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Je n'ai jamais rien vu de cette qualité.
Les dessins sont de bonne facture mais, l'histoire est excellente et reprend tous les points importants tant dans la philosophie cathare que dans l'histoire de cette période et ses interactions européennes.
Je râle encore que la série soit finie.
Ce logiciel semble avoir des problèmes. Il exige 300 caractères alors que cinquante sont requis normalement.
On aurait pu espérer que l'auteur se donne le mal de se renseigner sur son sujet avant d'affuter son crayon.
Pour information, les cathares considéraient ce monde comme celui du mal et son dieu comme le diable.
L'auteur aurait pu nous éviter de donner à son cathare des pouvoirs magiques temporels qui transforme un ouvrage qui se voulait sérieux en grand guignol.
À fuir absolument si vous voulez comprendre le catharisme. pour le reste lisez plutôt Superman.
Pour un traitement correct du sujet, voir chez Jarbinet : Mémoire de cendres.
L'histoire initiatique de celui-là dure sur les deux tomes, le premier pouvant se suffire à lui-même.
Récit terriblement philosophique qui mélange tous les problèmes, pouvoir, ambition, croyance, immortalité, amour, sexe ... C'est quelquefois un peu trop mais cela réussit à maintenir l'attention, et les dessins d'Auclair servent bien l'histoire dans un magnifique noir et blanc; même si je préfère la couleur.
Un roman graphique bien dans la veine de la série "A suivre", ambitieux et un peu austère.
Bon ben, je fait une infidélité à Gaudin, malgrés que la majorité de ses séries soient bien, il n'empéche que cette série est plutot mauvaise.
Le dessin est d'une part très moyen, et ensuite l'histoire d'une fille qui nait avec un masque sur son visage ne ma pas plu mais pas du tout.
Tant pis je passe mon chemin.
Numéros 60 à 79
Voilà des numéros excellents qui boulversent la vie de Spawn et tout ce qu'il croyait. Quand les amis deviennent ennemis et les ennemis alliés dans la guerre que se livrent le ciel et l'enfer rien n'est simple. Après avoir étéle maître d'un des cercle de l'enfer voilà Spawn chassé et remplacé par Cagliostro. Spawn revient donc sur terre mais avec une petite surprises qui va l'obliger à repasser par la case apprentissage de ses pouvoirs et choisir une nouvelle voie.
Ces trois hors séries développent des histoires où Spawn n'apparait que comme personnage plutôt secondaire. Les histoire sont plus centrées sur des gens normaux et leur vie plutôt compliquée face à leur péchés et aux forces du ciels et de l'enfer qui veulent à tout pris leur âme pour grossir le rang de leur armée. Les histoires sont très bien développée et vraiment intéressantes avec par moment des surprises concernant le caractère des personnages présentés.
Sauf une histoire sans intérêt les épisodes de ce numéro sont plutôt intéressantes et bien construite avec le retour aux origines des X-Men avec la première équipe. On passe un très bon moment avec des intrigues bien fichues et un dessin à la hauteur. Les personnages sont bien respectés, de petites touches d'humours sont présentes qui donnent un petit plus aux histoires. Bref un bon numéro.
L'intrigue évolue avec certaines informations données par ci par là et une histoire qui prend davantage d'ampleur. De plus certains éléments pour des intrigues à venir se mettent en place comme la montée en puissance du Phénix. L'action est également très présente et bien dosée, bref on ne s'ennui pas une seconde. Reste à savoir où le scénariste veut nous enmmener mais pour lemomment la direction est plutôt prometteuse.
Ultimate power : Voilà un épisode riche en révélations et en rebondissements avec la vérité sur ce qu'il s'est réellement passé dans le monde de l'escadron suprême. L'histoire nous tiens toujours en haleine du début à la fin et la suite promet d'être tout aussi passionante.
Vision : L'intrigue évolue de manière fort intéressante avec un "nouveau" Galactus que la folie de l'AIM a permit de créer. On ne sait pas où les auteurs vont nous mener exactement mais ça promet.
La saga de l'éclair : Début d'un mini cross over entre la JLA et la JSA. L'intrigue est plutôt intéressante et se met en place petit à petit même si les tenant et aboutissants de tout ça reste quelque peu obscur. La suite devrait nous en apprendre davantage.
Titan Est : Les Teen titans subissent une cuisante défaite contre l'équipe de Deathstroke au bout d'un combat plutôt intéressant mais le final promet une suite très intéressante.
Mystère Star Saphir : Au niveau scénaristique cet épisode est plutôt intéressant car il nous révèle les origines et les objectifs des Star Saphir. Cependant la mise en couleur est infecte.
Ce second tome reste dans la même veine que le premier avec l'action et le suspense toujours aussi présent. On a quelques révélations mais les motivations et les objectifs de l'Opus Scientilique restent toujours aussi vague. L'intrigue évolue de manière satisfaisante avec des personnages plutôt attachants et une fin qui donne vraiment envie de lire la suite. On sens bien qu'au niveau de l'histoire le scénariste maîtrise bien son sujet et sais rendre les différents éléments technique tant au niveau juridique que financier très intéressant et pas trop indigeste notamment pour ceux qui n'y connaissent pas grand chose. Bref un très bon album.
Très bon album, dans la lignée des précédents. De l'aventure, encore de l'aventure et toujours de l'aventure. Alix et Enak aident le jeune roi Oribal à récupérer son trône. Mais un ennemi de taille se dresse face à eux : Arbacès.
Le scénario est à nouveau très consistant et régale le lecteur qui en demande encore !
Quatre avions. Quatre combats. Quatre pilotes que tout sépare, et pourtant. Un léger fil conducteur relie leurs histoires.
Emouvantes histoires. Nous suivons nos pilotes sans partie pris, même pour ceux du coté obscures de la force.
Romain Hugault est et sera surement le futur grand dessinateur d'engin volant. Il y a du caractère et surtout du mouvement dans ses avions. On dirai du cinéma. La cinématique de l'image est maitrisée, l'avion va sortir de la case. Hélas l'album se lit beaucoup trop vite.
Ha, Ha, Haaaaaa!! attention à toi Buck Danny (J'aime aussi Buck Danny...les premiers...), fini la balade dans le ciel.
Romain Hugault interviens quelquefois sur le forum pour nous montrer sa sympathique gentillesse.
A dévorer.
Une chance que "d’anciens" libraires spécialisés en BD existent…Et qui se souviennent de certaines BD exceptionnelles ! Et pour ce splendide objet, je précise que je parle depuis la Belgique...Je ne citerai pas le libraire et pourtant il le mérite, mais vu certains avis injustifiés et même limite calomnieux à son sujet…
Dimitri ou Mouminoux, n'a pas dessiné que "Le Goulag", série qui est aussi « moyennement bonne » que bcp d’autres actuelles (et pas tjs justifiées dans leur succès, mode oblige…)
MAIS ici, avec un autre one shot pour lequel le commentaire sera un quasi copier/coller (Kaleunt, mais lisez qd même l’avis!), on ne peut que lever son chapeau ! Stalingrad : vous vous souvenez de ce tragique épisode de la seconde guerre ? Ici, nous assistons à la retraite désastreuse, tant pour les Allemands prisonniers que pour les Russes « gardiens », la retraite de Stalingrad où 90% des Allemands prisonniers succombèrent…La BD n’a aucune prétention quand à porter un jugement sur les uns ou les autres, non, elle montre une réalité franchement ateroce, mais si réelle…A chacun de réfléchir et, je pense, de se dire (commentaire banal mais si vrai !) : la guerre, quelle connerie ! Surtout quelle ne profite qu’à certains…Enfin, continuons « BD3 : dessins, couleurs et dialogues : tout est parfait pour cette ambiance franchement atroce de la vie ( ???) de ces soldats, Russes et Allemands…Le plus étonnant, c’est de pouvoir rendre en 46 planches tant d’émotions et tant d’action. En commençant la lecture, je me posais la question : « comment en 46 planches vais-je être scotché » comme le disait mon libraire ? Et bien, pas de problème, Dimitri réussi cette prouesse ! Et dire que cet album n’est pas coté au BDM…Et que je l’ai acheté en EO !!! Au prix actuel !!! Pas honnête mon libraire ??
