Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2025 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 11/01/2025 à 02:57:33 en 0.1345 sec
J'avoue avoir particulièrement été attiré par cette couverture qui donne l'image d'un superman ado rebelle. On va découvrir plusieurs tranche de vie partant de l'enfance à la période jeune adulte. Il y a aura des dessinateurs différents et des styles graphiques pas très homogènes.
Pour autant, certaines nouvelles se laissent lire assez facilement. Il est toujours bon de se remémorer les premiers pas de nos super-héros préférés. A noter un épisode où il est confondu avec Bruce Wayne comme une espèce de clin d'oeil.
C'est une histoire qui commence un peu tristement mais qui se termine en apothéose de fantaisie. Quelle revanche sur la vie alors qu'elle avait perdu son sein gauche, puis son homme et son emploi ! C'est une manière de se réapproprier sa féminité avec un certain panache.
La bd est muette mais très expressive dans le mouvement. Tout va très vite dans une fluidité quasi parfaite. Les couleurs sont chaudes. Il y a l'humour et la fantaisie à chaque page avec de grandes envolées presque lyrique.
Pour autant, je n'ai pas été plus touché que cela par ce style coloré et vibrant. Sans doute trop de fantaisie dans cette fable urbaine. Le sujet n'est pas nouveau mais traité de manière assez originale avec beaucoup de légèreté.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai fais un lien douteux avec la célèbre sex symbol des années 20 Betty Boop, question de ressemblance entre ces deux femmes. On ne me l'a pas pardonné.
Je n'ai pas aimé le graphisme qui fait un peu photoshop même s'il y a une certaine recherche dans une approche visuelle. Les monstres ne sont pas clairement visibles avec cet effet de floutés et de cendres. Tout part avec les yeux vairons qu'on ne distinguent pas vraiment.
Par contre, la narration est le gros point fort de cet univers un peu lugubre sur fond d'un monde crépusculaire. On est tout de suite happé dans ce récit mi-fantastique mi-horrifique.
Pour autant, la dernière partie fait un peu longuet après un bon début. On retiendra que tout est fait de cendres et de pierres.
J'ai trouvé cette nouvelle aventure de Lucky Luke assez sympathique avec un humour particulier en décalage. C'est vrai qu'il y a de l'autodérision mais c'est plutôt bienvenue pour un peu dépoussiérer le mythe de l'homme qui tire plus vite que son ombre.
Jolly Jumper n'est qu'un faire-valoir à ce récit hilarant qui met en scène non seulement les frères Dalton mais également un vieil ennemi de notre cow-boy préféré avec sa chemise jaune.
Les auteurs qui ont repris la série officielle Lucky Luke ne m'ont pas vraiment convaincu alors que là, j'ai plutôt passé un bon moment avec ce récit. Je conseille nettement l'achat car il s'agit d'un vrai hommage et pas seulement d'une pâle copie.
J'avais bien aimé Il était une fois dans l'Est qui se concentrait sur la relation amoureuse assez chaotique entre le poète russe Serge Essenine et Isabella Duncan. Cette pseudo-suite semble plutôt se concentrer sur la vie de la célèbre danseuse américaine qui révolutionna d'ailleurs les codes de sa profession en revenant sur des figures antiques grecques.
Elle fut également une belle mondaine de la belle époque et des années folles où elle fréquenta les plus grands (voir sa relation avec Rodin par exemple). Elle a eu également une triste vie avec la perte de deux enfants dans un accident de voiture par noyade dans la Seine. Et que dire encore de sa triste et célèbre mort par un long foulard de soie qui s'est enrayé avec les roues d'une voiture non loin de Nice ?
On retiendra d'elle un immense apport à la danse contemporaine qui influença beaucoup d'écoles à travers le monde. Une bd qui lui rend véritablement un bel hommage.
J'ai trouvé ce titre réellement pas mal dans son idée et dans son développement qui est très bien amené et avec délicatesse. Il est un peu dommage que le dessin soit si informatisé et si épuré mais il colle très bien à ce récit d'anticipation dont le sujet principal est l'intelligence artificielle. Est-ce que les robots nous serviront ou est-ce qu'ils nous détruiront ?
Alex a reçu un cadeau de sa chère grand-mère qu'il ne voulait pas à savoir une belle androïde à l'apparence humaine qui va lui faire tourner la tête. Une autre question se pose: est-ce qu'un robot peut aimer un humain ?
J'ai beaucoup aimé la visite du forum qui est parfaitement bien imaginé. Cela donne une grande originalité et des trouvailles à cet univers que n'aurait pas renié un certain Philip K. Dick. Les amateurs de science-fiction apprécieront sans nul doute.
L'auteure Olivia Vieweg, l'une des stars montantes de la bande dessinée allemande, nous propose une adaptation contemporaine du grand classique de Mark Twain, en le transposant dans l’Allemagne d’aujourd’hui. C'est une assez bonne idée d'autant que l'adaptation moderne m'a tout de suite assez convaincu. On retrouve la trame classique mais transposée de manière intelligente.
Le dessin est assez agréable ce qui permet véritablement une lecture plaisir. Je déconseille aux plus jeunes lecteurs car certains passages notamment vers la fin sont plutôt difficiles à vivre entre des jeunes désoeuvrés, un père alcoolique et la prostitution de jeunes filles dans une ville de l'ex-Allemagne de l'Est ayant connu le plus fort taux de chômage.
En conclusion, une adaptation plutôt réussie.
Le titre est un peu trompeur de même que la couverture assez colorée. En effet, globalement, cet album est plutôt en noir et blanc avec certes quelques touches colorées ici et là.
J'ai beaucoup aimé le style graphique ainsi que les cadrages notamment ceux du début qui nous introduisent peu à peu dans ce récit étrange et machiavélique. Il y a de véritables accents à la Lovecraft avec une ambiance assez particulière car pesante dans cette petite bourgade provinciale.
On comprend qu'un jeune homme soi-disant rescapé d'une grande catastrophe est manipulé par un riche propriétaire pour lui soutirer son talent.
J'avoue avoir été un peu déçu par le dénouement car je ne l'ai pas très bien compris.
Nous avons droit à un polar d'anticipation mais avec un graphisme et des codes dignes des années 50. C'est une société post-internet où une bulle sur nos données à caractère personnel ont explosé littéralement en 2026 changeant complètement la société.
Le cloud n'étant plus, il y a un nouveau monde qui fait face notamment à la montée des eaux. La vie privée est devenue une valeur sacrée. C'est un peu la continuité de ce que prévoit le RGDP qui entrera en application le 25 mai 2018. Les citoyens se cachent derrière des masques ce qui garantie la confidentialité de leur identité. Cependant, cela n'a pas que des avantages !
C'est une série plutôt audacieuse et originale avec de multiples clins d'oeil sur notre époque bien que l'action se situe en 2076. Pour autant, c'est le graphisme vielle école qui ne m'a pas trop convaincu avec ses couleurs très flashy dignes d'un tableau d'Andy Warhol. Pour autant, on se laisse embarquer par le dynamisme de ce récit. A noter un format à l'italienne.
Saviez-vous que le diable était autrefois un adorable ange ? Celui-ci s'est rebellé contre le divin et il s'est très vite retrouvé dans le mauvais camp. On va encore avoir droit à un combat entre les forces du bien et du mal dans ce thriller ésotérique et fantastique mâtinée d'un peu de polar.
C'était dans la droite ligne des productions de ce type à l'époque, ni plus ni moins. Cela apparaît aujourd'hui comme un peu dépassé par plus de subtilité dans le traitement. Néanmoins, cela reste agréable à lire d'autant que le graphisme convient à merveille. Les amateurs du genre aimeront. Les satanistes un peu moins.
Encore une histoire de zombie qui se termine plutôt mal pour le genre humain dans la même veine qu'un certain Walking Dead. L'originalité de cette oeuvre vient du fait que certains codes du genre vont être détourné. Bref, on croit par exemple que c'est la morsure qui provoque la contamination et la transformation en mort-vivant mais ici, cela sera autre chose.
Le récit va nous amener à quelques surprises. Pour le reste, c'est très efficace car il s'agit de l'histoire d'un capitaine de l'armée et de son épouse à la recherche de leur petite fille perdue parmi les zombies qui pullulent dans la ville. On évitera la violence inutile bien que cela reste assez gore.
Je dois bien avouer que dans cette collection la sagesse des mythes initié par Luc Ferry, on nous avait habitué à bien mieux. En effet, le récit me semble trop linéaire avec l’exploration de trois îles en mer Egée. Il n’y a pas de réelle surprise dans la mise en forme, ni d’inventivité. Cela reste assez classique malgré une volonté de modernisation.
Pourtant, l’Odyssée d’Ulysse constitue le plus beau des romans d’aventure et sans doute l’un des premiers dans l’histoire de l’humanité. C’est un récit mythologique aux multiples rebondissements.
Le graphisme me convient tout à fait pour ce genre de récit d’aventure. La lecture a été agréable mais trop rapide et avec un évident manque de profondeur notamment dans les personnages. La moralité sera sauve puisqu’il ne faut jamais pêcher par orgueil sinon gare.
Je dois également avouer que le dossier détaillé à la fin de l’ouvrage est tout à fait dispensable pour une fois. On a l’impression d’une redite par rapport aux précédents ouvrages de la collection.
Pour le reste, cela reste un beau moyen pour les jeunes de découvrir l’Antiquité et ses mythes. Cela donne envie d’aller plus loin.
La colonisation a fait beaucoup de mal à l’Afrique de manière générale. C’est un fait certain. On peut imputer tous les maux actuel de ce continent à cette histoire. Cependant, on a déjà assisté dans l’histoire à des pays totalement détruits et qui se sont relevés à force de travail, de courage et de détermination. Ces pays ont toujours eu toute mon admiration.
Le sujet est celui de ces enfants soldats qui n’ont plus aucune humanité et qui tuent comme des bêtes assoiffées de sang. C’est terrible et moralement très choquant. Est-ce encore lié à la colonisation ? Je ne saurais répondre à cette question mais il m’est permit d’en douter. Un dictateur chasse l’autre sous l’utilisation d’armée révolutionnaire ou de libération. Le cadre utilisé sera celui de l’Ouganda avant son terrible génocide à la machette.
Ce comics a réussi à disséquer toute la complexité de la situation en ne jouant pas sur une certaine facilité. Il y a un propos et une analyse assez intéressante sur la colonisation qui n’est pas à l’origine de tous les problèmes actuels.
Au niveau des images, cela sera assez sanglant et même très choquant s’agissant d’enfant à la base innocent. Il y a détournement de finalité assez manifeste. On se sert des enfants comme une ressource guerrière pour assoir le pouvoir d’une clique. On ne pourra qu’admirer également le travail des organisations humanitaires ou religieuses qui essaient simplement encore une fois de les aider à trouver leur part d’humanité. Il est vrai qu’il y a encore du boulot. Fort heureusement, il y a ce soldat inconnu au visage bandé qui joue les bourreaux pour le plus grand bien de l’humanité.
