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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71342 avis postés dans la bedetheque
    Eotran Le 14/04/2023 à 13:50:41
    Merlin - La quête de l'épée - Tome 4 - Mureas

    Les qualités présentes depuis le début de l'histoire se retrouvent également repris dans ce tome.
    Si la narration devient de plus claire et évidente, on peut dire que l'auteur a pris un grand détour dans son scénario. Ce n'est qu'à la fin de l'avant dernier tome que nous nous intéressons (enfin) à la quête de l'épée ! J'imagine que le titre était plus accrocheur que s'il devait résumer les 4 premiers tomes.

    Erik67 Le 14/04/2023 à 10:11:00
    VilleVermine - Tome 1 - 1/2 : L'homme aux babioles

    Il va falloir s'accrocher un peu dans ce polar futuriste où notre héros ne fait que de causer avec des objets courants. Cela part de la poubelle, à la radio, l'ampoule électrique ou la chaise. Bref, nous devons être dans l'acceptation et faire comme si c'était normal pour entrer en communion avec le personnage principal qui est détective de profession. Pas facile.

    Cette cité est appelée ville vermine car elle est grise et dangereuse avec des personnages pour le moins inquiétants. On sera assez vite happée par l'action même si on arrive à en deviner les aboutissants. Je crois que l'accent est surtout mis sur cet univers urbain un peu spécial où les insectes grouillent.

    La moralité est mise sur la personnalisation des objets du quotidien qu'il ne faut pas jeter mais réparer si possible car ils ont une âme. Ils vont d'ailleurs aider notre anti-héros dans son enquête sur la disparition d'une jeune femme destinée à une carrière de chanteuse et qui est la fille de la reine des bas-fond de la ville.

    Un mot sur le dessin aux consonances moderne et urbaine qui tranche un peu avec la poésie de cette série qui peut se dégager par moment au-delà de toutes les extravagances. Le découpage est dynamique ce qui concourt à une lecture fluide notamment dans les scènes d'action et de combat.

    Je ne suis généralement pas fan de ce type de lecture mais je dois dire que c'est plutôt bien construit une fois qu'on aura avaler une grosse couleuvre. A voir si toute cette singularité de l’œuvre tente d'autres lecteurs. Le prix Fauve polar à Angoulême en 2019 ce qui constitue quand même une bonne référence.

    Eotran Le 13/04/2023 à 19:13:10
    Merlin - La quête de l'épée - Tome 3 - Swerg le maudit

    La qualité graphique est toujours au rendez-vous et la narration devient de plus en plus plaisante.
    Les auteurs nous emmènent dans une quêtes bien mystérieuse, où la finalité a du mal à transparaitre.

    Nattorres68 Le 13/04/2023 à 14:04:00
    Devil's Reign - Tome 1 - Volume 1/3

    Ayant beaucoup aimé le run de Chip Zdarsky sur Daredevil, je me suis naturellement plongé dans ce crossover.
    Sans être inintéressante, l’intrigue de Devil’s Reign se rapproche beaucoup trop de Civil War (ce qui donne inévitablement ce sentiment de déjà vu). Au-delà de ça, on se laisse facilement porter par les excellents dessins de Marco Checchetto qui sont absolument délicieux.

    Attention au gros point négatif de ce comics : les tie-in. À mon sens, c’est vraiment le fléau des comics d’aujourd’hui. Pourquoi les events sont toujours accompagnés de tie-in, tous plus inintéressants les uns que les autres ? J’aurais tellement préféré avoir uniquement le récit principal en moins de volumes… Seul le tie-in Woman without fear (centré sur Elektra) tire son épingle du jeu.

    J’attend beaucoup mieux pour la suite, moins de tie-in de remplissage et davantage d’originalité dans l’écriture de ce crossover.

    PS : Pitié, Panini relisez-vous ! Les erreurs de traduction sont nombreuses et l’inversion des bulles de texte est une honte. (5ème page du #2)

    ayeaye Le 13/04/2023 à 13:42:49

    Une édition illustrée des éditions D. Maghen. Un livre avec dos toilé de 300 pages et qui ne pèse pas trois tonnes dans les mains, tel l'Ile au Trésor du même éditeur. Les illustrations sont magnifiques, avec des couleurs parfaites, une vraie réussite (dessins repris pour le plupart (ou tous ?) de l'adaptation BD de Corominas).
    Le livre, lui, je l'avais lu il y a des années, et j'ai eu plaisir à le retrouver dans une "nouvelle traduction", nous dit la couverture.
    Le seul "reproche" qu'on pourrait lui faire, ce sont les notes en fin de volume qui sont certes utiles pour certains mots ou références, mais qui m'ont parues bizarres pour certains autres mots. Exemples : fragrance, morbide, conjectures, ou Dandy. D'accord, pas des mots qu'on utilise forcément tous les jours dans les soirées mondaines, mais quand même ! Le livre ne s'adresse pas à des collégiens pré-ados. Ou alors, les lecteurs de BD (à qui s'adresse en premier lieu cette version) seraient tous à moitié illettrés ??

    clemlal5 Le 13/04/2023 à 10:17:14

    Je mets 4/5 mais je suis plutôt dans le 3,5. Nos goûts sont plutôt diversifiés en BD. Lorsque j'ai vu la couverture sur les présentoirs, je n'ai pu m'empêcher de penser au dessin de Barbucci dans les soeurs Gremillet (grands yeux, visages ronds...). Ma femme aime beaucoup l'univers de Barbucci et je me suis dit pourquoi pas. Le dessin est en effet, tout au long du récit, agréable, léger et frais. Le scénario quant à lui n'est pas très surprenant, la couverture et le titre donnaient un bon aperçu ce que qu'on pouvait trouver à l'intérieur. Sauf que je suis un adulte avec ma propre compréhension des évènements qui se déroulent au Proche-Orient. Si on prend la posture d'un enfant, le livre devient beaucoup plus intéressant car il permet de suivre plusieurs adolescent(e)s avec leurs aspirations, leurs réalités, les pressions sociales. Cela pourrait questionner justement nos enfants sur les tensions géopolitiques qui existent sur terre par les yeux d'autres enfants qui les vivent. En cela, le récit devient beaucoup plus pertinent. En somme, je dirais qu'un adulte y perdra un peu son temps mais que c'est un récit tout à fait adapté et intéressant pour des enfants dans la tranche d'âge 9-15 ans.

    clemlal5 Le 13/04/2023 à 10:04:29

    C'est effectivement le récit de l'entremêlement de l'art et du pouvoir mais c'est aussi l'enchevêtrement de récits de vie dans un pays autoritaire. Le graphisme est très agréable, très doux et correspond bien à l'ambiance que l'on ressent à Cuba. Pour ceux qui ont déjà eu la chance de voyager à Cuba, ça rappelle des souvenirs car le Cuba d'il y a quelques décennies n'a pas tellement changé. Bref, c'est un livre agréable, une belle découverte

    philcrepey Le 13/04/2023 à 08:44:35
    Buck Danny « Origines » - Tome 2 - Le fils du Viking noir

    Verra t on bientôt un Tomcat surgir du futur pour venir chatier les vilains japonais ? Impossible , ça a déjà été fait dans le film "Nimitz retour vers l'enfer" .... mais là on en est pas loin il me semble.... Après plusieurs belles erreurs historiques relevées dans le T1 , nous voyons ici un avion japonais Nakajima "Gekko" équipé d'un radar FD-2 (c'est pas moi qui le dit c'est un des pilotes du Catalina) essayer d'envoyer l'ami Buck ad-patres. Le souci c'est que l'action se situe en mars/avril 43 ... et que ce radar FD-2 a été mis en service (selon la page consacrée aux radars japonais sur Wikipedia) en Aout 44 .
    Autre souci de détail cette fois : le coloriste serait il fâché avec la couleur grise ? Parce que les P-38 qui interviennent contre Yamamoto présentent (sauf 1 en bas de la p30) un camouflage "olive drab 43" en "wrap-around" (= sur tout l'appareil) alors que les surfaces inférieures devraient être "neutral grey" ... Mais c'est pas grave puisque les Betty qui vont être abattus présentent eux aussi ce camouflage vert intégral tout à fait inexact (le vert est de plus beaucoup trop clair....) .
    Enfin dernier clin d'oeil au "réalisme" un peu raté : page 41 "Laguardia Airport 29 avril 1943" "Brrr" nous dit Buck "moins trois degrés" ....admettons déjà que l'info soit exacte . Mais apparemment il est le seul à être au courant puisque toutes les dames présentes dans ce grand hall d'aéroport ont sorti leurs belles robes à manches courtes ... voire quasiment sans manches pour la plus visible d'entre elles !
    Pour le reste , le dessin s'améliore mais le tronçonnage de l'histoire avec 50% de flash-backs ne fait que cacher un scénario insuffisant qui est dilué de cette façon.
    Pas vraiment une réussite donc ...

    PS : encore 2 bourdes faciles à éviter : Jack Kennedy écrit à Buck que son bateau le PT109 a été coulé (Aout 43) et que lui même a été finalement secouru ... mais il a posté son courrier en 1942 , cachet de la poste US faisant foi !!
    Quant aux soldats français courant hors de leur tranchée p46 , ils contournent un char très clairement anglais échoué là . Les deux armées ont elle vraiment mélangé leurs unités et matériels à ce point ?

    Erik67 Le 13/04/2023 à 08:20:41

    Le cadre est celui du milieu du jazz dans les cabarets de la Nouvelle-Orléans. Le fils d'une prostituée va faire une rencontre qui va changer sa vie : celle de la musique au travers un instrument à savoir la trompette.

    Il est en quête de liberté dans une Amérique ségrégationniste. Il va devoir affronter des épreuves difficiles entre la pauvreté, le racisme et le destin. On a véritablement de la peine pour ce jeune garçon qui tente de sortir sa mère du fond du trou.

    C'est encore une BD qui utilise l'anthropomorphisme pour représenter des êtres humains de couleur noir. Fort heureusement, cela se fera dans la subtilité quant au choix des animaux.

    Je n'ai pas trop aimé le trait graphique que je trouve trop diffus et pas assez précis. Cela donne tout de même un aspect qui rappelle les premiers dessins animés de Walt Disney des années 30 avec Mickey.

    Au passage, il y aura la rencontre de notre petit héros avec Joe Oliver, dit « King », qui était un célèbre cornettiste et compositeur américain de jazz, fondateur et chef d'orchestre du Créole Jazz Band.

    On s’aperçoit que des groupes de musiciens blancs interprétant du jazz reproduisaient des sons entendues dans ces cabarets pour en faire des disques vendus à des milliers d'exemplaires. Bref, des pillards de morceaux ! Il faut dire qu'en ces temps-là, aucune compagnie ne voulait enregistrer avec des musiciens noirs malgré leur talent indéniable.

    J'ignorais totalement qui était Satchmo ou du moins qui il allait devenir sous un autre nom bien plus célèbre. Cela me fait dire qu'il faut parfois faire de bonnes rencontres, persévérer, ne jamais abandonner ses rêves car parfois ils peuvent se réaliser.

    Bref, ce titre est finalement une assez bonne surprise.

    BudGuy Le 12/04/2023 à 21:32:02
    Back to Perdition - Tome 2 - Tome 2

    Un diptyque qui porte très bien son nom: 'Back to Perdition' et effectivement le lecteur va plonger dans les eaux troubles avec une histoire bien sordide à souhait.

    Angie et Mayaw s'aiment. La première est la fille d'un propriétaire-éleveur blanc de crocodiles, tandis que le second est un aborigène effectuant le travail d'esclave pour le père d'Angie. Après la découverte de cette liaison cachée, les deux amants vont essayer de fuir le racisme, la ségrégation, la violence et la soif de vengeance paternelle.

    C'est une œuvre qui ne laissera absolument pas indifférent qui que ce soit tant elle est d'une noirceur abyssale et sans concession. Ici, tous les personnages vont en prendre plein la figure tant psychologiquement que physiquement.
    L'histoire qui s'apparente sur une grande partie à une traque, emprunte les codes de l'horreur pour mieux restituer la sauvagerie humaine. De plus, il se dégage une tension bien palpable accentuée par l'ambiance humide et poisseuse du 'wet' (ouragan australien).

    Les dessins sont magnifiques et sublimes avec de belles compositions de couleurs et lumières, jouant sur le contraste entre le ton sombre pluvieux et le jaune pour le bush.

    Le racisme larvée des Australiens envers les Aborigènes sera exacerbé via un langage grossier et des insultes en tout genre (il y en a même un peu trop). Le racisme de certains Aborigènes envers Angie et Mayaw sera également mis en avant, apportant de la nuance.

    Une plongée en enfer impitoyable et violente qui se lit avec délectation et angoisse, néanmoins certains défauts sont à soulever, à commencer par le parallèle peu subtil entre le père et le crocodile coincé dans la mare, le deuxième opus qui tombe dans les délires mystiques et autres rituels aborigènes (c'est un peu le passage obligé quand on traite de ce peuple) et la fin qui m'a laissé dubitatif.

    Une histoire bien noire pour un diptyque d'exception.

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 21:17:20
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 13 - Les p'tits Schtroumpfs

    Un album entièrement écrit et dessiné par Peyo, riche en péripéties. On se rend compte à quel point c'était un créateur de talent et un raconteur hors norme. Qu'écrire si ce n'est qu'un pur régal : les fans apprécieront !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 20:35:05
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 12 - Salade de Schtroumpfs

    Un bon album. Décidément les scénaristes ont des idées originales pour leurs histoires et celle-ci malgré ses airs ridicules s'avère réussie. Excellents graphismes à l'appui !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 19:55:47
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 11 - Les schtroumpfs noirs

    Chronologiquement, il s'agit de la première apparition des petits bonhommes bleus et c'est une réussite : l'histoire est simple sans être simpliste et fournit assez d'action tout en étant drôle et palpitante. A lire absolument !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 18:41:47
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 10 - Le Schtroumpf reporter

    J'adore cette histoire. Le scénario réserve son lot de surprises et on est vraiment pris de la première à la dernière page. La relève de Peyo est assurée avec talent et la continuation des aventures des Schtroumpfs fait plaisir à lire et à voir !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 17:54:20
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 9 - Le Schtroumpf financier

    Comment la cupidité et l'appât du gain peut gâcher la vie : voilà ce qu'on pourrait apprendre de cet album, plein de bon sens et riche en situations cocasses. Une aventure bien écrite et bien dessinée. A lire absolument !

    bd91130 Le 12/04/2023 à 17:29:02
    Banjo (Nègre) - Tome 1 - Le Cimetière de Sad Hill

    Une petite trilogie bien sympa découverte sur le stand auteur d'un festival BD. Des scénarios qui tiennent la route, même si le côté uchronie aurait pu être un peu plus exploité. Et une technique de dessin numérique qui se prête totalement aux décors et paysages, un peu moins aux personnages qui souffrent parfois de quelques approximations.
    Vaut le détour !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 17:12:07
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 8 - Les Schtroumpfs olympiques

    Un album qui réunit à lui-seul l'esprit de la série. C'est très drôle et vraiment bien dessiné. On en peut que devenir fan de ces petits bonhommes espiègles et toujours plein d'énergie. Pour tous les âges !

