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Comme d'habitude, Patrick Prugne n'a pas son pareil pour dessiner les contrées sauvages de l'Amérique du Nord au temps des premiers colons. Ses paysages naturels laissent rêveurs, tout comme son souci du détail pour dessiner au mieux les populations indigènes de l'époque (ici les tribus iroquoises).
Le scénario, contant les origines du Québec, est pour sa part de bonne facture mais ne nous le cachons pas, c'est bien la partie graphique qui fait surtout l'intérêt de ce livre !
L'originalité de cet album est de proposer une histoire de pirates dans un cadre plutôt propice à un western. Passé cette particularité, et même si l'album se lit bien, il faut bien avouer que l'histoire est largement inspirée (pompée ?) de L'ILE AU TRESOR de Stevenson, d'où un petit air de déjà-vu qui fait que l'on n'est pas totalement transporté à la lecture. Sans parler de quelques hasards bien heureux et un peu trop invraisemblables dans le scénario qui atténuent la crédibilité de l'histoire.
Heureusement le dessin majestueux de Patrick Prugne sauve tout et justifie à lui seul la lecture de cet album. On en prend plein les yeux du début à la fin (et même après, grâce au magnifique cahier graphique en fin d'album) tellement les aquarelles du dessinateur sont splendides. Bref, un album à lire, surtout pour sa partie graphique !
Avec « Les Nouveaux mutants, intégrale, 1984 » Claremont tente de développer la série qu'il a lui-meme crée.
Le scénario est bon, les nouveaux personnages abondent avec notamment Magma, qui s'illustre dans le cadre spectaculaire de Rio de Janeiro, les Hellions qui sont des adversaires particulièrement valables et méritants ou Warlock, être techno extraterrestre plombé par un graphisme particulièrement hideux.
Claremont développe la personnalité de ses personnages, le plus intéressant étant sans nul doute Mirage, dans cette persécution qu'elle semble vivre en rapport avec ses origines indiennes.
Solar ou Rocket tiennent également la route, tout comme Félina, petite irlandaise fragile et complexée s'émancipant peu à peu.
L'arrivée de Sienkiewicz constitue en revanche un important choc graphique et plutot une régression notamment par son trait sombre et disons le franchement laid.
Dommage car le scénario de Claremont tient la route et positionne ses Nouveaux mutants en « outsiders » crédibles des X-men.
C'est ensuite que les choses se gâteront...
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/08/les-nouveaux-mutants-integrale-1984.html
Après beaucoup d'hésitation je me suis procuré [i]"Le scandale Arès"[/i]. L'intrigue m'a intéressé, notamment la partie enquête avec Lefranc, Marlène, leurs amis & ailiers... mais l'avion et ses exploits 'anti-chars' ont confirmé les mauvaises impressions sur le plan aéronautique que m'avais laissé le premier feuilletage de album...
Régric ne c'est vraiment pas foulé pour militariser et 'muscler' le Payen... surtout quand ont compare avec la rigueur de Francis Bergèse sur les imaginaires "Spur" et "Renkell" du 'Biggles', "Le cygne jaune"... ou même celle de Frank Robbins avec le fantaisiste chasseur japonnais du "Johnny Hazard" de 1944/1945.... Même le "Stratonef H.22" d'Hergé - imaginé à une époque où internet n'existait pas - je le trouve moins farfelu que l''Arès'.
J'aurais encore accepté les exagérations des attaques des colonnes de chars(1) si les auteurs avais au moins donné à leur 'Arès' les caractéristiques physiques d'un bon avion anti-char de la ww2... c'est qui n'est pas le cas.
Le pire étant les petites pétoires - censées êtres des armes 'anti-char' - installées sous les ailes... Quand ont songe à la taille des gondoles-canons des Hawker Hurricane IID, Junkers Ju 87 G et Iliouchine Il-2 Type 3M, ont mesure le grotesque de la chose ! :mdr:
Quand à la soi-disante vélocité de l'engin, c'est pas avec une moteur en ligne à un seule rangée de cylindre, une hélice bipale et un train fixe, que l'Arès aurait pu faire de l'ombre au Dewoitine D.520 (et encore moins au Mig-15).
Au sujet du D.520, les auteurs font aussi dire n'importe-quoi au constructeur de l'Arès, quand il le compare défavorablement à son avion dans le scène de l'interrogatoire au château : la technique aéronautique de l'époque (Fin des années 30-début 40) ne permettait-pas un avions polyvalent aussi performant qu'un avion spécialisé. Le Dewoitine D.520, son cahier des charges ne lui a jamais demandé des capacités d'attaque au sol, il était optimisé pour la chasse et l'interception, avec un moteur à compresseur 'haute-altitude' qui donnait ses meilleur performances à haute et moyenne altitude, mais beaucoup moins à basse altitude - idem pour les Spitfire, Bf-109, P-51B et P-51D. A l'inverse les P-39, P-40 et P-51A, dotés de compresseurs 'basse-altitude', étaient plutôt véloces au ras du sol mais à la peine en altitude.
[i]"Le scandale Arès"[/i], une bonne histoire policière, mais une médiocre bd aéronautique... dommage, surtout qu'il aurais eu moyen de faire un avion anti-char uchronique vraisemblable à partir des Payen d'avant-guerre... par ex, en greffant sur une version agrandie et à trains rentrants du Pa.22/2 (ou du Pa.100) un ensemble moteur-canon inspiré du Yakovlev Yak-9T, mais avec un Hispano-Suiza 12 Y 51, équipé d'un compresseur 'basse-altitude' (comme l'hydravion de chasse HD.780) et d'un canon antichar SA-L modèle 1934 de 25mm, modifié (uchronie) avec un système de tir automatique alimenté par chargeur(plus simple à réaliser) ou par bande(plus compliqué).
(1) Pour réaliser un tel massacre [u]dés la première passe[/u] contre des Panzer III (1940) et surtout des T-34 (1956) il aurait fallu à Guillaume Tessier un Fairchild A-10... et aussi des tonnes de napalms pour espéré arriver à exterminé 99% des équipages !
Je l avais gardé dans ma collection car la 1ere lecture m avait plu pour le style graphique et les morales qu on essaye de nous faire passer. Mais en relisant, je me suis forcé a le finir. Heureusement, c est rapide : 20 min suffisent. Ma 1ere hstoire est la plus sympa, le reste... bof.
Les graphismes sont typiques des années 80 mais c est beau! "Fait main" ! L histoire est une aventure aux temps anciens qui mélange chevaliers en armure de cuir, guerrières sexy, magie, legende et technologie post-apocalyptique. La BD est dense et assure 45 min de lecture vivante!
Un deuxième opus plus orienté arnaque, comme dans le film… 'l'Arnaque' pour un résultat jubilatoire et encore plus plaisant à lire que le premier.
Ce changement scénaristique a relancé mon intérêt après un premier opus plus dans la chronique et critique sociale des laissés-pour-compte de la société haussmannienne.
Un diptyque fort plaisant et doté du très beau trait d'Eric Stalner.
Eric Stalner au dessin et Cédric Simon (son fils) au scénario, cela peut donner du très moyen avec 'eXilium' ou alors du très bon avec cet 'oiseau rare'.
Une plongée dans le Paris de la fin du XIXe siècle, dans la "zone", le quartier des défavorisés qui ceinture Paris. Nous suivons Eugénie, Tibor, Arthur et d'autres camarades de labeur vivant de menus larcins et autres combines pour détrousser le bourgeois. La vie n'est pas rose pour aucun d'entre eux et les secrets cachés pourraient bien être déterrés.
L'approche de l'histoire est davantage orientée découverte du microcosme des "zoniers", le tout teinté de critique sociale à la manière d'un Emile Zola/Victor Hugo. Les personnages transpirent l'authenticité et le réalisme. Nous les voyons lutter afin de survivre dans une société qui ne peut/veut pas les voir.
Stalner père n'a pas son pareil quand il s'agit de faire revivre le Paris du passé et la "zone" et le récit tient la route mêlant animaux de zoo, Sarah Bernhardt et secrets familiaux.
Un premier tome agréable et qui se laisse bien lire.
Quelle noirceur ! Ce 'one-shot' signé Hermann père (au dessins) et Hermann fils (au scénario) est une œuvre s'inscrivant dans le domaine du post-apocalyptique, de l'anticipation voire du fantastique avec une intense touche de nihilisme.
Graphiquement parlant, c'est du Hermann: on apprécie ou on déteste les visages figés et les profils interchangeables. Au niveau couleur, c'est très sombre et baveux en parfaite adéquation avec l'histoire.
C'est néanmoins très court, trop court même (56 pages) pour un récit qui aurait pu être développé sur deux tomes faciles. Tant de questions ne sont pas résolues: qu'est-il arrivé au monde ? pourquoi ? qui tire à la fin ? pourquoi est-ce si noir et si sordide ?
J’ai eu affaire à une belle chronique chaleureuse mettant en scène des personnages attachants qui semblent tout droit sorti du réel. Dans cette BD, il n'y a pas d’esbroufe ou d’effets grandiloquents. On notera une narration et un dessin simple sur un ton juste ainsi qu'un regard empreint de modernité et d'humanité.
L’auteur travaille ici avec une véritable délicatesse d’esprit sur les liens et la thérapie des mondes relationnels. C'est juste un trait doux qui caresse les gens et les choses. En effet, il y a comme une sorte de pureté dans le dessin et la couleur qui ravissent l’œil en donnant au tout un côté charmant et enchanteur.
