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Le problème de cet album ne réside pas dans les traits du dessinateur mais dans le scénario qui a beaucoup de similitudes avec le 2nd tome.
Bref, pas de grosses surprises à la lecture et, même si de nouvelles informations nous sont données sur la civilisation perdue décrite dans le C.H, l'effet captivant du 1er tome ne se réitère pas ici.
L'une des premières monographies consacrée à André Juillard.
Bien évidemment son oeuvre a considérablement augmenté depuis et du coup cet opus est un poil obsolète. Mais l'essentiel du talent de Juillard était déjà diagnostiqué (cela étant à moins d'être un aveugle, ce talent est tellement éclatant ...).
Mosquito avait lancé ainsi à l'époque une collection synonyme de qualité sur les auteurs de BD.
Découverte du cristal, d'un personnage "micqueux" qui etait un ancien sapientistes, on commence a en apprendre de plus en plus dans cet album et le denouement semble de plus en plus imminent. Suivis par les sapientistes, nos heros ont retrouve le fils du chef de file de l'institut d'Aramentes, repere des maitres cartographes. En fait, l'esprit du chef de l'institut se voit "transfere et fusionne" dans le corps de son "fils", qui est en fait le fils d'Archim, le heros. Sur fond d'humour, cet album au scénario plutot sympa, nous insite à lire la suite.
Un cote qui me plait est le cote un peu obscure des sapientistes. L'album, tout comme la serie en général, n'est pas dépourvu d'humour. Le caractère et les conflits entre les deux protagonistes principaux donnent un caractère amusant (et nécessaire à ce type de scénario) à l'ensemble. On suit leurs aventres avec plaisir.
On pénètre dans une gigantesque foret au coeur de Dandale. La quete de nos heros se suit avec interet, le scénario devient plus prenant avec le complot des Sapientistes qui prend progressivement une place plus importante au fur des albums. On se demande bien qui ils sont. Le dessin ne me plait toujours pas trop. Une aventrue sympa toutefois.
Ce deuxieme tome, sur la lancee du premier, est agreable a lire, mais moins interessant que le précedent. Le bémol signalé (dessin et couleur) se retrouve ici malheureusement. Une amélioration de ce cote serait vraiment le bienvenue. Baisse de qualité scénaristique. On verra comment le tome suivant se comportera.
On découvre avec plaisir la ville tentaculaire de Dandale et ses maitres cartographes charges de cartographier cette ville sans fin. Le scénario est vraiment sympathique, original, mais les couleurs et le dessin ne sont pas à la hauteur et c'est dommage. Un très bon début cependant et j'attends de lire la suite.
Un album assez décevant, sans grand suspense. De plus, on ne croche pas à l'enlèvemetn du commisaire Bourdon qui suit ses ravisseurs trop gentilement. Le tout laisse clairement sur sa faim et on tourne les pages sans meme lire entierement les bulles, c'est dire. Seul le final reserve une petite surprise quant à l'identité du juge de ce tribunal des malfaiteurs, mais cela ne ratrappe en rien ce scénario faiblard.
Bob de Moor est l'un des grands oubliés de la BD puisqu'il a sacrifié une bonne partie de sa carrière pour la mettre au service d'Hergé.
Son rêve absolu eût été de faire un album de Tintin, il pensait qu'après tant d'années de collaboration, Hergé lui aurait l'autorisation d'en faire un seul, un petit. Mais l'autorisation ne vint jamais.
Reste donc cette petite étude qui survole sa carrière en donnant les aspects essentiels. Comme toujours dans cette collection, l'iconographie est d'une grande richesse.
Encore une série qui ne connaître pas de fin.
Est-ce dans ce cas vraiment dommage ?
Mmouais, cette hustoire n'a comme véritable atout que de se situer sur la Route de la Soie à la fin du Moyen-Age.
Un brave (?) commerçant italien, Matteo, se fait rapter sa femme, Paquette, par des bandits de grands chemins. Il n'aura de cesse que de la récupérer. C'est mal parti, car aux dernières nouvelles, sa femme va devenir la 7ème épouse du chef des bandits. Pour cela on vient de la marquer au fer rouge d'une jolie orchidée sur le bras.
Bon voilà, c'est tout. Pas plus que ça ? Non, pas vraiment plus !
Ça fait maintenant 20 ans que ça dure et personne ne regrette vraiment la disparition de cette série.
Il ne s'agit pas d'une BD mais d'un livre illustré (on peut donc se demander ce qu cela vient faire là, mais bon, passons).
On sait que Jacques Martin est resté attaché à sa région natale. C'est donc avec un vrai talent qu'il a illustré (avec son équipe) un certain nombre de pages qui reprennent à grands traits l'histoire de l'Alsace des Romains à nos jours.
C'est en quelque sorte l'équivalent alsacien d'un "Voygae d'Alix" ou de Lefranc.
Vraiment une BD sympa, avec un tempo qui bouge! Une histoire qui pour l'instant va dans pas mal de directions, mais un vrai rythme, en accord avec le dessin, une atmosphère qui m'a (sans doute à cause du personnage principal similaire) immédiatement fait penser à la série d'anime "Cowboy Bebop", dont la musique se marrie d'ailleurs très bien à la lecture de cet opus dont on attend la suite!
Excellent !
tant au point de vue dessin, couleur et histoire bien fidèle au roman éponyme.
On accroche tout de suite et on ne lâche pas l'album et se lit d'un bout à l'autre sans un baillement ...
L'aventre s'arrête au 3ème tome mais je suis prêt de re-tenter l'expérience avec Boidin, un dessinateur à suivre de (très) près !
bref, à recommander fortement.
Lenne poursuit les travaux qu'il avait commencés en 1988 ou plutôt il les reprend sous une forme un peu différente. Cette édition à ceci de particulier qu'elle respecte le format traditionnel des albums (l'opus de 1988 était de petit format), que le dos est toilé (vous avez dit madeleine ?) et que l'éditeur est Megawawe, clin d'oeil à la fameuse marque jaune.
Enième analyse du monde jacobsien et de ses créatures. C'est pertinent certes mais pas très original.