N’hésitez pas, vous ne serez franchement pas déçu ! Vraiment une BD indispensable pour "votre culture bédéhesque"...
Une chance que "d'anciens" libraires spécialisés en BD existent...Et qui se souviennent de certaines BD exceptionnelles ! Et pour ce splendide objet, je précise que je parle depuis la Belgique...Je ne citerai pas le libraire et pourtant il le mérite, mais vu certains avis injustifiés et même limite calomnieux à son sujet…
Dimitri ou Mouminoux, n'a pas dessiné que "Le Goulag", série qui est aussi « moyennement bonne » que bcp d’autres actuelles (et pas tjs justifiées dans leur succès, mais mode oblige…)
MAIS ici, avec un autre one shot pour lequel le commentaire sera un quasi copier/coller (Raspoutitsa, mais lisez qd même l’avis!), on ne peut que lever son chapeau ! « Das Boot » : vous vous souvenez ? Et bien le réalisateur n’avait rien inventé…De la 1ère à la dernière page, cette BD est…splendide ! Le dessin, les couleurs, les dialogues, tout est parfait pour cette ambiance angoissante de la vie et la fin d’un sous-marin…Le plus étonnant, c’est de pouvoir rendre en 46 planches tant d’émotions et tant d’action. En commençant la lecture, je me posais la question : « comment en 46 planches vais-je être scotché » comme le disait mon libraire ? Et bien, pas de problème, Dimitri réussi cette prouesse ! Et dire que cet album n’est pas coté au BDM…Et que je l’ai acheté en EO !!! Au prix actuel !!! Pas honnête mon libraire ??
N’hésitez pas, vous ne serez franchement pas déçu ! Vraiment une BD indispensable pour "votre culture bédéhesque"...
Une histoire assez vaseuse de versement d'or destiné pour moitié aux Sudistes et pour l'autre moitié au Nordistes. La banque Rotschild qui fait ce double prêt joue donc sur les deux tableaux et pour mieux maquiller cette opération passe dans un cas par sa succursale de Paris et dans l'autre cas par celle de Londres. Les deux gouvernements ennemis ont bien sûr l'impression d'être trahis mais comme ils ont besoin d'argent...
Evidemment de vilains rapaces veulent mettre la main sur ce paquet d'oseille. Du coup bleus et gris envisagent de travailler ensemble.
Se lit sans conviction, ni grand intérêt, et dans une affaire de prêt cela fait désordre !
Merveille de subtilité, le dessin est à l'apanage du scénario. Son trait incroyablement souple et précis parvient à faire passer les petits riens d'une histoire suffisamment décalée pour rester dans la sobriété. On rit vraiment si l'on se laisse porter par l'univers en soi de Ferri. Le quatrième de couverture développe le concept (De Gaulle en Chine, astronaute, passe à l'Olympia, etc) et l'on ne peut que souhaiter de pouvoir les lire un jour...
Un album juste excellent. Une confrontation de "bon voisinage" entre les deux
plus célèbres colosses de l'univers Marvel : Hulk et La Chose. Discussions
pleines d'ironie et de sarcasme entrecoupées de quelques coups de poing,
rappel de souvenirs communs, mise au clair de certains points, et surtout
deux monstres qui se mettent petit à petit à nue au fil des pages. Ce n'est
certes pas de la "grande" psychologie mais cela reste extrêmement bien fait
et véritablement touchant. La particularité de cette histoire c'est aussi que
Bruce Jone a réussit à faire tenir une telle rencontre entre deux géants
comme Hulk et Ben Grimm dans un lieu si exigue (un bar pourrie du désert
américain). Sans oublier ses dialogues décalés qui font de cette lecture un vrai
régal.
Et il y a également les dessins! Jae Lee nous livre un véritable sans faute, et
c'est tout simplement magnifique. Un trait à la fois fin, fouillis et complexe, de
très belles ombres en aplat, des visages, des postures, des anatomies qui
semblent se déformer dans ce style très réaliste en "arrêts sur image"
qu'utilise Lee, qui s'amuse à fixer ses vignettes, à les figer tout en leur
donnant pourtant beaucoup de vie. La mise en couleur de June Chung est
quant à elle plus que réussit, un véritable apport au style réaliste du
dessinateur. Certains comics de super-héros pèchent parfois par une
colorisation bâclée, mais ici force est de constater qu'elle relève fortement les
planches de Jae Lee et leur donne une atmosphère géniale.
En somme je conseille à tout lecteur de comics cet album original, simple,
drôle, émouvant, extrêmement maîtrisé et graphiquement superbe.
Vous voulez vous instruire sur la vie de Vincent Van Gogh sans vous ennuyer. Vous aimez le mouvement impressionniste et, de plus, vous aimez les chats.
ALORS..... arrétez-vous sur cet album magique.
Dessins très colorés reprenant les tableaux de Van Gogh. C'est magnifique, voir même fantasmagorique.
Quant au scénario, excellente idée du chat artiste piquant la "place artistique" de notre cher Van Gogh.
Plongez dans les couleurs à la rencontre de Vincent, non de Van Gogh... enfin des deux quoi.
Vous avez compris, foncez sur cette bédé.
Un excellent western à la "Jeremiah Johnson" ou au premier "épisode" de "la conquête de l'ouest". Grands espaces, contrée encore sauvage, moeurs rudes et indiens dangeureux, tout y est. Et sans manichéisme, ni faux semblant.
Un excellent moment de détente avec le plaisir de retrouver Wagner dans un dessin certes un peu raide mais plein d'allure.
L'aventure, avec un grand A, continue pour nos héros Alix et Enak. Cette fois ils nous transportent en Afrique du Nord, dans la cité de Carthage. Des évènements mystérieux troublent les habitants depuis un certain temps et César décide d'envoyer Alix afin d'élucider ce mystère.
Ca y est, le scénario de Jacques Martin est vraiment costaud et le dessin commence à s'affirmer !
Dans la même veine que le tome 1, cette seconde aventure me semble plus réussi sur le plan de l'intrigue principale mais avec des péripéties de la vie du château qui m'ont un peu laissé sur ma faim. En revanche, les dialogues et les situations entre les membres de cette fameuse table ronde sont toujours excellent.
Je pense qu'il est nécessaire de connaitre la série TV pour apprécier pleinement cet album. Effectivement, l'intérêt réside plus dans les personnages et les dialogues que dans l'intrigue pas forcément géniale. Personnellement, la lecture de cette aventure avec en tête le jeu des acteurs de la série m'a vraiment fait rire.
