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Septième tome de la série-phare de Marc-Antoine Mathieu. Ce type est un grand malaaaade !!!!! Encore une fois, l'artiste repousse les limites et les contraintes de la bande dessinée avec un album bourré d'inventions, une mise en page alambiquée en 3D et plein de trouvailles graphiques géniales. Le scénario mêle comme à son habitude absurde, logique mathématique et humour.
Peut-être l'album le plus fou de la série (et pourtant la concurrence est rude !).
Magistral. J'ai beaucoup aimé la série originelle que j'ai découverte au fur et à mesure de la parution des albums, et cet opus qui se déroule vingt ans après la dernière aventure de CHINAMAN est un sans faute. Tout est réussi.
Le dessin réaliste est magnifique, rempli de détails sans être surchargé. Le scénario est passionnant à suivre, avec une atmosphère crépusculaire parfaitement rendue. Aucun des personnages du récit n'est secondaire, chacun ayant un rôle particulier à jouer. Et bien sûr le héros CHINAMAN est extrêmement bien traité : sa déchéance, ses fêlures dévoilées, le réveil de son orgueil, sa rédemption ... un héros toujours aussi classe que l'on a plaisir à retrouver.
Un vrai bon western qui clôture magistralement la série mais qui a l'avantage de pouvoir être lu indépendamment de la série originelle. Indispensable par conséquent.
Nouveau sans faute de Matthieu Bonhomme, qui réussit à donner une vision très personnelle de LL sans trop dénaturer l'esprit de la série. En faisant appel à de très anciens et charismatiques personnages et en distillant sans en faire trop quelques clins d’œil à des albums mythiques de la série (Phil Defer, Joss Jamon, Canyon Apache ...), Bonhomme joue gagnant et se met dans la poche les fans de la première heure. L'auteur se permet même quelques éclairs de malice que n'auraient pas renié le tandem Morris / Goscinny ("Brad Defer", fallait la trouver celle-là !).
La grande originalité du scénario (au demeurant palpitant à suivre !) reste bien sûr ce trio de pétroleuses auquel Luke est confronté, qui permet notamment à Bonhomme d'expliquer le pourquoi du statut de "poor lonesome cowboy" de notre héros.
Et comme graphiquement cet album est une merveille (dessin plus élégant que jamais, colorisation bien choisie fidèle à la série d'origine), l'album est au final une réussite totale. Je me suis autant régalé qu'à la lecture du premier opus.
Après avoir mis en scène Holmes et Watson dans des enquêtes sacrément saugrenues au cours des deux premiers tomes, la série se poursuit avec ce troisième volume qui met en scène nos héros dans un véritable road-trip entre l'Angleterre et l'Inde. Inutile de dire que ce voyage sera placé sous le signe du grand n'importe quoi et que la partie de rigolade pour le lecteur n'est pas terminée, bien au contraire.
Lecture très plaisante et amusante encore une fois, même si j'ai trouvé cet opus un chouilla moins drôle que les deux albums qui l'entourent dans la série.
Cette parodie absurde et déjantée de Sherlock Holmes est une sacrée pépite. On se marre du début à la fin tellement c'est con. Les personnages sont tous de vraies peaux de vaches et sont particulièrement drôles. Lecture vivement conseillée, d'autant que le dessin, sans être révolutionnaire, est très plaisant.
Le dernier grand LUCKY LUKE de la série. Les dessins de Morris sont magistraux et Goscinny s'en donne à cœur joie pour caricaturer les psy et la psychanalyse, tout en développant une histoire solide avec une bonne intrigue. Les Dalton sont impayables, Rantanplan idem, et le personnage du doc est très réussi et constitue l'un des "méchants" les plus originaux de la série.
Mes passages préférés : tous ceux où LL apprend à ses dépends qu'il ne faut jamais traiter un psy de fou !
"Ne me traitez plus jamais de fou ! Je suis le seul à savoir qui est fou et qui n'est pas fou ici !" ... Ha ha ha ! J'en rigole encore !
En Indonésie, Yoko est témoin une nuit de l'apparition d'une machine à voyager dans le temps. Mais quand des bandits en embuscade s'en prennent à ses occupants, Yoko décide d'intervenir. Le point de départ d'une aventure qui va la conduire à voyager dans le passé pour tenter de sauver l'Humanité au 39ème siècle.
Très bon scénario de science-fiction (quoiqu'un peu confus par moments), qui exploite les ficelles du genre : machines à voyager dans le temps, dangers liés au progrès, militaires qui cherchent à exploiter à leurs profits des découvertes scientifiques afin d'assouvir leurs désirs de conquêtes et de toute-puissance, paradoxes spatio-temporels, intelligence extra-terrestre, arme de destruction massive révolutionnaire, extinction de l'Humanité ...
La lecture est bien sympa, d'autant que les dessins sont remarquables de précision et que certains décors laissent rêveurs.
D'abord, on est décontenancé par le format de la BD, voire même réticent. Puis très vite, on est happé par cette histoire d'Amour très rock n 'roll, et on apprécie sans retenue le sublime graphisme de Blain, élancé, sensuel et magnifiquement coloré.
Toujours trop bien ! Dessin magnifique et inventif, scénario drôle et mystérieux, personnages caricaturaux amusants ... la suite s'il vous plaît !
Enfin une BD de qualité qui sort des sentiers battus ! Entre un dessin agréable plein de personnalité et une colorisation psychédélique, graphiquement l'ensemble est aussi surprenant qu'attrayant. Côté scénario, l'histoire est simple mais prenante; on a vraiment envie de savoir tous les tenants et aboutissants de ce récit, à l'image des deux héros aussi drôles qu'attachants. Quelques jolies trouvailles narratives (le langage des autochtones par exemple) renforcent l'originalité de cet album.
J.E. Vermot-Desroches est un auteur malheureusement très peu prolifique, mais son talent est indéniable. En espérant que le tome 2 ne se fasse pas trop attendre ...
Embarqué sur un navire voguant vers l'Andalousie, LE MARQUIS D'ANAON croise la route d'un galion à la dérive, à bord duquel il n'y a plus aucun membre d'équipage de vivant. Bientôt, la mort frappe à bord du navire du Marquis. Y a-t-il une explication rationnelle à cela ou bien est-ce l'oeuvre de Satan comme le supposent les marins ?
Encore une excellente aventure, dans une ambiance glaciale, lourde et poisseuse. Ce huis-clos maritime est en effet très stressant, et il est remarquablement mis en images par M.Bonhomme qui a effectué un travail splendide : intérieurs et extérieurs de navires minutieusement dessinés, angles du vues variés, ambiance froide et brumeuse très bien rendue, scènes de tempêtes en mer très saisissantes ... un album visuellement épatant et une lecture qui tient en haleine jusqu'au bout.
LE TUEUR est de retour. Cet album démarre un nouveau cycle, où notre "héros" est désormais employé de la DGSE. Il reçoit désormais des ordres d'un supérieur et tue pour le compte de l'Etat. Sa cible du moment : un adjoint à la mairie d'une agglomération portuaire de province, impliqué dans des trafics d'armes et de drogue.
On retrouve dans cette nouvelle série ce qui a fait le succès de la précédente : un graphisme froid et tranchant (bien en accord avec la psychologie du personnage principal) et une narration rythmée, basée sur les incessants monologues intérieurs du Tueur, qui crée une complicité troublante entre LE TUEUR et le lecteur. La vision du monde du personnage principal est toujours aussi sombre et pessimiste, et la lecture est un vrai régal.
Un très bon polar introspectif, davantage basé sur la psychologie des personnages que sur l'action pure. Un retour réussi.
Un excellent DONJON, drôle, intelligent, riche en aventure et en rebondissements, avec un scénario plein d'inventivité et d'originalité qui fourmille de bonnes idées. Les deux clébards de "L'Armée du Crâne" sont toujours aussi attachants et plein de nouveaux personnages font leur apparition, tous plus réussis les uns que les autres. Parmi les révélations, on apprend enfin l'origine de la bipédie et de l'anthropomorphisme sur Terra Amata et on voit même la proto-origine du Donjon !
