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Quelle déception qu'a été cette lecture!
Premièrement, analysons ce que le dos de la couverture arbore fièrement :
1) Violence -- Pour être violent, c'est violent. Sang, tueries, décapitations... tout y passe. Pas de problème ici.
2) Langage grossier -- D'accord, c'est grossier. Ça amène un autre problème par contre... c'est à peu près 95 % du dialogue de l'histoire.
3) Sexe -- Alors là, non. Sur les 572 pages que font cette intégrale, il n'y a qu'une page... UNE que l'on pourrait considérer comme étant 'sexe'. Fausse publicité?
4) Discrimination -- Mouais... Chinois contre Japonais, quelques commentaires sur certaines ethnies... je dirais que c'est pas vraiment le nœud de l'histoire.
5) Drogues -- Hein? Quelles drogues? J'ai souvenir d'une référence à des stéroïdes... mais sinon?
6) Original Gangsters -- D'accord, il y a des gangsters. Par contre, s'ils sont originaux... c'est discutable.
Imaginez votre film de mafioso préféré. The Godfather... Goodfellas... Casino... Scarface... Et là imaginez que 95% du dialogue soit des "***** ta mère je **** ta **** va te faire ****"... encore.... et encore.... et encore.... et encore.... et que ce soit tout ce qu'il y ait! Je parierais qu'il n'y a pas 10 planches sur les 572 où il n'y a pas quelqu'un qui se fait traiter de taré!
J'imagine Run devant ses planches... "Ah ouais on va lui faire dire BOUM VA **** ça va être trop flippant! Et là il va rétorquer T'ES UN VRAI CONNARD! haha trop marrant! Et là lui va dire...."
Parce que lancer des obscénités à n'en plus finir, c'est la meilleure façon de masquer un scénario que l'on n'est pas capable d'écrire.
Et voilà où réside le problème avec Mutafukaz. Les dialogues sont nuls. Nuls mais vraiment vraiment nuls. À tel point que je m'ennuyais carrément. On dirait une histoire écrite par des gamins de première. Mais l'idée, à la base, est bonne! Ça se veut épique et grandiose avec des fils tissés dans tous les sens! Malheureusement, le dialogue ne tient pas la route! C'est sans intérêt! C'est monotone et monocorde!
Et c'est sans parler de la pseudo-philosophie à 5 sous que l'on trouve tout au long de l'histoire... "Si Dieu a tout créé, qui a créé Dieu?" Bon, vous voyez le genre. Il y a également énormément de clichés... genre Wily, l'éternel couard en qui ses amis continuent de croire malgré tout parce que... parce que? Parce qu'il faut bien un personnage débile qui trompe nos héros sans cesse voyons! Saura-t-il se racheter à la fin vous croyez? SUSPENSE!!! (non pas vraiment)
S'il y a quelque chose de bon par contre, c'est bien le dessin de Run. Le style change tout le temps, c'est on ne peut plus original. Parfois en couleurs, parfois en noir et blanc, parfois entre les deux. Run s'amuse à varier les genres et le design graphique est absolument superbe.
C'est dommage parce que côté graphique, c'est 10/10 facile! Mais les dialogues ne sont pas au rendez-vous! C'est puéril! Enfantin! Un rêve d'adolescent (sans le sexe)!
Si vous aimez le genre, allez plutôt lire Lorna, de Brüno, par exemple. Ou encore mieux, allez lire la grande série Donjon de Trondheim et Sfar. Vous aurez quelque chose d'un peu plus intelligent à vous mettre sous la dent, tout en étant trash!
Run est un excellent dessinateur... mais il devrait peut-être se contenter de dessiner les histoires des autres.
50 pages trop court!
C'est bien ce qu'on se dit en arrivant au bout du récit. À mesure qu'il avance, on se dit... non ça ne peut pas déjà finir? Quoi plus que 40 pages? Quoi plus que 20? Plus que 10? Et boum c'est fini!...
C'est dommage, parce que plusieurs points sont laissés en suspens, dont les histoires de Tamara et de Luxe-Butol père. L'histoire aurait vraiment gagné à être un peu plus longue!
Sinon, même si elle commence de manière un peu lourde, plus elle avance, plus elle devient palpitante. Brüno s'en tient aux films de série B, ou plutôt Z, et ne se gêne pas pour envoyer le scénario dans tous les sens. Un monstre mutant créé par un laboratoire contre un extraterrestre qui a la forme d'une femme nue de 130 pieds de haut? Ouais, du gros n'importe quoi.
N'empêche que Brüno sait nous tenir en haleine page après page, et finalement, on peut déplorer qu'il n'existe pas plus de BD de ce genre qui soient aussi audacieuses. Trop souvent dans le paysage de la BD franco-belge, quand on essaie d'être trash, on échoue lamentablement. Une BD qui se veut trash cache souvent un scénario pourri. Mais ici, c'est réussi avec brio.
Légèrement meilleur que la première partie du diptyque, cet album peine quand même à convaincre. Alors que cet album était censé être le dernier au moment de sa publication, on en ressort quand même avec l'impression que les auteurs étaient en manque d'inspiration.
Certaines idées sont captivantes, telles que le voyage d'Herbert au royaume des morts; et certains personnages obtiennent enfin le rôle qui leur est dû, comme Elyacin, mais si on en ressort un brin nostalgique grâce à tout ce que la série Donjon a réussi à nous offrir au cours de ses nombreux albums, impossible de ne pas être chicoté par toutes ces questions qui sont demeurées sans réponses.
L'histoire vaut la peine d'être lue directement après 'Haut septentrion' afin d'en comprendre le maximum, mais finalement, la série Crépuscule aura vraiment perdu en qualité au fil des albums. Quatre des cinq derniers Crépuscule étaient plutôt médiocres, voire carrément mauvais.
Au moins, il y aura toujours les Potron-minet, les Zénith et les Monsters pour nous rappeler à quel point la série peut frôler le génie.
Et de nombreuses années plus tard, la série reprendra de plus belle. Allez, on se revoit dans le prochain Zénith!
Les deux "derniers" Crépuscule se déroulent en simultané, mais on ne suit pas les mêmes personnages. Celui-ci suit Marvin rouge et Zakûtu. L'idée, à la base, est excellente.
Le problème avec cet album, c'est que l'humour est d'une puérilité excessive. On parle de tripotage et de seins beaucoup trop longtemps, alors que l'album devrait se concentrer sur la dernière bataille contre l'Entité noire. C'est la fin qui devrait nous tenir en haleine, mais on trébuche plutôt sur de l'humour grivois qui n'est même pas réussi.
Au moins, on a quelques révélations intéressantes. Ultimement, par contre, c'est extrêmement décevant.
Le dessin d'Obion est beau. C'est tout. 1 sur 5.