Je ne sais pas si cela vient de moi, mais j'ai vraiment du me forcer pour finir la lecture de cette BD ! Pourtant j'adore les autres réalisation de F. Bourgeon. L'histoire est beaucoup trop complexe: le surnaturel se mêle à un récit pas forcément intéressant et qui n'avance pas vraiment sur la durée du livre. Je ne pense pas m'infliger la lecture des autres tomes.
L'intrigue de cet album est plus intéressante que le précédent (on se rapproche du dénouement et on comprend mieux les implications des différents protagonistes) mais décidément, je n'accroche pas avec ce héros toujours aussi inhumain. L'auteur pourrait prévoir pour lui quelques faiblesses ou au moins quelques sentiments...
Fan de Largo Winch, j'ai essayé cette série du même style. Le scénario et les dessins sont plutôt réussi mais pour le héros, trop, c'est trop... Il est trop beau, trop intelligent, trop sur de lui et tout ce qu'il tente réussi sans anicroche. Combiné à une absence quasi total de personnalité, c'est un peu lassant à la longue.
Une série qui m'a vraiment surpris, car à la première approche je penssais à quelque chose de moyen, mais en fait s'est bien.
Yann nous fait découvrir une jeune femme Tiffany, dont elle a la capacité de connaitre la penssée des gens, sauf lorsqu'elle est amoureuse.
Bref, deux histoire bien menée qui mérite d'étre lus.
Ma première série que j'achéte et que j'apprécie dans cette édition.
Je dois dire que l'idée que l'on puisse voir le meurtre commis grace à un seul petit appareil photo, est assez intéresssante, et donc donne une envie de connaitre la suite à ses trois albums.
De plus le dessin est bien réalisé, pas déçut de l'achat.
Comme dans toute bonne pièce voici le troisième et dernier acte.
Arpès une enfance malheureuse, une ascension fulgurante et pleine de violence, voici Shaka Zulu, le Grand Eléphant, glissait progressivement de l'autorité à la dictature, de la sévérité à la cruauté, de devenir un Néron noir en quelque sorte.
Reconnaissons que Durand est vraiment à son affaire et que Ramaïoli sait aussi y faire. Pourtant, et ce sera ma dernière remarque, la série TV reste bien meilleure (je sais, j'insiste !).
Comme cet album est très bon c'est vous dire à quels niveaux elle se situe !
Le fait est que l'histoire du peuple zoulou n'est pas commune et mérite d'être contée. Le fait est aussi que ce peuple doit son développement et sa gloire à ce fameux Shaka Zulu.
Par rapport à l'époque de Kevin et Dundee, nous sommes à la naissance de ce grand roi quelques 90 ans avant.
Le tome précédent s'était appesanti sur son enfance difficile, rejetée, pleine de danger.
Ce tome-ci nous montre son irrésistible ascension.
Globalement je ferai la même remarque que pour le tome 7, à savoir que la série TV est bien meilleure. Ne serait-ce que parce que Henri Cele est véritablement habité par son personnage et se révèle un acteur hors norme.
J'avoue avoir été un peu déçu, non pas par l'album lui même qui reste excellent, mais par le fait que le scénariste s'est très largement inspiré de la mini série TV de 1986 "Shaka Zulu".
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir cette série (elle est disponible désormais en DVD), l'album semblera parfait. Pour autant, ceux qui ont vu la série sont obligés de faire des comparaisons et là c'est nettement en faveur de la série TV.
Suite et fin de la bataille de l'Hlobane. Cette bataille est l'une des plus complexes qui soient dans la mesure où la configuration très particulière du terrain revêt une importance capitale. Le grand mérite de Durand et Ramaïoli est de rendre ces combats de façon simple et lisible. D'une manière très générale c'est d'ailleurs vrai pour toutes les batailles décrites dans la saga.
Encore un bel album !
Après tant d'accrochages pas toujours heureux, les Britanniques ont décidé de reprendre l'offensive. Les deux premiers tiers de l'album sont donc dédiés à cette (im)préparation. Ceci nous vaut donc des scènes de camp qui alternent le dérisoire de la vie militaire, ses inquiétudes et sa nécessité de rire, histoire de chasser la mort qui rôde.
La dernière partie du livre parle du fameux combat de l'Hlobane et montre mieux le génie à la fois tactique et stratégique des "fils du ciel".
Un triple bravo car l'Histoire est respectée au carré et l'histoire racontée est passionante tout en n'étant pas manichéenne. Une superbe série.
Pour la beauté de la série, Kevin et Dundee seront de tous les combats. Cette fois ci c'est la bataille de l'Inyezane qui sert de support au livre. Il serait d'ailleurs plus juste de parler de la toute dernière partie du livre.
Cet album est en effet moins sanglant et moins guerrier que les précédents un peu comme une pause face à la nouvelle tempête qui va suivre.
Cela nous vaut de voir le caractère des personnages encore mieux posé.
Une grande saga, fort attachante assurément.
Aussi remarquable que les précédents, cet album constitue la deuxième partie de la bataille de Rorke's Drift. L'histoire se focalise sur la terrible nuit que subirent les tuniques rouges et leur courage.
C'est somptueux, historiquement parfait et prenant comme aventure.
Ceux que la période intéresse auont intérêt à voir le fameux "Zoulous" de Cy Enfield qui décrit justement cette bataille de Rorke's Drift. Pour celle d'Isandlwana, c'est "l'ultime attaque " (Zulu Dawn) de Douglas Hickox qu'il faudra voir.
Les anglophones qui voudraient avoir une version plus académique se tourneront vers "The Washing of the Spears" de Donald Morris. Bien que ce livre soit déjà ancien (1965), il est constamment réédité. Bien que je n'en ai pas la preuve absolue, Durand a du se nourrir de ce livre pour cette saga car on y retrouve au fil des albums maintes anecdotes.
Cela étant comme c'est de l'Histoire (avec un grand H) on doit retrouver les mêmes anecdotes dans d'autres livres ! (ils ne sont toutefois pas si nombreux)
Le premier épisode finissait sur le désastre d'Isandlwana, l'une des plus retentissantes gifles reçue par un empire colonial. Ce deuxième album évoque lui la bataille de Rorke's Drift, un combat mineur par rapport à Isandlawana mais qui eût surtout le grand mérite de redorer le blason britannique.
A la différence du volume précédent, Ramaïoli et Durand prennent le temps de décrire par le menu la montée des combats, ce qui rend sans doute cette épopée plus magnigfique encore.
Excellent petit album qui raconte par le menu l'ascension du diabolique bossu.
La qualité des dessins doit être soulignée. La restitution des paysages écossais et des rues mal famées bien que désertes est remarquablement rendue.
Tout ceci contribue à faire de cet album un très bon album et permet donc de passer un très bon moment malgré une histoire improbable.
Ce qui marque tout d'abord dans cet album ce sont les dessin de José Omar
Ladrönn, un parfait inconnu (pour moi du moins) qui nous offre ici des
planches tout simplement époustouflantes, des illustrations grandioses, des
cases extrêmement travaillées. Jodorowsky de son côté foisonne d'idées et les
exploite à merveille. On retrouve le souffle épique qu'il sait si bien insuffler à
ses scenarii, sans oublier la touche bizaroïde qui lui est propre.
