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Les deux premiers tomes m’avaient vraiment séduit mais la conclusion est décevante. Je rêvais d’une fin originale et celle-ci est d’une banalité navrante. Ce troisième volume est trop haché comme si les auteurs avaient hâte d’en finir pour passer à autre chose. Reste un triptyque qui doit sa qualité à ses deux premiers volumes. Quel gâchis, quel dommage !
Encore un épisode de grande qualité où Khepren poursuit sa chute vers les enfers en s’entêtant dans une quête absurde. Cet album met fin à un cycle sur le désespoir d’Enak qui a perdu son fils à tout jamais. Valérie Mangin n’est pas tendre avec les personnages proches d’Alix et on peut se demander ce que nous réserve la suite.
Une amélioration dans le dessin en comparaison de l’album précédent. Ce n’est pas transcendant non plus. Je trouve la plupart des arrières plans sans saveur. Je ne ressens plus de la part de Vrancken une envie de faire des dessins de haute qualité comme dans les tomes 11 et 12. Du coup, et ce malgré un bon scénario, je n’ai pas pris de réel plaisir avec cet album. Une fin de série avec un tome 20 du tonnerre voilà ce que je souhaite aujourd’hui. Mais j’en doute…
Beaucoup de réponses dans cet album mais le secret est bien gardé concernant la ou les entités qui ont pénétré le « vaisseau monde ». Le sabotage de celui-ci va-t-il contraindre, comme il est suggéré à la fin du volume, sa population à rejoindre la planète en cours d’exploration ?
Tout s’entremêle intelligemment dans ce 4ème tome et titille furieusement la curiosité du lecteur. Beaucoup de réponses donc mais encore de nombreuses questions ! Encore un an à patienter ! Cela va être long.
Excellente série même si le graphisme n’est pas extraordinaire. Celui-ci est néanmoins très propre. Davantage de mouvement aurait apporté un plus. Je trouve les personnages un peu statiques même dans l’action. Mais, j’adore énormément l’ensemble !
Clairement, ce n’est pas le meilleur XIII Mystery. Mais de là à dire que ce n’est pas un bon album ! Je trouve les critiques un peu rudes. C’est vrai qu’il y quelques invraisemblances… On peut résumer l’histoire rapidement. Comme dirait Coluche, c’est l’histoire d’un mec qui a pas de bol, qui en a quand même mais à la fin il n’a vraiment pas de bol. Ohhhh le con ! Mais, c’est une bonne suite de péripéties avec une fin que je trouve, ma foi, bien pensée. Au final, j’ai bien aimé… sans plus.
Ma préférence va nettement vers des histoires qui se déroulent lors de la seconde guerre mondiale comme les tomes 3 et 4. Mais, je dois avouer que je me suis passionné pour cet album situé à l’époque de la guerre froide.
Quelle réussite que cette reprise de Buck Danny par Frédéric Zumbiehl et Jean-Michel Arroyo ! On ne le dira jamais assez. Les héros sont replacés dans des époques qu’ils n’auraient jamais dû quitter.
Et que dire du graphisme !!! Magique, une réussite totale. J’en arrive même à caresser les pages devant ces petits bijoux. Le choix du papier, l’odeur des encrages…
Je vais même aller plus loin que l’avis de herve26 car je trouve que ces « Buck Danny » s’élèvent largement au niveau de l’époque Charlier et Hubinon grâce à ce graphisme vintage mêlé de modernisme. Cela devrait en faire hurler certains, mais tant pis.
Alors que dire de plus ? 6/5 et vivement la suite.
Je rejoins TEDDY BULL concernant l’écriture. Manifestement, la négation pose un problème à Frédéric Genêt. De là à dire que cela gêne la lecture... Comme il s’agit de pays imaginaires, on peut très bien se dire qu’il s’agit de leur façon de s’exprimer (je sais, c’est un peu tiré par les cheveux).
Je n’ai pas lu le roman qui, il semblerait et au vu des commentaires sur Internet, est extraordinaire. Contrairement à Dunyre, j’ai beaucoup apprécié le rythme de l’histoire entrecoupée de « flashbacks ». Aucun des personnages n’est sympathique mais ici c’est le jeu. Chacun essaye de tisser sa toile en essayant de se sauvegarder.
Le graphisme lui est impeccable mais cela n’étonnera personne étant donné le talent de Frédéric Genêt.
Au bout du compte, j’ai passé un agréable moment. Par habitude, je préfère lire le roman avant de m’attaquer à la BD. Mais, les commentaires ne m’y incitant guère, et pour ne pas gâcher mon plaisir, je vais attendre la fin de la série avant de me lancer dans la lecture du roman.
Un quatrième album à la hauteur des deux premiers. C’est beau, frais et plein de tendresse. Malgré l’adversité, des ondes positives sont envoyées tout au long de l’histoire. Qu’importe le lieu si l’on a décidé d’être heureux et de jeter les soucis à la poubelle. La déception de ne pas trouver de villa construite a beau peser une tonne, notre famille magique la transforme en poids plume et va vivre pleinement ses vacances. Une bien belle leçon ! Je ne sais pas si j’en aurais le courage dans les mêmes conditions mais j’approuve et j’admire. Belle série que « Les beaux étés ».
Cette série se bonifie vraiment d’album en album. Cette fois, cela se passe dans le ciel de France avec des combats aériens réussis. Chacun puise son courage comme il le peut mais le jour ou la dose d’héroïne vient à manquer…
Je pense qu’avant la parution de l’ultime tome cet automne, je me ferai une relecture complète de cette remarquable série. Elle n’est pas parfaite mais on peut oublier les quelques défauts (selon moi) devant tant de qualité.
Le sacrifice de tous ces hommes quel que soit le pays pour qui ils combattent est bouleversant. Chaque camp apprend à se détester pour aller puiser force et courage. La bêtise de ceux qui déclarent les guerres et la bravoure de ceux qui en pâtissent n’ont pas de frontières.
Effectivement nous sommes en plein Tarantino en BD. Après, on aime ou pas ! J’ai un avis plutôt mitigé.
L’album est bon que cela soit le dessin ou l’histoire. Les intercalaires publicitaires « d’époque » entre les chapitres sont excellents. Mais… ce Ramirez, je le trouve un peu con et tête à claques ce qui est un poil gênant pour un personnage principal. Je ne vois pas ce qu’il essaye de prouver en sauvant un aspirateur des flammes d’un bâtiment qui vient d’exploser ? Il y a certainement un truc que je n’ai pas capté ou quelque chose qui sera dévoilé au prochain tome ?
Il faut reconnaître qu’il y a de nombreuses situations loufoques et que l’ensemble va à 100 à l’heure. Alors ? Laissez-vous quand même tenter par ce voyage au pays des aspirateurs et des flingueurs fous. Vous n'y trouverez aucune prise de tête et y passerez un bon moment de détente... de flingue.
Quel progrès dans le graphisme de la part de Cristina Mormile ! Ça y est, elle tient les personnages. J’en arrive même à me demander si elle n’a pas dépassé le dessinateur d’origine Frédéric Genêt.
L’histoire se déroule à cent à l’heure avec la recherche des morceaux du ionuchi. On peut juste regretter la présence presque secondaire de Takeo.
Album à lire absolument.
60 planches pour ce retour à Aldébaran qui ne déçoit pas totalement. Le dessin est fidèle à lui-même mais le scénario est un peu planplan. Ceci dit, il n’est pas désintéressant. Mais il y a ce manque de rêve qui n’arrive qu’à la page 53… mais, cela laisse augurer un deuxième album de haut vol (du moins je l’espère) avec l’exploration d’un nouveau monde et un bestiaire fabuleux comme Léo sait si bien les inventer. Au final, j’ai passé un bon moment avec le fol espoir d’une suite digne d’Aldébaran ou Bételgeuse. J’y crois…
Un scénario qui privilégie l'action servi par un graphisme correct. Najah ne fait pas dans la demi mesure et n'hésite pas à tuer de sang froid pour sauver sa peau en pensant déjà à son objectif de retour à la tête du grand Conseil des mafias. On ne sait plus vraiment pour qui elle roule... L'album se lit vite et tient en haleine. Vite la suite !
Je suis tombé par hasard sur le salon de la BD à Montréal au Québec et la couverture de l’album « Le Malouin » a attiré mon attention. Du coup, Vincent Pompetti m’a dédicacé l’ouvrage avec un magnifique dessin exécuté au pinceau. Le coté graphique de l’histoire est une belle réussite d’ailleurs. Il est vrai que le scénario est un peu léger mais on ne sort pas déçu une fois la dernière page tournée. Le personnage du génie qui va entraîner toute une bande de corsaires à la recherche d’un trésor sur une île perdue est très réussi. Conclusion : plutôt pas mal.
Yann nous fait ici une bonne revisite de Bob et Bobette totalement loufoque avec beaucoup de références à la BD comme le roi inca Rascar Capac dans « Les sept boules de cristal ».
Il y a bien évidemment plusieurs niveaux de lecture avec parfois une exagération de texte qui rebutera plus d’un enfant. Mais est-ce vraiment destiné aux enfants ??? Reste quelques gags bien trouvés mais loin d’être hilarants.
Gerben Valkema nous offre, quant à lui, un excellent graphisme dans la grande tradition du « gros nez ». Le tout se lit et se regarde sans déplaisir.
A l’année prochaine donc pour la revisite de cette série avec de nouveaux auteurs.
Une belle surprise que cette BD. Un scénario vraiment original qui tient en haleine de la première à la dernière page.
