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Dans la lignée des précédentes, une autre histoire trépidante, même si l'on peut à bon droit trouver artificiel le malentendu (résumé dans le titre) sur lequel repose l'intrigue : la confusion entre une possible invasion d'insectes - encore une terreur écologique ! (cf les albums 2 & 5) - et un redoutable cambrioleur international surnommé... la sauterelle.
NB Avec cet épisode, on revient à des histoires jamais publiées en album , contrairement aux 3,4,5 & 6 sorties aux éditions Hardi dans la première moitié des années 60.
On lit sur Wikipédia que le reponsable du "Journal de Mickey" , Paul Winkler, avait été déçu par les ventes des albums en dépit de la popularité certaine des jumeaux dans l'hebdomadaire.
Qu'il me soit permis deux remarques sur ces éditions de 1962-64
1° Les planches auraient dû être reprises dans leur intégralité (et non avec des suppressions qui fragilisaient la cohérence interne aux récits).
2° Les histoires auraient dû être reprises dans l'ordre : éditer isolément l'épisode 3 (alors que sa compréhension dépend en partie du 1) n'avait pas grand sens.
Ces faiblesses tactiques illustrent une fois de plus que l'équipe directoriale de Mickey ne faisait pas grand cas de tout ce qui n'était pas directement lié à Disney. A ma connaissance, ni Tenas, ni Paul Gillon, ni Lucien Nortier n'ont connu les honneurs de la publication en albums du temps de leur collaboration avec cet hebdomadaire, et c'est bien dommage...
Un voyage entre deux mondes, la vie, ma mort, la chaleur et le froid, l'ombre et la lumiere...Le dessin revele le coté poetique du texte...a lire et a relire
Un album sur les souvenirs d'enfance de Gavroche et Eglantine. J'ai apprécié ce tome qui nous dévoile les débuts de la résistance de Victor Hugo face à l'Empire français.
Le prochain opus est annoncé comme la fin de ce nouveau cycle... voire la fin de la série ?
Je connais Bansky à travers les frasques d'un tableau qui s'est autodétruit lors d'une célèbre vente aux enchères chez Sotheby's. Il faut dire que ses œuvres se vendent des millions de dollars. On ne connaît pas le visage de cet artiste qui demeure assez mystérieux et qui a commencé en taguant des mures dans les rues de Londres.
J'avais envie d'en savoir un peu plus en lisant cette biographie adaptée en bande dessinée sur cet artiste moderne hors du commun. Pour ma part, j'ai toujours beaucoup apprécié ses œuvres qui me parlent vraiment.
Tout d'abord, j'ai trouvé la manière de présenter cet artiste tout à fait original à travers un jeune qui s'adonne au street art et qui se fait coincer avec une jeune fille désirant résoudre le mystère de son identité. Evidemment, on ne le sera sans doute jamais.
Pour autant, il s'agit de nous décrire l'essence de son art et surtout ses faits d'arme à travers le monde en utilisant la technique des pochoirs pour se rendre plus rapide et échapper aux forces de l'ordre.
Il y a tout d'abord une dénonciation contre les multinationales qui engendrent des profits sur le dos de plus pauvres en les faisant travailler dans des conditions parfois déplorables dans les pays du tiers-monde.
Sa première œuvre date de 1999 à Bristol dans une œuvre pour dénoncer la répression policière contre les raves notamment à Cologne et surtout à Seattle non autorisés. Par la suite, il y aura des liens avec les manifestations contre le GE et l'organisation mondiale du commerce. On saura que Bansky est anticapitaliste et contre le consumérisme et surtout contre l'argent. La destruction de son œuvre en sera d'ailleurs la preuve formelle comme pour délivrer un message sur le fait qu'il garde le contrôle sur ses œuvres.
Il est également contre les guerres. On se souvient de la photo de la petite fille nue du Viet-Nam qui échappe aux bombes de napalm qui court avec Mickey et Ronald McDonald comme pour dénoncer l'américanisme qui fait la guerre alors que les habitants vivent dans un monde presque féerique. Il met en avant de façon humoristique un gros décalage qui concourt à rendre un sens tout particulier à ses œuvres.
Idem sur le mur de Gaza pour dénoncer Israël qui attaque constamment les palestiniens en les cloîtrant et en les isolant du reste du monde. Il fera construire un hôtel cloîtré de dix chambres à Bethléem face au mur.
Il utilise surtout l'ironie comme une arme en faisant un contraste entre ce qu'il souhaite dénoncer et les choses futiles et artificielles. On peut par exemple citer les billets de banque à l'effigie non de la reine Élisabeth II mais de la défunte Lady Diana.
Bansky est le roi du street art car il a su s'adapter à l'environnement pour la création des ses œuvres. Parfois, elles sont réellement très éphémères entre la destruction et le vol.
J'ai adoré cette biographie sur Bansky qui est pour moi un artiste de légende par le message qu'il véhicule au monde entier en s'affranchissant de toutes les règles comme quand il s'immisce dans les plus grands musées du monde entier pour afficher ses toiles et dessins. Oui, je l'avoue, il me fascine réellement.
Que dire sinon qu'il a réussi à être très bien côté ce qui est un comble quand on connaît l'aversion de l'artiste contre l'art traditionnel ? Il restera un mystère mais bien plus encore une sorte d'icône inaccessible qui suscite toujours une réaction du public.
Comme dit, il laisse une œuvre intangible qui peut se manifester n'importe où, n'importe quand. Personne ne pourra jamais la posséder. Il a gagné en quelque sorte. Finalement, qu'importe de savoir qui il est vraiment ; c'est son œuvre que l'on retiendra pour la postérité.
Ça tabasse tout autant que Femmes en Guerre. C’est sale, c’est la guerre dans toutes ses facettes. Humainement, c’est aussi très fort à lire, et touchant par moment.
Difficile de se faire un avis sur ce 9ème Marshal Bass, puisqu’il ne s’agit que de la première partie d’un diptyque.
On y suit un River Bass en un peu moins mauvaise posture que d’habitude (mais le pire est à venir, n’en doutons pas !), avec pour compagnons de route une bande de Texas Rangers beaucoup trop louches pour être honnêtes…
On y retrouve également Doc Moon, excellent personnage secondaire, dans un deuxième arc narratif étrange et intrigant.
Le trait d’Igor Kordey est ce qu’il est – on adhère ou pas – mais il fait preuve d’une constance et d’un style des plus solides. Il parvient, là encore, à créer des ambiances extraordinaires qui donnent à l’ensemble de la série une identité graphique incomparable.
Les scenarii de Darko Macan étant le plus souvent intelligents et généreusement sombres, gageons que la seconde partie apportera cette profondeur caractéristique au personnage qui fait pour l’instant légèrement défaut à ce chapitre.
album acheté complétement par hasard avec une bonne surprise à la clef.
cet album sert à mettre en place les personnages principaux.
ceux-ci ne sont pas, normalement, destinés à se rencontrer tellement ils sont dissemblables.
néanmoins, ils ont un point commun, ils sont rejetés et pourchassés par leurs semblables.
là dessus vient se greffer une histoire de vengeance et évidement de gros sous.
pour l'instant l'histoire tient la route et l'album se lit très bien.
tout comme Touriste-amateur j'ai hésité entre 3 et 4 étoiles mais ayant passé un bon moment de lecture ce qui devient assez rare je me suis dit qu'il fallait vraiment donner un avis positif.
vivement la suite en espérant qu'elle soit à la hauteur de l'attente.
Relecture d'un manga récent (2007 tout de même) devenu un classique immédiat.
L'histoire reprend le principe des romans à énigme, dans la lignée de Agatha Christie, Arthur C Doyle ou certains Asimov. Ici les crimes sont parfois sanglants mais largement dépassionnés. car l'intrigue est l'occasion d'un combat purement logique entre deux intellects. Comme aux échecs, il faut parfois perdre des pièces pour mettre l'adversaire en difficulté.
Je suis tenté d'écrire que Death Note constitue un trés bon "roman", tant la forme semble en retrait par rapport à cette histoire formidable au déroulé implacable.
D'abord dire que j'ai un souvenir très vague tant du livre que du film éponymes, aussi je ne me prononcerai pas sur le respect de leur scénario dans la BD.
Il n'empêche que toute l'histoire est menée tambours battants. On ne s'ennuie pas tout au long de ces 145pages (Quel boulot!!!).
Côté dessin, je me suis également régalé, les expresisons sont bien croquées.
Un petit reproche, cependant: On se perd parfois dans le scénario, d'une parce que 145pages ne se lisent par forcément d'une traite, de deux parce que du fait du choix du style de dessins, il est parfois difficile de différencier les protagonistes.
En dehors de ces "petits riens" (qui, quand même, me font mettre que 4étoiles), BD magnifique et prenante.
En espérant ne pas trop attendre pour le deuxième et dernier opus...
Je n'ai pas spécialement accroché sur cet album. niveau scénario, ça se tient sans être extraordinaire d'originalité et de rebondissements (une histoire résumée un peu trop précisément en 4ème), mais les dialogues sont plutôt insipides, ou sans grand intérêt, ou trop longs, sans parler d'oublis de mot ou d'un "qui" à la place d'un "qu'y" : j'adore !!
Quant aux dessins, bah, comment dire... n'étant pas fan (loin s'en faut) des romans photos, disons que j'ai eu beaucoup de mal !! Ce graphisme est très statique et ne donne aucun punch aux (rares) scènes d'action.
Bref, la couverture fait envie, et même de feuilleter vite fait la BD donne envie de l'acheter, mais le tout est bien trop creux, malheureusement !
Je n'ai pas lu le Roy des Ribauds qui semble être une référence de lecture à cette bd.
En tout cas, c'est vraiment une belle réussite... je partais dubitatif... Histoire de Chevalier, Histoire de Joutes et de Tournois, comme dans le film CHEVALIERS avec Heath Letger!
