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Ce 3è tome est un tout petit peu moins réjouissant que les 2 précédents (surtout le tome 2, qui était fabuleux).
Pas la faute des personnages, qui ressemblent furieusement à ma famille, qui organisa également un voyage jeunes parents - grands parents en 4L (mais en Italie, Venise, excusez du peu).
Non, c'est tout bêtement que ces vacances sont affreuses (en villégiature à Saint-Etienne, que les stéphanois me pardonnent, mais cela fait moins rêver que la N7 jusqu'aux bords de la Méditerranée).
En plus, la nourriture est un cauchemar, et le choix d'un hôtel de centre-ville ne fait pas rêver du tout.
Et même la partie se déroulant non pas dans les années 60 mais 20 ans plus tard n'est pas très joyeuse.
Au final, ce tome 3 n'est pas mauvais, mais il fait moins rêver que les précédents ; l'appel au voyage est moins fort cette fois.
J'ignore ce que le tome 4 racontera, mais j'espère qu'il sera un poil moins tristounet. Je me montre peut-être un peu exigeant, mais le tome 2 était tellement génial que...
Entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par namlik.
Je ressors mitigé de la lecture de cet album.
Si cela avait été le 1er d'une série (en occultant le fait que c'est le dernier, mais simplement sur ses qualités intrinsèques), je n'aurais sans soute pas poursuivi.
Difficile aussi de dire ce qui me chiffonne sans révéler l'histoire.
Disons que je n'apprécie pas la direction prise par certains destins, et que "tout ça pour ça" (une quête d'un artefact aux pouvoirs immenses certifiés... qui se révèle bidon, alors que son détenteur est immortel par sa détention ; il y a là un paradoxe qui gâche tout).
Quant à ce commencement de phrase du chef Medjail, justement, bin je ne comprend pas ce qu'il laisse entendre ; sur le forum, je lis qu'on peut supposer y voir une allusion à une éventuelle suite façon drôle de dame, mais quand il prononce ces quelques mots, le Medjail regarde une personne décédée, et non les 3 filles.
Bref, je suis un poil déçu par cette fin qui s'est fait attendre ; et comme je n'ai pas eu le courage de relire les tomes précédents, je n'étais plus du tout dans l'histoire, ce qui est une erreur de ma part, mais qui montre aussi que j'avais un peu oublié les protagonistes, et donc que cette série n'est peut-être pas si puissante que je le pensais.
Mais peut-être aussi que je vieillis ?
Hasard du calendrier des parutions, deux livres sont parus ces derniers mois, pour évoquer deux tragédies se déroulant en Bretagne (ou concernant des bretons).
Mais autant "Bugaled Breizh" est une réussite, autant "Bleu pétrole" (sur la marée noire provoquée par l'amoco cadiz - j'ai oublié l'orthographe exacte et je m'en moque un peu- m'a déçu.
Les deux ouvrages évoquent des faits qui se sont déroulés il y a longtemps, et les auteurs, dans chacune des histoires, ont voulu mélanger réalité et fiction.
Mais "Bleu pétrole" m'a déçu, parce que la réalité était plus belle que la fiction. Par contre, "Bugaled Breizh" est mieux écrit, parce que collant plus justement à la réalité, et les personnages fictifs (je pense que le journaliste est inventé) ne viennent pas transformer la réalité, mais juste l'éclairer en nous emmenant dans cette histoire.
Et puis, il y a une enquête, qui nous est racontée, c'est forcément plus prenant.
L'Etat français ne ressort pas grandi de cette histoire ; c'est (trop) souvent le cas lorsqu'il s'agit de la Bretagne, pays martyrisé tout au long de l'Histoire, sans que je comprenne trop pourquoi (l'interdiction de faire du vin et du tissu, l'interdiction de parler breton, Seznec, les poilus de 14-18, les marées noires que les communes ont du défendre seules devant les tribunaux internationaux...).
Au final, j'ai lu une bonne histoire, une BD prenante et à l'atmosphère juste (là où je n'avais pas trop senti le côté breton, dans "Bleu pétrole"), et des dessins qui collent bien à l'histoire.
Je recommande ce livre, moi qui ne suis pas toujours très chaud pour les histoires terminées en un seul volume.
Je ne pensais pas prendre autant de plaisir à lire cet album.
Les tomes précédents de cette reprise (sorte de saison 2) étaient de bonne facture, mais il manquait parfois un peu d'action automobile, parfois un peu de chair aux personnages, et parfois le dessin n'était pas totalement au niveau de celui de M Jean Graton.
Mais là, rien à dire, c'est du bel ouvrage.
L'album commence par un crève-coeur, d'autant plus dur à avaler que j'ai (hasard ?) relu, ces derniers temps, les tout premiers albums de Michel Vaillant ("le 13 est au départ", "la trahison de Steve Warson", "les casse-cous", rien que cette semaine) et forcément, ce début d'album...
Mais pour ceux qui hésitent encore, cela ne veut pas dire que cet album est mal commencé, au contraire !
Simplement, pour ne pas gâcher le plaisir, je ne peux rien révéler et donc je vais rester maladroit dans ma formulation.
La suite de l'album, je l'ai lu d'une traite.
C'est très plaisant, très prenant, et pour une fois, même les personnages secondaires ont de la chair.
Je ne reconnais toujours pas "graphiquement" les personnages (Michel Vaillant, c'est toujours pas ça, mais les autres non plus, à commencer par le grand-père vaillant, méconnaissable), mais l'histoire, la qualité du scénario, fait oublier ce "défaut de fabrication".
Une énorme réussite pour une reprise dont, il faut être honnête, on n'espérait plus grand chose, persuadé que le meilleur était derrière nous, dans les fabuleux albums des années 50 et 60.
Grand merci aux auteurs pour cette renaissance.
Ces livres des aventures de Fripounet et Marisette n'ont pas bercé mon enfance (je n'étais même pas né), mais celle de ma mère (génération née en 1947).
C'est elle qui m'a fait découvrir ces albums, quand j'étais déjà adulte et que ces albums ressortaient aux Editions du Triomphe (formidable boulot, à propos).
Ces histoires sont ancrées dans leur époque (les années 50), mais n'ont pas subi les affres du temps, et demeurent lisibles, au même titre que celles de Tintin ou Blake et Mortimer.
Plongez sans à priori ni inquiétude dans ces fabuleux albums, vous allez être conquis !
(dans la version numérisée dont je dispose - car hélas ces albums sont parfois difficiles à dénicher - ce n'est pas le 1er de la série, mais peu importe, ce n'est pas un album de débutant, mais un album parfaitement maitrisé graphiquement)
Ces livres des aventures de Fripounet et Marisette n'ont pas bercé mon enfance (je n'étais même pas né), mais celle de ma mère (génération née en 1947).
C'est elle qui m'a fait découvrir ces albums, quand j'étais déjà adulte et que ces albums ressortaient aux Editions du Triomphe (formidable boulot, à propos).
Ces histoires sont ancrées dans leur époque (les années 50), mais n'ont pas subi les affres du temps, et demeurent lisibles, au même titre que celles de Tintin ou Blake et Mortimer.
Plongez sans à priori ni inquiétude dans ces fabuleux albums, vous allez être conquis !
J'attendais beaucoup de ces "retrouvailles" entre le dessinateur Butch Guice et son encreur Mike Perkins (qui réalise une carrière "solo" intéressante, en tant que dessinateur).
J'avais beaucoup aimé leur travail à 4 mains sur "Ruse", par exemple.
Mais là, je n'ai pas retrouvé ce qui faisait la qualité du duo.
Première déception, la plus évidente, car visuelle.
Ensuite, je ne connais pas le travail de Jade lagardère, mais si l'histoire commence fort (un abandon, la chose la plus horrible qui puisse arriver à un enfant), il manque ensuite terriblement de sentiments autour des personnages, pour les rendre attachants.
Je les ai oublié aussitôt lu.
Au final, un album que j'aurais vite oublié.
dommage
C'est un album "de transition", d'un cycle qui ne restera pas dans les annales, mais qui a le mérite de se lire facilement et agréablement.
Le scenario de cet album n'est pas le meilleur de la série, alors que nous retrouvons le héros-titre, qui avait disparu (et donc ce retour devrait me réjouir... mais cela ne me fait pas plus d'émotion que cela). Vlad prend beaucoup de place, et c'est tant mieux, mais même lui ne peut apporter plus à cet épisode plan-plan.
Il y a pourtant une bonne idée, ce parallèle entre robot de combat et mines anti-personnel (C'est quand même un scénario de M Fred Duval, la qualité demeure), mais pour le reste, je n'ai pas été emballé plus que ça.
Le dessin est plan-plan aussi. Fourni par un des meilleurs scénaristes de ces 20 dernières années, digne successeur de M Jean-Michel Charlier et de M Greg (tendance "Bernard Prince"), ce tome est une fois de plus bien rythmé et les cadrages sont bons.
Pourtant, le dessin reste plan-plan, car le dessinateur fait "ce qu'il sait faire". Il faudrait peut-être changer de dessinateur, comme cela été fait pour "Carmen McCallum" ?
Au début, cela m'a em...nuyé, que Gess quitte la série, mais petit à petit, j'ai adopté le style Emem, et maintenant, je me réjoui qu'il soit le dessinateur.
Il faudrait peut-être un tel changement sur "Travis" ?
Mais attention, uniquement si le nouveau dessinateur se révèle aussi efficace que christophe Quet, sinon, le changement pour le changement, non merci, on a déjà donné avec hollande et macron !
Juste un bémol, sur ce volume 11 :
la scène du début de l'album n'est pas assez identifiée flash-back. C'est d'autant plus dommage qu'un coloriage un peu "sépia" aurait sans doute aidé à la compréhension, sans trop de difficulté.
Mais enfin, je suis bien content que de telles séries au long court existent, car je déteste les histoires bâclées en 2 ou 3 albums. Et je suis persuadé que l'on désignera plus tard "Travis" et "Carmen Mc Callum" comme des séries novatrices, intemporelles, populaires et exigeantes.
Et que l'on parlera des BD "à la Duval", comme on parle des BD "à la Charlier".
Ca me coute de l'écrire, car je suis breton, fier de mon pays et je soutiens toute initiative visant à parler de la Bretagne.
Mais quand un projet est bon, je le dis (les enquêtes policières de "Fanch Karadec", de Corbet et heurteau, des Editions Vagabondages), et quand il est un peu décevant ou loupe sa cible ("Bleu", sur la marée noire, sorti récemment), je me dois de le dire aussi, d'un point de vue éthique.
Ici, je sors terriblement déçu de la lecture de cet album.
La déception est d'abord graphique.
Le dessin est horrible, ne correspond pas du tout au sujet, semble réalisé par un débutant, et vraiment, certains éditeurs devraient réfléchir avant d'oser proposer des dessinateurs pas prêts.
Ou ne correspondant pas au thème abordé.
Je pense qu'il y a un peu des deux, avec ce dessinateur ; il semble débuter dans le métier, et n'aurait pas du se voir confier quelque chose d'aussi monumental et compliqué.
Je pense son trait plus adapté aux chroniques urbaines contemporaines.
Je comptais surtout beaucoup sur les scénaristes, que j'estime beaucoup pour leur travail sur d'autres séries. Mais là, ils ont été trop timorés, et leur travail est confus (comme l'est l'histoire de la Bretagne, car la France s'est bien gardée de la creuser).
Trop timorés, car je pense que l'histoire de la Bretagne méritait mieux qu'une succession de courtes histoires de chefs guerriers échouant systématiquement. Il aurait fallut développer chaque épopée sur plusieurs albums, le temps de s'habituer à un personnage et son destin.
Là, on passe d'un destin brisé à un autre, je n'ai pas réussi à m'y retrouver dans tous ces peuples très mal identifiés (bretons de belgiques ??? pour ne donner qu'un exemple parmi d'autres).
C'est trop survolé, je ne suis pas entré dans les histoires.
Très déçu, au final, je ne soutiendrai pas les tomes suivants par mon achat, et c'est vraiment dommage.
J'ai lâché le livre au bout de 20 pages, vite lues et assez quelconques.
L'auteur n'est pas allé au bout de ses intentions, et a tenté de ménager la chèvre et (surtout) les choux.
L'auteur a voulu se moquer des réactionnaires (dont les intentions sont aussi -voir plus- nobles que celles des révolutionnaires), en épousant en apparence leur pensée, pour mieux la ridiculiser.
Et cela se comprend dès la couverture, où le réac est ridiculisé parce qu'il s'émeut de voir 2 hommes se marier.
C'est la technique des nouvelles ligues de vertu qui sévissent actuellement ; la normalité est montrée du doigt au nom du prétendu droit à la différence.
Car le droit à la différence ne peut s'appliquer qu'aux minorités ; la majorité est priée de s'écraser, et de justifier ses actes.
(et si vous êtes blanc, chrétien, français de souche, avec des principes de vie, des valeurs de charité, de patriotisme et marié avec quelqu'un du sexe opposé, vous allez prendre cher !)
Je pense qu'au contraire, l'auteur a cherché à équilibrer les choses, à essayer de rendre sympathique son personnage de réac, mais pour ne pas être accusé d'être un réac lui-même, il a du donner des gages à ces nouvelles ligues de vertu, et tourner en dérision les pensées finalement pleines de bon sens du réac.
Le résultat est décevant, et soulant au bout d'un moment, car ce n'est pas très drôle. Le constat de départ est juste, mais la chute des "gags" fait pschitt. Souvent, je n'ai pas réalisé que c'était la chute de l'histoire.
