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Que c'est vilain! Moi qui fut un fan inconditionnel de Lanfeust de Troy, j'ai l'impression qu'on se fout des lecteurs là! Hé oui, on perds beaucoup en qualité quand on veut gagner des sous en faisant des suites pourries...
haaa!! ...l'argent! pouquoi tant d'avidité quand on peut se retirer en pleine gloire et passer à autre chose!
Enfin bref, le dessin perd toute sa magie et sa personnalité et vire presque carrement au manga européen en couleurs faites à l'ordi (y'a qu'à prendre le premier tome de lanfeust de troy pour s'en rendre compte) le scénar bafouille, se répète, ennuie, l'humour devient lourd à la longue...
Pffff... quelle déception (quand je pense que la superbe série des feux d'askell n'est pas terminée... (Ha oui, c'est vrai, j'oubliai que ca rapporte pas assez de sous!)).
Bon... c'est quand qu'il meurt lanfeust le jedi poule aux oeufs d'or? Qu'on voit un peu si messieurs Arleston et Tarquin sauront reconquérir leur plublic des premières heures...
Suite de cette excellente série ou l'on suit toujours notre reporter dans cette zone tampon qu'est devenu new york dans cette guerre civile américaine. Ce tome dans la lignée du premier se focalise sur une histoire particulière alors que le premier montrait de nombreuse tranches de vie, recentrant l'intrigue sur la psychologie et l'état de santé du héros. Confirme la bonne impression du premier.
La merveille !! Un album qui scotche par sa beauté graphique et son scénario qui pose un Nick Fury en grande forme qui doit gérer le retour de baton d'une de ses actions auxquelles il nous a habitué. Le scénario nous permet de retrouver un grand nombre de super-vilains de la Marvel superbement dessinés, tout comme les héros d'ailleurs. La deuxième partie sous forme de retranscription écrite d'interrogatoire ou de communication apporte un prologue intéressant sans ètre "gadget" ou servant a faire payer du papier. Les travaux d'études sur les personnages sont également un must. Vraiment un grand moment de lecture.
Bonne surprise de chez Delcourt qui semblait décliner à mon sens.
Une très bonne Bd d'anticipation avec un scénario et une ambiance qui se met en place dans ce premiers tome. Des personnes intéressants, non caricaturaux et un environnement qui sont tous deux biens dessinés. Un bon achat à recommander. Une très bonne nouveauté de début d'année.
Une série superbe qui m'a vraiment fait découvrir la BD. De l'aventure, de l'humour, des personnages attachants... Le petit plus qui est vraiment sympa c'est d'assister à l'évolution du dessin de Tarquin (que je préfère d'ailleurs dans les premiers tomes).
Une vrai réussite! Un univers original qui au fil des ans est devenu un classique. Un coup de maitre!... Indispensable.
J'ai lu les cinq premiers tomes... bof.
J'ai l'impression d'avoir été piégé par l'esthétique superbe des couvertures. Mais en ce qui concerne le contenu, j'ai vraiment été très déçu. Même si le principe de la série et vraiment très interressant, j'ai eu du mal avec la plupart des dessins, chaque tome est "baclé", les dessins ne sont vraiment pas aboutis, le scénario "tréssaute" de temps en temps mais ne m'a pas trancendé et encore moins tenu en haleine. Vraiment dommage... avec de meilleurs dessins et un scénario plus prenant j'aurai dit oui... mais là c'est non.
Un must! indispensable dans toutes les bédéthèques. Un dessin sublime qui vous absorbe dans l'histoire, un scénario incroyable basé sur la veritable histoire des empereurs, complots, pouvoir, trahisons, manipulation... Tenu en haleine d'album en album, on en sort que lorsqu'il n'y a plus rien à lire... et on recommence... et on apprecie encore plus.
Plus qu'une veritable merveille... un chef d'oeuvre!
Sublime! Cette serie est vraiment un chef-d'oeuvre comme je les aime. Moi qui suis un fan de Lanfeust (de Troy), j'ai découvert ici une nouvelle facette d'Arleston qui m'a embarqué dans un scénario héroic fantasy original plein d'aventures et d'humour rempli de personnages plus attachants les uns que les autres. Le tout trancendé par le dessin superbe et très travaillé de Mourier. On lit, on relit, on en redemande! Vraiment dommage que la série ai été abandonnée par les auteurs au profit, j'imagine, de serie plus grand public (donc plud rentables)... dommage, un dernier tome aurai achevé l'aventure pour notre plus grand plaisir.
Le cycle Top Secret/Mission sur la vallée perdue est de mes préférés. Nos héros partent pour le Tibet sous une fausse identité pour délilvrer un personnage clé.
Le duo Hubinon/Charlier est au mieux de sa forme.
Enormément de suspense dans cette histoire et qui mérite amplement le titre d'indispensable dans la série.
Le cycle Top Secret/Mission sur la vallée perdue est de mes préférés. Nos héros partent pour le Tibet sous une fausse identité pour délilvrer un personnage clé.
Le duo Hubinon/Charlier est au mieux de sa forme.
Enormément de suspense dans cette histoire et qui mérite amplement le titre d'indispensable dans la série.
Coucou les gens !
Je découvre à peine le monde de la BD ; c'est à dire que je sors tout juste des sentiers battus, voire ravagés par Astérix, Tintin, Lucky Luke ....
Je viens de découvrir cette BD qui m'a attiré par le coup de crayon du dessinateur. Je ne sais pas comment décrire ces dessins : simplistes, naïfs ils restent néanmoins détaillés et très beaux.
L'histoire au départ est vague puis on s'y laisse prendre, et on en ressort un peu tristounet ...
J'aime.
Bonne lecture !
Mystère en Antarctique est un album de plus dans cette collection. L'histoire est pas mal mais sans plus. On sent qu'il manque quelque chose dans cette histoire.
Malgré quelques difficultés, notre héros parvient à son but sans trop de problème.
Le scénario est très prévisible, on aurait aimé plus de suspens.
Quant au dessin de Bergèse, c'est toujours aussi réussi.
En espérant un prochain album plus abouti...
Quand on a une fille de 8 ans, on a bien encore le droit de se pencher par dessus son épaule pour vérifier ce qu'elle lit, non ? C'est peut-être un peu moins "correct" de lui piquer sa nouvelle BD pour la lire en cachette, au lit, le soir, mais il faut bien dire que "Lou !" est en train de devenir un phénomène... Sorte de "Titeuf" pour les filles, c'est à dire sans la vulgarité de son illustre modèle (?), "Lou !" propose, en lieu et place des questions machos sur le zizi, une douce angoisse, bien féminine (on vérifie, non, l'auteur paraît pourtant bien être un garçon !) sur l'amour et sur les apparences. Tout en fragilité, mais jamais dépourvu de courage, voici une BD qui frôle encore parfois l'anecdotique - l'humour n'y est pas très original -, mais dont l'ambiance en demi-teinte, alliée au très beau graphisme, en fait une petite réussite notable.
