Les avis de - Hugui

Juste avant la guerre dans les Ardennes belges, retour après 10 ans d'Afrique en pleine tourmente d'avant guerre qui retrouve les tourments du cœur.
Ambiance d'époque très bien rendu, personnages complexes crédibles et attachants, une mise en image agréable, comme d'habitude chez le duo, une lecture très intéressante.

Un complément très intéressant au Décalogue qui indique le destin de certains protagonistes et donne des éclairages historiques.
Et c'est aussi de la BD avec des chapitres dessinés en complément des textes.
A lire.

Une suite à la hauteur du premier tome avec l'apparition d'une nouvelle héroïne mystérieuse promesse de rebondissements futurs. Et notre bon Drake lui-même n'est pas exempt de question. Bref le scénariste sait à merveille relancer son histoire pour qu'à peine une porte fermée, d'autres s'ouvrent aussitôt. Les dessins sont à la hauteur de l'histoire, précis et détaillés sans perdre en lisibilité et comme l'humour est présent, tout est réuni pour une bonne distraction.

Pénible ce changement de nom pour deux albums qui se suivent.
On retrouve donc Gautier qui est poursuivi pas les assassins, mais la Sybille annoncée dont on raconte l'enfance n'apparait qu'à la fin son destin appartient donc aux prochains tomes.
Bref beaucoup de péripéties croisées (sans jeu de mots !) avec de belles images qui ne sont pas désagréables à lire, mais on a du mal à s'attacher aux personnages.
De la bonne distraction et un bel objet, sur un fonds historique, on peut se laisser tenter mais ce n'est pas indispensable.

Ce deuxième tome commence très fort avec une scène violente et une scène d'amour ponctuées des visages si expressifs et si attachants des héroïnes dans des décors sublimes. Et puis l'acuité des images baissent imperceptiblement en même temps que l'intrigue se complique pour commencer à expliquer les mystères de Sasmira. Et on est déçu à la fin de s'apercevoir que rien n'est fini avant un hypothétique troisième tome.
Cela reste de la très bonne BD, qui aurait pu faire un superbe diptyque.
A suivre ?

Difficile de faire une critique objective du premier tome 14 ans après, surtout après avoir lu le deuxième tome tant attendu dans la foulée. Car l'attente créée à la lecture du début de l'histoire agit moins connaissant la suite. Il reste une intrigue classique de mystère et d'amour contrarié très bien racontée servie par les sublimes dessins de Vicomte, dont la précision et le sens du détail captive, surtout chez ses héroïnes dont il sait à merveille créer le charme.

Un récit un peu documentaire par moment, une histoire pas très originale, cela se laisse lire toutefois sans ennui, les dessins y sont pour beaucoup, réalistes et précis.
Finalement le plus intéressant est la description des activités marines de l'époque, l'ambiance est très bien rendu, y compris pour les parties qui se passent dans les années cinquante, je m'y reconnais !
A suivre pour l’ethnographie donc.

Le dernier épisode que j'ai lu qui donne beaucoup de réponse et de clefs dans l'histoire, ce qui incite à tout relire.
Encore une vision différente de l'histoire qui a le mérite de donner un angle encore nouveau et qui renouvèle donc l'intérêt.
Le n°7 va être dur à faire pour conclure l'histoire.

Une pièce de plus au puzzle de Alter Ego avec ce personnage de vrai méchant qui complète bien le pannel des protagonnistes et qui éclaire une partie du complot.
Il y a de vrais rupture de ton dans ce récit qui en rende la lecture intéressante et le code dessin étant respecté, cela complète bien la série.
Une bonne lecture.

On retrouve avec plaisir la vie de nos trappeurs dans les vastes horizons des grands lacs canadiens, l'intérêt étant autant sinon plus la description du mode de vie de ces pionniers et la conquête de ce nouveau monde que le destin de nos amis qui va pourtant finir par se croiser de nouveau.
Et les dessins d'Ersel nous plongent totalement dans ces paysages somptueux et dans l'ambiance des camps, on s'y croirait.
Bref un superbe voyage immobile dont je ne me lasse pas, une petite resucée tous les ans, je suis preneur.

Une très agréable lecture que ce tome 3 qui progresse nettement. Les péripéties sont nombreuses et bien racontés, l'histoire avance et les dessins sont somptueux.
Cette série atteint le niveau de Murena, à ne pas manquer.

Cadeau de Noël, les 4 tomes des pirates, une grande aventure maritime du XVIIIème avec beaux vaisseaux, combats navals, exotisme et sensualité, bref de la bonne distraction parfaite pour passer un bon moment. Certes le secret de l'héroïne est un peu trop et ne sert pas à grand chose d'autre qu'à expliquer ces aventures trépidantes, certes je préfère Marc Bourgne au dessin mais Frank Bonnet illustre très bien les bateaux et les décors de la Nouvelle-Orléans et des îles.
Une très bonne série sans prise de tête.

Le troisième tome est encore meilleur même si le scénario n'est pas follement original, c'est vraiment très bien raconté, les personnages sont très attachants et on nous laisse à la fin en plein drame suspens qui donne vraiment envie d'avoir la suite très vite !
Les scènes de débarquement sont dignes des grands films du genre, on s'y croirait, et les scènes bucoliques du début sont également très sympa.
Un seul tout petit bémol sur les visages pas toujours très facilement reconnaissable.

Au total une bd à lire absolument et vivement la suite.

Le Genèse revisité avec le début de l'histoire de Noé qui en butte à la méchanceté des hommes cherche à interpréter ses visions.
Un début de récit difficile à juger avant la suite et des dessins pas désagréables, cela se laisse lire mais ne transcende pas.
A suivre pour une opinion définitive.

Lu le premier diptyque de Airborne. Une vrai émotion pour cette histoire très bien racontée qui mêle la petite histoire et la grande, et qui a le mérite de ne pas être manichéenne, l'uniforme ne suffisant pas à qualifier l'homme.
J'aime également beaucoup les dessins et les couleurs, seulement une petit gêne au niveau des scènes d'action et quelquefois pour reconnaître les personnages.
Globalement une très bonne bd.

