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Incontestablement l'album le plus aboutit graphiquement de Tardi, et sans
doute son plus grand chef d'oeuvre avec "Le Cri du Peuple". Plus qu'un
témoignage sur la Première Guerre, il s'agit d'un témoignage sur l'inhumanité
de la guerre en général, à base de courts récits criant d'horreur et d'atrocité,
racontant les tragiques destins de soldats ordinaires. Dans ses dessins qui
soutiennent admirablement le texte Tardi s'applique plus que jamais, avec de
grandes cases fourmillant de détails, un trait épais, précis, "incrusté" dans le
papier, des visages pleins d'humanité, des amas poisseux de débris, de
barbelés, de boue et de cadavres. Et avec ce noir et blanc auquel s'ajoutent
de judicieux aplats de gris, cela donne des images tout à fait effroyables.
Tardi s'est vraiment donné pleinement pour cet album et les planches de
"C'était la Guerre des Tranchées" sont véritablement à part dans son oeuvre.
La lecture restent néanmoins assez lourde, et mieux vaut s'arrêter plusieurs
fois plutôt que de risquer une "indigestion" étant donnée la densité des textes.
Le ton très anti-militariste peut lui aussi devenir par moment fatigant, répétitif
et redondant. C'est ce qui gêne un peu dans cette bande dessinée : l'absence
de diversité. La plupart des personnages sont à peu de choses près les
mêmes, avec les mêmes pensées, la même manière de parler, la même
mentalité. Cette non-diversité est assez dommage et rend l'album sans
nuance et assez lourd sur la longueur.
Reste néanmoins un très grand témoignage sur la guerre, soutenu par un
dessin en noir et gris plus que jamais maîtrisé.
L'autre jour, je cherchais chez mon libraire des séries historiques car j'avais envie de m'instruire un peu plus tout en y joignant l'agréable.
Et se fut le cas, cette réscente série est tout bonnement splendide au niveau dessin, quant à l'histoire, j'ai vraiment adoré, car elle parle de deux jeunes grecs qui ont été pris en esclavages et qui après s'etre échapés, se lient avec une forte affinité et ne vont plus se quittter, ou presque.
Bref cela m'a rappellé la série Papyrus que j'avais aimé étant plus jeune.
Enfermé dans une pièce du Vatican, Merwan n'a d'autres ressources que de lire le manuscrit qu'Halid Riza.
Il y a dans cette histoire un petit côté "patient anglais" qui n'échappera à personne et qui renforce la qualité de l'intrigue. Cela étant il faut bien reconnaître que si elle n'est pas complètement indispensable, la lecture du "Décalogue" est fortement conseillée car l'album fait appel à de nombreux élements de cette précédente série.
Quoiqu'il en soit ce Légataire là est une superbe histoire, l'une des meilleure et des plus originale de ces dernières années.
Pour moi, c'est la deuxième fois que j'ai eu le plaisir de lire un Blake et Mortimer, les premiers de Jacobs ne me donnant pas trops envies, j'ai opté pour le scond réalisé par Van Hamme et Ted Benoit.
J'ai trouvé cette histoire encore mieux et plus intérressante que "l'affaire Francis Blake".
On à le plaisir de trouver un récit de science fiction, dont je suis fan, qui est très bien ficellé.
A ne pas manquer pour les fans de la série.
J'aime le regard que porte Makyo sur ses héroïnes, j'aime le côté naïf mais débrouillard des trois fugueuses, j'aime le côté mystérieux des autres personnages, j'aime l'ambiance très calme mais potentiellement dangereuse qui ne quitte pas le récit, j'aime les paysages somptueux de Sicomoro, j'aime le fantastique qui s'installe petit à petit... En fait, j'y ai trouvé exactement ce que je voulais y trouver et il me tarde de découvrir la suite dans un T2 qui s'annonce très riche.
Ce volume termine la série de manière intéressante mais hélas avec certains passages pas suffisaments développés à mon gout et la destiné de certains héros de l'histoire laissé à l'imagination du lecteur. Globalement on a des réponses sur l'essentielle (même la presque totalité) des questions que l'on se pose. Le développement de l'histoire, bien que prévisible a su m'accrocher et m'intéresser à l'intrigue jusqu'au bout. Il est dommage par contre que le côté voyage dans le temps n'ai pas été plus exploité car celà aurait pu donner des choses très intéressantes au niveaux d'intrigues secondaire et historiques.
Bref globalement il s'agit d'une bonne série dont je conseille la lecture.
Voilà encore un tome très drôle. On a tout d'abord la fin de l'histoire qui cloturait le précédent volume, fin tout à fait correcte d'ailleure. Ensuite on a une histoire avec la veuve d'une chef de clan Yakusa qui n'arrive pas à oublier son mari et refaire sa vie. Cette histoire est plutôt pas mal mais rien de bien hilarant. La dernière histoire où apparait Umibozu est par contre très très drôle. Un volume un peu en dessous des précédents mais très très drôle tout de même on en regrette absolument pas la lecture.
Je ne suis pas tout de suite rentré dans l'histoire, sûrement par peur d'une simple série pour ados sans charme et sans signature, puis je me suis laissé guider et charmer par tous les personnages mis en scène. Ce qui marque, c'est la crédibilité et le naturel de l'ensemble : les relations entre ados, les sentiments qu'ils éprouvent, leur façon - différente pour chacune - de découvrir la vie et de réagir aux moments parfois difficiles... et surtout leur façon de parler, parfaitement rendue et sans exagération. C'est une histoire qui se déroule d'elle-même, qu'on lit en prenant son temps pour apprécier chaque petit événement de la vie des héroïnes. Des événements sans réelle importance pour le monde mais d'une importance cruciale pour elles. Personnellement, "Celle que je ne suis pas" m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Parfois parce que j'ai ressenti les mêmes sentiments que certains des personnages à leur âge, parfois parce que j'y ai reconnu de vieilles connaissances. Je suppose que c'est ça qui fait la force d'une histoire qui a pour cadre la vie réelle. Un dernier mot sur la mise en scène : dessin sobre et élégant, cadrages impeccables, un bon rythme... de la belle ouvrage, et une lecture à recommander à tous ceux qui aiment rencontrer des personnages attachants par leur simplicité et leur envie de découvrir leur propre vie, leur propre identité.
Bon volume qui voit enfin la vérité sur Sena éclater au grand jour et pour bien marquer le coup le voilà face au véritable eyeshield 21 dans le match qui oppose Demon aux Bando Spiders. Voilà un match qui commence bien mal (comme d'habitude en fait) car Demon se prend une série de Touch Down restant impuissant face à la terrible stratégie de Bando.
je voulais mettre 6 mais je n'arrive pas à modifier mon avis (le lien ne marche pas) donc je corrige en attribuant cette deuxième note. Mille excuses.
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L'intrigue se compléxifie de plus en plus et l'univers dans lequel évolue Light prend enfin le chemin qu'il voulait c'est à dire un monde sous la domination de Kira. Light a tout du comportement du dictateur né se disant agir pour le bien de tous en éliminant les éléments nuisibles (les criminels) il ressemble de plus en plus au fil des tomes aux dictateurs notament à ceux qui ont régnés aux heures sombres de l'histoire entrainant dans leur paranoïa des millions de morts. Une foi_s de plus un excellent volume qui entraine une montée en puissance de l'intrigue vers une fin qui pour le moment promet d'être très sombre.
