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Impossible pour moi de passer à côté de « Shin Zero », projet conçu par deux de mes auteurs préférés. Je suis habituellement peu friand des mangas, mais celui-ci vaut clairement le coup.
Le dessin, déjà, rappelle forcément le formidable « P.T.S.D », avec cette ville tentaculaire et ce foisonnement de détails propre au style de Guillaume Singelin. Ici, le trait est caractérisé par l’utilisation d’une trame mécanique bien visible et bien exploitée, qui donne une gamme de gris esthétique et lisible. Les rehauts de couleurs confèrent également à l’ensemble une identité visuelle affirmée, ce qui est toujours un gros plus dans une série.
Côté scenario, c’est très régressif. Le récit concocté par Mathieu Bablet s’inscrit clairement dans l’hommage aux séries japonaises des années 80 comme X-Or ou Bioman.
Pour autant, « Shin Zero » n’a rien d’enfantin. Bablet a centré son intrigue autour des personnages. Ils peuvent sembler caricaturaux de prime abord, mais ils révèlent leur profondeur au fil de l’histoire. Avec un équilibre idéal entre le ton, qui sait rester léger, et le propos général assez introspectif, riche d’enjeux humains et de réflexion.
Il n’y a qu’un bémol ; le premier quart de l’histoire parait confus. J’avoue qu’il m’a été difficile de rentrer dedans. Mais une fois familiarisé avec le contexte, heureusement, cette impression disparait et le scenario prend tout son sens.
Encore un banger du Label 619, comme diraient mes enfants ! Un premier tome étonnant et bien goupillé, en tout cas, dont je suis impatient de découvrir la suite.
Suspense, intrigue, voyage dans l’au-delà. Tout y est. Je trouve cette trilogie très réussie. Le scénario est très fouillé, les dessins sont superbes, les personnages sont très reconnaissables et la mise en page est très belle et claire.
Bref, une belle surprise.
Cosey nous embarque avec "Le Voyage en Italie" dans une quête du souvenirs, un récit de vie qui cache de belles illustrations et paysages. Là ou les personnages semblent un peu bâclés au niveau de l'esthétique (non merci les chemises à carreaux de Art !), mais ou il ressort du vrai dans leurs complexités et leurs humanités. Un premier tome qui met du temps à décoller pour pleinement en savourer le second, plus révélateur sur la situation et les personnages. Le rythme du second tome est plus cadencé et devient d'autant plus intéressant, Cosey c'est avant tout du beau dans les détails et les compositions de ses illustrations.
Une préférence tout de même pour "A la recherche de Peter Pan" du même auteur, qui me laisse d'autant plus songeur, cela dit "Le Voyage en Italie" s'il peut-être discutable au niveau de l'esthétique (la mise en couleur est vieillissante, le trait également), il ne l'est pas au niveau du récit, très humain et authentique.
Magali rentre en 6ème. Mais très vite, les choses vont tourner court et elle va développer une phobie scolaire. Sa bouée de sauvetage? Les Beatles.
Ce récit autobiographique m'a énormément touché. Il décrit les causes et les conséquences de la phobie scolaire de la Bédéiste. Mais, au-delà de cela, c'est aussi la façon dont elle s'en est sortie qui nous est racontée. Magali Le huche met donc des mots simples et clairs sur ce qu'elle a vécu. Elle semble jeter un regard indulgent sur cette période de sa vie.
Le scénario, touchant,, offre aussi un message positif pour les personnes souffrant de phobie scolaire.
La BD alterne des planches en noir et blanc où seule la couleur des cheveux de la narratrice apparaissent avec des planches qui explosent de couleurs. Les couleurs sont d'ailleurs réservées à l'univers des Beatles. Elles donnent de la vie et du peps à l'ensemble comme la fait le groupe dans sa propre vie. D'ailleurs, les planches colorées sont mes préférées, je les trouve sublimes.
Nowhere Girl est donc une BD touchante qui aborde un sujet toujours d'actualité.
Si Magali Le huche passe par là, j'ai une petite question: Paul Mc Cartney a -t-il répondu à l'envoi de votre dessin?
"Divine de Paris" est le magasin de lingerie fine très haut de gamme de référence. A Paris, bien sûr!
Dans cet album, les auteurs nous racontent la vie des différentes personnes qui y "vivent", soit parce qu'elles y travaillent, soit qu'elles y habitent, Oui, comme ces mannequins habillées de superbes dentelles.
Le dessin est magnifique.
La couverture donne le ton par la finesse du trait, le détail. Et aussi par son volume car elle est pressée et on se surprend à courir du bout du doigt le long des froufrous!
Et le scénario? Il est tout autant magique, réussissant à nous intéresser à tous ces personnes sans jamais s'y perdre, tout en suivant la trame de l'histoire : La crevette (à ne pas prendre au sens premier du mot!). C'est tendre, intense, à la fois léger comme la dentelle mais dense comme les sujets de société abordés (le respect de l'autre malgré ses différences, par exemple) sur fond de jeunesse qui s'émancipe au son du Rock 'n' Roll.
Le tout complété d'une belle histoire d'amour et de tolérance.
Mayonnaise sur la crevette (ça change de "Cerise sur le gâteau"!), le narratif avec, en voix off, cette mannequin de bois qui nous raconte la vie qu'elle aimerait vivre si elle était ... humaine. J'ai adoré!
Une merveille, un enchantement. Se lit d'une traite! Foncez!!!
Les morts suspectes autour d'une écluse se multiplient. Il est alors facile de trouver le coupable idéal en la personne de l'éclusier Octave surtout si ce dernier semble être un peu marginal.
Voici encore une œuvre qui nous parle de cruauté et de méchanceté humaine. Oui, les gens s'attaquent souvent à des bossus comme des souffre-douleur, celui de Notre-Dame en sait quelque chose. Là, nous avons une sorte de version mais avec une écluse pour régir les cours d'eau de la France profonde et campagnarde.
Il est question d'une enquête qui est rondement mené par un inspecteur qui a des traits assez juvéniles qu'on le confondrait aisément avec un enfant. Là encore, un autre choix graphique aurait sans doute pu éviter cette confusion qui ne rend pas très crédible ce récit.
Evidemment, ce qui marque, c'est la fin de cette histoire glauque quand on découvre qui est réellement l'assassin. La morale ne sera pas sauve car il existe d'autres salauds qui doivent payer à la place. J'avoue que je n'y souscris guère étant de ceux qui pensent que chaque personne est responsable de ses actes. Mais bon, on n'est pas dans le meilleur des mondes.
La mise en image est plutôt réussie avec un trait précis et maîtrisé où il en ressort une tendresse et une fébrilité qui transcendent le récit. Il est vrai que j'aime bien quand c'est un peu dynamique ce qui rend la lecture assez fluide.
A noter que cette BD a eu un prix au festival polar de Cognac en 2022 à savoir le meilleur one-shot. Je ne sais pas si c'est réellement un argument qui va vous pousser à découvrir ce titre. Pour ma part, j'ai déjà lu de meilleures intrigues policières mais celle-ci se défend tout de même. Comme disaient les anciens : « Il faut fermer la porte de l'écluse pour ne pas être emporté par le torrent des souvenirs ».
Un bon album, qui clôture cette série plutôt courte. Certaines planches sont confiées à une autre dessinatrice, et leur intégration au récit est très bonne puisqu'elles traitent spécifiquement d'un retour dans le passé. Les autres sont aux mains de Lemire, et c'est aussi bien réussi que dans le premier volume.
Le point fort du récit est la relation étrange qui lie les deux protagonistes principaux, à savoir Bug et Franny. On pourra peut être regretter un peu une fin qui s'accélère et s'achève assez rapidement, laissant en suspend quelques phénomènes pour lesquels on aurait souhaité avoir davantage d'explications.
Avis pour l’ensemble de la série :
Beaucoup de potentiel, pas mal d’imperfections, un message global qui se contredit, des dessins généreux et spectaculaires.
Je n’approfondirais rien hormis ceci : le message global qui se contredit. Quoi ? Explications :
On suit un soldat romain qui devient deceleur (enquêteur) athée (et voulant tout expliquer avec rationalité sans implication de surnaturel) après avoir combattu (à 2 reprises) … un dieu maléfique.
Hein ? Oui. Il rejette tout paranormal alors qu’il est sans cesse d’accord avec le fait qu’il a fréquenté et côtoyé pas mal de magie avant d’être deceleur, puis au début de sa carrière.
Alors certes la magie finit par disparaître au fur et à mesure de la série pour laisser place à du rationnel (quoique le « vaudou » du 2e album laisse songeur), mais quand même, …
Il a la mémoire courte ce deceleur !
Une bonne surprise que cet album, les derniers tomes souffrant souvent de créativité, manque d’idées et d’imagination.
On y découvre un Ledru sous une autre forme, dévoilant son côté paternel, alors que son fils s’est mis dans de sales draps.
L’opus est étonnamment violent par moments, un côté un peu plus sombre de ce que les auteurs ont l’habitude de nous montrer.
Ce tome 64, plutôt entraînant, se termine sur une énigme. Bien qu’une partie de l’affaire soit déjà éclaircie, la suite de l’histoire est à suivre dans l’album suivant.
En espérant qu’il soit du même niveau que celui-ci.
Bonsoir, A quand le second tome ? C'est une oeuvre magnifique et je trouve le dessin magnifique. Une ambiance qui change un peu de tout ce qu'on peut lire. J'ai adoré et suis impatient d'avoir le tome 2, mais j'ai un doute:).
Le concept de "Jim Curious" est sympathique, utiliser des lunettes bicolores pour vivre des aventures en 3 dimensions, l'effet est réussi avec une jolie immersion graphique, même si sur le principe, ce type de lunettes 3D commence à dater maintenant.
