Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 28/11/2024 à 14:45:51 en 0.1394 sec
Tout n’est pas bon dans Jour J mais ce premier album reste un moment plaisant. En réalité, c’est de la SF comique plutôt réussie.
Les dessins de Buchet sont au niveau et le scénario tournée autour de deux bases américaines et russes sur la Lune est suffisamment déjanté pour m’avoir vraiment fait sourire.
3,5/5
Pour ma part, cette série de Ennis ne m'a pas laissé insensible. C’est pas un chef d’œuvre, certes, mais le premier tome se lit aisément.
Les dessins sont nets et lisibles.
Le scénario est agréable sans être dingue non plus : le lecteur suit une enquête policière alors que les différents protagonistes semblent tous se retrouver. Mi horreur - mi policier.
Bon album pour les amateurs du genre. Je lirai le tome 2.
Je me suis bien amusé avec ce tome…
Certes, c’est moins virulent que dans les débuts, moins critique du beauf moyen ou de l’absurdité des gens et administrations.
Certes, il y a comme une compilation des trucs débiles qu’on peut trouver dans les magazines proposant des gadgets et on pourrait s’amuser autant à lire le magazine en question…
Mais, s’il n’y a pas beaucoup d’histoire, il y a des situations amusantes où, cette fois, les Bidochon repassent devant René et sa copine pour avoir le premier rôle.
Et l’enthousiasme de Raymond est réjouissant à voir dans les absurdités de ses réflexions et choix.
Et puis il y a quelques éléments qui reviennent en fil rouge de fond qui donnent un liant sympa à l’ensemble.
Pas un grand fan de cet album. Le tout fait un peu bric-à-brac. Le roi est mourant, et Percevan et cie partent au pays d'Aslor à la recherche d'un puissant mage qui pourrait briser la malédiction.
Un nouveau personnage accompagne nos héros -- Günter, un soldat du roi. Mais à quoi sert ce personnage, finalement? À pas grand-chose. C'est encore un personnage idiot qui n'existe tout simplement que pour être en opposition à Kervin.
De plus, l'histoire se termine sur un deus ex machina, parce que bien sûr. Même la soudaine histoire d'amour entre Percevan et Balkis est peu crédible. Certains dessins sont beaux et bien imaginés, comme d'habitude avec Luguy, mais cette histoire ne m'a pas convaincu (histoire en un tome). Le tome 3 reste encore le meilleur pour moi jusqu'à maintenant.
J'ai acquis cette série au hasard d'une brocante.
Le vendeur me l'a fortement conseillé (on y rencontre parfois des passionnés).
Je viens de terminer le premier volet qui m'a fortement emballé, pourtant je ne suis habituellement pas amateur de BD historiques.
Le scénario est bien mené, les dialogues et le vocabulaire sont sans doute loin de celui de l'époque mais pour un néophyte, il semble d'un autre temps, très bien écrit.
Les dessins et les couleurs sont très réussis, même s'ils sont tous les deux trop "numériques" à mon gout, d'où la dernière étoile que je n'ai pas accordé.
Les personnages sont expressifs, on les discerne aisément, les décors sont détaillés, les prises de vues assez variées.
J'ai vite envie de passer au second tome.
La lecture de ce tome n’est pas désagréable. J’ai bien aimé les deux personnages Kerouac/Oppie. Pas le meilleur tome de la série mais de loin pas le plus mauvais. Les dessins de Denys sont clairs et le scénario comprehensible (la traque de Oppie par le KGB et le FBI pour s’accaparer la bombe nucléaire). L’invasion du Japon est totalement secondaire.
Les Bidochon découvrant Internet et tous ses travers, les virus, les arnaques... Cela vaut quelques très bonnes scènes, avec l’installation, la découverte… Une bonne idée aussi de matérialiser ce qu’ils voient sur l’écran dans leur salon… Après, on pourrait trouver un petit côté déjà vu (avec le portable ou les appareils esthétiques précédents) ou un côté répétitif à certaines idées, mais ça reste globalement marrant. J’aime moins l’incursion de René dans les histoires, qu’on ne sait pas d’où il arrive et dont la connaissance calme de tout inhibe le côté râleur de Raymond mais on retrouve bien le couple dans leur dispute sur l’utilité du truc ou Raymond qui irait sur des sites pornos ou discuterait avec Line… Agréable à suivre.
Trouvé au prix du papier chez un soldeur célèbre. :-))
Fait à partir de copiés colés souvent plus ou moins retouchés issus de différents albums. L'histoire (militante) se tient.
L'époque où les Verts osaient des éditions pirates...
Ces histoires ne dépareilleront pas du tout dans ma bibliothèque aux côté des contes de la crypte ou autres recueils type Eerie, Creepy, etc. Du très bon niveau
Incroyable.
Je n'ai pas lu les undertaker en couleur, Je decouvre directement l'édition Niffle en noir et blanc.
C'est tout simplement une de mes BD préférées.
C'est tout d'abord un très beau livre. Sur la bibliothèque elle est du plus bel effet.
La qualité du papier et le rendu mat sont superbes.
Et le tarif...très attractif, comme quoi quand les éditeurs le souhaitent ils ne son pas obligés de nous facturer 2 fois les prix des albums classiques. Ici c'est même moins cher, BRAVO !
Maintenant l'histoire, les dialogues, les dessins, inutile d'en rajouter les auteurs ont touché la perfection.
Les tomes 9 et 10 ne sont pas mal du tout.
J'avais juste lu le tome 3 jusque là (je n'ai pas accroché du tout) et l'histoire du rapier est vraiment sympa.
Les dialogues tiennent debout pour quelqu'un qui n'y connaît rien, il y a du suspens.
Les dessins sont plutôt réussis.
J'ai remarqué que pas mal de BD ont abordé le thème de la Seine qui avait submergé la capitale Paris durant l'hiver 1910 lui donnant des allures de Venise. En effet, la circulation se faisait en pirogue.
Nous suivons un journaliste opiomane, alcoolique et rebelle sur une enquête suite à la découverte d'un corps de femme démembré et décapité qui flotte sur la Seine. Or, cette enquête va le mener assez loin et bousculer un peu plus ses dernières certitudes. Voilà pour le décor.
Le héros semble tourmenté à cause d'un amour qu'il n'a jamais oublié et qu'il a du laisser dans sa Corse natale. Il y a un peu la gravité psychologique derrière des apparences légères et libertines.
J'ai bien aimé le dessin réaliste qui restitue à merveille cette ambiance un peu particulière de ce Paris de la Belle époque avant la Première Guerre Mondiale. A noter que le chien s'appelle Clémenceau. Une jolie colorisation, en adéquation avec le dessin, parachève le tout. C'est délicieusement retro !
Tout m'a paru surjoué et un peu artificiel malgré tout. A noter que la fin de cette intrigue policière se termine un peu en eau de boudin sans réel satisfaction pour le lecteur. Visiblement, il n'y aura pas de suite alors que cela aurait pu continuer. Mais bon, le démarrage n'est guère fracassant.
Le charme va t'il opérer sur tout le lectorat ? J'en doute fort. Les femmes n'apprécieront pas d'être relégué à un simple objet de désir. Moi, cela ne me laissera pas un souvenir impérissable surtout avec une fin aussi décevante.
Enfin, un album plutôt intéressant! Et quand on parle avec un français aussi soutenu, on vient toujours me chercher par les sentiments (malgré les nombreuses fautes d'orthographe et grammaticales que l'on retrouve toujours dans les Percevan)!
Cet album renferme d'excellentes idées. Le piège de Morgane, par exemple, est l'une de mes préférées. L'imagerie est belle. Le voyage par la brume et les marais vers le château de Ganaël est super, et le combat contre les chevaliers noirs est court, mais bien réalisé. Le dessin de Luguy est toujours aussi beau.
Le problème, c'est qu'on a l'impression que toutes les cases qui contiennent Kervin en sont de précieuses de perdues. C'est dans cet album aussi qu'apparaît Guimly, qui deviendra le nouvel animal de compagnie. Ah, quand un petit animal vient sauver nos héros du danger (bâille...). Le scénario est aussi amené étrangement -- Percevan part à la recherche de Ganaël juste comme ça, pour le plaisir, parce que c'est un ami d'enfance. Euh, ok. Et bien sûr, la fin est fauchée par une rafale et en deux temps trois mouvements, voilà que tout est terminé. C'est une histoire en un tome qui, cette fois, en aurait vraiment mérité un deuxième.
Ce troisième tome de Percevan est loin d'être parfait, mais c'est pour moi le meilleur des trois premiers.
Binet s'attaque à un grand autre évènement moderne : le portable. Et c'est avec succès.
Les Bidochon restent eux-mêmes, grognons, irascibles, obtus ou bête et ce nouvel opus est un festival de situations bien vues et décalées avec de bons mots ! L
'utilisation du portable est dérivée dans toute son absurdité dans des séquences de 4-5 pages généralement hilarantes (légère déception sur un extra-terrestre quand les Bidochons sont justement la vie du quotidien ou Raymond qui appelle de toutes les pièces).
Un running gag excellent ponctue cependant les séquences (j’ai beaucoup ri avec le mec dans son bain !) et c'est un réel bonheur de tourner les pages les unes après les autres !
Les Bidochons s'essayent aux produits de beauté et de sport. C'est drôle comme toujours mais ça manque de mordant par rapport à ce qu'ils peuvent faire...
Robert n'est pas aussi incisif et s'il a une ou deux bonnes scènes au début, il devient moins râleur au fil du tome, commençant à croire à tout et n’importe quoi quand Raymonde qui était à fond au début se lasse…
Certes, sur la fin de l’album, Robert qui essaye de s’endormir en devenant une masse, c’est rigolo, mais j’ai perdu le lien entre la tonicité du début et les croyances ésotérique finale… Comme si Binet avait changé de sujet en cours de route…
Et puis certaines scènes sont à la limite de la publicité vu qu'il n'y a pas le recul acerbe habituel... Donc bien, mais moins.