Très bon diptyque lu d'une traite grâce à l'avis de mon libraire. Un scénario malin comme souvent chez Giroud qui réussit à nous tenir en haleine jusqu'au bout et laisse une fin ouverte comme dans la vrai vie et des dessins vraiment très agréables de Homs, des personnages bien campés, des décors réalistes, et une utilisation de la couleur judicieuse, bref que du bonheur.
Et cerise sur le gâteau, un petit cours d'histoire de l'art sur Millet et Dali qui ne peut que nous donner envie de (re)découvrir ces artistes.
A ne pas manquer.

Changement radical de lieu pour ce tome qui se concentre sur Moplai. Des péripéties toujours foisonnantes et un dessin qui évolue avec encore plus de hachurés et certaines cases tellement rempli qu'il faut s'appliquer pour voir tous les détails, peut-être un style poussé un peu loin même si c'est ce qui fait son originalité. Dommage aussi que l'histoire n'avance pas plus avec cet aparté sur Moplai qui abandonne complètement Benoit et Alphonse sur leur île.
Cela reste une bonne série mais il ne faudrait pas qu'elle traine trop en longueur surtout s'il faut attendre 3 ans entre chaque tome.

Les dessins faits à l'ordinateur restent convaincants et donne une ambiance bien adaptée au récit.
Celui-ci par contre ne suit pas toutes les pistes ouvertes au premier tome, et l'auteur se perd dans tous les personnages qu'il a créé, la conclusion arrivant trop vite pour donner la clef de leur avenir.
Globalement un bel objet mais une histoire qui ne tient pas ses promesses.

Ça y est, Jonathan bouge, on ne sait pas pourquoi ni vers où, mais il se retrouve au Japon pour apporter un carnet à une copine entraperçue en Birmanie. Bref, tout est improbable dans ce nouveau Jonathan, et pourtant je me suis encore laissé prendre, probablement parce qu'on rêve tous d'être capable de traverser le monde pour retrouver le sourire d'une fille croisée par hasard.
C'est vrai qu'on retrouve les thèmes cher à Cosey, que les dessins n'évoluent pas beaucoup et que ses montagnes se retrouvent identiques dans tous ses albums, mais c'est toujours efficace avec moi, j'ai passé un excellent moment de lecture, avec un petit pincement au cœur à la fin comme d’habitude.
Alors oui, un petit Jonathan de derrière les fagots tous les deux ou trois ans, je reste client, je le retrouve avec plaisir, car cela reste un style original dans la production bédéphile, le (bon) sentiment qui triomphe de l'action !

Du grand Davodeau dans cette chronique croisée de la vie d'un vigneron et d'un dessinateur. On entre interrogatif dans ce récit de la vie quotidienne, et on est pris dans l'ambiance, le climat, le terroir et surtout les rencontres. Le parallélisme entre la fabrication du vin et d'un livre doit certes se retrouver dans tous les processus de création des bons artisans, mais il est très bien rendu, et il permet au passage d'en savoir plus sur d'autres grands créateurs comme Gibrat et Guibert.
Un grand récit graphique qui prouve si besoin était que la bande dessinée est un art majeur qui comprend de multiples facettes et que le dessin est un moyen formidable de rendre compte des ambiances et des émotions quand il est créé par un maître.

Toujours pas très fan des dessins de Boucq, je suis rentré un peu à reculons dans cet album mais j'ai été pris dans l'intrigue progressivement jusqu'au dénouement final qui m'a fait me replonger dans la série mère.
Au total un des meilleurs scénarios de la série, et une fois rentré dans l'univers, les dessins ne me gênent plus.
Une très bonne lecture donc.

Chronique d'un ado attardé de 28 ans qui fantasme lors du mariage de sa sœur sur sa cousine de 15 ans.
Soirée ordinaire avec tous les poncifs du mariage, mais avec des digressions fantasmées mâtinées de réflexion biologico-philosophique, c'est amusant et relevé par un dessin noir et blanc très suggestif. Et la conclusion vaut le détour.
Bref un bon moment de lecture.

Le premier tome était prometteur, ce second confirme la véritable réussite de l'histoire majeure du destin croisé de deux soldats de la grande guerre et de leurs familles, en butte à la bêtise des hommes et des évènements. Et en contrepoint, les femmes conquièrent leur place même si le chemin est encore long. Un récit foisonnant donc, réussissant à évoquer les horreurs de la guerre, les méfaits de l'alcoolisme, le racisme, la dureté de la condition ouvrière et paysanne, la place des femmes, l’ambiguïté du colonialisme, et j'en oublie, tout ça sans pesanteur, tout en nous attachant aux personnages qui nous émeuvent.
Le dessin étant à la hauteur, une histoire majeure digne de la collection "Aire libre" et du top 100.

Lu les deux tomes d'un coup, ce qui est assez sympa.
Dessins très appréciés, une douceur qui colle bien au récit au début et qui savent se durcir à la fin.
Un premier tome en couleur chaude, un deuxième en couleur froide (au moins pour la couverture) qui reflète bien le changement de tonalité.
Un charme certain et une émotion qui sait se manifester, mais au total un récit que j'ai trouvé un peu simpliste.
A lire donc au calme quand on a l'esprit assez ouvert pour se laisser saisir.

Un deuxième tome à la hauteur du premier, l'histoire est pleine de rebondissements très bien mis en scène et on s'attache à l'avenir de nos garnements et de leurs amours improbables. L'ambiance de l'entre deux guerres semble très réaliste et les dessins de Morgann sont vraiment très attrayants.
Bref une série à suivre absolument.

L'après guerre,Joseph et les résistants de la police ont retrouvés toute leur superbe et ne veulent plus entendre parler des zones d'ombre de leur passé, quitte pour cela à user de méthodes qui ne devrait plus avoir court dans une démocratie en paix.
Et c'est tout le mérite de cette bd, de nous plonger dans l'ambiance et l’ambiguïté de cette époque qui aimerait bien ne garder que la partie avouable du passé, mais certaines victimes ne veulent pas se laisser faire. Mais rien n'est manichéen dans cette histoire où il est difficile de trancher facilement entre les bons et les méchants, à l'image de toute société.
Superbe reconstitution, histoire rondement menée, on en redemande.