Décidément j'adore ce personnage ! Gazzotti a su donner du reliefs à ses personnages au fil des volumes et je lui en tient grès , alors certes l'histoire est abracadabrante, oui certains critiquent une violence montante (depuis déjà 3 ou 4 tomes) mais au final on en veut encore... Malheureusement 2 ans et demi et pas d'autre Soda à l'horizon, je ne puis qu'espérer connaitre la suite de "l'idylle" Soda/Tchaikowsky et enfin savoir pourquoi cette main n'a que trois doigts !!!
La sortie du tome 4 de W.E.S.T. clôt l’histoire commencée dans le tome 3 lorsque l’énigmatique Morton Chapel et son équipe sont envoyés à Cuba en 1902. Les USA viennent de libérer l’île des espagnols et se verraient bien l’annexer au lieu de la laisser devenir indépendante.
L’intrigue politique se déroule dans une atmosphère mystique où le vaudou cubain, “la Santeria”, joue un rôle de premier plan.
Fidèle à l’ambiance du 1er cycle (tomes 1 et 2), on navigue dans un univers glauque où se mêlent intrigues politiques, guérilla indépendantiste et magie noire. Le scénario est excellent, ménageant de multiples rebondissements jusqu’au bout.
Les personnages prennent aussi davantage de consistance, notamment le mystérieux leader de l’équipe.
A découvrir pour ceux qui n’ont pas peur de ce curieux mélange de genres magie et western.
Curieux et étranges petits albums du plus canadien des héros du Journal de Spirou. L'Elan est né en page 2 de l'hebdomadaire et pendant quelques années il y a fait son nid (vous ne saviez pas que les élans avaient un nid ?). Dans ces gags format "strip" américain, Spirou écoute les états d'âmes de l'Elan, héros hors-format (2 mètres au garot) incompris et trop sensible. C'est à la fois drôle, absurde et attendrissant. Le tout est servit par la plume animalière de Frank (Brousaille, Zoo).
Une histoire de vengeance familiale à l'ombre d'une société secrète marquée par les pièces de l'échiquier dans la France du début du XXième siècle. Intrigue et style très classique mais très bien tenue en main par les frères Stalner. Il est indispensable de lire les albums en ordre chronologique car il s'agit en fait d'une seule grande histoire remplie de coup de théâtre et autres trahisons.
Ce deuxième volet, aurait pu déraper voire tomber dans la caricature car en fait tous les ingrédients sociaux sont réunis pour faire de cette aventure une sorte de pudding indigeste. Que ce soit les traffics de drogue, l'IRA, les hoolligans, les problèmes de l'emploi etc Thibault et Alex semblent tombés dans une vraie pétaudière ! Et bien la narration servie par des dessins simples et agréables offre au récit une dimension de comédie grinçante mais sympathique. Le propos ne se prend jamais au sérieux et la conclusion est un joyeux clin d'oeil à l'humour britannique. Ces frenchies sont vraiment "trop cools !!!"
Avec son quatrième album, W.E.S.T. vient sans doute de passer un seuil d'excellence, arrivant pour la première fois à atteindre une certaine fluidité narrative - la grande faiblesse des 3 premiers épisodes, pour moi, était cette relative confusion dans la construction des récits, en outre paradoxalement desservis par l'ambition graphique de Rossi. On arrive enfin à adhérer à cette belle fresque de politique-fiction, aidés il est vrai par l'intérêt intrinsèque du sujet, la résistance des Cubains à la main-mise capitaliste américaine au début du siècle, sur fond de vaudou... Même si, comme dans les précédents volumes, on se sent étrangement détachés de ce qui arrive aux "héros", toujours plus réduits à de pâles spectres hantant les belles pages d'une histoire qui parait trop grande pour eux. Face au souffle de l'histoire, très bien représenté dans la dernière partie du livre, face au sang des révolutions, le W.E.S.T. semble bien anecdotique !
Un très beau livre, malgré la fait que les choix scénaristique (notamment
l'absence de texte) peuvent le rendre hermétique pour certains. Mais si l'on
arrive à passer ce cap on entre dans un univers magique.
Le thème du livre est l'émigration (vers les USA semble-t-il, mais pourtant
l'auteur dit s'être surtout inspiré du vécu de son père qui, lui, a débarqué à
Melbourne... de toute façon Shaun Tan veut surtout tendre vers l'aspect
universel de la chose). On a l'impression de connaître toutes ses images par
coeur (l'arrivée des imigrants, leur inspection, la recherche d'un emploi, le
taudis miséreux...) et pourtant tous les traits de la ville sont inventés : il ya
d'étranges bestioles partout, les bateaux volent, la nourriture est inhabituelle,
les systèmes d'achats ou de courrier sont tout droit sortis de l'imagination de
l'auteur, les immeubles sont atypiques... On nous présente donc un univers
très riche pour lequel Shaun Tan a fait preuve d'une créativité étonnante... et
pourtant on est à peine dépaysé tant la présence d'éléments familliers est
forte.
Le dessin au teint tantôt sepia tantôt grisatre est quant à lui un vrai régal, et
assure parfaitement le rôle tenu normalement par les textes. Les visages sont
bien expressifs, la manière de dessiner les mouvements et les positions
extrêmement parlante.
Un très bon album donc, un ovni qui m'a séduit plus par son côté inventif,
créatif, extrêmement riche et plein de trouvailles plutôt que par le témoignage
onirique à visée universelle de ce que peut être l'émigration loin des siens. À
relire à coup sûr (lu à la fnac).
Néanmoins à ne pas mettre entre toutes les mains car c'est vraiment
particulier et assez difficile d'accès, rentrer dans le bouquin n'est pas
forcément très facile (ouf j'en suis).
La bd ayant remporté un prix à Angoulème, je me suis penché dessus.
Niveau graphisme, le dessin est superbe, rien à dire.
Au niveau de l'histoire, c'est autre chose, la bd est dépourvue de textes,comme vous le savez. Ce qui m'a gêné.
C'est la première fois que j'ai eu à faire à ce genre de bd, je me suis senti perdu et je n'ai pas vraiment accroché.
Je ne vais pas dire que c'est un mauvais album mais au vu du prix, j'attendais peut être trop de cette bd.
Vous devriez quand même vous penchez sur le dessin, car cela vaut le détour et peut-être que la magie opèra sur vous. ;-)
Très bon album, pour un premier tome nous rentrons assez vite dans l'histoire, le dessin est bon et l'histoire est bien menée. Un peu glauque, cela pimente l'histoire. Enfin je ne vais pas vous résumez la bd, vu que ca a été fait et je ne voudrais pas vous gacher le plaisir de la lire.
En conclusion, une bd qui se laisse lire très très facilement. J'attends le tome 2 le pied ferme!
Une bonne surprise de début d'année, pourvu que ça dure :)
Encore un album qui continue avec brio cette série magique ! Le dessin s’améliore au fil des épisodes et la mise en couleur exceptionnelle le met encore plus en valeur. Le scénario est prenant du début à la fin, les scènes de combats sont époustouflantes et l’émotion est à son apogée !!! Un album magnifique à ne manquer sous aucuns prétextes. Petit inconvénient tout de même : les auteurs auraient du prévoir des pages waterproof ;)
Moi, j'ai beaucoup aimé l'amour particulier de cet album.