J'ai adoré retrouver Tika et Atari dans la suite de leurs aventures. Cette fois ci, nos deux héroïnes vont aller un peu plus loin dans la découverte du pouvoir tentaculaire de l'entreprise Systema.
Ce scénario nous en montre plus sans trop nous en révéler. Ainsi, le personnage de Tika se révèle peu à peu à nous, laissant entrevoir une petite partie de son passé. Efa saupoudre le récit d'indices créant ainsi un vrai suspens, mais aussi une vraie attente pour les prochains tomes.
Quant à l'esthétique, j'aime toujours autant la façon dont Efa nous dévoile tout son univers. Cela fourmille de détails rendant ce nouvel univers palpable. J'adore le côté futuriste des tenues et des décors. Efa ne manque pas d'imagination pour donner vie à tout cela.
Nocéan ouvre donc à tout un univers de possible et nous livre une histoire fascinante.
J'ai acheté cette BD sans grande conviction mais je dois dire après lecture que grand bien m'en a pris. C'est vrai, j'avais peur d'un verbiage pseudo-poétique abrutissant et ennuyeux. Il n'en n'est fort heureusement rien ! Au contraire ! Nous avons là une véritable farce romantique située à la veille d'une révolution et plongée dans un décor teinté de Venise et de Vienne.
On démarre avec une sublime scène d'introduction explicative du sobriquet original de notre héros. Ce Célestin est d'ailleurs un personnage libertin et fort sympathique. On rit de bon cœur à toutes ses péripéties amoureuses.
Au-delà de la trame principale de notre héros aux prises avec une princesse capricieuse et blasée d'un royaume qui pourrait être la France, deux "sous-intrigues" : la jalousie d'une tante qui se verrait bien reine et une révolution qui couve.
La fin de ce chapitre ne m'a guère convaincu et on tombe très vite dans une fable aux allures socio-politique qui n'apporte pas grand-chose. Mais, je pense que cela devait inscrire le cadre pour la suite des aventures.
La lecture demeure fraîche et aérée. Le dessin n'est pas du tout mauvais. Une réussite surtout dans les décors de cette magnifique cité aux allures à la fois vénitiennes et post-médiévales. Des personnages secondaires truculents qui mènent ce récit tambour battant ! Une baisse de régime en ce qui concerne les visages des personnages dont le trait pourrait être amélioré. L'impression générale demeure toutefois très positive.
Le second tome s'inscrit dans la poursuite du premier entre humour et poésie. Il va même un peu plus loin puisqu'il explore une dimension plus politique comme l'abolition des privilèges. C'est presque une parodie du XVIIIème siècle réalisé avec brio.
On ne pourra regretter qu'il ne s'agisse que d'un diptyque car c'était bien parti. Il y avait du potentiel à exploiter. En tout cas, ne passez pas à compter de ce personnage enchanteur, cela serait véritablement dommage !
Cet avis est en 2 parties , les 3 premiers albums me semblent supérieurs , meilleur dessin , histoire plus légère et simple nous tenant en haleine puis changement de dessinateur et départ de Sfar , la série devient plus noir , guerrière , moins souriante mais intéressante mais le dessin est trop brouillon , pas clair et donc on a presque plus envie d'en savoir plus , on s"ennuie , dommage car le sujet est prenant mais trop différent de l'ambiance du début
Je l’avais lu il y a longtemps et j’en gardais un mauvais souvenir.
Je viens de le relire et, au début, je me disais que non, il n’était pas si mal…
Cohérent avec le personnage de la mère aperçu dans le premier tome, Raymond redevient pire qu’un gamin avec elle.
C’est assez simpliste mais plutôt sympa de voir comment il se fait avoir, Raymonde réveillée au clairon ou le code taptaptiptoptap sur le mur.
Et puis, on passe dans un côté qui devient un peu malsain quand la mère se fait tripoter et celle qui veut garder son fils devient glauque…
Et là, on a la fin, totalement hallucinante, qui m’a complètement perdu, beaucoup trop décalée, délirante pour être crédible, de Raymonde qui passe du banc au cerveau aux transformations… Totalement, largué de son arrivée à on sait même pas comment elle sort…
Bref, j’ai compris pourquoi je n’avais pas gardé un bon souvenir de ce tome…
Si le thème de la série est intéressant et le format original, il faut bien constater que le principe commence à s'essouffler.
Pour ce 10ème one shot, un scénario presque original, avec une "nouvelle" faction humaine ayant du quitter la Terre pour survivre et trouver une planète habitable.
Les français et les britanniques ont trouvé un moyen de s'entendre pour aller s'installer sur Sylaris. Alors qu'ils viennent en paix avec une puissance supérieure à la race dominante de la planète, ils semblent plutôt mal accueilli.
Au niveau graphique, c'est beaucoup moins intéressant. Si les dessins répondent au standard de la série, les couleurs masquent difficilement l'effet numérique et certain personnages sont tellement lisses graphiquement que ça en devient dérangeant.
S'ils devaient sortir un nouveau cycle de 5 tomes, je ne me précipiterai pas dessus.
Rien de mieux pour deux adolescents, à savoir Victor et Marina, que de s'enfuir dans une forêt afin d'échapper à un univers familial toxique.
Cependant, on peut également rencontrer des loups dans la nature et eux, ils ne font pas de quartier non plus. C'est en tous les cas, ce que croient les habitants de cette bourgade reculée dans la France profonde et rurale du Limousin.
Il s'agit de réveiller nos peurs les plus profondes liées à des blessures d'enfance. Il s'agit surtout de faire face à des adultes médisants qui commentent les faits en les dénaturant totalement.
La construction est basée sur les différents témoignages des habitants par rapport à cette fugue des 2 adolescents voulant s'arracher du joug familial. Il ne se passera pas grand chose car on s'attarde sur des bavardages et des considérations assez futiles comme pour nous montrer que les rumeurs vont bon train.
Je m'attendais sans doute à autre chose avec ce titre qui fait plus documentaire de la BD chorale que du récit initiatique en phase avec la nature. On brosse un portrait pas très reluisant de cette France non urbaine. Il faut apprécier.
On retiendra qu'une meute de loup peut cacher une meute humaine bien plus destructrice. Cependant, on le savait déjà.
Ce deuxième album, suite et conclusion de l'histoire entamée dans le premier, est plutôt décevant.
Je n'avais pas parlé de Kervin, le compagnon de Percevan. C'est le bouffon de service. Généralement, je déteste ce genre de personnage, mais puisque nous sommes ici dans une BD jeunesse, je peux le tolérer. Par contre, le méchant, Mortepierre, a lui aussi son clown de service, un dénommé Polémic.
S'ensuit une alternance de scènes entre les deux fous du roi -- Kervin est maladroit, ne pense qu'à manger et a peur de tout; et Polémic est constamment frappé, maltraité et insulté par son maître. Cette quête de la couronne, donc, ne cesse d'enchaîner les scènes farfelues (beaucoup plus que dans le premier album), et l'histoire perd de son intérêt.
Qui plus est, la fin arrive en trombe et on se demande même si c'est bien fini tellement tout a déboulé en quelque trois pages? Mais oui, le tome 3 repart sur une toute nouvelle histoire! Grosse déception par rapport au premier. Il reste le dessin de Luguy.
Encore un roman de Michel Bussi qui est adapté en bande dessinée ! Il faut dire qu’il s’agit quand même d’un auteur exceptionnel qui a boosté le marché du roman depuis une dizaine d’année.
Le cadre est celui de l’île de la Réunion. Je dirai encore une île après la Corse dans « Le temps est assassin » ! Il est vrai que la présente œuvre était sans doute plus satisfaisante à la lecture.
Il faut dire que c’est réalisé par le duo Fred Duval et Didier Cassegrain qui ont fait des merveilles sur le fameux « Nymphéas noirs ». Ceci explique sans doute cela.
Bien entendu, les apparences sont souvent trompeuses et l’auteur élabore un plan assez machiavélique pour justifier plein de détails qui mis bout à bout sont forcément incohérents. Encore une fois, il s’agit d’expliquer des meurtres à la pelle qui s’accumulent au détour du séjour touristique d’une famille dans un hôtel de l’île notamment dans la station balnéaire de Saint-Gilles.
En effet, le mari de la disparue demeure le coupable idéal surtout au vu d’indices et de témoignages accablants. Il prend la fuite avec sa fille de 6 ans. On visitera par la même occasion le volcan et autres lieux mythiques de cette île dans une course poursuite avec la police assez haletante.
Un mot sur le dessin pour dire qu’il est absolument magnifique et qu’il met très bien en valeur les décors de cette île paradisiaque qui se transforme parfois en fosse à requins (25 attaques de requin en 10 ans, 11 morts, 7 blessés graves).
En effet, on peut dire que l’île en elle-même joue un rôle essentiel loin de la carte postale traditionnelle. En même temps, l’auteur se sert véritablement de tout ce qui fait l’identité de ce territoire jusqu’au contexte socio-économique. C’est une véritable immersion et c’est tout à fait appréciable.
Un beau polar capable de captiver son lecteur et qui ne déçoit pas sur la fin, comme beaucoup d'histoire de ce genre. Bref, je dirai que c’est une adaptation plutôt réussie d’une intrigue ficelée avec un dénouement assez inattendu.
Je n'ai pas lu Percevan quand j'étais jeune, je ne connaissais pas du tout.
D'abord, ce qui marque, c'est l'excellent dessin de Luguy. Vraiment superbe, surtout quand on parle d'arrière-plans et de paysages. La colorisation, je l'aime beaucoup aussi. Ça fait peut-être vieillot, mais je trouve ces couleurs vives très attirantes.
