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Une fois de plus, Bézian nous sort des sentiers battus avec ce livre-accordéon à double entrée. Deux histoires croisées, deux sens de lecture possibles; on sort presque du cadre de la BD pour entrer dans celui de l'expérimentation. Côté dessin, le trait virtuose de Bézian est plus que jamais mis en valeur par le gigantisme des cases de cette bande dessinée. Seul bémol à mes yeux: ça se lit très (trop) vite.
Autant j'avais trouvé le second tome décevant, autant celui-ci m'a beaucoup plu. La raison est simple: dans ce premier album, toutes les histoires mises en scènes ont une chute (contrairement à celles du tome 2). Du coup même si ça se lit vite, j'y ai pris un certain plaisir. Un album dont l'intérêt premier réside toutefois dans l'admiration des prouesses graphiques d'Andreas, qui applique pour chaque histoire un style graphique différent.
Album qui présente la vie de Georges Remi à travers une succession d'anecdotes véridiques. Ceux qui ne connaissent pas la vie d'Hergé pourront peut-être y trouver un intérêt. Pour les autres, cet album ne me semble à priori pas présenter un grand intérêt, si ce n'est celui de découvrir le travail de Stanislas qui, en grand admirateur d'Hergé, rend hommage à ce dernier avec un trait d'une simplicité désarmante, sorte de "ligne claire underground".
Anouk Ricard s'empare de vrais faits divers parus dans les journaux et les détourne pour les rendre encore plus risibles et absurdes. Comme d'habitude, le décalage entre son trait naïf et des dialogues aiguisés fait merveille. Si tout n'est pas drôle, on rit quand même très souvent. Une BD sans prétention, mais qui m'a beaucoup amusé.
Sortis vivants de l'enfer des tranchées, deux hommes se sont promis une amitié éternelle et une vie d'aventures. Léon, petit malfrat corse, entraîne alors l'aristocrate Calixte de Prampéant dans les montagnes marocaines en plein soulèvement, dans l'idée de vivre du trafic d'armes.
Une excellente série, où le parfum de la grande Aventure flotte tout au long de la lecture des quatre albums. Un scénario parfaitement huilé qui nous tient en haleine du début à la fin, des personnages forts, un cadre d'action envoutant ... bref on ne s'ennuie pas ! J'émets un peu plus de réserve sur le dessin qui ne m'a pas convaincu. Sans être totalement déplaisant, le trait apparaît souvent hésitant et trop léger; il manque à mon goût d'assurance. Pas suffisant toutefois pour entacher le plaisir que j'ai eu à lire cette série.
Manu Larcenet est en panne d'inspiration et tombe en pleine dépression. Lui qui était jadis considéré unanimement comme si génial n'a à présent plus aucune idée potable. La recherche de "l'idée du siècle" le hante pour retrouver sa gloire d'antan.
J'avoue, j'ai bien ri à la lecture de cet album. C'est le genre d'humour absurde et très con dont je suis friand et qui m'a fait aimer Larcenet lorsque je l'ai découvert (ça date !). Ca fait du bien de retrouver Manu Larcenet dans ce genre d'ouvrage; c'est à mon humble avis dans ce type de BD qu'il est le meilleur (en tout cas, c'est dans le registre "humour absurde" que je le préfère). Un album qui assure au final une sacrée poilade, d'autant que dessin et couleur sont très à mon goût (les couleurs sont top !).
C'est vrai que le scénario traîne en longueur mais ça reste sympa à lire. La beauté sauvage du monde d'Akbar et son ambiance rurale sont toujours aussi bien retranscrits, et sont pour beaucoup dans le charme que dégage cette série. S'il est vrai que l'intrigue commence à s'éterniser un peu trop - ce qui peut avoir tendance à lasser au bout d'un moment - c'est surtout la perte de charisme des principaux personnages que je trouve la plus dommageable. Bulrog est ridicule, les mercenaires sont caricaturaux et Bragon, avec ses airs constants de chien battu, devient exaspérant. Même Kryll (le nouveau personnage de cet épisode) est assez fade je trouve.
Bref, c'est globalement une bonne suite, ça se lit bien, mais il n'y a rien d'indispensable.
Un polar rural qui se laisse lire tranquillement, en attendant la clef de l'énigme qui n'est dévoilée qu'à la toute fin de l'album. Le scénario n'est pas hyper addictif. Certes on a envie de savoir qui a commis le crime mais l'histoire traîne pas mal en longueur. Deux bons points toutefois: d'abord l'ambiance surannée de ce petit village de la campagne saumuroise au coeur des années 60, qui est bien retranscrite; et surtout le dessin en noir et blanc très expressif de Pascal Rabaté qui donne tout son intérêt à cet album.
Un polar au final loin d'être inoubliable mais qui bénéficie d'un dessin de haute volée.
Excellente BD-reportage, la toute première du genre signée Davodeau (et peut-être l'une des premières BD de ce genre, d'ailleurs). Le quotidien du monde agricole y est retranscrit avec justesse; c'est d'ailleurs la partie du livre qui m'a le plus plu. Ce qui est fou, c'est que cette BD date d'il y a presque vingt ans (réalisée au cours de l'année 2000; parution en 2001) mais qu'elle est plus que jamais d'actualité: confrontation de système productiviste vs durable; agriculture biologique; écologie et environnement; ignorance des réalités du monde rural par la société citadine, etc. Il y a beaucoup de thèmes traités dans cet album, et même si on sent le parti pris de l'auteur (et tant mieux ! - la morale de fin est d'ailleurs géniale), ils sont tous bien exposés.
Les dessins conviennent parfaitement à ce type de BD et accentuent encore plus l'authenticité du propos. En bref, une très bonne BD, "à lire absolument" selon moi, étant donné sa place en tant que précurseuse du genre "reportage / documentaire" dans le monde de la bande dessinée.
David B. mêle genre fantastique et récits de piraterie pour concocter cette BD d'aventure. De son côté, Guibert maîtrise avec brio fusain et encre de chine pour assurer la partie graphique avec classe. Toutefois le résultat final est assez bancal; la lecture est très rapide et personnellement je suis resté sur ma faim. Il y a de l'héroïsme, de la poésie, de l'humour noir ou absurde, du romantisme ... mais ça manque de quelque chose. Une BD très étrange.
Lecture sympa qui file le sourire. Le scénario est cocasse mais bien fichu, les personnages bien trouvés; les dessins sont chouettes. C'est la chronique d'un couple ordinaire, qui va se retrouver embarqué dans une histoire farfelue à partir d'un quiproquo initial. Cela n'a pas la même profondeur que les reportages-BD desquels Davodeau est coutumier, mais cette fiction est agréablement divertissante. J'ai bien aimé.
Avec son dessin si personnel qui personnellement me plaît beaucoup, David B. raconte dans cet album trois histoires mêlant magie, aventure et poésie, dans des univers de type médiévaux.
La première, intitulée "Le Prophète voilé", met en scène un personnage énigmatique et terrifiant, issu de la série LES CHERCHEURS DE TRESOR. Au coeur de l'empire persan des Mille et une nuits, un homme hérite d'un voile ensorcelé qui lui couvre entièrement le visage et lui apporte des pouvoirs terrifiants. Il va semer la mort et la désolation sur son passage, entraînant guerres et chaos. Quiconque cherchera à voir sous son voile pour découvrir son visage plongera dans la folie.
La seconde histoire, "Le jardin armé", raconte comment, dans la Bohème moyenâgeuse, un forgeron de Prague, croyant retrouver le chemin perdu du Paradis, entraînera dans son sillage de nombreux adeptes, tout en éliminant physiquement les personnes qui seront au travers de leur route. Pour atteindre le jardin d'Adam et Eve, ils commettront les pires atrocités et c'est finalement l'Enfer qu'ils atteindront, en lieu et place du Paradis.
La dernière - "Le Tambour amoureux" - est ma préférée. A l'issu de la mort au combat d'un chevalier légendaire, on récupéra sa peau pour en faire un tambour, dont le son des percussions donnaient aux armées la goût de la guerre et un courage à toute épreuve, les rendant invincibles. Mais l'âme du chevalier, prisonnière du tambour, en avait assez de provoquer des combats sans fin et de ne semer que la mort. Son salut vint d'une jeune fille qui vola le tambour et rendit ce dernier amoureux, grâce à ses mains délicates qu'elle promenait sur sa peau pour jouer du tambour.
