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Lorsqu'il entame cette aventure en 1965, J-M CHarlier ne fait que devancer l'actualité puisque quelques semaines plus tard une partie des fait relatés dans cette histoire se produisent réellement.
Le 17 janvier 1966 deux avions militaires américains entre en collision (8 morts) mais surtout 4 bombes atomiques partent dans la nature.
L'une sera retrouvée dans le lit d'une rivière, une autre sera répêchée en mer (après presque 3 mois de recherches) et deux autres exploseront.
Attention précisons bien que ce ne sont pas les charges nucléaires qui ont explosé mais les conventionnelles. Mais ceci provoquera la dissémination de plutonium dans la nature.
Du coup les forces américaines seront obligées durant plusieurs mois de littéralement gratter la terre des environs de Palomares. L'affaire fit grand bruit à l'époque et venait conforter le scénario de J-M Charlier.
La vérité oblige à dire que l'auteur de Buck Danny avait d'autres exemples d'accidents similaires à sa disposition. Rien qu'en 1950, cinq (5!) bombardiers s'écrasèrent avec leur charge atomique à bord. Depuis cette date et jusqu'à cet album une vingtaine d'accidents similaires arrivèrent pour les seules forces américaines (il est bien connu qu'une telle chose ne pouvait survenir en URSS !)
Quoiqu'il en soit Charlier montrait avec cette aventure qu'il avait à la fois du nez et des connaissances quant à une actualité assez peu diffusée (à l'époque).
Quatre? enfin ! pourrait-on dire ! En effet, cette oeuvre très personnelle de Bilal est complexe à aborder. C'est indéniable, les dessins sont très beaux (évidemment, il faut aimer le style...), mais le scénario quant à lui peut paraître complexe voire loufoque et ce quatrième acte arrive à point (voire en trop) pour terminer cette série.
Malgré tout, l'auteur arrive à ramener toute son oeuvre sur des idées bien présentes telles que mondialisation, religion, épidémie,...
Pour les amateurs, série à lire...
En voila une belle histoire mais quel dommage que ce dernier tome accélère autant le déroulement de l'intrigue. On a vraiment l'impression que tout doit se passer dans ce tome, les explications de l'intrigue reste très approximatives et un peu tiré par les cheveux. On peut se demander à quoi sert la mort du flic à la fin de l'histoire. On s'y mélange un peu entre les "vrais" suicidés et les instigateurs de cette affaire. Bref, sans doute un problème éditorial comme d'habitude, le nombre de ventes influe sur la durée de la série. (ça n'engage que moi)
Un point positif, Laurent Astier change encore une fois de style de dessin et on peut dire que c'est assez réussi. Un vrai talent !!!
Une belle série terminée en 4 tomes avec un dessin splendide et un sénario de Sokal qui tient la route. Dommage qu'il n'y ai pas plus de texte, ces BD se lisent un peu trop rapidement et attendre un an une sortie d'album pour 20 mn de lecture n'est pas très encourrageant.
Sokal sait quand même créér des mondes et des personnages et l'on s'attache vite à cette jeune héroïne que l'on apprend à connaitre au fil des albums.
en 1 mot: COMMERCIAL !
le style lecture manga dans une BD européenne est horrible.
le scenar des différentes histoires est pitoyable (je suis certain que 99.9% préfèreront encore un "Bob & Bobette" récent ou "les schtroumphs"
le dessins est souvent très, stylisé, pour ne pas dire enfantin...
Bref on se fout du monde, et on sort une bonne grosse daube, juste parce qu'on bénéficie du nom de la série... c'est pitoyable !
Dessin pour une fois très réussi, ce qui n'est malheureusement pas le cas du scénario bourré d'invraissemblances et très enfantin. On est loin des grands scénarios de Martin, et même de celui de "Roma, Roma" où là, c'était le dessin qui était le maillon faible. Quand aurons-nous enfin un Alix convenable?
je me suis gourré, je voulais mettre 6/10 et non pas 5 (la nuance semble
minime mais elle a son importance pour moi). Je met donc un 7 pour
rééquilibrer
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Une ville aux limites incertaines (beaucoup la pensent infinie), une
administration farfelue comme seul M-A Mathieu sait en inventer, une société
surveillée, des politiciens attentistes... Et un beau jour, un mur qui vient se
dresser en plein milieu d'une rue et dérégler cette belle mécanique. Puis un
autre, en plein milieu d'une autre rue. Et ainsi de suite, des murs sont érigés
sans logique au moindre conflit.
On ne peut pas dire que cet album soit le meilleur de Mathieu, mais on ne peut
pas non plus dire qu'il soit mauvais... Une fois de plus l'auteur a réussit à
mettre en place un univers tout à fait atypique, soutenu par un dessin qui nous
"engloutit" totalement grâce à de grands applats de noir en opposition parfaite
à un blanc immaculé, allié à une ligne claire dont l'exactitude peut ici
s'exprimer toute entière grâce cette ville à la symétrie parfaite.
Reste que tout le potentiel de l'histoire ne semble pas avoir été exploité, et
que la réflexion sur la société, le langage, la perception, semble assez vaine.
Au final on reste sur sa faim, on n'a pas l'impression d'avoir lu une bonne BD
mais une BD potentiellement bonne... C'est assez dommage car il y avait-là
des possibilités énorme et des planches vraiment grandioses (la scène de la
rueuse en est un exemple flagrant).
Un second tome aussi génial que le premier même si les nombreuses zones
d'ombres empêchent de bien tout saisir. Le trait de Risso, qui m'a d'abord un
peu rebuté dans le premier volume m'a littéralement régalé dans ce deuxième
opus, apportant véritablement une ambiance particulière à la série, en plus de
nous servir des découpages ultra-dynamiques.
Les intrigues semblent elles aussi plus aboutis, les personnages sont toujours
aussi réussit, et les dialogues encore plus géniaux que dans le tome
précédent.
Un régal, donc, une fois de plus (même si les zones d'ombre peuvent être un
peu frustrantes).
L'histoire en elle même n'a rien d'exceptionnel. Nous sommes pendant la guerre de 30 ans et un agent catholique est chargé de récupérer un catholique de Lubeck et sa femme et de les ramener dans le sud de l'Allemagne, terre catholique.
Le scénario est un pretexte pour montrer les horreurs de la guerre.
Rien de notable donc sinon que les dessins de Sokal sont décevants, non pas quand il dessine des animaux (les loups notamment) mais quand il dépeint les hommes. L'artiste vaut mieux que cela.
Reste que l'album est exceptionnel par les sanguines et fusains qui illustrent la préface de Populaire. Ces esquisses sont somptueuses et complètement à la hauteur de cette préface remarquable tant dans le style que par l'ironie.
Ces quelques pages valent largement tout le reste de l'album -lequel est honnête au demeurant.
Les thèmes abordés dans ce premier opus sont des classiques de la science-fiction: domination de la machine sur l'homme, validité des gardes-fous installés par l'homme pour s'en prévenir (notons les references a Alan Turing et aux lois de la robotique d'Asimov). L'homme ne peut-il pas devenir prisonnier de ses propres garde-fous, au risque de devoir se rebeller contre sa création ?
L'auteur prend clairement la direction de l'action intense et presque omniprésente pour développer ces thèmes, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas a parcourir les pages de cet impressionnant volume. Il ne s'agit pourtant que d'un tome introductif, surtout destiné à planter le décor et présenter les personnage. Attendons de voir comment le scénario va se développer, mais je sens cette série trés prometteuse.
Le passage d'une jeune fille allemande à celui de femme.
Nina Reuber, membre (volontaire ? la question ne sera pas résolue et cela rend l'histoire encore plus intéressante) des jeunesses hitlériennes profite de la débacle pour se refugier chez une vague tante de Berlin.
Durant son trajet, habillée en garçon, elle aura l'occasion de cotoyer l'armée des vainqueurs dont le comportement est loin d'être irréprochable (viols, trafic de péniciline, etc.). C'est dans ce Berlin de l'immédiate après guerre qu'elle va devenir femme dans tous les sens du terme.
Elle va faire partie de ceux qui se battent politiquement pour que la ville accède au statut de lander et puisse échapper aux mains des Russes, elle va assister une journaliste française au procès de Nuremberg et bien sûr, elle va être amoureuse.
Comme toujours chez Warnauts et Raives, il n'y a pas d'amours heureuses.
Il n'y a que des fins de désespoir, des fins où tous les acteurs souffrent et souffriront encore.
Comme toujours chez eux, on apprécie l'élégance de la narration et des dessins et comme toujours aussi on se demande à la fin, pourquoi il manque ce petit quelque chose qui en aurait fait un chef d'oeuvre.
Car il y a dans cette album une touche de "La Grande Illusion", une autre "Des Enfants du Paradis". Il est des analogies qui sont moins reluisantes !
Un peu moins de mille strips !
Le meilleur dessinateur de l'Homme-Araignée : Romita ! (et l'un des meilleurs dessinateurs de comics tout court).
Un scénariste qu'il est inutile de présenter et qui a sans doute relancer au début des années 60 un genre qui était quasiment à bout de souffle (Batman et Superman inclus). Bref du nanan !
ATTENTION, ne pas faire l'erreur (bien involontaire) que j'ai faite : se précipiter sur le livre et l'engloutir. On finit par caler. Deguster cela histoires après histoires (elles font en règle générale entre 80 et 100 strips chacune) quitte à faire un break. Sinon le plat va vite sembler bon mais assez roboratif.
L'épisode égyptien de l'album donne lumière, couleur et intérêt à ce volume.
