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Une étoile pour le dessin sublime de Garcia, zéro pour tout le reste. Le tome 1 est semi-intéressant, mais l'histoire se perd rapidement en succession de séquences sans profondeur, de dialogues insipides et de bribes de récits peu développés. Résultat : aucun intérêt.
Avant tout, je dois dire que je suis, depuis mon enfance, un fan absolu des aventures de Blake et Mortimer. J'ai apprécié certains albums de la période post Jacobs, d'autres beaucoup moins.
Étonnamment, j'avais adoré "le dernier pharaon", qui explosait les codes de Blake et Mortimer, aussi bien sur le fond que sur la forme (d'ailleurs, je possède trois versions différentes de cet album, l'édition bibliophile, le format à l'italienne, et l'édition noir et blanc, tant cette adaptation m'avait enthousiasmé)
Avec ce nouvel album signé Fromental et Bocquet, auteurs du très réussi " huit heures à Berlin", je ne pouvais que m'attendre à un scénario de qualité, et je n'ai pas été déçu, loin de là.
Pourtant, lorsque j'ai ouvert cette bande dessinée, j'ai été très surpris par le dessin de Floc'h, au style très épuré, très simple, voire grossier par rapport à celui de Jacobs ou de ses repreneurs.
Son style pique les yeux, à première vue. Nous sommes très loin du souci du détail de Jacobs ou encore des décors fouillés et précis auxquels nous étions habitués, pourtant, la magie "Blake et Mortimer" opère toujours.Déstabilisant de prime abord, on finit par s'habituer au dessin et aux couleurs de Floc'h au grès de la lecture.
Car, c'est avec un plaisir sans limite que j'ai retrouvé nos deux héros britsh dans un New York où ils pourraient tomber nez à nez avec George Kaplan, de "la mort aux trousses".
Avec une mise en page basée sur des grandes cases, les auteurs explosent le canon Jacobien, mais avec une intrigue sur 138 pages, l'un compense l'autre.
Le scénario repose sur une enquête sur quelques jours , menée tambour battant et qui ne ménage pas son lot de surprises. Les auteurs renouent ici avec un classicisme qui fait du bien, sur fond d'un New York, que j'ai bien connu.
Cette aventure, qui se situe après "la Marque Jaune", est, à l'aulne des événements actuels, d'une cruciale actualité avec le discours du Capitaine Blake à la tribune de l'ONU.
Les gardiens du Temple crieront sans doute au scandale avec cette aventure de "Blake et Mortimer à New York", mais pour ma part, j'en recommande vivement la lecture.
Je dois préciser que j'ai opté pour l'édition bibliophile , à 6500 exemplaires, pour découvrir cette bande dessinée.
J'ai découvert Jan Karta en épisode dans le magasine Pilote, en noir et blanc. Et la claque fut monumentale. Oui et je l'assume je considère Jan Karta comme l'un des mes détectives préférés en littérature mais aussi dans notre 9ème art adoré. Et quel bonheur lorsque j'appris que les éditions FORDIS concevait une intégrale. J'ai acheté aussitôt.
Et oui DAL PRA fait évoluer son personnage. Alors qu'il était humaniste, idéaliste et plus témoin qu'acteur dans les opus précédents, il devient de plus en plus cynique, violent et désabusé. Dans "les jours de la cagoule" son humanisme se détériore. La colère se nourrit et les amitiés meurent. S'il sauve un homme naïf, il perd aussi ce qui aurait pu être un ami.
Dal Pra, au delà de la mystification de son personnage, raconte toujours l'atmosphère déliquescente de fin du monde. Et Jan Karta désormais devient le symbole de ce monde violent. Ce tome est grandiose (en plus de raconter une histoire française)....
Rodolfo Torti, lui, maitrise parfaitement son illustration et les visages racontent tant, les mouvements sont subtils. Comment dire, il raconte visuellement les années 30 à la perfection dans mon illusion fantasmé des ces années-là.
Demeure les couleurs. Et oui, je préfère le noir et blanc comme dans le mensuel Pilote mais RIPA s'en sort bien. Ses couleurs délavés collent au propos...comme un souvenir.
Un scenario assez classique pour ce nouvel album de la collection Legendes qui pourrait laisser l'afficionado sur sa faim, mais non. En fait ce qui est chouette avec cet album ''L'âme des pilotes'' (super titre!), c'est son imbrication avec l'album SERIE NOIRE paru en 1972. On retrouve Michel avec ses problèmes de la saison F1 et Protos 1971 notamment au travers de plusieurs planches communes avec l'album historique! Steve Warson dans son rôle d'intérimaire du FBI est également parfait! Le dessin est excellent, en tous cas très proche de celui de Jean Graton dans l'album de référence et c'est très bien. Cerise sur le gâteau, il y a également plusieurs références au film de R. Polanski ''Week-end of a champion'' également tourné en 1971 à Monaco et qui rend hommage à Jackie Stewart, ami personnel du réalisateur. Bref, on part d'un album que tout afficionado historique de Michel Vaillant doit posséder et on arrive à une belle surprise, presque une petite pépite!
Rien a voir avec les 1er albums... donc pas acheté... Ce livre ne devrai même pas faire partie de la série.
Comme pour le premier tome c'est essentiellement le dessin qui ma plu, l'histoire est malgré tout très réussie. Un bel hommage au Marsupilami.
Bonjour, j'étais content de retrouver Will Lambil comme dessinateur mais l'histoire de plus d'un siècle parsemée des "états d'ame de notre époque" me laisse perplexe. Il faut arrêter de dénaturer l'histoire en la travestir avec des connaissances inexistantes à l'époque décrite
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
Tibet encore à ses débuts, même si se dessinent un peu ce qu’il fera de mieux dans Chick Bill par la suite : de l’inventivité, des situations cocasses, beaucoup d’humour et des gens qui tombent littéralement à la renverse.
En revanche, il n’a pas encore la concision et c’est long…
Comme tout n’est pas prenant ou hilarant, certaines scènes de construction du chalet, dans la jungle, à la prison, s’étirent un peu… On a compris le train qui va passer et les explosions, la visite de l’inspecteur… Le tunnel ne sert finalement à rien…
Et si les moustaches de Dog Bull apparaissent, je ne reconnais pas encore le Kid de plus tard, pas encore aussi gentil et naïf qu’il le sera, un peu plus méchant dans l’âme…
Sympa mais ça l’aurait été encore plus avec quelques pages de moins.
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
Je suis un fan de la série et de Tibet.
J’ai donc lu ce tome avec plaisir mais un peu laborieusement malgré tout.
On y retrouve déjà tout ce que sera Chick Bill, l’aventure peur de rien avec Chick, le mauvais caractère de Dog Bull, la droiture et maladresse bête de Kid, le courage de petit caniche, l’inventivité de l’histoire, l’humour omniprésent…
Là où j’ai eu plus de mal, c’est que ce sont les débuts.
Plus tard, Tibet fera des histoires plus construites, logiques.
Ici, j’ai eu l’impression de petits bouts d’histoire accolés – même si l’ensemble se tient bien.
Mais on a un vol, une amitié, une arrestation, une évasion, une menace, une arrestation, une évasion, une menace, une amitié… J’ai eu l’impression de suivre un feuilleton hebdomadaire où on se concentre sur la partie de la semaine indépendamment de l’ensemble et j’ai fini par trouver ça longuet (d’autant que Tibet est généreux en nombre de cases bien petites et bien remplies !!!).
Cela étant, au-delà d’avoir l’impression d’avoir lu un marathon, j’ai retrouvé avec plaisir ses blagues avec Kid, son inventivité dans les idées, la vivacité dans l’histoire… Ça reste un western bon enfant.
Mais un tome peut-être à réserver à ceux qui apprécient le personnage ; pas un tome pour découvrir l’univers…
Par rapport au premier album, le dessin s'est amélioré.. Les images de course sont bien rendues et le circuit de Monaco est très correctement reproduit. Le scénario est un peu plus banal, Warson qui aide le FBI, c'est du déjà vu. Mais l'ensemble de l'album est satisfaisant, il se lit avec plaisir et il faut encourager les auteurs à persévérer.
Cette BD est tirée d'un roman de Gilles Legardinier, un écrivain assez célèbre dont j'ignore tout ne faisant pas partie du monde littéraire. J'ai toutefois entendu de nombreuses personnes autour de moi faisant l'éloge de ces œuvres. L'adapter sur le format de la BD lui permet à juste titre de conquérir un nouveau public dont moi.
Je dois bien avouer que c'est pas mal mais cela me fait étrangement penser à « Da Vinci Code » de Dan Brown et même au dernier « Indiana Jones et le cadran de la destinée » avec les nazis fans de collectionner des artefacts étranges et ésotériques pouvant amener au pouvoir suprême.
A noter que Didier Convard qui a réalisé le Triangle secret est aux commandes au niveau du scénario. C'est vrai que c'était lui qu'il fallait absolument choisir pour ce type d'aventures ésotériques.
On suit un jeune docteur en histoires des sciences occultes qui s'associe à une agent secrète du MI6 afin d'enquêter sur la disparition dans le monde d'objets sacrés. D'autres personnages viennent se greffer mais on voit bien que ce sont des faire-valoir sans intérêt.
Au final, un bon premier tome d'introduction pour un récit mystique assez intéressant à suivre.
Ouf. Le pire Percevan à ce jour.
D'abord, en quatrième de couverture du tome 15, Dargaud indiquait déjà que le prochain tome à paraître s'intitulerait "La Couronne du crépuscule". Ce tome, en fin de compte, n'est jamais paru chez Dargaud. Pour le tome 16, alors que la série est reprise par les Éditions du Tiroir, on a eu droit à une autre histoire. Mais le Tiroir indique lors de la parution du tome 16 que le tome 17 est déjà en cours de préparation! C'est, bien sûr, ce que sera enfin la Couronne du crépuscule, dont l'histoire avait, j'imagine, déjà été conçue et peut-être même en partie écrite alors que Percevan résidait encore chez Dargaud.
Bon! Commençons par le dessin, pour une fois. J'ai déjà dit que je trouvais souvent les visages de Luguy étranges, et ici, c'est le comble! Vraiment, les visages sont souvent difformes ou étrangement dessinés, et pas toujours uniformes. D'ailleurs, Kervin a de plus en plus souvent ce sourire sardonique qui le fait paraître carrément méchant. Il y avait déjà deux ou trois tomes que ça avait commencé, mais ici plus souvent que jamais Kervin a franchement l'air mauvais. Il y aussi quelques cases avec un TCHAC qui ne montrent pas l'action mais seulement quelques gouttes de sang pour nous laisser imaginer, mais qui donnent plutôt l'impression d'être extrêmement bâclées et grossièrement ratées.
Quand on parle de paysages ou de décors, par contre, ou encore de scènes imaginatives (le chevalier noir, par exemple), Luguy est encore capable de nous surprendre. Mais les couleurs de cet album sont affreuses. Je n'ai pas du tout aimé les couleurs, et je ne sais pas si c'est de la faute à Fabien Rypert ou à l'imprimerie, mais ce n'est pas très agréable à regarder.
Côté histoire, ça ne fonctionne pas mieux. Le roi réunit quelques personnages dont Percevan pour retrouver une couronne, mais les personnages sont peu crédibles. Dans la scène d'hallucination collective, par exemple, il est peu crédible que tous les personnages se laissent avoir aussi facilement. Même Cordille, qui regarde de haut la jeune fille après ce qui vient juste de se passer, réagit d'une manière qui n'a aucun sens. Percevan qui empêche qu'on tue le monstre, alors qu'à la page d'avant il s'apprêtait à sortir son épée pour le tuer parce qu'"il faut en finir", ça n'a aucun sens!! On n'explique jamais pourquoi les trois hôtes détestent le duc de Rochecombe, ou encore pourquoi le mage Mabon ne sait pas vraiment utiliser la magie. Kervin qui réussit à sortir de prison, ce n'est pas logique non plus. Et plein d'autres détails qui font que le scénario ne tient pas la route.