Le thème est en effet celui des liens qui se tissent entre les individus et parfois des sacrifices qu'on est prêt à faire pour conserver une amitié ou un amour afin de ne pas déplaire. Quand cela devient un peu forcé, il faut prendre des mesures un peu plus radicales pour notre bien-être comme une sorte de nettoyage de printemps mais dans les relations.
On va suivre notre héroïne qu'on connaît déjà bien au bout de 7 tomes à savoir Clémentine qui va explorer un peu plus les mécanismes humains conduisant à tisser des liens. Ceux-ci peuvent se construire, se renforcer mais parfois se détruire. Les liens sont en effet les socles de notre humanité. A noter qu'il y a différents chapitres qui nous plongent également dans le passé pour mieux comprendre ce qu'elle ressent aujourd'hui.
J'ai aimé l'audace de certaines cases où par exemple, la narration tourne en rond comme une spirale infernale afin d'exprimer un manque d'amour. A noter également le peu de bulles et de dialogue. C'est un aspect beaucoup plus contemplatif où l'on admire les images qui se succèdent et qui parlent d'elle-même pour nous faire ressentir des émotions tel le bonheur et la plénitude.
Ce bonbon rose sucré feel-good est une pause dans la vie qui permet de mieux aller de l’avant. A vous de voir et de vous forger une idée après lecture de cette BD que je recommande.
De tous les albums de la "saga indienne" de Patrick Pugne, celui-ci est mon préféré. Ce récit de vengeance se lit d'une traite, avec une tension qui s'installe petit à petit et qui va crescendo au fur et à mesure que l'histoire avance. Impossible de lâcher le livre avant la fin, d'autant que les dessins sont comme d'habitude à tomber !
Un album qui a la particularité de pouvoir se lire comme un "one shot" bien qu'il s'agisse de la suite de FRENCHMAN, un autre chef d'oeuvre de P.Pugne.
De belles planches mais une fin bâclée .
D une idée originale et une début intrigant, il ne reste qu une enieme confrontation entre modernité et obscurantisme religieux déjà vu en mieux. Même la faille temporelle n est pas pleinement exploitée laissant un sentiment de scénario inachevé.
Dommage
Ça finit beaucoup trop brusquement. Sinon, l'idée est très originale quoiqu'improbable. Vraiment, nos héros ne parviennent pas à s'enfuir? Et ils trouvent une salle où les balises GPS ne fonctionnent pas? Certains des dialogues semblent aussi forcés. Il reste que l'histoire est intéressante à suivre et qu'on a hâte de savoir comment ça va se terminer. Le genre de bonne idée qui aurait gagné à être développée sur plusieurs tomes.
Ahhh, ça aurait pu être tellement mieux. Certains des sept mages ne servent pratiquement à rien, une partie de la fin est très prévisible, et le raisonnement qui conclut l'album n'a aucun sens. De quels enfantillages parle-t-on, au juste? Le dessin est plus que moyen, mais mention spéciale à la double page en 40-41, qui est époustouflante! Bref, un album classique dans son développement avec des personnages sous-utilisés.
J aime beaucoup ce style de graphisme, de dessin, de couleurs et d Aventure barrée! Tout est très bizarre dans cette BD : les personnages mi homme mi bete, les lieux imaginaires très détaillés, les événements... Tout est fou !! On y croit, on n y crois pas, mais ça fonctionne. 45 min intense pour arriver a la dernière page !!!
Il est trop bien cet album. C t mon 1er Witcher! Adorant les Donjons et Dragons, et la serie, j ai accroché direct! Tout y est : l aventure, le groupe de voyageur avec un lourd secret, des maléfices, de la sorcellerie, des monstres, des créatures belles ou horribles, et le justicier Witcher !!! 45 min de lecture qui procure de bonnes emotions de stress, empathie, de critique des décisions des hommes... a lire !!
Mais c est quoi cette BD !! Un trip visuel, coloré, personnages aux physiques improbables (le hero n a qu une jambe), de la nourriture inventée, des destins qui se croisent, une histoire très recherchée d une inventivité sans fin. Je l ai lu 2 fois de suite tellement c est fort et chargé en aventure!! Un énorme moment de lecture qui prend 45 min si on prend son temps d apprécier chaque page, chaque bulle! Encore !!
De jolis dessins pour une histoire difficile melangeant problème d ados et enlèvement pour rançon. Enquête de police, milieu mafieux, jeu avec l espace et le temps, retournement de situation! On ne s ennuis pas pendant les 30 min de lecture !! Top
Gulliver a la mode Orull! C est dessiné a "l ancienne" mais les couleurs sont flashies! Ce monde fantastique est plein de details et de surprises. L héroïne est sexy, ce qui motive a connaitre la fin. Une histoire sympa pour les ados qui aiment les contes de fées (elfes) de leur ages.
Le graphisme m a surpris: 3D des années 2000! Hihi J ai voulu en savoir plus : une hackeuse sexy et aventurière contre une multinationale ! Facile a lire. Une bonne distraction de 30 min!!
J aime tout ce que fait Billal et Christin! Mais c était difficile a lire. C est bien parce que c est eux que je suis allé au bout! C est moins dans l occulte que les autres albums qu ils ont en commun, c est peut-être là ma déception. C est très politque, réseaux d espion, guerria urbaine. Une critique de l'espèce humaine a vouloir résoudre les problèmes ds la violence quitte a tout perdre. 1h de lecture minimum !!
J aime tout ce que fait Billal et Christin! Cette histoire, en plus d etre du pur Billal graphiquement, est vraiment prenante. On est vite du côté du village en péril! Le mélange vie réelle et occulte-legende est très bien fait. On ne devine pas la fin avant de nous la dévoiler. Trop bonne bd !!!
C est Trop Beau! Les graphismes sont magnifiques (meme si l ordinateur y est pour beaucoup). Ce tome qui se suffit a lui-meme pour faire une aventure complète. Des zombies, des vaisseaux spéciaux, de l érotisme, une mystérieuse jeune fille. 40 min de bonne lecture.
Une BD donjon et dragon au graphisme simplifié mais coloré. On a tout : les clans, les dragons, les guerriers, les monstres, la magie. Une bonne introduction pour les ados avant de passer aux séries plus profondes et precises. 35 min de lecture sans s ennuyer!
C est pas mon style de dessin mais l histoire est prenante et pleine de rebondissements, de changements de direction... de l amour, de la bagarre politique, influence des reseaux sociaux, une quête! Une BD qui n est pas une perte de temps a lire.
Une BD sympa qui se lis bien meme sans avoir me 1er album! Les zombies debarquent du monde parallèle sur terre. Une histoire de vaisseaux spaciaux, de zombies, d amour, de décalage temporel! Tous les thèmes que j affectionne. Un bon moment de lecture.
Une BD très bien dessinée comme je les aime! Une belle planche d illustration entre chaque chapitre. L histoire est prenante meme si un peu tordue. De belles bagarres et rebondissements. Un bon moment de lecture dans le sur-naturel et l'occulte!
Bonjour,
Après lecture j'ai donné la note de 3 pour son traitement sur la schizophrénie avec cette note créative de double lecture entre chaque pages. Pour autant, je dois être honnête sur le fait que si vous ne lisez pas cet album votre vie ne sera pas chamboulée car la lecture n'a pas eu cet effet sur moi.
Juste un moment passé agréablement avec cette famille "compliquée" mais rien de plus.
Les dessins sont corrects mais le scénario peine un peu...
On sent bien que l'auteur Victor L. Pinel, originaire de Madrid, a mis beaucoup de temps à réaliser ce one-shot où des personnages se croisent dans une sorte de microcosme. On est en plein dans le récit chorale qui permet d'offrir plusieurs point de vue pour traiter d'une problématique à dimension humaine comme la difficulté d'aimer.
C'est parfois difficile à suivre surtout quand il y a des personnages qui se ressemblent. J'ai eu un peu de mal entre Julie et Marion par exemple bien que l'âge ne doit pas être le même. Et puis, il y a des individus que l'on va suivre avec le plus grand intérêt quand d'autres sont à peine visibles. Les personnages des différentes histoires vont se croiser notamment à la fin où il y aura la réponse à ce puzzle géant qui se présente à la manière d'une partie de jeu d'échecs.
Les tranches de vie peuvent apparaître anodines mais cela va prendre tout son sens au fur et à mesure de l'avancée de ce récit très bien construit. Les thèmes évoqués tournent autour de l'amour qui semble être un sujet passionnant donnant lieu à diverses interprétations. Le scénario est d'une excellente fluidité car l'auteur arrive à faire s'imbriquer les différents récits.
Par contre, je n'ai pas du tout aimé la moralité du finale qui vient un peu tout gâcher même si cela se présente sous l'angle de l'humour. La vie ne se construit pas en trichant. La tricherie, c'est du mensonge et de la fourberie. Cela décrit au fond un individu où l'on ne peut lui faire confiance sinon, c'est le malheur assuré. Pour autant, l'auteur semble nous le décrire avec une grâce et une élégance à la manière d'un Arsène Lupin. Pour moi, il n'y a aucun mérite à tricher dans la vie.
