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Ce « Chiens de prairie » me fait penser au sublime roman de William Faulkner « Tandis que j’agonise ». L’histoire allie la tragédie et le grotesque comme deux jumeaux qui ne se sépareront qu'une fois le personnage central Bone six pieds sous terre.
Comme dans le roman de Faulkner, les personnages principaux transportent sur une très longue distance un cadavre dans un cercueil pour aller l’enterrer dans l’endroit qu’il a souhaité (ici Ben Donnigan à côté de son amour Alabama Lightingale). Comme dans le roman, chacun imagine sa vie future et ressasse son passé (surtout Bone).
Bone hérite d’un jeune garçon muet qui lui sert de compagnon, bien malgré lui, jusqu’à sa destination finale. La tête de Bone est mise à prix et une bande de chasseurs de primes menée par les Wallace le prennent en chasse. Le postulat de départ semble très simple. Pourtant, l’histoire réserve de nombreuses surprises et les chutes finales sont révélatrices de nombreux éléments évoqués tout au long des pages. C’est pour cela qu’il est très important de regarder les dessins.
Une chouette BD qui aurait pu donner un grand Western au cinéma. Les idées, plus originales les unes que les autres, procurent au lecteur un plaisir à prendre et reprendre lors des futures relectures.
Voici une bonne histoire avec un héros braqueur de banque confronté à ses deux amours Mary et Dolorès. Celles-ci ont toutes les deux des raisons de lui en vouloir et de l’aimer. De coup de théâtre en coup de théâtre les pages défilent et nous offrent un western qui est un pur plaisir. Et comme le dessin est plutôt bon, il ne faut pas hésiter à acquérir cet album.
Un premier tome très poétique, un deuxième explorateur et cataclysmique, le troisième très guerrier nous livre quelques secrets dont un concernant Mandor, auquel je ne m’attendais pas, mais qui donne toute sa logique au début du premier tome.
Rodolphe n’y va pas par quatre chemins en faisant disparaître Yss mais cela ouvre la voie à l’amour de Beth.
L’exploration du vaisseau par Mandor est pleine de surprises dont celle de tous ces corps qui doivent servir de garde-manger aux rebelles fanatiques.
Ce troisième volume a quand même un charme fou et tout ce qui paraît illogique dans cette série n’est, après tout, que secondaire. Je ne pense pas qu’il faille chercher la petite bête comme dans l’avis de killucru mais se laisser porter par l’histoire.
Au vu des quelques images du second cycle livrées à la fin de l’album, je pense que nous aurons droit à un retour poétique qui avait fait tout le charme du premier album.
La beauté du dessin liée à un scénario d’une grande originalité fera de cette série, sans aucun doute, un pilier de la BD de SF.
Encore quatre petites histoires qui sont autant de petits bijoux. Comme toujours la bravoure et la sagesse du peuple indien sont mises en exergue. Pas besoin d’une longue histoire pour mettre en avant un fait, une idée. Dix pages suffisent, un peu comme Rahan, sauf que celles-ci naissent d’une dure réalité vécue par des peuples spoliés de leur culture et de leur terre.
Quand un objet est mis entre les mains d’une personne intelligente, alors celui-ci en tire le meilleur des partis (la première histoire « Bâton de feu »). Osha le chef d’une tribu sauve un blanc et celui-ci lui offre un fusil pour qu’il puisse chasser et nourrir son peuple. Celui-ci ne s’en sert qu’à ce strict usage et uniquement lors des périodes difficiles. Il pourrait en profiter et régner sur les autres tribus mais sa sagesse domine les mauvaises pulsions qui pourraient s’emparer de lui. Tout au long de sa vie, ce fusil servira la cause commune, celle de sa tribu et des tribus avoisinantes. La fin montre et démontre que la bêtise est universelle et ne s’attache pas à un peuple. Un homme bon blanc aura amené le bien-être et un homme blanc mauvais viendra le retirer à l’aube de la vieillesse d’Osha. Ce bâton de feu me fait penser un peu aux réseaux sociaux, ce qu’ils peuvent amener de bien quand ils se rendent utiles et ce qu’ils peuvent amener de mal avec la calomnie. Les objets évoluent mais les hommes restent les mêmes.
Le graphisme de chaman ? Du grand art comme toujours. Serpieri a le don de faire les visages de chaque personnage plus différents les uns que les autres avec une incroyable précision dans le trait. Ils sont rares les dessinateurs à réussir cette prouesse. Cet album est remarquable même si les quatre histoires ne sont pas du même niveau elles apportent toutes leur lot de réflexion.
Voilà un bon vieux western des familles qui ne manque pas de surprises surtout avec l’un des trois héros le dénommé Don Pedro Alvarado. Celui-ci a un fond honnête mais n’est jamais bien loin pour faire une entourloupe. Ce roi des mauvais tours possède néanmoins un bon fond et forme avec l’apache Yuma et Ray Walker un trio toujours prêt à défendre les plus faibles.
Cette superbe intégrale nous rappelle les petits formats que j’ai connu dans les années 70 comme Tex-Tone ou encore Rodéo. Des scénarios en béton armé et une colorisation qui donne une deuxième vie à l’œuvre de l’espagnol Jesús Monterde Blasco.
Un bon album pour la jeunesse où l’on note l’omniprésence de l’humour. Je dois reconnaître m’être bien amusé à la lecture de cet album servi par un bon graphisme. Les trouvailles nombreuses sont une véritable muraille à l’ennui. Voir Mumu et son frère s’extasier devant les bébés pangolins pour mieux les bouffer 3 pages plus loin… Sérieux M. Yann ! Pfff, trop drôle.
La fin de l’album offre un tas d’ouvertures pour clôturer l’histoire dans le futur tome 5. Entre la révolution menée par Holden à l’intérieur de fort apache et l’assaut imminent qui va être donné par les « extérieurs » la suite de l’histoire risque d’être chaude.
Quelle route sera choisie par Archer et son frère Zack ? Se mêler aux extérieurs qui ont une histoire un peu semblable à la leur ou retrouver la bande à Holden qui a enfin compris qu’il a été manipulé par les adultes Bagster et Kingsten ?
Manipulation, abus de pouvoir, mensonges, c’est le cocktail explosif de ce superbe album. Et dire qu’il faudra attendre 18 mois pour connaître la fin !
Le dessin est une fois de plus remarquable et se sublime dans le passage de l’attaque des rippers ainsi que dans la dernière page qui nous dit : ça va barder (pour être poli) !
Le plaisir avec cette série aura duré le temps du tome 2 car je dois dire que ce troisième opus me laisse de marbre. Je me suis ennuyé… pffff ! Et la fin ne laisse rien présager de bon. Il faut éviter de juger avant de savoir, alors attendons le tome suivant. On ne sait jamais ! Reste le dessin qui lui tient bien la route. Dans ce tome pourtant, il est trop chargé et donne une impression de fouillis. il est étouffant sur de nombreuses cases.
Cette BD pour la jeunesse est un vrai régal. A Londres, en pleine époque Victorienne, Black Tom vole au secours de la jeune fille dont il est tombé amoureux. Celle-ci a été enlevée pour le compte d’une tenancière de maison close. Bien évidemment nos trois jeunes héros se lancent à la poursuite des malfaisants en suivant les préceptes du célèbre Sherlock Holmes.
Pas de répit et pas le temps de s’ennuyer avec cette histoire qui va à cent à l’heure. L’époque, très dure, est édulcorée de ses côtés les plus terribles mais il ne faut pas oublier que cette série s’adresse d’abord aux plus jeunes.
Concernant le dessin, il est certain que David Etien n’est pas encore au sommet de son art. Mais, en voyant le travail effectué sur le tome 9 de la quête de l’oiseau du temps, il est évident que le niveau va s’élever avec les albums suivants.
Un virus se répand aux Etats-Unis du côté de la Louisiane. Un groupe de jeunes canadiens parti faire une sortie dans le bayou est plus que satisfait de pouvoir retourner à « la civilisation » mais de retour à leur bus, le conducteur a disparu et le village de départ semble avoir été déserté. Leur éducateur prend la décision de conduire le bus qui sera arrêté peu de temps après par des militaires. Ceux-ci remarquent que noah, l’un des adolescents, est déjà atteint par le virus et décident de le mettre en quarantaine. Ses amis, n’écoutant que leur courage, décident de fuir avec lui mais se retrouvent prisonniers d’une étendue déjà cloisonnée par de hauts murs et des miradors. Dans ce lieu se retrouvent prisonniers un ensemble de personnes qui ne veulent pas fuir et toutes celles atteintes du virus. Virus qui les transforme en monstres. Entraide, inconscience et changements de personnalités se bousculent et offrent une bd post-apocalyptique passionnante. Mais la fin de ce premier volume avec un super monstre me laisse sceptique quant à une suite de qualité. J’espère que cela ne va pas tout gâcher.
Après un premier tome excellent, je suis être un brin déçu par ce « Rendez-vous avec la mort ».
Le scénario est solide bien qu’un peu banal mais le plaisir est présent. Le graphisme ne me laissera pas un souvenir impérissable bien que de bonne facture.
Comme le scénario est très semblable à celui de la série TV (de Jean-Michel Charlier) avec Michel Constantin (dans le rôle de Georges Lancier qui n’est autre que Michel Brazier), j’avoue que j’aurais adoré que le dessinateur s’inspire des traits de cet acteur que j'appréciais beaucoup. D'un autre côté cela aurait juré un peu avec le tome 1...