Exercice de style jouissif réussi par Larcenet qui réussit à parodier la série culte sans la déshonorer. Le récit est plaisant, on retrouve tous les poncifs du genre, mais détourné par des anti-héros truculents.
Et je suis bluffé par les dessins de Larcenet qui réalise deux pleines pages de toute beauté, et qui réussit à merveille aussi bien les ambiances urbaines que intersidéral.
Bref un hommage à ne pas manquer.

Ce quatrième tome conclut magnifiquement l'histoire, avec un rebondissement final très enlevé, même si on reste dans un récit d'aventure plus classique que le début le laissait prévoir, mais avec un fonds historique toujours bien utilisé.
Comme les dessins sont au niveau de la réputation de l'auteur, cette série fera partie de ses toutes meilleures et se relira toujours avec plaisir.

Je reste toujours captivé par les aventures de Kim et sa bande, par les surprises de ces planètes et par la philosophie de vie qui s'en dégage. Les dessins sont vraiment agréables à regarder et les personnages attachants. Et même si c'est vrai que ça ne se renouvelle pas beaucoup, je prends toujours plaisir à lire et relire ces histoires.
Bref si Léo ne me surprend plus, il ne me déçoit pas non plus et j'attends la suite avec impatience.

Avec ce troisième tome, cette série prouve qu'elle est véritablement à ne pas manquer. En effet, il n'y a pas beaucoup d'histoire qui trois ans après peuvent se lire sans avoir besoin de reprendre les tomes précédents, tellement on se rappelle son originalité et son atmosphère.
Et les dessins de Maillé sont véritablement abouti, on y est bien tout de suite quelle que soit le lieu, moderne, passé ou féérique.
Son seul défaut est donc de nous faire attendre si longtemps, mais pas de doute, si elle arrive à sa fin elle restera dans les grands classiques de Loisel, à la hauteur de "la Quête"

Cette histoire est menée tambour battant, au dépend un peu de la crédibilité car ce simple infirmier se jette bien vite dans la lutte contre un complot international, sautant tel un James Bond d'un continent à l'autre et aidé comme par hasard par une copine informaticienne capable de passer les doigts dans le nez les sécurité des grandes organisations. Mais si on passe outre, c'est un thriller bien mené qui tient en haleine jusqu'au bout et donne ne vie de connaître le fin fonds de l'histoire.
Cette série maintient le niveau.

Touchante histoire que celle de ce simple pêcheur entrainé par des évènements qui le dépasse et qui se débat pour retrouver sa personnalité mais qui est prêt à se sacrifier pour sa famille.
Un bon album donc digne de la série mais qui apporte une tonalité différente et complémentaire.
Vivement la clef finale.

On ne s'ennuie pas à lire les petits faits de la vie de Shä et Salomé, et on sourit parfois. Les dessins acidulés y sont pour quelques choses, la vie de couple du chat et de la jeune fille donne un contraste amusant. Et puis les clichés à l'envers sont bien vus, c'est lui qui a du mal à faire un régime et elle la geek qui adore les jeux sur playstation sanguinaires !
Pas mal.

Quel bonheur de retrouver les superbes planches de Patrick PRUGNE. Chaque dessin est une aquarelle originale qui mérite d'être contemplée en prenant son temps.
Et l'histoire est également très émouvante, avec des personnages empathiques dont le sort nous concerne dès le départ, et que nous laissons à la fin avec l'espoir de les retrouver un jour, tant leur destin contrarié donne envie d'en savoir plus.
Mais telle quelle cette BD est déjà très aboutie, un très bel objet avec ce magnifique cahier graphique à posséder absolument.

Un honnête roman noir qui se laisse lire sans déplaisir. Les dessins servent bien l'histoire sans être de véritables ouvres d'art. Bref ce roman est un bon produit de divertissement, ce qui n'est déjà pas si mal.

Nos amis doivent affronter après le ciel les sous-sols de leur monde maquette, royaume des morts.
C'est donc plus sombre mais toujours amusant, attente du deuxième tome pour se faire une opinion définitive.

On retrouve avec plaisir nos amis en route pour découvrir les mystères cachés derrière le décor de l'autre monde, et comme toujours quand les mystères sont dévoilés, on est un peu déçu.
Mais on est bien content que l'autre monde soit sauvé car il est vraiment féérique, ces habitants sont très attachants et son illustration splendide.
Au total une très belle histoire à ne pas manquer.

Délicieux album aux couleurs pastels raccord avec l'histoire tout en douceur de cet autre monde de rêve où on retrouve tous nos contes d'enfance.
Les dessins de Florence Magnin sont réellement magnifiques, et le récit de Rodolphe très poétique.
Cet autre monde est très attachant et donne envie d'y vivre.

Une histoire prenante et angoissante à partir d'une journée à la plage où des personnages ordinaires vont être confrontés à la fuite du temps. Ça se lit bien, grâce notamment aux dessins, mais je ne suis pas aussi enthousiaste que certains.
Certes c'est une allégorie réussie de la vie qui passe et de l'angoisse de la mort, mais je n'ai personnellement pas trouvé les personnages très intéressants ni leurs réactions toujours très crédibles. Et si la manque d'explications fait partie de la singularité de l’œuvre et participe à notre malaise, du coup certains évènements apparaissent tout à fait inutiles.
Un album intriguant et original donc, à lire vu les questions qu'il suscite mais qui s'il a réussi à me remuer, n'a pas réussi à me faire aimer les personnages et donc l'histoire.

C'est sur, c'est une curiosité. Le début en voie off ne nous laisse pas imaginer que le narrateur est un poulet ! Et le choc de la révélation est bien amené, ainsi que la révolte du héros en butte au racisme. Toute l'histoire est bien mise au service des thèmes explorés, racisme, relations père-fils, famille, allusion à la Shoah.
Et rien à dire sur les dessins, il sont impeccables, lisibles et expressifs.
Et pourtant la magie n'a pas agit sur moi. Je n'arrive décidément pas à m'assimiler à un poulet, qui sont dessinés trop naturel.
Autant pour Maus auquel on ne peut pas ne pas penser j'ai été pris par l'émotion dégagée, autant la rien du tout, j'ai du me forcer à lire jusqu'au bout. Et cela manque cruellement d'humour, qui pointe juste au début.
Un certain sentiment de gêne montre que l'auteur a quand même atteint son but de nous remettre en question.
Mais j'aime bien prendre du plaisir à lire une bd, la non.
A lire donc comme une curiosité.