Le dessin de facture classique de Lenaerts est superbe, mature, on en redemande. Pour ce qui est du scénario, il y a à mon sens un net mieux grâce à cet exotisme et aux personnages qui en découlent. Il était malheureusement trop tard pour redresser le tempo d'une série qui s'était déjà engluée dans les sables bien avant d'atteindre Gizeh !
Tout comme dans le premier tome, tous les ingrédients sont là.
Ça saute, ça trépide mais cela reste désespérement plat.
En fait cela fait maintenant près de 90 pages qu'on ne voit toujours pas où André-Paul Duchâteau veut en venir. Sans doute ne le sait-il pas non plus. Mais cela ne fait évidemment pas une bonne raison pour suivre cette série.
On est d'accord André-Paul Duchâteau est un dinosaure de la BD. Très à l'aise dans les histoires policières, un ton en dessous dans celles d'aventures.
Ça ne loupe pas ici !
Pourquoi ?
Difficile à dire.
La période choisie est assez rare : le Paris de 1838 (après un prologue en 1830).
Les héros "historiques" : Alexandre Dumas et Gérard de Nerval (bien que son nom ne soit jamais cité)
Des allusions à des mythes en abondance : Lorelei, sociétés secrètes.
Un méchant de bon aloi et puis ... Et puis rien, c'est plat. Pas réellement enquiquinant mais plat. On suit sans passion, en jetant un oeil sur le dessin de Lenaerts, qui a régréssé par rapport à ses débuts (à mon avis) et n'a pas la maturité qu'il aura dans "La Fugitive".
Le titre de l'album indique bien l'atmosphère de l'histoire.
Max s'est jeté dans cette aventure sans grande illusion sur le sort de son ami.
Il n'a plus davantage d'illusions sur les "forces de progrès" noyautées par les staliniens.
Guère d'illusions sur le sort des Républicains et encore moins sur le sort des ses frères d'armes.
Quant à l'opportunité d'un amour naissant, il préfèrera le fuir croyant se sacrifier pour sa fille.
C'est vraiment une fuite en avant sans aucune illusion. Mais Dieu que ce désespoir, que cette mélancolie sont belles à lire.
NB : il y a presque 10 ans d'écart entre le premier album et ce 3ème qui clôt la série; seul le talent de Giardino (pour ne pas dire la grâce ou le génie) permet de tolérer un tel écart. Et que dire de Jonas Fink commencé encore plus tôt -1994- et toujours en rade après 2 albums !
Au boulot M. Giardino ! vos admirateurs attendent vos suites avec impatience !
Deuxième épisode un net ton en dessous du premier.
L'effet de surprise joue moins et l'histoire plus ramassée se tient moins. La focalisation sur M. Monroe n'est pas totale et le mystère entourant sa mort est davantage suggéré que réellement fouillé d'où une petite déception.
Cela étant la peinture acerbe des moeurs politiques américaines (seulement américaines ?) est toujours aussi bien venue. NOus avons toujours droit à des mots d'esprit cruels mais drôles.
Bref c'est assez gouleyant. A part le dessin... je sais bien que quelque soit son métier on a tous à débuter un jour mais là je crois qu'on a brûlé un peu les étapes.
J'ai longtemps ignoré cette BD, le dessin me rebutait, je ne savais même pas de quoi il était question, bref aux oubliettes. Puis ayant fait l'effort de lire "Chroniques Birmanes" malgré un dessin "faussement" simple en N&B je me devais de faire de même pour " Persepolis".
Là aussi j'ai été conquis. Quelle histoire, quelle émotion, quel voyage ! On rit du ridicule, on pleure de la bêtise humaine. On s'instruit aussi, pas de meilleur moyen de connaître un pays que par un témoignage de l'intérieur sans le regard truqué des médias. Un histoire captivante, dépaysante et si poignante.
Au final, le dessin et le N&B sonnent comme une évidence. Il ne faut pas passer à travers ce témoignage, il faut le lire et le faire lire !
Fin de l'arc des Puissants Vengeurs... et une fin bien amenée. Cet "arc" aura
été assez inégal mais dans l'ensemble plutôt réussit (l'abus de "bulles de
pensées" pouvait vraiment etre gavant par moment).
L'épisode de Hulk nous promet un avenir "fracassant" (dommage que
l'affrontement contre Hercule n'ait pas plus duré), la série annexe à WWH
Gamma Corps semble osciller entre profondeur et légèreté (j'avoue craindre
un peu la suite) et le What If final reste un épisode bouche-trou malgré tout.
Bref c'est pas mauvais, mais ça reste un peu mou. L'arrivée de Thor et le
retour des jeunots de l'Initiative le mois prochain devrait relever le niveau.
Plus la série Hulk dont la suite s'annonce prometteuse.
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Cabanes est un dessinateur époustouflant. Il s'avère ici en plus un brillant coloriste.
Ces 5 histoires ont toutes pour thème la tentation de la femme vue par des adolescents pré-pubères, encore gamins dans leur comportement et leur corps mais déjà taraudés dans leur tête par le sexe dit faible.
Dans le lot une histoire très remarquable de finesse quant à la psychologie "enfantine", une autre excellente et d'autres plus convenues.
Mais la qualité du dessin emporte tout sur son passage.
Au fil des pages apparaît un envoûtement de l'Afrique. C'est surtout cela qui se dégage de cet album dont la moiteur et la lascivité font penser aux "esclaves de la torpeur".
L'histoire en elle même n'est pas exceptionnelle, le tempo volontairement lent finit par être décousu. Le secret qui tient l'intrigue est glauque à l'extrême et pas de bon bon goût. Mais on se laisse malgré tout prendre par le talent de Raives qui au passage donne à l'un des protagonistes le visage de Pierre Brasseur.
En revanche, la fin, cruelle, joue sur la déchéance et les occasions ratées ou perdues. Vincent, le "héros" a-t-il fantasmé l'histoire ? L'a-t-il réellement vécue ? Ou cela n'est pas une vengeance supplémentaire de sa maîtresse pour lui clouer davantage le coeur ?
Rien que pour cela, ce livre est à lire.
5 historiettes troubles, moites et sensuelles (pour ne pas dire sexuelles pour 4 d'entre elles).
Comme souvent chez Warnauts, c'est intéressant. Comme toujours avec Raives le dessin est magnifique et les couleurs ne laissent pas indifférent.
Pour autant, cet album est à mon sens un ton en dessous de la production usuelle des deux compères.
Cela reste un peu inabouti ou trop facile. Ils sont capables de faire largement mieux.
Parfois on est bluffé par un premier album, puis déçu par les tomes suivant. Bien des séries s'essoufflent vite (Non, je ne les citeraient pas, d'autres le feront mieux que moi). Pour Elysée République, c'est tout le contraire. J'avais plutôt aimé le premier volume, mais je trouvais que ça manquait de densité. Avec "Immunité présidentielle" la densité c'est pas ce qui manque ! le talent de son scénariste Rémy Le Gall se révèle vraiment dans ce nouveau tome.
L'intrigue s'est approfondie et est parfaitement en phase avec l'actualité politique. On ne l'avait pas bien perçu dans le premier album, on le découvre dans le deuxième, en fait le président de République de la série, c'est Sarko, mais oui, avec quelques cheveux blancs en plus.
L'album est vraiment très réaliste avec plein de références aux enjeux politiques de la vraie vie (Et à Basic instinct...avis aux yeux exercés...). C'est un album que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, tellement fouillé qu'il ne ressemble à aucun autre en ce moment. Qu'est-ce que je pourrais dire de négatif dessus ? Finalement pas grand chose, même le dessin s'est nettement amélioré par rapport au premier....et la couleur aussi...alors...
Les histoires courtes sont majoritairement des reprises tirées du "Poignard d'Istanbul" mais elles bénéficient cette fois d'une mise en couleurs assez réussie.
Quant à "Caraïbes" qui donne son titre au bouquin, il s'agit d'une histoire d'une 50aine de planche se déroulant à Carthagène. C'est asse sympa mais encore une fois cette longueur convient moins au style "Lumpen" qui excelle dans l'ironie et le cynisme sous format court.
Néanmoins le face à face entre Dieter et Carlos Gardel est des plus réussi.
Les histoires courtes de Dieter Lumpen sont parfois inégales mais rarement décevantes. C'est encore une fois le cas dans cet album avec un pur chef d'oeuvre se déroulant à Ceylan et qui mériterait de figurer dans toute bonne anthologie.
En plus, Pellejero donne au "héros" de cette petite histoire le visage de Basil Rathbone et joue avec les codes cinés des années 30/40.
En revanche, l'histoire qui donne son titre à l'album est davantage convenue même si la fin est empreinte d'une vraie poésie qui nous ramènerait à ce qu'on évoquait plus haut : c'est à dire certaines fins de films d'avntures, je pense notamment à "Beau Geste" avec Gary Cooper qui puise ses racines funéraires dans les sagas nordiques.
Même si je partage en partie les critiques des 3 posts précédents sur cet album (à savoir un petit gôut de réchauffé) je les trouve plutôt sévères dans leur analyse.
Bien sur la comparaison avec Jacobs est inévitable. Mais Jacobs est malheureusement je pense difficilement égalable dans son art d'écriture.
De fait, je ne pense pas que Sente ait la prétention d'imiter Jacobs. Tout d'abord parce que la chose ne serait pas aisée, mais surtout parce que là n'est pas le but. Le but est d'amener un autre regard sur cette série.
De ce fait je trouve cet album clairement bon, novateur bien qu'ayant un petit goût de rechauffé mais avant tout respectueux de toute une ambiance, et qui ne dénature pas la série, loin de là. Il ne mérite pas d'être descendu.