Bref, il y a mieux à lire en ce moment.
J'ai été agréablement surpris par le 1er tome, pas grâce au scénario (car c'est M Fred Duval à la baguette, le digne successeur de M Jean-Michel Charlier) mais grâce au dessin, qui était bien supérieur à ce que je connaissais de M Créty (en fait, je n'ai pas fait le lien tout de suite avec ce que j'avais déjà lu de lui, qui ne m'avait pas particulièrement marqué, que ce soit "Masqué" ou son travail sur Star Wars).
J'attendais donc la suite avec impatience.
Je suis un peu moins emballé par cette suite, même si cela reste une série très correcte.
le personnage titre manque de caractère, finalement ; quand James Bond 007 a une personnalité bien trempée (qui transcende les différents acteurs qui l'ont incarné), ce Martin en manque cruellement. Je n'étais même pas sur que ce soit le même personnage quand dans le 1er tome, ni que dans ce volume 2, ce soit bien le même personnage que l'on suit à 2 époques différentes !
Les autres personnages sont à l'unisson, oubliables.
Et même à propos de l'histoire, je ne suis pas sur d'avoir bien compris ce que les auteurs voulaient nous dire. Il y a un lien avec les attentats de novembre 2015 qui ont ensanglanté le 11è arrondissement parisien, visiblement, mais enfin à part ça...
Certaines cases ne sont pas aussi bien dessinées que les autres, c'est plus flou, pendant certaines scènes d'action (alors est-ce volontaire ?). Je ne me souviens pas avoir remarqué cela dans le tome 1...
Et le dessinateur a visiblement utilisé des photos, pour certains décors, qu'il a "photoshopé" (si c'est bien le terme), pour faire croire que c'est lui qui a dessiné. Là aussi, cela ne m'avait pas frappé dans le tome 1.
Et surtout, mon plus gros reproche concerne la dédicace écrite par Stéphane Créty ; apparemment, cet album sera son dernier sur cette série. Est-ce déjà la fin de la série ?
Je ne l'espère pas, malgré mes critiques, mais si c'est le cas, c'est encore un cas insupportable d'arnaque commerciale, ou il n'est pas annoncé que l'histoire se déroulera en 2 petits tomes.
Si vous hésitez à acheter cet album, prenez votre temps, pour que les éditeurs hésitent à sortir ces fausses séries conclues en 2 ou 3 tomes.
Le 2ème tome confirme l'excellente impression laissée par le 1er.
Quel plaisir de lire "à titre posthume" un album scénarisé par JM Charlier !
Alors, oui, il y a des incohérences dans l'histoire (un enregistreur à K7 dissimulé en 1,2 secondes, un coup de fil à un ami juste avant), mais c'est plus drôle qu'autre chose.
Le 2ème tome est cependant moins bon que le 1er, d'abord parce que l'effet de surprise n'y est plus (on s'attend à une histoire du niveau de Charlier, avec un dessin à la Uderzo, maintenant), et ensuite parce que j'ai eu la sensation que l'histoire était étirée en longueur un peu artificiellement.
Mais enfin, quel bonheur de lire une histoire sérieuse, documentée, doucement nostalgique de la France heureuse et ambitieuse (et non en crise permanente, croulant sous les déficits, l'insécurité et une immigration folle), et des héros infaillible, droits et profondément humains.
Que cela fait du bien, après les déconvenues des albums de lé série régulière, depuis sa reprise par des équipes pas franchement à la hauteur.
J'espère simplement que le prochain album (car, chic !!! il y en aura un !) sera lui aussi à la hauteur. Car la barre est haute, maintenant, pour ces "Tanguy et Laverdure classique".
je ne suis pas le coeur de cible, mais j'ai quand même lu cet album.
bon, je pensais trouver le récit de la quête du prince charmant, version meetic (et ses déboires), par une quadra un peu revenue de tout.
En fait, la quête met du temps à démarrer, et se termine très rapidement aussi. Le scenario est finalement hyper classique, et n'apporte pas grand chose au sujet. surtout, on devine la fin assez rapidement.
le dessin est correct, sans plus ; facile à lire, mais les tronches des hommes ne sont pas toujours réussies. Néanmoins, on arrive à reconnaitre les personnages, ou presque.
Je suis un peu déçu quand même, je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais. il n'y avait pas tant que ça "d'étoiles filantes".
J'ai acheté cet album par militantisme, régionaliste surtout et écologiste (réel, pas pseudo-écologiste comme les verts).
Je pensais aussi en apprendre plus sur le combat des élus bretons contre un géant de l'industrie pétrolière.
Au final, je n'ai rien appris (dans la partie BD de l'album) sur le combat judiciaire, et je n'ai pas trop ressenti non plus le poids de ce combat sur la famille Larzé.
Mais ce n'est pas un mauvais album, cependant.
L'histoire est plaisante à lire, très joliment dessinée, même si cette Bretagne finistérienne ne correspond pas tout à fait à ce que j'en connais(sais).
Le côté bretonnant n'existe qu'à travers l'hymne breton (le bro gozh ma zadou), et les vilains aspects des années 70 (les affreuses fringues) sont gentiment gommés au profit d'un style vestimentaire plus "contemporain-intemporel chic", à grand renfort de bottes marines, de maillot marins rayés et de cirés jaunes.
Ce qui m'a un peu déçu, une fois la lecture de la partie BD terminée, c'est en découvrant dans la partie documentaire, que la famille dont on vient de me raconter le combat (même superficiellement) n'existe pas.
L'auteur s'est inspiré de sa famille, mais a créé des personnages fictifs, pour illustrer un combat lui bien réel.
Je ne comprend pas ce parti pris.
Et du coup, je me suis senti un peu "trahi", par l'auteur.
Heureusement, la partie documentaire vient rétablir la réalité, sur ce que ce combat a apporté à la Bretagne et à la France. Et aussi (et surtout), l'auteur nous parle enfin de sa famille, la vraie, et de son grand-père, ce héros.
Là, enfin, j'ai été touché et je me suis réconcilié avec ce livre.
Alors, du coup, au moment de trouver pour les mots pour dire si cet album vaut la peine ou pas, je préfère rester sur les émotions de fin du livre, et en dire du bien.
Hors contexte, la partie Bd est agréable à lire, même si elle se lit relativement vite.
Dans son contexte, je préfère la partie documentaire.
Au final, c'est tout de même un album que je suis content d'avoir acheté, même si je reste sur ma faim concernant le combat judiciaire du pot de terre (de mer, plutôt) contre le pot de fer.
Avant de lire le résumé succint de l'album (pas sur cette page, mais sur une autre), je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une uchronie !
J'avais des doutes, bien sur, du fait d'une présentation typique "uchronie" chez Delcourt, mais je manque totalement de connaissances historiques sur cette période, le début des années 80, pour me forger une certitude.
Si il s'agit d'une uchronie, donc, elle est plutôt crédible au 1er abord.
Et le dessin de Maza s'améliore par rapport à ce que je connais de lui. On est pas loin des meilleurs albums d'aviation.
Mais en lisant l'album, quelque chose me fait tiquer.
Le positionnement de cette uchronie est étrange.
Dans cet univers parallèle, les socialistes allemands semblent "gentils" et soucieux de l'avenir du monde, pas belliqueux pour 2 sous, et les américains et leurs alliés ouest-allemand ou suédois d'affreux belligérants, près à déclencher un conflit.
C'est un peu gênant, quand on sait les ravages du socialisme soviétique sur les peuples, pendant des dizaines d'années, et es risques insensés qu'ils ont fait peser sur le monde.
A quand un album avec de gentils nazis pacifistes ou des khmers rouges opprimés ?
Sur un sujet équivalent, j'ai préféré la série tv allemand "deutschland 83" ; là aussi, on voit les choses côté est-allemand, mais enfin, la série montre bien que les états-majors est-allemands étaient dangereux et prêt à déclencher un nouveau conflit mondial, là où l'OTAN cherchait l'apaisement.
Cette critique mise à part, j'ai quand même apprécié l'album.
Je n'ai pas forcément tout compris, des tenants et aboutissements de l'histoire, de l'importance de certains personnages, mais enfin ça ne m'a pas trop dérangé.
Ce sera plus embêtant si je ne comprend toujours pas tout dans le prochain album.
ps : est-ce possible que des MIG soient supérieurs à des F14 (et autres avions américains que je n'ai pas cherché à identifier) ?
j'en doute...
J'avais beaucoup apprécié les 2 tomes du "garage de paris", constitué d'histoires courtes sur des autos ayant marquées leur époque.
la même équipe produit cette fois une histoire sur 46 pages, traitant de la naissance de la 4cv.
C'est facile à lire, pas déplaisant, mais je ne suis pas certain d'y revenir, de relire cet album plus tard.
Et autant une histoire courte à la "belles histoires de l'oncle Paul" aurait suffit pour raconter cette naissance, autant je ne suis pas sur qu'un album entier soit la meilleure option.
Alors ce n'est pas un mauvais album, mais qui s'adresse aux amoureux de la 4cv avant tout (c'est ce qu'on dit dans ce cas là, mais est-ce même vrai ? car je suis sur qu'ils connaissent déjà cette histoire).
Et ce n'est pas un album indispensable, si vous devez faire un choix entre plusieurs albums à acheter.
Je viens de lire ce 1er épisode (de 30 pages), et je vais en rester là.
cela me navre, car j'aime énormément le travail de Bertail.
Mais là...
C'est du n'importe quoi, de la fausse BD de SF, qui cache en fait de l'humour lourd auquel je n'ai pas adhéré.
Et puis, j'ai le sentiment de lire quelque chose dans la veine de "l'incal", qui m'a laissé un très mauvais souvenirs, et des albums dont je me suis débarrassé avec plaisir, maudissant de les avoir acheté.
c'est graphiquement un ou deux tons en dessous de ce dont Bertail est capable. Je découvre la plume de Trondheim, dont je n'ai rien lu jusqu'à présent, et qui ne me donne pas du tout envie de lire autre chose de lui.
je suis d'accord avec Francky073, la trame est mince et j'attendais moi aussi beaucoup mieux de Bertail ( de Trondheim, je n'attendais rien, mais parce que je ne connais pas ce qu'il a commis jusqu'à présent).
Epargnez-vous un achat inutile, n'achetez pas cette série.
A la lecture de ce 2ème volume, je maintiens mon avis très positif sur cette initiative.
C'est toujours aussi agréable à lire, et, j'ai oublié de le mentionner à propos du tome 1, on apprend beaucoup de choses sur ces automobiles, ce qui a motivé leur lancement, ce qui explique leur échec, ou leur succès.
Et le tout dans des scènettes sympathiques, avec parfois des retrouvailles (une famille française typique).
Juste un (tout) petit bémol :
la dernière histoire, sur le type H, est plombante à souhait, et il y avait peut-être mieux à faire pour illustrer cette camionnette devenue objet recherché des collectionneurs.
Et pourquoi situer cette histoire en Bretagne, alors que j'ai connu des marchands ambulants en Bretagne jusque à la fin des années 80 voire 90 ? Ce n'est peut-être pas la région où ces commerçants ont disparu en 1er.
Mais bon, je garde un très bon souvenirs de cette lecture, par deux bons faiseurs.
Je vais m'intéresser de plus près à ce qui sortira dans la même veine, comme cette histoire de la 4 CV qui vient de paraitre.
Je me suis demandé" pourquoi j'avais acheté ça.
Ca parle certes de voitures, mais ce sont des histoires courtes (j'ai horreur de ça), chaque album en contient plusieurs (10, c'est beaucoup pour s'attacher à chacune d'elles).
Le dessin est daté, on dirait celui d'un "421" de Maltaite, digne des années 70-80 qui paraissait dans Spirou, le journal.
Et pourtant, j'adore cet album.
Un vrai vent de fraicheur, des petites histoires fortes et qui font remonter (parfois) des souvenirs.
Et cette nostalgie d'une France tant regrettée, franchouillarde à souhait mais authentique et simple, avec des vrais gens.
A lire absolument, car cela dépasse l'exercice de style et ce n'est pas recommandé qu'aux seuls amateurs de bagnoles.
Effectivement, je dois reconnaitre que mon enthousiasme a un peu diminué, à la lecture de ce 5è et dernier tome du cycle "survivants".
Pourtant, il ne manque rien à l'histoire : tout le monde est là, les animaux étranges, les êtres étranges et cruels, des paysages inconnus.
Mais tout est résolu simplement, l'angoisse des précédents volumes disparait, laissant place à un soulagement de bon aloi, mais peu excitant.
Difficile de ne pas en dire trop sans expliquer ce qui me dérange dans la résolution de l'histoire.
Disons que "tout ça pour ça", et "mais qu'est-ce qu'ils faisaient les tomes précédents ?"
Et oui, puisque cela a été révélé dans d'autres commentaires, j'attends de voir ce que va donner la suite, la "rencontre" entre les différents élus de la Mantrisse.
Mais ce sera pour un nouveau cycle à venir, je suppose, et donc il va falloir s'armer de patience ; Leo travaille vite et bien, mais il faut quand même attendre 1 an.
Au final, l'ensemble du cycle "survivants" mérite 4 étoiles, mais pas la 5è étoile, du fait d'un final un peu en deçà de mes espérances.
Il n'empêche, Leo, ce qu'il fait, c'est vachement bien !
Totalement d'accord avec les avis de Kurdy et Biggyjay.
Il faut apprécier l'aspect "roman photo", signature de M Ponzio, qui se ressent encore plus dans cet album que dans certaines de ses oeuvres précédentes.
Mais l'ambiance est réussie, j'ai envie de savoir la suite, alors c'est quand même bon signe.