Très intéressante et originale cette histoire d'un homme ordinaire subitement doté de supers pouvoirs, qui se prend d'abord pour un ange du bien mais se transforme en ange du mal. On est accroché, on s'identifie aux personnages dont on a envie de connaître le destin et les motivations. Au final on en en sort avec plus de questions que de réponses, car beaucoup de portes sont ouvertes mais peu sont fermées, et comme les protagonistes, au final on n'a rien compris à ce qui s'est passé. Finalement c'est comme la vie !
A première vue les dessins paraissent sommaires, mais à la lecture servent parfaitement le récit.
Au total une lecture qui sort de l'ordinaire et qui ne laisse pas indifférent.

J'ai toujours un peu de mal avec le style Comics, surtout son découpage si particuliers qui me gêne toujours un peu car j'ai du mal à m'y repérer. Mais pour le reste le dessin est très clair et percutant, les couleurs en jettent, un très bon graphisme qualité comics.
Et l'histoire m'a agréablement surpris. On y retrouve à la fois les poncifs des super héros américains (honneur et patrie, lutte contre les méchants...) mais aussi la défense de la liberté sexuelle et de l’ambiguïté.
Et l'histoire très bien construite captive même si quelquefois les découpages ... (voir plus haut)
Au total une très bonne lecture.

Cosey cherche à peine à raconter une histoire, décrivant les rencontres de Jonathan et les réflexions philosophiques qu'elles engendrent à la recherche du bonheur et de "Elle"? Je pense que les nouveaux lecteurs auront du mal à rentrer dans cette ambiance où le texte prend autant de place que l'image.
Mais pour les adeptes comme moi on retrouve avec plaisir la musique de Cosey, et l'environnement graphique si particulier.
A lire pour les aficionados, pour les autres lisez les premiers tomes avant.

Histoire originale que celle de la terre après "l'Armageddon" qui a détruit la civilisation, car si l'idée de départ n'est pas neuve, le traitement de la vie sur terre qui va des hommes préhistoriques aux robots présentent des situations imprévues.
Il faut noter que si ce manga parait en France en 2011, il a été écrit il y a 50 ans. Ce sont donc "les survivants" de Léo qui reprennent une partie de ces thèmes et ce serait intéressant de savoir si Léo connaissait "le voyage de Ryu".
Le dessin est de qualité, même si le format Manga me gêne toujours.
Au final un récit prenant au ton un peu "classique".

Certes on change de registre avec ce tome 2 où les héros du premier tome laisse le pas à une intrigue focalisée sur les rapports entre les habitants du parc et du monde extérieur. Et tout en nous faisant rire, on arrive à aborder pleins de thèmes à priori sérieux (management, acceptation de la différence, etc. ...)
Bref cela reste très bon.

La lecture de Darius après Camille éclaire beaucoup de chose. L'intérêt de la série augmente du coup notablement et autant j'étais dubitatif après la lecture de Camille, autant maintenant j'ai envie de connaître le reste car les connexions entre les tomes se révèlent. Et comme le dessin est à la hauteur, globalement cette série devient très bonne. A suivre donc.

Encore un album qui se lit avec plaisir, d'autant que l'histoire (un peu classique) du moine croisé qui fait ami avec les sarrasins pas si barbare que ça est dessiné par l’excellent faiseur Goepfert.
Vivement le 4 pour avoir une vue d'ensemble et un avis définitif sur cette série.

Pas mal pour les dessins et la qualité de la narration, mais pour un amateur d'histoire comme moi, c'est vraiment trop invraisemblable pour que je puisse rentrer dans ce récit. Il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas de référence historique, mais même dans ce cas les sentiments humains décrits sont peu crédibles, rien à racheter dans aucun des personnages.
Malgré tout grâce à la qualité de la narration et de la mise en dessin, ça se laisse lire, et puis autant de perversité, cela devient jubilatoire.

Bien que la fin soit un peu abrupte, l'histoire de ce poilu qui rentre chez lui, avec des flash back bien amené, est très attachante.D'autant que les dessins très particuliers donnent le ton et créent l'ambiance.
A lire donc.

Une bd bougrement intelligente : Cette réflexion sur le sens de la vie et de l'amour est admirablement construite, les personnages sont attachants, il y a de l'humour et de l'émotion, et la construction du récit captive. La mise en image et en couleur est également très travaillée, et participe grandement à l'attraction du produit.
C'est peut-être la seule toute petite réserve que je ferai : c'est presque trop travaillé et virtuose, un peu trop produit qui utilise toutes les techniques.
C'est pourquoi il y a plusieurs niveaux de lecture, juste se laisser porter, ou guetter toutes les références, et encore plus étudier toutes les structures du récit et les moyens utilisés.

Mais au final, c'est quand même à ne pas manquer, et un ouvrage qui pourra être relue de nombreuses fois avec toujours quelque chose à découvrir.

Entré sur la pointe des pieds dans cet album en craignant un récit abscons, et bien j'ai été agréablement surpris, pris dans l'ambiance des ces destins croisés à la recherche de leur idéal féminin et par une lecture très fluide et très claire, on passe des uns aux autres de façon harmonieuse, à l'égal des dessins dont la variété des couleurs et des ambiances s'adaptent parfaitement.
Bref une jolie découverte alors que j'étais un peu méfiant d'un acteur scénariste.
Ne ratez pas ces longues traversées qui vous feront rêver longtemps.

Ambiance gore dans ce tunnel qui se nourrit de la méchanceté des hommes, et Dieu sait s'il trouve à manger, jusqu'à ce qu'il trouve plus méchant que lui !
Bon scénario, mise en image raccord avec le récit, c'est à dire glauque et stressante, bref un bon produit mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Il me manque le petit quelque chose qui me touche, la je ne me sens pas concerné, et comme je n'aime pas me faire peur, je ne pense pas que j'y reviendrai.

Le dessin est pas mal, même si ce monde de la mort n'est pas toujours folichon, mais l'histoire, malgré l'idée de départ, ne décolle jamais et on ne retrouve pas l'humour d'Arleston, sauf chez le petit démon égrillard.
Bref on arrive à la fin de l'album en espérant toujours, mais on est déçu par la fin en queue de poisson.
Comme quoi le dessin ne suffit pas.