On ne peut que se réjouir de ce deuxième cycle. C’est toujours aussi bon. Beaucoup de choses à prendre dans cette histoire qui est, en bien des points, pathétique dans le sens premier et dans le sens péjoratif. Légatus essaye d’unir toutes les espèces en cherchant ce qu’il y a de meilleur dans chaque être. Dans ce style de rouage, il y a toujours une pièce ou un judas pour tout détruire. Une utopie avec un grand U. Magnifique histoire et superbes dessins. Vite la suite !
Rodolphe / Leo c’est vraiment un duo qui fonctionne très bien et le dessin de Marchal ne gâche rien.
On en apprend un petit peu plus sur l’E.T. mais, on se pose la question : en est-il vraiment un ? Quoi qu’il en soit, il penche plutôt du côté des anciens Nazis (c’est une façon de parler…) qui l’ont extirpé d’un cirque tout droit sorti du film de 1932 Freaks.
Il y a beaucoup de protagonistes dans ce quatrième tome comme si toutes les pièces des auteurs n’avaient pas encore été placées avant l’album final. Du coup, notre héroïne Kathy Austin disparait de l’aventure pendant de nombreuses pages. Peut-être pour mieux la positionner avant un bouquet final qui se terminera autour du fameux sous-marin qui attise toutes les convoitises.
Le plus important : le plaisir est toujours là.
Sur ce cinquième tome, soit je discours sur plusieurs pages soit je laisse passer en me disant que ce n’est qu’une BD.
Si celle-ci traite de sujets actuels poignants, il n’en reste pas moins que cela est complètement édulcoré de problèmes beaucoup plus profonds dont Wilfrid Lupano (scénariste de génie quand même) n’a peut-être pas envie de parler ou voir.
Ou bien alors, il s’agit vraiment d’une pochade sans prétention et, effectivement, l’ensemble est plutôt drôle. Sans conteste, c’est Mimile que j’aime le plus. Je suis moins accro de la manipulation de son ami qui le culpabilise (qui est, il faut bien le dire, un vrai connard). Mimile, se laisse cueillir et sa sensibilité le fait surréagir. Il y a toujours une grande gueule, qui ne réfléchit pas à la portée de ses paroles, prêt à envoyer les autres faire des conneries.
Donc avis mitigé… Vivement que tout ce petit monde revienne à la campagne, la merde que l’on y trouve (les bouses) a le mérite de donner de l’engrais.
Cet album est un énorme panier à réflexions et Emily, l’héroïne, nous promène dans une de fin du XIXème siècle où s’entrechoquent toutes les espérances de toutes les catégories d’individus. Le point d’ancrage de l’histoire de « La Venin » reste la vengeance.
J’avais observé de loin l’album le jour de sa sortie mais la couverture m’a rebuté, allez savoir pourquoi puisque aujourd’hui elle me séduit. Et puis, ce qui a fait pencher la balance vers l’achat ce sont les trois avis précédents et surtout celui de bd.otaku.
Histoire palpitante, graphisme épatant et plaisir garanti, voilà ma conclusion à la fin de ce premier chapitre qui d’après mes lectures doit en comporter cinq.
Un scénario passionnant vient conclure ce diptyque où les coups de théâtre s’enchaînent. Quelle est dure la réalité quand on se croit supérieur et que l’on se retrouve au niveau de ceux que l’on a méprisé. Grande leçon d’humilité sur fond de guerre de sécession avec de très bons dessins de Giner-Belmonte.
En fin de compte, les auteurs ont préféré finir sur un 84 pages plutôt que de prolonger jusqu’à un neuvième album et cela n’est pas plus mal.
Cette histoire se termine sur une note d’espoir avec l’idée folle de reconstruire un monde en gommant les défauts d’hier. On peut toujours rêver, mais connaissant les hommes on sait bien que c’est illusoire et utopique. Il y aura toujours celui qui veut en faire plus et toujours celui qui veut se laisser porter. Le premier sera envié voire admiré, le deuxième délaissé voire méprisé et au bout du compte… dissension. Mais laissons aux rêveurs le droit de rêver.
Quant à la fille de Pauline, responsable de la mort d’une grande partie de l’humanité, faut-il lui pardonner comme semble l’indiquer la fin de l’album ? Ce serait comme pardonner aux grands dictateurs et criminels du 20ème siècle, non ? Je pense qu’il y a moyen de disserter encore et encore sur « Le grand mort ». Je ne sais que dire de plus… Ce n’est sans doute qu’un conte moderne mais qui me choque par sa conclusion.
Je devrais relire l’ensemble pour me faire un avis plus approfondi mais soulignons le graphisme très réussi et toujours très plaisant à regarder. Un album à lire absolument ? Oui certainement, mais…
Toujours plein d’amour et de tendresse dans cette série où les bons sentiments prédominent. Pas de vacances sous le soleil du sud au mois d’août mais une tentative de vacances vers le sud comme exutoire à des vacances d’été ratées en Bretagne.
Le fils va apprendre à gérer son égoïsme, tout à fait naturel, d’adolescent et comprendre que l’amour de ses proches vaut tous les concerts des Pink Floyd.
Drôle comme toujours, ici la chaleur émanant de ce couple épatant, qui avec les moyens du bord tente de vivre en harmonie avec sa progéniture, sert de soleil à ce cinquième tome.
Évidemment, il est facile de croire que les auteurs et Dargaud surfent sur le succès de la série. C’est certainement vrai en partie. Cependant j’adhère encore à l’histoire de vacances de la famille Faldérault en hiver comme en été (où c’est quand même mieux).
Deuxième tome tout aussi bien documenté que le premier. Un dessin propre qui parait par moment figé mais la superbe colorisation lui donne un certain charme. Il s’agit plus d’une BD basée sur un fait historique qui passe d’un évènement à un autre sans véritable liant. Cette aventure aurait peut-être mérité cinq ou six albums de plus avec un dessin plus tonique… ensuite, il faut pouvoir trouver un public.
Dessin non abouti, esquisse coloriée voilà ce qui pourrait définir le dessin de ce roman graphique qui ressemble fort à la définition d’un manga et pourtant cela n’en est pas un. Passé cette étrange façon (pour moi) de mettre en image l’histoire qui nous est ici contée, on entre dans un super polar.
La communauté de Grass Kings vit un peu en autarcie à côté de la commune de Cargill qui subit la loi du Sheriff Humbert. Elle y abrite une population, venue de tous horizons, qui ne souhaite pas que l’on vienne marcher sur ses plates-bandes. Elle se repose sur sa propre police (non légale) menée par trois frères dont Robert, personnage central de ce roman.
Celui-ci a perdu sa fille Rose un jour d’inattention. La population pense que celle-ci s’est noyée. En draguant le lac de multiples restes de corps sont découverts et aussitôt la peur commune fait penser à un tueur en série.
Robert noie sa peine dans l’alcool. Un jour surgissant du lac, une femme débarque devant le perron de sa maison. Il s’agit de Maria la femme d’Humbert qui s’est enfuie à la nage de sa prison dorée de Cargill… De cette apparition va naître le retour à la raison de Robert et une implacable guerre entre Grass Kings et Cargill.
Sincèrement, je préfère la bande dessinée au roman graphique qui, je pense, sont deux arts proches et pourtant bien différents. Un dessin de Homs, Vallée ou Grenier (il y a plein d’autres exemples) me donne plus de plaisir que ce que présente Tyler Jenkins dans GrassKings. Mais il faut avouer que l’harmonie créée entre le scénario de Matt Kindt et les esquisses (je ne dirai pas peinturlurées car les couleurs ne sont pas criardes et ça serait méchant) « coloriées » de Jenkins est fameuse.
N’hésitez pas à lire cette excellente… pardon cet excellent roman graphique.
Le premier album de la série était plutôt bon mais je me suis perdu dans les méandres de l’histoire avec ce troisième volume incompréhensible. C’est une très grosse déception. Si on me demandait de résumer cette fin de série… franchement, je serais bien embêté. Pas grand-chose à reprocher au dessin qui sauve un peu l’album.
Ce quatrième volet sombre un peu trop vers l’occultisme à mon goût. Certes le dessin est toujours somptueux mais j’ai trouvé le scénario « barbant ». D’où ma grande déception au vu des trois premiers tomes. Michel de Nostredame disparaît à la fin de l’histoire laissant un courrier qui, de par son contenu, entretien l’espoir de plus d’aventure en laissant les coudées franches à Arthus Trivium (du moins c’est ce que je pense ou plutôt espère). Donc, je croise les doigts pour que cela soit un album de transition qui lance la série vers d’autres horizons. Conclusion : correct, sans plus et surtout très déçu.
Les dessins sont toujours au top et les couleurs aussi séduisantes. Quant à l’histoire, elle est toujours aussi plaisante et l’arrivée des Borgia apporte du piment à cet album. Manipulations, poisons et espionnage sont au menu de ce tome 2 réussi mais qui m’a laissé un peu sur ma faim. Peut-être que le premier tome était trop bon.
Un scénario plein de surprises et une fin à laquelle je ne m’attendais pas du tout. J’aime beaucoup ce que fait Stefano Casini mais comparé à « La lame et la croix » ou « La venus du Dahomey », le graphisme m’a paru beaucoup moins précis. C’est vraiment dommageable au vu du scénario plutôt très bon.
