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Un album étrange. Déjà par le format. Ensuite par les dessins réellement envoûtants. Certaines images sont purement et simplement des tableaux. C'est souvent magnifique. Enfin l'histoire, délirante à souhait. Délirante au point où l'on se demande avec quel type de champignons l'auteur a pu faire son omelette.
Pas très cohérent, à moins d'y voir un génie caché. J'ai cherché mais j'ai rien vu !
Ulysse part dans l'autre monde car il a repéré des traces humaines et tient à en avoir le coeur net. Deuxième et dernier volet du "passage de la saison morte", puisque la série s'est arrêtée là. Depuis Ulysse et Romaine sont toujours bloqués et la maison de la sorcière qui n'en finit pas de brûler obstruant ainsi définitivement le passage d'un monde à l'autre.
Il faudra quand même un jour nous offrir la fin de cette série. Quand on voit la médiocrité de certaines publications actuelles, il n'y a pas de raison que cette série n'ait pas une deuxième chance.
Quelle note mettre pour cette série mythique qui reste nettement au dessus du lot commun, avec ces dessins si particuliers et néanmoins magnifiques qui savent si bien rendrent l'ambiance de ce monde post-apocalyptique.
Mais après le début de l'histoire qui nous fait découvrir avec plaisir les protagonistes, la suite déçoit un peu malgré les péripéties sans temps mort car il n'y a pas vraiment de nouveautés.
Cela reste indispensable pour le dessin, mais moyen pour le scénario.
Louis a failli laisser sa vie dans une tranchée, il a surtout laissé une partie de sa virilité -psychologiquement au moins. Or voici qu'il se marie avec la charmante Mathilde et qu'il convie son sauveur du champ de bataille, Ulysse.
Ils retrouvent donc trous les 3 à la campagne. Et voici que dans une vieille cabane, une mystérieuse porte donne accès à un monde inconnu. Monde dans lequel Louis redevient pleinement un homme.
Un sujet très original avec un traitement qui ne l'est pas moins.
C'était l'époque où les Editions Milan faisaient encore de la BD et des bonnes qui plus est. C'était aussi la triste époque où l'apartheid sévissait encore et où Nelson Mandela croupissait en prison.
Cette oeuvre doit donc être restituée dans ce contexte. C'est une oeuvre également militante.
Jacques Gallard se retrouve malgré lui embringué dans une affaire où des agents des services secrets sud-africains cherchent à faire le ménage dans un ballet zoulou qui donne des représentations à Toulouse.
C'est très plaisant et à lire.
Une catastrophe a éliminé tous les adultes de la planète. Les gamins se réorganisent avec leur cruauté naturelle mais aussi leur sens du partage. Plusieurs histoires d'inégales longueurs et d'inégale valeur.
Une fausse bonne idée en fait mais toujours, toujours la qualité du dessin d'Altuna où même en noir & blanc, même en crayonné est toujours d'une qualité exceptionnelle.
Une autre belle bande morte née et là encore c'est bien dommage.
Après "Rebecca", le tandem Queirolo/Brandoli nous offre une série se situant dans l'Amsterdam de la seconde moitié du 17ème siècle.
Parmi les protagonistes on remarquera surtout un guerrier maya, Ci-U-Than, qui est lié à Saldago, aventurier portugais qui fait un peu penser à Corto Maltese.
L'intrigue, elle même, est bigrement attrayante puisqu'un nain philosophe et alchimiste recrute nos héros après quelques péripéties pour un vol impossible. Tout était réuni pour une grande série mais on en resta là.
Je confesse avoir un faible pour les albums de Jeronaton/Torton. Celui-ci devait débuter une nouvelle série qui s'est en fait arrêtée là. Et c'est relativement dommage puisque l'action se passe au Moyen-Age, aux confins de l'Ukraine et de la Pologne, avec pour principaux protagonistes les fameux Mongols de la Horde d'Or. Bref, des lieux et des thèmes peu abordés dans la BD.
Difficile de juger le scénario dans la mesure où il s'agit d'un album de présentation des personnages et de l'intrigue. On le trouvera donc assez conventionnel mais le meilleur restait sans doute à venir.
Une jolie aventure de Freddy Lombard dans des années 50 fantasmées et réinventées. Ce F.52 est un super avion capable de faire Paris-Melbourne en vol non-stop. Et c'est bien sûr du Bourget que part le vol inaugural. On le voit, Chaland mise comme toujours sur le charme désuet.
Cette vraie-fausse parodie d'aventure d'espionnage est délicieuse à souhaits; c'est aussi le chant du cygne de Chaland. Malheureusement !
Après une histoire bien construite autour de la psychologie d'un tueur à gage qui vous tenait en haleine pour peu que l'on éprouve quelque sympathie à son égard, le tueur revient après quelques années d'absence. La série n'est donc pas finie dis-je à ma femme impassible. Je me précipitais donc sur ce nouvel opus qui s'avéra être une réussite complète : un dessin chaloupé avec des plans cinoche d'envergure, un scénario bien ficelé, une maîtrise du dialogue impeccable. Excellente surprise ! Pour une fois qu'une série ne tombe pas dans les rouages du commercial à outrance, n'en déplaise à Monsieur XIII et consort, on ne peut que s'en féliciter ! Mais putain où c'est qu'jai mis mon flingue ?
Avec une belle couverture magnifiquement colorée, on ne peut pas s'empêcher de l'acheter : Cat's Eye, une animation alors diffusée au début de l'époque mitterandiste sur FR3 (anciennement France 3), était une de mes séries préférée à côté de City Hunter et, finalement en retard, je me suis acheté cette édition de luxe avec beaucoup de satisfaction.
Qui ne connaît pas Cat's Eye ? Je vous le recommande de tout coeur !!!
Deuxième tome d'une très bonne série !
les dessins+couleurs sont toujours excellents et le contexte historique (guerre de 100 ans) aurait pu craindre une leçon d'histoire trop didactique, mais non cela nous tiens en haleine et on attend avec impatience la suite (le 3ème tome est prévu pour mai 2008).
A lire sans modération pour passer un bon moment !
Univers très intéressant, dessins soignés, une réussite,
Une très réjouissante aventure d'espionnage se situant durant la période du Blitz. C'est drôle, décalé et pourtant plein de suspens avec de nombreuses réminiscences des "39 marches". Norman S. Fields, critique d'art au London Observer est, à sa grande honte, obligé de considérer la BD comme un art mais c'est pour mieux déjouer l'horrible plan nazi.
De nombreuses trognes viennent d'acteurs britanniques mais pas seulement puisqu'on trouve en vrac Winstn Churchill et même Edouard Herriot !
Dessin toujours aussi bon , mais tome un petit trop technique , pour moi, dommage, il fallait s'en doute ça pour mieux avancer
Histoire assez intéressante, dessins un peu bâcler dommage, le bémol on n'avance pas trop dans le mystère du personnage
La -bonne- surprise du premier album passée, force est de reconnaître que ce deuxième tome est des plus répétitifs.
Certes les dialogues restent bons (avec les bémols indiqués par Signé Fufu) mais l'histoire est des plus plates puisqu'on a droit à un gigantesque réglement de comptes sanguinolent sur 44 pages.
Ça finit par lasser.
Je partage complètement la fine et pertinente analyse de Signé Fufu. Je le trouve néanmoins sévère quant au jugement final.
Que Chanoinat ne soit pas Audiard, soit c'est une évidence; mais si c'était le cas il mériterait alors 10 car on pourrait véritablement parler de chef d'oeuvre, ce qui encore une fois n'est pas le cas.
De la à le ranger dans la catégorie moyenne, il y a un pas que je n'oserai franchir.
D'abord parce qu'il est réjouissant de voir des jeunes se réclamer d'Audiard et vouloir emprunter son chemin.
En outre car il faut savoir encourager des "débutants" qui ont pris pour modèles des auteurs difficilement égalables. Je rappelerai à ce titre que les débuts d'Audiard n'ont pas été immédiatement flamboyants, ni au niveau du succès, ni au niveau de la qualité d'écriture. Il convient donc que les choses se fassent et mûrissent.
