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Alimentaire mon cher Watson …
Scenario au minimum syndical, dessin sans fioritures
On dirait qu’il faut payer ses impots ;)
Je rejoins Philjimmy
Voici le dernier tome de la série Césare qui est axé sur l'élection du cardinal Rodrigo Borgia à la suite de la mort du pape Innocent VIII en pleine Renaissance italienne sur fond d'extrêmes tensions dans le pays.
Il y avait un cycle de 10 tomes alors que les trois derniers se concentrent plutôt sur l'élection du nouveau pape qui marque l'ascension de la famille Borgia. Pour moi, ce titre est l'un des meilleurs mangas historiques d'ailleurs recommandé hautement par le magazine Historia.
A noter que les trois derniers tomes ont connu une parution assez lente avec seulement trois publications en une décennie. Il fallait être très patient ! Maintenant, que c'est terminé, le lecteur pourra plus facilement découvrir cette excellente série qui sera le point d'orgue de la mangaka Fuyumi Siryo qui compte quand même près de 40 ans de carrière.
La mangaka a également fait appel à un spécialiste de la renaissance italienne qui est également professeur d'université à savoir Motoaki Hara. On constate bien un parcours sans faute qui respecte jusqu'à la typologie des lieux. Certes, la trame narrative est plutôt longue mais cela crédibilise le récit.
La beauté et l’élégance du trait rendent la lecture assez agréable. Des personnages expressifs et travaillés ainsi qu'un arrière-plan précis et détaillé. Encore une fois, sur le plan graphique, c'est que du bénéfice.
Au final, on observe toujours une beauté graphique pleine de poésie composant une œuvre historique passionnante sur cette période de la Renaissance italienne peu abordée en bande dessinée !
Fumer nuit gravement à la santé. Tuer aussi. Il s’agit de suivre un tueur italien mafieux dans ses funestes occupations. La particularité est que ce napolitain fume des gauloises en toute occasion même quand il doit faire l’amour à une prostituée. Comme il le dit lui-même, il agit par méchanceté.
Vous m’excuserez ou pas, mais je préfère passer mon tour. Qu’est-ce que j’ai pu m’ennuyer à cause d’une narration quasi plombante. Je lisais ce genre de roman graphique au début des années 2000. Cela date déjà. C’était en vogue pour créer une certaine atmosphère et une certaine ambiance donnant à la fois de la mélancolie et une poésie des images. Pour le scénario, il est presque inexistant ou confus. C’est un vrai calvaire de lecture.
L’aspect graphique est sans doute ce qui peut sauver cette œuvre. Or, pour moi, il me faut une bonne histoire à laquelle je peux m’accrocher même s’il y a un graphisme moyen. Je sais que je suis pour une fois en contradiction avec la plupart des avis dithyrambiques sur cette œuvre mais j’assume pleinement ma différence. Je n’ai pas aimé. Ce n’est pas mon genre de BD. C’est même celle que je fuis au plus haut point.
Les fumeurs de gauloises y trouveront peut-être leur compte. Les autres aussi n’empêche. Pas moi. J’ai trouvé cela beaucoup trop barbant pour m’en infliger davantage. J’ai pu aller toutefois au bout de l’album mais cela a été comme une torture faite à soi-même. Grosse déception en perspective.
J'ai évidemment relu les cinq premiers volumes avant d'entamer le sixième tome, vu le temps d'attente entre ces deux volumes...7 ans!
Depuis des années, je suis fan de Marini, depuis "l'étoile du désert' à "Rapaces(je sais ça date !) et même "Noir Burlesque" m'avait conquis, pourtant je note là, une baisse de la qualité du dessin, j'ai en effet du mal à retrouver ce qui faisait la particularité de Marini, à savoir un trait précis avec des décors fouillés
J'ai été étonné de découvrir un album de 84 pages, contre 62 habituellement, pourtant la lecture de ce dernier opus est assez rapide.
En effet; au vu de la lecture des albums précédents, j'ai la nette impression que Marini s'offre de plus grandes cases (le plus souvent sur 3 bandes) au mépris d'un scénario qui tend à faiblir.
Si on occulte les courses poursuites et les scènes de sexe, , il ne reste pas grand chose de cet album.
Bref, l'intrigue principale n'avance guère malgré les 84 pages de cet opus.
J'espère ne pas avoir attendre 7 ans pour connaitre la suite de cette aventure qui, malgré tout, me captive depuis 2007!
Le plaisir de retrouver une histoire classique de Michel Vaillant, fidèle au style historique de Jean Graton, est cette fois encore gâché par la médiocrité des dessins. Traits grossiers et visages malheureusement trop souvent déformés en gachent la lecture. Quel dommage.