Je m’attendais plus à une histoire policière du type « La mort aux trousses » qu’à une histoire de SF.
L’auteur a bien su valoriser le rythme en employant le texte à bon escient et cela nous donne un album attrayant et passionnant.
Le graphisme est assez épuré et sans fioriture ce qui donne tout le dynamisme à cette aventure. Je l’ai cependant trouvé imparfait sur certaines cases.
Reste que pour un premier album c’est une belle réussite. Et comme le titre est « L’emprise - premier contact » cela devrait amener une suite (ce que je souhaite fortement).
Des dessins plutôt bien réussis, une histoire assez bonne jusqu'à la page 32 où soudainement un afflux de texte vient tout gâcher. Ce qui se lisait et se regardait agréablement devient soudainement indigeste. Vraiment dommage, c'était presque bien.
C’est bien beau de vouloir construire une société où les individus sont tous égaux. Le rêve est grand, mais impossible à tenir. Nous nous apercevons vite que ce sont toujours les mêmes qui travaillent et toujours les mêmes qui profitent de la vie. Ainsi en va-t-il de l’humanité. D’un côté les courageux et de l’autre... Évidemment, c’est un raccourci, mais qui connait une révolution (et ce que ces hommes font en est une) qui a bien tourné ? Toutes les bonnes idées sont détournées et malmenées devant l’impossibilité de se fier aux hommes. Vivre sans règles est illusoire et nos aventuriers vont vite en faire la constatation.
L’histoire devient passionnante, mais je trouve qu’elle n’est pas aidée par un graphisme bien imparfait. Heureusement qu’il y a les costumes pour pouvoir distinguer les personnages représentés bien souvent différemment d’une case à l’autre. Le souffle de l’aventure est bien présent, mais la satisfaction du lecteur n’est pas totale.
Autant j'avais été ébloui par le précédent tome autant celui-ci m'a un petit peu ennuyé. Le graphisme n'est pas en cause car il est superbe comme toujours avec cette série. J"ai trouvé un manque de fluidité dans la narration de l'histoire m'obligeant à la suivre en plusieurs fois. Donc, un peu de déception.
Dans ce nouvel album, nous découvrons une autre face de Théodore Poussin. Celui-ci rumine sa vengeance depuis plusieurs mois et va engager une troupe de baroudeurs pour arriver à ses fins. Pour cela il lui faut de l’argent et il va trouver un stratagème qu’il ne dévoilera à ses amis qu’une fois arrivé sur l’île qu’il souhaite récupérer, du moins c’est ce que tout le monde pense.
Cet album sent l’aventure à plein nez. Monsieur Novembre, une fois de plus, est le personnage le plus complexe. Nous ne savons pas vraiment ce qu’il veut, ce qu’il pense et où il souhaite en venir. La fin de l’histoire laisse perplexe et je ne crois pas un instant que… (mais laissons le suspense en suspens pour ceux qui n’ont pas encore lu ce merveilleux 13ème tome).
Frank Le Gall nous offre une myriade de personnages qui viennent bonifier cette histoire servie par des dessins magnifiques. Que dire de plus ? Excepté que j’ai adoré. Le personnage et la série prennent une autre dimension. J’espère que l’auteur ne nous fera pas attendre de trop pour le prochain volume.
Contrairement à l’avis précédent, j’ai trouvé cette BD très sympa. C’est déjanté à souhait et même si on ne se tord pas de rire, les situations comiques sont nombreuses et les dessins plutôt réussis. J’adhère totalement.
Un album très intéressant avec un Monsieur Novembre que j’ai trouvé absolument génial. Il devient un peu l’ombre protectrice de Théodore Poussin et s’aperçoit dès le début de l’histoire que l’arrivée de Chouchou va poser des problèmes et les attirer en masse. Ce tome contient aussi une surprise de taille que l’on ne saurait dévoiler aux futurs lecteurs. Un petit bémol, j'ai trouvé Théodore parfois un peu énervant quand Il ne sait sur quel pied danser. Mais bon… Quant au dessin de Franck Le Gall, c’est une remarquable réussite.
Rien d’historique dans ce deuxième volume, mais un délire scénaristique de Jodorowsky qui me plait pas mal. Le dessin de Jérémy comme toujours est au top. J’ai été quand même assez décontenancé par le scénario où Bonaparte prend les quatre cinquièmes de l’histoire à lui tout seul. Mais bon, je ne me suis pas ennuyé et suis plutôt curieux de la suite qui sera donnée.
Pas grand-chose à dire sur cet album qui est dans la continuité du précédent.
Le graphisme est toujours aussi bon, l’histoire est passionnante mais Thorgal sert toujours de faire valoir plus que de « héros » principal. C’est dommage mais vu la tournure de l’histoire, où l’on s’intéresse surtout à Slive, cela semble logique.
J’ai passé un très bon moment à la lecture et au « visionnage » de cette BD. Bravo à Roman Surzhenko pour ses dessins et à Yann qui se débrouille ma foi très bien au scénario.
Graphiquement, ce dernier album est vraiment splendide. Quant à l’histoire, nous avons surtout droit à l’affrontement des armées Julien contre celles des Perses de Shapur. Comme bien souvent, la trahison viendra d’un ami fidèle. Jovanius hésite entre son amitié pour Julien et le christianisme. C’est la religion qui l’emportera. Alors que la victoire était toute proche, Jovanius préférera ne pas envoyer ses troupes envahir la ville de Ctésiphon. Le sort de Julien est alors scellé. Il tentera bien de rallier l’armée de Procope en Arménie mais son arrière-garde sera victime du harcèlement de l’armée Perse. Julien va alors mourir d’une lance dans le foie lancée par une personne de son propre camp. Le déclin de l’empire romain peu alors débuter.
Somptueuse série ! Il est bien dommage qu’elle n’est qu’une visibilité réduite avec les éditions BD Must qui ont eu le mérite de la faire connaître en France.
Milius est à la poursuite d’Eusèbe qui s’est réfugié à Neshrakavan en Arménie. L’eunuque, manipulateur né, a déjà mis sous sa coupe le despote Neshrak à qui il fait miroiter monts et merveilles. Celui-ci rêve de devenir roi d’Arménie à la place de son oncle. Eusèbe le pousse donc à s’allier avec les Perses afin d’aller affronter les armées de Julien.
Devenu le maître absolu, Julien rêve de vengeance et condamne au bûcher les meurtriers de sa famille. Son ami Oribase le pousse à la compassion afin qu’il ne se transforme pas en monstre comme son prédécesseur Constance. Torturé entre le désir de vengeance et la volonté de devenir un potentat juste, Julien suivra les conseils d’Oribase.
Les chrétiens ne supportent pas que les anciens dieux soient remis au goût du jour et cherchent la main qui pourra assassiner Julien. Celui-ci, selon les anciens rites, sacrifie un taureau. Les Dieux lui offriront une vision de victoire face aux Perses. Julien semble las et de plus en plus illuminé. Il ne sait plus lui-même s’il doit croire en ses idées.
En Arménie, c’est un tremblement de terre qui viendra à bout des velléités de grandeur d’Eusèbe et Neshrak. Milius et son nouvel amour Rakshad s’en tireront de justesse.
Encore un magnifique album haletant à souhait servi par un graphisme de grande qualité. L’auteur joue avec de nombreux personnages sans pour autant tomber dans la confusion. Superbe !
Une très bonne surprise que ce Tex ! Certes, le scénario est assez convenu mais cela n’enlève rien à la qualité de l’ensemble.
Si une série découlait de cet album avec les deux mêmes auteurs, il ne fait aucun doute que j’achèterais tous les volumes. Le personnage est ténébreux, juste ce qu’il faut, et sans concession même avec son ami Birdy.
Les dessins sont excellents et parfois somptueux comme le combat de Tex avec le grizzly ou encore les paysages sous la neige. Vraiment dommage qu’il ne s’agisse que d’un « one shot »…
Seuls les abrutis ne changent pas d’avis. Autant le tome 1 m’avait totalement « échappé » autant ce deuxième volume m’a captivé. L’histoire est façonnée autour de nombreux flash-back mais cela ne m’a pas perturbé. Par contre, le final est troublant, mais je commence vraiment à apprécier cette équipe dont la finalité est de retrouver ces « égarés » de l’espace. En très net progrès !
Je dois être un Alien, car j’ai adoré cet album et à la vue des premières notes...
Franchement, que demander de plus que cette jungle amazonienne, avec une histoire de trésor, des nazis, un extra-terrestre ?
Tout se goupille merveilleusement bien, c’est exaltant et l’album défile avec un entrecroisement de trois histoires qui finiront certainement par se rejoindre dans un final que j’espère surprenant.
J’ai adoré l’aventure, cet extra-terrestre qui semble complètement désarmé émotionnellement et ce graphisme de Marchal que je trouve d’un excellent niveau.
C’est vrai, j’adore Léo, j’adore Rodolphe et les lieux choisis pour les histoires sont synonymes de rêve. Personnellement, je dis bravo et tant pis pour les grincheux. Qu’ils aillent acheter d’autres BD ou qu’ils laissent un avis expliquant pourquoi ils n’ont pas aimé.
Constance est au point de rupture. Il sent que tout lui échappe et la maladie ne lui fera pas de cadeaux. Pourtant, la bataille avec l’armée de Julien est proche. La mort viendra le cueillir bien avant un quelconque affrontement. C’est d’ailleurs sa dernière volonté qui évitera tout carnage, car il désignera Julien pour successeur.