Un album très enlevé qui se classe d'emblée parmi les plus belles réussites de la série, même si le dessin, qui demeure globalement sympathique, garde un côté rustique et pêche toujours par un manque de finesse.
Un LL rigolo, avec tout un tas de "piques" amusantes sur le mariage et la vie de couple. Si l'album est drôle, on peut toutefois lui reprocher un scénario uniquement axé sur l'humour, au détriment d'une intrigue solide (reproche que l'on peut quasiment reformuler pour TOUS les albums de reprise depuis le décès de Morris). Les dessins vont également en ce sens, avec un trait très humoristique.
LAPINOT et Richard partent se mettre au vert quelques jours chez leur vieux pote Titi. Loin d'être de tout repos, ce séjour va au contraire s'avérer être un véritable enfer, la faute à un fragment de météorite tombé sur la voiture de Richard et qui va attirer toute une foule de curieux dont se seraient bien passés LAPINOT et ses amis ...
Au-delà d'une aventure toujours rocambolesque faite de situations absurdes, de dialogues ciselés et de passages comiques, on a droit à un LAPINOT plutôt sombre, voire même carrément flippant par moments. Bien qu'exagérée, la trame de cet épisode cadre (malheureusement) bien avec notre époque. Pour résumer, c'est pessimiste mais toujours drôle : en bref, un vrai régal !
Très chouette "intégrale" qui regroupe en fait les quatre premiers tomes de la série Donjon Parade (DP), tous dessinés par Manu Larcenet. Le trait est celui du Larcenet des débuts, période Fluide Glacial : squelettes rigolards, nuages qui font des roulades, vampires qui font peur pour de rire, crânes et ossements rondouillards ... bref c'est le Larcenet qu'on aime.
Bien que restreint, le format de cette intégrale est suffisant pour assurer une lecture agréable sans que l'on ne se ruine les yeux.
Les histoires :
"Un Donjon de trop" (DP vol.1) : 5/5
Un nouveau donjon vient d'ouvrir ses portes juste sous le nez du Donjon du Gardien et attire tous les aventuriers du coin, plongeant le Donjon dans la faillite. Le Gardien envoie Herbert et Marvin enquêter pour comprendre ce que ce petit donjon fait de carton et de papier mâché propose de mieux par rapport au sien ... Une idée de départ originale et bien trouvée, un scénario très inventif, un humour potache et décalé qui fonctionne bien, une ambiance "fête foraine" au Donjon amusante ... un très bon volume !
"Le sage du ghetto" (DP vol.2) : 4,5/5
Le Gardien récupère sur le cadavre d'un aventurier une lampe à souhait abritant un génie à qui il ne reste qu'un souhait à réaliser. Il envoie Herbert et Marvin à Clérembard (la ville des Chiens) pour demander conseil à son vieil ami le sage Matthatias sur le souhait à formuler ... Ce tome utilise le principe du génie et de la lampe magique de manière originale et particulièrement ironique. Grosses bagarres, voyages dans le temps, paradoxes spatio-temporels et même concours de pets (!) sont au programme. C'est drôle et bien pensé; bref c'est encore une réussite.
"Le jour des crapauds" (DP vol.3) : 5/5
Le Donjon est envahi par des millions de crapauds volants dont le derme purulent est particulièrement corrosif. Devant la menace, tous les occupants du Donjon sont obligés du fuir. Pour sauvegarder toutefois ses trésors, le Gardien obstrue toutes les issues du Donjon et ordonne avant de quitter les lieux de lâcher les Vampires, afin de dézinguer les aventuriers restant dans les couloirs. Petit souci qui va néanmoins faire dérailler ce joli plan : Herbert est resté coincé dans le Donjon ... Un tome très réussi qui tourne brillamment en dérision le mythe du vampire, grâce à un scénario fait de dialogues hilarants, de situations humoristiques très bien pensées et de tout un tas d'enchaînement de blagues et de quiproquos. Herbert est particulièrement tordant et les Vampires ne sont pas en reste (leur représentation graphique est très réussie). Pour moi le meilleur "Parade" de la série.
"Des fleurs et des marmots" (DP vol.4) : 4/5
Marvin est contraint de faire la nounou à garder les enfants de certains monstres du Donjon et Herbert est missionné par le Gardien pour aller nettoyer la fosse sceptique du Donjon (qui n'a pas été vidangée depuis 40 ans). Les deux amis se décident à concilier leurs deux corvées en emmenant les bambins en excursion dans la fosse sceptique. Entre marmots turbulents et désobéissants et créatures hostiles tapies dans les recoins de la fosse sceptique, nos héros ne sont pas sortis de l'auberge ... Un tome totalement déjanté et une nouvelle fois bien drôle, a condition d'adhérer à l'humour très "pipi caca", omniprésent ici. Quelques allusions à l'écologie parsèment ce récit qui est peut-être un peu moins prenant que les précédents (encore que ...) mais c'est vraiment du grand n'importe quoi.
C'est du dessin numérique; et alors ? Le rendu est bluffant et me satisfait pleinement. Ajoutez-y un scénario "tarantinesque" et explosif à souhait et vous obtenez une BD de pur divertissement de tout premier plan. Lecture vivement conseillée !
C'est lourd et chargé comme le son de Sepultura. Original comme un morceau de Franck Zappa. Rempli d'anecdotes aussi croustillantes qu'un solo d'harmonica de Dylan. Esthétique comme une pochette des White Stripes.
Les mordus de rock seront certainement comblés par ce bouquin original qui retrace l'histoire du rock du XXème siècle à ce début de XXIème siècle. Les autres qui, comme moi, sont amateurs de ce courant musical sans pour autant en faire une religion risquent d'être un peu paumés dans tout ce flot d'informations, d'anecdotes, de dessins inégaux ... et devraient avoir besoin de faire plusieurs pauses pour arriver au bout de ce bouquin, au demeurant sympa et qui part d'une bonne idée.
Poursuivi par une bande de despérados, LAPINOT trouve refuge à Blacktown, petite bourgade reculée de l'Ouest. S'il avait su ce qui l'attendait, nul doute que notre héros aurait préféré cent fois en découdre avec ses poursuivants ...
Un LAPINOT en mode western bien rigolo. Comme d'habitude, les malentendus succèdent aux quiproquos et les situations sont toutes plus improbables les unes que les autres. Ajoutez-y quelques personnages hauts en couleur (le shérif belliqueux, l'adjoint imbécile, l'institutrice naïve ...) et vous obtenez encore une fois un bon petit album, même si ce n'est pas le meilleur tome de la série.
Si le dessin d’Alexis Nesme est réellement éblouissant, j’avoue quand même regretter la patte de Manu Larcenet, dont le trait correspondait pour moi pleinement à l’esprit « Donjon Parade », léger, potache et rigolard. Difficile cependant de se plaindre et de faire la fine bouche quand on voit ce que Nesme arrive à faire, comment il parvient à donner corps au Donjon et à ses habitants, qui n’ont jamais paru aussi réels que sous ses crayons.
Côté scénario on retrouve avec plaisir le quotidien du Donjon, dans une histoire bien décalée et bien drôle, assez inattendue mais tout à fait dans l’esprit « Donjon Parade ». C'est bien crétin comme il faut, avec un humour noir, cynique, bête et méchant, très politiquement incorrect; bref tout à fait jubilatoire ! Herbert est parfait dans son rôle de G.O. dépassé par les événements et Marvin en casseur d'ambiance qui ne supporte pas les mioches également.
C'est l'histoire du vin en BD. C'est très didactique, donc si vous n'aimez ni l'Histoire, ni le vin, passez votre chemin ! Moi j'ai aimé. Le dessin de Casanave est taillé à la serpe, mais son côté "artisanal" convient bien finalement pour illustrer de manière simple l'univers viticole.
C'est toujours difficile de noter ce genre d'oeuvre, qui n'est pas à proprement parlé une BD. Manu Larcenet a détourné plusieurs tableaux de maîtres, en y incrustant son avatar de gros branleur toxico et en accolant à chaque tableau une légende qui se veut humoristique. Si l'humour ne fait pas mouche à chaque fois, je me suis quand même bien marré la plupart du temps. Mission réussie, donc.