Trois histoires différentes, tour à tour drôles, cruelles ou philosophiques, qui se lisent avec un immense plaisir, tant les talents de conteur de David B. sont - comme d'habitude - un véritable régal.
"Un livre phénoménal, considéré par les amateurs éclairés comme un chef-d'oeuvre de la bande dessinée" écrit pompeusement le quatrième de couverture intérieur de cette intégrale. Il faut croire que je ne suis pas un "amateur éclairé" tant ce livre m'a déplu.
Le scénario de ce PEPLUM est beaucoup trop snob pour moi, beaucoup trop métaphorique. Quant au dessin de Blutch, je n'en ai jamais été amateur et j'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut considérer cet auteur comme un "génie de graphisme". Son trait brut, charbonneux, est pour moi particulièrement agressif et extrêmement désagréable à observer.
J'ai essayé à de nombreuses reprises différents ouvrages de cet auteur, et à part son superbe DONJON "Monsters" et les très drôles aventures de BLOTCH, il n'y a rien qui m'a vraiment plu. Blutch n'est définitivement pas un auteur pour moi.
Je salue l'audace et la motivation de Marc-Antoine Mathieu à repousser toujours plus loin les limites de la bande dessinée. Cependant, si le concept de cette BD est stupéfiant, j'avoue que sa lecture ne m'a pas enthousiasmé outre mesure. La faute à un "scénario" qui se révèle être terriblement répétitif (et donc lassant) et un dessin qui, s'il est parfaitement exécuté, m'a parfois donné le tournis ou m'a fait mal aux yeux (les effets de zoom et dézoom en noir et blanc ne sont pas toujours reposants pour la rétine).
A lire néanmoins, tant le concept de cette BD est original.
Je n'ai pas accroché à ce premier album. Bon, j'avoue aussi que le western n'est pas un genre qui me branche énormément, mais quand même. Le scénario est vraiment manichéen et le dessin épais et puissant n'est pas à mon goût (sans parler de la colorisation à l'ordinateur beaucoup trop "flashy" selon moi). L'ambiance - sale, poisseuse, écoeurante - m'a déplu. Bref, j'ai voulu essayé, je n'ai pas accroché. Je laisse la série aux amateurs du genre.
Pour rendre service à Cléa, sa nouvelle petite amie, LAPINOT se rend en province où il doit militer pour l'implantation d'un temple dédié à l'athéisme. Et comme si la situation n'était déjà pas assez compliquée à la base, il est accompagné par son ami Richard qui le harcèle pour l'aider à écrire un scénario d'une histoire de zombies pour une série TV.
Un album dans la droite ligne des meilleurs épisodes de la série. De l'absurde, de l'ubuesque, de l'humour, de l'action débile, des situations improbables, des dialogues pleins de verve ... et des personnages toujours aussi attachants, le tout croqué avec un trait toujours aussi efficace. LAPINOT n'est ni mort ni même mort-vivant: il est au contraire bien vivant, et ça fait fichtrement plaisir !
Le dessin extrêmement précis est un vrai régal pour les yeux et le scénario, qui mêle efficacement polar et fantastique, tient bien en haleine. L'ambiance macabre de l'histoire, des lieux inquiétants et morbides (cimetière, morgue, catacombes ...), une palette de couleur alternant entre le terne et le sombre ... tout concourt pour créer un climat pesant, rendant la lecture particulièrement prenante. Un premier tome irréprochable, qui donne bien évidemment envie de lire la suite.
A l'instar de ce pauvre Lanfeust, RATAFIA a droit à sa version SF. Et comme on pouvait le redouter, ce n'est guère enthousiasmant. Si l'humour et les blagues fonctionnent encore pas mal, et que les nombreuses références sont amusantes, hélas la dégradation affligeante du dessin est le gros point noir de cet épisode, ce qui entache pas mal le plaisir de lecture. Comparez avec la série originelle et voyez à quel point le dessin de ce nouvel opus est d'une triste banalité ! Est-ce dû à un timing de parution trop serré ? Un manque d'enthousiasme du dessinateur ? Je n'en ai aucune idée, mais le résultat est extrêmement décevant.
Dans la lignée du premier opus, et donc très bon. Le dessin reste bluffant et le scénario, malgré son manque de complexité, est fidèle à ce que proposait jadis l'animé. C'est un vrai plaisir de voir ce héros emblématique, ce vaisseau mythique et tous ces personnages attachants retrouver une seconde jeunesse.
DONJON est une série à ce point unique et géniale (au sens premier du terme) que même lorsque c’est terminé, ce n’est pas fini ! La preuve avec ce septième « Zénith » qui envoie sacrément du bois !
Un tome essentiel en terme de background qui nous distille tout un tas d’informations intéressantes sur l’univers du DONJON. On y découvre ainsi un nouveau lieu (l’Insondable Tourbillon, Q.G. des Pourvoyeurs Exécutaires !), la manière d’intégrer l’ordre de ces mêmes Pourvoyeurs Exécutaires, les raisons qui ont poussé Marvin, Herbert et Isis à quitter le Donjon, de nouveaux objets magiques, de nouveaux sorts, des informations complémentaires sur la religion draconiste et, cerise sur le gâteau, on assiste aux événements ayant entrainé le réveil de l’Entité Noire !
L’histoire avance grandement, l’action est spectaculaire, l’aventure est vraiment drôle avec des personnages toujours aussi attachants (notamment un quatuor Herbert-Marvin-Isis-Pirzuine très complémentaire) ; bref la lecture est passionnante. Ajoutez-y le dessin consensuel mais néanmoins inventif de Boulet (avec plusieurs grandes cases qui en mettent plein les yeux) qui convient parfaitement à l’esprit « Zénith », et vous obtenez un « Donjon Zénith » une nouvelle fois exceptionnel. Franchement, par-fait !
Un nouveau monde chaotique et archaïque, deux clébards en guise de personnages principaux pour former le tandem de "héros" le plus improbable de l'Histoire, de la tuerie de masse dans la joie et la bonne humeur, de l'humour décalé, un univers complètement nouveau à explorer (l'effet - 10 000 !) ... Cette nouvelle ramification de la série DONJON, baptisée "Donjon Antipodes-", ne manque pas d'attraits !
Je n'ai pourtant pas accroché plus que ça. Le dessin, déjà, ne m'a guère plu. Le trait est rustique, manque de finesse, paraissant limite bâclé. Et puis, ça fait bizarre de lire une histoire de DONJON où quasiment RIEN n'est en rapport avec le fameux édifice ou les personnages, lieux, etc. connus de la série.
Quoiqu'il en soit, Sfar et Trondheim démontrent avec cet album qu'ils savent encore sortir de leur zone de confort en créant tout un nouvel univers et rien que pour ça, on peut les remercier et être confiant pour la suite !
Cet album rassemble tout ce que j’aime dans une bande dessinée : un dessin original sortant des sentiers battus mais qui reste esthétique à l’œil, un scénario captivant qu’on ne perd jamais de vue, des personnages forts, des dialogues travaillés et un traitement graphique original, entre une mise en page audacieuse et plein de trouvailles graphiques géniales.
On a vraiment l’impression de lire une enquête inédite de Sherlock Holmes, tant les codes des romans sont respectés (jusque dans les caractères des personnages parfaitement retranscrits, notamment dans l’attitude parfois sarcastique et volontairement un peu humiliante de Holmes à l’égard de Watson). Le dessin un brin torturé convient parfaitement à l’esprit tortueux de Sherlock Holmes. Une super lecture pour ma part. Vivement le tome 2 !
Un premier tome intéressant. L'ambiance est bonne, le dessin bien maîtrisé (avec un découpage et des cadrages très variés), le scénario habile (avec deux intrigues menées en parallèle). Seuls les personnages manquent - pour l'instant - un peu de consistance. C'est à ce stade moins accrocheur que LE CHANT DES STRYGES, mais ça donne envie de connaître la suite. A suivre.
Je rejoins l'avis général: les deux premiers tomes étaient extra, celui-ci est moyen. La faute à un scénario confus qui, loin de tout éclairer, embrouille encore plus la compréhension de l'intrigue et fait que la lecture de cet opus est par moments irritante. Dommage, car le dessin reste très bon, bel hommage au style classique de l'âge d'or de la BD franco-belge, tout en y ajoutant une touche de modernité.