On tombe exactement dans le panneau que les auteurs nous ont laissé à la fin du dernier Crépuscule. 'Les nouveaux centurions' se terminait de façon illogique, et en voici la suite. Cette histoire ne sert à rien, ne nous apprend rien, ne fait avancer rien et n'est ni vraiment drôle ni vraiment captivante. Cet album est à peine meilleur que 'Le dojo du lagon'.
Quel dommage de voir que la série Crépuscule se soit engouffrée dans l'insignifiance.
" - C'est bon signe qu'ils sortent des armes?
- Oui... pour asseoir leur conviction."
Cet album diffère de tous les autres Potron-minet puisque Hyacinthe n'en est pas le personnage principal, qui laisse sa place à son père Arakou et la bru de ce dernier, Alexandra. Cormor (qui est très présent depuis quelques albums), y joue également un gros rôle. Ici, l'humour, quoique présent, est moins frappant, et on fait de Potron-minet la grande BD d'aventures à l'atmosphère noire et pesante qu'elle s'acharne à développer depuis quelques albums déjà.
Gaultier reprend la plume de Blain de manière quasi-identique, et la transition est magnifiquement réussie.
C'est cet album qui clôt (pour l'instant) l'époque Potron-minet, et tant de questions demeurent toujours sans réponses. Quoi qu'il en soit, cette ère est celle qui m'a donné les émotions les plus fortes en lisant Donjon, y compris les Monsters qui se passent à son époque.
Un véritable tour de force.
Le livre qui clôt, d'une certaine manière, la trilogie consacrée à Vaucanson et aux automates, est une réussite.
Le professeur Cormor retrouve le grimoire du créateur des automates, Julien de Vaucanson (que l'on avait connu dans l'album 'Le grand animateur'), et une véritable course à la création de nouveaux automates est lancée. Le scénario se tient bien, l'humour est généralement drôle et, bien sûr, difficile de ne pas remarquer les dessins de Keramidas.
Son style très Disney est très agréable pour les yeux, même si on peut se demander s'il colle véritablement à l'univers Donjon. Quoi qu'il en soit, difficile de s'en plaindre!
Un album essentiel à la série.
Ouf! Le niveau de l'ère Zénith ne baissera pas d'un poil! Un superbe album qui fait à la fois suite au dernier Zénith et à l'album "Le grand animateur" (côté 'lore' -- on est à Vaucanson et on parle des automates), il n'y a pas à dire, c'est de très haut niveau!
On est déjà habitué aux dessins de Boulet (qui sont beaucoup plus petits cette fois-ci; ce que j'aime parce que l'histoire est plus développée malgré le même nombre de pages), et si les scènes d'action sont moins remarquables que dans le dernier Zénith, qui faisait parfois penser à un manga, on a quand même droit à des scènes de toute beauté.
Côté narration, c'est bien ficelé, bien dosé, bien humoristique, bien sérieux, bien ancré dans l'univers, bien réfléchi pour lier les différentes époques Donjon ensemble. Mais les objets du destin ne cessent de surprendre -- finira-t-on un jour par découvrir l'ultime vérité?
Dire qu'il faudra attendre un peu plus de 12 ans pour lire le prochain...
Si vous êtes rendus ici dans la série, c'est que même si le chemin parcouru a été jonché de plus de questions que de réponses, vous avez persévéré en espérant un jour être illuminé. La mine d'or est ici!
Si l'album ne répond pas à tout, il répond à bien des questions que l'on avait. Des origines des automates au Mal absolu aux objets du destin à d'autres anciens porteurs de l'épée au Professeur Cormor à Vaucanson et jusqu'à l'Entité, c'est boum boum boum allez les informations on y va!
Le dessin de Stanislas est assez particulier et peu paraître assez fade, et même si ce n'est pas mon préféré, j'aime que le style se démarque sans cesse dans cette série. Sinon, l'histoire avance vite et sans temps morts.
Si on peut lui reprocher quelques détails, cet album mérite d'être lu par tout fan de la série.
Avec le premier, celui-ci est mon Donjon Parade préféré. L'humour mélange le subtil et le grotesque, on y découvre non pas une mais deux anciennes civilisations, on en apprend un peu sur le personnage de Grogro et finalement quand on lit la dernière page, on se dit : "Quoi, déjà fini?"
L'album avance à un rythme rapide et l'histoire ne se contente pas du simple duo Grogro-Zongo pour nous faire rire. Il y a quelque chose autre que des tilapins à se mettre sous la dent. Cet album aurait gagné à faire le nombre de pages habituelles (tous les Parade ne font que 32 pages au lieu de 48).
(J'aimerais mentionner, pour la postérité et pour signaler le goût un peu douteux des auteurs, que la civilisation hyperménoréenne que l'on voit dans cet album a un nom basé sur un mot qui existe vraiment...
hyperménorrhée : menstruations anormalement abondantes et prolongées.
Super...)
"Je crois qu'il vaut mieux que cette histoire se termine en bain de sang."
Si l'album est en grosse partie excellent, il se termine regrettablement en queue de poisson. Soggoth, qui revient du précédent Crépuscule, est l'un des personnages les plus intéressants. Mi-austère, mi-naïf, les meilleures scènes de l'album sont avec lui. Herbert tente de reprendre le pouvoir des mains de Fayez et Papsukal tente lui aussi de faire son grand retour. Elyacin joue également un plus grand rôle qu'à l'habitude.
Tous les ingrédients étaient là pour faire de cet album l'un des meilleurs de la série (comme cette fameuse scène qui n'a cesse de me faire réfléchir et qui mélange adroitement trois concepts moraux - infidélité, viol et meurtre - lequel est le plus grave?), mais malheureusement, probablement parce que les auteurs voulaient laisser la porte entrouverte pour une suite, l'histoire se termine sur un non-sens . C'est dommage.
"Quelle sorte de père serais-je si je laissais un roturier lever la main sur ma fille, sans l'occire de mon sabre?"
C'est fou à quel point cette série ne cesse de changer. Ici, les dessins de Boulet rendent tous les personnages plus 'organiques', plus matures. Par contre, ce n'est pas la première fois que la série change radicalement de style de dessin. Mais Boulet dessine les scènes d'action pratiquement à la manière d'un manga. En fait, on dirait presque qu'on est dans une nouvelle BD.
Côté scénario, les détails commencent à rentrer en trombe. Beaucoup de choses se passent et l'histoire bascule vers un tournant important. Le Gardien tente de ne pas perdre son donjon, Herbert tente d'annuler un mariage, les relations entre Herbert et Marvin se détériorent... on embraye vivement pour la suite.
Un album qui ne laisse pas indifférent.
Après la pluie vient la noirceur. Décidément, ce sont les Potron-minet qui nous amènent le plus près du bon roman d'aventures. Cru, certes, mais d'aventures quand même. L'humour est subtil -- toute la place est laissée au désespoir.
On décèle une vraie courbe évolutive dans les Potron-minet que les autres époques ont de la difficulté à rejoindre. Cet album met également l'accent sur le professeur Cormor, que l'on avait déjà aperçu et que l'on reverra. Hyacinthe et Alexandra sont bien sûr les deux autres protagonistes. L'histoire fait directement suite à l'album 'Crève-cœur'.
