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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 72583 avis postés dans la bedetheque
    Christophe C. Le 26/04/2008 à 13:06:18
    Marvel Icons Hors Série - Tome 13 - Provocation

    Très bon numéro de Marvel Ions HS qui voit le retour avec une nouvelle composition de l'équipe des New Warriors. Quand on connait l'historique peu reluisant de cette équipe le titre de cette histoire (provocation) est très bien choisi. Le récit est très prenant et les personnages intéressants. Bien que la révélation finale soit un peu prévisible celà reste quand même un excellent numéro qui donne envie de connaitre la suite de cette série régulière US. En espérant que Panini nous donne la suite un jour (que ce soit en HS ou en format librairie).

    Christophe C. Le 26/04/2008 à 12:25:04
    Hulk (World War Hulk) - Tome 2 - World War Hulk (1)

    Voilà un épisode en demi teinte. Certes le combat face à Iron Man est plutôt intéressant et plaisant à voir mais j'attendais davantage du face à face entre Hulk et Flèce noir. Deux petites tapes, un mumure pour aboutir à une élipse et à un Flèche noir vaincu c'est bien léger tout ça. Dommage car il y avait moyen de faire bien mieux. Mais bon voyons ce que donnera la suite.

    Christophe C. Le 26/04/2008 à 12:19:41
    Superman & Batman (Panini) - Tome 8 - Le dernier lendemain

    La chute de camelot / Le dernier lendemain : Saga intéressante montrant un avenir bien sombre pour le monde et la conclusion de ce numéro est assez bien ficelée pour un prochain développement prometteur.

    Batman & Fils : On pourrait résumer tout ça pour ça. Finalement l'apparition du fils de Batman n'aura pas eu de grande conséquence alors que les possibilités d'utilisation d'un tel personnages était nombreuses et prometteuse. Bref il aurait fallu que Morrisson fasse un peu plus d'effort.

    La nuit du pinguin : nouvelle petite histoire sympatique qui marque le retour du Pingouin mais version honnète homme (moi qui pensait qu'il ignorait la signification du mot honnète). Bon c'est sympa mais pas transcendant.

    fanch7 Le 26/04/2008 à 12:10:29
    Les voyages du Docteur Gulliver - Tome 2 - Livre 2

    Le deuxième tome de "Les voyages du docteur Gulliver" est de ceux que l'on n'oublie pas tant les émotions procurées à sa lecture sont fortes. Bien que l'auteur nous promène à sa guise dans un monde totalement onirique, les personnages y sont toujours vrais et touchants.
    Graphiquement, l'album est très beau. [b]Kokor [/b]maîtrise à merveille l'art du mouvement. Il sait aussi toujours trouver le trait le plus juste pour dessiner les différents sentiments de ses personnages. Tout cela sans esbrouffe... Du grand art. :ok:
    Cet album est une petite merveille à lire absolument! :smile:

    Christophe C. Le 26/04/2008 à 12:00:01
    DC Universe - Tome 33 - Le mystère Star Saphir

    Le nouvel age : Fin de la première saga de la nouvelle JSA. Globalement l'histoire aura été bonne avec un final plutôt pas mal et laissant entrevoir un crossover avec la JLA tout ausi intéressant.

    Titan Est : Poursuite des combats entre les Titans et l'équipe de Deathstroke avec tout de même l'équipe de Deathstroke qui prend vite le dessus. Bonne histoire vivement la suite.

    Le mysrère de Star Saphir : Bon début d'histoire avec une intrigue pour le moment certes classique mais intéressante. Cependant avec un bon dessinnateur celà aurait été bien mieux.

    Le corp de Sinestro Despotellis maître de la peur : Bonne petite histoire nous permetant de faire la connaissance d'un membre du Sinestro corp.

    Kid Amazo : Fin de la saga avec Kid Amazo. La fin de cette histoire est plutôt bien trouvée surtout par rapport au fameux esprit d'équipe de la JLA.

    voltaire Le 26/04/2008 à 11:58:19
    Buck Danny (Tout) - Tome 15 - Zones de combat

    Ces rééditions des aventures de Buck Danny sont certainement très bien pour ceux qui n'ont pas encore les albums brochés (cartonnés depuis). D'autant que cette série ne bénéficie pas d'appareil critique, historique, etc. (à quelques vraies rares exceptions). Bref, c'est pas du boulot d'afficionado !
    Ce ne sont pas les quelques courtes histoires, généralement comiques, qui peuvent faire changer d'avis.
    Cela étant cette "Mascotte" de 6 pages signée Bergèse est un petit bijou.
    Elle nous replonge tout d'abord aux origines de notre trio puisque nous voilà en 1942 au Yunnan (Chine).
    Les Tigres Volants viennent d'intégrer un Belge, un sacré pilote, qui a une sacrée veine. Il l'a tient bien sûr de sa mascotte. On ne peut en dire plus sinon on casse la pirouette finale; mias on peut en revanche en souligner le caractère astucieux et l'hommage qu'il comporte.

    voltaire Le 26/04/2008 à 11:43:23
    Jacques Gallard (Une aventure de) - Tome 2 - Soviet Zig Zag

    Jacques, notre toulousain de choc, vient de gagner un concours pour un séjour à Moscou.
    A l'époque de la création du scénario glasnot et perestroika sont encore des mots inconnus en Occident (ils commencent à le devenir un peu avant la sortie de l'album). Le régime soviétique est toujours une dictature policière et militaire. C'est cela que va dépeindre l'album.

    Le ressort de l'intrigue repose sur l'exfiltration d'un grand joueur d'échecs, joueur qui ressemble à s'y méprendre à Jacques. Son gain au concours était-il si accidentel que cela ? Mais cela n'est pas la préoccupation la plus urgente de notre héros pour le moment.

    voltaire Le 26/04/2008 à 11:30:11
    Rémi Forget (Une aventure de) - Tome 2 - L'herbe du pendu

    Suite du "Masque de la Peur".

    Rémi est parti en Amérique du Sud pour en savoir plus sur la secte de la Maria Madre. Commence alors une suite d'aventures et de rebondissements dans la jungle.
    Pour conter son histoire, Alain Oriol s'est inspiré du massacre du "Temple du Peuple" au Guyana en 1978 dans lequel périrent plus de 900 personnes dont le gourou de la secte.
    Si le déroulé de son histoire est classique, le thème qu'il aborde l'est moins.
    Quant à sa fin, elle reste assez culottée puisqu'elle ne sacrifie pas au "happy ending", bien au contraire.

    voltaire Le 26/04/2008 à 11:24:04
    Rémi Forget (Une aventure de) - Tome 1 - Le masque de la peur

    Panique chez les réfugiés politiques sud-américains. Ils meurent tous les uns après les autres de crise cardiaque. A chaque fois, le visage du défunt est crispé comme s'il était mort de peur. Remi Forget qui s'est fait tabasser par des inconnus et par erreur (c'est ou c'est l'autre ?), mène l'enquête.

    Milan avait donc lancé toute une flopée de BD tantôt destinées à la jeunesse, tantôt destinées à un lectorat adulte. Cette série là penche vers la deuxième catégorie par les thèmes qu'elle aborde (problème des sectes, vices des dictatures, etc.).
    Bien que nombre de leurs albums furent plus qu'honorables, Milan (une maison toulousaine !) abandonna la BD (sinon celles spécifiques pour enfants).
    Echec commercial ? Peut-être.
    Volonté marketing de ne pas polluer leur image (l'axe stratégique est bien le parascolaire; qui plus est la maison était alors tenue par des profs) ? Peut-être aussi.
    En tout cas, c'est dommage, car les choix éditoriaux étaient plutôt bons.

    voltaire Le 26/04/2008 à 11:12:44

    Milan est une maison d'édition spécialisée (avec succès) dans le para-scolaire.
    Pourtant au début des années 80, elle lança plusieurs bandes dessinées dont beaucoup étaient de qualité.
    Tout comme leur série Coline Maillard (voir ce titre), ces aventures de Fanny, Raf et Angelo sont destinées à la jeunesse.
    Mais le scénario de Goux, bien qu'adapté à l'âge de lectorat, est mieux construit que celui de Cothias dans la série précédente. Du coup, l'adulte peut y lire en les lignes et y prendre plaisir.

    voltaire Le 26/04/2008 à 10:44:38

    Une excellente petite BD. Un groupe d'une dizaine de terroristes profitent de la fête du carnaval pour tenter de renverser le gouvernement dictatorial de la Pentapole, effet imaginaire du nord de l'Afrique.
    Ce qui est intéressant dans cette BD, outre les dessins de Tripp, est que le scénariste ne prend pas partie. Compte tenu de leur objectif, les terroristes sont des héros, mais leurs comportements sont ceux de vrais terroristes (ils n'hésitent pas à tuer ceux de leurs compagnons qui flanchent).
    Quant aux "excellences" de la Pentapole, ce sont plus des bouffons que des tortionnaires même s'ils ont mis leur peuple à genoux.
    Ambigu, forcément ambigu !

    voltaire Le 26/04/2008 à 10:35:26
    Peggy Press - Tome 3 - L'étrangleur de Wyngates

    Nous sommes dans les années 20 et Peggy Press, journaliste du Chicago News, se rend en Angleterre pour enquêter sur le meurtre de l'amie d'une amie.
    Pour mieux élucider l'affaire, elle se fait recruter comme secrétaire dans le pensionnat de jeunes filles où le crime a eu lieu.
    Quelconque, même si les dessins de Musquera ont du charme quand ils dépeignent les charmes.

    voltaire Le 26/04/2008 à 10:26:53
    Harry Menkel - Tome 1 - Le sacrifice du fou

    Très étrange BD qui ne laisse pas indifférent.
    Le dessin d'abord, qui vise la ligne claire mais avec un style assez particulier qu'on pourrait presque prendre pour maladroit.
    L'histoire ensuite. Toutes les deux planches, nous sommes invités à jouer un coup sur l'échiquier (à faire), tandis que ce déroule cette histoire de résistance.
    Le titre trouve toute sa signification à la fin.

