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Tout simplement ce que j'ai lu de mieux en 2022.
Dessin superbe, rythme, narration, identité/ création des personnages.
Emotionnellement très fort, une BD à laquelle je n'ai pas arrêté de penser une fois terminée.
Fait déjà parti des classiques à avoir dans sa bédéthèque selon moi !
Dessin, couleurs, ambiance absolument fabuleux ! Graphiquement c'est une claque.
Côté scénario, pas grand chose à dire, toutefois je ne mets pas 5 étoiles car quelques soucis de rythme ou je me suis perdu.
Mais ca n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu à le lire !
Meilleur album d'Astérix depuis longtemps.
Le dessin est au niveau, bien qu'un peu moins dynamique que le maître. Cela fonctionne très bien avec Fabcaro, qui a parfaitement compris l'esprit de Goscinny. Quelques blagues redondantes, et une ou deux choses à améliorer sur le scénario, mais globalement du plaisir à le lire
Murena, amnésique, tente de se défaire de l'emprise de la troublante Lemuria tandis qu'un nouveau complot contre Néron se met en place. On reprend les mêmes et on recommence.
Dufaux continue donc de mélanger trame historique, traquenards et autres enjeux politiques pour notre plus grand plaisir. J'ai néanmoins trouvé les dessins moins précis niveau détail, il y a moins de reliefs par instant, des couleurs moins "pêchues" que dans le précédent volet. Par ailleurs, je trouve la couverture ratée et moche (avis très personnel). Succéder à Delaby n'est pas chose aisé, j'en conviens mais il y a plus qu'un minimum de qualité exigée pour cette saga.
Malgré le côté répétitif de la narration, il y a toujours cette envie de nous plonger dans les méandres de l'antiquité romaine avec ses coutumes et ses excès, faisant écho à notre triste époque à plus d'une reprise.
Comme le veux la collection un album sans le moindre phylactère et comme le veut le titre une évocation de la Commune.
Tout est dit dans l'introduction, reste le dessin de Tardi mais toutes les pages ne se valent pas
Suite au décès de Delaby, Theo a repris la suite des aventures de Murena avec toujours Dufaux au scénario. Néanmoins, il faut être honnête: après neuf tomes menés de main de maître, cet opus est inférieur aux précédents, et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, le trait est plus anguleux et le découpage plus saccadé rendant les scènes d'affrontement plus 'tendues', tranchant avec le dessin quasi-perfectionniste de Delaby et le sens du découpage auquel nous avions été habitué sur les précédents volumes.
Scénaristiquement parlant, j'ai été un peu plus sceptique. Tout d'abord, le nouveau complot à l'égard de Néron et le fait que Murena gagne/perde à nouveau sa confiance après tout ce qu'il s'est passé. Le coup de l'amnésie pour ce dernier m'a aussi très moyennement convaincu.
Le premier "faux-pas" de cette saga est sans doute cet album, mais il faut quand-même bien rappeler que la qualité reste bien présente pour le reste, à savoir au niveau de la documentation, des personnages, de la luxure et de la débauche romaine…
Des enfants au fort potentiel intellectuel se font kidnapper et le responsable n'est autre que le surfer d'argent...
Ce run est généralement assez critiqué. A titre personnel, et contre toute attente, il m'a beaucoup plu. Les dessins sont réussis et l'histoire, qui n'a rien de classique par rapport au genre, présente une dimension sociale qui m'a bien plu. L'ambivalence des choix opérés est également assez juste.
Bref, me concernant, je l'estime comme sortant de l'ordinaire et à lire absolument.
Marvel Reading Order - VII-5- https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Hulk: Gray #1 à #6 Marvel Reading Order - VII-15
Je n'ai pas aimé cette courte série sur les quelques jours qui ont suivi la transformation de Hulk suite à l'explosion de la bombe Gamma.
Le style graphique n'est pas déplaisant, au contraire, mais le scenario ne réserve rien de surprenant.
Le parti pris retenu par Loeb repose sur une vision extrêmement classique du personnage. Je trouve dommage d'appréhender ce héros en 2004 de la même manière que dans les années 1960. Le mythe de DrJekyll auquel fait référence ce personnage est bien présent mais c'est du déjà-vu, très classique, très plan plan finalement.
Le titre fait référence à la première publication en gris du personnage (abandonnée ensuite pour passer au vert) et bien, pour faire simple, il est bien trouvé : les idées de 2004 sont celles de 1960 (place de la femme à travers le personnage de Betty Ross ; place du Général Ross dans l'intrigue).
Pas mon truc.
Marvel Reading Order - VII-15 - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
Après un neuvième opus qui relevait un peu la barre avec quelques idées sympas visuellement, force est de constater que ce dixième volet pédale dans la même semoule que les albums précédents, je vais être gentil et dire que c'est le cas depuis le quatrième.
Scénario un peu prévisible, personnages aux dialogues et interactions crasses et/ou vulgaires, rendu global trop numérique, peu de place au développement en raison du format 'one-shot'… cet album est un condensé de tous les travers inhérents à la série.
L'unique particularité de cette album réside dans l'association "je t'aime moi non plus" entre Français et Anglais face à un adversaire commun qui aurait mérité plus de développement.
Autant les premiers albums étaient nouveaux et proposaient des choses, autant la formule a vite atteint ses limites avec beaucoup de répétition et un manque criant de développement. Le cas contraire aurait pu permettre aux auteurs d'accoucher d'une saga vraiment différente et plus consistante en terme de continuité et d'enjeux.
J'ai fait l'effort de lire tous les albums de cette série inégale, pas sûr que je lise les suivants s'il y en a d'autres qui sont publiés.
Le précédent tome avait marqué un véritable renouvellement de la série mais avec toujours l'ombre de Solo qui plane. Nous avions en effet l'introduction d'un nouveau groupe aux origines bien mystérieuses ce qui agrandit singulièrement cet univers.
Le message principal reste toujours dans l'actualité des thèmes écologistes avec ce que pourrait devenir notre monde si on n'y prend pas garde. Il sera surtout question de grandes batailles pour préserver la survie des espèces menacés de disparition par des humains prêt à toutes les alliances morbides.
Il y a en effet une phrase qui résonne encore en moi au vu de l'actualité mondiale du moment : « quel accord peux-tu conclure avec quelqu'un qui veut te tuer ? ». On peut alors comprendre que le combat demeure nécessaire pour les anéantir une fois pour toute. Pour autant, notre héros Légatus voulait trouver un moyen plus pacifique de résoudre le conflit sans bain de sang.
Le dessin reste toujours aussi efficace dans un décor à la Mad Max entre dévastation post-apocalyptique et désert à perte de vue. J'adore véritablement les personnages anthropomorphiques qui sont saisissants de réalisme. La précision du trait complète la magnificience de ce tableau presque parfait graphiquement.
Et puis, il faut dire que la colorisation dans des tons ocres parvient à nous mettre parfaitement dans l'ambiance de cet univers post-apocalyptique où chaque espèce tentent de survivre tant bien que mal.
Plus on avance dans le récit, plus on découvre que cet univers n'est pas seulement que désertique mais qu'il y a des poches de civilisation florissante. La fin est assez remarquable et fait directement le lien avec la série parallèle « Chemins tracés » où nous suivons les aventures d'un félin nommé Fortuna. Ainsi, les pièces du puzzle de cet univers se mettent progressivement en place.
Bref, un cycle s'achève. J'ai passé un excellent moment de lecture pour une des meilleures séries de ces dernières années dont les thèmes demeurent d'actualité malheureusement.
Quand on referme un bouquin avec la gorge aussi serrée, on prend conscience qu'on tient une oeuvre qui sort largement de l'ordinaire. Album encore plus fort que le premier tome, qui était déjà marquant et fort réussi. Ca devient quasiment un cour d'Histoire, sinon une leçon de citoyenneté.
Pour la forme, quelle leçon de dessin et de narration !
Pour le fond, quelle leçon de vie !
Wouaw !
Incontestablement, Fabcaro apporte quelque chose à la série, qui pour moi n'était plus que l'ombre d'elle-même depuis pas mal de temps. On retrouve l'esprit d'Astérix, même si Goscinny est inégalable et qu'il sera difficile de faire aussi bien.
C'est en tout cas le meilleur Astérix depuis longtemps.
Les derniers opus m'avaient énormément déçus au niveau du scénario et sans doute que cet album aurait été le dernier pour moi sans cette belle surprise.
Concernant le dessin, il était déjà au point dans les albums précédent, mais je le trouve ici encore amélioré.
Bravo aux auteurs !
Cette édition intégrale est superbe ! Regroupant les albums du premier au neuvième sublimé par les dessins de Delaby et scénarisé par Dufaux, elle a permis de relancer le genre du péplum dans la bande-dessinée, tombé en désuétude depuis plusieurs décennies et ce bien avant le 'Gladiator' de Ridley Scott.
Cette version romancée de la vie du tristement célèbre empereur Néron est un régal pour celles et ceux qui apprécient les jeux de pouvoir et autres morts comme on put le proposer des séries comme 'Le trône de fer'. Avec cette bande-dessinée, les personnages sont tous susceptibles de mourir plus ou rapidement et parfois dans d'atroces souffrances.
Le récit mêle à la fois la petite (Murena, Balsa, Massam...) et la grande histoire (Agrippa, Pétrone, Sénèque, Vespasien, l'apôtre Pierre…), grâce à une écriture au cordaux mêlant efficacité, symbolisme mythologique et une documentation solide de la vie romaine, mise en évidence via un glossaire à la fin de chaque opus.
Ces neuf premiers opus me laissent une très bonne impression. J'espère que les suivants seront du même tonneau.
C’est une retranscription fidèle d’un point de vue scenaristique , avec forcément une peur psychologique moins présente et une tension quasi absente (l’action étant privilégiée) , la faute à une petite BD de 60 planches et des couleurs vives, contrairement au film .
Cependant tout fan du film s’y replongera avec plaisir car on y retrouve les mêmes dialogues, certains plans identiques et une Ripley réussie artistiquement .
Suite (et fin ?) du 1er tome, le récit et les dessins de Fernando Dagnino nous incitent toujours à suivre la quête de Yuki, la smart girl, jusqu'à la dernière page, réussira-t-elle ? le futur est tellement incertain...
Récit haletant d'un futur où cohabitent humains et humanoïdes sophistiqués façon Blade Runner et I Robot. Scénario, dessins en noir & blanc et découpage original, tout est réuni pour nous embarquer dans la quête de Yuki, la smart girl.
Cet opus est, de loin, le meilleur depuis la disparition de René Goscinny.
Il est distrayant et les jeux de mots excellents., je ne me lasse pas, par exemple, des titres du "vase-pourri" du concert d'Assurancetourix.