    ClarkBD Le 12/04/2023 à 16:08:19
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 7 - La soupe aux Schtroumpfs

    Le personnage de Grossbouf apparaît dans la série : s'il est enjoué et pas très malin, il s'avère quand même très drôle. Un bon opus. Les dessins de Peyo sont épatants. Un très bon album !

    Sunderclock Le 12/04/2023 à 13:58:07
    Donjon Zénith - Tome 10 - Formule incantatoire

    Fainéantise et fan service: une belle couverture et c'est tout ce qu'il y aura de positif. Aucune ambition, elfes en cartons qui puent le manque d'idées mais bon, il faut bien vendre sa soupe aux fans selon la formule Marvin+Herbert = $$. La fin a cependant un peu d'intérêt pour les explications qu'elle apporte sur l'univers de Crépuscule.

    franp Le 12/04/2023 à 10:48:53
    Jacques Gipar (Une aventure de) - Tome 10 - Le trésor de Noirmoutier

    Je me prononce sur la série complète qui n'est pas entièrement satisfaisante. Du bon côté, le dessin est net, précis, clair, le scénario compréhensible, l'effort documentaire fructueux, l'époque rendue avec crédibilité - et les vieilles bagnoles, ah, ça vaut le détour rien que pour les vieilles bagnoles. Mais, du mauvais coté, qu'est-ce que c'est répétitif ! Répétitif d'une page à l'autre (enquête, poursuite, enquête, poursuite, enquête, poursuite, rebondissement, poursuite, ... ad nauseam), et répétitif d'une BD à l'autre avec des scénarii très semblables. En bref, on peut lire le premier tome, le dernier, et avoir ainsi pigé le sens de la série sans passer par le reste. Pour amateur de vieille bagnoles seulement ; les autres se lasseront très vite.

    franp Le 12/04/2023 à 10:10:17
    Les futurs de Liu Cixin - Tome 9 - La Terre transpercée

    Je me prononce sur la série, pour laquelle j'éprouve un double mouvement d'attraction et de répulsion. Attraction d'abord, pour une série qui penche vers la hard-fiction mais sans tomber dans le naturalisme (c'est-à-dire en conservant un souffle épique même si cela nécessite ici ou là quelques transgressions à la raison ou même à la logique interne de certains récits, comme par exemple dans le premier tome, La Terre vagabonde, où une société présentée comme aseptisée de tous sentiments accouche ex-nihilo de sentiments révolutionnaires). Répulsion pour la propagande marxiste, scientiste, athéiste, totalitariste et nationaliste éhontée qui transpire constamment et à grosse gouttes. Ça finit par être indigeste et cela dégrade vertement le plaisir de la série.

    Erik67 Le 12/04/2023 à 08:40:18

    J'aime beaucoup cet auteur Krassinky qui avait signé un remarquable « crépuscule des idiots ». Il continue sur sa lancée avec ce non moins magnifique la fin du monde mais en trinquant. C'est vrai qu'il vaut mieux être d'humeur festive pour ce genre d’événements.

    Le dessin à l'aquarelle reste une pure merveille même s'il y aura moins de décors au profit de ces animaux anthropomorphes. L'action se situe dans la Russie des Tsars de la grande impératrice Catherine en 1774. Bref, le graphisme est avenant et dynamique avec une narration très fluide ce qui procure un plaisir de lecture.

    Il est question de ce fameux astéroïde qui a détruit une bonne partie de la Tunguska dans une gigantesque explosion en Sibérie le 30 juin 1908 pour être précis. On sait que des millions d'arbres ont été calcinée et que fort heureusement la trajectoire a évité une ville ce qui aurait pu être réellement dramatique.

    Pour nos deux héros, il s'agit de sauver la vie de ces autochtones que méprise le pouvoir central pour les envoyer au loin. La Tsarine sera d'ailleurs assez infecte.

    L'atmosphère varie entre légèreté et humour mais parfois drame crucial. Il y a tout un esprit critique derrière qu'il faut savoir analyser au détour de cette lecture parfois truculente.

    Le scénario est aussi classique qu’efficace. Le tout est porté par des personnages assez attachants, chacun dans leur genre.

    Bref, une vraie lecture plaisir qui est hautement recommandable pour découvrir toute la richesse de cet auteur remarquable.

    Arkadi Le 12/04/2023 à 00:22:52

    Parce que la règle est d'adapter toutes les œuvres de Wul, il fallait bien le faire aussi ce roman foireux. Car, oui, si Wul a écrit du chef d'œuvre voir du culte, il a également écrit du tout pourri bancal à outrance. Et le pire de tous, c'est bien "Odyssée sous contrôle".

    Le dentiste écrivain s'amuse, ici, à utiliser tous les poncifs de tous les genres du roman de gare pour se rendre compte qu'à la 219ème page, il faut conclure ( vu qu'un roman de gare c'est forcément entre 220 et 250 pages à tout casser). Alors, le final est brutal, pire énervant. Car si K. Dick est malin dans sa nouvelle ( qui a été la base de Total Recall de Verhoeven ), Wul, lui, se sert du rêve ingéré dans la tête pour se dépêtrer d'un final qui twiste dans le Deus Ex Machina outrancier.

    Alors ? Adapté une bouse ? Comment qu'on fait? Et ben on y arrive pas. Condenser le tout pour n'y mettre que de l'action psychédélique, ça rend illisible. J'ai du, un grand nombre de fois, revenir en arrière pour comprendre les actions du héros. C'est la faute au bouquin, c'est sur mais c'est aussi la faute à l'adaptation.

    ça va trop vite. C'est trop expéditif. Alors, oui, on comprend la narration psychotique. Le parti pris est bien vu avec une telle narration qui part en sucette à chaque chapitre du livre. Mais vraiment le choix de la précipitation rend lisse les personnages auxquels on ne s'attache pas. Parce qu'on ne comprend pas tout. Pire on ne comprend pas les raisons pour lesquels les protagonistes mènent les actions. C'est une course psychédélique, sans queue ni tête. Et en même temps, le bouquin n'en avait pas d'avantage.

    Le dessin plutôt pas mal est saturé de couleurs ocres, rougeâtres ,jaunies, noirâtres....Là encore le parti pris est clair et puis il y a les découpages. Le tout rappelle la folie de l'esprit, les émotions obsessionnelles, les sentiments violents. C'est bien foutu visuellement. ça ose. Voila un vrai travail d'artiste.

    Mais voila même les dessins sont peu lisibles. Là encore c'est un parti pris car tout dans cet album n'est que parti pris. Adapté une bouse, c'est pas simple.

    Mais, chez moi, ça n'est pas passé. Malgré plusieurs relectures, je n'y arrive pas. Je sors toujours de ma lecture. Il y a toujours des trucs qui m'en font sortir. Et puis pourquoi transformer le final qui était un happy end (certes mièvre) en une panacée de sentiments humains horribles? Certes chez Métal Hurlant, à l'époque, il y avait que ça: des finals désabusés sur la condition humaine. Mais, ici, c'est trop.

    D'ailleurs c'est ça. C'est trop. Tout le temps. Les auteurs, à chaque case, nous assène: -" Tu le vois notre partis pris, tu le vois!!!".

    Oui, on le voit. Oh que oui. Tout le temps.

    minot Le 11/04/2023 à 22:51:51
    Donjon Zénith - Tome 10 - Formule incantatoire

    Un "Donjon Zénith" centré sur le couple Marvin / Pirzuine qui envoie du très très lourd ! On rit autant qu'on se régale à suivre les péripéties aussi épiques que délirantes de Marvin et compagnie, tout en appréciant de faire le lien avec de nombreux autres albums de la série (antérieurs ou postérieurs), tant cet épisode explique un certain nombre de mystères, résout un certain nombre d'énigmes et dévoile un certain nombre de détails survenus dans d'autres tomes de la saga, récents comme beaucoup plus anciens.

    Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises, des gags en pagaille évidemment, des scènes spectaculaires, de nombreux personnages emblématiques et les réparties sont drôles. Et le dessin de Boulet est une pure merveille ...

    Un album qui prouve une fois de plus que la branche "Donjon Zénith" est bien la meilleure de toutes les ramifications du "Donjon".

    minot Le 11/04/2023 à 22:30:01
    Donjon Monsters - Tome 17 - Un héritage trompeur

    Un scénario très dense qui peut donner le tournis tant cet album est rattaché à une multitude d'autres tomes de la série. Difficile de tout saisir à la première lecture, mais si on arrive à capter les (nombreux) liens avec les autres épisodes de la série alors la lecture est un véritable régal.

    D'autant que le dessin de Gatignol, à contre-courant de la charte graphique "Donjon" faisant la part belle au minimalisme, illustre de manière ultra-classe et avec une très grande lisibilité cette aventure mélangeant horreur, gore, sadisme, sordide, esprits possédés ... et humour décalé !

    Un conseil donc aux non-habitués de la série : surtout ne pas commencer la saga "Donjon" par ce tome, au risque de ne rien comprendre ! Les fans, par contre : bonne lecture ... et bon amusement pour retrouver tous les liens entre ce "Donjon Monsters" et d'autres albums de la saga, antérieurs ou postérieurs !

    ClarkBD Le 11/04/2023 à 21:20:20
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 6 - Le Cosmoschtroumpf

    Un album plein de bons sentiments qui pourrait avoir comme morale qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves et que les amis peuvent vous aider à les réaliser. Les dessins de Peyo sont toujours aussi inspirés. J'adore l'histoire et les situations !

    BJeau Le 11/04/2023 à 19:55:21
    Même PAS peeur... - Tome 1 - Même PAS peeur... #1

    La version 1a a curieusement la tranche à l'envers par rapport aux albums suivants, ça ne fait pas beau dans la bibliothèque.

    Captain_Eraclés Le 11/04/2023 à 19:54:10

    Plusieurs histoires plus ou moins courtes liées par un objet que l'on peut prétendre d'infortune, qui se partagera de mains en mains durant plus d'un siècle d'histoire du grand ouest américain .
    On apprécie la palette très élargit de talents présent dans cet album, au service d'un intérêt commun : Une ode au genre Western.

    On y retrouve des contrées sauvages, des trappeurs, des indiens, la maladie, les guerres, la prostitution, et surtout la mort dans chacun des récits, parfois très violent .

    Une lecture très agréable, que je garderai un moment en souvenir .

    Yovo Le 11/04/2023 à 12:10:31
    Les 5 Terres - Tome 10 - « Réapprendre la peur »

    Encore un excellent tome. Le travail de Jérôme Lereculey est admirable et se bonifie continuellement : découpage fluide, cadrages efficaces, plans variés, perspectives, jeu des personnages, costumes et décors, souci du détail... Tout est propre, dynamique, expressif.

    Le scenario est toujours aussi haletant et promet un final sanglant. Mis à part l’arc narratif de la jungle, qui convergera probablement vers les autres, le cycle de Lys est pour l’instant centré sur une guerre de clans sauvage et imprévisible. Tous les coups semblent permis et à ce stade, il serait risqué de s’aventurer à faire des pronostics sur les chances de survie des uns et des autres. L’écriture est pour cela d’une efficacité sans pareil.

    Franchement, je n’en n’attendais pas tant en me lançant dans cette série dès la sortie du premier tome. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle soit de cette qualité-là, surtout avec une parution tous les 4 mois ! Le plus appréciable étant l’équilibre idéal entre un récit complexe aux dialogues intelligents et ciselés, un rythme étudié pour permettre de développer la psychologie des personnages (point essentiel à mes yeux) et un univers graphique riche et approfondi.

    Un dernier mot pour parler des couvertures que nul n’a encore commenté ici : elles sont absolument parfaites ! Splendides déjà, avec leur vernis sélectif flamboyant qui contraste avec la sobriété du décor de fond, et d’une cohérence totale. Elles présentent tour à tour les principaux protagonistes dans des attitudes hiératiques qui décrivent à elles seules la force et l’intelligence qu’il faut déployer pour être un héros des 5 Terres !

    A noter pour finir, une faute de français dans la postface sur Œstrae et Shin Taku, (2° page, 2° paragraphe, 3° ligne). Il est bizarrement écrit « part achève », au lieu de parachève, du verbe parachever.

    italia Le 11/04/2023 à 11:43:44
    Les licteurs - Tome 1 - La mort du Grand dieu Pan

    Deux albums que l'on lit avec joie tant le dessin est magnifique et le scénario prenant de la BD comme on aime pas de la M.... que l'on a l'habitude de nos présenter sur un plateau souvent

    Erik67 Le 11/04/2023 à 09:57:59
    Arte - Tome 17 - Tome 17

    Nous avons suivi la jeune artiste Arte depuis déjà 17 tomes. Elle avait quitté Florence, berceau de l'art et de la renaissance, pour la Castille en suivant sa protectrice la reine Caterina dans un monde assez misogyne.

    Elle a dû batailler ferme pour prouver ses compétences en matière de peinture. Elle a dû surtout abandonner l'homme de sa vie qui lui a appris le métier. Elle n'est plus cette jeune femme déjantée du début. On voit qu'elle a acquis en maturité ce qui la rend plus intéressante encore.

    Les mangas que j'achète actuellement sont assez rares. Cette série en fait pourtant partie. On pourrait également penser que cela serait réservé à un lectorat plutôt féminin mais il n'en n'est rien malgré les couvertures. Il faut aller au-delà pour percevoir la grâce et la beauté de l'histoire.

    Arte est sur le chemin du retour à Florence afin de retrouver son maître qui lui a tout appris à savoir Léo. Elle est placée sous la protection de Guido. Le voyage a mal tourné pour l'un de ses compagnons et Arte s'en veut au point de vouloir se débarrasser de cette protection afin de ne plus causer du tort.

    Cependant, ce sont les risques du métier de garde de corps et elle devra accepter ces règles. Guido va tout faire pour la convaincre et la faire évoluer. Ce personnage devient singulièrement assez intéressant. Reste à savoir la place qu'il va prendre dans la vie d'Arte.

    Il faut également savoir que Florence est en guerre et un siège de la ville a eu lieu. Beaucoup ont fui. Arte va retrouver ses amis Dacia et Angelo (désormais en couple) dans une ville voisine. Les autres se sont retranchés derrière les remparts et forteresses avec des vivres qui commencent à manquer cruellement. Retrouver Léo ne va pas s'avérer facile.

    Guido prend alors la décision de marquer une pause avant de se jeter dans la gueule du loup. Point de précipitation ainsi que rassembler des informations utiles afin d'arriver en vie.

    J'ai beaucoup aimé ce tome où l'on ne s'ennuie pas une seule minute. Cela fait encore monter d'un cran la tension car on attend bien évidemment ces retrouvailles avec l'amour de sa vie.

    ClarkBD Le 11/04/2023 à 08:52:54
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 5 - Les Schtroumpfs et le Cracoucass

    Un album qui allie à la fois l'humour et l'action comme on l'aime chez les Schtroumpfs. Pas de temps mort et des personnages sympathiques et attachants !