Scénario malin que cette uchronie qui imagine la suite d'une guerre civile après mai 68 et la mort de De Gaulle. Pleins de personnages réels réorientés qui disent des choses à des anciens comme moi mais qui concernent peut-être moins la jeune génération. En tout cas c'est amusant de retrouver les stéréotypes de ces personnages dans d'autres circonstances, et le récit complet se tient bien. Le décor de Paris en reconstruction moderniste est également bien vu.
Je suis moins enthousiaste sur l'ambiance graphique, même si cela ne dessert pas l'histoire.
A lire donc.

Difficile de donner une note à un bouquin vieux de 30 ans qui fait partie de l'histoire de la BD, il faut se rendre compte qu'à l'époque c'était tout à fait original. Aujourd’hui le récit est un peu daté et le partie pris de refléter l'usure du temps y compris sur les idéologies se reflète dans l'usure du propos même si la lutte contre les extrémismes reste d'actualité.
Les dessins de Bilal sont déjà au top mais cette histoire de vieux au milieu de l'hiver ne rend pas les choses gais.
Bref à lire comme un monument historique.

Joli album que ce "rêve de pierre" qui nous emmène sur les pas d'une expédition dans l'ancienne cité de Petra en Jordanie. La relation fusionnelle des frère et sœur jumeaux va être remis en cause par la défenderesse de la cité qui va décimer le groupe.
Malgré les évènements, c'est la douceur de l'envoutement qui prédomine dans cette série bien servie par le dessin que personnellement j'apprécie, les personnages ont de la personnalité et les décors fait d'après réalité sont bien rendus.
Dommage que la fin soit ambiguë et que la série n'ayant apparemment pas trouvé son public, les autres albums prévus n'ont pas été réalisé, on ne connait pas le destin de nos héros, mais tel quel cet album fait un bon one-shot à lire.
Et en prime un très beau carnet de travail.

Encore un bon album de cette collection "signé" du Lombard. Sur fonds de double secret de famille, on suit la quête du jeune américain Billy à la recherche des traces de son grand père disparu lors de la guerre de Corée. Toujours de très bons dessins, et un bon début pour cette histoire qui mêle habilement la vie d'un jeune américain de nos jours et le souvenir de la guerre de Corée.
A lire donc en attendant la suite.

Un bon récit, pas mal de pistes ouvertes avec à la fois de l'exotisme, de la science fiction, du mystère. Les dessins sont sympa, au total une lecture pas désagréable.
Mais on en sort un peu frustré car tout reste ouvert et que cette bd seule n'a finalement pas beaucoup d'intérêt. Il faudrait surement lire les 6 pour se faire un avis définitif, mais est-ce suffisamment prenant pour cet investissement ?

L'intensité du récit augmente encore si c'est possible. Amour, attentat, espionnage, recherche d'identité, robotique, tout est mis au service d'une histoire foisonnante sans qu'on soit perdu pour autant, au contraire on termine ce tome encore plus en attente de la suite.
Certes il ne faut pas chercher autre chose qu'un récit d'aventure même si les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on pense. C'est d'ailleurs une des qualités, cette ambiguïté des personnages.
Les dessins sont efficaces à défaut d'être beaux.
Bref une bonne série à suivre, à condition qu'elle ne s'éternise pas.

Un récit historique comme je devrais les aimer, sur un épisode que je ne connaissais pas de la première guerre mondiale, la transhumance d'une armée tchèque à travers la révolution russe pour rejoindre leur patrie à créer.
Très bien construit comme toujours chez Kris, avec des sauts entre les époques bien amenés pour qu'on s'y retrouve sans difficulté, et un tricotage réussi entre la grande histoire qu'on apprend et la petite romancée.
Pourtant je n'ai vraiment accroché qu'à la toute fin avec le rebondissement final, jusque la j'étais un peu gagné par l'ennui dans lequel baigne les protagonistes.
Et le dessin participe à cette ambiance morose, avec des tons bistres et des trognes biens vus. Bref atmosphère militaire bien rendu mais pas réjouissantes. S'agissant d'un album de mise en place, j'attendrais la suite pour juger si ce voyage au long court ne s'éternise pas au long des neuf tomes annoncés.

Pas emballé par cette histoire certes originale d'un détective cannibale, mais une fois qu'on a assimilé l'humour de la situation, on a du mal à s'attacher aux personnages trop caricaturaux et pas empathiques pour un sou.
Si je rajoute que je trouve le dessin assez laid même s'il appartient à un genre qui a ses adeptes, on aura compris que je n'ai pas particulièrement gouté cette lecture et que les autres seront sans moi.

Venez visiter le petit monde délicieusement désuet du château-hôtel "Le Coq vert".
Amusez vous des émois du comte confronté à l'auguste figure paternelle. Laissez-vous bercer par ces anachronismes légers qui veulent vous faire croire qu'une vie paisible est possible à l'abri des vicissitudes du monde grâce à la magie de délicieuses recettes de cuisine.
Et comme le dessin acidulé de Neel croque malicieusement les personnages, vous ne pourrez comme moi qu'être conquis par ce récit poétique et humoristique.
Et vivement la suite pour connaître l'avenir des amours volcaniques d'Alméria et Polpette.

Originale, cette idée d’une prison qui sert de parc d'attraction, les prisonniers participant à des courses mortelles pour le plus grand plaisir du public qui ne sait trop si c'est du lard ou du cochon. Et le pauvre petit prisonnier accusé à tord aura bien du mal à survivre malgré des alliers inattendus. L'histoire peut se suivre avec un peu d'attention pour premier opus, mais je ne suis pas sur d'avoir le courage de lire la suite vu le nombre de tomes annoncés. C'est le problème des mangas, à partir d'une idée de départ intéressante, on tire à la ligne.
Et comme les dessins sont qualités mangas, c'est à dire lisibles, malgré la petitesse du format mais sans originalité, cela fait un produit pas mal sans plus, à moins que les suivants deviennent subitement géniaux.