Grosse déception que cet album pour moi. Et en quatrième de couverture, on indique qu'un autre album est à paraître, un jour, "Les Miroirs du ciel"... Je me prends à rêver du jour où Percevan aura le traitement Spirou & Fantasio vu par... ou les Schtroumpfs vu par... où d'autres auteurs pourront écrire leur propre version du personnage, sans aucune contrainte, comme bon leur semble... Je ne dis pas que Léturgie et Luguy sont arrivés au bout de leur corde, mais je commence à avoir peur pour la suite...
Je rejoins scubby sur la qualité du titre. C'est plaisant à lire, car quand on aime l'Histoire, qu'on aime la géopolitique, les récits d'espionnage et j'en passe, on est pratiquement en terrain connu. Le précédent tome était de grande qualité et sur un sujet que je ne maitrisais pas des masses, l'Iran, mais j'ai un peu plus de connaissance sur l'Indochine, la Birmanie et j'en passe et je dois dire que le scénariste se fait plaisir et exploite à fond l'ambiance de l'époque, les forces en présence et ainsi de suite. Ce que j'aime, c'est que le scénariste construit son récit brique par brique avec des évènements anodins, d'autres plus grandiloquents, mais qui imbriqués permettent de montrer toute l'étendue du danger de la situation pour notre héros et les gens l'entourant. La situation est complexe, mais les personnages sont humains, de parfaites accroches pour le lecteur et le faire entrer dans le récit. Même un récit politique comme celui qui nous est proposé est par touche, rythmé par des scènes d'action badass. Comme pour le précédent album, j'ai eu peur d'un enchainement trop rapide des évènements et qu'il simplifierait les choses pour le lecteur, mais il n'en est rien. C'est limpide et c'est surtout très instructif.
Les dessins sont de bonnes qualités, le style est franc, simple, mais de qualité et en parfaite symbiose avec le récit qui nous es proposé.
C'est une bonne série vraiment et j'ai vraiment hâte de voir les prochains tomes et les prochains évènements qui seront exploités pour alimenter la série.
Carcassonne est une « ville double » composée de la Ville Fortifiée au sommet de la colline et de la Bastide en bas dans la plaine. La première, caractérisée par l'épisode cathare, fut la seule qui exista jusqu'au XIIIe siècle, mais la seconde commença alors à prendre une importance croissante grâce à son industrie textile avec son marché d'exportation.
Dès le XIXème siècle, la restauration par Viollet-le-Duc puis son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO font que la ville haute attire un flux touristique croissant, tandis que la Bastide continue de mettre en valeur son important patrimoine.
Excellente lecture que cet album. Déjà, j’ai lu en TT N&B et … waouh, quelle claque aux dessins. Ensuite, la narration est intéressante et bien foutue. Bravo ! Content de mon Ulule
Personnellement j'ai bien aimé. L'introduction m'a fait penser à celle du film Casino Royal ou certains introductions des romans de John le Carré. Je ne parle pas dans ce qu'elle montre, mais dans la manière dont elle le montre, dans sa construction. Ici, le scénariste va droit au but et je pense que nous aurons les tenants et les aboutissements de cette introduction dans la suite de la série, ce serait logique. Je ne pense pas que le scénariste propose une introduction sans qu'elle soit inutile par la suite, ce ne serait pas logique quand même.
Pour ce qui est du cœur du récit. J'ai aimé, ici, c'est de l'espionnage Pulp, certes il y a de nombreux emprunts à l'actualité, mais dans la manière de gérer le récit, c'est clairement Pulp avec le Ministère, le retour du Centaure et la manière dont le scénario se construit, en bien comme en mal avec des coïncidences qui font sourire, notamment pour ce qui est de la mission humanitaire. J'ai toujours aimé le personnage de Lady S. Shania va faire ce qu'elle sait faire de mieux, tout part en vrille comme d'habitude et pour autant le scénariste n'en oublie pas les grands enjeux et les personnages secondaires et je dois dire que ça part un peu dans tous les sens. Je me demande vraiment ce que pourra proposer la suite, mais je pense que le récit part très bien. J'ai beaucoup aimé la mise en avant du Caire, c'est superbe et ça fait plaisir. On voyage réellement avec ce récit et j'aime comment l'ensemble est construit. Même si ce sont des personnages de fiction, on en vient à s'inquiéter pour leur mental, je pense notamment à notre héroïne Shania, après le décès de sa tante, elle continue sa mission pour l'ONG. C'est remarquable, mais elle joue je pense tout de même avec ses limites, même si c'est une héroïne badass.
J'ai hâte de voir la suite, car on reste tout de même sur sa faim en terme de scénario.
Les dessins sont superbes sérieusement. Le découpage est aux petits oignons et le dessin, juste le dessin, le travail sur les visages, le passage en infiltration avec la tenue typique de ce genre d'opération, les scènes en Égypte, les moments plus violents, c'est d'une beauté, c'est remarquable.
Cette série est une merveille et j'espère que nous n'attendrons pas deux ans pour la suite.
Le précédent tome était une semi-déception et je dois dire que le tome 17 est vraiment plaisant, on retrouve le Alpha des premiers tome et je dois dire qu'utiliser le cas Serbe fait plaisir. La Serbie, dans le milieu de l'espionnage a toujours était un cas à part. J'ai vu des trucs hallucinants dans des ouvrages ou des journaux et je dois dire que le scénariste se fait plaisir. Je critiquais dans le tome précédent qu'on ne ressentait pratiquement jamais le danger pour nos personnages, ici, on a peur, c'est violent, rien que l'introduction met les choses au clair et le danger est omniprésent, on sent l'ombre grandissante de le menace au fil des pages. Le scénario est rythmé, on ne s'ennuie pas contrairement au précédent album et ici, le scénariste fait encore la part belle aux personnages, Alpha reste égale à lui-même, il y a ce décalage fort plaisant avec la situation, un peu comme Bond dans les romans originaux et malgré tout quand il part en vrille, c'est dur. C'est bien écrit, on a droit à quelques surprises et le scénariste fait plaisir aux lecteurs.
Encore une fois les dessins sont bons, mais ça c'est une constante, même s'il y a toujours quelques cases en décalage, ça reste beau et en voyant quelques pages, on a une nostalgie des vieux récits d'espionnage qui faisaient voyager et c'est le cas ici, c'est beau, le dessin épouse le scénario et le rend encore plus palpitant. C'est chouette. J'ai hâte de lire le prochain tome que je dois aller récupérer chez mon libraire.
Les nouveaux Maîtres du Néo-Noir, à savoir le scénariste multi-primé dont de "Daredevil", Ed Brubaker, et le dessinateur au Will Eisner Award, Sean Philipps, et son fils à l’encrage, nous livrent la BD/thriller/ indépendante "Night Fever" (Delcourt-2023).
Binôme à qui l’on doit les excellentes séries "Fatale" et "Criminal", entre autres, officient dans le Noir depuis de nombreuses années.
Ici, un homme mûr, agent littéraire américain, voyage en Europe, et est insomniaque. Durant une nuit, il prend l’identité d’un autre et décide de vivre cette parenthèse sans limite comme lorsqu’il était ado avec un meneur.
Perdu dans la nuit, sa quête de violence et de sexe car il est rangé aux Etats-Unis (femme et enfants), le pousse au meurtre.
Cette histoire noire qui se passe essentiellement la Nuit, instant comme personnage principal, nous pose ces questions : Qui est-on vraiment ? Est-ce le monde de la nuit, sans les frontières, nous révèle vraiment ? Sommes-nous ce que la société nous demande (famille, enfants, métier) ou doit-on écouter notre flamme intérieure (écrivain) et verser dans l’acte primaire du meurtre ?
A ces questions, que la BD révèle, comme une parenthèse dans notre vie (si on peut tout effacer), l’Amour et le jour nous sauvent.
A lire.
Nous avons un manga one-shot qui part du postulat suivant : un homme condamné à mort, à savoir Yashiro Tenshuu, se voit la possibilité de choisir une autre option pour rester en vie. Cependant, avec ce genre de marché, il y a toujours anguille sous roche car cela se révélera pire que la mort !
Il est question de trouver un dépositaire à un parasite qui dévore l’âme humaine de l’intérieur. Rien de très réjouissant au programme de cette mystérieuse expérience. D’autres pourront sans doute s’écrier : « Au secours, les Goa’uld sont de retour ! ». Rien de très vraiment original.
A noter un trait plutôt sombre et hachuré pour coller à cette ambiance assez glauque et malsaine vire une atmosphère assez angoissante et anxiogène. Cela est complété par un découpage plutôt dynamique qui concourt à une certaine fluidité. Du même mangaka Tsutomu Takahashi, j’avais adoré la série « NeuN » pour ceux qui connaissent.
Je n’ai pas aimé le fait qu’on nous présente un héros qui avait tué de sang-froid les 4 violeurs de sa fiancée pour se retrouver dans le couloir de la mort. Je doute que cela puisse être réellement le cas dans la vraie vie avec une telle sentences au vu des circonstances atténuantes. Il y a un côté tout à fait excusable voir louable selon les opinions de chacun.
L’objectif affiché par le mangaka était d’explorer la nature humaine. Certes, il le fera mais pas de la manière la plus convaincante possible. Et puis, on la connaît bien la nature humaine et de quoi sont capables les êtres humains ; les pires, ce sont ceux qui représentent l’état, le système carcéral, les scientifiques. Ils le payeront d’ailleurs assez chers dans cette quête de vengeance.
Ce récit étrange pourtant bien ficelé se terminera de manière assez abrupte mais avec la conclusion qui s’impose à savoir le sacrifice de soi. On ne peut pas tout avoir ! D’autres trouveront cela assez pathétique dans une envolée lyrique hors de propos. A vous de juger !
quel plaisir d'ouvrit cet album après autant d'attente.
comme pour les autres je l'ai lu d'une traite.
j'ai néanmoins eu la sensation que les dessins étaient un peu moins précis, moins détaillés.
au vu des commentaires je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué.
peut être que Marini a atteint ses limites ou plutôt qu'il n'a plus besoin de l'excellence pour vendre.
néanmoins cet album est encore de très bonne facture bien qu'un cran en dessous des autres.
il a le mérite d'exister.
vivement la suite.
Il faut saluer la tentative réussie. Revenir sur les origines et les fondamentaux de la série classique. Le scénario a tendance à laisser la course au second plan au profit d'une intrigue policière. Par contre une note de 3 car les dessins ne sont pas encore à la hauteur. Surtout les visages qui donnent l'impression d'être en carton et l'ensemble des dessins est un peu figé. N'est pas Graton qui veut. Mais un 3 pour encourager Duteuil à persévérer.
J’ai directement acheté cette BD les yeux fermés s’agissant de la première fiction de l’homme étoilée qui avait déjà fait sensation avec ses précédents romans graphiques autobiographique « A la vie !» et « je serai là ! ». J’avais rarement lu quelque chose d’aussi puissant sur le thème des soins palliatifs et de l’accompagnement en fin de vie.
Certes, ce n’est pas un thème très réjouissant mais il est parfois nécessaire d’être confronté à des témoignages sur des expériences de vie un peu moins consensuel que la béatitude d’un positivisme exacerbé. Oui, il y a parfois des contraintes dans nos existences.
En effet, des gens peuvent malheureusement mourir d’un cancer à l’âge de 34 ans. Cela peut arriver à tout le monde et même au principal protagoniste Jean qui se rêvait d ‘une carrière à succès de chanteur rock en partance pour les Etats-Unis. Une triste réalité peut nous rattraper à tout moment ce qui fait dire qu’il faut croquer la vie à pleine dent car on ne sait de quoi serait fait le lendemain. Oui, la vie est parfois fragile.