Côté scénario, ça reste classique avec son côté fantastique moyenâgeux, ses péripéties et ses personnages loufoques qui ciblent un public plus jeune (par ex., trébucher sur une bordure de tapis pour rentrer dans un mur), mais ça reste agréable à lire. Il y a quelques bonnes idées également.
Étrangement, par contre, pour une BD jeunesse avec des péripéties qui semblent viser un public assez jeune, notre Percevan est un coureur de jupons. Dès la page 6, on le retrouve au lit avec une jolie demoiselle, et deux autres fois dans l'album on fait allusion à son attirance pour d'autres femmes rencontrées au hasard. Tout d'un coup, on est plus du côté ado. La série ne semble pas savoir sur quel pied danser de ce côté-là.
Sinon, l'histoire de ce premier album n'est pas complète, il faudra lire la suite pour découvrir la conclusion. Plusieurs autres récits de la série comporteront d'ailleurs des histoires en deux ou trois tomes. Autre petit détail, le personnage de Shyloc'h voit son nom écrit "Shiloc'h" une fois dans l'album, alors que partout ailleurs c'est avec un 'y'. Les erreurs sont fréquentes dans Percevan.
Bref, une bonne entrée en la matière. Il y a de l'action, il y a de l'humour (tempérez vos attentes quand même), et surtout, un magnifique dessin.
Un opus sans thème qui nous propose une dizaine d'histoires variées, courtes mais efficacement amusantes globalement.
Il y a un peu de tout, ça donne l’impression que Binet s’est laissé porter au gré de ses inspirations, sans une base solide…
Globalement, c’est amusant, mais on perd le cynisme du début.
Et puis on découvre René et sa femme qui, à mon goût, font perdre de l’intérêt à ce couple râleur qui n’a pas vraiment d’amis. Là, un mini-communauté se crée, sortie dont on ne sait où, avec qui les Bidochon ne semblent avoir rien en commun… Ils auraient presque mérité une série à eux, ces bobos écolos vegan tellement c’est décalé.
Voilà une histoire maritime assez fascinante racontée par un bien étrange voyageur qui l'a échangé contre un repas dans une taverne. Les clients de l'auberge sont en haleine et nous aussi !
A noter une couverture assez trompeuse sur la marchandise. On croirait à une BD destinée à la jeunesse mais cela sera assez sombre et sanglant et plutôt convenable à un public de jeune adulte en recherche de frissons. Parfois, les dessins enfantins cachent des réalités bien plus mâtures.
J'ai bien aimé l'entrée en la matière qui donne véritablement envie de suivre ce récit assez mystérieux mais qui trouvera une explication bien logique. On pourra même être assez berné par ce scénario qui va littéralement nous mener en bateau et c'est bien le cas de le dire !
Le dessin réaliste et expressif est franchement une belle réussite dans le raffinement qui donne envie de découvrir chaque page. Une mention spéciale pour la colorisation qui donne un sublime aspect aux planches avec parfois un aspect assez fantomatique. A noter qu'on retrouve la dessinatrice italienne de « Lady Doll » à savoir Béatrice Penco Sechi avec toujours son inspiration à la Tim Burton.
On prend vraiment du plaisir à suivre ce conte où la qualité est au rendez-vous. Cette BD est un véritable coup de cœur. Bref, une aventure maritime qu'on ne sera pas près d'oublier. A lire avec, comme fond sonore, la bande originale de « Pirates des Caraïbes » !
De belles histoires morales, sensibles, respectueuses, crédibles, avec une héroïne courageuse, généreuse mais pas infaillible.
Erik67 a bien résumé la chose : caricaturale, peu crédible et énervante. Je n'ai pas réussi à lire jusqu'au bout.
On aurait pu s’attendre à un scenario plus complexe, puisque développé en diptyque.
Mais « Hell Paso » donne plutôt l’impression de dérouler sa propre histoire et pourrait presque se lire indépendamment de « Texas Rangers », le précédent volet.
A priori, rien d’inoubliable, donc...
Si ce n’est que les fondamentaux de « Marshal Bass » sont là et bien là. Et cela est suffisant en soi pour en faire une lecture obligatoire.
Car où trouver ailleurs cette noirceur désespérante, contrebalancée en permanence – presque contrariée – par une humanité écorchée, s’acharnant à survivre envers et contre tout pour s’emparer de certains personnages, au premier rang desquels River Bass, en en faisant des porteurs de cette minuscule et vacillante petite flamme qui empêche le monde de sombrer dans l’obscurité totale ?
Je suis un peu lyrique, ok, mais c’est un des effets que me procurent « Marshal Bass ». Il y a quelque chose de tragique dans cette série, au sens le plus noble du terme, qui me touche davantage à chaque épisode. Ici, j’ai particulièrement apprécié le crescendo de la narration qui mène quasiment à la folie ; avec une mention spéciale pour le rôle du « Fantôme », excellent personnage que l’on est amené à revoir. Du moins je l’espère.
A condition qu’Igor Kordey ne se relâche pas trop. S’il reste capable du meilleur, ce 10ème tome comporte quelques cases au dessin trop approximatif.
Il est vrai qu'il est difficile de réduire un ouvrage gargantuesque dans une cinquantaine de pages ; mais là on est vraiment dans une version anémique de l’ouvre de Rabelais. Les dossiers entre les chapitres et en fin d'ouvrage ne compensent pas la maigreur de la chose ; on reste sur sa faim ... Je n'ai pas été non plus convaincu par le style rond de Jean-Luc Loyer.
Un scenario inébranlable qui emprunte son storytelling aux meilleures séries télé : la trame est constamment relancée par des éléments extérieurs imprévisibles ou bien par les changements de comportement d’un personnage, qui, confronté à telle situation voit ses convictions évoluer et sa psychologie s’infléchir. Chaque détail, chaque action peut potentiellement bouleverser l’histoire entière. C’est d’une efficacité diabolique.
Le plaisir de lecture, renforcé par un dessin toujours impeccable, va grandissant au fil des tomes.
Attention, risque d’addiction élevé !
Bon album mais pas totalement convaincu par le découpage parfois un peu abrupte, ni par le style et la colorisation monotone malgré l'emploi de couleurs vives. Ile st vrai que l'original était déjà très foncé.
L'intégrale, avec son troisième tome inédit, relève considérablement l'intérêt de la série. L’Égypte grecque est merveilleusement illustrée, surtout en ce qui concerne l'architecture. Les visages sont un peu indifférenciés mais cela ne nuit que marginalement au plaisir de la lecture. Une série susceptible d'éveiller la curiosité de jeunes adolescents pour l’Égypte ancienne.
Toutes les histoires sont bonnes mais plus ou moins marquantes. Les dessins sont assez réussis aussi, pour les fans de Corben, comme moi, c’est un vrai bonheur.
Je crois que c’est là que j’ai commencé à trouver les Bidochon moins drôle (je relis l’ensemble dans l’ordre mais je ne sais plus où exactement).
Les personnages ont évolué, très bien, pourquoi pas.
Mais en vieillissant, ils se sont un poil amolli et la critique du français moyen beuglard disparaît ici au profit d’une sorte de tendresse un peu gênante – en tout cas, j’étais aussi gêné que Robert de le voir dans certaines situations.
Robert n’est plus un râleur égocentré sûr de lui mais un type malhabile qui tente de faire plaisir à sa femme sans savoir comment s’y prendre ; Raymonde n’est plus une femme forte et caractérielle qui gueule mais une boule de tristesse au bord du suicide.
Ça n’est plus drôle, c’est terriblement triste.
Toujours aussi acerbes dans les dialogues, Binet place ses Bidochons dans le monde de la télévision.
Spectateur n'est pas le mot juste puisqu'on voit les coulisses des émissions ou qu'ils participent aux émissions en tant que joueur ou spécialiste... Chaque scène (de plusieurs pages à juste quelques cases) est coupée par des Zap, permettant d'aborder comme on veut sans se soucier de la chute, autant de thèmes qu'on veut dans le monde télévisuel.
Des idées sont réparties au long de l'ouvrage, revenant régulièrement et c'est drôle.
Certaines scènes sont uniques et c'est drôle.
Moins critique cependant que d'autres sur la longueur, on tombe parfois dans la dispute conjugale, bonne certes, mais sans complet rapport avec le thème qui est parfois mis à l'écart ou répété ou surjoué...
Du bon dans les idées, du bizarre qu’on ne comprend pas avec Robert qui devient spécialiste… Sympa tout de même.
On a ici une succession de petits sketchs où le matin, midi et soir n’est qu’un prétexte à découper l’album en tranches plus ou moins longues. Il y en a des bien amusantes sur la vie de couple où les personnages restent eux-mêmes, on les retrouve dans de nouvelles situations et c’est sympa. D’autres un peu moins virulentes ou intéressantes, en particulier cette dernière avec les soirées animales qui ne m’a pas du tout convaincu…
Je préfère toujours quand les Bidochon ont un thème, il y a des trucs marrants, mais je m’y suis moins retrouvé.
Encore un très bon opus qui tâcle sans vergogne les garagistes, les concessionnaires, les salons de l'auto, les conducteurs idiots… Il y a un paquet de scènes très drôles qui s’enchaînent logiquement pour construire une histoire, de la voiture qui ne marche plus à l’achat d’une nouvelle. Deux regrets : un côté pédagogique par endroit qui rappelle comment bien conduire sans être marrant, juste pédagogique. Et une fin en queue de poisson (normal vu le thème ?) alors que l’histoire ne paraît pas finie… Mais amusant.
J'ai acheté à tout hasard et d'occasion deux albums de Buck Dany 'classic' : volume 3 and 9.
Pour info, je n'avais jamais lu de Buck Dany.
La première impression:
- Mis à part la main étrange sur la couverture, je trouve que les dessins sont propres, les avions et les paysages sont plutôt détaillés.
- Il y a quelques belles prises de vues.