Surtout, pour comparer avec ce qui est comparable (SF apocalyptique et dessins hyper-réalistes), je préfère largement cette oeuvre à ce que nous propose un Jorodowsky, qui nous propose des horreurs à la limite du supportable.
Certes, Jorodowsky arrive parfois à créer des personnages plus forts que ceux de Marazano, mais autant je relirai avec plaisir un Marazano, autant j'ai déjà "refourgué" à qui en voulait les quelques albums de Jorodowsky que j'ai eu le malheur d'acheter.
La fine équipe Marazano/Ponzio nous propose à chaque fois une oeuvre forte, plaisante à lire, et avec de jolies créatures enfin réalistes (et très éloignées de ces femmes de papier glacé qui n'existent pas dans la réalité).
Et rien que pour cela, j'achète tout leurs livres !
C'est un bon album, d'une série que je ne connaissais pas (ni les livres dont cette BD est issue), mais le dessin pourrait être plus léché.
J'aime beaucoup les histoires policières, se déroulant en province (ça change de paris), j'aime la mer, surtout atlantique, j'aime la Bretagne et la Normandie, les ambiances de bord de mer en hiver, la pluie, le froid humide, le brouillard, les vieilles pierres, les villages de granit, et le Mont Saint-Michel.
J'ai donc été bon public, lisant sans déplaisir cette histoire policière se déroulant dans le milieu de l'art (le Mont Saint-Michel est vraiment anecdotique, et l'intrigue avait pu se dérouler ailleurs).
Ne jugeant que la couverture, j'ai cru que le dessin serait bon.
Il est acceptable, mais pas exceptionnel.
C'est donc une série sympathique, mais pas exceptionnelle non plus.
Un honnête divertissement.
Je ne peux pas dire que cet auteur est sans talent.
Mais Dieu merci, toutes les BD ne ressemblent pas à la sienne, car sinon je ne me serais jamais intéressé à cet art.
La lecture de cet album me laisse perplexe.
Il s'agit visiblement d'un pastiche des années 50, une oeuvre qui se veut à la fois un hommage aux 50s, mais aussi sa parodie, une oeuvre humoristique, mais d'un humour répétitif, pompeux et qui finit par lasser le lecteur.
Le rythme de l'album est sans temps mort, mais sans morceau de bravoure non plus. On ne se souvient de rien, ou alors de choses ridicules.
Tout est trop caricatural, et visiblement cet auteur canadien a des comptes à régler avec lui même, la pédophilie et les pulsions sexuelles en général.
La lecture devient même très ennuyeuse, lors du long passage décrivant la visite de l'intérieur de la fusée.
La comparaison avec l'expédition vers la lune, dans tintin, est évidente et peu flatteuse pour ce "cauchemar argenté".
C'est vraiment dommage, car grégoire Bouchard sait dessiner.
Avec un vrai scénario (un vrai scénariste ?), il pourrait produire de jolies choses.
Ce n'est pas un album que je recommande.
Je sais déjà que je ne le relirai pas.
Et pour la somme (25 euros) qu'il faut verser pour acheter ce gros livre, on est en droit d'attendre quelque chose de plus maitrisé.
J'ai mis le temps pour lire ce tome 2.
J'avais été tellement emballé par le 1er tome, que je redoutais d'être un peu déçu par sa suite.
Que nenni !
Que ça fait du bien de lire un bon album, un de ceux que l'on lit, et plus tard que l'on relit avec toujours autant de plaisir.
Au de la du dessin, qui est remarquable de beauté et de lisibilité, le scénario se lit d'une traite, tellement il nous emmène dans cet univers du passé, une époque pas édulcorée, ou tout n'était pas rose, mais où tout semblait possible, où la France découvrait l'aviation.
A la rigueur, les auteurs pourraient se passer de ce lien, en début et en fin de chaque album, avec "Tramp", tellement cette série dérivée est bonne.
Un peu déçu par ce 3ème tome.
Il est pourtant assez sombre, par son histoire et la violence qu'il contient.
Mais il est aussi un peu trop bavard, ça manque un peu d'action très bien rythmée à la "carmen mac callum".
Et surtout le graphisme baisse en qualité.
le dessin devient flou.
j'espère que la cadence de parution imposée ne joue pas au détriment du dessin.
Je me suis complètement trompé en jugeant le 1er tome, que je voyais plus proche d'un "danse avec les loups" que d'un western à l'ancienne façon "Rio Bravo".
En fait, c'est du Sam Peckinpah !
c'est ultra-violent, noir de chez noir, mais ça se lit avec un plaisir évident, et la fin m'a laissé sur le c..., tant je ne m'y attendais pas.
Ce n'est pas que ce 2è tome regorge de surprises ou de trouvailles, mais je pensais que chaque tome composait une histoire complète, à l'ancienne, alors qu'il s'agit cette fois d'un feuilleton à suivre dans le 3è tome.
Et vivement ce 3è tome, car Dieu que j'ai hâte de le lire !!!!
Certains dessins sont époustouflants par la beauté des paysages et du résultat souhaité (et obtenu), même si le dessin reste au stade du "crayonné colorié".
Mais l'ensemble est très simple et très facile à lire, et on prend une leçon de découpage d'histoire.
C'est du bel ouvrage, du "classique" dans le très bon sens du terme.
Mention spéciale à la couverture, vraiment réussie.
Vivement la suite !
Mouais...
Effectivement, si le scénario n'est pas en cause (bon, je n'ai pas trop accroché quand même au délire des drogués qui mitraillent à tout va, ni au rapprochement mal écrit entre les 2 personnages principaux), c'est le dessin qui m'a beaucoup déçu.
Je suis désolé, mais certaines cases sont illisibles, et on reconnait à peine, par moments, les traits des personnages.
Le dessinateur s'est-il cassé le poignet ?
A-t-il de l'arthrose aux doigts ?
Je pose la question sans moquerie ni mépris, mais vraiment parce que nous avons été habitué à beaucoup beaucoup mieux.
Et comme les cadrages ne sont pas (ou presque pas) en cause, alors peut-être l'explication est à chercher dans le domaine médical ?
J'espère sincèrement un sursaut, et un 8ème tome plus conforme à ce qu'est cette formidable série, qui est (était) en passe de devenir le "Valerian et Laureline" du 21ème siècle.
Enfin, il faudra m'expliquer ce dessin de fin, que je n'ai pas compris...
Avant de lire ce 2ème opus, j'ai relu "la femme léopard".
Mais rien n'y fait, je n'arrive pas à accrocher au travail (scénaristique) de Yann sur ces albums.
Je ne reconnais pas "mon" Spirou, celui que j'aime, celui de Franquin (je n'ai aucun amour pour celui de Robvel et de Jijé, même si je reconnais tout à fait leur importance, surtout pour le 2ème nom cité).
Le dessin est moins réussi que pour le précédent volume.
Mais c'est certainement lié au scénario ; quand l'histoire est mauvaise, cela se ressent dans le dessin, peu inspiré.
Il faut dire, aussi, que Dupuis nous a donné à lire un fabuleux "Spirou de" par Frank Pé, et forcément, on tombe de haut en lisant ce "maitre des osties".
C'est long, c'est chiant, c'est pas drôle, c'est déjà oublié une fois lu...
Seul le Père missionnaire sauve un peu cet album du désastre, mais c'est peu. Trop peu.
La fin est débile, elle n'a rien à voir avec un "Spirou et Fantasio", et on referme l'album avec un sale gout de navet dans la bouche.
J'ai l'impression que cette collection prétendument prestigieuse s'enfonce dans le médiocre, passé les tomes 1, 3, 6 et 10. les autres ne m'ont franchement pas emballé.
Encore un bel album, qui sent bon l'aventure et le grand large, les contrées lointaines et inexplorées.
Les auteurs se font plaisir, et ce plaisir est communicatif.
On voyage, on ressent les éléments, la tempête, et derrière des décors paradisiaques, la réalité est plus sombre et me fait dire qu'on est plutôt bien en France et au 21ème siècle !
Seul petit bémol, récurrent, le personnage principal n'est pas très actrice de son destin, mais se laisse un peu porter par les projets de ceux qui l'entourent.
Mais enfin, je ne vais pas bouder mon plaisir, à la lecture de cette oeuvre d'aventure classique, à ranger sur la même étagère que "l'épervier" de Pellerin.
On n'est jamais déçu, en lisant les "pirates de barataria" !
J'ai vraiment lu ce 1er album à reculons, pour une raison ridicule :
Je ne connais pas cet éditeur.
Et j'avais peur que le scénario ne soit pas au niveau du dessin, qui semblait prometteur (la couverture du tome 2 est vraiment réussie, et m'a donné envie de donner sa chance au tome 1).
Et bien, bonne surprise que ce tome 1 !
Le dessin est impeccable et l'histoire est bien menée, les personnages pas si caricaturaux que cela. Les codes du Western sont respectés, mais on est plus proche de "Danse avec les loups" que de "Rio bravo".
Bon, après, les indiens prennent cher (traduction : les méchants de service), mais si c'est ainsi dans les romans dont la Bd est l'adaptation...
Certaines vignettes sont superbes, et pourraient faire l'objet de poster à elles seules ; les couchers de soleil notamment, sont très réussis.
En tout cas, j'ai maintenant hâte de lire le tome 2, et ça tombe bien, il est sorti !
Il ne s'agit pas d'une BD, alors il ne faut pas juger l'oeuvre comme une BD.
Le livre (car c'est de ça qu'il s'agit, d'un beau livre) s'adresse à un certain public, attiré par la nostalgie d'une époque un peu fantasmée où la Nationale 7 était la route privilégiée des départs en vacance dans le sud de la France.
Il s'agit donc de donner envie de découvrir (ou se souvenirs, pour les plus anciens d'entre nous) une ambiance disparue, ou la route était longue, dangereuse, mais aussi pittoresque et chaleureuse, ou le voyage était déjà le début des vacances.
Ce livre a le mérite d'exister, et de donner envie d'en savoir plus sur la Nationale 7.
Les dessins sont corrects, et les photos sont indispensables, mais pas toujours bien placées par rapport aux textes qu'elles illustrent.
Pour les plus intéressés, il existe un blog fabuleux, que je recommande d'autant plus volontiers qu'il n'est pas marchand, ne comporte aucune publicité, et vous procurera des semaines de lecture et de petits bonheurs.
http://www.rendezvousnationale7.fr
Son auteur réalise ce blog seul, dispose d'une documentation incroyable sur le sujet, et distille en plus des souvenirs personnels qui vous font entrer véritablement en immersion dans ce voyage sur la Nationale 7.
cet album se lit sans déplaisir, certes, mais trop vite.
et de savoir que l'histoire se termine au prochain tome en dit long sur son intérêt.
cela aurait pu être une sorte de "laureline et valerian" du 21ème siècle, mais l'oeuvre manque d'ambition, et sera vite oubliée.
aucun intérêt, malgré un dessin correct ; les personnages sont trop vite esquissés.
Album à fuir.
D'habitude, je n'achètes pas les albums dont l'histoire tient en un tome unique (ni en 2 tomes), pour la simple raison que l'auteur n'a pas le temps de développer ses personnages, les situations, et que le résultat est souvent médiocre ou décevant ou frustrant (car déjà fini avant même de prendre son envol).
J'ai fait une exception, cette fois, bêtement attiré par un dessin que je connais et qui avait fait ses preuves sur une autre série d'héroic-fantasy.
Quelle erreur...
Le scénario est indigent, vu et revu, nul et sans âme, avec des personnages caricaturaux et auxquels on ne s'attache pas.
Mais le plus grave, c'est que le dessin, précis même si figé au début, devient flou et pas plus fluide pour autant, à partir de la 49ème page !
Comme si le dessinateur avait été prié d'en finir, et pour gagner du temps, avait confié la moitié à un assistant, ou avait tout simplement bâclé son travail.
incroyable de nullité, cet album, au final.
(et je ne le dis pas souvent, trop respectueux des auteurs de BD, mais à, trop c'est trop)
Totalement d'accord avec GimpUser.
J'ai beaucoup aimé les 3 premiers tomes, et je suis un peu resté sur ma faim, sur ce 4ème tome.
Graphiquement, rien à dire.
Cette "balade" pour rentrer chez eux me semble crédible, tant l'armée allemande devait être démobilisée et sans espoir.
Mais effectivement, certains dialogues sonnent faux, et le final est particulièrement raté, car totalement improbable.
Ce n'est pas tant le prénom du personnage juif qui me gène, mais le fait que son origine juive ne soit pas connue de quelqu'un qui le connait si bien par ailleurs.
A l'époque, on allait à la messe (ou à son équivalent protestant).
Il était donc très facile de connaitre les confessions de chacun.
Et puis, la mixité religieuse n'existait pas beaucoup, familles juives comme chrétiennes ne le permettaient pas.
Dommage, je vais rester sur cette mauvaise tout dernière impression, après tant de plaisir de lecture...
J'ai bien aimé cet album, que je n'attendais pas (je savais qu'il était en préparation, mais j'avais oublié qu'il devait sortir sous peu).
Je voue une admiration sans borne pour Monsieur Charlier, et j'aime beaucoup les reprises de "Buck Danny " (série normale comme "classic") et de "Tanguy & Laverdure classic".
Je trouve que les auteurs des reprises font oeuvre d'énormément d'humilité, en respectant totalement les codes de ce qui fit le succès de ces séries. Et là encore, pour cet album inachevé du maitre scénariste, Zumbiehl et Buendia ont fait du bon travail.
Et que dire de Bergèse...
