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Série éminemment sympathique, qui plaire à forcément à un Strasbourgeois (comme moi) au niveau du tome 1, mais aussi au niveau du tome 2 parce que … c’est tout simplement de l’excellente lecture ! Tout les codes du récit de zombie y sont, sans forcément beaucoup de surprises, mais c’est de la lecture plaisir.
Dommage que ça s’arrête là sans tome 3, il y a une fin qui annonçait de belles choses …
Cet album est vraiment très intéressant, et mérite mieux que la note de 3 que j'ai attribuée : 4, voire 4,5.
Il est cependant fort dommage que pour narrer les 100 ans du plus important éditeur de la BD franco-belge, cet ouvrage ait manqué de relecture : mot manquant, mot répété, année ou chiffre manquant, et même erreur dans un nom, j'en suis à la moitié, et je compte largement plus d'une dizaine de belles et vraies coquilles.
Franchement, l'ouvrage méritait mieux, en tous les cas, une relecture sérieuse !
J’ai trouvé ça vachement bien, comme on disait avant !
Bon, au départ on n’échappe pas au petit couplet écolo bobo du on a épuisé la terre, mais fort heureusement ça ne dure pas longtemps et on est très vite transporté par un scénario des plus originaux … ce qui est une prouesse sur le sujet de la fuite vers une autre planète, tant le filon a été surexploité !
Bref, très belle surprise qui nous tient en haleine …
Petit kiff old school, où Kabur n’a aucun complexe à avoir face à Conan ! Heroic Fantasy a la française bien sympa à lire :)
Un album surprenant, je me suis laissé embarquer par l'histoire, les personnages attachants et le graphisme de Christelle Galland. Vite le tome 2!
Une découverte en festival, chouette rencontre avec les auteurs. J'ai bien aimé cette histoire pleine de bons sentiments et de belles valeurs. Je ne suis pas la cible mais mon fils a adoré alors j'ai mis 5. De mon côté j'aurais mis 3,5 ou 4.
Bonjour Sega1708, Grand Angle à l'appareil. Nous sommes vraiment navrés du souci rencontré avec vos libraires et nous vous proposons de nous contacter directement pour que nous puissions résoudre votre problème. Envoyez-nous un message privé sur Facebook afin que nous puissions résoudre cela ensemble. Nous convenons que cela est assez inédit comme procédé, mais nous avions estimé que passer par les libraires serait la démarche la plus simple. Elle l'est dans la majorité des cas, mais comme pour toute chose, il se peut y avoir des ratés. Nous vous prions de croire qu'il n'y a aucune malice de notre part. On en discute pour que votre appréciation de l'album ne porte que sur sa qualité et non des soucis logistiques et commerciaux ?
L'arc "Le drame de Shibuya" sur 5 tomes du 11 au 16 est très prenant.
Jujutsu Kaisen est une excellente série Manga, très sombre où les personnages peuvent rapidement "disparaître" dans le cadre de leurs métiers hautement dangereux d'exorcistes de Fléaux.
Cependant, je m'arrête à 3 étoiles au niveau de ma notation, car je ne comprends pas certains tomes (comme ce tome 16) ou certains passages : des nouveaux personnages apparaissent, avec une nouvelle intrigue... ce qui m'embrouille et me fait perdre le fil de l'histoire en cours.
L'intention est louable, et Rebecca Manzoni a fait ses preuves dans ce domaine.
Malheureusement le dessin n'est pas à la hauteur, c'est vite fait, sans saveur, parfois brouillon dans la mise en page... C'est dommage, les histoires rapportées par les 2 scénaristes sont intéressantes...
Si le contexte historique est bien rendu et les dessins de JF Charles toujours aussi magnifiques, je sors déçu de la lecture de cette série. L'approche trop didactique du récit m'a profondément ennuyé. Ni les personnages, ni les péripéties du récits ne sont parvenus à me faire oublier cette impression d'avoir lu un résumé d'une page de l'Histoire chinoise (s'articulant principalement autour de deux événements : la longue marche et le sac de Nankin). C'est intéressant en soi mais ça manque de surprises, d'originalités. On devine le destin de cette jeune chinoise dès les premières pages de l'histoire. J'ai vraiment l'impression d'avoir lu un romande PL Sulitzer. Correct, sans plus.
Les auteurs Ovide et Audrey Lainé sont nées respectivement en 1979 et 1980 et affirment qu'elle ne font ni partie de la génération X, ni Y. Elle sont entre les deux, dans une génération qui n'a pas de nom, ni de label.
Visiblement, elles sont sorties un peu abîmées de leur adolescence et de leur vingtaine. Que dire de ceux qui ont connu la période d'isolement du COVID en 2020 ?!
La génération X (entre 1965 et 1980) (entre 1980 et 2000), c'est celle qui a vécu les crises financières, l'avant internet, et qui reste fidèle aux valeurs de fidélité à l'employeur et au respect de la hiérarchie. La génération Y est celle qui a grandi avec le numérique mais qui a connu également un peu la vie sans internet (le club Dorothée) et sans portable. Elle priorise une bonne qualité de vie au travail. Et puis, il y a cette fameuse génération Z (à partir de 2000) qui arrive sur le marché du travail et c'est la grande démission façon zapping.
En fait, ceux nés entre 1977 (Star War) et 1983 constituent en fait une sous-catégorie nommée les Xennials. L'enfance a été marqué par les K7 et les walkmans mais leur vie de jeune adulte a débuté avec internet. Je fais d'ailleurs partie de cette inter-génération. Du coup, cette œuvre me parle beaucoup pour les références affichées.
Maintenant, il y a des choses que j'ai trouvé un peu poussives comme le fait d'affirmer qu'il y a un paquet d'hommes qui ont le viol sur leur conscience, comme si c'était une norme générale lié au fait qu'il y avait un total silence radio. Pour autant, il ne faut pas négliger les témoignages qui peuvent être glaçants sur cette jeunesse des années 90. L'auteure nous expliquera, non sans raison, que les hommes ne sont pas tous des violeurs mais que tous les viols sont commis par des hommes. Or, c'est malheureusement juste.
J'ai compris qu'il était de question de nous montrer les blocages dans la société concernant le rapport aux femmes mais également les progrès accomplis depuis dans une espèce de prise de conscience collective.
La question est également de savoir quelle société veut-on pour nos filles. L'objectif est de faire des enfants des personnes libres, épanouies, responsables et tolérantes. Tout un programme !
J'ai bien aimé le passage concernant la prise de conscience du danger avec la Manif pour tous quand un million de personnes sont descendus dans la rue prêt à manifester contre les libertés individuelles d'autres citoyens à cause de leur orientation sexuelle. Oui, il y avait sans doute de quoi être inquiet quand on voit que la Cour Suprême aux Etats-Unis est revenue sur le droit à l'avortement. Il y a des remises en cause du droit acquis.
J'ai également apprécié le fait que l'auteure arrive à faire dans la nuance sans totalement noircir le tableau. Elle avouera que le sexe pouvait être également désacralisé dans un moment de tendresse.
Une narration fluide et un trait précis concourt à un roman graphique engagé. J'ai toujours aimé les BD qui ont de la conviction car cela fait forcément avancer les mentalités.
J'adore les histoires de chevalier... Et encore plus les histoires de chevalier où il y a des tournois. Si en plus Ronan Toulhoat est au dessin et Vincent Brugeas au scénario, je suis obligé de mettre la note maximale !
Un troisième tome intensément tendu, presque suffocant tant le scenario de Fabien Nury se resserre autour de Charlotte, impératrice fantoche dans un Mexique hostile où rien ni personne, pas même la nature, ne veut d’elle.
Affublée de son pitoyable et sinistre mari, elle parvient à maintenir, seule, un semblant d’apparences en rassemblant son intelligence et le reste de sa dignité pour essayer de sauver ce qui semble déjà perdu. Elle en devient une grande figure tragique au destin bouleversant.
Mais ce magnifique portrait de femme esquissé par la plume de Nury, aussi beau soit-il, ne serait sans doute qu’anecdotique sans le talent de Matthieu Bonhomme. La grâce de son dessin, la précision de son trait, l’élégance de ses décors, la science de ses cadrages, élèvent « Charlotte impératrice » à un niveau extatique pour la rétine. Aucun déchet, aucune approximation, jamais. Chaque planche, chaque case est superbe et participe constamment à la narration. Une partition parfaite. Et la couverture est somptueuse.
Une leçon de bande dessinée !
2 albums et toujours aucun intérêt à les lire...
un beau dessin ca suffit pas
encore une série vite oubliée
Gros pavé qui contient :
-Punisher Born (bien) : Frank Castle pendant la guerre du Vietnam, avant d'être le Punisher
-Punisher au commencement (très bien) avec Lewis LaRosa au dessin , c'est superbe . La Mafia italienne et la CIA en prennent pour leur grade
-Punisher Kitchen Irish (bien) : Gangs Irlandais aux méthodes terrifiantes, racisme et héritage . Cocktail explosif !
-Punisher Mère Russie (bien) : Guerre du nucléaire, arme chimique et vaccin humain .
-Punisher The Cell, qui est un one shot hors série . Un de mes récits favoris du Punisher .
S'il y a des "runs" à lire sur le Punisher, ce sont clairement ceux-là (édités en intégrales Marvel Icons comme ici, en format Deluxe ou encore en Max Comics tome par tome). Une violence sans borne, un Punisher peu méthodique, tout dans la testostérone et les explosions . C'est sanguinolant, baignant même parfois dans le caricatural sans que ça devienne grotesque pour autant comme on peut le voir avec le run de Dillon .
Cet arc appelé "Punisher Max" est vraiment ce qui se fait de mieux sur le personnage, avec une bonne qualité scénaristique et artistique, globale . Très content de cette lecture, car j'ai régulièrement été déçu par les histoires du Punisher par la tournure ridicule que prenaient certaines scènes .
10 contes absurdes et pourtant qui comme souvent dans l'exercice nous interrogent. Certains se reconnaitront dans le 1er ou l'aimeront moins d'autres penseront le contraire.
Ce qui est sur c'est qu'il faut apprécier l'absurde et ensuite tout un chacun trouvera "conte à son pied" . Dans tous les cas nous sommes interpelés et cela bouscule la société,car toutes ces histoires se situent en limite.
L'auteur réussit à créer à chaque fois un monde bigrement cohérent et inquiétant.
Le dessin est souvent très beau et particulièrement bien réussi. Même si personnellement j'ai moins aimé les passages plus symboliques.
A lire.