L'esthétique des planches est bien présent et en grand format, on s'émerveille avec les illustrations proposées, les cases s'enchainent avec fluidité, comme dans toute BD. En revanche, je regrette le scénario plutôt vide (sans bulle, ni dialogue aucun), peu d'expressivité dans le personnage principal, peu d’interaction avec son environnement, la narration est ultra légère, cela manque de relief ; c'est bête car c'est tout l'inverse graphiquement. On parcours l’œuvre en 10 minutes, 15 minutes si on s'attarde sur les détails, puis on se rend compte que c'est lunettes 3D font quand même un peu mal au yeux. "Jim Curious" reste une expérience qui étonnera petits et grands pour son concept novateur, mais qui aurait mérité un peu plus d’intérêt dans le récit.
Adèle est une héroïne que je n'aime pas. Elle n'a rien de sympathique, même en cherchant bien. On est loin de la trempe d'une Miss Endicott ou encore des héroïnes aux contours généreux d'Arleston ou autres. Bref, il n'y a rien à voir. Même ses chapeaux sont ridicules! Ses aventures m'indiffèrent totalement.
Elle semble attirer perpétuellement les ennuis et la haine de ses contemporains. Sa simple présence semble activer des monstres venus de la Préhistoire ou des sectes ayant traversé l'histoire! C'est dire! Elle échappera même plusieurs fois à des attentats!
Bien sûr, il y a une ambiance parisienne d'avant première guerre mais cela ne me suffit pas pour apprécier grandement une histoire. Pourtant, il faut savoir qu'Adèle a ses adeptes et que ses aventures étalées entre 1976 et 1997 (soit 9 tomes) attirent beaucoup de lecteurs. Sans compter sur le cinéma qui a adapté récemment une de ses aventures.
En l'espèce, le scénario est inutilement alambiqué et ce sentiment se retrouve sur l'ensemble de la série. Pour l'époque, je conviens que cela devait être un must. Cependant, cette bd apparaît aujourd'hui totalement désuète. Je passerai sous silence les situations totalement stupides que j'ai pu lire. Une vraie déception en ce qui me concerne! Je comprends néanmoins le lecteur
A l'instar de Larcenet Karabulut sait tout dessiner. La forme et le fond. Une œuvre intelligente et sensible, sans être prétentieuse ou ennuyeuse. Une lecture enrichissante.
Les histoires de pirates m'ont toujours fasciné et c'était déjà bien avant la saga Pirates des Caraïbes ! On va découvrir en l’occurrence Kernok le pirate.
Il s'agit de l'adaptation d'un roman d’Eugène Sue paru en 1830. Visiblement, notre auteur scénariste est resté assez fidèle. On voit que la mise en page semble assez basée sur le roman car il y a pas mal de narration. Et c'est là justement où je tique un peu car question dynamisme du récit, c'est raté. On va même s'ennuyer ferme ce qui est un comble.
Cela arrive quand une transposition d'un roman est faite sur un autre format tel que celui de la BD ou parfois même celui du film adapté au cinéma. Il faut savoir que toutes les adaptations de littérature ne sont pas forcément réussies. Cela dépend souvent de la mise en page et du dynamisme insufflé.
Un mot sur le graphisme d'Alessandro Corbettini, jeune dessinateur italien, qui livre ici de belles planches fourmillant de détails et surtout avec un style qui s’accommode assez bien avec l'univers de la piraterie. La mise en page est franchement des plus réussies d'un point de vue esthétique. Oui, vous avez vu que je nuance mon avis en tenant compte de cette partie dessinée.
Je préfère oublié ce titre car pour moi, c'est le scénario qui compte avant tout, ce qui ne sera pas forcément le cas pour tous les lecteurs. Et puis, je suis certain que d'autres apprécieront également ce titre qui a bénéficié d'une bonne publicité positive et d'un incontestable travail artistique.
Après Saint-Elme, je me suis lancé dans la lecture de cette BD des mêmes auteurs.
Mouais, c'est bien écrit, mais l'histoire ne m'a pas captivé outre mesure. Sorte d'histoire où les mythes sont en fait réalité, on suit une famille qui découvre peu à peu ses origines. Comme d'habitude, les textes de Lehman sont bons et le dessin de Peeters est agréable, mais ça ne m'a pas marqué.
Distrayant, mais sans plus pour moi.
Encore une série ratée chez Bamboo. Ça se veut drôle mais ça ne l’est pas.
La preuve, un seul tome. Et puis, basta. Bref, complètement évitable.
Un scénario original et inspiré d'un phénomène réel présent dans certaines régions d'Amérique du Nord : l'invasion de nombreux petits insectes pendant quelques jours jusqu'à leur mort. Comme souvent avec Lemire, le récit est très fluide. En surface l'intrigue est plutôt simple mais les personnages sont bien développés et il en ressort même une émotion qu'on retrouve souvent en lisant des ouvrages de cet auteur, un mélange de poésie, compassion et mélancolie. Bref, côté scénario c'est réussi.
Le style graphique porte merveilleusement bien le récit. Il est mis en valeur par une colorisation plutôt légère mais l'ensemble est vraiment réussi. Les planches sont très belles, certaines sont même splendides ! Ce style assez particulier ne plaira cependant peut être pas à tout le monde.
Le premier tome de The Magic Order fut assurément l’une de mes lectures les plus agréables du Millarworld de ces dernières années. Récemment racheté par Dark Horse Comics, j’ai entrepris de relire la série entière à l’occasion de la sortie du cinquième et dernier volume en VO et la qualité, quoique sur la pente descendante, reste au rendez-vous (The Magic Order 2 2021, #1-6).
À l’instar du premier tome, on continue dans le deuxième à suivre les aventures de la famille Moonstone, de leurs petites engueulades à leurs maux plus profonds. Plus que l’intrigue en elle-même, ce sont les liens et interactions entre les différents membres de la famille qui constituent l’intérêt premier du titre (et permettront sa déclinaison en série Netflix). En effet, comme dans le volume précédent, le scénario se limite finalement à une banale quête de reliques par des sorciers roumains, pas une aventure des plus trépidantes donc malgré quelques jolies scènes d’action dans les derniers épisodes.
Ce qu’il y a de pratique avec la magie, c’est qu’elle peut sauver n’importe quel personnage d’une situation inextricable sans qu’on ne s’en offusque trop. Heureusement qu’un bon nombre de morts sanglantes reste au programme pour susciter l’intérêt du lecteur…
Si on peut regretter qu’Olivier Coipel ne soit plus au dessin de ce deuxième tome, c’est un autre dessinateur tout aussi talentueux qui prend le relais. J’avais adoré le trait de Stuart Immonen sur Superman : Identité secrète, Ultimate Spider-Man ou encore Plunge et c’est un plaisir de parcourir ses pages. Ma préférence reste à Coipel pour son trait plus fin et moins typé comics mais cela reste dans le haut du panier.
Un mot pour finir sur le lettrage : je conçois que l’on veuille accentuer certains mots mais il ne faut pas en abuser. Il y a presque un mot sur deux en gras dans les phylactères de cet album.
Philibert est médecin légiste. Il survit dans cette société de malbouffe, de névrosés, de pollution, de publicités, sans espoir autre, pour se requinquer et oublier, qu'un petit séjour dans une station de bord de mer qui s'avère aussi toxique. L'amour lui tombe dessus sur la plage désespérante au milieu des papiers-gras et des chairs dégoulinantes, sous la forme (filiforme) d'une fille névrosée qui sombrera dans les paranoias et angoisses existentielles. Une satyre de notre société, remâchée dans un humour noir et caustique pour le scénario et les dialogues, magnifiquement mise en dessin par Mazan : on en sort éreinté, dégouté, sans espoir ... à lire absolument et on pense aux chroniques absurdes de Prado.
Quel dessin ! Bravo ! J'ai adoré l'ambiance de fin de guerre, superbement bien retranscrite. La ville de Bruxelles, dans le tome 2, avec toutes ses lumières et ses grands magasins, est vraiment magnifique.
J'ai beaucoup aimé le style graphique. Pour le Marsupilami, on est loin du côté peluche de Franquin : ici, c'est vraiment LA BETE.
Le scénario est également bien pensé. J'ai beaucoup aimé les retournements de situation des personnages dits "méchants", qui ne le sont finalement pas tant que ça. J'ai trouvé intéressant de mêler des faits historiques entre adultes — qui se sont sûrement déroulés dans de nombreuses villes à la fin de la guerre — avec ce personnage de fiction totalement hors contexte. Bravo pour la ménagerie, le cheval alcoolo m'a vraiment fait rire !
Enfin, bravo à l'éditeur pour ces magnifiques livres. Quel plaisir de les lire !
On sait que les ressources de la planète ne sont pas infinis mais visiblement, cela ne serait pas une évidence pour tout le monde. En effet, on a déjà bien exploité la planète à un point de non-retour comme le prouve actuellement le changement climatique.
Cependant, il nous faut trouver de nouvelles sources d'énergie afin de continuer notre croissance vers l'infini et au-delà à moins d'être un adepte de la décroissance et de la limitation de la consommation. C'est tout le débat que pose véritablement cette BD très intéressante que j'ai acquis sur un coup de tête !
En terme de préconisations qui nous sont assénés à longueur de journée par les tenants de cette théorie, il ne faut plus voyager avec un avion pour aller au bout du monde en vacances mais rester près de chez soi en utilisant un vélo non électrique de préférence. Si vous avez une voiture pour vous rendre au boulot, il s'agit de préférer le covoiturage en tesla électrique. Il s'agit également de diminuer sa consommation de viande rouge et de ne plus porter de jeans. La sobriété est devenue un impératif écologique et solidaire.