Le triptyque "Mission apocalypse" - "feu du ciel" est pour moi le sommet de la série normale, et Bergèse y était éblouissant. J'étais moins convaincu par les albums qu'il avait réalisé seul, pas à cause du dessin, mais du scénario qui n'était pas au niveau.
Là, Bergèse a repris son rôle de dessinateur, et c'est magique.
Le dessin est toujours parfait, comme si ces 30 ans (entre les 1ers dessins et la reprise) n'avaient pas existé !
c'est incroyable !
Je concède 3 petits "défauts" à cet album :
Pourquoi avoir inséré le sosie de Laverdure dans cet album ???
Un private joke ? Un pari perdu ? Mystère...
cela ne gène pas dans l'histoire, mais enfin, c'est incongru.
L'autre petit défaut, c'est le passage sur la désignation du pilote de la mission impossible ; c'est un peu "foireux" au final, car on ne sait pas très bien quelle idée Buck avait en tête pour évincer le pilote désigné.
Enfin, Charlier savait installer le suspense ; là, j'avoue que j'avais totalement oublié, à la fin de sa mission, que l'avion était piégé !
c'est en lisant la conversation des maitres d'oeuvre de la mission terminée que je m'en suis souvenu, et donc je n'ai pas tremblé avant.
Effet raté, s'il était recherché.
Mais enfin, c'est de la pinaille et c'est un album très réussi, digne des 70 ans de la série.
Bravo aux auteurs, et bon courage à eux pour le 2è album !
Les années passent, la série demeure excellente. Mais il faut avoir le moral pour lire cette saga !
Graphiquement, c'est toujours aussi beau, aussi virtuose, et intemporel (on pourra relire cette BD dans 20 ans, cela n'aura pas pris une ride).
Et comme l'histoire est toujours aussi bien racontée, il n'y a pas de faille, pas de faute de gout, pas de tromperie sur la marchandise.
On approche doucement de la fin et la fin des personnages est annoncée (involontairement ?) dans l'arbre généalogique, puisque les dates de décès sont inscrites !
Bon, après, il faut vraiment avoir le moral, car Dieu que c'est dur d'être un Sambre...
Mais c'est le genre qui veut ça ; du romantisme noir et sang.
Mais Dieu que Yslaire est doué.
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Je n'avais pas l'age de lire ça à sa sortie. Je l'avais feuilleté, adolescent, sans rien comprendre ni vraiment trouver ça intéressant.
J'ai donc attendu des années pour le lire, une fois adulte et mature.
Ce fut une énorme déception.
Graphiquement, cela a mal vieilli (contrairement aux Blueberry et au "garage hermétique") et côté scénario, si certains crient au génie (incompris) à propos de Jodorowsky, je n'en fais pas parti.
Typiquement, on est dans une BD qui a été à la mode dans un certain milieu et à une certaine époque, mais qui n'a pas passé le test du temps.
cette mini-série a généré des produits dérivés ("avant l'incal",...) qui me laissent aussi froid, malgré de bons dessinateurs.
Je déconseille donc sa lecture, pour m'être fourvoyé à acheter d'un coup toute les albums, sans prendre le temps de lire le 1er. Maintenant, je les ai sur les bras !
Que ce 3è opus obtienne, en moyenne, la même note que le 1er me choque un peu.
Le scénario n'est pas en cause, mais le dessin n'a rien de comparable avec celui de Vicomte, enfin !
Alors, certes l'album a une meilleure consistance que le 2è qui était une vraie déception, passées les 1ères planches dessinées par Vicomte (et qui, du coup, portait bien son nom, "la fausse note" !), mais enfin, s'il n'y avait pas eu ce 1er album magique, la série n'aurait pas beaucoup d'intérêt aujourd'hui.
J'ai donc lu cet album en espérant que le 4è sera enfin du niveau du 1er, si le dessinateur (la dessinatrice, en l'occurence) reste et progresse.
Dommage, cette série méritait mieux.
J'adorais "Broussaille", et j'adore le Spirou de Franquin.
Cet album est la fusion des 2, et il est magique.
Bien sur, il y aurait des choses à redire sur l'histoire parallèle de Champignon, qui ne sert à rien et vient simplement grossir artificiellement l'album en pages sympathiques mais anecdotiques et qui font pschitt (l'invasion de... qui ne mène à rien).
Si l'histoire est jolie, les dessins sont magnifiques.
Que Bruxelles est belle, sous la plume de Frank Pé... Son quotidien magique me manque beaucoup.
Dernier regret : l'absence du Marsupilami, que Frank aurait si bien dessiné...
Une idée pour un prochain album ?
Bon album, mais une histoire qui souffre, comme toutes les autres de ce genre, d'être trop courte.
Je ne me souviens plus du tout des 2 premiers tomes (indépendants) de cette "mini-série" ; je les ai lu il y a trop longtemps, et l'histoire ne m'avait pas marqué plus que cela, visiblement.
Cela ne m'a pas empêché de lire et apprécier cet album (qui ne semble pas être une suite et peut donc être lu séparément). le scénariste fait preuve de professionnalisme, et le dessinateur est l'un des meilleurs du marché (un bon faiseur, de ceux dont on ne crie pas au génie, mais qui se laissent lire et ne déçoivent jamais graphiquement).
Reste la déception à venir d'une histoire qui se terminera dans l'album prochain. Messieurs les auteurs, proposez-nous des histoires au long cours, et pas des courts-métrages !
Dans mon 1er avis, je n'avais pas mis la note maximale, fâché de ne jamais connaitre le fin mot de l'histoire de l'enquête d'Angela sur le/les meurtriers de sa sœur.
Mais je viens de lire, sur le forum, de la plume même de son auteur, que cette série aura une suite, alors je suis rassuré et ravi !
Difficile de dire du mal de cette oeuvre.
Les dessins sont magnifiques (même si certains visages, en regardant bien...), l'histoire est prenante et je me suis inquiété pour les personnages.
Surtout, j'ai trouve que Hugault s'améliore à chaque nouvelle série ; son dessin est encore plus riche, ses personnages plus consistants, les couleurs magnifiques.
Pour moi, cette BD s'approche de la perfection d'un "Baron rouge" de Vzeys et Puerta.
Pas facile de maintenir un tel niveau de qualité dans la durée !
Car nous, lecteurs, allons devenir de plus en plus exigeants...
Effectivement, cet album est extrêmement décevant.
Mais cela se sent rien qu'en feuilletant les pages ; il n'y a que du blabla, des personnages statiques, on ne sent pas le souffle de l'aventure.
Le dessin n'est pas en cause, même si le personnage féminin, l'assistante de circonstance de Mortimer, semble totalement en décalage (sa chevelure ne correspond pas à la mode de l'époque).
Tout le monde s'ennuie, et le lecteur aussi. C'est plan-plan, et l'histoire penche plutôt pour un mauvais "da vinci code" (à la manière de), plutôt que d'un "Blake et Mortimer".
D'ailleurs, Blake est assez absent, et il intervient juste à la fin, parce qu'il faut bien boucler cette histoire sans intérêt ni suspense.
Certains ont hurlé, quand Jacobs a produit "l'affaire di collier", qui ne contenait pas les ingrédients habituels de la série (de la SF). Mais Jacobs avait tout de même ce talent extraordinaire, qui manque cruellement à cet album.
Je le dis à chaque fois :
la reprise de cette série, par des dessinateurs de talent, n'apporte rien, sinon de la nostalgie et l'envie de relire les 1ers albums, les vrais.
Je n'étais pas un fan absolu de Gotlib, ni de Pilote, le journal, que je n'avais jamais lu (la grande époque du journal était déjà finie).
Mais j'ai adoré ces "Dingodossiers", repris en albums, oeuvre cultissime du duo Goscinny et Gotlib..
Tout l'humour d'une génération, celle des jeunes des années 50 et début 60, nourrie à l'Histoire de l'humanité et des belles lettres, de l'humour potache et bon enfant, jamais vulgaire, précisément grâce à Goscinny.
Car, il faut l'avouer, le reste de l'oeuvre de Gotlib n'est pas ma tasse de thé (mais elle a ses fans). Je ne suis par certain, pour autant, qu'elle perdure dans le temps, là où celle de Goscinny, papa génial de Astérix, de Oumpah-pah, Modeste et Ponpon, et Le Petit Nicolas (excusez du peu !) est devenu immortel.
Mais s'il ne faut lire qu'une seule chose de Gotlib, plongez avec gourmandise et nostalgie dans ces Dingodossiers, du meilleur de Pilote ("matin, quel journal !").
Je n'étais pas un fan absolu de Gotlib, ni de Pilote, le journal, que je n'avais jamais lu (la grande époque du journal était déjà finie).
Mais j'ai adoré ces "Dingodossiers", repris en albums, grâce aux scénarios du génial Goscinny, le papa d'Astérix.
Tout l'humour d'une génération, celle des jeunes des années 50 et début 60, nourrie à l'Histoire de l'humanité et des belles lettres, de l'humour potache et bon enfant, jamais vulgaire.
Le reste de l'oeuvre de Gotlib n'est pas ma tasse de thé, mais elle a ses fans.
Mais s'il ne faut lire qu'une seule chose de Gotlib, plongez avec gourmandise et nostalgie dans ces Dingodossiers, du meilleur de Pilote ("matin, quel journal !").
Je n'étais pas un fan absolu de Gotlib, ni de Pilote, le journal, que je n'avais jamais lu (la grande époque du journal était déjà finie).
Mais j'ai adoré ces "Dingodossiers", repris en albums, grâce à la présence aux scénarios de Goscinny, le papa d'Astérix.
Tout l'humour d'une génération, celle des jeunes des années 50 et début 60, nourrie à l'Histoire de l'humanité et des belles lettres, de l'humour potache et bon enfant, jamais vulgaire.
Le reste de l'oeuvre de Gotlib n'est pas ma tasse de thé, mais elle a ses fans.
Mais s'il ne faut lire qu'une seule chose de Gotlib, plongez avec gourmandise et nostalgie dans ces Dingodossiers, du meilleur de Pilote ("matin, quel journal !").
J'ai lu cette histoire en 3 tomes il y a quelques années maintenant, mais j'en garde un très bon souvenirs.
très bonne ambiance, d'une époque de Paris et d'ambiances pas souvent utilisées en BD.
Les dessins sont superbes, et franchement, cela se laisse lire comme du petit lait.
Un des meilleurs albums de Babar.
Je suis très surpris de voir que personne n'a donné d'avis sur ce "petit" bijou de la littérature illustrée pour les enfants.
A croire que personne n'a été enfant, parmi les lecteurs de BD ?
Si vous le trouvez, achetez-le !!!!!
Etrange album pour une étrange série, qui ne sait sur quel pied danser (comme moi, au moment de donner un avis de lecture).
On est dans les canons de "série B", à l'instar de "carmen MacCalum" ou "Travis", le dessin est très correct (mention spéciale aux décors, bien meilleurs que la moyenne), les personnages sont assez identifiables visuellement et les couleurs au top.
Mais le scénario...
C'est le bas qui blesse, le point faible de cette série.
Oh, ça bouge, y'a du rythme, mais c'est quand même parfois un peu facile, les personnages se sauvent de situation désespérées un peu trop facilement, et quand ils subissent des choses atroces (une séance de torture, par exemple), ils n'en ont aucune séquelle !
Il n'y a pas de sentiment, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, sauf dans cet album, pour une raison que je ne peux révéler.
Et les quelques 10 dernières pages de ce tome 8 sont extrêmement bavard, dénotent avec le reste de l'album, et nous tombent un peu des mains.
Bref, je ne recommande pas cette série, même si le dessinateur est très bon et le coloriste de talent.
Pouah...
Je possède les tomes 1 à 3 alors je les ai lu, mais que c'est décevant...
Le tome 3 n'apporte rien de plus à cette mini-série ; du grand n'importe quoi, avec des ressuscités à tous les coins de rue, conséquence du tome 2 (je n'avais pas compris en le lisant, c'est le niveau de mon intérêt !).
Rien ne se tient, dans l'histoire :
Un monde où les morts ressuscitent (enfin, ceux qui ont été enterrés, je suppose ? car les autres, ce sera plus dur !), et où pourtant les institutions continuent de fonctionner "normalement" (alors que chacun devrait être occupé à chercher ses ancêtres disparus, et pas à occuper son poste de policier ou de pilote de jet privé, par exemple !).
Et puis, la promesse de départ était d'aller aux frontières de la mort, pour voir ce qui nous attend après ; mais les auteurs nous ont fait du Hollande, et la promesse n'a pas été tenu.
Bref, je laisse tomber, et je ne chercherai pas à lire le tome 4, je suis trop déçu.
Malheureusement, le tome 2 confirme tout le mal que je pensais du 1er tome...
J'ai plus l'impression de lire une série Z des années 50 qu'un album de BD d'aujourd'hui. Les auteurs utilisent un langage "préchi-précha", une sorte de salmigondis pseudo-scientifique, pour emballer une histoire qui ne mène à rien et manque cruellement de chair.
Je ne retrouve pas là l'excellent travail de Bajram sur "Universal War" ; le dessin n'est pas en cause, il demeure de très bonne facture, mais le scénario...
Dieu que c'est mauvais !
Alors qu'on devrait être touché par l'histoire de la mère qui veut reparler à son fils déclaré mort cliniquement, ce n'est pas le cas et on regarde simplement se débattent dans l'adversité ces adultes en principe remarquables, et qui ne sont finalement pas si admirables que cela.
En fait, on suit des ados en vadrouille avec le bateau de papa !