Le personnage central est lourd, bête, égoïste, laid, naïf. MAIS cela donne de très bonnes scènes avec des rencontres improbables, des discussions pleines de quiproquos. 1er degré, second, troisième, pourquoi pas?
En tout cas, un très bon moment passé!
Plus j'avance dans la lecture des aventures de Théodore Poussin, et plus la magie opère. L'univers dépeint par Le Gall, prend de plus en plus de dimension, servi par un dessin subtil, des mises en pages et des couleurs très travaillées. Ce volume est un vrai concentré de talent et nous offre un voyage exotique où l'aventure et le romantisme se cotoient avec bonheur. Poussin en observateur, le Capitaine Town en méchant désespéré et Novembre en manipulateur de destins y sont incontournables. Ils croisent pour notre plus grand plaisir des personnages hauts en couleur qui contribuent à la profondeur du récit. Bravo !
C'est dans les îles grecques que nos auteurs ont décidé de nous emmené. Par rapport aux précédentes aventures, cette histoire -plaisante- est linéaire. Peut-être même un peu trop.
Mais tout comme pour les précédents albums on sent la pâte d'un grand scénariste qui ne demande qu'un minimum de maturation.
C'est fait depuis !
NB: signalons qu'un 4ème album, "Compte à rebours", était prévu; il n'est semble-t-il jamais sorti.
Cette fois nous sommes en Egypte et Donnington, l'écrivain amateur de jolies femmes et de porto, part rejoinsre un ami.
Or celui-ci a disparu. Commence alors une enquête qui va cotoyer le monde dangereux des services secrets.
Par rapport à l'album précédent Richelle a simplifié sa narration mais pas les explications finales.
Tout de même intéressant.
L'un des premiers scénarios de Philippe Richelle. Il situe son histoire dans le Congo belge de la fin des années 50. La restitution de l'ambiance de l'époque, son racisme latent sont formidablement rendus.
Néanmoins, l'histoire a tendance à partir dans tous les sens. C'est touffu et confus. Les idées sont certes là mais elles pullulent et se téléscopent les unes les autres. Richelle apprendra bientôt a gagner en lisibilité et en clarté.
Comme si le dénouement ne suffisait pas, il fallait en remettre une couche. Après le chantage, car tout ce cycle n'est que chantage à la vie à la mort, voici venu le temps des remords, des regrets, des souvenirs heureux souillés jusqu'à l'usure, des explications fumeuses, des familles à jamais mutilées, des cas de conscience et des alibis d'inspiration fantastique ou religieuse faits pour rassurer certains et pour en amuser d'autres, les meilleurs n'étant pas toujours ceux qu'on imagine. Voici venu enfin le temps de l'évocation du suicide, jusqu'alors différé pour les besoins de la tension dramatique: c'est humain de vouloir vivre, mais ne l'est-ce pas tout autant de vouloir mourir? La question se pose dès le début, comment ont-ils fait pour tenir le coup alors qu'ils avaient tous une arme à la main et qu'il était donc si "facile" d'en finir? La réponse est aussi celle à une autre question: une histoire sombre jusqu'au bout ne se termine qu'une fois tous les personnages morts. Rideau noir.
Diviser pour mieux régner, comme si tout ramenait à une histoire de pouvoir dépassant la plupart des protagonistes, une histoire dont on ignore les motivations premières, si ce n'est une sorte de jeu. Comment peut-on s'amuser autant devant un tel déploiement de dilemnes, de souffrance et d'agonie? Plus que jamais la question se pose et c'est pourquoi la tension est ici à son comble, une tension nourrie de contrastes, contrastes qui opposent violemment le détachement de la cruauté au flot des larmes et du sang versé dont on ne sait plus très bien par qui, pour qui, pourquoi, au nom de quel prétexte ou de quelle mauvaise bonne raison. On sait juste que la machine est lancée et qu'il est trop tard. C'est bientôt l'explosion, c'est déjà l'explosion. Les hallucinations sont tenaces mais la confusion plus forte encore. Les échos meurtris du champ de bataille qui se vide appelent déjà le soulagement. L'homme est un terroriste pour l'homme, surtout avec un couteau sous la gorge.
Il y a les personnages humains et puis il y a les autres personnages: ceux qui ne sont pas désignés comme tels habituellement mais dont l'importance dans l'action, la nécessité qui les lie à l'histoire dans ses aspects les plus vivants et les plus triviaux, la profondeur de champ et le charisme psychologique leur confèrent une présence tout aussi viscérale que les sujets animés, personnifiés et prétendument civilisés ou civilisés malgré eux. Ces personnages qui dépassent l'humain et qui transpirent l'humain, le célèbrent, l'oppressent et le trahissent, ont des formes diverses. On les désigne sous les nom de Ville (Los Angeles, voire Hollywood et ses chimères proches et lointaines), Sexe, Argent, Corruption... Ils ont un corps, une consistance, une identité, une raison d'être, une place en ce monde, l'art de se faire détester par les besoins ou les envies incontournables qu'ils suscitent, la manière de revendiquer à bon droit ou indûment l'amour et la vacuité des relations humaines quand tout se réduit à une affaire de survie. A mesure que cette série de personnages implicites noue jusqu'au sang ses liens avec les personnages explicites, ceux auxquels on s'était identifié dans le premier album, la tension se confirme. Plus que le tentateur, le corrupteur est celui qui enchaîne les enchaînés.
Les règles sont fixées, le théâtre déploie son décor, un décor brisé aux couloirs sombres, aux visages sordides et fantomatiques. Ces personnages sont des morts-vivants, l'amertume se lit sur leurs visages et les rend toujours un peu difformes. Famille à charge, vieillesse, dettes de jeux, leur passé est déjà derrière eux, leur vie tout entière est déjà derrière eux et jamais pourtant la frénésie de vivre ne les avait autant habités. Même l'adolescent marginal en proie à ses frustrations respire la déchéance des personnes revenues de tout, confrontées à l'ultime rempart de leur existence. Mais tous luttent avec une force qui dépasse le cynisme et la ruse du mystérieux marionnettiste, une force qui tour à tour les sort de leur engrenage et les y enfonce de nouveau, bien plus que les ficelles mêmes du complot dont ils sont à la fois les spectateurs et les acteurs, les victimes et les bourreaux. Ce premier album du cycle personnifie l'énergie du désespoir. A la fois ennemis et complices, la cruauté et la compassion pour l'humain s'y profilent à chaque détour de case, à chaque constat d'échec, à chaque larme versée, à chaque ombre portée, avec toujours la désillusion comme fil rouge.
Je cherche encore ce qu'il y a de plus casse-pieds dans ce livre.
Sont-ce les pouvoirs d'Irina (c'est pas son vrai nom !)
Est-ce la mychose qui défigure le corps embaumé de Lénine ?
Est-ce la duplicité du compagnon de l'héroïne ?
Et tout plein de choses aussi essentielles que cela. Le problème est qu'on s'en fout, mais qu'on s'en fout à un point inimaginable.
De la bonne daube bien française, solide et qui tient au corps !