Juste une petite information personnelle à celle qui se reconnaitra : Le grand amour de Vénus Venus wa kataomoi tome volume 11 12 train tgv 6075 départ 10 avril 2008 à 11h46 paris toulon cannes nice jolie blonde voiture 5 place assise à droite de la 83 : désolé, je regrette pitchoune, qui sait si tu tombe sur mon poste en tapant sur Google! PS : ne m'aurais-tu pas piqué mon marque-page durant mon absence? fétichiste?
Série super choupinette! ^^ Les dessins et le scénario sont excellents. Ah, l'Amour...
Juste une petite information personnelle à celle qui se reconnaitra : Le grand amour de Vénus Venus wa kataomoi tome volume 11 12 train tgv 6075 départ 10 avril 2008 à 11h46 paris toulon cannes nice jolie blonde voiture 5 place assise à droite de la 83 : désolé, je regrette pitchoune, qui sait si tu tombe sur mon poste en tapant sur Google! PS : ne m'aurais-tu pas piqué mon marque-page durant mon absence? fétichiste?
Trop choupinou! ^^
Juste une petite information personnelle à celle qui se reconnaitra : Le grand amour de Vénus Venus wa kataomoi tome volume 11 12 train tgv 6075 départ 10 avril 2008 à 11h46 paris toulon cannes nice jolie blonde voiture 5 place assise à droite de la 83 : désolé, je regrette pitchoune, qui sait si tu tombe sur mon poste en tapant sur Google! PS : ne m'aurais-tu pas piqué mon marque-page durant mon absence? fétichiste?
Sur la base de cette série, le passage de Cothias à l'Académie Française est compromis. Je dirais même que c'est foutu !
Passe encore sur une histoire inepte dont on nous dit que c'était la "fin du 1er cycle" et fort heureusement pour laquelle il n'y eut jamais de 2ème cycle.
Mais quels dialogues !
Voici un florilège :
"le chameau c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas" Tome IV (j'en pleure encore de rire !)
"Vous êtes d'origine allemande ?
-Je suis suisse maintenant "
du raffiné aussi (le couple vient de faire l'amour)
"Tu me connais sur le bout des doigts ...
- Et sur le bout de la langue, souviens toi ..."
du crédible aussi (un type qui a les 2 jambes arrachées et qui devrait se tordre de douleur répond très calmement au policier)
"On aurait dit qu'il avait des griffes et des dents".
Deux très bons passages toutefois.
D'abord quand l'inspectrice (suisse) joue à la psychiatre et qu'elle couche son patient non sur un divan mais dans le lit;
Et surtout, surtout, quand le mot "fin" apparaît. C'était en fait ce qu'il y avait de mieux (bon, c'est éventuellement gâché par une suite possible mais comme de toutes façons la série était déjà gâchée ...).
L'inspecteur Farrouda se réveille avant que les évènements du Tome I ne soient arrivés. On se dit chouette, on entre enfin dans le vif du sujet, voyage dans le temps et tout et tout.
Oui, sauf que l'histoire est plate comme une limande qui aurait été écrabouillée par un bulldozer.
On baille d'ennui à l'évocation des chronautes et de tout le reste.
Et l'on termine l'album dans les sables du désert en compagnie du Juif Errant.
Bah, au point où on en est !
Anthéa qui était à Londres réapparaît brutalement à Paris dans l'hoital où nous l'avions découverte dans le tome I.
La police se précipite pour la protéger et là dessus trois flics se font démembrer par un monstre invisible et ladite Anthéa disparaît de nouveau.
Que font les 3 rescapés qui viennent de voir des têtes voler, des boyaux sortir des corps, des jambes être arrachées ... ils vont manger un morceau.
Là dessus une belle inconnue les emmène dans un château où se cachait Anthéa qui encore disparu. Normal car elle est poursuivie par un T. Rex qui parle.
Et où s'est-elle cachée la coquine ? Au delà du miroir, bien sûr !
Certains y trouveront une réelle poésie fantastique, d'autres y verront un gros foutage de gueule. J'ai opté pour la deuxième solution.
NB : Les dialogues sont particulièrement réussis du genre : "Les flics ne sont pas des êtres humains, Desmoulins. S'ils l'étaient, ils auraient fait un autre travail".
Ça se gâte !
Le genre fantastique est un art difficile que peu de gens maîtrisent réellement car il permet plein de choses. Et quand on se permet trop de choses, on tombe dans la facilité.
C'est ce qui arrive à mon sens à ce deuxième album.
On se retrouve à Londres et l'inspecteur Farrouda, accompagné par le Dr Desmoulin, se rend chez le père d'Anthéa. Celui-ci alors qu'il donne un cours à des étudiants lance un chat qui crève les yeux d'un de ses élèves, lequel élève se transforme en dragon qu'un peu d'eau distillée fait disparaître dans les flammes. On se retrouve ensuite à Stonehenge après un long verbiage aussi prétentieux que pompant en voiture. La nuit tombe et voici que Promethée franchit la porte d'un univers parrallèle tandis qu'Anthéa s'est transformée en chat... Vous suivez ?
Bon tout ceci n'était qu'un rêve et là, nos deux héros atterrissent et se dépêchent de se rendre chez le professeur qu'ils ratent pour 10 secondes. On se dit alors que nous allons avoir à une fabuleuse histoire sur les paradoxes temporels, ... même pas.
On repart sur du train train, on se retrouve à Scotland Yard et là le patron de Farrouda disparaît avec un autre dragon.
Convaincu ?
Moi pas !
Une jeune fille assiste à un meurtre et en perd la vue (avec en prime une amnésie !). Alors qu'elle est interrogée, l'avocat de son père intervient et durant le brouaha, la jeune femme disparaît ... pour réapparaître quelques heures plus tard à Londres
L'inspecteur qui mène l'enquête se rend à son domicile et là surprise ...
Il se retrouve devant son propre portrait alors qu'il était âgé d'une vingtaine d'années; qui plus est le tableau est daté de ... 1919.
Malgré quelques invraisemblances scénaristiques cette série débute plutôt bien. Ce premier tome n'étant pas exempt de longueurs on peut craindre le pire comme le meilleur pour la suite. Mais le bilan est globalement positif comme disait autrefois Georges Marchais !
L'histoire s'affirme bien dans cet épisode et positionne les protagonistes. Les divers clins d'oeil à star Wars et Alien aperçus au tome 1 n'ont pas tué l'intrigue qui se déroule de façon passionnante. Le mélange des genres, monstres marins, minautore et autres aliens aurait pu basculer dans le fouillis et l'inutile. Mais non la magie opère et tout s'agence comme dans une grande fresque fantastique servie par des dessins soignés qui rendent bien le mouvement. Nous somme de tout coeur avec Mika et sa bande perdue dans ce dédale mortel...
Une claque énorme la première fois que je l'ai lu, une excellente lecture
lorsque je l'ai réouvert... Certes Marc-Antoine Mathieu est plus "sage" qu'à
l'habitude pour ce qui est de destructurer ses albums, il y a moins d'inovations
graphiques, mais la créativité, l'imagination et le génie sont bien là. On se
demande où il va chercher autant d'idées.
Eudes le Volumeur, un "expert", accompagné de son disciple Léonard, doit
examiner de fond en comble les gigantesques sous-sols du Musée du Louvres
(dont personne ne se rappel le nom dans l'univers si particulier de Mathieu -
tout fan est en terrain connu). Gigantesques en effet : l'expert déambulera
des dizaines d'années dans ces sous-sols, sans même réussir à établir un plan
précis ni même à tout répertorier (et ce malgré le travail de ses
prédécesseurs).
L'histoire est découpée en chapitres, chacun d'eux mettant en scène la visite
d'un étage, d'une aile, d'un département particulier. Et à chaque chapitre ses
extraordinaires idées et ses trouvailles sans nom. On se régale véritablement
à avancer dans le livre en même temps qu'avancent les recherches du
Volumeur, à être encore plus surpris à chaque fois que l'on tourne une
nouvelle page.
Le moindre détail peut être conceptualisé, transformé, rendu tout à fait génial
par les idées sans fin de l'auteur. Lequel auteur s'amuse à nous compliquer ce
qui semblait si simple, à imbriquer des idées les unes dans les autres, à
emmêler des concepts... (des tableaux de tableaux, des cadres encadrés, des
copies copiées, des copies de copies de copies, des copies de copistes... mais
surtout pas de copies de Copi (il est incopiable) (ne rajoutons pas d'exemple
ça pourrait gâcher votre lecture (et j'en ai déjà trop dévoilé))). On a en plus
de ça des jeux sur les mots exquis (amoureux des anagrames...) et quelques
teintes d'humour bien senties. Et toujours cette réflexion sur l'art, sa
perception, son contenu, sa reproduction, sa création...
Au pur noir et blanc habituel, on a ici quelques teintes de gris en plus. La
parfaite opposition noir/blanc que Mathieu maîtrise si bien n'est donc plus là
mais ces gris sont propices à l'univers du Musée et ne gâchent en rien
l'impeccable ligne claire de l'auteur. De plus, même s'il est vrai que M-A M
aurait put jouer un peu plus sur la forme, ce format carré est parfait et permet
des découpages à la symétrie si cher à Mathieu.
Les Sous-Sol du Révolu est donc un album génial que tout fan de Marc-Antoine
Mathieu se doit de posséder (et il en est de même pour les fans d'auteurs
comme Fred ou Chris Ware).