    Zoe58 Le 10/04/2023 à 21:43:11

    Deux gros mauvais points que j'ai detester. Ce qu'il arrive a cette arabe (comme dirait la mere) et le poster Une nuit a Rome (c'est une bd tout pubique (ma fille...) pas erotique (une nuit...)

    ClarkBD Le 10/04/2023 à 20:12:30
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 4 - Schtroumpf les bains

    Un album amusant auquel on ne peut s'empêcher de trouver qu'il met le point sur les travers de notre société : le consumérisme et la quête de bonheur à tout prix. Les Schtroumpfs restent le reflet parfait de nos travers et cet album en est la preuve flagrante : c'est intelligent et les dessins de Pascal Garray sont superbes. Pour tous les âges !

    ClarkBD Le 10/04/2023 à 19:14:56
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 12 - L'œil du samouraï

    L'histoire s'apparente à une intrigue policière classique. Le pays du soleil levant est prétexte à de bonnes séquences d'action. Le charme oriental opérant, l'aventure s'avère bien menée. Les graphismes sont de bonne qualité mais on est encore loin des meilleurs épisodes de la série.

    Nattorres68 Le 10/04/2023 à 18:14:45

    Déjà la troisième intégrale d’invincible et j’apprécie toujours autant mes moments de lecture. On sent que Kirkman se fait vraiment plaisir dans l’écriture de son scénario. Les personnages évoluent, tout comme leurs relations et j’ai hâte de voir ce que l’avenir leur réserve.
    J’espère revoir Allen l’alien dans la prochaine intégrale car il m’a manqué dans celle-ci. Je vous conseille toujours autant de découvrir invincible grâce à ces magnifiques éditions.

    ClarkBD Le 10/04/2023 à 18:14:04
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 11 - La ville de nulle part

    Une histoire abracadabrante avec l'apparition du Docteur Xhatan qui a décidé de créer une armée de surhommes pour conquérir le monde. Cette fois, les graphismes sont plus réussis que le précédent album mais le scénario accumule les clichés vus et revus. Pas mal, mais sans plus !

    ClarkBD Le 10/04/2023 à 17:20:41
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 10 - L'archipel de la terreur

    Une aventure moyenne tant au niveau du scénario, assez classique, que des dessins ... plutôt moyens il faut bien le reconnaître. Petite déception pour un opus faiblard !

    Arkadi Le 10/04/2023 à 16:55:13
    Donjon Zénith - Tome 9 - Larmes et brouillard

    Une couverture superbe et un album au diapason.

    D'abord Boulet. Roi de la couleur et des émotions, il emporte avec lui les planches en les dynamitant. Et on en redemande de ces cases qui n'existent plus pour offrir toute la palette de l'artiste, en couleurs et en ambiance. Le vent glacial, la chaleur des yourtes, les intérieurs cossus des châteaux. Et la steppe désertique et froide. Les décors superbes rendent épiques l'histoire qui oscille entre l'intime et le grandiose. Le Zenith, période Boulet, est une grande période.

    Et puis il y a le scénario. Sans omettre l'humour ( Marvin est le clown de service dans cet opus et il est hilarant), l'histoire démarre dans une chamaillerie de couple entre un Herbert toujours aussi combinard et une Isis toujours traditionnelle. Mais ce qui aurait du être qu'une pantalonnade et une course poursuite à la charlot s'aggrave dans une fin shakespearienne ou le parricide et l'assassinat par la tradition empoignent le lecteur d'émotion intense et noire.

    Boulet, là encore, sait y faire: Herbert et Isis en boule dans la prison est une pleine page sublime assourdissante d'anéantissement. Et l'histoire qui n'a cessé de courir de rebondissement en rebondissement, prendra le temps, en silence et douceur, sur les 3 dernières planches pour la réconciliation du couple.

    Et si on apprécie que le 16ème Monsters "Quelque part ailleurs" apparaisse ici pour une meilleure compréhension de son histoire, je suis longuement resté pensif sur cet enfant qui fut. "Donjon Crépuscule" aurait été bien différend si un canard à la Gandhi aurait vécu durant cette période totalitaire.

    Trondheim et Sfar aime à brouiller les pistes. dans cet opus, ils ont carrément réussi leurs coups. J'ai refais le match de 9 albums.

    Nattorres68 Le 10/04/2023 à 14:55:40
    Guerres d'Arran - Tome 1 - La Compagnie des bannis

    Après de longs mois d’attente, ce premier tome du crossover intitulé Guerres d’Arran est enfin entre nos mains. Le souhait des fans est enfin exaucé. Les plus grands héros des terres d’Arran se réunissent pour faire front face à leur nouvel ennemi commun. Les rois humains ont décidé d’en finir avec les anciennes races grâce au projet extinction.

    Ce premier numéro met en avant la compagnie des bannis et leur lutte contre la veuve noire (organisation de fabrication et de distribution de Kicha). Quel bonheur de retrouver des personnages que nous n'avions pas vus depuis longtemps. Les dessins de Brice Cossu sont absolument magnifiques et respectent grandement la saga.

    J’ai adoré ce premier numéro qui commence très fort. Si la suite est sur le même niveau, ce crossover sera mémorable. Vivement le tome 2 !

    Nattorres68 Le 10/04/2023 à 14:26:27
    Terres d'Ogon - Tome 2 - Blancs visages

    Après un immense coup de cœur pour le premier tome, j’attendais ce second tome des Terres d’Ogon avec grande impatience. Nous découvrons de nouveaux peuples, de nouveaux paysages et de nouvelles cultures. Le ton est un peu plus léger et humoristique que sur le premier numéro, mais ça fonctionne très bien.

    Les dessins d’Alex Sierra sont sublimes et l’excellente colorisation de Nanjan rend cette BD exceptionnelle.

    J’ai encore passé un excellent moment de lecture qui m’a permis de voyager au cœur de la fantasy africaine. J’ai hâte de lire le tome 3 et j’espère que cette série restera de cette qualité.

    Nattorres68 Le 10/04/2023 à 14:16:36
    Orcs & Gobelins - Tome 20 - Kobo et Myth

    Ce tome 20 nous propose une histoire sans grand intérêt si ce n’est de revoir le personnage de Myth que nous avions vu dans le tome 2. J’adore ce gobelin et sa fourberie qui semble sans limite.

    Les dessins de Vukic sont toujours agréables et collent parfaitement aux orcs et aux gobelins.

    En résumé, ce tome est agréable à suivre, mais manque cruellement d’enjeu. Dommage qu’il soit sorti en même temps que l’excellent tome 1 des Guerres d’Arran qui le rend davantage oubliable.

    thorntrop Le 10/04/2023 à 13:34:41

    Je rejoins le commentaire de minot: Dessin et couleurs de qualité... mais quel ennui ! Il ne se passe pas grand-chose durant les 123 pages de cet album... et cette impression est renforcée par la grande rareté des dialogues... Bref, à aucun moment je ne me suis senti immergé dans cette jungle

    JYA Le 10/04/2023 à 11:33:58
    Champignac - Tome 3 - Quelques atomes de carbone

    Une histoire à fort potentiel, qui aurait pu être une pépite :
    Un sujet original, une montée en intensité très forte dès les premières pages, une perturbation violente et bouleversante dès la neuvième page et puis… trois pages de noir – justifiées par l’éditeur, et un long périple sur le sol américain, façon « road-movie », qui dure vingt-huit pages ! Une course-poursuite rapidement ennuyeuse qui collectionne les moyens de transport, mais n’apporte guère à la trame narrative… Si la résolution culpabilisante n’est pas complètement satisfaisante, la situation finale apporte l’équilibre attendu.
    Le dessin est de qualité, comme pour les volumes précédents, avec une couverture bien réussie.

    Au Fil des Plumes Le 10/04/2023 à 10:35:00

    Il me faisait de l'œil ce roman graphique! Il m'appelait doucement et puis, je suis tombée sur lui par hasard à ma médiathèque. Ni une, ni deux, il était en ma possession (je vous rassure, c'est un emprunt, je ne l'ai pas volé). Et me voilà, entrain de découvrir la vie de ces deux sœurs que tout oppose.
    D'un côté Clara, dite Flipette. Elle est photographe et elle a peur d'à peu près tout. Elle déteste la violence et met savamment un mouchoir sur les choses difficiles qui l'entourent.
    De l'autre côté, Axelle, dite Vénère. Elle est engagée dans une association, fait des pieds et des mains pour que le monde change et est remplie d'une rage folle contre tout et à peu près tout le monde.
    Alors, quand ces deux sœurs se retrouvent réunies, c'est le choc des culturelles. Clara doit remplacer sa sœur dans son association car Axelle s'est cassée la jambe. Clara va donc se frotter à des âmes esseulées et en souffrance. Les dialogues entre les deux sœurs sont houleux, violents mais visent à une prise de conscience.
    Ce roman graphique pose de vraies questions. Il pousse son lecteur à réfléchir sur ce qu'il se passe dans notre société actuelle.
    Au-delà du contenu, il y a aussi la forme que prend ce roman graphique. Les traits sont fins. Il y a peu de détails, peu de décors. C'est le propos qui est mis en avant. J'ai adoré les couleurs, tantôt pastels, tantôt beaucoup plus vives selon les émotions des personnages.
    Flipette et Vénère est donc une BD qui a su me séduire mais également me faire réfléchir. Une vraie bonne lecture.

    BudGuy Le 10/04/2023 à 10:33:34
    Cosaques - Tome 2 - Dans la gueule du loup

    Après un premier volet qui introduisait la géopolitique de l'époque (1634), les us et coutumes des cosaques et les différents personnages, nous poursuivons l'initiation de Karlis afin de devenir cosaque via un vote entre les différentes factions composant cette micro-société. Ce vote va être mis en péril par un ancien compagnon d'arme, Emelyan, rempli de griefs à l'égard de Zahra et Sachko.

    Une suite bien ficelée au niveau scénario: c'est simple mais efficace. Les dessins de Guillo et Toulhoat sont superbes (je pense notamment à certains environnements extérieurs) et l'action est lisible dans les combats.

    J'ai bien apprécié la fin avec Karlis qui fait figure de médiateur et tente d'apaiser les tensions entre les différents belligérants. Certains dialogues sont par ailleurs bien écrits (la tirade de Matviy notamment).

    Un cadre géopolitico-historique peu connu, une peuplade réputée pour sa férocité au combat, une histoire classique mais bien remplie, des dessins et couleurs appréciables: une série à suivre de très près.

    docteur fil Le 10/04/2023 à 10:20:51
    The nice House on the Lake - Tome 2 - Tome deux

    Une vraie réussite cette histoire !
    Et ce n'est que le premier cycle.
    Mais, quel que soit le niveau de l'inflation actuelle, passer de 15 à 20 euros en un mois, c'est fort de café...

    Erik67 Le 10/04/2023 à 09:52:11
    Les futurs de Liu Cixin - Tome 11 - Au-delà des montagnes

    Nous sommes au 11ème volume de cette formidable collection initié par l'auteur de science-fiction de nationalité chinoise à savoir Liu Cixin sur les 15 qui sont proposés. Pour rappel, il s'agit là du plus grand écrivain de science -fiction contemporaine qui a vendu des millions d'exemplaires de ces livres à travers le monde.

    C'est vrai qu'il y a eu des hauts et des bas ce qui est inévitable pour une collection aussi fournies. A chaque fois, il y avait un auteur différent et donc une variation différente. Cela ne m'a pas posé de problème dans la mesure où les récits forment des one-shot.

    Cette fois-ci, c'est un auteur barcelonais qui s'y colle. Eduard Torrents a effectué dans son passé des études d'ingénieur industriel avant de travailler dans une entreprise multinationale de construction automobile. Ce choix paraissait alors évident de l'intégrer dans cette collection très scientifique.

    Je trouve que l'auteur se débrouille très bien. Je l'avais découvert dans « Le convoi » paru en 2013 sur les réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste durant la Guerre d'Espagne. En l’occurrence, nous sommes dans un tout autre registre ce qui traduit une bonne faculté d'adaptation.

    Un mot sur le dessin de l'espagnol Ruben Pellejero pour dire qu'il est toujours aussi agréable à l’œil. Autrefois, il était plutôt gras mais il a fait des efforts pour plus de finesse dans le trait. La colorisation a été employé également à bon escient. Nous avons un ensemble assez agréable à la lecture.

    Le thème est celui d'un astronef extraterrestre qui essaye de puiser toutes les ressources terrestres. Cela ressemble à « Proies et prédateurs » avec un côté « La terre transpercée ». Ma crainte légitime était de revivre la même aventure. Cependant, il n'en n'est absolument rien quand on va découvrir les profondes motivations de ces êtres venus d'ailleurs.

    C'est incroyable dans le déroulé car il s'agit d'une histoire d'alpinisme, de gravir des sommets qu'il soit terrestre ou maritime. Il n'y aura point de grande aventure mais tout une longue explication d'un cheminement de découverte de l'univers. En cela, c'est assez incroyable.

    Cela ne plaira pas forcément aux amateurs de science-fiction classique fan d'aventures extraordinaires ou de space-opéra. Non, on se place plutôt à un niveau assez scientifique et technique. Je vous rassure sur le fait que le niveau ingénieur ne sera pas requis.

    J'ai beaucoup aimé mais la fin est plutôt assez confuse à moins que cela moi qui ne l'accepte pas vraiment. Cela interpelle incontestablement. A découvrir si on est tenté par un genre nouveau mêlant alpinisme et science-fiction, la moralité étant de se dépasser à tout prix, même si on doit couper une corde et faire des sacrifices.

    MANU POP Le 10/04/2023 à 03:29:49
    Gil Jourdan - Tome 7 - Les moines rouges

    Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire et l'ancienne abbaye. Nos auteurs favoris de BD (comme Tibet, Duchateau et ici Maurice Tillieux) savent vraiment y faire. De très belles cases (10 page 135 + page 136 + la moitié basse de la page 143). Les couleurs sont justes et franches comme on les aime. J'ai aussi beaucoup aimé l'effet brouillard, très bien rendu par Tillieux alors que c'est souvent un piège pour les dessinateurs.
    Le suspense est bien amené et on assiste une fois encore à la savoureuse détermination de l'inspecteur Crouton. J'ai trouvé hilarant la scène où Libellule voit apparaître la figure de son meilleur "ennemi" à la fenêtre de l'adjoint au maire, ainsi que sa dernière vanne ! Une très bonne aventure.

    MANU POP Le 10/04/2023 à 03:22:38
    Gil Jourdan - Tome 7 - Les moines rouges

    Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire

    freeycap Le 10/04/2023 à 01:33:25
    L'assassin qu'elle mérite - Tome 4 - Les amants effroyables

    Pour la série au complet :
    Rien à dire au niveau des dessins, ils sont vraiment superbes. C'est le gros point fort de la série.
    Le premier volume était excellent, ça promettait vraiment pour la suite. Le deuxième tenait bien le rythme encore, mais déjà, dans le 2e volume, la direction de l'histoire ne partait pas dans le sens que j'avais imaginé à la fin du premier tome... et les 3e et 4e volumes se sont malheureusement perdus avec un scénar bien pauvres, avec des idées certes originales, mais sans profondeurs, et finalement, des personnages mal exploités qui auraient mérités de l'être...
    C'est dommage, parce que ca partait super bien...