D'ailleurs, à Strasbourg, on ne roule plus que sur une seule voie d'autoroute au risque d'être flashé par les radars et de payer une sévère contravention. Tant pis pour les bouchons occasionnés en heure de pointe ! Bienvenue dans le Nouveau Monde où il nous faut trimer jusqu'à 64 ans et venir en vélo au travail ! On nous dit que c'est pour le bien de la planète alors il s'agit de s'y conformer sans se poser de questions sur notre bien-être !
Certes, certaines personnes résistent à l'image du président Trump qui nous assène d'un : « Fore, Bébé ! Fore du pétrole ! ». En effet, le changement climatique ne serait qu'un vaste canular émanant des chinois qui ont d'ailleurs importé à travers le monde le Covid 19. Bref, il s'agit de ne pas remettre en cause la croissance américaine ainsi qu'un certain confort.
Le courant qui est combattu est celui des cornocopiens qui pensent que la Terre est comme une corne d'abondance et que c'est le progrès qui génère le confort, la sécurité, la culture et le plaisir. On trouvera toujours de nouvelles ressources avant d'en manquer. Il ne faut pas toujours voir l'avenir du monde en noir mais faire confiance en l'avenir. C'est vrai que je fréquente pas mal de gens dans la vie qui ont cette tendance d'esprit tourné vers ce positivisme exacerbé. Oui, on a envie d'y croire !
Cette BD va dresser un constat sans concession mais va également aller plus loin en nous proposant de nouvelles solutions pour l'avenir afin de préserver la planète qui souffre réellement de l'activité humaine.
Cela va consister en une espèce de décroissance maîtrisée avec un effort particulier sur les gestes de la vie courante comme par exemple ne pas dépasser les 19 degrés à l'intérieur d'un logement pendant que Jeff Bezos sillonne les mers avec son yacht géant en consommant bonbon. Oui, il faut le vouloir sachant que les plus pollueurs s'affranchiront de tout effort.
Un album qui tend à nous faire accepter la nécessaire sobriété technologique. Encore une fois, il ne va pas plaire à beaucoup de gens qui ne veulent pas une remise en cause de leur mode de consommation. Les jeunes générations risquent d'être un peu plus sensibles à ce thème puisqu'ils font partie de ce mouvement en faveur de la protection de la planète au détriment de notre confort.
A noter qu'un autre postulat est de nous briser dans notre rêve de conquête de la galaxie en prenant le constat que c'est scientifiquement impossible même si on développait certaines technologies dans le futur. Bref, nous sommes réellement condamnés à rester sur notre planète et par conséquent, il s'agit de prendre bien soin d'elle et de commencer maintenant et même à petit échelle en changeant notre façon de consommer.
Eric et Barbe-Rouge débarquent à Alger, où l'accueil qu'on leur réserve n'est pas celui qu'ils attendaient. Une superbe aventure où les affrontements sont omniprésents. Ce cycle avec les Mores est vraiment excellent !
Cet album, premier du nom (et on espère des suites) est un réel hommage à certains grands noms de la bd franco-belge.
Les personnages, l’ambiance, l’époque, nous font bien entendu penser à du Gil Jourdan ou du Marc Jaguar. Petits clins d’œil bien placés des auteurs à Tillieux et Jidéhem.
Le dessin est super et colle tellement bien aux personnages et aux années 60. C’est super bien détaillé pour plein de choses.
Il y a un gros travail de recherches des auteurs et on peut s’en rendre compte en feuilletant le très bon making-of en fin d’album.
Bref, beaucoup de fraîcheur dans ce premier tome, ça fait du bien de retrouver ce type de bd, on en redemande.
Le monde tel qu'il est : tordu, comme le dessin expressif d'un réalisme cru et puissant. Ces scènes pas si absurdes que cela ... Regard plongé dans la méchanceté, la médiocrité, la perversité du quotidien, celui de devant chez soi, du square, du magasin, de la vie telle qu'elle est, amplifiée pour ces chroniques qui n'ont pas pris une ride. La société de Prado est la notre ! et le dessin n'est pas si déglingué que ça!!! Bravo
Comme souvent ces dernières années avec Mark Millar, ses projets chez Image Comics / Netflix sont présentés comme des mini-séries qui peuvent, à la faveur du marché, connaitre une suite inattendue des années plus tard (The Magic Order, Prodigy ou Nemesis pour ne citer que les dernières suites du Millarworld parues en français). Chrononauts est également de celles-ci et, le moins que je puisse dire, c’est qu’elle n’était pas indispensable (Chrononauts: Futureshock 2019, #1-4).
Dans le premier tome, deux physiciens un peu dingos se lançaient dans une longue course-poursuite dans le passé créant des situations plus loufoques et anachroniques les unes que les autres. Mais dans ce second tome – dont le scénario se déroule cette fois-ci dans le futur –, le ton a changé. À l’exception du premier numéro, qui laissait encore présager une histoire légère, les épisodes suivants se montrent bien plus sérieux voire moralisateurs. Certes, il s’agit toujours de voyager dans le temps à cent à l’heure et le paradoxe temporel reste un sujet intéressant à exploiter mais il ne me paraissait pas nécessaire de politiser l’exercice. Surtout avec ces "questions profondes et fondamentales" – dixit le propos introductif de l’éditeur – alors qu’il ne s’agit que d’une bête caricature de l’extrême-droite bien peu originale…
Par ailleurs, la série a perdu au passage son principal atout en la personne de Sean G. Murphy, désormais occupé à œuvrer sur l’univers du Batman : White Knight. L’introduction a beau jeu de louer le talent du dessinateur qui le remplace, Eric Canete – dont le style se rapproche de celui de Murphy sans en avoir cependant la précision et le détail –, elle ne dupera nullement le lecteur. Tant pour son scénario que pour son dessin, ce second tome restera donc dans l’ombre du premier.
Je viens de terminer ce tome 7.
Il se lit en OneShot, c'est une aventure complète.
Comme j'ai pu lire, le scenario est relativement classique, mais bien abouti. La psychologie des personnages n'est pas vraiment le fond de commerce de la série Durango. Du western spaghetti et des plans horizontaux.
Le dessin est reussi, précis et détaillé.
Excellente biographie de Pierre Christin. La vie d'Orwell, ou plutôt d'Eric Blair, est un vrai roman et la narration ne se perd pas dans les détails, fait des ellipses, tout en permettant de suivre le cheminement de ses pensées et son action. Cela a été très instructif pour moi.
Le dessin est magistral et est en plus agrémenté de plusieurs pages faites par des dessinateurs de renom (Juillard, Blutch, Larcenet, Billal...).
Un côté étrange à ce tome qui ne suit pas une enquête habituelle mais une chasse à l’homme (et plus particulièrement au Ric), avec un personnage mystérieux en narration…
Alors certes, c’est un peu course-poursuite tout du long sans trop de mystère ou réflexion, Ric subit beaucoup les assauts et fuit majoritairement…
Mais c’est bien mené, très cinématographique…
J’ai vu le final venir avant la fin, j’ai trouvé un peu tordu le retour de celui qui tire les ficelles, mais j’ai tout de même passé un bon moment divertissant et haletant.
L’histoire suit Swänn et Sätie, des extraterrestres envoyés sur Terre pour secourir une humanité ravagée par des catastrophes climatiques et sanitaires.
Entre crises et tensions sociales, le récit pose des questions profondes sur l’aide humanitaire et la peur de l’inconnu. Une ambiance immersive et un découpage efficace renforcent l’impact du récit.
Lire la critique complète :
https://www.alphabulle.fr/renaissance-1-operation-humanitaire-sur-lhumanite/
Une histoire originale bien implantée dans le monde de Troy. On peut y voir un début de féminisme dans la mise place de l'héroïne, Marikiri. La dualité entre Marikiri et l'apprenti Kyslapeth, garçon aussi beau que bête , fonctionne vraiment très bien tout au long de l'intrigue.
Une fois n'est pas coutume, Arleston (aidé par Melanÿn au scénario) arrive faire tenir une histoire sur un tome, sans avoir ce sentiment de fin bâclée.
Ma seule réticence se situe au niveau de dessin. Agréable et collant parfaitement à l'univers, ainsi qu'à l'ambiance du récit, certaines parties, certains détails, ne sont pas très clairs. Ce qui peut rendre la lecture inconfortable.
Mais dans l'ensemble, nous avons droit à un bon moment de lecture dans le monde de Troy.
Idée a priori très intéressante, le pitch m'avait attiré. Le Japon: attirance et désillusion chez l'autrice lors d'un séjour de plusieurs mois, pourquoi ces contradictions?
Cela a conduit l'autrice à un travail considérable de plus de 300 pages. Le trait simple, les dessins noirs et blancs rendent le feuilletage très agréable à l’œil.
Mais le scénario est très pauvre, il s'agit pour l'autrice de raconter sa vie de quelques mois au Japon. Aucune prise de distance, aucune réflexion sur le pays ou sur elle-même. Bref le livre est du style "roman de gare" une fois fermé déjà oublié. n sent bien que l'autrice veut traiter de la place de la femme dans la société japonaise, mais une somme d'évènements juxtaposés n'est pas suffisant. C'est dommage parce qu'avec un peu plus de réflexion amont, il y avait la possibilité de faire tout autre chose.
La magie opère une nouvelle fois. Direction les vents brulants d'Algérie et la sublime cité de Naples. Politique et amour, entremêlées avec délice, nous invitent au périple enchanteur et sublimement dessiné de personnages très bien construits et attachants. Une lecture empreinte d'une volupté certaine, voire vaguement aphrodisiaque.