L’eunuque Eusèbe promet à Constance de s’occuper de sa femme et de sa fille. Mais Eusèbe est un manipulateur né. Espérant continuer dans ses fonctions, il conseille à Julien de faire disparaître la femme et l’enfant. Il s’agit du conseil de trop. Le nouvel empereur, connaissant les atrocités perpétrées par l’eunuque, le fera emprisonner.
Julien prend la température de Constantinople en se fondant dans la population. Lors de sa promenade avec son ami Libanius, il peut se rendre compte de la main mise du christianisme sur le peuple et de l’intransigeance de cette religion qu’il apparente à une secte. Son rêve serait que toutes les anciennes religions, les Juifs ainsi que les adeptes du Christ puissent vivre en toute harmonie.
Ce faisant Julien va réunir les dignitaires chrétiens pour tenter de les convaincre. Mais comment persuader des fanatiques (il suffit de regarder au moyen orient aujourd’hui). La religion est jeune et sert les destins des uns et des autres. L’intransigeance des chrétiens devant cet empereur éclairé lui vaut le surnom d’apostat.
Quant à Eusèbe, personnage prévoyant et ayant gardé quelques fidèles, il réussit à s’évader. Et le perfide animal sait déjà quel nouveau maître aller servir.
Voici un cinquième volume vraiment passionnant et les dessins sont enfin au niveau du scénario. Ce Julien est un personnage auquel on s’attache. Il est plein de bonne volonté, mais doit affronter le mur de la religion qui quelle que soit sa forme et sa hauteur reste à jamais infranchissable.
Le deuxième volume de cette histoire est beaucoup plus intéressant. La relation d’amour qui s’instaure entre Théodore et Chouchou est des plus sympathique et des plus romantique. L’histoire d’espionnage devient passionnante et l’action est enfin au rendez-vous.
Petite séance d’espionnage pour notre poussin et chouchou dans un album qui traîne sa lenteur comme un fardeau. Comme toujours je trouve le dessin très bon mais le scénario est un peu planplan. Ce qui n’ajoute rien à cet album c’est qu’il contient plusieurs pages uniquement avec des dialogues en surimpression d’une image unique et là on se dit que le père Le Gall s’est pas foulé. J’espère que la suite sera plus passionnante puisque l’histoire est en deux volumes.
Perla est possédée par un monstre qui s’est emparé d’elle lors d’une réunion de spiritisme lorsqu’elle était enfant. Pendant cette séance son père et les amis de celui-ci ont tous été tués. Depuis tous les ans lors de la Toussaint Perla se transforme en monstre prêt à tuer et dévorer tout être humain qui se met en travers de sa route. Elle va alors, accompagnée de ses amis, à la recherche d’un shaman qui pourra la libérer de cette étrange emprise.
Histoire sans prise de tête servie par un dessin de bonne facture. Bonne petite série.
Cet album me laisse perplexe. Je n’en vois pas trop l’utilité. Je ne suis pas totalement déçu car le graphisme est toujours de qualité et l’histoire se laisse lire. Et comme disait Forrest Gump : « voilà tout ce que j’ai à dire sur le sujet ».
Bof, bof, bof…
Le moins que l’on puisse dire de cet album c’est qu’il ne vaut pas par son action débordante. Non, ce qui le rend vraiment attachant, outre un graphisme légèrement différent, c’est tout l’aspect narratif.
Il est empreint d’une tendresse qui pourrait nous laisser croire que ce n’est pas Théodore Poussin qui nous raconte sa jeunesse mais Frank Le Gall lui-même.
Très touchant comme ce départ précipité de la maison du Pont neuf, sur fond de première guerre mondiale, où Théodore se souvient de l’emménagement cinq années auparavant. Il se rend compte alors que ce n’est pas forcément le lieu qui rend heureux les êtres humains mais les personnes avec qui l’on vit quand amour et tendresse sont présents.
Sans contestation possible, il s’agit là d’un bel album qui fait vibrer les cordes de la nostalgie.
L’histoire impossible de l’amour d’un musicien pour une prostituée « Rosa de Francia ». En se promenant au hasard des rues le guitariste Segundo entend une voie qui le subjugue. Il ne sait pas encore qu’il est tombé amoureux de Rosa la prostituée favorite du souteneur Berto.
Dans ses rêves, Segundo se voit bien former un duo avec Rosa. Bien évidemment, cela n’est pas du goût du violent Berto.
Lorsqu’un jour Berto file une correction à Rosa dans la rue, Segundo ne peut le supporter et vient secourir la prostituée. Dans sa rage il tue le souteneur et Rosa reçoit un mauvais coup de couteau au visage. Lors du procès, celle-ci inverse les rôles et accuse le guitariste de l’avoir agressée en prétendant que Berto s’est interposé. Mais elle n’a pas le choix, pour ne pas s’attirer les foudres des souteneurs de la Havane, et le fait d’être défigurée la rend vindicative. Segundo passera donc sa vie en prison à ruminer son chagrin d’amour.
Voici l’histoire d’un naïf au grand cœur qui partage sa vie à jouer de la guitare dans le bar de son cousin, à aider le fils de celui-ci à apprendre la musique et à rêver à un amour impossible.
Cet album propose un graphisme en noir et blanc absolument magnifique où les visages expressifs nous transportent dans une Havane d’avant le communisme, avec des dessins qui nous font bien ressentir la chaleur ainsi que la lasciveté naturelle d’une partie de la population.
Le scénario est néanmoins léger même si on s’y laisse prendre. Une histoire fouillée avec une vingtaine de pages en plus aurait fait de cet album un petit chef d’œuvre. Dommage…
L’empereur Constance fidèle à lui-même fait le vide autour de lui. Ceux qui n’ont pas eu de réussite face à Julien le paye de leur vie comme le général Barbatio. Mais le destin le puni car son épouse lui donne une fille lui refusant ainsi un héritier.
Primigenia escortée de Milius retourne à la villa familiale. Mais l'espion Arbacès est là et elle va payer de sa vie l’empoisonnement d’Hélène. Quant à Milius il fera un carnage d’Arbacès et de tous ses sbires pour venger la mort de Primigénia.
Quant à Julien il rumine sa vengeance et se promet de faire expier à Constance la mort d’Hélène et de leur enfant.
Album plus violent que les précédents servi par un graphisme en très nette amélioration. Superbe histoire, superbe série.
Petit album de transition où il ne se passe pas vraiment grand-chose. On s’ennuie un peu même si l’histoire n’est pas désagréable.
On va apprendre quel est le véritable père de Théodore et que son prénom à la naissance était Charles. Ce volume révélera aussi qui est vraiment M. Novembre.
Comme dans le dernier roman de Douglas Kennedy « La symphonie du hasard », les secrets de famille tombent et s’accumulent les uns après les autres. C’est certainement le plus intéressant de cette histoire.
Quant au dessin il est toujours aussi propre et agréable à regarder. Au bout du compte, plutôt sympa ce tome 6.
Un troisième volume tourné vers la bataille entre l’armée de Chnodonar et de Julien. L’armée romaine est largement inférieure en nombre mais les manœuvres d’encerclement menées par Julien permettront de mettre en déroute les Alamans. Chnodonar est fait prisonnier et doit être expédié à Rome.
Lâchement abandonné par un général et ses troupes, sur ordre de Constance qui trouve que Julien commence à lui faire de l’ombre, celui-ci mène pourtant ses soldats à la victoire en participant aux combats, ce qui lui donnera une grande aura. Cet abandon n'aura qu’un seul effet, la nomination de Julien comme César Auguste par ses hommes. La lutte pour le pouvoir peut alors commencer.
Avant la bataille, par l’intermédiaire de son espion Arbacès, Constance a demandé qu’Hélène perde son enfant pour qu’il n’y est qu’un seul héritier. Cela doit s’effectuer par l’intermédiaire de Primigénia. Mais mue par l’amour qu’elle porte à Julien elle ira plus loin et empoisonnera Hélène et l’enfant qu’elle porte. Elle croit alors que Julien la gardera auprès de lui mais celui-ci craint pour la vie de Primigenia et lui demande de retourner auprès de son père.
Luttes épiques, péripéties et manigances sont au menu d’un bon album. On en redemande.
Un deuxième album toujours aussi prenant où s’entremêlent espions, empoisonneurs et sorcières en tous genres.
Trémalchio, personnage malfaisant, fait son apparition et vient réclamer son dû. Il s'agit de Primigénia qu’il avait gagné lors d’une partie de dés avec son père. Le mariage est alors inévitable. Pourtant, Primigénia lui fera payer fort cher mais deviendra le jouet d’Arbacès (Référence à Alix ?) l’espion de l’empereur Constance.
Hélène rejoint son époux Julien et lui avoue que c’est à la demande de Constance. Il lui a demandé de l’espionner. Julien n’est pas dupe et avait deviné cela. Cet aveu rapprochera le couple. Hélène tombera enceinte et tentera tout pour que Primigénia devienne son amie. Mais pour celle-ci seul l’amour de Julien compte.
Julien souhaite aider son ami Maximus. Il demande alors à Milius de se rendre dans la ville dévastée de Colonia Agrippina (Cologne) pour retrouver la devineresse Placidia. Celle-ci est l’arme manipulatrice de Maximus qui se sert de ses visions pour s’enrichir. Mais elle refusera toute nouvelle entourloupe menée par son mentor et délivrera une dernière vision à Julien. Il deviendra le nouveau César Auguste amené à régner sur tout le monde romain.
Les manipulateurs ont la part belle dans ce volume. Que ce soit Constance, Primigénia, Trémalchio, Arbacès ou encore l’eunuque Eusèbe, on ne sait plus où donner de la tête.