MAIS (parce qu'il y a toujours un "mais" avec les BD de Jodo depuis 15 ans)
force est de constater qu'au fil de la lecture l'album s'essouffle. Les dessins
eux-mêmes semblent un peu moins travaillés, moins précis, légèrement
grossiers (mais peut-être n'est-ce qu'une impression). Mais c'est surtout
Jodorowsky qui pèche en partant dans des délires assez difficiles à suivre,
sabordant ainsi lui-même les bases pourtant géniales de son propre album.
Espérons donc que la suite sera du même niveau de qualité que les 30-35
premières pages de cet album et ne devienne pas un gros bordel répétitif et
indigeste comme ce cher Jodorowsky nous en a déjà servit à la pelle.
Une excellente série. Un récit en vase clos qui raconte l'histoire tragique d'une
famille de la petite noblesse au Japon. Une histoire faite de conspirations, de
vengeances, de trahisons, de violence et de sexe. C'est très bien fait, on est
complètement pris par ce récit à la fois calme et tumultueux. Les dessins sont
quant à eux très beaux dans le premier tome, et tout à fait magnifiques dans
le second (qui se termine un peu vite malheureusement). Bref, Michetz est au
sommet de son art, et l'alliance entre ses dessins et le scenario de Yann
donne un très bon dyptique.
À nouveau un très bon album (ça en devient presque laçant ^^). Une histoire
de gangsters, de père et de fils, de dettes, de flingues, de baseball, de baston,
d'argent, et évidemment de vengeance. Avec encore une fois des
personnages géniaux, des dialogues savoureux, une intrigue maîtrisée, un
dessin on ne peut mieux adapté au scenario et quelques révélations de plus.
Les 5 épisodes que composent ce volume (et qui racontent une seule et même
histoire) sont les préférés de Jim Lee, c'est pour dire!
Un petit bémol néanmoins quant à la colorisation qui a tendance ici à plus se
reposer sur les effets infographiques qu'auparavant (dégradés et
compagnies). Mais bon, du Risso ça reste du Risso.
La confession du Dr Laney qui couvre cet album est bien sûr intéressante. Mais le récitatif fait qu'on perd beaucoup question suspens. Cela étant reconnaissons au scénariste que faire mourir l'un de ses personnages clé est assez gonflé.
Quant à cette histoire de réincarnation dans d'autres corps, elle n'est pas complètement maîtrisée; c'est le moins qu'on puisse dire !
Un album qui mélange allègrement "Un homme nommé cheval" et "Elephant Man".
Un médecin, le Dr Quinn, a fui l'Angleterre pour des raisons qu'on ignore et se retrouve dans le Dakota. Là il va se lier aux tribus locales dans la mesure où il a sauvé l'un des leurs...
Le scénario est intrigant, le dessin intéressant comme toujours chez Malès.
Un excellent album très original.
Ce ne sont pas vraiment les 4 histoires qui composent ce recueil qui retiendront l'attention.
D'abord parce qu'elles sont courtes et que Pratt n'est pas toujours à l'aise dans le format de la nouvelle (encore que certaines de ses pépites relèvent de cette catégorie), ensuite parce que les couleurs de Patrizia Zanotti ne sont pas complètement réussies (pour une fois).
Plus que Corto on retiendra que le véritable héors de l'album est Cush, personnage tout à fait hors norme.
Enfin s'il ne devait y avoir qu'une seule raison d'acheter cet album, cela serait en raison de la préface d'Umberto Eco, toujours aussi drôle et toujours aussi vif. Du grand art !
Au mieux c'est franchement très moyen, pour ne pas dire pas terrible.
Cortegianni a trouvé drôle de mettre dans son histoire John Wilkes Booth, le futur véritable assassin de Lincoln. C'est vrai que l'idée est sympa.
Le problème est que la réalité est incompatible avec sa fin. Il eût fallu pour cela que l'identité de Booth restât anonyme à la fin de la BD. Car si le futur meurtrier envisageait son meurtre depuis pas mal de temps, ce fut pour les services secrets américains une totale surprise.
D'autant plus totale que l'homme était un acteur connu qui était encore sur les planches washingtoniennes quelques jours avant l'attentat. Chose impossible évidemment si Pinkerton avait, comme le laisse entendre l'album, été au courant.
Je donne l'impression d'ergoter mais pas vraiment. Il s'agit de détails assez faciles à vérifier et ces lacunes ne sont que l'évidence que le scénariste avait pris le parti de ne pas trop se fouler.
A l'arrivée cela donne une histoire digne d'une série B italienne, c'est dire !
Le dessin est toujours aussi bien maitrisé, l'intrigue a toujours un excellent potentiel et les personnages sont toujours aussi intéressants MAIS bong sans que le développement est lent. On avance quasiment pas par rapport au tome précédent et à cette vitesse la série peu faire 100 tomes mais quand on voit le rythme de sortie des tomes on se demande si on survivra ou non a cette série. C'est dommage car elle a pas mal de qualité mais un rythme plus soutenu serait fort agréable et aiderait à rester accroché.
Voilà un dyptique des plus ennuyant avec des petites histoires sans vraiment d'intérêt que ce soit au niveau humoristique (pas même un sourire de décroché) ou de l'action (pas vraiment clair et un dessin des plus moyen ça n'aide pas). Bref c'est une vrai déception totalement dispensable surtout que le dessin est loin d'être bon.
Poursuite des aventures des frères Elric à la forteresse de Briggs et on peut dire qu'ils y ont trouvé un appuit des plus important pour la suite. Mais quoi qu'il arrive les homonculus ne sont pas loin et les hautes instances corrompues de l'armée veillent à ce que les deux frères restent tranquille avec une fin des plus intéressante et prometteuse. L'intrigue s'intensifie de plus en plus et chaque tome est un vrai régal à lire. Comme d'habitude vivement la suite.
Voilà encore un très bon volume qui pouvait laisser supposer que la fin des galères de Beck mais il n'en est rien loin de là. On rentre plus dans un conflits actif entre Beck et Ran leur ennemi très influent. Le conflit devrait prendre dans le prochain tome une empleur encore plus importante que maintenant et les choses sérieuses commencent. Ceci dit Beck est loin d'être sans atouts et sans coup de chance. Boosté par un clip réalisé par un grand réalisateur américain et par un succès en Angleterre leur ouvrant les portes de l'Avalon festival qui semble renaitre de ses cendres, Beck a tout de même de quoi affronter Ran est espérer pouvoir enfin s'imposer dans le milieu de la musique.
Voilà une très bonne série avec une bonne dose d'humour, d'action et de réfléxion. L'intrigue est intéressante et les différents rebondissements sont plutôt pas mal même si la série souffre tout de même de quelques longueurs. Les personnages sont plutôt pas mal et leur côté humoristique est efficace (surtout Paï). Les intéractions entre ces personnages bien que classiques sont tout de même effice et intéressantes. Bref voilà une très bonne série qui aurait peut être gagnée davantage à être plus courte.
Très bon album avec des personnages et un contexte historique des plus intéressant. De plus l'intrigue est très bien développée avec un secret qui en cache un autre plus terrible. Le tout est parfaitement développé avec un suspense bien entretenu et un final des plus réaliste et humain. Bref on ne s'ennui pas une seule seconde et on en vien presque à regretter que la série soit finie.