Ensuite parce que même si la pâte du maître n'y est pas, on y sent quand même ses intonations.
Enfin parce qu'on passe quand même un très bon moment.
Dernier volet à ce jour des aventures d'Hipp et de Connie. Celui dans lequel Connie a justement un rôle majeur et devient à la fin l'associée de Fynn (et plus si affinités ?).
L'enquête, assez complexe, prend son origine dans un drame similaire qui eût lieu sur le yacht de Hearst et pour lequel aujourd'hui encore il n'existe aucune explication officielle mais seulement "des doutes raisonnables".
Encore une fois, les dessins de Berthet font mouche, bien plus encore que le scénario.
L'idée est encore une fois pas mal : le milieu allemand dans le cinéma d'Hollywood et l'existence d'une possible 5ème colonne. Mais la réalisation ne suit pas (si j'ose dire !). L'ensemble est intéressant mais sans plus. Mais là encore, le thème de la série et le dessin de Berthet emportent la mise.
Une excellente idée que de créer un privé dans le Hollywood mythique de la fin des années 30.
Autre bonne idée de l'album donner un zoom sur des personnages qui font penser à Boris Karloff et Bela Lugosi. Dans son superbe imper jaune, Hipp Fynn fait penser à Dick Tracy mais l'élégance en plus. Quant à son assistante, Connie, elle anticipe les futures héroïnes de Berthet.
Le scénar quant à lui parodie les films noirs des années 30/40, c'est donc assez linéaire, pas très original mais superbement pastiché.
Bref, quasiment que du bonheur !
Arg! nom de dieu de nom de nom! ça c'est d'la BD! Sacré bordel...
Ptètre bien qu'je suis un peu influencé par le culte qui est porté à cette BD
(quoi que d'hab' c'est pas trop le cas) mais quand même c'est impressionant
comme truc... J'viense de me le relire, et bah.. quand on sait de quand ça
date... ces dessins... ce muet... chaque case est d'une telle richesse, alors
imaginez une planche entière, une histoire entière, un album entier... J'suis
sous le coup là...
Bon faut quand même avouer que ce n'est pas à mettre entre les mains de
n'importe qui, et que c'est surtout la partie ventrale qui est intéressante, le
reste étant quand même un cran en dessous (voir très en dessous -la dernière
planche).
un méga machin à lire avec un bon truc d'electro expérimentale en fond
sonore
Excellente série!!
L'histoire est très bien menée, on sent que l'auteur s'est découmentée pour donner une impression de réalité. Et puis comme toujours dans les bd de Bourgeon, les personnages sont très intéressant et on une personnalité très marquée. C'est une série que je conseille à tout le monde.
Deux histoires fantastiques d'inégale valeur. C'est incontestablement la première qui recueille mes suffrages; même si elle me parait une variation subtile de "L'invasion des profanateurs de sépultures" (je parle de la version de 1978 de Philip Kaufman qui se passe dans une grande ville, plus que celle de 1956 de Don Siegel qui se déroule plutôt à la campagne).
Qui plus est la fin est particulièrement bien venue même si justement, il ne s'y passe rien.
3 courtes histoires douces amères situées dans la période des années 20/30.
La première qui donne d'ailleurs son titre à l'album est celle dans laquelle le style de Berthet est le plus resplendissant. C'est sans doute aussi la plus riche en émotions. Néanmoins, c'est la seconde, d'une facture très classique décrivant une machination qui est la plus réjouissante.
Une oeuvre de jeunesse pour Berthet, mais aux âmes bien nées ...
Le scénario n'est pas d'une folle originalité mais reste prenant. Un condamné aux travaux forcés, Climby, réussit à s'évader. Le gardien chef part à sa recherche dans le deep south jusqu'aux bayous.
L'occasion pour Berthet de nous offrir quelques superbes paysages et quelques trognes de plus ou moins tarés.
La moralité, totalement amorale, de l'histoire est plus que grinçante.
Ces histoires de X-Men first class sont bien meilleures que celles du X-Men extra 65. Les intrigues sont plus intéressantes et meiux développées, l'action est mieux construite le tout est agréable à lire et on en demanderait même davantage. Il y a juste l'histoire entre Angel et la Sorcière Rouge qui est en dessous du reste mais à part ça c'est du bon.
Retour au noir : Le face à face très prometteur entre un Spidey très en colère et un Caïd très sûr de lui tourne vite court avec un dénouement d'une stupidité à pleurer. Domage il y avait un gros potentiel mais il manquait juste un bon scénariste pour l'exploiter.
Sables mouvants : Décidément on est pas vraiment chanceux avec les fins. Ici la fin est trop convenue. Personnellement j'y aurait bien vue une fin plus tragique mais bon.
L'étrange cas de : Voilà un épisode plutôt plaisant avec une fin en demi teinte comme je les aimes. Certes les gentils gagnent mais à quel prix. La réflexionfinal sur le fait d'accepter ou non sa part d'ombre et les choix que l'on peu faire lorsque l'on est soumis à des évènements tels que la mort d'un être cher.
Galerie de monstre : L'histoire avance trèèèèèèèèsssssss lentement d'ailleur plus lent et on verrait les personnages jour après jour se lever, se laver, aller au boulot, manger et se coucher. Sérieusement il faudrait rentrer plus dans l'action et avoir une bonne intrigue sinon on va finir par s'endormir dessus.
Rien ne change jamais et les morts finissent par revenir voilà deux règles d'or du monde des comics qui sont encore utilisé dans ce titre. On a une petite révélation tiré par les cheuveux (on en deviendrait presque aussi chauve que Xavier), l'histoire par un peu dans tous les sens et vue que le numéro est assez court suivre trois histoires différentes (qui risquent toutefois de converger à un moment) est pour le moment assez chaotique. Bref un numéro pas mal mais rien de bien passionnant pour le moment.
Evolution : L'histoire s'améliorre de plus en plus mais il reste énormément de questions en suspens alors que c'est sensé si j'ai bien tout compris être la fin de l'histoire s'en est quelque peu génant pour tout comprendre mais à mon avis les auteurs (ou d'autres) reviendront sur cette histoire.
Et si : Wolverine toujours sous le contrôle de la main après la saga d'ennemi d'état voilà une histoire sympa au déroulement plus qu'improbable. Celà reste un petit OVNI sympa mais pas crédible pour deux sous.
Le côté loser de nos cher artistes méconnus commençait à devenir un peu lourd avec le temps mais ce volume introduit des changements qui promettent une évolution des plus intéressantes et peut être le début du succès. L'histoire évolue de manière intéressante et les personnages restent fidèle à eux même. La suite semble donc plus que prometteuse et j'ai vraiment hâte de la lire.
Toujours un excellent volume qui introduit pleins de changements que ce soit au niveau des personnages (et attention on assiste même à l'évènement ultime tant attendu) qu'au niveau du club en lui même. On rigole toujours autant avec ces dingos finalement très attachant. Une chose est sure c'est que les changements introduits sont très prometteurs pour la suite. Résultat on repose le volume avec tristesse car attendre deux mois pour avoir la suite c'est trop long.
Voilà une série très agréable à lire avec tout ce qui fait le succès de ce genre de titres : la camaraderie, le dépassement de soit, le crétin totalement abrutit naturellement doué... bref tout est là. Dans le même style j'ai quand même une préférence pour Slam dunk mais I'll reste plutôt pas mal et une fois la série commencée on a du mal à s'arrêter. Bref une bonne série à lire mais à choisir entre I'll et Slam Dunk je conseille plutôt Slam Dunk.
Voilà une petite série bien sympatique avec un scénario qui a un peu de mal à se mettre en place avant de s'accélérer très rapidement mais toujours plaisant à lire. Les personnages sont intéressants et la fin plutôt bien trouvée. Le dessin quant à lui est plutôt pas mal mais on voit que l'auteur a bien évolué depuis.
Pour ce nouvel album Blain arrive à faire rebondire la série sans la dénaturer,
à faire évoluer la situation de base qu'était celle du premier tome de façon
habile.