Le dessin n’est pas encore totalement maitrisé mais les couleurs sont toujours aussi chatoyantes.
Les messagers romains empalés page 47 font penser à Alix et Enak. Je pense que c’est voulu et c’est très drôle même si cela peut en choquer plus d’un.
Afin de se débarrasser de Julien son neveu, l’empereur Romain le nomme César d’occident avec pour devoir de refouler les « barbares » derrière la frontière naturelle du Rhin.
Vêtu de la fameuse toge pourpre Julien quitte Rome avec une petite armée après avoir épousé Hélène la sœur de l’empereur.
Sur le chemin, le menant vers son poste frontalier, il fera la rencontre de deux personnages clés des albums « Apostat » Primigénia, dont il va tomber éperdument amoureux et Milius qui l’aidera et le formera pour devenir un guerrier.
Lors d’une embuscade des germains, Julien montrera, malgré ses faiblesses de soldat, un courage qui fera l’admiration des gaulois (francs ?) et de son armée. L’espoir renaît alors que les provinces septentrionales semblaient perdues et vouées à la domination de Chnodomar et des alamans.
Cette histoire est passionnante de bout en bout malgré un dessin qui, parfois dans ce premier album, se cherche un peu. Les couleurs sont magnifiques et l’ensemble nous offre une série d’un beau calibre.
Nous sommes dans une période charnière (an 355 après JC) où le Christianisme se cherche encore. Les anciennes religions païennes ont encore la peau dure. Julien l’Apostat, visionnaire, promulguera dès la mort de l’empereur un édit d’acceptation de toutes les religions.
Voici donc l’histoire d’un intellectuel, combattant et visionnaire injustement décrié mis en valeur par Ken Broeders dont les sept albums vont aller crescendo vers la qualité (je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil sur les suivants avant de les lire).
Minot a sans doute raison, Théodore Poussin a autant de charisme qu’une endive bouillie dans les premiers tomes (feuilletés). Mais, j’ai lu et surtout vu dans les derniers CaseMate et DBD les dessins du 13ème album à paraître « Le dernier voyage de l’Amok » et là… je me suis dit : « cette BD mérite d’être revisitée. ».
Aussi j’ai commencé par le tome 5 « Le trésor du Raja blanc ». Et c'est du tout bon ! Avec deux individus complexes que sont M. Novembre et le capitaine Town. Du coup, c’est vrai que Poussin passe au second plan avec ces deux grosses personnalités, mais l’histoire est prenante et le souffle de l’aventure est bien présent.
Il est tout aussi vrai que le personnage principal n’a rien du héros tel que l’on pourrait l’imaginer. Mais ce tome 5 donne vraiment envie de poursuivre les aventures de Théodore Poussin.
Troisième album de Tyler Cross toujours aussi noir comme les films américains des années cinquante. Néanmoins, je l’ai trouvé un brin plus récitatif que ses deux prédécesseurs. Mais c’est toujours aussi bon. Tyler Cross est égal à lui-même. Violent, taciturne, égoïste avec un poil d’humanité qui l’empêchera de passer de vie à trépas Miss Axelrod. Cette série est vraiment fascinante et on en redemande.
Ce deuxième volume est vraiment passionnant. Une petite communauté tente tant bien que mal de vivre son rêve et ses espoirs contre vents et marées mais face aux enjeux d’une société totalitaire cela va vite tourner au cauchemar (On se croirait revenu à l’époque où tout le monde voulait aller élever des chèvres dans le Larzac et/ou vivre en communauté en essayant de se créer son petit microcosme solidaire.).
Si l’on écarte tout ce qui peut paraître improbable, cette histoire est bien menée et haletante. Il y aura donc une suite puisqu’il s’agit d’un premier cycle. Si cela continue sur le même niveau je suis preneur.
Ce premier album est franchement excellent. Une partie de la ville de Philadelphie a soudainement disparu avec ses habitants dans ce que nous pourrions appeler un monde parallèle.
Voilà dix ans que le drame est arrivé, mais Nathan Cole continu malgré tout à se rendre dans ce monde pour tenter de ramener d’ultimes survivants. Son secret espoir étant de pouvoir retrouver son frère Edward.
Une question se pose, faut-il s’obstiner à ramener les gens dans leur monde d’origine. D’autant plus que ceux que l’on rapatrie ont du mal à se réadapter.
Sur Oblivion, nom donné à ce fameux monde parallèle, Nathan va réussir à retrouver son frère et toute une bande d’individus qui se sont construit une nouvelle vie qu’ils ont appris à apprécier et à aimer. Il s’agit pour eux d’une métamorphose liée à un sentiment de liberté. Pourtant ce monde est loin d’être accueillant avec une faune et une flore bizarres et agressives.
Nathan va convaincre son frère de le suivre dans le monde d’origine afin qu’il établisse un choix définitif : sa vie d’avant ou Oblivion.
Quant à Nathan, l’État lui coupe toutes les aides et le soupçonne d’être à l’origine de la catastrophe. À juste titre ?
J’ai hésité à acheter cet album car les comics ne sont pas trop ma tasse de thé. Nous sommes souvent confrontés à des dessins passables avec plusieurs auteurs qui se succèdent se moquant de l’aspect graphique du prédécesseur. Ici ce n’est pas le cas, le graphisme est identique de la première à la dernière page et tant mieux. Du coup, on se retrouve avec un album agréable et fascinant.
A priori, cette histoire sera développée sur six albums qui sont attendus avec impatience.
On reconnait tout de suite la patte d’Éric Stalner avec un dessin toujours aussi nickel. Je trouve le début de cette histoire excellent et on se demande vraiment qui est ce commandant Sonntag. Mais j’ai parfois été déçu avec cet auteur (la liste 66 et la zone) comme j’ai pu apprécier d’autres BD (voyageur, la croix de Cazenac, l’or sous la neige). Aussi, pour ne pas m’enthousiasmer outre mesure, je préfère attendre la fin de l’histoire avant d’être plus prolifique dans mes commentaires. Un début captivant.
Comme pour la première partie de l’histoire dans le tome 10, je n’ai pas été déçu concernant le scénario. Celui-ci est bien ficelé et offre plein de surprises comme ces amazones du désert qui compliqueront les affaires des différents protagonistes. Non, ce qui m’a un tant soit peu gêné c’est le dessin un peu moins fouillé que d’habitude. Des visages moins précis et une sorte de « j’te fais un album à la va vite » histoire de boucler une histoire qui se déroule sur 160 pages. Une certaine qualité est toujours là, mais j’aurais préféré que François Boucq prenne plus de temps pour offrir un travail plus propre. Il faut néanmoins relativiser, il s'agit d'un très bon album.
Le scénario de cette bd est vraiment original. L’histoire du premier drapeau américain que quelques soldats noirs vont tenter d’aller ravir aux allemands. Ce drapeau à une particularité car sous l’une des étoiles blanches a été cousue une étoile noire qui représente cette frange de la population amenée d’Afrique contre son gré. Le graphisme est très soigné et nous offre de magnifiques planches comme celles, sous la neige, dans les Ardennes. C’est vraiment captivant et sous cette histoire nous est montré le chemin qu’il y avait encore à faire dans l’acceptation des gens de couleur en Amérique... mais il reste encore beaucoup à parcourir et pas uniquement aux États-Unis. Seulement à notre époque il ne s’agit peut-être plus d’une volonté unilatérale mais de volontés croisées.
J’adhère totalement à l’avis de Kingtoof. C’est bien mais… Rien à dire en ce qui concerne le graphisme mais, effectivement, il manque un petit rien qui aurait fait de cette série quelque chose de vraiment captivant et incontournable.
Lors de la grande dépression de 1929, la très jeune Dusty décide de se rendre à Washington par ses propres moyens afin de retrouver son syndicaliste de père. Celui-ci est parti avec plusieurs compagnons afin de rendre compte au Président des États-Unis des difficultés auxquelles sont confrontés ses concitoyens.
Pendant son voyage elle fera la rencontre de personnages célèbres de l’époque (réels ou de romans) comme Tom Joad le héros de Steinbeck dans « Les raisins de la colère » magnifiquement interprété par Henry Fonda dans le film de John Ford, ou encore la photographe Dorothea Lange qui a rendu compte du traumatisme et de la pauvreté des Américains de l’époque ou encore de Bonnie and Clyde.
Pour en revenir à sa rencontre avec Dorothea Lange, Gilles Aris (le dessinateur) a superbement rendu la célèbre photo de cette migrante qui donne le sein à son enfant sous une toile de tente. On ressent tout le désespoir de cette femme avec son regard perdu dans le néant qu’est devenue sa vie.
Mais il y a bien d’autres rencontres avec les hobos (sans domiciles fixes) qui hantaient les chemins, les champs de cueillettes, et les wagons à bestiaux. Pour se reconnaitre, chacun marque d’un bout de craie, de pierre ou encore de charbon sa trace comme un langage destiné aux autres hobos pour les avertir d’un quelconque danger ou d’un espoir de repas.
Dans « La ballade de Dusty » on élit le roi des hobos qui n’est autre que le meilleur conteur. Je ne sais pas si cela a vraiment existé, mais il s’agit d’un très bon passage de l’album.
Les sourires et la tristesse se partagent les pages de cette histoire où la violence croise les besoins d’humanité et d’entraide. Ce n’est bien évidemment pas aussi fort que « Les raisins de la colère », mais cet album, il me semble, rend bien la vie des pauvres gens de l’époque.