Le ridicule l'emporte sur le (absence de) suspense.
A fuir, car sans intérêt, malgré toute l'admiration que je porte aux auteurs.
Album correct, sans plus.
D'abord parce que le sujet est casse-gueule, très ambitieux, et pourrait décevoir à force d'avoir trop promis.
Je vais donc lire les tomes suivants pour me faire une vrai idée.
Après, il y a deux façon de lire cet album :
- Soit en suivant simplement les aventures d'une équipe de scientifiques, qui explorent la "vie après la mort", comme d'autres explorent l'espace infinie. Une BD d'action, mais sans grande base scientifique sérieuse (le voyage est très rapide, et dérape hyper vite).
Dans ce cas, c'est un aimable divertissement, mais qui ne restera pas un chef d'oeuvre.
- Soit en s'intéressant aux personnages, et surtout aux arguments scientifiques et politiques développés. Et là, c'est catastrophique, complètement raté (pour le 1er tome).
D'abord, une pseudo scientifique se permet d'insulter l'intelligence de millions de chrétiens, en affirmant qu'on sait depuis longtemps que le Saint Suaire est un faux grossier, daté du Moyen Age.
C'est un peu réducteur, car, et là pour le coup, c'est un fait scientifique avéré, aucun scientifique n'est capable de reproduire le Saint Suaire ; alors, au Moyen Age...
Et puis, tout le monde sait que le Saint Suaire, qui date de 2000 ans, n'a pas été toujours conservé dans des conditions optimum, qu'il a parfois été rapiécé, et que ce sont probablement ces ajouts, souvent situés aux extrémités, qui ont été datés, pour ne pas abimer le Saint Suaire.
Bref, encore une pseudo-scientifique qui aurait mieux faire de se taire (ou un auteur de BD qui ferait mieux de se renseigner un peu !).
Et, partant de là, je me rends compte que tout l'album est ainsi fait, constitué de "spécialistes" (scientifiques, pilote d'essai, théologien...) mais dont ni la spécialité, ni l'intelligence, ne ressortent et ne sont utiles à l'histoire.
ce sont juste des témoins, comme nous autres simples lecteurs ; ils ont visiblement laissés leurs connaissances au vestiaire avant de partir !
Bref, si j'aime beaucoup le travail de Ponzio, et si j'apprécie les BD de Bajram et parfois de Mangin, je n'ai pas été ébloui cette fois par le résultat final, qui semble un peu une escroquerie intellectuelle.
Je vais lire les tomes suivants, en croisant les doigts, sans trop m'illusionner, pour que les choses s'améliorent...
Un 1er cycle de 4 albums, sans intérêt.
La couverture est une escroquerie, puisque le dessinateur n'est pas celui de l'album, et ce dessin est bien flatteur pour le contenu.
Cela part mal.
Et la lecture des 4 albums n'arrange rien.
Est-ce vraiment nul ?
Non, mais pas terrible quand même ; le héros n'est pas attachant, son entourage non plus, et certains intervenants ne sont pas d'un grand secours pour l'histoire qui est racontée (je pense aux nautoniers, et surtout celui qui sort avec la soeur du héros).
Graphiquement, on est loin de quelque chose de correct ; par moments, cela frôle le niveau de comics de chez Image (pas un compliment), je pense à la pige de Greg Capullo période "Haunt".
Mais là où les comics sont produit à la chaine, et où il faut sortir 22 pages par mois, on ne demande à un auteur français de ne sortir que 50 pages par an, et donc cela devrait se voir dans la qualité du dessin. Ce n'est pas le cas, ici, et c'est une déception.
Le scénario révèle quelques bonnes idées (la gargouille, ami ou ennemi, amateur de citations latines, est LA bonne idée de la série), mais laisse trop peu de souvenirs, au final.
Et puis, bonjour les clichés...
Le prêtre pédophile, il y avait longtemps !
C'est marrant comme les auteurs préfèrent nous parler de catholiques dévoyés plus qu'ultra-minoritaires (et dont la déviance n'est pas spécialement liée à une religion, mais plutôt à une maladie qui dépasse la fonction et touche essentiellement des pères de famille, toutes confessions confondues, et des instituteurs) plutôt que de musulmans barbares...
Un manque de courage, peut-être ?
bon, la fin du 1er cycle laissait entendre qu'il y aurait une suite.
3 ans plus tard, le projet semble enterré, et c'est très bien ainsi.
je n'ai pas encore lu tout l'album, mais seulement une 20aine de pages, jusqu'à l'arrivée de Bécassine dans le village du sud de la France.
Globalement, c'est un album très sympa, très différent de ce que l'on peut lire habituellement dans la production de BD actuelle, plus tendre et gentiment moqueur. En commençant ma lecture, j'ai tout de suite retrouvé l'ambiance des 1ers albums, lus quand j'étais petit (mais qui visiblement m'ont marqué, signe évident d'une oeuvre qui dure dans le temps).
L'humour est bon enfant, avec beaucoup de tendresse pour les personnages, et un respect total de la série des origines ; graphiquement, le dessin reprend les attitudes des personnages comme à ses origines, preuve là encore d'un grand respect des auteurs pour cette série.
Si j'écris avant la fin de la lecture de cet album, c'est pour faire remonter aux auteurs une ENORME erreur, qu'il faudra TRES RAPIDEMENT corriger, ne serait-ce que dans les prochaines éditions de ce tome 31 :
En Bretagne, LES TOITS DES MAISONS SONT EN ARDOISES (BLEUES FONCÉES) et non en tuiles (rouges).
Quelle erreur impardonnable !!!!!!
Cela m'a gaché le plaisir de lecture, je ne pensais plus qu'à ça !
Et pour cause, je suis breton ; je pense que tous les bretons (enfin ceux qui acceptent de lire les aventures de Bécassine...) seront choqués par cette erreur, pourtant pas difficile à éviter.
Ils va falloir prendre des mesures et châtier le coloriste de malheur qui a osé laisser passer ça.
Allez, c'est quand même un album qui fait du bien, très respectueux, et je ne regrette pas mon achat.
Mise à jour :
J'ai fini l'album.
Il est très réussi, à 2 exceptions près.
En Bretagne, on ne connait pas la pétanque, mais on joue aux boules (bretonnes) depuis des temps immémoriaux, et les gens du sud n'ont rien inventé. Cela se joue sur un terrain en intérieur, très spécial, avec des boules en bois et ovales, et c'est bien plus technique que la pétanque, jeu plus accessible et qui ne nécessite pas un terrain particulier. Bécassine n'aurait donc pas du être si nulle que ça, bien au contraire.
Et attention aux termes employés : "bader" n'existe pas en Bretagne, c'est surement un terme employé dans le sud, mais pas dans l'ouest en tout cas. sans parler des "vacances", inconnues dans cette Bretagne très pauvre de la 1ère moitié du XXème siècle.
Une vraie réussite.
Un tour de force.
Les adjectifs me manquent pour qualifier ce petit bijou de SF, qui est plus qu'une simple BD de Science-Fiction ou d'action.
ce 16ème tome vient conclure de fort belle façon une histoire entamée il y a quelques années. La fin est forcement dramatique, et très touchante.
Cette BD est incroyable.
C'est un peu un James Bond 007 au féminin (avec l'indication à la fin de l'album que "carmen reviendra", comme dans tout 007 qui se respecte !), mais dans une version "3.0", totalement en accord avec son époque (un monde global, connecté et de plus en plus robotisé).
C'est à ça que devrait ressembler un film de 007, au lieu des immondes navets qu'on nous inflige sous l'ère Daniel Craig.
L'histoire est intense, prenante de bout en bout, les personnages sont bien en place et chacun à sa personnalité qui donne de la chair à l'ensemble. On sait qui est qui, et dans quel sens il agit, ce qui est rare à notre époque où les Bd sont le plus souvent assez incompréhensibles, les personnages pas toujours reconnaissables.
Fred Duval est un génie de la vulgarisation scientifique qui arrive à incorporer les concepts les plus pointus dans une histoire grand public qui intéressera aussi bien les ados (l'action est forte et prenante) que les adultes confirmés (il y a de la réflexion sur le progrès scientifique et les risques qu'il comporte fatalement).
Ce futur est très crédible, et le dessin du dessinateur, Emem, y est aussi pour quelque chose. Quand il a repris la série des mains de Gess, j'ai craint pour la qualité graphique de la série, mais Emem impressionne par les progrès constants dont il fait preuve ; l'élève a surpassé le maitre, tant ses cadrages et le rythme qu'il imprime rendent la BD très facile à lire, et pourtant en incorporant énormément de design futuriste (un exemple ? le vélo très moderne , les airbags de voiture, ...) sans chercher à en faire quelque chose d'extraordinaire, mais plutôt du quotidien banal.
Les décors sont aussi fantastiques, le moderne côtoie l'ancien sans que cela ne choque visuellement ; on a l'impression que ce monde pourrait tout à fait exister, et que c'est déjà un peu le cas.
(seul petit bémol, les voitures font un peu ringardes, au regard du design des voitures actuelles ; l'action se déroulant 40 ans dans le futur, le design des voitures aura forcement évolué, plus que dans la série)
Bref, cette "série B" faussement intitulée ainsi est vraiment un chef d'oeuvre en gestation, la Rolls des série d'action futuriste, et on se rendra compte, plus tard, que nous lisions sans en avoir vraiment conscience une série culte.
Félicitations aux auteurs pour cette album et cette série géniale, sans égale dans la production BD.
Le propos de cette "mini-série" est minimaliste, et le dessin trop variable en qualité, d'un album à l'autre, pour en faire une oeuvre durable.
J'y vois plutôt une série de l'été, à lire sans trop se prendre la tête, ni trop faire attention aux imperfections.
Heureusement que la BD ne se résume pas à ce type d'ouvrage, car sinon, toute la production serait aussi vite lue qu'oubliée.
C'est du travail correct, sans plus, à l'image de la production BD italienne, plus calibrée pour pondre au kilomètre que de proposer de la qualité.
Bon album, même si on devine très (trop) facilement où le scénariste va nous emmener.
Dans le flot de médiocrités sortant en albums depuis des années, une série misant tout sur des scénarii bien construit et avec des personnages forts, ça fait forcement du bien.
C'est le cas, globalement, de la série "XIII Mystery", qui ne rajoute rien de révolutionnaire à "XIII", mais qui a le mérite de nous intéresser à des personnages que les auteurs d'origine nous avaient présenté sans toujours pouvoir les développer.
Typiquement, la Mangouste était de ceux là ; Calvin Wax, personnellement, ne m'avait pas marqué plus que cela, mais c'est normal, c'est un (très) méchant, et ce ne sont pas les méchants qui sont les personnages principaux des vraies bonnes histoires.
Pourtant, j'ai lu sans trop m'ennuyer ce tome 10 traitant de cet odieux personnages ; le propos est fatalement un peu caricatural, pour bien montrer à quel point il est vraiment vraiment méchant, mais j'ai quand même du mal à croire à sa stupidité intellectuelle.
Je n'ai pas du tout enquêté sur le milieu du KKK, mais enfin ça ne doit pas voler bien haut, et j'ai donc du mal à croire à une alliance contre-nature entre KKK et Démocrates.
et puis, certains détails peuvent faire tiquer.
Wax parle sans arrêts des "nègres" (mot dont j'ai horreur), mais jamais des "youpins" ; il emploie le mot "juifs", et cette mansuétude est incompréhensible.
bon, c'est histoire de pinailler.
Le dessin ne casse pas des briques, mais il a le grand mérite d'être clair et facile à lire, avec des personnages très reconnaissables, ce qui n'est pas si fréquent que ça.
Globalement, c'est un album très correct, mais sans doute parce qu'il sort dans un océan d'albums médiocres qui, à d'autres époques, n'auraient jamais été ne serait-ce que pré-publiés.
Effectivement, c'est jusqu'à présent le plus mauvais des 3 tomes publiés.
Le dessin est affreux, on a l'impression que cela a été fait par un débutant dans un fanzine (oui, ça fait ringard d'employer ce mot là mais au moins, dans les fanzines, on savait ce qu'on y trouverait et ça coutait souvent moins cher).
Les dialogues sont pitoyables, ça veut se donner un genre cynique-destroy (oui, c'est ringard aussi, comme cette BD) et au final on assiste à un ratage complet.
Là encore, c'est décevant car tout va trop vite, on oublie les personnages (voire, on ne s'y attache pas du tout), à peine découvert, qui meurent 2 pages plus loin.
Et ce qui aurait du constituer un moment d'émotion, la révélation finale, m'a laissé froid, j'étais déjà en train de passer à autre chose.
Il est temps que cette "mini-série" concept se termine, car elle a du couter beaucoup (trop) en arbres à abattre et en salariés à rémunérer.
A fuir.
Je n'avais pas accroché à la lecture du 1er album.
je n'ai pas acheté le 2nd, mais on me l'a fait lire quand même, alors je l'ai lu...
Si cela bouge enfin un peu, ce n'est pas transcendant ; toujours aucune empathie pour les personnages, rien, encéphalogramme plat.
Du "X-files", mais sans talent, sans personnages charismatiques, seulement de l'action bébête et zéro crédibilité (du moins pour ce qui se passe sur terre).
Franchement, économisez votre argent et achetez autre chose.
Je suis déçu.
Ca commençait bien, très bien même, dans le tome 1 (à l'exception, effectivement, de l'amour naissant, trop vite expédié). Mais une histoire racontée en 2 tomes, en BD, à moins d'être très bon, ça ne donne souvent qu'une ébauche sans intérêt.
C'est malheureusement le cas.