Il ne manquait plus que "we will rock you"... et on y était...
Bref je ne partais pas convaincu... et maintenant j'ai hate d'avoir le deuxième tome!!!
Visuellement, c'est clair et net, les séquences sont cools et très lisibles.
Les enjeux ne sont pas tout à fait clairs au début mais semblent converger sur la fin via le Chevalier "noirci"!
Les "héros" sont vraiment touchants/passionnants dans leurs forces comme dans leurs faiblesses, qui font d'eux des personnes pour lesquelles on peut s'identifier émotionnellement (j'irai pas combattre un autre gars sur un cheval avec tout le bardage...)
Le présumé antagoniste semble être quelqu'un de profond, là ou les "alliés" n'en sont possiblement pas!...
Bref c'est chouette, c'est cool, c'est bien dessiné et c'est PUISSANT!
Vivement la suite!
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur l’album 18 de Kid Paddle qu’on n’a pas déjà dit sur l’album 17 ou 16 ou précédent ?
Kid Paddle a cet art impressionnant de se répéter sans cesse sans pour autant devenir lassant… Les histoires sont quasi les mêmes, les situations ne changent pas, les chutes varient d’un mot…
Et pourtant, je marche…
Le trait reste toujours dynamique, les personnages expressifs, le cadrage efficace…
Bref, comme les précédents, j’ai passé un moment sympa.
J’adore le dessin de Clarke, le trait vif, net.
Je ne pouvais donc qu’aimer ce tome qui se veut une sorte de Drôle de Dames pastichées.
Rien d’extraordinaire, ok, un vieux bonhomme, trois bombasses éternellement en maillot de bain, des histoires de quelques pages qui ne permettent pas de développer des histoires très construites, juste des idées bien développées…
Les situations sont amusantes, les dialogues sont drôles…
Ça ne va pas super loin mais ça offre un joli moment de distraction.
J’adore !
J’adore le dessin, j’adore le concept, la noirceur cynique non dénuée d’humour…
Des traits vifs, qui croquent avec brio les personnages, les habillant de postures et caractéristiques parfaitement en rapport avec leur caractère !
L’histoire est très réaliste dans les rapports humains et les petites scènes font que les pages se tournent vite…
Je m’attendais à du banal mais finalement, ça tourne juste jusqu’à une fin qui est bien satisfaisante et clos l’histoire, avec de jolies bulles de souvenirs pour le père.
Cool.
L'originalité de cet album vient de la manière dont est construite l'intrigue : trois scénarios possibles dessinés et narrés en parallèle, où un même héros évolue à chaque fois dans un univers post-apocalyptique différent : le monde en 2100 où le climat sur Terre a évolué en moyenne de +2°C par rapport à aujourd'hui (scénario 1), de +3°C (scénario 2) ou +4°C (scénario 3). Comble de l'originalité, les trois scénarios inter-agissent parfois entre eux, rendant la lecture encore plus jubilatoire.
Aventure, dialogues âpres aux répliques claquantes comme un coup de feu, ambiance "western spaghetti" bien trash, ironie et humour noir ... mais aussi questionnements et prises de conscience sur les dangers du dérèglement climatique actuel et de l'action entreprise -ou non - par l'Humanité aujourd'hui pour y faire face ... voilà ce qu'offre la lecture de cette BD.
Seul bémol : le manque de soin du dessin qui empêche cet album d'obtenir la note maximale. Je me suis néanmoins régalé.
Un tueur à gages est engagé par des rivaux politiques de Steve Warson pour éliminer ce dernier, qui participe aux 24 heures du Mans pour l'écurie Vaillante. La course s'annonce mortelle à tous les points de vue ...
Bon album dans l'ensemble. Cette "nouvelle" série est maintenant bien rodée, entre un dessin réaliste, net et sans bavure (où décors et personnages parfaitement réalisés côtoient des images de course toujours très spectaculaires) et un scénario toujours très bien ficelé, avec ici une belle tension qui s'installe petit à petit au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Seul le duel final sur la piste entre le méchant et Michel m'a semblé un peu surfait et pas très bien mis en scène, mais bon, ce n'est pas trop grave ....
Petit plus en faveur de cet album : la couverture qui pour moi est la plus percutante et la meilleure de la série pour l'instant.
Merci Neyef. Avec de telles œuvres la bande dessinée en ressort grandie.
Emotionnellement très fort HOKA HEY est un hymne à la nature sauvage et aux peuples qui la respectent. Un chant désespéré parmi les plus beaux.
Album presque aussi bon que le précédent. On peut toutefois déplorer que nos héros inoxydables - sortant indemnes aussi bien des explosions que des effondrements de falaises (je passe sur les chutes, les carambolages etc) - aient la peau dure au-delà de toute vraisemblance : mais n'est-ce pas là le privilège des univers parallèles engendrés par l'imagination des créateurs de romans, de films ou de BD ?...
C'est par excellence un épisode qui fait voyager le jeune public du début des années 60.
Par ailleurs, son humour repose partiellement sur une aimable satire de la télévision de l'époque. Quand on connaît le niveau exigeant des Desgraupes, Dumayet et autres Sabbagh à l'ORTF d'alors, on se demande ce que la scénariste de 1962 dirait du petit écran d'aujourd'hui !
A travers Legrand-Ixe, malfaiteur d'envergure internationale et un tantinet mégalomane, c'est l'espionnage qui fait irruption dans la série des Nic et Mino, deux ans avant l'apparition à l'écran de Dr No ou de Spectre et autres SMERSH.
Ce récit introduit également le personnage de Sweet Gran, vieille milliardaire excentrique aux méthodes expéditives qu'on retrouvera (entre autres) dans l'épisode suivant.
Sur une idée - l'alimentation de notre planète surpeuplée - plus que jamais d'actualité (Papaonkr parle ci-dessous à juste titre de "scénarios modernes"), l'histoire tout à fait cohérente tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre de la BD. Comme l'a écrit un autre visiteur (Murakami), on ne s'ennuie pas, et c'est tout de même le plus important.
Pour qui voudrait connaître la série Nic et Mino sous son meilleur jour, à mon avis c'est par excellence l'album à recommander.
PS Je partage l'opinion du même Murakami sur le trait un peu raide de Jean Ache.
Pistoletas revient sur sa terre natale...en 1960, occasion d'illustrer au début de l'histoire ses difficultés d'adaptation au monde moderne. Ensuite, la quête de son patrimoine lui fait découvrir une sordide machination.
Les pages dans le château familial, mêlant humour et suspense, sont à mon goût les plus réussies. A partir de la p 33, la poursuite qui leur succède (l'album de 1962 s'intitulait "La chasse au Vénusien") est peut-être un peu plus banale...
Cet épisode est néanmoins distrayant et enjoué.
NB Page 43 au milieu, le père d'une famille espagnole dont la voiture est fouillée par un policier demande à ce dernier "Que cherchez-vous ENCORE ?" (en gras dans la bulle de la BD). Faut-il voir dans l'accent mis sur cet adverbe un coup de griffe discret mais réel de la scénariste au caractère inquisiteur des forces de l'ordre franquistes ?...
La série prend ses marques définitives - exotisme et tempo narratif enlevé - et les gardera constamment jusqu'à l'album 8 inclus (qui reprend l'épisode paru dans "Le journal de Mickey" en 1963).
Dans"Tintin et le temple du soleil", une civilisation précolombienne s'était maintenue intacte à l'écart du monde moderne. Ici, Claude Dupré (Agnès Guilloteau) pousse le bouchon plus loin, puisque dans ces sommets andins sont isolés Indiens, mais aussi conquistadores de la Renaissance. Cela permet à Jean Ache d'introduire dans la série Pedro das Pistoletas, personnage haut en couleur aux tournures de langage que n'aurait pas désavouées Rabelais.
Le décalage entre échappés du Siècle d'Or hispanique et individus du XXe siècle est ici ferment de comique, le tout sur fond de dictature et de révolution latino-américaines (Castro vient de prendre le pouvoir à Cuba).
Si l'on peut digérer quelques naïvetés du scénario (par exemple la façon expéditive - 5 vignettes p 19 en bas - dont est traitée la survie de Nic dans la jungle), c'est une des meilleures histoires de la saga.
Dans un monde uchronique ressemblant tout de même au nôtre où des gens normaux vivent également avec des sorciers utilisant la magie pour leur acte quotidien, nous suivons une policière en couple avec une autre sur le point d'avoir un bébé qui tente d'arrêter le marché noir des artefacts.
Une catastrophe magique de grande ampleur intervient à Paris ce qui provoque un changement de société. L'heure n'est plus à la rigolade mais à la répression à tout va. A noter que la scène d'ouverture est magistralement réussie pour nous donner envie de poursuivre.
Il y a certes quelques bonnes trouvailles mais assez de péripéties diverses pour ne pas perdre le fil. C'est une BD plutôt tonitruante basée sur l'action et la rapidité des scènes qui s'enchaînent.
On pourrait penser au monde d'Harry Potter mais ce concept-ci est plutôt éloigné ce qui est rassurant. On a droit à une autre proposition, un autre univers ce qui n'est pas pour nous déplaire.
J'ai beaucoup aimé l'élégance du trait de Djet qui donne dans le réalisme tout comme dernièrement dans son œuvre « Le monde selon Zach » qui m'avait séduit. Les personnages sont plutôt bien dessinés et le décor n'est absolument pas négligé. Tout cela concourt à une lecture plutôt agréable.
Bref, ce premier tome qui démarre cette série est réussi malgré quelques défauts liés au manque de psychologie des personnages. A être trop dans l'action et le spectaculaire, on en oublie parfois les fondamentaux. Mais bon, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir à suivre les aventures de Manon, notre jeune policière qui ne manque pas de peps dans un Paris, capitale des Arts et de la sorcellerie complètement dévasté.