Un scénario brillant, qui aborde plusieurs sujets avec une grande modernité (rapport à la sexualité, poids des traditions familiales et/ou imposées par la société, place des femmes dans la société, liberté d'opinion, dogmatisme, différences hommes / femmes ...), des personnages attachants et un dessin superbe, où le trait épuré contraste avec les couleurs très marquées. C'est drôle, frais et intelligent. A lire !
Un album sur l'identité, l'exil, l'antisémitisme, les idées préconçues ... un tome très classique mais sympa à lire. La vieillesse et la mort sont également abordées, à travers les personnages principaux qui finissent eux aussi par vieillir (chat compris). Avec son dessin tremblotant, Sfar souffle toujours le chaud et le froid, nous offrant tantôt des cases splendides, tantôt misérables.
Le scénario est (malheureusement) très plausible mais je n'accroche pas aux dessins, en particulier les visages des personnages, trop caricaturaux à mon goût. C'est en tout cas une très étrange sensation que de lire cette histoire de virus mortel en pleine période de crise sanitaire. Pour le coup, on se dit que les auteurs ont été sacrément visionnaires !
Moro s'est finalement décidé à envahir la Terre. Les amis de San Goku ont deux mois pour s'entraîner en vue de cet affrontement. Pendant ce temps, Goku et Végéta poursuivent chacun leur entraînement de leurs côtés.
Un tome très classique, avec pas mal d'airs de déjà vu, mais qui fonctionne quand même. Peu de combats (si ce n'est ceux menés par des personnages secondaires uniquement : Piccolo, Krilin, San Gohan ...), des échafaudages de plans pour trouver une manière de contrer Moro, des héros qui cherchent à accroître leur force ... Rien de bien nouveau mais ça reste sympa à lire. En outre, le côté "bande organisée" de Moro et de ses lieutenants rappelle pas mal l'organisation du Ruban Rouge ou celle de Freezer et de son armée. Côté révélations, quelques idées intéressantes sur certains combattants et leurs pouvoirs ainsi qu'une surprise de taille concernant le patrouilleur galactique Mérus ! Bref, un bon volume dans l'ensemble qui laisse ce "cycle Moro" sur de bons rails.
Le retour de DAD ! Après sept tomes, c'est toujours aussi frais et amusant, avec un dessin très souple et une colorisation qui apportent un côté "bonbon sucré" à l'ensemble. Ce qu'il y a de bien aussi avec cet album (et les autres), c'est que la série ne reste pas figée, les personnages évoluant, lentement mais sûrement : Bébérénice commence à marcher et à parler, Panda a le blues et délaisse ses études pour "looser" sur le canapé en matant des séries, Ondine flirte avec Efix ... Bref, c'est toujours aussi drôle et attendrissant et en même temps les gags ne sont pas répétitifs. J'aime beaucoup !
Le dessin de Critone est moins fin et moins dynamique que celui de Marini mais l'ensemble reste très attrayant. Un album qui démarre un nouveau cycle bien prometteur, entre déchiffrage d'une énigme archéologique et recherche d'un hypothétique enfant pour LE SCORPION, et qui présente l'originalité de se dérouler dans des décors et une ambiance très "orientale" (Egypte, empire ottoman), loin de Rome et de son atmosphère Renaissance (dont on avait fait largement le tour).
Un bon album, même s'il manque un chouilla de bagarres et de combats à l'épée pour être au niveau des précédents.
La chronique de F.Houriez me fait doucement rigoler. Il n'y a absolument aucun "courage" à aborder le problème du racisme avec d'aussi gros sabots. Morris et Goscinny en leur temps l'ont toujours fait tout au long de la série, et de manière beaucoup plus fine (en opposant leur cow-boy à ses pairs qui traitaient les Indiens de "faces de terre cuite" ou les Chinois de "faces de citron", notamment dans l'excellent L'HERITAGE DE RANTANPLAN).
Pour en revenir à cet album, j'ai plutôt bien aimé. Le dessin est toujours aussi bien maîtrisé et il y a un bon mix entre l'action et l'humour (plutôt noir d'ailleurs (sans mauvais jeu de mots), chose assez inhabituelle dans un LL pour être souligné). Les Dalton sont amusants et détendent un peu l'atmosphère, les décors de la Louisiane sont très chouettes et changent un peu des paysages traditionnels de l'Ouest ...
Malheureusement le scénario est aussi mince qu'une feuille de roulée et certains passages ne servent à rien (comme toute la séquence des Dalton dans le Bayou qui n'apporte rien à l'intrigue). Et je suis d'accord, le personnage de Bass Reeves est sous-exploité et aurait mérité un album à lui tout seul, à l'instar d'un "Jesse James" ou d'un "Billy the Kid".
En bref, un album honnête, l'un des moins mauvais depuis la reprise de la série.
Très belle lecture que ce conte médiéval initiatique. L'histoire est à la fois pleine de tendresse, de sensibilité, de poésie et d'intelligence. Un véritable plaidoyer féministe, traité de manière juste, à travers une héroïne hors norme à laquelle on s'attache très vite.
Il y aurait beaucoup à redire sur le dessin, qui respire l'amateurisme, mais au final son imperfection renforce la tendresse qui se dégage de cette histoire. Une lecture qui enchante autant qu'elle fait réfléchir.
N'étant pas un inconditionnel de la série (que je trouve néanmoins sympa), j'ai lu cet album simplement pour me distraire, sans chercher à la comparer aux précédents pour savoir si c'était "mieux" ou "moins bien", si la série continuait sur sa lancée ou s'essoufflait. Bref, j'ai lu cet album sans à priori.
Au final rien de très exaltant : le dessin est classique, le scénario assez pauvre et les personnages sans envergure. Effectivement, chacun ne joue que sur un seul registre : il y a le pépé qui râle sans arrêt, celui qui s'extasie de tout et celui qui fait le mystérieux. Je retiendrai seulement le passage didactique sur la filière de l'or (infos que je ne connaissais pas bien sûr), mais c'est à peu près tout. Bref, vite lu, vite oublié.
C'est la biographie de Janis Joplin en BD. Intéressant sur le fond (pour mieux connaître la personnalité de l'artiste et son parcours), beaucoup moins sur la forme (avec un dessin assez pauvre, très standardisé). Etant fan de Joplin, j'ai tout de même plutôt bien aimé cette lecture.
Humour décapant et aventure épique et rocambolesque sont les deux piliers de la série "Donjon Zénith", et ce huitième tome ne déroge pas à la règle. L'aventure est drôle (Herbert qui enquête, c'est rigolo), l'action bien "donjonesque" (les scènes de bagarre avec les Anciens Porteurs sont bourrines à souhait et spectaculaires) et la quête que mènent nos héros est aussi passionnante qu'improbable (d'abord simple mission pour aller annoncer des fiançailles, le tout va se transformer en traque vengeresse d'un mage puissant avec moult dragons gigantesques et guerriers féroces à affronter ... du DONJON tout craché !).
Niveau background, la série commence à rattacher de plus en plus les wagons avec l'époque Crépuscule (quel bonheur de découvrir la jeunesse d'Orlondow et de Gilberto !), sans oublier de faire des clins d'oeil à l'ère Potron-Minet (vue fugace de la maman de Marvin).
Le tout est parfaitement ficelé et magnifiquement habillé par le dessin de Boulet tout en maîtrise, qui sublime les paysages variés de Terra Amata et arrive à donner une grande personnalité aux personnages.
De l'aventure, de l'humour, de l'émotion ... bref, encore un "Donjon Zénith" vraiment cool !
Un album absolument crucial, car il est situé à cette période charnière entre la fin de l'ère Zénith et le début de l'époque Crépuscule. On y apprend en effet notamment comment Marvin est devenu le Roi-Poussière et pourquoi Herbert a décidé d'accepter en lui toute la noirceur du monde, deux questions essentielles qui nous taraudaient quand même depuis le tout premier "Donjon Crépuscule" paru il y a plus de vingt ans !
Le dessin fascinant et atypique de David B. est parfait pour illustrer ce scénario morbide, émouvant et drôle à la fois, et achève de classer cet album parmi les indispensables de la série "Donjon Monsters".