J’avais bien accroché au trait de l’américain Dan Panosian sur Slots et voulais voir ce qu’il aurait pu proposer sur cette adaptation qui fait référence à la théorie du chaos. Malheureusement son album nous laisse face à une intrigue sans orientation ni fin, avec un dialogue conclusif qui semble avoir laissé pas mal de monde sur le carreau. Assez nihiliste, l’intrigue suit un scientifique yougoslave qui poursuit des points mobiles sur le Globe, dont l’activation (selon sa théorie) devrait provoquer un brouillard empêchant toute poursuite de la guerre de l’ancienne République de Tito. L’idée est classique et le contexte aurait dû être original, sans que cette dernière guerre de la Guerre Froide n’apporte grand chose à l’idée SF. Pire, on ne comprend pas le lien entre cet aspect géopolitique de fond et ce quichotisme d’un personnage que l’on n’a pas eu le temps de comprendre. On lis donc cet album passivement, en attendant une évolution pour ne voir que drame et progression sans fin. On reste donc sur le carreau, pas vraiment dans la SF, pas vraiment dans la politique historique ni le drame, avec trop peu de clés pour pénétrer le projet de Panosian. L’inverse de ce que proposait l’excellent Ere des anges.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/17/au-dela-des-montagnes-le-calcul-du-papillon/
L’intrigue commence comme beaucoup d’apocalypses en science-fiction et chez Liu Cixin, par l’arrivée d’un astre extra-terrestre dont la gravitation provoque l’aspiration d’une colonne d’eau plus haute que l’Everest, que va entreprendre de « grimper » un géologue-alpiniste traumatisé par l’accident qui a coûté la vie à sa cordée. Mais c’est bien au-delà du pitch classique que l’intérêt de l’album se trouve puisque une fois arrivé en haut, le personnage principal va se voir relater la fantastique odyssée d’une civilisation d’androides auto-créés dans un univers minéral fermé. Commence alors un très intéressant récit d’une hypothèse de l’Evolution dans un paradigme totalement différent du notre et qui permet une réflexion profonde sur le type de Développement exotique qui pourrait avoir lieu ailleurs dans l’univers. Tout à son approche scientiste, Liu Cixin imagine ainsi que des charges électriques pourraient allumer des entités minérales semblables à nos amibes primitives, que le Plein peut développer une certaine forme de raisonnement à l’opposé d’un environnement libre ou nous rappelle que la science progresse en réaction à son environnement physique et non sur de seules hypothèses. Tout cela est parfaitement attrayant même si la très grande linéarité de l’album (qui consiste ainsi pour l’essentiel en un récit directe) et l’inadaptation du trait de Ruben Pellejo à ce type d’univers laissent la coquille de l’album assez pauvre. C’est dommage mais montre que la cohérence entre trait et histoire restent centrales en BD.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/17/au-dela-des-montagnes-le-calcul-du-papillon/
Inspiré d’une tradition toute américaine dont le coquinou Frank Cho fut le parangon avec son Liberty Meadows, Labrosse met ainsi en scène un crane complètement barré (le fameux Charlie) qui cumule les catastrophes dans sa recherche d’amusement et de jolies filles, sous les regards mi-désabusés mi courroucés de sa femme, la sublime Baronne. Vous l’aurez compris, on nage bien en absurdie totale dans ces quelques pages NB qui font honneur au dessin et aux formes féminines dans des séquences en pleine page qui n’ont ni queue ni tête. L’auteur propose néanmoins dans ce troisième volume une simili histoire de confrontation spatiale « so-pulp » pour récupérer le chéri prisonnier d’amazones de Venus bien entendu d’une sexualité dévorante et extrêmement sexy.
Disponible en stock très limité, espérons que l’auteur propose prochainement des versions PDF pour permettre au plus grand nombre de profiter de son talent, en attendant, peut-être un nouveau projet BD un de ces quatre.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/19/dead-charlie/
En arrivant à six tomes on peut qualifier Les Spectaculaires de série classique de la BD franco-belge. Avec une qualité moyenne remarquable et deux excellents dernières aventures, voilà nos héros partis sur les traces de Jules Verne dans une enquête plutôt sage en gags et poursuites. C’est peut-être l’habitude qui demande toujours plus de renouvellement mais si les personnages et passages obligés sont toujours drôles, l’histoire en elle-même sur un schéma « whodonit » est un peu découse en reposant sur les explications attendues aux phénomènes paranormaux. En dressant une galerie de personnage importante dans une pension qui nous fait attendre un Cluedo, les auteurs utilisent finalement peu ce qu’ils mettent en place et ce déplacement géographique permanent empêche la linéarité nécessaire à la légèreté d’une aventure d’humour populaire. Ainsi le jumeau du Seraphin Lampion d’Hergé reste inutilisé après être apparu et nos héros, même s’ils ne sont pas des génies, n’ont jamais une piste à suivre avant que survienne l’action de résolution.
On referme donc l’album un peu déçu par une aventure qui semble s’être un peu trop occupé de l’habillage Jules Verne et ses gadgets en perdant de vue l’utilisation pertinente des personnages. Dans cet album les Spectaculaires tournent ainsi en circuit fermé transposable d’une histoire à l’autre. Un problème qu’il faudra penser à résoudre puisque l’on constate depuis maintenant trois tomes que les personnages récurrents créés en restent à l’état de possibilité tout occupés que sont Hautière et Poitevin à garder un format one-shot. Les grandes séries tissent des liens entre albums et il est temps pour les Spectaculaires d’assumer cette maturité pour grandir. La sixième aventure de nos bras cassés préférés reste d’une lecture agréable sur des planches toujours sympa de finesse mais ne restera pas comme le meilleur album de la série.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/24/les-spectaculaires-font-leur-cirque-chez-jules-verne/
Depuis le tristement célèbre naufrage de Lampedusa en 2013, la société civile s’est substituée aux Etats réticents à assumer leur rôle légal de sauvetage en mer par crainte d’alimenter les tensions xénophobes concernant une « submersion migratoire ». Medecins sans Frontières fait partie de ces grandes ONG qui arment des navires. Convaincue que la communication est une arme redoutable pour contraindre les gouvernements, si ce n’est à les aider, du moins à les laisser réaliser leur mission, MSF a proposé à l’éditeur La boite à bulle d’embarquer deux artistes-témoins pour raconter une mission de l’été 2022.
Une des conséquences des hypermédias est de nous habituer aux drames, à la banalité de la perte de vies humaines. L’immense mérite de ce carnet de sauvetage est de nous mettre face à face avec ces sauveteurs, ces migrants, ces êtres humains, dans une urgence qui obère toute velléité de réflexion sur les « appels d’air », sur l' »irresponsabilité », sur l’entretien d’une vague migratoire que certains dénoncent. Jamais il n’est question ici de politique mais simplement d’humanité, de ces valeurs universelles qui proclament dans le Droit de la mer l’obligation de secourir les personnes en danger prioritairement à toute autre mission.
Nous suivons ainsi la mission du Geo Barents au travers des yeux du photographe Michael Bunel et du dessinateur Lucas Vallerie, au travers d’un code couleur qui nous permet de suivre les textes que ce dernier a publié au cours des deux semaines de navigation sur son compte Instagram. Reprenant ainsi le très réussi jonglage des frères Lepage entre photographie et dessin sur leur expédition en Antarctique, cet album utilise la force de chaque média pour décrire de façon expressive (sur le dessin) et en prise sur le vif.
Truffé d’informations documentaires sur le fonctionnement des sauvetages, sur l’intérieur du navire autant que de rencontres avec les membres de la mission, Rescapé.e.s surprend par l’émotion qui nous submerge alors que survient la première embarcation à la dérive. Car contrairement à un froid papier de presse on saisit le ressenti des auteurs dans une vérité crue, celle de gens perdus sur l’immensité, pour qui l’arrivé du Géo Barents est la fin d’un cauchemar. Ils savent que la suite, après débarquement, ne sera pas une partie de plaisir mais ces difficultés paraissent dérisoires face à la peur permanente depuis qu’ils ont quitté leur maison dans les mains des passeurs. Sans s’appesantir sur le contexte politique qui verra les néo-fascistes revenir au pouvoir en septembre 2022, on sent à la fois l’existence d’un droit que les autorités sont contraintes d’appliquer, et le système sécuritaire européen se mettre en place dès les migrants débarqués à port.
Constamment pressé par le temps, le dessinateur alterne croquis rapides et dessins plus travaillés lorsqu’il a quelques heures devant lui. Témoignage directe d’une réalité que la plupart ne veulent pas voir, cet immense cimetière invisible qu’est la méditerranée, documentaire passionnant sur l’organisation et le professionnalisme impressionnants de ces humanitaires dévoués à une évidence, Rescapé.e.s est un album précieux et susceptible de sortir nos populations de leur torpeur et des infâmes concurrences répressives des politiques de droite.
Lire la chronique sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/28/rescape-e-s-carnet-de-sauvetages-en-mediterranee/
Alors que se profile en juin le quatrième et dernier épisode de cette seconde saison de l’anthologie fantastique PUNCH!, les éditions Kinaye dénichent une nouvelle pépite en la personne d’Anaïs Maamar, jeune autrice venue du cinéma d’animation et dont c’est la première publication. Et pour une première on peut dire sans hésiter que techniquement ça dépoté! Sous la schéma d’une historiette de fantasy autour de l’adoption et de la différence (un ex-paladin-lapin adopte un bébé dragon qui ne sais pas dans quelles conditions il est venu au monde), l’autrice assume un format compact concentrant pratiquement son récit en unité de temps et d’action, simplement aéré par un récit du passé du lapin. Cela permet de ne pas se disperser et de développer l’univers visuel avec cette très chouette maison qui semble conçue comme dans un jeu vidéo (point commun avec plusieurs artistes de la collection Punch!) et un chara-design où Anaïs Maamar se fait plaisir. Dans le même esprit graphique que le précédent épisode de Valentin Seiche, Coriandre et Estragon est autrement plus lisible et jouit d’une colorisation simple mais terriblement efficace.
Il est toujours aussi agréable de découvrir de jeunes talents pour lesquels Kinaye apparaît désormais comme une pépinière reconnue et mérite toute l’attention des amoureux du dessin. Avec une coloration plus fantasy et plus classique que la précédente saison, Punch! propose toujours des plaisir de lecture simple avec l’envie de suivre ces auteurs dans leurs prochains projets. Et il est certain qu’Anaïs Maamar fait partie des talents qui risquent d’exploser dans les prochaines années.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/29/punch-saison2-coriandre-et-estragon/
L'auteure Luxi raconte ce qu'il lui est arrivé en Chine alors qu'elle y avait amené son petit ami français Jean pour faire un tournage d'étudiant dans le cadre d'un diplôme de fin d'études. Ils sont alors accusés injustement d’espionnage par la police locale qui use des stratagèmes les plus infectes.
C'est un épisode qui illustre que la Chine ne souhaite vraiment pas d'incursion étrangère aussi pacifique soit-elle. Il y a des choses qu'on ne peut faire dans une dictature communiste. Les enfants de cette Chine moderne vont devoir ouvrir les yeux bien grands pour comprendre et sortir d'une certaine forme de naïveté.
A la base, le reportage était sur une amie de Luxi qui se faisait persécuter par sa famille et son village pour être lesbienne ce qui n'est pas conforme dans ce pays.
A noter que cette BD va aborder la délicate question des Ouïghours qui sont totalement persécutés par la Chine. Les camps de concentration sont juste des centres de formation professionnelle à disposition d'individus en difficulté pour les préserver du terrorisme. On y croit vraiment !
Maintenant, sur la BD elle-même, je l'ai trouvé un peu déconstruite avec un enchaînement pas toujours évident pour garder le fil. Cela se perd parfois en bavardage inutile ce qui casse le rythme d'autant que c'est plutôt assez long. Bref, si sur le fond, on ne peut que comprendre la démarche de l'auteure, sur la forme, ce n'est pas franchement l'idéal.