Potron-minet ne cesse de surprendre et de s'enrichir -- du pur délice.
Quel album! J'ai beaucoup hésité entre lui mettre 4 ou 5 étoiles, et comme le 4,5 n'est pas un choix que BDGest m'offre... j'y vais avec 4 pour quelques détails.
Mais waouh! Cette série ne cesse de surprendre! Je trouve que cet album rappelle un peu le 'Crève-cœur' de Nine, mais les dessins de Bézian sont exactement ce qu'auraient dû être ceux de Nine. Tourmentés mais clairs, sombres mais distincts, ils complémentent le récit à merveille.
De plus, on a un album 100 % narration, qui fait pratiquement penser à un roman. Quand on vous dit que la série Donjon ne cesse de muer et d'évoluer, cet album en est la preuve. C'est une histoire qui, ultimement, ne fait pas avancer grand-chose dans l'univers Donjon, mais qui n'a pas besoin de le faire non plus. Il sert surtout à démontrer le règne oppressant du Grand Khan et la pression qu'il exerçait sur ses sbires. Si les premiers Crépuscule présentaient les sacrifices du Grand Khan à la farce, ici, on ne rit plus du tout.
Je n'arrive pas à la même conclusion que l'utilisateur minot en disant que c'est "incontestablement le meilleur Monsters de la série" (cette distinction revient à 'Mon fils le tueur' selon moi), mais je suis d'accord pour dire que c'est un très grand album. Du grand art.
Affreux. C'est le pire album de la série.
On est vraiment dans Crépuscule? Qu'est-ce que c'est que ça?
De l'humour de garçon prépubère, une ambiance à la Donjon Parade, une histoire anecdotique qui ne fait rien avancer, les dessins les moins attrayants que la série a connus jusqu'à présent, un thème très anti-religion (souvent présent dans les BD de Trondheim d'ailleurs)... ark.
Ce livre ne sert pratiquement à rien à part pour deux ou trois détails que vous ne le liriez pas que ça changerait rien.
Comme le dit Marvin à la page 30 : "Tu es fier de cette loi-là? Moi j'en ai honte." Eh bien moi j'ai honte d'avoir cette BD dans ma collection et de savoir qu'elle fait partie de cette série.
Un beau gros zéro.
C'est un album qui a pour contexte premier le caca. Un dragon qui joue à la nounou malgré lui, et une descente en fosse septique. Ce n'est généralement pas mon genre d'humour, mais au moins ici il y a quand même un univers à découvrir dans tout ce gros caca, comme des insectes mortels qui vont s'attaquer à nos héros.
Pas mon Parade préféré, mais pas le moins bon non plus.
Les profondeurs est un album particulièrement troublant. Déjà que la série ne se gêne pas pour aborder des sujets assez sérieux, celui-ci met le paquet!
Sinon, l'histoire présentée ici est intéressante et montre à quel point le Grand Khan était craint de tous. Il est plaisant de revoir certains personnages seulement aperçus dans un album auparavant, comme Shiwomihz et Papsukal.
Unique dans son contenu.
Quel récit! Une histoire de vengeance et de cruauté très sombre, narrée par l'unique Alexandra, à la fois attachante et répugnante, mais l'assassin préféré de tous.
On ne fait pas dans la dentelle, ici - meurtres à foison, torture, viol - c'est l'histoire écrasante d'une vie qui n'a connu que le crime et la douleur. C'est aussi le récit d'un personnage dont on souhaitait connaître les motivations depuis longtemps et qui répond à ces questions.
D'accord, le style 'brouillon' de Carlos Nine l'est peut-être un peu TROP, mais il réussit tout de même à donner le ton à cet exposé particulier. À lire absolument si vous désirez connaître Alexandra.
"Si vous laissez le peuple choisir ses dirigeants, c'est le règne de l'approximation et de la démagogie... Le pouvoir doit aller à une élite, à des gens qui ont le bagage intellectuel et culturel pour faire de grandes choses..."
LE meilleur album de toute la série!
Véritable œuvre magistrale, cet album a tout pour plaire. Une intrigue bien ficelée, un rythme soutenu, des dialogues intelligents, un humour à la fois salé et réfléchi, un dessin efficace -- y a pas à dire, on ne s'ennuie jamais! Mieux, l'album ne cesse de surprendre! C'est un album qui atteint son pic dès la première page et qui ne relâche pas notre attention une seule seconde!
Si je ne pouvais emporter qu'un seul album de cette série sur une île déserte, ce serait celui-ci. Chef d’œuvre.
Un autre excellent album dans la lignée des Potron-minet, même si on vient casser le style avec un Hyacinthe qui apprend à la dure que la réalité est encore plus sombre qu'il ne l'imaginait.
Infidélités, infections transmises sexuellement, justice malléable au gré de ceux qui l'appliquent -- le monde juste et impartial auquel Hyacinthe voulait croire se dérobe sous ses pieds.
Le romantisme naïf laisse place à la réalité cruelle. C'est le début d'une transformation. Un peu moins bon que les deux premiers selon moi, mais tout de même de haut niveau!
Un album qui manque un peu de constance. Plusieurs petites histoires semblent avoir été collées ensemble, et si parfois l'humour fait mouche, parfois il rate sa cible.
L'histoire met en lumière Grogro, qui doit aller chercher de la bière à Zautamauxime. Un nouvel allié entre en jeu, Tonfa, le lézard au parler grandiloquent. Nous en apprenons aussi un peu sur les origines de Marvin rouge.
Le dessin de Yoann qui rappelle le pastel et la peinture est très beau. L'un des points forts de la série Donjon, selon moi, est le dessin qui change parfois radicalement de style, et ici, comme dans l'album 'Le noir seigneur', c'est réussi.
En gros, pas mauvais, mais aurait pu être meilleur.
"J'arrive jamais à séduire les filles, moi. Elles me trouvent trop intellectuel et inaccessible."
Un très bon album. Horous en est le personnage principal, et cette histoire d'hypnose se déroule comme un bon film à suspense. Plusieurs personnages jouent dans cette histoire, et certains sont préparés pour de futurs albums, tandis que d'autres nous font découvrir leurs débuts. Il n'y manque pas d'humour non plus, mais il ne prend pas toute la place comme il a pu le faire dans d'autres albums.
Un agréable moment de lecture.
L'un des meilleurs de toute la série Donjon!
Cet album est absolument fantastique, tant au niveau de l'histoire qu'au niveau du dessin! En effet, le dessin de Blanquet est si unique et si fascinant qu'on souhaiterait presque ce soit lui qui dessine toute la série!
Le scénario est tout aussi bon, avec intrigues politiques et jeux de pouvoirs dans cette Terra Amata nouvellement démantelée. Un album qui vous tient en haleine. De plus, on en apprend davantage sur l'univers Donjon, dont les objets du destin et les hommes de main d'Herbert.