Encore une fois, cette œuvre transpire la tendresse, l’humour, l’empathie et la bienveillance malgré le drame de la maladie. Le ton reste dans la justesse de la réalité. Il y a une forme de pudeur qui ne baigne pas dans le sensationnel et le misérabilisme. Cela nous rend un peu philosophe par rapport aux petits soucis du quotidien qui font qu’on relativise pour se concentrer sur l’essentiel.
Il va y avoir cette rencontre inoubliable qui ne se situera pas sur le plan amoureux mais amical entre deux patients souffrant d’un cancer en phase terminale. J’ai aimé l’évolution des deux principaux protagonistes alors que rien n’était gagné d’avance au niveau relationnel. On peut se dire que tout demeure possible.
C’est un long combat qui commence. Il y a bien entendu les amis des beaux jours qui ne souhaitent en aucun cas être confronté au malheur des gens et qui détournent leur regard. Et puis, il y a les vrais amis qui encaissent avec vous tous les coups durs. Il n’est pas question de dédramatiser mais simplement d’accepter et être dans la résilience. Oui, il ne s’agit pas d’empêcher la mort mais faire en sorte que celle-ci se passe le plus sereinement possible.
Graphiquement, je suis assez époustouflé par l’amélioration du trait pour quelque chose de plus abouti. Fini le minimalisme de façade ! La couleur donne vraiment vie à cette œuvre qui traite d’un sujet grave et triste. On passera assez souvent du sourire aux larmes et vice-versa.
J’ai reconnu ma ville Strasbourg dans les tout premiers plans et notamment la salle de concert de la Laiterie. On notera par la même occasion que l’auteur Xavier (alias l’homme étoilé) en grand fan de rock met en scène une star montante de ce genre musical. On reconnait son apparition dans la toute dernière partie et dans son propre rôle d’aide-soignant avec une humanité et une générosité de l’âme tout à fait authentique. C’est bien à l’esprit qu’on juge l’homme.
On retrouve d’ailleurs les 3 préceptes de l’auteur : aller au bout de ses rêves dans la mesure du possible tant qu’il est encore temps, rester positif et surtout rester humble face à la maladie et au monde dans lequel on vit.
J’ai bien évidemment été extrêmement touché en refermant la dernière page. Cela fait partie de ces BD culte poignante que l’on n’oublie pas. J’espère moi-même parvenir également à cet état de se dire qu’on est au-delà de la mort. C’est en tous les cas une belle leçon de vie (et de mort) pour une BD à la fois bouleversante et magnifique ! Le roman graphique dans toute sa splendeur au niveau d’un beau message délivré !
A la rigueur, si l'on considère cet album comme un "Corto Maltèse vu par ...", ça peut éventuellement passer (et encore ...). Mais je ne comprends pas pourquoi les éditions Casterman s'obstinent à placer les albums du duo Quenehen / Vivès dans la série officielle. Pour moi, CORTO MALTESE ce n'est pas "ça".
Entre un dessin lamentable (comment peut-on dire qu'il s'inscrit dans la lignée de celui de Pratt ?) plein d'approximations et un scénario dénué d'esprit et de poésie qui mêle notre héros aux conflits du début du XXIème siècle en évoquant Saddam Hussein ou la guerre en ex-Yougoslavie, difficile pour moi d'adhérer. Corto ressemble à un puceau pré-pubère à qui l'on a envie de coller des tartes tellement il apparaît insupportable de provocation et de nonchalance dans cette aventure. Où sont passés son élégance, son charme mutin et son charisme ?
Bref, en tant que fan de CORTO MALTESE, je me suis forcé à le lire, mais ce n'est définitivement pas ma came. Je préfère mille fois la reprise du duo Canalès / Pellejero, bien plus fidèle aux codes (y compris graphiques) de la série.
Un épisode bien fidèle aux codes de la série : un dessin et une colorisation austères (qui personnellement me plaisent bien) et un scénario où l'action est peu présente (mais particulièrement sanglante le peu de fois où elle apparaît !) et qui fait la part belle à de nombreux dialogues et pensées exposant les réflexions cyniques et désabusées du Tueur sur ses contemporains et le monde dans lequel il évolue.
Rien de vraiment nouveau mais perso j'ai accroché, même si j'ai trouvé quelques redites et longueurs dans certains dialogues.
Les vieux fans de SF doivent encore rêver régulièrement de cette scène d'anthologie où une bestiole indescriptible sort violemment de l'abdomen de l'officier Kane, lors du premier épisode de la saga Alien de Ridley Scott. La bestiole, devenue adulte, est en fait la création d'un artiste plasticien suisse, Hans Rüdi Giger, qui inventera bon nombre d'autres 'machins' mi-organiques mi-métalliques.
Les vieux fans se souviendront aussi des n° de Métal Hurlant (21 et 33) où cet artiste intervient, notamment pour sa BD Necromicon ou ses collaborations avec A. Jodorovsky.
Album donc indispensable pour tous les passionnés de ce type de créatures (qui rappellent un peu celles de Mecanhumanimal de Bilal). Malheureusement, le format est un rien petit pour apprécier pleinement l'oeuvre de Giger. Taschen propose (à 1250€ !) une version XXL (40 x 50 cm, 13 kg) pour les amateurs :))
Un album sympa centré sur la jeunesse du major Jones (ici seulement sous-lieutenant), et notamment sa formation dans la Royal Air Force. On y croisera bien sûr quelques autres personnages secondaires de la série (notamment le général Carrington). L'album est donc un moyen d'apporter plus de consistance aux personnages secondaires de la série-mère et d'enrichir l'univers de XIII.
Le scénario brasse large entre événements fictifs et faits historiques avérés de l'Histoire des Etats-Unis (mouvements hippies opposés à la Guerre du Vietnam, mouvement des Black Panters, allusions à Alcatraz ...) et personnellement, c'est surtout le dessin réaliste parfaitement exécuté de TaDuc qui m'a surtout régalé.
Un album plus que correct au final, bien que pour moi il présente un défaut majeur : on ne retrouve en effet en aucun cas le suspense, le mystère et la tension que l'on pouvait ressentir à la lecture des premiers albums de XIII, qui fait que cette série est devenue mythique.
Dans la lignée du tome 1, et donc excellent sur tous les points. Le dessin et la colorisation sont toujours aussi incroyables, avec cette impression complètement folle de voir l'animé couché sur papier. Et le scénario est prenant à souhait, venant cette fois-ci s'insérer entre la fin de la Bataille du Sanctuaire et le début du cycle d'Asgard (cycle spécifique à la série animée, absent du manga originel).
Après un premier tome centré sur Ikki, le récit est cette fois-ci principalement axé sur Shun et livre de nouvelles révélations particulièrement bien imaginées (notamment sur le lien entre le Chevalier d'Andromède et sa chaîne). On appréciera également de voir à l'oeuvre Mû, le Chevalier d'Or du Bélier (l'un des plus charismatiques de cette caste et assurément l'un de mes préférés) et de nouveaux méchants aussi classes que coriaces. A ce sujet, mention spéciale au combat entre Shun et Eastre de la Walkyrie, parfaitement dans l'esprit de la série entre des chorégraphies et des techniques de combat originales et des dialogues amenant tout un tas de révélations bouleversantes.
SACHA ET TOMCRUZ sont téléportés un millénaire avant notre ère au Mexique chez les Mayas. Sacha espère y trouver de nouveaux indices pour retrouver son père. Deux "légers" problèmes toutefois : 1/ dans leur voyage dans le temps, nos héros ont emmené par erreur Taran, le rival de Sacha à l'école, ce qui ne va pas arranger les choses et 2 / à peine arrivés chez les Mayas, nos héros sont capturés pour être sacrifiés par les Mayas à leurs dieux ! Comment vont-ils s'en sortir ?
Une fois de plus, l'aventure est aussi amusante que prenante. La présence de Taran, l'insupportable rival de Sacha à l'école et surtout dans le cœur de Jade, ajoute une bonne grosse dose d'humour à cette aventure et est un vrai plus pour sortir l'histoire de la routine. Quant au dessin de Bastien Quignon, il est comme toujours aussi délicat qu'expressif et constitue un véritable régal pour les yeux.
Encore une fois, une bonne petite aventure, simple et distrayante, qui se lit avec beaucoup de plaisir, avec en bonus une fin qui laisse augurer un prochain album détonnant.
J'avais un peu peur de tomber sur de l'humour très appuyé, comme fluide glacial en propose souvent.
Mais que voila une excellente surprise ! Un très bon album qui parle des jeunes d'aujourd'hui et des problèmes d'aujourd'hui.
Une suite de sketchs très bien amenés par des transitions sous forme de journal intime. On ne s'ennuie pas une seconde, d'autant que le scénario est servi par un dessin hyper dynamique et joyeux.
Une belle réussite.
Je n’ai vraiment pas compris les critiques négatives ci-dessous.
En science fiction il faut d’abord créer un univers et c’est l’objectif réussi de ce 1er tome. Il y a d’ailleurs une similitude d’approche avec le Monde du fleuve de Farmer.
Je trouve cela enthousiasmant et prometteur tant du point de vue de la construction de l’univers que de celui de la psychologie des personnages. Et le dessin est fabuleux.
PS: considérer qu’un chevalier normand du moyen âge doit être nécessairement un catholique intégriste coincé me semble vachement réducteur. C'est ici un personnage gouailleur et impulsif.
Cet avis vise le dernier cycle du Tueur (11 12 13). D'emblée je dois dire que j'ai eu du mal à finir cette série après une pause de plusieurs années.
Les défauts sont toujours les mêmes : c'est longuet et parfois il ne se passe rien ou presque sur plusieurs planches, le cynisme clair et affiché teinté cette fois de considérations politiques ou religieuses (clichés à mes yeux), la colorisation vraiment flashy.
Les qualités également : ce même cynisme (qui fait mouche sur certaines punchlines), le personnage du Tueur qui reste attachant, tout comme les auteurs de cette BD à succès.
Je ne retrouve pas le plaisir des premiers tomes, peut-être lassé.
Correct, sans plus.
Je continue ma lecture de cette série plutôt bien réussie. Je suis d'ailleurs étonné des autres avis. Ce deuxième cycle est encore meilleur que le premier. Outre l'amélioration du dessin, le suspense est garanti tout au long des 2 tomes. Comme pour le premier cycle, on s'attend à tout à fait autre chose que ce que l'on pressentait.
Voici un portrait de différents exilés de la Guyane qui nous est raconté par l'auteure Emmelyne Octavie dont c'est le premier roman graphique.
Evidemment, il y a de la nostalgie car la vie en France métropolitaine n'est pas exactement la même chose que sous les tropiques.
On sent que le reproche qui est derrière cette œuvre à dimension sociologique est de laisser à l'abandon un territoire pourtant français. Il y a un net manque d'investissement en matière de développement ce qui pousse à l'exil, pour étudier ou travailler en métropole.
Beaucoup de nos compatriotes ignorent que nous avons une frontière commune avec le Brésil en pleine jungle amazonienne. Cela agacent beaucoup ces exilés qui ne se retrouvent pas dans ce même pays où ils sentent des différences de traitement. Certains souhaiteraient même une indépendance.
J'ai trouvé certains témoignages assez émouvants notamment celui de cet homme qui fut arraché à sa mère dès son plus jeune âge et qu'il ne reverra que 20 ans après.
L'auteure insistent sur le fait que les liens familiaux sont plus fort en Guyane qu'en Métropole où règne le consumérisme et l'individualisme. Pourtant, la réalité n'est pas aussi stéréotypée. J'ai bien aimé cette femme qui souhaite retrouver la chaleur alors qu'une autre exilée étouffe littéralement quand elle revient, préférant nettement le climat tempéré.
Pour autant, l'auteure montre également qu'en Guyane, les mentalités ne sont pas forcément meilleures ce qui peut conduire la jeunesse à fuir pour trouver d'autres opportunités. Ainsi, par exemple, l'homosexualité est durement réprimée par la violence sans avoir une mentalité proche de la tolérance et du respect des minorités.