Cette œuvre est tout de même assez utile pour dénoncer le rêve chinois à qui on peut sans doute préférer le rêve américain. C'est la douche froide pour ceux qui pensaient en 2015 que le régime de Xi Jin Ping allait s'ouvrir. Il s'est totalement fermé. Par ailleurs, il soutient les pires dictatures au monde comme la Corée du Nord ou encore le régime de Poutine dans sa guerre invasive et meurtrière en Ukraine. Il ne faut jamais l'oublier.
Le dernier album de la première saison de "Sept". La quatrième de couverture proclame fièrement, sur chaque album, "7 histoires complètes à découvrir dans une collection d'exception". Une collection d'exception, vraiment? Outre les titres généralement médiocres dans l'ensemble, aucun album ne contient de cahier graphique supplémentaire en fin d'album, de dossier recherche, d'entrevue, de dos toilé... rien! Qu'est-ce qu'elle a donc d'exception, cette collection?
Encore une fois, des prisonniers sur la lune, c'est une excellente idée. L'histoire me rappelle un peu le "Retour à 0" de Stefan Wul. Mais il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées pour être capable d'écrire de bons albums. Trop d'incongruités, d'improbabilités, comme la condamnation express du scientifique, par exemple. Impensable! Ensuite, la fin est trop expéditive, cette idée de mutation trop peu exploitée, et certains éléments sont incroyables, comme la cage aux papillons qui laisserait pratiquement passer n'importe quoi!?
L'album a le mérite d'avoir su introduire une prémisse dont les enjeux vont piquer notre curiosité, mais le voyage et la conclusion se révéleront certainement décevants pour la plupart des lecteurs.
Gros potentiel pour cet album. Le pays du soleil levant jouit d'un cadre souvent aimé des lecteurs, ce qui rend les BDs y prenant place plus facilement appréciables, je dirais.
L'idée est superbe, avec ce vieux yakuza qui raconte un peu sa vie et celle de ses compères. Son ascension jusqu'à sa chute. Malheureusement, l'exécution laisse à désirer. Certains personnages m'ont également déplu, comme celui de Samon, trop extrême à mon goût dans son langage mi-français mi-anglais. Je n'ai pas du tout adhéré au rebondissement final non plus.
Par contre, chapeau à Morvan pour son dévouement à l'authenticité historique japonaise, comme le japonais écrit de droite à gauche horizontalement, chose qui n'existe plus depuis le milieu du 20e siècle!
Je n'ai pas adoré l'album, mais c'est l'un des meilleurs depuis le début de la série.
Mouais. Comme d'habitude, l'idée était bonne sur papier... euh... était bonne dans la tête des auteurs, sûrement, mais une fois dessinée, manquait cruellement de rythme et de personnages convaincants. Les dialogues également manquaient de finesse. Et le retournement de situation en fin d'album m'a paru tiré par les cheveux, voire carrément improbable. Gros bof.
Hmmmm. Normalement je suis assez frileux quand on parle de christianisme en BD (parce que c'est toujours négatif), mais ici, ce n'est vraiment pas aussi mauvais que prévu. Je ne sais pas quelle était l'intention d'Ayroles en écrivant cette BD, mais j'irais même jusqu'à dire qu'il y avait quelques éléments positifs ici et là, même si, bien sûr, le tout demeure une caricature assez grossière qui a pour but l'humour avant tout.
Bon, ceci étant dit, cette aventure de sept moines qui doivent évangéliser les Vikings est assez drôle, avec de bonnes idées. Je ne me suis pas du tout ennuyé lors de cette lecture, ce qui est déjà bien pour cette série assez mal entamée!
Après l'exceptionnel "Jamais je n'aurai 20ans" puis le très quelconque (vu de moi!) "Les guerres silencieuses", l'auteur clos cette saga familiale par son autobiographie.
Ca se lit gentiment, mais ma déception vient du fait que je n'ai pas eu le sentiment que l'auteur nous montre en quoi la chute du franquisme a rendu singulière cette fin d'adolescence, ce passage à l'âge adulte pour cette bande de potes fan de Métal.
Finalement, ça m'a assez fait penser aux histoires de Lucien dans les BD de Margerin et on pourrait trouver les mêmes attitudes, les mêmes errements, les mêmes interrogations chez n'importe quelle personne de leur âge dans une démocratie établie depuis longtemps.
Un raté, pour moi, de n'avoir pas développé ce point.
Je trouve cela dommage surtout que je n'ai pas, non plus, identifié de messages portés par l'auteur (à part la tolérance de sa mère, beaucoup rêveraient d'avoir la même!) pour tirer expérience de sa vie. Du coup, ça fait presque un peu mégalo : Je parle de moi!
Cet album a cependant le mérite de m'avoir replongé dans ma propre histoire aux différentes époques évoquées. Ah! Ces fameuses cassettes au Chrome qui valaient une blinde!!!
L'ensemble est mignon, mais pas de grosses émotions.
Boff....
De la guerre d'Ifni on n'apprendra rien. C'est comme si on parlait de la guerre d'Algérie uniquement vue depuis la vie au quotidien dans une caserne. C'est un peu décevant pour le curieux que je suis!
Finalement, ce sont des scènes de vie et surtout on passe en revue des personnages parfois attachants, parfois répugnants, la bêtise de ces "petits chefs" qui font tout pour écraser les autres sous leur maigre pouvoir.
La vie, quoi ... Et pas sûr que ce soit spécifique aux dictatures.
Par ailleurs, je ne sais pas si c'est moi ou le scénario, ou la traduction, mais par moments j'ai eu des incompréhensions.
Pas un mauvais album, je l'ai quand même lu avec plaisir. Mais rien qui m'ait fait vibrer.
J'ai beaucoup aimé ce projet qui va se découper en deux. Sur un page, on voit la réalité et sur l'autre la vision de Jasmin qui est schizophrène. L'objectif des auteurs était de démontrer que notre vision du réel peut être également subjective. Le thème est celui de la santé mentale mais c'est surtout la perception qui est la pierre angulaire.
Il est vrai que le final laisse totalement pantois tant la démonstration est quasiment parfaite. On ne peut que souligner une virtuosité au niveau du scénario qui a été dignement élaboré et mûrement réfléchi.
A noter que les planches de droite (la vision de Jasmin) sont réalisées par François Lapierre et celles de gauche (la réalité) par Voro. Le style graphique n'est pas vraiment le même pour bien faire la distinction.
A un moment donné, il va y avoir une certaine interaction ce qui rendra ce récit encore plus intéressant. Par contre, le titre est un peu trompeur car il ne s'agit nullement d'une histoire d'espionnage. Il aurait été judicieux de trouver quelque chose de plus adéquat.
C'est certes de la BD concept mais tellement innovateur et original qu'on ne peut que succomber.
La psychologie des personnages prend une très grande place (voir toute la place) de cet opus. Les auteurs prennent le temps de sonder chaque personnage, leur donne de la profondeur, et les positionnent les uns par rapport aux autres avec beaucoup de finesse et d'à propos.
Mais que dire du final !!!!
Une montée en puissance fulgurante, un storyboard éclaboussant de talent et découpage éblouissant pour nous asséner une conclusion étourdissante.
J'avoue. 5/5 c'est un peu to much, j'avoue. Mais, c'est bon les madeleines proustiennes.
Enfin… du coté de Photonik et Mikros ( deux des 3 séries du magasine, et on y reviendra) car Ozark, lui (la 3ème série), est hélas le vilain petit canard qui aura la tête coupée au 59ème Mustang. Et même qu'on dira que ce sera de faute, l'échec du Mustang, mode super héros lyonnais. Il faut dire que c'est vraiment pas fameux. Et il n'aura que 8 épisodes à son actif et il s'en ira ( avec une reprise bien plus tard que j'ai hâte de lire dans une mini série)
Il faut dire, qu'il fallait trouver un super héros qui se nomme Mustang pour être raccord avec le titre. Et ce sera le cheval d'Ozark qui va le faire. Un cheval qui vole, qui parle et qui tire des sortes de laser par ses narines (Sissi). Ozark, ça mange pas de pain. Ozark c'est tout se qu'il faut pas faire dans une série de super héros des années 80. C'est un mauvais Fumetti qui fait avec un super héros. Le dessin est très moche, les personnages sont des images d'Epinal à l'américaine, les méchants très très méchants. Ozark, c'est le nanard ultime et on le lit avec un plaisir coupable certain. Se moquer au détriment d'un superhéros, c'est pas bien. Mais il mérite et en plus à chaque planche. Les ressorts dramatiques sont expédiés mach7. Les super méchants se pointent au petit bonheur la chance.
Franco Oneta ( Frank Honest) est au pinceau. Il dessinait du Fumetti à la pelle chez Zembla, Yuma notamment. Et là il fait le minimum. Jacques Lennoz, le scénariste, semble peu inspirés. C'est une commande et il faut livrer vite.
Pourtant Ozark c'est aussi la rigolade assurée, le nanardesque entre deux petites perles (Photonik et Mikros), le retour dans les années 80 dans ce qui se fait de pire.
Et c'est bon de se moquer. C'est le Star Crash de Star Wars. Et puis , le magasine sent bon le vieux quand on tourne les pages jaunies. On remonte le temps. Ozark nous permet de ne pas oublier que c'était pas toujours du bon durant ce temps là.
Sympa cet album! Les couleurs sont belles, flashy qd c est de la magie, les dessins sont clairs, le texte se lit bien (25min), les filles sexy... L intrigue est vite dévoilée mais ensuite ça traine a rentrer dans l histoire... on sent bien que ça va durer sur 3-4 albums ensuite. Je ne pense pas les acheter...
L'équipe Cousteau explore les fonds grecs à la recherche de trésors archéologiques, pour le compte du gouvernement hellène.
Encore un album qui se lit avec beaucoup de plaisir. Enfant, on ne peut s'empêcher de rêver en voyant les plongeurs découvrir des vestiges et des objets d'arts au fin fond des mers, en espérant qu'ils y dénichent un trésor. Plus tard, on se passionne pour ces recherches d'archéologie sous-marine, les conditions de plongée, l'histoire de la civilisation grecque, les actions écologiques entreprises ... Suite et fin de cette passionnante aventure dans l'album suivant : "La vague de feu".
Parfois, il est bon d'être sérieux et parfois, il vaut mieux être idiot. En tous les cas, l'heure est à l'amusement avec cette série de gags qui se décline sur une page sans avoir de sous-titre comme c'est le cas habituellement.
L'un des derniers ouvrages d'Espé à savoir « le col de Py » m'avait fortement ému. Je pensais qu'il passerait à d'autres choses disons plus sérieuses après ce tournant. Mais non, il aborde pour la première fois la BD d'humour qui n'a pas vraiment le vent en poupe si on en juge par le nombre d'avis de lecteurs sur les nouvelles parutions (à quelques exceptions près comme Fabcaro). C'est comme si c'était passé de mode.