Pour autant, l'auteur délivre une juste analyse concernant la compétition qui nous anime dès le début de notre scolarité avec les notes délivrées par les professeurs. On sait qu'ensuite, dans la vie professionnelle, on a droit à une promotion ou pas en fonction de la compétition en place. Tout semble déguisé mais c'est la même chose. Or, gagner n'est pas forcément une finalité en soi.
Le style de graphisme est très doux. Il y a de la grâce dans les traits sans fioriture superficielle. On sent quelque chose de sensuel qui apporte une atmosphère particulière à l'ensemble. La mise en image est vraiment superbe avec une colorisation adéquate qui rend la lecture plaisante.
Cette lecture a été un grand bol d'air frais qui fait la différence en ces temps-ci. Il y a presque un côté thérapeutique à observer les problèmes des autres qui trouveront leurs solutions. Avis aux amateurs !
Enfin je l'aie. Outre le dessin insuffisant pour ma part, les bulles parfois pénibles à lire, parce que souvent "écrit" trop petit, l'album vaut son pesant d'or. L'objet est beau, le format est suffisamment grand, il y a beaucoup de lecture et de nombreuses pages. L'album est parsemé de publicités tellement exagérées que ç'en est devenu très drôle. Les dialogues sont sans aspérités ça déboîte et une bonne brochette de personnages plus ou moins loufoques qui nous présente cette histoire de fous.
Dans ce premier tome, le rythme est progressif. Les personnages rentrent très vite au cœur de l'action, et l'album termine dans une situation, qu'il ne peut qu'annoncer de bonnes choses dans le tome 2 et tel est le cas.
Jonathan Lassiter passe une journée très difficile, pour ne pas dire autre chose. En effet, en quelques heures il perd son boulot, sa fiancé et se fait voler son porte-monnaie. Il termine finalement dans un bar où il rencontre Edward, un homme qui a l'air plein aux as et avec qui il va passer une virée nocturne dantesque.
Depuis quelques temps, Eric Stalner nous gâte: après l'excellent 'Bertille & Bertille' qui était une plongée dépaysante et rafraichissante dans la France des années folles avec cette histoire tordue de grosse boule rouge, direction l'Amérique des années 50 dans une ville paumée au milieu de nul part avec un ton plus proche du polar.
L'ambiance globale tutoie le genre du film noir avec des policiers corrompus, des tueurs, une belle Cadillac, des chiens hargneux et du jazz.
Le rendu des quelques couleurs présentes est au final assez froid et renforce bien le côté sombre et peu reluisant des divers lieux visités par nos deux héros ou des autres personnages rencontrés, car derrière les belles façades, les sourires, la musique et l'alcool que d'hypocrisie, de méchanceté, de haine et de trahison.
Les trognes des personnages ou des chiens sont irrésistibles et les dialogues au service d'une histoire chapitrée en un 'one-shot' qui se tient très bien, ce qui par conséquent n'impliquera nul besoin d'acheter un autre album ou plus pour avoir la fin.
Au final, encore un excellent opus signé Stalner que je vais relire sans modération avec 'Bertille & Bertille'.
"lasciate ogni speranza voi ch'intrate", "Laissez ici toute espérance vous qui entrez", cette célèbre phrase de Dante Alighieri (Poète italien de la fin du XIIIème siècle) nous rappelle clairement ce qu'est l'Enfer selon lui.
Représenté ici par les frères Brizzi avec un coup de crayon majestueux, pas loin de la gravure, et qui jettent ici des dessins flamboyants et somptueux, de noir nourris de paysages désolés et des créatures flippantes sans oublier certains rappels mythologiques, comme le passeur Caron sur le Styx, Diogène le Cynique, les Centaures, les géants et le Minotaure.. Que dire ? Cet album est éblouissant et époustouflant. les bulles sont écrites avec une lettrine lisible et agréable (parfois avec des textes un peu mollassons il faut le dire) C'est un très bel album, avec de nombreux dessins, de nombreuses pages, un super moment de découverte et de détente. C'est plus un album graphique qu'une véritable bande dessinée mais c'est un très bel album quand même. Je recommande.
La grande question est : qu'est ce que l'Enfer ? La Géhenne dans laquelle il y aura des pleurs et des grincements de dents, la désolation, la tristesse sans oublier les grands et incommensurables Ténèbres. Et surtout aucun changement possible, aucun rachat, aucun pardon, aucun retour en arrière (ni en avant d'ailleurs) Pour ma part, sans savoir son contenu, je pense très souvent au Styx en l'assimilant à un abîme infranchissable entre les ténèbres et la lumière, entre l'Enfer et le Paradis...
Alors, comme je le dis toujours, le problème ce n'est pas vraiment l'enfer mais c'est la durée du séjour qu'on y fait, ici notre héros en ressort, je ne crois pas qu'une âme damnée puisse en sortir un jour. On a une fâcheuse tendance à comparer ce qui se passe sur Terre et à le définir comme "Enfer" mais sans vouloir interpréter de travers, c'est passager pour ceux qui subissent et chacun ne le vit pas. On utilise le mot "Enfer" selon ce que nous humains, avons décrété être un enfer pour nous. Nous n'en savons rien, mais certains le sauront inéluctablement, surtout ceux qui ont fait un enfer de la vie d'autrui.
Je ne poste plus très souvent de commentaire à défaut de temps mais également parce que les bonnes BD deviennent rares, je ne tombe que sur des déceptions alors j'achète moins et je ne poste plus grand chose. Les grandes enseignes on réduit leur rayon de BD pour faire place à la nouvelle culture Manga. Je le déplore bien qu'il existe de bons Mangas et j'en possède quelques uns.
Mais cet album présente le talent de Joris Mertens avec un dessin époustouflant et original, très plaisant (reflets rouges et jaunes dans la pluie) et ici, même très sombre, très pluvieux. Mais qui fume sous la pluie ? Pas moi en tout cas. Joris Mertens possède un talent fou et indéniable, mais tout faire soi-même, n'est pas toujours une bonne chose, lorsqu'on a des carences scénaristiques, il faut trouver le bon partenaire. C'est bien à lui que je m'adresse.
Outre le bel objet, les beaux dessins, le vieux Paris magnifique, des jeux de mots à connotations germaniques très drôles (avec la Télévision XINIX, les SHTINKS Cigarillos et d'autres), le style rétro avec la très célèbre et magnifique Peugeot 504, la R4 et aussi la belle Amie 6 de Citroën et de plus anciens véhicules également, l'histoire n'a pas d'âme. Il n'y a pas aucune bulle d'information en haut des cases, notre héros est insipide, il réagit comme un abruti, c'est creux, désolé pour la dureté de mon commentaire mais j'essaie vraiment de traduire mon ressenti, chacun est libre de poster la critique qu'il veut. Je suis profondément déçu. Les relations entre les personnages sont également mal définies, tout le monde tutoie notre héros, mais on n'en sait pas plus. Sans ne rien vouloir dévoiler de l'histoire, je dirai que de pendre aveuglément quelque chose sans y jeter un coup d'œil c'est ridicule et mentir à son collègue sans aucun scrupule, ni réflexion préalable c'est tout simplement dénué de toute logique, c'est choquant et insipide. Joris Mertens aurait dû davantage développer la seconde partie de l'album.
Le début de l'album traine un peu jusqu'à l'événement, c'est beau il faut l'avouer, c'est même plutôt drôle, il y a de la lecture c'est intéressant, ça m'a attiré et aspiré aussi, mais la deuxième partie de l'album est dénuée de texte, le scénario est d'une simplicité enfantine. Les pages se balaient trop vite car sans bulles. C'est lu en vingt minutes et ça coûte bonbon.
C'est vraiment dommage. Si j'avais su, je n'aurais pas acheté cet album. Désolé. Ne m'en voulez pas. Je mettrai toutefois un bon 16/20 au dessin dans son ensemble, un bon 18/20 à l'objet en lui-même mais au scénario j'attribue un 4/20 qui est une note dont j'ai même modéré ma sévérité. Auteur à suive mais pas s'il n"est pas accompagné... Dommage parce que le potentiel est énorme. Fin de l'aventure Mertens seul pour moi.
Ce titre est censé être feel-good pour nous dire qu’il ne faut pas se complaire dans le malheur tant notre héros Théo Apothéoz est persuadé d'être victime d'une malédiction familiale qui le condamne.
J'ai beaucoup aimé le graphisme qui est très avenant et qui concourt à une lecture plutôt agréable dans l'ensemble. On va faire également la connaissance de deux autres protagonistes assez intéressant dans leur genre.
Pour autant, je n'ai pas aimé cette forme de surenchère dans les péripéties qui m'ont paru totalement invraisemblables sans vouloir vous spoiler. On se croirait véritablement dans un mauvais polar.
Malgré une moralité très douteuse, les personnages s'en donne à cœur joie pour entrer dans un positivisme et un enthousiasme qui n'aurait guère sa place en pareille situation. Le curieux mélange de genre n'est pas réussi et cela décrédibilise l'ensemble qui ne se terminera pas en apothéose.
C'est dommage car ce titre avait tous les atouts pour réussir. Cependant, à force de vouloir rechercher absolument l'originalité, on se perd.
En résumé, un scénario plutôt raté mais un superbe dessin de Dawid tout en aquarelle.