J'ai bien aimé cette bd qui traite page après page de chaque année de l'année 1300 à 1400 en France. Il faut dire que cette période du Moyen-Age est particulièrement méconnu. On retiendra surtout la guerre de 100 ans qui nous a opposé à la perfide Albion ainsi que la peste noire.
C'est traité de manière assez humoristique avec un dessin en noir et blanc. J'ai même pu apprendre certaines choses. Ce fut une lecture à la fois ludique et intéressante. Il y a parfois l'utilisation d'un strip unique mais assez contemplatif. Parfois, on a droit à des récits un peu plus élaborés pour notre plus grand plaisir. Bref, il y a de la variété.
Je n'aime pas trop ces oeuvres qui jouissent d'un immense prestige et dont la lecture se révèle assez décevante. C'est tiré d'un roman de science-fiction à succès du début des années 2000. Certes, il faut entrer dans cet univers une une horde doit parcourir pendant toute l'espace d'une vie un point géographique éloigné pour lutter contre le vent. Je n'y suis pas parvenu malgré mes efforts de concentration.
Certes, il y aura bien une ou deux péripéties mais cela reste assez morne. L'intérêt se situe dans ce paysage apocalyptique victime des souffles du vent. En effet, ce dernier est presque un personnage à part entière avec sa capacité à devenir mortel pour les humains.
Il y a également la thématique du groupe ou de la horde où l'on se débarrasse des plus faibles pour toujours avancer vers l'inconnu. Je n'adhère guère à ces valeurs de la loi du plus fort et du plus chanceux. Pour le reste, je reconnais que l'imaginaire est bien présent et que cela peut plaire au public.
Ce n'est qu'au milieu de la lecture de ce manga que je me suis aperçu que le héros était un jeune homme tant les traits de son visage faisait un peu féminin. Mise à part cela, ce fut une entrée en matière à peine crédible mais il y a de la matière pour de l'humour corrosif sur l'entreprise de Noel qui ne connaît pas la crise.
On connait tous l'auteur qui a fait Les Vacances de Jésus & Bouddha. Elle réitère dans un même genre pour nous parler de l'avatar noir du Père Noël à savoir le Père Fouettard qui s'occupe des petits garnements.
Le récit s'inscrit dans la modernité avec certaines trouvailles assez intéressantes comme la multinationale peu scrupuleuse dirigée par ce fameux Père fouettard. La fête de Noël risque de perdre un peu de sa magie légendaire.
J'ai trouvé la première partie que les parents étaient totalement déjantés et à côté de la plaque avec un côté assez vie de bohème. Cela fait peur surtout quand on élève un petite garçon tout innocent. Puis, par la suite, on parvient à comprendre la maladie mentale qui va conduire au drame. Bref, il y a une fausse légèreté. Cela commence dans la bonne humeur et ce bonheur se termine dans la tragédie. Ainsi va la vie parfois.
C'est l'adaptation d'un roman assez triste mais qui raconte une très belle histoire d'amour. L'oeuvre parue seulement en 2016 a été récompensé par de nombreux prix et le succès critique a été au rendez-vous. J'ai bien aimé ce dessin aux couleurs chaudes qui m'a semblé tout à fait convenir à cette histoire. J'ai tout de même une pensée émue pour cet enfant à la fin de ma lecture. Une vie pas ordinaire mais à quel prix ?
C'est une très vielle série des années 70 et 80 qui reprenait le mythe des elfes sur la vague du roman Le Seigneur des anneaux. J'ai lu la réédition de 2017 qui m'a permit de faire connaissance avec ce peuple fuyant la cruauté des hommes. Je dois dire que le poids de l'âge n'a pas eu d'effet corrosif sur cette oeuvre ce qui est plutôt rare.
Pour le reste, j'ai bien aimé le dessin assez naïf et presque monochromique mais toujours expressif. Il y a également cet univers plutôt bien pensé. L'originalité provient du fait que les Elfes viennent d'une autre planète dans l'espace et qu'ils avaient à l'origine une technologie très avancée qui s'est perdu au fil du temps dans une terre assez barbare. Il y a également une référence à la culture amérindienne ce qui est assez étonnant.
Bref, une saga qu'il faut connaître même si certains passages traient un peu en longueur.
Il est toujours difficile pour un étranger de quitter son pays et de venir pour s'adapter au mode de vie à la française. Les gens sont différents par leur attitude ou leur comportement. Ce ne sont pas les mêmes règles de politesse ou de respect. On ne sait parfois pas sur quel pied danser au point d'être totalement déboussolé. C'est ce qui arrive à cette jeune étudiante en art venant de Corée du Sud.
On aurait envie pour elle de la délivrer du joug familial qui pèse même à plus de 10000 kilomètres. Elle arrivera tant bien que mal à gérer cette situation au gré de multiples rencontres pas toujours heureuse mais qui apprennent à avancer.
Je suis généralement preneur de ce type d'oeuvre assez intimiste dans la mesure où on arrive à ressentir les sentiments exprimés. Certes, il y a l'artifice de se transformer en chien mais c'est plutôt bien trouvé. J'ai beaucoup aimé également la sensibilité du dessin qui colle à merveille avec ce scénario.
Je dois bien avouer que le dessin est très agréable à regarder. L'histoire est toute simple mais emprunte de quelque chose de mystérieux à savoir une île itinérante qui apparaît puis disparaît à un endroit donné autour du Japon.
Cette île ressemble un peu au Mont Saint-Michel dans son architecture. On ne sera pas grand chose malgré près de 200 pages. Il faut dire qu'il y a beaucoup de plan assez contemplatif autour de la belle et jeune héroïne Amélia, une lycéenne qui fait aviatrice en livrant des colis dans les îles éloignées de la préfecture de Tokyo. Je précise qu'elle fait les livraisons en bikinis ce qui fait beaucoup plus sexy.
On continuera de suivre avec plaisir cette aventure un peu lente mais toujours aussi intrigante.
Bien qu'ayant déjà visité la belle ville de Barcelone, je ne connaissais absolument pas l'artiste et architecte Gaudi. Cette bd m'a alors permis de mieux connaitre son oeuvre au travers des différents lieux touristiques de la capitale de la Catalogne. Il y a une affaire assez sordide de fou furieux voulant comprendre l'oeuvre de l'artiste en commettant d'horribles crimes.
J'ai bien aimé le dessin ainsi que le déroulement de cette histoire bien qu'il y ait des passages un peu inutiles et parfois trop bavards. Finalement, je me dis qu'après l'excellente série La Casa del Papel, les espagnols peuvent produire d'assez bons polars. On ne verra plus Barcelone du même oeil. Bref, un vrai thriller touristique !
C'est le genre de série concept qu'il y avait à un moment donné sur le marché du manga. Le concept est de passer un marché pour ressusciter un mort. Il suffit juste de tuer de quelque manière que ce soit 3 personnes au hasard dans un délai de 24 heures.
Je suis sidéré par le fait que dans cette société japonaise qui est décrite un peu égoïste et individualiste, on s'adonne assez facilement avec ce genre de marché immoral. Ainsi la gentille collégienne qui veut sauver sa soeur à tout prix s'adonne au meurtre de sang froid. Ce n'est pas très crédible pour un sou.
Pour autant, j'avoue que cela semble fonctionner un peu car la moralité est rétablie à la fin de chaque histoire qui se retourne comme un effet boomerang. On aura droit qu'à 4 chapitres différents mais selon le même principe sans avoir le mot de la fin.
Un album aux images assez contemplative qui raconte une histoire toute simple et cruelle: celle de français habitants l'archipel de Chaussey au large de la Normandie qui ont vendu un parachutiste américain à l'ennemi allemand en 1944.
C'est clair que ce n'est pas un acte de bravoure et cela caractérise un milieu d'îliens assez fermés et hostiles au changement des habitudes et aux étrangers. Oui, ce bleu océan laisse vraiment un goût amer.
Le dessin est sous forme de crayonnés brut du plus bel effet. Je ne suis pas adepte de ce genre de dessin mais je dois bien avouer que c'est plutôt magnifique avec ses quelques touches de couleurs marrons et bleus.
Sinon, le thème principal sera la lâcheté sous la forme le plus hideuse au-delà du charme océanique de ces îles.
La nuit du misothrope ne m’a absolument pas convaincu. Je sais ce qu’est un misanthrope mais je ne connais pas la signification de ce mot-là. Je suppose qu’il ne s’agit pas d’une erreur d’orthographe mais une figure de style assez subtile.
A vrai dire, je ne suis pas entré dans ce récit qui aurait pu être captivant s’agissant de la disparition de personnes à une date anniversaire précise dans le cadre d’un quartier de ville. Il faut dire que la narration est omniprésente et qu’elle est plutôt assez bavarde. C’est écrit en bon français avec une maîtrise absolue de notre langue. Cependant, que c’est ennuyeux à mourir !
A vrai dire, je pense sincèrement que ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé une œuvre qu’elle est forcément sujette à caution. A mon stade, soit j’aime, soit j’aime pas mais il y a également les bds qui se laissent lire. Par contre, en l’occurrence on a envie de fermer la page dès les trois premières pages de lecture. Après, c’est une lente agonie pour s’obliger à aller jusqu’au bout. J’ai l’impression qu’il manque l’essentiel à savoir les trucs pour captiver son public comme savait par exemple le faire un réalisateur comme Hitchcock au cinéma ou encore Christophe Bec ou Van Hamme pour rester dans la bande dessinée.
Le dessin est très dénué mais il passe encore pour un style socio- intimiste. Cela ressemble d'ailleurs un peu à du Will Eisner: autant dire que j'aime bien ce graphisme. C'est juste un peu dommage pour le reste...
C'est une bande dessinée avec un personnage assez sympathique qui recherche l'amour de sa vie. Il va le trouver mais il devra accepter certaines concessions et non des moindres. Le style d'humour est assez vieille France (du genre Pierre Richard) mais il essaie de sa caler avec notre vie moderne.
Au final, c'est assez léger mais c'est bien réalisé car on passe un bon moment de lecture et de sourire avec ces grosses maladresses qui s'accumulent. Les déboires sentimentaux et le parcours de notre héros le rendent véritablement attachant.
J'ai été surpris de voir que Wilfrid Lupano pouvait également faire des bd destinées à la jeunesse. Je voulais voir ce que cela donnait sur ce nouveau terrain. Verdict ? Je préfère nettement quand il fait des bd pour un public plus adulte.