Elle fut l'une des dernières reines les plus marquantes en France. Elle était d'une grande beauté inégalable. On lui a coupé la tête sur la place publique. Et maintenant deux siècles plus tard, on suit avec avidité les turpitudes de la famille Windsor en Grande-Bretagne en ayant adoré la reine Élisabeth II comme pour nous faire pardonner de la grande offense royale.
Voici une BD qui lui est consacré sous un angle assez nouveau. On sait qu'elle a été détesté pour son côté frivole alors que le peuple mourrait de faim mais qui était-elle vraiment ? C'est tout l'enjeu que cette œuvre nous propose de découvrir. Moi, je suis plutôt partant car j'avoue que j'ai un petit penchant pour la royauté en m'intéressant également aux têtes couronnées. N'ais-je pas adoré « The Crown » !
Un gros reproche est celui d'un bavardage un peu intempestif à la manière d'une correspondance d'amour échangé. On va se perdre entre la vie autour de la narratrice à savoir une jeune anglaise au début du XXème siècle et celle de la Reine Marie Antoinette avec pour toile de fond l'épisode de la fuite de Varennes. Il faut également bien connaître toute l'histoire pour situer les faits. Le novice en matière historique risque très vite de se perdre.
Il reste néanmoins de magnifiques croquis qui illustre parfaitement un côté assez féminin et coquet avec multitudes de robes et de toilettes. Les belles illustrations nous en mettent plein les yeux malgré un coté assez fouillis. On notera également un bel écrin pour couronner le tout.
Au final, c'est une démonstration qui ne m'a pas convaincu dans son traitement et c'est bien dommage. On ne réussit pas à chaque fois à coller.
Quelle formidable aventure ! Coups-bas, complots, trahisons, poursuites... Tout y est. Un scénario merveilleusement bien ficelé et rempli de bonnes idées. Charlier n'en finit pas de nous surprendre ! Probablement un des meilleurs albums de Barbe-Rouge jusqu'à présent.
Un récit aussi violent qu'intelligent qui nous plonge dans les dernières heures de la mythique cité de Carthage. Le prisme des principaux protagonistes, aussi intéressés qu’intéressants, offre une perspective multi-angle d'une histoire finalement triste et sinistre. Vraiment un super diptyque !!
"Le Grand Fossé" sous la direction de Uderzo est sympathique. Les personnages toujours aussi bourrus et attachants font preuve d'une excellente expressivité. Le récit est fluide et se déroule facilement au fil des planches, il reste cependant très classique et l'approche permet assez peu de marges de manœuvre et d'extras dans la narration. L'humour est de qualité avec une répartie qui fonctionne bien, dans la répétition. Même si ce n'est pas ce que j'ai lu de mieux de Astérix, "Le Grand Fossé" respecte mes attentes, avec un dessin dynamique et original qui conviendra à une grande palette de lecteurs (petits et grands).
Bon album, lecture plaisante, avec une histoire plutôt bien ficelée.
Les interactions entre les différents personnages sont intéressantes. Borg est à nouveau de retour dans cet opus et est un peu de toutes les parties, tel une girouette.
Dessins toujours bien aboutis également, avec de jolis décors, bien détaillés. Un ensemble agréable, que je recommande.
Une trilogie sanglante pour ce Zombillénium à la sauce américaine. Une franche réussite car le scénario ne cède pas à la facilité et réserve d'excellentes surprises. Vous aussi prenez un ticket et visitez ce parc pas comme les autres :)
Un polar mafieux très (trop ?) classique et efficace : ça défouraille copieusement et les magouilles sont à l'avenant.
Un premier tome très réussi!
J'adhère au choix graphique en noir & blanc avec la petite touche de couleur des costumes qui fait la différence. C'est très plaisant à regarder surtout que le dessinateur ne lésine pas sur les détails.
Le scénario m'a surpris en bien. Je m'attendais à un conflit héros/Kaijus comme on en connait déjà beaucoup mais l'histoire s'avère très originale avec des personnages attachants et surtout qui ont de la profondeur. Bravo!
Je me réjouis de décourir la suite.
Lichen, une odyssée spaciale est une bande dessinée qui m'a touché. L histoire est sensible et forte et le trait doux permet vraiment d'appuyer le propos.
Un nouvel hommage au personnage de Morris, illustré et scénarisé par un teuton.
La référence au Brokeback Mountain d'Ang Lee est plus qu'assumée, et Ralf König demande à Lucky Luke de donner son avis.
La mise en abîme de Lucky Luke héros de bd (avec des fans qui ressortent les vieux albums pour les dedicacer) dans cette histoire est bien trouvée. Les références aux premiers épisodes et aux censures de cette époque, témoignent d'une grande connaissance et d'un grand respect de l'œuvre originale.
Si le message est moderne et vraiment encré dans notre époque, les situations comiques sont plutôt rares ou pas assez présentes.
Le dessin a de belle qualité comique mais l'ensemble m'a beaucoup moins marqué que les exercices précédents.
Recommandée par ma libraire, la couverture et les dessins m'ont finalement convaincus de l'achat. Graphiquement c'est très beau bien que certains personnages n'étaient pas toujours bien reconnaissables.
Le scénario est correct mais prend beaucoup de temps pour mettre l'histoire en marche. Il faut arriver en fin d'album pour que cela commence à devenir un peu intéressant. Je regrette dès lors le choix éditorial de raconter cette histoire sur deux tomes à faible pagination plutôt qu'en un seul tome qui de mon avis aurait mieux mis en valeur le travail de l'auteur (sans présumé de ce que le tome 2 contiendra).
La lecture du 1er tome ne m'a malheureusement pas donné l'envie de lire la suite.
Je connais Peter Pan mais pas celui de Kensington d'où mon attrait pour ce titre en voulant évidemment en savoir plus. La question qui se pose : suis-je atteint également du syndrome de Peter Pan à savoir cet individu qui ne voulait pas grandir en lisant des BD ? C'est grave, Docteur ?! Oui, on peut rester un éternel enfant dans l'âme !
José Luis Munuera adapte à sa façon le roman de James Matthew Barrie en partant comme point de départ du fameux parc de Kensington d'où le titre de cette BD qui nous fera voyager au milieu du parc donc assez loin du fameux pays imaginaire. On ne rencontrera pas forcément les pirates mais les fées seront bien présentes.
J'ai beaucoup aimé cette lecture car elle est teintée de poésie et de fantasy mais tout en étant parfaitement dosé pour ne pas sombrer totalement dans le loufoque. En réalité, c'est une œuvre plutôt triste d'un enfant qui a disparu et qui vit certainement dans un monde imaginaire bien meilleur.
Le dessin de José Luis Munuera est tout simplement magnifique avec ses illustrations à tomber par terre à moins de s'envoler comme Peter Pan. Par ailleurs, la colorisation s'inscrit assez bien dans cet univers onirique mi-fantasmagorique.
Parfois, les adaptations libres peuvent donner un résultat qui dépasse nos espérances et cela sera bien le cas en l'espèce. On se souvient tous de la version de Loisel mais celle-ci n'est absolument pas désagréable dans un genre différent.
J’ai en tout cas passé un excellent moment de lecture en compagnie de Peter Pan.
Un homme souhaite convaincre Barbe-Rouge d'attaquer un navire et de liquider certaines personnes se trouvant à son bord... Une aventure de Barbe-Rouge comme on les aime, et dont l'histoire doit continuer dans le tome suivant. Un récit et une narration d'une très grande qualité, comme toujours. Un superbe album !
Un album-choral avec des tranches de vies qui se déroulent devant nous, se croisent et s’éloignent, avant l’inéluctable… ça fait réfléchir, provoque des sentiments, ravive des souvenirs … pari réussi
Un recit très original. J ai adoré la composition des pages et les différentes "voix" narratives qui se mêlent. J ai été captivé par ce récit en huis clos, autant dans le fond que dans la forme !
Un étrange OVNI qu’est "Voyage en tête étrangère". Si le dessin de Hulet est très apprécié dans un univers lugubre et malsain, avec des tableaux efficaces et oniriques, il est en revanche difficile de suivre la trame du récit avec de trop grands raccourcis et des ellipses complexes. Ce voyage interne n’est également pas des plus intéressant, une myriade de personnages à peine présentés qu’ils sont déjà dans le feu de l’action, des dialogues qui n’ont de sens que celui que le lecteur lui donne.
Bref, il faut s’accrocher pour suivre et beaucoup de choses relèvent de l’abstrait ou n’a pas le sens premier qu'on lui donne.
Je n’ai pas aimé de voyage initiatique, bien trop farfelu avec finalement peu d’enjeu, malgré l’imaginaire débordant bien présent de son auteur…
Un album sans concession, âpre, et doté d’un petit twist pas vilain du tout. Belle découverte, y compris graphique
C'est certainement la révélation de l'année.
Son auteur,Sixtine Dano, nouvelle dans le monde de la bande dessinée, nous offre un one shot parfaitement maitrisé aussi bien au niveau scénario, qu'au niveau graphique.
En abordant ce thème de la prostitution estudiantine, elle évite clichés et toute forme de voyeurisme.
Dans sa postface, elle nous avoue s'être inspirée de témoignage de six jeunes femmes et d'un homme pour créer son personnage de Raphaëlle,
Nous suivons donc les aventures de Raphaëlle, étudiante de 1ère année d'architecture qui va vite se retrouver sur des applications de rencontre, sous le pseudo de Sibylinne, pour des relations tarifées, pour pouvoir financer ses études. Entrecoupé de flashes back , qui m'ont un peu déstabilisé dans ma lecture, c'est presque le destin normal d'une jeune fille qui nous est relaté. Le côté très juvénile donnée à Raphaëlle apporte un sentiment de malaise dans son rôle d'escort girl.