Au quatrième tome de la série la recette fonctionne toujours : avec des dialogues plein d'humour décalé et un dessin naïf qui renforce la drôlerie de l'histoire, l'ensemble se lit avec beaucoup de plaisir. C'est amusant, frais et léger; bref ça se lit hyper bien. INGMAR apporte un indéniable vent de fraîcheur à la BD comique; même si c'est une série assez peu connue.
Un album qui nous en apprend plus sur les origines de notre héroïne, tout en nous servant notre lot d'aventures rocambolesques, entre martiens infiltrés sur Terre, poursuite d'espion russe à bord de véhicules futuristes, base spatiale soviétique, etc. Ce n'est certes pas la série du siècle, mais c'est un très bon moment de détente, d'autant que le dessin au style rétro est très plaisant.
Toujours aussi décalées et toujours aussi improbables, les aventures de NICO (jeune agent de la CIA) se poursuivent dans ce second volet, qui se lit avec autant de plaisir que le premier. On a droit à un cocktail très "jamesbondien" entre agents doubles, organisations secrètes, gadgets en tous genres, base sous-marine, véhicules futuristes, menace nucléaire, mission désespérée pour sauver le monde ... bref tout cela est très extravagant mais c'est ce que j'aime dans cette série. Le dessin très "old school" sied bien à cette ambiance années 60 et est tout à fait convaincant.
Une uchronie très plaisante à lire, qui mixe efficacement espionnage et science-fiction, dans un contexte de Guerre Froide revisitée. Le scénario est assez lunaire et sort vraiment des sentiers battus. Tout l'inverse du dessin, d'un grand classicisme, mais qui s'avère tout de même très réussi. Une BD assez étrange au final, mais que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
Il y a toujours cet humour et ce ping-pong verbal typique des LAPINOT, mais personnellement j'adhère moins aux formats "strips humoristiques sur trois cases" qu'aux histoires complètes. Certes, il y a toujours - comme dans tout bon album de LAPINOT - ces réflexions cyniques et/ou ironiques sur les travers des comportements de notre société, mais ce format a quelque chose d'un peu trop "bourratif" pour moi.
Après, je sais que Trondheim adore s'imposer des contraintes lors de la réalisation de beaucoup de ses albums et là, on peut dire que c'est réussi.
Des couleurs et un dessin chatoyants absolument épatants et une histoire toujours à mi-chemin entre l'aventure pure et le fantastique, mais avec davantage de poésie que dans "l'Océan Perdu", premier opus du même duo d'auteurs. Ca fait plaisir également de retrouver le personnage du Fantôme Noir, et non plus seulement Pat Hibulaire, en tant qu'adversaire de Mickey.
Bref, surement l'un des meilleurs de la collection, même si on peut se poser la même question que pour le précédent titre : à quand une autre vision du personnage de MICKEY avec la venue de nouveaux auteurs ?
Les dessins et la colorisation constituent sans nul doute le point fort de l'album, car il faut reconnaître que ce scénario de space-opéra est archi vu et revu, même si ça reste toujours efficace et distrayant à lire. Des personnages très stéréotypés et caricaturaux, des références (Albator, Star Wars, X-Men ...) trop évidentes (ça virerait presque au plagiat) ... oui, il y a des défauts à ce premier album mais au final, j'ai passé un bon moment de lecture.
A lire pour se distraire, sans se prendre la tête.
Une reprise sympa et réussie. Les dessins, les personnages, les décors, l'ambiance ... tout est très fidèle à la série d'origine. Après, le scénario est vraiment enfantin et cet album se destine clairement à un lectorat de moins de dix ans. Mais les enfants d'aujourd'hui sont-ils attirés par la lecture d'une série qui date des années 60 ? Je n'en ai aucune idée.
Palmer escorte une star du show-bizz sur une île bretonne, pour un week-end entre vedettes du petit écran, journalistes et entrepreneurs locaux. Comme un meurtre va bientôt être commis, la présence de notre détective va de fait tomber à pic ... ou pas !
Pas le meilleur de la série, mais quand même toujours quelques situations saugrenues et rocambolesques qui fait qu'on rit pas mal. Comme d'habitude avec les albums de cette série, les faits ne cessent de s'empirer, pour aboutir à un final aussi drôle qu'explosif.
Léo et Tonton Loco sont à Sète, et plus précisément sur les bords de l'étang de Thau, pour enquêter sur la mort d'un ostréiculteur.
Nouvelle incursion "régionale" de LEO LODEN qui réunit tous les bons ingrédients de la série : dessin efficace et plaisant, enquête policière peu complexe mais bien ficelée, humour léger et toujours présent, liste de suspects bien fournie, sans oublier quelques citations humoristiques bien senties pour planter le décor. Bref, la recette est connue mais elle fonctionne toujours. En outre, l'album se révèle même didactique car on en apprend pas mal sur la filière ostréicole.
Au final, un épisode très sympa (malgré une fin un peu précipitée), d'autant qu'il est très plaisant de voir évoluer LEO LODEN à Sète et dans ses environs, un joli coin de France qui personnellement me plaît beaucoup.
L'album a le mérite de plonger DONJON dans une nouvelle ambiance : celle des polars noirs, dans une atmosphère urbaine new-yorkaise mâtinée de science-fiction, avec des robots géants et des engins futuristes en tout genre. Si découvrir DONJON sur ce nouveau terrain apporte un vent de fraîcheur certain à la série, en contrepartie il est décevant de lire une histoire éloignée à 10 000 (c'est le cas de le dire) de l'univers initial, décrit à travers les trois époques fondatrices (Potron-Minet, Zénith et Crépuscule). Certes, il y a dans cet album de la baston à gogo et de l'humour, mais ça reste bien éloigné de ce que l'on connaît de DONJON.
En outre, le dessin de Vince n'est pas vraiment ma tasse de thé : trop basique et trop imprécis à mon goût, manquant qui plus est de personnalité.
Bref, ce RUBEUS KHAN m'a laissé sur ma faim même si je décèle quand même un certain potentiel à cette nouvelle série. A suivre.
Un "Spirou" très vintage, que ce soit au niveau du dessin (stylé Franquin), du contexte de l'intrigue (la Guerre Froide, soit les années 50-60, considérées souvent comme celles de l'âge d'or de la série), du déroulement du scénario (avec énormément d'action rocambolesque, le tout saupoudré d'humour).
Bref, ça ressemble au vrai, ça a l'odeur du vrai, ça a presque le goût du vrai … mais ce n'est pas le vrai.
N'arrivant pas battre Moro, San Goku et Végéta fuient le combat et se séparent pour aller s'entraîner chacun de leur côté. Pendant ce temps, leur ennemi a fait libérer tous les plus grands criminels de l'univers pour les rallier à sa cause. Ensemble, ils commencent par piller puis détruire une à une toutes les planètes de l'univers. Le temps est plus que jamais compté !
Un tome de transition très intéressant où les combats sont quelque peu mis de côté, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur certains personnages jusqu'ici secondaires, comme le Patrouilleur Mérus ou les sbires de Moro. Surtout, la fin provisoire des combats permet de développer de nouveau quelques passages loufoques et bien rigolo, principalement grâce au personnage de Jaco, le Patrouilleur couard et fanfaron. Enfin, la fin de ce volume introduit habilement les Terriens dans ce "cycle Moro" et la toute fin nous laisse augurer certaines surprises de taille concernant le personnage de Mérus, qui - comme on s'en doutait - cachait bien son jeu.
Fin de la série avec ce troisième tome. Entre aventures extraordinaires et dessin aussi sublime que soyeux, cet album est dans la lignée de ses prédécesseurs. Un tome centré sur les aventures de nos héros en Nouvelle-Zélande, où les Maoris n'ont pas le beau rôle (sauvages cruels et cannibales).
De la vraie bonne héroïc-fantsy ! Si vous aimez le genre et la série "Game of Thrones", il y a peu de risques que vous soyez déçu. L'univers est classique mais le dessin très léché et le scénario bien complexe rendent la lecture captivante.