Une BD que je n'ai quasiment eu aucun plaisir à lire. Pourquoi ? Tout simplement à cause du dessin extrêmement repoussant. Ce trait tremblotant et à peine esquissé gâche vraiment le plaisir de lecture d'une histoire pourtant bien imaginée et intelligente, avec une morale de fin que j'ai appréciée. C'est vraiment dommage de gâcher une bonne histoire avec un dessin aussi laid.
Le dessin baroque d'Alfred s'accorde parfaitement à cette histoire ésotérique, noire et inquiétante comme il se doit, imaginée par Corbeyran, grand spécialiste en la matière. Si l'auteur des "Stryges" signe là un récit lugubre teinté de bizarre qui s'apprécie sans déplaisir, cet album vaut surtout à mon sens pour (re)découvrir le trait d'Alfred à ses débuts, assez éloigné de ce qu'il réalise aujourd'hui. Un dessin très atypique mais aussi très séduisant, qui donne toute son originalité à cette série méconnue et pourtant bien prenante.
Ambiance fantôme, démons, satanisme, magie noire et compagnie ... Accrochez-vous !
Quand un prince d'Egypte transformé en momie depuis 3000 ans débarque à Londres à la fin du XIXème siècle, il arrive qu'il tombe amoureux d'une jeune Anglaise de la bonne société ...
La douceur du trait d'Emmanuel Guibert conjuguée à la fantaisie et la poésie de Joann Sfar. Inutile d'argumenter cent sept ans : cet album est une pure merveille, et un excellent exemple du talent des deux auteurs, qui auront chacun fait du chemin depuis.
LA FILLE DU PROFESSEUR, ou la rencontre inattendue entre Mary Poppins et Conan Doyle ...
Très bon récit fantastique. La première partie est un peu longue, avec une intrigue qui met du temps à se mettre en place, mais ensuite quand tout s'emballe ça devient très bon, et même flippant ! Le dessin géométrique et les couleurs fluo créent une ambiance particulière. Ce n'est pas le style graphique que je préfère, mais j'apprécie le côté original de la chose.
Une BD que j'ai au final bien aimée, même s'il y a une part de subjectivité dans tout ça : c'est surtout l'atmosphère des années 80 (jeux de rôle, bornes d'arcades, cassettes qu'on écoutait sur walk-man ...) qui m'a séduit, en me rappelant avec nostalgie ma jeunesse.
Quoi de mieux que de faire rencontrer à ASTRID BROMURE son oncle farfelu adepte d'expériences scientifiques aussi insensées que non maîtrisées pour nous embarquer dans une nouvelle aventure rocambolesque ? Ajoutez-y un manoir écossais perdu dans les Highland, un loch abritant un monstre marin, des vieux autochtones supersticieux et vous avez tous les ingrédients pour un nouvel album détonnant, agrémenté d'un dessin toujours aussi vivifiant.
Le meilleur de la série ! Plus drôle, plus dépaysant (aventure en pleine jungle oblige) mais surtout avec un scénario plus "intelligent" qui ridiculise les préjugés et comportements occidentaux face aux civilisations étrangères et qui devrait amener à faire réfléchir les jeunes lecteurs. Beaucoup de personnages hilarants sont également de la partie, entre les pygmées gloutons, l'enfant sauvage ou le féroce mais poissard léopard qui rappelle pas mal l'ennemi juré de ce cher Marsupilami.
C'est gentillet et enfantin mais en même temps, c'est totalement voulu. Un album par conséquent réussi, avec un scénario amusant où dans un pensionnat de haut standing pour jeunes demoiselles se côtoient gentils fantômes, jeunes filles espiègles de bonne famille, petites pestes et institutrices vieilles filles psycho-rigides. Un cocktail détonnant, servi par le dessin toujours plein de fraîcheur et de charme de Fabrice Parme.
Je n'ai pas été conquis. D'accord, le personnage de MAMETTE est craquant tout plein et la plupart des scènes sont attendrissantes. Mais ça reste très très léger niveau humour. Comme l'écrit si bien L.Cirade dans sa critique, "c'est parfois tendre sans être réellement touchant, (...) marrant sans être hilarant, (...) "bien observé" mais sans effet de surprise". Quant au dessin de Nob, je le trouve peu abouti sur ce premier album, avec tout un tas d'imperfections nettement visibles.
Au final, c'est gentillet, sans plus. Du même auteur, j'ai nettement préféré la série DAD, mieux dessinée et surtout beaucoup plus drôle.
Dans les quartiers chics de la capitale, NESTOR BURMA enquête sur le meurtre d'une star de cinéma. Entre producteurs véreux, jeunes débutantes prêtes à user de leurs charmes pour réussir, comédiens accro à la drogue et membres du Milieu, notre héros en aura pour ses frais à naviguer dans l'arrière du décor du monde du cinéma.
Un bon Burma, avec une intrigue solide, bien que parfois très (trop ?) touffue. Les pistes se multiplient dans tous les sens et il est bien difficile de deviner le(s) coupable(s). Le dessin suit les codes de la série. Une lecture très plaisante en fin de compte.
Au sein du 9ème arrondissement parisien, NESTOR BURMA mène une enquête qui va le conduire sur la piste de diamants dérobés au trésor impérial du Tsar de Russie.
Premier bon point: le retour au noir et blanc. Un élément qui nous renvoie aux premiers albums de la série (sans conteste les meilleurs), d'autant que le dessin de Barral imite bien celui de Tardi. Second bon point: le scénario. L'intrigue est bien prenante, alambiquée comme il faut et met en scène toute une galerie de personnages pittoresques (proxénètes Chinois, émigrés russes, diamantaires douteux ...). Ajoutez à cela des textes bien tournés et des dialogues plein de gouaille et vous obtenez à coups sûrs l'un des meilleurs albums de la série.
Encore plus creux que d'habitude. L'album, qui traite en gros de comment réussir à passer de bonnes vacances en compagnie d'enfants en pleine crise d'adolescence, est malheureusement d'un vide abyssal. Il ne se passe (quasiment) rien, beaucoup de scènes sont inutiles, certains personnages manquent de crédibilité tellement ils sont caricaturaux (les douaniers) ... Même le dessin, qui constituait jusqu'à présent le point fort de la série, paraît bâclé par moments. Bref, j'ai été déçu.
C'est débile mais ça m'a bien fait rigoler ! Le combo humour absurde / dessin naïf est toujours très efficace. Un album bien drôle, dans la lignée des BD humoristiques de Lewis Trondheim, Anouk Ricard, Manu Larcenet ...
Le Duc de la Fourrière, l'ennemi juré de Renaud, a réussi à implanter une puce dans le cerveau de ce dernier et peut ainsi le téléguider à sa guise tel un pantin. Notre héros va donc commettre quelques méfaits contre sa volonté, et seuls LES PETITS HOMMES pourront l'aider à se sortir de ce mauvais pas.
L'idée de départ n'est pas mal (le héros manipulé par le méchant) mais c'est dommage d'avoir développé cette histoire dans le monde des Grands. On a du coup l'impression de suivre une série lambda car l'ambiance "Petits Hommes" est assez peu présente. Dommage.
Prisonniers malgré eux de l'Atlantide, LES PETITS HOMMES sont sommés par les Atlantes de les aider à se débarrasser des Hommes-Poissons, leurs ennemis ancestraux.
Suite et fin de l'histoire débutée dans le volume précédent ("Le triangle du diable"). Une aventure résolument musclée où nos héros seront amenés à livrer nombre de bagarres sous-marines contre des Hommes-Poissons et des monstres aquatiques en tous genres. Un album qui montre bien toute l'étendue de l'imagination Seron pour créer des univers fantaisistes et des gadgets futuristes farfelus.
LES PETITS HOMMES sont envahis par des plantes géantes, suite à des expériences menées par l'armée. Une invasion qui touche également le monde des Grands.
Encore une bonne aventure des Petits Hommes. Le mystère entourant ces plantes envahissantes est bien prenant et l'humour est au rendez-vous. Une aventure où Seron affiche clairement ses idées anti-militaristes et sa crainte du nucléaire, en plus de dévoiler ses préoccupations écologiques.
LES PETITS HOMMES se portent à la rescousse d'une gamine maltraitée par son oncle. Une B.A. qui va les conduire sur une affaire de plus grande envergure, sur la piste de trafiquants d'animaux et d'un complot visant à inoculer un terrible virus à la population du coin.