    Arkadi Le 09/04/2023 à 22:40:22

    Augustin ou l'art de l'ellipse.

    L'œuvre est étonnante, rare, déconcertante. Elle nous permet d'être déstabilisé, de réfléchir.

    Car tout n'est qu'ellipse, faux semblant, inaction et même ennuie.
    Car tout l'intérêt de l'intrigue est hors champ. Le plus alléchant de l'histoire est entre la dernière page de l'histoire et l'épilogue. Et cela n'est pas raconté.

    Le héros, pas sympathique du tout est d'une lâcheté viscérale et d'une imagination débridée qui l'impose à fuir toujours un peu plus ses responsabilités. Il n'existe que dans l'inertie et la faiblesse. Il court de couardise toujours un peu plus loin dans une campagne froide et déserte. Parfois il rencontre des personnages tel que Noëlle ,sensuelle et charnelle, mais le rendez vous est manqué. Pire, il est rêvé.

    De cette œuvre déshumanisée par le comportement de couard d'Augustin, les dessins sont sublimes de vides, d'automne, de villages désincarnés et d'horizon toujours gris. Arno harmonise son propos par des dessins gris et superbes. Son trait est celui d'un auteur parti trop tôt au panthéon des grands du 9ème art.

    Et d'ailleurs…
    L'épilogue raconte enfin le bonheur du personnage principal qui assume enfin de ne faire que fuir, de n'être qu'une ombre, de vivre dans le vide. D'ailleurs les dernières cases sont bleus de ciel et d'océan: le destin sera beau puisqu'il assume d'être cela.

    On pourrait croire à une œuvre de jeunesse peut être mal maitrisée dans la narration. Je crois, moi, tout le contraire. L'histoire raconte le hors champ dans une campagne inerte avec un personnage invisible. Il y a des œuvres ou il faut prendre le temps de comprendre le parti pris. Et alors, tout fait sens….

    Perso, j'ai adoré quand cela a fait tilt dans mon esprit.

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 20:58:03
    La sagesse des Mythes - La collection (Hachette) - Tome 33 - L'Odyssée - 1 : La Colère de Poseidon

    Cet album plus proche des écrits que bien des adaptations cinématographiques qui vaut son pesant de cacahuètes : scénario impeccable mis en image par le talentueux Giovanni Lorusso. A lire et relire !

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 20:43:43
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 9 - La Prisonnière de l'Ombre Jaune

    Un album mi-figue, mi-raisin. On a toujours des dessins fabuleux mais le scénario est un peu bancal et trop farfelu. De bonnes idées mais le tout est trop alambiqué. Une occasion manquée, c'est dommage. On passe quand même un bon moment !

    klingons71 Le 09/04/2023 à 20:10:52
    Lucky Luke - Tome 12 - Les cousins Dalton

    Bonjour,
    Je possède une version cartonnée rigide avec dos toilé rouge. Je ne trouve aucun renseignement sur cette édition.
    Le 4eme plat est identique au 12b1969b sans le code ISBN.
    Quelqu'un a t-il des infos?
    J'ai la même chose avec la BD " Sur la piste des dalton" également couvertures cartonnées avec dos toilé rouge.

    SI vous avez des infos, je suis preneur. Merci.

    thorntrop Le 09/04/2023 à 19:44:01
    Féroce (Macho) - Tome 2 - Carnage

    En effet, le titre de cet album est approprié ! Le tigre ne fait pas dans la dentelle. Un album brutal, dynamique, qui se lit (un peu trop) vite ... Un bon moment de lecture.

    thorntrop Le 09/04/2023 à 19:41:53
    Féroce (Macho) - Tome 1 - Taïga de sang

    L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais le dessin, assez classique, est de qualité et l'atmosphère est là pour un thriller animalier assez original

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 19:03:23
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 8 - Les yeux du brouillard

    J'adore cet album, c'est à la fois l'atmosphère de mystère avec ses décors embrumés et l'action toujours palpitante qui suit nos héros dans leurs pérégrinations qui nous dépayse. Du très grand Vernes et les dessins fabuleux de William Vance qui signent avec cet opus probablement l'un des meilleurs chapitre de la série.

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 18:12:13
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 7 - Les fils du dragon

    Un album de qualité moindre mais toujours aussi impeccablement dessiné par Vance. C'est à la fois dépaysant et très divertissant. Les décors sont remarquablement mis en valeur ainsi que les poursuites automobiles !

    BudGuy Le 09/04/2023 à 17:21:34
    Scotland (Kenya - Saison 4) - Tome 2 - Épisode 2

    Après Kenya, Namibia et Amazonie, nous retrouvons de nouveau l'espionne Kathy Austin au service de sa Majesté en Ecosse pour des vacances qui ne lui seront pas reposantes du tout.

    Ce nouvel arc permet d'admirer les magnifiques décors du Nord du Royaume-Uni entre lochs, landes et falaises escarpées. Les auteurs nous proposent de revenir sur une partie de la jeunesse de l'héroïne, le tout entrecoupé d'espionnage, d'apparitions surnaturels, de 'crop circles' et autres méchants russes intriguant autour d'un mystérieux artefact.

    Le dessin manque parfois de détails mais dans l'ensemble, la copie rendue par Marchal est de bonne facture. L'intrigue est bien menée sans réellement de temps mort.

    Les nouveaux personnages sont bien campés et il faut noter le 'retour' d'un personnage de l'arc amazonien qui était parti mener une enquête pour la Bram Stoker Society en Transylvanie et aux États-Unis. Son retour demeure encore un mystère par bien des aspects.

    Ce nouvel arc est appréciable à lire avec un bon whisky à côté.

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 17:13:11
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 6 - Les Poupées de l'Ombre Jaune

    Une histoire mystérieuse de poupées contrôlées à distance pour commettre des crimes par Monsieur Ming : il n'en fallait pas moins pour faire de cette aventure un classique de Bob Morane grâce au talent de William Vance qui parvient à y insuffler un dynamisme rare. Culte !

    BudGuy Le 09/04/2023 à 15:18:39

    Suite des aventures de l'agent-secret anglaise Kathy Austin, envoyé au fin fond de la jungle amazonienne à la recherche d'une créature difforme. En parallèle, d'anciens nazis cherchent à retrouver un sous-marin abandonné, objet de beaucoup de convoitises.

    Léo et Rodolphe continuent les aventures de l'espionne anglaise après Kenya et Namibia, avec toujours le même cocktail teinté d'exotisme, d'animaux, de surnaturel pour un menu copieux mais plaisant à suivre.

    Le personnage de Jo est l'élément-pivot de cette aventure, objet de frayeur et de dégout à la manière d'un 'Elephant Man', d'ailleurs tout le folklore associé est présent (freaks, masque et autres expériences sordides). Les nouveaux personnages sont assez truculents, je pense au révérend fan de jazz et porté sur l'alcool et les femmes, le consul désabusé, le marin brésilien, la cantatrice allemande…

    La fin m'a paru par certains aspects un peu expédié, mais le plus problématique pour moi aura été l'enquête des deux anglais en Roumanie et aux Etats-Unis traitant de vampirisme et d'extra-terrestre à la Roswell, cela ajoute inutilement de la matière et ralentit le tempo des intrigues, pour une histoire qui pouvait uniquement se focaliser sur la mission de Miss Austin.

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 14:59:50
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 5 - Opération "chevalier noir"

    Une nouvelle aventure de science-fiction de Bob Morane sous de nouveaux auspices : le talent de William Vance aux dessins permet à la série d'acquérir ses lettres de noblesse. Cet opus est de tout premier ordre mêlant action et suspense. A lire et relire avec la même passion !

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 11:49:01
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 4 - Le secret des 7 temples

    Une aventure rondement menée avec tous les poncifs du genre : dangers dans la forêt, indiens et malédictions ancestrales et belle jeune femme en détresse. On est en terrain connu mais les dessins de Forton font la différence avec en prime un méchant classique.

    thorntrop Le 09/04/2023 à 10:32:22
    Conquêtes - Tome 9 - Sahondra

    Le dessin et la coloration sont de qualité. je ne trouve pas que le scenario soit si ressemblant aux autres volumes de la série (mais peut-être faudrait-il que je les relise). N'étant ni biologiste, ni zoologue, je ne me soucie guère de la crédibilité scientifique de l'histoire... j'ai passé un bon moment.

    ClarkBD Le 09/04/2023 à 10:30:06
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 3 - L'épée du paladin

    Une fantastique aventure mélangeant le genre cape et épée et la science-fiction. Le scénario d'Henri Vernes est captivant et les dessins de Gérald Forton de toute beauté. Parmi les meilleurs opus de la série, sans conteste !

    Erik67 Le 09/04/2023 à 08:32:10

    J'ai toujours apprécié les récits de Corbeyran que cela soit par exemple la saga des Stryges ou « Le régulateur » qui fut d'ailleurs l'une de mes premières découvertes en matière de BD plus mâture que les traditionnels Tintin ou Astérix. Il a été pour moi un auteur clé et un formidable raconteur d'histoires.

    Dans la préface, Corbeyran fait le point sur ces dernières années où il a clos certains chapitres. Il nous explique qu'il se réinvente dans un nouveau format, un nouveau concept de BD tout en reprenant son expérience en matière de fantastique. Je dois bien avouer que j'approuve ce type de démarche.

    Il est vrai que ces dernières années, il a multiplié les sagas familiales sur le thème de l’œnologie, de la gastronomie, du parfum et du luxe en général. Il semble se démarquer avec ce titre afin de conquérir un nouveau public.

    Le cimetière des âmes fait assez comics américain dans le concept. Le dessin est plutôt réussi et le rythme assez soutenu. Nous voilà embarqués dans un nouvel univers qui se démarque un peu.

    Je ne sais pourquoi mais j'étais passé à côté de ce titre lors de sa sortie. Il faut dire qu'il y a eu le COVID tout de suite après.

    Je ne comprends pas vraiment à ce stade qui est le linceul qui souhaite couvrir la terre d'une armée de mort. On n'a pas l'impression que le monde soit à la Walking Dead. Cependant, il y a des agents d'une unité spéciale qui s'activent pour éviter cela.

    Bref, la lecture sera fort agréable avec une aventure mêlant le paranormal avec le fantastique.

    ClarkBD Le 08/04/2023 à 22:19:43
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 2 - La vallée des crotales

    Un second numéro un peu en deçà par rapport au précédent. Les dessins de Forton font toujours mouche mais le scénario reste un peu mièvre. L'ambiance western sied bien d'autant que Gérald Forton est un habitué du genre et ça se voit. Une bande dessinée qui se laisse facilement lire. On passe un bon moment !

    ClarkBD Le 08/04/2023 à 22:17:12
    Bob Morane 11 (La collection - Altaya) - Tome 1 - Le mystère de la zone "Z"

    Un album qui inaugure la collection Altaya. Une aventure rondement menée avec un scénario riche en rebondissements sur des dessins de l'excellent Gérald Forton. Son style à la fois dynamique et plein d'exotisme convient parfaitement au héros de Vernes. Le charme des années soixante en prime !

    mallrat Le 08/04/2023 à 18:10:09
    Captain America - Symbol of Truth - Tome 1 - Terre Natale

    Le premier épisode du volume est un #0 commun aux deux séries où les deux Captain America combattent Zola. L'action commence directement et ne faiblit pas du numéro remplit de ping pong verbal entre les deux héros. Cet épisode est écrit par les trois scénaristes en place sur les deux séries et finit sur un teasing des menaces à venir dans les deux titres.

    Sam Wilson et le Falcon suivent ensuite une piste donnée par Misty Knight sur un Traffic de sérum du Super Soldat qui s'avèrera plus compliqué que cela.
    Notre héros va faire le tour de la planète à la James Bond pour lutter contre un complot bien plus important qui vise l'intégrité de deux nations dont les USA.

    Le coté positif est le graphisme avec un RB Silva dynamique qui sait varier les compositions de planches mais qui ne tient pas les délais et est souvent supplée par des artistes moins doué. Dommage que l'éditorial n'est pas pu commencer la production bien plus tôt avant la publication pour avoir au moins un arc complet du dessinateur.

    L'intrigue, elle, reste sympathique et se suit agréablement mais elle n'arrive jamais totalement à convaincre. Peut-être déjà car Sam Wilson n'est pas au départ le héros le plus globe-trotteur et international. On croirait aussi lire un patriotisme presque plus proche de Steve Rogers que de ce qu'on sait de Sam Wilson. Enfin, le voir tenir tête à main nue contre certains experts du combat laisse un peu songeur. D'autre part si le complot ne cesse d'évoluer et d'impliquer tout un tas de monde, il reste assez peu visible. Les points sur des trafics humains, l'immigration, le racisme sont eux aussi peu incarnés, je dirais.

    Il en résulte une lecture plaisante mais qui ne marque pas. Une série sympathique mais assez banale en somme.

    Rody Sansei Le 08/04/2023 à 17:52:57
    Champignac - Tome 3 - Quelques atomes de carbone

    Un troisième tome assez didactique pour le sujet traité (ça fera du bien à plein de lecteurs) - bien dans la lignée des 2 premiers tomes en fait, avec plein de sensibilité ici et là, et de l'action aussi.
    Le sujet principal est dur et son traitement ne tombe pas dans la lourdeur à laquelle on pourrait s'attendre. C'est bien fichu, et j’ai franchement beaucoup aimé.

    Erik67 Le 08/04/2023 à 08:34:08
    NeoForest - Tome 1 - Cocto Citadelle

    La forêt est à l'honneur avec ce titre qui nous présente un monde où les arbres ont repris leur place suite à une grande catastrophe ayant balayé le monde. Les survivants vivent dans des cités néo-féodales quelques siècles après.

    On va suivre les aventures d'un comte à savoir Cocto et de sa fille rebelle Blanche qui s'aventure en territoire dangereux dans la grande forêt centrale occupant tout l'espace de ce nouveau monde apocalyptique.

    Il est question de prise de pouvoirs dans un monde où la République n'existe plus. Oui, les républicains ont été battus et il ne reste plus que le retour de l'aristocratie et de la noblesse pour soutenir le pouvoir. Bref, encore une intrigue de palais pour le moins classique.

    Ce qui est intéressante avec cet univers, c'est le mélange entre la féodalité et des aspects plus modernes. Ainsi, les joutes ont lieu sur des vélos cross. Bon, ce n'est pas facile quand on porte une armure...

    Le dessin m'a paru assez fade au niveau des couleurs ternes ce qui lui donnent un ton assez étrange mais qui passe finalement bien avec une certaine originalité. Il faut dire que la mise en page est assez efficace pour nous présenter la flore et la faune de cet univers forestier.