Non pas que le tome 2 soit inintéressant, il est même palpitant lorsque le héros progresse dans l'adversité d'une montagne hostile, de gorilles mutants, d'un désert mortel et d'autres choses encore, mais ensuite, ça se termine en jus de boudin.
Un jus que je ne peux/veux dévoiler, mais enfin bien décevant car presque trop con.
et les toutes dernières cases surgissent de nulle part, sans explication ni cohérence véritable.
Un personnage se "réveille", comme ça (pour faire bien ?).
dommage.
Je maintiens ma confiance aux auteurs, mais j'attends d'eux d'autres projets plus ambitieux (traduction : plus longs, pas juste 2 petits tomes ridicules).
une note positive, pour finir :
certaines vignettes de cet album sont magnifiques.
C'est un 1er album.
Avec les défauts et les qualités d'un 1er album.
L'histoire se met doucement en place, on n'échappe pas aux habituels retours en arrière, pour mieux comprendre les motivations du héros, et aussi du contexte (parfois, le héros n'est même pas présent, simplement il faut expliquer comment la situation dégénère dans un pays donné, comme si on ne le savait pas... alors qu'on mange du catéchisme islamique à longueurs de journaux télévisés !!!).
Les auteurs ont voulu intégrer leur histoire dans un réalisme de bon aloi ; on est parfois proche d'une ambiance à la "Homeland", et c'est plutôt réussi de ce côté là. Mais attention à ne pas trop en faire sur le contexte islamiste, car ça, on connait déjà et ça prend trop de place dans l'album, au détriment de l'histoire personnelle du héros et sa quête (ainsi que celle de la jolie veuve).
Le dessin est aussi celui d'un 1er album (et pourtant son auteur n'en est pas à son 1er album), et ressemble un peu à du Wolf (à ses débuts dans "Durango") ou à du Hermann (période "Bernard Prince", les derniers albums avant son passage à la couleur directe).
Ce sont donc plutôt de bonnes références, mais j'espère que ce dessin va s'améliorer et faire disparaitre cette petite impression qu'il pourrait être meilleur, surtout au niveau de l'encrage (qui laisse à penser qu'il s'agit d'essais et non du dessin définitif).
Cet encrage me fait penser à celui des dessins de comics des années 90, période Jim Lee, avant que la colorisation ne vienne remplacer certains traits (hachures).
Les couleurs pourraient être meilleures, pour apporter plus de réalisme à l'ensemble, et compenser les (tout) petits défauts de l'encrage.
Mais enfin, globalement, l'album donne envie de lire la suite.
Et comparé à la reprise ratée de "Bob Morane", qui évolue un peu dans le même contexte, c'est beaucoup plus réussi, sans comparaison possible.
(à ce demander d'ailleurs s'il ne s'agit pas d'un projet de reprise de Bob Morane, refusé par l'éditeur ! Si c'est le cas, l'éditeur s'est bien planté !)
Quel dommage...
Le tome 1 était plaisant, et même si je n'attendais rien de plus du tome 2 (impossible de produire une histoire suffisamment intéressante, sur 2 petits tomes, c'est toujours décevant), j'étais en droit d'y retrouver les qualités du 1er.
Ce n'est pas tout à a fait le cas.
Le dessin n'est pas en cause, mais il ne surprend plus, on s'habitue à cette reconstitution réussie. Il n'y a pas de vulgarité et c'est très bien comme cela (trop souvent, la vulgarité masque l'absence de talent).
Mais le scénario pêche par une fin ratée, trop convenue et ridicule.
J'ai passé cependant un bon moment de lecture, mais une lecture trop rapide et frustrante sur la fin.
Encore une mini-série que je ne relirai pas, preuve que la qualité de l'oeuvre n'est pas suffisante.
Ambiance chaleureuse pour une histoire qui ne verse à aucun moment dans le misérabilisme ni dans la mièvrerie.
Le dessin est travaillé, il n'y a pas de faute de gout ni d'anachronisme qui viendrait gâcher la lecture de l'album.
Cela laisse augurer d'une suite intéressante.
J'avais beaucoup aimé cette reprise par Zumbiehl (au scénario) et le dessin de Formosa m'avait fait forte impression, sur le tome précédent.
Je trouvais que le duo avait trouvé le bon compromis entre modernité et classicisme, avec juste ce qu'il fallait d'invraisemblance.
Cette fois, je ne peux pas en dire autant, car il y a du grand n'importe quoi, par moments. Mention spéciale, si l'on peut dire, aux 40 avions de chasse utilisés comme moteur de paquebot, et que la marine US peut se permettre de perdre sans sourciller !!!!
Je ne descend pas totalement cet album, car il a des qualités (il y a de l'action, du suspens, un petit gout de Charlier), mais il faudra que les auteurs se calment un peu sur les invraisemblances.
Sur cette série classique parmi les classiques, il faut un peu de folie, mais point trop n'en faut !
J'espère que le tome suivant corrigera le tir.
Bonne série, mais pas l'histoire du siècle.
J'avoue, les scénarii non linéaires m'ennuient ; on essaye de suivre une histoire, et l'auteur fait exprès de nous perdre, en sautant d'un lieu à l'autre, d'un évènement à un autre.
Et comme les personnages ne sont pas toujours clairement identifiés (sauf le maitre du monde, PDG du Consortium ; où sont passés les Etats souverains ????), je n'ai pas tout compris. Et je ne me suis pas tellement attaché aux personnages, qui là encore, comme trop souvent dans les BD d'aujourd'hui, peuvent tous crever dans d'atroces souffrances, sans que cela ne me touche.
Mais les dessins sont tellement beaux, l'ambiance est tellement prenante que finalement, je conseille quand même la lecture de cette mini-série.
Maintenant, aurais-je envie de relire tout ça dans quelques années, quand l'histoire sera finie ?
Pas sur.
Du bel ouvrage, réalisé par de bons faiseurs.
Mais pas du "Tintin" ou du "Black et Mortimer" du 21ème siècle.
LE chef d'oeuvre de Graton.
J'adore ses albums, surtout les 17 ou 18 premiers, mais celui-là, avec "Route de nuit", il est à part, et je manque de mots pour le décrire justement.
D'autres le feront certainement mieux que moi, qui sauront trouver les mots, utiliser les bonnes images.
Il y a une atmosphère, du polar noir à la chanson de Brel ("Amsterdam", bien sur). Une quête qui semble perdue d'avance, un héros qui doute et se transcende, c'est beau et fort.
Il faut le lire, absolument.
Cet album est certainement l'un des meilleurs de la série, avec "le retour de Steve Warson", mais ce serait trop réducteur de ne nommer que celui-là, tant les 17 premiers albums sont de pures merveilles.
Il faudra rendre un jour ses lettres de noblesse à cette série, et à son auteur ; un incomparable raconteur d'histoire et un graphiste de génie.
Effectivement, cet album nous fait plonger en immersion dans le monde des routiers de la Nationale 7 des années 60, et on y est, on y respire le gasoil et la sueur, la nuit nous enveloppe et nous oblige à lutter contre le froid et l'endormissement.
J'envie les jeunes lecteurs de l'époque, qui pouvaient découvrir chaque semaine des BD d'une qualité jamais égalée depuis, une BD soit-disant brimée par la censure, mais qui donna d'incomparables chefs d'oeuvre, dont cet album.
La patine du temps et la nostalgie d'une époque révolue (et que je n'ai pas connu, pourtant !) ajoutent ce supplément d'âme qui rend la série immortelle.
C'est après avoir lu les 2 tomes que je donne mon avis.
Si le tome 1 n'est pas totalement nul, côté scénario, il ne casse pas des briques non plus. N'étant pas un fan absolu de Bob Morane, je n'ai pas vu tout de suite l'hommage. Mais c'est effectivement un hommage, de ce point de vue là bien plus réussi que la reprise ratée de "Bob Morane".
Par contre, le dessin est affreux.
Le dessinateur se fout du monde, son dessin n'est jamais fini, on a droit à des gribouillis, qui peuvent satisfaire un amateur de Reiser, mais pas un amoureux de la BD.
ET le tome 2 est pire encore, on ne reconnait pas les personnages d'une planche à l'autre, on ne sait pas qui est qui, et on n'y comprend plus rien.
A fuir.
C'est après avoir lu les 2 tomes que je donne mon avis.
Si le tome 1 n'est pas totalement nul, côté scénario, il ne casse pas des briques non plus. N'étant pas un fan absolu de Bob Morane, je n'ai pas vu tout de suite l'hommage. Mais c'est effectivement un hommage, de ce point de vue là bien plus réussi que la reprise ratée de "Bob Morane".
Par contre, le dessin est affreux.
Le dessinateur se fout du monde, son dessin n'est jamais fini, on a droit à des gribouillis, qui peuvent satisfaire un amateur de Reiser, mais pas un amoureux de la BD.
ET le tome 2 est pire encore, on ne reconnait pas les personnages d'une planche à l'autre, on ne sait pas qui est qui, et on n'y comprend plus rien.
A fuir.
J'aime beaucoup, à la base, le travail des frères Luna ("Ultra", "Girls"...).
cette fois, une scénariste s'associe à l'un des frères, pour une histoire de SF pure et en adéquation avec beaucoup d'autres ayant pour thème les robots humains (la série TV nordique, notamment).
j'ai lu le comics, et je me réjoui pour les lecteurs français de l'adaptation en français de ce petit bijou, qui comme à chaque fois avec les frères Luna, est une histoire complète avec un début et une fin.
Achetez-le sans tarder !
Mouais...
Mon intérêt pour cette série s'étiole au fur et à mesure que les albums sortent. J'aime bien le travail de Runberg et sa SF rétro-futuriste (enfin quelque chose d'éloigné de "blade runner" et des mangas) qui s'inspire du meilleur de la SF des années 70.
Mais là, les méchants sont vraiment trop méchants (traduction : cons comme des ânes rouges) et les "gentils" ne sont pas très sympathiques.
Difficile donc de s'attacher à quelqu'un, sauf le jeune et son hibou mécanique. mais c'est trop peu.
Certaines scène sont bâclées et pas très claires (comme l'attaque du vaisseau, qui tente de son côté de protéger l'hôpital spatial) : il faudra m'expliquer comment un vaisseau sans équipage peut détruire un autre vaisseau d'égale capacité, et qu'ensuite les 3 membres d'équipage de ce même vaisseau décrètent qu'il leur faut un équipage pour manier le vaisseau !
Et puis, bizarre sensation de regarder une sorte de Disney dans l'espace, tant le graphisme fait effectivement penser à de l'animation tendance "les 101 dalmatiens".
Cet album n'est pas raté ; simplement, il ne laissera pas un grand souvenirs dans l'Histoire de la BD.
Je suis hyper fan des réalisations de Leo, auteur complet ou "simple" scénariste, mais là, je suis un peu déçu.
le scénario est "conforme" à ce à quoi Leo nous habitue, mais il n'est pas trépidant, les choses mettent trop de temps à se mettre en place.
Quant au dessin, je le trouve fainéant, à l'image du scénario ; les décors et cadrages auraient pu être mieux réalisés. C'est mou et c'est flou.
Cet album ne deviendra jamais un "classique" de la BD.
Car qui se verrait encore lire cet album dans 30 ans ?
Qui affichera des vignettes tirées de cet album en poster, chez lui ?
C'est toute la différence avec les "Tintin", "Tanguy et Laverdure", "Black et Mortimer", "Alix", "Lefranc", "Astérix et Obélix", "Michel Vaillant", etc...
quand ce comics est sorti aux usa, je me suis fait avoir et je l'ai acheté.
je ne sais ce qui est le pire, du dessin affreux d'amateurisme, ou du scénario indigent et débile profond.
il n'y a pas eu de suite, et c'est tant mieux.
parfois, la médiocrité est punie.
Cette série n'aura jamais vraiment décollé, et au bout de 4 albums, c'est déjà fini.
Les personnages manquent de profondeur, je ne sais pas trop qui est qui, et la fin arrive sans que je comprenne vraiment ce qu'elle apporte.
Le dessin n'est pas en cause, mais Dauger ne fait rien pour nous permettre de distinguer qui est qui.
Si "ciel en ruine" m'avait plu, en faisant abstraction (je me répète) des défauts (chien qui parle, fin étrange), "ciel de guerre" m'a déçu.
Au final, pour m'être relu, je me suis trouvé très généreux sur le précédent tome. Cette série n'avait pas grand intérêt, et je ne me précipiterai sans doute pas sur la prochaine réalisation de ce duo.
Claque visuelle, récit à la Jules Vernes, il y a plein de bonnes choses dans cet album.
Sans trop dévoiler de l'histoire, on se rapproche effectivement des romans de Jules Verne, l'histoire se déroule au bon rythme, ni trop vite ni trop lentement.
On se prend d'affection pour cet enfant et sa maman veuve de guerre, qui atterrissent dans un quartier pour recommencer leur vie.
Les attitudes des personnages ne sont pas caricaturales, notamment lors de la rencontre avec des jeunes du quartier.
Le mystère est assez intriguant pour qu'on ait envie d'en savoir plus ; on espère ne pas être trop déçu quand tombera la révélation.
Graphiquement, je ne connaissais pas trop le travail de Guilhem, mais c'est un extraordinaire conteur, et un graphiste hors pair.
C'est une vraie claque visuelle, les ambiances sont très bien rendues, , et derrière un dessin "classique", on découvre des cadrages très contemporains (les visuels de l'escalier, depuis l'oeilleton de l'appartement du "vieux", par exemple).