Un album assez sympa mais fichu bizarrement. On dirait presque qu'il contient deux histoires en une et la lecture est assez étrange, car les deux histoires s'enchaînent sans trop de liant et n'ont pas grand chose à voir. Un épisode marqué par des méchants vraiment méchants, entre l'oncle Rodolphe qui est une belle ordure et les bandits qui sont vraiment sans scrupule.
Deux garnements d'Eslapion ont récupéré un fragment de météorite et s'en servent pour miniaturiser le monde des Grands. Renaud se lance à leur poursuite pour leur faire cesser leur mauvaise blague, qui pourrait avoir des répercussions néfastes sur LES PETITS HOMMES.
L'idée de départ du scénario de cet album est plutôt bonne mais elle est hélas traitée sans grande imagination. Tout l'album se résume à montrer deux enfants d'Eslapion qui enchaînent les farces et rapetississent tout ce qu'ils touchent. Bref, la lecture est vite lassante. Dommage.
Suite à tout un tas d'événements étranges, LES PETITS HOMMES vont se retrouver embarqués dans une aventure rocambolesque jusque dans le terrible Triangle des Bermudes, où des découvertes surprenantes les attendent.
Un album bien sympa avec un scénario bien mystérieux qui rend du coup la lecture suffisamment accrocheuse. Un épisode qui donne l'occasion à Seron de revisiter les mythes du Triangle des Bermudes et de l'Atlantide, et de laisser libre cours à son imagination et à son talent de dessinateur. A noter toutefois que l'album n'est que le premier volume d'une histoire en deux parties, celle-ci se terminant dans l'album suivant ("Le peuple des abysses").
Michel se fait embêter par des crétins à l'école. Aussi PETIT VAMPIRE décide-t-il de lui présenter son prof de kung-fu pour qu'il apprenne à se défendre.
Un tome bien rigolo dans une ambiance un peu à la DRAGON BALL. Le cocktail bagarres-monstres-humour-aventure devrait ravir les plus jeunes lecteurs. En tout cas moi ça m'a bien plu ;-) !
Le dessin et le scénario m'ont vraiment rappelé la série animée que je regardais quand j'étais petit et qui me plaisait tant. Bien sûr le scénario peut paraître un brin facile, mais c'est la série qui veut ça. En tout cas, on retrouve bien l'ambiance particulière de la série: sombre, mélancolique et romantique à la fois. Quant au dessin, il est vraiment incroyable, on retrouve totalement l'univers de l'animé.
Un album qui contrairement aux apparences n'est - je pense - pas destiné aux enfants (quel enfant en 2020 s'intéresse à ALBATOR ?) mais plutôt aux fans et aux nostalgiques.
J'aime bien les BILLY BROUILLARD. La poésie et l'onirisme qui se dégagent de ses univers, l'atmosphère tendre et lugubre que dégagent les histoires, la galerie de personnages et tous les gentils monstres qui côtoient notre héros, le dessin malicieux et élégant de Guillaume Bianco ... tout cela est très plaisant. Mais j'aime encore plus l'inventivité de cette série, comme par exemple avec cette loupe de trouble-vue fournie avec cet album, qui apporte un côté ludique à la lecture. C'est le genre de "gadget" amusant qui montre bien à quel point la BD peut se révéler originale.
DAD est une série que j'affectionne tout particulièrement. Le sujet de base est bien trouvé (DAD est un père au foyer célibataire qui s'occupe seul de ses quatre filles, qui lui en font voir de toutes les couleurs) et tout à fait dans l'air du temps. Les gags sont amusants et les personnages attachants. Le dessin rondouillard bien agréable et les couleurs vives conviennent quant à eux parfaitement à ce genre d'univers.
Une série originale, drôle et touchante à la fois.
Chouette premier album pour cette série adaptée avec succès en série animée. Scénario simple mais plaisant à lire, humour décalé et dessin biscornu très original rendent la lecture bien agréable. Il souffle un vent des "Pierrafeu" ou des "Simpson" dans la FAMILLE PIRATE, et c'est bien rigolo.
5/5 c'est peut-être un poil exagéré mais je me suis vraiment régalé à la lecture. Comme à leur habitude, LES SPECTACULAIRES nous entraînent dans une aventure aussi loufoque que mouvementée. Leur mission du moment consiste en effet à capturer un nouveau super-vilain, le Marsouin (ou le Mérou, ou encore peu-être le Merlan, je ne sais plus ;-) ), qui profite de la crue centennale de la Seine et du fait que Paris soit sous les eaux pour piller en toute impunité banques et musées parisiens.
L'aventure est rythmée, les personnages sont burlesques à souhait, les dialogues sont comiques, il y a un bon petit suspense et le dessin un brin nerveux est bien agréable. Que demander de plus ?
Voilà une série qui ne cesse de s'améliorer au fur et à mesure de la parution des albums. Vivement le prochain !
A bord de leur porte-avion / sous-marin, des êtres mutants, mi-éléphants mi-crocodiles, échafaudent un plan pour voler toute la matière grise des plus éminentes sommités du pays. Parmi leurs cibles, le professeur Hondegger, ce qui va entraîner LES PETITS HOMMES dans une nouvelle aventure.
Bon, vous l'aurez sûrement compris à la simple lecture de ce synopsis, le scénario de cet album est d'un grand n'importe quoi. Une histoire sans queue ni tête, une intrigue confuse, un humour poussif ... Un épisode des Petits Hommes clairement dispensable.
LES PETITS HOMMES se retrouvent plongés dans un monde parallèle semblable au leur mais dépourvu totalement de couleur. Dans cet univers entièrement blanc, un danger les menace, sous la forme de robots-tueurs. Nos amis vont donc devoir contrer cette menace, en même temps qu'il leur faudra trouver un moyen de regagner leur propre dimension.
Un album conceptuel assez angoissant, qui démontre bien toute l'imagination de Seron, que ce soit au niveau graphique ou de la narration. L'un des épisodes les plus originaux de la série.
Renaud est accusé par LES PETITS HOMMES d'introduire en douce de la drogue à Eslapion2. On le séquestre donc en vue de l'interroger mais notre héros parvient à se faire la malle et va chercher à élucider ce mystère afin de prouver son innocence.
Une bonne histoire qui casse un peu la vision idyllique du monde des Petits Hommes en montrant que cette société lilliputienne peut également avoir ses travers et notamment accuser à tort un des siens et le clouer au pilori en se basant simplement sur des rumeurs malveillantes. Un épisode qui donne surtout l'occasion à Seron de dessiner de nombreuses séquences aériennes, pour notre plus grand plaisir.
LES PETITS HOMMES sont attaqués par d'autres Petits Hommes belliqueux, vétérans de la Seconde Guerre Mondiale. Mais l'invasion vire à la mascarade.
Une histoire pas très crédible et donc pas très intéressante à lire. Heureusement il reste l'humour et le dessin toujours impeccable de Seron.
Le professeur Hondegger est enlevé par les agents des services secrets du Brontoxique, petit pays d'Amérique du Sud dirigé par un régime castriste. Renaud et ses amis traversent donc l'Atlantique pour tirer le professeur des griffes de ses ravisseurs.
Une bonne histoire des PETITS HOMMES, avec de nombreux passages forts drôles, notamment grâce aux agents du Brontoxique tournés en ridicule ou encore lors de toute la séquence se situant dans le cargo pendant la traversée de l'Atlantique.
Toujours cette désagréable impression que le scénario navigue à vue, avec des protagonistes dont les motivations sont bien difficiles à cerner. Du coup la lecture se fait avec ennui et frustration. Il faut se rendre hélas à l'évidence: malgré l'originalité du dessin et de l'univers dépeint, cette série ne décolle pas. Dommage.
Une belle surprise ! Je pensais lire une BD pour ados un peu crétine mais ce n'est pas du tout le cas. Le scénario est intelligent, mêlant efficacement scènes d'action explosives, moments sensibles et humour ravageur. Visuellement aussi l'album est une réussite: trait dynamique, découpage efficace, cadrages audacieux, couleurs pétaradantes; bref ce dessin "moderne" colle bien au scénario et à l'univers futuriste de ZORGLUB.
Une lecture très agréable en fin de compte, avec un twist final très bien trouvé que je n'avais pas vu venir.
Icrem Areunum !