    Curieux album que je surnote un peu, car il faut vraiment le lire. D'autres aventures d'Harry Menkel nous auraient permis de nous faire une idée plus juste du potentiel du personnage. Cela n'a malheureusement pas été le cas.

    voltaire Le 26/04/2008 à 10:15:52

    Nous sommes en 1952 et Mono Jim a sur le dos toute la mafia new-yorkaise. Pour les beaux yeux de Cathy, il accepte de l'accompagner en Indochine alors en pleine guerre. Il se trouve que le centre de production de drogue pour la mafia se trouve justement dans la région Näm-Pha...
    On le voit le scénario n'est pas d'une originalité folle, encore qu'il se rachète avec une fin pas vraiment rose. Le scénariste cherchait à préserver le suspens pour les albums suivants ? Peut-être, en tout il n'y en a pas eu.
    Les dessins de Maltaite sont toujours bons mais les couleurs, aïe, aïe, aïe, ...
    "Pas mal" et c'est bien payé !

    excessif Le 26/04/2008 à 08:35:21

    Peut-être parce qu'on avait été bouleversés par "NonNonBa", qui traitait de thèmes relativement similaires, "Neige Rouge" a été une légère déception : parmi les 10 récits ici compilés, un certain nombre nous sont finalement trop "étrangers" pour être vraiment compréhensibles (les rituels, mais aussi les us et les coutumes profondes de la campagne japonaise des années 50 ne sont pas si évidents que cela !), sans parler du choix, pertinent sans doute mais finalement déplaisant, de traduire le dialecte local par un patois bien appuyé de nos campagnes françaises ! On s'émerveillera toutefois de la grâce qui naît de certains dessins, conjuguant de manière étonnante simplification un peu maladroite des personnages et grande justesse "d'ambiance" ; on s'étonnera de la trivialité et de la paillardise des rapports (humains, amoureux et largement sexuels) décrits - cela semble une constante dans les chroniques japonaises de cette époque, je pense à "la Ballade de Narayama" ; et quand, d'un coup tout s'assemble, par magie, comme dans "Neige Rouge", le dernier récit, alors oui, on frôle le chef d'oeuvre.

    voltaire Le 25/04/2008 à 21:08:17
    Black Op - Tome 4 - Tome 4

    Je reste un ferme inconditionnel de cette série.
    L'évolution des personnages me paraît tellement vraie et désespérante.
    Ainsi Jo-Ann qui dans les années 60 semblait prête à tout plaquer pour vivre le grand amour avec Floyd, est maintenant habituée au confort et au luxe et n'est pas prête à y renoncer. Faudrait-il pour cela tuer son ancien amant.
    Quant à Lovna qui est passée par tous les stades de l'enfer (de son enfance à sa vie de femme) nous la retrouvons comme brisée et amère de ne pas avoir pu connaître l'once de bonheur que la chance lui a toujours refusé (et cela dès le premier album où elle n'est encore qu'une enfant).
    Dire qu'il faudra attendre 2010 pour connaître la fin de la série !
    (c'est pô juste !)

    voltaire Le 25/04/2008 à 21:02:01
    Black Op - Tome 3 - Tome 3

    La machine est relancée toujours sans aucun temps mort.
    Il faut tirer un coup de chapeau à Desberg pour avoir monté une saga qui joue aussi bien sur le temps présent que sur le passé. Dans ce genre d'affaires, il y a toujours un loupé. Un détail que le scénariste n'avait pas prévu (la série s'écoulant sur plusieurs années) qui fait que cela cloche plus ou moins.
    Rien de tout cela ici. Tout est raccord.
    Quant aux dessins de Labiano qui ont pu être critiqués ici et là, je trouve qu'ils sont loin d'être désagréables. Qui plus est le scénario est tellement remarquable qu'ils seraient mauvais que cela n'aurait aucune importance !

    voltaire Le 25/04/2008 à 20:57:07
    Black Op - Tome 2 - Tome 2

    Suite de la saga de Floyd Whitman.
    La CIA tente toujours de poursuivre son oeuvre de déstabilisation de l'Union Soviétique en aidant la mafia russe à se mettre en place pour mieux saper le régime. Floyd et son acolyte, Big Bob, deviennent des rouages essentiels mais c'est Trent, l'ami d'enfance de Floyd qui en tire les bénéfices.
    Un poil en retrait par rapport au précédent. La recherche d'un second souffle ?

    voltaire Le 25/04/2008 à 20:54:18
    Black Op - Tome 1 - Tome 1

    Tout part d'une élection présidentielle américaine qui s'est joué à quelques centaines de voix près en Floride (ça rappelle vaguement quelque chose !) puis cela bifurque sur la mafia russe et son implantation au pays du capitalisme roi.
    Ce premier album est simplement un chef d'oeuvre. Bâti à coup de flash backs, il nous raconte -sans temps morts- l'histoire de deux amis d'enfance qui entrent tous deux à la CIA (pour des raisons différentes).
    Dans un univers où tous les coups sont permis, l'un sacrifiera son amour après que l'autre lui ait tendu un piège.
    Cette série est une oeuvre majeure, adulte et terriblement bien informée sur les multiples rouages de notre monde moderne.
    XIII et ses épigones, malgré leurs qualités, sont loin, très loin derrière.
    A ne pas rater et à relire pour mieux méditer.

    voltaire Le 25/04/2008 à 20:38:54
    Coline Maillard (Une aventure de) - Tome 2 - Le mystère Peggy Lair

    Second album des aventures de Coline et de son gaffeur de frère Arthur. Yvon, lui est le jeune héros positif (mais il est quasiment absent dans ce volume).
    De cet album on ne retiendra qu'une longue course poursuite en voiture qui ramène "Bullit" à un enfantillage, le tout dans une histoire de sosie pas très convaincante.

    voltaire Le 25/04/2008 à 20:36:36
    Coline Maillard (Une aventure de) - Tome 1 - La Bête de Ronceval

    L'une des premières BD de Cothias mais également de Carrère dont le dessin recèle déjà quelques merveilles.
    Pour ce qui est du scénario nous dirons que l'histoire atteint son public lequel est ouvertement destiné à un lectorat encore jeune. Les héros n'ont d'ailleurs pas d'âge bien défini mais ils n'ont guère plus de 14 ans (ils roulent en vélomoteur/motocyclette).

    C'est donc très gentillet. Cela étant c'est plutôt bien fait et cela fait penser (de loin quand même) au "Chateau Maudit" avec Valhardi ou à "Surboum pour 4 roues" avec Gil Jourdan.

    La Pop Le 25/04/2008 à 13:01:28
    Paradis perdu - Tome 4 - Terres

    Je ne suis pas d'accord avec toutes les critiques qui ont été faites jusque là sur le scénario.
    D'abord, OK le dessin est magnifique, surexpressionniste, surexagéré, d'un symbolisme qui se marie parfaitement avec le contexte du récit. Les magnifiques couleurs d'Alexe n'y sont pas d'ailleurs étrangères.

    Maintenant le point qui fache : le scénar.

    OUI on ne comprend pas grand chose quand on le lit la première fois.
    OUI on ne comprend pas grand chose quand on le lit la deuxième fois.
    Mais il reste un sentiment de poésie qui donne envie d'y revenir : au moins on est pas dans le surréchauffé "Anges contre démons, mais non le monde n'est pas tout blanc ou tout noir en fait en morale de fin, ah bon on savait pas!"
    NON je n'ai pas tout compris, mais j'ai envie de comprendre et de le relire. Et même si c'est loin d'être de la philosophie, Ange nous laisse libres d'interpréter comme on veut et en cela nous fait réfléchir.

    Pourquoi une BD serait un ojet de divertissement qu'on lit une fois sans effort et qu'on juge, et non comme un livre le point de départ d'une réflexion personnelle?

    Et la figure de l'instant où Dieu et Diable s'embrassent est juste sublime...

    macluvboat Le 24/04/2008 à 22:34:08

    Dés que l'on parle du Grall, il faut des chevaliers, des combats, des héros. Eh bien, ici on trouve tout cela mais pas comme l'on pense, de nombreux personnages pour un combat pas comme les autres.
    Les dessins sont très beaux (certaines planches façon moyenageuse sont hilarantes), les personnages créés sont excellents (notamment les soeurs grises ou les fées) et le scénario très loufoque...

    macluvboat Le 24/04/2008 à 22:25:39

    Rien d'extraordinaire, aucun héros superflu, non, simplement une tranche de vie, comme toute personne, dans son jeune âge, peut en vivre. Des moments simples mais tellement vivants...
    On se laisse attirer par ces dessins et ce scénario sans liens.
    A lire et à relire pour rappeler à chacun ses souvenirs d'enfance.

    voltaire Le 24/04/2008 à 21:21:28

    Voici une BD rare dans tous les sens du terme.
    D'abord parce qu'elle ne se trouve pas si facilement que cela, ensuite parce qu'elle a un charme certain et une histoire peu commune.

    Pour l'apprécier pleinement, le second degré s'impose mais alors quel régal !
    Ténébrax, le méchant archétypal, entend bien sûr conquérir le monde mais il compte le faire en partant du métro parisien. Un certain nombre de voyageurs disparaissent emportés par des rats habillés comme vous et moi et qui sont à la solde de l'infâme Ténébrax. Le commissaire Bougon part à l'assaut du bandit.

    On aura compris le ton de cette BD décalée que l'on doit au tandem Lob/Pichard. Malheureusement, le journal "Chouchou" (nom d'un personnage assez fameux au milieu des années 60) fit faillite et Ténébrax disparut de la scène. Le magazine italien Linus le reprit en 1967 pour des aventures inédites, situées cette fois à Milan et toujours sous la baguette de Lob et Pichard.

    Cette suite italienne ne sera jamais éditée en album mais Métal Hurlant en reprendra quelques pages dans un de ces numéros en 1979.
    A quand une réédition complète de ces aventures ?

    madlosa Le 24/04/2008 à 21:16:18
    Albatros - Tome 3 - Le murmure des âmes

    "Le murmure des âmes" pourrait être l'illustration du poême de Ch BAUDELAIRE tiré des fleurs du mal. En effet le grand navire majesteux qui volait précédemment git blessé comme Emerance son capitaine et ressemble à cet albatros qui devient maladroit lorsqu'il touche le sol car son élégance et sa magie l'ont quitté. Cette fable est bouleversante et nous entraîne dans les pas d'Ombeline, le p'tit moineau qui apprivoise les mouettes pour sauver le cuistot. Un poême à l'ambiance "fellinienne" beau mais sans ostentation. On en redemande !!!

    voltaire Le 24/04/2008 à 20:56:12
    Marada la louve (L'odyssée de) - Tome 1 - Marada la louve

    Une BD d'heroic fantasy assez classique et pas mal faite. On pense évidemment à Red Sonja ou à Ghita d'Alizarr de Frank Thorne. Cette Marada là est moins déshabillée mais (presque) aussi joli.
    Presque car si le dessin de Bolton est de qualité (Doug Headline dans sa postface le considère comme le fils d'Harold Foster !), les couleurs sont franchement pas terribles. Elles font penser à un vieux film en noir et blanc qu'on aurait colorisé.

    L'hisotire est pas mal faite, à mi-chemin entre celles des héroïnes mentionnées plus et celles des "Armées du Conquérant".

    voltaire Le 24/04/2008 à 20:42:54

    A l'époque (1988) les PC étaient rarissimes et avaient à peine commencé leur intégration dans certaines entreprises (et vraiment pas toutes !). Les jeux sur ordinateur étaient donc par définition inconnus. Ce genre de bouquin était donc le jeu de PC de l'époque mais évidemment sans PC !
    Le principe est simple : Une histoire est contée le lecteur a plusieurs choix (en général c'est une alternative). En fonction de sa réponse, il se rend à telle page (ou telle vignette) et l'histoire continue.
    Inutile de dire qu'en 44 planches et plusieurs fins les histoires ne sont pas très consistantes et les profils psychologiques pas fondamentalement développés.

    Mais cela a son charme surtout qu'ici c'est Terpant qui est au dessin et qu'il ne manque pas de talent le bougre !

    voltaire Le 24/04/2008 à 20:32:13

    1/2 douzaines d'histoires noires comme le titre l'indique. Dans le lot du bon et du moins bon mais "Love story" et "La veuve du capitaine" valent vraiment le détour. Les autres soit reprennent des histoires archi-classiques comme "Belle à croquer" soit n'ont pas un grand intérêt (pour ne pas dire nulles !).
    On reconnaîtra les femmes de Jordi Bernet sont toujours désirables et qu'il est un maître incontesté du noir et blanc.
    Mais tout le monde était déjà au courant.

    voltaire Le 24/04/2008 à 20:21:06

    Un album de pub certes mais surtout une vraie BD de 30 planches.
    Le professeur Barthélémy Duflo est convaincu que la légende du Dieu Stentor est réelle; c'est pourquoi il s'envole vers le Yucatan avec Marie-Odile Bachelet et Xavier Dorger. La première est une spécialiste du café, le second est un journaliste.
    Le problème est bien sûr qu'ils sont suivis par deux gredins.