Franchement, pourvu que les petits cochons ne mangent pas cette série, car elle donne sacrément envie de lire la suite !
Je suis de parti pris :
j'achète tout ce que fait Leo, même quand il ne dessine pas lui-même.
Alors je lis cette série parallèle ( si si ! il y a un lien avec Aldebaran, je l'ai trouvé dans une page d'un journal, dans cet album !) à ses productions phares (Aldebaran, Betelgeuse, Antares,...)
Et j'aime bien ce western futuriste, c'est plaisant à lire, un peu du n'importe quoi par moments (de l'escalade pour un homme en fauteuil, vraiment ?), mais j'aime bien.
La couverture de cet album n'a rigoureusement rien à voir avec ce qui s'y passe à l'intérieur, preuve que l'auteur avance un peu "en liberté", et j'espère qu'il y aura une cohérence à tout ça, à la fin.
Mais je fais confiance à Leo, il saura dépatouiller tout ça !
Une lecture très sympa, pas la série du siècle, mais du solide quand même.
Fan des Michel Vaillant des débuts, fan absolu du travail de Jean Graton, j'étais un peu inquiet quand la reprise des personnages a été initiée.
Les tomes précédents ne m'ont pas toujours convaincu, sur le plan graphique et scénaristique.
Cet album ne déroge pas à la règle, sur un plan graphique :
si les décors, voitures, choix des cadrages, sont excellents, il n'en est toujours pas de même pour les personnages.
Je ne reconnais pas Michel Vaillant ; seul Jean Graton savait le dessiner.
Et comme j'ai arrêté de lire les aventures de Michel Vaillant dans les années 80, je ne connais pas les nouveaux membres de la tribu Vaillant. Cela ne me dérange pas de ne pas les reconnaitre, mais c'est plus embêtant pour les anciens.
Mis à part ce petit (gros) bémol, ce 5ème album a tout bon.
Ou presque.
le scénario est prenant, et j'ai lu l'album d'une traite, désireux de connaitre la fin (et ça, c'est toujours bon signe). Et cette fin, "à la Jean Graton" des débuts, m'a beaucoup plu.
Le petit bémol ?
Certains des protagonistes de l'histoire, qui existent vraiment dans la réalité (comme le fils Prost) ne sont pas toujours nommés dès leur apparition ; il faut parfois attendre pour que leur nom soit prononcé, là où Jean Graton était plus direct donc rendait la lecture plus aisée.
Du suspense, de l'émotion, de l'héroïsme et des belles voitures.
Vivement la suite !
Dessin moyen pour une BD faiblarde.
C'est tout le problème de ces séries "concept", ou pour des raisons purement économiques, un éditeur réuni des auteurs, les faisant travailler sur un sujet, pour produire vite et contenter un public ne sachant pas (plus) attendre 1 an la parution de l'album suivant.
Le résultat est très souvent décevant, et fait dire, aux anciens lecteurs dont je fais parti, que décidément, l'attente à du bon.
Quel est l'intérêt de cette série-concept, "androïdes" ?
Je le cherche encore.
Les personnages sont creux, même les principaux, on a à peine le temps de les découvrir qu'il faut déjà refermer l'album ; et l'histoire va si vite qu'on ne peut même pas apprécier l'ambiance, que c'est déjà fini.
Et l'émotion est réduite à sa plus simple expression.
Pas d'empathie, pas d'angoisse, pas de tristesse, pas d'émotion.
C'est encore le cas, cette fois, hélas.
Pourtant, cela aurait pu nous arracher une larme : un garçon endormi lorsqu'il a 8 ans, pour qu'il survive à un très long voyage, et réveillé à l'aube de sa mort, pour vivre le temps d'une journée.
C'est touchant, non ?
Bin non, en fait, car l'histoire est moyenne, et bof bof.
Ca ressemble à "Niourk", de Vatine, en plus court, moins bon graphiquement, mais c'est aussi mauvais.
Franchement, quand on compare cette BD aux classiques d'antan, on comprend pourquoi les uns ont mis du temps à installer leur série, et seront encore présent dans les bacs, quand cette série-concept aura été bien vite oubliée.
J'ai maintenant le recul de 2 albums.
Je ne suis pas plus avancé pour autant.
Le dessin n'est pas en cause, malgré de petites imperfections (certains décors, cette fois, moins "finis" ; on est toujours plus exigeant d'une "ligne claire"), et le visage du personnage principal, ou visiblement le dessinateur se cherche encore un peu.
Le scénario contient cette fois moins d'invraisemblance (moins d'erreurs grossières) que dans le 1er tome, mais on ne sent pas la présence d'un "héros" ; on suit juste les tribulations d'un personnage principal, pas d'un héros, qui s'en sort toujours avec beaucoup (trop) de chance, sans vraiment la provoquer.
Et puis, le ressort de l'implication du personnage principal est assez ténu ; "oh, une femme est assassiné dans la rue ? ça me rappelle une autre femme assassinée, dans la rue..."
Mouais...
L'univers du personnage principal, sa "famille recomposée" n'est pas mauvaise, mais il manque un peu d'alchimie dans tout ça, pour que ça fonctionne. Je ne me suis pas attaché aux personnages. Ils peuvent tous mourir dans le prochain album, je m'en fous.
et ça, ce n'est pas bon signe...
Le bouquiniste est inutile, et il serait bien de le faire trucider dans le prochain tome, car il prend la place du copain flic, sans rien apporter de plus en terme d'informations.
Et puis, un peu d'ambition dans le scénario, que diable !
Du méchant, du vrai, un futur tyran en devenir, pas ces méchants de pacotille...
Tout le monde n'est pas scénariste de "jérome K jérome Bloche", série assez proche finalement, à des époques différentes, mais sans l'humour de notre détective gaffeur et son petit univers de gens simples mais attachants.
Au final l'ambiance n'est pas mauvaise, mais manque de crédibilité ; les personnages ne sont pas mal définis au départ, mais ils manquent de chair.
Encore une série qui, à une autre époque (au temps de la pré-publication dans "Tintin", "Spirou" ou "Pilote") n'aurait jamais franchi la barrière de la sortie en album...
Du potentiel, un dessin riche en décors, mais une histoire aux failles énormes.
Effectivement, j'ai bien aimé l'ambiance années 50, même si cela semble assez éloigné des vrais années 50, où le discours et les moeurs étaient moins libérés.
Mais cela passe quand même.
Par contre, le scénario...
Pourtant écrit par un auteur chevronné, dont j'ai vraiment apprécié le travail ("Taï-dor", notamment), le scénario contient des énormités qui gachent le plaisir de lecture.
Difficile de donner un exemple sans révéler l'histoire, mais en voilà une illustration tout de même :
des individus emmènent dans sa propre voiture un homme pour le tuer discrètement dans un terrain vague ; cet homme est secouru par d'autres hommes, profitant de l'absence des tueurs.
Pour échapper à coup sur aux tueurs, les sauveurs intiment l'ordre à la personne sauvée de laisser sa voiture et de fuir avec eux dans une autre auto.
Et donc, sans surprise, les tueurs accourent et poursuivent les sauveurs et le sauvé, puisqu'ils disposent de la voiture du sauvé, abandonnée "généreusement" par les sauveurs (un peu idiots, faut avouer).
ça n'a pas de sens !!!!!
Et des incongruités de ce genre, il y en a plein dans l'album.
(une voiture est dézinguée à la grenade explosive, mais son propriétaire la conduit quelques heures plus tard !)
Et puis, bien sur, on a droit à l'épisode "gay-friendly", insensé dans les années 50 où c'était TRES mal vu, raillé (surtout dans un milieu comme celui des garagistes).
C'est toujours le tort des auteurs d'aujourd'hui, de vouloir introduire des éléments contemporains dans une histoire se déroulant dans un passé très différent.
Si vous voulez évoquer l'homosexualité, messieurs les auteurs (puisque visiblement cela vous démange), utilisez le présent, bon sang !
Et comme cela, pas de mauvaise surprise pour le lecteur. Car là, je me suis senti trahi.
Bref, j'espère que le tome 2, que je m'apprête à lire, aura corrigé les erreurs de scénario du 1er tome. Sinon, cette série a toutes les chances de passer aux oubliettes, malgré un dessin riche en décors. Les personnages sont encore un peu creux, mais j'attends de voir la suite.
Une histoire forte servie par un dessin puissant, qui ne cesse de s'améliorer d'album en album.
L'Histoire ne s'apprend pas à l'école, car on n'y traite que de l'histoire de l'Ile de France, et de la vie des rois ou des puissants, et des guerres.
La vraie Histoire de France, celle des français, je l'ai découvert à travers les récits des romans ("Des grives aux loups"/"les palombes ne passeront plus") ou des BD ("les maitres de l'orge").
Avec ce récit, une saga familiale de pêcheurs de sardine à Douarnenez, j'ai découvert les terribles conditions de vie de mes ancêtres bretons ; je savais les travailleurs de la terre pas très gâtés par la vie, mais j'ignorais à quel point les gens de la mer avaient du se battre pour leur simple survie.
J'ai dévoré les 4 premiers tomes, formant un cycle complet, de cette histoire semblant si réaliste.
C'est didactique, instructif, autant que prenant ; on s'attache à ces gens de peu, on est émerveillé par le courage extraordinaire de ces ancêtres des "sans-dent" de notre actuel président.
Rien ne nous est épargné, ni leur souffrance, ni la corruption des gouvernants de l'époque, aux ordres du patronat ; il y a du "Germinal" dans le sang versé des ouvriers de la mer, dont chaque révolte (o combien légitime) est réprimée par l'armée.
le parallèle est étonnant, avec les luttes sociales de ces dernières années, qu'ils soient pêcheurs, bonnets rouges, agriculteurs en détresse, producteurs laitiers étranglés par l'industrie agro-alimentaire. Finalement, rien n'a changé, et le pouvoir en place, qu'il soit PS ou UMP/LR n'y change rien, il se range le plus souvent derrière les puissants, qu'il assiste servilement.
Si le scénario est fort, le dessin l'est tout autant, par la justesse des ambiances et des couleurs. On est en immersion totale.
Merci aux auteurs pour cette leçon d'histoire et d'Histoire.
Seul petit bémol, le traitement subi par cette pauvre Denise.
Un tel acharnement contre sa personne étonne, mais c'est peut-être parce que c'était une autre époque.
Une histoire forte servie par un dessin puissant, qui ne cesse de s'améliorer d'album en album.
L'Histoire ne s'apprend pas à l'école, car on n'y traite que de l'histoire de l'Ile de France, et de la vie des rois ou des puissants, et des guerres.
La vraie Histoire de France, celle des français, je l'ai découvert à travers les récits des romans ("Des grives aux loups"/"les palombes ne passeront plus") ou des BD ("les maitres de l'orge").
Avec ce récit, une saga familiale de pêcheurs de sardine à Douarnenez, j'ai découvert les terribles conditions de vie de mes ancêtres bretons ; je savais les travailleurs de la terre pas très gâtés par la vie, mais j'ignorais à quel point les gens de la mer avaient du se battre pour leur simple survie.
J'ai dévoré les 4 premiers tomes, formant un cycle complet, de cette histoire semblant si réaliste.
C'est didactique, instructif, autant que prenant ; on s'attache à ces gens de peu, on est émerveillé par le courage extraordinaire de ces ancêtres des "sans-dent" de notre actuel président.
Rien ne nous est épargné, ni leur souffrance, ni la corruption des gouvernants de l'époque, aux ordres du patronat ; il y a du "Germinal" dans le sang versé des ouvriers de la mer, dont chaque révolte (o combien légitime) est réprimée par l'armée.
le parallèle est étonnant, avec les luttes sociales de ces dernières années, qu'ils soient pêcheurs, bonnets rouges, agriculteurs en détresse, producteurs laitiers étranglés par l'industrie agro-alimentaire. Finalement, rien n'a changé, et le pouvoir en place, qu'il soit PS ou UMP/LR n'y change rien, il se range le plus souvent derrière les puissants, qu'il assiste servilement.
Si le scénario est fort, le dessin l'est tout autant, par la justesse des ambiances et des couleurs. On est en immersion totale.
Merci aux auteurs pour cette leçon d'histoire et d'Histoire.
Seul petit bémol, le traitement subi par cette pauvre Denise.
Un tel acharnement contre sa personne étonne, mais c'est peut-être parce que c'était une autre époque.
Une histoire forte servie par un dessin puissant, qui ne cesse de s'améliorer d'album en album.
L'Histoire ne s'apprend pas à l'école, car on n'y traite que de l'histoire de l'Ile de France, et de la vie des rois ou des puissants, et des guerres.
La vraie Histoire de France, celle des français, je l'ai découvert à travers les récits des romans ("Des grives aux loups"/"les palombes ne passeront plus") ou des BD ("les maitres de l'orge").
Avec ce récit, une saga familiale de pêcheurs de sardine à Douarnenez, j'ai découvert les terribles conditions de vie de mes ancêtres bretons ; je savais les travailleurs de la terre pas très gâtés par la vie, mais j'ignorais à quel point les gens de la mer avaient du se battre pour leur simple survie.
J'ai dévoré les 4 premiers tomes, formant un cycle complet, de cette histoire semblant si réaliste.
C'est didactique, instructif, autant que prenant ; on s'attache à ces gens de peu, on est émerveillé par le courage extraordinaire de ces ancêtres des "sans-dent" de notre actuel président.