Waouh ! J’ai adoré cet album que ce soit le graphisme ou le scénario. Je l’ai avalé d’une traite pour me dire à la fin, quoi ? Déjà fini !
Que va devenir Duncan ce voleur d’œufs de dragons sans foi ni loi ? Quel est l’avenir de la Dragonnière Umas condamnée à devenir une Drac après la mort de son Dragon ? Quels méfaits préparent Torque et la sorcière Drac Draga ? Comment va réagir le pape après l’intervention de Stali de Markiate et les flammes de son Dragon contre les florentins ? A quel avenir doit prétendre la petite Jeanne ? Quel perversités liées à la Dragonite vont encore surgir ?
Des tonnes de questions surgissent à la fin de ce premier tome qui m’a vraiment enthousiasmé. Une multitude de personnages pour une histoire passionnante d’une fluidité remarquable.
Un superbe travail du dessinateur Léo Pilipovic surtout dans les expressions des visages où l’on peut percevoir l’âme (je sais c’est un bien grand mot) des protagonistes. J’ai trouvé la mise en couleur de Thorn de très haute qualité.
J’attends la suite avec grande envie !
Une chouette histoire qui se déroule au début du 20ème siècle. Joël Parnotte, au dessin, déjà excellent avec « Le Maître d’armes » en remet une couche avec ce premier tome d'Aristophania. Un vrai plaisir visuel et une qualité égale tout au long de l’album. Concernant le scénario, je pense qu’il faudra attendre la suite pour pouvoir émettre un avis. Certes, l’histoire se déroule sans anicroche qui pourrait compliquer la compréhension mais, où diable Xavier Dorison va-t-il nous entraîner ? Tout l’art du suspens…
S’il y a une chose à retenir de cette mini-série Katanga, c’est son immoralité. L’être humain ne pèse pas lourd surtout s’il est noir. Des salopards font disparaitre, découpent, brûlent tout en discutant sans se rendre compte des gestes ignobles qu’ils effectuent.
L’histoire de ce troisième tome est à vomir mais c’est tellement bien fait, bien mis en scène, bien dessiné, bien raconté… En film, elle serait franchement insupportable alors qu’avec son graphisme semi réaliste semi caricaturale cette BD est excellente.
Un grand moment… fort peu recommandable ! A prendre au second degré avec cet humour noir qui défrise et déchire.
J’ai moins bien accroché sur ce deuxième tome qui pourrait être sorti tout droit de l’imagination de Stephan Wul (les pieuvres !). Le graphisme est correct sans être transcendant et la police de caractères un peu petite pour ma vue qui baisse. Je pense que l’album aurait été valorisé avec un texte moins étoffé mais plus percutant.
Et puis, j’ai l’impression que cette série montre uniquement le côté sombre de l’humanité. J’émets le souhait qu’il y est au moins un album avec de la solidarité et de la compassion pour un peuple extra-terrestre en voie d'extinction que les hommes viennent secourir. Utopie ?
Je rejoins entièrement l’avis de Kergan666 que ce soit sur le superbe graphisme ou sur le très sombre scénario (il y a du « Impitoyable » dans ce Duke et c’est un sacré compliment). Il n’en reste pas moins que cette série est très bonne et que chaque album tient en haleine. Et la couverture ! Simple mais magnifique...
Maximilien Bonnot va enfin pouvoir assouvir sa vengeance quant à la république de Sonora, elle ne verra jamais le jour. J’ai trouvé le scénario de cette BD très bon mais le dessin de Benoît Dellac, pas mauvais en soi, est vraiment très inégal (graphiquement le tome 2 est meilleur). Le triptyque Sonora m’a fait passé de bons moments mais pourquoi avoir mis en scène ce général de Freney plutôt que le comte Gaston de Raousset-Boulbon le véritable initiateur de cette tentative de création d’état indépendant de la Sonora ??? Ça reste un mystère...
J’ai connu Sylvain Runberg plus inspiré que cela. Je trouve que cela fait un peu sous-produit de « La religion » (roman de Tim willocks). Soliman et ses troupes font le siège d’une forteresse défendue par Torquemada et Jakob Kayne, mange-mémoire, tente de sauver une famille pendant la bataille. L’idée du mange-mémoire, dont nul ne peut se souvenir du visage, est plutôt bien trouvée mais l’histoire est alambiquée au possible. A suivre… (ou pas)
Tous les ingrédients sont réunis dans ce second volume pour passer un très bon moment d’aventures pleines de rebondissements. Un trésor, un ancien nazi, des pirates, un soldat japonais perdu sur une île qui croit que la guerre n’est pas finie… Pourquoi n’avais-je pas encore lu cette série !
Un premier album très intéressant. On sent tout de suite le potentiel et le vent de l’aventure des tomes suivants. Pas évident d’oser un héros allemand sur des histoires très proches de la fin de la deuxième guerre mondiale même si Adler un anti-nazi notoire. Ce premier volume est assez surprenant par son graphisme qui va s’améliorant de page en page. On se prend vite de sympathie pour ce personnage ainsi que pour son ami Kurt et sa dulcinée l’irlandaise Helen. Je vais me régaler avec les 9 albums suivants tout en regrettant le départ prématuré de Sterne.
Une BD rafraîchissante sur fond de sujet très sérieux fortement inspiré du scénario du film « Imitation Game ». Je n’aurais pas vu le film il y a deux semaines peut-être aurais-je été plus emballé. Pourtant, je ne suis pas ennuyé et n’ai aucun regret sur l’achat de cet album. En cas de nouvelle histoire de Champignac, j’émets le souhait d’un scénario totalement original.
Dans ce deuxième volume, Sinead et Paer de la Vita sont tous les deux aux prises avec leur vengeance.
Le bâtisseur aidé de Don Coskarelli (qui ressemble étonnamment à l’acteur Philippe Noiret) va obtenir en partie justice mais le mage qui l’avait spolié ne va pas l’entendre de cette oreille.
Quant à Sinead, entrée aux services des assassins, elle va avoir une occasion en or de se débarrasser de Don Costelnau le meurtrier de ses parents. Mais le temps a passé et Don Costelnau a voué sa vie au projet de construction de cathédrale qui doit réunir le nord et le sud. Sinead va choisir de donner une seconde chance à Don Costelnau ce que n’admettra pas la guilde des assassins. Seth, le maître qui lui a tout enseigné des crimes va se mettre en chasse.
Un deuxième tome captivant et palpitant servi par des dessins toujours aussi splendides.
Il faut reconnaître que le graphisme de cette BD est splendide. Quant au scénario, il tourne autour de deux histoires celle de Sinead et celle du bâtisseur Pear de la Vita. En toute logique celles-ci devraient se rejoindre pour n’en devenir qu’une à un moment de l’histoire. Peut-être allons assister à une sorte de « Piliers de la terre » de l'Heroic Fantasy ?
Jean-Luc Istin a l’art de la narration, sans aucun doute possible, et Sébastien Grenier nous offre des dessins de toute beauté.
J’ai bien aimé toute la partie de l’album qui se déroule sur mars, mais le reste m’a un peu « saoulé ».
Le dessin est parfois d’un minimalisme (pages 22 et 23 par exemple) qui laisse pantois devant tant de « je te fais ça à la va vite ». Il devient tellement facile de pondre plusieurs albums par an avec cette pauvreté graphique. Les planches sur mars semblent plus réussies.
Le scénario lui, est plutôt de bonne facture malgré quelques dialogues que je trouve stupides. Je vois mal un journaliste digne de ce nom faire des comparaisons avec les forces de l’empire de la guerre des étoiles ou avec la planète des singes (page 36) ou alors dans ce monde tout part à vau-l’eau. Il y a certainement des comparaisons historiques plus intelligentes qui sont là pour nous rappeler nos faits et gestes.
Bref, j’attends la suite sans être vraiment pressé.
Un humanité recherche l’éternité en se matérialisant sous forme d’androïdes qui partent conquérir l’univers. Synn, l’une d’eux, échoue sur la planète TS-234589 avec son vaisseau qui se disloque.
Sa faculté à se régénérer va la faire passer pour la déesse de la mort auprès de la population locale qui est très proche physiologiquement des hommes. Synn va créer Krit, un robot, à partir de débris. Ils vivront plusieurs siècles à observer la nature de la planète, leur mission première.
Synn porte le poids de son éternité et tente sans réussite de s’en affranchir. En observation de la population locale, elle jalouse leur faculté à faire l’amour et de pouvoir ressentir toutes sortes d’émotions. Elle en éprouve une énorme envie. Avec Krit, ils vont alors tenter de faire le chemin inverse en transférant leurs esprits (et leurs âmes) dans des enveloppes charnelles composées à partir « du matériel génétique » des autochtones.
Après de multiples tentatives infructueuses, ils réussiront à « s’humaniser » et découvriront tout ce qui fait le charme et le cauchemar d’une vie à protéger. Ils apprendront le désir, le sexe, la peur, la terreur, le rire, la douleur et la maladie.
Une bien belle histoire que celle de Synn et Krit, nouveaux Adam et Eve. Le poids de l’éternité peut être lourd à porter mais je crois qu’avant tout que chacun est à la recherche de ce qu’il aimerait atteindre plutôt que de profiter de ce qu’il a.
Un très bon tome de la série Androïdes.