Dommage que Fabcaro ne soit qu'un intérimaire car avec lui on retrouve l'esprit Astérix.
== Avis pour les deux premiers tomes ==
Waouh! Quelle découverte que cette histoire de Julien Lambert!
D'abord, je ne m'attendais pas à aimer, parce qu'un homme qui parle aux objets, c'est généralement un peu trop farfelu pour moi. Ça m'a tout de suite rappelé "La Révolte d'Hop-Frog" de David B. et Christophe Blain, sauf que je n'avais pas beaucoup aimé ce dernier. Mais ici, le scénario de Lambert est tellement bien construit que c'est difficile de ne pas être séduit!
Tout est complètement déjanté dans cette histoire, et il est très difficile de prévoir comment l'histoire va se développer! En passant par les hommes volants à la bande de jeunes qui détestent les adultes au savant fou qui veut créer l'insecte ultime jusqu'à la fille d'une famille mafieuse qui préférerait plutôt chanter... on dirait vraiment que c'est nul, dit de même, mais c'est tellement bien écrit! Les dialogues sont excellents sans être littéraires, l'histoire avance sans temps morts, et l'auteur sait soutenir notre intérêt du début à la fin!
J'aime aussi beaucoup le dessin, même si les scènes d'action sont parfois un peu statiques à mon goût. Sinon, mon seul bémol, c'est que l'histoire se termine un peu trop "happy end", malgré quelques scènes tragiques quand même.
Superbe découverte! J'ai hâte de lire le troisième tome!
(EDIT: Finalement, je n'aurais pas dû le lire.)
Autant j'ai aimé le tome 1 de ce diptyque, autant cet album ne m'a pas emballé... J'ai même eu du mal à le finir. Pas grand chose à redire sur le dessin, mais le scénario... On s'y perd, avec un Tarzan chercheur d'or (?!!?), une histoire hésitant entre deux Conan (le Cimmérien et le Doyle), c'est très confus et pas forcément bien passionnant ! Sans compter les dialogues ! Avec des personnages allant jusqu'à décrire par le menu les caractéristiques de la montgolfière, de dinosaures ou que sais-je encore ! Pareil pour les inserts de "voix off", pour la plupart parfaitement inutiles. Le tome 1 se suffit à lui-même (le 2 n'étant pas vraiment une suite), donc je m'en vais vite oublier le 2 !
Fin 2019. François Schuiten annonce que son dernier opus, l’extraordinaire (au sens propre du terme) ‘Le Dernier Pharaon’, épisode hors-catégorie de la série Blake & Mortimer, rédigé avec Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux, sera sa dernière BD. Les fans pleurent. D’autres, qui n’ont pas accepté cet ouvrage, apprécient.
François n’a effectivement plus fait de ‘vraies’ BD depuis lors. Si on impose à ce vocable une « suite de cases avec phylactères » ! Mais il a quand même poursuivi une aventure qu’il avait initiée avec un ‘copain d’études’ à l’Atelier R, chez Claude Renard, Benoît Sokal. À savoir le diptyque Aquarica, dont il a finalisé les planches (2022) suite au décès du dessinateur attitré. Il a aussi réalisé les planches d’un Travel Book sur Mars (chez Louis Vuitton, 2021), ainsi qu’un petit ouvrage remarquable sur son inséparable chien ‘Jim’, récemment décédé (chez Rue de Sèvres, 2023).
Le ‘Retour du Capitaine Nemo’ est toutefois bien une vraie BD. Certes pas rédigée dans le canevas classique.
La première et plus longue partie (58 planches) est construite de vis-à-vis : un dessin concernant le protagoniste principal (Nemo, mais qui va se révéler être…) avec un texte narratif à gauche, une planche classique, muette et pleine page, à droite. Système qui n’est pas sans rappeler ‘Les Yeux du Chat’ de Moebius et Jodorowsky. La deuxième partie (8 planches) voit le personnage (ex-Nemo) entrer dans un autre monde où apparaissent des cases de BD conventionnelles, et aussi des couleurs. Une troisième partie, d’une vingtaine de pages, intitulée « Paris au XXe Siècle », retrace le parcours d’un auteur imaginaire (Michel Dufrénoy) dans un Paris digne des Cités Obscures, le tout sous forme de planches pleine page (où l’on retrouve des clins d’œil à d’autres albums des Cités) avec textes hors cadre. Et pour conclure, 4 pages historico-fantastiques (du pur Peeters) sur Jules Verne.
Dessins somptueux, pour lesquels François Schuiten a manifestement usé des tonnes d’encre, tout étant dessiné en hachuré. Son Opus Major à mon sens. Le scénario de Benoit Peeters est tout aussi magnifique, immisçant pas-à-pas le personnage de Jules Verne dans celui de Nemo. Comment aussi ne pas penser à un autre Nemo… celui de Winsor McCay (pour le centenaire duquel nos deux auteurs avaient participé à un bien bel ouvrage collectif, en 2005, puis réalisé un autre en 2017).
Détail bibliophile : la fusion du vaisseau Nautilus du Capitaine Nemo avec un macro-poulpe avait déjà été réalisée il y a plus de 20 ans par Allan Moore et Kevin O’Neill dans ‘La Ligue des Gentlemen extraordinaires’. Ceci n’enlève rien au mérite du présent album auquel je donne sans réserve une note maximale, 5/5.
Où l'on est confronté à un évènement méconnu de la première guerre mondiale et à la jeunesse du Malka, du Rabbin, et de quelques autres personnages rencontrés précédemment à Paris.
Toujours aussi inspiré, un peu moins d'humour, peut-être vu le sujet, et un dessin, fluide et enlevé, qui rend bien l'ambiance obscure des évènements.
Astérix est devenu une véritable institution dont chaque album est scrupuleusement minuté en vue d'une sortie à plusieurs millions d 'exemplaires. Pourtant, cela fait pas mal d'année que ce héros gaulois est mort avec Gosciny.
Cependant, on exploite toujours le filon tant qu'il rapporte. Il sera traduit directement en 20 langues différentes, c'est dire ! Et puis le parc Astérix est arrivé à faire 2,8 millions d'entrées en 2022. On trouvera d'ailleurs en page de garde une invitation à y aller afin de retrouver Astérix et ses amis. Autant faire de la pub.
Evidemment, j'ai commencé la BD dès mon plus jeune âge avec Astérix qui est devenu une véritable institution. Il est vrai que ce support a été longtemps associé au gaulois moustachu en ne regardant pas la richesse des autres créations pourtant tout aussi méritantes sinon plus.
C'est l'un de mes auteurs comiques préférés qui se collent au scénario à savoir Fabcaro, obscur inconnu qui a enfin décollé en 2015 avec l'album « Zaï Zaï Zaï Zaï » puis « Open Bar » dans la foulée. C'est un terrible poids qui repose sur les épaules du roi de l'absurde tant le sans faute est vivement recommandé à ce niveau d'édition.
A noter qu'il assure seulement l'intérim car Jean-Yves Ferry compte bien poursuivre l'aventure le temps d'une pause. C'est vraiment dommage car la Presse titre déjà que c'est le meilleur Astérix depuis René Goscinny. Il est vrai que les 12 tomes précédents n'ont guère convaincu les fans les plus exigeants. Mais bon, Ferry a assuré un minimum syndical qui a fait la joie des lecteurs de pouvoir continuer à suivre les aventures de ce personnage mythique.
On retrouve Didier Conrad qui a succédé au dessinateur Albert Uderzo en 2013 soit déjà une bonne décennie ce qui lui a permis d'être à l'aise dans ce rôle. Au niveau du dessin, je n'ai rien eu à redire car c'est dans le prolongement du style graphique avec une homogénéité presque parfaite.
Le thème de ce tome baptisé « L'iris blanc » est celui du développement d'une forme de pensée que Jules César juge bon d'étendre jusqu'à la Gaulle pour ses effets bénéfiques. C'est assez intéressant comme challenge sachant que l'iris symbolise la bienveillance et l'épanouissement dans le langage des fleurs.
Evidemment, cette méthode est employée de nos jours dans une espèce de positivisme de façade afin de masquer les vrais difficultés. Il suffit que de voir les bonnes choses. J'ai bien aimé la manière dont Fabcaro se sert de ces pensées influentes.
Pour ma part, je rejoins le concert de louange autour de cet album en toute objectivité. Les phrasés de Fabcaro m'ont beaucoup fait rire notamment le récital de chant du barde Assurancetourix. Oui, c'est bien le meilleur album depuis trop longtemps.
Eh bé... Cette reprise de Kookaburra par Mitric se sera avérée absolument catastrophique, et la déception est à la mesure de la grandeur des projets initiaux. Quel bonheur quand on avait appris que Kookaburra allait avoir une suite ! Et quelle désillusion ! Pour ce tome final, Mitric est en roue libre complète et livre un scénario d'une paresse terrifiante, enchaînant dialogues mal écrits, personnages non développés, délires cosmiques sans queue ni tête... Au dessin, Louis a déjà fait mieux, tant les visages notamment n'offrent que très peu de nuances. Du travail honnête mais rien de marquant, et le choix des couleurs criardes est discutable.
De la même façon qu'il massacré sa propre série Arkeod (il aurait mieux fait de ne jamais conclure à ce tarif-là), il en aura détruit une autre avce la manière. Mitric le fossoyeur ? Après trois premiers tomes qui introduisaient un casting riche et attachant et dont le rythme impeccable tenait le lecteur en haleine, les 5 suivants auraient aussi bien fait de ne jamais sortir.
Du pareil au même.
Les personnages n'ont pas de personnalité et sont des copiés-collés de tous les autres personnages que l'on a vus dans la série jusqu'à maintenant, et tiennent exactement toujours le même type de conversation! L'histoire ne présente aucune originalité particulière -- il n'y a franchement rien à dire tellement le scénario est sommaire et simpliste!
C'est sans compter l'anglais bancal qu'on retrouve.
p. 36 "If you do not apply, sergeant, I'll kill you!" ??? Ça veut dire quoi, ça, au juste? "Si tu postules pas, sergent, je te tue!" Hein? Et si c'était censé être "Si tu ne t'appliques pas", l'idiome anglais est "apply yourself".
p. 51 "Calimity Jane!" ... Heu, c'est plutôt Calamity Jane avec un 'a', les gars, merci.
p. 16 Finalement, le "sons of bitch", quoique techniquement possible, est pour le moins inhabituel, et aurait probablement dû être "sons of bitches".
Pas grand-chose d'intéressant dans cet album -- c'est du déjà vu mille fois!
Dans la suite de la série, il va y avoir de véritables pépites absolues de lecture après les 13 premiers absolument superbes.