Trèèèèès mauvais ! Mixer l'univers de CORTO MALTESE avec celui de Disney était une très mauvaise idée. Ces univers sont tellement éloignés l'un de l'autre que le résultat final est boiteux. C'est un peu comme vouloir mélanger l'univers de "Bécassine" avec celui de "Sin City", ça ne peut être que foireux.
La lecture est ennuyeuse puisqu'on sait à l'avance ce que le scénario va nous réserver, et le dessin est d'une banalité affligeante (tellement classique qu'on se croirait dans un bête "Mickey Parade"). Sans parler des noms ridicules donnés aux personnages de cette aventure (Patspoutine, Mindora Gruyerenore, etc.).
Un album tellement affligeant que Glénat l'a retiré de la collection officielle pour en faire un Hors-Série. Un album pour moi vraiment "sans intérêt".
Le Tournoi Multi-Univers touche à sa fin et San Goku, Végéta et Freezer se retrouvent face au seul Jiren. Mais c'est bien San Goku qui semble être le seul en mesure de tenir tête à ce guerrier apparemment invincible. Encore une fois, la survie de nos héros ne tient donc qu'à un fil.
Ouf ! Ce volume met enfin un terme au cycle du "Tournoi Multi-Univers", qui malgré quelques bonnes idées (notamment en ce qui concerne la personnalité des différents combattants ainsi que certains de leurs pouvoirs) tournait pas mal en rond. Bien évidemment, la victoire finale revient au clan de San Goku, mais comme dans le cycle précédent (celui de "Goku Black"), ce n'est pas San Goku qui est à l'origine de cette victoire mais ici Freezer et C-17. J'avoue que ce dénouement inattendu m'a beaucoup plu. C'est finalement une manière très astucieuse de conclure ce cycle plutôt moyen.
Après quoi un troisième cycle débute à mi-album, qui plus est de manière assez loufoque, mettant en scène Jaco et la patrouille galactique, ainsi qu'un nouveau méchant qui semble bien effrayant. Un cycle qui en tout cas paraît beaucoup plus prometteur que celui du Tournoi Multi-Univers, avec une intrigue intéressante et pas mal d'humour. Vivement le prochain volume pour en savoir plus !
LE JOUR DE TAROWEAN narre les aventures de Corto dans le Pacifique Sud, au cours de l'année 1913. On y apprend notamment comment et pourquoi notre marin s'est retrouvé ligoté à un radeau et abandonné en mer au début de LA BALLADE DE LA MER SALEE.
La tentation était grande d'inventer un préquel à LA BALLADE DE LA MER SALEE pour expliquer la première apparition de CORTO MALTESE sous les crayons d'Hugo Pratt, mais en même temps l'exercice était éminemment casse-gueule tant ce titre est considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la série (voire comme un chef-d'oeuvre de la Bande-Dessinée tout court).
Force est de constater que les nouveaux auteurs s'en tirent plutôt bien. Bien sûr, ce nouvel épisode n'a pas la saveur ni la charge émotionnelle du chef-d'oeuvre de Pratt. Si le dessin singe bien le trait enlevé et distingué de Pratt, le récit est moins onirique, moins trépidant, moins romantique, moins mystérieux. Il n'en reste pas moins un bon récit d'aventure, divertissant à défaut de faire rêver.
Si on est content de retrouver certains personnages-phares de la première aventure de CORTO MALTESE (par ordre de parution), comme le Moine ou Cranio, ce sont surtout les nouveaux personnages inventés pour cette aventure qui amènent un plus au récit (les premiers nommés ne jouant pas un grand rôle dans cette histoire). A l'exception bien sûr de Raspoutine, qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu (une habitude chez ce forban) et qui engendre parfois quelques passages assez comiques.
En bref, plutôt content de ce nouveau Corto, qu'il faut savoir apprécier tel quel et qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à LA BALLADE DE LA MER SALEE.
Contrairement à certains, j'ai bien aimé. Les deux volumes de cette histoire forment un ensemble cohérent; le premier tome est plus réaliste (mêlant récit d'espionnage, polar, bagarres et courses-poursuites), celui-ci est plus fantastique (un peu comme l'étaient les deux albums du MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE). L'histoire se lit avec intérêt, avec son lot de rebondissements et de surprises et le dessin est vraiment superbe (particulièrement les décors que j'ai trouvé très oniriques).
Seul bémol à mes yeux: la sous-utilisation du personnage d'Olrik dans cet épisode. Dommage. A part ça, LA VALLEE DES IMMORTELS est un très bon récit d'aventure / fantastique qui ne fait pas injure à la série, loin de là.
Des robots-tueurs à l'apparence de poupées pour enfants découvrent par erreur le repaire des PETITS HOMMES. Programmés pour tuer, ces robots entament donc l'extermination d'Eslapion !
Je n'ai pas lu tous les titres de la série, mais de ceux que j'ai lus, c'est mon épisode préféré. Un scénario carrément trash qu'on prend plaisir à suivre, des méchants qui tiennent bien leur rang, un humour noir bien en place ... Excellente aventure.
Suite à un concours de circonstance, Yoko découvre l'existence d'un peuple de robots, jadis au service des habitants de la planète Vinéa. Ces êtres robotiques sont retenus prisonniers par l'infâme Gobol sur Kifa, une cité satellite en orbite de Vinéa, que le malfaisant sorcier projette de précipiter sur la planète afin de se venger des Vinéens. Yoko décide d'intervenir, autant pour sauver ses amis de Vinéa que ces étranges robots.
Cet album est le tout premier YOKO TSUNO que j'aie lu, il a donc une saveur particulière pour moi. D'où mon indulgence dans la notation de cet album, car il faut bien reconnaître que le scénario confus et laborieux ne rend pas la lecture très palpitante, d'autant que les personnages - Yoko en tête - ne semblent avoir aucune prise sur les événements décrits dans cette histoire, quand il ne font pas de la simple figuration (Vic et Pol ne servent par exemple strictement à rien ici) !
Reste le dessin magnifique de R.Leloup concernant les vaisseaux spatiaux, les technologies futuristes et les mondes fantastiques parcourus par nos héros pour faire rêver suffisamment le lecteur.
Après cinq ans d'absence, revoilà LE SCORPION ! Et c'est un vrai régal de le retrouver. Le dessin de Marini est toujours aussi magnifique et le scénario imaginé par Desberg toujours aussi haletant, réservant son lot de surprises, de rebondissements et de révélations. Une recette qu'on a beau connaitre par coeur depuis le début de la série mais qui fonctionne toujours aussi bien.
Pour résumer, rien de novateur, on est dans la continuité des albums précédents. Mais en même temps, quand on frise l'excellence, pourquoi changer la formule ?
Je m'attendais à pire. Après, soyons honnête, ce n'est pas non plus terrible.
De loin, le dessin paraissait froid et sans charme. De près, il l'est aussi. Ce n'est pas que ce soit "mauvais", c'est surtout que ce genre de trait est totalement impersonnel, tant on a l'impression de l'avoir déjà vu et revu dans plein d'autres séries du style.
Quant au scénario, c'est d'une lenteur ! Un peu plus d'action aurait certainement été bénéfique. Il y en aura sûrement dans les prochains tomes (du moins j'ose l'espérer), mais je n'irai pas le vérifier, car pour ma part ce premier album ne m'a pas donné envie de poursuivre la lecture de la série.
J'avoue, Sfar m'a bien calmé avec ce second tome. J'avais trouvé le T1 un peu "facile", l'auteur ressassant toujours plus ou moins ses thèmes de prédilection de la même manière. Bref, rien qui n'était très surprenant. Rien à voir avec ce T2 où j'ai pris une belle claque ! L'ambiance est glauque à souhait; c'est noir, triste, dégoutant, horrible ... bref ça fout sacrément les boules. Ca parle de meurtres d'enfants, de torture sur mineurs, d'adultes qui volent la vie de nourrissons ... Heureusement, il y a aussi des scènes pleines de couillonnades et d'autres pleines de panache et d'héroïsme, qui font que la lecture est au final bien prenante.
En bref, un second tome original qui redonne de l'intérêt à la série. J'ai envie de connaître la suite.