Gonzalo Guerrero a sa statue au Mexique vêtu de sa parure « indienne ». Jeronaton nous raconte l’histoire vraie de ce naufragé castillan qui va épouser les mœurs et la cause des Mayas contre celle des espagnols. Cette BD semble extrêmement bien documentée et se parcours agréablement. Les dessins sont parfois inégaux comme cette page où le visage de l’épouse Maya de Guerrero se modifie d’une case à l’autre. Mais l’ensemble, grâce à de belles couleurs, se tient quand même. Un bon album qui attend sa conclusion dans le tome 2 avec le débarquement des espagnols.
Un final plutôt de bonne facture. Et l’idée qui achève cette histoire ne me serait pas venue à l’esprit. Comme quoi, où que ce soit dans l’univers, il n’est pas facile de faire cohabiter les communautés. Reste comme toujours l’espoir. Les quatre volumes nous donnent un gros pavé de plus de 400 pages qui forme un tout qui tient assez la route.
Une fois de plus, voici une sortie Sandawe surnotée. Le scénario est affligeant voire simpliste où alors la cible se situe chez les moins de douze ans. Dire que j’ai participé au financement…
L’enthousiasme de mes débuts pour les éditions Sandawe s’estompe peu à peu. Il y a quand même quelques bons titres (Lance crow dog, Sara Lone, Les ombres de la Sierra Madré).
Pour en revenir aux Sentiers de Wormhole, je pense que le dessinateur mérite mieux mais pour cela il faudrait un scénario un peu moins gnian-gnian.
D’accord sur la note des deux précédents avis. Décidemment le graphisme de Ponzio ne passe pas et le scénario de Marazano sur ce troisième tome non plus d’ailleurs et pourtant j’ai essayé de m’accrocher. Peine perdue. Pourtant Marazano sait faire d’excellents scénarios comme « Les trois fantômes de Tesla » dont j’attends la suite impatiemment et Ponzio sait nous livrer un excellent travail comme « Terminus 1 ».
Il est permis à tout le monde de se rater…
Dans le premier volume l’ennui guettait le lecteur et c’était pour mieux l’assassiner de déception au deuxième. Et puis le coup de la valise avec les billets usagés de 200 et 500 €… mort de rire. Ils ont dû les trouver en Allemagne car en France même neuf, je n’en ai pas vu un seul. Ils ont dû les mettre dans une lessiveuse ??? Et où les utiliser ensuite ? Hein ? D’une discrétion à toute épreuve…
Cette série va vraiment crescendo dans l’excellence ! Ce troisième volume est un petit bijou d’amitié, d’humanité et de féérie.
Nous voici à la fin de la première guerre mondiale et Ronan, lieutenant de son état, retourne dans sa Bretagne natale. Après une panne automobile, que son aide de camp essaye de résoudre, il s’enfonce dans la forêt et se souvient.
Et nous voici lancé dans un début de roman de Zola où un père imbibé tous les soirs d’alcool rend la vie impossible à son fils. Entre eux la mort de la mère et des reproches qui les enfonces dans l’incompréhension.
Ronan est féru de légendes et d’histoires du petit peuple. Il va alors emmener dans une aventure trois de ses amis Ewenn fille de sorcière, Mabik fils de curé (il va l’apprendre…) et Marie fille de bonne famille. Ils vont aussi entraîner le petit Kilian, cousin de Mabik, dans leur aventure fantasmagorique.
Et voilà notre club des cinq parti à la conquête des illusions de Ronan. En chemin ils devront affronter les fils Courtichoux mais surtout le temps qui va en se dégradant. Mouillés et fatigués, ils trouveront refuge dans un ancien relais de chasse où ils pourront faire du feu et se sustenter un peu. Ronan en profitera pour sortir son livre de contes et raconter une histoire. Celle-ci enverra ses pensées le jour de la mort de sa mère où il avait cru voir une fée.
Son imaginaire, lui jouant des tours, lui fera emmener ses amis dans le brouillard de la forêt où ils perdront Kilian. Et puis, la chute… Rêve-t-il ? Le voici propulsé dans un monde imaginaire où un marché lui sera proposé. Soit il réussit trois épreuves et Kilian lui sera rendu soit celui-ci disparaitra à jamais.
Sans aucun doute le manque de soins et d’affection maternel a atteint psychiquement et affectivement Ronan. Et ce manque affectif le pousse vers l’absurde entraînant avec lui ses amis. Quand un être croit dur comme fer en quelque chose, il peut convaincre et entraîner les autres dans sa folie ou son délire.
Cette BD est pleine de surprises et les dessins magnifiques. Les gros plans arrivent toujours à bon escient comme le moment où Ronan lit le conte à ses amis dans le relais de chasse. Les yeux grands ouverts de Kilian avec l’oreille de son doudou dans la bouche et le regard mystérieux de Ronan, dont le visage est éclairé de la douce lumière du feu de la cheminée, nous engloutissent dans l’histoire.
La fin est cruelle et belle à la fois. Kilian est-il mort où vit-il avec le petit peuple ? A chacun de voir…
Le dessin de Félix Meynet est toujours aussi excellent. Cet album nous dévoile comment les enfants de CastelBajac vont enfin réussir à se débarrasser de de Trazegnies. Mais, est-il vraiment mort ou survivra-t-il à ses blessures ? On passe un excellent moment avec cet album même si, comme le dit Plissken999, on a l’impression que le scénariste invente au fur et à mesure l’histoire.
Le célèbre roman « Deux ans de vacances » de Jules Vernes bénéficie ici d’une superbe mise en images grâce à cette BD pour la jeunesse. Remonte alors plusieurs bons moment de mon enfance : la série télévisée de 1974 et un peu plus tard le roman que j’avais dévoré tellement le vent de l’aventure y est présent. J’ai d’ailleurs pu le relire l’année dernière grâce à mon plus jeune fils qui a eu à le résumer lors de sa 6ème.
Je ne vais pas faire un résumé de cette histoire tellement connue mais la lutte de pouvoir entre le « snob » anglais Doniphan et le jeune français Briant est très bien représentée. C’est le jeune américain Gordon qui va hériter du titre de chef pour éviter les tensions. Découverte de l’île, construction d’un abri, mise en place d’une basse-cour, chasse, voilà ce que nous offre ce premier tome. Nous avons aussi droit à la découverte des restes d’un ancien naufragé resté vingt années sur l’île sans jamais pouvoir s’en échapper. D’où le grand désespoir qui va s’emparer de nos jeune amis.
Bravo aux auteurs pour cette belle retranscription du roman de Jules Vernes et vivement la suite avec l'arrivée des pirates.
Par le dessin et l’histoire, la magie est présente. Un conte bien mené où le petit peuple essaye de survivre coûte que coûte à la brutalité des hommes. J’ai pris énormément de plaisir à parcourir les pages de cette BD.
Qu'est-ce qui sépare un salopard d'un héros ? Un lieu, un moment, les gens que l'on rencontre ?
Sans aucun doute, ce Pierrot ne manque pas de courage mais il l'utilise à mauvais escient. Ce deuxième album est surtout consacré à sa période de collaboration avec la gestapo. Mais celle-ci n'est qu'un prétexte à ses exactions. Peu importe pour qui il travaille ou dépend, seul compte le résultat de ses rapines.
Nous avons affaire à un arriviste de haut vol et gare à qui se met ou se trouve sur son chemin. Peut-être que sur un champ de bataille à une autre époque aurions nous eu affaire à un héros ? Mais ici, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'un vrai salaud.
Les dessins sont toujours aussi bons et le scénario sait nous tenir en haleine. Même si l'on connait l'histoire, le dernier volume est fortement attendu.
Dans cette série consacrée aux romans de HG Wells il y a le meilleur avec "l'homme invisible" et le moins bon avec "l'île du docteur Moreau".
Le graphisme n'est pas en cause, car plutôt de bonne facture, mais le scénario aurait mérité d'être développé sur deux albums.
Contrairement à l’avis de Rody Sensei, j’aurais vu une autre fin peut-être encore plus machiavélique. Du coup, cette intrigue ne me semble pas bateau puisque j’ai été surpris. Comme toujours, il est compliqué de mettre en image un roman. Aussi pour la relation entre les personnages, je pense qu’il faut lire le livre « Rosy & John » de Pierre Lemaître.
J’ai trouvé le personnage du commissaire Camille Verhoeven plutôt sympathique, plein de surprises et de bienveillance. Sa petite taille semble un poids difficile à porter et des Flash-back nous aident à mieux comprendre ce fardeau. Je pense que cela sera développé dans les volumes suivants.
L’ensemble est très agréable à parcourir même si ce n’est pas la BD de l’année. Je suis curieux et attends la sortie des trois volumes suivants (il me semble…).
Après la lecture des deux premiers albums, je trouvais le scénario sympa et le dessin plutôt correct. A la lecture de la conclusion de ce triptyque… Le tome 3 est vraiment indigeste et je trouve que le dessin a pris une claque de médiocrité. Grosse déception ! Je vois à peu près où les auteurs voulaient en venir, mais franchement ? Tout ça pour ça !
J’ai trouvé ce 3ème album un peu dessous des deux premiers. Peut-être parce que cela se passe à Saint-Etienne et que la beauté du sud n’est plus là. Peut-être parce que la belle-mère est un peu briseuse de rêves même si le passage des quatre fausses couches et sa peine nous la rend un peu sympathique. C’est une bonne BD, c’est attendrissant par moment et de beaux messages sont passés, c’est parfois drôle mais… la magie s’est partiellement envolée. Espérons qu’elle revienne dans le tome 4.