J'aime toujours autant ce dessin très réaliste et assez léger qui en met plein la vue. Cependant, au niveau des gags, je dirai qu'ils ne produisent pas tous le sourire attendu voir le rire aux éclats. En effet, certains sont trop poussifs dans l'exagération sans la finesse. Par contre, d'autres gags atteignent leur objectif malgré un certain cynisme. Au final, cela se maintient.
C'est un récit décalé.
Une manière d'envisager le futur dystopique avec humour.
A. Perroud n'a pas compris ce livre qui ne correspond pas à sa vision étriquée de la bande dessinée.
Oh que j aime ce type de BD où se mélange philosophie de la vie (de la mort), ambiance post apocalyptique et sombre! Les dessins aident bien a rendre l ambiance lourde et puis s éclaircissent à mesure que le personnage et nous en apprenons plus sur le Chemin a suivre. BD qui se lit bien (20min), histoire intéressante, beau graphisme. Je vais prendre la suite !!
Scénario assez classique, dont les moments de suspense manquent de réelle tension.
Reste à découvrir ce que sera cette révélation sur la réalité des religions.
Un bon gros livre qui, au départ, soyons honnête ne m'inspirait pas confiance, tant le pitch semble convenu.
Mais c'est une belle réussite, avec un anti-héro qui va se "forger" une destinée de héro.
Qui malgré toutes ses peurs et ses craintes, tous ses échecs et ses déviances, va réussir à surmener la question "Ultime": 'L'humanité mérite t'elle d'être sauvée... et par ricochet, mérite t'il une seconde chance?"
C'est une belle mise en abime de ce qu'est l'humanité à travers un homme qui n'a de cesse que de tenter de s'améliorer via son avatar "Blue Flame"...
Bref c'est vraiment une belle histoire.
Je mets 4/5 car cela reste une belle histoire mais ce n'est pas à mon sens "à lire absolument".
J'aurai plutôt mis 3,5/5 car je pense qu'il faut être fan de comics pour lire ce genre d'histoire (une sorte de superhéros avec des défaillance.... ca semble vu et revu...)
Visuellement c'est bien chouette, je mettrai 4/5 pour la partie visuelle!
Bref, un bon moment de lecture en somme!
Sans doute un des meilleurs tomes depuis le début de la série, si pas le meilleur.
Le rythme des différentes intrigues qui évoluent en parallèle, s'entrecroisent et influent les unes sur les autres est une preuve de plus du talent des auteurs.
Le découpage de chaques intrigues, qui nous laisse sur un Cliffhanger pour enchaîner sur une autre intrigue qui elle-même était au paroxysme du suspense, fait de cet épisode un vrai page-turner.
En deux tomes, les auteurs arrivent à relancer un nouveau cycle avec panache et de manière très convaincante.
Du grand art !
Pour tous ceux qui, comme moi, ont bien rigolé en lisant cet opus jubilatoire, il faut absolument lire aussi "Partie de pétanque", du même auteur.
Cette histoire, plus courte (50 pages) est parue dans "Papier" n°5 (01/2015), aussi dans la collection Shampooing de Delcourt. Les protagonistes sont les mêmes (Marcel et Rod), mais l'aire de jeu est toute différente, et le résultat du match aussi. Tout également désopilant.
Un album tragicomique aux accents politiques et culturels. Le tout est superbement dessiné et colorisé. Une vraiment chouette lecture ;)
C'est typiquement une lecture destinée à la jeunesse qui se situe dans l'univers développé par l'auteur Pierre Bottero. Il s'agit d'un écrivain français de littérature jeunesse spécialisé dans la fantasy.
A noter que cet auteur est malheureusement décédé dans un accident de moto à l'âge de 45 ans en 2009. Il laisse derrière lui une œuvre désormais adaptée en bande dessinée.
Il est question de jeunes ayant des super-pouvoirs à la manière des mutants pour aider l'humanité à combattre le mal. Il y a même un parfum de Twilight avec une belle histoire amoureuse. Pour l’originalité, il faudra repasser. Désolé de le dire ainsi.
Par contre, j'ai beaucoup aimé le dessin qui est très détaillé et qui semble très actuelle. Cela donne une véritable envie de se plonger dans la lecture de cette BD. Est-elle bien construite ? Oui. De l'avis général, c'est une belle adaptation.
Au final, ce n'est pas mauvais surtout pour notre jeunesse. Les adultes pourront passer à autre chose de plus mâture mais c'est au moins très bien pour les jeunes lecteurs qui y trouveront leur compte.
La Fondation Cousteau décide de monter une mission pour aller étudier en pleine mer le plus grand prédateur marin : le terrifiant Grand Requin Blanc.
L'un des moins bons épisodes de la série, hélas. La couverture et le titre de l'album sont quelque peu racoleurs, car du Grand Requin Blanc, il n'en sera pratiquement jamais question dans cet opus ! L'album se limite à expliquer pourquoi l'animal jouit d'une si sinistre réputation et à montrer les préparatifs de la mission scientifique. Entre-temps, Cousteau, son fils et les plongeurs de la Calypso et de l'Alcyone plongent au milieu de raies mantas, de serpents de mers, de requins-léopards, d'orques ... mais jamais de Grands Blancs ! Pour observer le face à face entre les plongeurs de la Fondation Cousteau et le mythique squale, il faudra lire l'album suivant : "Le seigneur des requins".
Zaroff est de retour et ça va faire très mal !
Après un premier opus qui réintroduisait le personnage du comte et le présentait comme une proie pourchassée par des anciennes victimes, le revoici envoyé en Russie pour une mission très spéciale impliquant des scientifiques, des commissaires politiques et des Nazis (ces derniers vont prendre très cher).
Zaroff est présenté comme le diable en personne et ses actions nous sont présentées dans toute leur horreur, même les autres personnages nous martèlent que c'est un tueur sadique et sans pitié, voire un démon tiré d'un folklore slave.
L'action est menée tambour battant après une courte introduction aux Etats-Unis et ne perd pas de temps dans son déroulé. L'immersion dans la Russie hivernale des années 40 est magnifiée par les couleurs de Miville-Deschênes et c'est un plaisir visuel de tout les instants.
Je déplore quand-même le fait que Zaroff puisse réussir à connaître les positions des mines dans un champ après toutes ces années et à se mouvoir très rapidement dans le dos de ces ennemis en mode téléportation discrète.
Au final, un opus plus sanglant, plus gore, plus implacable que le précédent et bien divertissant à lire.
Il y a un intérêt plus que certain à lire cette œuvre à la suite de Archer & Armstrong ou d’autres histoires concernant les Anni-Pada. C’est très plaisant à lire, même s’il ne faut pas chercher à tout comprendre. Belle histoire, un peu douce amère sur la fin.
Un très bon opus bien qu'extrêmement sombre. Les aventures de Thésée sont jalonnées de morts, c'est tragique et beau à la fois. Les dessins de Mauro De Luca sont excellents. Un très bon album.
Un excellent album aux relents mystiques avec un méchant particulièrement retord. Pas mal de scènes d'action percutantes et de magnifiques décors en prime. Un grand tome à lire d'urgence qui se poursuit dans le volume suivant !
Entre acte héroïque et spectaculaire, magie, démon dévastateur et quelques touches d'humour de gros bill, tous les ingrédients de l'heroic fantasy sont réunis poir le plaisir de (re)découvrir un des précurseurs du genre.
Dans ce tome, on apprend à mieux connaître les personnages. Surtout le pontife Xarchias et sa cruauté sans limite. Ainsi que les Titans de lumière, la force pure de bonté dont la magie est confisqué par la secte de la lumière guidé par Xarchias.
Puis enfin Tara, qui va jouer un rôle essentiel au cours des prochains tomes.
On en apprend un peu plus sur la quête qui attend notre héros pour mettre fin à la tyrannie du clergé de la lumière et libérer les cinq royaumes.
Une série qui reste un must pour tout fan d'heroic fantasy qui se respecte.
Amours et solitudes en milieu urbain : voilà pour le thème principal de cette BD initiée par l'auteure anglaise Sophie Burrows.
Il s'agit de trouver de la connexion avec la foule dans un métro bondée pendant ses trajets quotidiens. Il faut faire l'effort d'aller vers les autres afin de retrouver un peu d'humanité. Il faut bannir la distanciation sociale qui a été la marque de la période COVID. Bref, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d'un sourire.
On va suivre deux individus de sexe opposé dans une BD totalement muette sur un bon nombre de pages. Leur point commun : la solitude. On aimerait qu'ils se trouvent et soient ensemble. L'amour n'est pas dans le pré mais peut-être au coin de la rue. Oui, on peut être marié au premier regard sans obliger de faire Koh-Lanta.
J'ai adoré une vignette assez représentative de ce que nous propose la société actuelle à savoir « bébés entrepreneurs devenus des milliardaires hyper riches ! » comme si ce mirage était tout à fait possible. Non, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un travail rémunérateur.
Au niveau du graphisme, c'est assez doux pour les yeux ce qui n'est pas si mal. J'ai bien aimé ce crayonné qui restitue tout en finesse des scènes de vie urbaine et quotidienne.
Au final, rien de révolutionnaire. Juste un petit moment de parenthèse pour nous rendre attentif à ce qui nous entoure. Ce n'est déjà pas si mal.
Cette 7ème intégrale nous plonge dans la grande guerre face aux viltrumites. Toute la première partie se déroule donc loin de la terre. J’ai adoré découvrir ces affrontements épiques que j’attendais depuis un moment. (avec de sublimes doubles planches)
Dans un second temps, le retour sur Terre de Mark est surprenant. Des choses ont changé et pas forcément celles auxquelles je m’attendais. J’ai ressenti une réelle évolution concernant le personnage d’Invincible tout comme sa perception du bien et du mal.
J’aime toujours autant cette série et les intégrales se dévorent à une vitesse folle. Vivement la suite !
C’est attachant par le caractère italien authentique et élégant, mais tout de même un peu léger …
Et on se demande assez souvent s’il ne s’agit pas des fantasmes de Vittorio !
La couverture aux couleurs pétillantes, évoquant le monde de l’enfance, résume assez bien Jacques Tati, qui avait fini par se confondre avec son personnage emblématique, Monsieur Hulot. Sur un joli fond bleu ciel, on y voit ce dernier, les mains dans le dos (une de ses postures familières) et les pieds sur les nuages, penché sur l’objectif d’une caméra, en train d’observer ce que celle-ci veut bien lui offrir.
On ne manquera pas de remercier les auteurs pour nous offrir la première biographie en bande dessinée de cet artiste si singulier, qui avait su, grâce à sa grande faculté d’observation, nous restituer sur grand écran avec un humour poétique bien à lui la façon décalée dont il percevait le monde. Le Gouëfflec et Supiot font revivre pour notre plus grand bonheur le père quelque peu méconnu de Monsieur Hulot, cet être lunaire à l’étrange démarche qui s’était hissé au panthéon mondial du mime burlesque aux côtés de Charlot, Harold Lloyd et Buster Keaton, ou plus récemment Jim Carrey.