- Les personnages sont plutôt bien dessinés pour des visages en 45 degrés. (45° = dessin assez figé avec de rares changements de perspectives)
- Ce qui m'a le plus marqué c'est épaisseur du trait, je ne suis pas fan. ça donne un effet grossier alors que le dessin en réalité ne l'est pas.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai compris que les albums de Buck Dany 'classic' allaient par deux.
Je ne saurais dire si l'histoire complète sur les doubles volumes sont réussies car je ne suis pas certains de vouloir en acquérir d'autres (sauf peut-être au hasard d'une brocante ou autre occasion).
Ce que je n'ai pas aimé du tout c'est la façon infantile dont l'histoire est racontée.
Mais peut-être Buck Dany est-il destiné aux enfants de 8-13 ans, dans ce cas c'est assez réussi :
- Le petit rouquin qui fait des pitreries (alors que sur une BD ado/adulte il serait simplement maladroit corporellement ou oralement).
- Ce même clown qui insulte un officier supérieur à plusieurs reprise sans raison et sans conséquences.
- Un sous-officier qui ne tient pas compte des ordres directe du général Mac Arthur.
- Des pilotes chevronés (des deux cotés) qui crashent leurs avions en bout de piste et mettent en péril leur missions prioritaires.
- Des dialogues continus de type "c'est TOP secret mais je vais tout vous dire", même auprès de l'infirmière. Tout le monde est dans la confidence du TOP secret.
Donc, beaucoup trop de passages de j'ai trouvé assez 'bidon' et qu'il était aisé d'éviter pour donner un peu de suspense et d'intelligence.
J'ai maintenant à lire le volume 9 (ainsi que le 10 que Marniquet m'a signé), je verrais si je les trouve aussi enfantins.
Les montagnes suisses n’auront plus de secret pour vous suite à cette lecture tirée d’une œuvre du poète helvétique Charles Ferdinand Ramuz.
Ce n’est pas la première fois que j’essaye d’aborder des BD adaptées de ces lectures d’un autre siècle. Certes, il y a la poésie qu’on peut ressentir à travers ces pages et ce récit au cœur des Alpes. Cependant, je n’avais jamais trop accroché à cause sans doute d’une narration pesante qui enlève toute la substance ainsi que le plaisir de lecture.
Néanmoins, dans le cas présent, cela passe car il y a une histoire toute simple : celle d’un berger fraîchement marié qui se languit de son amour mais qui a le devoir d’accomplir son travail avec son collègue. La valeur travail prime. Comme dit, c’est d’un autre siècle et pas dans l’air du temps. Pour le modernisme de l’approche, il faudra repasser.
Le point d’orgue de ce récit sera quand la montagne s’écroule sur tout un pâturage où se situe notre jeune berger. La jeune fille enceinte prendra alors quelques risques pour retrouver son bien-aimé. Le modernisme doit sans doute se situer dans le fait qu’un personnage féminin semble prendre sa destinée en main en étant courageuse.
Franchement, au niveau du scénario, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et si on se tourne du côté du dessin, les couleurs sépias apparaissent assez ternes dans un genre de graphisme crayonné et minimaliste. La montagne n’est franchement pas mise à l’honneur. On a vu mieux même dans les mangas.
Je suis désolé de l’exprimer ainsi mais je ne conseillerais pas forcément ce titre à la lecture à des lecteurs débutants.
J’ai trouvé le dessin de Corben un peu moins percutant que d’autres œuvres plus anciennes mais c’est toujours du beau boulot, très typique. Peut-être des couleurs moins chatoyantes et des décors plus sages. L’histoire est intéressante aussi mais aurait mérité plus de développement.
Fin d’une superbe série … excellent du début à la fin …
Richelle connaît bien la nature humaine et surtout a le don pour nous la montrer … merci à lui …
Pour les deuxième cycle (T5@10) :
Je viens de finir le deuxième cycle. Gros point sympa, je l'ai acheté en version coffret : j'aime beaucoup les coffrets... La petite vérité, c'est que si je n'avais pas acheté ce coffret, j'aurai probablement arrêté de suivre la série. Effectivement, à propos des questions que je me posais à la fin du premier cycle (voir mon commentaire au tome 5), et bien rien n'a évolué, et c'est très dommage.
Bon, question dessins, c'est correct, il y a même de grandes planches super bien faites, ça aide aussi à bien faire passer les choses.
Pour le scénar, c'est sur que c'est correct, les histoires sont quand même intéressantes. Elles sont traitées un peu rapidement à mon goût. Mais bon, avec l'impératif d'avoir une histoire par album, forcément, la profondeur de l'intrigue en prend un coup... un sérieux coup même, suivant les albums. Certes, on a vu pire, et certains tomes tirent bien leur épingle du jeu, ce qui relève le niveau.
Aussi, par moment, je trouve que les idées véhiculées par l'auteur sont très basiques, partie-pries, stéréotypées et sans nuances... Encore une fois, j'ai pu faire avec en prenant du recul, et en me répétant vraiment beaucoup, qu'avec l'impératif de faire une histoire en un album, encore une fois, c'est de la bd, pas un essai littéraire.
Ce qui est dommage dans le fil de la série, c'est que les liens entre chaque histoire ne sont pas fait, ou alors trop peu pour donner un sens général et constructif à l'histoire dans son ensemble. C'est bien triste parce qu'il y aurait la possibilité de construire une véritable fresque à partir de toutes ces histoires. Donc à suivre pour voir si les auteurs vont rester dans cette espèce de bouillie commerciale, ou s'ils vont se décider à nous offrir quelque chose de grandiose.
Aussi, après 10 albums, on n'en sait que trop peu à mon goût sur l'arrivée des conquérants sur Terre, et les circonstances qui ont poussées les humains à quitter la Terre.
A noter le Tome 7 qui est, à mon goût, le meilleur de la série parce que c'est celui qui nous donne justement le plus d'infos sur les Humains et les conquérants... A la fin de ce tome, je pensais que les scénar allait se décoincer... mais non, l'espoir fut vain, on a recommencé des aventures bien trop individuelles.
Donc c'est correct comme série, ça se lit avec une légère teinte de plaisir, mais il en manque encore... beaucoup en fait... Série sous perfusion, mais j'ai espoir... j'suis cool comme ça moi !!!!
Les dessins d'avions sont toujours aussi magnifiques. Ceux de Marilyn vont du meilleur au moyen.
Le scénario est intéressant, mais sans plus.
Ma grande déception vient du fait que ça n'a rien à voir avec la série. Ca aurait pu être un one shoot.
J'ai eu le sentiment désagréable de m'être fait avoir en proposant (imposant?) un album supplémentaire alors qu'il ne s'inscrit pas du tout dans le fil conducteur de la série.
A fuir ou à réserver aux amateurs des beaux dessins d'avions.
En tous cas, s'il y a une suite (pour faire de l'audience ou des sous?...), ce sera sans moi!
Dans tous les cas, si vous ne l'achetez pas, vous ne manquerez pas grand chose...
Cette polyphonie narrative en 6 volumes trouve ici une fin magistrale.
Le boucle est bouclée, la bague retrouvée, Eugène décrypté et la morale un peu sauvée.
Toutes les bonnes choses ont une fin!
Excellente histoire de Strnad, sublimée par les dessins de Corben. Le mythe du sauveur sauce SF … et les textures et ambiances sont démentes, vraiment très réussies.
Juan Gimenez rend hommage à sa façon aux joueurs vidéo-ludique et autres accros de l'ordinateur avec ce diptyque.
Le postulat de départ est assez basique au demeurant: un joueur (Fito) se retrouve propulsé dans un univers de jeu vidéo, plus réel que virtuel, comprenant différents mondes et missions à accomplir avec un nombre de vies restreint.
Ce début de scénario m'a rappelé le roman de Christian Lehmann "No pasarán, le jeu" avec beaucoup de similitudes (la disque de 3 pouces et demie). Heureusement, Gimenez prend une autre direction une fois quelques pages tournées.
Le récit a beau être linéaire, Gimenez nous démontre encore une fois l'étendue de son talent en changeant d'ambiance et d'époque. Les scènes d'insertion lors du lancement du jeu sont visuellement très saisissantes. Nous y retrouvons également ses 'tics' d'auteur avec notamment les différentes morts graphiques parfois bien gores (acide, mutilation, perforation). Le scénario prend une tournure plus précipitée dans le dernier tiers du second album, accouchant d'une fin avec deux/trois choses qui tombent un peu à plat car expédiées un peu trop vite.
Mon plus grand regret réside dans le fait qu'il n'y ait pas eu d'édition intégrale pour réunir les deux volets, pour une histoire ni trop longue ni trop courte.
Au final, un superbe diptyque pour tous les grand fans de Gimenez et de jeux vidéo.
C'est clair que quand on fait naufrage sur le continent de l’Antarctique, les chances de survie pour les rescapés sont pratiquement nul surtout en 1916. Cependant, il y a peut-être une chance de s'en sortir en essayant de gagner une base scientifique située sur une île à 700 km de là.
En effet, on a affaire à un capitaine très humain qui souhaite sauver tout son équipage d'une mort certaine. C'est une belle aventure humaine tirée d'une histoire vraie à partir d'une expédition qui avait mal tournée en 1916 à l'époque où la première guerre faisait rage en Europe.
Parfois, je peux ne pas aimer une BD qui pourtant objectivement recèle de bien de qualités. C'est le cas en l'espèce car je suis ennuyé à cette lecture où trop de bavardages ont nuit à la bonne fluidité du récit rendant ma lecture pénible surtout avec une telle multiplicité de personnages. J'ai trouvé cela assez déroutant dans l'ensemble.
Il y a également une variété d'audace graphique qui ne laissera pas indifférent. Moi, ce n'est pas trop mon genre. Alors voilà : j’ai fait un effort, mais je n’en ai pas été récompensé. Cependant, c'est magnifiquement mis en valeur dans un bel écrin.