Un graphisme toujours de haute volée. D’ailleurs, je me suis d’abord laissé aller à feuilleter entièrement l’album avant de le lire. Dans ce troisième tome, j’ai beaucoup aimé la métaphore du masque. A force de porter un masque, nous perdons notre personnalité que cela soit en bien ou en mal. A force de volonté il est possible de s’améliorer comme Kotaro qui séduit la princesse Kime ou sombrer dans un masque de haine comme Shinnosuke. La question que nous pouvons nous poser à la dernière page : comment réagira Shinnosuke à l’acte d’amour ultime de Kaïda ? Colère démultipliée ou raison retrouvée ? je penche pour la colère…
Excellent comme d’habitude ! Patrick Prugne nous offre une fois de plus une bd qui est un délice pour les yeux. L’histoire manque peut-être un peu de tonicité pour que j’adhère complètement. On ne retrouve pas la poésie que l’on pouvait ressentir dans le grandiose « Canoë Bay » malgré un superbe graphisme. L’histoire s’y prête peut-être un peu moins (pourtant avec ces îles magnifiques…). Ces commentaires, c’est vraiment pour faire du mal aux mouches car j’ai vraiment aimé.
Artistiquement, il n’y a rien à dire. Les deux albums sont sublimes ! Un artiste de grand talent balaye la vie d’une légende de la peinture. Pour moi, il s’agit d’une BD fabuleuse. Comme bien souvent, les grands artistes ne sont pas payés de leurs talents. Mais le Caravage restera à tout jamais dans la légende. Je n’en écrirais pas plus sauf pour exprimer ma gratitude à Milo Manara de nous avoir concocté une telle merveille graphique.
J’aime beaucoup ce que font Maryse et Jean-François Charles et pourtant j’ai longuement hésité à me lancer dans cette série. A tort ! L’histoire de la jeune Li dans cette Chine de la guerre de l’Opium est des plus passionnante.
Vendue après avoir perdu aux cartes elle se retrouve aux mains de l’eunuque Zhang craint de tous même des autorités occidentales. La passion pour le dessin et la peinture va les rapprocher jusqu’à ce que Li devienne, en quelque sorte, la fille adoptive de Zhang.
Le célèbre dirigeant chinois Tchang Kaï-chek va se lier à Zhang. Celui-ci va l’aider à arriver au pouvoir. C’est là que le bât blesse dans cette histoire. Car en page 50, le scénario laisse entendre que Tchang Kaï-chek oblige Zhang à collaborer alors qu’il semblerait que Tchang Kaï-chek le considérait comme son « maître »…
Ce tome raconte néanmoins l'histoire vraie de Zhang même si celui-ci n'a pas aidé uniquement qu'une seule jeune fille.
Le graphisme est vraiment très bon et les pleines pages (6, 19, 39 et 54) magnifiques. Vite, la suite !
Au bout du compte, je suis assez déçu par cette série. Peut-être que l'histoire est trop conventionnelle. Je me suis un peu ennuyé avec ce dernier tome et je n'ai pas trop compris le rôle de Géronimo dans cette histoire ???
Voilà une histoire que les plus jeunes devraient lire. Le temps a tendance à aplanir les souffrances du passé et cet album les fait ressortir de façon intelligente avec toute la naïveté d’un ingénu.
Un prêtre défenseur des plus jeunes mais qui exclut ceux issus du communisme ou qui sont de confession juive, une jeunesse qui se cherche un exutoire et s’engage dans des jeunesses pro-hitlériennes (aujourd’hui la nôtre a le foot et ses gladiateurs modernes, ouf ! … ou pas ouf ?), un opportuniste décroché de la réalité qui ne sait pas trop où se situer (Fantasio), un paysan qui planque ses marchandises tout en aidant son prochain, et toute une « foultitude » d’éléments viennent décrire une période sombre vécue aussi par la Belgique.
Voici un album poignant avec un ornement humoristique à la fois tendre et piquant. Spirou nous apparaît encore une fois en Tintin (une reprise de Tintin par Émile Bravo ça pourrait être sympa !) et l’ensemble graphique est un plaisir intense tout au long des 86 pages (quel fantastique travail !).
Je ne peux que louer cet album magnifique. On ne discute pas les goûts et les couleurs mais ce qui est pour moi indiscutable c’est le bien-fondé des idées véhiculées.
Franchement, quelle progression dans le scénario de la part d’Yves Sente !!! Enfin, un Blake et Mortimer au niveau où nous sommes en droit de l’attendre. Pourtant des textes longs à partir de la page 16 viennent mettre à mal le punch avec lequel l’histoire avait commencé mais contrairement au testament de William S. les dialogues sont passionnants. Une belle réussite. Reste à savoir si la deuxième partie viendra parfaire ce premier tome où l’enterrer sous la désillusion.
L’aventure d’Alwilda et de ses Walkyries est toujours aussi prenante. Pourtant, selon moi, comme dans le tome 1, le dessin est desservi par des textes que je trouve d’un niveau moyen et d’un autre temps. Tout cela reste néanmoins une bonne BD d’aventure située à l’époque des vikings.
Jules et Hugo vivent en communauté dans une « colonie » d’enfants et jeunes adultes qui tentent de survivre intelligemment. Ils chassent avec des arcs pour ne pas attirer l’attention et essayent de porter secours quand cela est possible. Mais l’insouciance de Jules va l’amener à se faire repérer. La colonie va alors se faire attaquer par une bande de pilleur et seuls quelques-uns, dont Jules et Hugo pourront s’échapper.
Le père, quant à lui, a survécu en Espagne. Il va tout faire pour passer la frontière et retrouver ses deux fils qui eux le croient mort. Marie, la mère, elle aussi a survécu. Son visage haineux en fin d’album n’annonce rien de bon pour ceux qui lui ont fait du mal.
Dans ce 3ème opus, pas le temps de reprendre son souffle. Quand il n’y a plus d’autorité, l’homme devient un animal pour l’homme et les petits roitelets s’en donnent à cœur joie.
Cette série prend vraiment du volume. A la dernière page on se demande vraiment quel est l’avenir de Jules et Hugo sur cette terre ravagée.
Ce troisième tome est selon moi un astucieux mélange entre sa majesté des mouches, Malevil et Mad max.
Nicolas Pagnol, explique en introduction, que son grand-père avait laissé des notes à son éditeur pour que, en cas de réédition de ses souvenirs d’enfance, des modifications soient apportées concernant l’ordre des récits. Ce choix me semble moins judicieux que l’histoire qui nous était offerte en romans. Mais c’est le choix de Marcel Pagnol et c’est son histoire.
Les dessins de Morgann Tanco sur plus de 80 pages sont d’une égale qualité. Bravo ! Ces souvenirs méritaient bien cela et le talent du dessinateur valorise vraiment l’histoire. Nous sommes en hiver et pourtant il me semble entendre chanter l’été.
Ce quatrième tome est découpé en six récits où celui d’Isabelle prend le plus de place. J’avais complètement occulté l’histoire de la couleuvre géante la viridiflavus. Ce passage du temps des amours est des plus délicieux et habiller le huppé Petugue comme Tintin est vraiment une idée drôle et géniale.
Merci à Serge Scotto, Éric Stoffel et Morgann Tanco pour nous avoir offert quatre BD magnifiques pleines de joie, de tendresse, d’amitié et de soleil.
Un graphisme somptueux et des cases à couper le souffle comme cette dernière de la page 18 où Angela pilote un Mustang ou bien encore la « double page » 28 et 29. Il y en a encore bien d’autres alors vraiment chapeau bas M. Hugault. Que peut-on reprocher alors à ce cinquième tome ? Il se lit trop vite comme les quatre précédents et la faim du bédévore n’est pas assouvie. Amour, humour, histoire, le scénario de Yann est certes un peu léger sur un tome mais je pense qu’il faut lire et relire l’ensemble de la série pour s’apercevoir qu’il y a énormément de détails et de rappels à la guerre du pacifique. Aussi paradoxale que cela puisse paraître je pense aujourd'hui que chaque album mérite un 4/5 et la série complète un 5/5.
Nous montons d’un cran avec ce deuxième tome que ce soit dans l’histoire ou dans le graphisme. C’est peut-être les lieux où se poursuit cette aventure qui veut ça. Du coup nous avons droit à des images plus épurées une bonne partie de l’album et donc plus « propres ».
Au début, Marie est un peu dépassée par les évènements et semble se laisser aller. Les enfants prennent alors les devants jusqu’à ce que Marie se ressaisisse. Tout n’est qu’un champ de ruines. Des bandes se forment et se transforment en malfaiteurs. Notre petite troupe fait tout pour les éviter mais doit parfois se confronter.
Les animaux retournent à l’état sauvage comme Plutarque le chien de Théo qui rejoindra une meute avant que celle-ci ne tue son ancien maître.
Marie fera tout pour protéger ses enfants Jules et Hugo. Mais la folie qui s’est emparée des hommes viendra sauvagement bousculer ces trois êtres déboussolés.
Cette deuxième partie est extrêmement poignante et fait froid dans le dos.
J’ai bien aimé ce premier tome même si l’histoire semble linéaire selon certains. Je n’ai pas l’impression qu’il ne s'y passe rien.
Nous trouvons des mômes tels qu’ils sont en grande majorité à cet âge-là, attachants et parfois très ch… Marie se place en victime d’un époux qui a préféré voir ailleurs et plus jeune. C’est souvent ce qui se passe quand l’un des parents s’occupe de l’éducation plus que l’autre. C’est un devoir qu’il faut partager équitablement sinon, inexorablement, le résultat est le même. Encore faut-il que les métiers du couple le permettent.