Un véritable plaisir. Indispensable.
L'histoire de cet album se déroule en parallèle avec le troisième Crépuscule, au niveau 103. Malheureusement, celui-ci est vraiment plus faible, côté scénario, que sa contrepartie.
Au lieu de suivre l'histoire de Marvin, on suit celle de Marvin Rouge, et comme on pouvait s'y attendre, le scénario est très axé sur l'humour. Hélas, ce n'est pas ce que l'on trouve de mieux dans l'humour Donjon.
Marvin Rouge qui doit jongler entre deux femmes, ça aurait pu être mieux, et les moines anti-magie qui découvrent les Chattes (...oui, ce sont vraiment des chattes, des félins...), ça se révèle être plutôt bof. Ce qu'il y a de bon, ce sont les Olfs que je trouve drôles (mais leur passage est bref), et l'on apprend des choses sur la Grande histoire, comme un nouvel objet du destin qui fait son apparition.
"Obligatoire" si l'on veut suivre la grande trame narrative, mais sinon, probablement celui que j'aime le moins jusqu'à maintenant...
" - Sire, depuis l'abolition de la peine capitale, la Machine Fatale est au musée.
- Allez la chercher."
La planète est détruite, des morceaux du monde flottent un peu partout. Marvin est désormais éternel... Cet album donne un nouveau souffle à l'époque Crépuscule, où tout a changé et où toutes les races de Terra Amata doivent s'adapter à leur nouvel environnement.
Nous avons droit ici à un album assez sombre, où le désespoir règne en maître. La quête de Marvin pour retrouver ses bras perdus et son adaptation à ce nouveau monde détruit est assez passionnante. Ici, le seul but est de survivre à l'hostilité. De plus, un regard rapide vers le passé de Marvin étoffe de nouveau son personnage.
Les dessins sont plus petits, et j'approuve. Ça permet de bourrer plus d'histoire dans un même nombre de pages. Le style représente bien le monde post-apocalyptique.
Un excellent album.
Un bon album, avec de bonnes blagues. Entre les crapauds qui infiltrent le donjon et les vampires qui cherchent à devenir maîtres du monde, on a droit à un épisode assez comique.
"Merci, monsieur. Je n'avais jamais vu les poils, la morve et les excréments faire triompher si dignement l'esprit chevaleresque."
Un album pratiquement parfait! Je n'ai absolument rien à redire! L'histoire prend de l'expansion et beaucoup de choses sont introduites, tandis que d'autres sont expliquées.
Nous y découvrons les Manavores, des êtres indestructibles; un dragon surpuissant; les automates, qui ne peuvent attaquer les canards de Vaucanson; la raison de la survie de Guillaume de la Cour à l'épée du destin; un nouvel objet du destin en sus; le dévoilement de Cochonville, ville de magiciens...
L'histoire avance rapidement, l'action est emballante, l'humour est drôle : le tout est très bien ficelé! Contrairement à ce qu'un autre utilisateur raconte dans sa critique, il n'y a rien du tout d'anecdotique dans cet album!
Franchement remarquable. Le meilleur Zénith à ce jour!
"Et alors j'ai léché ses pieds et je lui ai dit que vue d'en dessous, elle ressemblait à une déesse sexuelle..."
Unique et drôle! Le géant Biscara est en peine d'amour, alors l’œil que possède Alcibiade inonde le donjon! C'est donc à Alcibiade et à Horous d'aller le consoler! Mais ce ne sera pas si facile, puisque Sonia la grosse, dont il est amoureux, est difficile à charmer...
Le dessin de J-C Menu, que plusieurs semblent ne pas aimer, est très expressif, et je trouve qu'il colle très bien à l'histoire. Le visage du géant est exubérant; j'aime beaucoup! C'est un style qui se démarque beaucoup de tous les albums précédents jusqu'à maintenant.
Je trouve par ailleurs l'humour bien déjanté, et l'histoire pour le moins originale, même pour l'univers Donjon! Connaissez-vous une autre BD où un géant qui souhaite devenir l'amoureux d'une géante qui s'envoie en l'air avec un dragon doit devenir son esclave en exécutant des tâches ménagères telles que la vaisselle et l'épluchage de patates?
Je ne pensais pas, non.
"Réfléchissez bien avant de faire ce vœu, car si vous devenez sage, vous aurez le sens de la justice et vous n'aurez plus d'esclaves..."
J'avais bien aimé le premier Donjon Parade, mais celui-ci est vraiment moins bon. L'humour est enfantin, la morale de l'histoire un peu naïve.
Une lampe magique, un sage, des oiseaux esclaves... si toutes les idées sont là pour en faire un album comique, il est dommage de constater qu'on ne s'en sort qu'en murmurant : "Mouais..."
Le premier Donjon Monsters de la série est sûrement l'un des moins bons. Il est vrai que l'on en apprend beaucoup sur divers personnages, et que pour cette raison seule il vaut tout de même la peine de le lire, mais l'histoire globale manque de punch.
Je n'ai pas grand-chose à dire sur cet album, sauf que je le trouve plutôt moyen. Pas mauvais, mais bof. Idem pour le dessin de Mazan, que je n'affectionne pas particulièrement. C'est sûr que, suivant directement le sublime dessin de Christophe Blain dans le précédent, le contraste frappe plus.
Mais soyons rassurés - les Monsters deviendront parmi les meilleurs que la série a à offrir.
"J'ai forcé votre fenêtre pour déposer un modeste témoignage d'amour chaste..."
Attention, coup de maître! Cet album est assurément l'un des meilleurs de toute la série Donjon!
Les envolées lyriques de Hyacinthe dans cet album sont sublimes. L'humour y est désopilant. L'histoire est bien ficelée. Les scènes d'action sont prenantes. Les dialogues sont habilement écrits. Les dessins grandioses de la ville d'Antipolis la nuit ressemblent parfois à des œuvres d'art.
C'est l'un des multiples points forts de la série Potron-minet, d'ailleurs : le dessin qui raconte sa propre histoire y est plus présent.
Un album magistral.
" - Tu me trouves grosse?
- Oui. J'adore ça. On dirait que tu es faite de pain."
Un très bon Crépuscule! Alors, si je ne suis pas fan de cette époque, on peut dire que celui-ci est vraiment très bon!
L'infiltration dans l'antre du Grand Khan, les retrouvailles avec Marvin, les enfants du Grand Khan (Papsukal, Zakûtu et Elyacin), le duel d'Hyrka, il y a beaucoup d'éléments intéressants. Parmi les enfants, je trouve que Papsukal est le plus intéressant; c'est celui qui veut se prouver à son père, et en même temps se prouver à lui-même qu'il est capable de diriger.
L'univers Donjon a toujours été sombre et cruel, et à cette époque où les sept objets du Destin ont été rassemblés, un noir seigneur semble croire que le monde tient sur ses épaules, et qu'il lui faut des sacrifices pour le faire tenir en place. La guerre est donc loin d'être terminée.