Je ne connaissais pas Delisle. Pire, "Chroniques Birmanes" dans les mains je n'osais le feuilleter : pas la peine, pensais-je, j'aime pas le dessin je ne rentrerai jamais dans l'histoire. Hé puis bon, zut, les gens en disent du bien quand même.De plus je sortais de "Rural" de Davodeau, j'étais dans ma période "BD documentaire", alors zou je me suis lancé dans l'aventure.
Et quel voyage ! J'étais là bas, parmi ces gens si loin de chez nous par la distance et par leur encloisonnement. Par des petites anecdotes cocasses , des passages de vie brefs mais pour autant extraordinaires ou plutôt extra-"notre"-ordinaire, j'ai plus appris de ce pays, de ces gens, des ONG que par n'importe quel autre vecteur d'information.
J'ai eu de la peine à la fin de cette BD, comme quand on reviens d'un long voyage, je quittai ce pays comme Delisle le quittai.
Voilà clairement une BD pédagogique et sociale destinée aux enfants de moins de 10 ans. Tout y est fait pour attirer leur attention, le dessin qui tire sur le Manga et surtout les couleurs vives mais pas surchargées laissant finalement un dessin léger. Le scénario aussi nourrit leur appétit de distraction : sur les 30 pages on joue on s'amuse et surtout on apprend à mieux comprendre la différence d'un camarade. A hauteur d'enfant, le sujet est jovial, à hauteur d'homme l'émotion est là indiscutablement. Rien de larmoyant mais tout parent ne pourra pas s'empêcher de se mettre à la place de la maman au "sourire triste". Le tout étant que le message est positif et qu'on ressort de la lecture avec un grand et vrai sourire.
A lire en famille !
Un album destiné aux touts petits ( dès trois ans ) Un beau dessin aux couleurs chatoyantes qui ravi petits et grands. Une histoire pleine de fraîcheur et de poésie écrite avec un humour accessibles aux plus jeunes. Un génial pop - up pour terminer l' histoire !
Virginie Verthongen,Carine De Brab ( Sac à Puce ) et Veerle Swinnen signent ici un premier album pour petits pleinement réussi !
Si vous avez de jeunes enfants dans votre entourage je ne peux que vous conseiller vivement d' inclure ce livre dans votre liste des cadeaux à faire !
Vivement la suite des aventures de la Vavache !
Dans cet épisode, Theodore commissaire à bord du "Cap Padaran", se trouve aux prises avec un tueur en série, redoutable prédateur surnommé le requin du fait de son comportement impitoyable avec les personnes blessées. L'action se déroule dans un huis clos maritime où nous fonçons de fausses pistes en fausses pistes alimentées par un Novembre toujours équivoque embarqué avec une troupe de théâtre. Le dénouement somme toute assez classique n'enlève rien à l'attrait de cette comédie grinçante même si le lyrisme n'est pas aussi présent que dans les précédents volumes.
Cet album a longtemps sonné comme la fin de la série puisqu'il se clôt par l'achèvement de la vengeance de Squawman et le départ d'Armand.
Cet album est surtout le prétexte de nous montrer les derniers soubresauts indiens avec entre autres l'assassinat de Sitting Bull (les circonstances décrites dans l'album sont véridiques) et surtout le massacre de Wounded Knee.
Suite des aventures de Squawman et du photographe.
Le "ménage" fait parmi les hommes de Barton provoque une réaction. Les deux hommes deviennent des fugitifs, au même titre que les jeunes guerriers. Une seule solution : passer au Canada.
Une bien belle série, joliment dessinée et encore plus superbement mise en page. Des couleurs un peu neutres certes, mais qui passent. Le scénario est très prenant avec cette grande question : Lewis Kayne pourra-t-il venger la mort de sa femme et de son nouveau né ?
Lewis Kayne, surnommé Squawman, doit servir de chaperon à Armand Lebon, un photographe venu de France qui s'enthousiasme pour la culture indienne.
En découvrant l'horreur de la vie quotidienne des Peaux-Rouges, le Français s'insurge, questionne et s'aperçoit que les subventions gouvernementales sont indûment empochées.
Du coup, les deux hommes deviennent des cibles à abattre tandis que dans le même temps les jeunes guerriers de la réserve sort de la leur (réserve, hi, hi !)
Moonfleet semble vouloir profitr de l'engouement autour de la collection Soleil Celtic. La Bretagne de la fin du XIXème siècle offre en effet beaucoup de possibilités pour un scénariste. Ce tome 1 pose onc les bases d'une série sans grande ambition certes, mais que personnellement je prendrai du plaisir à suivre. Il ne se passe pas énormément de choses ici, mais c'est un bon tome d'introduction servi par le dessin attractif de Hé et un scénario sans erreur. Cette série parue chez Robert Laffont gagnerait sans dout à être plus médiatisée, en tout cas elle mérite qu'on y fasse attention lors d'un passage en librairie.
Comment passer à côté de cette série?
Lorsque pour la première fois j'ai aperçu cette bd dans un rayonnage, je me suis d'abord intéressé au résumé : "bof, un truc sur la Renaissance... je suis pas fan de cette période de l'histoire, qu'est-ce que vient faire Ambroise Paré dans la BD?".
Et puis la couverture aidant, j'ouvre la BD, je la feuillette... Dire que j'ai failli passer à côté de ça! Anthony Jean est un artiste comme on en fait peu, son dessin sans tomber dans le fouillis, dégage une énergie affolante.
Quant à ce deuxième tome, je l'attendais... et je n'étais pas le seul. Toujours ce même déchaînement d'effets graphiques, le tout servi par une ambiance sombre toujours au rendez-vous. De plus, le scénario s'étoffe, on commence à rentrer vraiment dans l'intrigue, et la fin de cet opus nous fait saliver d'envie, plus encore que pour le premier. Alors s'il vous plaît messieurs Jean et Gabella, ne nous faites pas revivre le calvaire de l'attente du deuxième tome, on attend vraiment avec impatience le troisième.
Même schéma répétitif et lénifiant (de l'action pour de l'action n'a à mon sens aucun intérêt) pour arriver à une cascade de révélations oiseuses à la fin de l'album, tout en nous annonçant que c'est la fin d'un cycle.
Ah, le cycle est terminé; ce n'est pourtant pas mon impression. L'histoire reste en vrac, une ribambelle de questions demeurent sans réponse (le scénariste est d'ailleurs parti à leur recherche) et au final la désagréable impression qu'on nous a pris pour des ...
Pour ceux qui aimeraient poursuivre signalons qu'une fois enlevées toutes les boursouflures -et dieu sait qu'il y en a- nous sommes dans une histoire moderne de vampires dans laquelle un sang assez particulier permet de maintenir en vie un "personnage important de l'Etat". Si cela vous fait fantasmer : bienvenue !
Les autres, passez votre chemin.
Un monument. Métaphorique, inspiré, mélancolique, ligne claire merveilleuse.
Black Hole est un abysse insondable et Charles Burns un auteur inestimable. J'ai
littéralement dévoré la série. L'intégrale est indispensable pour tout amateur qui
se respecte. Cette bande dessinée dit quelque chose des adolescences, cet âge
des possibles. Elle met en scène l'indicible: le trouble sexuel, les sentiments, le
temps qui passe. Les êtres chers que la vie abîme et que l'on finit par perdre. la
touche de fantastique (clive barker?) ajoute à son pouvoir de fascination.
Des trouvailes assurément comme ces fléchettes empoisonnées au venin de pieuvre bleue et pour lesquelles il convient de brûler la peau avec une cigarette.
Mais à part ça rien ! Ou plutôt si plein de choses : des cadavres à la pelle, de l'action qui masque un vide scénaristique abyssal. On ne voit pas très où l'on veut nous emmener tout en devinant que les auteurs ne le savent pas très bien eux-mêmes.
Un jeune homme, Alex, est doté d'un sang peu commun. Il est lui même peu commun puisque l'alcool n'a pas d'emprise sur lui, il cicatrise à des vitesses records et d'autres choses que le scénaristes nous dévoilera quand il en aura besoin.
Du coup beaucoup de gens s'intéressent à lui dont sa petite copine qui est à la fois sa soeur adoptive, puis plus tard sa demie-soeur, plus tard rien du tout mais toujours sa maîtresse.
Il y a aussi des "méchants" organisateurs de matchs truqués (Alex a fait de la boxe plus jeune) et puis voilà.
Ah ! et en plus on a passé une dizaine de pages dans le sud des Etats-Unis pour une histoire qui n'avait aucun lien avec la trame de la série.
Assez décousu, on le voit.
Album à rapprocher effectivement de l'art brut. Une curiosité à lire qui fait que
l'on oscille sans cesse entre l'invraisemblable et le pathétique. Naïveté et sadisme
sont au menu d'un découpage à l'identique de chacune des histoires. Certaines
cases sont superbes. D'autres le sont nettement moins. La carrière éclair de
Fletcher Hanks, ses soucis personnels et le manque d'implication dans cette
aventure l'empêche de se voir décerner une meilleure note et une meilleure
appréciation. On peut tout de même y voir une graine d'oeuvre "pas comme les
autres".
L'histoire me paraît intéressante suite à une première lecture, bien que parfois,
j'ai eu l'impression que Mills livrait son scénario un peu trop rapidement, évitant
toute once de suspense. Mais ceci dit, le scénario est assez recherché pour que
suite à une seconde lecture la plupart des éléments m'échappe encore, ce qui
démontre, à mes yeux et une fois de plus, le talent incontesté de Pat Mills en
matière de narration. Car lorsque l'on pénètre dans l'histoire, on a le sentiment
que la vie des personnages est déjà entamer, et non qu'elle ne fait que débuter,
comme c'est le cas dans bon nombres de bande-dessinées, et qu'une certaine
partie du récit fut mis en place avant même que l'on n'ait commencer à le lire.