En effet, le scénario est assez plat entre un roi très gâté qui doit fêter son anniversaire et deux enfants un peu garnements qui lui volent son gâteau en lui gâchant la fête. Je pense que l'auteur a voulu dénoncer la pauvreté qui touche des enfants contre la richesse débordante de certains puissants. Ce n'est pas annoncé clairement et il faut le lire en filigrane.
Il y aura une course épique assez rocambolesque qui provoquera le divertissement chez les plus petits. A noter un jeu de l'oie à la fin de l'ouvrage pour rester dans le jeu.
Le monstre n'est qu'une nouvelle parmi les 4 qui composent cet ouvrage. Il n'est pas trop représentatif de celui-ci car honneur est laissé à la gente féminine à travers la nouvelle 3 femmes et surtout l'homme qui n'avait pas de pouces.
Un vieux peintre de l'Ouest m'a également assez séduit dans le détournement et la manipulation d'un vieux peintre voulant que justice soit rétablie.
Au final, le monstre est le seul récit qui va faire appel au fantastique et qui rappelle que l'homme blanc est un monstre par son avidité de l'or.
Pour le reste, cela reste du bon Serpieri qui met en valeur son dessin et son art.
Marblegen est une sorte de jeu dans lequel des jeunes gens s'affrontent avec des billes qui permettent d'invoquer des esprits. En effet, dans ce monde, c'est le jeu de billes le sport le plus populaire de la planète et non le tournoi de football ! Quatre jeunes gens plutôt inexpérimentés vont se lancer dans la course pour affronter les meilleures équipes du monde.
Il s'agit également d'empêcher le terrible Marcellus King de s’emparer de la puissante bille Mercure qui est la récompense offerte aux vainqueurs. Cette bille, l’une des cinq Marble Origines, donnerait des pouvoirs sans limite à cet homme sans scrupule. Il faut l'en empêcher à tout prix...
On se croirait presque dans Yu Gi Oh mais on remplace les cartes magiques par des billes. C'est le même principe. Question originalité, il faudra repasser.
Visiblement, il s'agit ici d'un spin-off d'un dessin animé assez à la mode dans ce type de milieu. Les parents ne souscriront peut-être pas aussi facilement car nous avons un jeune homme qui préfère s'amuser que de faire ses devoirs et étudier. Cela dépend un peu de l'éducation que l'on souhaite donner à nos enfants et les valeurs qu'on souhaite lui transmettre. Chacun demeure libre.
Ce shônen n'a rien d'extraordinaire tant sur le fond qui demeure assez classique que sur la forme. On a des personnages assez stéréotypés mais il semble y avoir une dynamique de groupe qui fonctionne. Cela peut plaire aux jeunes fans de ce dessin animé.
Encore un auteur qui succombe à la gastronomie. Il nous fait découvrir le monde du sushi. En effet, il faut savoir que la France est devenue en 2013 le premier pays d'Europe consommateur de sushi en Europe. Bref, le sushi a connu une ascension fulgurante.
La lecture sera assez pénible par moment car tout est vraiment décortiqué pour nous faire découvrir ce mets d'exception confectionné dans le respect de la tradition des grands maîtres sushi. C'est sans doute l'ouvrage le plus complet qui existe sur ce thème particulier. A noter qu'à la fin de l'ouvrage, il y a quelques recettes typiquement japonaises. On aura même droit à du mojito au saké !
Bref, une bonne ballade gustative par un passionné de cuisine japonnaise et plus globalement de sa culture.
C'est une série destinée avant tout à la jeunesse où nous avons deux jeunes orphelins qui mènent une enquête comme si c'était des adultes dans le monde de l'archéologie.
Je n'ai pas trop aimé ce caractère très naïf de l'histoire qui fait chasse aux trésors. Cependant, si on accepte le fait que cela ne s'adresse pas principalement à un lectorat adulte, cela passera sans problème.
Au niveau du graphisme, c'est clair et lisible avec un côté assez enfantin notamment dans les couleurs.
Divertissant mais sans plus en ce qui me concerne.
Quand j’ai commencé cette bd, l’action se situait en plein désert algérien puis on a enchainé avec une autre scène qui se passe certainement à Paris mais ce n’était pas précisé et du coup, j’étais perdu dès le début de ma lecture. Il est en plus question d’un gros caïd qui revient au pays. Bref, un peu de précision n’aurait pas fait de mal pour ma compréhension.
Par la suite et pour corser le tout, je n’ai pas réalisé tout de suite qu’il s’agissait d’une uchronie sur la situation de notre pays face à l’Algérie. C’est tout à la fin de l'ouvrage qu’il y a un dossier qui explique le déroulé de cette uchronie. Dommage de ne pas avoir pu bénéficier de cette information auparavant.
Vous aurez compris que la lecture a été plutôt délicate. On peut faire mieux voir beaucoup mieux. Dans ce récit, je déplore un manque de construction logique et précis. Si on ne pose pas de bons jalons, on peut perdre une partie du lectorat.
Ceci dit, je resterai indulgent dans ma notation car j’ai tout de même passé un bon moment de lecture avec cette histoire plutôt originale où les hommes ont construit des robots géants avant d’arrêter leur fabrication.
J'ai bien aimé la première nouvelle sur Masiko, la tueuse légendaire, mais un peu moins les deux suivantes. Il faut dire que la dernière n'est qu'une compilation de portraits illustratifs avec une narration tout à fait pesante. Cependant, graphiquement, c'est beaucoup de bonheur pour les amateurs du genre.
Au final, c'est pas mal mais ce n'est pas une réussite car un certain déséquilibre est perceptible. Il est vrai que l'héroïne portant son bébé sur le dos est une sacrée combattante. Maintenant, les mères de famille seront certainement assez offusquées car quand on a la responsabilité d'un être aussi fragile, on ne combat pas les triades comme si de rien n'était. C'est parfois violent et trash.
Echoes est un titre plutôt intéressant dans le concept. Cependant, j’ai constaté que la mise en œuvre souffre de quelques défaillances.
En effet, on arrive vite à prendre fait et cause pour cet orphelin dont les parents et le frère jumeau a été sauvagement assassiné par un mystérieux tueur. L’enfant a grandi et il ne désire que se venger. Voilà pour le pitch qui insiste sur le sensationnalisme au détriment du psychologique.
A noter que la fin du premier tome se passe de manière très confuse à cause d’une histoire concernant la copine et qui vient brouiller un peu plus les choses. Bref, la visibilité n’est pas parfaite du fait de cet alourdissement du scénario. Par ailleurs, le graphisme semble souffrir de quelques imperfections au niveau du dessin et là encore c’est bien dommage.
Je regrette un peu car ce titre aurait pu être encore meilleur car on sentait toutes les potentialités. Néanmoins, c'est un thriller sombre qui demeure pas mal dans son ensemble.
C'est vrai que ma lecture du titre précédent du même mangaka m'avait un peu refroidi (Bad Boyfriend). Néanmoins, il convient de toujours laisser sa chance à un auteur qui peut produire du bon et du moins bon. 'In love with you' m'a un peu plus convaincu même si sa trame demeure assez classique.
C'est un shojo qui peut nous toucher surtout si on a vécu une séparation et qu'on est à la recherche de l'amour pour oublier le passé. Cependant, en l'occurrence, celui-ci peut nous rattraper. Rien de nouveau mais c'est assez bien fait et suffisamment prenant.
On va suivre une guerrière qui pleurniche à chaque combat comme pour exprimer la souffrance des adversaires qu'elle tue avec son épée. Voici pour la particularité de cette aventure dans un univers d'héroic fantasy assez dense et original.
Les graphismes sont réellement de toute beauté avec un réel souci pour le décors ce qui rend assez agréable la lecture. Par ailleurs, le récit est plutôt bien construit au niveau de la cohérence. A noter qu'il s'agit de la première oeuvre de la mangaka qui réussi son pari dans le registre du seinen.
La chevalière doit escorter un bébé dragon d'un royaume à l'autre en traversant bien des difficultés. Il se noue une relation plutôt attendrissante entre la guerrière et ce petit dragon qui ressemble à un enfant quand il n'est pas en colère. Oui, on le sait : il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort.
De la dark fantasy qui nous emmène dans un monde chevaleresque et magique.
Inferni pour ne pas emprunter le mot inferno qui est déjà pris. Pour autant, cela désigne la même chose à savoir l'enfer qui va s'insinuer dans la vie de ce petit garçon Anton obligé de fuir la mésentente de ses parents à la ville pour se réfugier dans un étrange manoir appartenant à la famille.
La lecture a été plutôt agréable avec un graphisme qui est tout à fait lisible. Il est vrai que le trait est un peu forcé et géométrique notamment au niveau des visages des différents personnages. Même le petit chien ressemble à un petit bouc apprivoisé.;)
Ceci dit, c'est une lecture sympathique réservée plutôt à la jeunesse.
Je suis parfois assez agréablement surpris par le degré d’ouverture de la société japonaise. Ce titre nous raconte comment deux pères de famille élèvent leur enfant tout en se rapprochant pour des conseils de vie. Il faut dire que ces deux maris ont perdu respectivement leur épouse et n’ont pas eu la vie facile.
On a la nette impression qu’il s’agit d’une commande d’un éditeur voulant faire un yaoi en mettant en scène la relation père-fils en doublé. Je ne sais pas si c’est vraiment crédible comme histoire d'homoparentalité mais c’est certainement avant-gardiste.
Pour le reste, le dessin est très soigné ce qui rend la lecture légère et agréable. C’est également très soft et parfois naïf.
On pourrait penser que c'est une histoire sans prétention de rencontre entre une aventurière un peu guerrière et un lieutenant turc sachant faire du très bon thé. C'est vrai que c'est léger car c'est destiné principalement à la jeunesse.
Pour autant, j'ai beaucoup aimé deux effets de mise en scène particulièrement réussis. L'un se situe au début pour la présentation de Delilah. L'autre est un rêve du lieutenant d'une situation qui aurait pu se produire. Bref, c'est assez bien agencé.
Je pense que cette série en deux tomes tient toutes ses promesses. Cela reste néanmoins assez classique mais on passe un bon moment de détente dans une ambiance proche des Mille et une nuits.
La plupart de ces contes russes sont assez enfantins. Pour autant, chaque histoire délivre un message d'une grande moralité.
Ainsi dans la princesse grenouille, il ne faut pas se fier aux apparences. Les défauts sont épais là où l'amour est mince. Un proverbe russe indique d'ailleurs que 50 brebis sans un berger ne font pas un troupeau.
D'autres récits sont vraiment assez ridicules comme le petit chat désobéissant qui se perd dans les bois comme pour rappeler aux enfants qu'il faut être toujours obéissant.
Le style graphique sera différent selon chaque histoire car les auteurs ne sont pas les mêmes. Bref, l'homogénéité ne sera pas de mise. Cependant, dans l'ensemble et sur le fond, c'est assez correct.