Marvin rouge est parfois le point faible de l'album, comme d'habitude, mais sinon il a aussi quelques bonnes répliques et l'album demeure très drôle.
Si seulement cette tendance pouvait perdurer...
Donjon Parade, ce sont des mini-albums. Ils ne font que 32 pages au lieu de 48.
Tous les Parade se déroulent entre le niveau 1 et 2. Ce sont tous des histoires assez légères, qui n'ont pas d'incidence sur la trame principale; ils sont uniquement destinés à faire rire.
Ce premier album réussit bien sa mission. Un nouveau donjon est créé à côté de celui du gardien, et tous les anciens clients du donjon préfèrent soudainement le nouveau. Pourquoi? Qu'offre-t-il de mieux? Attractions, salaires, accueil... on pourrait en tirer une analogie aux commerces réels de notre monde.
J'aime!
"Mon pays, c'est la steppe, et le vent, et les hautes herbes et les étoiles!"
Excellent album! Le meilleur des trois premiers Zénith!
Les Kochaques font leur apparition, ces chats qui veulent sauver leur princesse, Isis, qui elle-même deviendra une régulière de la série. Ici, le contraste entre Hyrka et Isis, qui sont frère et sœur, est le point phare de l'album.
Nous y rencontrons également les Trolls, qui nous mettent bien mal à l'aise par leurs coutumes... barbares. Ils mangent des bébés. Mais les Trolls sont si puissants que même Marvin en a peur. Ils demeureront cependant sous-exploités au courant de la série, selon moi.
L'histoire est entraînante, l'humour bien décapant. Une réussite!
"D'un point de vue strictement littéraire et par égard pour les générations futures qui chanteront vos louanges... il me semble que 'La chemise de LA nuit' sonnerait mieux."
Potron-minet, c'est la meilleure époque de l'épopée Donjon! Quel bonheur que de lire ces albums qui regorgent d'aventure, d'humour raffiné, d'intelligence et de lyrisme!
Avec ce premier album de l'époque Potron-Minet, on recule dans le temps. Avant le Donjon, avant qu'Hyacinthe n'en devienne le maître, il n'est qu'un jeune homme naïf qui ne souhaite que justice soit rendue. Son père l'envoie chez son oncle, et c'est là qu'il y découvre la ville, corrompue, violente, noire, où se mêlent difficilement les politiques, les traditions et l'argent.
Beaucoup de dilemmes moraux se présenteront à Hyacinthe, dont Jean-Michel, l'homme de main de son oncle de qui il devra tout apprendre, mais qui est infiniment corrompu, ne cherchant qu'à flouer tout le monde. La sulfureuse Alexandra, dont il tombera amoureux, mais qui est un assassin professionnel. Et des lutins qui deviendront ses amis, mais qui vivent dans des galeries que son oncle veut s'approprier pour construire son métro...
Pour moi, Potron-minet représente l'époque avec les dialogues et les concepts les plus "intelligents" de toute la série. Une sorte de satire de la société écrite de manière absolument délectable grâce à l'univers dans lequel cette série évolue. L'humour y est encore plus drôle. Les personnages y sont encore plus captivants. L'histoire y est encore plus riche.
Du génie.
Pour le troisième album de la série, nous tombons dans la série Crépuscule. C'est selon moi la moins bonne des époques Donjon.
L'humour est soudainement pour les jeunes ados, du genre caractère explosif du personnage principal, baston à foison et langage familier ou vulgaire parce que haha.
Marvin rouge, le héros de l'époque Crépuscule, est un personnage débile qui dit n'importe quoi et agit presque toujours de manière irréfléchie. Je trouve toujours difficile d'apprécier ce genre d'humour trivial bas de gamme sans ambition.
Cela étant dit, ce premier album est correct. Le Marvin original est vieux et recherche le cimetière des dragons pour aller mourir. Marvin rouge, un lapin rouge (eh oui!), part avec l'original parce qu'il a été nommé et expulsé de son village à cause de lui. Nous avons droit ici à une aventure où nos héros devront se frayer un chemin par le sang pour arriver à leur but.
L'identité du Grand Khan (le méchant de Crépuscule) est une belle surprise qui donnera des munitions au développement de l'époque Zénith.
L'album demeure assez plaisant; je l'ai plus aimé à la relecture que la première fois. Pas mal.
"Si je me cache ainsi, c'est parce que j'ai vu les horreurs tapies derrière ce château d'allumettes que vous nommez réalité."
Moins bon que le premier, mais quand même divertissant.
Cette fois, Herbert doit apprendre à se battre. Le maître de Marvin est un personnage intéressant qui ne manque pas de nous faire philosopher avec ses remarques et commentaires. C'est un personnage qui, si je ne m'abuse, est confiné à ce seul tome, et c'est dommage, parce qu'il semble qu'il y aurait à faire.
D'autres nouveaux personnages apparaissent encore, y compris certains anciens porteurs de l'épée que l'on reverra par la suite.
Certains termes anglais sont utilisés ici, et oui, je sais qu'on est dans un univers fantaisiste, mais ça me donne une impression d'anachronisme qui me tracasse un peu. Comme le mot "cool" et les personnages de "Green Man" et "Blue Man". Un détail.
La deuxième partie de l'album, dans l'antre aux gobelins, est moins bonne que la première, mais c'est ici que Marvin fera son premier Tong Deum, son attaque caractéristique qui reviendra sans cesse.
Un bon album. C'est à partir du prochain, le premier Crépuscule, que les choses se corsent un peu.
"Et dans vingt ans, je reviendrai brûler cette ville. Leurs enfants paieront pour eux."
Ah, Donjon! Une série que j'ai découverte grâce à un album aléatoire que j'avais lu dans une librairie, et qui m'a tout de suite amené à aller acheter tous les livres de la série!
Ceci étant dit, tous les albums ne sont pas bons. Certains sont des chefs-d’œuvre, d'autres sont plutôt mauvais. Mais dans l'ensemble, ils sont assez bons. C'est surtout l'ampleur du récit, le "lore" créé par les auteurs, l'histoire qui s'étend sur des générations qui fait de cette série un véritable bijou.
L'intelligence de ses dialogues, son lyrisme, sa poésie, sa pénombre, son humour noir, sa violence inouïe, sa désinvolture et sa cohésion globale en font une série indispensable, selon moi, dans l'histoire de la bande dessinée.
Alors que je recommence à lire la série du début à la fin en préparation des nouveaux albums qui s'en viennent, j'écrirai une critique pour chacun des albums. Attention, elles ne seront pas toutes tendres!
Le premier album, Cœur de canard, est très bon. On n'en est pas encore aux sommets que la série atteindra beaucoup plus tard, mais les bases sont là.