Par la suite, pour ce qui est de l'aspect graphique de ce premier opus, les dessins
se voient fourmillant de détails, ce qui me laissa de longues minutes durant à
tenter de tous les saisir. Le trait de Ledroit impressionne toujours, bien qu'il ait
dessiner Sha avant Requiem puisque je les ait lu dans le sens inverse, allant
jusqu'à me dérouter totalement. Par contre, pour ce qui est du découpage, on
voit bien qu'il reste assez classique, contrairement à ce que Vacom a pu dire,
nous permettant de suivre les cases dans le bon ordre et nous évitant de nous
perdre dans l'enchaînement des dessins.
Ce fut donc un album à lire à maintes reprises, pour moi.
Plusieurs essais à cap Kennedy se terminent par des catastrophes.
Les Américians ont bientôt la certitude qu'une puissante station de brouillage perturbe volontairement les communications spatiales.
Qui peut avoir ainsi envie de titiller les fils de Benjamin Franklin ?
Cuba ? L'Inagua (pays imaginaire inventé pour la circonstance) ?
En fait le vilain dictateur veut déclencher une guerre entre l'Est et l'Ouest afin de devenir maître du monde.
Sans les scènes d'aviation, ce serait lassant car purement ridicule.
Suite de l'album précédent et poursuite de la chasse du sous-marin espion. Rien de bien notable sinon l'apparition du président John Kennedy dans une une scène à la Maison Blanche. Au moment de la parution dans Spirou (1962), il était encore en vie, plus au moment de la parution en album (1964).
Soulignons également que dans le même briefing, un des conseillers du président précise bien qu'il ne s'agit en aucun cas d'un "coup des soviétiques"; la censure française ne tenait vraiment pas à ce que les Russes aient le mauvais rôle.
Le Forrestal fait escale à Norfolk. On y installe du matériel électronique ultra-secret qui pourrait servir à récupérer la capsule Mercury.
Malheureusement d'autres services cherchent à récupérer la capsule et son occupant. Pour mieux réussir dans leur tentative, les "méchant" dans les pattes de Sonny, une jolie créature, Lulu Belle.
Classique et sans surprise.
Plus que réticent au départ, j'ai fini par lire ce premier tome de L'ultime chimère. Finalement, je suis agréablement surpris : on a une intrigue qui démarre fort, enchaîne les mystères, pose d'innombrables questions, présente toute une série de personnages... On ne sait pas encore comment tous ces éléments vont se regrouper mais l'intérêt est bien là. Mon impression globale est donc d'un bon album grand public à la hauteur du plan marketing déployé pour l'occasion. J'espère toutefois que toutes les questions trouveront une réponse et que la fin apportera à la série toute la cohérence nécessaire. La suite nous le dira.
Pour ce qui est du dessin, je reste sur ma première impression. Les trois premières planches signées Héloret remplissent bien leur rôle de mise en bouche, avec une belle ambiance lumineuse. Par contre, le travail de Griffo, s'il ne gêne jamais la lecture, manque de caractère et déçoit par rapport à certaines de ses autres productions. Mais l'ensemble reste très lisible, bien aéré, et je n'ai eu aucun problème pour m'immerger dans l'histoire, à défaut d'être vraiment enthousiasmé par le visuel.
En résumé, une série qui démarre bien sans forcément impressionner non plus. Si tout se tient jusqu'à la fin et que les autres dessinateurs livrent une prestation au moins égale à celle de Griffo et Héloret, on aura un résultat satisfaisant, une série de divertissement de qualité.
Retour à Madripoor : Episode intéressant qui revient une fois de plus sur le passé de Wolverine et les femmes qu'il a aimait. Il semblerait que le mystérieux Romulus soit appelé à devenir la nouvelle Némésis de Wolverine une sorte de nouveau Dent de sabre ce qui serait logique vue que ce dernier semble définitivement out.... jusqu'à son retour.
La maison du sang et des larmes : Voilà une première partie plutôt quelconque qui pour le moment est loin de laisser les lecteur vraiment intéressés.
La dernière tentation d'Eddie Brock : Voilà deux épisodes plutôt sympathiques à lire avec une intrigue assez intéressante et biendéveloppée.
Le poid des mots : Face à face tant attendu entre Spidey et JJ Jameson. Voilà un épisode très intéressant le face à face étant assez révélateur des relations entre les deux individus.
Galerie de monstre : Voilà un épisode plus centré action qui se révèle être plutôt pas mal et cette antipathique équipe des Thunderbolts se retrouve en difficulté face à une équipe improvisée de héros non enregistrés. Bon épisode.
Iron Man : Hulk pas content donc Hulk taper Iron Man voilà un petit résumé de l'épisode. Après avoir soumis le terrible Flèche noir chef des Inhumains qui a pourtant un terrifiant pouvoir voilà que Hulk s'en prend à Iron Man après avoir donner un ultimatum aux responsables de son exil dans l'espace. L'épisode est plutôt intéressant et donne envie de connaitre la suite.
Reconstruction : Voilà une suite à la hauteur pour la nouvelle équipe des Fantastic. Certes il n'y a pas vraiment de surprise (surtout pour qui a l'habitude des comics) mais l'épisode est bien rythmé et se lit avec intérêt.
Et si Captain America participait à la guerre de sécession ? : Petit épisode plutôt sympatique sur une période un peu sous exploité en BD et pourtant il y a de quoi faire.
Oui Virginia le père Noël existe : Petite histoire marante qui sert de bouche trou mais bon elle est sympatique à lire alors ça peu aller.
The Ultron initiative : Fin de l'aventure des Vengeurs de l'initiative. Au final l'intrigue aura été plutôt bonne et la fin introduit une nouvelle intrigue débutée des les Vengeurs secrets. Bon épisode.
A la guerre comme à la guerre : Les alliés de Hulk se réunissent et cherchent de nouveaux appuis pour rejoindre le collosse vert et essayer de le calmer un peu tout en le soutenant dans sa vengeance. Voilà un épisode intéressant qui laisse présager de momment fort.... percutants.
Les chasseurs : Début d'une mini série liée au crossover du momment qui montre que le gouvernement s'était préparé à combatre hulk en utilisant des hommes modifiés pour lui ressembler tout en gardant le contrôle de leur personnalité. Voilà un élément intéressant qui peu s'avérer plutôt pas mal pour la suite du crossover.
Et si Hulk était mort et Caiere avait survécu : Episode intéressant qui montre que Hulk est peut être violent et mortel mais au moins avec lui on souffre moins. L'intrigue bien que courte est bien développée et accroshe bien.
Lycaons, c'est une substance vénéneuse, un récit sombre, burroughsien en diable
qui raconte (sous influence) des histoires de sexe entre garçons, des complots
fourbis par les autorités, des métamorphoses. Alex Barbier procède par aplats de
couleurs, un art bien sentit et bien à lui de l'encrage et des planches ne
comportant que peu de cases. Addictif.
Des questions difficiles : Bon dans la série Hulk pas content donc Hulk écrase là on a la mini série liée au cross over du moment histoire de dire que les X-Men ont participés et faire en sorte de les rendre content pour pas qu'ils se mettent en grève. Donc voilà notre petit Hulki qui débarque pour poser une petite question au professeur Xavier et se retrouve à affronter les jeune X-Men junior parce que bon faut bien un petit combat pour attirer le chaland. Globalement l'épisode est sympa mais loin d'être indispensable. Par contre je me demande bien quelle sera la réponse de Xavier à la question de Hulk.
X-Factor : Voilà la fin d'une bonne histoire avec un Pietro plus diminué que jamais perdant son influance sur tout les ex mutant qui avaient espérés récupéré leur pouvoir grace à lui. L'intrigue est bien développée et la fin à la hauteur de nos espérance. Voilà vraiment une bonne série.
Les plans les mieux élaborés : Voilà une histoire bien intéressante même si la carte de l'agent infiltré est plutôt mal joué et pas vraiment crédible. La fin est plutôt intéressante et promet une suite tout aussi passionante à lire.
Néo univers : L'intrigue est plutôt simple et pas des plus passionante mais il y a pire. en fait ça se laisse lire.
Espèce en danger : Voilà un prologue qui ne prologue pas grand chose. On a certe une réfléxion intéressante sur la situation des mutants mais bon depuis House of M elle a pas trop évoluée.
Aveuglés par la lumière : Bon épisode riche en rebondissement. Dommage que le dessin ne soit pas meilleur ça rendrait l'épisode plus facile à lire. Voilà une intrigue qui débute plutôt bien avec pas mal d'éléments prometteurs.
A la recherche de Magie : Voilà un épisode plutôt léger qui ne fait pas vraiment avancer l'intrigue et servie par un dessin plutôt bof.
Une idée originale (les femmes confédérés défendent leur village et les bleus n'osent pas les attaquer), un peu d'humour, une fin surprenante et la mauvaise humeur de Blutch, album honorable à la qualité de dessin constante.
un volume bien en dessous des précédents. Le problème principal : trop de
scènes d'action! ça en devient vraiment lassant, surtout que les dessins de
Maalev ne s'y prêtent pas énormément. Là où Bendis arrivait à jongler
parfaitement entre discussions ironiques, passages introspectifs et bastons
arrivant à point, il semble ici qu'il ait voulu déséquilibré la balance. Du coup on
a comme d'habitude de très bons passages, mais beaucoup d'autres qui
n'apportent rien. La saveur des épisodes précédents ne fonctionne plus, en
tout cas moins.