On a ici un album principalement centré sur Clem, personnage très intéressant
tant pour sa personnalités que pour sa vie amoureuse/aventureuse. On reste
dans le même ton, les effets graphiques sont toujours aussi bons et on
partage les peines et les joies de Clem, tiraillé entre ses amours passionés et
sa vie de famille.
On peut néanmoins regretté que le côté "bande de potes" ne soit plus là,
même si ça reste très bon à lire. Ptit bémol quand même pour les quelques
pages de la fin où les textes explicatifs dans les encadrés prennent un peu
trop le pas sur la narration habituelle de Gus et la dénature un peu.
J'ai rarement vu des dessins aussi vivants, dynamiques, parlant, que ceux que
Blain nous sert dans cette BD. De chaque case se dégage un foisonement de
vie assez impressionant, avec un trait fluide, tout en courbes, naturel,
spontané, nerveux, et tout un tas d'effets graphiques qui nous font rentrer
sans difficulté dans cet album. Même constat pour les émotions, que Blain
retranscrit à merveille grâce à des procédés de son cru qui marchent
magnifiquement biens.
Niveau scénario, l'histoire tourne autour de trois potes hors-la-loi qui écument
diligences, trains et banques. Mais ces bandits-là pensent plus à leur
quéquette qu'à leurs dollars. On suit ainsi les manigances de Gus pour se
"faire des poules", l'amateurisme de Gratt en matière de flirt et les amours
passionés de Clem. Ici pas d'histoires à l'eau de rose ou exagérément
tragiques, on pourrait dire qu'il s'agit plutôt d'histoires d'amour pour mecs. On
passe ainsi du flirt à la cuite, de la nuit d'amour à la journée de vols, du mot
doux à la grossièreté.
Une vraie BD de potes séquencée en épisodes plus ou moins longs, avec un
trio attachant ou chacun à ses propres qualités et ses propres défauts. C'est
relâché, sans fard, l'écriture comme les dessins semblent assez instinctifs.
Très plaisant à lire.
Super album de Bendis et Maalev, supérieur à Underboss selon moi même si
on peut dire qu'il s'y passe moins de choses.
Le résumé : Daredevil doit faire face à la presse, qui a révélé qu'il était en
vérité Matt Murdock.
C'est un régal de lire l'écriture fortement cinématographique de Bendis,
surtout lorsque elle est servie par un Maalev au mieux de sa forme, avec son
trait épais, ses ambiances sombres et ses couleurs noircis. Ajoutez à cela un
découpage audacieux et des dialogues superbes, et vous avez une exellente
BD. Pas déçu de l'avoir achetée, avec pas mal de passages d'anthologie.
"Je suis Cathare" est à classer dans les BD à caractère ésotérique, la magie et la sorcellerie y sont bien présentes et l'église inquisitoire pourchassant les "Parfaits" est bien représentée. Les dessins sont agréables sans pour autant être ce qui se fait de mieux, surtout chez Delcourt. Ce premier tome place bien l'intrigue qui donne envie de lire la suite trés vite !
Frank Miller expose tout son art dans cette oeuvre épique et mythique ! L'histoire ayant pour base la bataille mythologique des Thermopyles est sublimée et magnifiquement romancée ! Les dessins sont à classer dans la catégorie art graphique et sont trés agréables mais seulement pour ceux qui sauront sortir des "sentiers battus" !
Une petite perle de Giardino. Ce recueil de très courtes histoires -le plus souvent très noires- est basé sur la surprise finale, ce qu'autrefois on appelait le retournement de situation et qu'il est de bon ton d'appeler désormais twist.
Bref, on passe un ecellent sans s'ennuyer.
Et puis, il y a les dessins de Giardino, au sommet de sa forme.
Cela commence comme une enquête policière puisqu'un magnat de l'industrie demande à un détective privé de partir à la recherche de son fils disparu à Peshawar. Nous sommes en 1987 et la grande affaire est évidemment la guerre d'Afghanistan.
Notre couple de détective part pour le Pakistan où de coups de pots en enlèvements ils finiront par retrouver l'homme qu'ils cherchent.
Disons le tout net, le scénario est assez foireux. Cailleteau croyant donner de la profondeur à son récit et à ses personnages vasouille sur des détails de peu d'intérêt.
Son récit aurait également gagné à être plus ramassé, notamment au début.
Reste le fait d'avoir situé l'action en Afghanistan, ce qui permet à Terpant de nous offrir quelques planches superbes. C'est lui qui sauve la mise et la rafle en même temps.
Cela commence comme la "317ème section" et cela se termine sur le fameux trafic de piastres.
Le scénario n'est pas vraiment exceptionnel. Ce que l'on retient essentiellement c'est l'impression d'étouffement et de violence extrême de ces combats dans la jungle. Cet aspect doit beaucoup à la qualité du dessin de Terpant, pas complètement réaliste car avec une légère pointe de caricature.
Le thème de l'Indochine en 1948 était donc très fort et en ce sens on était en droit d'attendre davantage de l'album.
Suite de l'album précédent.
Luc Orient va enfin rencontrer les Terangiens.
Le coté boy scout un peu naïf gâche un peu le plaisir. Cela montre surtout que l'état d'esprit des lecteurs a changé avec le temps. Et finalement ce n'est pas plus mal.
Du coup avec des yeux plus modernes, l'avis que je peux émettre est plus sévère que celui que je pouvais avoir gosse. L'album est donc simplement moyen.
Si Goscinny est le Voltaire de la BD, Charlier son Alexandre Dumas, Greg est incontestablement son Victor Hugo puiqu'il a su se couler avec succès dans tous les genres.
Ce qui est réellement épatant quand on relit avec le temps cette BD est de constater qu'aujourd'hui on n'écrit plus les histoires de la même manière, ni pour le même public.
Greg écrivait alors spécifiquement pour des adolescents (et tant mieux si les parents suivaient !) et respectait une trame séquentielle qui devait autant que possible se terminait toutes les deux pages par un "cliffhanger". La parution journal était encore à l'époque la raison première de la BD.
Aujourd'hui les schémas économiques sont complètement différents et la manière de construire les histoires, ainsi que le public cible, le sont tout autant.
Moyennant quoi, cette aventure de Luc Orient a pris un coup de vieux.
On ne peut pas reprocher à Valérie Mangin un manque d'originalité. Au contraire. On aimerait au contraire un scénario plus construit, moins hallucinogène. Il y a certes quelques progrès par rapport au premier album, mais encore très insuffisants pour en faire quelque chose de digeste.
Le dessin lui est de mieux en mieux mais ne peut compenser l'incongruité de l'intrigue.
mmh... l'affrontement tant attendu entre Spider-Man et le Caïd?... bof bof
bof... au fait d'un affrontement, on a juste le droit à un passage à tabac dans
les règles de l'art ponctué de quelques monologues d'un Peter Parker très
remonté. Par contre intrigué de savoir comment les choses vont tourner pour
Fisk.
L'épisode de Peter David est quant à lui plutôt sympa, divertissant comme
d'hab' quoi, et celui de Sacasa est pas mal non plus, avec une bonne fight
entre Spidey et Mister Hyde.
Thunderbolts continue de son côté de me passioner, avec un Osborn vraiment
fascinant (pareil pour Penitence, mais on le voit moins) et un scénario mené
de main de maître par Warren Ellis.
Super épisode des Vengeurs Secrets (alala kes je j'l'aime cette équipe) avec
un peu moins d'allers-retours scénaristiques entre le passé et le présent qu'à
l'habitude, ce qui repose un peu. + l'arrivée d'Oeil de Faucon en prime. Du
très bon Bendis quoi (même si ça avance pas vraiment niveau histoire mais
c'est pas le plus important selon moi).
La série Iron Man continue elle aussi sur sa lancée avec encore un très bon
épisode. Cette manière qu'ont les frères Knauf de traiter les histoires me plaît
vraiment beaucoup (avec en + des dessins very good de Delatorre). Mais bon
il reste encore pas mal de questions non élucidés et espérons que les
réponses seront pas du n'importe quoi (notammant la mort de Najeeb).