Au final, je passe mon tour mais cela ne veut pas dire que ce titre ne mérite pas une attention particulière. Les thèmes sont intéressants comme la survie dans un milieu hostile, l'espoir de s'en sortir, la résistance humaine. Mais bon, le traitement ne m'a pas séduit.
Version limitée KissKissBankBank : Waouh, ça poutre. C’est beau, ça en jette, c’est de l’ART. Les dessins au lavis de noir sont magistraux, ni plus, ni moins. Version meilleure que celle parue dans les années 80 en France, nettement plus raffinée
Pas du grand Corben mais ça fait encore une fois le café, tant au niveau des dessins que de l’ambiance. Et ma foi le scénario est simple mais efficace, dans le pur style de la saga Alien
Intrigue entierement previsible, dialogues scintillantes, dessin sympa au coloriage gai. Je m'attendais a beaucoup plus.
Un petit Corben (au dessin) reste une bonne BD tout de même, aux graphismes toujours aussi singuliers et envoûtants. Sinon côté scénario rien de transcendant mais c’est efficace, tel un bon film d’horreur bis.
Je suis fan de western, j'ai donc naturellement acheté cette BD, qui traite d'un sujet assez peu abordé, l'esclavage des blancs (devenus captifs lors des guerres, indiennes ou pas).
Le dessin réaliste est sympa mais manque de profondeur et de détails, l'histoire est intéressante mais manque de rebondissements, le récit manque d'émotion et je n'ai pas trouvé les personnages attachants malgré les épreuves qu'ils traversent, ET les couleurs sont ratées (merci le numérique).
J'ai eu du mal à terminer ma lecture, surtout à cause de la couleur.
Je n'ai retrouvé nulle part dans l'album de planche que j'étais en droit d'attendre au vu de la couverture. Nous sommes à des années lumières des paysages grandioses de Prugne, s'il fallait faire une comparaison ! Les quelques cases dans lesquelles la nature apparaît sont petites, manquent de détails et ne font pas rêver.
Je me suis penchée sur l'histoire de Susanna, dont les auteurs se sont inspirés. La 1ère version de son livre (dont elle n'est pas l'auteure) a été publiée en 1796 (42 ans après les faits), la traduction française est de 2003, l'édition la plus fiable semble être celle de 1807 (réédition à laquelle elle a participé).
Son mari (James) est un militaire anglais et non pas un coureur des bois comme on peut le penser, il décédera en juillet 1758 lors de la bataille de Fort Carillon (qui deviendra Fort Ticonderoga). Merci à internet pour ces 2 points.
Susanna était-t-elle atteinte du syndrome de Stockholm, ou de sénilité ? Ce qui expliquerait ces Indiens Abénaquis pas trop méchants et ces notables français pas trop méchants non plus (propriétaires tour à tour des captifs).
Susanna a été vendue 700 livres au gouverneur de la Nouvelle France, et est restée 2 ans en prison à Québec.
Le récit se déroule il y a 250 ans, on mourrait littéralement de faim en France (Métropole), et je n'ai pas retrouvé au travers des planches la sauvagerie ambiante de cette époque.
Bref, j'ai été déçu.
Voici un titre issu de l'univers de Freaks Squeele. Pour rappel, c'est une série bien déjantée qui ne manque pas de panache où l'on a droit à un mélange de genres un peu à la manière d'un Harry Potter dans l'Ecole de Poudlard. C'est un peu comme une université au milieu de monstres et de batailles généralisées entre élèves.
Il s'agit d'en savoir un peu plus sur l'histoire du loup et de la guerrière de Freak Squelle, comme la résonance d'un conte qui viendrait du fond des âges dans le genre vestige de notre bestialité.
Le grand atout de ce comics est très certainement le graphisme car les dessins sont véritablement à couper le souffle. J'ai adoré la colorisation ainsi que la mise en plage assez dynamique qui concourt à une bonne fluidité de lecture procurant du plaisir.
A noter que le côté érotique est plutôt assez enfoui malgré certains dessins mettant en scène de beaux corps. C'est plutôt une autre approche presque mystique et dans un monde magique où l'on peut croiser des créatures monstrueuses.
Après, au niveau de l'intrigue, c'est plutôt basique et il faut connaître un peu cet univers déchanté avec une tonalité humoristique. Cependant, dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé ce one-shot dérivé de la série mère Freak's Squeele.
Déjanté, fou, obscène, gratuitement méchant, sanglant, c’est tout ça et bien plus. Et heureusement, fun.
Ce n’est pas indispensable à lire mais pour qui veut oublier un peu les soucis, c’est album est tout indiqué
Âmes sensibles s’ abstenir
Je suis assez mitigé sur cette bande dessinée. Annoncée comme l'évènement de cette rentrée (au même titre que l'avait été "les Indes fourbes"du même Ayroles ), je me suis donc précipité sur cet album, dans sa version en noir et blanc.
Si la première partie rend parfaitement hommage (même un peu trop) aux "liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos, à tel point que j'avais deviné la chute dès les toutes premières pages, la seconde partie m'a quelque peu désarçonnée. Je croyais suivre les aventures d'un libertin au sein de la cour de Louis XV, et nous sommes rapidement plongé dans des intrigues liées aux tribus du "Nouveau monde", où notre divin chevalier Saint Sauveur se retrouvera en mauvaise posture.
Mais ce qui m'a dérangé le plus, c'est la forme narrative épistolaire choisie. J'ai du parfois revenir en arrière pour savoir qui parlait ou à qui s'adressait la lettre, tant j'ai trouvé peu d'adéquation entre les épistoliers et les pages censées illustrer la lettre.
Par contre, Richard Guérinaud, avec ici un univers très éloigné des" stryges", tire parfaitement son épingle du jeu: personnages, costumes et décors, tout est parfait.
L'intrigue étant prévue en 3 volumes, j'espère que le tome 2 me réconciliera avec cette série que j'attendais beaucoup
J'étais passé à côté de cet album lors de sortie en 2021. C'est par hasard que je suis tombé dessus, et mon libraire me l'a chaudement recommandé. Et il a bien fait! J'ai débuté la lecture et je n'ai pas lâché cette bande dessinée de 150 pages. Car cet ouvrage est imposant, surtout dans l'édition canalbd, grand format et noir et blanc !
J'ai adoré le mélange des genres de Caryl Ferey. Son intrigue oscille sans cesse entre règlement de compte politique, secret de famille, magie noire, adultères, et enquête policière. Le lecteur ne s'ennuie pas une seconde . Et puis il faut souligner le cadre choisi, l'Afrique du Sud période post apartheid, , cadre rarement traité en bande dessinée, à ma connaissance.
Mais ce qui m'a véritablement séduit dans cet album, c'est le dessin parfaitement maitrisé de Corentin Rouge, qui ressort encore plus dans l'édition noir et blanc. Ce dessinateur de talent se fait assez rare (un album de "XIII Mystery" ),mais il excelle aussi bien dans les scènes de fusillades que dans celles de poursuite en voiture.
Un dessin de qualité, servi par un scénario original avec des dialogues bien ciselés, que demander de plus, sinon, une nouvelle aventure avec le lieutenant Shane Shepper et son improbable coéquipière.
Un tome conclusif d'une belle saga. Si la fin semble prevue depuis le début, elle n'est certainement pas des plus previsible. On peut avoir un petit goût doux-amer sur le sort des personnages, que nous avons adoré suivre durant ces six tomes.
Cet épisode ultime est réussi, et termine proprement cette série passionnante.
Le concept même de cette BD est bien sûr diablement original. Et l'idée de détourner les codes des légendes et contes d'antan est toujours amusante. Après, il faut avouer que même si la "lecture" demeure sympathique et se fait avec un petit sourire aux lèvres, l'ensemble se termine très vite, la faute bien sûr au concept même de cet album.
Restent les choix graphiques originaux (des dessins et des couleurs très numérisés et informatisés) qui collent bien à l'idée de départ et qui sortent de l'ordinaire.
J'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, même si cela ne restera pas une "lecture" inoubliable.
Fin de l'histoire. Le scénario a beau être peu complexe et assez manichéen, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album, et cette trilogie dans son ensemble. L'esthétique reste bluffante; on croirait vraiment voir l'animé "sur papier".
L'esprit de la série animée a été respecté; les fans apprécieront sûrement.
Une première partie (allez, 3/4 de la BD) kafkaïenne et délirante qui part à mon goût en sucette et dans la facilité sur la fin. Cela ne change rien au fait que ce soit cynique, acerbe et drôle à souhait ! Un bon tome !
2/10 par Bdgest ?? et 4,3/5 avec 20 votes ?
Et bien lisez-le ! et comme ça vous verrez que l'histoire n'est pas si banale que ça et que les dessins sont sublimes !
Une bonne petite trilogie.
Les amateurs de Bitcoin devraient lire ces nouvelles autour d’une monnaie maléfique. Cela pourrait sans doute les dissuader d’investir massivement dans ces placements pour le moins hasardeux. Au début la chance sourit au possesseur de la silver coin mais par la suite, c’est plutôt la douche froide… un peu comme le cours du Bitcoin !
On verra se succéder 5 récits différents qui changent d’ailleurs de style graphique et qui se situent à des époques tout à fait différentes (et même dans un futur assez éloigné). La trame est légèrement différente et assez indépendante mais le point commun est que personne ne semble échapper à cette malédiction. A noter que des scénaristes différents se sont succédés pour nous livrer leur interprétation rendant l’ensemble un peu inégal dans la qualité.
Enfin, il y aura un récit situé à l’époque de l’Inquisition qui expliquera le pourquoi de cette malédiction ce qui pourra satisfaire notre curiosité. L’argent ne fait pas le bonheur, on le savait. Cependant, certaines pièces de monnaie peuvent causer la mort. Je suppose que la parade se situe dans l’utilisation de la carte bancaire si possible sans contact !