On y découvre Herbert le canard, héros malgré lui; le gardien, maître du donjon; et Marvin, puissant allié et bientôt meilleur ami d'Herbert. Ces trois-là deviendront les principaux acteurs de la série, du moins pour l'époque Zénith.
Mais le détail que contient ce premier album est impressionnant. En passant de l'épée du destin à l’œil du géant, d'Horous à Alcibiade et de la photo d'Alexandra (qui n'est pas encore un serpent?) au village de lapins qu'est Zautamauxime, tout est là pour nous surprendre grâce à un récit qui s'en trouvera invariablement plus enrichi par ses personnages et son Histoire avec un grand H.
C'est le début d'une grande aventure.
"Moi j'ai fait le vœu que cette curieuse aventure se termine au mieux."
Pour lire mon avis sur ce deuxième tome, voir le premier.
"Prévisible! Drôle de mot pour quelqu'un dont l'itinéraire est jonché de situations aussi étonnantes qu'inattendues!"
Attention : chef-d’œuvre monumental!
Les deux albums de 'Guilio et le drôle de monde' sont un concentré du meilleur que l'on peut retrouver dans 'La malédiction des sept boules vertes', sans aucun de leurs écueils, sans aucune de leurs failles!
C'est...
1) Des paysages époustouflants. Et ici, on ne se gêne pas pour les donner! À chaque fin/début de chapitre, boum! deux pages consécutives que le dessin remplit. Des mini œuvres d'art. Je disais que j'aimais le dessin de Parcelier? Ici, il n'a jamais été plus magistral, jamais plus foisonnant!
2) Une histoire sacrément originale! Un diablotin est expulsé de l'enfer et Satan lui donne un an pour compléter son épreuve. Sur terre, il prendra forme humaine, et à l'aide de Guilio qu'il rencontrera sur son chemin, ils iront d'auberge en auberge à la recherche de clés en faisant face à des situations toujours de plus en plus fantastiques. Le scénario est brillant. L'amplification graduelle du spectaculaire de la trame narrative est superbe. Les deux albums se lisent d'une traite!
3) Des dialogues intelligents, percutants, adroitement écrits, sans fautes! Un texte légèrement ponctué d'humour, mais subtil, recherché, et drôle! Des personnages attachants, intéressants et amusants.
Si j'ai toujours dit que les tomes 1 et 5 de 'La malédiction des sept boules vertes' étaient mes préférés dans la série principale, il n'en demeure pas moins que même ces albums contenaient des éléments que j'avais à leur reprocher.
Ici, il n'y a... rien. C'est un récit grandiose, imbu de lyrisme, de fantastique, de fraîcheur et d'ensorcellement. Tout fonctionne, de la première à la dernière page... une œuvre capitale!
J'ose espérer qu'un jour, nous verrons ces deux tomes réunis en une intégrale "de luxe", avec des couleurs refaites mais qui respectent les originales, pour que d'autres puissent découvrir cette magnifique bande dessinée.
Que dis-je? Je veux juste la racheter encore et encore pour la relire encore et encore...
"On croit souvent connaître les gens, les choses... Et, en fait, on ne sait rien..."
Ah, le Lutin farceur... ce livre hors-série qui vient répondre à la question qui nous laisse sur notre faim à la fin de la série principale... Que se cache-t-il à l'intérieur de cette salle du temps?
L'idée, à la base, est géniale. Guilio va revivre une partie de son destin deux fois, en même temps. Une histoire se lit sur la page de gauche, l'autre se lit sur la page de droite. Peut-on échapper à son destin, même en tentant de revivre sa vie différemment?
Malheureusement, plusieurs choses déçoivent dans cet album.
1) Les dessins sont plus brouillons, dessinés on dirait hâtivement. On ne trouve plus les détails auxquels Parcelier nous avait habitués. De plus, les couleurs débordent de partout, ça dépasse tout le temps. Ça aurait mérité le recoloriage de Samuel Épié qui s'était chargé des couleurs pour les éditions Paquet. Par contre, comme je me suis habitué aux albums des éditions Paquet, il se peut que la différence soit désormais plus marquante pour moi en lisant cet album. Il serait peut-être plus juste de le comparer aux autres éditions originales.
2) Les fautes de grammaire. Déjà que les albums précédents n'en étaient pas exempts; ici, certaines font mal aux yeux.
3) Si l'idée d'histoires similaires, mais contrastées est bonne (par exemple, dans l'histoire de gauche Guilio s'enfuit de quelqu'un, dans la droite il court après quelqu'un), les 'deus ex machina' nuisent à l'histoire. Par exemple, un toboggan géant pour descendre en bas d'une tour. (!!!)
Jeune, le Lutin farceur était certainement l'un de mes préférés. Mais adulte, je trouve qu'il tient difficilement la route. C'est dommage, parce que l'idée de base, comme je l'ai dit, est franchement superbe. Cette idée aurait dû être un peu mieux développée pour en faire une véritable pépite.
Quoi qu'il en soit, cela demeure quand même une agréable lecture, même si elle s'avère moins éclatante que prévu.
"Il arrive parfois que le temps s'oppose aux joyeuses retrouvailles longuement savourées à l'avance."
Attention : chef-d’œuvre!
D'aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les histoires qui ont un lien avec le temps. Voyages temporels, univers parallèles, chronologies, arbres familiaux...
Il n'est alors pas étonnant que le cinquième tome de la Malédiction des sept boules vertes ait toujours été l'un de mes deux préférés dans la série. Je ne saurais dire si je préfère le premier ou celui-ci, mais ce sont décidément les deux meilleurs. Celui qui ouvre et celui qui clôt, le début et la fin, deux monuments de l’œuvre de Laurent Parcelier. D'accord, je ne suis pas aussi objectif que je le suis avec d'autres BD quant à cette série, mais je dis quand même ceci en toute franchise : elle devrait être lue au moins une fois par quiconque se dit amateur de bandes dessinées.
L'araignée a tissé sa toile, et l'harmonie de son ensemble se dévoile enfin. Le cinquième tome relie tous les éléments des précédents qui poussent Guilio vers sa dernière destination : la salle du temps. À peu près tout ce que vous avez vu dans les albums précédents passe ici en rafale.
Mais Guilio ne vieillit plus, tandis que le monde autour de lui continue sa course. Combien d'années passera-t-il avant que Guilio tombe sur les médaillons dont il a besoin?
Tandis que le premier fait rêver par sa quête de l'inconnu, le dernier fait rêver par son temps qui coule pour tous sauf un.
Il est inutile de préciser que Parcelier nous offre une fois de plus des décors à couper le souffle, même si, parfois, j'ai l'impression d'y retrouver un peu moins de finesse que dans les albums précédents.
Seule ombre au tableau : l'histoire ne se termine pas vraiment. Même si ces cinq volumes sont censés former une histoire entière, le résultat final n'est pas révélé. Il faudra lire l'album "hors-série", Le lutin farceur, pour découvrir les derniers joyaux que peut offrir cette série. Les éditions Paquet n'ont d'ailleurs jamais republié Le lutin farceur, ce qui signifie qu'il vous faudra partir à la recherche de l'édition Casterman, assez rare, semble-t-il, pour le lire.