Niveau fantastiques McDuffie ne l'est pas vraiment et reste constant dans le
moyen (même constat pour les dessins et les couleurs). Quant au "What if"
final (l'enquête de la Bête et de Miss Marvel sur l'implication de tiers dans
l'affaire House Of M) c'est pas mal sans être non plus exceptionnel.
En gros un bon numéro qui reste constant quant à la qualité (ou la non-
qualité) de ses séries régulières.
L'épisode de Jeph Loeb est bien sympa mais... c'était pas censé être le dernier
de la saga? parce que là ya encore beaucoup de questions qui restent en
suspend (faudrait d'ailleurs voir à accélérer un peu le mouvement parce que
c'est bien beau de mettre des énigmes à tous les coins de case mais avoir
quelques réponses de temps en temps c'est pas plus mal non plus). Bon je me
plains je me plains mais c'est quand même du bon Loeb. Et puis les dessins et
la mise en page de Bianchi sont vraiment magnifiques.
Quant au "What If" qui suit et bien... divertissant. Pour résumer : Wolverine
décide de buter toute la communauté super-héroïque
Cette bd est un magnifique tableau traitant de l'immigration.
Le réalisme du dessin nous permet d'encore mieux cerner cette réalité.
Intermezzo est pour moi le one-shot le plus réussi de ce duo d'auteurs. Chaque planche est un reflet du passé, un miroir sur le présent. De nombreuses questions se posent sur l'importance de connaître ses origines. Est-ce que le déracinement peut faire souffrir et le fait de se ressourcer pourrait-il dissiper les incertitudes ?
Etant originaire d'une région ouvrière, je côtoie quotidiennement des immigrés, certains sont même devenus mes amis. C'est aussi un peu pour cela que j'ai donné la cote maximale à cette bd. Mais je suis peut-être pas impartial? A vous de juger !
Veys est l'excellent parodiste/scénariste de Menace sur l'Empire et de Baker Street, j'attendais donc beaucoup de cette parodie sur Maigret. Le dessin est sympathique même si le trait prête moins à la dérision que celui de Barral. Quant au scénario, il est bien bâti mais peu de passages prête à la rigolade, contrairement à l'hilarant Baker Street. Cependant cete séie peut décoller dans les tomes à venir si certains gags sont plus percutants.
Une note moyenne donc, mais lié à la déceptin que j'ai eue, car j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture.
L’été commence et Eva est en vacances à la campagne chez sa grand-mère, une vieille dame légèrement loufoque. Elle y retrouve une tante qui referme systématiquement les portes et un grand-père banni de la maison familiale… Une famille à part mais attachante ! La jeune fille dresse dans son journal intime des listes de choses qu’elle trouve étranges et rencontre ses amis Lucy et Tobias le reste du temps, discutant et jouant pour passer le temps. Cet été sera différent pour elle… Une nouvelle étape dans sa vie s’annonce timidement, un tournant irrémédiable qui va la faire entrer dans le monde des adultes.
Eva aux mains bleues se lit comme un poème d’adolescent, sans prétention et sans emphase, avec l’innocence et la naïveté de croire que le monde nous appartient. Isabelle Dethan raconte un moment important de la vie d’une jeune fille, pressée de devenir grande, pressée de ressembler à sa mère. Des doutes lui traversent l’esprit sans cesse et l’obligent à lutter en permanence contre ses propres contradictions. Evoquer le basculement de l’enfance vers l’adolescence n’est pas un thème aisé à mettre en images et, pourtant, la dessinatrice réussit son pari, sans sombrer dans le vulgaire et les inévitables poncifs qui caractérisent ce genre de récit. Au contraire, elle reste pudique et rien n’est obscène, même les instants les plus saugrenus. Eva a ses premières règles et cela nous semble presque normal tant la narration, fluide et aérée, nous tire vers ce moment unique dans la vie d’une fille. La force de cet album ne réside donc pas dans le dessin ou le découpage, somme toute classiques, mais dans le propos de la dessinatrice et son point de vue, coquins et tendres à la fois. Un éclair de soleil…
Cet album noir et blanc regroupe plusieurs tranches de vie de Japonais d’aujourd’hui, d’âges et d’horizons différents — serait-ce une mode au pays de Dragon Ball ? Un été andalou est une histoire où l’auteur s’est amusé à dessiner le déroulement d’une course cycliste. Celle-ci est suivie et commentée par une famille. Ce thème n’est guère passionnant si l’on n’est pas amateur de deux roues mais il convient de dire que cette séquence est illustrée à merveille avec un brio et une spontanéité qui font plaisir à voir ! D’ailleurs ce passage a été adapté en film d’animation tant la dynamique est présente dans chaque case et entre chaque planche. Les influences de Takahata et d’Otomo sont flagrantes dans cette course et sans doute aurez-vous envie de revoir les Triplettes de Belleville de Chomet après cette lecture.
L’aubergine revient à toutes les sauces et tout au long de la BD : cette omniprésence transforme lentement ce légume en protagoniste. L’auteur en fait un prétexte pour relier entre elles les aventures ordinaires qui arrivent à ses personnages, au demeurant attachants. A la fin du manga un bonus amusant fait un petit topo sur l’aubergine, son utilisation culinaire et son origine.
Iô Koruda est un auteur atypique dont le parcours est à l’image de son œuvre : chaotique et éclectique ! Il commence dans le métier après avoir gagné un concours puis à partir de 1994 il se consacre à Dainihon tengutô ekotoba, saga où les humains affrontent des créatures. Le grand Otomo remarquera même un de ses recueils de courts récits. D’une certaine manière, il représente la nouvelle génération d’auteurs manga dont les influences européennes et américaines sont encore plus palpables.
Vanoli continue donc de dessiner ses contes de la désolation, où la joie et l’optimisme n’ont pas droit de cité — et le mot est faible ! La première histoire aborde les aventures d’un homme qui, pour fuir la misère, se rend à bord d’un bateau dans le nouveau monde et se retrouve seul, perdu dans une île déserte. Durant sa longue marche dans la forêt, le héros ressemble de plus en plus à une plante, comme si la nature et son humanité ne formaient plus qu’une même personne. La fin vous laissera un goût amer dans la bouche !
La seconde partie est dans la droite filiation de la littérature fantastique. En pleine guerre de sécession, deux soldats nordistes peu convaincus par ce conflit devisent dans les bayous alors que l’ennemi n’est pas loin. Cette discussion se clôt sur une fin pour le moins absurde qui vous surprendra… Le style graphique de cet auteur assez atypique et peu médiatisé puise ses influences dans la peinture — du cubisme à Picasso, en passant par le Douanier Rousseau— et dans le cinéma expressionniste allemand. Cependant, son dessin charbonneux donne un cachet très personnel, voire sensuel, à ses histoires ou adaptations. Dans ces contes, l’auteur utilise ses facilités graphiques pour accentuer la dramaturgie et tient ainsi le lecteur en haleine jusqu’au dénouement. Dommage que chacune de ces histoires ne puissent pas bénéficier de plus de pages car il manque parfois des planches pour dynamiser et rendre la chute plus frappante encore. Quant aux influences romanesques, l’atmosphère des nouvelles de Lovecraft et de Poe est prégnante dans chacun des deux contes… Les choses les plus horribles sont celles que l’on imagine et non celles que l’on voit.
De sang froid est un polar qui, malgré un titre similaire, n’a rien en commun avec le chef d’œuvre de Truman Capote. Toutefois, l’histoire est bien amenée et le dessin sert efficacement le propos du scénariste. Le découpage classique fonctionne bien et le lecteur ne perd jamais le fil du récit. Le dessin s’améliore tout au long de l’album mais des problèmes d’anatomie et une présence abusive des onomatopées dénotent un manque de confiance — l’expérience gommera ces erreurs. Dommage car les crayonnés sont bons. L’univers aurait gagné en puissance avec un traitement du détail plus rigoureux, un style plus personnel et moins Disney et l’utilisation des planches crayonnées pour la couleur. Il y a du talent dans ce travail et les capacités de progression sont grandes.