On sait néanmoins, depuis « Conjuring », qu’il existe parfois des objets maléfiques qui entraînent des effets néfastes pour le détenteur. Il est vrai qu’une pièce circule plus facilement de main en main.
Il n’y a rien de vraiment révolutionnaire dans le concept. C’est juste divertissant dans un genre thriller fantastique un peu horrifique façon « Contes de la crypte ». J’aurais aimé un peu plus d’audace et de modernité dans ce comics d’horreur car cela fait quand même très cliché. Mais bon, je suis tatillon là.
Le recit pationnant de nos frères conteurs et de leurs acolytes vikings se poursuit dans le palais de glace de Hel. L'humour se fait plus discret et l'aventure prend tout l'espace. A l'heure de tout les dangers, il leur faudra toute l'aide possible pour s'en sortir face à ce Dieu qui décide du sort des vikings qui ont quitté leur monde.
Un suspense bien construit porté par un dessin inspiré.
La pate de HUB est indéniable depuis le début de cette épopée. On a le sentiment que tout a été écrit et pensé depuis le tome un, pour arriver (au prochain tome) à une fin parfaitement réfléchie.
Certes, Spirou a un look plus moderne. Certes chacun en prend pour son grade, écolos, industriels, etc, etc...
Mais mis part ça, avec tous les clichés que cela peut entraîner, je n'ai pas été emballé. le dessin de Dany est toujours aussi esthétique, surtout pour la gent féminine, le scénario se tient mais pas de rebondissement imprévu, un album sans surprise. La grivoiserie aurait bien fait rire Franquin qui a été censuré par Dupuis pour bien moins. C'est amené avec humour mais ça n'apporte pas grand chose à l'histoire.
dans ce volume tout le monde est bête. C'est désolant...
ENORME coup de cœur pour cet album !
On suit le quotidien de plusieurs personnes d'âge, de sexe et de milieux différents, à priori sans lien apparent entre eux. Mais à la manière d'une partie d'échecs, chaque mouvement de l'un ou de l'autre aura des conséquences plus ou moins importantes sur la destinée de chacun.
Le thème abordé dans cet album est le plus universel qui soit : l'Amour, et plus globalement la manière d'aimer. Un sujet bien évidemment archi-éculé mais traité ici de manière originale. La construction du scénario est en effet exemplaire; les personnages sont attachants, le récit se déroule avec une belle fluidité et tout prend son sens dans les dernières pages. La lecture provoque de réels sentiments de bien-être et de fraîcheur, sentiments renforcés par le dessin très élégant.
L'ensemble oscille entre tendresse et humour, mélancolie et légèreté; bref tout ça est très humain. L'album m'a pas mal fait penser au film LOVE ACTUALLY (que j'avais adoré). Quant à la dernière page et la morale de fin, je ne m'y attendais absolument pas et j'avoue qu'elle m'a bien fait rire !
Assez mitigé (pour ne pas dire déçu) à la sortie de lecture de ce deuxième tome. Je retiens un dessin généreux qui flatte la rétine, un beau spectacle dans les scènes d'actions, une mise en page attrayante, dynamique et une belle mise en couleur. Par contre, le scénario s'avère être assez faible au fur et à mesure qu'on progresse dans l'histoire et qu'on s'approche du final avare en texte, qui me paraît un brin ridicule et difficilement compréhensible. L'auteur semble s'embourber dans des séquences métaphysiques peu claires qui sortent de nulle part et qui ne sont pas du meilleur effet en ce qui me concerne.
Exemple :
Jarri et l'une de ses deux jumelles qui ont péri (?) lors du cataclysme, volent dans l'espace sur le dos d'un basilosaurus et se retrouvent, par je ne sais quelle magie métaphysique, dans le monde des vivants face à la deuxième soeur jumelle survivante. Korienzé qui semble avoir aussi perdu la vie (?) réapparaît en sortant de la gueule d'un basilosaurus. S'ajoute à cela, un discours abscons autour de coquillage, d'espace temps,....
Bref, ça reste encore assez vague pour mon esprit cartésien, la narration n'étant pas des plus limpide et je reste surtout baba face à ces dernières pages surréalistes qui laissent songeur sur leurs représentations et appellent peut-être une suite avec éclaircissements (?)
La science-fiction c'est bien, mais faut pas non plus que ça tourne dans la démonstration et la démesure au risque de me laisser sur le bord du chemin.
Dernier album du troisième cycle, principalement centré sur le charismatique Dodji.
Points positifs : des révélations à la pelle.
Points négatifs : c'est du grand n'importe quoi !
Les explications données (sur le monde des limbes, sur les personnages et événements passés ...) sont nébuleuses à souhait et ont fini par me perdre. Trop de pouvoirs, d'univers secrets, de magie ancestrale, de mondes parallèles ... On frôle l'indigestion.
Un album par conséquent peu convaincant, malgré un dessin toujours aussi soigné et la satisfaction d'assister aux retrouvailles des cinq principaux héros de la série.
Etonné de ce tome qui ressemble plus à une histoire complète qu’à des petites scènes sur un thème, comme pour les précédents tomes. Une sorte de continuité de plusieurs heures dans la vie des Bidochon.
C’est donc plus anecdotique puisqu’on n’a pas un thème majeur qui est traité (comme les vacances, maison, voyage ou voisinage) mais du quotidien.
Cela dit, Binet a l’art de trouver des anecdotes qu’il rend intéressante par ses dialogues, du voisin qui ne veut pas prêter sa tondeuse aux repas chez les voisins…
J’ai plus retrouvé les personnages du début, Raymonde et sa tristesse, Robert et sa maladresse et sa bêtise.
Plus léger mais toujours sympa.
Sympa.
On ne peut pas dire que la critique soit acerbe, comme dans d’autres tomes, mais Binet reprend bien toutes les petites tracasseries des hôpitaux, chambre commune, docteur qui « lui parle », attente…
On survole un peu tout avec de l’humour très légèrement grinçant (le gamin insupportable qui remplace le mec qui tousse, c’est plus rigolo que m’échant, comme avant) et, dans celui-ci, Raymonde fait preuve de beaucoup de gentillesse et d’intérêt pour son mari qui ne s’en énerve même plus, ce qui adoucit l’ensemble.
Un humour plus gentil mais toujours agréable.
No future signifie qu’il n’y a pas de future. Or, on se situe bien en l’espèce dans un futur marqué par le matriarcat et le libéralisme dans un monde à la Blade Runner. J’ai été assez choqué de voir des similitudes presque copiées sur le film de Luc Besson « le cinquième élément » mais bon, les influences sont normales. Pour l’originalité, il faudra repasser.
L’élément un peu distanciel est l’introduction de référence à la culture des années 70 à 80 ce qui rend les situations assez anachroniques. J’avoue que cela manquait singulièrement d’authenticité.
Par ailleurs nous avons encore une femme guerrière qui a la main lourde sur la gâchette comme si c’était un fantasme d’homme. J’avoue que je préfère nettement la gente féminine dans un autre registre que la guerre et la violence. Oui, c’est une affaire de goût. J’ai eu peu de sympathie pour une héroïne bodybuildée et honnêtement très vulgaire. Pour la grâce et l’élégance, il faudra repasser !
Le thème est celui d’interdire l’exploitation des voyages touristiques destinés aux milliardaires sur d’autres planètes. Le tourisme spatial est en ligne de mire. Avis à nos multimilliardaires qui construisent actuellement ce type de navette. Bon, en même temps, ce n’est pas un voyage sans risque comme l’a démontré la tragédie du Titan voulant explorer le Titanic. Bref, des thèmes d’actualité.
Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n’offrent aucun réel attrait.
Je n’ai pas trop aimé ce one-shot multivitaminé pour les raisons invoquées mais je pense que cela peut plaire au public. C’est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouvez sur votre assiette.
C'est quand même ballot quand on est censé être une BD dite "d'aventure" d'être aussi ennuyeuse qu'une émission de télé-achat présentée par Pierre Bellemare ! C'est pourtant malheureusement le cas de cet album.
Un scénario sans aucune originalité, des péripéties prévisibles, des dialogues convenus, des personnages bien fades (un comble pour des héros de la mythologie grecque !) ... seul le dessin plutôt plaisant rattrape un peu l'ensemble, encore qu'on soit loin du trait enchanteur de Crisse auquel on avait droit sur les premiers albums de cette série.
Où est passée la qualité (graphique comme scénaristique) des premiers épisodes ?
La mythologie nordique est visitée avec beaucoup de finesse et un grand sens de l'aventure. Les différents auteurs nous montrent tout leurs talents dans ce 4ème opus qui, une fois de plus, vaut le détour.
Une des très bonnes surprises BD de l’année 2020 : le volumineux ouvrage biographique sur Che Guevera, sobrement intitulé « Che, une vie révolutionnaire », par le journaliste américain Jon Lee Anderson à la narration, et le dessinateur mexicain José Hernández au crayon. Certes, ce n’est pas la première biographie en bande dessinée de l’icône révolutionnaire. Je n’oserais même pas compter le nombre de fois où sa vie, en tout ou en partie, aura été adaptée en bande dessinée. J’oserai encore moins répertorier le nombre de fois où la figure du Che est apparue en bande dessinée dans une histoire de pure fiction, mêlant parfois des univers aux antipodes comme celui de Guy Lefranc (n°25, « Cuba Libre »). Mais cette nouvelle mise en perspective de ces deux auteurs surprenants (mais d’où sortent-ils ?) est tout bonnement remarquable. Le récit est construit sous forme de cycles de vie où les boucles existentielles se rejoignent, mêlé d’introspections oniriques qui ont dû certainement hanter le Che à chaque étape de son existence courte et intense. On plonge ainsi dans la psychologie de l’homme pour ressentir à quel point Che Guevera était un être tourmenté par son idéal de pureté, un idéal inaccessible parce qu’humainement irréaliste. Plus la réalité le confronte à la médiocrité humaine ou aux limites des convictions, plus il se fait du mal, jusqu’à en mourir. Et c’est vraiment ce que j’ai toujours pensé de Che Guevera, révolutionnaire inflexible, d’une exigence impitoyable envers lui-même, lui qui n’aurait jamais pu se contenter du moindre pragmatisme. Une biographie dessinée nettement au-dessus des autres, donc, qu’on connaisse la vie du Che dans les détails ou pas.