Mais Marie a au fond d’elle une volonté de fer et de faire qu’elle ne se connaissait peut-être pas. Devant l’adversité on voit un personnage qui se transforme en lionne meneuse d’une troupe, d’une bande ou plutôt d’une harde d’enfants qui sait faire face à la brutalité.
Le graphisme n’est pas dénué d’une certaine élégance même si parfois nous avons l’impression d’esquisses ou de croquis affinés. Parfois nous avons aussi une impression de décalage dans la colorisation qui s’accentue en fin de volume (ou alors il y a un problème avec mon exemplaire ???).
J'attends quand même un peu plus dans le 2ème tome.
J’ai adoré ce troisième volume des Maîtres inquisiteurs. Autour d’un graphisme de qualité d’Augustin Popescu qui flirte parfois même avec l’élégance comme les planches des pages 39, 40 et 44, Jean-Luc Istin nous a concocté une quête passionnante.
L’enquête menée par Nikolaï et l’Elfe Boldween avec un maître assassin en toile de fond est captivante à souhait. La chute est astucieuse et inattendue. Que dire de plus, excepté… Bravo !
Il y a néanmoins quelques cases un peu "grossières" (et elles ne sont pas nombreuses) qui m'empêchent de dire : génial.
Ce dernier volet est toujours aussi bon, le graphisme toujours une belle réussite et la manière choisie par Rodolphe pour conter l’histoire de Pierrot le fou captive de bout en bout.
Il est indéniable que Pierre Loutrel a une certaine dose de courage. Forcer les contrôles de police pour porter secours à ses compères encerclés par la police et l'armée ce n’est pas donné à tout le monde.
Après la bêtise et/ou la malchance va mettre fin à la furie Pierrot le fou. Suite au braquage d’une bijouterie il va lui-même se tirer dessus en rangeant son revolver dans son pantalon. Cela lui sera fatal. Ses amis vont l’enterrer, ni vu ni connu, sur une petite île de la seine près de Limay faisant croire ainsi à la police qu’il est toujours vivant.
La suite de la BD raconte comment un à un les anciens complices vont se prendre dans les mailles des filets policiers. Trois ans après le décès, une ancienne connaissance de Loutrel dévoilera le pot aux roses à la police.
Au final, nous avons là un excellent triptyque !
Comparer Millenium et Millenium Saga ne servirait à rien tellement il y a un monde entre les deux séries. Belen Ortega voit son dessin de déliter d'album en album. Parfois les visages en gros plan sont plus que corrects mais les autres cases semblent faites à la va vite. Comme si la dessinatrice ne croyait pas à cette série. C'est vraiment dommage.
J’avoue me perdre un peu dans l’histoire de ce tome. Mihaël et son compagnon Elfe partent pour une mission qui ne semble pas en être une et vont sur une île curieuse et inconnue ou ne brillent jamais les étoiles. Sur cette île se passent des évènements étranges plutôt bien contés et dessinés. La lecture est agréable et la fin (sur l'île) est intéressante mais quel est le rapport avec la mission du début. Un truc m’a échappé… Il faudra que je relise cet album un peu plus tard (la fatigue en moins sans doute) car avec un 3,9 sur 5 et pour le moment 35 votes c’est forcément bien. Non ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le maître inquisiteur Obeyron n’attire pas la sympathie.
Il va faire payer chèrement à tous ceux qui l’ont entraîné dans une embuscade tuant son compère Elfe et le défigurant à jamais. La vengeance l’aveugle. Il torture et tue avec obstination jusqu’à ce que la vérité lui soit révélée.
Est-ce sa conscience, sous la forme du fantôme de l’Elfe, qui tente de le ramener à la raison ? Peu importe, il l’entend sans l’écouter. Il est devenu un monstre plus qu’un maître de justice.
Ce tome n’est pas mon préféré, et de loin. Le graphisme est agréable mais je trouve l’histoire malsaine. Si j’avais commencé la série par cet album, certainement que je n’aurais pas lu les autres et cela aurait été vraiment dommage.
Ce deuxième tome a beaucoup plus de peps et les surprises ne manquent pas. Mais ce n’est que du conventionnel et du déjà vu au cinéma. Le dessin est toujours bon sans être exceptionnel. Un bon western pour les amateurs… comme moi.
Certes le scénario n’est peut-être pas fantastique, mais l’intrigue est bien menée. Pas le temps de s’ennuyer entre les différentes cabales qui se montent et la jalousie du jeune adolescent qu’est le fils d’Alix. Les dessins sont plutôt bons dans cet album et Petra est magnifiquement représentée. Un bon tome 8 !
Par moment, le dessin est vraiment top dans ce cinquième volume de la série. Concernant le scénario, j’aurais donné plus d’importance au maître inquisiteur qui avait été condamné par l’ordre et que viennent délivrer Aronn et son partenaire Elfe Eldurin. Ce Maître inquisiteur aux cheveux blancs et longs me rappelle un peu Sean Connery dans Rock aussi je l’aurais fait un peu grand frère et casse-cou. Mais bon, nous nous contentons d’un personnage au second rôle qui doit absolument dire une prière qu’il est le seul à connaître suite à la destruction d’un grimoire. Cette prière doit empêcher l’attaque des dragons rouges. Hélas dans cette histoire tout ira de travers… Encore du tout bon !
Apache Junction nous replonge dans l’univers et la magie du cycle apache de Blueberry ! Waouh, je trouve que BD Must frappe fort avec cette affirmation.
Certes c’est du bon western, certes voici un bon retour des apaches mais de là à comparer avec Blueberry, voici un pas difficile à franchir. Ne serait-ce que par des dialogues d’une qualité moindre et assez « bateaux » en comparaison du niveau donné par Jean-Michel Charlier. Mais nous sommes à une autre époque et il ne faut pas assommer les bonnes volontés.
Donc, nous voici dans un western avec un scénario très convenu qui peut rappeler de nombreux films des années 40 et 50. Mais le plaisir est bien présent pour ceux qui apprécient le style.
Un chef apache qui refuse de se soumettre et qui cherche des armes pour mener la révolte. Un blanc qui vend des armes et va le regretter. Un soldat qui découvre le cadavre du marchand d’armes et se fait blesser grièvement par les apaches. Une femme vivant dans une ferme avec ses enfants recueille le soldat blessé. Le soldat découvre que le marchand d’armes décédé n’est autre que le mari. Les apaches veulent absolument les armes et font le siège de la ferme. Voici le scénario de ce tome 1 qui est réglé comme du papier à musique.
Le tout, sans être un chef d’œuvre se lit avec bonheur et même si la suite est à mon avis du réchauffé, j’ai hâte de la connaître.
Que faut-il retenir de ce tome 36 ? Un scénario plutôt bien ficelé (parfois avec de grosses ficelles), un exotisme rappelant de précédents volumes mais surtout cette dernière image où l’on retrouve le vrai visage de Thorgal. Et ça, cela fait du bien ! Cette dernière image augure de nouvelles aventures qui je l’espère seront de qualité et non tarabiscotées. Le dessin de cet album ? C’est le dernier de Rosinski qui pendant de nombreuses années nous a offert, avec son compère Van Hamme, le meilleur. Je comprends son envie de changer sa méthode de travail mais je n’ai pas pu ou su apprécier celle-ci certainement à sa juste valeur. Alors, un grand merci... mais vivement la suite !
Excellent album des « Maîtres inquisiteurs » ! L’enquête se déroule chez les Nains et Ismark, personnage avide qui manipule les Orcs en les rendant dépendant à l’opium. Le Maître inquisiteur Pendraël a été tué après qu’il ait ingurgité de l’absinthe pourpre. Cette drogue peut remodeler le corps et l’esprit. Celle-ci à pousser Pendraël à faire un véritable carnage pouvant nuire à l’inquisition. Sasmaël avec son aide elfe, Lotweën, se lance dans une enquête passionnante mais semée de multiples embûches. Le dessin est à la hauteur, ce qui ne gâte rien.
Je ne vais pas m'étendre sur ce tome que j'ai trouvé moins bon que les précédents que j'ai pu lire. L'histoire m'a semblé un peu brouillonne malgré un scénario intéressant. Et le dessin n'est pas vraiment au rendez-vous.
Des dessins très réussis et par moment des planches somptueuses comme cette page 10 ou l’inquisiteur se sert de son pouvoir pour capturer un cerf. Magnifique !
Le scénario est encore une fois très bon même si le côté fantastique du dragon ne m’enchante pas plus que ça. Cette fois ci, nous avons un inquisiteur qui se place aussi en exécuteur et cela ne plait pas à sa partenaire elfe. La relation entre les deux personnages est très tumultueuse malgré l’amour qu’ils peuvent se porter.
L’inquisiteur a un esprit vengeur, durant toute l’intrique, qui lui vient de l’enfance. Il se place alors souvent au-dessus des lois que l’inquisition, qui se place en tant que protectrice, ne saurait permettre. Mais Zakariel ne supporte pas l’injustice et la cruauté surtout quand elles s’attaquent aux plus jeunes.
Encore une fois, l’histoire, scénarisée par Nicolas Jarry (au scénario aussi du génial « le jardin aux moines »), vous transporte sans qu’aucune petite anicroche ne vienne en troubler la lecture.