    Pas inoubliable certes, mais fort plaisant, bien que les couleurs soient un peu fadasses. A déguster après un repas ... comme il se doit.

    voltaire Le 24/04/2008 à 20:09:50
    Damoclès - Tome 1 - Protection rapprochée

    L'agence Damoclès propose ses services de protection aux gens fortunés qui redoutent un enlèvement. L'un d'eux, un Britannique d'origine égyptienne (on pense bien sûr au propriétaire d'Harrods, du Ritz parisien et du club de Fulham) chérit son fils unique. Celui-ci est menacé d'enlèvement par le groupe Sherwood. Ces terroristes s'inspirent de Robin de Bois mais plutôt que de demander une rançon pécuniaire demandent à leurs otages d'arrêter les délocalisations, les pollutions, etc.
    L'originalité du bouquin (et de sa suite) est que des "gentils" protègent des "méchants" contre d'autres "gentils" qui ont des manières de "méchants".

    Ce premier album est donc plutôt une très bonne surprise, surprise confortée par un dessin fort plaisant et des couleurs qui flattent les sens.
    A suivre donc.

    trodine Le 24/04/2008 à 13:14:06
    La vengeance du Comte Skarbek - Tome 2 - Second chapitre : Un cœur de bronze

    Merveileux albums (les 2): les dessins sont tout d'abord exceptionnels:
    un tableau à chaque case ! L'histoire est très prenante et même si on sent la fin assez tôt dans le récit, on est vite pris par le scénario qui réserve pas mal de surprise quand même.
    superbe et à recommander.
    Par contre, ce qui me gonfle, c'est l'obligation DE METTRE LES 300 CARACTERES DANS CE SITE QUAND ON VEUT POSTER UN AVIS !
    çA SERA DU COUP LE DERNIER AVIS POUR MA PART §

    voltaire Le 23/04/2008 à 19:50:52
    Phenomenum - Tome 2 - Opus 1 : Futur Antérieur

    Même principe que dans l'album précédent mais cette fois l'histoire est racontée par Jacques Antelme, un ami de Yann, professeur de médecine.
    Le scénario patine un peu dans tous les sens (Illuminati, services secrets) et fait assaut de bons sentiments (un peu mièvres).
    Il s'emmêle aussi les pinceaux dans les paradoxes temporels qui ne sont pas respectés (Yann accouche ainsi sa mère en 2018 alors qu'il est né en 1974, sans qu'il y ait d'explication logique).
    Bref, c'est nettement un ton en dessous et c'est bien dommage !

    voltaire Le 23/04/2008 à 19:45:06
    Phenomenum - Tome 1 - Opus 0

    BD très intéressante qui reprend un thème rarement exploité dans le fantastique : la maîtrise du déroulement du temps.
    Je n'ai pas souvenir de film traitement spécifiquement de ce sujet, sinon un téléfilm suisse des années dont j'ai oublié le titre.
    Yann a cette faculté qui les permet d'accélérer le temps; il peut donc voler à sa guise puisque ce qu'il vit en 1 heure ne vaut qu'à peine une seconde pour les autres.
    Ceci lui vaut de voir arriver les balles et de les éviter, réminiscence de Matrix (1999).
    Mais ce super-pouvoir va le mettre en difficulté puisque tous les services secrets du monde vont vouloir lui mettre la main dessus et cela lui coûtera ce qu'on croît être l'amour de sa vie.

    Le livre oscille constamment entre romance, action et fantastique sans vraiment trancher. Qui plus est l'histoire est racontée par un narrateur, en l'occurence le héros. C'est une chose rare dans la BD et crée donc une distanciation entre l'aventure proprement dite et le lecteur.
    Néanmoins l'originalité du sujet et la qualité des dessins (et des couleurs) incitent vivement à recommander cette lecture.

    olivius81 Le 22/04/2008 à 22:45:22
    Jérôme K. Jérôme Bloche - Tome 12 - Le gabion

    Histoire gentille mais assez prévisible. Le sujet (la perte d'une enfant tuée et violée) est traité de façon assez plate sans suspens. Le seul piment est apporté par le dynamisme et les remarques de Babette à propos de son petit ami confronté à la faim! Cet album nous ouvre sur le monde de la chasse et la découverte des gabions

    olivius81 Le 22/04/2008 à 22:16:06
    Mémoires d'un aventurier - Tome 3 - Opium

    Une suite bien décevante de ce triptyque si bien commencé. La qualité du graphisme reste le seul atout majeur de ce volume. L'histoire manque de dynamisme, de réalisme et est mal reliée avec les deux précédentes. Certaines péripéties sont parachutées de façon incongrue: l'arrivée du père (encore jeune) du bagne de Cayenne...la surprise de la fin est assez tirée par les cheveux. Enfin, on aurait aimé savoir pourquoi le héros finit sa vie à Paris dans une demeure orientale arabe et le pourquoi de sa supposée conversion à l'orientalisme voire à l'Islam.

    olivius81 Le 22/04/2008 à 20:48:00
    Mémoires d'un aventurier - Tome 2 - Ariane

    Ce second tome,délaisse un peu le contexte historique et militaire de la guerre du Tonkin;mais est de la même veine que le premier. Le suspense de cette saga familiale est toujours bien mené, original, imprévisible. Les paysages, l'atmosphère sont bien rendus, cette série gagne à être lue et connue au même titre que les grands classiques de la collection Vécu

    olivius81 Le 22/04/2008 à 20:37:56
    Mémoires d'un aventurier - Tome 1 - Pierre de Saint-Fiacre

    Cet album est une réussite tant sur le plan graphique, esthétique qu'historique; L'auteur nous plonge au coeur de la guerre du Tonkin avec un réel souci du détail (notament une bonne reproduction du Bayard, le navire envoyé par la France...) Un point cependant lui empêche d'atteindre la perfection, Saïgon fut prise en avril 1882, et non en 1883 année où se place le récit fort bien mené de l'auteur. La recontre avec Jules Verne est surprenante mais originale.Le suspense est tenant, les couleurs et les décors captivants. On a hâte de lire la suite

    voltaire Le 22/04/2008 à 20:24:47
    Game Keeper - Tome 1 - Le Garde-chasse 1

    Une grosse, grosse baffe !
    On se croirait au cinéma dans un film d'action, sans aucun temps mort. Ce n'est sans doute pas un hasard puisque Guy Ritchie est sensé avoir travaillé sur le scénar. Sensé car le scénario est signé Andy Diggle; du coup on peut se demander si le nom du réalisateur britannique n'est pas une simple opération marketing.
    Le dessin est très original et les épisodes du passé, en noir et blanc, sont proprement magnifique.
    Cette histoire -violente- tient toutes ses promesses et j'ai hâte d'avoir la suite, à moins que je ne craque pas avant et file acheter les épisodes parus en anglais.

    voltaire Le 22/04/2008 à 20:19:29
    Élysée République - Tome 2 - Immunité Présidentielle

    Suite des aventures de Constant Kérel contre le président Montfaure.
    On en sait un peu plus sur les motivations assassines du président mais pas beaucoup plus car, avec un art consommé de la narration, le scénariste entrecoupe le temps présent avec le passé de Constant Kérel.
    Et c'est très intéressant, voire passionnant.
    Cet album a (presque) gommé le côté outrancier du premier album (je rappelle que Constant Kérel s'amusait à Quasimodo sur les tours de Notre-Dame !). Du coup cela devient davantage crédible car en politique si les coups sont mortels, ils sont toujours feutrés.

    lacale Le 22/04/2008 à 13:46:38
    Le vent dans les Sables - Tome 1 - L'invitation au voyage

    Je me suis franchement ennuyé sur cette BD, j'ai fait confiance aux critiques , tant pis pour moi, les dessins sont ch.... en dessous, le senar itou dommage

    La Pop Le 22/04/2008 à 13:33:50
    Garulfo - Tome 6 - La Belle et les Bêtes

    Quelle mise en scène, quelle prose!!! Le talent immense d'Ayrolles est ici mis au grand jour. Jouant comme à son habitude avec les traditions, et contes populaires, il habille, comme dans "De capes et de crocs" l'imaginaire collectif de sa touche personnelle hilarante et poétique.
    Le dessin, dynamique, expressif et léger, très mis en valeur par cette mise en scène exceptionnelle est parfaitement adapté au scénariste, il me semble même plus que le dessin de Masbou.
    Alors pourquoi pas 10/10? Uniquement parce qu'il manque les vers avec lesquels Ayrolles nous a habitué à la perfection...

    Pascal et Caro Le 22/04/2008 à 09:43:00
    R97

    Un voyage initiatique aux parfums d'outre mer. Un régal !
    Prenez à la plume Bernard Giraudeau, écrivain de Marine et surtout marin dans
    sa jeunesse avant de devenir acteur, et au dessin Christian Cailleaux, déjà auteur
    entre autres des magnifiques "troisième thé" et "les imposteurs", vous obtiendrez
    ce chef d'oeuvre qui raconte le voyage initiatique d'un jeune marin (derrière
    lequel se cache Bernard Giraudeau) autour du monde à bord du R97 (numéro de
    coque du fameux porte hélicoptères Jeanne d'Arc). J'ai adoré et j'y ai trouvé le
    même plaisir qu'à la lecture du "réducteur de vitesse" de Christophe Blain. Bon
    voyage !

    madlosa Le 21/04/2008 à 23:07:43
    Black Op - Tome 4 - Tome 4

    Black Op est une série très réussie. Le scénario et les dessins rendent parfaitement l'insouciance de ces jeunes gars jouant avec de l'argent facile. Mais voilà la série pourrait aussi s'intituler "ne réveillez pas le monstre qui dort" ou encore "l'apprenti sorcier". Enrichir la mafia russe pour éliminer le communisme, c'est utiliser la peste pour tuer le choléra et Floyd s'en rend progressivement compte surtout lorsque le sort de Lovna est en jeu. Les auteurs utilisent encore avec brio les flash back qui nous permettent de suivre avec passion l'évolution des alliances sur fond de trahison qui vont mettre en sérieux danger Floyd Lovna Ray et bouleverser leurs existences. Alors oui Black Op 4 c'est du solide !

    ayeaye Le 21/04/2008 à 21:56:07
    Hel - Tome 1 - L'éveil de la bête

    Je ne vais pas être très original, mais effectivement, cette BD est vraiment très bonne, que ce soit d'un point de vue graphique ou scénaristique : tout cela nous met l'eau à la bouche, vivement la suite !!
    Sinon, l'astuce du jour : une BD à lire avec un dico pas loin : par moments, on est à la limite de l'érudition linguitisque !

    voltaire Le 21/04/2008 à 20:10:46
    Bunker (Betbeder/Bec) - Tome 1 - Les frontières interdites

    Sur une planète inconnue, une ligne de démarcation sépare le monde barbare du monde civilisé sur plus de 10.000 kms.
    Une escouade de nouveaux soldats vient d'être mutée dans ce qui sera leur refuge pendant de longs mois (années ?).
    Chouette cela fait penser au "Désert des Tartares" de Buzzati !
    Comme le jeune héros est un idéaliste va-t-en-guerre convaincu, nous allons aussi avoir droit à une fable sur l'apprentissage de la vie et de la mort, le fait de devenir un homme, etc.
    Les premières planches sont plutôt sympa même si le dessin est assez quelconque. Les uniformes de l'armée sont parfois ceux des Tommies britanniques, parfois ceux de la wermacht. Bref, on note un caractère un peu foutraque d'une armée en pleine décomposition que les hélicoptères de style soviétique ne font que renforcer cette impression dans un heureux mélange ancien/moderne.
    En plus les héros portent tous des noms à consonnances slaves.
    Rechouette, se dit-on nous allons avoir droit à une fable, ou mieux encore à un conte philosophique moderne.