Le livre ravira les fans de Jacobs, ceux qui veulent tout lire de leur auteur chéri, pour autant s'il y a un choix à faire je conseillerais plutôt de se tourner vers "L'opéra de papier" écrit par l'auteur lui même.
Le Lombard avait eu la bonne idée de créer une collection qui mettait en avant plusieurs des auteurs maison (comme pour Cuvelier ou Bod de Moor).
Ce premier recueil concernant le monde de Jacobs était donc le bienvenu, malgré de forts relents hagiographiques.
Néanmoins, ce n'est pas parce que c'est lisse que ce n'est pas intéressant. De plus l'iconographie est superbe.
Les mémoires du fabuleux créateurs de Blake et Mortimer.
On y apprend ainsi ses débuts dans l'Opéra et sa reconversion presque forcée (manque de travail).
On y voit aussi pointer une légère mais réelle amertume sur ce que fut sa vie, son oeuvre et ses "amis". Tout ceci est tout de même très "rentré" mais d'autres révélations plus tardives par le biais d'interviews confirmeront cet état de fait.
Une superbe monographie (en N&B malgré tout) sur l'un des meilleurs dessinateurs animaliers de la BD. Car de fait, malgré Clifton, on retiendra surtout de Macherot ses créations comme Chlorophylle, Chaminou ou Sybilline. Signalons toutefois que cette monographie ne fait que compléter la superbe étude réalisée plusieurs années avant par les Cahiers de la BD.
Pour Cuvelier la BD n'était qu'un pis aller. Il se voulait avant tout artiste. Ironie de l'histoire, on le considère aujourd'hui comme un des grands dessinateurs de BD alors que ses peintures ne sont connues que d'un petit cercle.
A la limite ce sera aussi bientôt le cas en BD, car il n'a pas vraiment fait la percée que son talent méritait. Aujourd'hui qui le connaît dans la jeune génération ?
Cet album, joliment illustrait lui rend sa gloire.
Marianne BELL est une jeune femme sans histoire. Son quotidien tout tracé, sécoule de façon monotone entre son domicile et son travail au jardin des plantes. Mais voilà, un cycle de 5 ans et 7 mois marque sa vie et son entourage de façon récurrente et inexorable. Elle va faire accidentellement la connaissance de Peter messager d'une révélation capitale sur l'intégrité de son père disparu qui va bouleverser sa vie et l'entraîner sur les traces de ce dernier dont elle sent la présence à ses côtés. les planches sont magnifiques et décrivent parfaitement l'univers des années 50. Beaucoup de détails, des dialogues subtils, un zeste de paranormal teinté d'humour servis par des couleurs lumineuses donnent au récit une dimension poétique indéniable. Le suspens nous tient malgré un développement assez lent de l'intrigue... La suite nous confirmera s'il s'agit d'une grande BD !
Christin est un grand scénariste, c'est une chose entendue !
Juillard est l'un des plus grands dessinateurs de BD, c'est une évidence !
Pourtant cette rencontre entre deux montagnes accouche presque d'une souris. Jolie souris au demeurant mais pas complètement à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre.
En attendant, rarement un titre n'a jamais été aussi justifié. Qu'on en juge !
Léna débute son trajet à Berlin, puis file sur Budapest, puis la Roumanie, l'Ukraine, la Turquie, la Syrie, l'Argentine (via Londres) puis l'Australie. Ouf !
Ce voyage au moins dans sa première partie ressemble à une longue descente aux enfers, mélancolique, mystérieuse mais à force finit un peu par être lassante. Quant à la fin elle même, je l'ai trouvée sans grand intérêt que ce soit celle de Dubai, ou l'australienne.
Malgré cela, il n'en reste pas moins vrai que le talent des auteurs fait que l'album se lit avec grand plaisir, tout en laissant donc un arrière goût d'insatisfaction.
Le second tome du "combat ordinaire" de Lou (c'est moi qui fait le parallèle, mais quelque chose m'a sauté aux yeux cette fois, un lien fort entre la lucidité dépressive de Manu Larcenet et la pré-adolescente triste de ces pages...) voit Julien Neel passer la vitese supérieure : entre un graphisme, souvent superbe, qui "décolle" sans rien perdre de sa fraîcheur, et une attention approfondie, loin des clichés de la littérature "enfantine", Lou est une série qui a mûri. On aimera ici la jolie chronique, jamais naïve, souvent juste, de la découverte de la campagne - les incontournables vacances chez grand-mère -, et la manière très sûre dont Julien Neel laisse ses personnages respirer, exister pleinement sous nos yeux, sans céder à la facilité asphyxiante du gag à tout prix. Décidément, ma fille a bien de la chance d'avoir Lou pour lui tenir compagnie...
Scénario original, le sujet est intéressant (joies et peines du quotidien) et possède un bon potentiel. Le ton de l'album, relativement morose voir dépressif par moment se digère plutôt bien grâce à quelques sourires récupérer ici ou là. Par contre, les dessins sont beaucoup trop simplistes et desservent l'album. C'est réellement dommage, j'aurais préféré des traits plus réalistes et plus précis.
Je dois avouer que je ressens peu de sympathie pour les losers bobos qui peuplent l'univers complaisant de Jean-Claude Denis, et, malgré le dessin élégant (mais un tantinet clean et "pub", finalement, tant leur style est devenu une sorte de cliché pour illustrer notre quotidien) de Dupuy-Berberian, j'ai souvent été irrité par cette nouvelle peinture douce-amère de la démission du Parisien trentenaire (quadragénaire ici ?) devant les responsabilités. Si je dois reconnaître que la peur du changement est bien l'une des caractéristiques de mes compatriotes que je déplore le plus violemment, et que cette fuite perpétuelle est ici joliment brocardée, sans doute manque-t-il ici soit assez d'humour, soit assez de recul, pour que quelque chose naisse vraiment de ce récit si prévisible... Jusqu'au petit retournement scénaristique final, bien vu, qui nous prend joliment à contre-pied, et nous réconcilie in extremis avec ce livre trop convenu.
Pas convaincu, je trouve l'histoire pas très emballante et les dessins (surtout les personnages) pas assez expressifs et manquant de caractère. L’ensemble est bien fade, je n’accroche pas !