"KM 357" fait clairement partie des albums majeurs de la saga. Car, Michel retourne en terre profonde. Celle, cette fois-ci, des années 70. La modernisation face à la ruralité. Le choc de la transformation des 30 glorieuses. Jeannot arrive à si bien décrire ce qui fut cette transformation plutôt violente. Certes, le final est un happy end. Et c'est bien ainsi. Car, absolument, tous les personnages secondaires sont tous attachants. Des vilains au gentils, ils sont tous humains, fait de failles comme de courage. Ils ont tous un but, un objectif voir même un destin. Quel qu'il soit.
Et puis il y a une histoire d'amour joli comme tout, un servant qui devient chevalier, des ouvriers bourrus qui sont des nounours. Et des paysans qui vivent l'enfer familial jusqu'à la libération de l'aïeul. Les tomes ou les personnages secondaires deviennent principaux et que Michel (et Steeve) s'effacent sont toujours de superbes opus.
Question dessin, la massivité des visages disparaissent à nouveau (ils reviendront), les paysages et les décors reprennent de l'importance dans l'arc narratif et les silhouettes des personnages s'expriment. Un dessin aux petits oignons.
Et il y a surtout la vaillante Gil. La plus belle de toutes.
Bon....Comment dire….Est-ce une série "Donjon"? Ou sont les interconnections? La tête du professeur Cormor est l'Easter egg de l'album? Bien....ça reste secondaire mais pourquoi pas. Les personnages ont des noms des personnages de séries matricielles? Ok, d'accord. Il y a quelques références sous formes essentiellement d'humour? Pourquoi pas.
Et après? Parce ce que ça fait tout de même trois albums qu'on attend un truc de significatifs quand même. Le premier tome était archibien (c'est toujours génial un nouvel univers crée par Sfar et Trondheim), le second l'était moins. Et le troisième périclite carrément.
Pourtant Vince fait le job. Visuellement c'est parfois sympa, parfois grotesque mais ça construit une identité visuelle et les séries "Donjon" laissent libre à l'inspiration du dessinateur.
Mais les personnages, pertinents dans les deux premiers, sont caricaturaux désormais. L'Atlas en particulier. Pire, je ne comprends pas les réactions épidermiques de Rubeus. Demeurent tout de même le capitaliste Vaucanson qui est un affreux superbe et Mimi toujours aussi drolatique. Mimi, c'est Obélix chez Goscinny s'il avait eu une sexualité. Savoureux…
Mais la trame part dans tous les sens. C'est foutraque et mal léché. Et je ne comprends vraiment les décisions toujours suicidaires de Rubeus.
Alors si vous désirez un Goldorak V/s Pacific Rim, vous aimerez. Sinon, c'est n'est plus du "Donjon"...Va falloir se reprendre les gars.
C'est le seul album d'Astérix que je n'ai pas dans ma bibliothèque !
Pourquoi ? Je l'ai acheté, pour compléter la série, comme tout le monde...et puis je l'ai lu. Catastrophe absolue. Je me suis empressé de l'offrir à un neveu très jeune, très très jeune. Je n'aurais pas eu ce neveu, je le jetais à la poublelle !
Attention, chef d'oeuvre ! Voilà longtemps que je n'avais pas lu un récit au dessin si élégant et si "classe". Et que dire des couleurs...elles sont splendides ! En parfaite adéquation avec un scénario d'une rare intelligence et d'une réelle sensibilité, je recommande cet indispensable album au plus grand nombre. La beauté, le raffinement et l'intelligence, devenus si rares dans notre monde, vous élèveront vers du "meilleur" !
Une belle série qui s'achéve , dommage que nous ayons attendu si longtemps entre le 7eme et 8 eme tome !
Martin balloté par l'histoire ( malgré lui ) et toujours ses pensées vers Katarina , un personnage touchant par sa sensibilité et son humanisme ....Une trés belle histoire si bien racontée et imaginée par Richelle et Beuriot ...mériterait presque un film !!!
Alors bien sûr on reste loin du mythique duo Goscinny/ Uderzo et des meilleurs albums de la série, effectivement c'est le devin ou la zizanie version moderne (et pour moi en moins bien) mais j'ai tout de même pris plaisir à le lire, Espérons que Fabcaro s'installe et élève le niveau.
Adoré cet opus , nous ne sommes plus trés loin du grand maitre Goscinny , Bravo à Fabcaro , autant les 3 précédents ( Transitalique , , fille de Vercingétorix , et le Griffon) m'avaient déçu, n'étant méme pas allé jusqu'au bout , autant cet album est excellent ,tout à fait dans l'air du temps (la pensée positive ) le dessin de Conrad s'est encore amélioré .... On en redemande !! J'ai dévoré l'Iris blanc avec énOOrmément de plaisir !!
Le devin, mais en nul !
Plat, mal construit, téléphoné, invraisemblable, aucun humour, etc … rien !
Le cgv, la caricature du bobo, Assurancetourix mis en avant puis encore enchaîné, etc, j’ai à peine souri … tout est attendu et on sait en ouvrant le livre quelle sera la fin !
Dommage … un peu de zizanie, de bouclier arverne, et beaucoup de devin, ne suffisent pas … je suis ébahi par le concert de louanges.
Une histoire complète sur un album qui est plaisante à lire.
Je ne mets que 3 étoiles voire 2.5, car j'ai trouvé le scénario et les rebondissements trop caricaturaux...
Une lecture agréable que ce western original. Ce n'est pas courant d'avoir comme personnage principal un croque-mort.
Les dessins au style caractéristique donnent une ambiance digne des meilleurs westerns spaghettis, en mettant en scène un scénario des plus intéressants.
C'est une agréable découverte, en espérant que la série tienne toute ses promesses.
Je mets 4 étoiles pour ce second cycle qui le mérite tant au niveau des dessins que du scénario. Les cliffhangers, à la fin de chaque album, sont toujours intéressants mais moins déboussolant que lors du 1er cycle.
Pour ce tome 12, je me contenterai de 3 étoiles, car c'est plus un tome de transition pour nous amener à l'ultime épisode du cycle.
Sept personnages n'est pas un mauvais album en soi mais c'est une déception tout de même. Il intéressera vraisemblablement les fans de Molière qui connaissent par cœur toutes les pièces de théâtre du maître. C'est d'ailleurs un bel hommage qui est rendu à ce grand dramaturge à travers les nombreuses références historiques qui parcèment la BD.
Pour le néophyte comme moi, c'est la galère assurée où l'on retire peu de plaisir à la lecture. On passera l'éponge sur la résurrection ésotérique de Dom Juan mais sans doute pas sur une intrigue qui n'avance point.
Si on ajoute un dessin purement statique, cela ne le fait vraiment pas. On remarquera, par contre, de très beaux décors d'un Paris sous le règne du roi soleil. Cependant, encore une fois, ce n'est pas une BD pour moi.
Sept guerrières était le dernier de cette collection que je n'avais pas encore lu. J'ai un peu retardé l'échéance car les critiques plutôt unanimement négatives ne m'y incitaient guère. Cependant, c'est comme tout : il faut se faire sa propre idée par soi-même.
La lecture de cette aventure de sept guerrières qui tentent de sauver l'héritier d'un trône menacé par les armées perses et byzantines n'a pas été du tout désagréable. Le trait du dessin manque encore un peu de maturité dans la finesse mais cela passe encore.
Ce qui a été réellement impardonnable à ce récit, c'est la grande faiblesse du scénario qui ne surprend jamais. On connaît dès le départ le secret et sa révélation en sera manifestement gâchée. On aurait voulu avoir un peu de suspense. Privé de cela, on devient le simple spectateur de scènes d'action classiques qui s'enchaînent inlassablement. Dommage...
Bref, un titre à oublier qui clos une collection bien inégale.
Sept pirates est sans conteste le moins bon de la série des Sept et cela pour de multiples raisons. Graphiquement, ce n'est pas au point surtout au niveau des reliefs. Je n'aime pas du tout cette imprécision du trait ainsi que cette colorisation bien fade. Cela manque singulièrement de perspective.
Par ailleurs, le fait d'imaginer une suite à « l'île au trésor » de Robert Stevenson dont les adaptations pullulent actuellement n'est pas une bonne idée en soi. Une nouvelle histoire avec plus d'originalité aurait pu faire l'affaire. On pourrait analyser cela comme un sérieux manque d'inspiration le cas échéant.
D'ailleurs, ce récit est très lent à démarrer avec l'éternelle scène du recrutement de sept faux pirates qui m'a paru interminable. Le pire, c'est la fin et la découverte du fameux commanditaire de ce périple aventureux (dont je tairais le nom) mais que j'ai tout de suite découvert en me disant : j'espère que ce n'est pas lui ! Bref, trop de facilité scénaristique et les ficelles sont réellement grosses !
Ce titre manque d'à peu près tout pour être digne d'une collection d'exception. Ce n'est certes pas désagréable à lire mais bof sans plus !
La forme de la BD est très soigné , très agréable à lire
Les couleurs sont très agréables à l ‘œil
Le scénario est malheureusement d’actualité
J’ai passé un excellent moment à lire cette bd
Très bonne surprise !
On suit les péripéties improbables d'un “bon gars“ tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Un gars qui voulait juste rentrer chez lui pour dormir mais qui va vivre une nuit de folie, où tout part en cacahuète.
Durant quelques heures, ce bonhomme qu'on devine très solitaire va être confronté, bien malgré lui, à une galerie de personnages hauts en couleur. Parmi eux, certains sont prêts à faire de notre anti-héros de la pâtée pour chiens ! On se marre de le voir ballotté par les événements, complètement impuissant. En même temps, on compatit, on lui souhaite de s'en sortir et on se demande où tout cela va le mener.
La petite touche originale qui fait mouche : on découvre un fil conducteur insoupçonné à toute cette histoire.
D'un bout à l'autre, le rythme est élevé, on n'a pas le temps de souffler. Le dessin est lui aussi très dynamique et colle parfaitement à l'histoire.
J'ai passé un très bon moment et j'ai apprécié la fin.
Du Fabcaro comme on l'aime, décalé, absurde, critique et incisif.
Peut être, un peu trop court. Car quand c'est bon, il y en a jamais assez.
Un bon western durant la guerre de sécession.
L'album met en lumière la conditions des soldats noirs dans l'armée nordiste puis glisse progressivement vers le fantastique.
J'attends la suite pour affiner mon avis.
X-Men Vol. 2 #161 à #164 Héros et villains - Marvel Reading Order - VII-17
Un récit classique et sans intérêt d'une enième attaque de l'Institut Xavier par la confrérie des mauvaits mutants. Son lot de trahisons qui n'en sont pas et de mort subite (RIP Squid-boy).
Le cliffhanger donne envie de lire la suite mais c'est peut-être la seule case qui a de l'intérêt.