Rosie, Dennis, Angel, Gloria, Beth, Rayanne, Thomas, Neil, Danielle, Lou... Dix personnes étrangères entre elles pour la plupart. Dix personnes vivant un quotidien angoissant, oppressant et précaire. Dix personnes qui espèrent trouver un échappatoire en s'inscrivant au cours de théâtre de John Smith. Le topo est simple : les 4 premiers cours hebdomadaires sont gratuits et les élèves choisiront de continuer ou non.
Pour les exercices, le professeur donne quelques thèmes et directives et laissent ses élèves amateur.ice.s improviser. Les élèves ne sont pas tou.te.s convaincu.e.s de ce qu'apportent ces cours à l'issue des premières séances, mais l'opportunité de la gratuité leur suggèrent d'aller au bout de ces 3 semaines...
Le début sonne comme du Drnaso classique mais la suite d'Acting Class s'éloigne des concrets Beverly et Sabrina pour établir un espace trouble entre performance scénique, imaginaire et réalité, tout en mettant en exergue le biais cognitif de l'escalade de l'engagement.
Les performances d'acteurs se signalent par un changement de décor, d'une case à l'autre. C'est absolument sans artifice, à l'image de la patte graphique de Drnaso. On peut noter une évolutions des expressions faciales, mais sinon trait coupé au cordeau, aplats de couleurs, pas besoin de plus. Je trouve même que le découpage de séquences va plus à l'essentiel que dans ses bouquins précédents, faisant la part belle aux échanges entre personnages, puis au délitement des unités de lieux et de temps.
Car c'est un des autres points du bouquin, la perte de points de repère des protagonistes qui rompent avec leurs environnements respectifs pour en suivre un autre.
Un scénario foutraque et des dialogues mal écrits, difficile à suivre par moment, mal découpé, mal fagotté, mal foutu de façon générale. Pas de quoi prendre de la place dans une bibliothèque.
Très fun, un dessin à l'avenant et un scénario, même si pas révolutionnaire, plutôt bien articulé. Un superbe comics qui nous sort agréablement du superhéros américain sans saveur. A mi chemin entre la série Lucifer, le film Dogma, et le jeu vidéo Dante's Inferno. Vraiment chouette et sincèrement impatient de voir la suite.
Et voici l'album qui clôt la série parallèle sur la Jeunesse de Thorgal.
Un tome "classique" en chassé-croisé entre vie dans un village viking et le monde des esprits.
Un album prétexte qui distille quelques liens avec la série mère, surtout en ce qui concerne Aaricia.
Les jumeaux passent ici des îles australes au Pôle Sud : selon une formule qui se confirmera au gré des aventures suivantes, le récit enchaîne les péripéties de façon assez plausible (si l'on part du principe candide que, dans ces BD pour la jeunesse de l'époque, les héros sont increvables) .
De surcroît, le dénouement imaginé par la scénariste Claude Dupré (Agnès Guilloteau) est ingénieux, le tout dans un climat d'angoisse cataclysmique typique des années 50... et pas si éloigné du nôtre que cela ! Qui a dit ailleurs que cette série était démodée ?...
A noter : après une entrée en scène dans "SOS de l'oncle Octave", réapparition sous son aspect définitif et montée en puissance de Bob, le journaliste gaffeur -voire carrément incompétent - qui alimentera les gags des histoires à venir. Sa silhouette n'est d'ailleurs pas sans rappeler vaguement Darry Cowl qui venait d'accéder l'année précédente au rang de vedette comique du cinéma français.
Dommage!
Un Simenon adapté en Bd, ma culture auprès de cet auteur est faible, à part les les Maigret que je regardais à la télé étant tout jeune.
Bref, ce qui m'a accroché au départ, c'est le dessin, mais très vite j'ai déchanté à cause du scénario et plus l'histoire avançait et moins je comprenais, complètement perdu et une impression de lecture où les mots s'enchaînent sans soubresauts et intérêt !
ommage pour l'adaptation, je me suis renseigné et lu des avis positifs pour le roman.
Les jumeaux débutent fin décembre 1957 dans "Le journal de Mickey". Ils y rencontreront un succès certain pendant presque une décennie.
Un commencement un peu mièvre dans le cocon familial mais le récit s'en affranchit vers la page 20 (presque au tiers de l'histoire) et offre alors au lecteur une poursuite riche en rebondissements.
C'est également dans ces pages que les 2 héros prennent l'aspect qu'ils conserveront peu ou prou jusqu'à la fin de leurs aventures (1966). Ils on considérablement grandi en quelques planches, mais les voyages forment (rapidement) la jeunesse dans cette série.
A noter: 1ère apparition du professeur Zaparelli, lequel - selon un stéréotype bien rodé - s'avérera un savant distrait : il n'est pas sans rappeler Tournesol, si ce n'est qu'il troque la surdité de ce dernier contre une myopie source de malentendus comiques.
Quoique daté dans ses premières pages, un ensemble divertissant.
Je ne connaissais pas du tout l'auteur Tébo, qui signe là certainement une des meilleures reprises de héros de mon enfance.
L'auteur apporte une touche nouvelle, bourrée d'humour dans l'univers des schtroumpfs sans pour autant dénaturer le monde imaginé par Peyo.
Le dessin assez grossier, pourtant assez éloigné de celui de Peyo, renouvelle complètement la série mère, et devrait satisfaire autant les enfants que les parents
C'est drôle, insolent parfois, avec pas mal de références
Un souffle nouveau dans l'univers trop aseptisé des Schtroumpfs, qui fait du bien pour les vieux lecteurs comme moi.
Une belle surprise en tout cas.
Un premier album réussit sur la fureur des tournois au alentour du XIème siècle dans le Royaume de France : rançons, honneur, manigances...
Mais je ne pense pas que cette série arrive au niveau du Roy des Ribauds.
Dépaysement total avec cette aventure ! Que c'est beau ! Retrouver un Manhattan où la nature a repris ses droits et tous les ingrédients propre au très célèbre Kong, c'est franchement jouissif .
Ajouter à cela un récit basé sur l'exploration avec d'un côté des aviateurs de l'US air Force (avec son lot de bolides en tout genre et ses Pin Up au caractère bien trempé, c'est franchement séduisant) et de l'autres des aventuriers scientifiques pour qui ce nouveau territoire est une source d'information paradisiaque .
Une belle réussite ce premier tome !
Un album inintéressant : scénario sans intérêt, incohérent sur de nombreux points...
Bref, à oublier !
Ce tome révèle une fois de plus le côté nymphomane de Claudia qui petit à petit commence à accepter ce trait de caractère jugé honteux par notre société .
Toujours aussi sexy, et malgré le fait qu'il y ait moins de scènes sexuelles que dans le premier tome, le dessin est un peu plus explicite .
Avec ce second volume, Max Sulfur continue de nous présenter des recueils d'histoires où les femmes prennent le pouvoir sur la gente masculine. Le dessin fort réussi d'ailleurs, fait la part belle aux femmes tout en rondeur (la couverture de cet album est éloquente sur ce point)
Évidement, ce genre de bande dessinée n'est pas à mettre entre toutes les mains.
L'auteur gagne à être connu et j'aimerai le revoir sur un histoire courant sur 48 pages que plutôt sur une succession de petits récits, qui trouvent vite ses limites dans ce genre de bd pour adulte.
Auteur à surveiller.
Tout est dans le titre du premier volume de cette série :"pulpeuses et généreuses". La couverture ne fait non plus mystère de son contenu!
Ici, ce sont les femmes qui sont à la manœuvre, en particulier une certaine Jessica, qui séduit de manière provocante un pauvre professeur de latin.
Composé de courts chapitres,et entrecoupés de fausses publicités , cet album rend hommage aux femmes pulpeuses et décomplexées.
Le dessin de Max Sulfur (quel pseudo!) est sans nul doute le principal attrait de cet album.
A réserver aux amateurs de venus callipyges à forte poitrine, évidement!
Évidement, le titre de cet album fait écho au fameux "NC 22654 ne répond plus" de. la série mère. Ce volume vient clore l'aventure débutée avec "le vol du rapier", que j'avais aimé.
Nous nous retrouvons ici en pleine guerre froide, mais l'intrigue donne trop de place, à mon goût, à de trop nombreuses courses poursuite. Nos héros empruntent tour à tour, avions, d'antiques camions ZIS 5,, canots de sauvetage, camionnette de livraison pour échapper à leurs poursuivants...c'est un peu répétitif niveau scénario.
Par contre, le dessin de Le Bras reste impeccable, et il faut souligner l'heureuse idée d'abandonner, pour un temps, LAdy X, au profit d'une Miss Lee qui semble prendre du galon dans cet album.
Assez déçu par cette nouvelle aventure d'"Angels wings". Oh non pas que le dessin de Romain Hugault soit en cause, au contraire, les amateurs de Marilyn Monroe, comme moi, sont aux anges , mais niveau scénario cela vole assez bas!
Ce troisième cycle "korea" semble une succession de one shot, sans trop de lien entre-eux et presque sans intérêt, on a du mal à distinguer un fil rouge.
Même la sublime Angéla est en retrait dans cet album.
Bref Yann n'est pas là à son top niveau avec ce huitième tome,qui n'est qu'un prétexte à dessiner de beaux fuselages.
La série noire continue et se termine fort heureusement avant de connaître l'agonie...
Je n'arrive décidément pas à aimer cet auteur Andrian Tomine pourtant adulé qui propose des univers qui me paraissent assez stériles. Il y a de la vacuité dans les dialogues et dans les situations présentées. Le mal être contemporain est pourtant exploré sous toutes ses formes.
Le dessin présenté sur un petit format n'est décidément pas adapté car certaines petites pages contiennent 20 cases. Le style graphique est plutôt froid et les personnages peu expressifs ce qui laisse peu de place à l'émotion ou à tout autre sentiment d'ailleurs. C'est franchement ennuyeux à lire. Encore une fois, cela n'engage que moi.