Bon ça reste du Bendis et du Maalev (l'expressivité de ses visages est
impressionante), donc ça peut pas être totalement mauvais, c'est juste que
c'est moins bon que sur les épisodes précédents.
Bon volume avec des combats intéressants qui sont en fait un bon entrainement pour les personnages et le tout bourré d'humour. On a quelques révélations sur le personnage d'Asuma notamment sur une partie de son enfance et un apperçu de sa véritable force. L'histoire prend une tournure des plus intéressante et laisse présager une suite très riche en rebondissement, combats et humour.
Début de l'affrontement entre Iron Man et Hulk... pas top du tout. Les auteurs
ne sont pas mentionnés, mais je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse des mêmes
qu'auparavant (dessins différents et scenario qui semble vite expédié - les
frères Knauf ont quand même fait des histoires largement plus travaillées sur
leurs Iron Man). Espérons que la suite nous donnera un affrontement
véritablement au sommet.
Quant au 4 Fantastiques, ça reste du McDuffie et du Pelletier... Très moyen,
donc. Une scène de combat plutôt cool malgré tout.
Reste deux épisodes bouche trou. Tout d'abord un What If qui imagine Steeve
Rogers et la naissance de Captain America pendant la guerre de Sécession.
J'ai bien aimé, avec des dessins intéressants qui m'ont fait (un peu) pensé à
ceux de Maïorana sur Garulfo. Et enfin, le dernier épisode ne nous raconte pas
autre chose que le Noël des Vengeurs (ceux d'avant Civil War). C'est léger,
marrant et agréable à lire, on en demande pas plus.
Ce Marvel Icons 36 n'est donc pas bien top. Et pour preuve : seul les deux
épisodes bouche-trou de la fin lui donne un peu d'intérêt.
Bon volume avec une intrigue qui se développe bien et des mystères qui commences un peu à s'éclaircir. L'essentiel des questions que l'on se posent restent dans le flou le plus total mais on en apprend un peu plus sur Slayan ce qui fait naitre de nouvelles questions. L'intrigue est bien maitrisée et les combats sont plutôt pas mal. Bref vivement la suite.
comme d'habitude l'épisode des Thunderbolts est excellent (Warren Ellis
oblige), on regrette qu'il soit aussi court! Et pour une fois l'action prime sur sur
le reste.
À côté de ça on a une histoire complète d'Aguira-Sacasa en deux épisodes.
C'est plutôt réussit et surtout très sombre, avec un Eddie Brock schizophrène
partagé entre ses convictions et les tentations que lui laissent les restes de
Venom...
Peter David nous sert lui un petit face à face entre J. Johna Jameson et Peter
Parker... Pas mal mais sans plus.
Attention, il ne s'agit pas d'une BD (encore que l'album offre une dizaine de planches inédites et connexes au mythe troien).
Nous avons droit à diverses reflexions, esquisses et croquis et surtout à un dictionnaire des personnages.
Les couvertures couleurs des fascicules originaux (arrêtés au n°22) terminent le volume.
Le premier volume de la saga racontait divers épisodes préliminaires de la guerre de Troie.
Le passage de Pâris de simple vacher à prince de sang, le rapt d'Hélène, la ruse d'Ulysse pour ne pas partir à la guerre, celle de la mère d'Achille, etc.
L'album se terminait avec l'arrivée des fameux mille navires devant la ville de Troie.
Le second volet se concentre essentiellement sur le fameux sacrifice que sera obligé de consentir Agamemnon. En fait, il s'agit ni plus, ni moins que de d'offrir la vie de sa fille Iphigénie aux dieux
Le troisième se focalise essentiellement sur la préparation des combats et sur les "escarmouches" de Tenedos.
Aussi prenant que les précédents. Bon, cela étant, ce type de lecture reste quand même à réserver à ceux qui ont un peu baigné dans la mythologie, les adverses à l'Antiquité risquent de trouver ça longuet.
A noter que la série a déjà ramasser 2 Eisner Awards en 2001 et 2003.
Suite de la narration de la guerre de Troie.
Il y a fort à craindre que cette saga ne puisse aboutir à sa conclusion. Shanover a, en effet prévu, de faire 7 volumes -soit grosso modo 1.500 pages-En ce debut 2008, nous en sommes au tiers environ et rien ne bouge Outre-Atlantique puisque la série se trouve toujours arrêtée fascicule n°26 (ce qui correspond à la fin du tome 3A).
Vu le temps dont a besoin Shanover, il a le temps de se lasser avant de terminer. Songez qu'il a commencé à se documenter sur la guerre de Troie à partir de 1991 et qu'il dessine cette série depuis 1998.
Mais à l'arrivée quel régal !
Des dessins soignés, des décors et des costumes somptueux, une histoire évidemment éternelle et qui fascine depuis des siècles.
Un seul regret peut-être que les dessins restent en noir et blanc. La mise en couleurs serait tout bonnement magnifique et permettrait d'admirer dans leur configuration réelle les merveilles de l'époque.
Mais surtout que Shanower ne se lance pas là dedans, il perdrait du temps. Qu'il continue donc son histoire; il sera toujours temps plus tard de confier cette mission à un coloriste réputé.
Ambitieuse oeuvre que voilà : raconter la guerre de Troie dans son intégralité ! On ne sait sans doute pas assez que "L'illiade", le fameux poème d'Homère ne raconte qu'une petite partie du fameux siège. A titre d'exemple, l'épisode du fameux cheval n'y est même pas; il est conté dans l'Odyssée sous forme de témoignage de la guerre et de la ruse d'Ulysse.
Les sources anciennes sont nombreuses, parcellaires et contradictoires. Nombreuses car même le Romain Virgile a indirectement écrit sur la guerre de Troie ("l'Enéide"). Quant aux auteurs, il y en a une foultitude.
Parcellaires car la plupart de ces écrits (hormis l'Illiade et l'Odyssée bien sûr) ne sont pas parvenus jusqu'à nous.
On les connaît par des résumés qu'ont fait d'autres auteurs, par des critiques et des citations plus ou moins longues sans en savoir vraiment plus.
Contradictoires car plusieurs de ces histoires divergent sur de nombreux points -comme toujours d'ailleurs dans la mythologie grecque.
Bref, rassembler toutes ces histoires pour leur donner un aspect cohérent est du jamais vu.
Resituer l'épopée dans le monde de l'époque est également novateur. La plupart des reconstitutions auxquelles nous avons droit, que ce soit dans la BD ou au cinéma, nous montrent des guerriers en pleine époque hellénistique. Un peu comme si on faisait sur une histoire ayant lieu au Moyen Age avec des personnages habillés comme aujourd'hui !
Il y a certes un parti pris de l'auteur de donner une apparence minoenne et hittite, mais elle est plausible et cohérente. En tout cas conforme à ce que nous savons aujour'hui.
Suite des "Tigres Volants à la rescousse".
Ce cycle marque le retour de Lady X qui n'était donc pas morte dans le sous-marin du "Prototype a disparu", pas plus qu'elle n'était morte lors de leur première rencontre.
Solide et intelligente, elle multiplie les pièges dans lesquels Buck finit par ne pas tomber. En revanche, Sonny si !
En voulant aider, Dave, un jeune pilote soucieux de sauver sa femme et son fils prisonniers des rebelles, Sonny est tombé dans les rets de la redoutable espionne.
Son exécution et celle de son co-équipier sont d'ailleurs prévues pour bientôt...
Formidable album plein d'action avec une échappée dans la jungle des plus palpitantes. A mon sens l'un des meilleurs de la série.
Charlier avait été prévenu : pas question de mettre Buck Danny au Vietnam !
C'est pourquoi cette aventure se déroule au ... Viet-Tan, mélange de Cambodge, Laos et Vietnam.
Une tentative de coup d'état est en train de chasser le roi du pays, traditionnel allié des Américains. Désirant ne pas compliquer les choses au niveau géopolitique tout en soutenant le régime, les Américains envoient sur place Buck et ses hommes qui ont officiellement démissionné de l'armée pour s'engager dans une compagnie privée : les Tigres Volants.
Remarquable et palpitante aventure en deux tomes.
Le choix du FX-13 ayant été définitivement entériné, nos héros se retrouvent sur le pont du Saratoga pour terminer la mise en place de l'appareil dans l'aéronavale.
Toutefois le Saratoga est appelé d'urgence à Manille d'où il recevra de nouveaux ordres. La CIA (que Charlier continue d'ailleurs d'appeler OSS) sait que des jets de chasse ont été achetés et doivent être livrés quelque part.
Ceci corrobore l'impression de Buck qui a croisé à Manille d'anciens pilotes de chasse déserteurs.
Excellent volume où le groupe Beck voit enfin sa chance tourner et ont une chance incroyable de connaitre enfin le succes, bien mérité il faut l'avouer. Au vue de la fin du volume leur chance ne va pas s'arrêter en se bon chemin et les prochains tomes se préparent à être excellents avec l'arrivé d'un nouveau festival. Les choses sérieuses vont enfin reprendre vivement la suite.
Voilà une série qui nous en apprend pas mal sur les Stryges même si pour l'instant leurs origines restent inconnues. Les éléments qui nous sont révélées éclairent sous un autre jours certains éléments révélés dans la série "Le chant des Stryges". Le clan des chimère, outre les révélations qui nous sont faites, se révèle au final une série bien sympatique mais qui n'ateint pas le niveau du premier cycle du Chant des Stryges.