Surprenamment bon. De prime abord, j'appréhendais la lecture de cet album, car le sujet des francs-maçons et de la Deuxième Guerre mondiale ne m'intéresse pas. Mais en fin de compte, on a droit à une histoire remplie de tension qui nous fait vraiment douter des personnages et qui nous donne envie de découvrir la vérité... qui est le traître? Réussi!
Un second album bien au-dessus du premier qui était déjà bon. On sent une bien meilleure maitrise, le scénario sait se servir des éléments du premier tome sans les rendre indispensable pour comprendre l'intrigue. Un excellent moment de BD. On peux aussi noter la générosité de cette bd qui contient en fin de volume une petite histoire de quelques planches et des commentaires sur la recherche menée pour les personnages avec photos et croquis d'essais. A ce prix, c'est rare! Bref une excellente BD.
L'auteur Jean-Marc Rochette déclare que la dernière reine sera sa dernière œuvre en BD préférant poursuivre dans la sculpture et la peinture où il y a plus de liberté. Il a été fortement secoué par l'affaire Bastien Vivès et les commissaires politiques et de la moralité qui sévissent dans ce milieu où tous les coups sont désormais permis. On peut comprendre et respecter sa décision.
C'est donc une œuvre testament qu''il nous laisse en héritage. Autant dire, que c'est réellement un magnifique récit qui nous entraîne sur des sentiers encore inexplorés entre art, guerre et belle histoire d'amour entre uns sculptrice et une gueule cassé. On peut affirmer que c'est sa meilleure œuvre tant la puissance du récit emporte tout sur son passage.
Evidemment il y a un hymne à l'amour véritable mais également celui de la préservation de la nature que les hommes détruisent petit à petit. Le décor sera celui du Paris des années folles qui a suivi la première Guerre Mondiale où on voulait revenir à un peu plus de légèreté après le grand traumatisme qui avait secoué le pays. Beaucoup de soldats l'ont payé de leur vie et les survivants de leur corps et de leur âme.
Nous aurons également droit à de magnifiques paysages situés dans le Vercors qui garde encore un parfum de nature et de liberté. A noter qu'on passe d'un univers à l'autre en un rien de temps mais que le dosage est quasiment parfait au niveau de la transition.
Au niveau du dessin, c'est quand même très sombre avec des couleurs qui ne favorisent pas l'éclat et la lumière parfois indispensable. On a l'impression que l'on ne sort pas des tranchées. Il y a eu une utilisation à outrance d'encres noires qui donnent ce rendu. Mais bon, il faut s'y habituer et on est facilement pris dans l'intrigue grâce à une narration bien pensée et agréable.
La fin est véritablement poignante et triste à mourir. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi fort où l'on a envie de crier à l'injustice (mais pas de tout casser). Il faut dire que notre système judiciaire est profondément biaisé à la recherche constante de bouc émissaire parmi les individus les plus défavorisés de la société.
C'est une très belle histoire tragique que j'ai adoré parce qu'il y avait des personnages qui sonnent vrais et qui sont charismatiques. C'est certainement la BD qu'il faut absolument lire pour ne pas passer à côté.
Et voilà, l'ultime saison de Sept est entamée. Aura-t-on des histoires intéressantes à suivre? Je ne retiens pas mon souffle!
Étonnamment, ce premier album de ce dernier heptaptyque est assez bon. Cette énième réinvention de Blanche-Neige et les Sept Nains est complètement loufoque, mais plutôt réussie. J'ai trouvé plusieurs répliques assez drôles, et l'histoire se laisse lire sans temps morts, en plus de présenter de bonnes petites idées originales.
Ce n'est pas le plus grand album du siècle, et la fin est assez bof, mais si vous recherchez quelque chose de léger, qui fait sourire et qui permet de passer un bon moment de lecture, la série Sept a rarement fait mieux.
BD comme je les aime on rêve on part dans une autre dimension. J'ai lu le roman de wietzel j'aivais adoré et là j'en tombe sur le cul une adaptation en BD. Mais la joie est de courte durée ce Tome est paru en 2015 et depuis plus rien à l'horizon. Les boules quand on voit les navets qui sortent des tomes à n'en plus finir. Y aura t-il un miracle ? ? ? ? ? ? ?
« X-men, intégrale, 1993, tome 3 » relève le niveau par rapport au tome précédent.
Si je ne goute pas le personnage de Fritzroy, sorte de faire-valoir de Bishop et super vilain parfaitement oubliable, l'aventure arctique avec la nouvelle mutante Siena Blaze dotée de pouvoirs exceptionnels constitue un « must » des X-men et met particulièrement en valeur l'exceptionnelle charisme de Tornade.
Et même l'éphémère Bourreau, personnage assemblé de bric et de broc tient honorablement son rôle...
Ce tome 3 est également marqué par des drames, la mort du Cerveau qui s'offre un ultime baroud d'honneur télépathique en forme de repentance, et surtout celle d'Illyana Raspoutine, après une longue maladie.
L'aspect idéologique n'est pas oublié avec le retour de Magneto voulant emmener avec lui les mutants dans un monde meilleur pour s'affranchir de la cohabitation avec des humains par essence fourbes, manipulateurs et intolérants.
Beaucoup de personnages certes, les Acolytes ne marqueront pas je le pense l'Histoire des X-men, les X-Forces font un peu office d'équipe B (ou C?) des X-men, Cable, Bishop...mais le tout est emballé avec suffisamment de maitrise pour former un ensemble cohérent.
Enfin au niveau graphisme, les styles sont aussi divers que les artistes mais Capullo et Romita Jr obtiennent définitivement la pole position pour l'aventure la plus ambitieuse avec Magneto !
Une intégrale émouvante et riche en rebondissements donc !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/08/x-men-integrale-1993-tome-3-fabian.html
Une purge !
Une tentative non concluante d'entrée dans le monde du comics pour Keanu Reeves (dont le nom aide beaucoup à attirer l'attention sur ce titre) mais ce n'est pas suffisant.
Malheureusement le potentiel est très mal exploité avec une histoire sans fond, des dialogues vides et un ennui total.
Le lecteur se perd et le dessin n'aide pas à passer un bon moment.
Le titre tente ici l'argument de l'action mais ce n'est finalement qu'un rate.
Passez votre chemin, même pour les fans d'action pure il y a bien d'autres titres plus pertinents et plus agréables que celui ci.
Ça c’est de la belle fantasy ! L’auteur prend bien le temps de développer son intrigue et son univers, les personnages sont bien campés et les planches sont magnifiques, parfois à couper le souffle.
Belle univers, riche et original. Fable de fiction et d'écologie. J'ai beaucoup aimé ces personnages avec des physiques enfantin
Très belle adaptation ! Un bon coup de jeune dans cette série d'enfance qui vient apporter un vrai BONUS à cette saga
Atypique, voilà le maître mot de cette BD. La version N&B est belle mais étrange, car les graphismes ont leur charme propre. Côté scénario, c’est de la fantasy un peu Dark classique mais efficace
Ballade pour Sophie ou les souvenirs de la vie d'un pianiste qui se voulait Chopin mais qui fut un Johnny Hallyday du clavier.
Je ne connaissais pas les artistes du présent pavé (environ 300 pages !), et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils rendent une copie… honorable.
Commençons par ce qui saute aux yeux dès le début: c'est beau, c'est très beau ! Le dessin est superbe doté d'un trait fin, le découpage est sans anti-croche avec chapitrage à la clé et les couleurs sont superbes passant de l'explosion aux teintes sombres en fonction de la situation décrite.
Il y a plusieurs planches composées qui sont absolument sublimes de par leur teneur évocatrice, les détails accordés et le rendu global qui est saisissant.
Maintenant qu'est-ce qui peut poser problème ?
L'histoire en elle-même est hyperclassique. Cela ressemble à un mélange entre le film 'Amadeus' pour la rivalité entre musiciens (l'un étant un virtuose, l'autre qui voudrait être virtuose), pour le procédé narratif (le vieux qui relate sa vie d'artiste) et un film à Oscars avec plein de cases cochées telles que:
- L'enfance dans la rue
- L'amour impossible perdu
- Les Nazis avec la Seconde Guerre et l'Occupation
- La phase de dépression/drogue cliché du musicien
- La phase de rédemption de tout bon biopic
- De bons sentiments en mode tire-larme sur la fin de l'histoire
- Et en dernier mon préféré: le quota lesbien
La mise en page est très belle mais au service de certaines révélations un peu trop téléphonées voire clichées. C'est dommage car cette œuvre se laisse lire avec grand plaisir.
Une belle bande-dessinée mais de toute évidence pas un chef-d'œuvre pour moi.
On a été mal habitué depuis la séquence « World War Hulk » car ce « Hulk, l'écrasonaute » et son scénario passe-partout sert surtout de prétexte pour voir ce qui plait : un Hulk saturé de rage détruire la quasi totalité de l'Univers Marvel.
Le trait d'Ottley, incroyablement puissant confère le punch nécessaire à cette entreprise « 100% baston » mais à la longue le scénario de Cates lasse, comme si à force jouer la surenchère permanente, les scénaristes avaient atteint leurs limites.
Gros biscotos ou pas, une aventure parfaitement dispensable donc !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/08/hulk-lecrasonaute-donny-cotes-ryan.html
Le dessin est parfait, précis, détaillé, comme d'habitude.
Mon "coup de gueule" vient du délai depuis le précédent opus, en cela je rejoins totalement l'avis de @Erik67.