Je l'avoue, j'y allais franchement à reculons mais au final j'ai bien aimé. Le dessin de Schuiten (que je n'aime habituellement pas) est remarquable de précision et de réalisme, bien qu'il soit (naturellement) à des années-lumières de la fameuse "ligne claire" qui caractérise la série. Quant au scénario, je l'ai trouvé très respectueux de l'oeuvre originelle, bien dans l'esprit de ceux que Jacobs imaginait. On retrouve un cadre d'action et des décors bien réels, du mystère, du suspense, de la technologie scientifique, une bonne part de fantastique et un brin d'ésotérisme, comme dans les meilleurs albums de la série. Enfin, j'ai trouvé original que cette histoire se situe dans les années 80 et d'avoir ainsi à faire à des héros vieillissants.
Cet album - très éloigné en style des albums classiques de la série - doit être vu comme un "B&M vu par ...", sur le même modèle que les "Spirou", "Lucky Luke" ou "Valérian vu par ..." qui ont fleuri ces dernières années. A ce titre, c'est une franche réussite.
Cosey nous refait le coup d'un MICKEY, sauf qu'il s'agit cette fois d'une aventure de Minnie. Comme pour son précédent album dans cette collection, l'histoire est amusante, pleine de bons sentiments, ponctuée de quelques rebondissements inattendus, avec cette fois-ci en prime peut-être encore plus d'humour (on rit beaucoup à la lecture de cette histoire, principalement grâce à Minnie dont le caractère frondeur et le tempérament casse-cou sont très rigolos).
Le dessin simple mais élégant de Cosey est également très agréable, d'autant que quasiment toute l'action se passe dans des décors de montagnes enneigées que l'auteur affectionne tant et sait si bien retranscrire.
Une chouette aventure donc et un album que j'ai eu plaisir à lire, même si je trouve un peu dommage que Glénat fasse toujours appel aux mêmes auteurs pour faire vivre cette collection. J'espère découvrir de nouveaux auteurs et une nouvelle vision de l'univers Disney au cours des prochains albums.
La première chose qui frappe en lisant cette BD, c'est la beauté du dessin. Personnages plus vrais que nature et décors grandioses sont dessinés avec une rare virtuosité. Un plaisir visuel énorme, d'autant que les planches sont magnifiquement découpées et les cases agencées. Et fort heureusement, ce dessin sublime est mis au service d'un scénario implacable: haletant, tragique et tellement crédible.
Un très grand moment de BD, assurément, dixit un lecteur qui n'est habituellement pas fan du genre western !
Le premier cycle d'AZIMUT se termine de belle manière, non sans avoir levé le voile sur tous les mystères de ce monde extravagant. Nul doute que ces derniers seront résolus dans un second cycle que j'attend déjà avec impatience. Scénario délirant, personnages abracadabrants et dessin unique en son genre: AZIMUT est vraiment un belle série.
Un très bon tome qui termine le cycle des origines de Kergan (commencé avec le tome 7). Un album intéressant car il nous apprend notamment comment Kergan a réussi à recruter un serviteur qui lui sera fidèle corps et âme jusqu'à sa mort, fidélité sans cesse renouvelée au cours des âges par la descendance de ce valet.
L'histoire se lit bien, dans un cadre médiéval et une ambiance noire très appréciables. Quant au dessin, OK, ce n'est plus du Swolfs, mais il reste de bonne facture.
Ca plonge, ça remonte à la surface, ça replonge, ça remonte une nouvelle fois ... et c'est à peu près tout ce qui se passe dans cet album. Une fin de cycle extrêmement décevante, d'autant que le dessin est également bien paresseux (décors manquant de détails, visages de certains personnages à peine esquissés ...).
La suite de la série (parce qu'il y aura forcément une suite, vu la manière dont se termine cet album) se fera désormais sans moi.
Voir Anouk Ricard s'essayer à l'Héroïc-Fantasy ne pouvait que titiller ma curiosité. Mais autant j'avais bien ri avec COMMISSAIRE TOUMI et COUCOUS BOUZON, autant celui-ci m'a beaucoup moins amusé. Pourtant, c'est toujours aussi absurde et déjanté (comme d'habitude avec Anouk Ricard), mais bizarrement moins drôle. Dommage, car le décalage entre le dessin ultra-naïf d'Anouk et les décors en image de synthèse était plutôt marrant.
Un album certes bien perché mais qui ne m'a guère convaincu.
Un album de fantasy humoristique, ni meilleur ni moins bon que ce qui se fait dans le genre. J'ai apprécié globalement le dessin au style caricatural (bien mis en valeur par une colorisation lumineuse), l'originalité de l'univers (un monde entièrement empoisonné, où les habitants doivent porter des équipements spéciaux pour ne pas être contaminés), mais je n'ai accroché ni à l'histoire (pleine d'incohérences et assez peu palpitante à mon goût) ni à l'humour (qui m'a laissé de marbre).
Rien de marquant pour moi, même si graphiquement c'est plutôt sympa. Un album qui devrait, je présume, néanmoins satisfaire les inconditionnels d'Héroïc Fantasy à la sauce Arleston uniquement.
Ce que j'ai vraiment aimé dans cet album, c'est de retrouver un chat plus drôle et irrévérencieux que jamais, comme on l'avait découvert au tout début de la série. Du coup la lecture est franchement marrante, et cet album (qui traite entre autre des clichés dont sont victimes les juifs, de l'émancipation des adolescents vis-à-vis de leurs parents et du manque de libertés accordées aux femmes par les hommes) est l'un des plus comiques de la série.
Le dessin est bien sûr toujours aussi débridé, et il faut faire avec.
Le western n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement mais UNDERTAKER c'est autre chose. Les intrigues sont toujours très prenantes, ménageant souvent un très bon suspense et sachant faire la part belle aux scènes d'action spectaculaires. Et le dessin réaliste est quant à lui tout à fait remarquable. La preuve une nouvelle fois avec ce cinquième tome où notre fameux croque-mort se retrouve contraint d'effectuer de basses oeuvres en territoire indien. L'histoire se lit bien, même si on peut effectivement regretter les absences de Rose et Lin, qui étaient des personnages féminins d'envergure.
Comme Goscinny en son temps, Ferri s'amuse à parodier l'actualité. Ici, l'album traite du choc des générations. Les jeunes Gaulois (idéalistes, ouverts d'esprit, soucieux des problématiques environnementales et de la nature de leur alimentation ("qu'est-ce qu'il met d'abord le vieux dans sa potion magique, hein ?")) reprochent à leurs aînés leur manque de sensibilité écologique et leurs comportements consuméristes qui conduisent au gaspillage des ressources naturelles (la chasse intensive du sanglier, ça craint !). Une thématique que j'ai trouvée très drôle et bien traitée pour ma part, mais c'est malheureusement à peu près tout.
En effet, l'album souffre hélas d'un scénario très creux. Une aventure d'ASTERIX, ce n'est pas seulement une succession de gags, de jeux de mots et de calembours (ceux de cet album sont pour la plupart très bons), mais c'est avant tout une HISTOIRE, une vraie ! Chose qui manque malheureusement ici.
Ce qui est d'autant plus dommage car les dessins de Conrad sont - comme d'habitude - remarquables.
Content de retrouver toute la petite famille gauloise (comme à chaque fois), mais déçu par la faiblesse du scénario (malgré quelques bonnes idées et beaucoup de bons gags).
Avant de partir pour la France afin d'y résoudre une affaire, Sherlock Holmes charge LES QUATRE DE BAKER STREET de surveiller les docks de Limehouse pendant son absence, où un caïd de la pègre locale a été retrouvé mystérieusement assassiné ces derniers jours. Nos jeunes héros vont ainsi se retrouver mêlés à une guerre des gangs sur fond de trafic d'opium entre des truands britanniques et des triades chinoises et se retrouver, une fois de plus, coincés entre le marteau et l'enclume ...
Je pensais que la série s'était achevée à la fin de l'opus précédent; content de voir que ce n'est pas le cas ! "Les quatre" sont de retour dans une affaire des plus périlleuses, d'autant que cette fois-ci Holmes ne sera pas là pour les protéger. L'esprit général de la série est toujours là, ses qualités aussi (scénario haletant et dessin remarquable), mais - chose intéressante - nos héros évoluent et leurs préoccupations commencent à changer petit à petit : Billy tombe amoureux, Charly a des aspirations plus féminines ... La série évolue lentement mais sûrement. Hâte de voir où tout cela va nous mener !