Un vrai de vrai roman graphique, qui plus est plus ou moins autobiographique sur la vie d'un scénariste de BD à qui on propose de reprendre l'écriture de Superman alors que ça lui rappelle de très mauvais souvenirs liés à une maladie héréditaire dont souffre sa famille. A partir de là, il lui faudra un long moment de procrastination (Tendance pathologique à différer, à remettre l'action au lendemain)pour émerger et accepter à la fois ce nouveau boulot et de recoller les morceaux avec son entourage. Un peu d'humour qui ne fait pas de mal dans cette histoire un peu prise de tête qui pose les problèmes de la vie et dont la morale finale est un peu courte (Je préfère avoir connu ... plutôt que de n'avoir pas vécu), mais si une BD pouvait nous donner la clef du sens de la vie, ça se saurait !
Bref si on rentre dans ce récit, il prend et fait réfléchir, à condition d'avoir l'esprit disposé pour ça.
Un style graphique différent pour chaque moment de l'histoire, c'est du grand art.
Bref une œuvre ambitieuse à lire en prenant son temps.

Il y a tout dans ce livre pour en faire un classique du genre "quête". Le voyage initiatique où les combats sont entrecoupés de considérations philosophiques, le héros mythique qui se sacrifie pour passer le flambeau, le preux chevalier secrètement amoureux de sa princesse, le monde souterrain mystérieux, etc... Et ce monde de souris est cohérent et crédible. Si on rajoute que la mise en image crée une ambiance hivernale qui sert admirablement le récit, on peut se laisser tenter.
Mais malgré ces qualités, qu'est-ce que c'est pas drôle ! Et comme les personnages sont difficilement reconnaissables, il faut s'accrocher au début pour arriver à suivre.
Donc tout en reconnaissant la haute tenue du produit, je ne suis pas client (comme pour le seigneur des anneaux) de ce genre de récit.

Histoire prenante de ce héros de fiction emporté par son succès et qui ne sait plus qui il est. Cette intrigue à multiples facettes est agréablement complexe mais se suit bien malgré tout. Sa référence à de multiples auteurs célèbres invite à se documenter et à les (re)découvrir. Les dessins sont clairs mais un peu simpliste à mon gout, ils servent bien l'histoire mais ne donnent pas envie de s’attarder dessus au contraire des crayonnés qui encadrent les chapitres.
Un Comic qui n'est donc pas superficiel et qui peut se lire en plusieurs fois comme un roman.
Bonne lecture mais je n'ai pas été transporté !

On retrouve avec plaisir l'humour de Marjane Satrapi qui sait se moquer des travers de la vie iranienne avec beaucoup de tendresse. Et ses histoires de femmes dans toute leur crudité sont à la fois touchantes et révélatrices.
Les dessins sont minimalistes mais les personnages sont bien croqués.
Une bonne lecture donc.

Noir c'est noir, et Cothias nous pond encore une intrigue bien plombée qui fait penser au Bout d'homme de Kraen. Mais c'est solide et captivant et pour un premier album Christelle Galland se débrouille pas mal au dessin.
A suivre donc, les dernières pages laissant espérer un peu d'espoir.

Histoire tragique et poétique que celle de "Il était une fois" le marionnettiste qui s'obstine à raconter ses histoires malgré l'opposition du tyran local.
Ce conte africain écrit par un belge et dessiné par un français est pourtant tout à fait conforme à ce qu'on imagine de ce continent où le peuple résiste à l’oppression par l’imagination. La mise en image est tout à fait réussi et au total on est envouté par par cette Afrique imaginaire.
Ne ratez donc pas ce montreur d'histoire.

Dessins très originaux et pleins de couleurs dans cette histoire sympa de Supiot ce qui en fait un très bel objet agréable à lire avec un scénario plaisant. Bien sur un one-shot ne permet pas de tout dire sur les personnages et on aimerait bien en savoir un peu plus notamment sur Blanche.
Au total un album rafraichissant et poétique, à découvrir.

L'ambiance des années vingt à Harlem est très bien rendue dans ce premier album où on suit la vie d'une jeune métis découvrant qui est son père en même temps que l'amour. Les préjugés de l'époque sont bien décrits et les personnages sont attachants. Et comme la mise e image est très bonne, cet album de démarrage est très agréable, et on espère une suite de même qualité. Le début d'une série que l'on espère incontournable.

Du western revisité à la sauce humour avec des dessins parfaitement adaptés au propos, à la fois réalistes et fantaisistes. L'histoire est à la fois très bien charpentée et pleine de contrepieds qui relance l'intérêt du récit, avec des protagonistes de caractère qui doivent en rabattre sur leur superbe. Car ils sont confrontés à une superbe personnage de garce, dont on ne peut que tomber amoureux mais qui est plus dangereuse qu'un serpent venimeux.
Bref je suis accro, vivement la suite.

C'est un peu l'histoire d'une cendrillon, souffre douleur de son village, qui rencontre un crapaud fée qui lui donne l'illusion de la beauté, ce qui rend les hommes fou d'elle. Mais cela n'a pas que des avantages, et ce don n'est-il pas plutôt une malédiction ?
Récit original donc, qui ouvre pas mal de portes et posent des problèmes sur un ton léger.
Pas mal donc mais sans plus pour l'instant.

On reconnait la patte de Yann dans le très bon scénario qui n'est pas loin de celui du Grand-Duc avec ce pilote tourmenté par son passé qui tente de se racheter par une conduite exemplaire dans les combats aériens des débuts de l’État d'Israël.
Et comme c'est Juillard au dessin, cela donne un très bon album.
Les personnages sont intéressants, le fonds historique instructif, au total même si ça démarre doucement, cela devient incontournable pour les amateurs de bd historique comme moi.

Nouvelle série historique, attirant donc pour un amateur comme moi. Et il s'agit d'une période peu connue, la lutte des Scythes contre les Hittites. Les dessins réalistes sont très clairs bien que quelques attitudes des personnages me gênent paraissant un peu figées. Ce premier tome de présentation démarre pourtant sur les chapeaux de roues question combat et épisodes sanglants, un peu trop même la psychologie des personnages étant un peu réduite.
A suivre donc pour se faire une opinion définitive d'une série qui chasse sur les mêmes terres que Murena ou Les Aigles Rome, mais un ton en dessous.