Pour une fois et ce n'est pas coutume, nous avons une auteure de Roumanie aux commandes. Elle s'inspire de trois contes d'origine hongroise et roumaine. A noter également une nouvelle maison d'édition.
J'avoue avoir été assez surpris par la tournure des événements et par le fait que ce récit s'inscrivait dans une époque plus moderne qu'on pouvait le penser au départ. On est tout de suite happé par ce récit même si les thèmes sont assez classiques.
Le graphisme est assez enfantin et expressif mais il est au moins parfaitement lisible. C'est de toute façon principalement destiné à la jeunesse mais les adultes pourront également apprécier.
Je vais être étonnement assez indulgent pour un shojo à l'eau de rose où une jeune lycéenne hésite entre le prince blanc et le prince noir. Je précise qu'il ne s'agit pas de prince mais d'un beau brun et d'un beau blond où le cœur de notre héroïne chavire.
Comme on le sait, les filles sont parfois attirés par les mauvais garçons. Cependant, il s'agit plus que cela. Il ne faut jamais se fier aux apparences car derrière un titre ou une impression, se cache toujours une réalité plus complexe. On va adorer ce Prince noir !
J'avoue m'être laissé prendre par ce jeu de séduction. C'est parfois assez marrant. Cette légèreté m'a beaucoup plû alors que j'aurais pu trouver cela d'une grande naïveté. Ce titre nous réserve quelques bonnes surprises car il y a de la suite dans les idées. Et là encore, il ne faut pas se fier aux apparences.
L'originalité est de nous présenter un garçon qui se transforme en fille et qui partage une co-location avec un autre garçon. Yuki Nomura est en effet un jeune garçon efféminé qui vit et s'habille comme une fille.
En 2002 lors de la parution de ce manga (qui n'est pas un yaoi), c'était plutôt original comme concept. De nos jours, ce n'est plus trop tendance car la normalité n'est pas très loin. Il n'y a plus vraiment de genre.
Evidemment, tout cela donne lieu à des situations plutôt cocasses. C'est assez marrant et cela ne tombe jamais dans le vulgaire. En filligramme, c'est bien l'esprit de tolérance et de l'acceptation de soi qui est prôné.
Cela ne sera pas un chef d'oeuvre mais une lecture assez sympa.
C'est un manga plutôt original qui nous présente une ville de Kyoto insoupçonnée. Il suffit d'une vieille comptine un peu étrange et l'héroïne se retrouve derrière le miroir d'un Kyoto totalement inversé où l'on peut rencontrer des zombies.
Il va falloir en effet se battre pour survivre dans ce monde. On se demande si elle parviendra à revenir dans notre monde saine et sauve ce qui ne sera pas gagné d'avance. C'est plutôt oppressant et sanglant.
J'ai bien aimé le suspense ainsi que l'action omniprésente sans tomber dans la violence gratuite. Par ailleurs, c'est une série courte en seulement deux volumes. A noter également que c'est plutôt bien soigné au niveau du visuel.
Visiblement, cela serait des marionnettes qui chassent les derniers restes de l'humanité dans un monde où règne une totale désolation. En vérité, ces marionnettes sont comme des robots automatisés. C'est la peur des machines dans un thème à la Terminator.
Ce manga raconte l’existence de trois jeunes guerriers parmi les ruines d’une station orbitale ravagée par la guerre. Le premier tome sera d'ailleurs assez dramatique.
Je n'ai pas aimé le dessin très simpliste avec un minimum de décors. Le trait est à peine visible. Il faut presque deviner les contours. J'avoue que cela ne le fait pas avec moi. Cela m'a un peu gâché mon plaisir bien que je trouve que ce manga avait beaucoup de potentiel. C'est de la bonne science-fiction dans un genre cyberpunk.
Je dois bien avouer que ce shônen démarre assez fort. Un ninja doit accepter un marché avec son bourreau : soit mourir, soit trouver un élixir d'immortalité réputé inaccessible. Le choix sera vite réalisé. Le duo se retrouve alors sur une île où guettent pas mal de dangers.
On entre tout de suite dans le bain avec des personnages très interressants à découvrir progressivement. En effet, derrière l'assassin, se cache l'amour d'un homme pour une femme qu'il doit retrouver.
J'ai bien apprécié la beauté de certaines cases. C'est un travail graphique assez soigneux et un trait qui fait dans la finesse. Cela concourt également au dynamisme de ce récit d'aventure fantastique. Attention, c'est assez sanglant mais pas jusqu'à l'excès.
Au final, un shônen plutôt sombre mais atypique.
Encore un manga de dark fantasy où un enième héros tente de sauver le monde en tuant sans pitié des gobelins qui lui font face. Je resterai indulgent dans ma notation car c'est plutôt bien réalisé. On fait face certes à de la violence mais surtout aux dangers du quotidien où la plus petite erreur peut avoir des conséquences mortelles. Une série qui part sur les chapeaux de roues.
Je dois avouer que certaines planches de combat sont plutôt bien réussies. Ce chasseur de gobelins est bien décidé à prendre sa revanche et on se laisse prendre au jeu. J'ai certainement bien aimé ce monde décrit de manière assez réaliste et qui reste très dur et donc très brutal. Dommage qu'on tombe parfois encore des les clichés du genre.
C’est un conte assez enfantin qui part sur l’idée d’un voleur de souhaits quand une personne éternue. Il suffit de dire « à mes souhaits » et c’est fait. Cependant, à force de voler les souhaits des autres, est-ce qu’on éprouve encore des envies ? Et puis, il y a cette fille qui visiblement n’éprouve aucun souhait lorsqu’elle éternue.
Cela se lit très rapidement. Tout semble axé sur l’idée de départ et on a vite fait le tour. L’ensemble se lit tout de même assez agréablement. Il y a de grandes cases. C’est principalement destiné à un public jeune. La moralité finale n’est pas aussi accessible que cela dans sa compréhension. A vrai dire, c’est même un peu mièvre.
J’avoue que je ne suis pas trop fan du dessin que je trouve trop colorié et trop gras. Je sais que l’auteur Fabcaro que j’apprécie est aux commandes du scénario. Rien à redire de ce côté-là avec toujours des trouvailles et de bonnes chutes humoristiques.
L’idée est d’utiliser un stagiaire pour un job de shérif en plein western. Cela donne lieu à des situations plutôt cocasses. On oppose des brutes à un humaniste pur sucre. C’est clair que cela fait des étincelles.
Pour autant, je n’ai pas apprécié plus que cela. C'est juste une bonne farce.
Azami était le type de fille à ne pas comprendre que ses camarades de classe s'intéressent au Yuri ou au Yaoi puisque c'est la mode au pays du Soleil levant. Elle tombe amoureuse d'un garçon. Le croyait-elle car c'est en réalité une fille ! Or, comme chacun sait, l'amour n'a pas de frontière.
J'ai l'impression d'avoir lu à peu près le même type d'histoire il y a peu de temps mais je n'avais pas vraiment accroché pour diverses raisons (Switch Love et Otaku Girls). Là, je dois bien reconnaître que c'est un peu mieux fait. Certes, il faudra avaler la raison de ce travertissement qui tient finalement à peu de chose.
Cela reste un shojo assez gentillet qui a l'avantage de se terminer en deux tomes. La lecture a été assez agréable grâce à un dynamisme des cases et à un graphisme assez soigné. Bien entendu, on n'échappera pas à une certaine expressivité et une excessivité. Mais bon, c'est un manga destiné aux lycéennes. Cela reste assez peu mâture.
Ce titre est en réalité un mélange entre le Far West américain et la période où l'on se servait des sabres pour charcuter ses ennemis au Japon.
C'est assez intéressant comme univers un peu uchronique et steampunk. Pour autant, nous n'y trompons pas : tous les codes du western sont bien présents avec ses saloons et ses shérifs.
On va suivre pour une fois une héroïne qui souhaite se trouver le meilleur mari. Je lui souhaite d'emblée beaucoup de courage ! Ceci dit, on s'attache assez à elle et à son périple parfois violent, parfois romantique. Il y a des combats assez intéressants avec du nerf et une référence assez marquée pour le western spaghetti.
Le graphisme est d'ailleurs réalisé avec beaucoup de finesse et de dynamisme. A noter également un final qui est une véritable conclusion à cette aventure.
En résumé, une lecture assez sympathique dans une ambiance un peu spéciale pour un western pas comme les autres.
C'est vrai que le mélange fantasy et gastronomie est un peu bizarre avec une sauce donjon et dragons. Cependant, cela contribue à l'originalité de ce titre qui fait dans l'humour décalé et parfois assez absurde. Je dois bien avouer que c'est assez marrant avec des personnages au caractère fort trempé et toujours plus hilarants. Le culinaire à base de monstres, il fallait quand même le faire !
Je ne suis pas fan du genre mais je me suis laissé aller par cette lecture assez savoureuse avec un dessin clair et lisible. Néanmoins, il faut en vouloir du scorpion géant au pot-au-feu. Je regrette toutefois une intrigue finalement assez faiblarde et des schémas assez répétitifs de chapitres en chapitres avec des créatures combattues puis cuisinées.
Au final, une expérience gustative qui ouvre l'appétit ou pas !
C'est vrai que c'est le genre de bd à l'humour léger que j'aime bien pour me reposer et me divertir sans prise de tête après une longue et difficile journée de travail. Cela fait parfois du bien.
Je trouve avec plaisir le graphisme de Jouvray que j'aimais déjà bien sur la série Lincoln que j'adore. Mais là, je trouve que son dessin s'est encore amélioré. C'est manifeste. Et puis, la couleur est des plus réussies car il met le trait en valeur.
On va suivre la vie d'un village dans l'Ouest américain avec toute une panoplie de personnages dont certains ont manifestement du caractère. C'est assez drôle dans l'ensemble. Cela vise surtout un public assez jeune car l'humour n'est pas le même que dans Lincoln.
Drôle de fille que cette Ramona qui vient s'inscruster chez un jeune garçon qu'un père de famille abandonne dans une caravane isolée en pleine cambrousse désertique pour s'en aller travailler au loin durant plusieurs mois.
Je crois qu'on est bien en présence de la France "d'en-bas" avec ses situations inacceptables. Mais bon, c'est un mode de vie qui entre dans une certaine normalité en tout cas dans la vision faite par l'auteur. J'avoue que cela peut donner lieu à beaucoup de compassion si on a un regard extérieur et critique.
Ce récit est simple et long pour finalement pas grand chose au niveau du final d'où une certaine déception de ma part. Pour autant, cette relation chaotique a été intéressante à suivre.
C'est le récit de jumeaux assez débrouillards Cléopâtre et Alexandre qui n'ont pas vraiment eu de chance dans leur vie avec une mère décédée à leur naissance et un père absent. On s'embarque tout de suite pour l'aventure avec un vent de fraîcheur. C'est clair qu'il y a pas mal de raccourcis. Cependant, on arrive à s'attacher peu à peu à ces personnages.