En éditant le débutant Olivier Lubrano di Ciccone (LDC), Clair de Lune fait mouche et propose un plus qu’honnête récit de SF qui concurrence avantageusement les plus grandes saga de Delcourt-Soleil.
Ce qui claque dès la première planche c’est la qualité des dessins et la précision technique de l’auteur. Dans un style entre Bedouel, Araujo et Darrow, on est clairement dans le haut niveau dans le trait comme dans la mise en couleur, appuyé sur une mise en scène ultra-cinématographique qui nous place dans d’excellentes dispositions. Mais l’on sait malheureusement que nombre de BD fort jolies s’effondrent assez vite dans les méandres de scénarii tarabiscotés. « LDC » évite cet écueil en ne cherchant pas la complexité narrative et en assumant une linéarité totalement pédagogique qui sait s’appuyer sur des dialogues qui évitent également la platitude. Soyons clair: on est dans de la grosse série B avec un héros badass et des personnages absolument archétypaux. On est venu pour des gros engins SF, de la baston trash, des bons mots et des grosses pétoires. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/09/13/bd/
Un régal, cette BD!!!
Peut-être, effectivement comme le dit @Erik67, serait-elle réservée "à des temps que les moins de 60ans ne peuvent pas connaître", mais on est en plein film des années 50/60. Un bonheur.
Je n'ai pas été gêné par les dialogues dont la plupart de mots d'argot sont connus ou peuvent facilement se déduire. Et puis il y a le lexique à la fin.
Je ne mets pas 5étoiles car on est plutôt sur une BD "de niche". Mais j'ai adoré!
Quand même, une fin qui tombe un peu rapidement et laisse sur sa faim. Je pensais à un one shoot, mais si c'est une série, ça peut expliquer...
Et puis, revoir en dessin la Panhard de mon tonton Pierre alors que je n'étais qu'un minot... Rahhh Lovely... Quelle émotion de revivre ces souvenirs!!!!!
L'album de trop. Autant les trois premiers tomes, ceux de 1957 à 1959 sont passionnants, autant l'album 4 (et sa suite) sont ennuyeux.
Comme le premier, on retourne dans l’intimité du couple et, après les vacances ou le voisinage, c’est une sorte de huis clos où Robert n’a que Raymonde à se mettre sous la main…
C’est donc beaucoup plus cruel, le couple de français moyen ne s’associe pas contre les autres mais jouent l’un contre l’autre et les attaques, les remarques, les méchancetés sont beaucoup plus cinglantes et touchantes.
Il y a de l’humour mais, comme dans le premier, noyé sous une tonne de noirceur.
Le tome n’est pas mauvais pour autant parce que c’est vif et efficace, mais c’est plus lourd que les 3 tomes précédents !
Sirius est l’étoile qui brille le plus dans le ciel étoilé après notre soleil. Elle est surtout visible en hiver et au printemps. Elle émet une lumière blanc bleuté très intense.
Il ne s’agit pas d’un manga sur l’astronomie mais plutôt sur la rencontre d’une championne de tennis à bout de souffle suite à la pression exercée par la maman avec une fille passionnée d’astronomie.
La rencontre entre des deux jeunes filles ne se passera pas sous les meilleurs auspices mais sur une vulgaire agression avec tentative de vol et de racket. Il parait dès lors inconcevable que cela se transforme en une amitié sincère mais cela va se passer ainsi. Du coup, on a vraiment du mal à y croire. Question crédibilité, il faudra repasser.
Le thème est celui de la passion que l’on perd et qu’on peut retrouver au détour d’une rencontre avec une nouvelle philosophie impliquant une nouvelle approche. Cela se terminera de manière tout à fait agréable. On pourrait appeler cela de la BD feel-good qui donne alors une bonne direction à une jeunesse désœuvrée.
Le manga n’est pas que violence abrutissante. C’est également une belle histoire d’amour pleine de tendresse et d’humanité. De la romance sur fond de conflits familiaux et de dépassement de soi afin de reprendre le goût à la vie.
A noter en particularisme que ce n’est pas un manga japonais mais espagnol ce qui lui donne une touche assez particulière. Par ailleurs, c’est à classer dans la catégorie des Yuri que je ne lis pas souvent. Bref, un seul tome également pour un récit bien ficelé avec des personnages attachants.
Et Mustang disparu dans le vent de l'apocalypse (oui, oui, le final de la série est un monde qui s'effondre avec des méchants partout qui viennent de partout). Ainsi une série n'importenawak se clôture n'importenawakement. Le nanard est à l'orange, bleu, vert....feu d'artifice du grand saladier dans lequel on mélange tous les ingrédients du comics américains sans rien n'y comprendre.
Et puis, il y a Mikros....Fun et .Whats(euh)fuck. Ici l'empire state building est un vaisseau spatial (voila ça lui as pris comme ça à l'immeuble) pour finir sur la lune. Ce n'est pas sérieux et ça assume de ne pas l'être. Et c'est parce que le scénar est débile que c'est jouissif. De toute façon, on sent bien que Jean Yves Mitton ( qui, au dessin, est un baron) s'éclate dans le grand guignol et vraiment on s'éclate avec lui.
Et Puis il y a Photonik. Plus sérieux, plus mature (enfin pour comics d'ado) essayant de rendre plus profond les personnages (et y arrivant même) avec un scénario qui prend son temps et c'est ça que c'est bien. Car moi j'aime bien qu'on le prenne.
Entre le TGV burlesque de Mikros et la micheline mature Photonik, bientôt une nouvelle série.
La série complète (au moins jusqu'au tome 10 publié à ce jour) possède la caractéristique de présenter un dessin et un univers chatoyants, en l'absence quasi totale de scénario. C'est un régal pour les yeux mais une torture pour l'esprit. L'histoire n'a ni queue ni tête ; c'est une succession d'aventures d'un intérêt quasi nul dans un espace-temps sans explication. Très insatisfaisant.
Je ne comptais pas acheter cette nouvelle série d'Erik Arnoux et de David Morancho, mais seulement la découvrir à la médiathèque. En effet, je n'avais pas envie de me lancer dans une nouvelle série prévue en 4 volumes, alors que j'avais bien apprécié leur précédente collaboration "Sara Lone ".
j'ai laissé donc passé la sortie du premier volume, quand je suis tombé sur le tirage grand format noir et blanc, paru quelques jours plus tard.
J'ai tout de suite été séduit par le dessin réaliste de David Morancho. Pourtant peu porté sur les exploits sportifs en particulier, et le monde automobile en général, je suis resté scotché par le scénario d'Erik Arnoux, qui met tout de suite le lecteur dans l'ambiance.
On oscille sans cesse entre défi sportif, montée du nazisme et western, dans ce premier opus. Un cocktail certes original mais assez explosif pour cette pauvre Sigi, qui cumule les ennuis dans un temps record.
En tout cas, un très bon moment de détente.
Vivement la suite.
De belles images, des personnages vivants, une héroïne un peu candide, dans un monde qui va changer, devenir effroyable.
IL y a tous les ingrédients d'une aventure des années 1935, la belle, l'espion, le traître, la société qui n'accepte pas l'émancipation des femmes, une tentative de lynchage ; et un voyage qui nous conduit dans l’Amérique profonde.
Une belle BD !!
Un SPIROU dans l'air du temps, et donc facilement racoleur. C'est néanmoins très plaisant de lire un SPIROU contemporain - et donc fidèle au concept de la série d'origine - et non un SPIROU se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale ou en pleine Guerre Froide.
Le scénario de Yann ne plaira certainement pas à tout le monde mais perso il m'a bien plu et surtout bien amusé. C'est plein de second degré, d'humour grivois un peu lourd (et qu'est-ce que c'est amusant d'avoir ce genre de vannes dans un SPIROU !) et surtout Yann dézingue à tout-va et chacun en prend gentiment pour son grade : les publicitaires, les militaristes, les industriels milliardaires pollueurs plein de cynisme, les médias démago, les écolos qui vivent très bien avec leurs contradictions mais qui font quand même la morale à tout le monde, les femmes qui sont largement aussi connes que les hommes, les noirs qui sont largement aussi cons que les blancs, les gamins décérébrés qui sont scotchés sur leur appli sous les yeux des parents qui laissent faire et qui disent amen à tout, les vieux qui veulent rester jeunes (Champignac), les cougars aguicheuses, les adultes ancrés dans le passé (Fantasio réac), les connards qui se contentent de filmer avec leur portable quand ils voient une bagarre éclater dans la rue ... même l'iconique Marsupilami est ridiculisé (une séquence très drôle !). Bref, il y a à boire et à manger (plutôt mal d'ailleurs ;-) ), mais l'histoire dans sa globalité est plaisante et tout à fait conforme à ce qu'on est en droit d'attendre d'un SPIROU.
Quant au dessin de Dany, il est comme d'habitude très séduisant (et je ne parle pas que des personnages féminins). J'ai notamment beaucoup apprécié sa façon de ré-interpréter certains personnages-phares de la série, SPIROU et Fantasio en tête : une adaptation très personnelle mais très convaincante, qui ne se borne pas à imiter le style de Franquin, Fournier ou Janry.
Malgré quelques imperfections, cet album est pour moi l'un des meilleurs de cette collection. J'ai bien aimé !