Le dessin de Larroca reste propre mais le tout est quand même pauvre. Sans intérêt à mon sens.
Marvel Reading Order - VII-17 - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
New X-Men Vol. 2 #7 à #9 (2004) Le fantôme - Marvel Reading Order - VII-16b
Un fantôme seme la zizanie dans l'academie. Une petite fable marrante et un clin d'oeil aux épisodes précédents (destruction de l'institut Xavier par Xorn-Magnéto - voir notamment New-X-men vol. 1 #146 et suivants).
Pour les fans de la série New X-men. Les autres peuvent aisément s'abstenir. 2/5
Marvel Reading Order - VII-16b - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
New X-Men Vol. 2 #1 à 6 (2004) - Premier contact - Marvel Reading Order - VII-16a
J'aime bien ce "teenage comic" : formation des nouvelles équipe d'apprentis x-men, challenge en mode "academy", constructions des personnalités, antagonisme/rédemption. Franchement, si j'avais 30 ans de moins ça pourrait vraiment le faire.
Pas d'intérêt spécifique pour le reste de l'univers.
Bon album pour ado. Pour les autres, correct, sans plus.
Marvel Reading Order - VII-16a - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
J'aimerais beaucoup acheter cette BD pour pouvoir la lire car je suis un inconditionnel du style d'Edith. Malheureusement l'éditeur a cru bon de bouziller les 13 000 exemplaires de cette édition originale très attendue en collant sur le troisième plat une espèce de cadran qui marque plusieurs pages du dernier cahier de cornes, voire de trous, voire de plis particulièrement dégueulasses. Donc, toute ma sympathie à Edith, mais je ne vais pas dépenser 20,95 EUR pour un exemplaire pourri par cette initiative malheureuse de l'éditeur.
Je me suis lancé depuis quelques semaines dans la lecture de l'œuvre immense d'Eiichirô.
Ce manga-fleuve a de bons côté, mais j'ai éprouvé une certaine lourdeur dans la lecture de nombreux passages.
Donc après 12 tomes je mets une note de 2.5 étoiles.
Une adaptation d'une nouvelle où Conan n'est pas au centre du récit, du moins pas en continu...
J'ai apprécié l'histoire et les différents personnages qui pimentent cet ouvrage.
Un vrai régal ! On se rapproche franchement des albums de la grande époque. Des répliques tout en finesse, des jeux de mots jubilatoires, un scénario bien tramé, que demander de plus! ... sinon d'autres albums du même niveau. Merci Fabcaro, Merci Conrad... même si ses dessins ne sont pas au niveau de ceux de l'immense dessinateur qu'était Uderzo, c'est quand même bien!
Le Griffon sentait la panne d'inspiration, là on monte vraiment d'un cran!
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
J’adore ce mélange de science-fiction et de péplum. Autrefois, Valérie Mangin avait inauguré ce concept avec des séries tel que « Le fléau des Dieux » ou encore « Le dernier troyen ». C’était un vrai mélange. Là, nous allons suivre deux récits qui vont se rejoindre notamment vers la fin de ce premier volume.
C’est vrai que je ne m’y attendais pas trop au départ croyant lire une BD d’antiquité sur le mythe qui a fondé Rome. On aura d’ailleurs droit à cette image de louve face à deux jumeaux mais pas vraiment dans la posture que l’on croit.
Yves Sente ne se débrouille pas trop mal au niveau du scénario afin de faire coexister ces deux récits dont l’un va prendre l’ascendant sur l’autre. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par ce scénario sans faille où tout se tient ou presque. En effet, j’ai des doutes sur la prophétie qui ne s’est pas exactement passé comme indiqué.
Un bémol concernant également la datation de revenir sur la planète Terre après 4,5 milliards d’années après la destruction d’une civilisation très avancée. Sachant que notre Terre est actuellement âgée de 4,5 milliards d’années et qu’il reste entre 1,75 et 3.25 milliards d’années avant que la chaleur du soleil rende toute vie impossible avec la disparition de l’oxygène, on perçoit que ce délai d’attente pour revenir n’est finalement pas adéquate surtout si on situe la civilisation romaine à plus ou moins 4,5 milliards d’années.
Bref, en remontant dans le temps, la Terre n’existait tout simplement pas. Pour rappel, la vie est apparue sur Terre sous forme de microfossiles il y a 3,5 milliards d’années. Ces erreurs de datations sont assez fréquentes dans ce type de récit ce qui est dommage pour la crédibilisation. Un peu de recherches scientifiques aurait pu éviter cela. Mais bon, ma notation de l’œuvre démontre que je n’en n’ai pas tenu rigueur.
Je me suis également interrogé sur cette société du futur qui voit la paix et la prospérité pour ses habitants mais qui accepte sans broncher la présence de clones pour se servir d’organes lors de greffe réparatrice. Question éthique, il faudra repasser !
Le dessin est réalisé de manière tout à fait impeccable et soigné non seulement pour les paysages antiques ou pour restituer les vaisseaux et méga-cités du futur. On perçoit une très bonne colorisation qui donne envie de lire. C’était quand même un sacré défi graphique de réunir le péplum façon Gladiator à un univers de technologie très avancée. C’est réussi !
Il y aura une multitude de personnages secondaires mais qui seront assez bien exploités. Les amateurs d’histoire mais également de science-fiction apprécieront sans nul doute. Plus généralement, le tout public risque de bien aimer
Au final, c’est une œuvre riche, ambitieuse mais surtout intrigante. Deux mots pour résumer : originale et envoûtant ! On attend avec impatience le second tome venant terminer ce diptyque.
Allez on recommence une nouvelle série super agréable avec un superbe dessin mise au pilon. Ca fou les boules surtout lorsque l'on voit les M.... qui continues à avoir des suites, vous nagez de plus en plus dans la BD bobo mais à force vous allez vous noyer
Mon commentaire du 15 novembre 2019 ….. la suite des aventures du professeur et de sa jolie et très platonique collaboratrice ne démérite pas ……. Et à défaut de créer un ennemi longue durée à la Axel Borg ou Olrik, l’auteur préfère puiser dans le stock des supers méchants: hier les nazis, ici le KKK et la mafia et demain, vu l’époque, les vilains communistes (?) ... on verra. On verra car je compte bien suivre cette série qui a le mérite de raviver d’anciens plaisirs.
Malheureusement, ce troisième opus ne réalise qu’un seul exploit: confirmer ma prédiction, car il faut admettre qu’il n’est pas à la hauteur des deux premiers. La première planche donne de l’espoir, les 45 autres prouvent qu’il est difficile de maintenir le niveau, même quand on met 4 ans pour pondre son oeuvre.
Qui seront les gros méchants pour le #4?…. les vilains Chinois? les ancêtres des terroristes barbus? les Cubains? ….. les Flamands???
Si l’histoire est bonne on pardonnera. Ou pas.
Beaucoup mieux que le Griffon ! Comme quoi, pas besoin de grands espaces inexplorés pour faire un « bon » Astérix. Il suffit d’un bon scénariste. C’est le cas de Fabcaro qui signe une histoire très proche des Astérix historiques. Bien aboutie, plutôt drôle et assez fine, avec juste ce qu’il faut d’esprit satirique.
Même s’il y flotte un sentiment de déjà lu, Fabcaro réussit donc une excellente reprise, sobre et respectueuse, particulièrement appréciable après les calembours obsessionnels et pesants de son prédécesseur.
Je viens de finir « Black Monday murders » tome 1 et 2 . Le 3 n’est toujours pas sorti .
Le dessin qui reprend le style et les codes du genre "polar" est une franche réussite . Les personnages, nombreux sont tous reconnaissables au premier coup d'oeil et les expressions du visages sont parfaitement identifiables . De ce fait, il est plus aisé de partager les émotions avec les protagonistes .
Au scénario , c’est Jonathan Hickman et il s'agit de sa deuxième œuvre que je lis, et franchement c’est une lecture tout sauf reposante . Un mélange de faits réels et de fantastiques . Beaucoup de détails, de dates, de personnages à retenir . Des informations qui nécessitent une très bonne culture ou une recherche approfondie sur la religion, l’histoire et la finance .
De plus, nous avons droit à une mise en page des plus originales avec de (trop ?) nombreuses annexes qui permettent d'embarquer encore un peu plus le lecteur dans cette enquête occulte .
Hickman a sa vision qu’on pourrait qualifier de « complotiste » qui de ce fait, ne plaira pas aux plus terre à terre .
Le scénario alambiqué et la mise en forme ont presque eu raison de ma patience à mi chemin du comics . J'ai finalement décidé de m'armer d'internet, quite à sortir de ma lecture parfois même une trentaines de minutes afin de comprendre et connaitre les tenants et aboutissants de plusieurs sujets traités .
Une lecture difficile donc, mais oh combien enrichissante si tant est que l'on affectionne les théories du complot à caractère théologique .
Bon que dire sur cette série de trois tomes ? C'est une chronique de vie quotidienne ; ça n'est déjà pas un sujet palpitant en soi. Les dessins sont passables et les textes creux. Jean-Paul Nishi découvre la lune (comment changer les couches de bébé, comment les africaines ajoutent des tresses à leurs cheveux, ....). Grand bien lui fasse, mais un tome aurait été largement suffisant. Les pages les plus intéressantes sont celles, finalement rares, où il est question de choc culturel entre les habitudes japonaises et les manières françaises. Il y avait là un potentiel totalement sous-exploité et noyée dans une océan de banalités. Impossible d'aller jusqu'au bout du 3e tome ; c'est d'un rébarbatif parfait.
Mettant en scène le grand Sherlock Holmes et son ami le Docteur Watson, les auteurs Pécau et Suro ont décidé de se frotter à cette icône et l'imaginaire dans lequel il s'inscrit via une histoire inédite. Ici, Sherlock Holmes rencontrera Oscar Wilde, Toulouse-Lautrec et Félix Feneon, un anarchiste français passionné de peinture et d'arts africains.
Le récit est original à lire car mélangeant diverses influences et autres folklores: Jack l'éventreur bien sûr mais aussi l'anarchisme, les dérives libertines de la haute-société anglaise, les rituels mortuaires d'un autre temps…
J'ai été néanmoins refroidi par le dessin manquant de niac par instant et les couleurs assez froides, en conséquence de quoi, ma lecture a été un peu gâchée, surtout si je compare à la pléthore d'autres œuvres très récentes faisant intervenir SH. La qualité se doit d'être au rendez-vous quant il s'agit du célèbre détective.
J'attends quand-même le second opus afin de découvrir la finalité de cette enquête.
Après tant d'années de batailles acharnées, ne serait-il pas temps pour nos Gaulois et nos Romains de prendre un bain de positivité?