Mais c'est surtout le dessin à l'encre et au fusain de Sixtine Dano qui donne au récit une sensualité délicate et un côté réaliste.
Un premier album réussi, auteur à suivre !
Superbe album, superbes dessins. Ceux qui disent que le scénario est confus, je ne comprends pas du tout : Il y a un peu de retournement de situation, il n’y a pas de happy end, c’est bien troussé.
Une clôture intéressante de ce diptyque.
Sans être étourdissante d'originalité, les auteurs sont arrivés à nous accrocher durant de tout le tome avec de bonnes trouvailles scénaristiques. Les quelques petites touches d'humour troll (ou de gros bill) bien senties collent parfaitement à cet univers qui a révolutionné le monde de l'heroic fantasy.
Un cycle parfaitement réussi dans les Légendes de monde de Troy, grâce au dessin si caractéristique d'Hérenguel et au talent des scénaristes (Melanÿn et Arleston).
A classer dans les meilleures histoires des "spin-off" de cet univers.
Sanda est un jeune homme ordinaire. mais sa vie va basculer lorsque sa camarade de classe le poignarde dans le but de lui prouver qu'il est le descendant du Père Noël.
L'auteur de Beastars revient et elle frappe fort!
Ce nouveau manga nous transporte dans un univers déjanté. L'histoire est originale. Elle mêle les codes de notre société avec ceux de notre potentiel futur.
Qui aurait pu parier qu'une histoire de Père Noël puisse être aussi passionnante. Paru Itagaki dépoussière le vieux monsieur et rebat les cartes. Elle se réapproprie donc les traits qui font les caractéristiques du Père Noël et en fait des supers pouvoirs.
J'ai reconnu la patte de l'artiste dans son trait graphique. Elle nous livre un manga aux traits précis. Les expressions des personnages sont toujours aussi marrantes. Les caractéristiques du manga sont réunis.
Vous l'aurez compris, j'ai eu un vrai coup de cœur pour cette lecture.
J'ai hésité entre 3 et 4, je dirai un 3+, le pour, album bien ficelé, personnages ayant de l'épaisseur, on est assez loin des derniers LEO comme Demain ou Europe qui sont des nullités absolues, l'album se lit avec plaisir et l'intrigue est compréhensible. Le moins, on se traine un peu en longueur, et ce 4ième aurait pu être le dernier c'était parfait
Une très belle bande dessinée qui, à travers le thème de la conquête spatiale, aborde avec beaucoup de finesse les relations filiales. Il faut aussi noter l'originalité du découpage et un parti-pris coloré (jaune et bleu) qui fonctionne très bien. Bref un très chouette album tant sur le fond que sur la forme ❤
L'Ohio est un état américain mais c'est également le nom d'une rivière de l'Est des États-Unis qui est le principal affluent du Mississippi de sa rive gauche.
Il a une importance capitale dans l'histoire des États-Unis, que ce soit pour les nations autochtones ou les colons européens. L'Ohio a constitué une voie de transport privilégiée lors de la conquête de l'Ouest. En effet, elle ne traverse pas moins de six États et donne même son nom à l'un d'eux qui constitue quand même le 7ème le plus peuplé du pays.
Avec cette BD, on est plongé dans les siècles en arrière à l'époque de la Nouvelle-France en 1754 en plein conflit avec les anglais pour le contrôle de cette rivière constituant, comme dit, un axe commercial fondamental notamment pour la fourrure. Il est surtout question d'alliances avec les tribus indiennes dont vont se servir l'homme blanc dans leur lutte fratricide.
J'ai bien aimé le dessin réaliste assez coloré de Brada qui met en valeur cette belle rivière et sa nature luxuriante. C'était d'ailleurs comme on le verra en introduction un lieu de pêche abondante pour les natifs.
Pour le reste et malgré le beau cadre de ce récit historique, je n'ai pas trop aimé le scénario qui part dans tous les sens pour suivre différents personnages. Je n'ai pas accroché du tout et c'est réalisé un peu à l'ancienne. Le prêcheur qui nous rabat les oreilles avec ses versets m'a fait penser aux vieilles séries historiques de la collection «Vécu». Oui, ça fait un peu daté !
En conclusion, je préfère passer à autre chose bien que ce titre ne manque pas d'atout pour séduire son public.
Restreindre le scénario de Lehman aux couleurs de Peeters, je trouve ça réducteur. Même en noir et blanc, le récit demeure palpitant. Par contre, je suis d'accord avec les avis précédents : la couleur semble intrinsèque à ce récit et s'en priver, c'est comme manger un sundae sans caramel. Il manque quelque chose.
== Avis pour la série ==
Je relis Saint-Elme pour la deuxième fois et quelle série! J'aime beaucoup. Ça me fait beaucoup penser à ces séries télé françaises ou franco-belges qui se passent dans un petit village quelque part et un enquêteur doit résoudre un meurtre et naviguer à travers des événements étranges. Même si dans Saint-Elme, ce n'est pas ça le sujet.
Le scénario de Lehman est parfaitement ficelé, tout finit par se boucler, rien ne passe à la trappe, et les textes sont très bien écrits. Le dessin de Peeters colle parfaitement au récit, et les couleurs?.. Tout a été dit à ce sujet, les couleurs viennent vraiment donner un ton particulier au récit et le sublimer.
Mon seul bémol est le cinquième tome. Alors que la plupart des lecteurs semblent être satisfaits du final, moi, moins. On passe quand même près de 40 pages avec des gens qui se tirent dessus dans une sorte de fusillade interminable. Je ne sais pas quel genre de fin j'aurais voulue, mais certainement quelque chose d'un peu plus.. cérébral. Quoi qu'il en soit, c'est quand même une fin convenable, divertissante, qui vient clore le récit de manière définitive.
À lire!
Quand un prequel est au moins aussi bon que la série mère, alors on tutoie le grand Art !
Que c’est bon de s’enfiler les 2 séries à la suite.
Ces 2 époques et admirablement maîtrisées et s’enchaînent à merveille.
Un bijou narratif ET visuel.
Un bon album dans l’ensemble, avec cette petite aventure dans les rizières thaïlandaises.
Les auteurs nous ont déjà offert de meilleurs scénarios, la ligne de conduite est bien mais certains points sont un peu discutables, comme cités précédemment.
On a été habitué à du plus haut niveau mais ça n’enlève rien au fait que cela reste une très bonne série.
Dernier épisode d'une série qui est passée à travers le très bon et le très mauvais. En comparaison avec le 4ème cycle (albums 13 à 16) c'est le jour et la nuit, mais vu la qualité de ce dernier ce n'était pas si compliqué.
L'album est globalement bon mais n'est pas exempté de défauts. Le dessin est confié à 4 dessinateurs différents : il en résulte une qualité graphique bien inégale, avec même des incohérences quant à l'âge que semblent avoir certains personnages pour ne citer que cet exemple. La colorisation est plutôt réussie. Côté scénario, on retrouve quelque chose de plus intéressant, bien que cela soit parfois assez maladroit.
La série s'est avérée très inégale.
- Le premier cycle est vraiment génial et mérite vraiment la lecture.
- Les deux cycles suivants sont moins bons et baissent en qualité au niveau du scénario principalement, mais également au niveau du dessin.
- Le 4ème cycle est un échec sur tous les aspects.
C’est après avoir vu ce week-end Venom 3 : The Last Dance – au passage, du grand n’importe quoi mais aussi du grand spectacle fort divertissant et une belle conclusion pour la trilogie –, que j’ai voulu en connaitre davantage sur Knull. Contrairement au film où le super-vilain reste désespérément au second plan jusqu’à la fin, il est ici au cœur de l’histoire jusqu’à l’overdose (King in Black 2021, #1-5).
S’agissant d’un event Marvel, il était attendu que l’histoire soit très bruyante et ne fasse pas dans la subtilité. Et, servant également de conclusion au run de Donny Cates sur Venom – ainsi que de suite à Absolute Carnage qui avait teasé l’apparition de Knull –, il y a nécessairement quelques détails qui ont dû m’échapper puisque je n’ai rien lu de la trentaine d’épisodes qui précèdent. Déjà d’ordinaire, le symbiote n’est pas le personnage le plus intelligent qui soit (en soi, il a juste un joli design, quelques dents qui dépassent et un peu d’humour à mettre à son crédit). Mais, ces considérations mises de côté et même en faisant preuve de mansuétude, le scénario est tellement basique voire cliché qu’il en devient consternant.
L’histoire convoque dans cet album l’ensemble des super-héros et pourrait se résumer à Knull contre le reste du monde. Mettre une raclée aux uns puis prendre une raclée des autres et, de temps en temps, réveiller le lecteur en lui sortant un super-héros du chapeau pour lui offrir un bref moment d’exposition badass (les Avengers, les X-Men, Sentry, Silver Surfer, etc.) et cela jusqu’au combat final. Ce sont cinq épisodes de castagne bébête à souhait, des dialogues niais et c’est tout. On est en permanence dans l’exagération et l’issue est connue d’avance. Je n’imagine même pas ce que ce doit être de lire tous les ties-in dans l’édition Absolute… Heureusement, il y a le trait de Ryan Stegman, fort minutieux et constant sur les cinq numéros, qui, malgré cette overdose d’action, rend la lecture acceptable à défaut d’être digeste.
Cela devait être qu'un petit truc publicitaire pour celles et ceux qui achètent la collection entière de Jan Karta chez "Fordis". Sauf que non, c'est carrément bien plus que ça:
C'est le pourquoi Karta quitte son Allemagne pour les autres pays européens. C'est le lien qui construit le personnage dans sa personnalité et dans sa rage. Il y a aussi un retour en arrière avec une enquête qui fleure bon les remerciements et la nostalgie.