Le récit débute par l’enfance de Jacques Tati et ses débuts au music-hall (l’artiste fut repéré par Louis Leplée, l’impresario d’Edith Piaf), puis opère un chapitrage évoquant successivement chacun de ses films. Sur un rythme très libre et syncopé, les auteurs multiplient les clins d’œil autour des influences de Tati tout en racontant la genèse de ses productions. Arnaud Le Gouëfflec nous donne à comprendre l’approche atypique de ce perfectionniste entièrement dédié à son art, arrivé dans le cinéma un peu par hasard, qui ne voulait pas « d’histoires qui puissent se raconter ».
Pendant une bonne partie du livre, il fait parler Tati en « voix off », à partir vraisemblablement des sources mentionnées en fin d’ouvrage. La bonne idée est d’avoir fait intervenir des contradicteurs fictifs, sortes de Dupondt philosophes prénommés Bruleau et Boyère travaillant sur « une théorie du cinéma de Monsieur Jacques Tati », harcelant ce dernier qui n’en avait jamais eu aucune… Des questions qui pourront paraître superfétatoires pour certains et pertinentes pour d’autres, mais bien sûr, « Hulot-Tati » ne donnera jamais de réponses, préférant la fuite et le silence. A l’image des personnages dans ses films où les dialogues passaient au second plan, réduits au statut de « brouhaha » informe se confondant avec les bruits environnants. On retiendra également la lettre de François Truffaut, qui qualifiait « Playtime » de film réalisé par « le premier cinéaste martien ». Tout au plus pourra-t-on regretter la disproportion entre chaque chapitre : pourquoi ceux consacrés à « Mon Oncle » ou « Playtime » font-ils une vingtaine de pages, contre 2 ou 3 pages pour « Trafic » ou « Parade » ? Des films certainement moins marquants dans sa carrière, mais les fans comme moi auraient tout de même aimé en savoir plus…
Côté dessin, Olivier Supiot a su très bien reproduire les célèbres attitudes de l’homme, qu’il s’agisse du facteur de « Jour de fête » ou de Monsieur Hulot, avec son parapluie qu’il n’avait ouvert qu’une seule fois dans « Trafic ». Son travail sur la couleur est très plaisant, associé à une recherche graphique élaborée et une mise en page variée, où fort logiquement la poésie est très présente.
Tout cela fait de « Tati et le film sans fin » un bel hommage à une figure de génie devenue culte dans la pop culture du XXe siècle, qui sans nul doute réjouira les inconditionnels et donnera peut-être envie aux néophytes de redécouvrir la filmographie aussi modeste qu’exceptionnelle d’un homme qui s’était permis de refuser les avances de Hollywood ! Des œuvres intemporelles d’une modernité étourdissante que l’on peut revoir sans se lasser, en particulier « Mon oncle » ou « Playtime », en trouvant à chaque visionnage un nouveau détail qui nous avait échappé la fois d’avant. Mais foin de blablas, il est désormais temps de conclure, j’en ai d’ailleurs sûrement déjà beaucoup trop dit…
L'équipage de la Calypso étudie la faune et la flore d'un petit atoll tropical de l'océan Indien, au large de Madagascar.
Un album qui montre les beautés de la mer et les curiosités du monde vivant, entre coraux multicolores aux formes les plus variées, poissons divers aussi étranges que magnifiques, espèces de crustacés et de mollusques les plus improbables, oiseaux des îles tropicales et tortues marines fascinantes dont les mœurs sont étudiés par le commandant Cousteau et ses hommes. En outre, l'album montre les équipements scientifiques dernier cri dont dispose l'équipage de la Calypso pour mener à bien ses recherches (montgolfière, tourelle Galeazzi ...).
Tout ce festival de vie et de couleur est magnifiquement mis en images par Dominique Sérafini, dont certains dessins laissent rêveur (notamment la couverture de l'album, réellement magnifique).
(PS : ci-joint deux liens vers les épisodes télévisuels correspondant à cet album :
- le premier montrant la variété des coraux sous-marins : https://www.youtube.com/watch?v=XTDVPZf34do
- le second correspondant à tous les passages de l'album où apparaissent les tortues marines : https://www.youtube.com/watch?v=gsPN4vksZUQ).
Une one-shot polar mettant en scène une aveugle accusée de matricide. L'histoire est classique avec un suspense assez peu présent et peu de rebondissements.
Certaines cases nous présentent le ressenti de Luna dans son environnement, ce n'est pas totalement approfondi (un peu comme l'histoire) mais l'idée est là.
Cela se laisse lire mais ne demeurera pas un souvenir impérissable pour ma part.
Quand on mélange des fait d'actualité avec la bande dessinée, cela ne fait pas bon ménage ! Du coup, on pond une daube !!!
BD de propagande tout simplement !
SVP, messieurs Morvan et Buchet, évitez de mêler à votre excellente série de SF, la politique !
Comment ne pas être encore plus dégoûtes par la politique et nos chers élus ? Il suffit de lire cette BD pour friser l'indigestion morale et prendre les armes du combat contre autant d'injustices !
Cela ne serait pas la lecture à avoir en ce moment de crise pour la démocratie. Oui, car on est loin de s'imaginer qu'il y a toutes ces magouilles politiques afin de financer leur carrière, leur parti, leur frais de bouche pendant que le peuple se décarcasse en travaillant durement.
Et pourtant, on vote allègrement pour eux en les remerciant du fond du cœur. On les élit à leur poste de responsabilité afin qu'ils prennent les décisions difficiles à notre place. Tous pourris ? Non, pas tous. Les rares qui ne le sont pas n'accèdent pas vraiment au pouvoir suprême. C'est ce qu'il convient de retenir à cette lecture.
Plus on a des fonds, plus on a des chances de faire campagne et d'être élu. Or, pour avoir des fonds, il faut le faire dans un cadre bien précis qui n'est pas toujours respecté. Entre ceux qui gonflent leur frais de campagne, afin d'avoir le remboursement sur les fonds publics et ceux qui dépassent allègrement le plafond, il y a vraiment de quoi faire.
Même l'actuel Président n'est pas sans reproche, c'est dire. Je n'avais pas conscience avant de lire ce travail journalistique basé sur des faits de preuves concrètes que c'était aussi flagrant, aussi grave pour le fonctionnement de notre démocratie.
Parfois, il est mieux de rester dans l'ignorance. Ne lisez pas cette BD si vous désirez ouvrir les yeux sur ce qui finance ce monde politique nous imposant d'horribles contraintes, encore des efforts supplémentaires pour nourrir leur machine sans fin. C'est à vomir plusieurs fois. Je ne peux pas être plus catégorique.
Les gens les plus riches sont de généreux donateurs qui récupèrent leurs mises en réduction d'impôts avec l'assurance que leurs préférences politiques soient pris en compte comme par exemple faire travailler les gens plus longtemps au même tarif. Que dire également de la flat tax qui leur permet de payer beaucoup moins d'impôts ? C'est tout à leurs bénéfices ! Mais bon, ce sont quand même les premiers de cordées, des talents qu'il faut célébrer...
Le pire, ce sont ceux qui clament leur innocence droit dans les yeux avec un aplomb extraordinaire à la manière d'un Jacques Chirac ou d'un Nicolas Sarkozy. A noter que ce dernier a été condamné en septembre 2021 à un an de prison pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Oui, un véritable délinquant qui en cache beaucoup d'autres. A noter que ceux du passé n'ont pas vraiment été inquiété ce qui peut traduire une certaine injustice.
Dans le rayon des moralisateurs, on décernera également une palme d'or à François Fillon (condamné à 4 ans de prison en mai 2022 pour le « Pénélope gate ») mais également à François Bayrou qui voulait une loi de moralisation de la vie publique avant de démissionner de ses fonctions de ministre pour une affaire d'emploi fictif au MODEM. On n'oubliera pas également Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélanchon ainsi que ma préférée à savoir à savoir la fameuse dinde du Poitou.
Je crois que le pire était la décision du Conseil Constitutionnel sous la président de Roland Dumas qui a passé l'éponge sur les comptes de campagne d’Édouard Balladur et de Jacques Chirac en 1995 malgré des preuves flagrantes d'irrégularités mise en avant par de jeunes rapporteurs.
Maintenant, je crois que le problème serait de faire une loi qui répartirait les fonds de manière équitable au financement de la vie politique. Cela éviterait sans doute toutes ces magouilles qui jettent le discrédit sur les hommes politiques. Et puis, les pays scandinaves ou même le Royaume-Unis font beaucoup mieux. En Suède, un ministre a dû démissionner après avoir acheté une barre chocolatée avec sa carte de crédit de fonction.
L'instance crée pour surveiller le financement de la vie publique a été réellement une vaste supercherie comme on l'apprendra au cours de cette lecture assez démonstrative dans les éléments objectifs qui nous sont donnés. Aucun projet de renforcement de ses pouvoirs a été initié. C'est dire !
Mais bon, un élu ne reçoit pas un salaire mais une indemnité car représenter le peuple n'est pas un travail puisqu'on est censé être au service des autres dans le désintéressement le plus absolu. Et puis, les députés nous disent tous en chœur qu'ils ne s'enrichissent pas du tout avec cette minable indemnité. Une députée LREM a même indiqué qu'elle va moins souvent au restaurant, et qu'elle mange des pâtes tout en ressortant ses vêtements du grenier. La pauvre a même été obligé de déménager dans un quartier populaire. J'en appelle à la souscription d'un don ou d'une aumône à son égard.
Quand je pense que j'ai commencé ma vie avec mon Bac+5 en droit, major de promotion, avec à peine le SMIC (pour 60 heures hebdo) dans 9 mètres carrés. Il y a bien sûr pire dans notre pays : la caissière de supermarché surexploitée, l'infirmière des hôpitaux surchargés, les agents qui débarrassent nos poubelles, l'ouvrier sur le chantier public quel que soit les conditions météo...
Une lecture très instructive sur 40 ans de financement politique mené de brio par les auteurs qu'on félicitera pour leur travail d'analyse. Mais bon, on ne se sentira pas mieux au sortir de cette enquête bien au contraire !
Excellent album que je ne connaissais pas. Histoire géniale, aucun temps mort, des gags à tout va et un Franquin visionnaire comme à son habitude qui, cette fois, invente le drone avant l'heure.
Excellent ! Tant sur le plan graphique que scénaristique ! Le style épuré mais précis de Miguel confère aux personnages une réelle épaisseur. L’histoire est prenante et l’intrication des deux époques intentionnellement déroutante. Même si l’on imagine déjà comment cela va se résoudre (patience !…), on prend plaisir à se laisser porter par le récit.
Implacable et haletant. Du grand divertissement ! Tiens ?! on dirait une critique de cinéma ?! Logique car tout est ici, je trouve, particulièrement cinématographique. Cadrage, éclairage... A lire absolument.
Suite au destin tragique que Fortuna a vécue dans le premier tome, notre héroïne fais la rencontre de Siro : un ange gardien.
Une fonction, un rôle qui nous était caché jusqu'ici.
La survie est toujours au centre du récit, mais de nouvelles situations boulversent la psychologie passionnante des personnages.
Siro, ce nouveau personnage enrichi par sa personnalité et son rôle, le monde déjà abondant qu'Oscar Martin nous dépeint depuis bientôt 15 ans.
Un scénario rafraîchissant soutenu par un dessin magnifique.