Excellent dyptique avec une intrigue très prenante et un suspense entretenu jusqu'à la fin. De plus le parallèle entre le passé et une époque plus contemporaine et également bienvenue et renforce l'intérêt de l'histoire. Du côté des personnages on ne peut pas dire que le personnage de l'inquisiteur Nicolas Eymerich soit vraiment sympatique, bien au contraire, mais le voir évoluer dans un monde sombre et violent le rend parfois moins cruel et horrible qu'il ne l'est au final. Bref voilà un excellent dyptique à ne pas manquer.
Voilà une histoire que je ne connaissais pas et que j'ai découverte grâce à cet album. L'intrigue est plutôt prenante même si on comprend assez rapidement qui va mourir et qui est l'assassin, ce qui est quelque peu dommage, mais on passe un bon moment dommage que le dessin soit un peu figé. Les personnages sont plutôt intéressants malgré le fait que les personnages secondaires ne sont, à mon avis, pas suffisament développés pour maintenir un suspense efficace.
Autant le dire tout de suite j'adore les roman d'Agatha Christie et j'en ai déjà lu pas mal donc autant dire que cette histoire est loin d'être une découverte mais je partais déjà conquis d'avance par l'intrigue, restait à savoir comment elle avait été traitée. Malgré certains passage traités un peu rapidement l'histoire de cette version BD est accrocheuse et servie par un dessin sympatique. C'est un bon album à découvrir mais il est domage que le final soit un peu léger et expédié.
Remplacer Charlier est une chose impossible, c'est entendu. Lui succéder n'est pas une mince affaire non plus !
Dans un tel cas et compte tenu des comparaisons que les lecteurs ne manqueront pas de faire, il ne faut surtout pas rentrer dans le chapitre des conjurations et autres complots car le brave J-M était passé maître dans cet art, il n'est qu'à relire Angel Face et ses suites.
Digressions, rebondissements, prolongements tout y passait avec un art consommé.
Ici on est vraiment loin du compte !
Faire le tour du monde en bateau, qui n'a jamais rêvé de réaliser un tel périple ? L'état français "offre" cette possibilité aux apprentis marins qui souhaitent s'engager dans la marine de guerre (la Royale). Christian Cailleaux raconte ce voyage en se basant sur les souvenirs de Bernard Giraudeau (de la classe '67).
A bord de la Jeanne d'Arc, Théo, jeune matelot, s'embarque pour un périple aussi bien initiatique que formatif. D'un côté nous suivons l'évolution (l'éducation) de ce jeune matelot de 17 ans qui découvre la vie et de l'autre nous suivons la Jeanne d'Arc au fil des escales. Comme le rythme de la navigation cette BD avance à sa propre "vitesse". En mer, on a le temps de réfléchir, de voir les choses arriver. Sur terre c'est différent, l'escale est courte et on doit profiter de chaque minute. Outre les histoires de marins, de femmes et de boissons, on découvre surtout la beauté du monde et de ses habitants.
Le trait de Cailleaux, directement dans la lignée de Christophe Blain, décrit parfaitement cette ambiance un peu floue du voyage au long court. C'est plus une histoire d'impressions qu'un guide de voyage. Le dessin ne décrit pas minutieusement le voyage, il offre des clefs d'une version possible du monde.
Une BD pour les amoureux du voyage et tout ceux qui aiment rêver devant un atlas ouvert.
Critique subjective d'un fan du personnage.
Ainsi précisé, je laisse le soin a d'autres de peut ètre minorer la note.
L'histoire pourrait se situer par rapport a l'ambiance ou même au dessin peut de temps après le Batman année 1. Ici nous avons le héros face au docteur Strange et ses créatures OGMs et la mayonnaise prends bien, cela donne des belles scènes d action et un scénario sympa. Les dessins sont agréables même si ce n'est pas mon style préféré, les cadrages sont aussi a noter dans les qualités nombreuses. Je ne conseillerais tout de fois pas cette lecture à qqun qui ne connait pas le personnage car honnètement il y a plus représentatif ou mieux dessiné/scénarisé. Maintenant pour le fan que je suis ce serait vraiment dommage que cette Bd ne figure pas dans ma collection.
Pour la série complète :
Nous avons ici une histoire de règlements de compte personnels liés aux affaires d'espionnage et c'est du trés bon sauf...pour le quatrième tome mais j'y reviendrais.
Le scénario a base de flash back est trés bien romancé est éminament mis en scène avec brio par le découpage et la mise en parallèle de case passé/présent.
Trés agréable le trais colle bien a l'histoire et le vieillissement des personnages est bien figuré sans les déformer.
Par contre le tome 4 n'apporte rien de capital a l'histoire et rallonge artificiellement la série
Alors la note est plus pour la qualité des dessins clairs, précis et agréable que pour le scénario. En effet dans ces deux volumes Dc réssuscite green arrow mort dans une explosion avec tout coté bancal de ces cas de figure surtout que là...(je ne dévoilerai pas l'histoire) il faut être indulgent. Le tout autour d'une histoire "adulte" quant au sujet traité mais qui n'est pas non plus d'un interet fantastique.
Cela permet toutefois de voir orbiter d'autres personnages sympathiques (Superman, le Batman ect). On se dit : "Bon... pourquoi pas" mais on se relèvera pas la nuit pour la relire.
J'avais déjà été soufflé par le tandem Bendis/Maleev pensant que l'on avait atteint des sommets pour ce personnage. Et pourtant Brubaker et Lark qui relancent une épopée sur les bases de la précédente ont a mon sens réussi à les dépasser.
Le dessin est bluffant, rappelant les auteurs précédent tout en comportant une touche personnelle distinctive. Le scénario pourra paraitre familier pour ce premier tome, pour ceux qui suivent les actions du punisher (présent dans ce récit d'ailleurs; clin d'oeuil ?) chez le même éditeur, mais servant de point de départ et ayant laissé de nombreuse portes ouvertes avec des situations intenses et prometteuses on ne peut que présager du meilleur pour la suite.
Critique pour le cycle "identité dévoilée". Le dessin est somptueux, créant l'ambiance absolument en phase avec le personnage et les lieux ou il évolue. Les découpages sont fantastiques et le scénario tient sur l'ensemble des volumes sans s'essoufler un seul moment. Adepte depuis tout môme du daredevil cette saga est vraiment excellente. A se procurer d'urgence !
Impressions moyennes. Comme un peu tout le monde avant moi. Les 3 premiers partaient bien, ca s' englue nettement dans les suivants, les dessins perdent aussi de leurs détails. Les retranscriptions d'univers existant réellement (objet, véhicules, armes...) perdent de leurs précisions. Et question scénario cela fait deux fois que l'on réchauffe des évènement de la seconde guerre mondiale pour justifier les situations actuelles, j'espère qu'il n'y en aura pas de troisième ca ferait grossier...Agréable tout de même.
Critique pour les deux tomes. Excellente nouveauté. Le scénario est proprement génial, une espèce de Fables a Londres. Le dessin est vraiment bien maitrisé et crée une atmosphère sympathique. Toutefois une impression que le tome deux est moins riches en détails et en finition que le premier (décors, personnage) mais ceci est a mon sens général en ce moment ou les Tomes semble servir de produit d'appel. Mais c'est vraiment trés bon.