Autre petit détail : cette fameuse bouteille à la tête de diable n'a jamais été expliquée. Que représentait-elle, finalement? Mystère...
Si l'aventure avait commencé de manière enchantée au premier tome, elle se termine de façon prodigieuse au dernier. C'est grâce à ces deux tomes que, d'année en année, je relis cette série que j'affectionne particulièrement.
Sublime.
"Le voilà reparti, sacré petit Guilio! Qu'est-ce qui te pousse ainsi en avant, finalement?"
En effet, on se le demande. Cet album est, selon moi, le moins bon de toute la série.
Premièrement, Guilio n'est pas crédible. Il demeure incrédule quant aux pouvoirs des boules vertes, même si celles-ci lui ont sauvé la vie à maintes reprises auparavant, et même s'il a déjà lui-même dit que parfois il se sentait attiré par elles, parfois repoussé. Mais ici, "fadaises que tout cela!" Ah, bon?
Ensuite, le personnage d'Hérion est ultimement décevant. L'auteur se sert de lui et finit par s'en débarrasser de manière beaucoup trop rapide. Un pétard mouillé.
L'humour présent dans cet album est aussi insipide. Tout d'un coup, le mot préféré de Guilio devient "cochonnerie"! Une autre fois, un peu ivres, nos héros n'ont plus peur de rien. Très drôle. Mais pas besoin d'être saouls pour être téméraires, ils foncent souvent tête baissée vers le danger sans réfléchir, ce qui nous donne l'amère impression que les personnages font n'importe quoi.
Ce qu'il nous reste, ce sont les beaux paysages de Parcelier. Côté histoire, la seule facette intéressante, ce sont les effets des boules vertes auxquels certains personnages tentent de résister.
Il demeure que, si vous voulez lire la fin de l'histoire (et vous devriez!), il serait préférable que vous passiez par cet album. Dommage.
"Le peuple crève de faim alors qu'au palais, une cour stupide et décadente se vautre dans un luxe insensé! Vive la révolution!"
Après un deuxième tome qui se termine bien, nos amis se retrouvent bien malgré eux dans des péripéties qui les mèneront de nouveau aux boules vertes.
Le troisième album des Boules vertes commence assez mollement. Comme tout va bien, l'auteur donne une excuse banale aux personnages (une expérience magique) pour qu'ils se retrouvent dans la grande ville d'Ondoria. Une fois arrivés en ville, c'est là que l'histoire trouve son souffle.
Une révolution fomente et une véritable histoire d'infiltration et d'évasion nous est présentée. Il est excitant de voir Guilio se faufiler dans le palais et lentement préparer son coup.
Ce tome n'est certainement pas mon préféré, mais la seconde moitié de l'album demeure absorbante.
Il y a également un problème de cohérence que j'ai relevé dans cet album. Ozgur, en tentant de quitter son paradis par les grottes, dit : "Surtout avec cet océan en furie."
Or, souvenez-vous qu'à la fin du premier album, ni lui ni Guilio n'avaient déjà vu l'océan, ils ne savaient même pas comment le nommer! Guilio appelle l'océan "un vaste étang", et Ozgur ne peut pas croire qu'un étang soit si gros. Comment peut-il alors connaître ce mot, alors qu'il n'a jamais vu personne depuis Guilio? Guilio lui aussi emploie ce mot dans cet album, mais on peut plus facilement l'expliquer grâce à son contact au monde extérieur, dont Odi, qui aurait pu le lui apprendre.
Bref, c'est un détail qui ne manque pas de m'accrocher chaque fois que je le lis. Comment l'auteur ou l'éditeur ont-ils pu ne pas remarquer quelque chose d'aussi évident?
Malgré tout, cela reste tout de même un très bon album qui mérite d'être lu si vous avez aimé les deux premiers.
"Enfin, si un jour tu avais vraiment besoin d'aide, souviens-toi de ce paradis."
Le deuxième album commence par nous citer de nouveau la légende des sept boules vertes trouvée dans le premier album, sauf que cette fois, nous savons qui parle. Et c'est ainsi que Guilio et Ozgur poursuivent leur chemin pour aboutir dans une sorte de paradis caché. Mais Guilio, qui ne peut s'arrêter de bouger, décide rapidement de continuer son chemin, seul. Il fait alors la rencontre d'un nouveau compagnon, Odi. Ensemble, ils devront protéger la boule verte.
Pour ce deuxième album, nous retrouvons un scénario un peu plus classique que celui que nous avions dans le premier. C'est une histoire de magie et de poursuite dans un monde merveilleux. Ce n'est pas que ce n'est pas bon, mais c'est un peu moins original.
Les décors de Parcelier sont toujours aussi beaux et agréables à scruter. L'histoire s'enchaîne rapidement, et les personnages demeurent attachants. Il y a aussi une plus grande dose d'humour dans cet album, ce qui normalement ne me plairait pas vraiment, mais ici il est bien dosé et s'intègre bien au récit.
Le deuxième album des Boules vertes est assurément moins bon que le précédent, si comme moi vous aviez aimé la fraîcheur du premier. Si, par contre, le premier vous avait un peu ennuyé, il est probable que vous préfériez ce deuxième tome, où tout va plus vite.
Quoi qu'il en soit, c'est une très bonne suite et une belle expansion de son univers.
Ah, Guilio! Pauvre petiot!
J'avoue que je suis un peu partial quant à cette série. Dans ma jeunesse, je l'empruntais sans cesse à la bibliothèque. J'ai dû la lire au moins vingt fois. En vieillissant, j'ai voulu l'acheter, mais elle était devenue introuvable. Alors quand l'éditeur Paquet l'a republiée plus de 25 ans plus tard, quel bonheur! J'ai tout de suite sauté sur l'occasion de l'acheter. Malheureusement, le dernier album qui conclut véritablement l'histoire (Le lutin farceur) amorcée ici ne sera jamais republié.
Ce premier album est pour moi un petit chef-d’œuvre que j'ai le plaisir de redécouvrir chaque année.
Notre héros principal, un peu tête en l'air, un peu arrogant, un peu naïf, rêve de découvrir ce qui se cache au-delà de son royaume. Son royaume est entouré d'une immense forêt impénétrable, mais un seul chemin dont personne n'a jamais vu la fin semble traverser la forêt. Qu'y a-t-il à l'autre bout? Guilio, grâce à son fidèle oiseau, est entré en possession d'un objet jusqu'alors inconnu dans son royaume, mais que l'auteur nous garde bien de nous révéler. Piqué par la curiosité, Guilio décide de partir.
À l'aide d'un compagnon rencontré à la dernière minute, le colosse Ozgur, nos amis se mettent en route sur le chemin... Arriveront-ils au bout? Ou la forêt les engloutira-t-elle?