Fabcaro prend le relais dans le scénario de ce nouvel opus d'Astérix et franchement, cela fait du bien. Ce n'est pas toujours facile de se mettre dans les pantoufles du duo initial, mais pour le coup cela fonctionne. Fabcaro a compris l'esprit de la BD et m'a fait renouer avec le vrai esprit d'Astérix. J'ai adoré cette histoire et l'on retrouve le petit côté grinçant du scénariste.
Rebondissements et humour sont accompagnés d'illustrations très fidèles au style initial. J'aime me plonger dans ces BD qui me rappellent mon enfance. J'ai d'ailleurs retrouver dans ce quarantième tome, tous les ingrédients qui font la magie d'Astérix. En revanche, la recette la potion magique reste encore un mystère (je sais juste qu'il y a du gui et du homard, mais c'est juste pour le goût).
J’ai passé un bon moment de lecture, c’était clairement du niveau d’albums classiques d’Asterix. C’est la première fois que je peux dire ça depuis les reprises …
Le deuxième album du diptyque qui fait la par belle, au début de l'intrigue, aux événements qui se situent avant et pendant la semaine sanglante.
Nous y retrouvons l'inspecteur, son adjoint et Angèle premier personnage féminin découvert lors de la mort de Gabriel
L’intrigue déroule son fil vers le lien qui permet de comprendre la logique des assassinats évoqués dans le tome un qui sont la réponse aux actes de versaillais.
Une belle suite portée par un scenario qui rappelle les événements de la Commune ou s'inscrivent les personnages du tome 1 et 2
Le dessin de T. Orger est toujours aussi évocateur et puissant et propose de belles revisites des premières pages du "Le Petit journal"
Premier album d'un diptyque pour une histoire qui se situe dans les années 1900 et la construction du Métro parisien.
Une histoire qui va mêlée une évocation de la Commune avec une intrigue policière.
L’intrigue pose au fur et à mesure du développement les éléments qui se situent des années 1900 à un passé situé lors de la Commune.
Dans ce premier opus sont présentés les principaux personnages qui œuvrent dans cette première partie et qui seront dans le deuxième opus dont un policier toxicomane, des saltimbanques bretons , le peuple de paris et des bretons fuyant la misère.
Un premier album qui donne belle envie de connaître la suite et porté par un scenario de P. Pelaez bien construit et des planches et des dessins de T. Oger donnant force à celui-ci.
Un album dont l'histoire est située dans un vrai quartier de la Nouvelle Orléans.
L’intrigue se situe au niveau du principal personnage, une jeune fille qui idéalise le travail des Dames dits de petite vertu.
L'histoire est celle de cet idéalisme qui veut faire des maisons closes, des maisons de plaisirs pour toutes et tous.
Agréable lecture
Après plusieurs tomes gargantuesques, on pourrait être surpris par le petit format de ce tome conclusif.
Il n'y a pas grand chose à rajouter par rapport aux épisodes précédents, les qualités et les défauts sont identiques depuis le début de l'aventure.
Du côté positif : une approche accessible au niveau familiale, qui explique de manière simple et concrète la souffrance et les difficultés des civils sous l'occupation allemande.
De l'humour, par pincées, aussi bien visuel que situationnel.
Du côté négatif : un personnage principal candide et naïf frisant la caricature.
On appréciera le fait que rien ne sera laissé en suspens et que tout les dossiers sont clôturer à la fin de ce tome.
Cela restera un moment de lecture agréable et didactique.
Mon dieu que c'est nul ! Floc'h , énorme illustrateur dans les années 80' notamment avec Rivière, n'est ici que l'ombre de lui même! Ici son travail est bâclé, terne et insipide... de même que le scénario (pourtant des Fromental et Bocquet sont capables du meilleur, ils l'ont prouvé! Des Blake et Mortimer HS , je ne suis pas contre, mais pas avec ce niveau de nullité! a quoi sert cet album ? sinon à vendre du papier destiné à être recyclé.
Publié dans le journal Tintin des 7 à 77 ans, on est plus proche des extrêmes…
Des 7 ans pour la naïveté de l’histoire assez simpliste où les scènes drôles ne le sont pas tellement elles sont gentillettes et plates…
Des 77 ans, pour le côté enquête à la Christie, truc gentillet et tordu à la fois, avec présence de tout le monde pour la révélation finale dans une page qui tient plus du roman que de la BD vu le peu de place donné au dessin…
Bref, c’est pas méga intéressant à suivre, même si on a 7 ou 77 ans…
Belle fin pour une série qui aura tiré en longueur.
Mais pas sûr que ça valait le coup d'attendre, comme dit le dicton. De qui se moque t'on? Malgré la qualité et l'originalité de cette série (et l'effort pour sortir rapidement le dernier tome), c'est décidé et désolé: je boycotte ces auteurs.
X-Men Vol. 2 #157 à #160 - Le jour de l'atome
L'équipe renouvelée des X-men visite la Chine à la recherche d'un étrange phénomène (Xorn). Afin de remplir à bien il affronte des super-héros chinois en la personne des 8 immortels et de l'homme collectif (sous oublier l'armée rouge).
Les dialogues sont insipides, les dessins médiocres et l'histoire au final sans intérêt (lue déjà 100 fois et bourrée de clichés). A mon sens, on touche le fond dans ces épisodes.
Pour les aficionados, les autres vous pouvez passer votre chemin sans regret.
Marvel Reading Order - VII-14 - https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Cet avis concerne les 28 épisodes de Weapon X (2002) dont j'ai (enfin) terminé la lecture.
Weapon X est un concept à part dans l'univers Marvel : un programme militaire canadien vise à contrôler des mutants pour chasser (et éliminer) d'autres mutants. Les mutants sont enlevés, et ceux qui ne pouvaient devenir des armes vivantes (les plus faibles) sont éliminés.
L'objectif est la création d'un camp secret baptisé Neverland qui prend une place extrêmement importante dans la série dans la mesure où il génère un caractère presque horrifique à la BD et permet de générer un antagonisme fort avec la rébellion.
Dans la seconde partie, ce programme est lui-même récupéré par un méchant habituel de l'univers Marvel (Sinister) pour ses propres expériences.
La principale critique (outre le dessin parfois un peu pauvret) demeure une fin quelque peu bâclée dans cette série. Mais au global, la série est agréable à lire et aurait mérité une diffusion en français.
Marvel reading order - VII-13 - https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Contrairement à ce qui est indiqué, le 221 pir. est la première partie. Le 222 pir. la deuxième partie. Ces deux pirates sont totalement décalqués et redessinés.
Le cahier des charges est parfaitement respecté pour ces nouvelles aventures gallo-romaines. Tout fonctionne à merveille qu’il s’agisse de l’histoire, des personnages ou de l’humour. vicévertus, le personnage central de cet album, est très réussi ce qui joue beaucoup dans le succès de ces nouvelles aventures. Quant au voyage, un élément très important dans cette série, il se déroule dans une Lutèce horriblement snob et bobo. Un régal.
J'avais envie de découvrir la Bible en bande dessinée puis de la faire découvrir à mes enfants afin de leur transmettre une éducation religieuse dans le respect des règles morales régissant le monde judéo-chrétien. Non, je rigole ! Je peux cependant comprendre qu'une telle motivation existe vraiment dans le monde.
J'ai tellement baigné durant mon enfance dans ces prêchi-prêcha qu'il m'a fallu longtemps pour réaliser que les premiers hommes sur terre n’étaient pas Adam et Eve. En grandissant, mon esprit est heureusement devenu plus cartésien et plus scientifique.
Qui peut en effet croire qu'un homme à savoir Abraham peut vivre 175 ans soit 53 ans de plus que Jeanne Calment (122 ans) détentrice du record de longévité à une époque où la durée de vie moyenne ne dépassait pas 30 ans ? Oui, des fadaises à moins d'avoir la foi et d'y croire vraiment même de manière métaphorique. La bible n'est-elle pas un livre sacré qu'il ne faut surtout pas remettre en cause ?
Pour en revenir à cette BD, je n'aimerais pas que mes enfants la lisent car plus on tourne les pages, plus on se rend compte que le Dieu qui est décrit n'est qu'un être suprême assoiffé de punitions et autres châtiments tout en utilisant la vengeance et des petis coups en douce. Je comprends mieux maintenant la parole des prêcheurs annonçant la fin du monde et autres cataclysmes planétaires. Mais où sont passés l'amour et la tolérance dans tout cela ? Si c'est cela la Bible, je ne me reconnais plus. J'ai perdu la foi et ce n'est pas cette BD qui me la fera retrouver un jour.
Pour le dessin, il est tout à fait correct avec une magnifique couverture. On pourra cependant reprocher un traitement sans doute trop informatique rendant les personnages assez statique. Comme dit, il faut aimer le style réaliste ce qui est mon cas.
A noter qu'il y a 7 tomes qui compose cette collection initiée par Delcourt. C'est un sacré défi que de rendre compréhensif la Bible composé de plein d'histoires au-delà d'une vision primaire et simpliste.
Bien entendu, cet avis n'engage que moi personnellement et les lecteurs croyants pourront sans doute y trouver leur bonheur. Ce titre pourra même servir dans les garderies des églises. Je suis dans le respect de toutes les croyances et les non-croyances.
Alix reste une de mes séries fétiches comme je l'ai déjà dit dans d'autres chroniques de la série, ici. J'attendais donc le nouveau tome avec impatiente et je dois dire que ça reste à mes yeux un des meilleurs depuis la reprise du titre. Je pense qu'il faut souligner que l'album est fait pour ceux qui connaissent déjà le titre. En effet, il y a déjà de nombreuses références éléments provenant d'autres albums et notamment les personnages qui nous sont connus depuis plusieurs albums, en dehors de grandes figures de la Rome Antique. L'intrigue, elle aussi, est classique dans son déroulé, faites d’éléments que nous connaissons pour les intrigues de Alix. Bref, l'album est intriguant, avec un récit tournant autour de la Grèce Antique, de son rejet total des romains et ici c'est parfaitement expliqué et géré, notamment avec la mythologie entourant le personnage de Achille.
Il y a de l'action et je dois dire que c'est impressionnant, la bataille navale est titanesque, nous sommes juste avant la bataille de Pharsale en Grèce et tout du long, que ce soit par le personnage de Jules César ou même le nouveau personnage de Oratis montre qu'il y a de la tension, que tout n'est plus si rose dans cet empire. En parlant de Oratis, elle est remarquable, elle dénote des personnages de l'album et elle est vraiment l'idée de cet album. Elle m'impressionne. Arbacès a vraiment changé, je le trouve différent des précédentes apparitions du personnage, il est plus mature et c'est sur ses épaules qu'on voit que repose la décadence de la Grèce face à l'ogre romain. On a presque de la compassion pour lui. Alix reste fidèle à lui-même et là aussi, il tire son épingle du jeu.
