage !
Ceux qui adorent jeux de mots et contrepets seront aux anges; il y en a quasiment à chaque bulle. Arleston s'en donne à coeur joie. Qui plus est le dessin de Ridel est remarquable dans ce genre comique, tout en restituant les fastes des Indes britanniques. Quant aux couleurs, elles sont simplement magnifiques.
De plus, le scénario rend hommage à Jules Verne (qu'il met d'ailleurs en scène) par une allusion assez transparente à son roman "La Maison à Vapeur" (1879).
Pour autant, un scénario des plus simplistes et la recherche du jeu de mots pour le jeu de mots finit par lasser. Dans ce domaine Goscinny avec Iznogoud reste un maître; mais pour cela il privilégie d'abord le comique de l'histoire et met les jeux de mots dans un écrin.
Ici nous sommes davantage dans le défoulement ou l'exercice de style.
Le quotidien d'un inspecteur "échoué" dans une ville maudite. Un scénario à épisodes, crasseux, sans retenue, implacable, décrivant la déchéance, servi par un dessin (une vraie réussite) peu conventionnel, accentuant l'aspect glauque et sordide de ce "no man's land".
A lire pour les amateurs de polars crus et sans concessions.
Un tome riche en idées et rondement menée
Clotûre de ce premier cycle : j'attends la suite !!!
Un début intéressant, avec une touche d'ésotéro-magie chère à Dufaux
Les années passent et Carmen est toujours là
même s'il y a moins d'action que dans les tomes précédents, ce tome m'a plu par l'émotion qu'il dégage : une autre facette des auteurs
J'ai beaucoup aimé cette histoire
l'atmosphère est bien rendue ainsi que la dureté des personnages
Une famille ballotée dans une histoire d'héritage
Prado a plus de mal a s'exprimer sur une histoire longue que sur des tranches de 5 à 7 pages, mais les tronches sont excellentes et malgré une certaine déception pour les "personnages principaux", on peut dire que tout le monde y trouve son compte.
Il faut lire du Prado !!
Là encore, on commence à s'y perdre, et j'ai plus de mal à me replonger dans les tomes précédents pour tout comprendre
Le scénario global est beaucoup moins fluide que dans Lanfeust de Troy et on se focalise moins sur tel ou tel personnage, cela en devient fouilli
Malgré les années et les changements de dessinateurs, La Quête n'a rien perdu de son charme.
Même si l'histoire peut s'avérer simple, sa mise en forme et en couleurs est magnifique, que ce soit dans les gros plans, les scènes de bagarres, les paysages, ... j'ai été conquis
Vivement la suite
On pouvait s'attendre à mieux
heureusement que les titres de la collection Polyptique ont un nombre de volumes déterminés à l'avance, car les auteurs auraient pu continuer sur le rythme des épisodes précédents assez longtemps, au risque de lasser le public
La série s'arrête mais elle n'apporte pas grand chose au schmilblic
Je me suis régalé, toujours autant de fraîcheur et de simplicité, qui font le succès de cette série.
A lire le titre, je croyais que la série serait terminée, mais ce n'est pas le cas
Cela commence à trainer en longueur et même si les dessins de Floch sont plaisants, il n'y a plus l'étincelle, voir même quelques hâchures ou difficultés de compréhensions dans le scénario ou le découpage dont je ne me souviens pas dans les épisodes précédents
Ceux qui connaissent Guimard par sa "Java des Gaspards" seront surpris par cette BD bon enfant, faite justement pour des enfants et qui lorgne dans l'esprit des films "La Grande course autour du Monde" de Blake Edwards ou de "ces merveilleux fous volant ...". En moins drôle quand même !
Suite de gags en une planche sur une famille de paysans franco-français (mais dont la paysanne en chef a oublié d'être laise). Du comique rural. Pas très élaboré mais pas méchant. On devrait quand même redécouvrir Martial qui mérite mieux que cet oubli où il est plongé.
Où est passé l'humour et la magie des premiers albums de Lanfeust, une fois de plus les éditeurs, auteurs ..... prolongent la vie de leur héros, et c'est vraiment dommage.