Cependant, les inconditionnels de l'auteur pourront se laisser tenter par cette œuvre mélancolique stylée, les autres peuvent aisément laisser tomber. Moi, je passe encore mon tour.
Il faut se rendre à l'évidence que la BD, ce n'est pas que du bonheur, de la qualité et de la satisfaction. Loin s'en faut ! Je me réjouis qu'il existe un site comme BD Gest pour nous permettre d'émettre des avis qui ne sont pas forcément positifs et baigné dans la béatitude afin de faire le tri dans cette multitude d’œuvre.
Pour le reste, la majorité des sites encensent les différentes BD sans faire la distinction parfois nécessaire pour bien orienter. Or, j'ai bien peur que vous soyez dégoutté à tout jamais de la BD en commençant par cette « œuvre ».
C'est muet au départ et très naïf. Quand vient les dialogues, cela fait un peu bizarre comme un cheveu sur la soupe. On suivra la vie d'un homme boule qui a un ami carré genre boîte à clown. Bref, l'humour est burlesque et tombe souvent à plat.
Par ailleurs, c'est également sur un mode bichromique entre le rouge et le marron ce qui confère un charme désuet à cette œuvre. Le style est beaucoup trop épuré à mon humble goût. Pour le reste, je n'ai pas été emballé par ce récit qui manque de saveur.
Du même auteur canadien, « les rois du pétrole » m'avait fait le même effet.
C'est vraiment dommage que l'intégralité du cahier soit en noir blanc. Déjà le cahier précédent était à 90% en noir blanc. Les couleurs bleutées de Dominique Bertail sur les 3 premiers cahiers sont tellement belles. Je ne comprend ce changement pour les cahiers du tome 2.
Hé bien ! Sacré morceau que voilà. La première histoire est plutôt sombre et tragique, pas très gaie. La seconde monte crescendo, passant d’intéressante à très maîtrisée et addictive. 2 destins féminins différents mais à chaque fois très forts et riches en émotions. De très bons récits de guerre.
Mustang, c'est comme une Doloréane. Direct dans les années 80!
Entre culte et nanard, les séries oscillent entre les deux et c'est ça qui est savoureux. Une petite explication?
En 17 planches, Ozark et Mustang se battent dans un espace psychédélique contre un sorte de dieu inca, pas content et qui veut être maitre du monde. Alors ça se met sur la gueule dans les étoiles hallucinogènes de couleurs ( Et ça c'est top cette folie soixantuitarde). Pendant ce temps, la petite copine d'Ozark est prisonnière d'un groupe de caïd ayant un robot noir (Sissi). Alors les copains du cirque appelle le cheval avec une table d'auscultation. Alors Mustang, par les naseaux, envoie des lasers au méchant (resissi). Mais ils y arrivent pas. Alors se pointe le gardien des chevaux célestes qui dit "pouce, on fait pause" et il renvoie Ozark sur terre qui retrouve un pote qui lui dit que sa poulette est otage. Alors fissa, ils y vont. Là il y a un robot tout méchant. Ozark le casse en deux en une planche et la majorette est sauvée. Voila, voila...Et c'est carrément jouissif! Le scénario est tellement aux fraises dans un n'importenawak absolue que la lecture en est jubilatoire.
A côté il y a Mikros et Photonik, Mitton et Tota. Les scénarios sont construits, dynamiques et les dessins lorgnent du côté de Kirby. Parfois c'est drôle, parfois c'est même dramatique Certes ce n'est pas innovant. Certes ça plagie sans pertinence.
Mais pourquoi c'est pourtant mes sup 'héros préférés ????
(On verras cela sur Mustang 57)
Je suis mitigé pour ce dernier tome . Autant j'ai apprécié les réponses aux questions des deux précédents volets, ainsi que le dénouement, autant j'ai trouvé l'écriture assez naïve et répétitive (comme peuvent l'être les livres jeunesses pour aider le lecteur à bien comprendre) . Quelques facilités scénaristiques avec des changements radicaux de comportement pour certains personnages, dans un laps de temps très court .
Malgrè cela, l'ensemble de l'oeuvre reste une bonne lecture, un huit clos extrèmement violent avec des adolescents, un scénario qui se tient du début à la fin et surtout des dessins somptueux, avec un haut degrè de détail .
Un album assez dispensable. Le scénario est convenu, sans originalité, et le dessin manque un peu de détail selon moi... Pas du tout le meilleur album de la série.
Un tome de transition, de préparation à la prochaine confrontation. Une de plus.
Après toutes ces années de paix, cette communauté va devoir faire un choix. Laisser les chuchoteurs tranquille dans leur coin, ou venger les morts que leur leader, Alpha, a mis en scène pour leur signifier où s'arrête la frontière de leurs territoires respectifs.
Comme ce n'est pas vraiment dans le tempérament de Rick Grimes de tendre la joue gauche, on se doute de la suite de l'histoire. Même s'il est étonnant de ne trouver aucune voix contraire.
Un album assez moyen dans l'évolution de l'histoire, avec quelques moments forts dont les auteurs ont le secrets. Des moments trop ponctuels pour réellement classer cet épisode parmi les bons crus.
Epoustouflant ! C'est le premier mot qui m'est venu à la fin de ma lecture. Si vous aimez le western dans la grande tradition du genre, alors ne passez pas à côté de cet album grandiose. Sur un scénario terriblement efficace qui ne laisse aucun répit aux lecteurs ni aux protagonistes de l'histoire, Gilles Mezzomo signe là ce qui est à ce jour son plus bel album. Le dessin est vivant et nerveux tout en gagnant une élégance jamais vue auparavant. Ses couleurs complètent le tableau et offrent une belle harmonie à l'ensemble, pour un rendu visuel grandiose, à la hauteur de de cette histoire sauvage et spectaculaire. 88 pages de pur bonheur, un travail extraordinaire fourni par deux auteurs très inspirés, qui ne peut que réjouir les lecteurs, et pas seulement les amateurs de western, cet album est pour tous et se doit d'être lu. Pour moi, sans doute l'album de l'année.
Je tiens d'emblée à préciser que ne suis pas un grand fan des œuvres de cet auteur Jean-Claude Denis qui a pourtant reçu le grand prix à Angoulême en 2012. Ce sont des choses qui arrivent que de ne pas être en adéquation. La BD, c'est quand même une alchimie particulière.
Il y a déjà cette ligne claire qui me semble totalement dépassée à notre époque mais dont la plupart des vieux auteurs semblent être attachés ce qu'il faut respecter. Certes, mais moi, je ne suis pas obligé d'aimer pour faire bien. Par ailleurs, les couleurs assez fades appliquées à la simplicité du dessin m'ont totalement achevé.
Après, je me retrouve dans un album avec de courts récits qui semble être des fonds de tiroir datant d'ailleurs des années 90 qu'on rassemble en 2021 pour booster les ventes. Désolé de le dire ainsi mais ce que je ressens à cette lecture. Et puis, les dialogues sont toujours aussi ennuyeux à mourir, foudroyé sur place. Vivement le Nouveau Monde car assez de l'ancien ! Je sens que je vais me faire lyncher pour ce cri du coeur...
Bref, vous l'aurez compris, ces récits ne m'ont guère passionné. Je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai l'impression qu'avec ce type d’œuvre, soit aime du premier abord, soit on déteste. Personnellement, ce n'est pas trop mon genre. On changera de librairie sans complaisance.
Cassegrain et Duval sont de retour après 'Nymphéas noirs'. Cette fois-ci, Michel Bussi, l'écrivain à l'origine, se joint à eux pour cette adaptation d'une autre de ses œuvres.
Direction la Réunion pour ce nouveau 'one-shot', nous allons suivre une histoire bien tordue incluant un/des enlèvements, des meurtres, des coup fourrés et des retournements bien dosés.
Les auteurs rendent une copie de très bonne facture comme ils avaient déjà pu le faire sur leur précédente collaboration, tant au niveau de la narration, que des dessins que du rendu final. Seul bémol, la partie révélation/explication est trop verbeuse et plombe le fil du récit qui était bien prenant à souhait.
Un très bon one-shot.
Elle rentre dans sa chambre et disparaît , voilà le départ de l'intrigue, dès la première page on est dans la bd. Ensuite l'histoire se déroule avec maîtrise et l'île de la réunion est un des principale acteur de cette intrigue !
Très bon polar
Second tome et fin de notre histoire !
De l'action et des révélations sont au rendez-vous, scénario très bien maitrisé et des dessins toujours aussi agréables à regarder et fourmillent de détails sympas.
J'ai vraiment aimé ce dyptique et j'espère que les auteurs collaboreront à nouveau pour nous sortir un petit bijou, car ce 2e opus relève beaucoup le premier pour former une belle histoire dont le message est la Différence est une richesse et non un obstacle :)
Le fait que cette histoire se tient en un dyptique a grandement influencé ma décision d'achat, ainsi bien évidemment, que le synopsis et les dessins d'Anlor.
On fait évidemment connaissance avec les personnages hauts d'Amédée, Prie-Dieu, La Merguez et Nicolas. L'histoire est prenante, tous les ingrédients sont là pour en faire une référence mais malheureusement, le déclic ne se fait pas et les dialogues ne font pas toujours mouches et c'est là qu'on remarque la différence avec des auteurs de la trempe de Lupano, Nury, Ayroles... et j'en passe. Mais il n'en demeure pas moins que Ducoudray a du talent, qu'il a besoin de peaufiner durant son parcours qu'on espère prolifique !
Hâte de parcourir le second et dernier tome pour savoir ce qui va advenir de notre sympatique bande.
Un nouveau tome où l'ordre de la Lumière joue au chat et à la souris avec les descendants de Cohar et leurs alliés. Si la trame de fond n'évolue pas de manière significative, les aventures servies par un Pellet des grands jours sont de haut vol.