En tout cas la quête d'un trésor ancestrales, ça ne peut que m'attirer et le voyage qui nous est proposé est remarquable. Il y a des rivalités, des groupes secrets, de la politique et surtout une ambiance tellement morose, normal pour l'époque ou se déroule le récit, que c'est brillant. L'écriture est impeccable.
Le dessin de Marc Jailloux est incroyable, le travail sur les visages est une merveille, mais les paysages, les scènes mythiques et surtout le soin qu'il apporte à retranscrire l'époque, son environnement, ses costumes, ses décors, c'est impressionnants et surtout très beau. C'est un excellent album et si vous aimez l'Histoire, l'Antiquité, vous devez tenter l'expérience, surtout si vous aimez cette série. C'est un excellent album.
C'est l'anniversaire du Chat et ma première rencontre avec le gros matou ne fut pas synonyme d'amour, le premier album qui me fut offert, le fut par ma marraine et j'avais dix ans. J'aimais bien le dessin, mais l'humour du personnage et de son auteur, m'était incompréhensible. Avec les années et les lectures, j'ai découvert et redécouvert la série, son auteur et son humour et je dois dire aujourd'hui que c'est un titre que j'affectionne particulièrement, un peu comme les spectacles du grand Raymond Devos qui en plus de me faire rire, m'impressionne réellement. Ici, je ressens la même vibe, je reconnais que je dois par moment relire les mots du gros matou et ce dernier album n'est pas en reste, afin de mieux comprendre toutes les subtilités de son humour et de son intelligence, mais c'est toujours avec plaisir. Certaines blagues ou réflexions sont tellement neuneux qu'elles apparaissent comme vraies, bon ce serait d'autres personnes qui oseraient les prononcer, on en viendrait à se poser des questions, mais ici, ça passe crême. Le personnage est tel un Achille Talon avec plus de poils, il se pose par moment des questions tellement absurdes qu'elle vous obsède et que la réflexion finale est géniale d'inventivité et d'intelligence.
J'aime beaucoup certains gags comme celui sur l'intelligence ou Geluck arrive à nous faire douter de la compréhension du texte avec sa question finale. ^^ C'est toujours aussi acide, mordant et plaisant à lire et à voir. C'est tout simplement brillant comme la plupart des albums de la série me direz vous. En tout cas l'auteur proposer un anniversaire avec un personnage toujours aussi impressionnant dans ses longues logorées et qui au pire nous fait décrocher un sourire et au mieux un éclat de rire bien senti. C'est génial.
Je n'ai pas grand-chose à dire concernant les dessins, c'est dans la même veine que les autres albums.
Joyeux anniversaire le Chat. :hug:
J'adore l'univers de XIII, j'ai toujours eu l'impression de voir une version papier de Metal Gear Solid et c'est chouette. Bref, le nouveau épisode concernant la jeunesse du sous lieutenant Jones est intrigant. Le scénariste mélange plusieurs trames pour faire avancer son récit global et je dois dire que chaque bribes de cette jeunesse qui nous est donné fait grandement avancer la vision qu'on peut avoir d'elle. Le problème, c'est que c'est le tome introductif d'une trilogie et que ça ressent grandement. C'est bien fait évidemment et vu la succession d'évènements de l'époque, c'est même parfaitement agencé et on est vraiment à la place des personnages, je veux dire que nous avons toutes les clés pour comprendre l'ambiance générale à l'époque. Nous sommes dans une période de changement pour les USA et en même par cette idée revancharde qui s'impose à l'époque. Le futur Major Jones débute certes, mais reste aussi badass que dans la série. Bon, je me répète, mais c'est encore introductif et tout ce bouscule pour le moment, il n'y a pas vraiment de mystères, mais je pense que la suite nous réserve tout de même quelques surprises, sinon quel intérêt? Côté dessin, ça fait le job parfaitement et je dois dire que l'arrivée de Jones fait son effet, comme toujours avec le personnage.
Le premier tome était une bonne surprise et le second album est complètement nawak. J'ai l'impression de lire une série pour adolescents comme il y avait dans les années 90, sur papier ou à la télévision. La série continue sur sa lancée d'humour et d'absurde et je pense qu'elle pourrait même parler aux jeunes d'aujourd'hui, en tout cas c'est un humour proche des absurdités que l'on peut parfois entendre aujourd'hui ou voir à la télévision, mais de manière détournée et parodique. Marcus en tout cas doit se méfier de tout le monde, que ce soit l'agence gouvernementale, mais aussi les profs, le proviseur et j'en passe. L'absurde va jusque dans les moyens utiliser par le gouvernement pour découvrir la supercherie concernant Marcus. La série pourrait se rapprocher de la série des Nombrils, pas dans l'histoire, mais dans l'approche du récit, en gros une série de gags avec un fil rouge et une trame englobant l'ensemble. La série est bourrée de références, il y a quelques gags qui font mouches et je dois dire que j'ai hâte de voir vers quoi la série va tendre, en tout cas si vous êtes fan de séries comme Code Lisa ou Parker Lewis, cette série est faite pour vous.
J'ai toujours aimé le trait de Frank Margerin et son humour. Tout n'est pas parfait dans son entière production et certaines oeuvres me font moins rires ou sourires que d'autres, mais il y a une constante, son dessin reste excellent, quelque soit le récit ou les séries de sa main. Cette intégrale est vraiment intéressante pour ceux qui ne connaissent pas son art, elle permet de voir l'évolution de son dessin et j'ai découvert quelques unes de ses premières histoires et même si ce n'est pas une intégrale au sens large, il y a de quoi faire et on retrouve quelques perles de son art. Frank Margerin nous propose également une introduction, somme toute classique, mais qui permet une mise en lumière de son style et de son humour. Bref, c'est top et je recommande cette intégrale.
Quand je lis cette série, j'ai l'impression de voir le sketch des Inconnus sur le foot et ici, avec le FC Palajoy, on est dans la continuation. J'ai beaucoup aimé cet album, certes ce sont des gags redondants comme pour toutes les séries de ce type, mais j'aime bien, ça parle à tous les amoureux et amoureuses de ce sport. L'histoire est chouette, enfin le fil rouge et disons qu'ils sont moins pires que d'habitude, on rigole toujours autant et certaines planches font mouches, en tout cas j'ai eu un beau four rire devant le gag du baby foot, c'est complètement burlesque et débile, mais c'est aussi pour ça que j'aime bien la série, c'est du nawak tellement gros que ça me fait rire. Les dessins sont dans la même continuation que le reste de la série, mais ça match (lol) bien avec le ton des différents gags, donc on ne va pas se plaindre. Bref, j'ai hâte de voir le prochain album, même si ce sera la même chose, je sais que ce sera fun.
Au début, au premier album, c’est assez fluide, on pense piger.
Au milieu, avec les 2 albums centraux, on se perd en conjectures, il y a beaucoup d’infos, de moments qui semblent clé et qu’il faut retenir. On cherche à s’en sortir mentalement…
Puis vient le dernier quart, où tout s’assemble, paraît plutôt cohérent, on pense à nouveau tout piger … et y’a la toute fin, les quelques dernières pages. Sans spoiler, elle est plutôt « couillue ».
Voilà voilà.
Bon moment de lecture quand même, c’est certes très spécial, mais j’adore les dessins de Heuvel, qui a mis tout son cœur au service des folies de son ami Jonker.
Bonne BD polar classique dont l’action se situe aux USA dans les années 50.
On se laisse prendre à la fois par l’intrigue et par l’ambiance.
Les dessins des personnages sont perfectibles mais on ne peut pas relire sans cesse Gil Jourdan!
Aller je vais lire les autres albums!
Ce 40eme album est un excellent opus de la série....
L'arrivée de FABCARO au scénario apporte une autre vision de nos gaulois...
CONRAD quand à lui a encore peaufiné sa maîtrise des dessins...
Quand à l'histoire, en reprenant les ressorts déjà utilisés dans La Zizanie, Le Devin etc... avrc un thème plus actuel mais mis à la sauce de nos villageois, FABCARO signe une belle histoire
Enfin un album d'Astérix qui émerge bien au-dessus de la moyenne depuis la reprise post-Uderzo.
Un nouvel opus qui propose une histoire avec un début, milieu et fin, comprenant des références, des jeux de mots, des gags, des quiproquos et une bonne critique des bobos, de la cuisine contemporaine, des idéologies 'new-age' et des discours creux propres au politiquement correct.
Au rayon des surprises: Assurancetourix qui se lance dans un concert en 'one-man show', le service SNCF version gauloise et surtout, Vicévertus le méchant, manipulateur et bonimenteur à souhait.
Un très bon album qui ne dépassera jamais les originaux mais qui s'illustre via une histoire solide et brillamment écrite et non en une simple succession de sketchs/gags bien lourds et gratuits.
Heureux de retrouver nos comparses gaulois, je me suis plongé dans ce nouvel album avec curiosité. Après quelques album d’une fidélité graphique irréprochable, j’ai trouvé que Didier C. prenait bien ces marques en amenant quelques touches de modernités bienvenues dans ce qui est devenu un « vieux » standard de la bande dessinée. Bref, un dessin nickel… en trait pour très !
Même si j’ai d’abord eu un sentiment d’excès de pulsions textuelles, le scénario m’a bien plus, plus qu’un début, un milieu, des rebondissements et une fin… on y retrouve une avalanches de jeux de mots dignes du maître, une thématique qui se retrouve à tous niveaux, un réel humour à la fois accessible et intelligent. Mention spéciale aux bob parisien, à la nouvelle cuisine et au vase-pourri d’Assurancetourix où on sent le musicien qui, pour une fois, m’a permis de reconnaître toutes les chansons (ce que les plus jeunes ne pourront peut-être pas faire). A quand l’album ou Asterix et Obelix accompagnent Assurancetourix au Hell’enic Fest’ voir Acédésix, Ledzepline-l’ancien, les groupes Romains Dix-peurs-belles ou Metalique-casques ?).
Merci pour ce nouvelle album !
« O.M.A.C » est une belle surprise et un superbe projet assez méconnu, né de l’imagination fertile de Jack Kirby qui impose sa vision du future et son style puissant et grossier dans des aventures toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Omac est une sorte de Captain america du futur, affublé d’une crête d’iroquois à la Gladiator/Savage dragon, doté d’une mâchoire carrée et d’une musculature d’athlète.
Face aux militaires, criminels ou savants fous usant de technologies pour menacer l’ordre mondial, ce héros relié à un Œil ange gardien, livre des batailles titanesques déroulées sur un rythme d’enfer.
Certes les intrigues sont simplistes, les personnages assez caricaturaux mais Omac demeure un héros attachant, courageux et affublé de nobles idéaux.