Un album d'Histoire sur un héros méconnu de l'Histoire justement. On boucle en 44 planches -intéressantes et dans un style de dessin qui rapelle celui de Giraud- la vie d'un grand bonhomme de l'indépendance haïtienne.
Dans le genre c'est plutot bien fait.Mais cela aurait mérité bien plus que quelques flashes sur un passé tumultueux.
A quand sa vie en un cycle romanesque de 3 ou 4 tomes ? Le personnage les vaut bien.
Recueil de peites histoires du Mezières d'avant Valérian. Le bougre a déjà bien du talent. Non seulement par le dessin, ce que tout le sait, mais également avec des histoires de qualité d'où l'humour n'est pas absent.
Première aventure de Valérian, le fameux agent spatio-temporel.
Rien ne va plus dans Galaxity, puisque les gens ne peuvent plus roupiller du sommeil du juste. Valérian se lance dans l'aventure et surtout le temps. C'est dans cette histoire qu'il va rencontrer Laureline
Valérian et Laureline délaissent les voyages dans le temps pour aborder le Space Opera. Du grand art; avec une inventivité de tous les instants. L'un des meilleurs albums du sympathique duo.
Il s'agit d'un album tonqué des deux histoires parues dans Pilote et s'enchaînant l'une à l'autre. La première, "La cité des eux mouvantes" a donné son titre au livre; la seconde étant intitulée 'Terres en Flammes". La vision de New York envahi par les eaux est digne des meilleurs films de SF.
Recueil de petites histoires parues dans Super Pocket Pilote et réunies ici en album. Le mode est certes plaisant mais le format habituel de 44 planches convient tout de même mieux à nos 2 héros de l'espace temps.
Je redécouvre avec plaisir une BD que j'avais lu il y a... 30ans.
Bon scénario. Une perturbation dans le temps, causée par la présence d'exta-terrestres, emmene notre héros dans un étrange vaisseau. Le dessin a un peu vieilli mais reste agréable.
Je reste légèrement sur la fin car l'histoire continue... Et je ne sais si l'album existe ("la nef du dernier espoir").
A lire et à relire.
Pourquoi avoir cédé dans les albums suivants à essayer des dégradés mous à l'ordinateur, on peut aussi faire de jolis aplats laissant vivre le dessin, à l'ordinateur. je crois que je vais scanner toutes les pages et les mettre en noir et blancs puis le recolorerai avec des gros aplats. Si encore c'était au service de l'image, genre mégaplex, mais là c'est vraiment un passage obligé. Je suis persuadé qu'on la trouverais super comme série.
Très décevant. Je l'ai acheté (comme beaucoup de monde je pense) juste pour terminer la série. Et il était temps qu'elle s'arrête.
En résumé, les premiers albums étaient grandiose mais par contre les derniers ne valent vraiment pas que l'on en discute...
Retour en Grèce, sujet qui taraude de toute évidence Jacques Martin. Jolis décors, jolis dessins, histoire ambitieuse (sur le papier) mais convenue. D'où déconvenue !
Alix et Enak se retrouvent sur île perdue (de la côte africaine si mes souvenirs sont bons). Un "méchant chef" ne comprend pas bien les forces de la nature et veut sacrifier aux dieux. Puéril, vous avez dit puéril ?
Agréable album qui se situe dans les ruines de Carthage et qui prolonge et achève de précédentes aventures d'Alix. Pas grand chose à dire de plus, malheureusement.
Idée originale, Spartacus a laissé un fils. Evidemment beaucoup de gens focalisent sur ce qui devient un symbole. Pour les uns à éliminer et pour les autres à promouvoir.
Là encore le "message" prend le pas sur l'histoire.
Alix part à la recherche des origines d'Enak. Joli voyage dans l'Egypte ancienne. Mais c'est davantage un album de chromos qu'une aventure palpitante; même si elle se laisse lire.
Pas mal du tout.