Le destin de Fortuna qui nous est compté se déroule, comme son nom l'indique dans l'univers de Solo.
On ne sait pas vraiment situé l'action par rapport à la série mère et peut importe. Oscar Martin, qui ici n'est "que" scénariste, nous dévoile un concept très intéressant que l'on découvre entièrement en fin de récit, rendant totalement légitime cette "spin-off". En effet, on n'est pas devant une simple copie avec d'autres personnages. Même si la survie dans un monde barbare et chaotique reste le décor général de cet univers, l'auteur arrive à présenter un point de vue différent et donne du relief à ce monde terrifiant et alléchant à la fois.
Je suis bien aise des lire les critiques précédentes vantant la bonne volonté de l'éditeur qui permettrait au acheteur du tome 1 de l'échanger contre l'intégrale moyennant le paiement de la différence.
Il me semble évident que ces personnes ne se sont pas essayés à l'exercice.
En réalité, c'est impossible. J'ai contacté l'éditeur en direct qui m'a renvoyé vers les libraires... Le petit soucis étant que les libraires ne sont absolument pas au courant de cette procédure d'échange (j'en ai essayé 4 ou 5, grand ou petit, specialiste BD ou non). D'ailleurs aucun d'entre eux ne savaient que le tome 2 ne sortirait jamais
En résumé il ne s'agit pas d'un couac corrigé par l'éditeur, mais d'un couac doublé d'un enfumage.
Au départ, j'ai cru que la BD s'appelait Scott Chantler mais il s'agit du nom de l'auteur en gros sur la couverture. Pour trouver le titre de l'ouvrage, il faudra reculer d'au moins un mètre pour voir les lettres se dessiner. Bref, c'est une question de prendre de la hauteur.
Scott Chantler est un auteur canadien qui va publier sur un format à l'italienne la biographie d'un artiste américain de jazz du début du XXème siècle. Bix était l'un des solistes de jazz les plus novateurs des années 20 aux côté du légendaire Louis Armstrong. Il avait appris en autodidacte le piano avant de se tourner vers la trompette.
On va avoir droit à une BD presque totalement muette car seulement quelques dialogues à un moment donné sur 4 pages alors que l'ouvrage détient 253 pages.
Je retiens une BD assez triste sur un homme qui a fini par détruire sa vie en consommant beaucoup trop d'alcool. Certes, c'est une véritable maladie, un fléau de société. C'est juste dommage pour un artiste qui avait beaucoup de talent dans son domaine musical. Il est mort à 28 ans, seul dans son lit, visiblement d'une pneumonie.
Son lyrisme mélancolique a fait de lui un des musiciens les plus touchants de l'histoire du jazz. Certes, il n'a pas vécu longtemps mais assez pour marquer de son empreinte ce mouvement musical. Visiblement, ce n'est qu'à partir des années 50 que l'on commence à entendre son jeu de trompette dans un style plutôt cool. Comme dit, très en avance sur son temps.
Une étonnante biographie réalisée avec brio sur un artiste maudit rongé par l'alcool et obligé de jouer dans des orchestres commerciaux.
Clairement à lire pour tout fan de Valiant. C’est vraiment bon même si quelques passages sont assez faibles. Je ne suis pas d’accord aussi avec le début du récit, où Unity attaque Gilad - impensable qu’ils ne le croient pas …
Bah moi je suis pro-Harada ! ^_^ Sinon bon opus, qui aurait mérité d’être bien plus développé. Il y a du magnifique et du moyen, tendance excellente
ce n'est pas mon album préféré de cette excellents série.
celle-ci est très noire et pas feulement du fait de son héros.
mais, là, j'avoue que j'ai été assez mal à l'aise et pour tout dire je n'ai pas compris grand chose certainement du fait que je n'ai pas réellement réussi à rentrer dans l'histoire.
comme celle-ci est en 2 tomes il est possible que mon avis change
j'attendrai donc
Jodo, c'est un fou, un psychédélique. Ses films sont des hallucinogènes cinématographiques et ses scénarios de BD exorbitent les mythes, exagèrent les passions. Ici, on découvre un bébé sans jambes, ni bras au début de l'histoire et deviendra héros légendaire d'une révolution planétaire, un amoureux transit dans un claquement de doigts, vivra une épreuve initiatique en 3 coups de pinceau et un expert en magie sous cacheton rose en 2. Et tout ça en moins de 40 planches. Et le tout est patiné de tout plein de peuples, de tout plein de personnages secondaires.
C'est en donner le tournis.
Alors forcément on s'attache à aucun personnage: ça meurt martyr et on s'en tape le coquillard ( le petit personnage qui suit partout Alef notamment), on peine à comprendre les enjeux. On ne sait rien des désirs des méchants et des gentils (Parce que, oui, question psychologie, les personnages sont taillés à la cerpe).
Et, en même temps (comme dirait l'autre)...
Cette histoire là du héros mythique qui soulève tout un peuple de l'oppression avec rituels, magies, amour et tout le tintouin, on en a lu et vu par caisson de 40. Rien n'est neuf au soleil. Alors Jodo, qui utilise à la virgule prés, les ressorts de cette thématique, il envoie ça en colis express. Et la lecture est boulimique et donc sans saveur, sans gout particulier. Du blougi boulga.
Mais Jodo, lui, il aime ça les grosses bouffes, l'exagération outrancières des mythes.
Le parti pris est assumé car tout est dit en un tome alors qu'il en reste 7. Alors quoi ? C'est quoi la démarche ? Et c'est ça que j'aime chez Jodo. En lisant ses histoires, on le sait, il va nous porter bien au delà de ce que font les autres.: "Regardez chers lecteurs, moi, j'ai tout torché l'histoire en 40 planches. C'est maintenant que ça commence et puis mon héros à moi, il a pas de bras et de jambes", alors vous allez voir ce que vous allez voir ".
Alors des fois c'est extraordinaire les histoires à Jodo et pis des fois c'est tout pourris à la limite du nanard. Alors on va bien voir à quel sauce il va nous manger dans sa boustifaille dégoulinante. Encore 7 tomes.
Coté dessin, là ça dépote. Arno nous offre une partition extraordinaire dans le détail, la couleur, le mouvement et la vivacité. Que du bonheur avec ce je ne sais quoi d'érotique qui a toujours fonctionné chez moi.
Bref, du Jodo pur jus.
Aussitôt paru cet album a fait parler de lui pour des raisons toutes autres qu’artistiques. Dans ce qui ressemble fort à un gros couac éditorial, les éditions Grand Angle ont opté pour une parution en deux albums (dont le premier est sorti en janvier dernier et auréolé de très bons échos) avant de faire machine arrière et de publier cette intégrale au lieu du second volume attendu. Un certain nombre de lecteurs s’en sont émus, craignant de devoir racheter le premier tome pour pouvoir lire la fin. Comme les éditions Delcourt l’avaient fait il y a quelques temps pour la publication tardive de l’intégrale de l’Histoire de Siloë, l’éditeur a pourtant proposé un remboursement du premier tome à l’achat de l’intégrale. Pas de malhonnêteté donc pour le coup mais une fort mauvaise pub dans une décision assez incompréhensible malgré le texte d’explication du scénariste qui ressemble plus à une rustine qu’à une vraie stratégie. Passons.
Le scénariste Mark Eacersall a fait une entrée en matière remarquée dans le neuvième art en utilisant sa grande technique narrative acquise dans l’audiovisuel pour proposer deux excellents policiers (Gost111 et Cristal 417) et le primé Tananarive. Comme souvent il s’associe à un co-scénariste, pour l’occasion un spécialiste de la Grèce antique, pour proposer un étonnant récit d’apprentissage dont les dessins doux d’Amélie Causse pour son second album ne cachent pas la rudesse de l’itinéraire. Car si ce n’est pas une descente aux enfers qui nous est narrée, c’est tout de même un sacré mur de la réalité contre lequel s’écrase le jeune Philoklès. Apparaissant très sur de lui, jusqu’à tenir tête à des nobles de sa communauté, son odyssée (pour laquelle les auteurs s’amusent à tisser des références plus ou moins évidentes avec les récits d’Homère) va le ramener au quotidien violent et très terre à terre des grecs du cinquième siècle avant JC. Blessé, mis en esclavage, il va devoir tester ses talents de conteurs pour atteindre le statut qu’il visait. Mais son destin sera cruel, comme les mythes de l’Olympe.
Au travers de ce personnage plus passif que sympathique, les auteurs cherchent à déconstruire les mythes, ceux d’un Age d’or où les humains étaient finalement logés à la même enseigne que leurs homologues des siècles précédents et suivants: cultiver la terre, éviter les bandits, se fondre dans un ordre social immuable. Bien peu glamour pour celui qui a la tête dans les récits épiques. En suivant un fil que l’on n’attend pas, Eacersall et ses comparses parviennent à entourer cette froide réalité par un pont entre les mondes: celui des légendes narrées par les aèdes et qui propulsent un pécheur sur les flots, celui des rois pirates qui ne pourront échapper à leur destin mortel que par le récit de leurs exploits. Une fiction sur le pouvoir du récit dans un univers terrestre qui fait peu rêver. Une jolie mise en abyme pour une BD élégante et intelligemment bâtie.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/05/25/kleos/
Je me lâche rarement, mais là, je dois dire que j'ai été conquis par ce comic book!
C'est absolument magnifique, tant au niveau du dessin que de l'histoire. En fait, par rapport aux autres comics de Batman, on a une intrigue beaucoup plus souple et aérienne, et qui est bien ficelée sans être non plus alambiquée. De plus, elle est jalonnée de répliques ironiques, ce qui n'est pas pour déplaire, et avec des personnages bien caractérisés (en particulier pour le Sphinx).
Mais surtout, cette intrigue nous emmène à Rome, magnifiée par le trait subtil et aérien du regretté Tim Sale. Ses dessins mettent très bien en valeur la Ville éternelle, dans des plans somptueux, avec un dessin à la fois sombre et aérien, très nuancé, et qui se rapproche presque de l'aquarelle.
Mais le plus intéressant dans cet ouvrage, c'est le fil directeur, qui est la quête identitaire de Catwoman, et qui nous réserve quelques surprises, ce qui nous renvoie au caractère bien ficelé de l'intrigue évoqué plus haut.
Il y a certaines imperfections, mais c'est peu de choses pour une oeuvre qui ne peut qu'emporter l'adhésion.
Je ne trouve pas les mots ! En effet, je suis un peu interloqué par le nombre de manga qui se concentre sur un aspect particulier de la personnalité pour en faire toute une série. On a eu droit au cancer colorectal, au sourd muet, au dépressif, aux elfes qui n'aime pas les frites et j'en passe.
Voici donc Komi qui est si timide qu'elle s'enferme dans un mutisme profond ce qui ne va pas de pair avec une vie sociétale notamment quand on rejoint un lycée huppé. Bon ce qui va la sauver, c'est sa grande beauté. Dommage car j'aurais voulu que cela concerne toutes les personnes, même au physique ingrat, afin de pouvoir aisément s'identifier. Le faut d'être belle procure généralement un sentiment de maîtrise de soi plus important.