Le rythme y est maîtrisé, et les rebondissements sans être étourdissant donnent de l'intensité à ce tome. Un tome qui reussi à nous faire passer un bon moment de bd.
Au prochain épisode, il faudra travailler un peu plus l'intrigue sans quoi on risque de vite tourner en rond.
A ceux qui ont vécu la lecture du premier tome de cet ambitieux triptyque dans la frustration d'un récit touffu et par trop cryptique je les rassurerais sur le déroulé beaucoup plus linéaire de cette suite. Le mode d'expression de Sylvain Ferret n'est pas devenu soudainement accessible pour autant: comme expliqué précédemment son grand sens du cadrage cinématographique très créatif demande beaucoup d'interprétation au lecteur. La réduction du nombre de personnages (l'Opus I s'était terminé dans de belles effusions de sang...) et la concentration de la focale sur le duo central font pourtant beaucoup de bien et logiquement aident à s'immerger dans ce monde poisseux et désespéré.
Le worldbuilding et l'esthétique générale vaguement inspirés des design Wahammer 40K et des jeux vidéos convainquent parfaitement et frôlent parfois l'épique attendu. Les limites techniques pour une telle démesure empêchent des délires à la Ledroit qui demandent une grande lisibilité mais on ne peut que saluer le courage d'un si jeune auteur qui n'a pas attendu d'avoir dix ans de bouteille pour donner libre court à ses envies.
L'évolution du scénario intègre le très tendance concept de transhumanisme ainsi que les plus classiques camps d'esclaves dans un néoféodalisme vu précédemment. Si le premier tome était centré sur Billie, ce second développe plus largement le passé du très mystérieux et charismatique Tadeus qui apparaît plus clairement comme le personnage principal. A la fois surpuissant, sombre, dramatique, il a tous les attraits du héros de BD que l'on a envie de voir vaincre l'injustice!
Avec un final qui assume un gros cliffhanger en mode veillée de bataille, on a la promesse d'une montée en puissance qui, libérée des scories d'un démarrage un peu poussif par l'envie de trop bien faire a tout pour proposer une conclusion grandiose, pour peu que l'auteur ailles là où il est le meilleur: un montage dément pour des batailles épurées et rageuses. La sophistication des concepts SF ne nécessite pas de brouillages narratifs. Si l'Opus III pousse dans la direction du II on devrait avoir du très bon l'année prochaine...
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/10/10/talion-2-3/
Sylvain ferret avait marqué les esprits sur sa première série des Métamorphoses 1858. Malgré des lacunes techniques (notamment anatomiques) et un usage appuyé du numérique, le dessinateur y démontrait une science du cadrage et une ambition très importante quand à la mise en forme de l’histoire. Très communiquant sur les réseaux sociaux, Ferret a commencé à diffuser assez tôt les premiers travaux de son projet solo dont la couverture et le design général de la maquette impressionne. Si ce n’est pas forcément la couverture de l’année on peut être surpris que ce projet n’ait pas vu le jour dans la collection Métamorphoses… bref.
De l’ambition il y en a dans ce premier tome de la trilogie Talion. Un peu trop peut-être… Alors que le dessinateur s’appuyait sur une comparse pour le scénario dans sa précédente série, on sent à la lecture de l’album qu’il est peut-être un peu tôt pour partir en solo tant la complexité de sa narration (renforcée par un amour des encadrés narratifs décalés de l’image, qui ne facilitent pas la compréhension de ce qui se passe) rend la lecture un peu ardue. On pourra comparer son profile à celui d’un Mathieu Bablet dont l’envie et la minutie compensent des projets très exigeants et difficiles d’accès.
On ne peut pourtant pas dire que le concept soit extraordinairement original. La cité d’en haut et la cité d’en bas, l’environnement pollué et la néoféodalité ont déjà été largement abordés en BD. La construction graphique est chirurgicale avec des décors impressionnants tout le long. Les cadrages j’en ai déjà parlé, c’est bien évidemment un des points forts de Sylvain Ferret… en même temps qu’un péché mignon pas très facilitant pour le lecteur. Les séquences d’action sont très bien menées et l’aspect organique toujours présent dans le corpus de l’auteur plaira à certains, moins à d’autres.
Talion est donc un projet très solidement construit, très beau à regarder, mais par trop cryptique dans le déroulé de son introduction. Défaut majeur des dessinateurs en solo, on peut espérer que l’auteur saura revenir à plus de simplicité dans sa narration pour la suite de son grand œuvre.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/02/14/talion-1/
Une bonne BD SF, aux cases riches et fourmillant de détails. L’histoire et intéressante mais relativement peu originale, tout comme les thèmes traités (cf certains films de SF des années 70/80).
Ne révolutionne pas le genre mais très agréable à lire, c’est déjà ça.
Plein de mangaka ont publié de grandes séries sur leurs débuts, aussi il n’est pas totalement incongru de voir Yasuda construire un projet d’une grande ambition et d’une maîtrise très assurée pour sa première œuvre. Sans revenir sur les excellents dessins, à cheval entre le manga et la franco-belge (ou plutôt le style italien) et qui installent une atsmosphère de polar redoutable dans les ombres et lumières, ce tome marque une forme de pause permettant le développement après la grande violence et l’action du précédent.
Le meurtrier disparu, l’équipe de l’Institut de transfloraison semble éliminer ses querelles pour affronter les conséquences des évènements: mis au pas par les forces de police, ils vont devoir enquêter pour comprendre qui était cet enfant devenu sanctiflore animé, ce qui va les amener à explorer l’univers des transflorés qui restait en coulisses jusqu’ici. Étirant un peu les relations entre Toshiro et Yomiko, l’auteur installe une situation insurrectionnelle alors que les anti-transfloraison multiplient les manifestations et agressions contre les tenants du système. Pas vraiment d’intrigue politique mais une tension qui élargit la focale qui restait jusqu’ici un peu interne au héros et à l’Institut. Et c’est une excellente chose qui donne une respiration en nous faisant voir du pays et de nouveaux protagonistes en généralisant des problématiques plus complexes que ce que l’Etat veut bien montrer.
Franchement novateur, ce manga s’installe comme une valeur sure de SF sociale tirant sur le polar. Kasumi Yasuda semble avoir énormément de choses à dire et à montrer dans sa besace et il est fort probable que l’on ne soit qu’au début d’une grande saga tant les potentialités ouvertes par son hypothèse sont grandes. Une des séries majeures à suivre actuellement, mon petit doigt me dit que cette série restera marquante…
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Les bonnes impressions ressenties à la lecture du premier tome l’an dernier se confirment amplement sur cette suite qui ne perd pas de temps en palabres puisque la série est prévue en seulement trois tomes. Généreux, Michael Sanlaville propose ici un gros changement de modalité sans se prendre les pieds dans le tapis puisque tout le volume est centré sur la formation d’Helena et sa découverte d’autres très talentueux compétiteurs, dont cet étonnant Soni, gringalet aussi rapide qu’intelligent et qui lui dame le pion comme star de l’Ecole.
Entrant de plein pied dans la force Shonen qu’il voulait régaler, l’auteur n’oublie pas d’équilibrer son récit par de courtes incursions de la bande à Helena et les affres d’un amour impossible, quand il ne rappelle pas périodiquement le décidément très mystérieux paternel. Adoptant tous les codes du récit sportif mais en vernis BiggerthanLife, Sanlaville se fait plaisir et nous fait plaisir en parvenant à nous surprendre avec ce sport totalement barré où les super-pouvoirs ne sont jamais loin. Le rôle de l’émotion est joué par les copains de l’héroïne qui cartonnent en tronches de cartoon. La maîtrise des subtilités des niveaux de gris et des ombres est remarquable en donnant par moment une sacrée esthétique avec deux coups de crayons suggérés.
Pour ceux qui connaissent le travail de l’auteur lyonnais la technique de l’animation se reconnait à chaque instant avec ce sens du mouvement que génère une touffe de cheveu, une onde de choc ou un cadrage. Avec une économie de moyens, le dessinateur nous en met plein la vue dans ce blockbuster dont on attend la suite avec impatience. Un nouvel exemple que « manga » ou « BD » importent peu, les auteurs talentueux savent depuis longtemps briser les lignes et prendre ce qu’il y a de meilleur dans tous les genres pour proposer des albums populaires et redoutablement efficaces.
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Le Tueur à plus de vingt ans et dix que la première série est terminée, en trois cycles (soit douze tomes et trois intégrales). Lorsque les auteurs ont remis le couvert il y a trois ans pour une série-suite destinée à mettre l’assassin dans la main du pouvoir politique on pouvait légitimement se demander si c’était une bonne idée. Après une trilogie plutôt réussie sur un présidentiable machiavélique, nous voici parti sur un nouveau cycle de la nouvelle série (soit le cinquième cycle… vous suivez?).
Malheureusement, si la routine réflexive, les décors sans bulles et la facilité d’écriture de Matz nous placent désormais en terrain familier, on subit de même la lassitude d’une recette qui peine à se renouveler. Sur un tome introductif qui s’achève un peu nulle part on voit notre héros exécuter un nouveau contrat sans poser de questions alors qu’il assiste dans la vallée jouxtant son repaire à l’étrange manège de ce qui ressemble fort à un trafic de migrants… Résumé à deux personnages (le tueur et sa commanditaire), l’album nous laisse ainsi passif, presque déprimé, en ne voyant aucun réel soubresaut, aucune tension autre que de savoir quel outil le personnage va choisir pour exécuter sa tache. L’arrivée de deux enfants nous fait même craindre de tomber dans une sensiblerie décalée par rapport au ton du personnage depuis l’origine. Le passage aux Affaires d’Etat aurait permis justement de s’engouffrer dans les arcanes des opérations illégales des services de renseignement et politiser un peu la machine, au risque de briser le style de la série. C’était un risque que les auteurs ne semblent pas totalement avoir assumé. Dommage.