Et c'est âpre (mon dieu que c'est une fois encore âpre), c'est violent et anxiogène et la dernière planche est nihiliste au possible, d'une violence rare. Elle exprime clairement que les happy ends n'existeront pas puisque ce monde tout entier s'approche de l'abime, que quelque soit la justice des combats, la mort est au bout. Le rouleau compresseur nazie est en route.
Ce que j'aime par dessus tout c'est surtout le noir et blanc. Je crois sincèrement que cette série aurait mérité d'être construite en noir et blanc. Les dessins de Torti sont faits pour le noir et blanc. Et d'ailleurs, cet opus le prouve. Le dessin de Torti est grand sur ces quelques planches.
Bref, dommage que cet épisode ne soit pas en vente libre mais en achat direct chez l'éditeur car, vraiment, pour celles et ceux qui ont Jan Karta dans leurs bibliothèques doivent avoir cet hors série. Il fait sens et il fait partie du meilleur de la série. Et c'est un vrai album de 44 planches superbes.
Merci encore à Fordis d'avoir relancé Jan sur une superbe collection.
Un road trip américain, au début du XXème siècle.
L'histoire est basée sur des faits qui ont eu lieu : tremblement de terre de San Francisco, enfants postés pour voyager à moindre coût...
Je ne laisse qu'un 2/5 car le scénario est simplifié pour le faire tenir en 1 tome et le final est "loupé", la fin tombe alors que l'histoire n'est pas finie... on nous laisse deviner la suite... je n'aime pas ce style de narration.
Les noms de Jidehem et Tillieux apparaissent dans l'album sur deux véhicules d'entreprises à juste titre puisque le dessin est digne de ces deux grands personnages de la BD Franco-Belge. Un bonheur à lire et à regarder.
Longue vie à Jeff Mistral.
La descente aux enfers continue pour cette série. À chaque tome c'est la déception, puis arrive le stade où on n'est même plus déçu puisqu'on en attend plus grand chose. C'est le cas ici. Cet album clôture le 4ème cycle, de loin le moins bon de la série. Le scénario est soporifique et les dessins plutôt lamentables. C' est laborieux et absolument inintéressant.
Il serait temps de clôturer cette série.
Une histoire de Schtroumpfs amusante sans plus où une machine à rêves virtuels sème la zizanie chez les Schtroumpfs. Ça dénonce les ravages de la télé, des jeux vidéos, d’internet, de toutes ces technologies qui nous détournent des plaisirs simples de la vie et font de nous des enclaves. Et cette fois, même le grand Schtroumpf cède à la tentation. L’occasion pour ce grand fayot de Schtroumpf à lunettes de connaître son heure de gloire.
Monsieur Pessoa, poète, pourrait aussi s'appeler "Monsieur Personne" tellement il traverse la vie en essayant de faire, extérieurement, le moins de bruit possible.
Mais intérieurement, elle est riche de multiples auteurs, sa vie! Par contre, elle est surtout derrière lui du fait de ses excès d'alcool et de cigarette et un pigiste du journal local est chargé de préparer sa nécrologie et sert de fil conducteur pour mieux comprendre qui est ce "Monsieur Intranquille".
C'est beau, poétique, bien dessiné (même si le découpage st un peu trop classique et répétitif) et avec un côté polard qu'on ne soupçonnerait pas.
Superbe BD!
On n'est pas sur une BD classique, mais plutôt sur une véritable enquête policière dont il faut saluer le travail.
Cependant, j'ai eu un peu de mal à accrocher entre l'alternance de séquences dessinées et de textes. C'est déroutant et parfois (inutilement?) long.
Bien sûr, on ne peut souhaiter à personne ce qui est arrivé à cette femme. Mais d'un autre côté l'image qui se dessine d'elle, une bimbo écervelée qui vit au jour le jour et ne se projette pas, n'en fait pas une héroïne attachante pour qui on peut avoir de l'empathie. Ca limite l'intérêt de la lecture.
Le dessin propose de très belles descriptions des villes mythiques de l'Amérique des années 40. Par contre j'ai moins aimé comment les personnages sont croqués, colorisés. C'est figé, un peu "style pompier".
La postface développant tous les suspects possibles est fastidieuse. J'ai abandonné en cours de route!
Il reste qu'après la (longue) lecture, on finit par s'attacher un peu à l'histoire. Donc un avis assez contrasté.
En conclusion: A bien feuilleter avant d'acheter!
Jusqu'à présent cette série m'allait bien. Un bon polar à lire sans trop réfléchir et deux personnages aussi sympathoches qu'antagonistes!
Grosse déception pour cet album, même si les retrouvailles avec l'une des protagonistes du Tome deux est une trame intéressante.
J'ai trouvé l'histoire assez plate. Après la découverte, dans les opus précédents, de ces deux iconoclastes, rien ne vient développer l'histoire et/ou leur relation. Ca devient un peu cousu de fil blanc avec rien de bien neuf. Ca ne rebondit pas, le ressort serait cassé?
J'ai bien aimé les 3premiers tomes, mais je pense que je vais en rester là de cette série, enfin... s'il y a une suite car l'édition de ce 4ème opus commence à dater!
Un comics d’un autre genre, qui vaut surtout pour son ambiance subversive et complètement décalée. Les illustrations délicates de Patrick Horvath pourraient presque rappeler « La famille souris » du regretté Kazuo Iwamura.
Il nous transporte vers un monde d’animaux anthropomorphes d’apparence innocente, dans le décor bucolique de Woodbrook, une de ces petites villes typiquement américaines où il fait bon vivre. C’est là qu’habite Samantha, une ourse placide et sans histoire, appréciée de tous. Sauf que la gentille commerçante qu’ils croient connaitre est en fait une redoutable psychopathe, qui assassine méthodiquement des gens de la ville voisine depuis des années.
Tout aurait d’ailleurs pu continuer tranquillement comme cela si un mystérieux tueur n’avait pas commencé à semer la psychose dans les foyers, contrariant dangereusement la routine morbide de Sam…
Il ne s’agit nullement d’une parodie mais d’un vrai bon scenario de genre. Peut-être un poil trop classique, mais plutôt malin, qui se lit avec un plaisir jubilatoire.
« Beneath the trees where nobody sees » est une œuvre inclassable, au parfum de BD culte. Un croisement sulfureux entre Dexter et Petit Ours Brun, édité avec le plus grand soin par Ankama (dos toilé, couverture en relief, signet). A lire absolument.
La formidable idée d'adopter le "point de vue" du tableau n'est qu'un ingénieux prétexte pour raconter un pan entier de l'histoire allemande - non pas par le petit bout de la lorgnette mais à travers le cadre d'une œuvre picturale... Cet artifice entraîne un petit jeu de complicité avec le lecteur : si le tableau est accroché de guingois, par exemple, la case sera elle aussi de travers. Beaucoup de choses sont racontées au second plan. Malgré son dessin jeté, Luz a le souci du détail en fond de case. Doté de chapitres courts et nerveux qui rendent la lecture très rythmée et jamais ennuyeuse, ce récit tout à la fois inspiré, instructif et touchant est une véritable réussite, tant sur le fond que sur la forme.
Voici une des dernières productions de mon auteur favori des thrillers horrifiques sous forme de manga à savoir Junji Ito. Il est vrai que j'avais lu pas mal d’œuvres de lui dans les années 2000 et 2010 avant d'estomper un peu mes lectures pour aller à la découverte d'autres auteurs.
Il est vrai que les œuvres qu'il sortait par la suite était des fonds de tiroir tiré de ses productions antérieures à une époque où il n’avait pas autant percé. Cela apparaissait comme une sorte de rattrapage commercial. Mais bon, désormais, on a droit à de vraies productions ce qui m’intéresse évidemment.
Le célèbre Renald Luzier, dit Luz, auteur de bande dessinée français ayant également collaboré à Fluide Glacial et surtout Charlie Hebdo signe une belle préface pour louer le travail du mangaka Junji Ito. C'est d'autant plus étonnant que ces deux auteurs sont totalement différents dans leur registre respectif.
Il insiste notamment sur le graphisme assez particulier de cet auteur qui peut rendre certains visages assez hideux pour inspirer la peur. Son trait est en effet assez particulier dans un amas de hachures et de courbes.
La première histoire ayant pour thème l'anorexie est assez marquante dans son horreur comme si l'auteur avait voulu faire passer un message à de jeunes filles épeurées pour les en dissuader. Au final, ce n'est pas une aussi mauvaise chose !
La seconde dans le genre de mourir de rire est également d'une efficacité assez redoutable sur quelque chose d'apparemment assez inoffensif d'ordinaire. Je suis toujours surpris de voir la mise en application par l'auteur d'idées nouvelles. C'est quand même assez révolutionnaire.
Bref, on peut dire que le maître de l'horreur japonais a encore fait un carnage !
Du même niveau que le volume précédent. Tant pour le scénario que pour le dessin, c'est catastrophique ! Ce quatrième cycle est de loin le plus mauvais de la série.
Un recueil de dessins à la manière de ce que réalisait les éditions Soleil
Une préface de Thierry Play qui évoque les débuts de l'éditeur
Un dessin par année et qui commence en 2005 avec un dessin de Trantkat pour finir en 2025 par un dessin de W. Trono et T Pistoia
Deux auteurs rencontrés lors du 52 festival d’Angoulême, idée scénaristique : un groupe d'amis qui se retrouvent à table pour évoquer des souvenirs d'aventures érotiques
Ce point de départ va permettre la présentation de sept histoires avec des atmosphères et couleurs différentes
Je ne connaissais pas les Auteurs ce qui ne m'a pas empêché de rentrer dans leurs univers.