Un graphisme très agréable servi par des dessins de Séjourné toujours très inspiré. Le scénario de Rodolphe est bien mené avec des Flash-back qui nous aident à comprendre la personnalité ambiguë de Pierre Loutrel dit Pierrot le fou.
Je lisais récemment une interview de Rodolphe dans laquelle celui-ci expliquait qu’il avait deux genres de lecteurs, ceux qui préféraient ses scénarios de SF et d’autres qui avaient plutôt un penchant pour les policiers. Ces deux populations avaient la tendance à apprécier un seul de ces genres. Qu’il se rassure, certains, dont je suis, aiment tous les styles auxquels il touche. Je trouve qu’il fait partie de ces scénaristes à l’inspiration souvent efficace.
Pour en revenir au Pierrot, sa vie son œuvre (malsaine), il s’agit d’un personnage capable des actes les plus dingues. Pendant la deuxième guerre mondiale, il se servira tour à tour de la gestapo et de la résistance pour racketter et dévaliser. Il est sans foi ni loi mais a une sorte de code d’honneur envers ses amis. Il possède un caractère bien trempé comme dans le désert tunisien (pages 26 à 28) où il se bat contre plus fort que lui sans rien lâcher, un peu comme le personnage de Paul Newman dans « Luke la main froide ».
Pour résumer, il s’agit d’une bonne BD, retraçant l’histoire d’un pas grand-chose et qui n’édulcore en rien les faits et gestes de ce premier ennemi public.
Nous sommes passés d’un tome 10 que je trouvais moyen à un tome 11 qui fleure bon la grande aventure.
Artémis Delambre et toute sa bande partent d’Amérique avec deux navires afin d’aller délivrer son père Napoléon Bonaparte détenu à Sainte-Hélène. Bien évidement il y a un traître parmi eux, à la solde des anglais, qui va réussir à détruire une des deux frégates. Grâce à la ruse, ils réussiront néanmoins à rejoindre Sainte-Hélène mais verront leur plan mis à mal par plus futés qu’eux.
Pas le temps de reprendre son souffle dans cet album tellement vous sommes happés par l’histoire. Le graphisme est toujours excellent bien qu’ayant évolué si nous le comparons au tome 1 de 2009.
Mais que nous réserve le dernier volume « Yucatan » ? Croisons les doigts pour que la sortie soit grandiose et pleine de surprises.
Comme je pouvais le redouter, c’est vraiment dommage qu’il n’y ait que deux tomes à cette histoire. Elle se termine un peu en queue de poisson.
Les relations entre le seigneur Tokugawa, qui veut devenir Shogun, et William Adams sont très prenantes. Chacun se teste afin de connaître le degré de confiance qu’il peut placer en l’autre.
A la fin de l’histoire, Adams se rendra compte que son ancienne vie n’a plus de sens et que sa patrie de cœur correspond plus à ses convictions.
Mais, il y a tellement encore de possibilités à cette histoire que je reste sur ma faim.
J’ai lu le roman entre le tome un et le tome 2 de la BD. C’est grandiose ! On se rend alors compte de la complexité de mettre cela en image. Des passages, pourtant passionnants, sont laissés de côté mais il faudrait doubler le nombre d’albums. Alors, c’est plutôt du bon boulot. Le seul point négatif vient du dessin qui, à mon avis, a pris un coup de moins bien. J’ai ouvert les deux premiers albums et comparé le graphisme. Il faut reconnaître que le dessin du tome 2 est beaucoup moins précis.
Néanmoins, j’ai bien l’intention de suivre l’aventure jusqu’au bout. Et peut-être que les auteurs s’attaqueront à la suite des aventures de Tannhauser avec « Les Douze Enfants de Paris », roman tout aussi génial.
Excellent tome 2 avec un scénario digne des westerns d’antan. L’histoire d’un type qui veut se mêler de ses affaires mais qui est contraint de passer outre à sa parole. Il va alors partir à la poursuite de bandits pilleurs de diligences et assassins se protégeant derrière de faux prétextes. Pour finir la chef de la bande se trouve être le tout premier amour de Duke ce qui le mettra face à un choix cruel.
La famille Huppen a encore fait un excellent travail et je trouve que J. Milette dans sa chronique exagère sur le dessin en écrivant que les têtes sont superposées sur les corps comme sil elles étaient mal ajustées. J’ai trouvé le dessin excellent et même meilleur que dans le premier volume. Certaines cases sont magnifiques comme celle où l’on voit de dos trois cavaliers dans la nuit avec un feu de camps dans le lointain.
Ce Duke est un western vraiment bien né et malgré les années qui passent, Hermann reste un artiste de grand talent. Quant à Yves H., je trouve que ses scénarios s’améliorent à chaque nouvelle BD. Il devrait trouver d’autres dessinateurs pour exprimer son talent et ne pas être le scénariste exclusif de son père même si, assurément, c’est un duo de choc.
Voici une série bien née. L’histoire se déroule à la période où débute la renaissance en France. Charles VIII est devenu roi de France après la régence de sa sœur. Celui-ci rêve de grandeur et se voit bien partir à la conquête de l’Italie, pays lui-même tiraillé par les conflits internes et les exactions de la famille Borgia.
Blasco un jeune Catalan et Henri de Tersac un jeune français prêt à mettre son épée au service de qui voudra bien de lui sont entraînés bien malgré eux dans cette guerre. C’est à travers leurs aventures que nous vivons, entre autres, l’antagonisme entre le Pape Alexandre Borgia et Julien della Rovere qui deviendra le Pape Jules II (voir la vision de ce pape donnée par Jodorwsky dans la BD « Le pape terrible »).
Le graphisme est tout bonnement remarquable et se hisse au niveau du Murena de Dufaux et Delaby. J’ai vraiment été ébloui par la qualité des dessins. Quant à la grande histoire, elle profite bien de la petite histoire de nos deux jeunes héros Blasco et de Tersac. Du très très bon !
Je pourrais faire un copier-coller de mon avis précédent concernant le tome 2 de Laowai. « De l’aventure avec un grand A sans prise de tête avec aucun temps mort… ». Le jeune héros de l’histoire va tout faire pour retrouver Ruby la jeune Birmane dont il est tombé amoureux. Mais sa tête est mise à prix pour un crime pourtant commis par Ruby. Une histoire toujours aussi palpitante avec de remarquables dessins. Tout à fait le genre de BD que l’on peut lire et relire sous la couette quand le temps est gris et froid.
Dans l’esprit, il y a de la canonnière du Yang-Tsé dans cette série même si le héros tient plus, dans sa morphologie, de Yann Calec que de Steeve McQueen. De l’aventure avec un grand A sans prise de tête avec aucun temps mort. L’ennui est au placard, sa meilleure place. D’accord, il n’y a rien d’extraordinaire non plus mais j’ai eu énormément de plaisir avec cette BD et le tome 2 est encore meilleur que le premier.
Un dessin toujours aussi impeccable qui donne vraiment envie de suivre la série. Cet album est consacré à Jeanne qui va toucher, par sa sainteté et sa simplicité naturelles, plus d’un personnage cerf, soldat ou noble.
J’ai également beaucoup souri aux « gentil dauphin » ou « gentil seigneur » lancés par Jeanne. Cela lui donne une aura mêlée de gentillesse et de crédulité assez extraordinaire. Du coup on ne sait si c’est risible, grotesque ou fabuleux, lumineux. En toute honnêteté, j’ai adoré.
Bientôt trois années que le dernier tome est sorti. Mais on doit en demander beaucoup au « gentil Théo » ! C’est ça quand on a trop de talent, il se disperse. Mais bravo quand même et donnez-nous encore beaucoup de bonheur.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à tous les avis déjà parus sur cette excellente série. Exception faite, peut-être, d’une mention spéciale à Jéronimus Quint et à la chinoise Lin qui sont deux personnages extrêmement bien pensés et réussis dans ce tome. D’ailleurs, je suis prêt à prendre le pari, si la série doit durer de nombreux albums encore (ce que j’espère ardemment), que nous retrouverons Jéronimus dans de nouveaux épisodes. Il a la tête du « sérial méchant » de la série. Nous sommes vraiment gâtés en westerns entre le Bouncer, l’Undertaker et Lonesome. Génial !
Histoire sans saveur et totalement loufoque. En plus, on sent que Borg est présent uniquement pour rappeler son existence et pour dire au lecteur... attention, c'est lui le méchant. Grosse déception que cet album.
Voici une histoire pour le moins originale au vu du scénario. Tancrède le Normand est sans doute un artiste de la manipulation et un arriviste de haut vol. Il s’appuie sur une petite troupe de mercenaire et va savoir, grâce à son génie militaire, se rendre indispensable. Il évite de se faire appeler Robert… A-t-il quelque chose à cacher. L’histoire se déroulant en 1040 et en Sicile, il ne peut s’agir de Robert 1er de Normandie dit Robert le diable ou le magnifique décédé en 1035 ?
Je lis beaucoup de louanges concernant le dessin de Ronan Toulhoat sur cet Ira Dei. Pourtant, il m'a moins emballé que dans le Roy des Ribauds. Cela reste néanmoins un graphisme de qualité.
Cette Bd a le mérite d’être captivante et sait rendre le lecteur impatient avec les multiples questions qu’il peut se poser. La suite est donc très attendue.
J’aurais pu écrire l’avis de Kergan666 car c’est également mon ressenti. J’adore ce que fait Yves Swolfs, chouette un nouvel album, de bons dessins (mais…), une histoire avant-guerre de sécession (moment de l’histoire peu utilisé en BD). Et au bout du compte ? Pas de la déception, et même si c’est un bon album il y a un brin de contrariété. La suite est quand même très attendue.