Hariti s'est trouvé une fille : Assia. Après avoir tant espéré cette maternité, la reine-sorcière ne peut que l'aimer d'un "amour dément". Cependant, dans le royaume onirique d'Hariti, les sens s'éveillent et le vigoureux Faro trouble la belle Assia. Ce qu'Hariti ne peut accepter.
Dans ce deuxième tome, la principale imperfection du tome 1 est gommée. Là où l'histoire était embrouillée par les pouvoirs de la sorcière, la narration gagne en clarté. Par ailleurs, les chaudes couleurs de l'Afrique, principale force de cette bande-dessinée, illuminent toujours autant les pages.
Seul bémol, il est dommage que certains passages, comme les rites initiatiques subis par Faro, ne soient pas plus développés.
Vidal était originaire de Marseille, ville dans laquelle se réfugièrent de nombreux Arméniens suite au massacre part les Turcs. L'auteur explique comment un de ses voisins l'initia à ce drame et au premier génocide du XXème.
Ce n'est donc pas une oeuvre anodine qu'ont voulu nous offrir Vidal et Clavé. Et de fait, elle est d'une certaine qualité et malheureusement pas d'une qualité certaine.
Le récit vaut essentiellement par les anecdotes reprises dans le récit (d'une manière asez réussie), mais l'intrigue reste assez moyenne. La fin est néanmoins grandiose parce que ironique et parce qu'aussi jetant un pont entre ce premier génocide et celui de la Shoah. Ne dit-on pas qu'Hitler aurait emporté les dernières hésitations pour justifier ses positions en prononçant la phrase suivante "qui se souvient des Arméniens ?"
Pour tout cela on aurait aimé donner une meilleure note mais comme je l'ai dit l'histoire n'arrive jamais vraiment à décoller et les dessins de Clavé sont corrects mais sans plus.
A noter que cet album n'est que la reprise couleur de celui en noir et blanc et intitulé :"L'île aux chiens".
Numéros 57 à 59 :
Voilà trois très bon numéros qui voient notamment un affrontement entre Spawn et Malebolgia. Le plus paradoxal est qu'au lieu de libérer Spawn de l'emprise que l'enfer a sur lui ça l'en rapproche de plus en plus. Bref voilà d'excellents numéros qui relancent à nouveau l'histoire dans une nouvelle direction plutôt bien pensée.
Jean Raspail a failli, il y a quelques années devenir membre de l'Académie Française qu'il méritait franchement de rejoindre. C'est un styliste hors pair mais aussi un romancier, à savoir qu'il sait aussi tisser des intrigues et ne pas se contenter de mettre en scène des idées ou de soigner une écriture. Il sait faire tout cela.
Parmi ses nombreuses pièces maîtresses on se souviendra entre autres de "Qui se souvient des hommes" (1986) et de "L'anneau du pêcheur" (1995).
Son roman des "7 cavaliers" date de 1993 et se passe dans un état fictif de l'Europe du XIXème siècle aux confins des marches entre slaves et germains.
Une catastrophe ayant anéanti la civilisation, le Margrave charge 7 cavaliers d'aller voir où en est le monde ...
Retour de Terpant par la grande dans une histoire qu'il illustre et colorie à merveille.
Une totale réussite et un nouveau succès pour Robert Laffont BD qui en quelques albums vient de démontrer une qualité éditoriale rare.
Un catholique fervent, Thomas Landon (et non Langdon comme indiqué sur le chapeau de BDGest), est ce qu'on appelle un "avocat du diable", chargé d'enquêter sur le passé de ceux qui sont susceptibles de devenir des saints.
Un écrivain ésotériste, Dan Brixman (comprenez Dan Brown), lui propose de travailler sur un saint peu connu, Scutaire, et pour lui montrer sa bonne foi lui confie une ampoule vieille de plusieurs siècles...
Intéressant premier album qui se lit sans déplaisir, reste maintenant à savoir ce que la deuxième et dernière partie nous réserve. Le dessin est parfois fulgurant et parfois est plein de maladresse sur les personnages. Cela étant la mise en page est souvent très réussie.
A noter que lors de la scène du cimetière on distingue deux tombes, l'une au nom de l'auteur, l'autre à celui ... d'Achille Talon.
Invincible : Malgré un retournement de situation on ne peu plus prévisible et sans grand intérêt l'histoire se poursuit de manière intéressante et devrait passer à un nouveau stade où les X-Men passent enfin à l'action.
Le serment de protection : Poursuite de la mini série liée à World war Hulk. Cet épisode est un vrai massacre de mutants par Hulk (oui encore un) mais cette fois nos amis ont sortit l'artillerie lourde en battant le rappel de pas mal de mutants pluteau balèze.
L'angleterre m'appartient : Cet épisode développe plusieures pistes intéressante qui entraine des évènements plutôt bien pensés. Voilà un épisode plutôt bien pensé et agréable à suivre.
World war tour 2099 : Arrivé des exilés dans un nouveau monde. Il est un peu tôt pour juger de l'intérêt ou non de ce nouveau monde mais il y a quelques petites choses prometteuses.
Le scarabée d'or est l'une des nouvelles les plus connues d'Edgar Poe. C'est celle qui lui rapporta le plus (100 $) et qui le fit connaître comme "expert" en cryptographie.
Cette quête du fameux trésor du capitaine Kidd ne perd rien de son charme en passant à la BD. Si le dessin est intéressant, les couleurs oscillent en permanence dans la même gamme. Elle aurait parfois gagné à être, à mon humble avis, plus tranchée.
L'ensemble est plaisant et se laisse lire sans ennui.
Second cycle de la prison du Dôme.
Difficile d'en dire beaucoup plus dans la mesure où plusieurs histoires s'enchevêtrent et trouveront vraisemblablement leurs conclusions dans l'album suivant.
Une série de suicides endeuillent la prison, un nouveau caïd tente d'y faire régner sa loi, un jenue détenu est victime de différents sévices et Aleks croît tenir Eva dans ses bras quand il est dans ceux de Maureen.
On le voit les intrigues sont nombreuses et alléchantes. Qu'en sera-t-il à l'arrivée ? En attendant le plaisir est là et l'étouffement carcéral est bien rendu.
Un excellent Marc Dacier. En sauvant un inconnu, Marc se trouve entraîné dans une histoire digne de Percy Fawcett, ce fameux explorateur britannique disparu dans la jungle amazonienne dans les années 20.
Ici Charlier y rajoute une histoire criminelle avec captation d'héritage, ce qui nous vaut d'avoir une fin très morale (surtout pour les enfants des années 60, date de la parution de cette aventure d'abord dans Spirou puis ensuite en album).
C'est très chouette et on passe réellement un bon moment. Une bonne cuvée !
Suite de l'album précédent alors ni la fin des "secrets de la mer de corail" ni le début de cet album ci ne laissaient présager que cela allait être le cas.
Une aventure de bonne tenue qui se laisse lire sans déplaisir. Ce n'est pas la meilleure pâte de Charlier mais c'est très correct.
Un point toutefois mérite d'être souligné : la grande différence de construction narrative entre les BD des années 60 et les contemporaines.
Les premières sont quand même assez datées même si cela leur confère un charme certain.