J'ai bien aimé le graphisme qui offre une belle lisibilité. Les dialogues sont également assez convaincant. Et puis, il y a une mise en scène tout à fait maîtrisée avec peu de temps mort. Cela s'adresse surtout aux plus jeunes mais c'est plutôt bien réalisé. On va vivre une aventure en mer et une chasse aux trésors assez passionnante. Les amateurs du genre seront ravis bien que cela soit assez classique dans l'ensemble.
Je ne connaissais pas cette histoire de tueuse d'enfants dans les bas fonds et également milieu huppé de Barcelone. On va assister à l'arrestation de cette monstrueuse vampire en Mars 1912 (époque du naufrage du Titanic) et surtout sur les méandres judiciaires mouvementées qui ont suivi son arrestation.
On se rendra compte que cela ne sera pas facile pour le juge en charge de ce dossier tant il y aura des embrouilles et obstructions diverses pour l'empêcher de connaître la vérité. Les riches se sont souvent servis des pauvres pour leurs basses besognes. Et on dira encore une affaire de plus totalement étouffée.
Sur le plan formel, c'est assez bien dessinée avec de grandes cases. Je regrette juste une aridité de certaines scènes qui n'ont pas mis en valeur toute la profondeur de ce récit. Les auteurs ont fait ce qu'ils ont pu pour souligner le caractère singulier de cette tueuse en série hors norme.
Il s'agit de l'adaptation en bande dessinée du long-métrage "Belle et Sébastien, l'aventure continue" réalisé par Christian Duguay et qui est sorti au cinéma pour Noël 2015 ! Écrit par les scénaristes du film eux-mêmes et dessiné par Jean-Marc Stalner, cet album relate l'histoire complète du film dont l'action se situe en septembre 1945 alors que la Seconde Guerre Mondiale vient de prendre fin.
C'est une bd familiale qui nous replongera dans cette belle aventure entre un petit garçon et son chien dans le cadre de paysages pyrénéens époustouflants. C'est plutôt bien dessiné mais le scénario du sauvetage reste assez classique. Cela n'apporte rien de nouveau et de très moderne. A noter que mon avis ne porte que sur le tome 2 qui n'était pas précisé en tant que tel. Cela se lit comme une histoire indépendante. Je n'ai pas trop envie de découvrir les autres tomes car ce que j'ai lu m'a suffit. Je reste néanmoins indulgent avec la notation.
J'ai bien aimé ce western un peu moderne qui mélange l'Ouest américain et le Mexique désertique avec le début de l'age d'or hollywoodien et ses stars capricieuses. Une impresario embauche un cow-boy (archétype de l'anti-héros) afin de retrouver les stars à la dérive entre alcool et drogue. Tous les codes du western seront bien présents malgré tout.
C'est une BD avec une bonne idée de départ mais qui est centrée sur l'action avant tout. La psychologie ne sera pas trop de mise. Le décor désertique est assez bien représenté pour qu'on puisse entrer dans cet univers. Il y a également quelques touches d'humour. C'est calibré pour être de la BD divertissement à l'état pur.
Je n'avais pas du tout apprécié la version de Jacques Martin qui me renvoyait dans une BD totalement désuète et hors époque. Certes, on pourrait gloser sur l'apport à la BD historique mais finalement, tout ceci n'est qu'une question d'appréciation car soit on aime ou pas.
Cette version junior d'Alix n'est finalement pas aussi mauvaise que cela sur le fond et sur la forme. On apprendra tout de même qu'il y avait des tribus gauloises qui se sont ralliées à Jules César dans sa lutte contre les tribus barbares. Le père d'Alix semble être un de ceux-là.
La BD retrace les origines d'Alix ce qui peut présenter un certain intérêt pour les fans de ce héros au-delà d'une certaine exploitation commerciale. Certains hurlent déjà pour que Jacques Martin puisse revenir d'entre les morts. Je ne me joindrai pas à ce concert de lamentation.
Le graphisme (loin de la ligne claire) semble moderniser cette vieille série poussiéreuse. Il est clair que cela rajeunit véritablement Alix qui retrouve une cure de jouvence. Pour autant, le public visé sont les enfants de 8-10 ans. En fin d'album, il y aura même un dossier pédagogique assez intéressant.
On aura droit au mythe de Persée complètement revisité dans une saga pleine d'inventivité et d'humour. C'est destiné à la jeunesse et c'est plutôt assez bien réalisé.
Certes, le dessin manque un peu de finesse. Par ailleurs, les personnages sont caricaturaux mais c'est vraiment marrant. On sera vite happé par cette aventure. Cela ne manque pas de rythme, bien au contraire !
L'inspiration est clairement manga ce qui n'est pas pour me déranger. Le format est bien celui d'une bd à l'européenne.
C'est une lecture qui sera divertissante et plutôt légère. Pas un chef d'oeuvre mais une réalisation honnête qui atteindra sa cible à savoir les plus jeunes.
Après la lecture de Quand Takagi me taquine, je reste dans le même tempo à savoir les premières relations amoureuses. Ce n'est pas que ce thème me fascine mais plutôt le hasard des choses et du calendrier de sortie. A croire que les mangas surfent sur la même vague.
Ceci dit, Nozomi et Sakura se connaissent depuis l'enfance et ils vont développer une drôle de relation faite essentiellement de soutien. On pourra voir au fil des années l'évolution des sentiments ce qui rend la lecture assez intéressante. Il y a bien sûr le passage de l'enfance à l'adolescence en passant par la puberté qui modifient bien des choses. Il faudra affronter non seulement le regard des autres mais également les problèmes d'ordre familiaux.
Il y a beaucoup de finesse et de réalisme dans ce tout premier tome qui aborde un thème plutôt universel. Il y a également beaucoup de nostalgie et de mélancolie. Un trait également léger mais expressif. Le résultat est en tout cas assez crédible.
On perçoit toute la maturité d'une telle œuvre destinée à la jeunesse mais sur des thèmes assez tristes. La mort et la maladie d'un parent est toujours une épreuve difficile surtout pour un enfant.
Comment ne pas voir la modernité d'un telle dessin qui confère à ce graphisme toute la beauté des plages bretonnes ? Comment ne pas succomber à ces deux personnages que tout oppose et qui vont se rapprocher pour découvrir des choses essentielles sur eux-mêmes ?
On peut se poser légitimement toutes ces questions même si la réponse sera différente selon les lecteurs.
Un petit conte fantastique aux accents initiatiques qui peut nous révéler un message dans un monde pas toujours très facile à vivre.
Voici une lecture bien sympathique où l’humour est présent pour notre plus grand plaisir. Comme quoi, on peut bien s’amuser avec trois moines shaolin sur fond historique de Chine ancienne ainsi que de légendes et de contes.
Le divertissement est assuré au fil de ces tomes indépendants. On peut regretter l’arrêt d’une telle série qui avait pourtant encore beaucoup de potentiel.
A noter un graphisme assez coloré qui donne du dynamisme à l’ensemble. C’est un dessin que j’apprécie au niveau du rendu. Le découpage assure également une bonne lisibilité. On observera des couleurs vives et chaudes même si on peut reprocher un traitement informatisé.
Cela demeure quand même assez léger mais c’est voulu. Une œuvre qui en tout cas ne se prend pas au sérieux malgré des citations de Confucius. Dans l'ensemble, cette lecture ne laissera pas de marque.
Ce héros est né peu après le phénomène Harry Potter en essayant de surfer sur la même vague mais avec un peu moins de succès. Le film a été un gros flop et cette série qui devait comporter 5 tomes s’est brutalement arrêtée après le 3ème tome. Les puristes diront qu’il ne fallait pas adapter les romans qui se suffisaient en eux-mêmes.
Pour autant, le travail d’adaptation est plutôt satisfaisant. On a une histoire qui se passe à l’époque moderne sur le continent américain et qui emprunte à la mythologie grecque. Je dirai que c’est plutôt une bonne approche assez orignale de la mythologie. La mise en scène fait que cela passe très bien. Je ne me suis pas ennuyé ce qui est déjà un bon point.
Au niveau graphique, je n’ai pas été totalement convaincu. Cela m’a paru très flou et pas assez détaillé par moment. Pour autant, ce n’est pas non plus catastrophique. Cela ne sera certes pas le meilleur dessin mais cela passe le cap aisément.
Bref, Percy Jackson nous entraîne dans un bon divertissement assez sympathique avec un côté fun et kitch.
C’est une BD qui revisite le conte concernant Jack et le haricot magique.
J’ai bien aimé le graphisme coloré et dynamique. Il y a une certaine clarté du dessin ce qui tombe bien car c’est une série destinée principalement à la jeunesse dans le genre aventure fantastique et familiale.
Pour le reste, c’est plutôt bien réalisé même si certaines réactions des personnages ne me paraissent pas crédibles. Je ne suis pas ennuyé mais pas amusé non plus. C’est juste pour moi une œuvre satisfaisante mais pour un public plus jeune afin de les éveiller à la lecture.
Encore une adaptation tirée d’un jeu vidéo. On va suivre les aventures du jeune Ryu qui ignore ses origines et qui découvrira qui il est, au cours de son voyage pendant lequel il rencontre divers personnages. C’est une recherche des indices de son passé. On entre d‘ailleurs tout de suite dans le vif du sujet.
Encore une fois, cela ne sera pas une série exceptionnelle mais dans la moyenne des productions actuelles. Pour une adaptation en manga, c’est plutôt satisfaisant aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. En effet, un dessin tout à fait convenable avec un beau visuel.
J’avoue que l’intrigue est un peu complexe et qu’il faudra s’accrocher à la lecture mais au final, on y parviendra. Le final sera quand même assez vite expédié.
Je vais rester indulgent dans ma notation. Sympathique mais sans plus.
e tiens à préciser que j'ai lu les 2 volumes existants à ce jour sur les 4 de prévus après également avoir lu le journal d'un ingénu qui est véritablement le point de départ. C'est une histoire de Spirou qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale au moment de la débâcle en Belgique et de l'occupation nazie.
Je dois bien avouer que j'ai été surpris de la tournure prise par les aventures de Spirou et Fantasio qui se détachent de la légèreté pour aborder des questions plus sombres, plus adultes, plus complexes. Il est vrai que ce n'est pas pour me déplaire. On évoque par exemple le sort des enfants juifs dans la seconde partie.
Il y a tout d'abord une bonne reconstitution de cette époque trouble où il faudra choisir son camp. J'ai aimé également les nuances que fait l'auteur qui ne tombe pas dans le manichéisme. Les bons sont faibles et les méchants peuvent faire preuve de gentillesse. Il y avait également des naïfs durant ces temps-là comme Fantasio qui cède aux chants de la propagande nazie. Au final, on observe une dénonciation mais sans prendre trop parti. A noter également que le personnage de Spirou a été créé en 1938. On revient donc aux origines.