Les différents arcs narratifs de ce second cycle commencent petit à petit à se rejoindre ... même si cela se fait assez lentement. Il y a en effet moins de rythme que dans les opus précédents, l'album prenant le temps d'approfondir la psychologie des personnages. Ce n'est pourtant pas une critique, puisque comme d'habitude on se régale à la lecture, entre un scénario solide et captivant et un dessin qui est comme d'habitude à tomber.
Suite et fin de ce second cycle au prochain album, que j'attends avec une grande impatience pour savoir comment tout ça va se terminer.
Oui évidemment Yann au scénario et Dany au dessin, à priori cela m'interpelait. Et DBD était aussi dithyrambique.
Alors, je l’ai acheté.
Et comme j'ai bien fait : qu’est-ce que c’est bien !
Enfin un Spirou et un Fantasio adultes, de jolies filles (mais là, on n’est pas trop surpris avec Dany), une histoire drôle et efficace avec plein de clins d’œil au Spirou de Franquin.
Donc, je vous le recommande chaudement !
Au début, c’est rigolo, Robert chez la voyante. Il y a un petit côté répétitif mais on reste dans le Bidochon habituel qui se moque des travers de la société.
Après, ça devient un peu plus mécanique, dans le style « bon, voilà une façon de voir les choses, comment je l’utilise ? ». De là, ça devient inégal : je me suis bien amusé avec le pendule, je me suis plutôt ennuyé avec le voyage astral…
Les personnages sont là mais ça manque parfois du cynisme qui faisait le sel de la série…
Ce que j'aime chez les Bidochon, c'est la critique du français moyen, de monsieur tout le monde. Ici, c'est souvent très réussi. Les points négatifs sont la répétition des gags (la coupure de la guide, à la troisième fois, on se lasse...), les découvertes de l'hôtel... Je n'ai pas pleinement adhéré non plus à la suite donnée à la perte de madame Bidochon, certes drôle mais tellement improbable - entendons-nous, l'auteur fait ce qu'il veut mais vu la pertinence qu'il a à démontrer les petits travers de tout un chacun (l'inquiétude pour les clefs de valise, la différence progresive de ton dans l'appel de Raymonde), j'aurais préféré pour ma part quelque chose de plus réaliste... Au final, à part ces une ou deux déceptions, l'opus reste de très bonne facture, plein de l'humour acerbe de Binet.
C'est drôle et cynique ; chacun en prend pour son grade, des vendeurs de maison aux macho. On sent le vécu ! L'album date de 83 et l'humour sur les maçons arabes perd de sa saveur à cause du politiquement correct qui est arrivé par la suite mais le tout reste tranchant dans les propos et bourré d'humour ! Avec un très bon final !
Une étude parfaite de l'HLM, avec tous les soucis immaginables, parfaitement utilisés dans des histoires courtes pour en faire une longue excellente qui mène à l'album suivant. C'est drôle, c'est acide, c'est bien vu... Un régal.
Particulièrement apprécié ce tome qui met bien en avant tous les travers des vacanciers en village vacances et le comportement beauf du français plus que moyen.
C’est gentiment méchant mais drôle et juste le plus souvent.
Prémisse des Bidochon, avec une Raymonde beaucoup plus grinçante et forte qu’elle ne le deviendra pas la suite…
Plein de bonnes idées, comme celle assumée de ne pas mettre de décor ou les confidences du couple au lecteur…
C’est drôle mais c’est un premier tome particulièrement noir, qui flirte plus avec le côté sordide et cruel qu’avec la réplique amusante bien trouvée ou la critique légère et cynique…
Moi, je dis qu’il faut se méfier des filles trop sages car cela cache souvent un tempérament de feu. En l’occurrence, cette jeune femme courtisane sera propulsée dans la cour de la grande Catherine de Médicis qui tout de même a mis au monde trois futurs roi de France dans un contexte marqué par les guerres de religion.
Pour rappel, Catherine, fille de Laurent de Médicis, épouse le futur Henri II (2ème fils de François 1er). Elle sera la mère des rois François II, Charles IX et Henri III. Elle gouverne la France en tant que reine-mère de 1560 à 1563.
Dans ce tome, on verra qu’elle n’a de cesse que de trouver des solutions pacifiques afin d’éviter la guerre civile dans notre pays entre les Huguenots protestants et les catholiques. On verra également que cette scission est liée à l’intransigeance du clergé qui n’a pas voulu corriger ses excès. Encore une fois, on verra toute son habileté politique en œuvre. Elle avait également l’art de s’entourer par de bonnes personnes pouvant exercer un talent particulier même si parfois, elle pouvait s’adonner à l’astrologie.
On a un beau portrait de reine ou plutôt de régente du royaume à ce moment précis de l’Histoire. Il est vrai que j’ai beaucoup d’admiration pour cette figure historique qui a marqué notre pays ne serait-ce par exemple que de commencer l’année le premier janvier et non à Pâques comme ce fut le cas auparavant. Je retiens surtout qu’elle a été l’instauratrice dans notre pays de la liberté de conscience car partisane d’une politique de conciliation avec les Protestants.
On suivra notamment une jeune femme qui entre dans la prestigieuse cour de ses courtisanes espionnes. Elle est bien naïve au départ mais les intrigues finiront par la renforcer. Il faut dire que Catherine est un personnage assez controversé mais sa ligne de conduite parait tout à fait louable pour sauver la monarchie et l’unité du pays. On dit qu’elle ne reculait devant aucun crime afin de conserver son influence.
Oui, on apprendra des choses assez intéressantes sur l’histoire mouvementée de notre pays. Les férus de récits historiques vont adorer sans pour autant devenir trop didactique.
Le bonus est constitué par un graphisme tout à fait soigné qui colle à merveille à cet album qui pose bien les bases. La suite de cette chronique sociale et politique dans les prochains tomes !
Le scénariste Duchâteau revisite ici un thème classique de la littérature et du cinéma : celui de la chasse à l’homme. L’idée est bonne et la mise en place de la trame est bien amenée. Cependant le récit patine rapidement dans la répétition des courses-poursuites et une espèce de va-et-vient entre le terrain de chasse et la forteresse d’où les ficelles sont tirées. Du coup la fin du récit semble concentrée et précipitée, et laisse plutôt perplexe là où un développement avec plus de graduation aurait procuré davantage de satisfaction. Qu’à cela ne tienne, nous assistons au retour d’un ennemi redoutable de Ric Hochet : le bourreau, dans un rôle taillé sur mesure.
Côté dessin je note avant tout les décors remarquables et généreux de Didier Desmit -qui œuvrait également sur les Chick Bill, et les couleurs impeccablement vives de l’album procurant une sensation agréable à l’œil. Quant au Ric Hochet de cette période (grosso modo fin des années 1970 et début des années 80), avec ses jambes longues comme des échasses et ses éternelles bottines à haut-talons qu’il ne retire même pas pour dormir, j’ai un peu de mal !
En conclusion, malgré ses indéniables qualités l’album ne comble pas les attentes qu’on peut avoir dans une première approche visuelle. Il se situe dans la moyenne des Ric Hochet mais cela aurait pu être mieux.
Sobrement rebaptisé « Lettre d’amour à mon chien » sur la jaquette de couverture, ce simple carnet de dessins du dessinateur et scénographe François Schuiten est un petit bijou de mélancolie et de tendresse dédié à son compagnon canidé défunt. Schuiten décline au fil des illustrations impeccables de sobriété et de justesse l’indicible manque de l’être aimé, fut-ce-t-il un animal. Mais peu importe l’enveloppe corporelle et l’espèce à laquelle on est assigné, quand le lien est créé ce n’est plus qu’une question d’amour entre deux êtres vivants développant leur propre complicité et se témoignant mutuellement affection et attention. De manière indélébile.
C’est superbe, c’est vibrant, et je remercie François Schuiten d’oser aborder sans détour, de surcroît avec autant de finesse, le sujet tabou du chagrin que l’on peut éprouver à la perte de son animal domestique. Le fantôme du chien continue de hanter le quotidien du maître, chaque dessin exprime le manque et porte au lecteur le long sanglot de l’absence.
Ce carnet est finalement bien plus qu’une parenthèse anecdotique dans l’œuvre sculpturale de Schuiten : en sublimant le lien indéfectible au vivant que beaucoup ont tendance à oublier, ce modeste petit livre est pratiquement d’utilité publique.
C’est difficile de mettre moins que 5/5 à ce genre d’œuvre. 4, peut-être, j’hésitais.
C’est glauque à souhait, d’une noirceur improbable en BD. Je n’ai pas lu le matériau de base, mais je pense que l’auteur serait fier de cette adaptation.
C’est du Corben, mais qui fait ce qu’il sait faire de mieux : adapter visuellement un auteur qui fait du fantastique occulte, noir et angoissant. Il a fait du Poe, imité du Lovecraft, ici c’est du même niveau : c’est parfait dans le rendu
Magnifiquement illustré , j'ai eu la chance de voir les originaux et ça vaut le coup d'oeil . Laissez vous embarquer vous ne regretterez pas .
Format intéressant avec ces multiples histoires de cet album.
Les dessins, et couleurs sont incroyables.
Merci à la maison d’édition Kalopsia d’avoir promu cette pépite
Espionnage, chamanisme, première guerre mondiale et ses conséquences, histoires familiales … ça match tout ça ? Hé bien, oui, sans hésitation. Les dessins sont fort élégants et les intrigues se croisent et se recroisent de manière toute aussi élégante.
Les 4 cycles sont du même niveau et c’est déjà un énorme challenge réussi que de garder de la qualité sur 10 albums (2 cycles de 3 albums - Ours et Loup - et 2 cycles de 2 albums - Tigre et Aigle -).
Magnifique dessin. Quel talent ! Cinéma di Felice mérite vraiment d'être mieux connue. J'attends avec impatience la suite. Et bravo à la maison d'édition Kalopsia d'avoir cru dans ce projet.