Retour à San Francisco pour Marc lequel est mis sur la piste d'un fabuleux trésor de la 2nde guerre mondiale de ... 100 millions de $ (l'equivalent de 700 M de $ en 2008 !).
Classique histoire de recherche d'élements d'un trésor puisque 3 américains se sont partagés une partie du secret (un peu comme dans "le secret de la licorne"). Le résultat final n'est quand même pas très exceptionnel.
Ce qui était pressenti arrive. A la faveur de la mort de son frère (si on peut appler cela une faveur !) Péma Ling devient la chef de la troupe de brigands sur leur demande express.
Mais là changement de direction : c'est aux nantis et aux Chinois que les hommes de Péma Ling s'en prennent désormais, volant (dans tous les sens du terme) de victoires en victoires. On ne s'appesantit pas vraiment sur chaque fait d'armes qui ne sont que rapidement esquissés.
Mais les forces chinoises ont décidé de réagir ...
Comment ne pas voir dans cette BD à la date indéterminée mais qui doit se passer entre le XVème et le début du XIXème siècle, une parabole sur l'actuelle présence de l'armée chinoise sur le Toit du Monde.
D'une histoire simple, Bess fait quelque chose de grandiose. Chaque vignette devient un tableau. C'est un bonheur pur, simple et véritable.
Une série de Bartoll, ou des personnes membres de l'organisation T.N.O, qui est chargé de lutter contre les problèmes dans tel que l'eau dans le premier tome, et le virus ébola dans le second.
Les dessins sont assez moyens mais réussissent quand meme à nous faire apprécier l'histoire, qui elle je trouve est plutot touchante du fait que l'on parle de problème dans le monde tels que cela, qui sont hélas réels.
J'ai trouvé se troisième opus à la hauteur des deux premiers.
Içi, les trois jeunes ne font pas partie de l'aventure, puisqu'en fait il n'y a que Raffaello qui est avec une de ses étudiante et dont les choses ne tournent pas comme prévues.
Cette série porte sur un nouveau genre de sujet qui est le vol des oeuvres d'arts, et je trouve cela plutot interressant.
Un premier album qui aurait tendance à rappeller un légé coté de Largo Winch, pour l'univers autour de l'argent (en beaucoup moins bon), mais qui a un dessin agréable à regarder, et une histoire dont on a envie de connaitre la suite et c'est déjà pas mal pour un début de série.
Les flash backs sont réussi aussi.
Un BD sympathique qui se lit vite fait bien fait. Tous les épisodes ne sont pas du même niveau mais à aucun moment on ne s'ennuie et c'est bien tout ce que l'on peut demander de ce type de BD. Dessin et couleurs servent bien ces petites histoires que porte un jugement drôlatique sur les dérives de la recherche militaire !
Le meilleur Burma à mon goût avec Brouillard et Casse pipe ! Intrigue tortueuse et maligne, personnages tout en profondeur, Nestor en premier, et l'excellent dessin de Tardi qui nous plonge à merveille dans cette France d'après guerre ! Le duo Malet Tardi atteint ici le sommet de son art ! Un chef d'oeuvre pour moi ! Le fait qu'une partie de l'action se déroule à Lyon n'est certainement pas étranger à l'intérêt tout particulier que je porte à cette BD ;o)
Autant le dire tout de suite je n'ai pas accroché du tout au dessin de Moynot et j'ai passé le temps de ma lecture à me dire que non, ce n'était pas le traits de Burma et de sa clique...Dommage parce que l'intrigue est dans la droite lignée des premiers opus, normal me direz-vous elle est de Malet, et qu'avec le dessin de Tardi j'aurais surement beaucoup apprécié. Les changements de dessinateur sur certaines séries ne n'avait pas géné, là, oui et trop pour que j'apprécie la BD à sa juste valeur. A vous d'essayer...
Une série plutot pas mal dont je trouve que l'originalité tiend surtout d'une part de l'aspect des relations entre les deux personnages s'aimant et se détestant en meme temps, et ensuite, les deux style de famille dans lesquels ils proviennent, elles dans l'aristocratie, tandis que lui tous le contraire.
Les différentes histoires sont plutot sympathyque, et le dessin de Wurm simple mais bien et coordonant avec la série.
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un chef d'oeuvre, mais contrairement aux autres j'ai trouvé que l'histoire est toujours prenante, et le dessin reste toujours superbe.
Dans cette album, on en apprend un peu plus sur le passé du héros.
Vraiment bonne série, à recommander au fan de Science fiction.
Une de Corbeyran que particulièrement aimé.
D'une part le dessin de DeFali est une pure réussite (Garous), d'autre part, cette série est un dérivé de la série Asphodéle, ou l'on retrouve cette personne combative, un peu sorcière, avec plaisir, dans les rues de Londres.
L'histoire commence avec des meurtres commis par des pros sur des sorciers, donc les autres sorciers demande de l'aide à Asphodéle pour résoudre ses crimes.
Série pas mal.
Comme toujours, je commence à remarquer, avec Corbeyran, qu'il peut avir de très bon scénarios et réussir de très bonnes séries.
Seulement voilà, encore içi, comme pour les Stryges (voire pire), le dessin est d'une horreur, les traits sont gachés, bref tous ça pour dire que vu que la série avait deux albums sortis par an, j'aurai aimé la lire, mais là c'est impossible.
Encore une série qui n'aurait pas du voir le jour.
On connaissait Pirates de Terpant et Bonifay ,Terpant y démontrait déjà des qualités de Bon dessinateur. Mais avec cette nouvelle série(annoncée en 3 tomes) il devient scénariste et entre dans la catégorie des auteurs. Un univers radicalement différent, des dialogues absolument excellents , il se révèle un talentueux scénariste,ce qui l'emmene ainsi vers un dessin meilleur encore que ses albums précédents.
L'univers et un royaume fictif dans un bout d'Europe de l'Est ,un vieux Margrave dernier représentant du pouvoir ,voit son monde se défaire.Dans sa forteresse,il envoie sur ses sept derniers chevaux ,ses derniers fidèles au dehors ,pour comprendre ce qui se passe.
Tout est là pour faire un futur classique de la BD.
J'avais beaucoup aimé "La Marie en Plastique" et j'ai été encore plus convaincu par ces Petits Puisseaux plein d'humours et de tendresse. Surtout que je préfère le dessin de Rabaté qui est peut-être un peu plus académique que celui de Prudomme ce qui n'est pas pour me déplaire. Niveau récit c'est toujours drôle et jamais misérabiliste ou voyeur ce qui était vraiment nécessaire vu le thème. Tous les personnages sont très attachants et on aimerait en savoir un peu plus de certains de ces loustics, notamment les piliers de bar spécialiste de la brêve de comptoir...
La passage le moins convaincant à mon goût est celui dela communauté beatnick qui même si elle loin de la caricature m'a moins parlé que le reste.
Somme toute une très belle BD que je recommande chaudement !
Bess dans le deuxième album avait trouvé le moyen de nous présenter les grands dogmes du bouddhisme tout en racontant une (bonne) histoire. Ce troisième tome constitue une transition. Pour s'affirmer et répondre à son destin, Péma Ling se doit d'avoir une troupe.
Bess la fait donc kidnapper par une bande de voleurs avec laquelle il s'avérera qu'elle à des liens.