J'ai découvert cette série dans une librairie en Inde qui vendait l'édition américaine récente (2006-2007) publiée par Vertical. La maquette (signée Chip Kidd), le papier et le lettrage rendent sa lecture beaucoup plus agréable que les 2 médiocres éditions françaises.
Ne trouvant plus mon bonheur que dans les publications alternatives depuis de longues années, c'est avec enthousiasme que j'ai dévoré cette série grand public. (La violence et les seins visibles n'en interdisent pas la lecture aux jeunes ados). Cette saga nous emporte dans une épopée fantasmée avec la base d'éléments réels sur les chemins escarpés de la vie de Bouddha et des personnages épatants qui croisent sa route. Une fois entamée, la lecture ne peut s'arrêter et les 2700 (?) pages passent avec délectation, l'émotion toujours présente. Tezuka s'amuse à truffer d'humour son récit (autodérision, anachronismes, etc) mais l'action connaît peu de répit et le récit à haute teneur philosophique est toujours passionnant.
Signalée comme indispensable dans le récent Dico-Manga, cette série est rentrée directement dans mon petit panthéon personnel où elle demeurera longtemps...
A lire absolument, et de préférence dans l'édition américaine, plus belle, plus agréable à lire et même moins chère via amazon...
Blueberry qui repasse aux cotés des Sudistes, ça ne fait pas très sérieux même si c'est pour la bonne cause.
L'éternel duel avec Bowman finit par être lassant. En revanche, Eleonore Mitchell remporte tous les suffrages. Non, seulement elle est mignonne, Bleuberry en sait quelque chose depuis l'album précédent, mais c'est une tueuse efficace et sans états d'âme. Une héroïne pas bon chic et pas bon genre, mais finalement on aime !
C'est elle et elle seule qui permet d'atteindre le "pas mal".
Changement de dessinateur. On a le plaisir de retrouver le talent de Michel Blanc-Dumont qui nous avait tant séduit dans le passé avec son Jonathan Cartland qu'il signait avec la regrettée Laurence Harlé.
Cela nous donne l'occasion de retrouver un Blueberry propre sur lui, rasé de frais, ce qui surprend un peu mais qui n'est pas désagréable.
L'histoire nous vaut de voir revenir Blueberry à Atlanta mais en mission officielle cette fois. Il accompagne des plénipotentiaires du parti de la paix. Parmi ceux-ci, une jeune femme Eleonore Mitchell, clin d'oeil évident à Margaret Mitchell, l'auteure du fameux "Autant en Emporte le Vent". Bien évidemment les gens ne sont pas ceux que l'on croît et les masques tombent...
Si enfant ou adolescent, ou plus tard encore, vous avez appréciez les aventures de Jules Verne, Emilio Salgari ou encore Alfred Assolent, cette BD est faite pour vous.
Petite infraction par rapport au texte de Verne, Nemo n'est plus le fils d'un raja (indication donnée non pas dans "20.000 lieues sous les mers" mais "l'île mystérieuse") mais cette d'une princesse sikh et d'un officier anglais. Bon on ne va pas râler, car cette histoire située dans les Indes de 1845 (soit avant la révolte des Cipayes) est tout à fait épatante.
Les dessins m'ont fait penser à ceux des "maîtres du silence" ... en mieux encore.
Etalon-mètre de la BD d'aventures aux relents fantastiques. Vivement la suite !
Le soufflet retombe et c'est bien dommage même si la fin est cohérente avec notre monde, on aurait aimé poursuivre dans la folie.
On aurait aimé une suite à ce triptyque follement original.
Cette déception explique ma note un peu en retrait. J'attendais plus et sans doute trop même si je reconais un formidable métier du scénariste qui a fait que "ça colle". Quant aux dessins on ne dira jamais trop le bien qu'on en pense !
Daniel abien failli mourir de l'esprit de ses ennemis. Il n'a pu survivre qu'en quittant la mythologie grecque pour se réfugier dans la celtique.
Bien évidemment, dans notre lmonde à nous qui pourrait le croire.
Sauf bien sûr si l'ennemi approche ...
Formidable BD, très originale, qui me laisse pantois. Je n'avais jamais rien lu de pareil. Bravo, bravissimo !
Daniel Daremberg va bientôt quitter l'asile psychiatrique où il vit depuis maintenant quinze ans. C'est grâce au traitement du docteur Lidye Huygens qu'il peut retrouver une vie normale.
Normale ? ... pas vraiment car Daniel entre imprudemment dans l'esprit d'une de ses voisines, belle mais formidablement dangeureuse et qui appartient à un clan d'être capables d'évoluer dans différents mondes mythologiques.
Scénario très original et dessins formidables tel est le résumé de ce premier volume qui met l'eau à la bouche pour la suite.
J'ai jeté un regard sur cette série, et j'ai eu un peu le meme préssentiment que pour la série Ric Hochet, le dessin est assez moyen et le scénario est d'un ennuie monstrueux, et pourtant j'aimais bien regarder le dessin animé qui passé à la télé quand j'était plus jeune, mais içi c'est à éviter, il serait temps que Vernes songe à arréter.
Hou la la, c'est plus grave que je croyais.
Jodorowski cette fois nous fait miroiter dans un univers toujours aussi glaucque, mais en pire que les téchnopères.
Des clones appelés des "anomalies" sont créés sur Megalex, les uns se font détruire, ou plutot exterminer, puis récréer.
Un scénario des plus bizaroide, avec pour couronner le tout un dessin qui semble t'il a été fait, à l'ordi, mais franchement loupé.
Histoire hautement sérieuse et aussi hautement tragique.
Jacques Devos arrive à nous intéresser à cet aspect pitoyable de l'histoire de l'humanité, en nous démontrant que l'imagination humaine est sans limite. Le coté obscure de la force est là, entre vos mains. Exemples: dague à ressort, pistolet à balles carrées, canon centrifuge de Bezabrazoff (!), canon à vapeur, chausson anti mines gonflables.... Etonnant, non ??
Une grande révélation de la petitesse de l'être humain face à ses semblables...
Humour très "british" sur un problème ou l'on rit jaune.
A découvrir
BD difficile à trouver.
Le début pose des jalons intéressants, puis on se retrouve à bord de sous-marin super performant qui va se trouver dans une situation pour le moins étrange. Le scénario est très chouette, on se laisse prendre, meme si par moment, je trouve qu'il y une ou deux longueurs dans la trame. J'ai ete gene un moment par les couleurs, mais elles contribuent evidemment à donner cette atmosphere grave, pesante. Et l'album finit de sorte à ce qu'on veuille en lire la suite. Tres bon.
Gil St Andre se fait endosser le meurtre de sa belle-mere qui lui a avoue au préalable qu'elle avait en effet accouché de jumelles. C'est la fuite du héros, soutenue par une inspecteur de police s'étant entiché de lui. Des personnages vivants, des dialogues que je trouve excellents, une narration efficace, et comme toujours, le tout, soutenu par un dessin de qualité. A lire absolument.
Tout simplement excellent, un scénario qui tient en haleine de bout en bout, un heros a la dimension humaine auquel on pourrait presque s'identifier, des dessins superbes dotés de couleurs elle aussi très bonnes, cette serie est un must. Le final, sur l'existence d'une soeur jumelle, relance le scénario de plus belle.