    Sauf que toutes les bonnes idées sont lç et que de scénario, il n'y a pas. Alors pour meubler, les scénaristes vont piquer des idées chez Chrichton dans son "Royaume de Rothgar" (ressorti sous le titre "Les mangeurs de morts" puis sous le titre du film "Le 13ème guerrier"). Petite nuance, on mélange Néandethaliens et monstres.
    C'est du fantastique, coco, c'est sûr que ça va plaire !
    Eh bien non, cela ne m'a pas plu, j'ai même trouvé cela assez nul, mais compte tenu des idées de départ je laisse malgré tout une note "moyenne".
    Une chose est sûre n'est pas Buzzati qui veut !

    ayeaye Le 21/04/2008 à 19:16:57
    Marvel Zombies - Tome 2 - Evil dead

    Une BD certes pas indispensable, mais très plaisante à lire, et même "jouissive": on n'a pas trop de questions à se poser, et on n'est pas obligé de connaître l'univers Marvel.
    L'introduction du personnage d'Evil Dead permet d'aller plus loin dans le trash et l'humour noir que dans "Famine" (avec lequel il n'y a pas de réelle concordance).
    Bref, ça se lit vite et sans se prendre la tête, marrant.

    ayeaye Le 21/04/2008 à 19:08:23
    Tatanka (Callède/Séjourné) - Tome 4 - Infiltration

    Pour l'instant le meilleur album de cette série, elle-même excellente.
    Le scénario met un peu de côté l'intrigue (trop ?) "Alerte" : les différents personnages sont creusés, l'ambiance est lourde, voire électrique, puis on plonge sur la fin vers un dénouement qui laisse présager un cinquième (et MALHEUREUSEMENT) dernier tome du meilleur cru !
    Enfin, on ne le dira jamais assez : bravo pour les dessins qui servent admirablement bien une histoire très prenante.

    mauro Le 21/04/2008 à 15:58:42

    les dessins sont superbes, tres different du style kirby,buscema, mais tout aussi personnel.quand a l'histoire....mettre fin aux aventures cosmiques du surfer d'argent me semble assez...inconscient.le surfer ne peut disparaitre du monde de marvel c'est un personnage bien trop important tout comme sont createur galactus.je dois dire que sa "mort" que les scenaristes on ecris ma semblé un peu illogique par rapport a ces pouvoirs...le surfer ne "pouvait" pas mourir comme "ça"..d'ou ma note tres moyenne..8/10 pour les dessins, 8/10 sur une partie du scenariot et 1/10 sur comme "ils" on vu sa mort..les fans de ce personnage comprendront ce que je veux dire.

    toine74 Le 21/04/2008 à 15:15:02
    Légende - Tome 1 - L'enfant loup

    Après le western spaghetti et les vampires, Swolfs s'attaque au récit moyenâgeux et sa "Légende" m'a profondément déçu (pour être poli). Ca fait longtemps que je n'ai pas lu une aussi mauvaise BD : poncifs que même Van Hamme n'oserait pas, dialogues en dessous de tout et intrigue de pochette surprise. On se croirait dans une BD de gare des années 50 : le duc faible et "contrôlé" par un ministre tendance sataniste à barbichette et regard torve , un héritier au-cœur-pur spolié éduqué par un ermite druidesque, les brigands rudes-mais-au-grand-cœur et quelques femelles vaguement habillées. Comme on est au moyen-âge les dialogues sont truffés d'expressions ampoulées vaguement archaïques qui ferait rougir même Jacques Martin, étrangement toutes les couches sociales parlent avec le même registre. Il n'y a que le dessin qui surnage dans ce gâchi, mais malgré son métier et son art du découpage (merci Derib) Swolfs n'arrive pas à donner un quelconque intérêt à ce triste récit. J'oubliais le côté triste, on ne trouve aucun humour et aucun second degré (ou alors c'est du masochisme) dans cette histoire.

    Je ne suis pas souvent aussi catégorique dans mes avis, mais là je ne vois rien à sauver. Tout y a déjà été vu et revu des milliers de fois, il n'y a pas une idée originale; c'est une BD vulgaire et vide. A fuir.

    voltaire Le 21/04/2008 à 13:49:23
    Eric Castel - Tome 8 - La grande décision

    C'est assez cocasse de relire cette BD 1/4 de siècle après sa diffusion.
    Drôle parce que les moeurs du football ont bien changé.
    Drôle aussi de voir un PSG en haut de l'affiche.
    Mais ce sont, avec les dessins de Reding toujours aussi précis, les seuls éléments notable d'une série sympathique certes mais ronronnait.

    voltaire Le 21/04/2008 à 13:47:00
    Eric Castel - Tome 7 - La Nuit de Tibidabo

    Pas grand chose à se mettre sous la dent sinon que Pablito est enlevé. Du moins le croit-on.
    A part ça, Eric quitte le Barça en pleine saison (à la veille de la finale de la CEVA) pour aller rejoindre ... le PSG qui va lui même jouer la finale (on est vraiment en pleine fiction !).
    Sinon les dessins de Reding sont toujours aussi bons.

    zemartinus Le 21/04/2008 à 00:33:49

    Comme à son habitude, Marc-Antoine Mathieu déploit dans cet album son
    imagination sans se fixer aucune limite. Les idées et les concepts fusent et
    priment sur tout le reste. Les personnages ne sont là que pour porter
    l'histoire, et l'histoire n'est là que pour porter les idées. Et quand on parle
    d'idées, ce ne sont pas des moindres (un monde placé "entre la 2e et la 3e
    dimension", l'absence de point de chute... et encore mille et une trouvailles
    toutes plus géniales les unes que les autres).

    La manière d'introduire et de conclure l'histoire est en elle-même géniale. Puis
    on entre dans une intrigue très "Mathieusienne" : Julius Corentin Acquefacques
    "rêve dans un rêve" de la perte d'un point de chute. La réalité s'en retrouve
    alors modifiée, et notre héros-rêveur est débauché par le corps scientifique
    pour partir "hors de la réalité" chercher un nouveau point de chute. On part
    alors dans un petit régal de voyage où chaque page nous offre de nouvelles
    surprises plus extraordinaires les unes que les autres, où chaque case, chaque
    bulle, chaque dessin est une petite merveille d'invention, où Marc-Antoine
    Mathieu s'amuse dès qu'il le peut à jouer avec son support.
    Vient s'ajouter à cela un humour très bien sentit, arrivant toujours à point, fait
    de jeux sur les mots et d'absurdités, une ligne claire des plus efficace et de
    superbes applats de noir qui nous font rentrer entièrement dans le graphisme
    de la BD, et toujours cette part non négligeable laissée à une réflexion
    ouverte.

    Ce cinquième (et ultime?) aventure de Julius Corentin Acquefacques est donc
    un très bon album qui se lit sans peine et avec grand plaisir, faisant "glisser"
    le lecteur le long de ses pages avec grande facilité, pour notre plus grand
    bonheur.

    zemartinus Le 20/04/2008 à 22:13:18

    From Hell n'est pas une BD facile. La lecture peut être fastidieuse, le dessin
    rebutant et peu agréable, le scénario difficile à saisir... Mais si on fait l'effort
    d'aller jusqu'au bout, si on arrive à surmonter les passages ennuyeux, on se
    rend alors compte qu'on vient de lire un chef-d'oeuvre, une bande dessinée
    construite de manière extrêmement complexe (et complète), avec un nombre
    important de niveaux de lecture.

    Au départ l'ambition peut sembler assez faible : donner une version de
    l'énigme de Jack l'Eventreur. Mais là-dessus viennent se greffer tout un tas
    d'intrigues secondaires, un nombre impressionant de points de vue, de styles,
    de genres. From Hell est un livre complet, entier, comparable de par son
    étendu et le champs qu'il recouvre aux grands romans-fleuves tel que Guerre
    et Paix ou Les Misérables. C'est un livre énorme, tant par l'érudition et les
    connaissances qu'il aura fallu à son auteur pour l'écrire que par sa
    construction narrative impressionante et son contenu extrêmement riche. Seul
    une BD pouvait offrir un tel rendu (bien plus qu'un roman), et sans doute seul
    Moore pouvait le faire ainsi.

    Le livre débute difficiliement : on commence par ne rien comprendre. On nous
    livre des scènes, des informations dont on ne voit ni l'utilité ni même le
    rapport qu'elles ont entre elles, ça semble extrêmement confus et fouillis. Puis
    ça s'éclaircit petit à petit... vient alors un chapitre extrêmement fastidieux à
    lire (on est alors vers la page 90). Il s'agit de la visite des symboles francs-
    maçoniques de Londres par William Gull, accompagné de son fidèle cochet
    Nettley. Sans doute les 30 pages les plus denses de toute l'histoire de la
    bande dessinée (surtout compte-tenu du format comics). Il m'aura fallu plus
    d'une heure pour en venir à bout, et comme beaucoup j'ai faillit décrocher à
    ce moment-là, malgré que ce passage soit une mine de savoir vraiment
    intéressante à découvrir, passionante même sur certains points.
    La suite est moins difficile, on arrive à vraiment entrer dans le livre, avec ses
    hauts et ses bas. Viennent alors les 150 dernières pages, véritablement les
    plus prenantes du bouquin, les plus extraordinaires... Et dire que j'avais faillit
    lâcher le livre pas longtemps avant d'arriver à cette partie finale. On a le droit
    (enfin) au dénouement de toutes les intrigues que l'auteur a trainé jusque là,
    au recoupement de toutes les informations qui ont été éparpillées tout le long
    du bouquin. Et puis cet extraordinaire chapitre 14, tout à fait onirique,
    déroutant mais tombant à point, qui à cette faculté de nous transcender... On
    comprend d'ailleurs en re-feuilletant le bouquin que ce chapitre est dans la
    continuité logique d'autres parties et n'est pas un ovni malgré l'impression qu'il
    pourrait donner.

    Difficile à cerner dans sa plenitude lors d'une simple lecture, From Hell contient
    heureusement une appendice de 50 pages où Moore explique les passages
    sombres ou peu compréhensibles, donne ses sources, cite ses auteurs. Les
    renvois à ces notes sont du coup souvent le bienvenue et permettent de saisir
    l'oeuvre dans sa totalité pour peu qu'on se donne la peine de pousser la
    réflexion personnelle assez loin.

    zaaor Le 20/04/2008 à 21:24:57

    Voici un environnement hostile où le combat engagé entre l'homme et la nature
    prouve qu'il n'y a pas qu'à savoir où l'on va pour être en mesure d'y arriver sans
    embûche.

    Tout devient comme huis clos glacial où personne n'aurait envie d'aller mettre le
    bout de son nez.

    L'homme est seul avec son chien loup, le froid et quelques allumettes. Peut-on
    survivre dans ces conditions à une température Yukonesque de -60 degrés?