Bof ! On a droit à une aventure très banale de SPIROU. Notre groom préféré est en reportage dans une dictature (ici la RDA) et se retrouve confronté au régime local, dirigé par Zantafio. Bref, rien de très original. Il y a des espions, des traitres, des soldats zélés, des singes savants, des rebelles ... c'est bizarre. La vraie originalité est à chercher du côté du dessin, avec un style assez loufoque. Le trait est intéressant, même si son côté un peu "enfantin" ne m'a pas entièrement convaincu.
Une lecture plutôt agréable en fin de compte, mais rien d'inoubliable.
Un bon B&M, avec une aventure très "classique", bien dans l'esprit de la série. On est à mi-chemin entre LE SECRET DE L'ESPADON (avec une ambiance militaire, un cadre asiatique et des références directes aux albums d'E.P.Jacobs) et LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE (avec un mystère archéologique au coeur de l'intrigue).
Un cadre d'action exotique très plaisant, un scénario bien construit et richement documenté, un dessin fidèle aux canons de la série, des inventions technologiques, du mystère, de la bagarre, une ambiance coloniale agréable et bien sûr un Olrik plus revanchard et machiavélique que jamais. En bref, un bon album qui fait à coup sûr honneur à la série.
Comme les albums précédents, c'est frais, c'est drôle, léger, malin, avec une grosse dose de dérision jubilatoire et un dessin naïf mais ô combien efficace. Bref, c'est le Larcenet qu'on aime.
Aaah ... celui-là est vraiment bien ! Pas le meilleur de la série, certes, mais on sent bien l'empreinte de l'auteur. Personnages revisités par un dessin minimaliste plutôt sympathique, scénario amusant, histoire entièrement muette ... assurément l'un des albums les plus originaux de la série !
Sans renier son style, Cosey nous offre une histoire de Mickey que l'on prend plaisir à suivre, pleine de poésie, de douceur, d'humour gentillet, de rebondissements amusants, avec en prime un petit côté mystérieux très agréable. Graphiquement, le trait épuré, s'il est peu impressionnant en soi, rappelle beaucoup les premiers Mickey des années 30 et colle ainsi parfaitement au cadre du récit.
Très chouette album au final donc, que l'on termine avec un petit sourire au coin des lèvres.
Ca y est, c'est enfin la fin !
Ce n'est jamais évident de terminer une série au long cours, mais force est de constater que Lewis Trondheim s'en sort plutôt (très) bien avec ce dernier album. Une saga qui se termine donc de belle manière, et que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire au fur et à mesure de la parution des albums.
Bien sûr, même si cette "seconde époque" fut inférieure à la première (la faute principalement à un scénario parfois confus et qui s'éternisait par moments), l'ensemble est quand même d'une grande cohérence et se lit avec beaucoup de plaisir.
Merci donc M.Trondheim pour cette grande et belle saga d'Héroïc Fantasy !
Haute montagne et cyclisme d'avant-guerre sont à l'honneur dans ce superbe album, où Lax rend hommage aux coureurs des tous premiers Tours de France. Le courage, le gout de l'effort, l'amour bien sûr, la lutte contre les éléments ... sont autant de thèmes abordés dans cet opus, où le dessin d'une grande sincérité et d'une vraie authenticité fait merveille.
J'ai vraiment adoré, d'autant que l'album se révèle même didactique (on en apprend énormément sur l'origine du Tour de France et les conditions de course des premiers Tours).
Une histoire d'amour joliment racontée et mise en images, avec son lot de rires, de doutes, de joies, d'épisodes tragiques, etc. On suit le destin d'un couple sur plusieurs décennies, depuis le Paris de l'après-guerre jusque dans les Alpes au début des années 80.
Le dessin (qui rappelle par bien des points celui de la série LES BEAUX ETES) est très agréable et constitue sans nul doute le point fort de l'album.
Du Sfar d'entrée de gamme. Et ça me fait mal de l'écrire tant j'adore cet auteur ! Cela d'autant plus que le personnage d'ASPIRINE était mon personnage secondaire préféré dans la géniale série GRAND VAMPIRE (à mon sens la meilleure série de Sfar, juste derrière DONJON). Aussi me réjouissais-je par avance de la lecture de cet album …
Mais voilà: si on met de côté une nouvelle fois le dessin anarchique de Sfar (auquel on est à présent habitué), force est de constater que la lecture de cet album est hélas passablement ennuyante. Si on a lu les autres oeuvres de Sfar, on remarquera que cet album ressasse plus ou moins les mêmes thèmes, traités de manière toujours plus ou moins identique. Bref, j'avoue que j'attendais plus d'originalité de cet album, qui m'a au final déçu.
Seul le personnage d'Ydgor m'a bien plu. Caricature des étudiants bigleux et mal peignés au look gothique et des ado attardés fans de jeux de rôles, je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il y avait dans ce personnage "no-life" une part autobiographique que Sfar traitait avec beaucoup d'humour et de dérision.
Le Tournoi Multi-Univers se poursuit et commence à faire de plus en plus de ravages, de nombreux univers passant à la trappe les uns après les autres. Le tournoi avançant, San Goku et ses amis encore en lice se retrouvent confrontés désormais uniquement à des adversaires redoutables.
Bon, bin … le Tournoi se poursuit et c'est à peu près tout. Voilà voilà. Si l'on arrive à faire abstraction de la pauvreté du scénario, on saura apprécier ce volume qui réserve quand même quelques jolies surprises: la séquence avec Kale notamment (la super Sayen démoniaque) est bien vue et fait presque flipper. Autre point appréciable, ce volume met en valeur les personnages secondaires qui composent l'équipe de San Goku. Ainsi, San Gohan, C-17 ou Tortue Géniale ont chacun leur moment de gloire un court instant, et c'est plutôt sympa. La fin de cet épisode laisse augurer un prochain album qui sera centré sur la lutte contre Jiren, le combattant ultime. Espérons que cet affrontement tiendra ses promesses et viendra rehausser un cycle pour l'instant plutôt répétitif.
Cinquante auteurs de BD "incontournables" mandatés pour mettre en scène la célèbre souris dans cinquante histoires inédites en une planche, avec pour seul cahier des charges: "Mickey entre par une porte à la première case et sort par une autre porte à la dernière case". L'idée était séduisante sur le papier. Malheureusement le résultat est très décevant.
D'une part, l'ensemble fait très décousu et la lecture est assez fastidieuse, car sans réel fil conducteur. Mais la déception est hélas surtout graphique. Moi qui me réjouissait de voir certains de mes dessinateurs fétiches s'accaparer MICKEY et le mettre en scène à leur sauce, je tombe de haut. Des auteurs que j'apprécie pourtant d'habitude, comme Brüno (TYLER CROSS, INNER CITY BLUES), Fabrice Parme (VENEZIA), Alfred (DONJON, LE DESESPOIR DU SINGE), Clarke (MELUSINE) … sont très en-deça de leur talent habituel. La plupart des autres ne valent guère mieux. Même s'il y a quelques bonnes surprises (Florence Cestac (LE DEMON DE MIDI), Munuera (SPIROU, MERLIN), Lapone (GREENWICH VILLAGE), Bouzard (FOOTBALL FOOTBALL) entre autres ne s'en sortent pas trop mal), elles sont plutôt rares.
En bref, un album qui promettait beaucoup et qui est finalement l'un des plus décevants de cette collection, décidément très hétéroclite.
L'heure de la bataille finale contre le Gibbous a sonné. Mais PETIT VAMPIRE et ses amis seront-ils assez forts pour déjouer les pièges de ce dernier, plus sournois et cruel que jamais ?
Bon album de fin. Tout y est: de l'héroïsme, des moments de bravoure, de l'angoisse (un peu), de l'humour (beaucoup), des événements épiques ... le tout servi par un dessin et des dialogues très spontanés. La fin est inattendue mais on appréciera la morale de cette histoire: une fois de plus, c'est l'Amour qui sauvera tout le monde.
En bref, une série très divertissante qui devrait plaire autant aux petits qu'aux grands, et qui a le mérite de se terminer et de ne s'étaler que sur trois tomes, chose suffisamment rare chez Sfar pour être soulignée!
Le Tournoi Multi-Univers d'Arts Martiaux pour la survie des univers fait rage et San Goku et ses amis sont confrontés à une multitude de combattants. Parmi eux, Jiren, un guerrier qui semble invincible et qui pourrait bien menacer l'existence de l'Univers 7 (celui de nos héros).