Un baillement poli a exprimé ce que je pensais de l'album à la fin de sa lecture et pourtant j'aime bien Grangé. D'habitude, je lui reproche de bâcler ses fins alors que ses débuts sont toujours remarquables.
Là je trouve le début lénifiant, que doit être alors la fin ?
Même le dessin d'Adamov que d'habitude j'adore me paraît assez quelconque.
Monsieur Jo est un personnage de légende des plus noires heures de l'histoire française.
Aujourdhui encore, il ne laisse pas les spécialistes indifférents : vrai salaud ou pour héros ?
Cette BD essaie de nous le restituter dans sa vérité par force flash backs qui s'enchaînenent remarquablement les uns aux autres. Du grand art, un superbe dessin et un scénar en béton : la définition du chef d'oeuvre !
Travis retrouve Vlad en Guyane qui intercepte le lancement d'une fusée Ariane, pendant qu'Anna est malheureusement mise sur la touche pour n'avoir pas voulu collaborer. Il réussit à arrêter Vlad mais pas le butin de celui-ci et se retrouve aux mains des autorités.
Scénario bien mené, bons dessins, cette suite tient les promesses du premier tome et donne envie de lire la suite.
Travis, pilote de navette cargo, est utilisé pour introduire des terroristes dans la station où travaille son ami Anna, et il fera tout pour déjouer leur plan.
Très bon scénario à multiples tiroirs pour le début d'une très bonne série. Le dessin prometteur est encore à affirmer, mais l'ensemble fait un très bon moment de lecture.
Une note pour l'ensemble de la série.
Une cavale holywoodienne dynamique et aux personnages attachant alors qu'il sont capables de tuer sans discernement. A lire absolument. Les amateurs des ambiances des débuts de Tarrentino retrouverons les éléments qui ont fait sa réussite une bonne dose de noir et d'obscur en plus.
Il s'agit d'un conte, original et aux dessins et couleurs réelement magnifiques. Malgrè cela, je n'ai pas réussit à m'approprier le scénario. Le départ est envoutant, les personnages plein de promesses ne prenent pas d'essor et finissent pas s'étioler au fil des planches. L'evolution du Roi, quoique belle et bien dans l'esprit du conte ne m'a pas convaincu. La fin, typique d'un conte, plait ou ne plait pas.
Ma note, médiocre est celle d'un lecteur qui prefère la capacité d'envoutement de l'intrigue de l'ambiance et des personnages à la qualité graphique (qui surclasse nettenement 95% des mes albums préféres)
Heureusement j'avais acheté l'intégrale. Je me serais certaienement arreté au premier tome si j n'avais pas suite déjà entre les mains. La suite suite va crescendo d'album en album pour devenir magnifique.
Il y a des serie que l'on peut relire, comme on allume la télé pour s'occuper. Là non ! Impensable de ne pas avoir les conditions idéales pour se replonger dans ce rêve.
Le succès des Maîtres de l'Orge nous vaut aujourd'hui de voir une floraison de ce dynasties industrielles comme Flor de Luna ou van Berg.
Cette fois ci il s'agit d'une dynastie pétrolière américaine, encore qu'on en parla assez peu dans le livre.
Il s'agit davantage d'une rivalité entre deux frères dont le père est le tycoon de la ville et fait donc la pluie et le beau temps.
L'album est plaisant mais on saura davantage ce que la série vaut avec le deuxième album.
Tout Sherlockien ne pourra qu'être satisfait de cet opus qui nous propose une vision très personnelle et originale des débuts du grand Holmes.
Si l'album se lit avec grand plaisir d'une traite, un petit reproche toutefois, non pas au niveau du Canon holmésien, mais sur le fait qu'on a deviné le qui dès la moitié du livre.
Quant au pourquoi, il assez indigne d'un tel volume. Et voilà pourquoi, je ne lui accorde pas le rang de chef d'oeuvre, même s'il n'en était pas très loin.
Cela fait déjà un bon moment que le Comte de Monte-Cristo est mis à toutes les sauces, preuve que le père Dumas était un génie.
Transposer l'histoire dans notre monde moderne et dans le milieu de la finance est assez astucieux. Le dessin est classique et très agréable et si le scénario n'est pas par définition originale, il tente de rendre ce que pouvait être les début du Matif à la fin des années 80.
Les techniques se sont considérablement compliquées depuis et les mesures de contrôles sont sensées en avoir fait autant. Mais l'époque était encore le Far-West et les faits qui sont ici décrits sont crédibles (et même arrivés mais dans des contextes différents).
Bref, un bon album qui lance fort correctement une série. Reste à savoir si elle aura le souffle nécessaire.
L'introduction de Vasco dans ce premier album est intéressante. Elle propose tout ce qui fera le succès de la série. Rigueur historique, le moyen âge à une période où l’occident est sous la menace de l’invasion ottomane, Avignon (et ses papes) et de la peste. On y découvre que la finance est déjà maitresse du monde !
Chaillet s’inspire largement de son mettre Martin mais transfère Alix au moyen âge. Idée que reprendra également Martin avec Jhen. Qui a eu l’idée en premier ?
A lire, même si comme dans toutes les grandes séries, les albums ne sont pas tous égaux.
Pour faire une BD humoristique sur De Gaulle, il faut être sacrément culotté. Et puis il faut un minimum de talent pour ne pas sombrer dans le ridicule. Ferri n'a pas ce minimum de talent ... il en a un maximum.
Sa suite de gags d'une 1/2 page formant une suite continue est d'une totale drôlerie. Attention, ce n'est pas aussi irrésistible que Gaston Lagaffe mais c'est toujours délicieux et arrache à chaque fois au moins un sourire.
Il fallait donc être gonglé et talentueux. Ferri est tout cela à la fois !
Mon premier manga, acheté en occaz 75 cents. Et bien après quelques pages difficiles du côté de la prise en main avec la lecture de droite à gauche, j'ai complètement été absorbé. Une intrigue de base sympa mais pas forcément exeptionnelle, un personnage principal attachant, des péripéties qui s'anchaînent bien et un dessin très soigné ont fait que j'ai mis assez peu de temps à lire ses 2OO pages (ça change du FB). Les raisonnements des personnages sont bien construits, très cohérents, même si on peut s'étonner que des mesures de sécurité pour les criminelles n'aient pas été prises. En tout cas à la fin de ce manga on est vraiment impatient de lire la site et on se dit qu'il sera difficile pour les prochains tomes d'être aussi bon.
Un dessin toujours aussi merveilleux, des couleurs toujours exceptionnelles, mais un scénar qui lasse un peu (sans être mauvais toutefois).
Bon c'est pas mal, c'est à lire, mais c'est sans plus !
Et c'est bien dommage car le talent des auteurs est quand même supérieur à cela.
Cela fonctionne moyennement et explique aisément que la suite se fasse attendre maintenant depuis 3 ans alors que la pauvre Yoni était quand même en mauvaise posture.
La beauté du dessin de Berthet (et celles des couleurs de Lerolle aussi) enjoignent de lire cet amusant album, pas exceptionnel au demeurant, mais durant lequel on passe un bon moment.
Les vestiges de Disneyland Paris sont joyeusement réussis et le monde théorique dans lequel évolue Yoni est "amusant" bien qu'inquiétant.