Le scénario ne fait pas preuve d'une grande originalité mais pourtant la manière de raconter fait qu'on reste scotché à cette histoire. Il y a de plus dessins et couleurs, en parfaite harmonie, qui sont rien que moins magnifiques.
Péma Ling poursuit son éducation tant philosophique que guerrière. Mais la mort du grand lama va mettre à bas, le fragile équilibre qui existait dans le monastère. Jeté en prison, l'intendant s'enfuit et va chercher du secours auprès du "grand frère" chinois. Le gouverneur de la frontière, pour s'attirer les bonnes grâces de l'empereur rassemble une armée.
Da
Très moyen dans l'ensemble... une histoire "à la Adèle" mais sans l'ambiance
qui va avec, et des personnage secondaires assez mal exploités. On sent
beaucoup de maladresse, et il faut bien avouer que la lecture n'est pas
vraiment agréable. La deuxième histoire, très courte, prend place pendant la
Première Guerre Mondiale (c'est la première fois que Tardi la met directement
en scène) et relève un peu le niveau, mais ça n'est malheureusement pas
suffisant pour sauver l'album. Heureusement Tardi reviendra sur le
personnage de Brindavoine dans la série Adèle Blanc-Sec.
Un très grand hommage aux récits de Jules Verne. Tardi nous sort une histoire
assez loufoque derrière un aspect plutôt "classique", teintée de fantastique,
préfigurant les Aventures d'Adèle Blanc-Sec. Graphiquement ça me semble
irréprochable, l'auteur imite plus ou moins les dessins sur gravure du XIXe
siècle tout en jouant génialement avec les formes des cases. On a ainsi le
droit à des illustrations grandioses et à de superbes plans larges. Une bonne
partie de l'action nous est racontée "en encadré", un peu comme un roman
illustré, ce qui rajouté à l'impression d'ancienneté.
Bon évidemment il faut être amateur parce que c'est vraiment particulier et
pas très palpitant sur la longueur, mais j'en garde personnellement un
excellent souvenir.
Grossière erreur de ma part j'ai mis le commentaire de l'album n°3 (Au delà du Pacifique) sur le titre "A la poursuite du Soleil".
Du coup je vais parler de l'album n°2 ici.
Mille excuses donc.
Charlier tisse son histoire de tour du monde au fil de l'eau. Il n'est pas inconvenant de dire que les 2 premiers albums ne sont pas très réussis. Ils font penser aux premières aventures de Tintin où Hergé allait au gré de sa fantaisie.
Ici aussi et cela nuit indiscutablement à l'histoire où l'on passe des Indes au Japon en passant par Formose où Marc est à deux doigts de se faire fusiller comme espion.
Cette suite du premier album (encore que les deux albums peuvent se lire séparément) constitue la phase retour de Marc vers l'Europe.
Sauf que l'aventure qu'il va vivre se fait aux Etats-Unis où il est pris pour le gangster Bill Moratti, son parfait sosie (il faut dire que Paape y met du sien !).
S'ensuivent des aventures pas désagréables où Marc sait faire preuve de beaucoup d'astuce. A lire donc.
"Aventures autour du monde" ou comment Marc Dacier est devenu reporter. Nous sommes dans une version modernisée des "5 sous de Lavarède" (1894), le célèbre roman qui lança Paul d'Ivoi qui "rivalisait" avec Jules Verne en proposant des "voyages excentriques" quand l'auteur amiénois proposait des "voyages extraordinaires".
Pas grand chose à retenir de cet album qui a donc vieilli et reste assez peu crédible. Reste quand même un excellent témoignagne de ce qu'ingurgitaient les petits Français à la fin des années 50.
Suite et fin de la précédente aventure.
Non seulement Marc va trouver la solution quant à la présence de yétis, mais il va aussi trouver la cité perdue des Incas (et accessoirement leur trésor).
Mais croix de bois, croix de fer, il jurera sur l'honneur de ne rien révéler au monde.
... mais Charlier a tout cafté.
Agréable mais sur un tel thème on espérait un peu mieux.
Marc est envoyé au Pérou pour enquêter sur une expédition française qui s'est mal terminée sur les hauteurs andines. Le frère du chef de l'expédition disparu l'accompagne, l'objectif étant de vérifier si des yétis existent sur place, ce que des photos, malheureusement trop floues, laisseraient supposer.
Petite variation sur le thème du Temple du Soleil. Le sujet est sympa mais ce n'est pas le meilleur Charlier.
Publiée en 1962 dans Spirou, l'histoire a terriblement vieilli.
Cette fois ci Marc est en Sicile et il va lutter contre la Mafia. Bien évidemment, il réussira. C'est quand même très naïf, même en 1962.
Rappelons que Lucky Luciano négocia avec les autorités américaines sa libération de prison en leur donnant en échange un coup de main lorsque les forces alliées débarquèrent en Sicile durant la 2ème Guerre Mondiale.
Et que depuis cette organisation souterraine n'a fait que croître.
Alors les exploits de Marc Dacier là bas ...
Cette fois c'est au Soudan que Marc se rend avec celui qui va devenir son ami, le photographe Tricot.
L'histoire qui nous est proposée est en quelque sorte une dérivée aérienne de "Coke en Stock". Rien d'exceptionnel certes mais fort agréable quand même.
Un point me paraît intéressant de souligner. Pas question à l'époque de désigner nomémment un pays de l'Est comme ennemi, la censure y aurait mis bon ordre. En revanche, pas de problème pour citer le Soudan et faire clairement entendre que les noirs pris au piège sont envoyés en Ethiopie.
Dans un monde qui se veut politiquement correct, alors qu'il devrait plutôt se policer, une telle BD verrait-elle le jour désormais ?
Marc Dacier se retrouve à Hong Kong qui était encore à l'époque (parution en 1966 dans Spirou) sous domination britannique.
Nous avons droit à une superbe série d'aventures dans laquelle Marc enquête sur la disparition d'un avion, le vent d'est, qui a mystérieusement disparu des écrans radars. Il a certainement coulé en mer avec sa cargaison d'or.
Mais les Tongs, l'une des triades locales, tient aussi à mettre la main sur ce magot.
Certes la manière de raconter l'histoire est très typée années 60 mais cela en fait aussi tout le charme, le tout procurant un excellent moment.
Un thème qui n'est pas sans rappeler celui du "Lys Noir", ne serait-ce que parce que l'action guerrière se déroule en Chine durant la guerre des Boxers.
Quentin aime Amélie depuis l'enfance, mais en ce 19ème siècle finissant une sombre affaire l'amène à faire le soldat dans la lontaine Chine.
C'est le début d'aventures correctement troussées avec des réminiscences feuilletonnesques.
Elève de Chaillet lui-même empreint du style de Martin, Capo signe un dessin intéressant bien que non encore mature. Il est malheureusement trahi par de bien piètres couleurs.
Mandrin fut en quelque sorte le Cartouche de la Savoie. Une sorte de Robin des Bois qui se jouait des gabelous mais qui finit sur la roue. Personnage populaire, nombre de récits ont fait de lui un héros et ceci de son vivant.
Reprendre cette figure mythique et méconnue par le biais de sa maîtresse était assurément une excellente idée.
Le dessin est très correct et l'histoire est agréable. Il y manque néanmoins un petit quelque chose pour passer la rampe.
Une BD plutôt pour adultes (violences et scènes de sexe non pornographiques.