A noter en fin d'album une galerie qui regroupe des dessins de recherche pour les personnages
Il faut féliciter Fordis pour ces albums d'une très grande qualité avec des dossiers superbes. Une série splendide
Aïe aïe aïe... Que cet album est mauvais. Un récit aussi incompréhensible qu'inintéressant. Je m'interroge vraiment sur les choix scenaristiques, il y avait tellement mieux à faire avec l'univers construit dans le premier cycle... Le dessin ne sauve rien, parfois à peine correct, mais la grande partie du temps très brouillon.
À éviter, donc.
Il serait bien trop facile de se contenter de dire que cette histoire est un carnage absolu alors je vais détailler un peu mon avis, quoique le titre de l’album se suffise amplement à le résumer (Absolute Carnage 2019, #1-5).
Après Mike Costa, Donny Cates prend les rênes de la série Venom en 2018 pour un long run d’une trentaine d’épisodes jusqu’en 2021 et c’est à peu près à cette même période que le personnage arrive sur grand écran avec Tom Hardy dans le rôle-titre. Cette exposition inédite au cinéma est accompagnée en librairie par la sortie d’un grand nombre de comics mais, n’ayant que fort peu d’intérêt pour les symbiotes, je me contenterai du crossover Absolute Carnage (2019) et de l’event King in Black (2021).
Comme son titre l’indique, ce premier album est consacré au retour de Carnage / Cletus Kasady. Ce vieil adversaire de Venom / Eddie Brock passe dans cette histoire d’un hôte à l’autre avant de se concentrer sur Norman Osborn et ses compagnons de cellule. Si les deux premiers épisodes se lisent encore relativement facilement, les trois suivants virent au grand n’importe quoi. Pour lire du Venom ou du Carnage, il faut naturellement accepter que le scénario soit davantage bruyant que brillant mais ici, à la lecture de ce trop-plein d’action, j’ai failli refermer l’album avant la fin. En résumé, ce sont des pages et des pages de combats incessants entre Venom et Carnage voire contre une multitude de Carnage. Et les apparitions de quelques autres personnages, au premier rang desquels Spider-Man bien sûr, permettent à peine au rythme – et au lecteur – de souffler un peu.
Bref, comme attendu, c’est bas du front et malheureusement le dessin de Ryan Stegman, aussi bon soit-il au demeurant sur les cinq numéros, ne remontera pas à lui seul la note de cet album. Il ne suffit pas de savoir très bien dessiner des symbiotes rouges ou noirs, toutes dents dehors, encore faut-il ne pas en exagérer et doser leur apparition pour captiver le lecteur.
Fin de la série et toujours très bien. Les 3 volumes sont très bien construits. L'histoire ne soufre pas de temps mort, elle se tient de bout en bout. Les personnages, variés, sont denses et suffisamment divers et complexes pour donner du corps au récit. Quant au dessin, peut être que l'on peut ne pas aimer, mais ce n'était pas mon cas. J'y adhère totalement. Il est expressif, parfois épuré parfois non. Il est accompagné de symboles graphiques (idéogrammes) qui ajoutent au rythme, aux sentiments... L'usage des ombres, du contre-jour sont particulièrement bien venus dans cette histoire qui malgré tout est sombre.
Un 4ème cycle qui ne débute pas de la meilleure des manières. Les dessins sont vraiment médiocres, en particulier pour les visages, au point de rendre la lecture inconfortable. Le récit tourne en rond autour d'un conflit amoureux et n'est pas vraiment digne d'intérêt. On pourra par ailleurs y relever certaines transitions assez maladroites.
Ce troisième tome plonge Gotham dans un chaos total où chaque personnage, de Nightwing à Catwoman, lutte pour s’imposer dans un monde sans règles.
Si le récit regorge d’action et de tensions, certains arcs narratifs manquent d’impact. Les dessins, très typés années 90, peuvent diviser, mais l’ambiance post-apocalyptique reste un point fort
Lire ma critique complète :
https://www.alphabulle.fr/nml-3-gotham-en-lambeaux-justice-en-morceaux/
Barbe-Rouge semble avoir rompu sa promesse de quitter la piraterie en attaquant de nouveaux navires. Éric trouve cela étrange et décide d'enquêter...
Une très bonne aventure comme il y en a déjà tant dans cette série, avec un scénario qui continue de surprendre.
Je me réjouissais qu'à l'instar de Michel Vaillant, Julie Wood puisse aussi bénéficier d'une "Saison 2". Quelle ne fut pas ma déception à la lecture de ce "Mortel rodéo" ! Scénario sans aucun intérêt, courses de motos ineptes, aucun décor ni sens du détail... Et que dire de cette Julie Wood modernisée qui ne pense qu'à ses stories Instagram avec vue plongeante sur son décolleté et lavage de BMW en t-shirt mouillé ! Quant au dessin, il semblerait que la ligne claire exerce sur Claudio Stassi une véritable fascination car certaines pages ressemblent à celles d'un livre de coloriage (mention spéciale pour les sourcils de tous les personnages).
Par pitié : ne sortez pas le tome 2.
Attention!!!! la curieusement moche couverture de Rom Lim ne représente absolument pas les superbes dessins de Romita junior à l'intérieur. Car, oui, la narration visuelle de ces 2 nouveaux chapitres est, en plus de cela, impeccable, rythmé en diable, moderne malgré le manque d'actions.
Oui, on voit peu Daredevil. Et quand on le voit, il se bat peu. Faut dire que le méchant de service n'est pas, comme toujours, un méchant aux costumes et pouvoirs interchangeables d'épisodes en épisodes. Ici, c'est une femme qui est payé pour séduire, à la fois, Daredevil et Matt Murdock. Une sorte d'Elektra, dont le pouvoir réside dans une bipolarité violente et qui, elle, ne fera pas semblant de détruire.
Certes, puisque assez peu dans l'action, c'est donc (forcement) plutôt (trop) verbeux. Les comics ont rarement pu faire autrement que ces 2 rythme de lecture là...
Mais, alors, que Matt a tout pour être heureux (Le caïd inculpé!, une amoureuse! un enfant aveugle à accompagner comme le fut Stick pour lui!), on ressent , toujours un peu plus à chaque planche qu'il va littéralement se désagréger.
L'Elektra d'Ann Nocenti, elle, ne fera pas semblant. Elle remplira son (double) contrat. Détruire psychiquement Daredevil avec sa 1ère identité et Matt Murdock avec sa seconde. ça se sent, se subodore, au fur et à mesure de la lecture. La montée crescendo prend vraiment tout son temps.
Certain pourrait dire que c'est bien long tout ça. Je ne suis pas d'accord. Ann Nocenti clôture les histoires précédentes et intègrent de nouvelles autour de ces (2) meurtres à venir et qui feront forcément résonnance avec l'intrigue principale...
9603 est le nombre de kilomètres parcourues par deux enfants Adil et Shafi, 12 et 14 ans et qui sont cousins. Ils ont fui leur pays à savoir l'Afghanistan afin d'échapper aux talibans ce qu'on peut aisément comprendre. Ils vont entreprendre un voyage sans retour vers les pays occidentaux leur donnant le plus précieux des présents à savoir la liberté.
Oui, dans un monde largement dominé par les dictatures et les tyrannies ou autres Etats autoritaires faussement démocratiques, beaucoup souhaitent connaître la liberté qui est la plus chère de nos valeurs.
Pour autant, le voyage sera long et clairement semé d'embûches et d'obstacles assez difficiles à franchir. Tout a malheureusement un prix parfois trop lourd à payer. Il reste à savoir s'ils vont pouvoir y échapper sans être transformés à tout jamais. C'est tout l'enjeu de cette BD qui nous explique concrètement ce qu'endurent les individus obligés de fuir leur pays pour échapper à une mort certaine.
Sans vouloir juger, d'autres lecteurs y verront sans aucun doute de l'immigration clandestine avec un rejet quasi-certain sans vouloir se pencher sur les raisons motivant un tel périple pourtant courageux et nécessaire pour la survie. D'autres encore seront blasés comme imperméables totalement à la souffrance d'autres êtres humains.
On peut être aidé par un graphisme tout à fait avenant avec un découpage assez fluide et aéré rendant la lecture assez agréable. Bref, le scénario demeure assez dynamique et c'est tant mieux pour absorber toute la misère du monde...
Au final, une œuvre assez triste qui nous ne laissera guère d'espoir.
Encore une aventure pour "Fanfoué des Pnottas" permettant de mettre en avant une belle région de la Haute-Savoie. "L'alpage disparu" parle du glissement de terrain survenue en 1943 dans le Chablais et créant ainsi le beau "Lac de Vallon" dans la vallée du Brevon. Si le contexte historique est intéressant, je trouve la narration timide, les personnages sont très bavards en comparaison de leur champ d'actions et cela ralenti le dynamisme générale du récit. L'ensemble est très linéaire (changement de temporalité mais pas de lieu). Quelques plans d'ensemble permettent de capter l'ambiance montagnarde, mais on ne ressent pas l'atmosphère autant qu'il le serait possible, les récits sont centrés autour d'une enquête qui n'a pas beaucoup d’intérêt (exit les diamants sortis de nulle part). Les personnages manquent de matière grise, celui de Anne, manque d'impact, Fanfoué est également plus effacé qu'a l'accoutumé malgré son humour et ses jeux de mots toujours présents.
Coté dessin, Felix Meynet propose un dessin régulier sur ces personnages, les costumes, mais on peut reprocher le manque de détails des décors et un trait rapide qui joue beaucoup de l'atmosphère générale, c'est trop léger, exception faites aux quelques détails sur les plans d'ensemble, réussi mais peu nombreux. La mise en couleur est correct, manque un peu d'énergie.