    C'est la question intéressante posée par Jack London et interprétée
    intelligemment par Chabouté.

    voltaire Le 20/04/2008 à 20:38:11
    Buck Danny - Tome 48 - Tonnerre sur la Cordillère

    Suite et fin de l'album "Zone Interdite"
    Rien de très exceptionnel dans cet album.
    Le thème du coup d'état, on l'a vu une palanquée de fois. Que ce coup d'état soit financé par l'argent de la drogue n'a rien non plus d'original.
    Restent les combats aériens plutôt bien menés.
    Mais globalement c'est un album de plus sans plus.

    voltaire Le 20/04/2008 à 20:33:35
    Buck Danny - Tome 47 - Zone interdite

    Le Managua est un pays fictif d'Amérique Latine que Charlier avait sorti de son chapeau pour une aventure de Tanguy et Laverdure.
    Depuis le pays a repris du service chez Buck Danny cette fois, dans l'épisode "Mission Apocalypse". Nous y retournons cette fois-ci encore sous la demande du sous-secretaire d'état aux affaires étrangères et du directeur adjoint de la DEA. Ce directeur ressemble à s'y méprendre à J-M Charlier et son nom est d'ailleur John M. Charliey.
    Sinon cet album est l'occasion de retrouver le liuetenant Cindy McPherson qui est "punie" de ses frasques bosniaques en étant interdite de chasseur. Du coup, elle fait du vol cargo pour le compte de l'armée en mission au Managua.
    Il y a également une autre jeune femme dans l'album mais elle n'est plus une inconnue (malgré son nom), aussi on ne la présentera pas.

    Noubealitas Le 20/04/2008 à 19:46:13

    Ouais, et ben contrairement à l'avis général, je n'ai jamais été franchement convaincu par ces Idées Noires. Autant j'adore Franquin pour son Gaston ou son Marsupilami, autant cet album, bien qu'efficace par le dessin, parait être le produit d'un soixante-huitard attardé contestant toute la société à la façon d'un lycéen pré-pubère . Plutôt pitoyable de la part de quelqu'un qui avait sorti de mémorables Spirou et Fantasio...

    voltaire Le 20/04/2008 à 18:54:44
    Eric Castel - Tome 6 - Le secret de Pablito

    Un album tout à fait insipide sans aucun autre intérêt que d'admirer les dessins de Raymond Reding (c'est déjà pas mal). Pour le reste, j'en suis encore des années après à chercher le scénario.
    Comme R.R. a fait des albums bien plus intéressants, c'est vers eux qu'il faut aller et oublier cette oeuvre alimentaire (mon cher Watson !).

    voltaire Le 20/04/2008 à 18:45:03
    Ruden - Tome 1 - L'or blanc de Marseille

    Un dessin pas terrible.
    Des couleurs assez quelconques.
    Un scénario pas très original qu'on a vu et revu avec pour seule originalité de voir un bout de son action à Marseille.
    Des personnages assez stéréotypés.
    Pas très excitant tout ça donc pas très tenté de recommander cet album.
    L'absence de second album et donc de suite semble indiquer que plusieurs personnes partageaient mon avis.

    voltaire Le 20/04/2008 à 18:16:10
    Martin Milan (2e Série) - Tome 6 - Il s'appelait Jérôme

    Cinq histoires courtes dans lesquelles le fantastique n'est qu'un prétexte pour mieux nous offrir de belles pages de poésie.
    A ce titre la première nouvelle qui donne d'ailleurs de matière très classique son titre à l'album est un pur chef d'oeuvre de poésie et de tendresse.
    Les autres nouvelles ne sont pas à cette hauteur mais ça c'était mission impossible.

    voltaire Le 20/04/2008 à 18:11:36

    Un album pornographique dont le dessin classique n'a rien d'exceptionnel mais est pourtant plusieurs tons au dessus d'un scénario d'une nullité affligeante.
    Une chanteuse française est chargée par un militaire ... d'une mission qui l'amène à Vienne.
    Là elle doit séduire un ingénieur chimiste pour lui subtiliser la formule d'un nouveau type de gaz particulièrement destructeur.
    Le thème aurait pu donner des choses attrayantes mais tout n'est prétexte qu'à un triste étalage de chair.

    voltaire Le 20/04/2008 à 16:21:23
    Miss - Tome 4 - Sale blague mon amour

    Dernier album de la série avec un dessin moins foutraque et des couleurs moins suprenantes.
    Le meurtre central de l'album est assez réussi notamment lors de la poursuite sur la glace. Quant au reste on apprend surtout que Slim est tuberculeux et que le traitement de toutes façons aléatoire coûtera un oeil.
    On quitte cette série à regret mais au bon moment car il faut reconnaître qu'elle commençait à patiner sévère.

    voltaire Le 20/04/2008 à 16:17:37
    Miss - Tome 3 - Blanc comme le lys

    Slim et Nola vont successivement se retrouver devant trois dossiers différents.
    Le premier concerne un prédicateur qui baptise ses fidèle dans l'Harlem River et qui nous vaut un joli assassinat.
    Le second est encore plus brillant puisqu'il s'agit d'un meurtre sur un parcours de golf avec de surcroît des démêlées avec le KKK (ce qui donne la couverture). Le troisième enfin est celle du petite mais riche grand-mère qui veut récupérer son angélique petit-fils qui croupit dans un asile d'aliénés sur la demande expresse de la seconde épouse de son fils.
    Evidemment la réalité sera plus cynique encore.

    voltaire Le 20/04/2008 à 16:12:40
    Miss - Tome 2 - Une chanson douce

    Deuxième épisode de la Miss.
    Toujours aussi violent, toujours aussi sexué, toujours aussi grossier mais toujours aussi prenant. Et pourtant le caractère que je qualifierai d'hors norme tant pour le dessin que les couleurs fait qu'il faut s'accrocher. Mais le scénar est suffisamment fort pour qu'on fasse fi de ce qui autrement serait rédhibitoire.
    Cette fois ci Nola et Slim doivent opérer dans la "haute". Mais de rebondissements en rebondissements les cadavres s'accumulent.

    voltaire Le 20/04/2008 à 16:07:48
    Miss - Tome 1 - Bloody Manhattan

    Nous sommes en 1923, à New York. C'est l'époque où la prohibition s'est installée et où les revolvers sont de sortie. C'est aussi l'époque où Harlem devient un quartier noir.
    C'est tout cela que nous offre Philippe Thirault.
    Les 4/5 premières pages qui servent à présenter l'héroïne, Nola, sont fulgurantes. Sa rencontre avec Frankie, un ex flic, puis avec Slim Wilhite, un souteneur noir de Harlem, feront d'elle une tueuse professionnelle.

    voltaire Le 20/04/2008 à 12:43:10
    Buck Danny - Tome 46 - L'escadrille fantôme

    Bergèse est cette fois seul aux commandes de l'appareil.
    Il choisit le conflit serbo-bosniaque pour situer son histoire. Le pourquoi de cette escadrille fantôme est assez simple. De façon à rester dans les "clous" de leur mission onusienne, les Américains n'ont d'autre choix pour soulager Sarajevo de bombardements incessants que de monter une "escadrille fantôme" qui ira détruire l'artillerie serbe dans le plus grand secret.

    L'histoire, la vraie, va rattraper cette histoire puisqu'en fait les avions de l'ONU finiront bien par faire la mission de Buck mais sans se cacher.

    voltaire Le 20/04/2008 à 12:38:54
    Buck Danny - Tome 45 - Les Secrets de la mer Noire

    La mort de J-M Charlier va laisser la série en déshérance pendant quelque temps. C'est à Jacques de Douhet de reprendre le scénario en même temps que le défi. Force est de reconnaitre qu'il s'en tire très bien.

    Nous sommes dans une de ces périodes charnières de l'histoire du monde, le mur de Berlin est tombé (1989) mais l'URSS ne s'est pas encore décomposée (1991). Tous les observateurs de l'époque sentent bien qu'à un moment ou à un autre des forces contre réactionnaires vont tenter de reprendre le pouvoir à Gorbatchev. C'est en effet ce qui se fera et achèvera de précipiter la chute de l'URSS.

    C'est cette période pré-insurrectionnelle qui est choisie dans cet album. Buck est invité sous un nom d'emprunt à visiter l'aéronavale soviétique stationnée en mer Noire.
    Mais les opposants au régime ont vent de la chose et vont se charger de la faire passer pour un espion pour mieux discréditer la glasnot. Du coup Buck va être le témoin d'une véritable guerre civile de l'ombre.

    voltaire Le 20/04/2008 à 12:16:31
    Buck Danny - Tome 44 - Les "Agresseurs"

    Dernier album signé Charlier. Une aventure one hlot plus longue qu'à l'accoutumée (62 planches) comme si Charlier répugnait à abandonner ses héros.
    Une histoire très originale aussi que celle de ce défecteur russe qui passe aux Etats-Unis avec son Mig 29 ety demande l'asile politique.
    Pour prouver sa bonne fois, il signale un bon nombre de balises que les Soviétiques ont implanté en Alaska. Du coup, il est rapatrié dans LA base ultra-secrète du Nevada.
    Et si c'était en fait un espion soviétique ?

    Curieux album où J-M Charlier fait d'un soviétique un héros positif (c'était quand même grosso modo plutôt le contraire jusqu'à présent !). Buck Danny allant même jusqu'à lui rendre hommage.
    Un bel album !

    voltaire Le 20/04/2008 à 12:10:50
    Buck Danny - Tome 43 - Le feu du ciel

    Pour le dernier album de son dernier grand cycle (près de 150 planches !) Charlier se permet d'y mettre du suspens jusqu'à quasiment la dernière page.
    C'est donc un scénariste en pleine possession de son art que nous applaudissons dans cet épisode.
    Nous avons droit à tout ou presque : Buck prisonnier des Cubains, le Tomcat nucléaire protégé par un vol commercial d'AeroMexico, etc.

    On notera aussi la présence de Ronald Reagan mais pas comme vignette fugitive mais comme partie prenante de l'histoire. Il intervient d'ailleurs à la dernière planche pour y apporter une note comique.
    La reprise de ces 3 albums au cinéma ferait à n'en pas douter un blockbuster.

    voltaire Le 20/04/2008 à 11:39:57
    Buck Danny - Tome 42 - Les pilotes de l'enfer

    Pour Buck, il n'y a pas de doute, le message des terroristes indiquant qu'ils souhaitaient négocier la restitution des avions et des armes atomiques est un piège.
    Il imagine au contraire que 3 points névralgiques pourraient être visés : le canal de Panama, la base américaine de Guantanamo à Cuba et le cap Canaveral. Mais l'amiral ne peut rien faire; ses ordres sont formels : il doit mettre tous ses moyens disponibles pour protéger la conférence de Cancun (qui historiquement eu bien lieu).

    Buck négocie avec son patron 3 jours de permission pour enquêter de son côté et ce qu'il va finir par apprendre est que c'est Cancun, elle même qui est l'objectif des terroristes.

    voltaire Le 20/04/2008 à 11:32:32
    Buck Danny - Tome 41 - Mission 'Apocalypse'

    En nous narrant ce cycle atomique de trois volumes, Charlier nous sans le savoir nous offre sa dernière saga aérienne. Son dernier album ne sera en effet qu'un one shot.
    Une conférence réunissant tous les chefs d'état occidentaux doit se tenir dans les prochaines semaines (au départ de l'histoire). On y ignore encore le lieu exact mais on sait que cette réunion se fera dans l'arc caraïbe.
    En attendant un bombardier US a été attaqué dans le grand nord et 3 bombes nucléaires ont disparu.
    De la même manière, alors qu'il était au Managua pour une démonstration, Buck Danny a vu deux de ses chasseurs bombardiers Tomcat être enlevés.

    Qui peut bien être derrière tout ça ? Oui, vous avez deviné c'est elle ! Notons qu'elle s'est encore fait faire une opération de chirurgie plastique (elle ressemble, quel curieux hasard, à l'épouse de Francis Bergèse !).

    zemartinus Le 20/04/2008 à 11:15:29
    Hellblazer (Toth) - Tome 1 - Hard Time

    Hard Time regroupe les épisodes 146, 147, 148, 149 et 150 de la série
    anglaise Hellblazer.