Quand j'ai aperçu la couverture, j'ai su qu'il se cachait derrière quelque chose d'énorme... Sorti fin janvier j'attendais de lire quelques avis avant de me lancer puis flûte, c'était vraiment trop beau ! Nous avons là une série de Dark Fantasy très prometteuse. Cette début de série relate comment Arawn quitta ses frères pour suivre sa propre destinée pour devenir un guerrier, un héros … et un dieu. Le début d"une grande aventure je l'espère. Le dessin est vraiment de toute beauté , bravo Sébastien Grenier ! On a vraiment hâte de lire la suite...
Pauvre Violaine! C'est une petite nouvelle à l'école de Jojo, et personne ne veut être copain avec elle, parce qu'elle a un gros nez... Comment va-t-elle s'en sortir? Voilà le point de départ de cette adorable BD qui oscille entre pointes d'humour et moments très touchants. C'est mignon comme tout, c'est frais, c'est très drôle... c'est du Jojo, quoi! Recommandé aux enfants comme aux grandes personnes.
Ce deuxième tome est assez difficile à suivre d'abord parce que plusieurs histoires s'enchassent sans qu'elles aient un rapport les unes aux autres. Ensuite parce qu'on est passé d'une série historique à une série de fantasy. Du coup les codes changent.
Qui plus est le distinguo entre Skanes, Svears et Gothards n'est pas complètement simple dans le Svartalaheim. Vous n'avez pas tout compris ?
Je m'en doutais, rassurez-vous, moi non plus !
Exellent épisode des Illuminati qui met en scène le fameux Beyonder, c'est
bien mené du début à la fin, avec un dénoument étonant. Bien cool quoi. Dans
Omega Flight on a le droit à de la bonne baston du début à la fin donc très bon
épisode aussi (avec l'arrivée intéressante d'un nouveau personnage). Un peu
moins enthousiasmé par contre par les Puissants Vengeurs. Déjà l'équipe me
revient vraiment pas et puis les dessins sont faussement maîtrisés (ya des
scènes vraiment moches) et l'histoire me passione vraiment pas. Et enfin on a
un petit What If à la fin assez nullissime qui fait de Thor le nouveau hérault de
Galactus.
Bon mag' dans l'ensemble malgré tout
Hormis le numéro qui lui a été consacré par les Cahiers de la BD, c'est à ma connaissance, la seule monographie sur Jean-Michel Charlier.
En tant que scribe officiel de Pilote, c'est encore Guy Vidal qui s'y colle. Nous avons droit bien sûr à notre lot de détails précieux et de documents rares. L'ensemble est bien sûr à détenir pour fan de Charlier; pour autant ce livre est loin de faire le tour du personnage. On attend donc encore aujourdhui l'ouvrage "définitf" sur ce héraut de la BD.
Un superbe album qui montre, mieux -démontre-, le talent de Jean-François Charles.
Ce recensement d'aquarelles, de croquis, de crayonnés est une splendeur. Qu'il évoque des paysages ou des femmes séduisantes, Charles nous enfarine par son talent.
On se demande même si le bonhomme n'est pas meilleur illustrateur que dessinateur de BD.
Un ouvrage assez complet sur les débuts des comic books.
Bien qu'ils ne fassent pas partie des comic books proprement dits, on regrettera la quasi absence des strips quotidiens ou du dimanche qui font partie intégrante de l'histoire de la BD américaine.
La série s'est malheureusement arrêtée là. On aurait tant aimé avoir la suite.
L'une des rares monographies sur ce personnage multiple qu'était Greg. Le numéro qu'avaient consacré les Cahiers de la BD était davantage prolixe sur les débuts de l'auteur.
En revanche, l'iconographie -comme les autres ouvrages de cette collection- est fort réussie. La période Tintin/Pilote est également remarquablement couverte.
Les éditions Magic Strip furent les premières au début des années 80 à créer une sorte de petite bibliothèque hergéenne. On eut droit ainsi à une analyse assez subtile sur les "Bijoux de la Castafiore", ouvrage non encore recensé par BDGest.
Le premier de cette série fut ce livre Bruno Lecigne sur les "Héritiers d'Hergé". Par héritiers ici, on entend -à la différence du livre d'Hugues Dayez- héritiers spirituels, autrement dit les continuateurs de la ligne claire.
On voit que la chose peut être intéressante. Sauf que plutôt de faire quelque chose de simple, accessible et construit, l'auteur part dans des délires de pédanteries universitaires qui ne feront frissonner que d'autres pédants.
Les autres ont depuis longtemps refermé le livre.
Bien sympa, pas un chef-d'oeuvre mais le mélange de la réalité historique et
de la fiction le plus farfelue donne un rendue intéressant. C'est quand même
un peu trop improbable niveau scenario pour qu'on soit complètement
emportés mais ça reste un assez bon album.
(PS : absence quasi-totale de protagonistes féminins dans cet album)
L'auteur revient sur le partage de l'empire suite au décès d'Hergé.
C'est joliment fait depuis le titre qui fait en effet très "Tintin" jusqu'au dossier lui même et en passant par la couverture très inspirée des traditionnelles pages de garde.
L'auteur aurait aussi pu appeler son ouvrage "Tintin dans panier de Crabes aux Pinces d'Or".
Un certain nombre de personnes qui gravitent dans la nébuleuse hergéenne n'en sortent pas grandies, l'impression dominante étant qu'il convient de se coucher devant Nick Rockwell, soit par amour pour Tintin objet de recherches, soit tout simplement pour de basses raisons financières.
A quand "Tintin et le CAC 40" ?
Pierre Assouline n'est pas un spécialiste de la BD, ce n'est pas non plus un tintinophile patenté. C'est en revanche un journaliste et un biographe confirmé. Parmi les bios qu'il a écrites on soulignera la très remarquable sur Albert Londres, le prince des journalistes et à ce titre le patron de Tintin puisque ce dernier est reporter.
Cette bio est intéressante parce que justement Assouline n'a pas le prisme BD, ni la tentation de l'hagiographie. Du coup son livre a une dimension que les autres n'ont pas.
Réédition du fameux livre paru en 1959 et épuisé depuis lors.