Changement d'ambiance pour ce troisième tome qui se passe entièrement à Paris où Grassien est enfin parvenu après sa fuite de Russie avec une seule idée en tête, venger ses compagnons d'infortune. Mais dans le Paris de la restauration, les anciens des armées napoléoniennes sont des parias en butte aux policiers de Vidocq.
Très bonne histoire encore une fois, un contexte historique et une époque très bien reconstitués, des dessins toujours aussi bons, bref un grand plaisir de lecture.
Mais on est dans un récit plus classique que dans le premier tome, on ne retrouve pas l'ambiance tragique de la Russie pendant la débâcle des armées.
Un ton en dessous qu'au démarrage donc, même si cela reste très bon./

Rien à dire aux dessins, certaines vignettes sont même spectaculaires, même si elles respectent tous les poncifs du genre. Mais l'histoire est extrêmement convenue, peu de surprises.
S'agissant du premier tome, il faut attendre le suivant pour se faire une idée définitive, mais mais cela ne donne pas vraiment envie.

Histoire intéressante à défaut d'être totalement surprenante, notre futur probable se rencontrant de plus en plus souvent, mais on est suffisamment intrigué pour vouloir savoir pourquoi ce robot pas comme les autres a l'air de vouloir aider nos jeunes héros.
Si le dessin a des qualités notamment pour décrire ce monde de ruine, je suis gêné par certaines vignettes trop sombres, par les les mots en gras et par des scènes d'action peu lisibles comme dans certains mangas.
Au total ça se laisse lire et il faut attendre la suite pour se faire une opinion définitive.

Très bon départ de cette nouvelle série "Lupano-Morgann" (il faudra désormais appeler ce dernier Tanco !), le scénario est riche de pleins d'éléments des années d'après guerre avec ses pupilles de la nation envoyées en pensionnat à la campagne qui fantasment sur la fille du comte qui défend la cause des femmes, la gueule cassé de la dernière guerre qui joue au surget et de l'humour en prime.
Et comme le dessin de Morgann a évolué en bien, on prend beaucoup de plaisir à la lecture.
Vivement la suite.

Deuxième tome à la hauteur du premier notamment au niveau d'excellents dessins qui permettent de construire un monde dans la même veine que ceux de Léo ou de Bourgeon. L'intrigue reste classique avec le désir de vengeance et la lutte des faibles contre les forts avec la touche de surnaturel qui va bien, mais elle est très solidement construite et accroche bien le lecteur.
Donc même si cela exploite une veine déjà vue, la qualité des dessins et de la construction de l'histoire en fait un très bon produit. Manque juste un petit poil de supplément d'âme et de complexité chez nos héros un peu trop prévisibles.
Vivement la suite.

Histoire post apocalypse dense où la Grande Bretagne dévastée voit s'affronter les différentes communautés et doivent faire face à des prédateurs du monde extérieur. On ne s'ennuie donc pas à la lecture surtout que les dessins sont toujours de très haut niveau.
A suivre donc.

Ce deuxième tome est aussi émouvant que le premier. Nos amoureux de couleur différente se réfugient en Afrique mais sont là aussi victimes des préjugés des deux populations. Et ils ne devront leur salut qu'à une intervention un peu surnaturelle des animaux dits sauvages.
Il faut vraiment se laisser tenter par cette histoire pleine de douceur et de violence, de désespoir et d'espérance, d'amour et de haine.
A ne pas manquer.

Un peu déçu par ce deuxième chapitre où on assiste à la lutte classique entre les méchants et les bons qui sont sauvés à la fin par des machines mues par leurs bon sentiments. Et puis il n'y a pas de conclusion à l'attaque que subit le professeur Arronax au muséum d'histoire naturelle qui parait gratuite. Du coup les dessins paraissent eux aussi un peu figés, moins fluides.
Mais au total cet essai de raconter la genèse du fameux Capitaine Nemo de Jules Verne reste une bonne histoire à lire dans la continuité.

Les trois premiers cahiers ''les rendez-vous de l'épervier'' s'accompagnent d'explications historiques, des recherches de l'auteur et de nombreux croquis. C'est passionnant même si on perd un peu le fil de la petite histoire qui devient un faire valoir de la grande. Mais quand comme moi on aime ça, on s'y retrouve.
D'autant que ce tome de présentation contient tous les ingrédients pour nous mettre l'eau à la bouche, complot, attentat et héroïnes troublantes. Et que les dessins minutieusement réalistes deviennent une composante essentielle du plaisir de lecture.
Laissez-vous donc embarquer par l'épervier qui au delà de l'aventure vous fera découvrir la vie du XVIII ème siècle.

Il s'agit véritablement d'un objet original qui apporte un plaisir tout à fait différent de l'album complet. Il s'agit de remettre l'intrigue dans son époque, et comme j'adore l'histoire, cela me comble. Les détails sur le château de Versailles et les difficultés à reconstituer la vérité historique, notamment le mode de vie de l'époque, sont très intéressants.
Du coup l'intrigue devient complètement secondaire, et même parait un peu anecdotique par rapport au contexte historique, juste un prétexte un peu too mutch (ah le héros qui se délivre juste au moment de trépasser, on se croirait dans un remake de l'arme fatale !). Et le noir et blanc, s'il permet d'apprécier le détail du dessin n'est pas très lisible, et je trouve que la couleur apporte un vrai plus.
Donc j'achèterais l'album couleur complet à sa sortie et je lirais parallèlement les cahiers des rendez-vous.

Récit très réaliste qui reflète bien les tourments, les difficultés, les blessures et les à côté de la danse. Mais au delà il sait faire naître l'émotion et on est très attaché au destin de l'héroïne qui doit mener sa carrière tout en faisant des choix difficiles. Comme quoi les accidents de la vie peuvent conduire à des rencontres positives et le talent doit se conjuguer à une part de chance.
Si les dessins peuvent rebuter au départ, il s se révèlent tout à fait en phase avec le propos, se contentant de l'essentiel pour faire partager les sentiments.
Bravo !

Récit classique mais très bien charpenté où Blueberry essaye de nouveau d'éviter une guerre indienne malgré les va-t-en guerre des deux camps.
Les dessins de Vance sont très bon et même si cette histoire n'apporte aucune nouveauté, cela reste agréable à lire.

C'est sur ça date et ceux qui n'ont pas connu Mitterrand auront du mal à comprendre le contexte politique où Marcel Dassault ayant été nationalisé mais très bien indemnisé se retrouve oisif avec plein d'argent.
Et pourtant cela m'a fait encore beaucoup rire, la caricature de ce monde de riche n'ayant finalement pas tant vieilli que ça.
C'est donc encore tout à fait lisible.