Elle va être aidé par un jeune prince charmant qui va l'aider à surmonter son handicap afin qu'elle puisse se faire des amis. Il serait le seul à avoir percer le mystère de cette jeune fille à la beauté stupéfiante (rappelons-le).
Bref, souffrir d'anxiété sociale n'est pas facile car il faut tomber sur les bonnes personnes qui peuvent rassurer. On se dit qu'elle a de la chance d'être épaulé par le brave Tadano, son voisin de classe. Maintenant, je me dis que j'ai souvent rencontré des gens qui n'étaient pas très sociale mais sans doute pour d'autres raisons moins avouables.
J'ai bien aimé cette lecture qui est parfois ponctué d'un peu d'humour. Même le graphisme est alléchant. Maintenant, je ne suis pas parti pour lire la trentaine de tomes de cette série qui cartonne au Japon actuellement. C'est un gros investissement de lecture et je préfère passer à autre chose. Sans rancune. J'ai finalement trouvé les mots.
J'imagine que la très faible note moyenne pour l'album sur ce site est due aux dessins, mais ils ne m'ont pas dérangé. Il est vrai, par contre, que les couleurs auraient pu être meilleures. L'histoire sera aussi plus intéressante pour ceux qui connaissent l'histoire originale de l'Île au trésor, ce qui n'est pas mon cas. Pourtant, le scénario est empreint de bonnes idées et de personnages aux personnalités variées, même si certains aspects m'ont paru tirés par les cheveux. Reste que l'histoire ne m'a pas emballé outre mesure.
J'ai trouvé ce deuxième album meilleur que le premier. Même si l'histoire demeure très classique (monter une équipe pour aller voler un trésor) et que le dessin est assez moyen dans l'ensemble, au moins l'histoire a un bon rythme et se laisse lire facilement. Certaines répliques m'ont aussi fait rire. Bon album.
Et c'est reparti! Je me lance dans une nouvelle série anthologique qui, j'imagine, contiendra beaucoup plus de médiocrité que de bon! Mais allons voir!
Ce premier tome est, en effet, très moyen. Pourtant, l'idée est originale à souhait. Mais le scénario m'a laissé dubitatif et je suis d'accord avec "minot" ici bas : le dessin est peu lisible. L'album a beau faire 62 planches, on a l'impression qu'il manque quelque chose...
Le scenario est bon par contre j'ai un réel soucis avec les dessins, en fait les hommes ont tous la même tête ainsi que le même regard, sauf les coupes de cheveux et barbes moustaches changent et c'est perturbant.
Sinon en effet la série se termine de manière étonnante
Voilà une BD dont la lecture avait plutôt bien commencé sur une idée de vengeance assez originale dans un style « j’aurais ta peau ! ». Cela rappelle quand même le thème d'une série TV qui avait bien cartonnée dans les années 80 à savoir « La vengeance aux deux visages » pour ceux auquel cela parle.
Par la suite, j'ai plutôt été étonné par les facilités de l'auteur Serge Le Tendre. Voilà notre héros qui commencent à massacrer les gens autour de lui pour un oui ou pour un non. En même temps, on vit bien dans une drôle d'époque où l'on peut être poignardé sans raison valable que cela soit dans un magasin ou dans un hôpital.
Je n'ai pas trop apprécié non plus le manque d'imagination et d'effort de l'auteur qui se contente d'un « pareil pour moi » dans la préface. On dirait que c'était une vulgaire commande à laquelle il n'a pas donné son âme. On voit bien que les personnages sont hautement stéréotypés et qu'il y a une incohérence psychologique liée à un manque de profondeur.
Certes, l'intrigue est plutôt menée de façon classique dans une certaine efficacité qui fait qu'on ne perd pas une miette de lecture. C'est rythmé et comble du bonheur, c'est assez bien dessiné.
En effet, le graphisme de Gaël Séjourné fait merveille sur ce titre. On ne peut qu'être admiratif sur la fluidité de son trait. Les décors sont également magnifiques. Bref, la grâce et l'élégance sont au rendez-vous ! Pour une histoire de vieilles peaux, il fallait le faire !
C'est un titre qui devrait séduire les lecteurs avec comme moralité qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Excellente BD, surtout du fait de l'épilogue. Mais quand même: l'informatique induit parfois des erreurs monumentales. Vous avez vu la carte géographique de la planche 23? Le Caire au nord-est de Damas et Moscou au sud de la Mer Noire, c'est pour le moins original! En fait, il faut appliquer une double symétrie, horizontale et verticale, pour corriger la cartographie.
Beaucoup d'émotions à la lecture de cet album, notamment en me disant que c'est une histoire vraie (peut-être un peu romancée, je ne sais pas!), celle des grands-parents de l'auteur.
Tout est fin, tout sonne juste. Rien n'est oublié des bons et des mauvais côtés de la vie des protagonistes. L'auteur sait nous toucher.
J'aime généralement les dessins plus "léchés", plus détaillés. Mais dans cet album je me suis régalé!
Très agréable et très émouvant moment de lecture.
A noter que cet opus est réellement un "one shot" même s'il s'inscrit dans une trilogie avec "Les guerres silencieuses" et "J'aurai toujours 20ans". Il peut être lu indépendamment des 2autres.
Je ne vais pas tenter de formuler voire argumenter un avis sur un album tant attendu, d'une série aussi prestigieuse.
Mais la parution du 10ème et ultime album m'a donné envie d'un petit inventaire. Je vous en livre quelques résultats:
- Adèle, une série masculine: sur 108 personnages inventoriés, seulement 11% sont des femmes.
- Adèle, une hécatombe: toujours parmi ces 108 personnages, près de la moitié (48%) vont décéder au fil des albums.
- Adèle, des absences: dans cette série très parisienne, le taxi est omniprésent (sans parler de l'invasion des trottinettes dans ce dernier album ...) mais jamais de métro.
Je vais peut-être me lancer dans une encyclopédie d'Adèle tiens!
J'aime beaucoup le dessin de Tebo: gros nez, mais élégant, expressif et dynamique.
Il le met cette fois-ci au service des Schtroumpfs. Pas uniquement pour leur faire bénéficier de sa maîtrise du gag, mais également pour un réel récit d'aventure, respectant en ça la tradition de la série.
On suit ainsi le parcours d'un quatuor hétéroclite mais efficace: finalement, ne s'agit-il pas aussi d'une revisite des "4 as"?
Je ne pensais pas m'accrocher à ces deux personnages aussi longtemps, faut dire que le travail réalisé sur la personnalité des deux compères est remarquable . Ils ont une vie tout à fait banale en dehors de leurs enquêtes, nous pouvons très facilement nous identifiés à chacun d'entre eux et c'est à mons avis ce qui tranche avec un polar raconté de manière plus classique où l'on suit uniquement l'intrigue et un personnage hors du commun .
Sur ce troisième opus, on retrouve une direction artistique proche du premier, et finalement je me suis habitué au trait, jusqu'à l'aimer .
Une bande dessinée qui réfléchit la rencontre avec le peuple inuit.
C'est beau et rare par les temps qui courent.
T’es où ? Je ne suis pas là. Cela me rappelle une célèbre chanson de Vianney qui a d’ailleurs fait démarrer sa carrière.
Pour autant, cette œuvre n’a rien à voir avec cette chanson puisqu’on va se concentrer sur une jeune femme qui a fort à faire avec ses parents vieillissants. Il est question de maladie, de perte de mémoire, de difficultés de vie. Il est surtout question d’une femme qui a envie de vivre et qui prend des photos pour capturer l’instant et se sentir ainsi encore plus vivante.
Les images minimalistes ainsi que l’ambiance sont assez plombantes. Bref, cela ne respire pas la joie de vivre bien au contraire. Tout transpire la mélancolie et la dépression.
Bon, les œuvres déprimantes existent et peuvent valoir le coup. Cela ne sera pas le cas de celle-ci en particulier. Il y a en effet une narration fort pesante qui n’apporte rien d’original. Le propos est d’ailleurs assez confus. Bref, on n’arrive pas à s’intéresser à ces personnages trop statiques qui évoluent dans une vie triste et monotone.
Au final, je me suis vite ennuyer à cette lecture qui passe à un rythme assez lancinant. Sitôt terminé, sitôt oublié. On peut passer à autre chose de plus sympathique le cas échéant. Cependant, on peut à l’inverse essayer de décortiquer le sens de ce récit intimiste afin d’en saisir toutes les nuances. A vous de choisir.
Hahahahaha...
Tous les défauts de Leo sont toujours bien présents, et exacerbés fois mille. Je ne crois pas du tout aux personnages. Je n'ai pas envie d'écrire un avis détaillé pour Antarès. Ce rire vaut pour les six albums...
Pour lire sereinement cette BD, il faut absolument posséder le second degré, sinon gare aux interprétations douteuses et assurément très loin des pensées de son auteur Riad SATTOUF, qui depuis a fait du chemin avec notamment son épopée l’arabe du futur.
Pascal BRUTAL, c’est d’abord se souvenir du journal qui l’a publié à savoir Fluide Glacial qui savait découvrir les talents et manier tous les degrés de l’humour. Ce premier tome de ses aventures nous fait découvrir la vie ordinaire d’un jeune looser de banlieue, motard (il roule à 300 à l’heure) aux gros muscles, qui pratique la salle de sport, aime le rap, glande toute la journée, « se tape des meufs et des queums », … bref un parfait « branleur » pour qui la baston est de rigueur pour régler les problèmes quotidiens ; il ne semble jamais beaucoup réfléchir. Et pourtant il nous est d’amblée sympathique car derrière ce vernis grossier, Pascal a du cœur, des amitiés solides … et ce n’est pas vraiment de sa faute s’il vit dans un monde désenchanté et vide de sens, décrit comme celui d’un futur proche avec une France gouvernée par le très libéral Alain MADELIN. Il veut juste essayer de s’en sortir et rigoler, sans véritable message à passer. On se marre de son rapport avec la psychanalyse, c’est plus grinçant lorsqu’il voit sa mère, mais toujours il positive et passe à autre chose. Et puis les Adidas Torsion 1992 et la gourmette en argent sont devenus culte au fil du temps. Ça n’a pas vieilli et ça se relit toujours avec plaisir.
l album est excellent ! mais j ai acquis en premiere edition l integrale des editions delcourt ! tres belle edition je trouve ! mais il n y a pas de tome 2 et 2 fois le tome 3 ! erreur d impression !! est ce arrivé a quelqu un d autres ?
L'idée d'éditer un "one shot" court sur chaque vilain du Gotham, de découvrir leurs origines afin de mieux cerner leur profil, le tout avec des dessins au goût du jour, est à mon sens une initiative louable . Avec une superbe cover pour chacun d'entre eux, est une possibilité d'aller chercher des antagonistes moins populaires mais tout aussi important pour les fans et collectionneurs que nous sommes, tout est réuni pour en faire une belle ligne d'édition .
Le moment de la lecture arrivée, je suis ravi de découvrir le dessin de Javier Fernandez qui s'inspire franchement de celui de Sean Murphy, un trait que j'affectionne tout particulièrement . Un dessin détaillé, dynamique et coloré tout en conservant l'aspect sombre d'un Batman grâce au travail sur les ombres et le noir.