Il fallait être sacrément gonflé à la fin des années 50 pour faire un topo presque "académique" sur Tintin et son univers. La BD n'était certes pas encore le 9ème art. Seul Tintin échappait à peu près à l'avis général qu'il s'agissait d'une littérature pour enfants ou attardés, les deux n'étant d'ailleurs pas incompatibles.
Encore un homme de BD qui se penche sur Hergé.
C'est complet certes mais cela pose un problème de voir à qui s'adresse ce genre de document.
Le non initié n'y trouvera pas nécessairement son compte car l'opus n'est pas synthétique, quant au passionné il a du mal à faire le tri entre les différentes biographies proposées ou plutôt avait du mal car depuis est sortie la bio faite par Pierre Assouline.
Un vade mecum dans une collection de poche.
Le livre permet à ceux qui ne connaissent pas bien Hergé et son oeuvre d'en avoir une vue assez synthétique. C'est son but.
En revanche, il ne peut satisfaire ceux qui ont envie d'aller plus loin dans la connaissance de l'auteur et de son héros fétiche.
Signalons qu'il existe un opus similaire sur Goscinny.
Le livre de Benoît Peeters a donné une idée aux Editions du Lombard de lancer ce "me-too".
Très franchement ce livre n'apporte pas de révélations nouvelles et fracassantes. En revanche, là encore l'iconographie a été particulièrement soignée, ainsi les croquis abondent. A titre d'exemple, nous avons droit à la première planche d'Objectif Lune, très différente de celle que nous connaissons dans l'album.
Sans doute l'un des livres les plus complets sur l'univers d'Hergé, fait avec passion et signé par un Tintinophile distingué.
Là encore existent plusieurs versions actualisées et remises à jour régulièrement.
L'iconographie, en couleurs la plupart du temps, est d'une richesse remarquable. Cette édition sera la base d'impressions parallèles (ch Hergé et Tintin Reporters).
Sans doute l'un des livres les plus complets sur l'univers d'Hergé, fait avec passion et signé par un Tintinophile distingué.
Là encore existent plusieurs versions actualisées et remises à jour régulièrement.
L'iconographie, en couleurs la plupart du temps, est d'une richesse remarquable. Cette édition sera la base d'impressions parallèles (ch Hergé et Tintin Reporters).
Un fabuleux document qui reprend l'interview parue dans les Cahiers de la Bande Dessinée mais qui la complète avec des interviews complémentaires. Nous avons également droit à différents documents à l'époque inédits ou rares (à titre d'exemple de multiples créations d'Hergé en tant que publicitaire, que ces créations soient BD ou d'illustrations d'ailleurs).
Le livre connaîtra plusieurs rééditions régulières, mises à jour, etc.
Superbe "beau livre".
La quantité et qualité des informations n'intéressera que les vrais afficionados de l'humour Goscinnyen, les autres n'y verront qu'une collection hagiographique s'appesantissant sur des détails.
Mais ce sont justement ces détails qui permettent de prendre la mesure (ou tenter de la faire) du Voltaire de la BD.
Réalisé par le mari d'Anne Goscinny, ce livre sur les personnages de Goscinny est passionnant et fort complet.
Sont recensés aussi bien les personnages secondaires des grandes séries comme Astérix ou Lucky Luke mais également ceux écumant des séries secondaires comme la Fée Aveline ou Tromblon et Bottaclou.
C'est vraiment le livre de référence par excellence.
Guy Vidal qui fut impliqué dans l'aventure de Pilote signe un joli livre avec moult images et suffisamment honnête pour revenir sur les déchirements de Goscinny vis à vis de ce qu'il ressentait comme des trahisons.
Ce n'est certes pas la vie de Goscinny qui s'étale, ni même le livre le plus ou le mieux documenté. C'est néanmoins, un livre essentiel pour qui s'intéresse à la vie de ce génie.
Outre une préface d'Anne Goscinny, ce livre très documenté reprend parfois in extenso certains articles humoristiques de René Goscinny.
Je pense notamment à ce fabuleux article où "j'étais alors seul, sans argent, sans amis,... qui est d'une drôlerie irrésistible et qui montre bien tout l'esprit de Goscinny mais également sa pointe d'amertume, voire de tristesse.
A lire absolument.
Seghers était réputé dans les années 60 pour une collection au format presque carré qui détaillait la vie et les oeuvres d'auteurs littéraires, pas nécessairement les plus connus ou les plus académiques (Ben Jonson ou Feydeau par exemple) mais aussi les réalisateurs de cinéma. Il existait ainsi un volume assez louangueur sur Walt Disney alors qu'il était de bon ton de cracher dessus à l'époque.
Bref, Seghers a voulu renouveler tout cela en s'ouvrant à la couleur et à la bande dessinée. Le choix de Goscinny était loin d'être saut et ce volume, rédigé par une ancienne de ses collaboratrices, était intéressant même si on a fait mieux depuis.
Une "viellerie" tout à fait plaisante qui semblera lunaire aux lycéens et collégiens d'aujourd'hui mais qui est conforme à ce que pouvaient être les lycées en cette époque pré-mai 68.
Nous avons donc droit dans ce volume à ce qui deviendra plus tard le Grand Duduche.
Toujours pas réédité et c'est bien dommage !
A redécouvrir d'urgence.
Le cadre de cet album est une Venise à moité engloutie sous les eaux. L'action laisse la place aux personnages. Neige en premier lieu, qui s'étoffe et auquel on fini par s'attacher mais aussi à quelques autres, le Doge, Almire, ...
Le mystère, déjà un peu bancal sur la nature du tueur de l'extérieur est révélé.
La grande force de cet album est, à mes yeux, dans l'ambiance. Celle de l'Europe où chacun des Douze est chargé de préserver une part de l'humanité qui fait tant défaut aux peuples de cette Europe. Les couleurs parfois dérangeantes servent magnifiquement la cité de Doge.
Pour le meilleur album du premier cycle.
Premier album d'une nouvelle série qui lorgne sur "Largo Winch" et "Les Maîtres de l'Orge". On est cette fois dans le mythique domaine du diamant et un grand méchant Russe tent visiblement un piège au patron de l'équivalent de la De Beers.