Cette série est tout à fait sympathique dans son ensemble, sa qualité principale étant la couleur, superbe.
Le scénariste arrive à recréer une atmosphère unique japonico-fantastico-médiévalo... indecriptible qui donne du charme à cette série. Dommage que les scénarios manquent d'envergure : peut-être est-ce le format en 2 tomes? Mais alors les histoires devraient être plus percutantes. Un peu d'humour aussi ne fait jamais de mal.
Le dessin est beau et dynamique mais gagnerai beaucoup à être plus ambitieux et explosif.
Ayant accroché sur Golden City, je n'ai pas hésité à me lancer sur une nouvelle série de D. Pecqueur. La couverture donnait aussi envie. Mais au bout du compte, je n'en retire pas grand' chose. Pas très recherché, le personnage Dakota a de quoi être intéressant, de par son passé ou ses motivations, mais au bourt du compte, c'est trop léger.
Très bon album au scénario et aux personnages originaux et aux dessins à la fois simples et touffus ... Le style me rappelle un peu les oeuvres de Johann Sfar ... Le personnage du bourreau réussit à nous pparaitre attachant malgré sa cruauté et le prophète voilé est très drôle avec son immense boule - turban .
Suite de l'épisode précédent, encore que les deux épisodes peuvent se lire séparément. Disons simplement qu'il s'agit du retour des "méchants" qui décidément ne détèlent pas pour "vendre" leur FX-12.
Buck et ses hommes testent les pré-séries du FX-13 mais Sonny envoie tout le monde ou presque à l'hopital dans une manoeuvre de voiture un peu inconsciente.
Du coup arrive un nouveau pilote dont la réputation est bonne mais qui est renfermé sur lui même depuis la mort de son détestable frère jumeau.
Dois-je aller plus loin ?
L'album se laisse lire mais la ficelle est un peu grosse.
A noter que Charlier reprendra l'anecdote du "nounours" dans le cockpit dans son album X-15
La Navy doit bientôt choisir entre 2 appareils, tous deux prototypes. Le FX-12 produit par une société dont c'est la seule chance de survie et le FX-13.
Bien que performant, le FX-13 s'avère d'emblée plus dangereux que son concurrent. Du coup les pilotes et même Slim Holden, un copain de Buck Danny pourtant, préfèrent le FX-12.
Mais Buck croit au FX-13 jusqu'à ce que le drame arrive et qu'un jeune pilote père de famille de surcroît se tue aux commandes de l'appareil.
Buck se serait-il trompé ou bien la réalité serait-elle plus sinistre ?
NB: A noter que Buck Danny va refuser un bakchich de 1/2 million de dollars ce qui en valeur constante ferait à peu près 4 millions d'aujourd'hui !
Mille excuses !
Avec mes gros doigts, j'ai mis l'avis de "Top Secret" sur l'album "Un prototype a disparu". Je corrige donc en faisant l'inverse.
Ce diptyque "SOS Soucoupes Volantes"/"Un prototype..." aborde un intéressant sujet : celui des avions à décollage vertical. De multiples expériences ont été tentées dans ce domaine et depuis fort longtemps. La plupart de ces appareils n'ont jamais dépassé le stade du prototype ou ressemblaient davantage à des autogyres ou des hélicoptères à ailes qu'à des avions.
Dans cette version Charlier nous propose un avion qui ressemble aussi à une fusée et qui est assez proche du X13-Vertijet.
En fait seuls les Britanniques ont à peu près réussi leur coup avec le Harrier qui continue d'ailleurs aujourd'hui encore dans des versions modernisées. Charlier s'en souviendra d'ailleurs puisqu'il prendra le Harrier pour un nouveau diptyque mais avec Michel Tanguy fois dans "Les Vampires attaquent la nuit"/"La Terreur vient du ciel".
En attendant cet album ci n'est pas désagréable et se lit gentiment même si le caractère omniscient de Buck Danny est un peu too much.
Au moment de la parution dans Spirou (1957), les Souscoupes Volantes animent depuis déjà quelques années les conversions. Comment imaginer qu'un pilote de l'aéronavale ne soit pas confronté à ces mystérieux appareils.
L'habileté de Charlier consiste à nous parler des OVNI sans nous en montrer un seul (et pour cause !). En fait, même si le mystère est cousu de fil blanc tout le problème est de savoir si l'un des prototypes qui a disparu s'est bien volatilisé où si c'est le résultat d'une opération d'espionnage (et de chantage sur kidnapping d'enfant).
C'est astucieusement fait et c'est à lire avec la suite dans "Un prototype a disparu".
C'est toujours délicat de donner un avis sur un tome 1 d'une série qui commence (ici c'est prévu en 4 volumes). Comme c'est souvent le cas, ce tome 1, Lady Vivian Hastings est une longue introduction au récit à venir. Il y est question de pirate (le célèbre Long John Silver de l'île au Trésor), d'une Lady (Lady c'est vite dit), de différents margoulins (de bonnes familles et d'origines variées), d'une expédition lointaine et d'une carte au trésor évidemment. Trame des plus classique donc avec un "casting" solide; chaque personnage a sa petite histoire et ses grosses blessures secrètes qui enrichissent le propos. Le tout est servit par le bon dessin de Mathieu Lauffray, sa mise en page est très variée (pages "classiques", scènes ouvertes qui se déroulent sur 2 pages, jeu de "caméra" ) qui donne à l'ensemble beaucoup de dynamisme.
Déçu ? non. Surpris ? non-plus. Envie de lire la suite ? Oui, donc c'est que ça marche !
Je mets seulement 6/10, l'avenir (les 3 autres tomes) nous en dira plus...
Rendez-vous pour le tome 2 :wink:
Ce deuxième volet des aventures de Théodore en Asie tient toutes ses promesses au niveau du déroulement de l'intrigue. Les personnages ont le côté suranné des vieilles photos de famille prenant vie au fil des pages que nous tournons. Le mode narratif allie toujours avec bonheur les planches dessinées et quelques scripts savoureux comme l'idylle naissante entre Théodore et Chouchou. Au delà de l'intrigue en elle même, ce dyptique décrit parfaitement les prémices du déclin de l'empire colonial français.
Avec Céfalus, Debeurme emprunte au Tod Browning de Freaks pour déployer un
bestiaire de personnages étranges à la psyché torturée. Traits flottants,
malingres, dessins pas toujours aimables en font pourtant un auteur singulier et
Céfalus, une oeuvre envoûtante.
L'histoire est un peu maraboutdeficelle ; une suite, une cascade d'événements
nous permettent de suivre l'homme à deux têtes, sa fiancée, un pinocchio SM et
un croisement improbable entre Monsieur Loyal, Dali et un Dr Mabuse charlatan
tout en étrangeté.
La Renaissance est une période riche où s'affrontent l'Art, la Science et la Religion. C'est dans ce contexte sulfureux que se déroule La Licorne. Le scénario tourne autour de la complexité du corps humain et oppose Ambroise Paré, Maitre Nostredame et leurs compagnons dans une course qui les oppose à l'Eglise pour trouver qui a le pouvoir de transformer l'anatomie humaine. Les planches sont d'une rare beauté et rendent parfaitement l'ambiance que l'on se fait de l'univers où évoluait Léonard de Vinci. Ambiance que vient renforcer le magnifique bestiaire imaginé et dessiné par Anthony Jean et qui rajoute une dimension fantastique. Ce deuxième volume confirme la qualité entraperçue dans le premier.
Voilà une histoire qui avait tous les atouts pour plaire, des personnages simples, des paysages de montagne, une idée de scénario et un zeste d'irrationnel. Mais très vite, le sujet est épuisé, les protagonistes semblent s'ennuyer comme dans un mauvais film et même les motivations du petit vieux et de ses robots ne sont pas convaincantes. Winter freaks, une BD assez inutile...
Tout comme souvent pour les premiers tomes, l'histoire reste incomplète, et laisse espérer ou envisager de très bonnes choses à venir. Graphiquement aux premiers abords, je pensais retrouver du "Arcanes du midi-minuit" par le même scénariste, mais pas tant que cela. Et ce n'est pas une critique: les couleurs sont belles, le dessin fluide, et cette histoire d'amulette intrigue. Mais on n'a pas encore assez de renseignements. J'attends la suite impatiemment car piqué au vif. Et j'espère bien ne pas être déçu! En tout cas, j'ai passé un très bon moment à lire cet album...c'est l'essentiel!
Je sais pas trop quoi en penser. Malgré tout j'ai lu la BD avec plaisir découvrant des personnages atypiques et attachants et un dessin que j'aime bien. L'univers dans lequel nos deux héros evolue est assez étonnant ! Quelle époque, quel pays...ajoutez à ca quelques touches de fantastiques et même si il ne se passe pas de milliards de choses et que ce premier tome semble vraiment une introduction à l'intrigue, et bien je ne me suis pas ennuyer une seule seconde et j'ai plutôt hâte de lire la suite...C'est bon signe et preuve que j'ai apprécié !
Suite et fin du cycle tibétain entamé dans "Top Secret".
Or donc, Buck et ses amis vont chercher à retrouver le fameux scientifique allemand von Brantz. Mais un autre groupe, indéterminé pour des raisons de censure, cherche aussi à mettre la main sur le savant.
Rassurez-vous, Buck et ses amis réussiront dans leur entreprise et iront jusqu'à sauver le jeune Dalaï-Lama.