Les enquêtes de l’inspecteur Canardo, une sorte de Columbo en canard, sont devenues une œuvre majeure du 9e art. Ce polar animalier revisite toutes les règles du genre avec humour et pertinence.
L’affaire belge n’est pas un pastiche de l’affaire corse ! Canardo se retrouve embrigadé dans une histoire de disparition d’un jeune dessinateur censé reprendre le flambeau familial : la série BD de son père qui, atteint de tremblante, ne peut la continuer. Le détective au regard désabusé évolue donc dans le milieu de Saint Luc, école d’art, où il croise des individus névrosés, imbus de leur personne ou encore drogués du dessin. Un ouvrage retient son attention et l’amène à questionner un médecin quelque peu malhonnête qui délivre des produits dopants à des dessinateurs. Vient-il de soulever le voile sur une affaire d’Etat ? Toujours est-il que le jeune garçon perdu risque gros dans cette histoire. Canardo saura-t-il éviter le scandale ? Toutes les réponses se trouvent dans ce nouvel opus.
Sokal, que l’on a plus besoin de présenter, est de ces auteurs qui renouvellent sans cesse la grammaire du 9e art. Il réussit à rendre didactique cette aventure qui de prime abord n’est pas exaltante. Quel est son secret ?
Dès la première page il annonce la couleur : ce récit s’adresse à tous mais pour les initiés il y a un second niveau de lecture et pour les auteurs encore un autre. Il utilise les classiques de la littérature pour faire des clins d’œil (les trois mousquetaires) tout comme ses classiques de la BD. Au passage il égratigne quelque peu la pseudo rivalité entre la bande dessinée Française « adulte » et la Belge plus jeune, plus « ronde » qui ne s’amuse pas à ajouter des hachures partout ! L’humour belge est définitivement plus caustique que ce que l’on croit. Enfin, il est à noter que l’enquête progresse intelligemment, nous montrant les différentes étapes de la création d’un album et de sa vie après publication mais aussi des rapports ambigus entre l’œuvre et son créateur. Il y a des références cachées qui concernent l’équipe de Casterman et certains de ses auteurs.
Cette bande dessinée aborde le temps de la séduction et les problèmes amoureux comme il en existe dans tous les couples en devenir… Les sentiments profonds qu’éprouve Lucas pour Mélanie sont de plus en plus précis : il se sent attiré par cette fille qu’il côtoie durant le montage d’une exposition. Partageant parfois sa chambre, il est amené à discuter longuement avec elle de la vie, de l’avenir et de bien d’autres choses encore. Cependant, Mélanie est une fille qui semble tourmentée, son esprit est traversé par toutes sortes d’angoisses. Aurait-elle peur de franchir le pas ?
Ce très jeune dessinateur s’est lancé dans la bande dessinée en produisant ses propres récits sous forme de « comix ». Puis, de fil en aiguille, il publie une histoire dans la revue Lapin pour enfin sortir son premier album chez ego comme x après un an et demi de travail. Ce genre de publication est à la mode depuis quelques temps déjà : la BD emboîte le pas au cinéma et à la littérature en scrutant le domaine du privé et des relations intimes, mettant en scène très souvent l’auteur lui-même. Le graphisme perturbé de Lucas Méthé est parfaitement adapté au scénario qui montre l’existence de deux personnages névrosés, paralysés à l’idée de vivre de nouvelles expériences. Son style proche du croquis, construit sans l’être réellement, sert bien l’histoire. Ce choix permet de passer outre les nombreux problèmes de lisibilité des textes dans les bulles. Les cadrages varient assez souvent afin de dynamiser les nombreuses scènes d’intérieur et les longs moments de discussions, évitant ainsi de rendre ennuyeuse la lecture de cet album. Les amateurs d’histoires bavardes seront ravis… Tout comme ceux qui apprécient de lire des récits mettant à nu les sentiments d’êtres humains !
Cet album de bande dessinée est un recueil de plusieurs histoires musicales regroupant les travaux de Blutch depuis l’an 2000 pour le magazine Jazzman. Un avant-propos digne des meilleurs moments d’évasion extatique de Dead Man de Jarmush nous donne la tonalité de ce qui va suivre. Plusieurs histoires courtes, dont le point commun est le jazz, permettent à l’auteur de s’exprimer sur cette musique sans forcément en parler pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle suscite… Si vous n’aimez pas le jazz, cette BD risque de vous faire basculer du côté obscur des volutes de fumée et des airs enjoués. Alors un double sec et rendez-vous à la Huchette pour lire cet hommage graphique à Davis et consorts.
En lisant cet album, on en arriverait presque à regretter l’Amérique de Nixon, de la guerre du Vietnam, des manifestations contre les injustices... Effectivement, cette époque se caractérise par une jeunesse militante ayant la volonté de changer le monde contrairement à celle d’aujourd’hui qui ne s’intéresse guère qu’à consommer encore et encore. Midge, l’héroïne, est une jeune étudiante de la « middle class » sans personnalité aucune dont les parents sont réactionnaires et racistes. A son corps défendant, elle apprend à l’université l’émancipation, la liberté, le combat politique, l’homosexualité et la lutte contre le racisme. Cette chronique extraordinaire de la vie ordinaire d’une fille pressée de vivre des sensations fortes et nouvelles, loin du carcan familial, est un véritable plaisir de lecture. La découverte de l’amour libre a transformé l’étudiante en obsédée sexuelle digne de Joe Matt. Le dessin est assez proche du croquis, jeté pêle-mêle sur la feuille comme une sorte de catharsis pour l’auteur de ce comic autobiographique.
Roberta Gregory commence sa carrière en faisant des bandes dessinées qui racontent la vie de tous les jours, comme c’est souvent le cas dans l’édition indépendante américaine. Ainsi, les auteurs undergrounds peuvent-ils critiquer le conformisme de leur société puritaine et politiquement correcte. Elle est publiée dans des journaux féministes et lesbiens tels que Tits and clits ou gay comix depuis ses années à l’université — il en est question dans le prologue de cet album. L’auteur, dont l’œuvre reste toujours relativement confidentielle, est aujourd’hui éditée chez Fantagraphics, un des géants de la presse alternative américaine.
Une nuit chaude… Second opus qui n'est pas dans la base de données
Cet album est une suite sans nom de la drôle de nuit où des femmes voluptueuses s’en sont prises à un mendiant. Nuit tombante et orgie bachique se muent en nuit profonde et consternation ! Les convives quittent le salon pour se rendre dans une autre pièce : une nouvelle histoire, délire d’un homme dont une révélation émeut une des hôtesses. Un inconnu raconte ce qui lui est arrivé : esclave pendant un temps puis animal de compagnie avant de s’enfuir pour enfin finir chez une dame mûre avec qui il découvre les joies de l’amour… La cruauté dépeinte dans les cases fait froid dans le dos. Profonde nuit, évasion des sens pour le lecteur qui se délectera forcément en lisant ce conte oriental contemporain. Les mille et une nuits sont intemporelles, nous rappelant sans cesse que tout ce qui arrive n’est finalement qu’un éternel recommencement… Tous les invités n’ont pas encore parlé, qui se cache derrière ces femmes délurées ?
Le style graphique de Baladi est toujours aussi enlevé comme si son feutre noir glissait sur la blanche page faisant ainsi vivre ses pensées et son imagination féconde. Il ne s’occupe que de son histoire en évitant les chemins sinueux de l’exercice de style dévolu à ce genre. Dès la première case, on reconnaît son graphisme et son découpage alambiqué à la manière de certains enlumineurs andalous. Son encrage noir toujours aussi brut et ses clairs-obscurs donnent une touche particulière à l’histoire. L’atmosphère oppressante qui se dégage de ce huis clos aux fortes saveurs orientales nous plonge dans une sorte de rêve éveillé… En avant propos, il confie aux lecteurs qu’il s’est inspiré de Matt Konture pour son traité de la pénombre et de Kirby pour les combats, mélange détonant qui ne peut que séduire. Un véritable chef d’œuvre qu’il faut découvrir absolument, une porte qui s’ouvre sur un imaginaire subtil… Du grand art !