Alors que le grand David Fincher adapte la série cette année sur Netflix, on craint que les auteurs n’aient pas su s’arrêter sur un titre qui vend bien. Éternel sujet d’auteurs ayant du métier et sachant proposer une lecture agréable sur des séries infinies sans motif réel à réinventer leur concept, je crains que l’assassin-philosophe n’ait fini par devenir un Mème du neuvième art.
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Belle découverte que cet album qui s’intègre parfaitement dans une ligne éditoriale des éditions Grand Angle faite d’histoires intimes et de visions décalées de l’Histoire. Totalement étranger à la culture de l’opéra et à cet élitisme culturel germanique, j’ai pris grand plaisir à découvrir cet univers pour lequel l’auteur de L’étoile du Desert et le Scorpion s’est quelque peu émancipé de la véracité historique pour créer une histoire d’amour impossible qui illustre l’ouverture de la société à la modernité des années soixante en même temps qu’elle questionne la dénazification toute relative de l’Allemagne après 1945.
S’ouvrant sur une très dure séquence d’une marche de la mort (qui rappelle que ce volume conclut une trilogie des auteurs sur la période de la seconde Guerre mondiale), l’album nous laisse tout le long dans l’expectative de savoir si l’amour de l’héroïne et du créateur est sincère ou s’inscrit dans son plan de carrière pour intégrer le Saint des saints. Maitrisant parfaitement sons scénario, Desberg parvient à équilibrer les nombreux éléments qu’il veut mettre dans son histoire, sans nécessairement de lien entre eux. Il enrichit ainsi sa ligne proche du thriller de contexte historique et culturel. Si le lien avec la Shoah peur paraître un brin hors sujet, il permet néanmoins de rappeler la proximité permanente de la famille Wagner avec le nazisme. Il est ainsi remarquable de parvenir à complexifier un projet sans perdre sa lisibilité, sans vouloir choisir entre la romance, le drame historique et la reconstitution culturelle. Créant une galerie de personnages jamais manichéens, on remercie l’auteur pour la finesse de son traitement qui choisit de ne pas délivrer de condamnation facile.
Sous la ligne claire très moderne d’Emilio Van der Zuiden, l’album propose un découpage cinématographique où la maîtrise technique de l’artiste permet d’éviter justement des planches dont le dessin classique aurait pu trop correspondre au sujet poussiéreux. S’intégrant parfaitement dans l’idée d’un Wieland Wagner cherchant à moderniser la mise en scène du répertoire de Bayreuth le dessinateur croque une superbe blonde pulpeuse en osant des scènes sexy entre deux décors très tradi et sait percuter l’action par des cadrages dynamiques. Une sorte d’alliance parfaite entre la lisibilité de la ligne claire et la puissance du dessin moderne.
Très bien construit, documenté, cet Héritage Wagner est une réussite qui parviendra à toucher un grand public. Pari pour un sujet a priori orienté vers un public de niche, cet album montre qu’avec de l’exigence narrative on peut rendre intéressant toute thématique. De quoi donner envie de reprendre les deux autres albums de la trilogie, a priori construits comme des one-shot dédiés à la Shoah (Les Anges d’Auschwits), sur l’Occupation (Aimer pour deux) et cet après-guerre.
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Le désormais célèbre Black Label de DC qui réunit les grands noms des comics sur des formats one-shot hors continuité, avec une ambition de qualité et de création sur le modèle franco-belge, nait en 2018 sous les brumes de cet album de Batman et sur l’affaire du Bat-zizi. Poursuivant leur vision ultra-réaliste des héros DC après Luthor et l’excellent Joker, Azzarello et Bermejo ne marquent pas que des points avec ce volume presque carré que beaucoup de lecteurs accusent d’être par trop cryptique et ésotérique.
Pourtant il n’y a pas d’arnaque dans cette histoire relativement linéaire narrée par le héros de Hellblazer (retour aux sources pour les deux auteurs) puisque l’idée de confronter le plus rationnel des héros DC aux forces magiques n’est pas nouvelle et clairement annoncée. En outre le scénariste convoque des êtres relativement mainstream comme l’Enchantresse (vue dans le premier film Suicide Squad), la Créature du marais ou le démon Etrigan. Ce bestiaire permet ainsi de plonger par alternance dans la psyché du jeune Wayne en brouillant cauchemar et passé comme une sorte de multivers Batman.
Si les passages à Gotham se résument comme souvent à une chasse au fantôme alternant les baston, le grand intérêt de cet album réside dans les hypothèses concernant la fameuse nuit où les parents sont morts. Grace à ce brouillage général, on propose ainsi que l’Enchantresse ait été impliquée, ce qui expliquerait l’amnésie de Batman. Ou que Bruce ait été tué en même temps qu’eux, ce qui laisse penser que les aventures de Batman seraient un cauchemar. Ou que Thomas Wayne ais quitté sa femme… Autant de propositions plutôt nouvelles (Snyder avait tenté une telle hypothèse finalement foirée dans son Last Knight on earth), très sombres et assez alléchantes du point du vue du lecteur.
Graphiquement on pourra reprocher le traitement numérique aux textures floues de Bermejo mais il est incontestable que les planches sont superbes dans cette ambiance glauque et humide. Le style bien connu pourrait donner lieu à un film tant il s’éloigne grandement (et paradoxalement au regard du thème mystique) de tout aspect super-héroïque en collant. Souvent on soupçonne un retraitement de photos avant de se rappeler les immenses qualités de dessinateur de l’artiste, flagrantes sur certaines planches.
Au final ce Damned est une grande réussite à la lecture relativement facile et qui innove dans un Batverse si formaté. Un album dans la continuité de leur Joker et qui devrait atteindre également le statut de classique avec le temps.
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SODA est en proie depuis plusieurs semaines à divers troubles comportementaux : pertes de mémoire, cauchemars, hallucinations. Se peut-il que ces troubles l'aient amené à commettre une série de crimes ? La question peut sembler saugrenue mais quand une vieille dame l'accuse devant ses collègues d'avoir tenté de l'assassiner, le doute finit par s'installer ...
Un excellent album pour fêter le retour de ce héros atypique et la reprise de cette sympathique série, en stand-by depuis une dizaine d'années. Comme pour les meilleurs épisodes de la série, l'album mêle action bien pêchue, suspense, vraie bonne intrigue et humour finement dosé, le tout enrobé du dessin toujours aussi impeccable de Bruno Gazzotti que l'on est content de retrouver aux crayons. Bonne idée également d'avoir placé l'action au tournant des années 80/90, pour retrouver l'atmosphère des meilleurs albums de la série. Vivement la suite !
Le récit est rythmé, les dialogues sont souvent bien trouvés, les trognes et attitudes des personnages valent le coup d’œil.
En revanche le scénario est très moyen, classique et sans surprise. De plus les graphismes sont très informatisés, et s’ils sont donc bien réalistes, les ambiances sont assez vides et creuses. Je ne me suis pas senti immergé dans le récit.
On sent bien que le créateur est un graphiste avant toute chose, peut-être qu’un vrai scénariste aurait aidé.
A lire une fois pour les bonnes vannes et l’humour omniprésent, sans plus.
Petit préambule: Même si chaque album est une histoire en soi, il est clair que, comme souvent dans les séries, il est préférable d'avoir lu les précédents pour mieux comprendre au moins le début de l'histoire.
Certes, j'ai trouvé le scénario pas totalement à la hauteur des 2premiers opus, notamment la longue explication sur les principes de la contraception féminine. Mais c'est peut-être aussi dû au choc qu'on prend en pleine face au début (je ne précise pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire).
Je trouve également intéressant et courageux de se replonger dans les critiques de l'époque sur le droit des femmes à disposer de leur corps. C'est toujours tellement d'actualité...
Bref, un bon album au dessin alerte avec une fin invitant à la réflexion que j'ai eu plaisir à lire.
Une suite d'histoires qui s'enchaînent mais dont les titres de ces récits complets parus dans Vaillant ou Pif ne soient clairement spécifié : "le chef" + "à fleur de peau" + "le facteur paye la facture" + "on déménage" + "l'accapareur d'enfants" + un court récit de 2 p (a priori : le ballon fou).
Album qui se compose de 3 histoires enchaînées sans que cela soit spécifié : "Totoche tourne mal" suivi de "L'agent secret ou au risque de mourir", suivi de "Le Clochard"
Même si la Russie ne m’attire guère en ce moment, on peut néanmoins s’intéresser à la culture et au folklore de ce pays ancestral à travers l'une des légendes les plus connues à savoir Baba Yaga. Comment est née cette sorcière qui fait si peur aux populations locales ? C'est tout le sens de cette BD qui va nous plonger au cœur de sa jeunesse et de sa vie.
Elle est connue pour enlever et manger les enfants mais ce n'est pas tout à fait le cas dans ce récit. Il y a les croyances qui forment un mythe et la réalité un peu moins facile. Si elle est surtout représentée comme une vieille femme terrifiante, Baba Yaga peut également jouer le rôle d'une femme sage et serviable.
J'ai trouvé le scénario d'une intelligence rare car il permet véritablement de faire un traitement plutôt original et intimiste de ce personnage si décrié. On voit que Yaga a été victime de l'hérésie et surtout de l'hypocrisie de ses compatriotes. Elle a essayé de mener sa propre vie à l'abri de ces gens mais la méchanceté et la cruauté humaine refont toujours surface dans un monde marqué par les guerres du Tsar.
La mise en forme est également des plus réussie grâce au dessin presque enchanteur de Pedro Rodriguez. A noter un trait clair et précis. Que dire également d'une colorisation parfaitement maîtrisée qui rend la lecture très agréable !
Antoine Ozanam signe avec ce titre l'un des plus réussi de sa longue carrière car cette version est tout simplement magnifique. Voilà, c'est dit.