Du coup, j'ai mis une vingtaine de pages à bien m'installer dans l'album. Ce n'est pas respectueux du lecteur qui est aussi Client.
La fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Elle annonce, j'imagine, le Tome 9 prévu heureusement pour bientôt et dont j'aimerais bien qu'il soit le dernier pour éviter que la série s'éternise.
Gros plaisir que de retrouver le guerrier éternel pour une nouvelle aventure. C’est vraiment un des personnages Valiant parmi les plus intéressants, avec son mini-univers propre tournant autour des géomanciens. Histoire courte mais prenante, belle visuellement, ce qu’il faut de bourrine.
Pure coïncidence, cette bande dessinée, je l’ai lue quelques jours avant les émeutes de début juillet. Et comme on a pu le voir, certains politiques, en particulier l’extrême-droite avec comme chef de file le venimeux Eric « Gargamel » Zemmour, n’ont pas manqué de brandir une fois de plus le thème du « grand remplacement ». Ces derniers seraient donc bien inspirés d’entamer la lecture de cet ouvrage passionnant et documenté, qui traite de l’immigration depuis 1870 à nos jours. Car c’est dans cette seconde moitié du XIXe siècle qu’ont commencé les premiers mouvements de population au sein de l’Hexagone. A l’époque déjà, les Bretons et les Auvergnats, qui venaient s’installer dans la capitale en quête d’une vie meilleure, suscitaient l’hostilité des Parisiens. Suivis par les Italiens, les Belges et les Polonais qui furent appelés par la République, car en effet, le besoin de main d’œuvre était criant dans une France en pleine phase d’industrialisation. En 1886, les étrangers représentaient déjà une population de 1,2 millions, tandis que la démographie des Français, elle, stagnait ! C’est dans ces années que fut voté, afin de contrer le droit du sang des nationalistes, le droit du sol, condition nécessaire pour mieux intégrer ces populations et accessoirement grossir les rangs de l’armée française…
Bref, l’ouvrage est passionnant, entrecoupé d’anecdotes et de témoignages de célébrités et d’anonymes dont les parents et aïeux n’étaient pas « de souche » ! Saviez-vous par exemple que la baguette était liée à la construction du métro parisien et aux immigrés qui y travaillaient ? Ou encore que la musette (oui, celle des bals) a été créée avec l’apport de l’accordéon par les Italiens ? Sans parler évidemment du couscous, devenu plat préféré des Français (mais ça tout le monde le sait déjà…).En déroulant le fil de cette histoire de l’immigration, on prend conscience de la richesse que celle-ci a apporté à la nation, mais aussi du fait que les étrangers ont été régulièrement pointés du doigt par les politiques les plus démagogues, enclins à titiller les peurs et les bas instincts. La défense de l’identité « gauloise », cet argument électoral nécessitant peu de rigueur intellectuelle, a souvent fonctionné et bien hélas fonctixonne encore, en se répercutant surtout sur les lois successives qui ont fini par transformer aujourd’hui l’acquisition de la nationalité française (ou de la simple carte de séjour) en parcours du combattant.
En ce qui concerne la partition graphique, Sébastien Vassant, adepte du format documentaire et historique (« Juger Pétain », « Politique qualité », « La Veille du Grand Soir »…) produit un dessin hyper lisible et donc très approprié. Son style, moins relâché et artistique que dans d’autres de ses productions, est tout à fait conforme aux codes du genre. La mise en page est variée et accompagne bien le texte. Le bémol se situe au niveau des représentations des personnages, plus ou moins célèbres, qu’on a parfois beaucoup de mal à reconnaître.
Cela ne retire rien à l’intérêt de ce document que l’on peut considérer comme un ouvrage de salut public, à l’heure où le gouvernement s’apprête à présenter un énième projet de loi immigration, déjà repoussé en raison des controverses qu’il a suscitées. Mais surtout en raison de la montée en puissance des discours haineux vis-à-vis d’une frange de la population issue de l’immigration récente « de couleur », des discours qui pourraient pour la première fois favoriser l’arrivée au pouvoir d’un parti d’extrême-droite aux prochaines présidentielles. Dans un tel contexte, on se prend à espérer que « La Fabrique des Français » soit largement diffusée dans les écoles et les bibliothèques de « France et de Navarre ». Un livre très instructif qui apaise le débat, à lire évidemment de toute urgence !
Avec 'Hacendado', j'ai été transporté voire malmené dans un western très sombre empreint de vengeance, de trahisons, de viols et d'exécutions parfois bien sanglantes.
Les dessins et le découpage sont gérés de main de maître par G. Mezzomo, un vétéran qui officiait sur 'Mexicana' et 'Ethan Ringler' entre autre. Le rendu est époustouflant avec une belle immersion dans la région de Sonora au Mexique (cadre qui inspire énormément d'artistes de BD).
Le scénario est d'une noirceur sans nom et vicieux quand il s'agit torturer/tuer les personnages, d'ailleurs il manque de la profondeur pour certains d'entre eux.
Quelques pages de plus n'auraient pas été de refus, car il n'y a finalement pas de temps pour respirer dans ce récit où la chaleur, le désespoir et la mort transpirent de chaque planche.
Excellent, exceptionnel, … fin de run magistrale et parfaitement bien orchestrée. Lire le cycle des psiotiques aura été un régal de bout en bout, avec une finalité à tomber.
Une BD qui vaut surtout pour ses splendides dessins à l'aquarelle, qui magnifient notamment les paysages sauvages de l'Ouest américain. Le rendu est sublime et rend la lecture totalement immersive : on arrive très bien à visualiser l'aspect sauvage que devaient avoir ces régions américaines au début du XIXème siècle.
Le scénario est un peu plus classique mais se laisse tout de même lire avec plaisir.
Le moins bon de la série pour moi jusqu'à présent; dommage. Astrid se retrouve en compagnie de ses cousins gardée par une baby-sitter alors que ses parents sont de sortie au restaurant. Le point de départ de ce qui aurait pu devenir une histoire savoureuse mais hélas l'ensemble n'est pas spécialement rigolo. De plus, il y a trop de passages mystérieux non expliqués (qui est cette baby-sitter et d'où lui viennent ces étranges pouvoirs magiques ?).
Reste le dessin, comme d'habitude très sympathique (à condition bien sûr d'ahérer à ce style graphique particulier, très "Hanna-Barbera").
Pour ma part, je n'ai pas accroché. Le récit n'est pas mauvais, mais c'est beaucoup trop enfantin. En fait, c'est l'adaptation d'un roman pour enfants, et donc une BD pour les enfants (je connais une fillette de neuf ans qui a adoré cette BD). Je me garderai donc bien de déconseiller cette BD, qui vise prioritairement un lectorat enfantin.
Quant au dessin de Panaccione, j'avoue qu'il ne m'a jamais réellement enthousiasmé, mais là encore, c'est une affaire de goûts.
Avis valant pour les trois premiers tomes de la série :
Malgré un dessin de qualité, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Trop de charabia, d'incohérences ... Aucun des personnages n'est spécialement attachant et tous ont une personnalité aussi complexe que le calcul du produit d'une multiplication par zéro. Je ne sais pas ce que donne cette histoire en version roman, mais la BD ne m'a absolument pas donné envie de lire le bouquin, en plus de m'avoir profondément ennuyé (un comble pour un récit de SF !). Dommage, car l'univers est original et le pitch donnait vraiment envie.
C’est pas mal même si j’ai du mal avec ce qui est soit une mode, soit un style sur lequel je n’arrête pas de tomber et qui me plaît moyennement.
A savoir, ces ouvrages où on parle de plusieurs choses sans que le lien soit assez fort pour que ça marche totalement pour moi.
Là, on a finalement plusieurs histoires.
L’histoire du journal, sa création, le choix du titre et ce qu’il a apporté à de nombreux jeunes.
Mais je ne saisis pas le lien entre Doisy qui raconte les débuts et les jeunes.
Comme si les deux histoires se jouxtaient sur le même pallier d’un immeuble, sans raison…
Les jeunes, ça nous raconte autre chose et, là encore, deux choses… La vie sous l’occupation nazie et la résistance, avec un côté dramatique, et dans la dénonciation, et dans la mort de certains. Ça pourrait être le sujet comme « Le journal d’un ingénu » de Bravo.
Mais c’est aussi une histoire de potes avec des ingéniosités, comme La Ribambelle, un truc léger et amusant…
Bref, trois salles, trois ambiances, j’ai pas trop su vers laquelle me tourner…
C’est pas mauvais mais je n’ai pas réussi à entrer dedans.
Principalement parce qu’on a un style « entre deux chaises » : un petit côté réaliste au début, qui tourne assez vite manga exagéré nawak mais en revenant au premier mais en repartant au second…
J’ai pas réussi à me laisser aller, ne sachant trop de quel côté on allait…
Bon, après j’ai vu qu’on virait carrément dans le n’importe quoi, une femme qui apparaît, une vague géante mais ça va, une bulle finale WTF… Mais trop tard pour moi.
Et puis il y a parfois des ellipses ou des passages d’une case à l’autre qui sont bizarres pour moi, j’étais à un endroit dans une situation, paf c’est quelqu’un d’autre qui parle ou on est dans une autre situation sans que j’ai vue la transition…
Bref, je l’ai lu, reposé, quasi oublié…
Toujours pas.