Du coup le pauv' garçon se retrouve en taule avec le FBI a ses trousses... pour des exactions commises par son père. On sait que la justice aux Etats-Unis ne fonctionne pas très bien mais de là à ce qu'un fils paie pour les fautes de son père, il y a un gouffre allègrement franchi par Jean-Claude Bartoll.
Seules les uites à cet album permettront de se faire une idée exacte quant à la valeur réelle de cette série, ce volume étant avant toute chose un long chapitre introductif.
L'intrigue, de la série est posée. Une grande mission, un méchant poétique et énigmatique. En plus de cela, les auteurs font apparaitre une nouvelle question dérangeante : pourquoi empêcher cette Europe rongée par le froid et les luttes de chefaillons où tout inconnu est "au mieux" un énemi et "au pire" un repas possible, de s'ouvrir vers le monnde extérieur ? A vous de trouver le réponse.
Voilà l'album qui transforme une série sympa "sans plus", en série qui mérite vraiment le détours.
Oubliez le dessin froid et malsain, Lisez !
Après un premier tome fabuleux on tombe de haut.
Non pas que cet album soit bien bas, il est très correct, mais c'est simplement que le premier volume avait placé la barre un peu haut et qu'il semble difficile de maintenir ce rythme et cette qualité.
Dans cette bande d'aventures, on notera le coup de chapeau à Jacobs et plus généralement à la BD belge puisqu'une bonne partie de l'histoire se déroule, entre autres, à Bruxelles.
Je n'ai pas pu m'empêcher, à la lecture de cet album de me poser la question, mais qui sont les bons, qui sont les mauvais dans cet album ? Ceux qui sont laids, malades, en quête de médecine, affamé et vulgaires ou bien ce qui ont les gros flingues, une maison chauffée, la peau douce et le ventre plein ?
C'est bien pour cela que cette serie est interessante, parce qu'au delà de l'action et de l'intrigue assez standards mais bien menés, le contexte est original et rend la chose complexe et intriguante.
Tout ce qui a trait à la jeunesse (parlons plutôt de fin d'adolescence) de Philip Mortimer est particulièrement bien trouvé.
Les dessins de Juillard tout en reprenant le style de Jacobs restent éminement personnels. Quant à l'intrigue, elle est d'une vraie force.
Le fait d'avoir situé le début du volume dans les Indes de la fin du Raj est une excellente idée. Cela permet en outre à Juillard de dessiner de pures merveilles mais également de revenir un instant sur la lente montée de l'indépendance indienne.
Un vrai et incontestable plaisir.
La première partie de cette aventure est intrigante à souhaits. On retrouve, en effet, le corps de l'ancêtre de Philp Mortimer aussi frais qu'un gardon alros qu'il est sensé avoir près de deux siècles.
C'est aussi pour nous héros l'occasion de fouler le sol américain, ce qu'ils n'avaient jamais fait avec Jacobs.
La seconde partie de l'album pour originale qu'elle soit n'est pas, à mon avis, à la hauteur de son début.
Quoiqu'il en soit l'ensemble est excellent.
Excellent album, lui aussi situé dans la période de l'Age d'Or de la série, à savoir les années 50.
C'est la première fois que l'action d'un Blake et Mortimer se situe derrière le rideau de fer et c'est très réussi. Encore que l'action ne soit pas confiné à la seule URSS puisque nous avons droit à la rencontre -historique- entre John Lennon et Paul McCartney à Liverpool !
Ted Benoît excellent à pasticher le dessin de Jacobs.
Avec Van Hamme au scénario, il était sûr d'aboutir sinon à un chef d'oeuvre, tout au moins à une grande BD. Que nenni !
Ce repompage (en partie) des "39 marches" laisse un peu sur sa faim. Mais après tout, basta ! Ce qui importait alors était de retrouver des personnages qui nous avaient tant manqués.
Déception des déceptions, tout n'est que déception !
Comment expliquer que Bob de Moor, pourtant si famillier de la ligne claire, n'est pas été capable de pasticher Jacobs et ait forcé sa nature.
Parce que justement, il ne voulait pas copier le Maître, lui rendant ainsi, en quelque sorte à rebours, hommage.
Mais que dire d'un scénario d'une pauvreté indigente !
Oublions cela, Blake, Mortimer, Jacobs et De Moor valent mieux que cela !
Neige, le nom d'un enfant (le temps de quelques planches), trouvé à moitié gelé dans les bras de ses parents assassinés par Northman. Devenu adolescent, après quelques années d'entrainement, Neige part à la recherche des assassins de ses parents et à la décourverte de ce monde qu'est l'Europe. Cette Europe est enfermée dans un hivers permanent à cause du dérèglement d'un systeme de contrôle météorologique , isolée du reste du monde et sans autres lois que celles du plus fort.
Les auteurs pose là les bases d'une reflexion en fond de la série, sur l'homme et toutes les cruautés dont il est capable.
C'est sans doute dans cet album que la qualité de la réédition prend tout son sens. Outre le lettrage et les couleurs qui ont été revus pour tous les albums de la rééditions chez les Edtions Blake et Mortimer, nous avons droit à quelques modifications supplémentaires, notamment dans les ciels (licence poétique !) de Jacobs qui reprennent soit de la vigueur, soit une certaine sérénité (selon le moment).
Puisque l'on évoque les modifications rappelons que la version du journal de Tintin en 1958 avait été fautive puisqu'on découvrait Olrik alors que justement son identité n'avait pas encore été dévoilée. L'album de 59 rectifiera bien sûr l'erreur.
Petite note pour signaler que Jacobs n'apprécia que modérément cette réédition du Secret de l'Espadon en 3 tomes. Pour lui l'oeuvre originale était en deux volumes, voire un, mais pas davantage. Il le fit savoir aux intéressés lesquels ne visait dans cette version qu'un seul profit plus important. La différence de pagination entre les versions 2 tomes et 3 tomes ne vient que de planches supplémentaires représentant un seul dessin pleine page et repris des couvertures du journal Tintin.
On doit a Chifflet nombre de petits opuscules drôlatiques grâce à sa maison d'édition Mots & Cie. Lui même, spécialiste de lanque et de littérature anglaise nous a offert 2 tomes de Wit Spirit de très bon aloi.