Bon, cela étant pas la peine de demander plus à cette bande d'aventure qu'un pur moment de détente.
Les amateurs de la version littéraire du Kama-Sutra auront tous apprécié la dualité entre la "gentille" Yoni et le "méchant" Lingham.
Les deux noms servent en effet à caractériser le sexe de la femme et de l'homme dans le célèbre ouvrage (encore que certain parlent aussi de linguam pour celui de l'homme).
Un livre à prendre au deuxième degré donc.
L'idée de faire un cycle d'histoires basées sur celles des muses étaient une excellente idée.
Bon, il n'y a fondamentalement que l'idée qui soit bonne et éventuellement le dessin. Le scénario (????) est une catastrophe. Il est soit d'une allégorie telle que réservée à une élite de happy few, soit d'une débilité profonde. J'ai opté pour le second choix.
Par ailleurs, je ne sais pas où, ni comment on peut classer un tel album dans la catégorie "érotique" (aucun rapport, si j'ose dire).
"Vide sidéral" ou "Nullité abyssale" me semblent plus appropriés.
C'est, je crois, une grave erreur de fare figurer dans la base BD Gest des livres qui n'ont qu'un rapport assez vague avec la BD. Celui-ci n'échappe pas à la règle puisqu'il s'agit d'une histoire écrite par Françoise Rey, LA spécialiste des nouvelles et romans érotiques, le tout illustré par Terpant.
Terpant a fait mieux, ses femmes ont gagné en vulgarité ce qu'elles ont d'habitude en sensualité. Quant au texte de Françoise Rey, il accumule clichés et poncifs tristounets. Les amateurs SM y trouveront peut-être leur compte. Pas les autres.
La BD est suffisamment vaste pour que le site présent ne se consacre qu'à ce qui appartient à ce monde et non à ses lointains à-côtés.
Sinon pourquoi ne pas intégrer les livres illustrés par Dubout ou encore le merveilleux "Jason et la Toison d'Or" (1991) de Giovanni Caselli, paru chez Casterman de surcroît et dont l'originalité de la présentation est tout à fait réelle.
Une profileuse est particulièrement efficace grâce aux pouvoirs paranormaux dont elle dispose. Ça tombe bien car on vient de retrouver des charniers sous les différents ponts de Paris, Prague, Vienne et j'en passe.
L'enquête s'engage donc entre cauchemar et réalité cauchemardesque.
Dire que l'album est original est vrai, dire qu'il est convaincant ne l'est pas totalement. Disons que l'intrigue est bien menée mais que la fin est assez indigente.
Glissons sur erreurs techniques, elles n'ont quère d'importance (mais sont pourtant bien là : rappelons qu'Interpol n'est pas une unité d'élite de la police internationale mais un centre d'échange d'informations !)
Quoiqu'il en soit ce premier tome est celui d'introduction. Ce n'est qu'avec le deuxième qu'on saura vraiment si l'on s'oriente vers un bon petit plat succulent ou le fast food à grande échelle.
Sujet difficile (violence conjugale) traité avec subtilité. Les auteurs ont réussi à donner une sincérité aux personnages et à l'histoire, et ce n'était pas gagné avec un thème aussi sensible. Rosangella, beauté froide, brisée par sa relation avec cet ex-mari "tricheur" et violent, retranscrit parfaitement le désarroi d'une femme dans cette situation. Sa souffrance, sa peur (plus de l'emprise que cet homme a sur elle et sur les autres que des coups) et son courage la rende bouleversante et touchante. Les dessins, moroses et nostalgiques sont magnifiques et parfaitement adaptés au sujet. Cet album est assurément une réussite !
Bon one shot avec une intrigue sympatique mais dont la chute est quelque peu facile à deviner. L'intrigue est plutôt bien développée et suscite l'intérêt du lecteur jusqu'à la fin. Le dessin quant à lui est une réussite totale, les ambiances sont très réussies et le choix des couleurs idéal. Bref bien qu'un peu décevant sur les dernières pages, cet album reste un bon momment de lecture.
Bon volume toujours aussi frais et drôle avec quelques petits cleins d'oeil bien sympatiques (notamment la foçon dont Salmonella lit le futur d'Alienor). L'histoire est légère et nous entraine vers une fin logique mais assez triste. Entre temps on aura passé un bon moment avec des scènes très drôles et des personages tous plus louffoques les uns les autres.
Numéros 1 à 6 :
Fathom : Bonne série un peu lente à se mettre en place et entrer dans le vif du sujet mais globalement cette première partie est plutôt bonne avec des idées bien développée malgré un thème plutôt classique. Le dessin est un grande réussite.
Soufire : Début prometteur mais pour le moment on a pas assez d'informations pour bien juger l'intrigue. Il y a de bonnes idées servies par un excellent dessin reste à voir ce que celà va donner sur le long terme.
Numéros 53 et 54 :
Voilà deux excellents numéros qui nous font découvrir pas mal de surprises. Cette saga du clone est très bien construite avec des révélations des plus intéressantes. L'utilisation de clones plutôt différents de l'original mais avec ses souvenir est une très bonne idée Les personnages sont plutôt bien exploité et la fin promet d'être très bonne vivement le prochain numéro.
Très bon numéro qui instaure un changement dans la relation entre le Punisher et son compagnon de route sans que ce dernier ne s'en doute. L'intrigue de ce numéro est intéressante même si on peut regretter la façon dont elle a été développé qui rend le tout un peu difficile à lire. Le dessin est très bon et les scènes d'actions sont bien rendues.
Luka, dans une bonne veine chez 'Repérages Dupuis'. Toujours agréable à lire. Histoire toujours en 'diptyque', ce que j'aime assez. Le dessein reste simple, mais bon, l'histoire est bien ficelée, la trame plutôt bien élaborée. Par rapport aux volumes ou histoires précédentes, je trouve que ça gagne en intensité. La relation entre Luka et 'sa' commissaire grandit. ça bouge!! Au bout de la lecture, je dirai sans envergure, mais pas si mal.
Bonne BD d'aventure, le scénario est sans prétention mais l'histoire est rythmée et plaisante à lire, les dessins sont fabuleux (comme d'habitude avec Dany). Album sympathique au bout du compte, je vais me procurer le second tome et espérer la suite...
Très belle histoire toute en nuances.
C'est le classique chassé amoureux : un jeune homme aime une femme de la upper class (nous sommes en Angleterre dans les années 20) laquelle n'est pas insensible à son charme mais a "conscience" du rang qu'elle doit tenir.
Durant son abscence, le même Andy Harlow séduit une autre jeune femme qu'il n'aime pas vraiment alors qu'elle est -elle- amoureuse.
L'album se termine sur la déception des uns et des autres et la tentative d'Andy de récupérer le mal qu'il a fait. Néanmoins différents éléments annexes laissent penser que les choses vont nettement se compliquer et sortir du cadre strictement amoureux.
Bon album donc même s'il n'est pas exempt ici et là de quelques détails anachroniques.
Les BD à substrat politique sont suffisamment rares pour qu'on ne salue pas cette nouvelle série. Cela dit ce n'est pas vraiment la crédibilité qui étouffe cette histoire.