Relecture nostalgique de ce premier Jonathan. Et bien la magie fonctionne toujours. Jonathan amnésique s'évade d'un hôpital psychiatrique pour se faire parachuter au Tibet au milieu de la guerre entre les rebelles et les chinois. Et le voile va se déchirer. Les dessins de Cosey pas encore totalement aboutis sont toujours aussi sympa et l'histoire dont le fonds artistique reste malheureusement d'actualité touche toujours.
On peut donc replonger sans hésiter dans Jonathan qui reste dans le top 100.

Suite de la chronique du notre village, on n'est plus autant surpris par les caractères et l'ambiance mais on les retrouve avec plaisir.
Les dessins sont toujours aussi originaux et particuliers.
Cela reste donc bon mais il ne faudra pas tarder à se renouveler pour ne pas lasser.

Lu et passé un bon moment mais pas inoubliable. Le scénario est assez classique et se tient mais n'apporte rien de nouveau à la série.
J'aimais bien la période "directe" de Hermann, mais je n'ai pas été gêné par cette nouvelle technique car pour moi qui ne suit pas un technicien, j'ai toujours trouvé le dessin de Hermann "irrégulier" et comme tel inimitable.
Je suis comme son titre, partagé mais pas déçu, Hermann reste un maître incontournable.

Très bonne histoire astucieuse, à rebondissement et à tiroirs, avec des accointances avec des auteurs célèbres puisque ce serait la genèse d'un très célèbre roman.(mais chut, ne déflorons pas le suspens)
Et comme les dessins rendent très bien l'atmosphère brumeuses des Highlands, qu'ils sont à la fois stylisés et réalistes, chauds et prenants, avec des bouilles intéressantes croqués d'après réalité (si vous fréquentez le café du même nom au Bouffay à Nantes, vous en reconnaitrez surement quelques uns), cet album original est à lire.

Suite du voyage initiatique d'Ella qui découvre le manuscrit d'un épisode de la construction du canal de Suez.
Excellent récit historique et d'aventures, et moins de surprise avec le changement de dessinateur, qui est d'ailleurs meilleur.
Encore en progression par rapport au premier tome, on attend avec impatiente de découvrir le lien entre toutes ses histoires bien qu'elles se suffisent presque en elle-même.
A lire absolument comme tout ce que font les Charles qui sont décidément très talentueux.

Toujours d'excellents scénarios pour le coupe Charles qui nous emmènent cette fois en Égypte sur les pas d'une jeune et mystérieuse restauratrice de manuscrits à la recherche d'une statue de princesse aux yeux vairons comme elle. Elle fait la lecture de récits de fouille du passé, raconté en image avec un dessinateur différent, ce qui surprend désagréablement, car le style ligne claire est très différent de celui de JF Charles, et son personnage principal ne fait pas du tout ses 20 ans.
Mais l'intérêt de l'histoire emporte tout et nous attendons avec impatiente la suite.

Avec la libération, l'heure des comptes approche et Joseph a fort à faire pour se glisser dans le bon camp. Mais malgré sa réussite apparente, sera-t-il jamais à l'abri ?
Tout l'intérêt de ce tome est dans cette dernière interrogation, comment Joseph va réussir à s'en sortir ? Le récit nous tiens en haleine jusqu'au bout, et la mise en image est toujours aussi réussi. Quand un destin individuel rencontre la grande histoire, et nous renvoie sans arrêt la question, qu'aurions nous fait ?
Passionnant.

Paul doit finir par accepter sa capacité à converser avec le monde elfique et sa mission d'affronter Balor. L'histoire est toujours plaisante à suivre même si on rentre franchement dans le surnaturel et donc moins dans l'ambigüité.
Mais les dessins sont toujours aussi bon donc on continue cette histoire avec plaisir.

Il est clair qu'il faut lire ce triptyque d'un seul coup pour l'apprécier à sa juste valeur. En effet l'intrigue enchevêtre la vie de nos trois héros et même si elle se recoupe, il faut se concentrer pour suivre.
Mais c'est ce qui fait l'intérêt de cette histoire, elle nous tient en haleine et sait nous surprendre.
Une fois qu'on est rentré dans l'univers, les dessins se révèlent et captivent.
Une bd qui frappe dans tous les (bons) sens du terme.
A découvrir.

On reprend un Largo par souvenir des plaisirs passés en s'attendant à revoir la même chose, et bien c'est le cas et pourtant ce nouvel opus est très plaisant. Le dessin égal à lui-même, à la fois très réaliste et pourtant typé, et toutes les recettes éprouvés sont la (action, sexe, humour, résonance avec l'actualité...), et ça fonctionne très bien.
A tel point qu'on arrive même à lire le petit cours d'économie au passage (plutôt gonflé dans une bd grand public) et l'interview un peu bisousnours de notre héros.
Bon on est juste un peu énervé que comme d'habitude il soit au fond du trou à la fin de l'album et qu'il va falloir attendre la suite, mais on savait déjà que nos auteurs sont à la fois de bons artisans et de bons business mans.

Bonne surprise à la lecture de Little Jones. L'ambiance de la série mère est très bien respecté, le scénario très noir et très tordu conforme à l'original et prenant à lire, et les dessins sont raccords.
Certes Jones n'est qu'un prétexte à un récit qui revisite tous les mythes de l'Amérique des années 70, mais c'est très bien rendu et jamais ennuyeux.
Une bonne lecture qui complète bien la série.

J'ai pris les survivants sans conviction par fidélité pour les bons moments que m'a fait vivre Léo, et bien je ne regrette pas du tout. J'aime toujours aussi bien ces dessins réalistes et ces couleurs vives, et si c'est vrai que les expressions des personnages sont un peu figés, cela ne gêne pas l'histoire et la beauté des décors.
Et alors que je m'attendais à la même histoire, Léo sait très habilement se renouveler avec d'autres humanoïdes. Ce que j'aime bien aussi ce sont des héros humains qui ont des réactions positives et négatives, qui ont peur et sont maladroits et dont les amours sont contrariés.
Bref cela fait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un album.
Chapeau l'artiste.