    Azzarello et Corben nous proposent une plongée cauchemardesque dans un
    univers carcéral quelque peu exagéré mais véritablement inquiétant.
    Dantesque pourrions-nous même dire. John Constantine, bien qu'innocent du
    crime dont on l'accuse, y nage comme un poisson dans l'eau : il fascine les
    autres détenus, manipule son monde, appeure chaque gang qui compose la
    prison... Rapidement, une foule de rumeurs circulent sur son compte.

    Brian Azzarello, qui s'est vu ouvrir les portes du succès par sa série phare
    "100 Bullets", nous sert ici des histoires très violentes, exaltées par des
    dialogues secs, tranchants, qui touchent droit au but. Mais tout cet univers ne
    pourrait exister sans la géniale touche de Richard Corben : visages disloqués,
    pris sur le vif, tout à fait moches dans leur déformation ; des angles de vue en
    plongé ou contre-plongé alternant avec des gros plans ; des murs crasseux,
    des ombres vives, de l'épaisseur, de l'humide. Autant vous le dire : l'auteur de
    Den s'est surpassé. "Le trait de Corben est de chair, de graisse et de tendon,
    de rictus et de grimace, replet et pendouillant, squarneux et fibreux, gras,
    veiné, ridé, vergéturé". Une description très exacte du dessin de Corben faite
    par Jean-Marc Lainé dans l'introduction de l'édition française.

    Hard Time... un petit bijou (mais un crasseux bijou).

    zemartinus Le 20/04/2008 à 10:54:13

    Amer Beton aurait très bien put s'appeler Takara tant le rôle tenu par cette
    ville est primordial. Elle est la cible de tous les enjeux, le sujet de toutes les
    conversations. Et parlons-en de cette ville! enseignes lumineuses et publicités
    tapageuses à tous les coins de rue, comme pour parodier les villes japonaises.
    Parodie, car cette ville n'a rien de réaliste : façades courbées, immeubles
    bombés, ruelles ondulées, le tout dessiné avec un déni évident et volontaire
    des proportions. Une ville souple, déformée, presque organique. Une ville
    bourrée de détails insignifiants mais graphiquement riches, parsemée de
    sculptures étranges qui jonchent les places et les trottoirs. Assurément,
    Matsumoto a pris un grand plaisir à dessiner ce manga, tant pour les décors
    urbains improbables que pour les expressions exacerbées des personnages,
    tant pour les scènes d'actions transfigurées par les déformations de la ville
    que pour les tenues et coiffures assez fantastiques de certains protagonistes.
    Peu avenant au tout premier abord, le trait un peu enfantin et cartoonesque
    de Matsumoto révèle toute sa richesse au fur et à mesure que l'on avance
    dans le récit, un trait génial aux influences profondément underground.

    Takara, donc. En défenseurs de cette ville se lèvent deux petits voyous que
    l'on surnomme "les Chats" : Blanko et Noiro, deux frères de même pas 10
    ans. Deux faces d'une seule personne : le coeur et la tête, le rêveur et le
    cynique. L'incarnation de la dualité des choses en quelques sortes, tant
    présente dans la culture japonaise et représentée en général par le yin et le
    yang. Noiro est réaliste, froid, tandis que Blanko - son opposé en toute chose
    mais aussi sa doublure, les deux frères étant véritablement inséparables - se
    présente à nous comme un enfant candide, joyeux, légèrement autiste, un
    peu attardé, un peu poète aussi, qui n'a de cesse de chantonner des textes de
    son cru comme "le cerveau sort par le nez mais c'est pas de la soupe!" et de
    répéter "y'a pas d'prob! y'a pas d'prob!" à tous propos.

    La violence est omniprésente et les "Chats" en use et en abuse en toutes
    occasions. Une violence brute et fracassante, inévitable dans cette ville
    grouillante de gangs et de yakuzas. Autour des deux bambins se démènent
    toute une faune de personnages étonnants qui viennent colorer cette comédie
    dramatique. Il y a Sawada, le flic tout juste débarqué et décomplexé de sa
    frigidité sexuelle, ne rêvant que de pouvoir un jour tirer un coup de pistolet.
    Suzuki, que la pègre a surnommé le Rat, un yakuza calme, débonnaire,
    toujours le sourire en coin et la moquerie à la bouche. Son opposé Kimura,
    violent, agressif, impulsif, sans scrupules. Ou encore le "grand-père" de
    Blanko et Noiro, un sage désabusé et réaliste, le flic Fujimura, les deux frères
    "du jour et de la nuit", le Serpent, Chokola...
    Autant de personnalités qui donnent à la ville de Takara son identité propre.
    Autant de personnalités qui "font" le récit. Le récit, entre autres, d'une
    séparation forcée et de ses effets. Un récit menée avec une très grande
    habileté par le virtuose de la mise en scène qu'est Matsumoto, un récit
    soutenu par un excellent enchaînement des séquences et un découpage en
    tranches horizontales d'un grand effet graphique.

    Amer Beton, c'est un ovni dans le monde de la bande dessinée japonaise, un
    chef-d'oeuvre dont on parle encore plus de dix ans après sa sortie. Et c'est
    bien normal.

    voltaire Le 19/04/2008 à 18:56:10
    Bételgeuse - Tome 5 - L'autre

    Il était temps que cela se termine.
    Joliesse et beauté sont des notions certes intéressantes mais à un moment on finit par se poser la question :"Qu'y a-t-il dans l'assiette ?" et c'est là où il faut reconnaître que c'est assez vide.
    Oh les 44 planches réglementaires sont remplies ... mais surtout de clichés !

    voltaire Le 19/04/2008 à 18:53:20
    Bételgeuse - Tome 4 - Les cavernes

    Betelgeuse, c'est très gentil mais ça finit par lasser.
    Bon, c'est vrai Léo est dans son genre un génie capable de nous bâtir à chaque fois un bestiaire renouvelé.
    Bon, d'accord, ces couleurs sont réussies et il donne là la pleine mesure de son talent.
    Bon d'accord, ses héroïnes sont attachantes mais le vide absolu du scénario se fait tout de même sentir surtout à la fin du 4ème aventure !

    voltaire Le 19/04/2008 à 18:49:34
    Bételgeuse - Tome 3 - L'expédition

    L'action se concentre fortement sur Kim.
    Il faut dire que depuis le début de l'histoire, elle a pris l'habitude de se dépoitrailler et que du coup elle affole, les protagonistes mâles de la série (et accessoirement parfois aussi les lecteurs).
    Le prétexte de cette histoire d'expédition pour juger de "l'humanité" des iums est assez ridicule mais nous fait découvrir de superbes paysages aussi bien extérieurs qu'intérieurs (je pense aux cavernes).
    Le talent du dessinateur ne serait pas là, je pense qu'on s'ennuierait ferme car l'histoire n'est pas vraiment palpitante.

    voltaire Le 19/04/2008 à 18:44:52
    Bételgeuse - Tome 2 - Les survivants

    Toujours beaucoup d'imagination et un dessin qui s'affirme de plus en plus. On tombe amoureux de ces iums, sorte de gros pandas qui peuvent être dangereux.
    A franchement parler, pas de suspens, peu d'action mais des paysages et un bestiaire magnifiques. Cela compense et permet de faire passer le temps.

    voltaire Le 19/04/2008 à 18:41:09
    Bételgeuse - Tome 1 - La planète

    Je ne connaissais pas "Les Mondes d'Aldébaran" et ai donc débuté la série par ce cycle.
    J'avoue avoir été conquis. Par l'imagination du scénariste d'abord, même si différents éléments me semblent inspirés par "Dune" ou "Star Wars" (pour ce dernier je pense à la ferme dans le désert). Mais c'est très correct. Pas le chef d'oeuvre annoncé certes, mais une très bonne BD.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:52:55
    Spawn (Semic) - Tome 36 - Spawn 36

    Numéros 36 à 39 :

    Voilà quatres bons numéros qui font bien avancé l'histoire avec Spawn qui réalise enfin ce qu'il est et ce qui est attendu de lui mais aussi ce qu'il doit réaliser pour mettre fin à la guerre entre le ciel et l'enfer qui dure depuis des millénaires. L'intrigue reprend enfin de l'intérêt et celà donne envie de connaitre la suite, en espérant que cette dernière soit bien exploitée.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:44:25
    Marvel Universe (Panini - 2007) - Tome 8 - Annihilation : Conquête (1)

    Globalement il s'agit d'un très bon numéro d'introduction à la nouvelle saga "Annihilation conquest" qui semble aussi bien partie que la précédente "Annihilation". Les personnages principaux de ce numéro son Quasar (maintenant Phyla-Vell fille du premier Capitain Marvel) et Dragon Lune. On peut dire que ce numéro est bourré d'action, de rebondissements et d'infos pour la mise en place de la nouvelle grande saga cosmique. Bref un numéro que je recommande vraiment aux amateurs du genre.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:33:50
    Spider-Man Hors Série (1re série) - Tome 26 - Red sonja

    Voilà une histoire assez sympa qui donne envie de mieux connaitre le personnage de Red Sonja (en plus ça tombe bien Panini à commencé à publier ses aventures quel heureux hasard). Globalement l'intrigue est pas mal mais en rappel une autre très ressemblante paru dans les intégrales X-Men si je ne me trompe. Bon Spiderman est là donc l'humour aussi et ça passe plutôt bien.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:27:29
    X-Men Hors Série (1re série- 2001) - Tome 14 - Arme X: Ebauche

    Ce numéro des HS X-Men est loin d'être le meilleur que j'ai lu. Bien qu'il y ait deux/trois histoires intéressantes avec le côté manipulations psychologiques pour créer des soldats soumis au projet Arme X, globalement c'est loin de marquer.Bon je n'ai pas lu la série Arme X paru dans les numéros de Wolverine (je ne devais pas encore avoir commencée la série à ce moment là) mais ces one shot d'introduction ne sont pas ce qui va me donner l'envie de vouloir découvrir cette série.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:11:27
    Du plomb dans la tête - Tome 2 - Les gros poissons

    Tome 2 et 3 :

    Malgré un premier tome marqué par de grosses incohérences rendant l'histoire pas terrible les deux volumes suivants rattrapent agréablement le coup. L'intrigue devient plus intéressante avec des rebondissements bien trouvé et une évolution globale très bien pensée sortant du sacro saint gentils d'un côté et méchants de l'autres. Ces deux volumes arrivent même à faire oublier le premier tome pour laisser le souvenir d'une série agréable à lire.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 17:00:17
    FullMetal Alchemist - Tome 16 - Tome 16

    Un vrai régal que ce volume dont l'histoire avance certes lentement mais en s'attardant sur les personnages et leur motivations, leur évolution. de plus l'intrigue va dans une direction des plus prometteuse et laisse encore présager de nombreux volumes passionnants. On en est déjà au tome 16 et pourtant le potentiel de développement de cette série est encore très impressionant. Je me demande à quoi tout celà va aboutir vivement la suite.