L'album souffre de multiples petites incohérences. Ainsi dans l'album précédent, von Brantz évoque à l'encre synthétique (on dira que c'est en fait du lait car je ne vois pas comment au fond d'une lamasserie il aurait pu créer une véritable encre synthétique ou même profiter d'un jus de citron) son parcours.
Le document est caché dans un moulin à prières, pas de quoi donc en mettre des tonnes, et pourtant la narration traduite par Tumbler (on apprend ainsi qu'il connait la langue de Goethe !) fait plusieurs planches.
Malgré cela Buck trouve que les renseignements sont vagues (c'est vrai qu'il fait davantage allusion à la localisation géographique du prisonnier).
De même tout l'aspect kidnapping du Dalai Lama puis son sauvetage est assez grotesque. Et on pourrait ainsi continuer la liste.
Pour autant Charlier ne fait que perpétuer la tradition des feuilletonistes français du XIXème siècle (il le revendiquait d'ailleurs) pour qui la cohérence s'effaçait devant la perspective de tenir le lecteur en haleine.
Il y a donc plusieurs manière d'appréhender ce diptyque :
- Intéressant pour qui cherche de la pure évasion
- Formidable pour l'aspect documentaire (surtout par ses lacunes et ses clichés)
- Assez quelconque pour qui le lit avec les yeux du nouveau millénaire.
C'est en se rendant aux Indes pour une démonstration aérienne que Buck est ses amis tombe sur un curieux message rédigé en allemand.
Ce document est de la main de von Brantz un célèbre ingénieur qui avait travaillé autrefois sur les V1 et V2.
Or le scientifique est aujourd'hui prisonnier dans une lamasserie thibétaine. Conscient que cet ingénieur ferait gagnger du temps dans la course à l'espace, le gouvernement américain demande au patron du porte-avion Forrestal d'exfiltrer le savant. Ce sont nos héros qui sont bien évidemment chargés de l'affaire.
Si l'album n'est pas palpitant, il est intéressant de le lire pour plusieurs raisons.
La première c'est qu'au moment de sa parution dans Spirou (1958), le Tibet est encore hors de l'emprise de l'armée chinoise. Il y a certes eu un accord en 1951 qui reconnaît la suzeraineté chinoise mais virtuellement le Tibet est encore libre. Ce n'est qu'avec la révolte du 10 mars 1959 que les choses vont véritablement empirer et entrainer d'ailleurs le départ du Dalaï Lama aux Indes.
A l'époque de la parution le Tibet est encore une contrée mystérieuse, visitée par peu d'Occidentaux. Il n'est d'ailleurs pas anodin que sur ce diptyque, Thibet soit orthographié à l'ancienne avec un H entre le T et le I.
La seconde est l'histoire de von Brantz, elle même. En 1958, la conquête de l'espace, essentiellement une affaire de prestige, est engagée entre Soviétiques et Américains. Le but ultime, c'est la lune bien sûr mais de nombreuses étapes restent à franchir.
Von Brantz est bien évidemment une allusion à Werner von Braun qui fut capturé par les Américains dès la fin de la guerre et fit partie du staff de direction de la NASA dès sa création en 1958.
Encore une fois donc Charlier essaie d'être en prise directe sur les évènements même si l'album n'est pas le meilleur de la série (on enreparle dans l'album suivant).
Est-ce à lire absolument ou à avoir absolument ?
Je m'explique. Cet album n'apporte rien de plus que deux histoires parues en albums bien plus tôt : "Les Agresseurs" et "Les Secrets de la Mer Noire".
Ce n'est pas le 6 pages d'une des premières BD de Bergèse (le premier combat du sergent Hardouin), ni même le petit dossier du dessinateur qui légitmerait l'achat de ce volume pour ceux qui ont déjà les deux albums pré-cités.
En revanche, nous avons droit à une aventure forcément inédite de Buck Danny : "Les Oiseaux Noirs". En fait il serait plus juste de parler des 16 premières planches et d'un synopsis permettant d'aller 7 pages plus loin. C'est, en effet, la dernière BD de Charlier, la dernière sur laquelle il a travaillé.
Difficile de savoir, ce qu'aurait donné cette histoire d'espionnage aérien, située aux confins de la mer du Japon et la mer d'Okhotsk.
Le lent tempo du début de l'histoire laisse penser à un diptyque, voire un triptyque. Par mémoire à Jean-Michel Charlier l'histoire ne sera pas poursuivie, même si l'on peut penser que la décomposition de l'URSS quelques mois après la disparition de Charlier aurait rendu le récit un peu obsolète.
L'Alexandre Dumas de la BD méritait bien un coup de chapeau et tous ceux qui ont vibré enfant, adolescent ou adulte devant Jacques Legall, le Démon des Caraïbes, Michel Tanguy, Blueberry et tant d'autres seront à mon sens ravis de posséder son dernier témoignage.
Suite et fin des aventures malaises.
En fait les méchants pirates attaquent les navires pour gagner des sous (jusque là en s'en serait douté), sous qui leur permettront d'acheter des armes pour renverser tous les régimes en place de la région !
C'est dire si c'est grave.
Mais attention, censure oblige, nulle main communiste derrière cela puisque c'est le radjah qui est derrière tout ça (on se disait aussi ...).
Sonny qui n'a rien fait que des bêtises pendant les deux albums tirera tout le monde du piège (forcément diabolique !) des méchants.
Allez roule, ma poule !
Une organisation de pirates maritimes écument la mer des Célèbes et l'ONU a demandé aux forces américaines de régler le problème.
C'est le porte-avion Valley Forge qui est chargé de l'opération.
Parce que la saison de la mousson va commencer, il est décidé que Buck et ses hommes tenteront de trouver une île dans laquelle les Japonais avaient construit un aérodrome durant la guerre.
Au moment de la publication dans Spirou (1956), la guerre du Pacifique est encore assez récente (11 ans) et comme les Japonais avaient, en effet, construit pas mal de bases aériennes la chose est plausible.
Nos 3 héros trouvent l'objet de leur convoitise mais le radjah du coin les exhorte a abandonner les lieux car maudits; c'est d'ailleurs bien pourquoi les Japonais ont perdu !
Mais nos Ricains s'entêtent et les ennuis vont bientôt commencer.
Le Radjah ne jouerait-il pas double jeu ?
Trop grosses ficelles pour mériter autre chose qu'un "pas mal".
Suite de "Menace au Nord" dans lequel on a appris que la chef des espions était une certaine Lady X.
On la découvre cette fois sous un loup noir alors qu'elle essaie d'acheter les services de Buck Danny (pour piloter des avions, ne nous méprenons pas !). Celui-ci refuse et lui arrache le masque et là surprise, il s'agit de ... Jane Hamilton ("la plus célèbre aviatrice du globe" dixit Buck).
En fait, la vraie lady X n'a bien sûr jamais existé. En revanche, Charlier a reconnu s'être inspiré de l'aviatrice allemande Hanna Reitsch qui détenait plusieurs records de vol et dont les nazis avaient fait une icône et qui était elle même une nazie convaincue. Elle essaya d'ailleurs de persuader Hitler, fin avril 45, de fuir Berlin en flammes dans un avion qu'elle aurait piloté. On connaît la suite.
Les Américains la collèrent d'ailleurs en taule pendant 18 mois à la fin de la guerre.
Pour en revenir à l'album, il est assez décevant. La première rencontre avec Lady X méritait vraiment mieux !
En voulant porter secours à un radeau pneumatique qui s'avère d'ailleurs vide, Sonny met la main sur une carte. Petit problème, sur le document une croix indique la situation d'une base américaine ultra-secrète : Target Zero.
C'est de là que les Américains font des essais de fusées intercontinentales à charge nucléaire.
Ceci confirme les craintes de l'état-major américain qui sait qu'une bande d'espions internationaux n'hésitent pas à prendre tous les risques pour photographier les sites les plus sensibles et revendre leurs informations au plus offrant.
Le patron du porte avion Valley Forge reconnait d'ailleurs que Washington a déjà acheté les services de cette organisation qui vendait cette fois là des secrets soviétiques.
On a beau être au pays du capitalisme, une entreprise d'espionnage privée est mal vue ... quand elle commence à léser les intérêts américains.
La fin de l'album est tout simplement grotesque, puisque nos 3 compères survivent à l'explosion d'une bombe nucléaire. Elle appelle néanmoins quelques commentaires.
A l'époque où cette série paraît dans Spirou (1955), on mesure encore mal les effets de la radio-activité. On sait que c'est très dangereux et même mortel, mais on estime que l'effet se limite aux alentours immédiats et disparait rapidement. Beaucoup pensent donc qu'il suffit de s'éloigner de quelques kilomètres pour être protégés.
C'est tellement vrai que les bandes d'actualités américaines de l'époque montraient les exercices d'alerte nucléaires dans les écoles. On conseillait ainsi aux élèves de se cacher sous leur table !
A la maison, c'est le garage où la cave qui étaient conseillés !
Pire encore lors des premiers essais nucléaires français à Reggane dans le Sahara, les soldats n'étaient absolument pas protégés et venaient inspecter le site quelques heures après l'explosion; d'où de nombreux cancers par la suite.
Le cas était bien sûr similaire aux Etats-Unis avec le même type de scandale. Donc en écrivant un tel dénouement, Charlier ne pouvait mesurer les réels conséquences.
Mais cela reste quand même grotesque !
Lire une BD de Dufaux, c'est toujours partir dans un scénario complexe. Avec l'Impératrice Rouge, le lecteur retrouve les ingrédients de cet auteur, érotisme, combat sanglant, conspiration,... Le scénario se met en place dans ce tome 1.
A lire mais il faut aimer le style (également pour les dessins).