Il aura fallu ce troisième tome pour qu’il se dégage enfin quelque chose de cette histoire. Avant de m’avancer un peu plus je crois qu’il est bon d’attendre le prochain album. Néanmoins, j’ai trouvé celui-ci beaucoup mieux équilibré entre textes et dessins ce qui lui donne une meilleure fluidité dans la lecture. Du coup, j’ai hâte de savoir ce que M. Bec réserve à la cosmonaute, la survivante de la planète rouge.
Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire qui est un peu brouillonne. Le dessin n'est pas mauvais en soi mais il manque un je ne sais quoi... Je lirai le 2ème tome en librairie avant de l'acheter (ce qui m'étonnerait beaucoup, mais sait-on jamais !).
François Boucq nous offre un génial Bouncer pour ce début d’année. Tous les ingrédients d’un grand Western sont réunis. Un quiproquo, une carte au trésor, des bandits, les militaires français de l’empereur du Mexique, des indiens et une poursuite entre tous les protagonistes. Pas le temps de souffler, de s’ennuyer et les 80 pages passent à une vitesse vertigineuse. Quand nous savons que la suite et la fin arrivent au mois de mars… merci M. Boucq et chapeau bas !
Je me situe entre les avis de Narayan et Herve26. Entre une histoire cruelle mais émouvante et un album trop long effectivement.
L’intégralité des mots dans le cahier que les garçons cherchent désespérément à connaître n’est pas très importante. Ce qui l’est, et que nous apprenons vers la fin c’est le message du père. Oui, je vous ai élevé durement et j’ai tenté de vous protéger mais tout cela a été fait par amour et pour vous préparer à affronter un monde implacable.
Dans cette histoire, j’ai trouvé assez comique le Dieu TropKool qui fait certainement référence aux plaisirs du monde d’aujourd’hui où chacun se raccroche en laissant de côté une partie de la population crever dans sa pauvreté (montrée dans le livre par ces personnes attachées à des poteaux par le cou). On festoie, on rigole et on bouffe à petit feu ceux (ici le cannibalisme avec une partie des visages grignotés) qui n’ont pas les moyens. Cette histoire, sous couverture d’un monde apocalyptique, est une véritable allégorie du monde d’aujourd’hui.
Concernant le dessin, on peut le trouver par moment minimaliste. D’ailleurs, on ne lit pas ce pavé pour le dessin et on ne s’extasie pas devant le talent graphique de Gipi. Non, c’est un ensemble que j’ai du mal à totalement apprécier malgré les idées véhiculées. Cet album et son dessin sont à l’image de l’histoire… rudes. Mais c’est un cadeau de l’un de mes fils pour Noël et à ce titre, il a une bonne place dans la bibliothèque.
Pas du tout emballé par cette histoire qui me semble totalement farfelue.
Tous les enfants qui naissent sont blonds quels que soient les parents qui les conçoivent. Cela tient du délire, mais pourquoi pas après tout. On pourrait aussi imaginer un virus qui s'attaque uniquement à un type de gène pour éliminer une partie de la population.
Ce qui m'a vraiment troublé, c'est de n'avoir trouvé aucun personnage vraiment attachant.
Ça se lit... une fois... pas plus. Voilà, j'ai trouvé la note : Correct, sans plus.
Ce qu'il faut souligner avec ce 5ème album du trône d'argile c'est la qualité du dessin. En le comparant avec le tome 1, on voit une progression assez phénoménale. Théo devient un dessinateur vraiment incontournable et chacune des BD auxquelles il participe est un délice.
Quant à l'histoire, sur fond de guerre de cent ans, elle continue à nous maintenir en haleine. L'idée de la manipulation de Jeanne pour lui faire apparaître des saints et saintes qui n'en sont pas est très originale et certainement plus vraisemblable que la réalité. Nous voilà donc avec notre illuminée à la recherche de nobles agréments pour partir "sauver" le dauphin et le royaume de France.
Le seul regret et cela depuis le premier album c'est certainement l'afflux de texte qui ne correspond pas à l'idée que je me fais de la bande dessinée. C'est un avis très personnel, mais le dessin devrait raconter et se substituer au texte dont la présence ne devrait que le servir. Les pages 31, 35, 40 et 54 sont de bons exemples de ce qu'il ne faudrait pas faire. Ensuite, l'histoire avec un grand H ne peut sans doute se contenter de cela et c'est sans doute la grande difficulté à laquelle sont confrontés les auteurs.
Comme dit si bien Pierre quand il a son père au téléphone : « le bonheur ça ne se raconte pas ». Voilà, je crois que tout est dit, pas besoin de discourir sur ce deuxième album. Il se suffit à lui-même.
L’amour, la tendresse, la complicité des personnages donnent le frisson. Ils savent profiter du bonheur présent et cela n’est pas si simple.
A chaque époque ses moments de joie mais ceux racontés ici, avec cette manière de vivre, cette nature presque idyllique, semblent bien révolus. C’est beau…
D’un premier volume très poétique nous passons à un cataclysme sans garde-fou. Cela surprend et raye d’un seul coup d’un seul l’histoire tel que l’on pouvait se l’imaginer. Est-ce un bien, est-ce un mal, le scénariste est seul maître à bord. Je pourrais être déçu tellement le premier tome m’avait émerveillé.
En comparant les dessins des deux tomes, on se rend compte qu’il y a un léger moins bien. Mais peut-être que cela provient de la froideur de l’intérieur du vaisseau Jupiter qui nous est offert. L’histoire proposée est complètement folle et totalement irréelle. Un cocktail de la Druuna de Serpieri, des mondes de Léo mélangés avec un shaker Jules Vernes. Le résultat nous offre un monde de l’improbable tellement séduisant.
Mandor est le « prophète » que le monde extérieur du vaisseau Jupiter attend. Il s’est passé tellement de siècles pour que le vaisseau se régénère suite à une guerre galactique que le jour où celui-ci est définitivement réparé le monde extérieur, sorte de croute avec sa propre atmosphère, s’écroule.
Mandor que la population voulait tout d’abord trucider en le rendant responsable des « tremblements de terre » va guider celle-ci à l’intérieur du vaisseau. Mais personne n’est présent pour les réceptionner à l’exception du vide et de la froideur d’un monde métallique. Une petite poignée de personnes menée par Mandor va alors partir en exploration afin de trouver des survivants. Bien mal leur en a pris…
C’est un deuxième tome bien différent. Plus froid, celui-ci assassine la poésie du premier volume et le mot n’est pas trop fort. Mais la qualité est toujours là et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça. Et j’ai sacrément envie de connaître la suite.
Des dessins toujours aussi magnifiques, une magie de tous les instants, des personnages plus incroyables les uns que les autres et une fin d’histoire triste et pleine d’espoir.
Évidemment, notre chevalier Bragon avec cette perte de mémoire n’est plus lui-même et il peut paraître passif voire par moment totalement amorphe. Cependant, le plaisir à la lecture de cet album et à la vue de ces superbes cases est bien présent.
J’ai du mal à comprendre les quelques avis désabusés. Je ne trouve pas que le scénario soit sans surprises puisque celles-ci émaillent l’histoire et la rendent captivante.
Alors, combien d’années à attendre pour s’émerveiller encore ?
Du vrai théâtre de boulevard ce commissaire Kouamé. Ça part dans tous les sens, c'est parfois drôle, ça fait sourire et au bout du compte ça fait plouf et on se dit tout ça pour ça !
Fer de lance des éditions Sandawe, Sara Lone ne déçoit jamais. Ce troisième tome est à la hauteur des deux premiers. Chez un grand éditeur cette série aurait pu s'élever à la hauteur de XIII. Je ne connais pas les ventes mais sans aucun doute cela mériterait mieux. N'ayant pu être édinaute des trois premiers albums, je suis heureux de l'être du quatième. Sur fond de guerre froide à Cuba, ce tome aurait pu s'appeler "Manipulera bien qui manipulera le dernier".
Chapeau bas, Monsieur Henninot, pour cette transposition en BD du merveilleux roman d’Alain Damasio.
J’ai d’abord voulu m’attaquer au roman avant de me lancer dans la BD et avoue avoir lutté contre le « furoman » avec ma horde de neurones. Et le combat a été rude ! Quelle complexité dans cette écriture où l’on doit s’adapter sous peine de succomber et de tout envoyer valdinguer.
Le premier quart du roman met à rude épreuve vos nerfs tant il faut se forcer à ne pas abandonner. J’ai failli demander grâce devant tous ces mots inventés ! Un mélange de plusieurs mots en donnant un seul ! Il faut que le cerveau s’adapte mais une fois ce tour de force réussi cela devient magique (merci quand même à Éric Henninot de ne pas avoir sombré dans cette folie qui aurait coulé d’entrée la BD).
Alors évidemment je n’ai pas retrouvé exactement ce que j’ai lu mais qui pourrait raconter cette histoire sans s’emmêler. Il s’agit ici de la transposition d’Éric Henninot, de sa compréhension du roman, de sa vision des évènements.
Les personnages ne sont pas tous comme je les avais imaginés mais c’est une réussite totale. Golgoth est fantastique et j’attends avec impatience la joute oratoire de palindromes avec Caracole qui est certainement le personnage le plus attachant du roman. Comment l’auteur va-t-il représenter la tour d’Aer et le passage absolument sublime où la horde traverse en plusieurs mois un océan parsemé d’îles et d’embûches ? Plusieurs autres passages sont attendus avec délectation.