Cet album ci est des plus original puisqu'il reprend la formule de "Sky, my husband". En fait, on reprend des expressions idiomatiques en les traduisant littéralement puis en donnant le bon équivalent (quand il existe).
Ce dernier album signé Jacobs est en fait une déception. Si les dessins sont toujours léchés, si l'histoire se veut mystérieuse à souhaits, la mayonnaise ne prend pas. Il ne s'agit certes pas d'un mauvais album mais comparativement aux autres il semble bien pauvre.
Rappelons qu'il est resté pendant des années "sans suite" même si celle-ci avait déjà été écrite par Jacobs.
Blake et Mortimer reviennent à Paris, toujours pour donner un coup de main à Pradier.
Cette fois-ci, nos amis sont sur la piste du fameux collier de Marie-Antoinette.
Le Paris de Jacobs est encore une fois une merveille, sa rive gauche est notamment une splendeur, quant aux catacombes qui sont le cadre essentiel du récit, elles sont purement et simplement magnifique.
Seule l'histoire paraît assez anodine par rapport à ses devancières.
Le style du dessin a changé, Jacons donne de plus en plus dans le réaliste, mais nous ne sommes plus dans le style qui sera repris par ses successeurs.
Là encore cette histoire de voyage dans le temps est une totale réussite.
Elle se définit d'ailleurs comme une fable (cf la "morale" finale).
Quant au chateau de la Roche-Guyon on peut désormais le visiter. Il y a d'ailleurs dans les sous sols un hommage à cette aventure, lequel hommage n'est évidemment pas à la hauteur de cet album.
Le Paris des années 60 noyé sous la pluie et la neige. Un spectacle dantesque et envoûtant. On se souviendra longtemps de cette ligne de Sceaux croquée par Jacobs et plus vrai que nature.
On appréciera encore plus ces paysages de Buc et de Troussalet qui, il y a 20 ans encore, étaient conformes à ce qu'on pouvait voir dans l'album.
Un royal chef d'oeuvre !
Quand Jacobs s'attaque au mythe de l'Atlantide cela donne un nouveau chef d'oeuvre mâtiné de civilisation grecque et pré-colombienne.
On se souviendra longtemps de ces cavernes monstrueuses dans les Açores et du raffinement de la civilisation atlante, de la sagesse du Basileus et de la fourberie de Magon.
Un classique de chez classique !
Une belle enquête policière dans un Londres sublimé par le crayon de Jacobs.
On en redemande !
Quant à la couverture, c'est devenu un tel symbole qu'elle a été depuis reprise en hommage par tant et tant qu'on ne sait plus compter (dont entre autres par "Le Chat" et "Eddy Mitchell").
Pour mieux comprendre la puissance de cette histoire, j'invite les curieux à se procurer la version "disque" qui a depuis été reprise en CD. Ils découvriront alors une histoire qui est bigrement passionnante. Or l'on sait qu'il est plus difficile de capter une attention soutenue par la voix que par l'image.
Comme dans les deux cas, il s'agit exactement de la même histoire, c'est bien la preuve que Jacobs a su tisser une intrigue de premier ordre.
CQFD.
Par quelque bout qu'on prenne cet album, histoire, contexte historique, dessins, rebondissements, nous sommes au top.
Si ce n'est pas alors la définition du chef d'oeuvre, qu'est-ce ?
L'histoire est d'une force peu commune, le dessin l'est tout autant. On pourrait presque dire que c'est le meilleur cycle de la série, si les aventures de Blake et Mortimer ne comportaient pas d'autres incontestables chefs d'oeuvre.
On retrouve le style de dessin de Jacobs, celui qui perdurera jusqu'à SOS Météores et que garderont ses successeurs.
L'histoire est également plus conforme à ce que l'on apprécie chez Jacobs.
Au total ce Secret de l'Espadon reste quand même une oeuvre un peu à part dans l'univers de Blake et Mortimer.
Réédité tardivement par le Lombard, cet album ne pouvait que surprendre son lectorat d'alors.
1/ Tout commençait par la "fin du monde" alors que les albums suivants qui étaient déjà disponibles depuis longtemps ne mentionnait en rien cette 3ème guerre mondiale.
2/ le dessin n'était en rien celui auquel nous étions habitués chez Jacobs.
Du coup une grosse, très grosse déception.
Pourquoi ce 3ème tome ?
Pourquoi ce "happy ending" aussi crédible que des hippopotames affublés de tutus et chaussés de ballerines ?
On conçoit que Manini se soit attaché à ses héros (nous aussi !).
On conçoit qu'il ait envie de continuer un bout de route avec eux (nous aussi !).
Mais pas de cette façon là !
Comment expliquer qu'après tant de haine et de sang versé nous ayons droit à "embrassons-nous, Folleville !".
Sinon dessin et couleurs sont toujours au top.
Suite des aventures de Leka et Sose.
Toute la première partie en flash back est la suite directe du tome 1. On y voit comment Leka se débarasse sans aucun état d'âme de son protecteur, lequel saura se venger par delà la tombe.
La seconde partie n'est que la préparation et la description d'une baston. Avec la vengeance comme point d'orgue final. Décévant par rapport au premier mais très lisible.
Tout à fait splendide et original.
Splendide par des dessins de grande qualité et des couleurs à l'aquarelle fort réussies. Original par ce scénario qui situe l'action dans l'Albanie des années 60, forteresse isolée d'un communisme d'un autre âge.
L'histoire qui nous est proposée ici est celle de la complicité puis de l'amour naissant entre un gamin des rues, allant à grands pas vers la voyoucratie, et la fille d'un médecin de campagne.
C'est beau, subtil et original.
Volet final qui est à la hauteur du volume précédent.
Pas de révélations inattendues à la Agatha Christie ("c'était en fait le frère du cousin de l'oncle par alliance qui s'était déguisé et que personne n'avait reconnu") et un dénouement rigoreux.
A ce titre d'ailleurs indiquons que dans la "vraie" histoire, il n'y eût pas d'exécution de femmes entre 1887 et 1941, les peines de morts féminines étant systématiquement commuées en détention à vie. C'est évidemment le régime de Vichy qui supprima cette pratique.
L'idée est des plus originale: une enquête dans un bordel !