Bref, ce côté manichéen est gommé au profit d'une vérité moins enchantrice. J'ai apprécié cette sincérité des propos qui va au-delà de la carte postale.
l'histoire est de plus en plus compliquée...On s'y perd un peu entre les bons et les méchants. Il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil. Le dessin des visages perd en qualité : ils ont tous la même tête (surtout les filles...)!
Pour la troisième fois consécutive on retrouve avec plaisir le dessin épuré, soigné et expressif de Turk, le dessinateur attitré de Clifton. Turk avait animé la série dans les années glorieuses de celle-ci, de 1970 à 1984, mais il la délaissa ensuite durant trente ans pour se consacrer à ses autres séries dont le gros succès Léonard. Sans dénigrer le travail des deux autres dessinateurs qui avaient assuré la continuité de Clifton, c’est le dessin de Turk qui sied parfaitement au personnage comme le goulasch à la cuisine de Miss Partridge.
Zidrou a remplacé Bob De Groot au scénario mais en a parfaitement assimilé les codes, l’humour et la finesse dont il ne manque d’ailleurs jamais dans les scénarios de ses autres séries. Dans « Le dernier des Clifton », de mystérieux tueurs déciment les membres restants de la famille de Clifton. Je ne vais pas spoiler le récit mais on a droit à des meurtres et des séquences dramatiques que les auteurs parviennent à tremper dans l’humour tout en nous montrant les émotions de tristesse et de révolte du personnage principal, touché intimement par sa proximité filiale d’avec les défunts.
Malgré cette trame morbide les actions et séquences sont truffées de jeux de mots subtils et drôles. Le dessin de Turk, en très grande forme, foisonne de détails participant à l’humour au second degré qui fuse en permanence des dialogues. Comme pour souligner le lien spirituel d’avec les premiers albums, un certain nombre de personnages des premiers épisodes apparaissent, comme Wilkinson ou sir Jason. Un bémol ? Oui, il y en a un : celui de faire revenir les mêmes méchants que dans les deux albums précédents, ce qui donne un côté un peu répétitif. Mais en dehors de cette faiblesse nous avons bien affaire à un Clifton de la meilleure veine, digne des premiers et meilleurs albums.
La sortie du film "Le procès Goldman" m'a rappelé que j'avais dans ma bibliothèque une BD sur le sujet. La relire pour mettre en parallèle les deux!
Le film est somptueux et donc je craignais pour cette BD. Mais je dois reconnaitre que le travail de Moynot même s'il est plus modeste apporte à la connaissance de l'affaire et du contexte. Le choix de l'auteur de structurer son récit autour de témoignages de témoins de l'époque est judicieux. Il s'ancre dans le contexte du combat politique de l'époque post 2nde guerre mondiale et guerre d'Algérie avec en toile de fond les mouvances trotskistes ou maoïstes.
Ce monde est actuellement révolu et nous en sommes loin avec le retour du religieux. Peut être que tout cela ne parlerait pas aux jeunes générations.
Mais cette BD (s'agit-il d'une BD d'ailleurs ou d'autre chose?) permet aussi de se poser la question de la vérité. Où est-elle? y en a-t-il une ou plusieurs? Comment survit-elle au temps qu passe? Cela permet aussi d'aborder la complexité de chacun (ici P. Goldman).
Cette lecture ne m'a pas pesé et est tout compte fait un bon complément au film .
Désolé mais je trouve que Le serment d'Arminius manque de corps et Alix est insignifiant dans le scénario. Je suis un peu dur mais c'est mon avis.
Avis portant sur la série. Et d’emblée, je vais être clair : mon avis ira à l’opposé de celui de Yovo, présent un peu plus bas.
La BD franco-belge classique est la « vraie » BD de mon point de vue, elle est celle par quoi tout le reste est venu, à l’image de titres comme Tif et Tondu.
Or, j’avais quelques réticences en apprenant qu’un prequel sur Choc paraissait chez Dupuis. Pour moi, le personnage n’avait pas besoin d’avoir un background. Il était et demeure un mystère, avec une aura et un charisme.
Mais j’ai tout de même essayé de lire cette trilogie, prêtée par un proche.
Si le premier tome est intéressant, les deux autres sont confus et n’apportent absolument rien. Ni aux fans de Tif et Tondu dont je fais partie, ni aux néophytes car l’histoire en elle-même est un sac de noeuds et d’invraisemblances. Il y a des dizaines de séries historico-policières bien meilleures.
C’est dommage car graphiquement Maltaite fait du bon travail, mais l’histoire ne suit pas.
Quand on veut raconter la genèse d’un personnage, il est nécessaire selon moi d’être précis avec un scénario linéaire et chronologique. Les flash-backs ne sont que des trucs et astuces artificiels, pour faire croire à un récit compliqué… alors qu’il ne l’est pas. Ce qui le rend confus et compliqué, c’est justement de sauter de périodes en périodes (années de guerre, années 1920, années 1930, années 1940 et 1955, le « présent »).
L’idée de départ du rachat d’un manoir lié à l’enfance de Choc était une belle piste… qui n’aboutira jamais. On se perd dans la guerre et ce personnage du duke, en particulier dans le tome 3.
De surcroît, le scénario expurgé des longueurs et flash-backs aurait tenu sur un seul gros tome, alors que nous avons 3 BD à plus de 80 planches. Il faut apprendre à découper les BD avec plus de synthèse, il faut faire du tri…
Très décevant, relisez plutôt vos Tif et Tondu, vous serez bien plus détendus !
J'aime bien la saga Omega (14 18 21). Ce tome décrit une opération d'espionnage de manière simple, sans chichi mais compréhensible et agréable. Le dessin de Maza est parfaitement adapté.
Un bon album.
Se laisse lire d'une traite. Les dessins de Mr Fab sont agréables mais le scenario aurait pu être plus incroyable et grandiose. Là on a droit a une sorte de campagne de Russie revisitée à la mode inca (recherche de trésor en prime.
Correct, sans plus.
Un volume de la série Jour J qui se lit et se laisse oublier. Les dessins de Kordey sont corrects mais certaines pages (les scènes de combat) comportent des fonds blancs (ce qui est quand même un peu léger).
Le scenario est faiblard : une sorte d'enquête sur une secte terroriste (les chrétiens).
Contrairement à la critique ci dessous, ce n'est pas parce que les catholiques ont été choisis que je m'insurge mais juste parce que c'est nul !
Vraiment un magnifique objet de bande dessinée. Une oeuvre poétique et émouvante. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu une BD qui soit capable de me procurer tant d'émotions.
Indispensable.
Visiblement après avoir annoncé ses adieux à sa série à coup de grandes pompes, Willy Lambil revient au dessin pour un tome supplémentaire. Les fans seront évidemment ravis. J'ai la plus grande admiration pour lui en raison de son âge. Il ne lâche pas l'affaire.
C'est la BD que je suis depuis ma plus tendre enfance aussi loin que je me souvienne avec le duo comique entre le Sergent Chesterfield et le caporal Blutch sur fond de guerre de Sécession. Autant, dire que je possède les 67 tomes de cette série qui constitue la plus longue de ma collection. C'est presque devenue comme une habitude.
Pour la partie historique, il s'agit pour les rebelles de massacrer les tributs indiennes situées plus à l'Ouest pour les faire tomber dans leur girons car la plupart sont restés fidèles à l'union. On se rend compte que les indiens ont été massacrés même pour une guerre qui ne les concernaient pas. C'est triste comme la fin où il y aura un sacrifice pour sauver la troupe. Voilà pour le travail de recherche concernant ce tome scénarisé par Kris.
Le ton reste toujours aussi léger avec quelques réparties bien senties. On retrouvera même la délicieuse Amélie Appeltown qui se transforme en infirmière pour soigner les blessés quelque soit la race.
Evidemment, la lecture demeure toujours aussi agréable avec une évolution assez intéressante concernant le personnage du Sergent Chesterfiel qui va s’intéresser à autre chose que le culte de l'armée.
On a droit à un visuel tout à fait surprenant pour ce comics qui semble hors norme. C'est un dessin de très haute qualité à l'image même de la couverture composant l'intégrale. Chaque case présente un visuel époustouflant. Rien à redire de ce côté là.
C'est au niveau du scénario que cela pêche un peu. En effet, le récit m'a semblé trop dans la surenchère d'effets et même parfois totalement décousu. Cela se perd en clarté.
Au final, même si la lecture est agréable, on ne retiendra pas grand chose mise à part une débauche de super-héros qui combattent pour leurs idéaux tout en étant torturés par des questions existentialistes. Un non fan trouvera cela bien pathétique.
Pourtant, ces questions méritent d'être posées sur le fait qu'il ne faut pas se reposer sur un être providentiel mais certainement prendre notre destinée en main. Il est vrai que ce message ne semble pas défendable par certaines personnes adeptes de l’État providence.
Finalement, après mûres réflexions, je trouve que l'idée d'associer tous les super-héros et les faire se combattre n'est pas une si bonne chose. Cela décrédibilise le mythe de chacun. Par ailleurs, Superman ne fait pas partie de ceux que je préfère... loin de là.
C'est un récit qui s'adresse principalement aux fans de comics qui y trouveront leur bonheur dans cet univers DC. Je préfère nettement dans le même genre l'univers Watchmen.
Miller maitrise parfaitement les codes du roman noir et il le prouve encore une fois dans ce 3ème opus.
Car, on peut se poser une question après la lecture des 2 premiers. Et la police dans cette ville du vice? Figuration et suicide, voila tout. Ici, sans spoiler, on sait que c'est pas mieux que le reste de la population. Les flics exemplaires sont pourris tout pareil et ça fout le bordel dans la géopolitique locale.
Et c'est foutrement bien vu. La tension dramatique est vivace et les poncifs du genre s'y harmonisent à la perfection pour nous construire un déroulé qui a de la gueule, voir même du chien.
Malgré tout Miller construit une ribambelle de gonzesses autour du chevalier servant (Dwight). Dommage que les poncifs usés jusqu'à la corde chez Disney (Les filles ont besoin pour être sauver d'un prince charmant) soient les même ici. Pire que Miller ne construise pas des personnalités véritables mais plutôt des ombres, des silhouettes ( certes super canon). Et, en même temps, le roman noir utilise à profusion l'idiome de la princesse à sauver. Ici, ce ne sont que des putains mais c'est toute la vieille ville que Dwight le chevalier sauvera. Même s'il a besoin d'aide avec Miho la silencieuse.
Et puis il y a le final. Le champ de bataille qui narre les spartiates et le futur "300". Final qui prélude à un hors champ grandiose. Miller clôt son histoire en pleine bataille. Ce final, seul, légitime à la lecture de cet opus.
Et puis il y a les dessins. Je regrette toujours qu'ils soient moins symboliques que le premier, que les cadrages ne racontent peu ou pas du tout (comme le premier encore) mais il est vrai que les illustrations ( somme toute très classique malgré le choix de la couleur inversé en noir et blanc) œuvrent magnifiquement pour l'ambiance. Il y a même parfois de sacré trouvailles visuelles ( notamment les scènes de pluie mais déjà vu dans le 1er) et les voitures (là c'est beaucoup mieux) ou encore toute les scènes dans le parc à dinosaures ou encore, et là c'est topissime, dans le final ou Miller semble clairement inspiré.
Ce 3ème tome est classique dans les codes du roman noir mais son final est dantesque.
Voilà, la série est reprise par les Éditions du Tiroir. Pourquoi a-t-elle été abandonnée par Dargaud? Aucune idée! Je n'ai pas trouvé d'informations à ce sujet. Mais mon nez fin me dit que c'était une question d'argent. Percevan ne se vendait plus? Probablement.