Que de beaux et bons moments passés avec cette série !
Dans cette série des maîtres inquisiteurs, le moins que l’on puisse dire c’est que les différents scénaristes (Cordurié, Istin, Gaudin) ont l’art de la narration. Le type de ces récits s’accorde bien au style d’écriture.
Encore une fois le tandem Homme à pouvoir (mage ?) / Elfe fait des merveilles. Ici, la gente féminine combat le mage Umfray qui s’attaque à tous les monastères d’une région en éliminant tous leurs moines. Pourquoi ? C’est ce que se demandent l’inquisitrice et les seigneurs des royaumes environnants. L’un d’eux ne sait pas encore qu’il est la cible détournée.
Passionnant de bout en bout ! C’est le troisième épisode que je lis et je suis toujours aussi enthousiaste. Ces enquêtes, dans un monde imaginaire, hypnotisent le lecteur via des scénarios tirés au cordeau avec des dessins aux couleurs envoûtantes.
Magique, mais n’est-ce pas le but de cette magnifique série ?
Je trouvais l’histoire prometteuse dans le tome 1 mais ce deuxième volume m’a totalement laissé de marbre. Oui, les enfants sont sauvés à la fin mais quelle galère pour arriver à la dernière page. Je n’ai pas trouvé la narration très fluide comme si le scénariste ce perdait un peu dans ses explications. Quant au dessin… Le mélange des genres entre BD européenne et Manga n’est vraiment pas ma tasse de thé même si j’admets que certaines cases sont plutôt belles.
Ici, il faut souligner l’originalité du scénario ce qui n’est pas évident avec un western. Le graphisme est toujours d’une très grande qualité et on prend un réel plaisir à tourner les pages pour connaître la suite. Néanmoins, j’ai une nette préférence pour Sykes « l’épisode » précédent. Pourtant tous les ingrédients sont réunis, des personnages très hétéroclites aux réactions inattendues, une poursuite, la peur, un piège, la jalousie et une fin à la Roméo et Juliette où les amoureux se retrouvent dans la mort.
Dessins entre « bluffant » et certaines cases un peu moins soignées, ce dixième volume des « Maîtres inquisiteurs » est une belle réussite. C’est le genre d’histoire que l’on savoure à la lampe de chevet et qui une fois la dernière page tournée vous transporte vers un sommeil réparateur. Comme un conte pour grand enfant. Cette série m’épate aussi par la qualité des scénarios. Ces enquêtes dans un monde imaginaire sont passionnantes.
L’Heroic-Fantasy n’est pas vraiment ma tasse de thé mais j’ai eu cet album entre les mains et je dois dire que je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir fini.
J’ai été séduit par les décors, les couleurs et les dessins. L’histoire du nain et maître inquisiteur Bakael qui revient mener une enquête dans un village d’où il pense avoir été chassé à la suite de la mort de sa mère est captivante à souhait. Son amour improbable avec son assesseure Elfe est très touchant.
Cette aventure et enquête emporte l'esprit et du coup j’ai acheté l’album... et je sens que je vais m’en acheter d’autres. Bonne surprise !
Visuellement, ce troisième album est comme les deux précédents à couper le souffle. La vengeance est un plat qui se mange froid et nos deux héroïnes vont s’employer à faire payer très cher ceux qui les ont fait souffrir.
L’époque Victorienne est extraordinairement dépeinte. Plusieurs thèmes « sous-jacents » sont abordés dans cette histoire de vengeance comme la pauvreté, la condition féminine ainsi que les vices cachés derrière les apparences.
Les personnages se déchirent et la moindre contrariété est une bombe à retardement.
Cette BD est décidément un must !
Le scénario pourrait tenir sur un post-it tellement il est étroit et convenu. On aurait pu le transvaser dans un western avec John Wayne où les gentils défendent leur ferme contre les méchants. Ici il s'agit d'une île.
On en apprend pourtant un peu plus sur Tango et je trouve plutôt sympa l'amitié qui se noue entre son père et son compère.
Contrairement à l'avis de commissaire_juve je n'ai pas trouvé l'histoire ennuyeuse pour autant. C'est juste du réchauffé. Je ne connais pas de série avec des hauts sans ses bas. Le prochain sera mieux...
Quel drôle d’idée de mettre François Fillon jeune comme héros de cette série !!! Non je plaisante, mais les gros sourcils… J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire mais au bout du compte je me suis plutôt bien amusé au fil des pages.
Nous avons affaire à de nombreux personnages ayant existé, comme la Begum Yvette Labrousse et à de nombreux clins d’œil comme (je pense) Léon Zitrone comme commentateur des matchs de catch (je le connaissais plutôt commentateur de courses hippiques), Aznavourian ou encore la référence (en page 30) aux débuts de catcheur de Lino Ventura.
Yann et Schwartz s’en donnent à cœur joie pour offrir un album que j’ai trouvé pas mal « déjanté ».
Cette Atom Agency est née sous les meilleurs auspices. La mise en place des personnages empêche l’excellence (à mon goût) mais je suis plutôt confiant pour les tomes à venir.
Cette série est vraiment bien née !
L’aventure en est la marque et les pages défilent au rythme d’un plaisir croissant. Dans ce volume Josef nous entraîne avec lui dans l’histoire des premières compagnies aéropostales dont la fameuse Latécoère (entreprise existant encore de nos jours).
Je conseille fortement cette série où nous ne sommes jamais déçus.
Des extra-terrestres qui viennent au secours des terriens, l’idée est plutôt bonne. Mais voilà, les hommes ne font pas confiance aveuglément à ces sauveurs venus de l’espace (on ne se fait déjà pas confiance entre nous…). Ces chers E.T. veulent pacifier la terre et tout ce que nous pouvons leur souhaiter c’est… bon courage !
Nous avons là un très bon album servi par de bons dessins. J’espère que la suite sera du même niveau.
Ce dernier album vous arrache les tripes et vous décroche des larmes. Les survivants ont vécu l’enfer, mais celui-là, dans sa malignité, reste tapi au tréfonds des cerveaux.
L’histoire est cruelle autant pour les hommes que pour les femmes. Elle a détruit l’amour qui existait entre les êtres. Mais celui-ci continue son combat et resurgira avant de passer le relais à la haine vingt ans plus tard.
Voilà, telle est la vie des hommes à travers les siècles, une course de relais sans fin entre haine et amour.
14-18 est une série poignante et malgré quelques défauts (secondaires), que j’ai pu citer dans mes précédents avis, elle reste l’histoire saisissante d’hommes prisonniers de l’absurdité.
A posséder absolument, mais surtout à lire et à relire pour ne jamais oublier. Un grand bravo à Messieurs Corbeyran et Le Roux.
Comment peut-on dire que cet album est nul étant donné la qualité du dessin ??? Certes, nous sommes toujours dans le même style d’histoire mais n’en est-ce pas la trame générale ? Alors oui, on peut se lasser et se dire que le prochain (s’il y en a un car ce « Et puis merde »…) sera encore semblable.
L’histoire est scindée en deux avec une partie courte jusqu’à la page 16, en référence à l’album précédent, qui emmène nos aventuriers dans un lieu « cloisonné » où se joue, entre autres, le thème de la prison dorée.
Les échanges entre Jeremiah et Kurdy sont comme toujours teintés d’humour et de moqueries nous offrant un album plutôt agréable à lire (sauf la case 3 de la page 14 …).
Plus de motos, le retour de Linford, l’album a quand même quelques originalités. Je pense qu’en relisant toutes les histoires de Jeremiah dans quelques années ce « Et puis merde » ne dépareillera pas.
Sacré défi que de mettre cette œuvre en images ! J’ai lu le roman de Zola il y a un peu plus de trente ans et j’avais été estomaqué. Le film avec Jean Gabin était aussi une vraie réussite. J’avoue avoir un souvenir flou de l’intrigue mais l’histoire me semble bien résumée par Dobbs.
C’est l’histoire des passions et des pulsions qui vous détruisent l’esprit et le corps. Lantier est prisonnier de cet instinct qui le pousse à tuer les femmes dont il est l’amant. Il cherche à fuir les douleurs qui lui brûlent l’esprit et alimentent un foyer meurtrier.
Toute cette partie qui se joue entre les différents protagonistes me semble bien retranscrite. Mais dans mes souvenirs, la passion qui unissait Jacques et la locomotive Lison avait quelque chose de charnel. Il me semble que cette passion a été un peu mise de côté sans être, néanmoins, totalement absente.
Le graphisme est bon mais il ne vous prend pas aux tripes comme il devrait le faire. Les détails auraient dû, je pense, montrer beaucoup plus l’état hallucinatoire de Jacques Lantier. On ne le voit vraiment qu'en page 54 et dans les deux dernières cases de la page 73.
L’ensemble offre, tout de même, un excellent moyen de plonger dans cette œuvre qui est, pour moi, l’une des meilleures d’Émile Zola. 80 pages c’est à la fois beaucoup et pas assez. Mais bravo aux auteurs pour cette vision de l’histoire.
3.5/5
Ainsi s’achève « Les pirates de Barataria », superbe série où Marc Bourgne et Franck Bonnet nous en ont donné pour nos rêves.
Ce douzième et dernier album vient magnifiquement clôturer l’histoire. Le temps de la flibuste touche à sa fin mais Jean Laffite, Catiche et Dominique ne peuvent imaginer une vie ailleurs que sur les mers et océans à la recherche de piraterie, trésors et aventures marines.