    Au final, on pourra se laisser tenter par cette variation qui donne lieu à un futur possible avec comme moralité qu'il faut respecter la nature et notamment la forêt. Bref, une ode à la nature.

    losan Le 07/04/2023 à 22:37:40
    Le rayon U - Tome 2 - La flèche ardente

    Quelle misère pour mon premier avis, alors que j'ai probablement bien mieux à raconter... dessin plus que maladroit, scénario d'une lourdeur indigeste incroyable. Que dire de plus, certains Blake & Mortimer v2 sont peut être passables, mais là c'est vraiment le bas du panier. Quel dommage de gacher une si belle idée que de voir une suite au Rayou U.

    ClarkBD Le 07/04/2023 à 20:56:48

    Un album qui raconte davantage un drame que des poursuites automobiles. Dans cette histoire, notre héros passe au second plan pour mettre en lumière les préjugés que l'on peut avoir envers les inconnus quel que soit sa nationalité ou ses origines sociales. C'est là toute la force de la série : parvenir à nous intéresser aux péripéties que vivent les personnages et ce qu'ils ressentent. Graton parvient à nous rendre le tout divertissant. Je n'irai pas par quatre chemins, cette série est vraiment géniale et cet opus est très bon !

    Captain_Eraclés Le 07/04/2023 à 20:05:04

    D'abord interpellé par cette couverture flamboyante, le synopsis à terminé de me convaincre . Cette oeuvre de Jonathan Hickman est un petit bijoux visuel, esthétiquement originale, artistiquement superbe . Cependant quelques défaut viennent ternir son image .

    A propos du scénario, nous traversons le temps pour participer à cette uchronie révolutionnaire dont l'objectif est d'oeuvrer pour le bien de l'humanité . Les religions, la politique et le genre humain en prennent pour leur grade à travers des tirades qui n'en finissent plus, parfois intéressantes et malheureusement trop souvent verbeuses (à tel point que plusieurs fois nous sortons du domaine de la bande dessinée pour un genre théatral) . Le lecteur, s'il n'est pas à 100% de ses facultés peut très rapidement se perdre, s'ennuyer ou pire , s'endormir . L'histoire prend un temps non négligeable à se mettre en place pour finalement très peu d'action (Il y a pourtant matière à faire avec cette période historique), et surtout pour un dénouement qui tombe comme un cheveux sur la soupe .

    Monsieur_Bouille Le 07/04/2023 à 09:22:43
    Le rayon U - Tome 2 - La flèche ardente

    Je partage la plupart des réserves émises sur cet album. Le dessin est assez médiocre en général, avec des cases carrément bâclées et pratiquement caricaturales, à côté de certaines plus travaillées et acceptables. Les couleurs sont décevantes, alors que celles de Rayon U (surtout celles d'origine dans Bravo!) participaient à la fantasmagorie de l'album. Le scénario, quant à lui, présente un réel ventre mou avant de retrouver un peu d'allant vers la fin. En fait, Van Hamme n'a pas réellement su exploiter le "piège" originel de Jacobs avec la multitude de personnages sans réel "héros" (à l'opposé de B&M + O). Bref, ce n'est pas vraiment une déception car on n'attendait pas vraiment de suite au Rayon U, mais plutôt un album assez inutile, qui finira en deuxième ou troisième rangée dans les bibliothèques, ou servira de livre-martyr (celui que l'on tire pour ne pas abîmer les autres quand les rayonnages sont pleins à craquer).

    Erik67 Le 07/04/2023 à 07:48:00

    Pour la petite histoire, j’ai acheté directement cette BD car j’ai été attiré par un graphisme assez avenant. Il est vrai que c’est typiquement le genre de dessin que j’aime bien qui met les personnages en valeur grâce à l’expressivité. Les couleurs vives sont d’ailleurs également assez attirantes.

    Je n’avais pas entendu parler de ce titre à sa sortie pourtant assez récente. Généralement, je suis plus ou moins au courant de toutes les sorties mais il peut y avoir des loupés. Je me rappelle également que j’ai souvent eu de bonnes surprises en procédant ainsi. Cependant, parfois, l’achat est impulsif et ne se justifie pas vraiment après lecture.

    On commence par faire connaissance d’un petit garçon à savoir Zach la veille de Noël. Il vient de perdre son père qui a rejoint le paradis. Sa jeune mère le couche mais il se réveille en pleine nuit afin de surprendre le Père Noël. Il y parviendra mais le Père Noël couche avec sa mère ce qui provoquera un violent choc puisqu’il tombe de la fenêtre.

    Maintenant, j’aurais envie de dire que la jeune maman a le droit de refaire sa vie et de prendre du bon temps, même avec un gars qui travaille à faire le Père Noël durant cette période de l’année. Cependant, on nous le présente comme quelque chose de traumatisant pour ce jeune garçon.

    Par la suite, ce garçon va devenir un beau jeune homme qui semble totalement à côté de la plaque il offre par exemple des ampoules en cadeaux successifs à sa petite amie qui le quitte sur le champ. Bon, au moins, elle ne pourra pas lui reprocher de ne pas savoir changer une ampoule.

    Visiblement, il va rencontrer Clélia, la championne incontestée du cinéma pornographique, mais sans savoir précisément sa véritable profession. Il se l’imagine danseuse un peu exotique. Il reste toujours dans ses délires d’ampoule en imaginant pouvoir éclairer toute la Corse en rose bonbon afin d’attirer son attention.

    Oui, on nage dans le très léger et le loufoque avec pour message qu’il ne faut pas se juger mais laisser place à l’amour car tout est toujours possible. Je veux bien le monde selon Zach qui correspond plus à un fantasme qu’à la triste réalité.

    En effet, il y a de la tendresse et des bons sentiments qui manquent parfois à notre monde. C’est toujours bien de lire des lectures positives même s’il faut accepter un certain manque de consistance.

    Une BD feel-good sympathique à découvrir pour apporter un peu de joie dans nos vies. Du pur divertissement.

    Pulp_Sirius Le 07/04/2023 à 00:40:29
    Aldébaran - Tome 1 - La catastrophe

    == Avis pour le premier cycle, c.-à-d. Aldébaran ==

    Enfin, j'ai lu le premier cycle de cette série tant adulée. J'avoue qu'il m'a fallu du temps pour me lancer dans cette lecture, parce que je trouve le dessin archi laid. Mais je dis toujours qu'en BD, c'est le scénario qui prime, alors il faut bien que je joigne l'acte à la parole.

    Je ne m'étendrai pas sur le scénario, puisque je crois que je n'apprendrai rien à personne en résumant quoi que ce soit ici. J'avoue qu'il m'a été difficile de ne pas enchaîner les albums les uns après les autres après le début de ma lecture.

    C'est avec les créatures imaginaires que Leo réussit à tirer son épingle du lot, l'imagination est bien au rendez-vous et elle nous captive par sa fécondité. J'avais vraiment hâte de comprendre quelle était cette créature au pouvoir de métamorphose. Hélas, le cycle se termine sans réelle réponse. Peut-être viendra-t-elle plus tard?

    Leo passe aussi beaucoup de temps sur ses personnages et sur leurs amourettes. Cela permet, certes, de les développer et de donner à chacun une personnalité distincte, mais on se demande parfois si on ne perd pas un peu trop de temps sur ces relations qui paraissent évoluer en marge de l'histoire principale.

    Je dois quand même rendre à Leo ce qui appartient à Leo : il a su retenir mon attention tout au long du récit. J'espère qu'un jour nous saurons si une civilisation s'est installée sur Aldébaran avant les terriens ou si c'est la mantrisse qui arrive d'une autre planète. Parce que je sais que le prochain cycle, Bételgeuse, suit plutôt une histoire parallèle à celle d'Aldébaran.

    Quoi qu'il en soit, pas déçu d'avoir finalement commencé cette série!

    Yovo Le 06/04/2023 à 22:25:20
    La chute (Muralt) - Tome 3 - Épisode 3

    "La chute" est une série post apocalyptique qui se singularise par son background austère, actuel et réaliste, puisqu’il n’y a ni zombie, ni fin du monde, mais un inévitable effondrement de la société provoqué par de multiples facteurs conjugués.

    Elle n’est cependant pas parfaite et après 3 tomes, ses défauts sont toujours les mêmes : découpage étrange et narration parfois mal cousue qui provoquent des à-coups dans la fluidité. Mais on pourrait tout aussi bien considérer que c’est le « style Muralt » et il n’est pas non plus dénué de qualités : une histoire plutôt accrocheuse et crédible sans aucun des clichés habituels du genre ainsi que des personnages atypiques qui ne suscitent pas forcément la sympathie. Je mets ce dernier point au rang des qualités, car ces personnages n’ont pas vocation à être des héros intrépides et valeureux. Ils sont comme vous et moi avec leur courage, certes, mais également leurs lâchetés et leurs faiblesses. C’est assez peu fréquent dans le paysage de la BD et j’apprécie la façon dont l’auteur s’en empare et le traite.

    C’est à mes yeux une série solide que je continuerai à suivre.

    Captain_Eraclés Le 06/04/2023 à 21:28:41

    Scénario qui va traiter de thèmes difficiles tel que la mort, la rédemption, l'acceptation et la remise en question de soi , sa place dans la société etc ... Tout cela sur fond d'histoire d'amour traditionnelle entre le beau gosse du lycée et sa meilleure amie marginale .

    L'auteur parvient parfaitement à jouer avec les sentiments contraires, use de nombreuses références culturelles (Ghost avec Patrick Swayze, le destin de Lisa, Angelina Jolie et quelques autres) et intègre des discours (trop) explicites dans un monde onirique pour ne pas perdre complètement le lecteur . Guillem March s'amuse également à nous déboussoler visuellement en passant d'une scène semi érotique à un évênement tragique, puis du réalisme au fantastique en quelques cases . Cette "Karmen" n'est pas dénuée d'humour, même s'il faut apprécier le genre salace, ce qui est paradoxal car graphiquement la nudité dans cette histoire est utilisée à des fins philosophiques voire religieuses (bon même si certaines positions semblent cocasses) .


    Ce fût une lecture sympathique, esthétiquement plaisante . Les thèmes abordés me parlent, même si je lui aurais préféré un récit plus mature . Cependant, c'est justement cette légèreté qui fera son succés et permettra à un public plus sensible/fragile d'aborder des questions philosophiques difficiles, aisément .

    philcrepey Le 06/04/2023 à 13:23:22
    Buck Danny « Classic » - Tome 9 - Le vol du rapier

    Dessin très correct , scénario pas plus alambiqué que le précédent ... ça peut aller dans l'ensemble .

    Mais ..... je rêve où ces abrutis de pilotes de l'USAF font atterrir leur C-130 Hercules à contre-sens sur le porte-avions (page 43 cases 1 et 2) ?

    Mais ... je rêve encore ou bien ? Ce bon vieux Buck démarre sa mission ultra secrete à bord d'un proto en phase d'essais depuis la base d'Upsalla en Suède (pays neutre en 1958 .....) pour la terminer à Tromso , en Norvège où fort logiquement stationne un Saab J 29 Tunnan de l'armée de l'Air Suèdoise . Oauis, ouais , ouais !!!

    N'en déplaise à l'Honorable Hervé26, à l'âge d'Or des Buck Danny , Jean-Michel Charlier n'aurait pas osé de telles farfeluosités !!!

    Coyote14 Le 06/04/2023 à 10:55:59
    Le rayon U - Tome 2 - La flèche ardente

    Contrairement aux "gardiens du temple Jacobs", dont je fais partie, je ne trouve pas cet album aussi catastrophique qu'on le dit.
    Point par point :
    - Il est dit que c'est une opération commerciale. Oui et alors ? Un éditeur est rarement un philanthrope. Vouloir monter une opération commerciale n'a rien de condamnable. Jacobs lui-même de son vivant ne devait pas travailler pour la gloire.
    - vouloir donner une suite au rayon U. Je trouve que c'est une bonne idée. Qui est capable de dire que Jacobs n'ait pas approuvé. Pourquoi ne pas tenter l'aventure ?
    - Il est dit que le scénario est indigent. Il n'est certes pas à la hauteur de ce que l'on peut attendre de Van Hamme. Mais je n'ai jamais trouvé que le rayon U tome 1 était un chef d'oeuvre. Le scénario de Jaobs est lui aussi rempli d'incohérences et de raccourcis sommaires. On le parcoure avec indulgence. Rien à voir avec ce qui allait suivre.
    - Il est dit que le dessin est catastrophique. Pas d'accord, il y a un réel effort de reprendre certains plans chers à Jacobs. L'album sur le plan graphique est rempli de clins d'oeil . Pour moi c'est un hommage. Il y a des maladresses dans les proportions de certains personnages mais de là à condamner l'album uniquement pour cela, je ne cautionne pas.
    - il est dit que la colorisation est nulle. Pas d'accord encore une fois. Elle est dans le style de l'époque. Beaucoup de couleurs pastels. Je trouve l'ensemble assez réussi.
    Je pense que ce qui dérange certains réside dans le fait que les personnages tombent amoureux, sont jaloux, forment des couples, veulent vivre ensemble. Le tout sous forme de happy end à la sauce Hollywood. C'est vrai que Jacobs ne nous avait pas habitué à de tels dénouement un peu "fleur bleue". C'est là ma principale réserve.
    En conclusion, je ne serai pas contre un tome 3. Il faut peut-être que la licence perdure. Donnons leur chance aux auteurs. On verra bien.

    Erik67 Le 06/04/2023 à 07:34:27

    On dit que le meilleur ami de l’homme est le chien. C’est vrai. Cependant, en l’espèce, il s’agit surtout de suivre un vieux camarade de foot qui semble jouer le suiveur.

    La thématique est celui de l’ami envahissant qui vous veut du bien. En réalité, il s’agit d’un suiveur qui a toujours été un peu jaloux de notre héros Kévin qui du haut de sa quarantaine est sur le point de divorcer pour passer à autre chose. Il faut dire qu’il porte bien son nom car il pourra s’avérer assez exaspérant voir pathétique par bien des côtés. Cependant, on va apprendre à l’aimer au travers des situations plutôt rocambolesques où il va lâcher prise.

    En fait, il y a 20 ans, il avait connu la fille de l’entraîneur, une certaine Cécile qui l’a également poussé dans ses études de médecine. Elle est partie en Afrique afin d’aider les populations les plus pauvres alors que notre héros a sombré dans une vie parisienne pour s’occuper du colon des patients. On peut dire d’une certaine manière qu’il s’agit bien d’une histoire de cul.

    L’ami en question va être assez envahissant et ne jouera pas souvent franc jeu ce qui entraînera des situations pour le moins assez cocasses. On est dans un récit doux-amer à la manière du cinéma français avec ce qu’on peut appeler le renouveau de la comédie.

    J'aime toujours autant le trait graphique de Nicoby qui oscille entre légèreté, autodérision et humour. Bref, c’est à la fois un trait assez réaliste et expressif ! La lecture s’avère plutôt facile. Il y a un côté amusant notamment dans la répartie et les répliques. Bref, le dessin empreigne sur le récit avec cette légèreté de ton.

    J'ai trouvé cette œuvre assez sympathique malgré son côté un peu lourdingue parfois. Humour et autodérision seront au rendez-vous pour partager un bon moment de lecture.

    Pulp_Sirius Le 06/04/2023 à 02:10:41
    Otaku Blue - Tome 1 - Tokyo Underground

    Oufffff. Par où commencer?