Il est en effet courant de voir le chef du parti de l'opposition pour aller menacer le président directement à l'Elysée. Il est commun de jouer à Quasimodo sur les tours de Notre-Dame et il est non moins fréquent de sauter d'un bateau qui est sur le point d'exploser. Et j'en passe !
Néanmoins ne boudons pas notre plaisir avec ce Largo Winch politique aux péripéties très hollywoodiennes.
Inutile de comparer aux "Coulisses du Pouvoir" de Richelle, plus subtiles, plus crédibles et donc plus inquiétantes qui restent -à mon sens- le nanan du genre.
Très bel album autobiographique, touchant et drôle, l'auteur nous relate sa jeunesse (enfant coréen adopté par une famille européenne) avec humour et simplicité. Malgré les sujets sensibles (adoption, intégration, intimité…) et les difficultés qu’il a dû traverser, l’auteur a su éviter les clichés en gardant un ton jovial et positif. Le contre pied est excellent, cet album est un régal, à dévorer sans modération.
Le tome 1 nous montrait un tueur froid, méthodique et très érudit, on s'attendait à un tome 2 beaucoup plus axé sur celui qui donne son nom à la série, à savoir le commissaire chargé de l'enquête, et qui semblait devoir être le pendant du tueur.
Mais celui-ci intervient peu et l'histoire continue avec celle du tueur, jusqu'à un final un peu abrupt.
Une histoire à relire pour bien s'imprégner des pensées profondes de la nature humaine distillées par le tueur, mais qui deçoit au final et qui laisse un goût d'inachevé.
Une histoire simple, basée sur une nouvelle de Jack London : un homme seul avec son chien tente de survivre dans le grand froid, et doit rejoindre à pied ses camarades à une journée de marche.
Histoire sans paroles, si ce n'est les pensées du marcheur, ses certitudes, ses doutes.
On sent son courage et volonté de survivre dans ce milieu hostile : poignant !
C'est notre histoire qui est racontée, on suit avec respect les aventures de Lucy et sa rencontre avec Adam, d'une autre tribu
Magnifiquement dessiné par Liberatore, on est stupéfait par les expressions de ces premiers humains (?) et par leur yeux, nous ne sommes pas si éloignés d'eux que cela ...
A la fin des années 60 Pilote lançait un nouveau héros, australien et docteur de son état, qui avait la particularité, vu l'étendue du bush australien, de visiter ses patients en avion (le cas est bien réel).
Rien à dire sur ces aventures sans réelle envergure (pour des ailes d'avion, c'est dommage !) qui ne sont d'ailleurs jamais sorties en albums.
En revanche, les deux dernières histoires "Le Grand complot" et "Tu n'es pas le bon dieu, petit Chinois" ont été réunies dans cet album.
La première partie de l'histoire voit Ian McDonald, le médecin volant, prendre fait et cause pour un jeune politicien d'origine chinoise qui est candidat aux prochaines élections locales.
Bien évidemment les notables du cru lui mettent des bâtons dans les roues. A l'époque (1971) le traitement semblait audacieux même si je n'ai pas été complèment convaincu car je trouve que les "méchants" n'ont pas été très adroits et encore moins professionnels.
Mais tout le sel de l'histoire est bien évidemment le second épisode que je ne dévoilerai pas parce que le livre vaut vraiment le coup d'être lu.
Vidal a un culot d'acier et nous offre une fin à la fois ouverte et fermée (très fort !).
Du rarement vu dans la BD. Une oeuvre unique et donc en ce sens un chef d'oeuvre.
Très bon récit de guerre sur le mode intime et nettement plus réaliste que le dessin le suggère. La vraie guerre ici, c'est-à-dire l'attente, le doute, la peur et l'ignorance des évènements. Le héros, Giorgio Chiesura, comme la majorité des troufions de toutes les armées se retrouve baladé au gré des derniers hoquets de la guerre. Vaguement consciencieux, le vernis militaire ne cesse de se craqueler au fil des pages pour arriver à la conclusion qu'on finit toujours par se retrouver face à soi-même même après avoir traverser les pires épreuves.
Vague histoire d'espionnage (il s'agit davantage de manipulation que d'espionnage mais bon) basée sur la création des ailes volantes fort en vogue à la fin des années 40 (souvenez du tome 1 du "Secret de l'Espadon).
Le mérite de l'histoire est d'être fort réaliste, l'inconvénient est que ce n'est pas très palpitant.
L'album est accompagné d'un dossier historique bien documenté qui intéressera les spécialistes et fera bailler les autres.
A priori plutôt sympahtique, cette BD qui tire vers la ligne claire nous offre une classique histoire de tombe égyptienne découverte par hasard par le gamin d'une famille pauvre et rejetée (sa mère fait le plus vieux métier du monde !). Bien évidemment la beauté des pièces attise maintes convoitises. On n'en saura pas plus car de deuxième album, il n'y a point eu.
Et donc cette énigme cairote en restera une définitive.
Je connaissais cet auteur par son autre serie "Polete", je me suis donc lancé dessus (comme j'aime la BD d'Humour). Je l'ai lu le soir même et me suis bien marré ( au grand desespoir de Madame !).Les gags sont plutot réussis, le dessin coloré style Tronchet, Margerin, avec une pointe de Larcenet.
L'humour est noir, méchant mais tellement drole qu'on lui pardonne à STERIN !
Il y a aussi de magnifiques caricatures en pages de gardes qui ne gachent rien !
Donc plutot content de mon achat, et en plus le tirage de cet album est, à priori, limité donc content de l'avoir chopé avant épuisement.
Peut-etre un collector en perspective !?
Un scénario classique nous entraine dans cette fuite de "rebus de la vie" face à un monde d'incompréhension .
Très peu de couleurs utilisées (marron, rouge). La dominante gris-noire renforce la tragédie. Le dessin de Ruth Greg nous aide fortement à nous immerger dans cette histoire.
Plein d'humanité dans cette bd, ce qui est rare de nos jours. J'ai lu l'histoire d'une traite et l'effet ce fait toujours sentir.
Il ne faut pas hésiter. Vous ne serez pas surpris par l'histoire mais simplement secoué par ces personnages attachants.
Que du bonheur.
Cela commence assez fort dès la page de garde puisqu'on apprend qu'Houdini est né à Belgrade ... en Hongrie. En fait s'il est bien né en Hongrie, c'est à Budapest que cela s'est passé et en 1874 de surcroît.
Le thème -le monde de la mgie et de l'occultisme- et l'époque -les années 20- étaient évidemment très alléchantes, au moins autant que le dessin.
Quant au scénario, nous avons droit aux multiples facilités qu'offrent les univers parallèllee et souterrains (et ça n'en finit pas). La fin très inspirée par le film "la Malédiction" est certes intéressante mais globalement l'album ne satisfairat que les afficionados de ce type de lecture aux réelles capacités d'endormissement.
Le thème de l'histoire n'a pas une once d'originalité puisqu'il s'agit d'un homme qui tient à retrouver sa promise.
L'originalité vient du fait qu'il s'agit d'un samouraï japonais qui échoue à la cour de Louis XIV à Versailles.