La nostalgie de nos héros et les derniers baroudes d’honneur viennent définitivement mettre un terme à cette série. Artémis, réussira à tirer Dominique de l’impasse où il s’est mis. Quant à Jean et Catiche, la fin de l’album est peut-être une ouverture vers une nouvelle série… Qui sait ?
Une série à lire et à relire.
L’histoire prend du volume avec ce quatrième tome.
J’aime beaucoup l’idée de deux mondes extraterrestres qui viennent batailler dans notre système solaire. L’homme avec sa technologie balbutiante (à l’échelle cosmique) est comme un enfant dans un affrontement d’adultes.
Le dessin est le seul point un peu gênant dans cette série. D’album en album il ne s’arrange pas et on a vraiment l’impression que c’est exécuté à la va vite. Mais comment pourrait-il en être autrement avec tous les albums dessinés par Stefano Raffaele. Il y a un manque flagrant de précision dans les visages des personnages. Dommage, car je suis certain qu’en prenant plus son temps M. Raffaele pourrait nous montrer tout son talent.
Cinq colonies humaines sont parties à la conquête de nouveaux mondes. La première a pour destination la planète Islandia où, à l’équateur, la température ne dépasse jamais zéro degré.
Arrivée à destination, la colonie sort de sa léthargie due à la cryogénisation. Pendant cette longue période de sommeil, une cinquantaine de personnes ont été victimes, à leur détriment, de manipulation génétique. De ce jeu avec le diable, de nombreux problèmes vont venir dangereusement perturber la colonisation d’Islandia.
Entre manipulation génétique et recherche de pouvoir ce premier volume s’en sort plutôt bien. L’histoire est passionnante et les dessins réussis. De quoi passer un bon moment dans cette histoire de SF.
Si les quatre autres volumes sont de la même qualité, nous aurons là une bonne petite série qu’il sera agréable de relire.
J’ai lu, il y a quelques années, le roman « Notre espion en Amérique » l’une des aventures de Viravolta. J’avoue avoir été emballé très moyennement. Par contre, en ouvrant la BD, j’ai tout de suite été séduit par les dessins. Du coup, je l’ai achetée et il s’agit d’un très bon choix.
Le scénario basé sur une cabale contre le roi Louis XV captive de bout en bout. Entre action et ruse, l’Orchidée noire (Viravolta) va dénouer petit à petit l’intrigue.
Il y a plus du Giacomo C. que du Scorpion dans cet album mais il faut dire que Marini a cette science du mouvement que peu de dessinateurs réussissent à acquérir. Néanmoins, Éric Lambert nous offre de jolies planches.
En conclusion, j’ai passé un excellent moment avec notre espion vénitien et ses prochaines aventures sont très attendues.
Cette pochade satirique signée Pagnol est bien mise en lumière par cette version dessinée.
Cigalon, cuisinier émérite, n’éprouve pas le besoin de le démontrer et le simple fait de voir écrit « Restaurant » sur sa devanture le satisfait. Il chante ses recettes et fait servir par sa sœur uniquement des boissons.
Mais un jour Mme Toffi revient au village et fait savoir à Cigalon qu’elle va elle aussi ouvrir un restaurant. Mais elle, servira et restaurera vraiment ses clients. Cigalon en prend ombrage et va se décider à rendre actif le sien.
Cette BD pleine d’humour sent bon la Provence. On y retrouve un instituteur sous les traits de Topaze (clin d’œil du dessinateur de la BD éponyme) ainsi que les pieds nickelés dans une taverne mal fréquentée. C’est justement de l’un des clients de cet endroit malfamé que viendra le malheur de Cigalon pour offrir ensuite une jolie fin au lecteur.
Les personnages s’emballent et gesticulent avec leurs fortes personnalités mais j’ai pourtant trouvé le rythme de l’histoire saccadé. Cette fluidité absente m’empêche d’adhérer totalement. Il est vrai que l’histoire est sympathique et originale. Je comprends que l’accueil du public ait été désastreux lors de la sortie du film car en le comparant à la trilogie marseillaise nous avons l’impression d’avoir affaire à un sous-produit. J’ai aussi du mal à comprendre l’autosatisfaction de Marcel Pagnol pour cette histoire alors qu’il a fait tellement mieux.
Ce n’est pas un mauvais album ni une mauvaise histoire mais mon enthousiasme n’est pas débordant. Quant au dessin d'Éric Hübsch, il est toujours aussi bon et reste au niveau de celui de Topaze.
Après un tome 36 d’un très bon niveau, Casterman avec deux nouveaux auteurs essaye un périlleux retour en arrière. Aux sources d’Alix avec un retour d’Arbacès qui il faut dire ressemble beaucoup à celui de la Tiare d’Oribal. Quand j’ai vu que Bédéthèque annonçait un 50 pages, je me suis dit : « Enfin, Casterman laisse briser le fameux carcan des 46/48 pages ». Mais ce n’était qu’un faux espoir.
Avec des marges horribles de 5 mm entre les cases et une géante qui vient gâcher l’histoire qui n’est déjà pas très folichonne… Quel choc !
On essaye malgré tout de trouver des points positifs comme un Enak plus taquin que chouinard mais au bout du compte, nous n’avons envie que d’une chose… un retour de Mathieu Bréda au scénario et Marc Jailloux au dessin.
Ensuite, avec un scénario de qualité, pourquoi pas.
Faire une bd de 164 pages, j’aime bien le concept mais…
L’histoire sur fond de construction de canal de Panama est plutôt alléchante et tout semble réuni pour faire une bonne BD d’aventure.
Tout commence en France avec une grève où Marcello, le personnage principal, est l’un des meneurs. Un camarade essaye de le convaincre d’avoir une meilleure vie avec un meilleur salaire en prenant un bateau pour le Panama afin de participer à la construction du Canal.
Mais Marcello à un autre rêve qui porte le nom de Louisa. Pour fêter le départ de son ami, ils vont boire plus que de raison et l’alcool aidant parler un peu trop. Les idées de Mariage de Marcello et Louisa vont venir aux oreilles du père de celle-ci. Ivre mort Marcello se retrouvera sur un bateau en partance pour le Panama à la place de son ami. Et le voici dans une galère où en premier lieu il devra rembourser le prix du voyage à la compagnie du canal. N’ayant d’autre choix, il devra travailler.
Cette première partie est excellente et le dessin à la prédominance sépia lui convient très bien.
La seconde partie est plutôt remarquable avec des conditions de travail inhumaines pour un salaire de misère et une pitance déplorable. Puis c’est l’apparition de Barbara Hogen, femme d’ingénieur, qui s’ennuie à mourir et ne rêve que d’un retour en Europe.
Marcello est obsédé par son amour et va écrire à sa Louisa jour après jour des lettres enflammées où s’entrelacent amour, espoirs et condition de travail.
Mais je trouve que le dessin suit de moins en moins et se délite comme vont se déliter les espoirs de Marcello. Des gros plans plus nombreux, des pages doubles pas vraiment somptueuses avec une précision en berne gâchent un peu l’ensemble.
Un jour, la personne qui tient lieu de facteur va faire tomber une lettre de Marcello dans la propriété de Barbara. Celle-ci va s’enflammer pour les mots simples mais poignants de Marcello et vivre une histoire d’amour par procuration. Elle demandera à sa servante de récupérer, en payant, les lettres de Marcello.
Le principe de l’histoire est bien trouvé mais il met mal à l’aise avec un Marcello qui ne vit que pour rembourser la compagnie et se payer un billet de retour et des lettres interceptées qui assassinent tous les espoirs.
Entre une femme au désespoir et un homme qui joue sa vie avec des emplois de plus en plus dangereux s’engage une « compétition » de descente aux enfers. Je laisse en suspens la fin car la chute est cruelle et ne doit pas être dévoilée au futur lecteur.
Un autre point, des pages intermédiaires avec des autochtones viennent interférer et on ne sait pas trop ce que l’auteur a voulu faire passer comme message même si l’on s’en doute un peu. Je pense que cela aurait pu être un volume supplémentaire dédié.
Quand on a lu et surtout vu le graphisme de « Nuit noir sur Brest » nous pouvons, à juste titre, nous dire qu’il y a un peu de gâchis dans cet Eldorado. La finesse des traits ne sont pas comparables entre les deux BD et pourtant il s’agit du même dessinateur mais il y a 164 pages.
Avis mitigé !
Visuellement toujours aussi beau ! C’est un vrai plaisir de parcourir cet album encore meilleur que le premier tome.
L’affrontement entre Edison et Tesla (affrontement qui a réellement existé) dans cette uchronie mêlée d’anachronisme vous captive de la première à la dernière page.
Du coup, le jeune Travis joue ici un peu de faire valoir. Mais peu importe car le scénario est bien mené. L’armée japonaise de robots est tout simplement géniale et impressionnante.
Reste à savoir qui sortira vainqueur. Edison et les SS ? J’espère que non ! Je pressens que le rôle du jeune Travis (et de l'inspecteur kelly ?) va prendre toute son importance dans le dernier volume.