Je regrette juste la longueur de certains passages. Cela reste malgré tout assez distrayant et accrocheur. Il y a de la subtilité et de l'intelligence dans l'écriture du scénario. Encore une fois, c'est une bonne idée que cet espoir malgré tout. Bref, une certaine réussite à laquelle j'adhère.
J’ai un peu honte de mettre 3 étoiles. Il n’est pas certain que tout le monde apprécie ce manga ultra violent. Certains parents pourraient même interdire la lecture à leurs précieux bambins afin de les préserver de toute la violence du monde et éviter qu’ils ne deviennent d’affreux psychopathes.
Cependant, il faut dire que l’éditeur a fait des efforts pour masquer un peu cet effet par l’apparition enfantine d’un gentil monstre au visage cousu. Bon, les tâches de sang sur la couverture pourront quand même éveiller les esprits et surtout les consciences.
Oui, notre gentil lycéen qui trouve son avatar va être mêlé malgré lui (et à l’insu de son plein gré) à des combats où l’on se découpe avec des armes plutôt tranchantes. Massacre à la tronçonneuse sera un jeu d’enfant à côté. C’est dit.
Ce nouveau survival game est une sorte de défouloir. C’est encore une fois suffisamment bien construit au niveau du scénario pour que l’intrigue tienne en haleine. Certes, c’est assez malsain mais le monde est ainsi et il faut apprendre à se battre et rendre coup pour coup à ses adversaires sans aucune pitié.
C'est une bonne idée que d'adapter tous les personnages de notre enfance que nous avons croisés dans la plupart des productions Disney et de les présenter sous forme de strip dans des gags assez décalés.
Il y a une forme d'humour qui est un peu éloigné de la philosophie Disney. D'ailleurs, la couverture ne trompera pas le lecteur.
Oui, c'est vrai que les personnages sont vus sous un autre angle. C'est parfois marrant, d'autres fois un peu moins. Cela reste assez bon enfant malgré tout.
Les gags sont présentés sur une page en 2-3-4 vignettes. C'est court.
Une parodie qui nous fera sourire la plupart du temps.
Après avoir lu Les Rescapés d'Eden, j'enchaîne sur les rescapés de la Shoah. Il est vrai qu'on n'est plus dans le même registre même s'il s'agit de rescapés. L’holocauste peut prendre diverses formes.
C'est une lecture adaptée pour la jeunesse sur un des thèmes les plus difficiles à enregistrer surtout pour un gamin. C'est un dessin assez enfantin qui donne des images assez simples pour comprendre l'horreur. Évidement, les moins jeunes seront également touchés.
On va se focaliser sur 6 récits différents d'enfants à savoir Heintz, Trude, Ruth, Martin, Suzanne et Arek qui ont échappé miraculeusement à la mort pour témoigner.
Le but est de faire comprendre que parce qu'ils ont été juifs, ils se sont fait massacrer sans aucune raison valable par millions. C'est une horreur injustifiable qui justifie qu'il y ait autant d’œuvres pour marquer le coup. Cela évitera sans doute qu'un jour , on puisse mettre en place un gouvernement dont les descendants s'inspirent par petites touches de cette idéologie nationaliste et nauséabonde. Plus jamais cela !
J'en demande encore car visiblement on a oublié les fondamentaux avec les années qui passent après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
On aurait sans doute envie de réconforter ce brave Buck qui se réfugie dans sa niche sans la quitter une seule seconde de peur de devoir affronter le monde. Il aura suffit d'une tempête.
Par la suite, je dois bien l'avouer : le voyage ne sera pas exaltant. Il y a cependant la poésie qui se dégage des images à défaut de texte et de dialogue. Il faut bien se raccrocher à quelque chose. Le dessin est en effet d'une pure maîtrise visuelle qui exprime beaucoup de choses de manière intuitive.
C'est très sympathique mais cela manque d'une véritable intrigue qui donnerait un sens plus fort à tout cela.
Ne dit-on pas que le chien est le seul animal qui loge dans son anagramme ?
Pour tout Japonais qui se respecte, le nom de Matsuo Basho signifie beaucoup. Il est en effet considéré comme le plus grand poète japonais. Il vécut de 1644 à 1694 durant l'ère du shogunat. Il est surtout l'inventeur du haïku qui est une forme poétique qui saisit l'essence et l'évanescence des choses. Il s'agit de dépeindre les choses de la nature dans la réalité la plus nue avec des sentiments authentiques.
Cette lecture ne m'a pas paru aussi transcendante que cela. Il s'agit d'avoir un peu d'intérêt pour une certaine forme de poésie inconnue des occidentaux. On suivra notre poète au gré de son voyage à travers le Japon à la recherche de son inspiration. Il y a une certaine simplicité qui se dégage également du graphisme.
A la fin de l'album, il y aura un dossier pédagogique pour approfondir encore nos connaissances sur le sujet.
Je n’aime guère les chats de manière générale mais j’avoue avoir bien aimé cette guerre de clans concernant ces félins. Il faut dire qu’on ne parle pas de chats apprivoisés mais plutôt de chats de gouttière ou sauvages. Ils vivent dans la nature et s’abritent parfois dans les granges des fermes où ils chassent les souris.
On s’attache très vite à notre principal protagoniste Nuage de Jais qui est bien naïf et qui coulait des jours heureux à la ferme. Heureusement que son meilleur ami possède un peu de clairvoyance pour affronter les difficultés de la vie. Comme dit, cette histoire est assez passionnante à suivre avec l'arrivée de chats errants qui vont tout bouleverser en mettant en péril confort et certitude.
Il est dommage que l’éditeur n’a pas vraiment fait dans la qualité. On regrette par exemple que le format soit vraiment petit. Cela ne met pas en valeur cette œuvre qui aurait pourtant mérité de l’être.
Hadès a tout d’une série destinée aux adolescents. En effet, la belle infirmière du lycée est remplacée par un homme étrange au visage marqué qui est en réalité un chasseur de psycho-démon. Il faut dire que les élèves sont régulièrement attaqués par des entités psychiques qui prennent possession de leur corps. C’est assez courant au Japon dans les lycées d’où l’utilité de cet homme engagé par la directrice.
Je vais être très sympathique dans ma notation car malgré toutes les invraisemblances, cela se laisse lire très agréablement comme un divertissement à prendre comme tel. Il y a tout ce qu’il faut de dose d’humour et d’autodérision. Même le graphisme sans briller par son élégance est satisfaisant.
Cela ne sera pas la série du siècle mais elle est parrainée par le magazine qui a lancé d’autres prestigieuses shônen jump à succès comme Naruto ou encore One Piece. Rien que cela !
Là encore, nous avons droit à une introduction assez maladroite et plutôt catastrophique au niveau de la mise en scène et des différents clichés de personnages. On ne pouvait faire pire.
Cependant, une fois que l’aventure est véritablement lancée avec cette boule sphérique qui envoie 9 personnages dans un lieu à des millions d’années lumières, cela va beaucoup mieux. Bien entendu, on retrouvera tous les poncifs et les défauts du genre mais c’est une aventure tout de même assez prenante surtout pour un lectorat jeunesse. L’auteur nous propose de suivre une poignée de lycéens perdus à des années-lumière de chez eux. Le scénario sera assez riche en mystère.
Astra est un manga de pur divertissement dans une aventure spatiale sur le thème de Lost in space. Même Netflix a fait une série intitulée du même nom. A noter que la série se termine curieusement en 5 tomes alors qu’il y avait pour une fois matière à développer dans un tel univers infini.
Je ne connaissais pas la prolifique Aude Picault sous cet angle bien que cela soit une sorte de retour après sa Comtesse en 2010 dans la même collection. Ce fut intéressant de la voir dans cette collection qui peut nous rendre sourd de bonne heure comme indiqué sur la couverture arrière.
Un sticker sur la couverture nous indique que Satan l'habite. Cela donne un peu le ton de ce conte érotique introduisant la déesse Lilith au beau milieu du mythe biblique d'Adam et Eve que l'auteure revisite entièrement à sa sauce. Il est vrai que cette nouvelle version ne manquera pas de piquant malgré une représentation graphique plutôt simplifiée.
Certes, le plaisir féminin sera montré sans tabou. Cela sera à se demander si cette bd est plutôt faite pour les femmes contre le mode de soumission du patriarcat.
Je suis plutôt un adepte de la dernière génération d’auteur de bd (c’est-à-dire paru après l’an 2000). Cependant, il m’arrive d’aimer certains auteurs de la vieille école qui ont forcément marqué l’histoire de la bande dessinée.
Évidemment, Jodorowski en fait nettement partie car j’ai toujours aimé sa singularité à ne pas se fondre dans la masse. J’aime beaucoup son style. Il peut être parfois un génie incompris.
Il est vrai que je n’ai pas vu le film datant de 1970 (il ne faut pas trop m’en demander). Il s’agit d’un genre de suite à ce film en se concentrant sur les aventures des deux fils et de la femme du personnage central du film. Cependant, on peut lire cette œuvre sans avoir vu le film.
Nous avons droit à une saga mystique, fantastique et surréaliste sur fond de western. A noter également un dessin véritablement à la hauteur du défi imposé. Il y a incontestablement de la modernité aussi bien dans les plans que dans la mise en scène avec ses références bibliques. L’esthétique nous saute aux yeux avec tous ces petits détails savoureux.
Pour autant, j’avoue nettement avoir préféré Bouncer qui reste l’un de mes westerns préférés. Il manque sans doute un peu de dynamisme par rapport à l’intrigue. C’est tout de même à découvrir pour se faire sa propre idée.
Bonbon et cigarette est une association assez particulière. Nous aurons droit à une gamine de 11 ans (genre Lolita) dont la profession est tueuse à gage avec un retraité de 65 ans qui était garde du corps dans un ministère. Ce dernier était un fonctionnaire qui ne peut malheureusement payer les frais médicaux et hospitalier concernant son petit-fils gravement malade.
Question crédibilité, c’est vraiment nul. Question cliché, c’est à gogo. Et pourtant, c’est pas mal dans l’ensemble. L’auteur a réussi un véritable exploit en nous faisant aimer ces deux personnages qui évoluent dans un milieu assez glauque. Il y a de l’action et parfois des surprises ainsi que beaucoup d’humour. Bref, on ne s’ennuiera pas.
Jean-Loup est un gentil conte enfantin sur la vie à la campagne en Normandie, où l'on peut encore rencontrer des loups. A ce qu'on sait, le dernier a été tué en 1911 mais les légendes ont la vie dure. Là, c'est plutôt le mythe du loup-garou qui va prendre le pas. On aura au moins la signification profonde du prénom Jean-Loup.