Quand vous croiserez une horrible sorcière d'apparence, vous changerez peut-être d'avis en lisant Yaga.
Deuxième tome du Lucky Luke à la sauce Matthieu Bonhomme.
On retrouve une forme d'hommage aux premières heures de la série, avec quelques personnages que les plus grands fans n'auront pas oublié. On sent bien toute le respect de l'œuvre de Morris, avec une touche un peu plus adulte. On est beaucoup moins dans l'humour et plus dans le premier degré. Ce premier degré ne gâche rien. Je préfère largement qu'on prenne un personnage pour en faire autre chose, plutôt que d'imiter (mal) un style pour essayer de maintenir des ventes.
Un récit dur et intelligent sur l'enfance et son évolution. Un récit adulte et pertinent sur le harcèlement et la manipulation des enfants. Des thèmes pas si courants, et encore rarement si bien traités. Le personnage de Happy permet d'assouplir le récit et de lui donnée un peu de rondeur, évitant ainsi l'écueil du pathos. Vraiment très bon.
Très bon album. Une vraie histoire de science fiction, sans besoin d'artifices particuliers, d'histoires extraordinaires, de héros méga-puissant... Juste une histoire intéressante, dans un monde très cohérent, avec des personnages réalistes et ayant leur personnalité. On sent un gros travail pour construire ce monde, ses personnages, ses paysages, ses cultures différentes...
J'ai quand même enlevé une étoile car il n'y avait pas besoin, pour moi, de faire passer de messages "politiques" et très actuels sur les dérives environnementales et les trop caricaturales sociétés ne cherchant que le profit. Je préfère me tourner vers un livre autre qu'une BD pour ce type de message.
Je recommande quand même très fortement cet album.
Le titre : Le grand prix d'Angoulême ne sert qu'à attirer le lecteur amateur de courses automobiles.
Il aurait pu s'appeler Roland Garros ou La flèche Wallonne, ça n'aurait pas changé grand'chose.
Une histoire mal ficelée, une histoire invraisemblable où Gipar part sur une enquête suite à un accident, où Gipar résoud une enquête en lieu et place d'une police visiblement nulle.
Une histoire où un protagoniste se met à table devant un journaliste sans qu'il ait été besoin de le malmener à coup de Bottin sur la tête (nous sommes en 1952, rappelez-vous).
Dans cette série où les voitures anciennes sont le maitre mot, on conduit comme des fous, on se vautre dans le décor ...
Là encore, la série traine en longueur sans véritable scénario pourvu que cela fasse iiiiii, vroooooom, roaaaar comme chez Michel Vaillant.
J'avais tant aimé les premiers albums ...
8ème intégrale pour l’excellente saga Invincible. Cette dernière alterne du très bon et du moins bon. J’ai adoré la partie centrée sur Rex Robot et Amanda Monster Girl. Cet arc retrace les centaines d’années qu’ils ont vécues auprès des flaxiens, en nous plongeant dans l’évolution de leur relation.
J’ai moins aimé l’intrigue dédiée à Pare-Balles, l’omniprésence de Dinosaurus et le traitement de Mark.
Je reste toujours aussi attaché à cette série qui est un véritable coup de coeur dans l’univers des comics de super-héros.
Cet album aurait dû s'appeler : Marilyn chez les GIs.
Marilyn fait coucou aux soldats, Marilyn chante, Marilyn embrasse, Marilyn fait du gringue a un pilote ... Bref, cet album est le numéro de LIFE d'avril 1952 en bande dessinée.
Et Angel me direz-vous ?
Hé bien elle se fait tirer dessus au début de l'histoire sans même s'en être aperçu et se vautre en hélico à la fin de l'album.
Un album dédié aux fans de Marilyn ... Poupoupidou.
On sent qu'il y a quelque part un contrat qui oblige les auteurs à sortir un album tous les X mois tant celui-ci fait tache et fera date dans les aventures de Angel.
Reprenez-vous les gars ou faites mourir Angel ou terminez la série comme les auteurs de GRAND DUC eurent le courage de le faire et qu'on n'en parle plus !
Je vous le dis : Quand au lieu d'acheter l'album d'une série sans même le feuilleter, je commence à regarder le déroulé de l'histoire avant de le reposer ou de passer à la caisse, ça ne sent pas bon et, pour moi, l'abandon, de la série n'est pas loin.
Ce fut le cas de Blueberry, Buck Danny, Tanguy & Laverdure, Sillage, Lanfeust, Lefranc et tant d'autres ...
Les "one shot" se font hélas de plus en plus rare.
Celui-ci tient le pavé : un scénario qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, des personnages crédibles et attachant et puis surtout une belle visite de l'île de la Réunion.
Léo Louis-Honoré, cofondateur des éditions Les Machines, est un des meilleurs auteurs humoristiques de sa génération. Il nous avait déjà séduits avec Lisa de la NASA, et voici qu’il revient cette fois avec un album jeunesse parfaitement réussi. Il n’est pas surprenant de voir Louis-Honoré dans ce registre, c’est un pilier de la revue Biscoto, auquel il participe sans discontinuer depuis le n° 31 (octobre 2015, et il y était apparu ponctuellement avant). Défenseur d’un humour de situation qui rebondit tous azimuts, il propose ici un recueil de plusieurs histoires parues dans le journal, agrémentées de récits inédits et d’une trame principale faisant le lien entre toutes.
Nous y suivons deux sœurs qui veulent partir en vacances avec leurs mamans mais, pas de chance, elles sont particulièrement occupées cet été-là. Ces dernières proposent alors à leurs filles, moyennement motivées, de partir faire un grand tour de la famille. Et de la famille, il y en a, et aux quatre coins du monde : après être allé voir papi Bouteille en Écosse, elles iront embrasser différents parents en Russie, en Égypte, en Alaska… du désert glacé aux mers de sable, en finissant au milieu de l’océan. Si cette famille fragmentée est déjà bien atypique, ce n’est pas la seule chose étrange. Entre les étonnants animaux semblant doués de raison et les aliens, les deux sœurs s’interrogent, mais continuent leur aventure à toute berzingue!
Si certains récits fonctionnent mieux que d’autres, on est admiratif de la manière dont le lien créé entre eux n’a rien d’artificiel: tout retombe de manière étonnante à la fin, jusqu’à un épisode bonus qu’on aurait pu penser créé pour ça (et pourtant publié de manière autonome dans le journal). Très drôles, les rebondissements apportent leur lot de rires, mais amènent aussi de véritables questionnements. L’enfant qui lira cela s’amusera tout en tentant de trouver la réponse à ces mystères… on lui souhaite bonne chance, car ça n’a rien d’évident !
Pour ne rien gâter, le trait de l’auteur est parfaitement adapté, mêlant une certaine tradition de la rondeur et des aplats de couleurs à un univers nettement plus contemporain. Une rupture subtile, un peu à la manière dont des modèles familiaux différents sont exposés, sans doctrine mais comme une évidence, tout simplement parce qu’ils existent. Une autre raison de noter ce livre comme un indispensable.
Les Black Panthers ont sans doute permis, par leur combat, de changer progressivement les lois raciales concernant la population afro-américaine pour plus d'égalité de droits. Certains de leurs membres l'ont chèrement payé en passant beaucoup d'année derrière les barreaux.
Cette BD va s'intéresser à trois d'entre eux qu'on a appelé les trois d'Angola, nom de la célèbre prison de Louisiane, un état du Sud plutôt raciste. L'un d'eux est devenu tristement célèbre en devenant la personne au monde à avoir passé le plus de temps en détention à l'isolement. Cela constitue réellement une profonde atteinte aux droits de l'homme.
On apprendra également que ce prisonnier du nom d'Albert Woodfox qui signe d'ailleurs la préface était innocent des crimes dont il était injustement accusé pour des raisons politiques. Au vu des éléments fournis par la BD dans son argumentation, son innocence ne fait aucun doute.
Je ne peux que maudire le système judiciaire américain qui n'a pas fait son travail correctement. Que dire également sur les établissements pénitenciers qui n'ont rien à envier. Les fouilles annales étaient le lot quotidien des prisonniers d’origine africaine comme une pratique ancestrale de l'esclavage. Un acte de justice viendra proscrire cette pratique en 1978.
Je suis vraiment admiratif du courage de cet homme qui a survécu contrairement à l'un de ses amis militants. C'est comme un nouveau Nelson Mandela. On ne peut qu'espérer que la situation s'améliore. Cependant, l'élection récente de Donald Trump à la présidence n'est pas de bon augure car le système semble être réellement vicié par le racisme. Il y aura encore du chemin à parcourir pour protéger et servir le peuple.
J'ai lu la nouvelle édition de cette BD reparu en 2017 à l'occasion de la libération d'Albert Woodfox qui a subi la ségrégation raciale de la manière la plus ignoble et la plus inhumaine. Oui, cela reste un témoignage utile pour lutter contre la haine.
Je me suis lancé dans Spirale en suivant les conseils du mangaka Gégé créateur de Jusutsu Kaisen.
Les prémices de l'histoire sont très lovecraftiens et m'ont beaucoup plus.
Mais certains tomes m'ont semblé trop "absurdes", manquant de finesse et me faisant penser à du Creep Show.
L'histoire dans sa globalité est une aventure terriblement originale, une vrai descente dans l'horreur !
Moins fan de la période crépuscule, c'est certainement pour cela que la note est sévère
Cependant, je n'ai pas trouvé le scénario de cet album très palpitant : effectivement cela donne des pistes pour la suite de la série mère mais je n'en ai pas été plus émerveillé que ça...
Un enquête agréable à suivre
Rapine le héros de l'histoire est un personnage complexe et intéressant
Le scénario est bien retor ce qui nous offre un bon one-shot
Enfin, le vrai retour de Soda !!