Mon Dieu que c'est mauvais ! Que c'est pédant, snob, auto-centré, inintéressant ! Et ce dessin quasiment illisible est une atrocité ! Ce n'est décidément pas le Sfar que j'aime. Je m'en vais relire DONJON, PROFESSEUR BELL, GRAND VAMPIRE, etc.
Le dessin de Clément Oubrerie est bourré d'imperfections mais convient bien à ce genre d'ouvrage, dont le mélange aventures rocambolesques / philosophie / humour / érotisme rappelle certaines séries de Joann Sfar ou Christophe Blain. La lecture de ce "Voltaire" est donc sympa mais sans plus pour moi. L'ensemble est en effet beaucoup moins abouti que ce que propose ces deux derniers auteurs.
Attention, lecture exigeante ! Bien que prenant, le scénario est complexe et parfois même compliqué (perso il y a des passages que je n'ai pas saisis). Néanmoins ça vaut le coup de s'accrocher car la série évolue en s'améliorant - les deux derniers albums étant pour moi les meilleurs. Le dessin, très léché, est magnifique mais peut provoquer aussi une impression de "trop plein", accentuant la difficulté de lecture. Personnellement, c'est la représentation graphique des divers monstres mythologiques (Phénix, Basilic, Hydre …) que j'ai trouvée le plus intéressant.
Je conseillerais cette série aux amateurs purs et durs de fantastique, les autres risquant à mon avis de la trouver un peu hermétique.
Flouzemaker monte une compagnie aérienne en engageant (exploitant ?) un pélican un peu tire-au-flanc. SIBYLLINE, sous le charme de l'oiseau, se propose en tant qu'hôtesse de l'air. Leur premier voyage aérien sera riche en péripéties !
L'un des meilleurs albums de la série. L'histoire est originale, l'humour est vraiment drôle, la galerie des personnages est très chouette (ce pélican est sacrément rigolo) et le scénario est bien pensé et bien tourné, avec une fin très astucieuse qui fait habilement la transition avec l'album suivant, "Sibylline et les cravates noires". Très bon album !
SIBYLLINE s'engage dans un cirque ambulant, sans se douter que leur route les conduira à affronter Pistolard, un méchant renard qui s'amuse à transformer les animaux en insectes grâce à sa baguette magique.
Un scénario très très naïf, voire carrément cul-cul-la-praline, qui n'a pas grand intérêt. Néanmoins cet épisode a le mérite d'introduire deux ou trois personnages récurrents dans la série, comme le chat blanc Gustave ou le méchant renard Pistolard.
Pour prouver à ses stupides confrères que la Terre est ronde, LEONARD entreprend un tour du monde.
Un album original car c'est l'un des rares dans la série à proposer une histoire complète, et non une succession de plusieurs gags comme d'habitude. Du coup c'est un plaisir de lire cette histoire déjantée, où les auteurs s'en donnent à coeur joie pour caricaturer les différents pays dans tout ce qu'ils ont de plus cliché, un peu comme dans une aventure d'ASTERIX qui se déroule en pays étranger.
J'ai toujours bien apprécié le dessin plein de vie de Tanquarelle donc déjà à la base je partais avec un bon à priori. Mais en plus il faut reconnaître que le scénario est sacrément accrocheur. Mêlant humour et aventure, cette histoire de "casse du siècle" version antique est bien prenante; on ne s'ennuie absolument pas. De l'action, des situations abracadabrantes, des personnages variés et bien trouvés ... vivement la suite.
Un second tome à la hauteur du premier. C'est toujours aussi frais, aussi drôle, aussi bien imaginé. Les joutes verbales entre INGMAR et la vieille bique puis entre notre héros et la jeune Cunnen sont bien marrantes. Une série qui ne fait pas de bruit mais qui est vraiment bien rigolote.
Avec son petit côté branleur à la Herbert de Vaucanson et son physique de sauterelle, INGMAR n'est pas vraiment l'archétype du gros viking sanguinaire. D'ailleurs, INGMAR ne supporte pas la vue du sang et défaille à la vue de la moindre goutte d'hémoglobine. Tout le contraire de son frère cadet Epson, dont les invasions, les massacres, les pillages et les viols sont le passe-temps favori. Aussi, quand leur père - chef de clan de son état - doit passer la main, le conseil des sages décide qu'une épreuve de navigation les départagera pour savoir qui sera digne de devenir le nouveau chef de clan. Autant dire que c'est mal barré pour INGMAR, qui en plus a le mal de mer ...
Ceux qui cherchent un vent de fraîcheur dans le paysage de la BD humoristique risquent d'être comblés. Le scénario est drôle et inattendu, les dessins simples mais efficaces, les répliques pleine d'humour ... bref, c'est sans prétention mais on passe un très bon moment de lecture.
Encore un très bon LEONARD ! La majorité des gags fait mouche (l'opération de chirurgie esthétique sur Mathurine, le jeu de réalité virtuelle testé par Raoul et le disciple ...). Ce que j'apprécie également dans cette série, c'est la quantité de texte conséquente et le vocabulaire employé qui est souvent recherché. En bref, l'humour ne passe pas seulement par le dessin (pourtant très soyeux et bien agréable), mais également par le texte.
Encore un chouette album. Beaucoup de gags sont bien drôles (l'invention du télescope, de la pétanque, de l'horloge pointeuse, la puce greffée sur le cerveau du disciple pour le forcer à travailler, le voyage dans le temps à la rencontre de l'ancêtre de LEONARD aux temps préhistoriques ...). On rigole pas mal, d'autant que le dessin a à présent atteint son rythme de croisière et est tout à fait satisfaisant.
Un LEONARD bien rigolo. Beaucoup de gags sont très bons (le rêve en aérosol, l'invention du représentant de commerce, du rugby, du théâtre ...). Les dessins sont plein de détails humoristiques et les personnages fidèles à eux-même. Une chouette lecture.
Un bon LEONARD. La plupart des gags sont amusants (le milliardaire américain, l'invention du pique-nique ...). Comme toujours dans cette série, le déroulement des histoires est souvent plus drôle que les chutes elles-mêmes. Une lecture sympa.
Qui ne connait pas LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS ? Que ce soit par le roman phare de Jules Verne ou la très chouette adaptation en dessin animé des années 80 (que j'adorais), j'imagine que (presque) tout le monde connaît les péripéties et aventures extraordinaires du gentleman anglais Phileas Fogg et de son valet français, le débrouillard et amusant Passepartout.
Pour ma part j'ai pris beaucoup de plaisir à relire cette histoire à travers cette adaptation en BD, d'autant que le dessin, dans un style très "Nouvelle Vague", s'il demeure imparfait, n'en reste pas moins très sympa. Une certaine fraîcheur s'en dégage, allant de pair avec l'atmosphère du roman, où l'optimisme, l'audace et le panache caractérisent bien nos héros.
La série se termine avec ce troisième volet, et c'est vraiment ce que j'apprécie : nul besoin d'étirer la sauce sur X albums; au contraire, la fait de condenser l'intrigue sur trois tomes ne laisse place à aucune longueur et aucun temps mort, et la lecture est par conséquent extrêmement accrocheuse.
Un tome et une série extrêmement noire (sans jeu de mot), avec des personnages tous plus dégueulasses les uns que les autres, bien pourris jusqu'à la moelle (même les "gentils" ne sont pas si propres que ça), mais qui personnellement m'a bien scotché. Le tout est habillé par un dessin impeccable, mi-réaliste mi-caricatural, qui rend l'ensemble "indispensable" selon moi.
Excellente suite. L'intrigue est toujours aussi accrocheuse, avec des personnages tous plus cyniques et individualistes les uns que les autres, dans une ambiance toujours aussi malsaine. Graphiquement, tout est fait pour le plaisir de lecture : le dessin est dynamique, parfaitement maîtrisé; les décors sont très classes; bref on se régale à la lecture.
Une très bonne BD d'aventure qu'on prend plaisir à lire comme on prendrait plaisir à regarder un bon film d'action.