Combien de volumes pour transformer l’écrit en images ? J’espère qu’il y en aura encore au moins quatre ou cinq pour ne pas être déçu. Pour le moment ce n’est que du bonheur. Mille fois bravo !
Vraiment pas désagréable cette histoire de Lefranc si on ne se pose pas trop de questions car le scénario nous propose tellement de points invraisemblables que cela en devient drolatique. Pourtant, en écartant ces invraisemblances c'est assez passionnant. Avis mitigé donc mais bon album tout de même.
Jhen et son compagnon Venceslas arrivent dans la ville de Trani afin d’aider à la restauration de l’église San Nicola Pellegrino. Le mécène Madame Lucrezia Orsini s’occupe du financement du projet.
Quelques jours auparavant un marin arrivant de Gênes décéde étrangement dans une taverne. Un barbier a tenté une saignée afin de le sauver mais celle-ci sera la source d’une propagation de la peste.
Le mari de Lucrezia Orsini a emprunté l’argent du mécénat auprès d’un usurier Juif. Celle-ci voit alors une occasion, en faisant porter le chapeau de l’arrivée de la peste aux juifs, de ne pas rembourser l’emprunt et de satisfaire la haine qu’elle leur porte. Elle soulève ainsi la population mais, c’est sans compter sur Jhen qui va tout faire pour contrer Lucrezia.
Décidément, le dessin de Teng a donné une autre dimension à cette Série. Le scénario est aussi bien ficelé et on suit cette histoire avec passion où la population de confession juive est une fois de plus victime des idées reçues.
Cette histoire est magique et émouvante. Elle fait remonter des souvenirs de départ en vacances avec la 4L de ma mère ou le simca break de mon père (et le strapontin dans le coffre où on mettait le petit dernier c’est-à-dire moi).
Les chants dans la voiture où nous chantions (hurlions !) en cœur la maladie d’amour, la ballade des gens heureux, Vanina ou le chemin de papa me reviennent en tête comme si c’était hier et la nostalgie des années 70 m’étreint le coeur.
Cette histoire fait aussi remonter des moments encore plus personnels où l’on tente de sauver ce qui ne peut plus l’être. Quoiqu’ici les parents y arrivent… l’amour était toujours présent.
Zidrou nous montre et démontre que l’on peut trouver le bonheur dans les choses simples de la vie. Quand on regarde en arrière, on se rend compte qu’un rien pouvait apporter la joie. Pas d’Internet, pas de vidéo à la demande, pas de portable et les réseaux sociaux n’étaient pas virtuels.
A se demander aujourd’hui si ce monde a réellement existé. Etaient-ce de vrais moments avec lesquels Zidrou nous enchante où un conte qui cherche son inspiration dans des temps anciens pourtant si proche. Comme dirait l’autre « c’est con le bonheur car s’est souvent après que l’on sait qu’il était là ».
Merci Zidrou, merci Jordi Lafebre pour ces beaux étés qui me rappellent ceux que j’ai vécu. Ici, pas de violence, pas de complot, mais une histoire de famille comme tant d’autres avec de l’amour, de l’amour, de l’amour.
L’apocalypse et le diable forment un duo de choc dans ce cinquième tome de Lefranc. Notre journaliste se retrouve dans une histoire d’anticipation saupoudrée de maléfices en tous genres. Je continue ma découverte du personnage et les premiers albums sont vraiment à la hauteur des premiers Alix même si je préfère ce dernier. J’ai d’ailleurs remarqué un petit truc page 20 case 4. Si on cache la chevelure de Lefranc… diantre, le visage d’Alix apparait. Comme quoi, il est toujours dur pour un dessinateur de sortir de son univers.
Je n’ai jamais vraiment accroché au dessin de Jean Pleyers aussi, Jhen n’était pas une série faite pour moi.
Mais avec Paul Teng c’est autre chose. Son dessin a su moderniser le personnage et il a surtout apporté du mouvement ce qui manquait cruellement. Le scénario de Jerry Frissen ne gâte rien.
Du coup nous nous retrouvons avec un très bon album mêlant le courage, l’amitié, l’aventure ainsi que les plus bas instincts. Hongrois et Ottomans s’affrontent pour une croix et beaucoup périront pour se l’approprier ou la récupérer.
J’ai adoré ! Il manque un je ne sais quoi pour en faire un excellent album. Mais maintenant c’est certain, si les auteurs restent les mêmes, Jhen va devenir une de mes séries préférées.
Nous apprenons toujours quelque chose dans les BD signées Jean-Yves Mitton et sa définition de la walkyrie m’était totalement inconnue. Je pensais qu’il s’agissait uniquement de divinités scandinaves. A priori, nous aurions aussi affaire à des femmes chassées de leurs villages qui pour survivre devenaient des guerrières.
L’histoire nous raconte la vie de l’une d’entre elles Alwilda amenée à devenir une pirate de légende. Son caractère et sa volonté ne sont pas sans nous rappeler ceux d’Ambre l’héroïne de Vae Victis. Cet album est partagé en trois volets. Le premier nous montre comment Alwilda va protéger son frère Olaf pour que celui-ci puisse succéder à son père et devenir roi. Pour y arriver, elle va affronter et humilier Bjorn une brute épaisse qui aimerait prendre la place promise à Olaf.
Le second volet tourne autour du mariage contraint d’Alwilda et Alf un prince Danois avec lequel son père désire faire une alliance. J’ai trouvé que les textes de cette partie de l’album n’étaient pas au niveau du dessin. Simplet et passablement vulgaire ce qui vient entacher l’ensemble.
Lors du troisième et dernier volet, Alwilda aidée de l’esclave Hilde-la-Colosse prend possession du bateau devant la mener au royaume d’Alf. L’action est au rendez-vous et notre héroïne parviendra à s’échapper grâce à son frère Olaf qui protègera sa fuite des intentions néfastes de Bjorn. Le texte est à nouveau de qualité (sans être génial…) mais franchement, c’est toujours un plaisir que de retrouver ce super dessinateur à l’œuvre.
Le dessin de Mitton se reconnait tout de suite et l’on pourrait se croire dans une suite des chroniques barbares. Si on aime ce style d’histoire et son style graphique, on s’y plonge avec délice. Je suis très curieux de la suite qui sera donnée à la saga. Car historiquement, il y aurait plusieurs versions concernant la relation entre Alf et Alwilda. Alors, vont-ils s’épouser et devenir roi et reine du Danemark où Alwilda va-t-elle simplement devenir pirate pour échapper à son mariage forcé avec Alf ??? je parie sur la deuxième version.
Malgré des textes pas toujours au niveau, je vais attribuer 4/5. Je sais, c’est du parti pris.
Je continue à découvrir ce bon vieux Lefranc avec le dernier album qui est plutôt agréable à parcourir. Je trouve le dessin superbe et cette histoire d’espionnage est très bien ficelée. Il manque juste un poil d’action supplémentaire pour en faire un excellent album. On prend beaucoup de plaisir avec cette histoire. Laissez vous tenter. (3,5/5)
Je n’avais encore jamais lu un Lefranc de ma vie et je n’ai pas été déçu. Il faut dire que le scénario est du Martin de la belle époque et les dessins de Bob De Moor sont d’une grande finesse. L’histoire de vengeance qui nous est proposée est des plus classique mais cela n’enlève rien au plaisir de la suivre. Je pense poursuivre ma découverte du personnage.
Certes le graphisme de Moynot n’est pas au niveau de celui de Barral et encore moins avec ce nouvel album. Cela sent un peu l’alimentaire...
Cependant le tout est agréable à lire et l’on sourit souvent aux délicieuses réparties de Nestor Burma. De plus, comme l’histoire se passe sur la côte d’azur cela nous propose des répliques un peu plus « chantantes ».
Pour conclure, Moynot nous propose une vision de « L’Homme au sang bleu » de Léo Malet plutôt réussie au moins sur la partie scénaristique. Par contre, une alternance avec Barral pour les albums suivants serait bienvenue pour laisser à Moynot le temps de faire des dessins de qualité.
Cet album nous offre une fin palpitante avec coup de théâtre sur coup de théâtre. Philippe Aymond signe là un excellent scénario et pour moi le meilleur Lady S de la série.
Membre d’Action 19, notre héroïne Shania Rivkas se rend à Paris pour essayer de faire arrêter un colonel du Malawi qui perpétue depuis plusieurs années des exactions sur les populations locales. Une première tentative pour l’arrêter va se solder par un échec et celui-ci va pouvoir s’échapper pour rejoindre l’ambassade du Malawi. Avec l’aide de la CIA, Lady S va alors faire une tentative d’enlèvement du colonel à l’ambassade. Malheureusement, la CIA, comme bien souvent, joue un double jeu.
Des retournements de situation en veux-tu en voilà, un pourri de la CIA qui manipule Shania, que l’on retrouvera certainement dans des histoires futures, de l'action, des dessins précis et de plus en plus réussis, voilà une somme d’ingrédients pour un tome de haute volée. Si cela doit-être le rythme de croisière des futurs albums de la série Lady S, alors nous allons nous régaler. Superbe !
Toujours aussi extra cette série ! Dessins géniaux et scénario qui déchire. Bob Denard, sort du corps de Fabien Nury ! On pourrait effectivement croire qu’il s’agit des souvenirs de l’aventurier et ex militaire français au Katanga.
Politiques véreux et crapules en tous genres s’affrontent et se déchirent dans cette fabuleuse BD. De très haut niveau ! Rhaaaaa, encore un an à attendre pour avoir la suite ! Bravo les artistes.