Clichés et situations éculées sont compensés par la beauté -classique- des dessins et par l'amusement qui est le nôtre de voir un Japonais chez les Français, le tout imaginé par des Américains.
C'est très hollywoodien et maints détails sont anti-historiques mais qu'à cela ne tienne on passe un bon moment. Que demander de plus ?
L'aventure commence très rapidement. Trop peut-être, diront certains. Pourtant tous les éléments qui vont servir l'intrigue s'imbriquent progressivement pour nous donner une bonne idée des enjeux. Enlèvement et terrorisme, monde secret et tabou, il y a de quoi faire et susciter l'intérêt. Certains aspects peuvent paraître un peu simples mais l'album est d'abord adressé à un public jeunesse et il me semble que le ton et la manière de présenter les choses correspondent assez bien.
Le surf sur les feuilles et le monde qui existe sous ce tapis mouvant est un plus agréable.
Côté dessin, on retrouve le trait fin d'Alice Picard toujours bien agréable et si on note quelques imperfections (à ce propos, Alice, sur quel format as-tu dessiné les planches ?), il faut bien dire que son travail sur ce tome 1 date d'avant le tome 6 de Weëna - depuis elle a progressé. Ce qui m'a le plus gênée, c'est le découpage qui correspond au format de la collection et qui laisse l'impression qu'il y a peu de dessin alors même que les cases sont remplies ; c'est un peu dommage.
Ce premier album d'une série fut en fait pendant longtemps un one shot.
Il décrit à travers une famille typique (?) d'Allemands et d'amis du héros, la lente et inexorable montée du nazisme.
Les sentiments de Martin vis à vis de Katarina apporte une dimension amoureuse (cachée) à l'histoire. Mais l'essentiel, à mes yeux en tout cas, est ailleurs. Nous sommes dans une version rationnelle du Rhinocéros de Ionesco qui, lui, avait préféré l'absurde.
Quoiqu'il en soit une chose est bien sure, Philippe Richelle est déjà un scénariste qui compte et ce n'est sans pas fini.
Un chef d'oeuvre, un thriller original, deux auteurs au sommet de leur art !! Le dessin est sombre et lourd et fait peser une atmosphère très... polar. Le récit est au millimètre, rien de superflu et rien ne manque. Il s'agit pour moi de la référence des polar, tant pour son originalité; puisque que chaque tome décrit la "version" d'un acteur différent, que pour son dessin. Je conseil vivement !
Aventure, humour, superbes cadrages, scénario haletant, ...
Bigfoot est à mon sens une des Bd les plus divertissantes qu'il m'est amené de lire.
C'est carrément drôle en plus, et sans essoufflement.
Le style Dumontheuil n'a pas fini de nous étonner !!
Album un peu à part de la serie, puisqu'ici l'auteur delaisse Polete la mamie acariate pour nous devoiler une Polete jeunette d'une dizaine d'année. L'action se déroule à Dieppe en 1920. On retrouve des vues de dieppe du debut XXe siecle mais le plus predominant reste l'humour et les delires dont STERIN nous avait habitué dans les 3 tomes precedents. Imaginez !...Polete habite dans des trous des falaises dieppoises et la cousine de Polete est Laura Ingals !!
C'est toujours aussi drole, les situations comme les dialogues. Le dessin, lui, reste simple, rond, efficace, graphiquement entre Margerin, Gotlib ou Tronchet.
Dommage que les histoires soient aussi courtes !
A quand un "Polete" 48 pages, grand format ?
A noter : il y a
Que demander de plus , dessin superbe , couleurs enlevante et une histoire qui promet quelque chose de grand. je sens que ca vas se gater quand meme :)
De l'humour , du fantastique et une mission a accomplir . j'aime beaucoup les personnages qui sont attachant et sans trop d'artifice . bref un excellent moment de lecture
Un bel album qui clôt une belle série.
Pour un essai, ce fut un coup de Maître. Même s'il est toujours délicat de prévoir l'avenir, il semble bien que la BD vient de se trouver l'un de ses futurs très grands scénaristes; lequel risque de faire vieillir d'un coup quelques valeurs qu'on croyait sures.
Bon, il y a sans doute encore quelques facilités (de détails) dans cet album mais globalement c'est remarquable.
Encore plus remarquable est le fait que les situations de la série ont été situées dans des milieux très différents. Si à mon sens les albums 3-4-5 étaient un peu "ficelle", il n'en reste pas moins vrai qu'ils étaient fort bons et que le cycle entier donne une impression de grande plénitude et de vraie maîtrise.
Alcante est vraiment à suivre.
Je suis un petit nouveau en BD.
Je trouve cette serie vraiment excellente un coup de coeur (ma copine qui n'est pas tres BD a elle aussi beau coup appreciée).
Le dessin et les couleures sont magnifiques .
Avec ce tome 3 l' histoire de se corse un peu . j'adore .vivement le tome # 4 , 5 et 6 etc
Suite du volume précédent (encore que les deux histoires peuvent se lire séparément), cet opus est un pur chef d'oeuvre qui nous plonge dans le monde des laboratoires militaires travaillant sur les virus les plus pathogènes possibles.
J'ai trouvé ce bouquin d'une humanité extraordinaire (dans le sens de ce qui se rattache à l'humain). C'est sans doute aussi le seul album de la série pour lequel le titre corrrespond tout à fait au contenu. A cet égard la fin est grandiose même -et peut surtout- si complètement désespérée.
Le thème de ce livre est celui qu'on retrouve dans la BD "Chances" ou le film "Blade Runner" (ou pour ceux qui préfèrent le livre de Philip Kindred Dick "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?").
Les clones, cyborg ou androïdes ont-ils une âme ?
A voir tous ceux qu'on rencontre dans nos vies professionnelles on pourrait penser que non (des monstres froids sans états d'âmes). Le livre a l'air de penser que si.
Le débat reste ouvert, comme les pages de ce livre qu'on avale assez goûlument et asurtout avec grand plaisir.
Je ne voudrais pas avoir l'air de la ramener mais ce qui est décrit ici n'est pas l'avarice mais le goût du lucre; ce qui n'est pas la même chose.
L'histoire est celle d'un "méchant" tycoon (comme il s'appelle Midas on peut parler de coup de pot !) qui veut faire beaucoup d'argent en abusant des encore plus méchants que lui.
Mais du coup, il fait de la peine à sa fille chérie et sera bien puni. Et que toc !
Les mécanismes financiers décrits ont été véridiques à une époque mais aujourd'hui les requins de la finance sont encore plus sophistiqués et ne tomberaient plus dans un tel panneau.
Par contre au niveau des dégâts collatéraux, rien n'a changé !
Pour ce qui est de l'album on donne donc dans le classique de chez classique. A lire donc, mais sans emboucher les trompettes de la renommée !
Cette fois-ci nous avons droit au monde du cyber-sexe. Un brave Orphée pleure son Eurydice : classique !
L'album se lit très agréablement mais la recette de la série commence à être à la fois trop visible et surtout omniprésente.
Un bon travail d'artisan, bien léché (pour le cyber-sexe, c'est bien le moins !) mais une certaine lassitude.