Une magnifique suite à la série LE VENT DANS LES SAULES. Ce second cycle se déroule au Magreb, dans une ambiance tirée tout droit des "Mille et Unes Nuits". Les personnages sont toujours aussi attachants (l'indécrottable Crapaud en tête) et le dessin, d'une très grande richesse, est absolument splendide. Si vous cherchez tout à la fois de la poésie, du dépaysement, de l'invitation au voyage, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est très très bon !
Anathème et sa horde de rats ont pris le pouvoir au Bosquet Joyeux. SIBYLLINE et ses amis organisent la résistance, en demandant notamment de l'aide aux abeilles pour chasser les envahisseurs.
Encore une histoire bien rigolote et bien parodique. Les personnages prennent de l'épaisseur (j'adore cet idiot d'Anathème !) et il y a deux ou trois trouvailles scénaristiques sympas. Un bon album.
Le méchant rat Anathème se verrait bien vivre au crochet des habitants du Bosquet Joyeux et leur imposer sa loi. Mais SIBYLLINE et ses amis n'ont pas l'intention de se laisser faire !
Début de la "guerre" entre SIBYLLINE et les rats, qui trouvera son épilogue dans l'album suivant. Un tome très amusant, principalement grâce au personnage d'Anathème, aussi bête que méchant, et dont les rêves de conquête sont systématiquement anéantis par SIBYLLINE et ses amis.
Macherot s'en donne à coeur joie pour dénoncer les travers de nos comportements : les rats sont présentés comme stupides, grossiers, mal élevés, belliqueux (et évoquent nos "racailles" d'aujourd'hui, ceux qu'autrefois on appelait les "loubards"), l'oiseau Flouzemaker est la caricature de tous les marchands / commerciaux / businessmen beaux parleurs, trompeurs, menteurs et cupides, le hérisson Verboten fait référence aux policiers et hommes de lois pas très futés et un peu trop zélés, etc.
Bref, cet album et cette série présentent deux niveaux de lecture, même si la cible visée en priorité est clairement les enfants.
La petite souris SIBYLLINE est chassée avec son fiancé Taboum de la maison où ils résidaient par la chat Pantoufle, que les propriétaires de la maison viennent d'acquérir. Elle s'en va donc habiter à la campagne et élit domicile au Bosquet Joyeux, petit havre de paix bucolique au bord d'une rivière. Le point de départ de toute une série d'aventures extravagantes ...
Petite série animalière très charmante créée par Macherot (également auteur de la série CHLOROPHYLLE, dont SIBYLLINE est d'ailleurs un copié-collé). Les histoires sont naïves et enfantines, l'humour léger et bon enfant, les personnages attachants, les dessins simples et agréables. Bref, tout concourt à faire de SIBYLLINE une série pour enfants fort appréciable. A (re)découvrir !
Bien sûr, les personnages, les lieux et les dessins sont fidèles à la série originelle. Mais pas l'esprit, et c'est pour moi le plus grave. Zidrou trahit complètement l'esprit de la série et lui enlève toute sa poésie, son insouciance, sa légèreté qui faisaient son charme. Comment ? Tout simplement en parlant ouvertement de sexe, alors que CHLOROPHYLLE est une série destinée en priorité aux enfants de moins de dix ans (et non aux ados, ce qu'il semble avoir oublié). Et qu'on ne vienne pas me parler de nécessité de moderniser la série ! Il est tout à fait possible de moderniser une série sans en trahir l'esprit.
Bref, si vous voulez faire découvrir cette charmante série à vos enfants, je ne saurais trop vous conseiller de vous tourner vers les albums "historiques", ceux dessinés par Macherot, qui allient humour, fraîcheur et poésie.
Dans la lignée du premier tome, avec un dessin toujours aussi flamboyant et un scénario riche en péripéties et aventures. Un second tome centré sur la traversée du territoire australien, dans une ambiance western / colonisation d'un Nouveau Monde très appréciable. Les paysages sont superbes et invitent réellement au voyage et à l'aventure. Hâte de lire le troisième et dernier tome !
Je suis assez partagé. D'un côté, il y a l'ambiance so british que j'apprécie toujours beaucoup, agrémentée d'un humour léger mais persistant grâce à des dialogues ciselés, plein de verve, qui sont selon moi le point fort de l'album. Mais de l'autre, on a une intrigue fidèle aux canons du genre policier mais assez convenue, avec qui plus est une fin décevante (j'avais trouvé 80% de la clé de l'énigme dès le départ). Les nombreux personnages ne m'ont pas tous convaincu non plus.
L'ensemble reste convenable mais j'avoue que j'attendais plus d'originalité. Celle-ci est finalement apportée par le dessin, certes simple, mais suffisamment expressif à mes yeux. Un dessin qui bénéficie surtout d'une vraie typicité : difficile en effet de trouver aujourd'hui un dessinateur dont le trait ressemble à celui de Jean Harambat (Stanislas, peut-être ?). Bref, malgré son côté basique, j'accroche !
Le dessin rigolo de Tebo s'accorde bien avec son humour "tarte à la crème" (et vice-versa). Je m'attendais à bien me marrer mais ça n'a pas du tout été le cas. L'ensemble est vraiment léger, répétitif et très vite lu. Bref, pas la BD du siècle pour moi, malgré deux ou trois idées sympa.
Je vais être bref car de nombreux avis élogieux ont déjà si bien décrit cette BD avant moi.
Cette BD vaut sa flatteuse réputation : le dessin est expressif, exubérant; on en prend plein les yeux. Et l'histoire pleine de rebondissements est habilement écrite et passionnante à suivre, bien qu'on devine dès la fin du second chapitre la fin de l'aventure et l'énormité de la supercherie. "Indispensable" je ne sais pas; mais "à lire absolument" ça c'est certain !
Le dessin est top; du vrai travail de pro ! Malheureusement je n'en dirai pas autant du scénario. L'histoire en soit est bien fichue, mais quel intérêt de l'articuler autour du personnage de CHAMPIGNAC ? Ce dernier - bien loin du Comte de Champignac tel qu'on le connaît dans SPIROU - n'apporte quasiment rien à l'intrigue. Celle-ci aurait pu se dérouler avec n'importe quel autre personnage central le résultat aurait été le même. En gros on a voulu nous faire croire que le Comte avait participé au décryptage d'Enigma pendant la Seconde Guerre Mondiale aux côtés d'Alan Turing et des services secrets britanniques ... désolé mais ce n'est pas l'image que j'ai du comte de Champignac, pour moi joyeux hurluberlu, adepte d'expériences scientifiques toutes plus ou moins farfelues.
Et puis, cette manie aujourd'hui de "nazifier" n'importe quel méchant pour montrer que le gentil est vraiment gentil et lutte contre d'affreux nazis ... ça en devient exaspérant ! N'y a-t-il pas moyen d'inventer des méchants originaux plutôt que de nous resservir les sempiternels officiers nazis ? Tout cela manque autant d'originalité que de fantaisie. Les méchants, dans SPIROU, pour moi ce sont des savants fous grotesques (Zorglub), des forbans sans scrupules mégalos (Zantafio), des organisations mafieuses poissardes (Vito Cortizone, le Triangle ...) ... Bref des méchants certes méchants mais surtout tous plus ou moins ridicules, ce qui les rend finalement attachants (chose qu'il est difficile de concevoir avec des nazis).
Bref, cette BD m'a déçu, malgré le dessin qui est irréprochable.
Très bon second tome, qui reprend les mêmes ingrédients que le premier volume : une histoire gentillette un brin fantastique plaisante à suivre et surtout un dessin élégant, très subtil, bien mis en valeur par une colorisation plutôt vive. Une série "Jeunesse" bien chouette !
"A lire absolument" pour profiter à fond du dessin incroyable d'Alexis Nesme, qui est d'une rare virtuosité. C'est assurément le point fort de l'album, car il faut reconnaître que le scénario, s'il met quand même en avant son lot de péripéties épiques et d'aventures, est assez haché. C'est le point faible récurrent de toute adaptation littéraire en BD, à fortiori quand il s'agit des oeuvres de Jules Verne, auteur connu pour son style narratif chargé et ses descriptions aussi minutieuses que conséquentes. Du coup, certaines séquences s'enchaînent parfois brutalement et on sent que l'auteur a du supprimer certains passages du roman initial pour rentrer dans le format BD.