Quatrième tome, j’arrive pas à adhérer à Olive, son monde intérieur partagé, ses pérégrinations dans l’Arctique les doigts dans le nez, vas-y que je voyage jusque là-bas et que je me promène dans le froid sans souci…
J’accroche pas aux personnages que je trouve un peu fades, aux dessins que je trouve un peu raide…
Je ne marche pas à l’histoire qui semble se dérouler logiquement mais qui pour moi est tellement improbable que je ne parviens à aucun moment à entrer dedans…
Bon, allez, c’est fini.
J’espère qu’Olive va aller mieux et arrêter de rêver…
Un bon premier album qui nous amène en Norvège où deux frères partent en road-trip initiatique sur les terres vikings.
Martin, le frère ainé, tente de soigner sa dépression avec la mythologie nordique qui devrait redonner sens à sa vie suite à un drame personnel.
Une excellente autobiographie sur Rochette et sur sa passion pour l'escalade (et le dessin).
Un album émouvant avec ses nombreuses rencontres "des amoureux des sommets" : dont beaucoup sont décédés accidentellement en pratiquant cette passion.
Jean-Marc Rochette décrit également très bien ses mésaventures et les nombreuses fois où il a frôlé la mort.
3.5/5 pour ce bel ouvrage.
Une sorte de remake du "Le Vieil Homme et la Mer" : sauf que cela se passe en montagne et que la baleine est un loup...
Une analyse psychologique sur un berger qui s'oppose à la réintroduction du loup sur les espaces de pâturages.
Le texte final explique également bien le changement de mentalité qui est en train de s'opérer pour les jeunes bergers qui exercent leur métier en acceptant la présence du loup dans les alpages.
Une tranche de vie sur un cinquantenaire qui "subit" une midlife crisis : plus de travail, grands enfants qui sont loin, relations compliquées avec sa femme, les amis qui ont leurs vies...
Un one-shot qui se déroule dans le Jura sur la commune de Prénovel , lieu où je passais le week-end, donc très sympa de lire une aventure humaine dans un décor familier...
Le dessin de Jo-El Azara est irrésistible au nombre des allusions à l'univers de Taka Takata! Les compléments sont quant à eux un cran en-dessous.
Je n'avais clairement pas eu la foi de m'imposer le deuxième opus après un premier que je trouvais catastrophique, ou devrais-je dire cacastrophique.
Au détour d'une étagère, je tombe sur ce troisième volet, qui était originellement comme les précédents, publié dans le torchon d'extrême gauche 'Libération', et dont la lecture est (toujours) aussi dispensable.
Dessins de type brouillon, blagues anti-complotistes, analyses politiques très orientées, discours anti-raciste: rien ne va. Nous avons le droit à une critique envers Zemmour et ses partisans à coup de référence pétainiste et nazi. Qu'en est-il de Mélenchon et de ses collaborateurs 'Black Blocs' ? Rien, bizarrement.
Au rayon nouveauté, Alexandre Benalla intervient dans le présent album et c'est beaucoup trop d'honneur pour cette racaille condamnée par la justice. De même que Taubira, l'ancienne garde de Sceaux (Sots), a le droit à sa minute d'apparition tout aussi inutile que déplacée quand on connaît son bilan.
Je suis bien content de ne pas avoir acheté un seul de ces tomes, tout juste bon pour caler un meuble et encore. C'est de l'art(naque) digne d'un étudiant gauchiste qui se serait senti pousser une conscience politique et qui aurait voulu la déféquer à la face du monde.
Pour conclure, il me suffira de citer un ancien président: "Quelle indignité".
Cette BD offre un récit choral magistral et très prenant. Dès les premières planches, je me suis prise dans l'histoire. Le lecteur va suivre plusieurs personnages. Il va découvrir des pans de vie sans réel lien à priori avec pour fil conducteur une leçon d'échec. Chaque personnage représente une pièce du jeu et sa façon de se déplacer sur l'échiquier.
Le scénario est savamment construit et nous amène jusqu'à un final bouleversant et émouvant où tout se noue et tout prend sens.
L'histoire est accompagnée de superbes illustrations. J'avais déjà beaucoup apprécié le travail de Victor Pinel dans Plongeon et Puisqu'il faut des hommes. C'est donc encore une fois un carton plein. J'aime particulièrement sa façon de dessiner les corps des personnages. On ressent une vraie sensibilité dans son dessin et ses traits. De plus, les choix graphiques sont vraiment judicieux notamment les options prises à la fin de la BD. Les couleurs sont également magnifiques nous entraînant littéralement dans l'histoire.
J'ai également beaucoup aimé le message de cette lecture.
https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Comme tous les titres des héros Valiant liés au monde des morts, il indéniablement attirant, mais pourtant parfois brouillon sur ce qu’il se passe niveau magie. C’est néanmoins plaisant et original, fun, coloré.
Concernant Punk Mambo #0 : On append le background de Punk Mambo de manière plutôt rapide et concise, mais un peu vague sur le fond de l’apprentissage des pouvoirs.
Voilà, le dernier album de la 2e saison de Sept.
Eh bien, c'était pas fort fort, cette deuxième saison.
Je trouve que cet album commence de manière plutôt bonne, l'hommage aux spaghettis westerns est bien ressenti, et la présentation des pistoleros est bonne (quoique brève). D'ailleurs, le personnage du Vétéran est évidemment calqué sur l'acteur américain Lee Van Cleef, qui a joué dans de nombreux westerns. Si d'autres personnages sont inspirés d'autres acteurs, je ne l'ai pas remarqué.
Par contre, plus l'histoire avançait, plus mon intérêt pour l'album s'est amenuisé. Trop de personnages extrémistes, qui font très cliché, et qui sont l'apanage des auteurs qui ne savent pas écrire des personnages aux personnalités complexes. Je n'ai pas été convaincu non plus par la fusillade et tout le tralala, trop rapide, trop de facilités dans le scénario. Finalement, je n'aime pas le dessin de Sarchione non plus, qui me semble parfois carrément brouillon.
Bref, un western à l'ambiance réussie, avec un début qui promet, mais qui ultimement déçoit. La troisième saison saura-t-elle se montrer meilleure?
Du très, très lourd : en BD FB de Dark Fantasy, là, on tutoie les sommets.
C’est dingue comme en « si peu de pages » les auteurs ont réussi à développer autant de personnages attachants, d’intrigues bien ficelées et de scènes apocalyptiques.
C’est très beau, un peu bourrin mais avec justesse, avec un rythme qui impose de vouloir finir cet album une fois entamé.
Troisième et dernier opus de ce manga avec à la clé un twist qui malheureusement n'est pas assumé jusqu'au bout et c'est fort dommage. Nous aurons le droit à une grosse révélation qui vient fournir de plus amples explications et qui amène à une conclusion satisfaisante.
Au final, un triptyque graphiquement très solide, doté d'un très bon départ bien prenant et angoissant à souhait, mais qui va malheureusement se dégonfler tel un ballon de baudruche en un sous-Battle Royale expédié un peu trop vite à mon goût, avec des personnages, pour la grande majorité, creux comme des coquilles et interchangeables comme des torchons.
Un deuxième tome plus orienté dans l'action et le gore.
L'auteur apporte une dimension 'lutte des classes' dans ce microcosme collégien et donc une critique sociale bienvenue qui se retrouve noyée dans un climat de paranoïa et de suspicion, où chacun(e) tente de survivre.
Gros défaut que je ne voulais pas voir: les personnages ne sont pas suffisamment introduits. En effet, ils sont présentés en moins de deux pages au moment où ils vont se faire tuer pour la plupart. Les clichés du genre sont de sortis mais il n'y pas assez de temps à leur consacrer et au final, on s'en moque pas mal de qui est qui.
Graphiquement, rien à ajouter de plus, c'est dans la continuité du premier volet c'est-à-dire très beau, expressif et précis au niveau du trait.
Un tome moins spectaculaire, moins démonstratif mais diablement efficace. La tension monte de page en page et on sent au fil des pages que tout peu basculer à tout moment et dans n'importe quelle direction.
Chapeau pour certaines mise en page étourdissante où plusieurs destins se mêlent.
Graphiquement parfait, les auteurs préparent une fin de cycle qui promet d'être plus qu'intéressante.
N'étant pas amateur de manga, j'en lis très rarement. Les raisons ne manquent pas: histoires à rallonge, parfois interminables, redondance sur pas mal d'aspects, présence de clichés insupportables avec notamment le pouvoir de l'amitié, le pouvoir de l'amour et autres délires tout aussi ridicules.
Le présent manga propose une histoire bien sombre de naufrage dans l'espace où des élèves vont devoir trouver une solution pour s'échapper d'un funeste destin. Cela lorgne du côté d'un 'Battle Royale' sur bien des caractéristiques mais le récit s'annonce plus court que prévu et en cela c'est un bon point: on va à l'essentiel sans en faire des tartines.
Graphiquement , le trait est magnifique avec un dessin précis et un très bel encrage, permettant de jouer sur le clair/obscur et instaurer un climat anxiogène.
Un premier tome qui lance une aventure palpitante et angoissante sur la nature humaine.
Un manga qui sort du lot.
Ici, pas d'isekai ou de combats interminables.
Mais un mélande de road movie et de SF.