C'est si dense qu'on a un peu de mal à vraiment se plonger dedans au début, mais au final, c'est très agréable. Les personnages sont finement dessinés (si j'ose dire), ils ont des personnalités complexes... On jurerait lire une histoire vraie.
Après quatre tomes haletants et passionnants, pendant lesquels Giroud a placé les pièces du puzzle avec un talent indéniable, "la chute" devait nous donner la clé du mystère.
Force m'est d'avouer que j'avais placé tellement d'attentes dans cet album final, que "la chute" est surtout celle de mes espérances. L'auteur a tellement voulu tenir son lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages de l'œuvre, que finalement le scénario piétine et se rengorge de rebondissements sans surprise et de scènes mélodramatiques. Le mystère de Pavlos tombe finalement assez à plat malgré une bonne idée de base qui aurait mérité d'être un peu plus travaillée.
Les qualités graphiques de l'album ne sont pas à remettre en cause, même si le dessin d'Alessandrini n'arrive pas vraiment à retranscrire l'atmosphère des années 30, contexte du récit.
Un réel plaisir de lire cette parodie du monde héroïc Fantasy auquel je n'adhère pas. Le dessin est très bon les cases regorgent de détails humoristiques. Le scénario commence trés fort mais je ne peux que rejoindre une critique précédente pour ce qui concerne la conclusion de la série. Mais a ne pas hésiter car la teneur en rire est très élevé.
Un premier albm prometteur, le scénario est bien ficelé, le passé remonte lentement à a surface et instille une atmosphère que les couleurs aquaréllées soutiennent parfaitement. Malheureusement la suite du triptyque ne sera pas à la hauteur? Le dessin se fait moins précis, la couleur n'a plus rien de séduisant, le scénario devient trop alambiqué et, au final, on en retire que, comme dans la vie réelle, on ne comprend rien à cette politique dont on nous parle là, rien si ce n'est que tout ça apparait tout de même comme vraiment très gros...
Bon, je vais dire franchement ce que j'en pense de requiem chevalier vampire,
c'est une excellente série avec des dessins magnifiques et un scénario
époustouflant donnant une certaine vision de la mort et ramenant à la vie les plus
grands méchants de l'histoire. Pat Mills, qui est sûrement l'un des plus grand
scénariste d'aujourd'hui, si je puis me permettre, mène d'une main de maître son
histoire en ne cessant de rajouter des détails qui paraissent inimportant, mais
dont finalement on s'en rend compte est super important. Vraiment j'adore Pat
Mills pour ses histoires. Quand aux dessins, ils sont vraiment très intéressant car
ils sont toujours travaillé en profondeur pour ne pas oublier le moindre petit détail
(ex;la flotte vampire de Dracula où le couvent des soeurs de sang).
La seule chose que je pense qu'il faut préciser c'est que on n'a pas besoin d'être
un amateur de torture et de toutes les horreurs du genre. Oui cette bande
dessinée est sanglante, oui ça pisse le sang de partout et oui il y a des membres
arrachés, mais je crois que même si l'on aime ce genre de bd, il ne faut pas en
faire trop. Je crois qu'on devrait voire en Requiem une manière de défoulement
et de canalisation d'énergie agressive, mais jamais un modèle de chose à faire.
Peut-être que les gens me trouve stupide de dire ce que je viens de dire, mais je
le dis sincèrement car je crois que les gens devraient pensée de cette manière,
(même si c'est bien la diversité de pensée).
P.S.
Les gens vont certainement me trouver trop jeune pour ce genre de lecture, mais
je ne fais que la lire pour la qualité graphique ainsi que celle du scénario et
nullement pour la quantité de sang que les auteurs parviennent à glisser dans la
bd.
Belle épopée que celle de ce Iorix, Gaulois romanisé, chef de bande, qui, les circonstances aidant, retourne à la "barbarie".
Cet album va marquer la fin de l'âge d'or d'Alix.
On a le sentiment que jusqu'à présent Jacques Martin écrivait d'abord des histoires qui pouvaient servir de fables ou de base de réflexion; désormais il va progressivement inverser les choses; jusqu'à sans doute un peu trop s'académiser.