Dans la même mesure "le désosseur des guinguettes" est également une trouvaille. Pourtant à y regarder de plus près le scénario est loin d'être raffiné, c'est même parfois de mauvais goût (mais dans un bobinard me direz-vous ...). Quant au dessin, il est loin de remporter l'adhésion de prime abord et puis on s'y fait. Et on passe un très bon moment avec cette jeune oie blanche (ceux qui ont lu le livre y verront le jeu de mots !) qui veut venger la mort de sa soeur.
Je persiste et je signe : ce Tanâtos là n'a pas grand intérêt.
Outre l'aspect plagiaire déjà mentionné, il paraît difficile de maintenir le suspens pour savoir si la guerre de 14-18 va être déclenchée ou pas. C'était un défi que Convard n'a pas été en mesure de relever.
Restent les dessins et la mise en page de Delitte : Superbes !
Mais cela ne suffit pas pour faire un grand album de BD. Il se lit et c'est déjà pas mal.
On notera toutefois que plus d'être conçu en 2 albums, l'histoire est plutôt celle d'un long one shot. On pourrait ainsi ne pas revoir Tanâtos. Mais franchement il ne me manquera pas.
Excellent dessinateur ce Bonhomme !
après avoir lu les 3 tomes en couleur me voici penché sur cette intégrale n&b qui est superbe dans le sens où les différentes atmosphères sont toutes aussi bien rendues.
Bref, on est plongé dans les aventures du héros sans aucune difficulté ... et on en redemande !
Malgré un personnage principal un peu mou et aussi charismatique qu'une chaise de cuisine ce premier cycle aura eu quand même son lot de bonnes surprises. Bien que le premier tome soit quasiment totalement inutile les choses s'améliorent aux tome 2 et 3. L'intrigue se développe un peu rapidement et certains points ne sont pas assez approfondis mais on sent quelques bonnes idées qui pourraient être exploitées dans un second cycle. Toutefois l'intrigue reste un peu juste pour ce premier cycle et même si c'est loin d'être mauvais ça n'en est pas non plus passionant. Bref une histoire correcte servie par un dessin correcte mais qui avait la possibilité d'aller bien au delà.
L'avènement et la chute de l'empire Shi'ar : Fin de cette longue saga et quelle fin. Les combats sont très bon, l'intrigue se révèle finalement à la hauteur et le dénouement est quelque peu surprenant. BVref on ne s'ennui pas une seule seconde.
Etat critique : Bon je ne sais pas ce que le scénariste a fumé mais ça a l'air de faire un sacré effet. Au finzl on ne sait pas trop où l'on va et il ne faut pas compter sur le dessin assez particulier pour nous aider à comprendre quoi que ce soit. A voir comment tout ça va tourner.
La cible : Fin d'une aventure somme toute gentillette mais sympa. Au moins on apprent à bien connaitre X 23 et à mon avis sont entrée dans l'équipe est intéressante.
Au début, on ne sait pas trop où tout mènera l'histoire. On comprend que ces
enfants sont malheureusement atteints d'une saleté de cancer (cancer est un
crabe en astrologie, serait-ce là une piste?) et ils basculent dans un monde
mythique où les monstres semblent plus grands que nature!
L'auteur a bien installé ses bases; il n'en dit pas trop mais juste assez pour bien
nous situer. On voyage dans le pays de l'imaginaire, un imaginaire où les
planches réussissent à nous saisir. Et à la fin, on referme la dernière page en se
disant: vite vite que je sache ce qui va se produire à cette confrérie très
courageuse...
Très très prometteur!
Visiblement Giroud n'a pas su trouver la cadence dans cette série, laquelle s'arrête assez brutalement. En fait les choses sont plus complexes que cela. On sent bien qu'avec cet album un cycle est terminé mais on attend d'autres choses après. Mais il n'a a plus d'après, ni à St Germain des Prés, ni en Asie Centrale.
Nous avons là un album d'honnêtes artisans qui ne se sont quand même pas foulés.
La série est à lire à l'occasion mais franchement compte tenu de ses légendes la Route de la Soie mérite mieux. Et les Cosaques aussi.
Samarcande est l'une des grandes villes étapes de la Route de la Soie, une ville pleine de mystères et de rêves.
Je dois dire que le charme agit encore. Même si l'épopée ici décrite n'a rien ou pas grand chose à voir avec la réalité de Stenka Razine, nous avons ici un album plein de rebondissements -classiques- mais qui se laissent lire avec entrain.
Sans doute le meilleur album de la série.
Les histoires de Cosaques ne sont pas si fréquentes pour qu'on ne s'arrête pas à cette BD. Deux problèmes au demeurant :
1/ Giroud fainéantise un peu. Il ne s'est pas cassé la tête avec un scénario simpliste (pour ne pas dire simplet).
2/ j'ai vraiment du mal à me faire au dessin de Joelle Savey
Moyennant quoi, j'ai trouvé cet album simplement moyen.
Un jeune Arménien, rescapé des massacres, est recruté par des groupes de "vengeurs". Son rôle : séduire la fille d'un criminel de guerre pour mieux attirer son père dans un piège. Le Nahik sera un excellent prétexte pour cela. Tout se passerait dans le meilleur des mondes si l'amour ne venait pas perturber ce joli plan.
L'amour peut-il être plus fort que la haine ? L'album ne répond pas véritablement à la question mais tente de le faire. Correctement; sans plus.
Superbe, magnifique, subtil ! Les qualitficatifs manquent pour exprimer la qualité de cet album.
Cet histoire d'amitié et de haine prend racine dans la Yougoslavie d'avant-guerre et se poursuit dans la Rome de l'après-guerre avec les fameux réseaux d'exfiltration des criminels de guerre.
L'histoire qui nous est racontée ici est celle d'anciens amis devenus ennemis mais aussi parfois liés par des liens familliaux. Le prêtre qui est la figure centrale de l'album est plein de fragilités et de contradictions. La manière dont vont tourner les évènements vont faire que ce n'est pas la vérité qui va sortir triomphante mais une certaine perception de la réalité. Avec en attendant son cortège d'erreurs et de drames humains. Mais après une guerre qui a coûté 60 millions d'âmes, est-il simplement possible de sortir indemne d'un pareil conflit ?