    Bienvenue dans le "monde des otaku". On veut tellement vous montrer à quel point on connaît la culture japonaise qu'on vous bombarde sans cesse de termes japonais sans jamais vous en donner une définition. Le novice s'y perdra. Sauf que, celui qui a retranscrit le texte de la BD à l'ordinateur était sûrement un peu perdu, lui aussi! On retrouve, par exemple, le terme "honbucho" et un peu plus tard, "honbusho", dans le même tome! Bien sûr, le bon terme (本部長) se translitère avec le 'c' et signifie dans le contexte de la BD "chef/capitaine de police" ou un titre semblable.

    Il y a aussi une fixation sur le terme "j-horror" alors qu'il n'existe pas ou peu en japonais -- on dit tout simplement des films d'horreur, surtout si les personnes qui parlent sont Japonaises comme dans la BD!

    Mais tout y passe, y compris les dessins! Il y a des références à la tonne! Sauf que je ne l'aime pas non plus, je trouve les visages trop étranges, et ils changent parfois dramatiquement de forme d'une case à l'autre. Et ce n'est pas tout, il y a en plus des problèmes de cohérence. Il y a une scène où une femme reçoit un plateau de nourriture dans une salle fermée, et ledit plateau disparaît complètement de l'image comme par magie quelques cases plus loin alors qu'on voit la salle en entier!!

    L'histoire suit à la fois une étudiante qui veut approfondir le phénomène otaku et des inspecteurs de police qui traquent un tueur en série. Est-ce que vous voyez où ça s'en va? Les personnages ne m'ont jamais semblé très crédibles, ni même sympathiques, et l'intrigue manque cruellement d'énergie.

    Diptyque complètement raté pour moi.

    ClarkBD Le 05/04/2023 à 22:30:33
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 3 - La Schtroumpfette

    La première apparition de la Schtroumpfette qui va semer la discorde au sein de nos petits amis bleus. Un classique mais aussi un incontournable magistralement concocté par Peyo. L'album a le même défaut que le premier numéro de cette collection : il manque l'épisode présent dans la publication classique, à savoir "La faim des Schtroumpfs" ... ce qui oblige à acheter l'édition normale si vous voulez le lire !

    ClarkBD Le 05/04/2023 à 20:28:18
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 2 - Le Schtroumpf sauvage

    Une histoire Post Peyo écrite avec talent et très bien dessinée par Alain Maury. Les allusions au mythe du bon sauvage de Rousseau mais destiné à un public plus large. Le bon point de cet album est de faire revenir Gargamel, l'éternel méchant de la série : gage de qualité !

    ClarkBD Le 05/04/2023 à 19:52:30
    Les schtroumpfs - Collection Télé 7 jours - Tome 1 - Le Schtroumpfissime

    Une histoire très drôle qui aborde le thème de la démocratie et de l'élection au suffrage universel (Façon Schtroumpf !). Peyo n'est jamais aussi bon que lorsqu'il met le doigt sur les habitudes de nos congénères, et dans cet album, il s'en donne à coeur joie. En prime cinq petits sketchs. Dommage que l'édition ne soit pas identique à la publication classique car on a une histoire en moins.

    BudGuy Le 05/04/2023 à 18:56:17
    Alto Plano - Tome 3 - New York

    Une série de bande-dessinée ayant pour thème… le café.

    Nous suivons les pérégrinations en Amérique Latine d'Albane Laroche, une spécialiste du café grâce à un odorat plus affuté. Cette dernière travaillant pour une société de commerce équitable, se retrouve plongée dans une sombre histoire impliquant des traders de Wall-Street, des Colombiens susceptibles, des commerçants brésiliens aux abois, des dirigeants avides d'argent…

    Corbeyran est au scénario et il connaît bien son affaire. L'écriture est classique mais efficace et les péripéties s'enchaînent sans déplaisir mais sans réel investissement de ma part. En effet, il manque des scènes un peu plus 'marquantes' et des personnages plus haut en couleur: ici c'est très réaliste et terre à terre. En soi, ce n'est pas mauvais, cependant rien qui ne m'ait réellement surpris ou sorti de ma zone de confort.

    Ce triptyque a au moins le mérite de proposer une approche didactique vis à vis du café: c'est notamment expliqué par des dialogues entre Albane et son assistant brésilien.

    Cela se laisse lire sans déplaisir mais rien d'inoubliable pour ma part.

    Campanar Le 05/04/2023 à 18:21:21
    Les 5 Terres - Tome 10 - « Réapprendre la peur »

    Bof, ça déroule platement et sans grande originalité … j’attaque, je me venge, etc … perso je n’arrive pas à accrocher à ce cycle.
    En outre j’ai trouvé la mise en page bien trop chargée sur ce tome.
    Métaphore tennistique, le premier cycle jouait en première série, là on est en troisième série …
    Et toujours l’encre bleue sur fond noir !
    Allez, je mets une pièce sur une fin certaine pour Alissa … et même plutôt violente !
    Juste une pièce sans préjuger du dénouement … ceci afin d’éviter tout jugement mensonger d’un perfide procureur … ce n’est que de la BD !

    haddock94 Le 05/04/2023 à 11:41:22

    Quelle belle surprise ce volume! le scénario se tient très bien et montre très peu de temps faibles. Sans doute est-ce dû à la première version de l'histoire sous forme de feuilleton radiophonique. Les personnages principaux ont de l'épaisseur. Le héros n'est pas superman mais compense sa candeur par son énergie et sa ténacité. Le dessin est très bien adapté au récit: ni trop caricaturaux, ni trop réalistes. Et la forêt est très bien rendue, dans son aspect dense et profond.
    Je me suis régalé.

    MathMo Le 05/04/2023 à 11:06:47
    Roi des Mapuche - Tome 1 - La traversée des vastes pampas

    Adaptée de la véritable et tragique histoire du royaume indépendant Mapuche, l’aventure d'un français, simple juriste, qui se fait élire Roi des Mapuches alors que ces derniers cherchent désespérément une aide de l'extérieur, face à l'invasion des argentins et des chiliens
    Une BD toujours à la limite du satirique comme le dessin de Dumontheuil, mais racontant avec brio cette tragi-comédie et la folie des grandeurs de se français perdus au antipodes. Un beau moment de lectures.

    mallrat Le 05/04/2023 à 10:24:45
    Punisher (100% Marvel - 2023) - Tome 1 - Le Roi des tueurs

    Ce relaunch partait avec pas mal d'apriori de ma part.
    La seule chose positive était que Jason Aaron en était le scénariste et que son écriture me parle toujours. Je savais qu'au pire ce serait sans intérêt, bête mais que ca se lirait bien.
    Un Punisher qui serait à la tête de la Main (organisation criminelle Ninja de Marvel), perdrait son logo (j'ai déjà eu du mal quand les "dents" du crâne n'étaient plus sa ceinture), ca semblait annonciateur de l'apocalypse à minima.
    Que Saiz et Azaceta voient leurs styles alterner sur un numéro ne semblait pas non plus une idée qui tiendrait pour une homogénéité graphique.

    Bref, malgré Aaron, je partais à reculons sur ce titre.


    Et bien, tout fonctionne!
    On est loin de la prestation de Aaron sur Avengers que j'aime bien mais qui ne restera pas dans les annales (bon à part Uncanny Avengers de Remender, il ne restera rien des de la série Avengers depuis 2004).

    Je ne vais pas spoiler inconsidérément, même si les cliffhangers me paraissent assez transparent à la lecture, mais le recrutement du Punisher par la main est bien amené par Aaron. Le changement de logo devient organique et m'est même rapidement sorti de la tête.

    Quand à l'alternance des styles graphiques, il en résulte comme une forme d'impressionnisme quand au flashback. Une vision moins précises que le trait de Saiz qui lui est ultra réaliste, y compris dans le gore. Il arrive quand même très bien à amener les émotions et le mouvement. Ses doubles pages sont toujours bien choisies et elles peuvent être nombreuses. En effet, nous n'avons que 4 numéros mais qui ont une longueur inhabituelle voulue par l'équipe créative.

    Alors, Aaron nous donne une origine un peu semblable à Ennis en faisant remonter le Punisher ni à la tragédie de Central Park ni même à la guerre. Je n'avais pas aimé ce point chez Ennis mais Aaron me semble y amener plus d'humanité, même si je continue de préférer le Punisher de l'ère Potts (Baron ou Grant).

    Bref, on ne peut pas encore savoir ce que cette maxi-série donnera dans son ensemble mais ce premier tome est une vraie réussite.

    mallrat Le 05/04/2023 à 10:17:00
    The punisher (Intégrale) - Tome 2 - 1982-1987

    Une redéfinition du personnage!

    On commence avec des épisodes de Daredevil qui permettent de traiter du trafic de drogues en milieu scolaire mais surtout redéfinissent le Punisher: fini les balles en caoutchouc! Le personnage n'est plus là pour rigoler et la rencontre avec l'avocat Daredevil sera musclée, contrairement à ses précédentes apparitions dans Spiderman.
    Les épisodes de Spiderman qui suivent sont sympas sur la guerre de gangs et l évolution de Cloak and Danger. Par contre le scénariste passe à côté du Punisher avec un procès risible.


    Carl Potts est un fan du personnage et il va relancer le personnage avec un pitch que Steven Grant propose depuis un moment en convaincant Zeck au passage.
    Ce sera une mini qui s'avèrera cruciale pour le personnage
    Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).
    Le 1er numéro est juste superbe.

    Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.
    Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.

    Le deuxième épisode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.
    Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.
    Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.
    Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).

    On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.

    Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite et introduit Microchip qui aide techniquement le punisher.
    La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickxmann..).

    Bref cette intégrale est un tournant pour le personnage!!

    mallrat Le 05/04/2023 à 10:04:15
    Captain America (L'intégrale) - Tome 15 - 1979-1980

    Comme je le disais lors de ma review de la précédente intégrale, cette période est celle avec laquelle j'ai commencé la série. A ce moment de la publication en VF par Aredit, j'avais déjà du rattraper pas mal des artima color et donc lu bien meilleur comme la saga de l'imposteur de Englehart mais cela reste une période qui me tient à cœur.
    Cette intégrale commence par un arc en 5 parties par Roger McKenzie et dessiné par Sal Buscema, encré par Don Perlin et Jack Abel.
    Captain America retrouve Peggy Carter qui lui indique qu'elle pense que Sharon est en danger. Elle a disparu lors d'un rassemblement de la Force Nationale, groupuscule d'extrême droite dirigé par le Grand Directeur. Il semble qu'elle et la foule ont subi une sorte de contrôle mental.

    Peggy est attaquée par la Force Nationale sous les yeux du héros. Les fanatiques finissant par s'immoler à l'aide d'un dispositif intégré à leur ceinture.
    Pour retrouver la trace de ce groupe, Notre héros emploi des méthodes plus proche de Daredevil en secouant les truands de la rue. Il se retrouve alors entre le gang de Morgan (boss du crime à Harlem) et des membres de la Force Nationale dont Sharon. Le combat finit avec une nouvelle immolation sans qu'on sache ce qu'est devenue l'agent 13.
    Le grand Directeur ne cesse de parler à un homme dans l'ombre puis même de finir à ces pieds en position fœtale (à plusieurs reprises). L'homme mystérieux n'est autre que Faustus, le psychiatre ennemi de notre héros.
    Il a tendu un piège à notre héros. Nous découvrons alors que le Grand Directeur est aussi Steve Rogers ou plutôt le Captain America des années 50, raciste et anticommuniste.

    L'épisode suivant montre notre héros dans une pub TV raciste portant comme emblème à son bouclier, la croix gammée. (On imagine les réactions aujourd'hui demandant la tête du scénariste).
    Daredevil (scénarisé aussi par Roger McKenzie avant que son dessinateur ne le détrône) recherche Cap et parvient à lui rendre ses esprits. Il s'ensuivra plusieurs combats et une poursuite en avion d'un dirigeable (DD pilote un biplan puis un quinjet. Je suis pas sûr qu'un sens radar remplace autant les yeux que ca). Faustus voulait contrôler New York avec son gaz mental. Il est vaincu. Le Cap des 50's s'est immolé (on verra que non) et aurait tué son Bucky (non plus).
    Le scénariste confronte le héros aussi au vide qu'est sa vie en dehors de son identité de héros. Il a fort à faire aussi avec le SHIELD qui fait du zèle et ne semble pas apprécier les interventions d'un électron libre. On voit aussi d'autres personnes d'autorité (un militaire) avoir le même type de réaction alors que la jeunesse voit le héros comme un ringard.
    Si les réactions des autorités trouveront leur aboutissement dans les Avengers de Michelinie avec le procès qui les opposera à Gyrich et au Gouvernement (Stern est l'éditor des deux titres), le reste n'aura pas de lendemain après cet arc.
    Un arc plein où malheureusement on sent que Sal Buscema ne livre que des crayonnés succins. A l'époque il est aussi dessinateur de Hulk, de Tarzan, fais au moins un arc de Marvel Team-up et des fill-ins à la pelle dont le Marvel première qui suit avec le Falcon. On voit donc plus le style de Don Perlin qui manque de punch, est un peu maniéré.

    Nous avons un bon arc inaugural.
    Le Marvel Premiere ave le Falcon est meilleur graphiquement et livre une histoire de complot avec une sorte de whodunnit sympathique mais oubliable.

    Captain America 237 est un épisode pivot. Etrangement, si on retrouve McKenzie, il ne fait que dialoguer un script de Chris Claremont.
    L'histoire commence par une conférence de presse où notre héros se voit obligé d'expliquer ce qui s'est passé dans l'arc précédent à la presse. Il parait fortement désabusé. C'est là qu'une équipe télé va lui révéler que Sharon est morte, immolée.
    Nous avons droit à une scène touchante, en retenue et assez différente de nombre de décès de l'époque puisqu'il se joue en différé.
    Le découpage de Sal Buscema est magnifique malgré l'encrage de Perlin.
    La mort d'un personnage aussi important au casting demeure assez rare à l'époque. Chez Marvel, il doit y avoir dans l'ordre Pamela Hawley (Sgt Fury), Janice Cord (Iron Man) et bien sùr Gwen Stacy. En VO, Jean Grey est toujours vivante même si pour les fans français des 80's, cet épisode sera publié aprés les X-Men de Claremont/Byrne.
    Nous voyons ensuite le Falcon découvrir une semaine plus tard que Steve Rogers n'habite plus son appartement. Alors que Sam et les Avengers s'inquiètent, Steve apparait et leur signale qu'il a déménagé à Brooklyn et est devenu dessinateur publicitaire.