On ne peut pas reprocher à Alcante de ne pas fouiller ses références. Seul petit problème cet opus qui traite d'une nouvelle forme de l'ESB fait la part belle à l'aspect documentaire et moins -à mon sens- à l'intrigue.
Du coup je me sentais davantage en empathie avec les veaux qu'on allait abattre qu'avec les personnages. Je sais, c'est vache !
Ce premier tome m'a tout simplement scotcher comme rarement !
Le scénario est, selon moi, super-intriguant et ne fait que s'agrandir au fil des pages !
Le dessin est très beau et impose une ambiance sombre (je sais que ça ne plait pas à tout le monde mais bon..)
Il ne reste plus qu'à lire le tome 2 !
Une série décidément très intéressante !
Ce second album nous emmène dans le domaine du sport et plus particulièrement celui du 100 M. Un athlète plutôt sympa est confronté au problème : dopage or not dopage ?
Pas de mièvrerie, pas de politiquement correct, une ambiguité de tous les instants, une fin plus qu'originale. Un seul petit défaut : le dessin est en souffrance dans les scènes d'athlétisme.
C'est à ces comparaisons qu'on vérifie que Reding (pas Otis !) était vraiment un grand !!!
un des meilleurs de la serie dommage qu il ni en a que 5 dupuis aurai du suivre
paul avais encore deux histoires en preparation et dupuis a preferé bobo pour ne pas faire de l ombre a l epoque aux petits hommes bleu de peyo
un tres grand monsieur de la bd belgo francaise
tres belle reedition de ces album chez hibou et chez point image que du bonheur merci a ces deux editeurs
Un des plus beaux albums d'Alix selon moi. L'histoire est captivante et le scenario très réussi. Martin est vraiment entré dans son âge d'or.
Alix revient en Gaule pour une histoire de complot autour de la fameuse épée de Brennus. C’est aussi l’occasion pour nous de s’instruire sur tout un pan de notre histoire, Brennus, les oies du Capitole…
Le mise en scène de l'énergie du désespoir est spectaculaire, aussi bien pour les légions Romaines que le loup.
Autres éléments majeurs, la fidélité et la loyauté.
Le deuxième volet ne réussit pas à nous convaincre. L'intrigue s'essouffle, Les flics du FBI ne servent pas à grand chose et les différents personnages ne prennent aucune dimension. En fait la narration est plate et presque sans saveur. Et si l'on réussit malgré tout à s'intéresser à l'intrigue, le dénouement complètement incertain nous offre des coupables qui semblent sortir d'un chapeau de magicien ou plutôt d'une cellule d'isolement afin de terminer l'histoire dans les 48 pages imparties. Dommage... pour le lecteur !!!
Ce dyptique nous plonge dans l'univers carcéral et ses lois. Le sujet est toujours intéressant bien que très souvent abordé notamment au cinéma. L'ambiance est bien rendue. cependant Les planches restent très classiques et les personnages un peu survolés; en effet leur personnalité frôle la caricature comme la brute Skinner ou la très belle Eva. L'intrigue en forme de meurtres initiatiques nous "enchaîne" cependant et nous donne envie de lire le tome 2.
L'Equipe a eu la bonne idée de vouloir faire un bouquin sur sport et BD. Petit problème nos amis journalistes s'y connaissent davantage en sport qu'en BD, du coup toute tentative de dictionnaire est abandonnée pour un survol thématique où sont tout de même présents les plus beaux pinceaux et crayons du 9ème art à commencer par Pellos.
Pour autant la BD sportive attend encore son ouvrage "définitf", mais le grand mérite de celui-ci (qui ne prétend d'ailleurs pas à l'exhaustitvité) est d'avoir jeté les premières bases.
Excellent ouvrage pour lequel on peut malgré tout faire un petit reproche, le thème (l'orgueil) et le nom de Narcisse en page de garde font qu'on a deviné l'astuce sur laquelle repose l'histoire.
Néanmoins la presque fin rachète le tout. Joli message comme quoi, il ne faut pas toujours et complètement désespérer de l'homme.
L'histoire est ambiguë, humaine, réelle. J'adore.
Un des meilleurs albums de la série. Goscinny souligne les traits si caractéristiques de la Corse et de ses habitants : la vendetta, la sieste, la susceptibilité, la volonté d'indépendance, les cochons sauvages, la beauté des paysages... et le fromage bien sûr ! Tout cela est admirablement mêlé avec humour.
Bon album qui accroche facilement le lecteur avide de connaitre la suite de cet atypique parcours. Une critique cependant "la philosophie" développée par le tueur parait parfois simpliste et l'avalanche de lieux communs ou autres discours prétendus subversifs (pseudo remarques cyniques sur la société) créent quelquefois un rendu .... assez banal.
Au risque de paraitre un peu trop circonspect, ce cinquième album me laisse perplexe, il est source de crainte ( l'idée qu'une si riche série puisse s'achever dans un nimportte quoi généralisé balancé à la va vite me travaille) mais il a également tendance à faire naitre l'espoir d'une fin grandiose (dont je ne discerne alors pas du tout les ficelles) . Au final esperons que les auteurs se démènent pour nous pondre un final cohérent, rendant ainsi les critiques sur ce tome obsolètes mais honnetement c'est pas gagné!
La base du scénario -véridique, puisqu'il s'agit du pillage du musée archéologique de Bagdad sous les yeux plus ou moins bienveillants des GIs américains- est encore une fois excellent.
Bon et après ? lLes dessins restent aussi laborieux que le scénario : à savoir qu'ils sont assez maladroits et figés.
On y retrouve les mêmes gentils et les mêmes méchants que dans le premier album. Pour un peu on se croirait chez Lefranc contre Axel Borg, sauf que ce dernier duo s'adressait au départ aux enfants et jouait avec les codes.
Cette dernière série se prend au sérieux et compte tenu des multiples faiblesses du scénario, je ne trouve pas ça sérieux.
On dira que c'est simplement moyen pour la simple raison que le thème originel est original; mais c'est bien tout.
Bien sûr l'idée de départ est excellente : une agence destinée à sauver le destin des plus belles oeuvres d'art de la planète. Vous argumenterez qu'une telle agence internationale existe déjà et qu'elle s'appelle l'Unesco.
Oui mais celle-là, elle est secrète et même qu'elle détourne les satellites espions américains pour mieux surveiller les méchants contrabandiers de l'art.
Ça vous paraît exagéré ? Si peu !
C'est là où le bât blesse car le point de départ de cette histoire (le vol d'oeuvres d'art, elles mêmes dérobées par les nazis) est excellent (et véridique même si ce n'est pas sous la forme décrite).
Mais on l'aura compris le traitement est moins bon. Tout comme les dessins d'ailleurs.
Bref, une bonne idée pas très bien finalisée. On demande à voir pour la suite.
Si on doit lire une seule oeuvre de Bézian, ça serait probablement celle-ci. Une histoire angoissante, oppressante et romanesque sur fond de spiritisme, qui se lit plus qu'elle ne se "chronique"
Un excellent "thriller graphique" et quasi indispensable pour les incondtionnels de cet auteur.
A noter un dessin sublime mais particulier.