J'avoue avoir eu un peu de mal avec ce graphisme moderne mais un peu hachuré, qui ressemble au travail de Joann Sfar.
Au final, une œuvre qui emprunte la magie et un peu de poésie, qui peut séduire un large lectorat (je parle notamment des parents qui liront ce conte à leurs enfants).
On a droit à une espèce d’uchronie se passant à l’époque de la Révolution française et mettant en scène des auteurs de bd, à savoir des dessinateurs et scénaristes, face à de puissantes maisons d’édition représentées par la noblesse qui impose sa loi. C’est comme une satyre avec une critique à peine voilée du système en place.
Il est vrai que le lecteur ne se sent pas très concerné au départ. Au moment où j’ai failli totalement décrocher, il y a eu comme une accélération du récit qui a pris un autre tournant que la simple pièce de théâtre. On se rend compte de l’injustice qui frappe les auteurs, et la manière dont ils sont réprimés nous interpellent. Il s’en suivra une révolution dont ils ne seront pas forcément les vainqueurs. Bref, ce n’est point la Révolution française mais autre chose.
Au final, une œuvre atypique et pleine de surprises.
Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre d'histoire : confère le récent Retour aux sources. Un jeune romancier revient dans son île natale au sud de Kyûshu pour se remémorer la mort de son amour de jeunesse 7 années auparavant. C'est évidemment triste et rempli de nostalgie sur un bonheur passé.
On est tout de suite pris par un ambiance lancinante et mélancolique qui nous plonge au cœur des pensées de Naoto. Présent et passé se mélangent et il faudra bien suivre pour ne pas perdre le fil.
Les traits graphiques sont assez fins pour souligner toute la beauté des paysages mais également des personnages féminins. A noter que cela se passe sur une île qui existe réellement et qui est réputée pour être une des plus belles du Japon, à savoir Tanegashima, qui a la caractéristique d'être une base de lancement pour les fusées dans le cadre du programme spatial. Ce dernier point aura d'ailleurs une importance dans l'intrigue sans rien vouloir vous révéler.
Bref, on oublie rarement son premier amour, surtout quand cela se termine de manière aussi tragique. Pour autant, ce one-shot sera optimiste pour aller de l'avant et passer l'épreuve. Classique mais agréable.
Le concept est celui de petites histoires courtes autour de l'attirance sexuelle. En effet, c'est celui d'un amour qui peut naître autour d'une simple attirance physique.
La première histoire (la plus longue et donnant le titre à l'ouvrage) est celle d'un hétéro ayant des pulsions pendant son sommeil et faisant l'amour avec n'importe qui sans s'en souvenir. C'est vrai que je ne connaissais pas cette maladie qui est très étrange. Les conséquences peuvent être également assez inattendues surtout quand on fait de la colocation.
Les récits jouent surtout sur l'érotisme des différentes situations. Mis à part les deux premiers chapitres constituant la même histoire, le reste ne sera pas très original au niveau du scénario, ou un peu trop bizarre (comme par exemple apprécier les aliments qu'on n'aime pas ou surmonter le traumatisme d'enfance lié à l'obscurité).
C'est bien dessiné par la mangaka, avec un trait d'une grande finesse. A noter également une édition de qualité. Cependant, c'est pour un public très averti.
Je ne suis plus trop fan de ce genre d'album qui se décline. Après avoir fait les elfes ou les nains ou encore les orcs sur toutes leurs palettes, on va explorer les différentes facettes des mages. En effet, il y aurait plusieurs sortes de mages à savoir les mages élémentalistes, les mages runiques, les mages nécromanciens et les mages alchimistes. Tout un programme initié par Jean-Luc Istin !
Rien à redire sur le dessin qui décrit magnifiquement de beaux paysages de l'héroic fantasy avec un imaginaire toujours emprunté au Seigneur des Anneaux à commencer par exemple par l'architecture de cette fameuse tour sur la couverture du premier tome consacré à Aldoran. Il y a bien d'autres références mais que je ne vais pas énumérer. Les personnages paraissent toutefois assez figés par moment. Il manque un certain dynamisme dans le graphisme.
J'avoue que cela se laisse lire assez agréablement mais il n'y aura pas de réelles surprises ou plutôt au prix d'un scénario assez alambiqué pour nous faire avaler une grosse couleuvre vers la fin de chaque volume. C'est à peine crédible à chaque fois. A noter également une voix-off assez pesante au fil des tomes qui se succèdent.
L'ensemble demeure néanmoins assez satisfaisant d'où une note dans la moyenne.
J’enchaîne ce titre avec Aime ton prochain qui traitait du même sujet, à savoir un psychopathe qui s'en prend à ses victimes. Ici, il s'agit d'un honorable professeur qui va s'attaquer à une jeune et belle enseignante qu'il a martyrisée dans des agressions sexuelles durant les années lycée. Il va utiliser son beau-fils afin d'arriver à ses fins malsaines.
On est dans le monde du chantage et de la manipulation dans un thriller qui semble dépasser l'entendement. Il est vrai que cela va sans doute trop loin et que ce n'est guère crédible dans une accumulation de facilités avec le scénario.
Pour autant, cette fois-ci l'écriture ainsi que le graphisme sont beaucoup plus mâtures que dans Aime ton prochain ce qui donne un léger avantage à cette série composée de trois volumes. Malgré ses imperfections, ce titre possède un atout de taille à savoir qu'on a envie de savoir la suite à chaque fin de tome.
From End est la toute première série publiée en France de la mangaka Mitsuo Shimokitazawa qui exerce depuis pas mal d'années au Japon.
La pierre du chaos est un titre qui rappelle le pouvoir maléfique de certains objets. On a tous à l'esprit le fameux anneau précieux du Seigneur des Anneaux. Bref, le titre de cette série ne fera pas dans l'originalité.
Par ailleurs, la couverture avec ces barbares paraît assez hideuse même si le décor de cette capitale à la Game of thrones peut faire rêver.
Cependant, la lecture a été très agréable avec une entrée en scène assez plaisante dans cet univers. Il y a une façon de faire qui m'a réellement séduit alors que les récits de ce genre signés généralement par Istin sont assez nombreux sur le marché.
Je pense que le fait de ne pas trop multiplier les lieux et les personnages nous permet une immersion dans cet empire menacé aussi bien à l'intérieur par des révoltes qu'à l'extérieur par des invasions de hordes barbares. On pense bien évidemment à l'Empire romain bien que celui-ci soit imaginaire.
Au final, c'est plutôt une bonne surprise.
Une chronique de plus sur le passage à l'âge adulte mais d'un point de vue strictement masculin et dans le cadre d'une ville de banlieue. J'ai bien aimé la fin qui nous fait dire qu'un ancien voyou peut très bien réussir dans la vie par la suite en s'adaptant aux règles.
Il est beaucoup question de sexe mais sans scène explicite que des revues pornographiques. C'est un thème assez récurrent qui constitue la colonne vertébrale de ce club des entre-deux. C'est une œuvre sans tabou particulier.
On va finir par s'attacher à ce ptit gars des cités qui se cherche entre sa bande de copains délurés et son frère un peu délinquant.
De la Bd indépendante et une œuvre d'auteur.
Nous avons un monde où seul un cristal de l'ordre délivrera le monde d'Atalan du chaos. Encore faut-il que les hommes soient unis pour faire front commun contre cette menace obscure. C'est sans compter une noblesse qui souhaite utiliser la magie au service de ses propres ambitions par d'incessantes guerres territoriales.
Il est vrai que je me suis dit que ce monde pouvait alors disparaître sans que cela ne m'émeuve davantage. Mais bon, on va faire connaissance avec de sympathiques personnages qui vont mener la lutte pour le bien contre le mal. Il est question d'une jeune mage qui va se révolter contre les suzerains ce qui entraînera de profonds bouleversements.
Un scénario assez classique mais qui réserve parfois quelques surprises. J'ai bien aimé également la structure de ce récit qui rend la lecture agréable. Et que dire également d'un magnifique graphisme au service de cette histoire.
Misères est un curieux conte. On se demande si c'est vraiment destiné aux enfants tant la révélation finale sera lourde de conséquence. Il est vrai que notre étrange gamin Jacinto, déguisé en indien, fuit quelque chose d’innommable avant de se retrouver dans le village de Misères.
J'ai bien aimé cette construction en bois à flanc de montagne, sur une ligne de crête constituée de 30 maisons qui se suivent. Le graphisme sera de toute beauté et c'est incontestablement le point fort de cette œuvre. On se laisse envoûter par le dessin, puis on suit le récit bon gré, mal gré. Je ne suis pas trop adepte de l'absurde mais bon. Je reconnais qu'il y a de l'inventif dans les situations.
A noter que Misères est le premier album de l'espagnol Francesc Grimalt à paraître en France. C'est toujours bien de découvrir de nouveaux auteurs, notamment étrangers.
Les enquêtes de Lord Harold s'adressent à un public plus jeune qu'à l'accoutumé. Nous avons un jeune aristocrate qui rêve d'entrer dans la police pour résoudre des enquêtes et se mettre au service du bien. Il n'est nullement question de violences policières.
On voit que ce noble métier attire même des héritiers de grande famille de l'Angleterre victorienne. Pour autant, ceci ne plaît pas à ceux qui ne veulent pas d'un mélange de genres et de classes sociales. Par ailleurs, on s'apercevra également que la corruption règne en maître dans Blackchurch, ce quartier mal famé de Londres, avec l'assentiment de la police locale.
Les dialogues sont parfois drôles, mais les situations sont parfois lourdes. Cependant, le divertissement sera assuré malgré tout.
Cette série traite d'un régiment créé pour lutter contre l'Afrikakorps de Rommel qui règne en maître sur le Sahara. L’Égypte britannique est d'ailleurs menacée.
Le SAS (Spécial Air Service) est une unité d'élite qui opère derrière les lignes ennemies pour effectuer des actions de sabotage comme par exemple faire exploser un avion de combat.
J'ai beaucoup aimé le graphisme empreint de réalisme. Les cadrages sont artistiques et très travaillés. Les dessins sont très beaux, rien à redire.
A noter qu'il y a tout un travail historique derrière qui est finement restitué pour notre plus grand plaisir. J'ignorais tout de cette unité d'élite et cette œuvre lui rend un précieux hommage. On n'oubliera pas ces combattants qui se sont battus pour notre liberté.
Une bd qui plaira sans doute aux militaires de carrière et autres passionnés historiques.
Je suis désolé de le dire, mais l'originalité n'est pas de mise dans ce monde apocalyptique où la Méditerranée a été complètement asséchée. J'aurais aimé avoir des explications convaincantes pour savoir comment cela peut être possible. On est d'accord que le réchauffement climatique ou la pollution ont eu d'énormes incidences sur des mers fermées, mais globalement le niveau de la mer augmente à cause de la fonte des calottes polaires.