    Revenu à son nouvel appartement, il est invité à diner avec un voisin, Joshua Cooper chez une autre voisine Anna Kapplebaum. Cette dernière semble être une mère de substitution pour les autres habitants de l'immeuble. Steve découvre qu'elle est une rescapée des camps de la mort. Elle a bien sur été délivrée par notre héros d'un camp fictif où une sorte de Mengele officiait. L'histoire finit par un appel de Fury qui s'excuse du comportement du SHIELD mais a besoin de notre héros.
    Image
    Cet épisode est curieux. Si le sujet parait assez naturel pour un plot de Chris Claremont, il faut se rappeler qu'à l'époque les X-Men affrontent Proteus et que l'auteur n'a pas encore retconné Magneto. De mémoire, il me semble avoir lu qu'il avait déjà abordé le sujet (Ms Marvel? Team-Up?). Cependant, l'épisode est aussi l'aboutissement des intrigues de McKenzie sur la vie privé du héros.
    McKenzie n'est pas au scenario de l'épisode suivant mais reviendra sur 3 épisodes. On sait que Stern a refusé un arc en deux partie sur des incendies criminels que Miller finira par reprendre aidé par .. Stern pour le fameux Marvel Fanfare 18 (un des mes all-time favorite).

    Peter Gillis signe une histoire en deux partie qui reprend l'appel de Fury terminant l'épisode précédent. Des télépathes sont attaqués mentalement. Cap reçoit un appel à l'aide psychique d'une princesse qu'il doit délivrer d'un chateau au sommet d'une montagne. On a tous les éléments d'un conte mais à la sauce James Bond (Gadgets du SHIELD à gogo).
    La princesse s'avèrera une fillette aussi puissante que Xavier (voire plus) qui disparaitra au sommet de la montagne (suicide?).
    Histoire sympathique mais l'aspect conte la rend assez irréelle après des histoires pas mal ancré dans la réalité. Fred Kida, dessinateur du Golden Age sur Airboy par exemple, rend une copie un peu datée mais qui ne choque pas aprés du Don Perlin. Le personnage féminin dans ces deux versions ayant un coté Frank Robbins (sur morbius ou Invaders).

    Les frêres Kupperberg suivent pour une histoire de gang qui effraie un vieillard pour récupérer un immeuble. Le chef du gang arrivant sans explications à démolir un ponton. Ca n'a que peu de sens et d'un ennui sans nom comme souvent avec Paul Kupperberg. Alan Kupperberg ayant un graphisme bien plus daté que Fred Kida. J'ai lu cet épisode à ans et je trouvais déjà que c'était débile.

    On nous annonce le retour de McKenzie avec Adonis.. cela ne viendra que deux numéros après.
    Mike Barr, Frank Springer et Pablo Marcos nous racontent la première rencontre avec le Punisher. Ce n'est pas inoubliable mais ca se lit. Steven Grant ramène le manipulateur et Muldoon (ancien collègue de Rogers dans la Police, devenu criminel dans le run d'Englehart). pour un histoire sans prétention où Don Perlin est heureusement encré par Sinnot. On découvrira que le manipulateur est un robot, ce qu'il ne savait pas lui-même.

    McKenzie revient donc avec Adonis, un arc en deux partie. Un vieux riche excentrique vole un LMD pour y transférer son esprit et vivre ainsi éternellement. Son fils sabote l'opération et le corps du LMD est défiguré et bossu. Il se lance dans la destruction de tout ce qui est beau avant de mourir pathétiquement.
    Le seul intéret de l'épisode est de suivre Steve dans sa vie privé avec ses voisins et à la recherche d'emploi (ce qui avait été aussi fait par Mike Barr dans l'épisode avec le Punisher). Don Pelin encreur ou dessinateur n'aide pas pour rendre Adonis terrifiant.. il le rend assez comique.

    Dans son dernier épisode, McKenzie confronte Anna Kapplebaum à son Mengele, enlevé par des néo-nazis. Ce docteur semble avoir changé mais finira sous les balles de chasseurs de nazis. Infantino livre de belle planches sous une superbe couverture de Miller.
    Cet épisode signe aussi le départ de Stern comme editor alors qu'il passe scénariste freelance. Jim Salicrup, son ancien assistant, l'embauchera pour remplacer McKenzie sur la série.

    Stern n'aura pas été satisfait des approches de Steve Gerber ni de Roger McKenzie qu'il aura à superviser. Outre l'arc dont je parlais plus haut, il aura refusé un autre arc à McKenzie qui aurait vu Captain America devenir Président des USA pendant quelques années.
    Lors de son propre run, il prendra ce point de départ pour donner sa vision de Cap sur ce point comme il retconnera les origines inventées par Steve Gerber.
    C'est aussi cette vision du personnage qui en fera un candidat naturel pour reprendre le titre.
    En attendant, un dernier numéro sera publié avec Peter Gillis qui fait revenir le dernier ennemi que Ditko créera pour Spider-Man, Joe Smith dans une histoire assez émouvante sur les enfants souffrant de handicap mentaux. Jerry Bingham livrant de bonnes planches dans un de ses rares comics Marvel.

    Que retenir de cette intégrale? Un bon arc puis une période un peu instable qui est la marque de la série depuis ses débuts et qui le gardera jusqu'au milieu des années 80.
    Les scénaristes partent rarement de leurs pleins grés, restent sur des durées moins longues que sur d'autres séries, ce qui crée des périodes de fill-ins.
    Heureusement, la période de changement initié par McKenzie gardera un axe au moins sur la vie privé du personnage et ses voisins.
    La période est assez passable au niveau graphisme avec un Don Perlin omniprésent alors que les séries Xmen et Avengers bénéficient de John Byrne et que Miller arrive sur Daredevil et Romita sur Iron Man.

    Les fans du personnage ou ceux qui apprécient la série y verront des belles évolutions du personnage malgré tout; les autres risquent de trouver que la série manque de stabilité et reste assez moyenne.

    McKenzie sera remplacé sur Daredevil par Frank Miller aussi. On ne le retrouvera plus sur des runs alors qu'il n'aura pas démérité sur ces deux séries Marvel initiant pas mal des changements qui arriveront après lui avec des équipes qui resteront dans les mémoires.

    mallrat Le 05/04/2023 à 09:52:44
    Captain America (L'intégrale) - Tome 13 - 1977-1979

    Cette période est particulière pour moi. Même si j'avais découvert la série avec Bombe sur l'Amérique, l'arc de jack Kirby sur la Madbomb, cette période est celle qui va faire de moi un fan du personnage.

    Il fallait prendre la suite de Kirby. Il venait de signer un run bourré d'idées, graphiquement au top mais aussi complètement à part de l'époque et du ton de la série avant et après. Roy Thomas décida de de demander qui est l'homme sous le masque? Qui est Steve Rogers? Il nous livre un épisode de transition où l'histoire est prétexte à revoir ce que l'on sait de Captain America afin que la question de l'identité derrière le masque se pose. Cet épisode était jusque là inédit en VF avec un Tuska efficace (même si je ne suis pas un fan).
    L'épisode suivant était une réédition du Strange Tales où la Torche s'oppose au Tumbler déguisé en Cap. Il n'est pas présent dans ce tome.
    Thomas passe à la vitesse supérieure dés le numéro suivant. Il introduit les super-agents du SHIELD avec Marvel Boy (futur Quasar dont c'est la première apparition), Texas Twister, Eclair Bleu, la Vamp et le fait que la Corporation (que kirby avait "introduite" dans la série) a des taupes au sein de l'organisation de Nick Fury.
    On découvre aussi Vera qui appartient à cette dernière et semble avoir une rancœur personnelle contre notre héros.

    Pour finir Sharon et Falcon sont mis sur la touche de façon cavalière. Falcon entrainera la nouvelle équipe des super-agents. Vera embrasse Steve devant Sharon.
    Un épisode dense où John Buscema livre une de ses rares (la seule?) incursion sur la série. C'est évidemment efficace même si Pablo Marcos est bien visible.
    Sal Buscema revient sur la série. Il semble qu'il propose des crayonnés assez léger car sa prestation au niveau du trait dépendra fortement de l'encreur. Don Glut, qui dialoguait l'épisode précédent, est maintenant aux commandes. Veda annonce qu'elle est la fille de l'agente du FBI présente lors de la transformation de Steve en 1941. Notre héros découvre ensuite que les Avengers l'ont retrouvé au large de Terre Neuve (Avengers 4) alors qu'il a coulé au large de l'Angleterre. Il se rend là-bas et découvre un "ancien" ennemi Lyle Dekker et sa création l'Ameridroid, géant mécanique reprenant les trait de notre vengeur étoilé.
    Glut nous raconte ensuite la première rencontre avec Dekker lors de la deuxième guerre mondiale. Il était un espion nazis engagé pour faire échouer le serial Adventures of Captain America. Glut nous indique dans son introduction qu'il est un grand fan du vrai serial. Il modifie quelques détails ci et là mais l'essentiel reste en phase avec la réalité. Le nom du méchant est aussi un clin d'oeil à celui qui faisait les effets spéciaux.

    L'épisode qui suit nous montre ce qui est vraiment arrivé à notre héros après sa chute dans les eaux anglaises (vraiment est relatif vu que ca n'a plus jamais été évoqué). Il a donc été capturé par Dekker, emmené à Terre Neuve puis s'est échappé et est tombé en hibernation à cause des produits qu'il a inhalé. Dekker ensuite transfère son esprit dans l'Ameridroid avec les forces de Steve. Une courte aventure du Faucon est en back-up.
    Steve Gerber reprend la suite. Le combat tourne court quand Dekker se rend compte qu'il est devenu une bête de curiosité. Il se rend de lui même et part s'exiler dans les forêts canadienne. Une conclusion qu'on ne peut attendre que de Steve Gerber. Un back-up sur Rick Jones conclue l'épisode avec un Leialoha en grande forme.

    On poursuit avec un départ Gerberien, une coccinelle Wolkswagen se crashe dans l'appartement de Cap au deuxième étage. Vera est dans le coup. Il part pour Washington voir les archives à son sujet et trouve une histoire qu'il ne reconnait pas avec un frère mort lors de Pearl Harbour. Alors qu'il est au Lincoln Memorial, la statue du Président bouge et l'attaque. Il doit la détruire avant de trouver son véritable ennemi Animus.

    Ce dernier est une sorte d'homme préhistorique géant avec un cerveau énorme avec des pouvoirs mentaux divers. Cela aurait pu être une création de Kirby. Steve en vient à tenter de tuer le monstre (ce qui lui ressemble peu) qui s'échappe. Il retrouve Vera puis part en train. Une attaque d'Animus fait dérailler l'engin et cause morts et destruction ce qui enrage notre héros. Animus est téléporté avant d'échouer.
    L'épisode qui suit est un fill-in de Peter Gillis avec les premiers pas convaincant de Zeck sur le personnage. Petite histoire sympa avec Tarentule et Mister Muerte.
    Captain America revient au SHIELD. Là ils découvrent que celle que Veda fait passer pour sa mère a finit défigurée. Véda, elle est réduite en cendre par la Corporation après ses échecs (on en saura jamais plus ni sur l'une ni sur l'autre). Une scène assez cynique pour l'époque où Kligger, patron de la corporation indique à la femme de ménage qu'il a renversé son cendrier.

    Steve veut que Mason Harding, le concepteur de la Madbomb, l'aide à retrouver la mémoire. il se souvient alors de l'histoire qu'il a retrouvé dans les dossiers dans les épisodes précédents. Il a vécu dans le Maryland, prés de Washington avec sa famille plutôt aisée et son frère ainé. Ce dernier sportif a les faveurs de son père, qui ne comprend pas le jeune, chétif, et souvent malade Steve. Ce dernier se réfugie dans le dessin et la lecture. La rupture familiale a lieux quand son frère s'engage dans l'armée. Steve est alors étudiant aux beaux arts et pacifiste convaincu et son père fonctionnaire d'Etat le renie. L'attaque de Pearl Harbour cause la mort de son frère et pousse Steve à s'engager.
    Nous revenons au présent où la machine de Harding semble avoir annulé les effets du sérum de super-soldat.

    Cette origine fut problématique pour le nouvel éditor du titre Roger Stern car Captain America Comics 1 est paru 11 mois avant Pearl Harbour. Mais à l'époque, il n'a pas pu changer le contenu. Depuis le premier numéro de ce volume, trois Editeurs en Chef étaient passés. Roy Thomas avait laissé la main quelques mois à Archie Goodwyn. Ce dernier était parti et son remplaçant Jim Shooter avait indiqué aux patrons de Marvel qu'une seule personne ne pouvait pas éditer tous les titres publiés et qu'il fallait comme DC Comics engager des Editors ayant en charge plusieurs titres qui eux seraient supervisés par l'Editeur en chef. Il faisait aussi la chasse à aux scénaristes qui éditaient leur propre titre. Bref, le numéro passa avec l'agitation interne.

    A titre personnel, j'aimais bien cette origine dont certains traits seront gardés. Steve Rogers deviendra un artiste plutôt pacifiste que la folie guerrière amena à s'engager. La version "soldat" ne reviendra qu'avec Mark Waid puis surtout Bendis puis Brubaker (Je ne compte pas la version Marvel Knights qui est plus ou moins hors continuité, en tout cas conçue ainsi et jamais reprise dans les aventures en continuité).
    Le Red Skull attaque ensuite l'héliporter du SHIELD en transformant les agents présents en Red Skull. Steve se retrouve donc sans pouvoir et submergé par des crânes rouges. Il retrouvera ses pouvoirs dans cette aventure en deux partie magnifiquement illustrée par Sal Buscema et qui voit l'arrivée d'un scénariste mésestimé: Roger McKenzie. Il va finir l'intrigue de la Corporation avec son editor Roger Stern qui est le scénariste de Hulk dans un crossover.
    La corporation est un nom qui est apparue un peu partout. Kirby l'utilisa dans Machine Man, Cap et elle est utilisée dans Hulk. cependant, Bill Mantlo avait utilisé le nom dans Deadly Hands Of Kung Fu. Elle était à la base des recherches du père du Valet de Cœur dans les aventures du White Tiger.
    Et si, la Corporation était une entité qui avait des sortes de déclinaisons territoriales?
    Nous allons donc finir en 5 épisodes cette intrigue qui verra la venue du Constrictor, les trahisons d'Eclair Bleu et de la Vamp (en fait Animus.. une idée Ditkienne surement Gerberienne en fait), la séparation des super-agents, l'intervention de Hulk, les (re)trouvailles de Sam Wilson avec son neveu Jim, le retour de Moonstone et Alcatraz. Je passe sur les clins d'œil au retour de Colan sur Daredevil, les cameo des Avengers et surtout de Beast et de Jarvis. Bref c est haletant! Et surtout les victoires de nos héros sont rarement de pleines victoires. A l'époque le Captain repart souvent la tête basse dans son appartement miteux (Peter Parker est bien mieux loti à l'époque.. il peut rentrer chez Tante May).
    Nous avons donc un volume qui plonge notre héros dans la recherche de ses origines, englué dans une conspiration qui touche les institutions US avec une entreprise criminelle recherchant le profit.

    La série est repassé au thriller conspirationniste après la parenthèse SF de Kirby, même si la bizarrerie "gerberienne" est là sous couvert avec l'Ameridroid (même s'il ne l'a pas crée), Animus, la coccinelle ou l'armée de Crânes rouges.