Alex Baladi est un auteur complet qui utilise tous les moyens artistiques existants pour raconter ses histoires : peinture, illustration, installation, bande dessinée, livre jeunesse, publicité… Il a obtenu plusieurs prix en France et en Suisse (Prix à Angoulême et Prix Rodolphe Töpffer). Reconnu par ses pairs pour la qualité de son travail, il continue de déplacer les frontières du 9e art en inventant une narration qui lui est propre. Il est aussi l’auteur de nombreux albums chez Atrabile, Delcourt, La Cafetière, Mosquito, Drozophile et bien d’autres...
Dans le Japon des années 20, période où l’individu ne vivait que pour le bien de sa communauté et celui de l’Empereur, Yukio, un jeune photographe provocateur et avant-gardiste pour son pays, et Hariyoshi, un étudiant introverti voisin du premier, ont des relations ambiguës. Leurs rapports amicaux évoluent progressivement vers une complicité envoûtante. Les protagonistes qui apparaissent dans la vie de ces deux hommes ne font qu’accentuer le malaise. Ainsi, la photographie peut être considérée comme un personnage qui tire toutes les ficelles du récit, mais pour le découvrir il vous suffit de lever le voile et accepter d’être emporté dans un monde d’apparences. Les auteurs ont développé un univers onirique où le rêve se mêle à la réalité et le fantasme devance les actes.
Il est dit qu’un dénommé Peredur deviendra un jour le plus grand combattant d’Arthur mais encore faut-il qu’il le sache… Un jeune guerrier sans expérience relève un défi lancé par un des chevaliers du grand roi et réussit l’exploit de le vaincre armé d’un bâton. Un autre de ses hommes bien plus grand et violent lui assène un coup d’une force sans nom. Humilié, le jeune apprenti chevalier quitte l’endroit en ne jurant de se présenter devant Arthur que le jour où il aura lavé cet affront : il part sur les routes dans une quête qui ne porte pas son nom. Celle-ci se transforme en balade initiatique dans un monde où les sorcières et les humains cohabitent, où les dragons et les mages vivent dans les bois… Peredur rencontre donc successivement ses oncles après avoir accompli une épreuve dont il en sort victorieux à chaque fois. Plus il progresse dans ce monde codifié, plus son rôle devient grand dans le devenir du monde des hommes… Il finit bien sûr par retrouver son roi mais la trêve sera de très courte durée !
Le scénario est d’une limpidité et d’une grande qualité, jouant de tous les artifices de la dramaturgie. L’adaptation d’un mythe permet de développer plusieurs facettes des personnages fondateurs de celui-ci. Car chacun sait que la force d’Arthur réside dans tous ceux qui l’ont aidé ou combattu… Chauvel est également un très bon dialoguiste : il donne de l’envergure aux personnages, explicite les choses et surtout donne un caractère trempé aux héros de son histoire. Le dessin s’adapte parfaitement au style narratif d’autant plus que la collaboration entre les deux auteurs est ancienne. L’encrage insuffle une force au trait : on ressent l’épopée derrière chaque touche du dessinateur. Le découpage et les séquences s’enchaînent comme une partition musicale, pas de temps morts et de vide. Un récit captivant à découvrir pour ceux qui ne connaissaient pas et à lire pour les amateurs éclairés. La vague celtique s’essoufflera un jour mais demeurera cette saga pour notre bon plaisir.
Alban est une série bien agréable à lire, pleine d’humour malgré la gravité du sujet et les moments plutôt dramatiques que vivent les héros. Une réussite scénaristique accompagnée par un dessin qui convient à merveille au propos. Les deux auteurs arrivent à captiver le lecteur avec une magie digne d’un griot africain sous son baobab, racontant une légende ancienne. Le découpage est dynamique et assure une fluidité au récit pour finir en beauté à la dernière planche. L’édition des trois premiers tomes chez le Téméraire était une catastrophe. En effet, une mauvaise impression avait dénaturé le travail du dessinateur qui n’a pu être corrigé que lors de la réédition chez Soleil. Bref, Alban est un personnage plein d’humanité. Ecce Alban, frère des loups, amis des bêtes et novice à l’occasion !
Dans les années 30, un horrible meurtre frappe une paisible bourgade provinciale. Cela se passe dans le presbytère du village… Ce méfait ne peut laisser indifférente la communauté et, en particulier, son pasteur qui, poussé par un besoin de vérité, mène sa propre recherche. La victime est un colonel peu enclin à se faire des amis : il est systématiquement dépeint négativement par ses proches et les personnes qui le fréquentaient. Le pasteur rencontre sur son chemin une femme qui lui apporte des informations en lui indiquant des pistes à suivre… Qui est cette petite dame précieuse à la curiosité aiguisée ? Miss Marple ! En effet, Norma a adapté le roman où elle apparaît pour la première fois. Cette héroïne, pendant d’Hercule Poirot, n’a ni l’habit ni le physique de l’emploi. Et pourtant, son jugement est souvent sans appel. Elle arrive à dénouer les énigmes les plus retorses, marquant l’esprit des protagonistes qui croisent sa route et les millions de lecteurs qui suivent ses aventures. L’auteur possède un style graphique classique, précis et plein de vitalité, qui nous laisse suivre le déroulement de l’histoire avec plaisir puisque tous les détails ont chacun leur importance. Il réussit également à adapter en BD un texte difficile. Généralement, le polar ou les enquêtes à énigme ont une logique propre qui intègre l’imagination du lecteur dans la structuration du récit. Ainsi, la moindre erreur narrative ne pardonne pas et tue l’intrigue. Cet album est une réussite, il faut le lire !
Ce tirage de luxe agrèmente une série incomparable sur la scène de la BD !
beau travail de BDB pour une série qui fera date dans l'histoire du 9ème art
c'est fou comme l'histoire peut être bien abordé lorsqu'on se trouve dans une qualité scénaristique de cet ordre.
Ajoutons un dessin en tout point parfait.
Bref, on en redemande !
Bien fidèle au roman éponyme, indispensable pour qui veut connaître ou redécouvrir le chef d'oeuvre de Defoe !
dessin maîtrisé (auteur que je découvre pourtant je n'aime pas trop ce style) qui colle bien à l'ambiance nous montrant un robinson très attachant et l'on suit avec angoisse ses pérégrinations.
A lire absolument !
Voilà une BD qui a l'air de passer inapercu mais qui vaut la peine de s'arrêter un petit moment.
Avec un dessin maîtrisé et doux, cette BD se lit comme un bon roman hollywoodien des années 50 avec cette pointe de rafraichissement comparé à la production actuelle.
Le dessin très bon, les couleurs bien adaptées et un scénario original (que je vous laisserai découvrir) et très prenant, le tout emballé dans une ambiance années 50 bien ficelée, avec en filigrane les terribles conditions de l'occupation du Tibet par les chinois.
Bref, un superbe album pour ce nouveau venu de l'édition qui nous sort au compte goutte des BD franchement toutes aussi bonnes les unes que les autres (Les sentinelles, Moonfleet, les larmes d'opium)
bref c'est très prometteur et si Grella/Dal'Pra continue dans cette veine, on aura droit à une excellente série.
Quelle cruelle déception !
Ces retrouvailles 20 ans après pour une explication ésotérico-fantastique que j'ai personnellement trouvée oiseuse.
Le premier album se satisfaisait à lui même. Il y a aviat quelques planches incompréhensibles mais fallait-il ce rajout quelconque pour les expliquer. Vraiment moyen... et long en plus !
Un superbe album d'une sensibilité rare.
Une plongée dans le monde magique et tragique de l'enfance. Un couple d'Anglais débarque en Italie avec leurs enfants.
Nous sommes en 1906 et les nouveaux venus ne sont pas bien vus et encore moins acceptés. Vont alors arriver un certain nombre d'évènements décodés par des yeux de gosses.