Nous sommes à l'époque de Néron, lequel pense que Lucius fait partie du vaste conspiration pour l'éliminer.
Difficile de porter un avis car la série s'est arrêtée là en nous laissant en plan.
Nous ne saurons donc rien de la suite prévue, alléchante pourtant, qui s'appelait "l'homme au masque d'or".
Un jeune passager clandestin rencontre lors d'une traversée transatlantique une jeune fille de bonne famille et ils deviennent complices.
Ça vous rappelle quelque chose ? Sauf qu'il ne s'agit pas du Titanic mais du Normandie et que le jeune garçon, NIno, est encore un gamin comme son amie, Claudia.
Cet album, pur produit de la ligne, raconte une histoire d'espionnage qui ravira le jeune public, lectorat à qui cet album était plus particulièrement destiné.
Cette série dont l'histoire est basée, sur le fait que Jésus ne serait pas mort et dont des personnes essayent de connaitre la véritée, aurait pu etre bien sur le fond, car j'aime bien se genre d'histoire, par contre , se qui ne vas pas c'est au niveau du desssin, tout d'abords on est lorsqu'on à ouvert le livre car la couverture est bien, mais l'intérieur, le dessin est vraiment horrible, très mauvais.
A éviter.
J'ai pu lire cette série, et je trouve que les premiers albums sont bien, car l'histoire fantastique comme celle là j'aime bien.
Mais ensuite, j'ai vraiment du mal à faire une distinction des personnages tellement le dessin est trop chargé, du coup je n'arrive pas à suivre l'histoire, de plus j'ai l'impression que l'histoire par un peu en "vrille", domage.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas relu un Blake et Mortimer, j'ai donc voulu me procurer cet album qui a été repris par Van Hamme.
Une histoire superbement bien ficellée comme sait si bien le faire Van Hamme, l'histoire commence avec un Blake qui est pris pour un traitre, et dont sont ami Mortimer vas l'aider à résoudre une affaire.
L'histoire commence assez banale, mais les enchainements sont stupéfiants, à ne pas rater.
[avis basé sur les deux premiers tome]
Heroic fantasy + Soleil... voilà deux arguments qui au premier abord ne prêchent en faveur de cette série (je suis méchant il y a beaucoup de bons albums chez Soleil). De plus, comme beaucoup de séries ses jours-si les couvertures en jettent un max, situation qui a trompé plus d'un bédéphile :wink:. Une fois passé ces premières appréhensions, Le Feul m'a séduit et même passionné.
Une maladie étrange (le feul) décime les habitants d'une petite communauté au bord du fleuve... Evidemment la cause ne peut que venir que de l'amont chez les barbares qui servent de voisins. La situation se corse quand ses même voisins, également au prise avec ce mal, pensent la même chose. Face à ce nouvel adversaire les petites différences sont oubliées et une expédition se met en place pour aller à la source de ce mal qui, en fait, semble toucher tous les habitants de ce monde.
Le ton de la série est basé sur la fraternité et le respect d'autrui, par moment c'est presque un peu trop pédagogique, deux messages toujours d'actualité. L'avancée de l'expédition est double, les personnages apprennent à se connaître et se respecter et apprenne à comprendre le milieu (nature, animaux) dans lequel ils vivent. Comme lecteur, nous sommes au même niveau que les héros, cette situation rend la lecture très prenante. Le récit m'a fait beaucoup pensé à Aldébarran de Léo, aussi bien sur le plan de l'invention (faune et flore très précise) qu'au niveau du graphisme. Le dessin de Peynet est moins épuré que celui de Léo, on y décèle néanmoins une parenté de style (finesse du trait, personnage). Le Feul c'est un peu Aldébarran rencontre Le Seigneur des Anneaux :wink:.
Héros attachants, fil conducteur fort et construction pleine d'invention...vivement la suite !
Deux histoires, l'une de 18 planches, Coeur de Gris, qui raconte une assez classique histoire de pirates, l'autre de 22 planches, qui nous emmène avec Jack London dans les mines d'or du Klondike.
L'un des premiers albums Delcourt dont la notoriété est essentiellement due à la qualité des dessins de Juillard. Chaque vignette de l'aventure pirate est quasiment un petit bijou, c'est vrai aussi des paysages de l'histoire suivante.
Une BD d'Heroic Fantasy qui se situe dans une planète lointaine.
Le dessin s'il n'est pas exceptionnel reste très agréable, reste l'histoire laquelle est mal calibrée.
Sans doute trop complexe pour les gamins de l'époque et un peu trop simpliste pour les adultes.
Pas mauvais en soit mais rien qui puisse le distinguer d'oeuvres similaires a priori plus réussies.
Un premier tome classique : une enfant dont la famille a été massacrée, trouve refuge dans un monastère. De là elle va parfaire son éducation et on se doute qu'elle se vengera.
L'originalité tient lieu à l'endroit : le Tibet et donc au dépaysement tant historique que géographique qui s'y dégage.
Pour Georges Bess, ce n'est pas une nouveauté car il avait déjà officié dans la région grâce à son "lama blanc".
Son album serait à ranger dans la catégorie des livres intéressants sans plus, s'il n'y avait pas ses dessins et ses couleurs. Ça explose de partout et c'est magnifique. A suivre donc...
En route pour l'enfer...
Nous suivons le singulier parcours de John Constantine dans un milieu carcéral. Il sera la proie du milieu et la proie deviendra chasseur...
Dans ce milieu clos le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Aucun temps mort. La descente au enfer de cette prison se déroule doucement et logiquement, au début sans se presser puis la machine s'emballe broyant tout sur son passage...
Richard Corben, le dessinateur anatomiste, traduit à la perfection dans son dessin le cauchemar de ce cloaque. Les corps et le scénario ne font plus qu'un.
Un cauchemar sur papier.
J'ai un petit souci car je pense avoir cet album mais pas avec la même couverture, ni le même format. Celui que je possède est un format plutôt italien (mais en moins long tout de même) et n'est pas une bande dessinée.
C'est un recueil de dessins et d'aquarelles d'Hugo Pratt.
Si nous parlons bien du même volume, précipitez vous pour l'acheter, tout le génie de Pratt s'y révèle.
A noter que chez le même éditeur et dans la même collection existe aussi un bouquin de même type sur Milo Manara (à déguster également).
Superbe dessin, scénario impeccable (faits historiques, personnages et rebondissement final). Mais mais mais un peu longuet, quelques passages ennuyeux qui ralentissent le rythme, pourquoi ne l'avoir pas fait en one-shot de 52 planches ?
Je ne suis pas fan de ce genre de BD mais j'ai apprécié la lecture de celle-ci.
C'est avec la Maison dorée de Samarkande l'album le plus abouti du marin maltais.
Ici aussi Pratt part de faits tout à fait véridiques pour nous brosser une histoire palpitante de trésor tsariste. Ceux que le thème intéresse pourront se retourner pour avoir une ambiance similaire à certains albums de Micheluzzi, autre illustre dessinateur italien disparu lui aussi trop tôt. Je pense notamment à "Sibérie" et dans une moindre mesure à "Deux gouttes de sang dans la neige". A cela il convient de rajouter également "L'Ombre des Damnés" du magistral Crisse.
Tous albums qui s'ils n'atteignent pas la dimension de ce Corto Maltese sont néanmoins excellents.