Le dernier Tome de Tome (ah ! ah) est passé à la trappe. D'ailleurs, il est dit ici même en présentation de la série que c'est un hors série avec un tome encore à paraître., ce qui semble bien peu probable. Il n'est d'ailleurs même pas réédité en grand format.
Ce ''Résurrection'' ovni qui se déroule dans les années 2000 et qui véhicule des idées complotistes bien loin de SODA, continue visiblement de marquer la série, tant Olivier Bocquet et Bruno Gazzotti insistent dans ce pasteur sanglant sur la présence des twin towers ( pages de garde et planche 5). On est bien de retour dans les années 80 et on continue là ou on s'était arrêté, c'est à dire après le tome 12.
La reprise scénaristique tient la route, et que c'est bon de retrouver Gazzotti aux pinceaux. Ne reste plus qu'a souhaiter qu'une nouvelle génération de lecteurs, s'ajoutant aux anciens, permette à la série de faire durer le succès. Les nouveaux auront du grand format et les anciens auront droit au changement de format qui fait bien sur les étagères.
Avis pour le cycle 3 : Autant les deux premiers cycles étaient réussis tant au niveau du dessin que du contenu, autant ce troisième cycle est loin d'être indispensable. Pas vraiment de continuité entre les deux tomes et le tome 8 est particulièrement plat ( contrairement à l'anatomie des héroïnes). Pour la troisième fois, il faut accompagner une célébrité qui fait une tournée, ça devient lassant. Heureusement que les dessins sont toujours au top.
Et heureusement que ça se termine, le manque d'inspiration commence sérieusement à se voir.
Essai transformé avec ce second tome des veuves électriques, aussi cynique et drôle que le premier. Le road trip de nos trois militantes nous mène cette fois chez Gonzague Innitey, chef d'entreprise accoquiné aux politiques, qui s'est approprié la source du village... Relom et Geffroy nous proposent une fiction burlesque et pourtant si proche de la réalité... lecture à partager avec tous les militants anti-système, et les autres...
Super album bien poilant, sacarstique et sans concessions, tout le monde en prend pour son grade, les politiques, les médias, les puissants, les forces de l'ordre... Relom et Geffroy nous proposent une histoire très drôle et pourtant tellement proche de la réalité. Le dessin, expressif et incarné, sert à merveille ce scénario débridé, je conseille sans réserve !!
Le thème des gueules cassées a été abordé dans la bande dessinée il n'y a pas si longtemps quand on a suivi le parcours de Suzanne Noël, première femme médecin en chirurgie esthétique (à mains nues). Il y a eu également « L'atelier des gueules cassées » mais ce titre n'avait pas été une réussite du genre.
Avec la chambre des officiers, on a droit à une proposition tout à fait intéressante sur ce phénomène qui a touché des milliers de combattants lors de la première Guerre Mondiale qui fut une boucherie sans nom à cause de politiques et des généraux irresponsables. Je suis toujours abasourdi d'horreur quand je vois une rue qui porte le nom du maréchal Joffre. Mais bon.
La France a payé un lourd tribut avec plus de 2 millions d'homme, des jeunes notamment qui sortaient à peine de l'adolescence. Bref, une véritable génération sacrifiée. Les survivants n'ont pas eu une vie facile avec un corps souvent meurtri par les éclats de balle ou d'obus.
Nous allons suivre un beau jeune homme Adrien Fournier qui sera victime d'une explosion dès le commencement de la guerre avec comme conséquence un véritable trou dans le visage qu'il sera particulièrement difficile de réparer pour rester en vie.
Il était tombé amoureux d'une jeune femme lors de la mobilisation. Il lui sera impossible de la reconquérir avec un tel visage qui est complètement détruit. On éprouve beaucoup de peine et de compassion pour lui sachant que des milliers d'autres ont vécu réellement un tel calvaire.
Cette BD montre cet aspect des choses qui est l'une des caractéristiques de cette guerre. Les avancées technologiques ont provoqué la mort, la destruction et les blessures. Il convenait sans doute de s'adapter à ce nouvel état de fait sans faire la guerre comme autrefois en ligne rangée dans des tranchées.
La fin de cette BD est tout de même marqué par de l'espoir même si cela n'a pas été facile. C'est une touche sans doute bienvenue pour ne pas terminer dans la dépression la plus ultime. Le pire, c'est qu'on pensait à la fin de ce terrible conflit que cela serait la dernière des grandes guerres. Cependant, l'Allemagne sous Hitler n'avait pas dit son dernier mot...
J'ai beaucoup apprécié ce dessin tout à fait réaliste qui décrit à la fois les paysages et les personnages de façon remarquables. Il est question de difformités et ce n'était guère facile de pouvoir en faire une représentation aussi réaliste. C'est bien quand les images ne gâchent pas le résultat.
Sur un sujet qui ne m'attirait guère au départ, cet album a su m'emporter et me toucher. C'est donc un pari réussi. En tous les cas, c'est un album que je conseillerais sans hésiter.
(A lire en écoutant le chant « Lakota Lullaby » en boucle)
C’est très, très beau. L’histoire est plutôt convenue et efficace, ce qui prime ici est le sentiment de fin d’un monde qui se dégage de l’œuvre…
Un quart de siècle après le début de cette série, je prends toujours autant de plaisir à voir Marvin détruire ses adversaires.
Un épisode très drôle, même si le scénario est une suite de "missions" à remplir pour sauver le génial Horus.
Ce tome est le suivant forment un dytique que j'ai beaucoup apprécié.
On retrouve les ingrédients habituels de Giacomo : séduction, combats d'épée, complots, bâtiments et costumes de Venise et des personnages bien connus dans la série.
J'ai mieux apprécié cette intrigue que toutes les précédentes. Le fait qu'elle soit ancrée sur un fait historique, la réparation d'une horloge, relève l'intérêt, mais c'est surtout l'intrigue que j'ai trouvée bien construite.
Après le coup de tonnerre du tome précédent, l'heure est à l'assimilation des nouvelles données.
Face à la barbarie, on voit réapparaître d'anciens mécanismes que l'on pensait effacés depuis que Negan avait été neutralisé.
La tension monte de manière graduelle, et les différents leaders ont toutes les peines à garder les liens qui donnent à leurs communautés l'aspect d'une société humaine.
Une analyse remarquable, comme dans les premiers tomes de la série, de la psychologie de masse face à des épreuves qui sortent de l'ordinaire.
Ce récit a été imaginé à partir de l'histoire de famille de l'auteur . Une famille où le caractère héréditaire majeur est la violence (et c'est peu dire quand on connait le travail de Jason Aaron) . Une histoire courte qui se parcourt rapidement du fait d'une action omniprésente . Malheureusement la psychologie des personnages n'est pas ou peu développée, bien trop caricaturale pour nouer une quelconque empathie envers la famille Rath malgrè les malheurs et la tragédie qui les touche . Un scénario vite lu, vite oublié . Quelques scènes choquantes resteront néanmoins en image un certain temps et serviront de référence dans l'échelle de la violence pour mes prochaines lectures .
Côté dessin, c'est raccord au scénario . Rapide, efficace et certainement pas dans la recherche du détail puisque le ton de ce comics varie entre fluidité et rapidité . Un duo qui se complète parfaitement, avec la même idée de ce que sera ce comics, un one shot impulsif .
Très bel album, poétique et inspiré. Jamais moralisateur, tout en finesse, et graphiquement réussi. Un succès mérité.
Une enquête intéressante quoique légèrement indigeste, comme les algues en questions. Mais dans le genre BD documentaire sur un sujet austère, c'est certainement ce qui se fait de mieux.
Drôle et pertinent, un livre réussi qui décrit les affres d'une relation malsaine. Je ne m'en servirais pas comme ouvrage de référence pour analyser les hommes toxiques, parce que je pense que l'auteure nous livre un récit très personnel et à charge, mais je considère néanmoins que c'est une réussite.
Un récit biographique qui manque cruellement de l'humour de Gosciny père. L'ouvrage commence pourtant bien, avec une scène inspirée et surprenante, mais le récit se transforme ensuite en succession de faits.
Toujours magistral, Tardi, dans l'exploration de la noirceur humaine et du malaise. Aussi indissociable de la première guerre qu'un artiste peut l'être.
L'enquête autour de la disparition de la Reine fait toujours courir Le Sergent BONVOISIN et Baltimore. On suit leur investigation saugrenue avec des véhicules abracadabrants et des camouflages burlesques. La galerie de personnages est une pure merveille, le dessin en couleur direct toujours aussi époustouflant. Un second cycle indispensable GROS COUP de COEUR
Déjà un classique de la BD, que l'on peut lire à tout âge. Très drôle, avec l'humour imparable de Riad. C'est le "Petit Nicolas" de notre époque, à n'en pas douter. Le fidèle héritier de Gosciny.
Stupéfiant de beauté ! Parmi les plus beaux dessins que j’ai pu voir, toutes BD confondues. C’est de l’heroic fantasy pure, où Alcala se fait plaisir, et ça se voit !
Très belle BD, superbement dessinée par Gijé, Jocelyn Joret et Brett Parson, ainsi que deux dessinatrices que j'ai découvertes et beaucoup apprécié: l'Italienne Vic Macioci et la Suissesse Rebecca Traunig.
Des portraits des jeunes filles qui changent le monde. Des histoires vraies et touchantes. A faire lire aux jeunes filles qui ont besoin de modèles pour se construire.
Un graphisme fort et inspiré, mais un scénario qui traîne en longueur et n'offre pas de véritable surprise.
Soda, le retour!!
Enfin un nouvel album dans la veine de ceux qui ont fait le succès de cette série!
Je retrouve avec plaisir un bon scénario avec du mystère, du suspens, de l'action et de l'humour, bref, tout ce que j'aime.
Et toujours les superbes dessins de Bruno Gazzotti, excellent dans le mouvement des scènes d'action.