A la fin le drame sera là et l'émotion avec.
Presqu'aussi bien qu'A la Recherche de Peter Pan.
Excellent album, un de mes préférés après "Engrenages". Aucun Sillage n'est pareil et ici on est pris par l'action. Navis et Snivel tombe sur une planète ou des espèces d'humains/félins sont attaqués par des robots. Le thème de la femme esclave y est abordé. Navis va d'ailleurs se charger d'améliorer leur condition avant de retrouver Snivel qui avait été capturé par l'ennemi.
La série historique de référence dans l'univers très diversifié de la bande dessinée. Dessins magnifiques, scénario prenant , personnages attachants, Ferrandez signe un chef d'oeuvre humaniste très documenté qui permet de découvrir un peuple, une culture et une page de l'histoire de France aussi trouble que peu évoquée dans les manuels scolaires. Du grand art !
La suite et sur de la meme ligne que le tome 1 , on voyage, on voyage, les dessins sont superbes, merci
10/10 pour le dessin , les planches sont trés trés belles, scénarios classique mais efficace, 7/10, on s'en fou que se soit vue et revue, une trés bonne lecture du début a la fin
Quel dommage que cette série n'est pas été poursuivie.
1/ le dessin est agréable sans être classique
2/ la période historique, celle de l'ascension seldjoukide, est rarement choisie (c'est d'ailleurs -à ma connaissance la seule fois)
3/ le point de vue exprimé est celui de l'Orient pas celui de l'Occident
4/ le message est celui d'une grande tolérance avec des à-cotés pas politiquement corrects
Bref, tout ce dont nous avons besoin. Dommage donc !
Mowgli est amoureux (d'où ce titre de Printemps) mais le méchant Papa de la gentille jeune fille fait rien que de lui mettre des bâtons dans les roues. Pauvre Mowgli !
Par dessus le marché des attentats visent les gentils Britanniques. Un officier de sa Gracieuse Majesté abuse Mowgli pour faire arrêter des notables indiens. Mais n'st-ce pas là un marché de dupes ?
En fait, le marché de dupes est celui qui unit l'acheteur du livre et les auteurs. Non pas que le livre soit mauvais. Il est simplement moyen et on a le sentiment que Desberg ne s'est pas vraiment foulé pour son script.
Le livre de la jungle ainsi que le second livre de la jungle sont des oeuvres qui ont du souffle. Ce n'est donc pas pour rien qu'elles sont devenues des classiques.
Ici le souffle est un peu court. Ce n'est pas désagréable mais le plaisir vient (quand il vient) des personnages de Kipling.
Si vous voulez connaître le dernier combat de Shere Khan et d'Akela, ce livre est fait pour vous, pour les autres ce sera s'ils tombent dessus et par temps de pluie.
On entre cette fois ci dans la machination de l'affaire. C'est plutôt pas mal fait même si on peut taxer l'accusé, grand avocat paraît-il, d'une naïveté manifeste.
Le tout est très agréable et les dessins de Gillon sont toujours un régal.
L'album se termine en plus par une surprise qui remet tout en cause et nous fait languir la venue du 3ème album.
Nous sommes ici dans une dérivée des Maîtres de l'Orge à ceci près qu'il s'agit de deux dynasties d'avocats, l'une franco-américaine, l'autre franco-française. Nous plongeons à la fin des années 30 et au début de l'occupation, période des plus fangeuses et des plus ragoûtantes, pour mieux comprendre la haine d'une de ces familles envers l'autre, lesquelles comme dans tout bon drame classique sont également liées par les liens du sang.
Agréable et bien fait mais pas franchement révolutionnaire.
Le marketing est une science intéressante. Elle cherche à cibler une clientèle selon les caractérisitiques mutliples d'un produit. Question : Quelle peut bien être la clientèle de Pharaon ? quand on aura dit
1/ que l'intrigue peut facilement passionner les 8-10 ans. Au delà ça les gave, en deçà ils ne comprennent pas
2/ que la série réussit à n'être ni fantastique, ni d'espionnage, ni policière tout en louchant un peu vers tout ça
3/ que le héros, Pharaon, et l'héroïne, Crystal, sont aussi attachants qu'un tube de colle vide
4/ que même les nanars italiens des années 60 avaient des scénarios un peu mieux élaborés (c'est dire !)
J'espère ne pas avoir dégouté les amateurs de la série (s'il y en a !) mais j'aurais prévenu les autres.
Accablant de bêtise, ce recueil de petites histoires courtes de Pharaon est LE chef d'oeuvre absolu du Nanar.
Incohérences du scénario, dialogues débiles, clichés éculés, tout y passe.
Nous avons l'étalon-mètre pur sucre du ratage complet. A garder dans des conditions optimales au Pavillon International de Sèvres.
Le dessin est bien sûr exceptionnel. Le scénario est surtout en devenir puisqu'il s'agit d'un volume d'introduction. L'intrigue est des plus classiques : deux jeunes hommes que tout oppose, l'un est romain, l'autre est un otage germain vont être élevés ensemble et apprendre la dure loi de Rome.
Pas très flamboyant, ni original comme on le voit.
Dernier point, ne pas donner l'album à votre petit dernier. Rien à voir avec Alix car les scènes de violence et surtout de sexe abondent. Elles n'ont d'ailleurs pas un grand intérêt.
Tombé par hasard entre mes mains chez un ami; et bien le hasard fait mal les choses!! Grande pauvreté du dessin, du mal parfois à distinguer les personnages ,des couleurs très mal équilibrées; une intrigue qui ne se distingue pas par son originalité!! Bref un mauvais moment de passé...et ça faisait bien longtemps devant une BD.
Tackian a beau signer avec "le syndrome de Caïn" la série la plus intéressante du moment, cet album reste néanmoins en retrait.
Partant dans tous les sens, il donne l'impression d'être confus ce qui n'est pas vraiment le cas car cherchant à donner des explications (à vrai dire assez casse-pieds).
Bref, malgré les péripéties l'aventure pédale un peu dans l'azimuth.
Sinon, le dessin est toujours aussi parfait et les couleurs somptueuses.
Intrigant album que celui-ci. Une jeune femme, Marianne Bell, est amenée par hasard à enquêter sur son père suspecté d'avoir trahi au profit de l'Allemagne durant la guerre.
Chaperonnée par le meilleur ami de son père, pilote de chasse comme lui, elle part à la recherche d'un mystérieux carnet que détiendrait un Gurkha qui est depuis reparti au Népal ...
Un peu bavard, un tantinet lent, on reste confondu par ce scénario qui en tout cas retient l'attention.
Mais ce qui fait véritablement la différence est le dessin, particulièrement la reconstitution du Paris des années 50. Le Londres offert dans cet album souffre bien sûr de la comparaison avec celui de Jacobs mais reste fort plaisant tout de même.
C'est le deuxième album qui nous dira, en fait, si ce tome était très bon car developpant progressivement le mystère ou si l'auteur a "fait de la planche" comme d'autres pissent les lignes.
De grandes batailles, des personnages assez convenus, un peu de surnaturel... l'ensemble manque décidément de quelque chose, d'un grain de sel, pour être bien.
Peut-être que le tome 2 apportera ce quelque chose, avec l'arrivée de la troisième religion monothéiste? Je n'en suis pas sûre, mais bon, pourquoi pas?
Sinon, les couleurs sont réussies, la grande scène de la bataille également, mais on est toujours dans le convenu.
Trsè franchement, j'ai été extrêmement déçue par cette BD. J'attendais une bonne intrigue, un super-héros vraiment mauvais, une bonne intégration histoire réelle/fiction. Ok pour les deux derniers, mais question intrigue, elle est vraiment ratée.
Le grand méchant annonce tout de suite la couleur: "Ah ah! je suis le plus mauvais être de la Terre! J'ai un plan en cinq actes, vous allez voir!" "Ah ah! Le premier acte est fait, maintenant voilà le second!" Ah ah ceci est le troisième acte, mais quand j'aurais fini les cinq vous verrez! Je suis l'incarnation du Mal!" Bref, c'est très décevant. Vu l'intrigue, ça s'adresserait plutôt à des enfants, mais vu l'intégration avec l'histoire réelle du début de la première guerre mondiale, ce qui demande quelques connaissances tout de même, ça s'adresserait à des adultes?