C'est cette quête, cette marche vers l'inconnu qui m'a toujours fait rêver, moi. Il faut dire que le dessin de Laurent Parcelier est sublime. Ce sont ses décors qui font sa force. Pas étonnant qu'il soit devenu peintre et qu'il a abandonné la BD. Les chaumières donnent envie d'y être. Les paysages donnent envie de les traverser. Les rochers, les broussailles, les bâtiments qui peuplent ses panoramas aux couleurs de l'automne rappellent un air de campagne plus pur, plus serein, plus paisible.
L'aventure qui commence ici se lit très bien en elle-même, même si elle n'est pas "complète". Ces fameuses boules vertes, dont on nous expose l'histoire de façon sommaire avant même le début de l'aventure, deviendront au fil des albums le point central de l'histoire. Guilio en trouve une très tôt dans le récit, mais son rôle ici demeure minime.
Il est vrai que notre héros est un peu pleurnichard, et qu'il fonce souvent tête baissée sans réfléchir. Cela fait parfois de lui un personnage agaçant. Par exemple, de lancer à son compagnon Ozgur avant leur départ, "Voilà deux jours que nous perdons en préparatifs inutiles!" C'est un chemin dangereux, dont personne n'a jamais vu la fin, et ces préparatifs sont "inutiles"? Et lorsque les provisions seront épuisées, qui s'en plaindra le premier, pensez-vous?
Cela étant dit, Guilio reste attachant par sa persévérance, son courage et son désir d'aventure. C'est ce qui, au bout du compte, le mènera toujours plus loin. La fin de la l'album est également surprenante et simple à la fois, ce qui fait d'elle une agréable surprise.
"Le voyageur imprudent" n'est pas un livre parfait. Mais c'en est un imprégné de rêves, de fantasmes et de légendes. C'est la déambulation d'un jeune homme qui souhaite découvrir le monde. Quelles merveilles se cachent au-delà de nos horizons?
-- Avis pour les 2 premiers tomes --
Que dire d'Abélard? Sa poésie, sa philosophie, son ambiance, la naïveté de son personnage principal, le monde cruel vu par ses yeux de jeunot, ses rencontres froides et réelles, ses questions, sa quête, son espoir inaltérable...
Tout cela fait d'Abélard (les 2 tomes ensemble) un chef-d’œuvre de la BD, un coup de poing dans le ventre qui saura vous faire verser une ou deux larmes et vous faire réfléchir longtemps après avoir tourné la dernière page. (Et ça frappe encore plus fort si vous avez le coffret qui vient avec une carte postale en plus, écrite par Abélard lors de son voyage sur le bateau...)
Bon, allez, on review les histoires une après l'autre.
(Jamais lu les versions originales à cause des critiques moyennes, mais comme celles-ci ont supposément été votées comme les meilleures, j'ai tenté le coup)
EDIT: Les commentaires de ma copine après les miens.
1. Mort ou vif - 3/5
Bon, avec une fin un peu comique, je n'ai pas grand-chose à dire sauf que c'était au bout du compte un peu simple.
2. Samurai - 5/5
L'une des deux meilleures histoires de l'anthologie. Les dessins et les couleurs sont sublimes, l'histoire est très bonne. J'ai vu la fin venir des pages d'avance car trop clichée, ce qui me donne presque envie de donner à cette histoire un 4/5, mais bon, ça demeure l'une des meilleures de l'anthologie alors 5.
3. Wintekowa - 2/5
Bof, l'histoire ne ma pas plu tant que ça. Pas grand-chose à dire.
4. Lupus - 5/5
L'autre meilleure histoire de l'anthologie, j'ai beaucoup aimé, et je n'ai pas vu venir la fin, fait rare ici. L'histoire était bonne, le dessin agréable, je recommande.
5. Dia de muertos - 2/5
Bof? Un truc de cartels pis tout ça, rien de bien excitant selon moi.
6. The Border - 3/5
Bon, ici commence l'étrange fascination des Français pour les É.-U. dans cette anthologie et en particulier le conflit mexico-américain. Deux gars tirent du monde à la frontière pour empêcher les Mexicains d'entrer. Voilà. On y voit des traces de surnaturel, ce qui rehausse la saveur sinon assez plate de l'histoire.
7. Welcome Home Johnny - 4/5
Encore les É.-U. Cette fois-ci, un homme revient de la guerre et son village d'arriérés l'accusent de traître sans raison. Assez troublant comme histoire, basée sur le véritable lynchage de trois hommes au Madagascar il y a quelques années. Vaut la peine d'être lue.
8. Times Scare - 3/5
Encore les É.-U. Un homme se déguise en mascotte et se met à tirer sur la foule à Times Square. Pas mal, mais la fin manque de punch.
9. Death of a Nation - 2/5
Encore les É.-U. BLEH! Des Américains s'amusent à tirer sur des zombies dans un parc d'attractions. Oh oh oh. Surtout sur les Arabes et les Vietnamiens. Ces maudits Américains. Ça tourne mal, comme on peut se l'imaginer. Plutôt mauvais.
10. The Last President - 3/5
Encore les É.-U. Encore une affaire de mur pour contrer les Mexicains. Hé l'originalité on l'a! Au moins, ça s'améliore rapidement avec le président dans son bunker et la brève observation des effets de l'isolation totale sur l'esprit humain. La fin est également surprenante. Malheureusement, le fond de trame éculée sur l'immigration bla bla bla m'empêche de donner à cette histoire un 4.
Note moyenne totale, 3/5.
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Bon, ma copine les a aussi lues, et ses avis sont COMPLÈTEMENT différents des miens! Voici ses commentaires :
1. Mort ou vif - 4/5
Bonne histoire, troublante. Bien écrit. Je suis entrée dedans.
2. Samurai - 1/5
Beau dessin et thème intéressant, mais c'est tout. Excessivement prévisible, histoire moralisatrice, pas horreur.
3. Wintekowa - 5/5
Bonne histoire, fin surprenante, personnage attachant, suspense ++. Dessins bof.
4. Lupus - 2/5
Dessins moyens, Histoire très bof. Pas entrée dedans. Aucune profondeur.
5. Dia de muertos - 3/5
Fin bizarre. Sinon bonne histoire. Personnages + complexes. Beaux dessins.
6. The Border - 4/5
Troublant +++. Fin surprenante, malaise intense. Aurait pu être plus longue.
7. Welcome Home Johnny - 3/5
Bonne histoire fluide, beaux dessins. On comprend bien l'effet d'amplification.
8. Times Scare - 1/5
Pas aimé les boîtes rouges. Pas d'horreur ni de suspense.
9. Death of a Nation - 4/5
Bien aimé, beaux dessins, malaise assuré. Syndrome du héros et parc de tir WTF. Relation Richard-Linda +. Fin plus ou moins surprenante.
10. The Last President - 3/5
Pas horreur, mais bonne histoire. Drôle.
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Vous voyez, les goûts, ça ne se discute pas!