Encore une aventure pour "Fanfoué des Pnottas" permettant de mettre en avant une belle région de la Haute-Savoie. "L'alpage disparu" parle du glissement de terrain survenue en 1943 dans le Chablais et créant ainsi le beau "Lac de Vallon" dans la vallée du Brevon. Si le contexte historique est intéressant, je trouve la narration timide, les personnages sont très bavards en comparaison de leur champ d'actions et cela ralenti le dynamisme générale du récit. L'ensemble est très linéaire (changement de temporalité mais pas de lieu). Quelques plans d'ensemble permettent de capter l'ambiance montagnarde, mais on ne ressent pas l'atmosphère autant qu'il le serait possible, les récits sont centrés autour d'une enquête qui n'a pas beaucoup d’intérêt (exit les diamants sortis de nulle part). Les personnages manquent de matière grise, celui de Anne, manque d'impact, Fanfoué est également plus effacé qu'a l'accoutumé malgré son humour et ses jeux de mots toujours présents.
Coté dessin, Felix Meynet propose un dessin régulier sur ces personnages, les costumes, mais on peut reprocher le manque de détails des décors et un trait rapide qui joue beaucoup de l'atmosphère générale, c'est trop léger, exception faites aux quelques détails sur les plans d'ensemble, réussi mais peu nombreux. La mise en couleur est correct, manque un peu d'énergie.
Lu sans avoir lu aucun des autres tomes de la série auparavant. J'ai trouvé ça très "bourrin". Sympa à lire, divertissant, mais "bourrin". Côté dessin, c'est sympa aussi mais rien d'innovant. Bref, rien qui ne m'a spécialement donné envie de rattraper mon retard et de m'engager dans cette série depuis le tome 1. L'ensemble reste toutefois très au-dessus de la moyenne et on est sur de la bonne "BD SF tous publics".
Une course ne se gagne, même si elle est belle, qu'à la ligne d'arrivée. Bon dieu de bon dieu que cet adage n'a jamais été aussi pertinent que pour cet album!
Bon, mettons de côté tout de suite le travail de Mézières. Comme toujours, il est incroyable. Quel talent dans l'expression et les silhouettes des personnages! Quel génie dans le mouvement et la fluidité de lecture! Quel joie dans l'admiration des décors! Et surtout quel bonheur dans son imaginaire graphique pour rendre réel un univers intergalactique (et terrien aussi) totalement fantasmé par son scénariste! De plus, on retourne sur des lieux ou nous avons déjà baladé et c'est toujours plaisant de retourner dans des endroits ou nous avons déjà tant aimé être dans la lecture des opus précédents.
Parlons ensuite de Christin. Les 16 premières planches content l'amour de deux êtres uniques et superbes dans un lieu qui semble raffiné et paisible mais, oui, on subodore un drame qui se peaufine. La sensation de bonheur multiplie les couacs jusqu'à l'épilogue qui sera terrible pour un personnage que Christin a su nous faire aimé. 16 planches incroyables.
Puis, il y a une enquête de nos agents spatiaux temporels qui sont désormais seuls au monde (ou presque) qui vont dans les 4 coins du monde et dans l'espace. Et, pour moi, ce passage fonctionne parfaitement. Car, rien ne va vite, tout est surannée, cela prend son temps et ainsi on profite du génie de Mézières (mais aussi de la beauté de Laureline). L'enquête avance par petites lampées mais n'est ce pas ainsi qu'une enquête avance normalement?
Et puis il y a le méchant. Pas vraiment méchant, plutôt largué, perdu, en colère mais aussi véritable assassin méthodique et froid d'une créature unique, rare que Christin a su nous faire tant aimé.
Et puis, il y a le dénouement sur les 2 dernières planches et quelques cases seulement. Et patatras, tout le sens, si riche, de la lecture se casse la trombine. L'incompréhension est totale. Christin clôture avec une pichenette pas crédible pour un sou. Pire, ce fameux personnage qu'il nous a tant appris à aimer devient le dindon de la farce. Pire encore, on comprend rien au choix final du méchant (ainsi que son avenir) ainsi que celui de nos héros préférés. Comme si Christin ne sachant pas trouver un final à la hauteur de son histoire, s'est débiné avec une entourloupe.
Ainsi donc la course fut magnifique mais ça c'est quand même bien cassé la gueule juste avant la ligne d'arrivée...
Dès le début de l'histoire, j'ai été pris par le rythme de la vie de Marcie. Elle est attendrissante. A lire !
Que dire !!! La douceur d'une histoire d'amour, un dessin époustouflant... j'en redemande ! Merci Zidrou/Salomone pour ce chef-d'oeuvre qui donne le sourire.
Le premier tome m'avait plus ; le second beaucoup moins parce que ça traîne en longueur. le troisième tome confirme l'impression du deuxième : il y a beaucoup de remplissage. je ne sais pas si c'est fidèle au roman que je n'ai pas lu, mais ça ressemble en tout cas à un roman-fleuve. J'ignore où les auteurs veulent en venir, mais si c'est pour sortir 28 tomes tous plus inutiles les uns que les autres, ce sera sans moi. Si le tome 4 ne clos pas l'histoire, ou si, au moins, il ne remonte pas la pente côté scénario, je jetterai l'éponge, d'autant plus facilement que le dessin est passable.
Le dessin de Rosinski est magnifique et surtout parfaitement calée sur la période historique concernée par cette histoire fantaisiste dont le scénario est agréable. L'ouvrage s'adresse à un lectorat adulte.
Il existe des radios assez étranges qu'il ne vaut mieux jamais capter au risque de terminer trucider par des phénomènes paranormaux. Vous voilà prévenu si vous écouter la fréquence de PTSD Radio. Il vaut sans doute mieux rester sur NRJ, je ne sais pas...
En réalité, dans ce manga, on est plongé par des petites histoires totalement différentes mais il existerait un lien qu'il nous faudra découvrir. Je suis toujours interloqué par ces récits où l'horreur peut surgir du quotidien le plus banal. Bref, il n'est point question de radio.
Le graphisme va jouer sur des nuances et des contrastes dans le trait noir et blanc pour donner un aspect parfois inquiétant. C'est assez réussi sur ce plan-là. Il n'y a rien à redire. La question est de savoir si cela suffit pour sauver l'ensemble.
Il faut dire que je n'ai pas trop apprécié la mise en scène au niveau du scénario avec ces petites scènes car on s'interroge à chaque fois sur ce qui pourrait les relier. On sent bien quelque chose mais cela en devient assez redondant comme si c'était forcé. Je pense que le mangaka aura pu procéder avec plus de cohérence et certainement plus de délicatesse. C'est dit !
Par ailleurs, sur le fond, la fin du récit n'apporte pas grand-chose. A nous de trouver des explications. J'avoue que je n'ai pas du tout été convaincu par ce titre qui se justifie juste par des scènes censées nous faire peur.
Il y a comme un côté assez inabouti. J'apprends cependant qu'il y aura un second tome en janvier 2025 ce qui m'apporte une réponse mais bon, cela ne change rien sur le fond.
Bref, ce manga horrifique risque de ne pas vous laisser indifférent que cela soit dans le bon ou le mauvais sens.
I haven't yet read this series but it may include a lot of mysteries. Where can I read it online? https://candyclicker.io
Une mission périlleuse (on commence à avoir l'habitude !) confiée à Éric pour retrouver Barbe-Rouge et le convaincre de venir en aide aux français. Un récit efficace, une superbe narration et une aventure prenante.
On pourrait cependant reprocher la volonté de faire tourner un mystère autour d'un traitre au sein de l'Épervier, alors que le coupable est tout désigné et que, pas à un seul instant, on ne puisse supposer qu'il s'agisse de quelqu'un d'autre tellement c'est "gros comme une maison". Quand la révélation a lieu, Baba est bien le seul à être surpris car le lecteur ne l'est pas du tout. Cela fait un peu l'effet d'un coup dans l'eau, mais heureusement cela ne nuit pas plus que ça à la qualité générale de l'album.
C'est correct en tant que témoignage personnel d'une personne rousse. Par contre, dès que l'auteur s'aventure dans des considérations historiques, on tombe dans la généralisation et l'approximation. Le ton en mode victimisation n'est pas non plus le meilleur moyen de faiure aimer les roux. Pour ma part j'adore les roux et les rousses, j'aurais beaucoup aimé avoir un enfant roux.
Le statut de cette série devrait plutôt être "abandonnée" que "finie". Car oui, la série n'aurait pas dû s'arrêter à ce 20ème chapitre, la faute à un scandale autour du dessinateur, ce qui a mis en pause la création de nouveaux chapitres, laissant la série à l'abandon depuis. Tous les chapitres parus aux US ont cependant fait l'objet d'une traduction française, au travers de ces 4 volumes.
Il ne faut pas considérer ce volume comme le dernier de la série tel qu'il était attendu (heureusement !) mais plutôt comme le dernier d'une série qui n'aurait pas dû s'arrêter là.
Un album plutôt décevant surtout au niveau du scénario. Le récit a véritablement perdu de son intérêt depuis le premier tome (qui, lui, était vraiment réussi) jusqu'à devenir plutôt ennuyeux. Côté dessin on reste sur des planches assez inégales ; quelques uns sont superbes, d'autres le sont nettement moins.
Une série qui est loin d'être un incontournable. Les deux premiers tomes sont dignes d'intérêt, puis le scénario prend un angle un peu différent et perd vraiment de son intérêt. En comparaison avec Scalped du même scénariste qui est un véritable chef d'œuvre, c'est le jour et la nuit !
Un album très intéressant.scenario sympa et beaux dessins. A decouvrir!!!!!!!!!!!!!le steam punk du début 2025