Ce tome propose donc une nouvelle fois un tournoi d'arts martiaux et ... c'est tout. On est donc une fois de plus au niveau 0 de l'originalité. Alors oui, il s'agit d'une méga baston façon bataille royale où tout le monde se fritte avec tout le monde, mais en réalité ça ne change pas grand chose. La lecture est terriblement ennuyeuse, tellement ce volume a des airs de déjà-vu. Comble de la déception, certains combattants sont vraiment ridicules (le poulet volant, l'homme-insecte, le cageot reine de beauté ...). Des personnages qui se veulent décalés et qui sont censés perpétrer l'humour des premiers DB mais qui en réalité font plus pitié qu'autre chose.
Cette nouvelle série, qui partait pourtant bien, est en train de s'enliser. Espérons que le scénario décolle vraiment dans le prochain volume et que Toriyama saura développer une intrigue intéressante en s'extirpant des sempiternels tournois d'arts martiaux. Mais j'ai hélas de plus en plus de doutes à ce sujet ...
Tout aussi bon que le premier tome. A la fois drôle et touchant, voire même poignant par moments. C'est, pour moi, la BD de Zérocalcare la plus émouvante. Ca rend à la fois mélancolique, joyeux, pensif, pour finir sur une touche d'espérance qui met du baume au coeur. Bref, c'est un gros coup de coeur. Zérocalcare est vraiment un auteur que j'apprécie.
Dans la lignée des albums précédents. Un dessin de toute beauté, une histoire farfelue, des personnages croquignolesques ... bref, c'est toujours aussi plaisant ... malgré le fait, il est vrai, que le scénario présente quelques longueurs et redites et que certaines scènes aient des airs de déjà-vu. Pas suffisant toutefois pour entacher mon plaisir de lecture. Alors oui, longue vie à Turf !
MARINE et ses amis portent assistance à une agent de la Couronne de France dans sa mission qui consiste à renverser le despotique gouverneur de la Nouvelle-France.
Un album agréable et amusant qui clôture cette sympathique série. L'occasion surtout de revoir d'anciens personnages, notamment les "méchants" Patte-en-fer et l'Araignée, plus bêtes et loosers que jamais. Le dessin typé "gros nez" reste efficace jusqu'au bout et la lecture est très sympa. C'est vraiment dommage que cette série "Jeunesse" ne soit plus éditée de nos jours.
MARINE et ses compagnons sont retenus prisonniers en pleine jungle par un individu qui commande aux gorilles et aux grands singes. Heureusement, si ces primates sont costauds, ils ne sont en revanche pas très malins. Et comme notre héroïne a plus d'un tour dans son sac, l'évasion est envisageable. Ce n'est pas à un vieux singe comme MARINE qu'on apprend à faire des grimaces !
Un album gentillet qui renouvelle la série en l'éloignant un peu de l'atmosphère pirate au profit d'une ambiance à la Tarzan ou façon "le livre de la jungle". Amusant, même si au niveau du scénario c'est plus faible que les albums précédents. Néanmoins le dessin tout en courbes reste de belle facture et très agréable.
MARINE et ses amis partent à la chasse au trésor dans les marais de Floride pour retrouver le trésor du Caïman, le légendaire pirate. Mais le méchant Patte-en-fer les suit de près pour leur ravir ces richesses.
Un bon petit album pour une bonne petite série. L'histoire est fluide, plaisante, avec ce qu'il faut d'action, de rebondissement et d'humour pour passer un agréable moment de lecture. L'un des meilleurs albums de la série.
Humour enfantin, aventures incroyables et personnages attachants pleins de bons sentiments (les gentils) ou d'une bêtise et d'un ridicule amusants (les méchants) caractérisent cette série, qui exploite à fond les images d'Epinal de la piraterie, telle qu'on peut se l'imaginer quand on a huit ans.
Dans ce premier album, la gentille et non moins espiègle MARINE (toujours accompagnée de son chien Pépito) va découvrir ses origines et apprendre qu'elle est la fille du Caïman, le plus célèbre pirate de tous les temps, qui lui a légué son trésor. C'est donc parti pour un tour des mers et une grande chasse au trésor en compagnie des anciens compagnons du Caïman !
Une lecture très sympa, d'autant que le dessin tout en rondeur et la colorisation lumineuse sont très agréables.
Un scénario archi-classique (Egypte, tombeau profané, archéologues vs pilleurs de tombe, malédiction et tout le tralala) et un dessin minimaliste pas franchement agréable (ça fait un peu penser à Brüno à ses débuts, mais en moins bien). Je pensais lire quelque chose d'original, mais la banalité de l'intrigue et l'approximation des dessins m'ont déçu.
Graphiquement, c'est sans nul doute le plus beau de la série (et pourtant, Loisel et surtout Camboni avaient mis la barre très haut). C'est bien évidemment le point fort de l'album, car il faut reconnaître que le scénario est assez enfantin. Heureusement, l'humour subtil de Trondheim rend la lecture amusante (le running-gag de Pat Hibulaire et son acolyte retombant systématiquement dans les pièges m'a par exemple beaucoup fait rire).
Pour résumer, c'est un album à la fois rigolo et incroyable visuellement, qui respecte bien les codes d'un Mickey (la succession à l'infini des images d'Epinal du genre horreur est tout à fait dans l'esprit Disney). A lire de 7 à 77 ans, selon la formule consacrée.
Zerocalcare parle à travers cette BD autobiographique de son succès qui le dépasse et qui l'éloigne indubitablement de ses amis. Il raconte ses angoisses de trentenaire liées à cette impression qu'il a de ne pas évoluer depuis son adolescence, alors qu'il voit certains de ses amis se marier, avoir des enfants, projeter de s'installer ou de monter un projet professionnel ...
Un thème universel joliment traité, car si l'auteur le fait avec pudeur et sensibilité, il n'oublie pas non plus de manier avec brio l'humour décalé et second degré qui fait qu'on parcourt ce livre avec un large sourire aux lèvres, tout en s'attachant de plus en plus à sa personne à mesure qu'on lit ses ouvrages.
A l'heure où le monde viticole ne jure plus que par la biodynamie (pratique agricole largement valorisée en bande-dessinée d'ailleurs, avec des BD comme LES IGNORANTS, PUR JUS, etc.), cette BD a le mérite de balancer un grand coup de pied dans la fourmilière et de démystifier (c'est le cas de le dire) ce mode de culture. En effet, la BD prend le pari osé - mais intéressant - de ne parler que très peu des effets bénéfiques de la biodynamie (que tout le monde connaît car largement mis en avant dans les médias, la presse (spécialisée ou non) voire même la bande-dessinée comme dit précédemment) mais au contraire de dévoiler sa face cachée, en expliquant les liens (réels) qu'elle entretient avec l'anthroposophie (courant ésotérique créé par l'occultiste autrichien Rudolf Steiner au début du XXème siècle), considérée à ce jour comme une secte.
Point positif, cette vision pessimiste de la biodynamie se fait toutefois sans accuser ou stigmatiser les vignerons qui adhèrent à ce type d'agriculture; les auteurs se contentant simplement d'exposer des faits et de poser les bonnes questions, laissant le soin au lecteur de se faire son propre avis sur la question.
Le dessin, peu soigné, n'est pas le point fort de l'album, même si la bichromie en rouge et noir donne une ambiance satanique à cette aventure, qui va de pair avec le titre de l'album et le côté ésotérique relié à la biodynamie.
En bref, une BD viticole vraiment à part et qui sort largement des sentiers battus, qui vaut le détour pour se faire une idée de ce à quoi est vraiment rattachée la biodynamie ... et peut-être ne plus dire forcément "Amen" à chaque fois qu'on vous servira un canon issu de la biodynamie.
LEO LODEN enquête sur la disparition d’un adolescent, pour le compte de ses parents qui n’ont plus eu de ses nouvelles depuis trois semaines. Fugue ? Enlèvement ? Pris à partie dans un règlement de comptes ? Une enquête difficile, qui mêlera Léo à l’univers des teufeurs et des rave party, et le fera arpenter de nombreux quartiers de Marseille, du Vallon des Auffes au plateau de Carpiagne, en passant par le quartier industriel des Arnavaux ou les bistrots étudiants autour du lycée Thiers.
Un tome qui renoue avec l’esprit des premiers albums de la série, à savoir une enquête contemporaine se déroulant entièrement à Marseille. Dessin agréable, humour second degré amusant, bons dialogues avec comme toujours quelques répliques humoristiques bien senties … bref, un excellent LEO LODEN !