Pour le reste, on saura que l'initiateur du projet a ses entrées dans la famille de Vin Diesel, un acteur qui joue les gros bras au cœur tendre dans la plupart de ses films. Il en faut plus pour m'impressionner. Ce monde imaginé est un croisement de tout ce qui existe à commencer par le classique Mad Max. Il y a certes un peu de Terminator et de Walking Dead et un côté Divergente avec le mur. Bref, l'originalité ne sera pas de mise.
Certes, la fin du premier tome dévoile une surprise de taille, mais c'est également du déjà vu. A noter par contre un impressionnant graphisme qui en jette avec ses couleurs directes.
Sur le fond, le scénario est quand même assez basique avec la rencontre d'un extraterrestre au cours d'une pause dans un parking américain. C'est lui qui va donner des pouvoirs étranges de densité à notre héroïne afin qu'elle puisse sauver la planète d'une attaque imminente d'un autre peuple belliqueux. La raison intime ? Il veut connaître la suite de nos programmes TV car ils aiment bien nos séries. En même temps, je peux le comprendre s'il suit les séries sur Netflix.
L'action est plutôt lente mais cela se laisse suivre dans la joie et la bonne humeur car cela ne se prend pas au sérieux. J'avoue que cela fait drôle de voir Lewis Trondheim dans ce genre de bd, mais je vois cela assez favorablement car il change de registre et ce faisant, il se renouvelle.
La malédiction de Loki n’échappe malheureusement pas à une certaine malédiction qui touche certains mangas qui sombrent dans la médiocrité. C’est la loi des 9 pour 10 : 9 de mauvais pour un seul de bon. Après, c’est vrai qu’on peut introduire certaines nuances.
Qu’est-ce qui ne va pas ? A peu près tout en partant du graphisme assez sommaire et irrégulier aux incohérences du scénario qui fait dans la surenchère. Pourtant, cela partait d’un postulat plutôt intéressant que de peindre des toiles aux pouvoirs spéciaux. En effet, Loki va devoir accomplir sa mission à savoir la promesse effectuée à son amie rencontrée à l’orphelinat dans une sorte de quête d’art maudit.
Bref, deux mots pour résumer : moche et vide. On est très vite gonflé par cette lecture au point d’avoir très vite envie de passer à autre chose.
Je ne suis pas un amateur de bd composée de petits gags. J'ai tout de même décidé d'en lire une tripotée afin de me faire une idée précise.
J'ai commencé par Mamette, cette gentille grand-mère qui souhaite rester moderne en tentant de comprendre l'évolution de notre monde. Cela donne lieu à des gags assez marrants, avec ce côté parfois décalé.
Il y a un côté attachant à cette Mamette, même si l'ensemble des gags ne font pas mouche. C'est tendre et touchant à la fois comme quand Mamette va au cimetière pour voir son défunt mari.
J'aime beaucoup l'évolution du trait de Nob qui, tout en gardant un style reconnaissable, réussit à rendre son trait plus rond avec un côté presque cartoon parfois. A noter une maîtrise et une assurance que personne ne pourra contester. Par ailleurs, la colorisation est superbe et donne un côté doux et sucré à l'ensemble.
La bonne humeur sera au rendez-vous et c'est déjà bien.
Ce n'est pas le meilleur Larcenet que j'ai pu lire, c'est certain. Il faut dire que l'auteur s'est littéralement métamorphosé au fil des années, pour nous offrir de véritables chefs d’œuvre. Or, ceci est une production de jeunesse où il n'était pas aux commandes du scénario et cela se ressent nettement.
Il faut dire que l'exercice est plutôt difficile que de faire rire à partir d'une seule vignette, ce qui est souvent le cas.
Le dessin de Larcenet est savoureux et assez caricatural. Ce style a du caractère et est parfaitement adapté à ce genre.
Le tout est plutôt un ouvrage amusant même si ce n'est pas marquant.
C'est le genre de bd qu'il faut lire lorsqu'on prépare ses vacances ou au bord de la plage.
J'ai bien aimé les aventures de ce couple qui part à Cuba et qui va vivre de sacrés péripéties. Il est vrai que les vacances ne sont pas toujours synonymes de repos et de tranquillité. C'est parfois même assez galère.
On va suivre l'ensemble de ces désagréments dans une espèce de compilation qui sent le vécu pour la plupart de ceux qui ont la chance de partir souvent.
Bien entendu, on reste dans le domaine des gags thématiques avec ce côté répétitif qui se produit souvent. Cependant, on reste sur une histoire complète et non sur des scènes de quelques vignettes se terminant par une chute. J'avoue que cet exercice est bien plus difficile à tenir à la longue.
Graphiquement, c'est du bon boulot, le style réaliste est bien secondé par une colorisation dynamique qui met en valeur les décors.
Au niveau de l'humour, c'est assez convenu car l’auteur joue sur l’antagonisme homme-femme qui produit les mêmes ressorts.
Au final, c'est une série plutôt sympathique. Le second tome nous emmène en Grèce. Il n'y a plus eu de tome depuis.
Visiblement, il y aurait une vie après la mort. Notre héroïne se retrouve ainsi catapultée dans un nouveau monde féerique où elle était attendue comme l'élue pour mettre fin aux agissements macabres de Lord Golgotha. Elle passe au passage d'un vieux corps à un nouveau corps assez avantageux. Nous voilà rassuré !
A noter un graphisme qui ne laissera pas de marbre avec un bestiaire assez effrayant par moment.
Cela se lit assez rapidement avec une grande fluidité dans les scènes d'action. Pas de temps mort car place à l'action et au combat. Le scénario reste classique dans son déroulement. Il y aura des clichés mais une assez bonne maîtrise du scénario dans son ensemble.
Pour autant, je dois dire que le questionnement de la vie après la mort est assez bien traité par l'auteur qui apporte une réponse originale. Cette vieille femme a eu une vie assez douloureuse par moment comme par exemple quand elle a perdu son mari lors d'une tuerie en ville. Elle va recroiser dans ce nouveau monde les personnes qu'elle a croisées dans sa vie, que cela soit les bons ou les mauvais !
Cela reste un bon divertissement qu'il faut prendre comme tel. On retrouve par ailleurs tous les codes de la fantasy, ce qui n'est pas pour me déplaire. Reborn est une renaissance pour un voyage onirique assez merveilleux, quoique périlleux !
Il y a plein de choses qui sont un peu choquantes dans ce manga particulièrement soigné au niveau de son graphisme. C'est bien entendu réservé à un public adulte à moins d'être un peu précoce.
Il est question d'un yakuza établi qui se remémore sa jeunesse et comment il est devenu chef de gangs. Il y a certes de la passion mais également beaucoup de manipulation. A noter que la psychologie des principaux personnages est bien étudiée entre ambiguïté et complexité. Il n'y a pas de surface et c'est un très bon point.
La scène du wagon de tram m'a particulièrement secoué dans l'analyse de la situation. On dirait qu'il y a comme une magnificence dans le fait d'être un yakuza, c'est à dire un vulgaire mafieux à mes yeux. C'est vrai que je ne suis guère attiré par ces hommes du mal entre drogue, prostitution et extorsion de fonds pour assurer une soi-disant sécurité. La situation est presque poussée à l'extrême mais en finesse ce qui peut être pernicieux.
C'est incontestablement un manga pas comme les autres qui dégage une certaine intelligence d'esprit mais pas que, car les scènes de sexe très chaudes seront présentes pour nous le rappeler.
Je suis convaincu par le style de cet artiste canadien depuis un certain Winter Road et surtout Jack Joseph, soudeur sous-marin. Pour autant, l'univers qu'il décrit est assez complexe mais pas dénué d'intérêt.
La psychologie sera de mise. On fait la connaissance d'un petit garçon de 9 ans mi-humain, mi animal, qui a perdu ses deux parents, quand il est pris sous son aile par un mystérieux personnage assez taciturne et dont on ignore les véritables intentions. On est très vite embarqué par le récit.
Je commence à apprécier le style graphique si particulier de Jeff Lemire, où l'on observe la grande variété de son trait. Il donne vraiment de la consistance à cette œuvre assez ambitieuse.
A noter qu'après The Witcher, Netflix s'intéresse fortement à l'adaptation de ce comics. Robert Downey Jr serait même de la partie. C'est dire ! Il reste à voir si l'adaptation sera réussie avec cette historie des plus atypiques.
L'intrigue se développe lentement autour de la fille d'Alice où l'on va suivre sa quête personnelle, mystique et psychanalytique. Il y a de bonnes idées bien exploitées dans l'histoire, on devine parfois la suite des événements sans que cela nuise à la lecture.J'ai bien aimé cette adaptation qui met en valeur le modernisme. C'est parfois assez sombre et sanglant, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Il faut un temps d'adaptation assez rapide avant que le graphisme se transforme d'une énigme en régal pour les yeux. Les styles divergent souvent et démontrent le talent hors norme de l'auteur. Ces changements ne se font pas sans raison, ils sont explicites ou fusionnels avec le texte.
J'ai été bluffé par le dessin superbe, l'encrage est très fin et la mise en couleur informatique est tout simplement sublime. L'outil est maîtrisé et mis à forte contribution pour offrir des cases ultra-détaillées. En effet, les personnages sont ciselés, les bâtiments majestueux et très soignés, les plans larges somptueux, les plans serrés emplis de mouvements et d’expressivité…
A la fermeture de l’album j’avais un peu la sensation de m’éveiller après un long et doux rêve ou un cauchemar, c'est selon. C'est cela Wonderland.
C’est plutôt bien d’avoir fait une œuvre qui traite du port d’un appareil dentaire par une jeune collégienne qui sera alors victime de moquerie et autre mesquinerie de la part de ses camarades de classe.
C’est une bd qui est presque faite pour les victimes afin de les comprendre et parfois de relativiser. La plupart des dentistes de profession devraient le proposer à la fin d’une consultation pour ce genre d’actes orthodontiques avec remboursement par la Sécurité Sociale. Cela répond à certaines préoccupations des adolescentes qui vivent au quotidien le même épisode douloureux.
A noter que c’est loin d’être mièvre malgré une certaine légèreté. C’est une histoire plutôt très sympa à suivre non dénuée d’humour. Il faut savoir qu’il s’agit d'une œuvre autobiographique de l’auteure.
La moralité est que toutes les épreuves peuvent être surmontées au fil du temps. Certes, on parle de soins dentaires pour de jeunes adolescentes et on pourrait penser qu’il n’y a pas mort d’homme. Mais qui aime aller chez son dentiste ? La mienne ressemble à une jolie bavaroise aux nattes blondes.
Bref, une lecture assez positive comme on les aime. On retrouvera le sourire !