Alors un nouveau grand coup de chapeau pour le génie créateur de Kirby !
Plus d''informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/10/omac-jack-kirby.html
Plutôt très moyen. Une sorte de remake d'Aldébaran qui tourne autour du même thème déjà abordé, c-a-d d'une religion de fanatiques rétrogrades. Très Bof bof, car c'est du déjà vu.
J'arrête cette série.
Toutes les guerres sont affreuses. Oui, nous sommes d’accord. Pour autant, certaines guerres présentent un caractère particulier pour aller au-delà d’une simple vulgarisation accommodante.
L’Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février 2022 qui a déployé un tissu de mensonges afin de justifier leurs actes inadmissibles. Ce n’est pas une opération spéciale mais bel et bien une guerre d’invasion afin de soutirer des territoires à un peuple qui s’ouvrait à l’Occident et à la démocratisation. Cette invasion est d’ailleurs considérée comme la plus importante opération militaire d’agression qu’ait connue l’Europe depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, c’est dire !
Il faut dire que la Russie ne nous aime pas. Ils n’aiment pas la démocratie en tant que telle. Poutine l’a d’ailleurs déclaré que ce système n’était pas fait pour les slaves. Ils doivent être dirigés d’une main de fer avec une orientation sur la façon de penser pour ne pas terminer empoisonner ou dans un goulag de nouveau genre en Sibérie.
Il est vrai que l’Ukraine a eu déjà à subir les foudres de Moscou dans le passé et notamment en 1932 et 1933 où Staline provoqua la mort de 3 à 5 millions de gens en les affamant pour leur faire passer leur envie d’indépendance. On n’a pas parler de génocide mais d’un terme assez barbare à savoir l’Holodomor (l’extermination par la faim).
Ce peuple qui avait déjà beaucoup souffert sous l’ère du communisme vient d’être à nouveau frapper par la Russie qui ne pardonne pas les élections de 2019 où Volodymyr Zelensky (ancien acteur comique de TV) l’a emporté avec 73,2% des voix. On a une majorité de ce peuple qui souhaite la démocratie et se tourner vers l’Occident. C’est la perte de la sphère d’influence de la Russie qui n’a pas su les attirer économiquement et idéologiquement. On voit bien que la Russie et l’Ukraine ne sont pas un seul peuple comme l’affirme Poutine dans son essai de Juillet 2021.
A noter et c’est très important, que l’Ukraine avait abandonné l’arsenal nucléaire pour le rendre aux russes en échange d’un respect de son intégrité territoriale. C’était signé dans les accords de Budapest puis réaffirmé 5 ans plus tard dans une charte de sécurité européenne. On voit ce que la Russie a fait de ces traités internationaux en les bafouant par leur acte d’agression.
La BD évoquera également la guerre éclair voulu par Poutine (les soldats n’avaient que trois jours de provision alimentaire). C’était sans compter sur l’orgueil et surtout la défense admirable et le courage de ce peuple qui a dit « non ». Certes, le conflit demeure dans le temps car il s’agit quand même de combattre le plus grand pays de la planète. L’Ukraine a réussi à repousser l’offensive russe mais ces derniers occupent encore une bonne partie du territoire notamment au sud et à l’Est.
Un passage de lecture m’a particulièrement marqué. C’est celle où des enfants ont dû assister à l’exécution publique de leurs parents avant d’être violé par des soldats russes et se retrouver dans un bus en partance pour la Pologne. Les russes ont expliqué qu’ils voulaient laisser un souvenir impérissable de leur grande patrie qui a vu naître une culture prestigieuse des œuvres de Tolstoï et Dostoïevski. J’avoue avoir eu la nausée. Bien entendu, les détracteurs diront que c’est totalement inventé par de la propagande. Or, il faut lire cette BD pour découvrir les différents témoignages de leurs très nombreuses exactions qui ne semblent faire aucun doute.
Evidemment, le massacre de Boutcha est évoqué. Il restera comme un crime de guerre commis pendant cette invasion au nord de Kiev. On espère que Poutine sera jugée pour ses meurtres en masse et ses exécutions sommaires sans compter le viol et la torture qui ont été recensé par des témoignages accablants sans compter sur les images prises par satellite. Certes, les ukrainiens ne sont pas des anges mais ils sont victimes d’une agression et en tant que tel, c’est à prendre en considération.
La désinformation russe les a fait passer pour des nazis à la solde de l’Occident voulant s’en prendre à la Russie. Il est également dommage que cette désinformation soit relayée sur les réseaux sociaux par des complotistes. La Russie compte encore de nombreux sympathisants en France et dans le monde aussi bien politique que les riches milliardaires voulant dominer la planète. Leur influence sur l’élection présidentielle américaine de Donald Trump en ait un formidable exemple.
Il faut savoir que l'utilisation de plusieurs mots, parmi lesquels « invasion », « guerre », « bombardements de villes » ou « pertes civiles », est durement réprimée par la loi et passible de prison, tandis que les réseaux sociaux sont censurés tout comme l'ensemble des médias locaux. Les journalistes indépendants ont été pourchassé. Le chef de la milice Wagner a été vraisemblablement tué. Le principal opposant de Poutine est en prison dont il ne ressortira plus après avoir subi une tentative d’empoisonnement.
Cette BD qui porte sur l’invasion de l’Ukraine nous permet d’avoir les idées plus claires après lecture. Certes, il y a un parti pris mais qui s’explique aisément face à l’évidence des mensonges. J’espère que ce pays parviendra à récupérer l’ensemble de son territoire (y compris la Crimée) puis à faire partie de l’OTAN et de l’Europe pour être délivrer à tout jamais du grand mal que représente l’impérialisme de Poutine et de sa clique d’oligarques.
Pour cela, il faudrait continuer à les soutenir en fournissant notamment du matériel militaire, de la nourriture, du matériel médical et d'importantes aides financières. Il s’agirait également de renforcer les sanctions internationales contre la Russie et ses ressortissants soutenant la guerre.
D’autres pourraient penser au contraire, et je le conçois, que l’Ukraine devrait changer son régime politique (comme ce qui s’est passé malheureusement en Tchétchénie après la guerre), devenir un Etat totalement neutre, reconnaître l’appartenance de la Crimée à la Russie et déclarer l’indépendance des deux républiques populaires du Donbass.
Si la Russie gagnait et c’est également une possibilité, qui serait le prochain Etat à subir leur colère dans leurs rêves de revanche pour retrouver la grande URSS et les états frères d’Europe de l’Est ? On pense à la Moldavie (déjà divisé par une région séparatiste russe à savoir la Transnistrie) et aux Etats baltes en tout premier lieu. On ne peut décemment pas le laisser faire comme cela s’est produit dans le passé avec un certain Hitler. C’est le même combat pour la liberté des peuples.
Pour moi, le choix est très vite fait entre une dictature et une démocratie mais cela ne semble pas évident pour tout le monde. Pour rappel, le schéma est le suivant : une dictature attaque une démocratie en menaçant la paix dans le monde. Certains pays méritent plus la défiance que la confiance…
Alors, oui, cette BD qui collecte simplement les faits et témoignages sur l’invasion russe provoque ce type de réflexion personnelle ou collective. Il s’agira de suivre cette guerre qui peut encore réserver des surprises inattendues qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
Récit initiatique dont le protagoniste est un anti héros, hommage crypté aux grandes épopées et aux conteurs. Un scénario très documenté, non dénué d'ironie, fourmillant de péripéties mais sachant aussi se taire par moment. Une dessinatrice au graphisme original et pourtant au service de l'histoire, à la mise en scène d'une grande fluidité. Et une des plus belles couvertures de l'année selon moi.
Pour les enfants!
Une histoire plate, avec des dialogues hyper simples, et un scénario beaucoup trop classique. Ne vous y méprenez pas : juste parce qu'on a des robots dans un univers japonais (euh, c'est original, ça?), il n'y a pas grand-chose qui ressort du lot ici. Le méchant est caricaturé à l'extrême, lui aussi. Les robots qui font des petites simagrées en guise d'humour, des petites philosophies à la (je paraphrase) "ce sont les méchants humains qui sont les véritables robots dégénérés, pas vous", etc., et je le redis, un scénario d'une simplicité absolue font que je n'ai retiré aucun plaisir de cette lecture.
Même le nom de l'un des robots, "Sheru", me dérange. D'abord, le mot pour 'coquillage', en japonais, c'est 'kaigara', ou encore l'une ou l'autre des deux syllabes, soit 'kai' ou 'kara'. シェル (sheru) est une translittération de l'anglais vers le syllabaire japonais. Carrément le mot anglais 'shell' prononcé à la japonaise. Donc qu'on retranslittère ça en français pour "Sheru", c'est... drôle. Son nom aurait dû être Shell. Ou Kai.
Les dessins sont bien, mais au-delà de ça, vraiment, je me suis ennuyé. J'imagine que c'est recommandable pour les jeunes de 8 à 12 ans.
L'auteur nous gratifie d'un ouvrage pléthorique (plus d'une centaine de pages).
L'humour se fait plus rare dans le paysage narratif de ce tome, mais la naïveté de Spirou est toujours intacte. Ce qui paraît étonnant quand on voit tout ce que ce pauvre bougre doit subir depuis le début de la guerre.
J'imagine que cette naïveté va de pair avec la bienveillance et la gentillesse de notre jeune héros.
Cela reste agréable à lire, mais cela s'adresse définitivement à un jeune public
Un des moins mauvais de ses derniers temps. Je suis d'accord avec Minot.
Autant les précédents ressemblaient à des suites voir parodie des films mais autant celui ci retourne un peu plus dans l'histoire d'Astérix. Les dessins sont assez fidèle à ce qu'ils doivent être.
Bonjour, bizarrement j'ai l'impression de lire le devin, même idée de scénario et même victime "bonnemine" pour ne pas la citer
Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n’a droit qu’à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C’est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j’ai franchement eu l’impression d’arriver en cours de route.
Cela n’empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l’histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l’enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l’urgence mais il n’y a jamais de réel péril et l’histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l’histoire se lit sans déplaisir.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
Premier opus des Super Tintin, l’idée est bonne dès le départ même si là, c’est un peu monopolisé par Ric Hochet et ses auteurs, entrecoupés de quelques rares autres BDs ou textes qui ne valent pas tous le coup.
Ric Hochet : face au crime - 3
Du Ric Hochet, la qualité de l’histoire et du dessin, mais Duchateau est coincé dans ses 11 pages, bien trop courtes pour développer une histoire avec autant de suspects et, dommage, utiliser une preuve à l’écran qu’on ne voit pas…
Clifton : 8.8.8.8.8 – 3,5
Amusant, comme toujours chez Clifton, avec l’inconvénient que j’ai trouvé le truc dès que je l’ai vu et qu’il n’y a eu aucun suspense… Mais il y a l’humour.