Dans les avis concernant le précédent tome, j’ai relevé celui de svecs indiquant qu’il aurait adoré à 15 ans mais qu’il avait passé l’âge. Personnellement j’adore, pour quelques 46 pages, avoir à nouveau 15 ans et retrouver un esprit adolescent. J’ai tout le reste de la journée, notamment dans mon travail, pour en avoir 40 de plus… Alors, merci aux auteurs pour ces bons moments que l'on ait 7 ou 77 ans.
Je trouve la série un peu en perte de vitesse. Je n’ai pas du tout accroché à l’histoire de ce cinquième album. Le côté poétique est pourtant toujours présent mais les personnages principaux n’ont rien d’attirant. Quant aux fées elles n’ont rien de féerique, un comble ! Bref, j’ai lu cet album sans réel déplaisir et regardé les images sans réel intérêt. Espérons que les deux derniers albums retrouvent le niveau des trois premiers.
Je trouve que les auteurs ont fait très fort avec cette BD en nous livrant directement ce que l’on pourrait appeler une intégrale (204 pages correspondent peu ou prou à 4 BD). Le scénario est excellent et les dessins restent bons tout au long de l’album. Que de nombreuses scènes puissent provenir d’albums de Moebius ne me gêne pas tant que ça. Il faut le prendre plus pour un hommage que pour un plagiat. J’ai adoré !
Je n’ai pas lu le roman de Stefan Wul mais j’ai bien aimé la version BD.
L’idée que l’on ne joue pas aux apprentis sorciers me plaît grandement mais que serait l’humanité sans ces risques non calculés ? On peut comprendre le chagrin d’une mère (ou d’un père) lors de la perte d’un enfant. L’ordre des choses est inversé… Cruauté ultime !
Mais si on pouvait se prendre pour un Dieu et ramener à la vie l’enfant perdu ou, comme ici, son clone ? Pourtant, dès le départ l’idée est truquée lorsque le poulpe géant, mutation provoquée par l’homme (voir Niourk), remet Lise à sa mère. Quelle modification dans ce corps d’enfant mort, dans son ADN ? C’est ce qui nous sera livré à la fin de l’histoire. Comme une vengeance des pieuvres géantes venue du fond des âges. Mars tu peux trembler !!!
Voilà ce que j’ai compris et ressenti de cette histoire. Et j’ai adoré. Si ce n’est pas ça… tant pis. Par contre, j’ai trouvé fort de café que le nom de Stefan Wul soit écrit si petit. Pas très correct M. Vatine.
Heureusement que les planches sont belles car pour ce qui est de l'histoire. Simon et Stalner ont l'esprit vraiment torturé sur cette histoire . Je la trouve complètement incompréhensible et pourtant le tome 1 laissait entrevoir de belles choses. Ce n'étaient pas celles des auteurs. D'autres y trouveront peut-être leur compte. Pas moi. Déçu, déçu, déçu !
Je ne connaissais, ni les romans, ni la série TV concernant Nicolas Le Floch mais j’ai été séduit par le personnage ainsi que par l’histoire qui nous est proposée dans l’énigme des blancs-manteaux.
Nicolas n’est ni un héros ni un anti-héros. Il s’agit d’un policier consciencieux avec qualités et défauts que rien ne semble arrêter pour résoudre énigmes et affaires. L’inspecteur Bourdeau l’aidera dans sa quête qui concerne la disparition d’un autre policier, le commissaire Lardin.
Les surprises ne manquent pas et l’histoire tient en haleine jusqu’à sa conclusion. Des dessins très « propres » viennent compléter un album plutôt bien réussit. A suivre…
Quel phénomène ce Fabien Nury !!! Il enchaîne les scénarios géniaux les uns après les autres. WEST, il était une fois en France, L’or et le sang, Tyler Cross, Silas Corey, Katanga et maintenant Charlotte Impératrice. Quelle incroyable série de succès ! Et il n’a que 42 ans. Pour moi, ce Monsieur est définitivement au Panthéon des grands scénaristes comme Jean Van Hamme, Greg ou bien encore Jean Dufaux.
Pourtant cette histoire de Charlotte Impératrice n’avait pas lieu de m’attirer. De plus cette période mexicaine est aussi racontée dans Sauvage de Yann et Meynet. Mais il s'agit de Fabien Nury, alors j’y suis allé… Evidemment, je n’ai pas été déçu. Car même dans les « One shot » comme Fils du Soleil ou Comment faire fortune en juin 1940 nous sommes toujours dans l’excellence.
Et puis que dire du choix des dessinateurs ? Toujours le bon. Ici Matthieu Bonhomme, dessinateur entre autres du génial Marquis d’Anaon et d’Esteban, nous livre des planches de très grandes qualités.
Quant à l’histoire ? Poignante ! Elle commence en douceur avec Maximilien et Charlotte qui se découvrent et se lient d’ailleurs plus d’une belle amitié que d’un bel amour. Maximilien rêve de hautes fonctions et sera d’abord le jouet de son frère l’empereur François Joseph puis celui de Napoléon III. Son premier échec à Venise le fera tomber dans la luxure et la syphilis l’éloignera définitivement du lit de son épouse Charlotte.
Je ne peux que conseiller cet album, encore une fois une belle réussite de Fabien Nury et bien évidemment celle aussi de Matthieu Bonhomme.
Poursuite dans l’originalité. Cet album est un peu meilleur que le premier surtout dans le dessin où les personnages semblent un peu moins figés et j’ai trouvé Les couleurs magnifiques. J’espère que l’auteur va poursuivre la série que je suis toujours prêt à financer sur Sandawe. Je le remercie d’ailleurs pour la petite dédicace…
Ce tome 2 continue sur de bonnes bases. L’histoire est toujours fidèle au roman de Jules Vernes. C’est un réel plaisir de poursuivre l’aventure avec les jeunes héros et de suivre de leurs péripéties. Vogue la vie, vogue l’aventure, nous les marins nous n’en faisons qu’un… la chanson de la série TV m’accompagne à chaque fois que je pense à ce merveilleux roman si bien rendu dans cette BD de qualité. Vivement le tome 3 !
Voilà une femme qui a su mener sa barque dans un monde de monstres et gangsters divers. Elle commencera comme messagère dans de nombreux trafics dans le monde hippique et utilisera le sexe pour se mettre tout un tas de crapules à ses pieds. Elle fréquentera et aura pour amants les plus dangereux criminels de Jo Adonis au célèbre Bugsy Siegel. Son grand rêve aurait été de devenir une des étoiles d’Hollywood. Cependant, malgré les nombreuses connaissances dans le monde du cinéma, dont Clarke Gable, cela ne se réalisera jamais.
Cet album, que dis-je, ce pavé foisonne d’anecdotes plus croustillantes les unes que les autres. L’histoire d’une manipulatrice hors pair qui avait tout compris sur cette époque troublée des États-Unis. Pour arriver tout en haut et s’enrichir elle s’adonnera sans barrières au sexe afin de ferrer les hommes les plus importants que ce soient les gangsters ou les hommes d’affaires.
Un bel ouvrage dans lequel on se plonge pour n’en ressortir qu’une fois la dernière page tournée.
Dans cet album, nous sommes dans le gros délire. Avec un Valérian un peu dépassé qui ne sait sur quel pied danser. Il voit les événements s’enchaîner et ne sait plus trop par où commencer. Les Shingouz sont tordants et donnent une bonne dose d’humour à l’histoire. Quant à Laureline, elle est sexy comme jamais et sa plastique est très convoitée. Dommage que cela ne soit qu’un "one shot" car Valérian et Laureline vus de cette façon… j’adore.
Je n'ai pas trouvé le scénario d'une grande originalité mais ça se lit bien. Les dessins sont fidèles au tome précédent. Au final, il s'agit d'un album pas vraiment génial mais agréable.
Tirée d’un roman pour la jeunesse, cette BD m’a vraiment bluffé. On y retrouve un mélange de la stratégie Ender et de Rollerball. Soixante-quatre jeunes garçons sont bloqués dans une sorte d’énorme prison où ils suivent un entraînement très strict dont on ne sait pas encore à quoi il peut servir à la fin de ce premier tome. L’histoire, servie par des dessins de qualité, est très prenante. De nombreuses questions restent en suspens et la fin semble nous préparer une suite vraiment alléchante. Je conseille fortement cette BD !
Le chant des stryges méritait un album final digne de ce nom et je ne suis pas déçu. Beaucoup d’action pour terminer plus de vingt ans de péripéties et la dernière page tournée donne l’envie de tout relire. Merci pour cette série originale qui a su rester à un très bon niveau tout au long des 18 albums. Est-ce que Corbeyran et Guerineau nous réservent une nouvelle série au long cours ? Allez messieurs, vous êtes encore jeunes…
Des histoires simples mais très prenantes. Du subtil dessinateur de l’ouest qui va manipuler un chasseur de primes pour parvenir à assouvir sa vengeance au monstre qui s’empare de chaque être humain quand la passion de l’or le dévore, ces histoires courtes sont magnifiquement amenées et servies par un dessin absolument splendide. Ce Serpieri, quel talent !
Voilà une histoire bondissante avec des « super héros » très originaux. Pour passer un bon moment avec un scénario qui tient la route et des dessins plutôt réussis (mélange subtil de franco-belge, comics et manga), rien de tel que ce Gecko. Un pur moment de détente sur 96 pages que l’on ne voit pas défiler. Un seul regret, il n’y aura pas de deuxième tome et c’est vraiment regrettable car il y avait un petit filon à exploiter. Je ne peux que conseiller cet album rafraîchissant.