Ces quelques défauts ne doivent en tous cas pas vous empêcher de vous pencher sur cette série qui demeure plaisante à lire et surtout très agréable à contempler.
Sacha est un petit garçon gentil mais un peu trop sûr de lui et son chien Tomcruz un chihuahua gaffeur qui acquiert par un concours de circonstance les pouvoirs de se téléreporter et de voyager dans le temps. Nos deux héros vont être embarqués bien malgré eux en plein pays viking, dont les habitants ne sont pas spécialement connus pour leur sens de l'accueil. Leur retour chez eux ne dépend que de Tomcruz mais ce dernier, bête comme ses pattes, ne sait pas comment utiliser son pouvoir (et n'a d'ailleurs absolument pas conscience qu'il est capable de les faire voyager dans le temps). En avant donc pour des aventures rocambolesques chez les vikings !
Histoire gentillette mêlant fantastique, poésie, humour et aventure, habillée d'un dessin ouvert et très délicat qui sort de l'ordinaire. La façon qu'a Bastien Quignon de dessiner décors et personnages sans jamais fermer son trait donne en effet un côté très aérien à l'ensemble. Un dessin simple (mais pas simpliste) bien mis en valeur par une colorisation pastel qui renforce l'ambiance onirique de cette histoire.
Le public visé est clairement enfantin mais j'ai néanmoins bien apprécié la lecture de cet album.
J'avoue, je n'arrive pas à adhérer à l'humour balourd qui se dégage de cette série - et de cet album en particulier. Pourtant, j'avais bien aimé la série BAKER STREET (des mêmes auteurs) qui jouait un peu sur le même registre. Mais force est de constater qu'ici ça ne fonctionne pas. Peut-être parce que les personnages de BLAKE ET MORTIMER sont trop iconiques et que leur ridiculisation systématique a du mal à passer ? Quelles qu'en soient les raisons, j'ai parcouru cette histoire sans jamais rire à un seul moment, et ce n'est pas le dessin (qui n'a rien d'original) qui viendra rattraper l'ensemble.
L'histoire magnifique et tragique de CRIN-BLANC est joliment adaptée dans cette BD oubliée de François Corteggiani et Michel Faure, pourtant respectivement scénariste de renom (DE SILENCE ET DE SANG, MARINE, LA JEUNESSE DE BLUEBERRY ...) et dessinateur de premier plan (LE DECALOGUE, BALLADE AU BOUT DU MONDE ...).
Le scénario est bien tourné (malgré une narration parfois un peu trop descriptive à mon goût) et le dessin réaliste bien réalisé. Un trait qui me rappelle un peu celui de la série BLUEBERRY justement, qui réussit à faire sentir au lecteur le caractère âpre et sauvage des paysages, tandis que les personnages dégagent une vraie authenticité (le héros Folco apparaît aussi brave que ce que ses ennemis paraissent brutaux, lâches et méchants).
Ce n'est évidemment pas l'album du siècle, mais l'adaptation du roman (je n'ai pas vu le film) est réussie.
LEONARD : une série archi-connue et un classique de l'humour pour la jeunesse. Tous les albums se ressemblent et sont basés sur le même principe (gags en une ou plusieurs planches mettant en scène des personnages déjantés et extrêmement attachants, où le disciple fait les frais des inventions incongrues du génie LEONARD). La série joue donc clairement sur le comique de répétition. Les 30 premiers albums se valent, puis la série s'essouffle ensuite petit à petit, faute de se renouveler.
Ce tome 19 est à mes yeux l'un des meilleurs. Tous les gags sont drôles et bien pensés (l'histoire "Jeu drôle" est particulièrement marrante). Et le dessin, bien qu'humoristique, est bourré de détails et est à ce titre irréprochable. Si vous voulez (re)découvrir la substantifique moelle de la série LEONARD, cet album est idéal.
KAPUT & ZOSKY sont deux extra-terrestres très très méchants. Mais ils sont aussi très très cons. Leur seul but est d'exterminer tout ce qu'ils trouvent de vivants dans l'univers, de piller des planètes, de torturer et d'asservir leurs habitants ... Sauf que leurs égos surdimensionnés, leur trop grande confiance en eux, leur bêtise et leurs engueulades perpétuelles font que leurs plans foirent toujours et se retournent quasi systématiquement contre eux.
Petite série légère et divertissante de Lewis Trondheim. Son dessin naïf convient à merveille au ton absurde et cynique de la série, les gags sont bien tordants et ses (anti)-héros sont terriblement drôles et attachants. Ce n'est certainement pas la série la plus connue de l'auteur, mais elle vaut le détour.
L'équipe Cousteau est en Amazonie pour y étudier un curieux animal: le dauphin rose, dauphin primitif qui vit dans les eaux douces de l'Amazone.
Encore un album intéressant. Enfant, on s'émerveille de ce décor sauvage et de sa faune bigarrée et on se passionne pour ces hommes qui plongent dans les eaux troubles de l'Amazone, au milieu des piranhas, des crocodiles et des anacondas. Adulte, on s'aperçoit avec intérêt que l'album aborde des problèmes environnementaux préoccupants: déforestation massive de l'Amazonie, incendies de forêts, braconnage, destruction partielle de la couche d'ozone ... Lecture très sympa, grâce notamment aussi au dessin de qualité.
Comme dans le tome 3 de la série, cet album traite du sujet de l'archéologie sous-marine. Mais ici, point d'épave de galion à explorer, les plongées étant au contraire tournées vers la découverte d'une cité antique engloutie. Jacques-Yves Cousteau serait-il sur le point de percer le secret du mythe de l'Atlantide ?
Encore un album très sympa, entre un dessin minutieux bien mis en valeur par de jolies couleurs et un scénario à la fois intriguant, intéressant et bien documenté. En réalité, cet album ne décrit pas la découverte de l'Atlantide, mais raconte l'origine du mythe de l'Atlantide, à travers l'histoire de la civilisation minoenne. Une histoire passionnante (pour qui aime l'Histoire et le mythologie) magnifiquement dessinée (les images de l'île de Santorin en pleine éruption sont très saisissantes !).
Deux jeunes otaries sont capturées par l’équipage de la Calypso afin d’être étudiées à bord pendant deux mois, au cours de la traversée de l’Atlantique. Ceci afin d’en apprendre plus sur leurs mœurs, leurs préférences alimentaires, leur niveau de sociabilité …
Album plaisant mais qui manque un peu de substance à mon goût, car on apprend finalement assez peu de choses concernant ces lions de mers. Reste finalement suffisamment d’humour (à travers les bêtises que provoquent les deux otaries à bord) et de passages attendrissants pour que l’album plaise aux jeunes lecteurs (enfant, c’était mon album préféré de la série). Et le dessin est vraiment chouette.
(PS : en lien l'épisode télévisuel correspondant à cette aventure : https://www.youtube.com/watch?v=76ygHX2vMTU&list=PL6J1OzLHamQ8TdX5j2w3L253mD-x0gZGi&index=6).
Un tome très "écolo" qui montre les désastres des activités humaines sur le milieu marin : chasse à la baleine, extinction de cétacés, ravages de la pêche industrielle ... Un album instructif mais assez pessimiste. D'autre part l'aspect "aventure", bien que présent, est un peu écrasé par tout ce flot d'informations et de données historiques et techniques (certes intéressant). Une lecture par conséquent un peu moins fluide que pour d'autres albums. Heureusement le dessin est toujours aussi maîtrisé et cet album est un vrai plaisir à contempler.
(PS : en lien l'épisode télévisuel correspondant à certaines séquences de cet album, notamment le sauvetage du baleineau en fin d'épisode : https://www.youtube.com/watch?v=w9bXnRGrCj4&list=PL6J1OzLHamQ8TdX5j2w3L253mD-x0gZGi&index=5).
L’album traite du thème de l’archéologie sous-marine. Le commandant Cousteau et ses hommes pensent avoir découvert l’épave d’un galion du XVIIème siècle dans la mer des Caraïbes. Entre intérêt scientifique pour remonter des fragments d’épaves et rêve de découverte d’un trésor, chacun à bord de la Calypso est partagé.