    Il se passe énormément de choses dans ces épisodes où le souffle du lecteur n'est repris que par le fait que des back-ups ou fill-ins sont introduits dans la continuité.
    On voit arriver Roger McKenzie qui développera un arc important par la suite sur la série avant de relancer Daredevil sur des racines plus polar avant et avec Frank Miller. Il aura l'idée folle de faire de Cap, le Président des USA (refusée puis reformate par Stern sur son run avec Byrne) ou l'idée qui conduira Miller a faire ce magnifique Marvel fanfare 18 avec le personnage. Ce scénariste est injustement méconnu.
    Pourquoi ces épisodes firent un si grand effet sur moi? Je ne sais pas. L'Ameridroid a beau être grotesque, je ne le voyais pas ainsi. Cependant ma relecture de ces épisodes reste plaisante. Ce n'est surement pas la meilleure période du titre mais elle grouille d'idées, d'intrigues, etc... Elle reste une période vraiment sympa qui aurait pu être plus sans cette instabilité au niveau des scénaristes (surement due à l'instabilité éditoriale alors que bizarrement le titre reste avec une direction bien précise). Surement aussi le talent de Steve Gerber et ses idées iconoclastes! L'ambiance aussi est particulière. Je disais aussi que les fins d'épisodes voyait notre héros repartir sans un succès vraiment établi complètement. Il repart en général assez défait par les conséquences (le déraillement du train mais aussi les fins pour Animus ou d'autres qui sont sévères. Et il ne connait pas la fin de Véda...).
    Peut-être que c'est cela que j'ai aimé ce personnage. Steve Rogers sent que ca ne va pas. Pas que sa famille soit malade ou qu'il soit ostracisé.. ca ne va de toute façon globalement pas comme il le faudrait! Même en étant un surhomme blond aux yeux bleus, le monde ne tourne pas comme il faut et le rejet, la corruption, les machinations et le mensonge sont là! Et s'il le sait c'est à la base qu'il a été déjà rejeté malgré le fait d'être autant dans la norme au premier abord qu'il est possible.

    Je recommande évidemment cette intégrale!

    mallrat Le 05/04/2023 à 09:36:21
    Captain America - Sentinel of Liberty - Tome 1 - Révolution

    Nouvelle série pour Steve Rogers après des mois sans publications.. Il partage le titre de Captain America avec Sam Wilson qui obtient sa propre série comme à l'époque de Nick Spencer.

    Le premier épisode du volume est un #0 commun aux deux séries où les deux Captain America combattent Zola. L'action commence directement et ne faiblit pas du numéro remplit de ping pong verbal entre les deux héros. Cet épisode est écrit par les trois scénaristes en place sur les deux séries et finit sur un teasing des menaces à venir dans les deux titres.
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    Ca se lit bien mais si Steve est bien écrit (plus blagueur que d'habitude et que dans la série qui suit), Sam semble un peu trop corporate comme il le sera dans sa série où il est celui qui est en lien avec le gouvernement américain. C'est assez bizarre.
    Le dessin de Mattia De Iulis est un peu figé de part le coté trés réaliste mais aussi numérique mais spectaculaire avec un Zola plus glaçant que jamais. Il ne correspond à aucune des deux séries.

    La série s'ouvre ensuite sur un Steve Rogers qui cherche à revenir à une vie sociale.
    Il revient dans l'appartement qu'occupait sa mère dans le lower east side, reprend des cours de dessins et se lie avec ses voisins, les autres élèves et de vieux amis dont Roger Aubrey (Ex-Destroyer). Il blague même sur le fait de retrouver des connaissances non superhéroiques ou apparentées. Cela reste rigolo car il fut le premier héros à perdre cela au milieu des années 80 et il retrouve cela à un moment où 95% des héros Marvel et DC le perdent.

    Il découvre des sortes de messages codés qui l'amènent à déjouer une attaque lors de la fête nationale par un nouveau Destroyer. Lors du combat, Steve apprend que son bouclier et son symbole ne lui appartiennent pas. Il ne sait pas que Barnes comprend qu'il est face au complot qu'il a découvert lors de Devil's Reign.

    Ils vont s'enfoncer dans une conspirations qui date du début du 20ème Siècle entre la Cour des Hibous dans Batman et le trust de 100 Bullets.

    Ce type de menace est à double tranchant. En effet, quand des ennemis peuvent manipuler sur des décennies sans être vu, il faudra que cette menace tienne sur le long terme. On voit bien que la Cour des Hibous chez Batman est rentrée dans le rand et n'est plus qu'une nuisance pour le héros, ce qui rend le premier récit assez comique.

    Sur ce tome (et ce qui est sorti en VO), cela tient toujours et reste intriguant. La chute décidera surement de la réussite ou non de l'entreprise.

    Le casting autour du Captain s'agrandit, ce qui n'est pas pour déplaire.
    Kelly et Lanzing appuient bien sur l'ouverture et la compassion de Steve Rogers. Il a même des amis socialistes (sans en partager les convictions). Cela a eu moins de retours que le run de Spencer. Tant mieux car la série a souvent été progressiste avec des scénaristes comme Englehart, Gerber, Dematteis ou Spencer reconnus très à gauche ou Waid, Stan Lee, Kirby, Remender qui défendent quand même une ouverture aux autres. A part Steranko, j'ai peu mémoire d'auteurs classés comme conservateur sur le titre depuis 1964.

    La relation avec Bucky Barnes est au centre du tome. Avec deux personnages qui sont très différends et donc les différences vont s'accentuer au fil du récit.
    Durant la guerre, leurs différences s'atténuaient face au contexte. Sans cela, cela rend leur amitié complexe et difficile.
    Cela explique aussi le fait qu'ils ont peu été ensemble depuis le retour de Bucky mais aussi, à mon sens, appuie ma théorie que Barnes ne peut pas être Captain America sur la longueur. Il manque d'une vision sociétale que peuvent avoir des gens aussi différends que Walker, Rogers, Wilson ou Burnside.

    Le scénario tient bien pour l'instant. Il y a peut être des facilités, y compris dans les envolées de Rogers mais la lecture est agréable et prenante.
    Carmen Carnero livre déjà des planches convaincantes.
    L'ensemble de l'équipe créative a une marge de progression certaine.
    Ce titre a tout pour être un sleeper hit (ou partir en sucette) mais je le conseille.

    A noter quand même des erreurs de traduction.

    mallrat Le 05/04/2023 à 09:22:35

    Plus de 10 ans que je n'avais pas relu tout ça.

    Suite à l'échec éditorial de la série précédente sous le label Marvel Knights où les 3 principaux scénaristes Rieber, Austen et Robert Morales auront été remerciés pour désaccord avec Marvel et profitant de l'effet Disassembled, un cinquième volume de Captain America est lancé fin 2004 (cover date janvier 2005).
    Ed Brubaker, sur les conseils de Bendis, aura été débauché de chez DC Comics où il venait de s'occuper principalement des séries Batman, Catwoman ou Gotham Central avec quelques séries Vertigo et surtout Wildstorm (Authority, Sleeper).
    Le scénariste le rappelle dans son introduction à cet omnibus: il est un fan de captain America et surtout du run de Steranko et du personnage de Bucky Barnes. Tout cela se vérifiera.

    L'ambiance ressemble beaucoup à celle du run de Steranko sombre (couleurs) et inspiré espionnage mais aussi à sa série Wildstorm Sleeper., bien que plus superhéroique que cette dernière.
    Le Red Skull a un nouveau plan de conquête mondiale impliquant le cube cosmique brisé lors d'un précédent combat lors du run de Mark Waid. Un oligarque russe Alek Lukin a ses propres plans qui vont venir compliquer tout cela avec son arme secrète. Ils veulent tous se venger de notre héros.
    Cet omnibus couvre la première partie des plans de ces antagonistes jusqu'à la mort de notre héros.

    Je me souvenais d'une narration décompressée mais j'avais oublié que chaque épisode est quand même rempli d'informations. L'action est trés découpée mais le scénariste livre beaucoup d'information entre autre sur la mythologie du héros. On revient sur les différends Captain America, ses amis, son histoire.. et le reste de la série continuera de donner des indications sur l'histoire du personnage, ses histoires les plus importantes, son castings.. tout en restant naturel, sans surcharger le lecteur ou venir le sortir de l'intrigue principale.
    On a un run qui permet de faire un beau tour du propriétaire mais sans non plus faire visite du zoo comme Batman Hush ou le Hulk de Loeb.
    Le #7 centré sur Jack Monroe est assez hallucinant pour cela. Il manque assez peu d'information (Vagabond est absente) sur l'histoire du personnage et le scénariste utilise même le réseau de la série New Invaders pour faire avancer l'intrigue, tout en restant cryptique, vu l'état de Nomad.
    Il montre sa maitrise de la continuité et se permet même certaines retcons (3) intelligentes qui modernise la série.

    Le scénariste utilise aussi les forces des dessinateurs qu'il a à sa disposition le réalisme de Epting et Perkins sur l'intrigue principale, le coté légèrement rétro de Lark sur les flashbacks de la seconde guerre mondiale, JP Leon sur la divagation de Nomad, Marcos Martin et Pulido livre un récit plus enjoué sur la seconde guerre mondiale, Weeks fait du superhéros.
    Je reste un peu réservé sur les dessins "réalistes" de Epting ou Perkins. Je trouve que Epting abuse un peu des visages de 3/4 à moitié dans l'ombre et que les visages que nous donne les deux dessinateurs sont un peu trop tous identiques.
    Cependant Epting peut livrer des scènes assez bluffantes de réalismes comme celle sir le métro New yorkais ou d'autres scènes d'action.

    Dans un premier temps, l'intrigue glisse bien, les arcs s'enchainant bien et se répondant avec le one shot sur le 65th Anniversary. Seule le #10 lié à House oF M vient s'intercaler mais il est mis à la fin de cet omnibus.
    A partir des ties Ins à Civil War, on peut penser que Brubaker a du changer ses plans initiaux. Certaines choses s'accélérant d'un coup.
    Surtout, on ne voit pas encore que le scénariste ne raconte pas l'histoire de Steve Rogers mais plus celle de Bucky Barnes. Il écrit encore sur Rogers, même si la future absence est aussi une façon de parler de lui mais plus tard dans le run, il aura plus de mal à faire exister le personnage de Steve.
    Winter Soldier se découvre ici peu à peu et Brubaker crée quasiment ce personnage de Bucky Barnes qui n'aura été qu'un archétype du sidekick jusque là, à part quelques exceptions (Adventures of Captain America de Nicieza/Maguire et un Sentinel of Liberty de Waid me viennent à l'esprit.
    Il soigne aussi ces personnages en leur donnant à chacun des personnalités différentes qui sont visibles jusque dans des détails du comportement.
    Cependant, les bémols sont minimes et ce premier acte du run est une véritable réussite. Il aura permit aux USA mais surtout en France à faire venir un lectorat sur la série qui jusque là était bloqué par des préjugés sur le personnage (qui parfois malheureusement persisteront sitôt le scénariste parti). Pourtant il reste bien dans le moule de la série. La seule variante restant l'approche plus Soldat que la série Marvel Knights et l'approche Bendisienne (Secret War/New Avengers) ont déjà porté et qui de toute façon était la sienne en tant qu'ancien fils de militaire. Jusqu'en 2002, Rogers avait refusé de s'engager au SHIELD ou d'être un agent gouvernemental. Depuis il est agent du SHIELD depuis toujours.
    La dernière chose qui sera gardée de la série Marvel Knights est le costume à la "Cassaday" plus militaire avec la côte de maille dessinée en entier.

    Il reste un des grands runs chez Marvel des années Quesada et sur le personnage. Il permet surtout un point d'entrée facile pour les nouveaux lecteurs et ceux qui ont des apriori sur le personnage.

    A titre personnel, j'ai parfois plus de tendresse pour le run de Spencer ou de Remender qui sont plus ouvertement politique mais sur un plan plus objectif, Brubaker reste encore celui qui a remis le personnage à la vue du lectorat et qui en propose une version moderne la plus définitive. Il se permet même de le différencier de la version Ultimate en 2 cases, version alors la plus populaire du personnage.

    D'autant plus que ce premier volume couvre la période la plus aboutie des cinq qui suivront.

    A lire absolument!!

    Erik67 Le 05/04/2023 à 07:49:33

    Je n'aurais jamais pensé qu'en empruntant ce titre, j'allais découvrir un véritable chef d’œuvre. La BD portugaise me plaît énormément et on retrouve le duo d'auteurs du fameux « Amertumes ». Ballade pour Sophie est un morceau tout à fait inoubliable.

    Cela commence par la rivalité de deux jeunes pianistes, l'un qui est aisé et l'autre qui est pauvre. L'un apprend le piano avec le meilleur professeur et l'autre compose de manière innée. De cette rivalité va naître de puissants sentiments mêlés d'amour et de haine.

    Il s’agit certes d'une biographie d'un célèbre artiste sous la forme d'une interview par une jeune journaliste assez bienveillante. Il est vrai que ce pianiste vit désormais reclus dans sa grande demeure. Il n'accorde pas son temps aussi facilement. Cependant, il va naître une certaine relation entre ces deux personnages.

    Il est vrai que je n'avais pas vu cette fin venir. C'est tout simplement magistral à tous les niveaux. J'aurais aimé cependant que la relation entre les deux jeunes prodiges soit plus consistante mais ce n'était pas le propos de ce récit qui va nous entraîner sur un autre chemin.

    J'ai été conquis également par le dessin sobre mais très coloré qui parvient à rendre cette lecture tout à fait agréable. Il faut dire qu'on ne lâche pas une miette de ce récit tant il est captivant. Il y a tout de même 305 pages à dévorer. Il y a une mise en page et un chapitrage tout à fait adéquat qui laisse respirer l’œuvre.

    Il y a une rare profondeur dans cette œuvre que je qualifie de culte. J'ai été touché par tant de grâce et de bonheur. Cet album est absolument à découvrir comme une merveilleuse sonate écrit par un prodige ! Les gens passionnés peuvent être passionnants !

    Cocker56 Le 04/04/2023 à 23:46:19
    Le rayon U - Tome 2 - La flèche ardente

    J'ai dû vérifier deux fois pour en être certain. C'est bien Van Hamme qui a commis le scénario...

    C'est pas un album, c'est une imposture.

    On avait bien compris, au vu de certains albums, que les Éditions Blake et Mortimer, c'était pas précisément une association à but non lucratif, mais là !!
    Fallait oser, et ils l'ont fait !!

    Bref, j'ai mis une étoile, parce que le papier est de bonne qualité, et moi de bonne humeur.
    Mais je le regrette déjà...

    ClarkBD Le 04/04/2023 à 21:03:05
    Ric Hochet - La collection (Hachette) - Tome 78 - À la poursuite du Griffon d'or

    Un album dont l'intrigue était une fois encore bien ficelée. Les dessins jusqu'à la 26ème planche sont d'un très bon niveau. Il est triste de savoir ce qui fait que l'épisode n'ait pu être fini suite au décès de Tibet. Message posthume avec des photos de l'endroit où il travaillait avec ses outils. C'est très émouvant d'avoir ajouté les lieux où il avait l'habitude d'être. C'est le coeur gros qu'on lit cet opus en forme de chant du cygne !