D'accord, je ne soutiendrai pas qu'il s'agit d'une oeuvre majeure, loin de là. Pour autant il se dégage de cet album un charme réel, non pas tant par l'histoire que par l'ambiance. Ce Buenos Aires là des années est mythique. La première partie de l'album la met d'ailleurs assez bien en valeur. Comme toujours nous avons droit à une multitude de détails aussi variés qu'inutiles (parfois).
Le tout reste plaisant mais sur un mode mineur.
Plus encore que la ballade de la mer salée, il s'agit à mon sens du pur chef d'oeuvre de Hugo Pratt. Il part sur des bases historiques, les suit, les tord aussi parfois pour donner naissance à une chanson de geste moderne.
Amateurs de grandes aventures cet album est vraiment fait pour vous : succombez aux charmes et aux dangers de l'Asie Centrale en pleine tourmente révolutionnaire.
Cette ballade qu'on nous propose dans le ghetto de Venise a un énorme cachet. Encore une histoire peu classique dans la démarche de l'italo-argentin. Mais je me suis laissé envouté comme on peut se laisser envoûter par cette ville en hiver lorsque les touristes l'ont abandonnée.
Ceux qui apprécient la ballade la mer salée n'y trouveront peut-être pas leur compte. Laissez vous charmer, laissez vous gagner par la balade de cette ballade vénitienne : il s'en dégage énormément de poésie.
L'introduction de Pratt est remarquable. Sous forme d'histoire romancée, il y montre sa grande connaissance des sujets dont il s'emparait. On peut discuter de la validité de tel ou tel point, mais il n'en reste pas moins vrai que cet étalage permet de toucher du doigt la manière dont Pratt concevait ces histoires.
Rien que pour cet aspect c'est passionnant.
La suite de l'intro est plus académique mais bien construite et donne un panorama assez complet des diverses théories atlantes.
L'histoire en elle-même est plutôt bien faite même si encore une fois, elle est atypique par rapport aux constructions Prattesques habituelles. Mais j'aime assez ce côté rêverie (encore qu'il y ait aussi de l'action) que l'on retrouve dans les Helvétiques ou encore dans Fable de Venise.
Incotnestablement un must !
Un mot tout d'abord sur la qualité de ces rééditions. Outre la couleur (réalisée si mes souvenirs sont bons par la propre compagne de Hugo Pratt), nous avons droit à une intro dont la qualité du texte est variable selon l'album, mais surtout, surtout aux magnifiques aquarelles du maestro. Rien que ça, c'est un régal.
Je sais que cette histoire n'est pas la plus appréciée des fans de Corto. Et pourtant si l'aventure n'est pas là, quel envoûtement. Le but de l'album était de faire rêver dans un relatif minimalisme de moyens. C'est remarquablement réussi.
C'est aussi pour Pratt l'occasion de remettre en lumière des occultistes le plus souvent oubliés, preuve de sa grande culture et de sa non moins incroyable curiosité.
Un album qui suit un schéma fixe : chaque planche est coupée en deux, avec
une seule case sur chaque moitié. Du coup, ça se lit relativement vite.
L'histoire, elle, nous est plus racontée que montrée, avec l'utilisation de
beaucoup de textes en encadrés.
Après ça reste du Tardi dans une veine "classique" de l'auteur (bien que le
scénario soit de Daeninckx) : une petite aventure vécue par un soldat de 14
-18 sur le front. Pas exceptionnel mais ça se laisse bien lire, même si ces
grandes cases auraient gagné à ce que Tardi s'attarde un peu plus longtemps
sur le dessin.
Ce qui marque d'abord dans ces deux histoires, c'est le trait de Tardi, différent
de ce qu'il fera par la suite. Il est ici beaucoup plus nerveux, taillé à la serpe,
avec un noir et blanc angoissant, très bien accordé au ton de cette histoire
sombre et cauchemardesque : un écrivain est confronté à son imaginaire et
doit faire face à ses personnages de roman.
Il y a certes des maladresses, mais on aurait aimé voir Tardi retourner à ce
genre d'histoires totalement libres, on l'y sent très inspiré.
La deuxième "nouvelle" (La Bascule à Charlot) est certes moins intéressante
mais reste une bonne histoire, avec encore ces dessins angoissants et une
ambiance très lourde.
Bref, un Tardi différent de celui que l'on connaît.
Pour ceux qui aiment Bec et son univers, ne ratez pas cette nouvelle série. Le scénario, les dessins, c'est du très bon. Une héroïne énigmatique, schizo, pas pleurnicheuse... On a vraiment envie de suivre l'évolution de Sarah.
Il va falloir tenir la barre haute pour que la suite tienne toutes ses promesses !!!
Actualisation du 05/04/2014 :
Je m'attaque (enfin) à la lecture des trois tomes. Donc je reviens sur mon avis anciennement laissé du T1 :
Après relecture donc, je confirme mon impression initiale. C'est un très bon album. Des premières planches qui posent vite les pieds dans le plat jusqu'à la dernière case des plus suggestives quant aux tournures futures...
Je l'aime bien cette héroïne : une nana qui a subi les pires sévices & dont on comprendrait qu'elle sombre dans la folie mais elle possède une force de caractère assez impressionnante !
On baigne dans un univers très angoissant avec ce duo Bec/Raffaele que j'aime beaucoup. D'ailleurs, j'ai beaucoup pensé à "Pandemonium" (notamment pour la ressemblance des 2 établissements...), où l'on ressent cette même anxiété.
La case qui m'a le plus frappée reste celle de la femme Westmore assise devant sa télé : sans la dévoiler, tout est présent dans cette image : horreur, dégoût, gêne, honte. Bref, c'est une case d'une grande intensité...
Petit oubli d'une conjonction à la page 49 (de l'édition originale, Dupuis) qui a sans doute été corrigée depuis...
Allez ! Je passe au T2, vite !
Un album qui ne permet pas vraiment d'en savoir beaucoup plus même si on devine comte tenu de la date (2001) où Mounier veut nous emmener.
Mounier s'est amuser à dessiner ses personnages en fonction de certains acteurs comme Colin Farrell, Morgan Freeman ou Bruce Willis dans le rôle du méchant. Mais désolé, je n'ai vu ni Sharon Stone, ni Monica Bellucci.
A part ça, il s'agit d'un album assez neutre mais plaisant. Seule la suite nous dira s'il s'agit d'une appétissante mise en bouche ou d'une dauberie.
Une des rares série que j'apprécie de science fiction.
L'histoire se passe sur une planéte du nom de Mayam, ou June Lenni n'a qu'un but, celui de se faire un maximum d'argent, seulement au moment ou ça copine est senssé revenir de la Terre, il y a des complications qu'il n'avait pas prévu et dont il vas devoir faire face.
Un bon dessin pour une bonne série ou il est rare de voire Desberg faire se style d'histoire.
Cette série, ou le héros posséde de multiples visages et dont personne n'a encore réussit à savoir qui il est, tel est en quelques sorte le personnage que nous offre Van Hamme avec au dessin un bon Dany.
Les trois premiers d'origines sont les meilleurs, ensuite la reprise de Rodolphe est différente, nottament du fait qu'Arlequin n'est plus vraiment un mystère.
Alors la, superbe dyptique, surtout lorsque l'on sait que le second tome a été écrit vingt années après le premier, chapeau il fallait y arriver.