L’un de mes tomes préférés dans cette série. L’originalité de cet album est de conter, en parallèle des aventures contemporaines de l’équipe Cousteau, l’histoire de ce galion espagnol. Une partie du récit se déroule donc en plein XVIIème siècle, donnant à l’album un ton très romanesque. Les classiques du roman d’aventures sont de la partie : pirates, chasse au trésor, monstre marin … On pourra donc apprécier cet album pour son côté didactique (l’histoire de la colonisation des Amériques, informations techniques sur les différents appareils utilisés par les hommes de la Calypso pour ces fouilles sous-marines …) et/ou pour son aspect plus romanesque. Un tome vraiment sympa au final, d’autant que le dessin est très bien exécuté (la couverture est magnifique !).
(PS : en lien l'épisode télévisuel qui correspond à cet album : https://www.youtube.com/watch?v=-_dn_cJQZ2Y&list=PL6J1OzLHamQ8TdX5j2w3L253mD-x0gZGi&index=7).
Période de confinement oblige, j’en profite pour relire les vieilles BD de mon enfance – que je n’ai pas relues depuis plusieurs décennies – comme les albums de cette série qui n’est plus éditée de nos jours. Une série qui faisait écho à la série télévisée qui passait à l’époque et qui nous présentait les aventures scientifiques et maritimes du commandant Cousteau à travers le monde.
Avantage de cette série BD, le scénariste et le dessinateur ont fait partie tous deux de l’équipage de la Calypso et ont ainsi vécu toutes les aventures présentées en album. Cela s’en ressent à travers un style didactique assez présent, mais qui sert bien le récit, ce qui pour ma part n’est pas du tout déplaisant, au contraire. Ainsi, on apprend beaucoup de choses tout en savourant l’aspect plus « aventure » des histoires.
Ce premier album a donc pour sujet l’étude en pleine mer des requins, certainement l’animal marin qui suscite le plus de fascination chez l’Homme. Plongées dans la Mer Rouge avec les squales, marquage de spécimens à travers des cages anti-requins, approche des requins-marteaux, requins-baleines, requins bleus … on ne s’ennuie pas. Le dessin de ce premier tome n’est pas encore autant maîtrisé que dans quelques albums qui vont suivre, mais reste tout à fait honorable.
En bref, un genre de BD comme on n’en fait plus aujourd’hui et qui provoque un petit plaisir suranné bien sympathique.
(PS : le lien pour visionner l'épisode télévisuel correspondant à cette aventure : https://www.youtube.com/watch?v=cN2sMrnMEmA)
Petite série humoristique sans prétention mais bien sympathique. Certes, le dessin ne casse pas trois pattes à un canard mais ce n'est pas vraiment gênant pour ce genre de BD. Cette vision un peu beauf' de l'Enfer et du Paradis est tout de même bien rigolote et les principaux personnages (Saint Pierre, Satan, la Mort, Sainte Nitouche ...) sont amusants. Bref, cette série est loin d'être indispensable mais elle fait passer quand même un agréable moment de détente.
Un scénario diabolique qui multiplie les coups de théâtre et un dessin flamboyant en couleurs directes où les cases paraissent être des petits tableaux de peinture. Sente et Rosinki signent là un authentique chef-d'oeuvre. Lecture clairement "indispensable" pour tout bédéphile qui se respecte.
Il y a du KILL BILL dans ce western ! Cette histoire de vengeance est menée tambour battant; ça fusille et ça canarde dans tous les sens. L'héroïne a du charme et du caractère, et les personnages secondaires sont assez bruts de décoffrage. Une lecture très sympa pour ma part, d'autant que le dessin très dynamique est remarquable.
Le dessin semble exécuté à la va-vite et l'ensemble fait assez négligé. On est dans une ambiance "Comics US mainstream", avec un dessin sans âme et des personnages peu profonds (à ce sujet, à quoi servent la soeur et l'amie dans cette histoire ? Si quelqu'un a une idée ...). Quant au scénario, on passe le récit à suivre un personnage qui s'entraîne à s'envoler dans le ciel ou à traverser les murs ... waouh !
Bref, je n'ai trouvé aucun intérêt à cet album, ni dans le dessin (standard), ni dans le scénario (ennuyeux). A vous de voir ...
Un bon album mais un voire deux crans en-dessous des tomes 2 et 3 selon moi. Le dessin est toujours aussi plaisant et le scénario est amusant mais le coup de la course automobile est archi classique. Avec une série de bolides farfelus et de concurrents qui ne le sont pas moins, on est dans une ambiance "Les Fous du volant" (ou "Astérix et la Transitalique" pour les plus jeunes). De plus, l'identité du méchant est très vite devinée, ce qui enlève pas mal de suspense. Quant à la révélation en toute fin de volume, je l'ai trouvée un peu difficile à avaler.
Album sympa au final, mais pour moi ce n'est pas le meilleur de la série.
San Goku et Végéta affrontent le mystérieux Moro sur la planète Namek. Le forban jouit d'une sinistre réputation et nos héros ne vont pas tarder à comprendre pourquoi ...
Un tome très classique: les héros combattent le méchant, les coups pleuvent et les retournements de situation s'enchaînent. L'originalité de cet opus vient surtout du fait que San Goku se retrouve mis de côté puisqu'il est entièrement spectateur du combat entre Moro et Végéta, ce dernier prenant pour une fois tout le devant de la scène à lui tout seul. De part ses pouvoirs et son apparence physique, le personnage de Moro est plutôt appréciable et change des méchants habituels. D'autre part, l'intervention à plusieurs reprises de la Patrouille Galactique apporte quelques touches d'humour bienvenues (même si c'est plutôt léger), même si certains Patrouilleurs ont l'air d'en avoir sous le pied. Enfin, l'intervention de Boo en fin de volume est intéressante car elle fait basculer le scénario vers quelque chose de plus sérieux (d'autant que le personnage de Boo était jusqu'à présent assez sous-exploité dans DBS).
Un tome plutôt sympa au final, bien que très classique.
Un bon album dans son ensemble, surtout grâce au dessin de Christophe Blain, dont le trait à la fois épuré et plein de fougue ne cesse de m'enchanter. Le scénario de Joann Sfar est assez touffu; il y a à prendre et à laisser (que viennent faire ces scènes avec les automates au sein du fort ? Je n'ai pas compris.).
Ca se lit, mais ce n'est pas indispensable à mes yeux. Petite précision qui expliquera peut-être mon opinion: le western n'est pas un genre qui me branche énormément, et cet album est le tout premier BLUEBERRY que je lis (eeeh oui !).
Le dessin très atypique donne toute son originalité à cette très bonne histoire d'espionnage. Sachez passer outre l'aspect graphique qui pourrait peut-être vous rebuter de prime abord car 1/ on s'y fait très vite et 2/ l'intrigue est vraiment bien construite et passionnante. Je me suis régalé.
L'idée même des CHRONOSQUAD est particulièrement bien trouvée. Dommage que cet excellent scénario de science-fiction soit gâché par un dessin très peu soigné qui laisse une impression de négligence et un personnage principal d'un ridicule affligeant. Un album qui aurait pu s'avérer être "indispensable à lire" mais qui se retrouve au final juste "correct".
Pas la meilleure BD de Fabcaro pour moi. Bien sûr c'est souvent drôle, mais certains gags sentent le réchauffé et ont des airs de déjà vu. On a connu l'auteur plus inspiré. Néanmoins ça reste largement au-dessus du panier de ce qui se fait dans la catégorie "BD humoristique".
Ce road-movie totalement absurde de Fabcaro est irrésistiblement drôle ! L'humour vient également du décalage entre le dessin - austère - et les dialogues - totalement idiots. "Zaï ..." est à mes yeux une des BD les plus drôles de l'auteur. Fabcaro, c'est l'absurde poussé à son paroxysme ! J'adore.
Album qui détourne les héros les plus populaires de la bande dessinée dans de courtes histoires humoristiques, à la sauce Fluide Glacial. C'est donc cynique / lourd / trash (rayez la mention inutile) mais souvent drôle. Le dessin n'est pas très esthétique, mais reste efficace.