Quoi qu'il en soit, cette histoire avait vu quelques-unes de ses pages, si j'ai bien compris, déjà publiées dans le tome hors-série "Les foudres de Balkis", album qui relate plus en détail, dans une sorte de prologue, le pourquoi du retour aux forces obscures de Balkis présenté dans ce tome-ci.
Car c'est précisément ce dont il est question dans cette histoire. Balkis revient du côté des méchants et tente de sauver Ciensinfus du reflet du miroir où il est enfermé depuis la trilogie de Malicorne. Ciensinfus la tient supposément en otage, mais ce retournement de personnalité de Balkis n'est jamais explicité très clairement. D'où l'existence du numéro hors-série, je présume.
Le concept de l'histoire est intéressant, avec cette course contre le temps et cet échange de vie contre une vie, mais le développement de l'histoire et certains dialogues laissent à désirer pour moi. De plus, le retour de Mortepierre et de Polémic est aggravant, car ils prennent beaucoup trop de place. Même le jet de dés que fait Percevan à la fin pour mettre un terme à toute cette histoire m'a semblé trop tiré par les cheveux.
Par contre, j'ai aimé le personnage d'Altaïs dans ce tome -- son rôle n'avait jamais été aussi important. Au final, un album correct, mais loin d'être parmi les meilleurs pour moi.
::: SPOILERS :::
Pour un fan de la 1ère heure comme je le suis, difficile de ne pas être légèrement déçu à la lecture de ce dernier tome. Légèrement, ai-je dit. « Eugène - Toutes les bonnes choses ont une fin » n’est pas moins bien que les autres. Mais il n’est pas mieux non plus.
Et c’est justement de là que provient ce sentiment de trop peu.
L’ensemble de la série étant magistralement orchestré depuis le début, le désir d’avoir un ultime volume inégalable, incomparable, finissant en apothéose ce thriller génial, était légitime, voire obligatoire.
On aurait tellement eu envie d’un twist final qui remette tout en perspective et justifie la narration éclatée entre les 6 personnages choisis pour l’incarner ! « L’intrigue » étant résolue dès le 1er chapitre, j’avais espéré un climax, une montée en puissance autour d’un élément nouveau, dont le dernier personnage aurait été la clé. Mais non. Pas non plus d’énigme supplémentaire apportée par la superposition des points de vue. Et c’est là que je rejoins l’excellente remarque du chroniqueur : Eugène, caricature de gros beauf dont le parcours un peu pathos a tendance à excuser la bêtise, n’est pas particulièrement intéressant. C’est évidemment Fanette qui aurait dû clore la série. Elle est de loin le meilleur personnage, le plus réussi, le plus mystérieux, le plus ambivalent, et le seul qui aurait pu (qui aurait dû ?) faire basculer l’histoire.
Alors, dommage ?
Non.
C’est parce que RIP est si bien que j’eus souhaité que ce fût absolument parfait. Mais à défaut de perfection, elle reste une grande série, une de celles qui fait date. Parfaitement écrite, parfaitement dessinée. C’est incontestablement une nouvelle référence de la BD. Ne serait-ce que pour avoir repoussé les limites aussi loin. Et le plus remarquable, c’est que tout un panel d’émotions infuse peu à peu au fil des pages, par-delà la fange humaine si lugubrement mise en scène. Le glauque absolu est atteint, certes, mais avec la manière…
C’est bien simple, à partir de maintenant, pour évaluer le degré de noirceur d’une œuvre, je parlerai de l’échelle de RIP !
Un opus qui se démarque nettement des tomes précédents. On a baissé légèrement le curseur du côté bourrin et on a poussé un peu plus haut celui de la psychologie glauque. Et ça fonctionne.
On appréciera les graphismes soignés de ce "one shot" aux bases scénaristiques originales, en regard de ces prédécesseurs.
Le début du récit est très réussi et la mise en scène est remarquable.
On retrouve un Bane en fin de course et rangé de la vie de malfrat.
La psychologie complexe lié à l'enfance particulière de ce vilain trace la trame de ce récit. Son combat contre ses démons et ses poisons sont passionnants.
On ne parle pas beaucoup de Batman et c'est normal, ce n'est pas lui de le centre de l'histoire.
On appréciera des graphismes entrainants pour un traitement intéressant d'un des personnages les plus emblématiques de l'univers Batman.
Très fidèle au conte éponyme de Voltaire et du coup indispensable pour qui veut connaître ou redécouvrir cette œuvre ! Bravo pour le dessin (ainsi que pour les très belles couvertures de cette série) qui épouse et renforce l'ambiance nous montrant la grande candeur et l’ignorance de Candide mais aussi de Cunégonde qui découvriront le monde tel qu'il est vraiment et non celui de Pangloss, leur précepteur, qui affirmait que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible ». A lire absolument !
Cette nouvelle saga consacrée à la Fantasy africaine continue sur sa dynamique positive. Ce numéro est centré sur Juka’Eyo, le chef guerrier le plus craint du Kwalundia. Après l’attaque de sa cité par une horde de morts-vivants, les Ma’a Kuru, ce dernier va se lancer dans une traque qui le mènera jusqu’au pays des morts.
Même si j’ai moins accroché au personnage principal, la faute à son caractère souvent détestable, j’ai été tenu en haleine du début à la fin. Le récit commence doucement et ne cesse de faire progresser l’intérêt du lecteur jusqu’au final que je trouve très bon.
Même si j’ai légèrement moins aimé ce 3ème tome en comparaison des deux premiers, cette nouvelle saga du monde d’Aquilon continue sur sa belle lancée.
Le deuxième album est la suite et fin de « Retour au Monde perdu ». Il se déroule entièrement dans l’enclave jurassique. Cet opus est nettement plus réussi que le premier. Le dessin est plus affiné, le récit nous absorbe irrésistiblement alors que j’ai un peu peiné à la lecture du premier épisode. Les couleurs sont remarquables avec ce jeu captivant des ombrages qui se déploient sur bon nombre de séquences. Certaines sont vraiment sublimes, comme ces visages striés par l’ombre des lattes de persiennes page 35, ou l’ombre des rondins léchant les corps en plein acte sexuel dans la scène torride des pages 27 et 28. Les personnages ont un rendu plus charismatique et même érotique : il suffit de comparer la couverture des deux albums où le même personnage féminin se trouve à l’avant-plan.
Un tas de personnages surprenants interviennent et accélèrent le rythme du récit. Il y avait déjà les deux tueurs apparaissant dans le premier album, mais on rencontre maintenant des soldats soviétiques, un ancien nazi toujours aussi fanatisé, les survivants de la tribu qui occupait le plateau du Monde perdu, et surtout une psychopathe nymphomane érotisant tout le récit. Tous ces éléments étant liés par d’indicibles liens.
Si on ne s’ennuie pas une seconde en lisant cet album, il y a pourtant un aspect qui m’a laissé un peu perplexe. En effet, Taymans oscille entre la transposition fidèle du roman de sir Arthur Conan Dyle dans un nouveau contexte et l’envolée vers une histoire totalement originale qui s’en éloignerait. C’est le bémol que je mettrais après avoir savouré ce deuxième album de très bonne facture.
Sans aucun doute un des meilleurs album d'Alix depuis la grande époque de Jacques Martin.
Illustrant un récit classique et enlevé, au cœur de la Grèce du temps des luttes entre César et Pompée, Marc Jailloux nous régale avec des dessins de grande qualité qui reproduisent parfaitement le style de des années 70 de la série, sans tomber dans la froideur de ceux de Chrys Millen.
Marc Jailloux confirme une fois encore qu'il est le meilleur repreneur d'Alix. Une réussite !
Les deux tomes d’EDEN constituent une adaptation, ou plutôt une interprétation du célèbre roman de Arthur Conan Dyle, « Le monde perdu », paru en 1912, racontant une expédition au cœur d’un site jurassique miraculeusement préservé où vivent encore des dinosaures. On peut se demander si c’était une bonne idée de livrer une énième version de roman qui aura inspiré tant de films, de « King Kong » en 1933 à « Jurassic Park » en 1997, comme autant de bandes dessinées, du « Rayon U » de Edgard P. Jacobs en 1943 à « Natacha et les Dinosaures » de Walthéry en 1998, en passant par une flopée d’adaptions pures.
Au scénario comme au dessin, André Taymans a voulu échapper au piège de la répétition en transposant le récit au début des années 1970. Il introduit des personnages féminins qui étaient totalement absents dans le roman, dans une référence directe à la toute première adaptation cinématographique de 1925, un film muet. Taymans nous fait donc plaisir en nous plongeant dans l’esprit « Flower power » de l’époque et nous embarque dans l’aventure avec ses jeunes hippies fraîchement sortis des études. Pour ma part il me parait moins aisé de rentrer dans cette histoire rocambolesque par le biais d’une époque déjà moderne où la planète ne recelait plus vraiment de mystères -ce qui n’était pas encore tout à fait le cas en 1912. Ce premier tome se lit toutefois avec plaisir à condition de ne pas être trop exigeant sur les vraisemblances.
Côté dessins il faut s’habituer au trait fort raide, comme taillé au marteau et au burin, de Taymans. Mais indéniablement l’auteur excelle dans les décors, les ambiances et les ombrages rendus par les couleurs.
Ce 22ème tome se déroule pendant les guerres d’Arran qui opposent les humaines aux anciennes races. Cette histoire nous présente Reka’a, une jeune Gobeline prise au piège dans un camp d’extermination dans lequel les orcs et les gobelins connaissent les pires sévices de la part de leurs bourreaux humains. Tout semble prédestiner Reka’a à la mort jusqu’au jour où elle va faire une étrange rencontre qui pourrait lui sauver la vie et celle de ses semblables.
J’ai apprécié le récit même s’il est parfois très cru dans la maltraitance que subissent les culs-verts. Reka’a est un personnage intéressant et attachant à l’image de sa relation avec le monstre. Son design, faisant fortement penser à « Aliens », ne plaira pas à tout le monde, néanmoins ça ne m’a pas dérangé. Les dessins sont très beaux et m’ont régalé du début à la fin du récit.
La conclusion donne inévitablement envie d’en voir davantage, et notamment de lire la suite des guerres d’Arran.
Ce premier tome des piliers de la terre ne m'a pas déçu. J'avais aimé les romans mais je dois dire que l'adaptation est réussie.
Le scenario est super donc si vous ne l'avez pas lu cela vous plaira très probablement. Le dessin est propre et lisible.
Un bon premier album.
Le second tome est décevant. Je ne comprends pas la logique développée ni les choix scénaristiques. A la fin, j'ai l'impression que Ennis se perd lui-même dans son scenario et son idée. Série dispensable, dommage.
Une uchronie un peu faiblarde, des dessins parfois un peu fouillis ou fades. Dommage car avec l'idée de base(Colomb qui voyage au nom de l'émir de Corfou), il était possible de faire quelque chose de bien. Un album dispensable.
Ce tome est dans mes préférés.
Une uchronie réfléchie, une vrai atmosphère autour des dessins de Kordey. Une histoire d'espionnage au temps des Borgia (avec les Mamelouks et les Ottomans en puissances antagonistes) avec les inventions les unes plus dingues que les autre de Leonard de Vinci.
J'ai vraiment aimé !
4/5
Un bel entrainement à la série "Mousquetaire" pour Calvez.
Rien à redire, les dessins sur cette période de l'histoire 'la révolution" sont vraiment réussis. Et le scenario est clair, lisible et intéressant. Agréable, un bel album.
Pas pour moi, ce tome 10 de Jour J. Les dessins de Wilson sont hyper sombres ce qui rend les cases parfois illisibles. Le scenario est indigent. A mon avis, sans intérêt.
Après avoir lu le Tome 1 j'avais hâte de connaitre la suite. Côté dessins rien à dire : la PORSCHE comme la DS sont très bien dessinées. Par contre le scénario est totalement ubuesque. Et la conclusion de cette histoire me laisse pantois
A part une histoire que j’ai trouvée en dessous, c’est un chouette tome avec plusieurs histoires bourrées d’inventivité et de jeux de mots !