La violence est omniprésente, souvent insidueuse, jamais gratuite,. Elle sert intelligemment l'histoire.
L'excellent traitement des personnages principaux, malmenés à l'extrême par la vie, est inhabituel dans la production japonaise. Quel bonheur de lire un tome d'une traite sans impression de déjà vu !
A recommander sans modération.
Dans cette BD nous avons tous les ingrédients qu'il faut pour passer une agréable nuit de pleine lune. Par contre que l'on arrête de nous bassiner avec des Loups méchants qui attaquent les braves gens par pitié laissez les tranquille, comment voulez vous réhabiliter un si bel animal qui en a rien à foutre des humains. Espérons que la suite sera aussi agréable à lire avec un bon verre de sang
Voilà une relecture bien savoureuse et pleine d'humour des Schtroumpfs, menée de main de maître par Tebo.
L'histoire est originale, parfois méta, remplie de bons mots et fidèle à l'univers créé par Peyo. Les références ne manquent pas non plus et enrichissent un récit avec des gags menés tambour battant. Doté de dessins simples "cartoonisés" à souhait et de couleurs pêchues, le cocktail est bien équilibrée pour une histoire qui se lit très bien.
Au final, une très bonne surprise.
La BD italienne est de retour. Elle ne paye pas de mine dans un tout petit format qui ne la met pas en valeur. Et pourtant, c'est un joyau à l'état brut !
Je ne connaissais pas du tout Antonio Caputo. Son dessin est plutôt incroyable : c'est très doux et dynamique à souhait. Par ailleurs, la mise en page est variée et ambitieuse. Tout s’enchaîne avec une fluidité et une rapidité sans faille.
Je suis passé par beaucoup d'états émotionnels en lisant ce one-shot souvent triste mais parfois très heureux. Les auteurs trouvent une justesse de ton tout à fait exceptionnelle que je loue véritablement. C'est un atout majeur dans cette parfaite BD.
Il est question pour une famille italienne de quitter le pays natal pour aller trouver du travail en Allemagne à Offenbach. C'est un changement radical de climat car on passe de la chaleur du soleil à la froideur de la neige. Il est surtout difficile de trouver ses marques pour ces exilés qui travaillent énormément pour s'en sortir.
J'ai rarement lu une BD aussi touchante sur ce sujet délicat où il est question d'intégration à un moment où l'on se rend compte que dans notre pays, cela ne s'est pas vraiment très bien passé. En Allemagne, c'est un peu différent. Les italiens se sont très bien adaptés en prenant sur eux et en opérant de grands sacrifices pour tenir bon.
Le personnage de la mère Giullia qui porte sa famille à bout de bras est tout simplement digne de respect comme le sont toutes ces femmes anonymes.
J'ai été littéralement happé par cette histoire très positive malgré tout. En tout cas, cet album m'a un peu remué. Une belle réussite et une belle surprise !
Un tome un peu en dessous des précédents.
Certainement pas au niveau graphique, une fois de plus Lereculey nous montre la large palette de ses talents.
Pas non plus au niveau de la qualité de l'intrigue qui est dans la droite ligne de ce qui nous est proposé depuis le début de cette série entraînante.
Mais où est donc cette baisse de qualité?
Je dirai dans l'intensité. Les premiers tomes nous avaient tellement habitué à des renversements spectaculaires et étourdissants que ce tome, en comparaison aux premiers, nous laisse un goût de trop peu.
Vaslav Nijinski est l'un des plus grands danseurs de tous les temps selon cette biographie. J'avoue ma totale ignorance de ce personnage comparé à Picasso. Il a visiblement révolutionné la danse au début du XXème siècle en étant chorégraphe que pendant 4 années qui ont suffi à le faire entrer dans la postérité de la danse contemporaine.
Les présentations commencent assez mal par une scène où il devient complètement fou sur scène. On saura le fin mot de l'histoire après 245 pages assez chargées. C'est vrai que cela m'a donné tout de suite une très mauvaise impression.
Visiblement, il avait conscience de son talent et en a beaucoup profité. Même la célèbre Isadora Duncan qu'il va croiser ne trouvera pas grâce à ses yeux. C'est dire sur ce personnage plutôt indolent et arrogant. Il est vrai qu'il a beaucoup fasciné le gotha ainsi que les intellectuels et artistes de ce siècle. Rodin va le prendre en modèle pour ses esquisses par exemple.
Je ne suis pas arrivé à éprouver de l'intérêt car cette biographie bien que chargée m'a parue assez frivole en détails inutiles censés nous faire mieux connaître le personnage qui sombrera plus tard dans la schizophrénie. Bref, j'avoue que je n'ai pas trop aimé ce traitement assez académique et pompeux.
C'est tout de même un drame que de voir un tel talent sombrer petit à petit. Il passera trente années d’asile en maison de repos jusqu’à sa mort ce que cette biographie ne montrera pas pour rester sur une note assez positive du style « il n'était pas fou juste talentueux ».
A noter que les époques sont mélangées ce qui ne contribue pas du tout à une certaine fluidité dans la lecture. Il reste néanmoins le magnifique dessin qui met en valeur les personnages et les décors de ces célèbres opéras. On perçoit même de la grâce et de l'élégance dans les mouvements de ce danseur hors-pair.
Maintenant, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. J'ai préféré dans le même genre « Joséphine Baker » pour tout dire. C'est à chacun de voir et de se faire sa propre idée sur cette étoile flipante de la danse.
Oui, l’histoire est « classique ». Oui, les thèmes utilisés en SF sont éculés. Mais je préfère de loin du classique ultra maîtrisé que de l’original mal fagoté ! Vrai plaisir de lecture.
Bien moins connue que Little Nemo, cette série est tout aussi excitante, jubilatoire et indispensable. A la différence que ce n'est pas un gamin, mais un homme âgé qui cauchemardise, suite à un repas au "rarebit", l'équivalent gallois au chester de notre fondue savoyarde. A tester :))
A noter que les strips de cette série ne sont pas, pour des raisons de contrats éditoriaux, signés "McCay", mais "Silas". Surnom d'un éboueur (nommé aussi McCay) qui vidait les poubelles du New York Telegramm où dessinait Winsor.
Voir plus de détails dans l'excellent McCay de Smolderen et Bramanti (Delcourt, 2017)
Cet album est celui de la rédemption de Livewire après son coup d’éclat dans Harbinger Wars Blackout. On assiste à ses efforts pour retrouver grâce aux yeux du monde, et la dernière partie est vraiment excellente.
Si le dessin particulier (et souvent inégal) donne beaucoup de texture et de profondeur au personnage. L'histoire (ou plutôt le récit, car il n'y a pas vraiment d'histoire) est très hermétique. On comprend que le personnage vit un mal-être, mais nous sommes livré à ses émotions avec des bribes d'informations qui font qu'on ne s'attache pas vraiment à lui.
Est une histoire personnelle de l'autrice ? Est ce une fiction mal raconté ?
Cette psychanalyse m'a laissé au bord du chemin. Je n'ai pas été embarqué par ce projet, qui méritait un ligne de conduite un peu plus conventionnelle.
Depuis le temps qu'on nous en parle, on va enfin voir à quoi ressemble les enfers du monde d'opale et leurs onze cercles.
Les auteurs lève le coin du voile, mais la fantaisie n'est pas vraiment au rendez-vous, et la cohérence scénaristique non plus.
Au niveau graphique, l'ouvrage reste honorable mais Pellet nous avait habitué à un travail plus précis et soigné.
Cela reste un tome qui se laisse lire mais qui ne restera dans la mémoire des fans que pour quelques situations humoristiques.
Le titre n'est pas très gentil avec les vilaines femmes. En même temps, on peut se dire que certaines le cherchent vraiment. Il y a toujours une punition pour ceux qui sont vilains. Mais bon, on se dit que la mort, c'est quand même aller un peu loin.
On est encore dans l'univers du jeu vidéo où la mort semble être assurée à chaque partie. Mais pour une fois, j'ai bien aimé car c'est différent des combats que l'on peut rencontrer. Il s'agit d'adopter la bonne réponse à chaque dialogue difficile dans une cour impériale aux multiples intrigues. C'est vrai que cela peut être également mortel.
Je dirai que le thème est celui qu'il ne faut jamais juger par les apparences et qu'il y a une interaction possible avec chaque individu qui dépend de nos attitudes et de nos paroles. Il s'agit de ne pas blesser l'autre et de ne pas l'humilier. En gros, il faut éviter la confrontation et se mettre tout le monde dans la poche pour s'en sortir. C'est presque l'histoire de la vie en société.
Du coup, celle qui était considérée comme la vilaine doit changer du tout au tout pour s’adapter à la courtoisie, à la bienveillance, à la chaleur et à l'amabilité. Tout un programme !
Elle gagne la partie si elle arrive à se faire aimer d'un homme tout en partant d'un indice de satisfaction à 0% voir – 10% pour certains personnages. Il y a une très bel utilisation des codes des jeux vidéos pour l'adapter à cette romance qui lui donne un aspect moderne. L'idée est vraiment fabuleuse.
Je n'aurais jamais pensé pais j'ai été réellement captivé par cet univers où nous suivons cette jeune femme dans la peau d'une autre et dans un jeu vidéo qui paraît tellement réel.
Au niveau graphique, la manhwaka assure incontestablement ce qui donne un véritable plaisir de découvrir cette intrigue.