    Christophe C. Le 19/04/2008 à 16:48:48
    Détective Conan - Tome 56 - Tome 56

    Les deux premières enquêtes sont plutôt sympaz bien que ne faisant pas avancer la trame. Le ton est toujours aussi léger bref rien à redire. La dernière enquête par contre donne une nouvelle piste sur les hommes en noir, une nouvelle pièce pour ce gigantesque puzzle et on en apprend davantage sur Eisuke et son rapport avec les hommes en noir. A voir comment tout celà va évoluer.

    monsieur burp Le 19/04/2008 à 12:45:07

    Réquiem.
    Cela annonce tout de suite le ton de l'album. Le parcours touche à sa fin et il faut faire des choix...
    J'ai été snobé par le magnifique dessin de Ribic Esad. C'est grandiose, c'est beau. Les couleurs ne sont pas agressives ce qui va très bien avec ce triste scénario. Couleurs directes ou informatisées ?
    Quant au scénario, on se laisse entrainer dans cette histoire.
    Dommage, notre héros ne reviendra plus... ?
    Monsieur Marvel a t-il réfléchi à cette triste conséquence.....

    voltaire Le 19/04/2008 à 12:33:00
    Le deuil impossible - Tome 2 - Le Démon de l'Escurial

    Si le premier album se focalisait sur les évènements de 1578, celui-ci se déroule essentiellement plus de vingt ans après. En 1597, un inconnu se prétend Dom Sebastiao, roi de Portugal. Comme nous sommes à Venise et que la Sérénissime République est prudente, elle se sontente d'enfermer ce qui pourrait n'être qu'un affabulateur.
    Le procès débute deux ans plus tard et le prisonnier s'avère convaincant au point qu'il obtient de pouvoir retourner "voir son peuple".
    Un long voyage périlleux s'annonce.

    Pour savoir la suite de cette histoire mieux se tourner vers les livres d'histoire car la suite en BD n'est jamais (ou pas encore) sortie. On a apprendra dans les ouvrages académiques que ce survivance possible de Dom Sebastiao a pris pour nom le sébastianisme et que quatre personnes ont ainsi prétendu être le roi. La dernière tentative date de 1598 (notre histoire donc) et se termina au gibet en 1610.
    Il y avait donc encore plein de chose à raconter. Dommage !

    voltaire Le 19/04/2008 à 12:15:16
    Le deuil impossible - Tome 1 - Le chevalier du Christ

    Excellente BD sur un thème historique peu connu des Français, la bataille d'Alcazarquivir (1578) également connue sous le nom de Ksar-el-Kébir et orthographiée dans l'album Alcacer-Kébir.
    C'est en voulant s'approprier une partie de littoral marocain que les Portugais subirent une cuisante défaite mais surtout virent leur roi mourir.

    "Virent" est d'ailleurs un bien grand mot, puisqu'en fait on suppose qu'il est mort dans la bataille. Cette série est donc basée sur le retour éventuel de ce roi, ce qui ne va pas sans poser de problème puisque sa mort à entraîner l'union de l'Espagne et du Portugal.
    Aussi la survenue à Venise d'un homme qui se prétend être l'ancien roi est-elle annonciatrice de drames.

    Plutôt très bien fait avec un dessin parfois un peu trop académique. Mais on se laisse prendre au jeu.

    voltaire Le 19/04/2008 à 11:43:05

    Seule une fin un peu bavarde et (un peu) tarabiscotée empêche de décrocher la timbale du chef d'oeuvre.
    Tout dans cet opus n'est qu'allusions, clins d'oeil et références.
    Le nom de l'héroïne d'abord : Thelma Ritter.
    Thelma Ritter (1905-1969) est le nom d'une actrice que l'on retrouve notamment dans "Fenêtre sur cour" (1954) d'Alfred Hitchcock mais également dans "Confidences pour l'Oreiller" (1959) de Michael Gordon. Dans les deux cas, elle joue un rôle comique. Celui d'une femme de ménage astucieuse, un brin pocharde et au grand coeur. Ce n'est donc pas un hasard si les auteurs lui font réendosser un costume similaire ici.

    Tout débute quand elle rencontre un homme hagard qui lui demande tout de go, si elle le connaît. Mais la fille de la (grande) maison dans laquelle travaille Thelma repèré l'inconnu et pour mieux le "sauver" l'engage comme préposé à la piscine. Là où les choses se compliquent, c'est que d'autres personnes s'intéressent à ce mystérieux individu. D'ailleurs le jardinier va être abattu par méprise, l'assassin pensant qu'il s'agissait de "Max", Linelle -la fille de la maison l'a prénommé ainsi-.

    Voici pour la trame, intéressante à souhait. Quant aux allusions multiples on citera encore le prénom de l'héroïne, Linelle, contraction de Linda Darnell, célèbre actrice de l'époque qui prête plus ou moins ses traits à l'héroïne de papier. Ce Ted Benoit la, sans être mortimeresque, a plein de talent, voire du génie. Son tandem avec Pierre Nedjar est d'une totale efficacité.

    A ce propos quel éditeur aura l'intelligence de remettre Pierre Nedjar "aux affaires". Ce n'est pas qu'on manque de scénaristes aujourd'hui, mais celui-ci est vraiment talentueux.

    voltaire Le 19/04/2008 à 10:01:10
    Buck Danny - Tome 40 - La Reine fantôme - "Ghost Queen"

    Bien qu'étant passionnant, ce triptyque de la drogue repose sur un postulat peu crédible : à savoir qu'un état indépendant, sans autres appuis géopolitiques, se livre "ouvertement" à la culture du pavot. Dans un tel cas, l'aéronavale aurait vite fait de nettoyer le terrain.

    Notre réalité est plus subtile que cela. Les champs de pavots sont situées officiellement dans des zones rebelles (Triangle d'or, vallées afghanes, etc.). Ces mensonges n'abusent personne mais bien malin qui peut apporter une preuve tangible de collusion entre ces prétendus (voirs réels) rebelles et les gouvernements en place. Qui plus est tous ces régimes sont soutenus par d'autres (Chine pour la Birmanie par exemple), ce qui pourrait avoir un effet de dissémination. Tout ceci donc pour dire qu'un état isolé et trafiquant ouvertement dans la drogue aurait peu de chances d'échapper aux foudres américaines.

    Mais ceci nous permet d'avoir une saga fort réjouissante. Ainsi donc sachant qu'ils ont été percés à jour par les Américains, les trafiquants organisent la "moisson" un peu plus vite que prévu et envoient leur production par le fleuve en employant une technique viet minh (barils soudés, à moitié remplis pour leur permettre une flottaison et descendant imperturbablement les fleuves).

    Je passe sous silence les multiples péripéties, toujours est-il que la drogue va être récupérée par un cargo financé par la mafia le "Ghost Queen". La configuration du "Haut-Sarrawak-du-Nord" (oups !) étant ce qu'elle est (multiples îlots) permettant d'échapper à la surveillance aérienne, comment Buck et ses amis vont-ils faire pour empêcher des "dizaines de milliers de kids américains de mourir (de cette saloperie)" ?

    Une pensée émue pour Victor Hubinon qu'il allait s'envoler pour d'autres cieux et dont c'était la dernière histoire. Rien que pour lui rendre hommage, cet album est à ranger dans la catégorie des "Indispensables".

    voltaire Le 19/04/2008 à 09:40:26
    Buck Danny - Tome 39 - Requins en mer de Chine

    En situant son action au Sarawak, Charlier pensait être tranquille. Situé au nord-ouest de Bornéo, ce sultanat doit sa réputation au fait que pendant longtemps ce sont des "Rajahs Blancs" qui gouvernèrent le pays pendant près d'un siècle. Quelle belle BD cela ferait !
    Toujours est-il qu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le pays est ruiné. Le petit-neveu de James Brook, fondateur de la dynastie, préfère alors offrir le sultanat à la couronne britannique.
    C'est ce qui explique que le Sarawak fasse partie de la Malaisie.
    Comme c'est ainsi qu'il est écrit dans le tome précédent, j'imagine que les oreilles de Charlier ont dû siffler. C'est pourquoi dans cet album ci, plus question de Sarawak mias plutôt d'un Sarawak du Nord, d'un Haut Sarawak ou même d'un Sarrawak avec 2 R. On sent bien que Charlier n'est pas fixé et qu'il a du se faire taper sur les doigts.
    (avis sur l'abum dans le suivant)


    voltaire Le 19/04/2008 à 09:27:11
    Buck Danny - Tome 38 - La vallée de la mort verte

    Au cours d'un vol dans la tempête (depuis le temps que cela dure, il faudrait conseiller à la Navy d'arrêter les vols en plein ouragan; on ne compte plus les zincs envoyés à la baille par Buck et ses copains !) Sonny est obligé de crasher son avion. Tandis qu'il saute en parachute, des hommes en armes l'ont repéré et vont le faire prisonnier, tout en essayant de faire croire au secours américains que l'accident a eu lieu beaucoup plus loin.

    Dans cet épisode, Charlier aborde le problème de la drogue et des champs de pavots. Un long discours d'un mafieux correspond presque à un plaidoyer pro domo que pourrait tenir un membre de la DEA (ou de la CIA). Trente ans plus tard, force est de constater que cette lutte soit diant en passe d'être gagnée est perdue depuis belle lurette.

    Reste un album bondissant qu'il faut recommander.

    zemartinus Le 19/04/2008 à 02:23:12
    Ultra heaven - Tome 1 - Volume 1

    Avec Ultra Heaven, préparez-vous à entrer dans un trip graphique
    psychédellique qui vous emmènera très loin sur les voix du Manga.

    Le pitch est simple : l'histoire se déroule dans un futur proche où la drogue a
    été légalisée, et produite en conséquent par des centres pharmaceutiques qui
    redoublent d'effort pour offrir à leurs clients un panel de sensations toujours
    plus important. Se droguer est ainsi devenu une norme (mais pas sans une
    règlementation stricte).
    C'est donc dans cet univers qu'évolue Kab', jeune homme complètement
    accroc aux drogues, toujours à la recherche de sensations plus extrême et en
    constante infraction à la "règlementation" de la défonce.

    Ne vous attendez pas ici à lire un récit d'anticipation à proprement parlé, car
    au final on ne sait que très peu de choses du monde où se déroule l'intrigue.
    Même architucteralement on ne nous montre que peu d'images véritabelement
    futuristes (mais cela peut donner de très beaux dessins lorsque c'est le cas).
    On pourrait alors penser que le récit sera simplement une suite de trips, une
    sorte de guide pratique du toxico de demain. Mais il ne s'agit pas de cela, et la
    réflexion de l'auteur ne se limite pas au simple monde de la drogue mais
    prend au fil de l'histoire une tournure bien plus métaphysique sur (entre
    autres) la perception du monde qui nous entoure, à grands renforts de délires
    plus dingues les uns que les autres.

    Au départ, on pense qu'on aura quelquechose d'assez carré. Une publicité
    explicite pour nous faire comprendre la place de la drogue dans la société. Un
    toxico qui cherche à se défoncer dans un "bar à pompes". Un trip. Ce même
    toxico le lendemain qui voit un pote et se défonce encore un peu... bref des
    tranches de vie ponctuées de passages de délire. Mais assez rapidement des
    scènes viennent se superposer, s'imbriquer les unes dans les autres, avec des
    mises en abyme complexe qui donnent au déroulement de l'histoire une
    impression de gros bordel assez emmêlé. Pourtant, arrivé un certain moment
    on remarque que certains éléments se recoupent, et on se dit alors que tout
    était peut-être pensé et non pas simplement improvisé comme on pouvait le
    croire au départ.
    Comme le dit si bien Charles-Louis Detournay (du site actuabd.com) : "on perd
    graduellement le peu de repères posés par le début de l’histoire et par une
    trame initialement basique ; on tombe dans une suite saisissante de tableaux
    alternant onirisme et réalisme sans pouvoir distinguer avec certitude l’un de
    l’autre. Malgré cette déstructuration du récit, on suit l’ensemble avec frénésie,
    devenant même accro pour tenter de percevoir le vrai du faux, pour autant
    que la chose soit possible".