Ça grenouille dans le califat – 4
Très bon, cet épisode ! Une transformation de grenouille utilisée à tout-va qui fait de cette histoire une sorte de vaudeville parfaitement huilé avec quelques jeux de mots ici et là… Très sympa !
Les Yeux Gros – 4
Un sujet (l’hypnotisme), toutes les façons possibles de louper jusqu’à une très bonne apothéose, tous les jeux de mots imaginables avec yeux et une très bonne conclusion !
Le philtre occidental – 4
Encore du bien drôle ! Une histoire assez délirante mais qui se tient, les échecs répétés d’Iznogoud comme on s’y attend, plein de jeux de mots et d’humour dans le déroulement… Bien marrant.
La machine à remonter le temps – 4,5
J’adore !!! Comme toujours, une base magique, une répétition de gags qui, avec Goscinny, offre un joli humour de répétition plutôt qu’une simple redondance, une histoire sympa bourrée de jeux de mot à chaque case… Le final un mini-poil décevant, j’aurais bien aimé une chute avec Iznogoud…
Le pique-nique - 2,5
Il tombe un peu à plat, celui-là… Pas beaucoup de jeu de mots, pas de magie, une base simple qui échoue plusieurs fois, comme les Yeux gros, mais moins surprenant…
Chassé-croisé – 4
Très drôle, tous ces changements de personnalité. A la fois, ça se suit bien, à la fois ça part dans un excellent délire ! Cool !
Ce titre fait sans doute figure d’un renouveau de la BD actuelle. Il se rapprocherait d’un autre titre qui fait fureur à savoir « Lore Olympus ». On est dans le même genre de délire.
J’adore ce mode introspectif où l’on a droit à toutes les pensées des protagonistes et notamment de notre attachante héroïne Jade qui ne rêve que de musculation alors qu’elle est obligée de se coltiner tout un milieu extrêmement guindé composé d’aristocrates divers.
Evidemment, il y a beaucoup d’humour et on passe un véritable moment de plaisir à cette lecture. Et puis, et malgré tout, il y a la petite touche gravissime qui vient vers la fin non pas pour plomber l’ambiance mais pour dire que la vie n’est pas que comédie. J’ai littéralement adoré.
A noter en fin d’album une fiche assez détaillée sur des conseils à donner pour la pratique de ce sport tout à fait sain.
On est également sur ce qu’on appelle la BD numérique ce qui permet une approche assez cinématographique de ce récit. La réalisation est très efficace par des autrices Diane Truc et Rutile rompus à ce genre d’exercice.
Je sais que ma note 5 étoiles est sans doute un peu excessive mais elle reflète le plaisir qu’on peut avoir suite à une lecture un peu inattendue. Je crois qu’on tient là l’une des meilleurs démarrages de série qui peut plaire à un large public même si les femmes sont les premières visées. Il y a quand même 6 millions de vues sur la plateforme française du Webtoon.
Je suis admiratif de ces nouveaux auteurs qui apportent un véritable vent de fraicheur sur la BD en lui donnant une apparence toute moderne. Inutile de préciser qu’elles tirent leur référence aussi bien de la BD franco-belge par feuilleton, du manga shojo ou encore du comics façon Alan Moore.
On suivra avec plaisir les aventures de jade qui refuse de se faire dicter sa vie et qui va affronter toute la rigide aristocratie afin de pouvoir aller au bout de sa passion.
L'attente fut longue, six années à attendre la suite des aventures de nos personnages, comme pour Kaamelott et son film décale son intrigue d'une période similaire à notre attente irl et mêmes si certains personnages ne prennent pas une ride, probablement dut aux mixtures à base de sueur de gladiateurs dont ils s'enduisent, on peut dire, que l'intrigue, elle avance. Certes il y a de la violence comme toujours, le contraire serait étonnant, mais ce sont les intrigues politiques qui dominent à mon sens. Vu le carnage que fut le tome précédent, il était normal pour l'artiste de redéployer son univers, ses personnages et en quelque sorte nous repartons à zéro ou sûr de nouvelles bases plutôt. On voit que c'est un tome de transition et c'est à mon sens nécessaire vu l'attente qui fut la nôtre entre les précédents tomes et celui-ci.
Il est plaisant de voir qu'avec Marini, nous sommes loin des clichés de l'époque. César n'est plus, mais son successeur est déjà au centre des discussions si je puis le dire ainsi. Tibère est déjà au centre d'un complot et comme souvent à Rome, on sent que ça va partir en vrille rapidement, d'autant plus que les peuples barbares, les Germains, reviennent au centre des préoccupations de Rome, les Chérusques , une puissante nation germanique, est également au centre de l'attention de notre gladiateur masqué, Marcus. Le scénariste se fait plaisir, surprend les lecteurs, en tout cas arrive à me surprendre et surtout il me donne envie de me procurer les prochains tomes.
Les dessins n'étaient pas choquant, Marini adapte son style et même si les cases et notamment les personnages présents sont plus épurés, ça ne choque pas, ça reste beau et certaines cases donnent l'impression de voir un Péplum en version papier, bref, c'est cool et les hommes, comme les femmes, correspondent au fantasme qu'on peut se faire de cette époque, Marini le faisant à merveille avec ses pinceaux. Une réussite.
Ce qui frappe tout d'abord en ouvrant l'album, c'est le magnifique dessin d'Alexis Chabert, qui ici, illustre de manière sublime le Paris de la fin du XIXème siècle. Les premières pages d'ouverture consacrées à l'Opéra Garnier rendent parfaitement hommage à cette période. Peut-être ici un peu mois de références à de célèbres peintures mais qu'importe le lecteur en a plein les yeux au fil de sa lecture. (d'ailleurs un amusant clin d’œil au Lotus bleu m'a fait sourire)
Côté scénario, il faut dire que Philippe Pelaez lorgne beaucoup sur "le Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux. Nous retrouvons le héros du précédent album "Automne en baie de Somme",l'inspecteur Amaury Broyan, mais un nouveau registre (soit dit en passant j'avais deviné dès l'apparition de Broyan, le rôle qu'il allait jouer dans cette intrigue)
Comme sur le premier album, le scénario est assez bancal, le complot pour renverser la IIIème République, n'apporte pas grand chose à l'intrigue principale.
J'avoue avoir été un peu troublé par le soupçon d'ésotérisme qui flotte sur cet album,
Néanmoins, la lecture cet album, qui peut se lire indépendamment du précédent, est très plaisante.
Tout comme "Automne en baie de Somme", c'est un livre que je relirai avec plaisir.
J'ai d'ailleurs lu cet album, comme le précédent, dans sa version dos toilé, avec cahier graphique.
Je suis, loin de là, un spécialiste de Corto Maltèse, ne possédant que 3 albums signés Hugo Pratt, pourtant je m'étais précipité, non sur la reprise de Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero , mais sur celle de Bastien Vivès et Martin Quenehen en 2021. Et j'avais adoré.
Je suis de nouveau au rendez-vous avec "la reine de Babylone" signé du même duo d'auteurs. Je trouve que le dessin de Vivès s'inscrit toujours autant dans celui de Pratt, sans pour autant le copier. Bastien Vivès conserve son style propre dans un univers qui n'est pas le sien.
Par contre, j'ai trouvé que cela allait un peu vite dans l'intrigue, avec pas mal de scènes d'actions et de nombreuses cases muettes. Il manque peut-être un soupçon de poésie ou de quiétude pour que l'album soit parfait. On retrouve la patte de Quenehen dans cette nouvelle aventure avec un périple à travers l'Europe, des actes de piraterie , une dose de CIA et un trésor.
Malgré l'épaisseur de l'album (180 pages), j'ai savouré cette aventure de Corto Maltèse ,dans l'édition de luxe, qui il faut l'avouer en dépit de son prix assez élevé, est superbe.
J'avoue acheter et lire tout ce qui concerne XIII, la série mère comme ses dérivés, tant XIII a marqué mon adolescence lorsque je le lisais dans le journal "Spirou"
Comme pour Thorgal, à force de tirer sur la corde, l'éditeur finit pas lasser le lecteur.
Dans ce premier volume d'une trilogie consacrée à Jones (sous-lieutenant Jones pour le moment), l'intrigue est poussive. J'ai du mal à voir où Yann veut aller, tant les scènes, , se succèdent pour le moment,sans trop peu le lien entres-elles. A part Jones, le fil rouge du scénario est assez confus. Yann, déjà scénariste d'un XIII mystery , nous gratifie évidement de clins d’œil avec "little Jones".
Côté dessin, Taduc assure vraiment sauf sur le personnage du Général Carrington, méconnaissable ici.
Non, vraiment, j'ai eu du mal à adhérer à ce premier album tant cela manquait de fluidité entre les différentes intrigues ( la formation de Jones, l'épisode d'Alcatraz, l'histoire du capitaine McKaa, et les flash back ponctuant l'album).
Cela se lit, certes, mais sans enthousiasme.
Mais, je serai au rendez-vous pour le tome 2, cela va sans dire (c'est mon côté complétiste!)
Un peu déçu par cette BD car j'aime bien Mitric pour ses différents scenarios mais ici ce n'est pas enthousiasment et les dessins n'apportent rien , trop mangas dans le genre , dommage
Cette Bd relatant la vie d 'ADN est intéressante à suivre mais avec le recit de l'auteur du livre non par ADN on ne voit que d'un coté et on n'est pas assez sur sa vie et son expérience de voyage , dommage car les dessins soit en couleur et en noir et blanc sont parfaits , à lire pour la biographie d'une femme surprenante
Une bd passionnante bourrée de détails, bien dessinée, bien scénarisée, qui jette un nouvel éclairage sur la réalisation d'un film dont on croyait tout savoir. Indispensable et inattendu.
Vivement le tome 2 !
Suis-je trop vieux pour comprendre l'album?...Ô vieillesse ennemie! N'ai-je donc tant vécu que pour cette album très décevant! Que pour voir un jour flétrir tant de lauriers? (adapté de Corneille monologue de Don Diègue dans le Cid)
Même si le titre semble indiquer que le récit va se concentrer autour du personnage de Cyparis, unique rescapé de la catastrophe de 1902, l'auteur s'attache davantage à celle-ci elle même, démontrant comment l'éruption la plus meurtrière du XXème siecle a été mal appréhendée. Il nous dresse aussi une galerie de personnages, de mentalités, de décors, de costumes justes et variés qui nous émerge dans la société martiniquaise de ce début de siècle. Le sujet est parfaitement maîtrisé, documenté et il n'en fallait pas moins pour suivre la chronique d'une catastrophe annoncée. Je l'ai relu avec plaisir.
Même si le titre semble indiquer que le récit va se concentrer autour du personnage de Cyparis, unique rescapé de la catastrophe de 1902, l'auteur s'attache davantage à celle-ci elle même, démontrant comment l'éruption la plus meurtrière du XXème siecle
Je pense que c'est l'album de la série à ne pas négliger. On en apprend beaucoup sur le Royaume et sur certains personnages, le tout avec humour comme toujours, mais cette fois-ci avec une certaine tension dramatique qui réhausse indubitablement l'ensemble.
Après voir lu cet album, on peut trouver les deux derniers (6 et 7) pas vraiment indispensables pour le coup.
Beaucoup de rues ou de places porte son nom en France. Il faut dire qu’il a été surnommé Le père la victoire suite à son mandat en tant que président du conseil pendant la Première Guerre Mondiale où il s’est démené pour le pays. Il a notamment soutenu le Maréchal Joffre pour un poste unifié au niveau des armées permettant une meilleure coordination entre les généraux.