Le dessin de Dany dont j'ai découvert en lissant en premier le second tome m'a vraiment plu.
L'histoire quant à elle est bien construite, c'est une sorte de suite ou le jeune enfant ayant échappé à l'accident d'avion et réussit à rentrer chez lui, et est confronté par des événements liés au passé ainsi qu'avec les autres rescapés.
Une histoire de Van Hamme, dont le dessin de Rosinski est superbe comme dans les Thorgal.
En revenche se n'est pas le scénario de Van Hamme que je préfère, c'est meme celui que j'aime le moins de tous les siens meme s'il est bien.
A part cela je trouve qu'il en résulte une bonne morale, avec une fin tragique, je n'avait meme pas fait attention qu'il y avait un raprochement avec la bible (qui ne m'a jamais intéréssé), de plus la version colorisé est plus agréable .
On revient à un niveau fort intéressant mais ce n'est pas l'éblouissement des albums 10, 11 et 12 qui constituent une sorte de 3 coups tout à fait magistrale.
Bon, restons logiques, un chat peut avoir des coups de mou (il aime ça d'ailleurs !).
Cela étant un album du chat fait toujours du bien par où qu'chat passe !
Un chat simplement bon, est-ce possible ?
Geluck prouve que oui. Ce n'est pas que livre soit mauvais, on rit de bon coeur mais sans l'intensité et la régularité des précédents albums.
Cela étant un "mauvais" Geluck reste quand même un bon bouquin, alors que de bons bouquins chez d'autres n'atteignent pas le niveau d'un mauvais Geluck.
Et cette dernière maxime est digne du Chat.
Une grande cuvée assurément.
Les superlatifs manquent tant Philippe Geluck réussit son coup.
Calembours, à peu-près, humour, esprit, non-sense, toutes les facettes du rire sont exploitées.
Si l'Académie Française était un tant soit peu sérieuse, c'est pour notre homme qu'elle voterait !
Un chef d'oeuvre tout simplement !
Voici le grand livre de philosphie de l'homme moderne. C'est une nouvelle révolution copernicienne dans le domaine de la pensée avec la poilade en plus.
A conseiller dans les états de morosité, de dépression ou de phase existentielle profonde. A consommer sans modération.
Merci Professeur Geluck !
C'est noir et sans espoir, ça put le radium et le temps fait ses caprices...
Triste résumé.
Une BD très noir qui m'a secoué.
Cet album fait partie de mes meilleurs scénarios "science-fiction".
Tout participe à la noirceur de l'ambiance. Le dessin ne ressemble pas aux habitudes de Larcenet. La couleur renforce le coté cafardeux-malsain de l'histoire.
Un grand moment de lecture.
A ne pas lire un jours d'hiver sous un ciel gris-noir la veille d'un licenciement...
A découvrir en urgence.
Sympathique série malgré un trait un peu brouillon (mais dynamique) et une histoire pour l'instant pas très flamboyante (mais on en n'est qu'au 3eme tome sur 32 annoncés !). L'intérêt est surtout dans les dialogues et les personnages assez truculents ainsi que la représentation de la Corée médiévale (ce qui nous change -un peu- du japon médiéval).
Si vous avez aimé cette série, je en vous conseille une autre : "L'arbre au soleil" du maître Tezuka.
Une histoire originale, tournant dans le domaine de l'église mélangé avec du suspence, un peu comme les templiers modernes.
Ce deuxième album est un peu mieux car l'histoire est plus riche en action et aussi parceque les colueurs sont plus claires( il suffit de voir la couverture), malgré que le dessin de Boucq ne m'attire pas énormément.
Curieuse histoire qui tient à la fois du polar, du thriller et de l'espionnage. En fait, ce premier album est une lente exposition des personnages et une présentation du Mac Guffin si cher à Hitchcock. Le problème est que là Mounier en a trop dit ou pas assez et qu'il sera bien obligé de nous dire à un moment ou à un autre ce que referme cette fameuse boîte.
Ceela sera alors soit une déception soit un coup de maître. Mais le coup de maître est assez rare en ce domaine. Hitchcock qui était un sage, n'avait besoin que d'un prétexte (le fameux Mac Guffin) et se gardait bien d'entrer dans trop de détails.
Les avis enthousiastes que j'avais pu lire sur BDGest m'ont fait emprunté cette série à la bibliothèque de ma bonne ville.
J'avoue être en complet déphasage avec ce que j'ai lu, aussi bien sur les critique que sur le livre.
Cette série se propose de mélanger, l'aventure, l'humour, la comédie dramatique et avec un peu de sexe par dessus le marché. Sur chacun de ces points le premier pékin venu peut citer 100 séries 100 fois meilleures.
J'avoue ne pas comprendre donc cet engoument.
Retour sur Paris et fin (provisoire ?) des aventures maritimes. Notre ami Isaac se retrouve dans la bande de Cartouche (bien que son nom ne soit pas prononcé, seulement le prénom) et cherche toujours sa belle Alice, ce qui ne l'empêche pas de convoler ici et là.
Aussi palpitant qu'un tambour de machine à laver, aussi répétitif aussi. On en sort essoré !
Quand pour la première fois j'ai lu une série de Cothias c'était les eaux de mortelune dont j'avais moyennement aimé.
Içi, c'est encore pire, le dessin d'Amov ne me géne pas, mais c'est plutot le fait que l'on puisse voire des asiatiques s'ouvrir le ventre et en ressortir les boyaux.
Vraiment là j'ai trouvé horrible en image et en moral.
Une belle histoire que nous raconte là Cothias.
D'une part le dessin est bien réalisé, de l'autre le scénario convient bien à se style.
Hormis lesz faits historiques, se que par dessus tout j'ai apprécié dans cette série, c'est le coté fantastique de la vieille dame, ainsi que l'intervention de l'épervier.
Tout d'abord, des dessins magnifiques : de superbes aplats de noirs et un trait
plus réaliste que sur d'autres productions de Comès. Ensuite l'histoire : plutôt
pas mal mais sans plus. Une sorte de discussion de comptoir improbable entre
un militaire américain, un uniforme prussien, une tête de mort, une croix
chrétienne, deux corbeaux, et tout un tas d'autres étrangetés. Ca n'est certes
pas mauvais, mais ça n'est pas non plus un chef d'oeuvre.
Un petit polar bien sympa avec un ton très second degré comme Tardi sait
bien en donner à ses histoires. Les personnages ont tous leur part de comique
et l'histoire est vraiment plaisante à lire. En tout cas le Paris contemporain est
très bien rendu par les dessins de Tardi et la mise en couleur bien
flamboyante, ce qui donne un style assez différent de ce à quoi on peut
habituellement s'attendre avec Tardi.
Une très bonne lecture, donc.
Des dessins vraiment agréables avec un découpages bien clair (ça fait souvent
un peu défaut en manga), une histoire simple et touchante d'où ce dégage une
certaine mélancolie... On suit ainsi la vie "tranquille" de deux jeunes
amoureux un peu marginaux (ainsi que celle de leurs amis), qui ont du mal à
trouver leur place dans la société, et pas vraiment de pespective d'avenir.
Simple et touchant. Vraiment raffraîchissant à lire.