Aie, moi qui suis fan de la serie, j'ai decu... Cet album n'apporte pas grand chose de nouveau (qu'on avait pas plus ou moins compris lors du tome précédent), parfois, ca traine en longueur comme s'il fallait combler les lacunes scénaristiques, bref, pour un album tant attendu, il n'est pas a la hauteur des esperances.
Qu'est-il arrivé à la "petite" Lou ? Comme nos enfants, nous ne l'avons pas vue grandir. Et la voilà déjà à l'âge des premiers (vrais) amours - encore une petite hésitation, à 14 ans, c'est bien normal ! -, ses jambes sont longues et fines, et elle remplit son (petit) soutien-gorge. Dans "Idylles", Julien Neel convie Rohmer, ses chassés-croisés amoureux et ses jeux de dupes, mais fait le pari de la réconciliation et des bons sentiments, au risque de paraître fleur bleue (mais cela lui va si bien...). Après la mélancolie tenace du "Cimetière des Autobus", ce bain de soleil, de chaleur et de rire fait vraiment du bien, alors abandonnons notre cynisme à l'entrée de ce livre, tout en finesse et en non-dits... ce qui ne veut pas dire que Neel ne soit pas ambitieux : d'ailleurs, il y a indéniablement de la complexité dans le parcours géographique et émotionnel de cette petite troupe, entre un hommage à l'heroic fantasy et un clin d'oeil à la France, la vraie (celle des banlieues, des supermarchés, des petits villages où le portable ne capte pas, mais aussi celle des riches qui s'ennuient dans leurs villas d'architecte). Ne boudons pas notre plaisir !
Une série assez surprenante, étant donné que l'on connait déjà la tragique fin d'Alix des Maures, une candidate au élections dans sa ville.
Elle veut essayer d'éviter les constructions d'immeubles qui d'éfigurerai le paysage, mais aussi de nettoyer toute les crapules qui régnent en maitre sur la ville.
L'histoire peut parraitre nul pour certain, moi je trouve au contraire qu'elle est bien réalisé.
Le dessin de Le Gall "colle" bien au thème de l'histoire et à l'univers de Spirou.
Il y a dans cet album beaucoup de bonnes choses : l'atmosphère parisienne de 1865, le voyage dans le temps lui-même, le retour de Zorglub.
Le problème est qu'il en y a presqu'autant de moyennes ou quelconques : clichés multiples, explications multiples et oiseuses, etc.
Tout ceci fait qu'on frôle à plusieurs reprises l'exceptionnel pour retomber dans le "bon". Mais en soit, c'est déjà pas mal !
Très bon premier tome de l'histoire de ce père célibataire appartenant aux basses castes se heurtant à cause de sa petite fille à la langues trop bien pendu aux prêtes gardiens de l'ordre établi. Un dessin très accessible et agréable, des thèmes sur la tolérance, la liberté, l'amour paternel qui touchent et interpellent et une histoire bien mené qui accroche le lecteur, je pense que je vais persévérer.
Des animaux humains et des hommes "transparents", ce premier tome lance bien l'intrigue de ces deux communautés isolées sur une ile et contraint de s'unir pour échapper à l'inondation du au remplissage d'un barrage.
Un scénario intriguant, un peu d'humour, du romantisme, le tout servi par un dessin original et expressif, un bon moment de lecture qui donne envie de lire la suite.
Une série bien construite, avec en prime un dessin assez réaliste.
L'agent de police qui se retrouve hanté par la mort de sa femme, elle ne lui apparait que dans leur maison et iln'y a que le jour d'halloween qu'elle peut prendre posséssion d'un corp féminin de n'importe quel age.
La fin de cet album permet de donner encore plus de doute.
Durango abandonne Nortonville pour partir à la rcherche d'un tueur sadique. La traque commence ...
Tout est dit, le scénario est mince, linéaire mais d'une grande efficacité. On aimerait toutefois que le personnage de Durango prenne enfin de l'épaisseur et cesse d'être ce clone sphyngien et eastwoodien. La série y gagnerait à coup sûr ...
Suite et fin du volet précédent.
L'album est très intéressant même s'il ne fait qu'esquisser le début des luttes sociales aux Etats-Unis et l'importance des premiers syndiqués dans ce combat.
Quant à la série, elle vient avec ce cycle de prendre un tournant assez similaire au western au ciné.
Sans trop finasser nous dirons qu'il y a 3 grandes écoles de western : l'américaine, l'italienne (italo-espagnole serait plus juste) et la moderne américaine.
Nous devons à la première école de nombreux chefs d'oeuvres où le western n'était qu'un prétexte pour dénoncer le maccarthysme, le racisme, etc. La plupart de ces films sont aujourd'hui oubliés mais restent formellement des chefs d'oeuvres. Puis le genre périclite avec des scénarios ronronnant.
La grande rupture sera celle de l'école italienne, avec une violence plus gratuite, un cynisme plus grand mais des scénarios la plupart du temps assez minces.
Reste que les succès des films de Sergio Leone remet les compteurs à zéro et qu'une nouvelle race de western américain apparaîty comme ceux de Peckimpah ou ceux de Clint Eastwood.
Aussi viloents et cyniques que les Italiens mais avec un "message sous-jacent" même si c'est d'abord l'efficacité scénique qui prime.
Eh bien Durango relève de ces deux dernières catégories ! Les premiers épisodes s'inscrivent véritablement dans la tradition du western spaghetti puis viennent progressivement sur une lecture plus ambitieuse tout en gardant les données de base de l'école italo-espagnole.
Et tout ceic donnent des épisodes tout aussi réjouissants que les précédents mais avec une profondeur supplémentaire même si elle n'est qu'effleurée.
Une des rares aventures de Durango en deux volets.
Retour au pays des mines : Durango est recruté par un mystérieux employeur, ce qui lui vaut de se rendre à Nortonville en compagnie d'un photographe venu faire des clichés du coin. Son prédécesseur qui s'appelait Eastman (appréciez l'allusion) a d'ailleurs fini avec du plomb dans le corps.
La région est sous l'autorité d'un shérif assez sanguinaire, Maxwell, qui fait régner l'ordre au nom de son patron mais désormais se sent pousser des ailes. Sauf que Durango est là ....
Une autre série de Gaudin qui mérite d'étre lu, et qui je pense vas étre superbe.
Le fait de faire une histoire autour d'une maladie apellé le feul, m'avais un peu fait peur au début, mais pas du tout le scénario tiend bien la route et le dessin est superbe.
Se deuxième album est encore mieux que le précedent, on entre bien dans l'histoire.
J'ai été assez déçut par se dernier tome, meme si le dessin est réussit et que l'enssemble de l'histoire tiend la route, je trouve que la fin s'est terminé bizarement et que je suis résté sur ma fin.
Avrés dire je ne l'est pas vraiment compris, c'est cela qui m'a déçut, je trouve qu'il manque quelque chose de plus pour permettre de mieux la comprendre.
Cette série est très bien réussis.
On découvre dans chaque album un petit plus sur chacun des quatres personnages arrivés en meme temps au pays d'Arclan.
L'un de mes personnage préféré est le sans nom, tout simplement parceque j'aime bien tout se qui tourne autour du mystére, et se personnage a en lui une part de mystère que j'apprécie de retrouver.