Il a été un homme sans concession qu’on a surnommé également l’incorruptible mais on le connaît surtout avec le surnom « le tigre ». Bref, il donne des coups de griffe. Il a été le grand partisan d’une victoire totale sur l’Allemagne en n’hésitant d’ailleurs pas à sacrifier des hommes. La guerre aurait pu sans doute se terminer avant. Pour autant, c’est son dynamisme qui a permis à la France d’éviter une défaite alors que l’ombre de celle-ci planait encore en novembre 1917.
Par ailleurs, il est également connu comme le créateur de brigades policières afin de maintenir l’ordre mais également pour un combat dénonçant le colonialisme. Il se montrera plutôt sensible à la question sociale (n’oublions pas que c’est un radical de gauche républicaine).
C’est lui qui est à l’origine d’une intransigeance concernant les sanctions infligées à l’Allemagne ce qui précipitera le pays dans les mains d’un homme providentiel avec un fort esprit de revanche. On connait la suite. Parfois, il s’agit de bien réussir la paix pour éviter une future guerre encore plus dévastatrice.
A noter qu’au sortir de la guerre, Clémenceau perdra l’élection présidentielle de 1920 ce qui le marqua assez fortement au point qu’il se retire de la vie politique. C’est cette période qui est explorée dans cette BD car sans doute la moins connue sur cet homme illustre qui a marqué l’Histoire de notre pays.
Comme dit, on va se pencher plutôt sur un évènement de vie privée à savoir sa relation épistolaire avec une alsacienne mère de famille d’une quarantaine d’années. Il s’agit de sa rencontre en 1923 alors qu’il a 82 ans avec Marguerite Baldensberger qui donnera lieu à une correspondance de 668 lettres que se pressera d’ailleurs de publier son descendant à l’attention du grand public. Ces lettres à une amie permettront de découvrir les dernières années de la vie de cet illustre homme.
Cette femme respectable a eu un terrible drame dans sa vie à savoir le suicide par noyade de sa fille ainée alors qu’elle n’avait que 17 ans. On voit alors un visage beaucoup plus humain de cet homme qui n’a pas hésité à faire tomber plusieurs gouvernements de la 3ème République.
J’ai beaucoup aimé cette phrase : il l’a aidé à vivre et elle l’a aidée mourir. On voit bien que la différence d’âge est énorme mais que cela n’empêche pas une véritable relation d’amitié même si de mauvaises langues ont voulu y voir autre chose. A relever la pudeur qui s’est imposé les auteurs afin de ne pas alimenter la polémique autour de ces deux âmes abimées par la vie.
Un mot sur le dessin qui fait dans la clarté et la sobriété ce qui colle parfaitement à ce type de biographe.
Ce personnage radical et rebelle a côtoyé au cours de sa vie de grands noms tels que Gambetta, Zola, Jaurès, Victor Hugo, Foch, Pétain, Poincaré ou encore son ami le peintre impressionniste Claude Monet que l’on verra d’ailleurs dans cette œuvre.
C’est un autre portrait qu’on va dresser de lui sur un homme qu’on ne pouvait classer ni à gauche (du fait de son autoritarisme et de son nationalisme), ni à droite (du fait de son anticléricalisme). Bref, un homme politique unique en son genre auquel cette BD pose un regard plutôt complaisant mais sans doute réaliste. Le grand fauve de la politique reste aujourd’hui encore une référence qui dépasse tous les clivages.
Dernier album de Percevan publié chez Dargaud!
Un énorme potentiel, mais... D'abord, cette idée que Percevan se fasse voler son temps -- Percevan passe d'un moment de la journée à un autre sans avoir vécu le temps qui s'est écoulé -- est superbe. On vient toujours me chercher quand on joue avec le temporel. Personne ne sait pourquoi Percevan se fait voler son temps -- le mystère intrigue. Ensuite, il y a une sorte d'ambiance "polar", si on veut, qui place un traître parmi les magiciens, mais ni les personnages ni le lecteur ne savent qui est le traître. Ce sont vraiment d'excellentes idées qui auraient pu faire de cet album l'un des meilleurs de la série.
Hélas, si seulement l'histoire avait été séparée en diptyque, on aurait peut-être eu plus de temps pour développer... Après le début de l'histoire, ce concept de temps perdu est complètement abandonné. Sinon, la naïveté de Sharlaan continue d'être navrante. Comment un magicien tel que lui peut-il sans cesse se laisser prendre aussi facilement? Il y a d'ailleurs beaucoup de développements qui sont causés par des actions ou des décisions de nos personnages qui sont beaucoup trop douteuses. Léturgie emprunte trop de raccourcis faciles pour faire avancer le récit.
La révélation du grand méchant est aussi décevante. Ni l'identité du voleur de temps ni ses raisons ne sont convaincantes. Faire des liens avec des histoires antérieures peut être intéressant, mais il faut que ce soit bien fait. Quand ça devient trop fréquent (dans plusieurs albums) et qu'on nous renvoie sans cesse à d'anciens albums comme ça, on a un peu l'impression de se faire mener en bateau. Enfin, donner à Guimly le clou du spectacle, non merci.
Un autre de ces Percevan qui aurait pu être fantastique, mais il faudrait que Léturgie et Luguy songent à faire passer Percevan à l'âge adulte...
(À noter que je possède également un album noté "Première édition" mais qui ne contient PAS les pages inversées. Probablement une réimpression non datée?)
Tout a globlement été dit dans les autres avis.
J'ai juste envie d'ajouter que la justesse de cet album réside aussi dans la capacité des auteurs à la fois de nous montrer l'horreur de la situation (toujours d'actualité dans certains endroits de notre planète?...) et en même temps de nous emmener dans une forme de poésie car tout n'est pas totalement "noir" dans cette histoire.
Truculent. Savoureux. Jouissif. Délicieusement immoral parfois. Ayroles nous gratifie de nouveau d'un de ces contes iconoclastes dont il semble détenir le secret, sous une forme narrative inhabituelle et fort bien venue. À lire pour découvrir, à relire pour savourer. Le dessin est à la hauteur (je ne connaissais pas cet illustrateur), soigné, d'une facture classique, bourré de détails, et épouse fort bien le style et l'époque, au point d'apparaitre comme une évidence. Saluons aussi l'éditeur qui a choisi de faire de cet ouvrage un bien bel objet de bibliothèque.
Gageons que cette histoire, annoncée comme une trilogie, saura m'enchanter jusqu'au bout et certainement me rester en mémoire !
Le scénario a perdu son mordant. Le dessin est moins inspiré. On arrive à la fin de l'album en se demandant si l'intrigue a vraiment avancé...
Moins prenant que le premier tome. L'histoire est gentillette, "facile", pleine de bons sentiments et assez convenue, mais se laisse tout de même lire avec beaucoup de plaisir.
L'intérêt pour moi vient surtout du dessin, toujours aussi extraordinaire. les images grand format des rues et monuments de Bruxelles par exemple sont tout simplement à couper le souffle ! On pourrait presque entendre Jacques Brel chanter : "C'était au temps où Bruxelles rêvait, c'était au temps où Bruxelles brusselait !" ...
Bien aimé cette aventure.
Non seulement, on fait la découverte de Champignac, du comte et de tous les habitants, mais il y a un côté léger et réjouissant dans cette histoire.
Peu de mystère puisqu’on sait tous qui est le sorcier avant d’avoir ouvert le livre, mais une aventure qui se déroule avec dynamisme et logique.
S’il semble y avoir plusieurs histoires (les mystères à Champignac et qui est le sorcier, le X1 et les résultats sportifs, les gangsters), tout se lie plutôt bien et s’enchaîne de façon fluide, avec humour et entrain.
Allez, on va pas dire que c’est super moral à notre époque, ce dopage qui ne semble gêner personne, mais on s’en fiche : il y a beaucoup d’imagination dans les possibilités des champignons, un poil d’humanité autour du manouche et de bonnes scènes dans des dessins super dynamiques qui font qu’on ne voit pas les pages défiler.
Comme d’hab’ avec Edika, je me navre plus que je ne me marre… Mais il y a une ou deux histoires sympa.
Editions Audie – 1
Le genre typique d’histoires que je n’aime pas chez Edika, il n’y a aucun sens, pas de trame, du nawak par-dessus la jambe histoire de dessiner des gugusses, pas de début, de fin, de l’absurde mais sans fond.
La chorale « à cœur joie » - 2
De l’absurde avec un poil plus de sens mais guère plus et, surtout, le second truc que j’aime moyennement chez l’auteur, ce côté répétitif. Des fois, ça marche bien, là, c’est juste long.
Interférence – 3,5
Du classique de l’auteur, là encore, qui mêle absurde SF et réalité de l’auteur. Et ça marche plutôt bien, cette mise en abyme !
Golf ! – 4
Voilà, typiquement une histoire que je trouve réussie et qui, pourtant, utilise tous les travers d’Edika ! On a une histoire répétitive au possible (comme la chorale) avec une fin facile qui ne sert à rien pour ne pas chercher une fin… Et ça marche, parce que c’est progressif et varié, c’est drôle, la chute nawak tombe à pic parce qu’elle est possible et en devient efficace… Bref, c’est pour ce genre d’histoire que je me force à lire Edika, parce que ça arrive une fois de temps en temps.
Une famille surdouée – 2,5
Ni bon (pas de situations particulièrement cocasse, de trucs délirants) ni mauvais (quelques scènes variées, des détails dans le dessin en plus du texte)… Une histoire qui m’indiffère.
Express Paris-Nice – 3
Comique de répétition (hop, je prends une idée et je la répète 10 fois) pas franchement légère qui a l’avantage d’une montée en puissance dans le délire.
J'ai adoré ce récit assez originale qui nous présente notre planète des siècles après où les insectes règnent en maître. Ce n'est pas dit expressément mais on comprend que les dieux étaient les hommes. Le plastique reste le vestige de cette civilisation qui a fini par disparaître à cause de la pollution.
On se rend compte également que le royaume des insectes se comportent finalement de la même façon que la race humaine en privilégiant le pouvoir et les différences de traitement dans la société profondément divisée. Coccinelles, papillons, fourmis ou abeilles dirigent le monde en pourchassant les insectes dits nuisibles.
J'ai bien aimé le début avec l'épisode de la grande prêtresse qui essayent de délivrer un message positif à ses élèves remplis de tolérance. Malheureusement, parfois on n'apprend pas. Cela va vite se transformer en chasse à la vermine et notamment au puceron. Heureusement qu'il y a une mante-religieuse assez courageuse et audacieuse ce qui change de l'image habituel de cet insecte.
Un mot tout de même sur le dessin de Sibargneux Nicolas dont c'est la première BD pour dire qu'il ne s'en sort pas aussi mal que cela. C'est même assez bien.
C'est une belle aventure qui pose pas mal de question et de réflexion sur l'avenir de notre monde. A découvrir pour son originalité mais également pour la richesse de cet univers qui ressemble étrangement au nôtre malgré les millénaires qui les séparent. Certes, après la planète des singes, voilà la planète aux insectes.
Un chef-d'oeuvre au niveau de l'écriture. 56 pages qui nous plongent au coeur des secrets d'Etat de notre pays. La France et ses grosses entreprises ont des choses à se reprocher et qu'on ne nous parle pas de "complotisme" ! Les auteurs montrent aussi l'intensité des procès et l'ingéniosité des avocats pour défendre leur cause. Ce qui est admirable aussi dans cette ultime aventure de Léopold Sully-Darmon, c'est l'éclairage sur le gouvernement de Saddam Hussein et le parti Baas. À rebours des traditionnelles accusations de despotisme et de dictature, les témoignages de Leïla Al-Hamdani sont édifiants. C'est en réformateur et en artisan d'une vie meilleure qu'est présentée Saddam Hussein. Bien sur, des faits comme le bombardement des opposants kurdes sont indiqués mais la question de l'Irak et de son ancien dirigeant est habilement reformulée. Tous les personnages sont bien écrits ; je vois très peu de maladresses, tant dans les dialogues que dans les caractères des protagonistes de cette aventure. Pour finir, j'évoquerai le dessin. Frédéric Volante rend très bien les expressions, les regards. Il est dommage - en revanche - que les décors (immeubles, rues, végétation...) soient si peu travaillés, si peu riches. Les fenêtres des immeubles devraient être tracés à la règle. On dirait que le dessinateur veut aller au plus vite et se concentrer sur les visages, les regards. Dommage car l'ensemble aurait pu être magnifique... J'ai quand même retenu quelques cases très belles : 1 (page 4), 1 (page 20), 5 (page 20), 8 et 9 (page 20), 9 (page 41), 4 (page 45), 10 (page 47), 9 (page 49), 5 (page 49), 4 (page 55) et toute la planche 56.