Legein reprend les pinceaux et on reconnait mieux les personnages même si on continue à regretter les super dessins de Swolfs qui faisaient toute la qualité de cette série. Mais on retrouve intérêt à l'histoire de Julien et d'Ariane pris dans la tourmente des guerres de Vendée qui tournent mal pour les insurgés qui doivent faire face aux guet-apens de ceux qui commencent à retourner leur veste. Sous le dessin de Legein la marquise est beaucoup moins belle et on comprend que Julien se détourne d'elle. Le croisement entre la petite et la grande histoire se fait bien, Swolfs posent des questions intéressantes mais cette série n'a plus la qualité du début.
Quelle déception ce changement de dessinateur, le talent d'Eric n'est pas en cause mais il a un style trop différent de Swolfs, de plus les couleurs sont glaciales et du coup on n'arrive pas à retrouver l'ambiance passionnelle des premiers tomes.
Ne reste qu'un scénario compliqué où Julien doit déjouer les complots ourdi contre lui dans un combat auquel il ne croit plus. Et nous non plus !
Julien se retrouve dans l'armée vendéenne où il apprend la peur au milieu de ces combats sans merci. Mais la petite histoire prend le pas sur la grande et pour satisfaire la vengeance de la marquise, il se retrouve pris dans l'engrenage des complots où il risque sa vie encore plus qu'à la guerre.
Le dessin de Swolfs est toujours somptueux au service d'une histoire haletante qui se lit sans temps mort. La suite sera-t-elle à la hauteur ?
Thor : Eh oui voilà le retour tant attendu de notre Asgardien préféré pour un épisode des plus.... léger. Je m'attendais à quelque chose d'énorme pour ça résurection mais en fait non ma raison pour laquelle il revient parmis les vivants c'est : parce que. Voilà ça fait très léger mais en même temps faut le comprendre le pauvre il devait s'ennuyer ferme dans le néant (bon plus si néant que ça si il y était mais bon). Bon le personnage de Thor en lui même est bien maitriser il n'y a rien à redire là dessus mais bon si l'histoire vaut pas trippette ça sert à rien. Espérons que Straczynski se reprenne au prochain épisode.
A la guerre comme à la guerre : A part un parallèle entre Rick Jones et Miek on peut pas dire que ce soit un épisode riche en révélation et en action. Espérons que la suite soit meilleure.
Zone verte : L'initiative prise dans la tourmente de World War Hulk. L'intrigue et plutôt pas mal et les divers éléments mis en place commencent à donner des choses intéressantes avec en plus de nouvelles pistes très prometteuses.
Les origines : On apprend les origines de l'équipe de l'Escadron gamma de Gamma Corp. Tous proviennent des dégats causés par Hulk. Voilà un épisode intéressant qui rend ces soldats sympatique et met en avant les victimes causées par Hulk.
Je ne gardais pas forcément le meilleur souvenir de Chaland, moi, le fan absolu de "Métal Hurlant" : quelque part, j'avais dû louper la marche, entre l'hommage tendre et pourtant narquois aux poncifs de la BD Belge des années 50 (Tillieux - Franquin en ligne de mire), et des ambitions conceptuelles d'autant plus démesurées qu'elles pouvaient facilement passer pour du n'importe quoi au 40ème degré. La relecture, 20 ans après, des 3 premiers tomes des aventures de Freddy Lombard, réunis dans ce 1er tome d'une future intégrale, permet de remettre le talent du regretté Chaland à sa place, la toute première : dans la modernisation ébouriffante des "codes" (ce trio de héros sans un sou, toujours sur la corde raide entre amitié et amour : on est plus chez Rohmer que chez Hergé !), et, surtout, surtout, au fur et à mesure que la maturité vient, au fond de ces abîmes surréalistes et délirants que le scénario ouvre sous les pieds du lecteur, jusqu'au vertige sublime de "la Comète de Carthage" qui voit Flaubert télescopé de plein fouet par le mélodrame le plus torride, Chaland est "grand". Mort trop tôt, beaucoup trop tôt.
Début de cette nouvelle série de Swolfs qui démarre avec le début de la guerre de Vendée pendant la révolution. Dampierre compte bien sur cette époque troublée pour sortir de sa condition de valet de ferme. Effectivement son culot et son joli minois qui plait aux femmes lui permet de se faire remarquer et embarquer dans des aventures rocambolesques.
Un scénario riche et enlevé et des dessins superbes, sur un fonds historique réaliste, le travail de Swolfs est remarquable et place d'entrée cette série dans le sommet du genre.
Suite et fin de l'histoire commencée au tome précédent où laissé pour mort, Hughes accusé du meurtre de la princesse de Lusignan doit déjouer le complot de Al Mansour pour tuer le Roi.
Scénario sans temps mort, dessins de qualité, très bon diptyque à qui il manque juste une touche de romantisme comme dans le début du cycle.
Hughes accompagne la croisade qui séjourne à Nicosie, participe à des joutes, conte fleurette et se fait ainsi de nouveaux ennemis au moment où il essaye de se voir renouveler la tenure sur son fief de Crozenc par Lusignan. Mais il se retrouve devoir déjouer un complot contre la vie du Roi.
Ce nouveau cycle des croisades est riche d'un scénario pleins de rebondissement et se laisse lire avec plaisir. Les dessins de Michel Pierret n'ont pas la rondeur de ceux de Kraehn mais ne déméritent pas.
De Binet, tout le monde connait les Bidochon, une des premières BD dont le succès a su trouver un public en dehors du monde des bédéphiles. L'œuvre de Binet ne se limite pas à cette seule série : Poupon la peste, Kador (d'où sont sorti les Bidochon), Monsieur le Ministre (une des meilleure satire politique sur le marché), Propos irresponsables, ... Au milieu de cette grande production à l'humour acide se trouve une perle, à mon sens le chef d'œuvre du bonhomme : L'institution. Bien avant la mode de la BD autobiographique, Binet raconte son passage chez les "bons" pères, 9 ans d'internat condensé en un album. Au premier abord on retrouve le style acide et l'humour de l'auteur mais en même temps une immense tendresse pour ces gamins est perceptible à chaque page. Ces enfants, qui dès 6 ans, sont embarqués dans un monde glacial et où tout est construit pour imposer la rédemption par l'église. La discipline est dure et les récompenses rares, malgré tout nous sommes en présence d'une bande de gamins, de garnements près à tout pour contourner les règlements et la vigilance de leurs gardiens. Le génie de Binet est là, montrer ce mini-monde où tout est possible malgré l'oppression aveugle des gardiens. Binet ne juge pas, il est néanmoins devenu un non-croyant pratiquant, il se contente de montrer l'absurdité de ce genre d'établissement (qu'on espère disparu) et celle de ces maitres qui ne pensaient que bien faire. Le résultat est un grand album d'humour et de sincérité, car oui c'est hilarant (et effrayant en même temps) et l'auteur, plus que dans tout autre de ces albums, se livre sans réserve.
A lire et relire.
"Mes problèmes avec les femmes". On aurait pu lui donner un autre titre : "les confessions rousseau-istes de Robert Crumb", tellement l'analogie est forte. Crumb nous décrit ses fantasmes, pulsions en tous genres, son type de femmes qui n'appartient qu'à lui et surtout il ne s'épargne pas lui-même. A la différence de Rousseau, Crumb ne cherche pas à être compris. il se dévoile simplement comme il se perçoit et c'est pas plus mal. Ajoutons à cela que certains de ses dessins forcent l'admiration, que l'on soit fan ou non.