Une des meilleurs histoire que Gaudin à pu créer.
Des dessins agréables à l'oeil, servit par un scénario plutot sympathique.
L'histoire d'un jeune paysan qui veut devenir un combatant, et donc doit suivre plusieurs entrainements et enfin pouvoir combatre dans l'aréne, tout cela pour lui permetre d'étre autre chose qu'un simple paysan.
Se que j'ai aimé aussi c'est l'allusion au combat des gladiators.
Une nouvelle série de Gaudin, qui est plutot réussit à mon gout.
Les dessins sont assez bien réalisés, et les "bétes" joliement réalisées.
Trois jeunes, se trouvant dans une ville du royaume d'Angor, devrait avoir leur destin déjà tout traçé, seulement voilà, les trois amis ne l'entende pas de la meme façon que leur parents et déçident de partir pour explorer le vaste monde.
Ce second album de la série gagne déjà en maturité avec un scenario plus consistant et cohérent. Tous comme les dessins.
Alix nous transporte de la Gaule à l'Egypte des Ptolémée afin de démasquer l'identité d'un mystérieux personnage qui menace le pouvoir de César.
Jacques Martin réunit à nouveau les bons ingrédients d'une excellente bande dessinée d'aventure, ce qui ne peut que ravir le lecteur !
Durango aide une jeune indienne à s'échapper de la vie de misère que des trafiquants blancs lui promettaient. Mal lui en prend. C'est le début pour lui de nouvelles aventures et pour nous de nouveaux plaisir.
Efficace, sans temps, pas toujours très crédible (son efficacité au Mauser est hors normes !), mais toujours plaisant à lire telle est la marque de fabrique de cette jouissive série.
Suite de l'album de précédent; encore que les deux histoires puissent se lire séparément.
Milton Caniff avait fait de Dragon Lady une "méchante" aventurière pleine de classe, de beauté et de danger. Avec Dragon Lily, Swolfs fait l'inverse, dangerosité en moins. Son personnage fait penser à Shelley Winters dans le personnage de Ma Baker.
Et pour mieux montrer son ironie, il fait dans la planche suivante traverser la rue à... Lucky Luke mais dans sa version (presque) réaliste !
Pour le reste l'histoire reste fort agréable.
Dans le genre western autant les scénarios de Charlier sont à rallonge avec digressions, prolongements et autres autant ceux de Swolfs sont linéaires, bruts et aussi efficaces (et parfois plus).
Cette histoire en est un excellent exemple.
Une femme jeune mariée tient à emmener son mari pour chasser dans les montagnes alors que ce n'est pas vraiment la saison. Son époux, plus âgé bien sûr, est un notable propriétaire de plusieurs mines, commerces, etc. Il prend la précaution de s'entourer d'un garde du corps : Durango.
L'histoire serait remarquable si deux fautes de scénario ne venaient pas affaiblir cet album.
1/ il y avait plus à gagner à gérer la fortune de l'époux qu'à braquer une banque
2/ les conditions de survie de Durango sont quasi divines vu le portrait fait des hors la loi.
Cette histoire est vraiment touchante et triste à la fois.
Cela se passe pendant la seconde guerre mondiale, ou un jeune enfant est élevé par des prostituées, et doit vivre dans cette période très noire de l'histoire.
Le dessin est simpliste mais se fond bien avec l'histoire.
J'ai mis du temps à comprendre que cette 27ème lettre parlait de la croix gamée.
Je viens de me faire le plaisir de relire toute la série, et je doit dire qu'elle est sonptueuse.
Le dessin ne fait que de s'améliorer, et niveau scénario Van Hamme arrive à faire une série remarquable mélant fantastique avec science fiction dans un monde au alentour du moyen age.
Pour moi Thorgal restera la deuxième meilleure série après XIII, et Sente vas permettre de rajeunir la série.
Dernier album du cycle Bowman avec quelques bonnes idées comme cette plantation gérée, cultivée et gardée par des femmes. Mais malgré quelques bons côtés beaucoup de facilités.
Pour son dernier album sur la série, Janet Gale, la compagne de Wilson Colin (si j'ai bon souvenir), nous offre ses meilleures couleurs jusqu'alors.
Blueberry, le sergent Grayson et Homer filent à Atlanta dans laquelle on semble visiblement entrer comme dans un moulin malgré "les formidables défenses de la ville".
Nos héros s'y baladent en toute quiétude puis se font assiéger, puis s'enfuient, puis se baladent, puis se font assiéger ...
Pan ! Pan, pan ! Et re-pan-pan-pan !
Pas très évolué !
Adorable gamin que je ne voudrai pas rencontrer un soir au coin de ma rue.
Ambiance de mort assurée. Normale, c'est Mortis, Mortis Junior le fils de la mort. Et à mon age je fais des bétises avec mes drôles de copains qui sont aussi bizarres que moi..... J'ai peur de rien et je suis, comme tous les enfants, plein d'innocence et de naïveté.
Super histoire politiquement incorrecte. On s'attache à nos "petits diables" et leur aventure nous emporte facilement dans le monde de l'étrange et du surnaturel.
Il y avait Courtney Crumrin héroïne de la nuit, et bien maintenant, il y a Mortis Junior le héros à la faux.
A dévorer...
Après 2 tomes de très grandes tenues, ce nouvel épisode de la vie d'Alan Cope par Emmanuel Guibert était attendu depuis longtemps. Pour rappel, Guibert et Cope s'étaient lié d'amitié il y a quelques années, passionné par la vie de cet américain Guibert avait décidé d'en faire une BD. Après la formation et la guerre (tome 1 et 2), nous retrouvons Alan démobilisé à tous les sens du terme : peu ou pas de boulot et errance géographico-philosophique. En fait, ce dernier (?) volume raconte tout le reste de la vie de Cope : son retour raté aux USA, ses rencontres importantes et son encrage définitif en Europe. Cope raconte à sa manière ses souvenirs et Guibert les transfigure de façon très subtil grâce à sa plume.
Ce troisième tome de la Guerre d'Alan est le plus faible de la série. D'un récit universel (la guerre, le soldat, l'apprentissage, le doute) on passe à une histoire plus personnelle; Cope face à ses choix et ses doutes. J'ai eu un peu de peine à me sentir totalement concerné par le parcours d'Alan. Il a eu des épisodes heureux, malheureux, il a fait des rencontres ordinaires et extraordinaires, il a évolué et s'est trouvé. Cope est toujours honnête et raconte sans fard les hauts et les bas de son existence. Une vie parmi des millions, intéressante parfois, ordinaire souvent.
Guibert a fait de son mieux pour retranscrire tous ces souvenirs mais on le sent un peu gêné aux entournures. Il aime beaucoup son "personnage" tant qu'il se ballade et se construit par les rencontres, cela donne de très belles pages fortes (forêt, montagne).Avec l'âge Cope ne bouge plus beaucoup et devient bavard, le résultat sont des pages surchargées de texte qui étouffent la narration délicate qui a fait la force des deux premiers volumes.
Tout n'est pas à jeter dans cette BD, et de loin ! Mais 120 pages pour 45 ans de vie, les deux premiers tomes (200 pages) se déroulent sur 3-4 ans, ce n'est pas assez, c'est trop condensé. Le système narratif basé sur l'anecdote ne fonctionne plus aussi bien.