Belle trilogie, je la recommande à tous. Longue vie à Maître Léopold Sully-Darmon !
Quelle aventure ! Un vrai suspense mais surtout plein d'idées sympas de la part d'André-Paul Duchâteau. Découper l'histoire en sous chapitre caractérise bien les différentes protagonistes. Cette aventure éclaire les stars françaises de l'époque, celles du cinéma. On trouve Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo mais aussi - j'en suis convaincu - Michel Constantin incarnant Schwartz. Dans cette aventure, j'ai trouvé Nadine légèrement changée, avec un visage et une coiffure plus femme. Il est amusant de voir Tibet la faisant ressembler à Brigitte Bardot (case 5 page 72 vs case 5 page 73, Intégrale du Lombard). Les dessins de Tibet sont impressionnants, une nouvelle fois. J'ai beaucoup aimé les cases relatives à la banlieue, en particulier avec le brouillard qui la recouvre. Tibet, tout comme Maurice Tillieux, ne sont jamais aussi forts que quand ils représentent notre cher Paris et sa banlieue...
L'histoire est captivante et les personnages hauts en couleurs ! Mentions spéciales pour Romain Molitor et Edith...
La case n° 7 page 80 est pour moi la plus belle vue jusqu'à présent. Elle est magnifique.
Voici quelques autres merveilles de cette aventure : 1 (page 64) / 4 et 5 (page 69) / 1 (page 73) / 4 (page 84) / 9 (page 86) / 3, 4 et 5 (page 88) / 3 (page 89) / 10 (page 94) / 3, 4 et 6 (page 95) / 3 et 9 (page 96) / 2 et 4 (page 97).
Enfin, pour finir, André-Paul Duchâteau rend hommage à Hergé avec les masques des 3 malfrats, grimés en inspecteurs Dupond-t et Capitaine Haddock ! La bande-dessinée franco-belge est une grande (et belle) famille...
Un chef-d'oeuvre. Oh bien sur, c'est violent mais pas plus qu'un film de Scorcese ou de Palma. Et quelle merveille graphique ! Marc Bourgne et Eillam éblouissent nos yeux avec les paysages japonais. Tokyo est très bien rendu et la compagnie japonaise aussi (cases 5 et 7, page 11 / 6 page 16 / 8 page 17 / 9 page 18-19 / 5 page 21 / 1 page 22 / 1 page 29). Très belle utilisation de la couleur assistée par ordinateur (case 1 page 6 et 9 page 18-19). Après donc l'Alaska, Marc Bourgne (ici avec Eillam) nous illustre à merveille une autre partie du monde : le Japon !
L'histoire monte crescendo. Pour ma part, je pense avoir découvert l'identité du père de l'enfant que portait Susan Lincoln. Le tome 6 devrait nous apprendre pourquoi celui qui est derrière tout cela veut laisser Frank Lincoln en vie... J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Ryoko Mihara, belle et courageuse. Elle a illuminé cette aventure !
Ce chat véhicule toujours quelques réflexions bien senties sur la nature humaine et les religions. Le nouvel opus est de plus assez intéressant historiquement.
Mais il est bien loin le soin graphique et l'inventivité des premiers tomes. Joann Sfar, peut-être submergé par ses innombrables projets, semble avoir décidé une fois pour toutes que le dessin était le cadet de ses soucis. Dommage, la BD c'est souvent un équilibre entre le texte et le dessin ; ici, l'un arrive à gâcher l'intérêt que j'aurais pu avoir pour l'autre.
J'avoue avoir eu du mail à suivre le cours de l'histoire. entre les dialogues et les extraits de lettre, pas toujours simple de faire le lien et de comprendre l'enchainement. Dommage car je trouvais l'idée originale, peut-être est-ce moi que ne suis pas cablé pour ce type de narration :)
Une femme qui porte une étoile de shérif, on pourrait la croire sur parole. Cependant, dans le milieu typiquement masculin de l’Ouest, on pourrait légitimement se poser des questions.
Je n’ai jamais trop apprécié les récits de cet auteur qui rencontre pourtant un succès d’estime car on reste souvent dans une BD d’atmosphère sans réelle intrigue intéressante. J’ai souvent du mal avec son accroche. Je préfère annoncer la couleur.
En l’occurrence, le récit est particulièrement long pour une action qui fonctionne un peu au ralenti dans une sorte de western huis clos. C’est en effet un auteur qui aime prendre son temps pour installer une intrigue en se concentrant sur l’aspect psychologique de ses personnages si bien trempés.
Ainsi, la relation entre nos eux protagonistes dans ce village abandonné se fera tout en douceur. Il faut apprendre à se connaître avant le passage à l’action.
Les décors seront composés principalement de paysages enneigés car on est en plein cœur de l’hiver près de la frontière canadienne. Le froid domine ce qui se ressent dans le graphisme d’Anthony Pastor toujours aussi impeccable. Les couleurs sont par exemple glaciales.
Il est question de la rencontre entre deux fugitifs de sexe opposés qui essayent d’échapper à la justice en unissant leur force. Cela va se transformer en un véritable carnage. Cependant, l’amour va donner des ailes.
Pour autant, cette justice qui se veut implacable n’est pas forcément juste et n’est pas servi par de bons justiciers bien au contraire. Bref, la moralité est que l’habit ne fait pas le moine tout comme le fait de porter un insigne de shérif.
Le passé de ces deux protagonistes va ressurgir par touche et notamment dans des cauchemars qui seront remontés de façon graphique avec une touche d’originalité. Bref, cela fonctionne.
Curieusement, alors que je ne suis pas fan de cet auteur, j’ai plutôt aimé et surtout la fin qui m’a apporté réelle satisfaction. Une fois n’est cependant pas coutume.
dessin touffus et parfois illisible, histoire sans grand intérêt, du vu et du revu, le style est peu agréable, bon, j'en resterai au numéro 1, pour ultrafan de post apocalyptique !
Le début de l'histoire est très bien, avec ce roi qui veut briser cette tradition de sacrifices qu'il croit barbare et sans fondements, mais le développement du récit par la suite m'a semblé lacunaire.
D'abord, le récit a repris un peu de loufoquerie par rapport au dernier tome, avec beaucoup de déprime par rapport aux fèves au lard et Guimly qui assomme un soldat... Même plus tard, un homme gigantesque répond à Percevan : "Je pourrais t'écraser d'un seul coup!!! Mais je suis le fils d'Eliandysse et te combattre n'est pas digne de mon rang..." Et il s'en va, alors que Percevan est sur le point de tout gâcher! Allons, ce n'est pas sérieux...
J'ai aussi trouvé la fin prévisible quant à la véritable identité d'Éliandysse (on a déjà vu ça ailleurs). Même la libération d'un personnage par Kervin m'a semblé beaucoup trop facile comme ça à la dernière minute.
Un tome qui aurait pu être beaucoup mieux mais qui ultimement déçoit.
Comme beaucoup de comics, j’ai un sentiment de petit gâchis et d’inachevé à la fin. Il y a tout ce qu’il faut, niveau idées et scénario, dessins… mais ça manque de développement et de profondeur
Plutôt mauvais dans l'ensemble.
À la fin du deuxième tome, François Schuiten mentionne que pour que l'histoire soit adaptée en dessin animé, il fallait l'aide d'un "script doctor", et on peut comprendre pourquoi! Dès le début, j'ai trouvé les dialogues artificiels, mécaniques, irréalistes -- je n'ai pas du tout aimé.
Voici deux exemples :
John Greyford, un scientifique océanographe, découvre une sorte de crabe géant échoué sur une plage. "Incroyable! Tout bonnement fascinant!" En l'examinant, il y découvre en plus une femme vivante à l'intérieur. Est-ce assez pour rendre l'incrédule crédule, vous pensez? Quelques pages plus loin, un ancien marin lui raconte l'histoire d'une baleine géante... Réaction de notre cher John?
- Lieutenant O'Bryan! Vous n'êtes pas en train de me dire que vous avez cru à cette faribole de marin ivre? [...] Ha! Ha! Ha! Mais ce n'est pas possible, voyons!!! Personne n'a jamais prouvé l'existence de ce léviathan d'opérette! Et je m'y connais : la cryptozoologie marine, c'est ma spécialité...!"
Dit-il, alors qu'il tient dans ses bras une femme sortie tout droit d'un crabe géant!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce genre de réaction n'a aucun sens pour moi.
Autre exemple, Aquarica (c'est le nom de la fille) creuse dans le sable d'une île sur laquelle elle se trouve. Pourquoi? Pour toucher la baleine qui s'y trouverait en dessous. Quand elle se fait dire que ce n'est qu'une île, un continent, qu'il n'y a pas de baleine sous l'île, elle répond : "S'il n'y avait pas de grandes baleines sous les îles, alors les îles s'enfonceraient dans la mer!!!"
Quelques pages plus loin, en expliquant aux marins d'où elle vient, elle dit : "Chez moi, c'est comme une île, mais ce n'est pas une île... C'est une baleine, grande comme une île..."
??????????????????? Mais... mais... je croyais que tu croyais que toutes les îles étaient des baleines... HEIN!?!?
Script doctor, à l'aide!! De toute façon, même si vous essayiez de rationaliser ces dialogues, en me disant par exemple qu'elle fait une différence entre les baleines sous les îles et les îles-baleines, ça n'aurait pas beaucoup plus de sens.. Le deuxième tome n'est pas bien mieux et contient tout autant de personnages caricaturaux et de dialogues douteux. Quant aux dessins, gros bof pour moi.
Malgré le thème, cette histoire manque de complexité et de personnages développés.
Simple, clair, humain, page-turner, bref formidable... jusqu'à une fin catastrophique. Il manque carrément la résolution de la grande question lancée au début. Hyper décevant.
J'ai hésité pour la note entre 4 et 5. Il faut à tout amateur de BD un Mattotti dans sa bibliothèque. C'est indispensable. Celui-là ou un autre, mais celui-là est quand même somptueux. Le dessin et le texte racontent chacun à leurs manières l'histoire d'une dérive et d'une reconstruction d'un homme dont la femme souhaitait un enfant.
Le vide, l'angoisse puis la quête sont merveilleusement illustrées. Les couleurs, les paraboles graphiques sont superbes. 2 cases par pages le texte en haut, des bulles telle est la construction de ce récit.
C'est beau et touchant dans un univers poignant.
Ma jeunesse, donc très bien! J'ai relu avec plaisir ce livre composé de 11 histoires différentes mais toujours absurdes et pourtant tellement humaines. Le dessin en noir et blanc est somptueux.
Est-ce que ce type de BD date? C'est sur, nous sommes loin du roman graphique. Mais justement peut être qu’aujourd’hui il y a un peu trop de romans graphiques. Lire autre chose est salutaire.
En février 1778, le Roi Louis XVI et son ministre Vergennes signent un traité d'alliance avec les 13 colonies américaines qui rejettent la tutelle anglaise. Ils ouvrent ainsi la route qui, à travers l'Atlantique, va conduire à la victoire franco-américaine de Yorktown le 19 octobre 1781. L'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, proclamée cinq ans plus tôt, devient réalité : une nation appelée à un grand destin entre dans l'histoire du monde.