Chick Bill : le policier d’élite – 4
Comme toujours là aussi, Tibet est bourré d’idées amusantes et bien trouvées. L’histoire se déroule avec une logique légère, beaucoup d’humour et d’efficacité.
Le crayon contre le crime
Reportage qui ne m’a pas intéressé
Merci pour l’alibi
Les casseurs – témoin à abattre - 3
Là encore, Duchateau n’a pas le temps de développer son intrigue. Alors ça va vite, c’est sympa à suivre, mais on sent que ça aurait pu être plus prenant avec quelques pages de plus quand là, il doit aller à l’essentiel…
Gil Jourdan – la rue perdue – 3
La dernière de l’auteur, certes, mais pas la meilleure… Idée simpliste et tout juste intéressante.
Arsène Lupin et moi - 1
Sorte de confession d’un type qui spoile toutes les astuces de Lupin, pas capté l’intérêt
Barelli – L’abominable M.Barelli – 1
Admettons que le magazine Tintin soit tout public… Mais là, on tombe vraiment bas dans la naïveté enfantine et la légèreté sans intérêt…
La grande famille des policiers de TV – 2,5
Pas super palpitant, les infos sur les comédiens TV jouant des inspecteurs, même si une ou deux anecdotes reste intéressante des années après… L’article vaut surtout pour les excellentes caricatures !
Les pensées de Pascal – 1,5
Je n’ai trouvé aucun style ni aucun intérêt à cette nouvelle banale.
Cubitus – La momie a des moustaches – 3
Pas la meilleure histoire de Cubitus mais Dupa prend un grand plaisir communicatif à Parodier Ric Hochet et rien que ça, ça vaut le coup !
Rip Kirby – L’arme invisible – 2
Pas accroché du tout, trop vieillot dans le style, le dessin rigide, le texte bavard…
Interview Tibet/Duchateau – 2,5
Ouais, bon, on peut jeter un œil à ces interview amusantes mais qui n’apprennent strictement rien sur le travail ou la vie de ces deux auteurs.
La première enquête de Ric Hochet – 4
Si j’ai trouvé l’astuce avant Ric, c’est très cool, ne serait-ce que pour l’Histoire du personnage, de lire cette première aventure gentillette mais qui se tient bien.
Sherlocko – 4
Rien que pour la découverte, ce gag simpliste vaut le coup !
Un tome très amusant, bien dans l'esprit des albums de l'âge d'or de la série. Vicévertus est un beau méchant, dans la lignée des stratèges romains aussi fourbes que prétentieux tels Anglaigus ("Le domaine des dieux"), Détritus ("La zizanie") ou Saugrenus ("Obélix et compagnie"), pour ne citer qu'eux.
Le scénario est bourré de jeux de mots et de calembours rigolos sans qu'il n'y ait d'overdose et surtout, il raconte une VRAIE histoire (et n'est pas seulement une succession de saynètes amusantes) en offrant bien sûr plusieurs niveaux de lecture, puisque derrière cette histoire de Romains qui cherchent à abrutir nos Gaulois pour mieux les envahir, on a droit à une petite critique très drôle de certains travers de notre société actuelle, bobos et bien-pensants en prenant gentiment pour leur grade (la caricature des bobos parisiens est franchement hilarante, tout comme celle de la "nouvelle cuisine" ou des couples modernes). Le dessin de Conrad est de son côté parfaitement dans l'esprit d'Uderzo et est donc un régal pour les yeux.
Les albums post-Uderzo n'atteindront certainement jamais le niveau de ceux du tandem Goscinny-Uderzo, mais quand une reprise est bien faite il faut savoir le dire et l'apprécier et pour moi, c'est le cas avec cet album, qui constitue de fait une agréable surprise.
Tout simplement passionnant ! Et pourtant je ne suis pas, moi non plus, un fan absolu de Star Wars (bien que j'aime beaucoup). Preuve que l'album n'est pas réservé qu'aux fans inconditionnels de la franchise. C'est réellement passionnant de découvrir les coulisses de la réalisation du tout premier Star Wars et de voir toutes les montagnes de difficultés que Lucas a du gravir pour accoucher de son film.
J'avais peur avant d'entamer la lecture d'une biographie barbante mais c'est tout le contraire. D'une part car l'album multiplie les anecdotes drôles, croustillantes ou invraisemblables qui rendent la lecture très prenante et ensuite car le dessin fluide et efficace facilite grandement la lecture. Mention spéciale d'ailleurs pour les représentations des différents protagonistes de cette aventure, tous très facilement reconnaissables.
Amateurs d'Histoire et de pop-culture, ne passez pas à côté !
Cette série qui s’achève aura été bien compliquée et il faut d’abord rendre honneur au formidable artiste qui se confie dans une longue préface intime qui revient sur un projet de vingt ans. Sur ce dernier tome on peut dire qu’il dévoile enfin et assez largement les tenants et aboutissants de cette intrigue sur le transhumanisme inspirée notamment par la prélogie de Dune montée laborieusement par le fils Herbert. Comme tome de conclusion on peut doc dire que la structure narrative est carrée: l’identité du héros enfin révélée, il rejoint une communauté de résistance humaine avant l’assaut final du grand Titan entraperçu dans les précédents tomes. Pendant ce temps les hommes de la vallée confrontent le clan de Sylvio pour déterminer si l’oppression dit se poursuivre ou s’il est temps de réunir les humains…
Le premier effet (partiellement compensé par les révélations sur l’intrigue initiale) est une petite chute de tension après la conclusion intense du tome trois. De même que l’auteur n’aura jamais su relier les puissantes visions SF de combats entre les sages moines-guerriers et les IA et la trame du héros, on retrouve ici cette juxtaposition de deux intrigues jamais reliées qui essoufflent la tension avec un sentiment de frustration lorsque ce héros aussi froid que sa peau affronte son créateur sans que l’on puisse vraiment ressentir d’émotion. Autant la dureté de la trame des deux clans humains est très réussie (avec un des plus détestables méchants vus dans les BD!) et nous touche, autant celle des IA nous laisse assez spectateurs et Jaouen Salaun ne semble pas lui-même savoir comment conclure cette bataille qu’il veut titanesque et qu’il noie sous un ciel mal éclairé en affadissant ses planches.
Toujours incertaine, cette BD semble finalement souffrir d’un manque de définition de son objectif. L’idée de confronter une terre à la Mad Max et un futur hyper-technologique était bonne mais les morceaux n’ont pas vraiment su s’agencer. Ainsi cette communauté humaine créée autour du Dalaï lama permettait un focus héroïque que l’on n’aura vu que par bribes solitaires sur quelques séquences puissantes mais isolées. La bataille motorisée du tome trois semble arriver trop tôt avec une conclusion un peu décalée sur le suivant. Et la trame des IA arrive fort tard, trop pour réellement permettre l’ampleur souhaitée. Le tout trouve alors une asymétrie qui étouffe la création d’un véritable organisme créatif.
Comme vu depuis le premier tome, on sent l’implication, une quantité de travail phénoménale de l’auteur et l’envie de bien faire. Série bipolaire, Elecboy est très réussi dans sa partie personnages, moins dans sa partie SF. Passant près d’un statut de série majeure, elle mérite néanmoins votre intérêt, ne serait-ce que pour les planches somptueuses de bout en bout et pour les idées lancées ça et là. Inabouti mais terriblement généreux.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/10/25/elecboy-4/
Je n'ai pas réussi à dépasser le quart de l'album. Narration barbante, dialogues peu inspirés, absence d'humour, dessin cataclysmique ... Plus la série avance, moins Sfar semble inspiré. Une lecture vraiment décevante. On est loin, très loin, de la qualité et de la drôlerie des premiers albums.
Histoire sympa qui se lit bien, surtout grâce à la galerie de personnages tous plus croustillants les uns que les autres. L'histoire est une chronique sociale qui parle des rêves d'un adolescent dans un univers sclérosé où tout avenir semble bouché, malgré la beauté des paysages naturels qui pourrait laisser penser que la vie est douce dans ce coin du sud de l'Italie. Il y a des passages émouvants (Guido et sa maman), drôles (les bambinos qui ne font que des conneries), étranges (Mimmo et ses visions) ...
Le dessin minimaliste mais très élégant d'Alfred est un vrai bonheur (pour qui aime ce style graphique); à la simplicité du trait pour dessiner les personnages s'oppose des représentations de paysages et de décors tout à fait remarquables et évocatrices. Les amateurs de l'auteur ne devraient pas être déçus.
Aller faire une psychothérapie, c’est soit pour les fous, soit pour les bobos pour la plupart des individus. Du coup, ce n’est pas très facile de franchir la porte d’un cabinet.
C’est ce que vont pourtant faire deux protagonistes parisiens Paula et Gaby (une femme et un homme) chez un psy différent. On va alors découvrir tout un cheminement qui va leur permettre de parcourir des épreuves de la vie. Il y a tout d’abord les blessures de l’enfance qui resurgissent dans le présent adulte et qui conditionne certains de nos choix pas forcément parmi les plus judicieux.
Les gens qui vont voir des psys ne sont ni fous, ni des bobos mais de simples personnes qui désirent avancer dans la vie et être plus heureux en effectuant un traitement par des moyens psychologiques. C’est un chemin intime et interne qu’il convient de faire en bavardant dans ces séances plutôt courtes mais qui peuvent s’étaler dans le temps sur plusieurs semaines ou plusieurs années.
Personnellement, je trouve ce type de démarche plutôt saine ce qui provoque un intéressement sur ce sujet où il est question de soigner ses douleurs intimes et ses souffrances. Trouver un moyen de surmonter ses problèmes permet d’avancer sur la bonne voie dans la vie. Il s’agit d’induire un changement positif dans notre existence malgré les doutes qui nous assaillent. Tout un programme !
Un mot sur le dessin pour dire qu’il y a une véritable précision du trait admirablement mise en valeur par une colorisation réussie. Sur la forme, rien à redire mise à part un format sans doute trop petit.
J’ai bien apprécié ce récit qui parvient de joindre les deux bouts de manière assez magistrale. A la fin de la lecture, on se rend compte de tous les bénéfices de faire une psychothérapie. Il faut juste essayer de croire que c’est toujours le ticket gagnant ce dont je doute sincèrement car il n’y a pas toujours des happy end. Cela dépend parfois de la compétence du thérapeute qui ne sera pas mis en cause dans cette œuvre censée les promouvoir.
En conclusion, c’est une très belle lecture qui nous plonge dans les méandres psychologiques de la vie et qui peut trouver un certain écho. C’est également traité avec tout le sérieux qu’il convient ce qui diffère du traitement habituel. Une lecture marquante dont on peut ressortir indéniablement changée.