Bof bof bof donc.
La BD à au moins le mérite de totalement démystifier le quotidien des GI 's pendant la seconde guerre mondiale : beaucoup d'attente et d'ennui et le moment du combat venu l'instinct de survie qui reste le plus fort. Le côté pion ou jouet du destin est également parfaitement rendu par l'histoire de ce soldat parmi tant d'autres. Les personnages sont attachants, si proche de nous, avec leurs angoisses et leurs états d'âmes, pourtant plongé dans le grand bain de l'histoire avec un grand H. Bref, un récit passionnant, servi par un excellent dessin !
Okhéania est un bon album jeunesse. Je serai moins sévère quand au sénario que le précédent avis. Il est vrai que l'on part vite dans l'intrigue mais je trouve que cela nous plonge plus vite dans l'univers de cette nouvelle planète tout en accrochant rapidement !!!
Pour vous faire une idée du dessin (très agréable de Picard) je vous laisse un lien pour découvrir les 5 premières planches (http://www.myspace.com/okheania)
Cette histoire kidnapping est remarquablement troussée. Les raisons ultimes qui président à l'enlèvement m'ont en revanche parues un peu faibles. Qui plus les dernières planches de l'album font certainement faire rebondir la série sur le dossier Dana Anderson.
A lire donc, même si c'est à mon avis le moins bon album de la série.
Cette fois-ci Forster doit tenter de sauver un homme qui doit être exécuté dans les tous prochains jours. Il reprend donc cette affaire vieille de 8 ans et le compte à rebours est enclanché.
Deux histoires s'enchassent dans cette enquête intéressante et originale.
La série est solide et sans surprise; on sait ce que l'on achète et le plaisir qu'on va y prendre. Ne boudons pas notre plaisir.
Une jeune femme, Fiona Offermann, vient trouver Forster Hill car elle vient de mettre la main sur un vieil album photos. On y reconnait Fiona et sa mère. Seul petit problème Fiona insiste en disant qu'elle n'a jamais mis les pieds dans l'endroit où la photo a été prise.
Forster et elle se rendent sur place. Là, la police arrête promptement la jeune femme pour meurtre.
Une excellente enquête, toujours dans le style hard boiled. A lire.
Une famille entière disparaît lors d'un voyage. Enola Morrison a donc perdu d'un seul coup son mari, sa fille, sa soeur et ses parents. Elle croupit depuis tel un légume dans un asile. Or voilà qu'un article retient son attention et qu'elle s'échappe.
Bien évidemment c'est dans le commissariat de Forster Hill qu'elle finit par débarquer et celui-ci est très intéressé par ce qu'elle raconte. C'est pourquoi, ils décident tout deux de reprendre l'enquête 10 ans après.
Encore un excellent roman noir avec la pointe d'humour toujours due au fantôme de Dana. Un très bon moment.
Forster Hill est flic et veuf. Petit problème, sa femme, la star Dana Anderson, a été assassinée et de forts soupçons pèsent sur lui.
Même si le procès l'a blanchi, le fantôme de sa femme est là, à la fois amoureuse, jalouse et quelque peu accusatrice.
Or voilà qu'un des camarades de guerre de Forster vient de mourir "accidentellement" et donc sa veuve demande à Forster de mener son enquête.
Il faut dire que dans cette vallée texane remplie d'orangeraies, il s'en passe de belles depuis qu'une jeune femme a été recueillie et fait part à qui veut l'entendre d'étranges prémonitions.
Scénario solide et classique remarquablement mené. Le dessin reconstitue à merveille cette mythique Amérique des années 50.
L'humour notamment entre Dana et Forster est très présent (on se délectera d'ailleurs des dernières prémonitions de la "voyante").
A lire absolument.
Chaque fois que je le relis, j'en pleure de rire! C'est tout vous dire!
Ce que Zep nous raconte là est tellement vrai, les petits riens de tous les jours si
bien redonnés qu'il serait vraiment dommage de passer à côté! Le choix de la
monochromie pour rendre des choses simples et parfois dramatiques, drôles et
hautes en couleur.
Idéal en cas de déprime, remonte moral garanti!
Caroline part à la recherche de l'ancienne maîtresse de son grand-père, maîtresse dont elle vient de découvrir l'existence. Pour cela, elle part pour le Nunavut dans un village que le réchauffement de la planète va faire disparaître.
En voulant faire revivre le passé, elle va surtout raviver le souvenir d'un drame oublié mais qui pourrait bien remonter à la surface.
Encore une histoire atypique pour Caroline Baldwin et encore un très bon moment.
Des combats excellents, de très bons passages (et d'autres qui le sont
beaucoup moins), une intrigue plutôt pas mal... un album plutôt bon dans
l'ensemble quoi, mais qui aurait gagné à moins s'étaler par moment, en
évitant quelques scènes inutiles qui traînent en longueur. Et si les dessins
peuvent donner parfois un très bon rendu (en particulier sur les fameuses
scènes de combats) il peuvent en revanche devenir parfois franchement
moches (trop lisses, trop "photos", se reposant trop sur le travail
informatique...). Mais bon ça reste du bon Iron Man.
Suite et fin de l'épisode précédent. Encore une fois, c'est Gary Scott qui finira par remettre les choses d'aplomb.
Là encore, ce qui plaît dans la série ne réside pas dans le caractère uniquement policier mais encore et surtout par le caractère humain qui s'en dégage.
Ainsi l'exemple de cette jeune femme qui tient à se venger de son père mais craque au moment final, ainsi Gary Scott qui n'hésite jamais à franchir la ligne jaune par amour pour Caroline.
Une très gentille série avec quelques très hauts et jamais de bas.
Ça grogne dans les réserves indiennes.
Sous couvert d'un trafic de cigarettes, certains indiens en profitent pour constituer un trésor de guerre qui alimentera le coût d'une révolte. Sauf que le neveu de Caroline, Jérémie, fait partie de ces va-t-en-guerre.
Bien évidemment Services Secrets canadiens et FBI américains vont faire tomber les meneurs. Il faudra toute l'astuce de Caroline pour sauver -momentanément- son neveu car la drame va quand même finir par exploser.
Ce n'est pas le meilleur Baldwin, c'est plaisant et bien fait, mais Taymans a également fait mieux.
De retour au Canada, Caroline se voit proposer de faire partie d'un groupe de patients devant expérimenter un nouveau traitement anti-sida. Or elle s'aerçoit bien vite que plusieurs de ces expérimentateurs passent de vie à trépas qui par des suicides, accidents domestiques ou de la route, etc.
Un laboratoire concurrent chercherait-il à runier le protocole ?
Mais pourquoi tuer des malades ?
Excellente enquête policière où notre héroïne finira par défaire l'écheveau.
Jason Blood est dans un doute exitentialiste. Laisser le démon habiter en lui ou s'en débarrasser...? Difficile choix.
De plus "l'homme sans visage" vient semer la zizanie dans les égouts de la ville.
Bon scénario ressemblant au fantôme de l'opéra et le dessin de Jack Kirby toujours aussi bon.
Si vous avez la nostalgie des premières bédés de poche que vous lisez dans le grenier de vos grand-parents alors ce "comic petit format" est pour vous.
Caroline Baldwin est toujours interdite de séjour aux Etats-Unis.
Gary Scott qui se remet de ses blessures la rejoint à Katmandou. Mais comme à chaque fois sa mission va prendre le pas sur ses sentiments.
Cette fois c'est l'affaire de Rosewell que ressort Taymans, mais compte tenu du mystère on imagine aisément la fin.
Quoiqu'il en soit, Gary Scott va arranger le coup pour Caroline, au prix bien sûr d'une compromission. Celle de top pour l'intransigeante Caroline ?
Plus j'y pense, plus je me dis qu'aucun album de la série ne s'est vraiment terminé sur une note positive !