    On a ainsi, de quelques sortes, une dualité du scénario : d'une part les scènes
    réalistes, avec découpage classique et apparente normalité, et d'autre part les
    trips fous du héros. Mais ces scènes réalistes ne le sont parfois qu'en
    apprence et cachent l'illusion, tandis que les trips peuvent nous rapprocher de
    la vérité... Cette aspect des choses s'accentue au fur et à mesure qu'on
    avance dans l'histoire et donne un amalgame complexe entre réalité et illusion
    (et c'est la base même de la réflexion de l'auteur sur la perception de ce qui
    nous entoure et la conception que l'on a de l'espace spatio-temporel).

    Ce qui nous emporte littéralement dans ce manga, qui nous absorbe
    entièrement, ce sont bel et bien les "trips" du héros, véritables nébuleuses,
    tableaux sensoriels saisissants. Keichi Koike destructure complètement ses
    planches, courbe ses cases, partage ses page en stries, en vagues, en
    diagonales, mélange texte et dessin, complexifie son découpage... Il met des
    éléments en abyme, sort d'une scène pour mieux partir vers une autre, nous
    offre un "enchâssement d'images brusques" (dixit aaapoum), laisse un libre
    court total à son imagination et invente des images toutes plus folles les une
    que les autres. "Un amalgame d'images figurant l'incohérence sensorielle du
    héros" (C-L Detournay again).

    Ces scènes complètement psychédelliques, qui font toute la particularité de ce
    manga, peuvent d'ailleurs parfois devenir fatigantes. Mais le schéma du
    scénario est ainsi : l'histoire va au rythme des montées et descentes brutales
    des trips. En ce sens Keichi Koike a une impressionante capacité à nous
    communiquer les impressions sensorielles et psychiques de son héros :
    émerveillement, extase, sursauts, palpitation, excitation, mais aussi
    épuisement mental, sentiments éprouvants, perte de repères, dégoût,
    angoisse... On "sent" au sein même de la lecture tous les aspects du trip, de la
    phase ascendante au contre-coup désagréable, de l'exaltation à l'épuisement.

    Le tout est porté par un dessin absolument jouissif (oui parce qu'avec tout ça
    on a même pas parlé du dessin lui-même). Il y a une influence évidente de
    Moebius (Arzach, L'Incal, et compagnie...) et d'Otomo (l'auteur d'Akira, qui
    concidère lui-même Moebius comme son maître à dessiner). C'est assez
    épuré, l'auteur maîtrise son trait et semble le laisser glisser sans difficulté,
    donnant l'impression de dessiner instinctivement (mais il serait très étonnant
    que ce soit véritablement le cas). À la manière très marquée de Moebius on a
    tout un tas de hachures et de suites de traits savamment placées qui viennent
    se superposer sur les dessins, figurant les ombres et donnant une touche si
    particulière (là où en Manga les applats de noir sont plus habituels). Les
    personnages, dans leurs postures, leur morphologie, leur visage, leurs
    manière de s'habiller, leur apprence générale, tiennent eux d'Otomo (la
    ressemblance de Kab avec le Kensuke de Akira est frappante), même si
    Moebius n'est pas loin du tout.



    Malheureusement pour nous lecteurs (parce que tout ne peut pas être parfait
    dans un manga), la série est en arrêt au Japon. Le tome 2 est sortit voilà 6
    ans au pays du Soleil Levant, et toujours pas de suite en vue. Cet arrêt brutal
    n'est évidemment pas voulue tant Koike semble avoir encore beaucoup de
    choses à dire. Et c'est bien dommage, car la construction de l'histoire semblait
    très ambitieuse, et on ne pourra pas en saisir toute l'étendue (tous les
    éléments étaient-ils réellement connectés comme on pourrait le croire? tout
    était-il pensé dès le départ?). Certes cette suite de trips qu'était devenue le
    tome 2 pouvait par moment être fatigante, mais force est de constater qu'on
    en était devenu accroc. Alors peut-être est-ce un coup de génie de l'auteur,
    qui a voulu pousser son concept jusqu'au bout : nous rendre totalement
    dépendants le temps d'une lecture, nous faire vivre au plus proche du resentit
    sensoriel les effets des drogues hallucinogènes, nous faire resentir les phases
    ascendantes et desendantes d'un trip, pour finalement mieux nous montrer ce
    que tout drogué resent un jour : le manque... Et quel manque!

    zemartinus Le 19/04/2008 à 00:01:47

    L'une des saga cultes de Marvel et un mythe de la BD américaine... Autant
    dire qu'en ouvrant ce livre je m'attendais à être bluffé.

    Certes les dessins de Sienkiewicz sont pour le moins originaux... certes il en
    resort une liberté, une expressivité, une esthétique unique... mais au final ça
    fait plus mal aux yeux qu'autre chose (les couleurs m'ont paru franchement
    pas belles).

    Quant à Miller : certes il donne un aspect psychologique profond à son
    histoire... certes il complexifie fortement son scénario... certes il ne lésine pas
    sur le texte... mais au final on a un truc chiant à lire. Oui, vraiment. Je ne
    mentirai pas en disant que j'ai dût me forcer pour finir. On a des masses et
    des masses de textes, souvent inutiles, peu faciles à lire du fait de la syntaxe
    particulière de l'auteur, une intrigue générale qui vaut pas grand chose, une
    destructuration générale du scénario qui facilite encore moins la lecture et la
    compréhension. Bon y'a quand même des passages qui m'ont pas mal
    enthousiasmé, mais au final ce qui est resortit de ma lecture c'est de l'ennui,
    de la "fatigue", et un effort fastidieux pour arriver à la dernière page.

    Vous aurez compris, j'ai pas accroché du tout. À réserver aux fans de
    Sienkiewicz sans doute...

    zemartinus Le 18/04/2008 à 23:48:47

    Les trois premiers volumes ne m'ont pas beaucoup emballé, voir même
    ennuyés par moments... On sent que l'auteur ne sait pas bien où il veut aller,
    les pensées en voix-off des différents personnages, pas toujours
    indispensables, plombent un peu le récit, bref c'est pas très intéressants.

    Puis la suite s'améliore... on s'attache aux personnages, on peut être très
    ému, ou bien parfois véritablement saisi d'effroi... Burns semble alors mieux
    maîtrisé son sujet. Restent malheureusement ces encadrés remplis de textes,
    et j'avoue ne pas être un grand fan de ce procédé.

    Pour résumer, on peut dire que Black Hole oscille entre récit horifique et
    tranches de vie d'adolescents (presque) quelconques. Des hauts et des bas il
    faut avouer, mais en tout cas un graphsime vraiment prenant.

    madlosa Le 18/04/2008 à 23:32:06
    Lune d'argent sur Providence - Tome 2 - Dieu par la racine

    Et voilà "Dieu par la racine" termine de façon magistrale ce drôle de western si étrange et déjà indispensable. La belle Cathy qui n'est pas ce qu'elle semble être, lutte aux côtés de James ce shérif fou amoureux d'elle et dépassé par les évènements. Le récit nous entraîne sur deux pistes parallèles, celle oh combien réaliste de la chasse à l'indien, objet de tous les maux car somme de toutes les peurs et celle frisant le fantastique de la recherche d'un livre d'Enoch afin de protéger le langage des anges. Ces deux pistes vont finalement se rejoindre dans un dénouement apocalyptique. Les planches sont toujours aussi superbes et le mot fin à la 64ème page crée un sentiment de frustration qui nous donne envie de revoir très vite ces deux protagonistes dans de nouvelles aventures !

    voltaire Le 18/04/2008 à 21:52:43
    Buck Danny - Tome 37 - Le pilote au masque de cuir

    Suite et fin des "Anges Bleus".
    On reste dans la même tonalité. Signalons que dans l'album précédent Slim Holden, le vieux complice de Buck se révèle sous un mauvais jour. Originaire du sud des Etats-Unis, il est raciste et prend en grippe un mécanicien noir qu'il soupçonne de saboter les appareils. Et la suspicion continue dans cet opus. Evidemment, Buck ne va pas laisser passer pareille injustice. Mais les incidents se poursuivent ...

    A noter qu'au début de l'album nous avons droit à la complicité dévastatrice de Laverdure et Tuckson. Il faudrait qu'ils se rencontrent plus souvent ces deux là.

    voltaire Le 18/04/2008 à 21:47:37
    Buck Danny - Tome 36 - Les Anges Bleus

    Buck et ses amis sont sommés de devenir des "Blue Angels" (l'équivalent de la Patrouille de France pour la seule Navy, l'Air Force ayant l'équivalent sous le nom de Sky Blazers). Un important meeting aérien doit avoir lieu au Pakistan. A l'issue de ces rencontres internationales, l'armée pakistanaise commandera un nouveau type d'appareil.
    C'est donc dans cet album que Buck Danny rencontre Dan Cooper (le pilote canadien de Weinberg qui s'envolait dans les pages de Tintin) et qu'il revoit Michel Tanguy (qui avait choisi le journal Pilote [bien nommé en la circonstance !] et dont le père n'était autre que le même J-M Charlier.

    Mais devant une telle affaire de gros sous certains industriels entendent bien mettre des batons dans les roues des Américains et embauchent pour cela une Lady X transformée. Elle est devenue brune et des opérations de chirurgie esthétique ont modifié son visage (dans la réalité Hubinon avait changé de compagne !);
    Bref, un des pilotes de Buck est grièvement blessé. Voilà pourquoi on le fait remplacer par un crack. Ce Ted Mulligan est assurément très fort mais il en a payé le prix, suite à un accident son visage a été entièrement brulé et il porte depuis un masque de cuir laissant deviner un crâne aussi lisse que celui d'un bonze. Par ailleurs sa voix est également cassée, bref c'est un miraculé ou un chanceux. Et il va avoir besoin de beaucoup de chance car les accidents continuent de se succéder les uns aux autres.

    NB : A noter que c'est dans cet album que l'on passe d'une page de 4 bandes à une page de 3 bandes.

    voltaire Le 18/04/2008 à 21:34:07
    Buck Danny - Tome 35 - L'escadrille de la mort

    Second et dernier volet de ces aventures atomiques.
    Ainsi donc dans le premier volume (excellent), nous avons appris qu'une bombe atomique tactique s'est perdue dans le Mantegua (pays fictif d'Amérique du Sud) proche de la mer des Antilles. Or ce pays est en pleine guerre civile. Bien évidemment ce sont les rebelles qui ont mis la main sur le joujou et ils comptent s'en servir contre le repaire de leurs ennemis.
    Après bien des aventures Buck et ses complices de toujours vont se faire embaucher par la guérilla comme pilotes.
    Le deuxième album débute avec la volonté farouche de Buck de piloter l'avion qui transportera la bombe pour mieux l'escamoter. Compte tenu du danger une prime de 500.000 $ est offerte à l'équipage "nucléaire".
    Du coup, les autres équipages de la guérilla vont tenter de savonner la planche de Buck. Et d'autres avanies arrivent à nos héros qui auront fort à faire.

    Cela dit l'album est vraiment superbe et sans temps morts. On notera tout de même un point fort désagréable. Hubinon, malade, a laissé sa place à Jean-Claude Pascal pour une dizaine de planches. Sans vouloir incriminer ce dessinateur (qui sera utilisé à plusieurs reprises dont notamment dans Barbe-Rouge), son style n'a quasiment rien à voir avec celui d'Hubinon. Pire encore, il est assez fade. Quand un Jije ou un Paape reprend au vol les séries d'Hubinon on a droit à "quelque chose". Pas là !
    C'est dommage et cela montre aussi que pour Dupuis quoiqu'il arrivât, il fallait que "the show must go on".