Cette quête à la recherche du fabuleux Nahik n'est qu'un prétexte pour raconter des histoires à forte connotation policière.
Celle-ci se déroule dans la Grèce des années 50, autant dire le Tiers Monde à l'époque et nous vaut de nous balader dans les fabuleuses Météores.
Le début de l'histoire se raccroche à celle de "Randonnée pour un Tueur", à savoir qu'un assassin se joint à un groupe d'alpinistes puis se termine à la manière des "10 petits nègres" d'Agatha Christie où bien sûr le criminel était le moins soupçonnable.
Mais ne boudons pas notre plaisir, l'album est sympa et se lit bien.
Cet épisode termine le cycle des aventures de Poussin en Orient. Théodore revient auprès de sa soeur, de sa mère et retrouve ses amis mais il semble torturé. En fait ce long périple qui l'aura conduit à la recherche du Capitaine Steen s'achève au point de départ par l'aboutissement de sa quête. Il y découvrera également les raisons qui ont animé M. Novembre au fil de son périple. Les planches sont superbes et servent magnifiquement le récit emprunt de poésie et de nostalgie. Bravo !
Sous un abord a priori original, j'ai en fait trouvé l'histoire assez convenue. Je l'ai lue avec plaisir, certes, mais tout en ayant l'impression de savoir grosso modo ce qu'il allait advenir 3 planches après. Comme je ne suis pas scénariste de profession, j'ai donc l'impression que le traitement est assez bateau.
L'originalité, incontestable, vient du contexte. Le souci d'objectivité mais aussi de présenter les personnages sous plusieurs angles montrent également une belle honnêteté intellectuelle.
C'est donc à tout cela que j'applaudis (et aux dessins bien sûr) plus qu'à l'histoire elle même.
Ainsi donc voici la série qui a tant fait parler d'elle et qui a sans doute révolutionné le monde de la BD franco-belge. C'est en effet depuis cette série qu'on en voit d'autres qui sont dessinées par plusieurs artistes soit simultanément, soit successivement. Jusqu'alors une série n'avait qu'un seul dessinateur sauf abandon (exmple Tanguy et Laverdure) ou décès (Victor Hubinon avec Barbe-Rouge).
On pouvait éventuellement entrevoir plusieurs dessinateurs sur des séries parallèles (cas de Blueberry par exemple avec Giraud, Wilson, Rossi et Vance).
Ce qui semble être une mini-révolution puisque les Américains pratiquent la chose depuis fort longtemps est en fait beaucoup plus profond que cela.
De manière traditionnelle, une série comme le Décalogue aurait duré 10 ans. 10 ans c'est long pour maintenir la mobilisation constante du scénariste, desinateur et surtout du public. Ici en 3 ans tout a été dit et tout le monde est content.
Nous sommes donc aussi entrés dans le domaine du zapping en matière de BD, tout doit aller plus vite !
Cet album reprend le premier voyage du fameux Belem, navire historique et emblématique de la marine à voile. Si la base du récit est vraie, le tout est bien évidemment romancé et c'est une bonne surprise.
Certes, cet album ne révolutionnera pas la BD mais il permet de passer un agréable moment dans une histoire qui fait un peu penser à Calme Blanc puisqu'il s'agit de 4 naufragés qui sont récupérés par le Belem.
L'un d'entre eux est mort, le deuxième est en piteux état, les deux derniers sont épuisés mais bons pour le service.
Plus gênant est le fait que mort et blessé l'ont été par arme blanche...
On ne sait pas trop où veut en venir l'auteur jusqu'à ce que pouf, on se retrouve
dans un remake du Truman show. Là on fait, ah! et puis pas plus.
Le premier tome établit les règles et la base de l'histoire. On espère que les
autres tomes auront plus de chair autour de l'os. Mais quand même, on garde une
certaine curiosité à savoir; que va-t-il se produire??
Mais si on ne le sait pas, dans quelques jours on aura oublié qu'on voulait le
savoir!
attention chef d'oeuvre. À ne louper sous aucun prétexte, tout fan de BD se
doit d'avoir ce volume dans sa bédéthèque (selon moi du moins)
et j'écris encore 2-3 trucs ici parce que maintenant il faut 300 caractères
minimum dans un avis (du coup tous les avis de Cachou ont disparu et ça me
deg' parce qu'ils étaient vraiment magnifiques)
Voila une de ces séries qui sait allier Histoire et aventure de fiction avec intelligence.
On apprécie d'y retrouver des personnalités comme Richard cœur de lion ou Saladin dans leurs vies publiques ET privés.
On se laisse apper par la découverte d'une croisade fait de retournement politique lié à la vie fantasmé d'un paysans à l'esprit vif.
Bref, cette série BD forme une belle saga injustement méconnu dont on attend encore malheureusement la fin.
Après un premier cycle vraiment sympathique, je suis franchement déçu par ces 2 derniers tomes.
Certes le dépaysement fantaisie-nippon conserve beaucoup de charme mais le rythme s'essouffle pour s'embarquer dans des pérégrinations répétitives jonchés de long monologue ennuyeux.
Les personnages n'y gagnent pas plus de profondeur tandis que l'aventure, sensé être épique, perd en énergie... c'est vraiment dommage!
Après le succès de la "Survivante", l'idée fut de reprendre la recette et l'adapter dans d'autres contextes. Après tout le dessin de Paul Gillon est immédiatement entouré de grâce quand il s'appesantit sur les femmes, a fortiori sur les corps féminins dénudés.
Comme recette, c'est un peu court et cela nous vaut ce torchon insipide et vulgaire se situant dans les milieux du X.
Franchement, il ne faut surtout pas juger le talent de Gillon à l'aune de ce ratage complet.
Christin a bati une partie de son succès sur des oeuvres militantes. Pourquoi ne pas continuer en dénonçant les ghettos de riches ? L'idée est bonne en effet. Mounier est de plus un bon dessinateur; le tout devrait donc être parfait.
Eh non !
Dire qu'on s'enquiquine serait très exagéré, dire qu'on est enthousiasmé le serait tout autant. On tourne les pages les unes après les autres en se disant que ce filet d'eau tiède n'est pas si mal mais qu'il serait quand même temps d'aller se coucher.