Le scénario quant à lui est tout à fait banal, ce n'est pas un récit qui marquera l'Histoire de Batman, ni même celle de Double-Face . On apprend pas grand chose, ses origines tiennent sur une planche ... C'est dommage pour une édition qui justement se destine à cet objectif . Quitte à découvrir le personnage, autant lire "Un long Halloween", récit culte du chevalier noir de surcroît, avec lequel on découvre également les débuts de Batman en tant que grand détective .
Tebo revisite de manière drôle et astucieuse l'univers des SCHTROUMPFS sans se renier, puisque l'album porte bien sa marque de fabrique : humour crétin amusant et dessin "cartoonesque" rigolo. Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises inattendues, les réparties sont drôles et le dessin humoristique très expressif est un régal.
C'est schtroumpfement bien !
Un bon gros navet. Les dialogues sont écrits avec les pieds et l'intrigue semble avoir peiné à intéresser ne serait-ce que son auteur. Bref, comme le souligne fort justement theuxtonix, le tout n'est qu'un prétexte pour dessiner les formes avantageuses de l'héroïne.
Félicitations à ceux qui ont réussi à tenir jusqu' à la dernière page.
Je mets une note de 3 pour la qualité exceptionnelle des dessins, mais sans cela j'aurai plutôt mis 2 pour un scénario assez prévisible si ce n'est une sorte de rédemption dans laquelle je n'ai pas compris grand-chose.
Et que dire du découpage parfois aléatoire.
A force, dans cette série qui dure depuis trente ans, je finis par ne plus savoir qui-est-qui et qui-fait-quoi. Je prends chaque album presque comme un one shot. Vivement que ça se termine.
Je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais à un one-shot ce qui n’est pas le cas malgré l’impressionnant nombre de pages et un grand format.
Cette première partie va se concentrer sur la traversée qui va se révéler assez périlleuse à cause d’une mutinerie qui se prépare. Les cales sont chargés d’or ce qui attise bien des convoitises. C’est surtout la volonté d’aller vite pour rejoindre Sumatra dans les plus courts délais qui entraîne un mécontentement. En effet, point de réapprovisionnement sur la terre ferme après des mois de navigation en pleine mer.
On a l’impression de revivre l’exploitation par des actionnaires qui forcent à des conditions de travail assez désastreuses surtout que la discipline est d’enfer.
Je connaissais l’histoire des révoltés du Bounty mais pas celle du Jakarta, un navire marchant appartenant à la puissante compagnie hollandaise des Indes orientales.
Visiblement, il s’agirait de l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire maritime. Je ne sais pas vraiment de quoi il s’agit au juste, ne voulant pas spoiler un récit que je ne connais pas.
Les auteurs livrent une partition vraiment impressionnante de qualité que cela soit au niveau du scénario que sur la forme graphique. Xavier Dorison est véritablement au sommet de son art pour nous conter ce récit plutôt sombre qui procure ses effets tonitruants.
Evidemment, il y a une atmosphère quasi étouffante à bord de ce navire avec des personnages assez charismatiques.
Je ne peux que participer au concert de louanges qui entoure cette BD car c’est vraiment mérité. Quand le résultat est là, on ne peut que constater. Cela fait du bien de lire une BD aussi puissante et magistrale.
Quoi? Pas la moindre petite critique sur le Mustang 54????
Allez on explique.
LUG (petite entreprise de périodiques) achète les aventures de super héros du coté de chez la Marvel. Ils ont aussi des mensuels à bas prix qui lorgnent du côté du Far West et de la science fiction mais plutôt dessinés du coté de l'Italie.
Alors voila, Y a qu'à en inventer des super héros, ça coutera déjà moins cher et, pis, on a du dessinateurs qui savent y faire puisque déjà ils font les couvertures des magasines et des aventures de Spiderman et compagnie à la limite de l'égalité, on vous l'accorde....mais ils savent faire les Tota et autres Miton.
Et, pis, on a un périodique sur le Western qui marche comme ci, comme ça (Mustang)….Y a qu'à en faire le premier magasine avec des super héros français! Bon le titre on garde. Trop cher de refaire une nouvelle couv'. Faudra trouver un superhéros qui est le même nom et puis c'est marre. Pour le reste, on laisse les auteurs maisons se dépatouiller.
Moi, gosse, sachant cela, j'ai été aussitôt fan! Visez plutôt: des super héros qui adorent la baguette et le cassoulet ! Hélas, ce ne sera pas vraiment cela non plus. Car LUG veut du superhéros amerloque. Photonik et consort mangeront du hamburger, vivront à New York et ne sauront même pas ou se trouve la tour Eiffel. Dommage. Il faudra attendre l'univers de la Brigade chimérique pour avoir du lourd, du très très lourd.
Mais il n'empêche. C'est du bon.
C'est aussi con que les comics de ces années là avec des méchants à la pelle pour un seul gentil. C'est aussi bourrin que les bagarres dans les ciels ou sur des gratte-ciels à grands coups de BLAM! POUM! ZIP!. C'est aussi rapide à lire qu'un lapin qui… (vous m'avez compris.). Et les 3 premiers épisodes qui racontent la genèse des héros ont un métro à prendre. C'est dire comme c'est expédié le bousin! Et en même temps les premiers épisodes des Spiderman/Iron Man Familly étaient tout pareil. Alors bon, on va pas chipoter.
Alors quoi ?
Pourquoi ce plaisir coupable absolu? Si c'est bourrin, crétin et plus américains qu'un comics marvélien, pourquoi les aimer autant ces Photonik, Mikros, Cosmo et Ozark ? Sincèrement, je ne saurais dire les raisons véritables. Savoir que ces héros sont nés à Lyon, qu'ils n'ont jamais rencontrés leurs aminches capés et cagoulés étatsuniens, ça m'a toujours fait quelque chose.
Parce qu'ils sont français et pis c'est tout. Quand on est jeune, on ne boude pas son plaisir tricolore et quand on est vieux, on les dévore encore plus ses madeleines concoctés dans les bouchons lyonnais.
Et pour les superhéros en question, je vous en parlerai au prochain épisode: Mustang 55.
Un scénario très innovant et un dessin un peu moyen. L'histoire aurait mérité deux volumes pour développer les excellentes idées qui s'y nichent, mais l'ensemble demeurent très solide et très bon.
Un chouette moment de lecture aux doux parfums de philosophie et d'ésotérisme.
Mince! Ce pourrait être moi qui n'ai pas compris cet album?
On ne présente plus Stern qui n'est pas un "causeux", mais le dessin le fait tellement bien pour lui, avec tant de finesse. Cependant, cette fois, cela ne m'a pas suffi. Si le dessin est parfait, donc, comme d'habitude, j'ai été un peu déçu par le scénario que j'ai trouvé un peu plat et aurait pu être approfondi, notamment sur les émeutes et cette famille de la mafia. C'est survolé.
Je retiens de cet opus un album agréable, lu rapidement, mais qui ne m'a pas transporté comme ça a pu être le cas pour les précédents.
Egalement: Je vote pour le retour de ses bottes ;)
Contre son gré, SODA est contraint de suivre les instructions d'une mystérieuse agence gouvernementale qui lui demande "d'éliminer" une cible gênante. Mais cette mystérieuse agence est-elle bien ce qu'elle prétend être ... ?
Si le dessin est toujours aussi remarquable (avec comme toujours des plans très dynamiques quasi-cinématographiques qui mettent très bien en valeur les nombreuses scènes d'action que propose le scénario de cet album), hélas j'ai trouvé le scénario un peu en retrait de ceux des précédents albums. Déjà parce que le scénario de cet épisode est beaucoup plus noir que ceux des albums précédents (l'humour léger de la série a quasiment disparu). Et aussi car j'ai du mal à adhérer aux délires conspirationnistes du scénariste, qui "politise" beaucoup trop son héros dont il se sert pour faire passer des thèses très discutables.
Le discours que tient SODA dans cet album et les messages que fait passer Tome sur la politique américaine sont d'ailleurs très représentatifs de l'anti-américanisme primaire qui était très en vogue dans la société française au début / milieu des années 2000. Pas hyper fan pour ma part de ce genre d'ambiance.
SODA a arrêté un gros bonnet de la mafia. Pour se venger, ce dernier dépose un contrat sur la maman de notre héros. Le début du cauchemar pour SODA, qui va devoir déjouer les plans de nombreux tueurs à gages tout en continuant à cacher son identité de flic à sa mère ...
Un excellent épisode, une fois de plus. Voir SODA tenter de protéger sa mère ciblée par de nombreux tueurs à gages tous aussi barrés les uns que les autres tout en essayant de continuer à lui dissimuler son identité de flic crée autant de tension que d'humour, ce qui fait que la lecture est un vrai régal. Les nombreux méchants de cet album sont tous bien farfelus et assez peu crédibles, mais ça reste bien dans l'esprit de la série et c'est ce genre de brochette de personnages et de situations que j'attends quand je lis un SODA. L'un de mes épisodes préférés de la série.
Voilà une édition que personne n'attendait. Après une première collection, depuis épuisée et une autre parue chez hachette, cette dernière semble être la plus complète et aussi la plus belle. Ce premier tome nous en met plein la vue et il fallait bien cela pour cette série culte. L'album est simplement somptueux et très riche (Couvertures originales incluses). Un vrai collector !
Tout est réussi, le scénario de Kid Toussaint est poétique, émouvant, drôle ... et le dessin d'Aurélie Guarino porte l'histoire.
Très déçu par ce nouveau tome des mondes de Liu Cixin, j'ai apprécié le dessin et la couleur, mai l'histoire est très mal traité.
comme Erik67 dans son avis je suis preneur de toute explication de la fin où l'ont découvre deux militaires américains dans un dialogue incompréhensible, qui n'apporte rien à l'histoire.
Le peintre Diego Vélasquez se rend en Italie sur ordre de son roi Philippe V qui souhaite acquérir de nouvelles œuvres artistiques afin d'étoffer un peu sa collection et de démontrer qu'il est le plus puissant. Le maestro est accompagné par son esclave qui s'adonne également à ses heures perdues à la peinture en secret. Une fois arrivé à Rome, le pape Innocent X lui commande alors un portrait en échange de contact.
Il est question d'interdiction de peindre des nus en Espagne suite à la terrible Inquisition de ce XVIIème siècle. Vélasquez va profiter de son séjour en Italie pour peindre le fameux tableau de la Vénus à son miroir. Celle qui va servir de modèle sera également la maîtresse du peintre. Bref, il cède totalement à la tentation avec la bénédiction du Pape. On se rend bien compte d'une forme d'hypocrisie de l’église en ces temps-là.
Pour la petite histoire, une suffragette Mary Richardson va lacérer ce célèbre tableau exposé dans un musée londonien en 1914 pour attirer l'attention de l'opinion publique. Bref, la mode était déjà pour les activistes de saccager les œuvres d'art appartenant au bien culturel de l'humanité.
J'ai trouvé cet épisode de la vie de Vélasquez assez intéressant pour expliquer l'origine de son célèbre tableau. Les fans d'histoire d'art seront sans aucun doute comblés.