Rien ne nous est épargné, ni leur souffrance, ni la corruption des gouvernants de l'époque, aux ordres du patronat ; il y a du "Germinal" dans le sang versé des ouvriers de la mer, dont chaque révolte (o combien légitime) est réprimée par l'armée.
le parallèle est étonnant, avec les luttes sociales de ces dernières années, qu'ils soient pêcheurs, bonnets rouges, agriculteurs en détresse, producteurs laitiers étranglés par l'industrie agro-alimentaire. Finalement, rien n'a changé, et le pouvoir en place, qu'il soit PS ou UMP/LR n'y change rien, il se range le plus souvent derrière les puissants, qu'il assiste servilement.
Si le scénario est fort, le dessin l'est tout autant, par la justesse des ambiances et des couleurs. On est en immersion totale.
Merci aux auteurs pour cette leçon d'histoire et d'Histoire.
Seul petit bémol, le traitement subi par cette pauvre Denise.
Un tel acharnement contre sa personne étonne, mais c'est peut-être parce que c'était une autre époque.
Une histoire forte servie par un dessin puissant, qui ne cesse de s'améliorer d'album en album.
L'Histoire ne s'apprend pas à l'école, car on n'y traite que de l'histoire de l'Ile de France, et de la vie des rois ou des puissants, et des guerres.
La vraie Histoire de France, celle des français, je l'ai découvert à travers les récits des romans ("Des grives aux loups"/"les palombes ne passeront plus") ou des BD ("les maitres de l'orge").
Avec ce récit, une saga familiale de pêcheurs de sardine à Douarnenez, j'ai découvert les terribles conditions de vie de mes ancêtres bretons ; je savais les travailleurs de la terre pas très gâtés par la vie, mais j'ignorais à quel point les gens de la mer avaient du se battre pour leur simple survie.
J'ai dévoré les 4 premiers tomes, formant un cycle complet, de cette histoire semblant si réaliste.
C'est didactique, instructif, autant que prenant ; on s'attache à ces gens de peu, on est émerveillé par le courage extraordinaire de ces ancêtres des "sans-dent" de notre actuel président.
Rien ne nous est épargné, ni leur souffrance, ni la corruption des gouvernants de l'époque, aux ordres du patronat ; il y a du "Germinal" dans le sang versé des ouvriers de la mer, dont chaque révolte (o combien légitime) est réprimée par l'armée.
le parallèle est étonnant, avec les luttes sociales de ces dernières années, qu'ils soient pêcheurs, bonnets rouges, agriculteurs en détresse, producteurs laitiers étranglés par l'industrie agro-alimentaire. Finalement, rien n'a changé, et le pouvoir en place, qu'il soit PS ou UMP/LR n'y change rien, il se range le plus souvent derrière les puissants, qu'il assiste servilement.
Si le scénario est fort, le dessin l'est tout autant, par la justesse des ambiances et des couleurs. On est en immersion totale.
Merci aux auteurs pour cette leçon d'histoire et d'Histoire.
Seul petit bémol, le traitement subi par cette pauvre Denise.
Un tel acharnement contre sa personne étonne, mais c'est peut-être parce que c'était une autre époque.
Je suis fan de "Blade Runner", fabuleux film, et même si j'y ai vu quelques similitudes, la comparaison ne fait pas honneur à cet album.
Il y a de bonnes choses dans le scénario, à commencer par la révélation (qui m'a surpris, je l'avoue, mais je dois aussi confesser que je ne lis pas de SF en roman).
Après, visuellement, c'est un pot pourri de choses empruntées ici et là, de "Blade Runner" à "Akira", en passant par "Bienvenue à Gatacca" et "le fils de l'homme" pour n'en citer que quelqu'uns.
Mais l'histoire est trop courte, ça va trop vite, les personnages n'ont pas de personnalité forte ; je les ai déjà oubliés, à peine l'album refermé !
Ai-je envie d'en lire plus ?
bin non.
Pourtant, Istin peut être un formidable conteur, et je recommande à tout le monde "Excalibur - chroniques", un petit chef d'oeuvre de 4 tomes (pour le moment).
Ici, l'album se laisse lire, mais on regrette ensuite de l'avoir acheté, car on ne le relira pas. Ce ne sera jamais un classique, alors à quoi bon ?
Le dessin de couverture ne reflète absolument pas le contenu graphique du livre, qui reste assez amateur, même pour du noir et blanc.
Mais le dessin n'est pas ce qui gène le plus.
C'est le scénario qui n'aide pas à s'attacher à ce livre.
Trop caricatural, des personnages définis à la serpe (le gentil flic juif, les très méchants royalistes...).
Dans ce domaine, la série "les brigades du tigre" ont fait beaucoup mieux, nettement plus passionnant.
là, c'est oubliable et grotesque.
enfin, c'est mon avis.
Cet album est très confus.
Je n'ai pas réussi à tout comprendre, tant le scénario se perd dans des histoires dans l'histoire, et les personnages se ressemblent graphiquement beaucoup (trop).
Surtout, grand admirateur de l'oeuvre d'Alexandre Dumas, je n'ai pas retrouvé ce personnage flamboyant et généreux des romans.
C'est volontaire de la part de l'auteur, mais l'oeuvre d'origine est trop forte, et cette pale digression souffre de la comparaison.
Demeure de belles gravures, et l'espoir que les tomes suivants seront meilleurs. Mais je n'y crois pas trop.
Duval est bien meilleur dans ses séries d'anticipation.
Ce 3è volume maintien un niveau de qualité graphique bas de gamme ("low cost", pour faire moderne), mais le scénario sauve les meubles.
Et surtout dans ce 3è volume, où effectivement une révélation vient tout chambouler et relever le niveau général de cette série B de SF.
Les personnages sont montrés dans leur évolution personnelle, à travers des flash back dans chaque volume, mais pour autant, je ne leur trouve pas vraiment de profondeur d'âme.
Ils restent tous des machines à tuer, sans saveur et sans odeur.
Aucun problème pour tuer leurs congénères, aucun stress post traumatique ; de bons petits robots tueurs, jusqu'à l'invraisemblable.
Au final, on ne s'attache pas tant que ça à ces personnages, beaucoup moins que dans "Akira", par exemple (pour citer une BD - un manga, mais peu importe - où on suit une bande d'ados livrés à eux-même).
Donc, à lire comme une série B, distrayante mais qui ne deviendra jamais un classique de la BD et qu'on ne relira pas ensuite.
Pour faire simple : Un scénario correct pour un dessin mineur.
Pour contenter un lectorat de plus en plus impatient, il semble que les éditeurs aient parfois fait le choix du low cost (exemple : "le voyageur") : un scénario tourné vers l'action (mais pas trop stupide pour autant) qui contrebalance un dessin confié à plusieurs équipes qui doivent avant tout produire (au détriment de la qualité graphique).
Rien de nouveau, l'Italie s'inspire depuis longtemps, dans sa production, des comics américains ; cette série en est un bon exemple.
Pour un lectorat peu exigeant sur la qualité graphique (de ce que j'ai lu, des 2 premiers volumes).
Pour faire simple : Un scénario correct pour un dessin mineur.
Pour contenter un lectorat de plus en plus impatient, il semble que les éditeurs aient parfois fait le choix du low cost (exemple : "le voyageur") : un scénario tourné vers l'action (mais pas trop stupide pour autant) qui contrebalance un dessin confié à plusieurs équipes qui doivent avant tout produire (au détriment de la qualité graphique).
Rien de nouveau, l'Italie s'inspire depuis longtemps, dans sa production, des comics américains ; cette série en est un bon exemple.
Pour un lectorat peu exigeant sur la qualité graphique (de ce que j'ai lu, des 2 premiers volumes).
Formidable album, la magie continue !
Je n'ai pas bien compris pourquoi le tome 2 (1969) se déroule avant le tome 1 (1973), mais finalement, cela ne m'a absolument pas dérangé.
Chaque album est une histoire complète, même si des liens évidents les relient.
Je ne sais ce qui est le plus admirable, dans ces albums :
Le dessin ébouriffant de virtuosité, ou la multitude de petits détails de la vie heureuse racontée par le scénariste ?
Je n'ai pas la réponse (même si je pense que tout part du scénario, et donc, de Zidrou), mais j'ai pris un pied immense à lire ce 2ème tome, ne comportant pas de passage triste (cancer), cette fois, ni de délire onirique (tchouki).
Mais je rêve de vivre d'aussi belles vacances que celle de cette famille nombreuse belge.
C'est une variation sur le tome des vacances au soleil façon "nationale 7", et le résultat est exceptionnel. Impossible de résumer là 54 pages de bonheur simple, il faut lire l'album.
Au moment où j'écris ces lignes, la France est une nouvelle fois touchée par la barbarie, dans le sud (à Nice). Cet album doit nous rappeler ce que doit être la vie, une invitation au bonheur partagé et le refus des (faux) plaisirs solitaires frelatés.
Zidrou et Lafebre (bien aidés par les couleurs sublimes de Pena, que j'ai oublié de citer pour le 1er album) ont produit un chef d'oeuvre, dans ce qui est le plus difficile à recréer : la magie du bonheur.
Si cette série n'est pas primée à Angoulême, alors c'est que le monde de la BD ne sait pas reconnaitre le génie créatif et se fourvoie dans le nombrilisme nihiliste.
Formidable album, et révélation de 2 talents hors norme.
Les gens heureux n'ont pas d'histoire.
C'est la phrase (imbécile) que l'on entend souvent de la bouche des artistes, pour explique leur difficulté à créer, quand le succès vient.
Cette série prouve exactement le contraire.
Le bonheur est une source inépuisable pour raconter une histoire ; il manque simplement à la plupart des "artistes" le talent pour y puiser leur inspiration.
J'ai 46 ans, et je suis papa depuis 2 ans.
Je me retrouve totalement dans cet album, pour ces deux raisons : les départs en vacance en famille (nombreuse), quand j'étais enfant, et la vie de famille que je suis en train de me créer, avec ma femme et notre petit.
Nous aussi, nous partions du "nord" (depuis Paris) sur les routes, voiture chargée jusqu'à la gueule, pour camper "dans le sud" (en Savoie). Nous aussi, il fallait se lever très tôt, bien avant le levé du soleil. Et tout ces petits détails, les disputes pour un rien, les histoires pour animer la route, tout ce qui fait la force de l'album et le talent de ces auteurs, je les ai un peu vécu.
Merci aux auteurs pour ce qui est plus qu'une madeleine, mais une immersion dans le bonheur simple (mais si compliqué à recréer).
Mention spéciale au dessinateur, dont je ne connaissais pas le travail, et qui fait un boulot formidable ; ses décors sont fabuleux, du niveau d'un Frank Pé("Broussaille") ou d'un Plessix ("le vent dans les saules").
J'ai dévoré cet album, dont certains osent dirent "qu'il ne 's'y passe rien" (ceux là peuvent retourner regarder "secret story" ou "les anges de la tvréalité", pour y voir de l'action !).
Encore merci aux auteurs.
Je vais vite me plonger dans la lecture du 2è tome !
Excellent exercice de style !
C'est effectivement un pur scénario de slasher movie, ou un "alien" sur une ile paradisiaque, mais le résultat est très bon.
Le dessin est celui d'un bon comics, terriblement efficace et prenant. Le monstre est affreux, et aurait mérité un meilleur design (mais c'est affaire de gout).
Le travail sur la personnalité des personnages, dans un nombre réduit de pages (128, c'est peu) est très bon aussi, avec de l'originalité (Alan et l'attitude des autres à ce personnage atypique, est très intéressant) et beaucoup de réalisme. Rien d'absurde dans le comportement de chacun, ce qui est rare dans ce type de scénario souvent un peu caricatural.
Franchement, du très bon travail.
Même si cela n'a strictement rien à voir, je retrouve la qualité des meilleurs histoires de l'intégrale des "chroniques de Conan".
Totalement d'accord avec la chronique de D Wesel.
L'histoire parait intéressante, même si pas totalement innovante (Warren Ellis, avec "Planetary" et "The Authority", et tous les copy cat qui ont suivis, comme Millar, Ennis ou Waid, ont déjà proposé plus fort), et le résultat est très décevant.
Trop de vulgarité gratuite tue l'histoire, détruit le peu de sympathie que l'on pourrait avoir pour un personnage ou un autre ; au final, ils vont mourir, et on s'en fout.
D Wesel est trop généreux dans sa notation, car en plus d'un scénario moisi, le dessin n'est pas exempt de tout reproche (du mauvais Sean Phillips par moments).
Passez donc votre chemin, l'album recueil de cette mini-série n'en vaut pas la peine.
Cet avis vaut pour les 3 volumes de cette mini-série.
Je ne m'attendais pas à autant de qualité, graphique comme scénaristique, en ouvrant ces albums. J'ai dévoré ce triptyque, à ma grande surprise.
A premier abord, le dessin me paraissait un peu simple, avec des personnages figés (un peu comme dans les derniers "Michel Vaillant" du studio Graton, avant la reprise).
Mais en réalité, il n'en est rien, j'ai juste eu un peu de mal à définir qui était qui, dans certaines cases, mais rien de gênant pour la lecture.
Les dessins sont même assez bluffant, dans certaines cases, avec des angles de vue que je n'ai encore jamais vu dans une autre bd ; par moments, on s'y croirait ! L'immersion est totale, et le coloriage y est pour beaucoup également.
L'histoire se rapproche plus du documentaire sur la Guerre du Vietnam que d'une BD "pure", mais c'est tout de même très bien écrit et prenant.
Et si le personnage principal n'est pas si sympathique que cela, il fait "vrai", et je l'ai suivi dans son récit jusqu'au bout.
Au final, du bel ouvrage et une alternative très sérieuse à nos chers "Buck Danny" et "Tanguy et Laverdure".