Ce titre venu de Corée du Sud constitue une réelle bonne surprise. Je crois que cela va être un énorme succès surtout parmi la jeunesse. Je recommande !
Les avis BDgest et des visiteurs résument parfaitement ce que j'ai ressenti lors de la lecture.
J'ai le format italien, qui s'est parfaitement bien adapté à cette BD. les couleurs méritaient d'être parfois un tout petit peu plus contrastés.
Concernant l'histoire un peu confuse si on n'a pas déjà l'esprit les différents antagonistes politiques. Je vais me renseigner sur l'Histoire et je recommencerai la lecture un peu plus tard.
C'est un des avantage de la bande dessinée, une relecture est aisée.
J’ai trouvé ce livre très beau et passionnant, le dessin et les couleurs Von très bien en semble je le conseille vivement
Un récit propre, bien ficelé, presque trop même. J’ai bien aimé et ai trouvé l’album sympa, mais sans jamais apercevoir un quelconque souffle épique.
On suit notre (anti) héros qui se prend beignes sur beignes sans jamais abandonner.
C’est un récit qu’on pense à tort initiatique, je n’en dit pas plus mais c’est trompeur.
Les dessins sont en tout cas rudement beaux, et collent parfaitement à l’ambiance.
Pas mal. Mon problème provient du fait qu'il faut attendre la fin pour que les discordances s'harmonisent. Le scénario semble invraisemblable à plus d'une reprise, et la fin vient "boucher les trous". Mais n'eût-ce été meilleur si la révélation finale ne venait pas simplement régler des extravagances, mais plutôt embellir un récit déjà bien ficelé? Si l'enquête avait été plus plausible, on n'aurait pas décroché avant la fin.
Série japonaise de super-héros totalement délirante !
Pour suivre cette série, il ne faut pas s'attendre à un scénario cohérent.
L'intérêt de l'histoire provient des effets comiques et du plus grand guerrier de tous les temps, l'invincible Saitama : aussi puissant que niais...
Grosse découverte grâce aux rééditions via Ulule, je ne peux que me féliciter d’avoir lu les 3 premiers albums de la série. Ils sont drôles, dotés de scenarii originaux, avec des personnages attachants et bien écrits.
Je ne doute pas que les 4e et 5e albums soient à la hauteur, je les lirais quand ils seront eux aussi réédités. En attendant un éventuel 6e … ?
Parfois, je me penche sur la BD destinée à la jeunesse dans ma volonté de n'oublier aucune catégorie. La BD représente une belle richesse dans différents domaines.
J'ai enchaîné avec le décevant « Big Under » et je me suis fait la réflexion suivante : d'un titre à l'autre, cela peut varier considérablement et ce n'est pas qu'une question de BD destiné à la jeunesse et de ne pas être le public approprié. J'ai tout simplement adoré les bras armés.
Le découpage des planches attire l’œil, offre une mise en page d’un bien bel effet. En effet, le dessin est clair, net et sans bavure. Une jolie colorisation emballe l’ensemble de tons vivifiants et toniques. On a envie de découvrir ce récit grâce à ce dessin enchanteur ayant pour cadre une belle île au milieu d'un océan loin de toute terre.
Un peuple pacifiste vit à l'écart d'une guerre ayant opposé les humains à des extraterrestres ayant des pouvoirs terrifiants.
Je retiens surtout une histoire intéressante aux bons développements. C’est surtout quelque chose d’original, hors des sentiers régulièrement rabattus dans ce type de scénario.
En conclusion, je dirai que c'est un très bon démarrage de série à mettre entre toutes les mains. Un album très bien réalisé où la barre est déjà placée très haut.
La série (jusqu'au Tome 3) est superbe sur le plan graphique, et le sujet historique intéressant, mais le plaisir est gâché par la tonalité érotique et obscène de l'ensemble. D'un scénario semi-historique incluant des affaires de mœurs on bascule progressivement dans une histoire de mœurs dans un vague contexte historique. Très franchement, ce voyeurisme sur les dérèglements hormonaux de la haute noblesse embourgeoisée me laisse de marbre ...
La série très bien démarrée va en s'épuisant tout en restant amusante jusqu'au tome 5, puis se désagrège rapidement, mais là, c'est l'album de trop. Il était temps que la série se termine.
Avis global portant sur ce diptyque.
'L'île du Docteur Moreau' est un superbe roman d'anticipation de H.G. Wells, moins connu que ses autres chefs d'œuvre de science-fiction. A la manière d'un Victor Frankenstein, le Dr. Moreau brave les interdits moraux, éthiques et scientifiques afin de mener ses recherches, en oubliant que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
Cette œuvre a été adaptée à maintes reprises au cinéma avec Burt Lancaster ou encore pour le pire avec Marlon Brando ! En bande-dessinée, Dobbs et Fiorentino avaient essayé de le transposer en un one-shot pour un résultat graphiquement très beau, mais beaucoup trop condensé et finalement raté.
S. Tamaillon et J. Legars n'ont, au moins, pas réitéré la même erreur et nous proposent le présent diptyque avec une pagination plus importante pour développer les péripéties et instaurer l'ambiance oppressante du roman. Difficile de passer après F. Fiorentino qui avait bien œuvré en 2017, et pourtant J. Legars s'en tire très bien avec son fusain et A. Conzatti aux couleurs pastels, quant il s'agit de restituer l'aspect horrifique des monstres de Moreau.
Une adaptation de qualité qui a le mérite de relever le niveau après de multiples accidents, en particulier le nanar de 1997.
Je viens de découvrir le joyau que sont vos 4 albums dans une petite bibliothèque des landes de Gascogne et veux remercier leurs auteurs pour le moment qu’ils m’ont permi de passer aux côtés de personnages si authentiques et au ton si juste.
Les personnages gagnent en épaisseur au fil des albums et finissent par partager si bien leur intimité qu’on en vient à s’inquiéter pour eux.
A mi-chemin entre Faith carrément pour ados et le reste qui peut être plus adulte, Génération Zéro est plutôt original et follement entraînant. Le mystère est de mise dans cet album, les nouveaux personnages et l’environnement sont bien écrits aussi. La fin laisse augurer de choses prometteuses d’ailleurs, mais ça … [SPOILER] ce sera vite balayé par la suite et de manière plutôt expéditive d’ailleurs [/SPOILER]
j'ai été très sévère avec les X-men des années 90 post Chris Claremont trouvant les multiplication d'équipes (X-men, X-Force, X-Facteur...) et les « nouveaux » comme Bishop et Cable assez similaires et sans réelle épaisseur comparés aux personnages historiques.
Cependant ce « X-men, intégrale, 1993, tome 1 » bien que contenant tous les critères pré-cités, échappe partiellement au feu nourri de mes critiques.
En effet, le scénario bâti relève d'une dimension majeure en introduisant des personnages aussi puissants que charismatiques comme l'ambivalent Apocalypse, bien plus intéressant pour moi que Mr Sinistre ou même Stryfe, le double de Cable qui tire vers lui toute la couverture de cette intégrale.
Les combats sont intenses, violents (la tête coupée de Kamikaze par Archangel! ), parfois épiques comme le choc final sur la lune entre Cable et Stryfe..
Bref, le lecteur en a pour son argent au niveau du dynamisme de l'intrigue et lorsqu'avec des « pointures » comme Capullo et Lee, le graphisme est au niveau de l'évènement on ne peut que tirer son chapeau sur le résultat final !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/07/x-men-integrale-1993-tome-1-scott.html
Cela commence comme une farce où l'on se croirait dans une représentation de Molière pour se muer en quelque chose de plus sérieux comme un complot contre le roi soleil Louis XIV, un despote éclairé. J'avoue avoir bien aimé cette direction pour donner un peu de piquant à ce récit centré sur le royal popotin.
Je n'ai pas tout de suite reconnu Louis XIV. Il était complètement différent sans sa perruque. Notre jeune héros lui a tapé dans l’œil grâce à sa naïveté candide. Il arrive à le divertir dans des moments critiques sans le vouloir et donc par maladresse. Il faut dire que notre souverain souffrait énormément d'une vilaine fistule.
J'ai également apprécié le dessin assez soigné qui met bien en valeur les costumes et les décors de cette époque si particulière. C'est flamboyant et on en attendait pas moins. C'est un joli trait qui est accompagné par une couleur mettant de la gaîté. La lecture va vite devenir très agréable.
L'ensemble demeure plus que sympathique. La moralité finale est qu'il convient de rester toujours humble même si on connaît le succès à un moment donné de notre vie. Il y a toujours des gens malveillants qui en profiteront pour vous prendre quelque chose ou vous entraîner sur des pentes bien dangereuses.
C'est tiré d'un épisode vrai de la vie de ce roi en 1686. Grâce à son chirurgien Charles François-Félix qui a inventé un instrument particulier (un bistouri incurvé), il a pu guérir le roi mais non sans avoir essayé sur de pauvres indigents qui l'ont payé de leur vie.
Au final, une BD assez remarquable qui ne manque pas d'humour, de légèreté mais également de ce qu'il faut pour véritablement aimer.
Scénario d'une grande banalité ; personnages ne suscitant aucun attachement ; fin prévisible ; dessin quelconque ; cases verbeuses. Je n'ai tiré aucun plaisir à la lecture de ce triptyque qui promet plus qu'il n'offre.