Espérons que ces défauts seront corrigés pour les futurs albums.
Je recommande vivement cette version intégrale de "L'institutrice" ! Pour tous les âges, je trouve. Cette histoire est visuellement et émotionnellement belle, et ça fait du bien ;-)
Alors que le 1etr album nous permettait d'humer l'atmosphère déliquescente de l'Allemagne des années 30 ( Weimar), c second tome fait la jonction entre la petite histoire policière et la grande histoire. L'histoire raconte l'origine de la fin du monde par le prisme d'une enquête.
Et, pourtant, Jan Karta vit dans cette engrenage et décide de ne guère y mettre une émotion. Il demeurera un acteur neutre et désabusé désormais. Lors de sa garde à vue musclée, il récitera Hamlet. Il s'amuse des rumeurs qui sont véritables et angoissants. Lui, son but est de connaitre la vérité. Même si cela écume un passé peu glorieux ( on ne sait rien et on ne saura rien de cette mère qui lui dit d'aller au diable), il avance.
Il y a beaucoup d'hors champ dans les histoire de Dal Pra. C'est pour cela qu'elle me plaise tant. Il n'explique pas son histoire, il la raconte tout en l'enfouissant d'une atmosphère irréelle, tout en lui faisant déborder d'histoire non narrée mais qui densifie les personnages. Jusqu'au final. Jan Karta ne veut pas se mêler de l'histoire mortifère en marche? Alors il est expulsé. Il ne prend pas parti? Alors on l'endort. Et c'est au réveil qu'il comprendra qu'il aurait pu être un acteur fondamental pour, peut être, sauver l'Europe. Mais Jan Karta est devenu un Sam Spade allemand. L'humanité est pourri. Il préfère rêver à l'humanisme.
Du coté dessin, Torti mène tambour battant une illustration dure et classique, privilégiant les pleins cadres et gros plan au décors et ligne de fuite. C'est une narration visuelle qui permet l'angoisse et l'humanité inversé. ce choix, glaçant, apporte cette dose supplémentaire de tension générale. C'est bien normal puisqu'elle deviendra mondiale. Peut être que les couleurs, trop fades à mon gout, aurait pu être un sujet d'une plus grande attention.
Mais malgré tout c'est une grande œuvre.
En déambulant dans une brocante, j'ai découvert Kate ( la petite amie de Jonathan!) nue. Mon sang n'a fait qu'un tour. Cosey aurait-il fait la rigolade érotique jusqu'à dénuder l'une de ses personnages féminins les plus charismatiques ( et la plus belle à mon gout)?
J'achète à la hâte ( 1 euro) puis découvre un faussaire de génie qui sait dessiner à la perfection tous les styles des plus grands. Roger Brunel est bluffant de ce côté-là ! Fred, Bretécher, Herman, Cabu, Loisel il est un orfèvre.
Alors, il en profite. Il les mets toutes à poils les donzelles de nos auteurs préférés. C'est comme le bouquin de tous les fantasmes possible quand on a aimé toutes ses héroïnes et rêvé, un tantinet, d'elles.
Et après?
Après...rien. Les jeux de mots sont bidons. Les planches érotico comiques n'ont guère de saveurs. Brunel essaye des situations ubuesques et ça fait pschitt. C'est vraiment pas drôle voir parfois même affligeant. Parfois, certes, il y a un sourire. Rien de plus. et si souvent il respecte l'œuvre d'origine, parfois il va trop loin dans la posture sexuelle des nymphes fantasmés.
Mais l'album restera dans la collection et la bibliothèque. Juste parce que Brunel m'a permis le fantasme absolu: Kate nue. Et ça, ça vaut son pesant de cacahouètes.
J'ai beaucoup aimé ce one shot (qui n'en sera peut-être pas un, au final ?). Les dialogues sont, selon les sensibilités, drôles, bien ciblés, percutants, dérangeants, incisifs. Il s'agit de planches-gags de six cases, axées sur le féminisme avec plein de point de vue plus ou moins différents et qui égratignent tous et -aussi- toutes ! Ma page préférée est celle avec les flics.
Ce qui m'a par contre fortement dérangé, se situe au niveau du dessin (et pourtant, on parle de Jim !!). Toutes les planches ont chacune le même dessin figé. Il n'y a pas de décors (mais là, c'est plutôt mieux). On a donc diverses scènes avec deux ou trois personnages (dont deux récurrents) qui ne bougent pas d'un poil. Encore une fois, c'est Jim aux crayons, et pas Reuzé, donc on s'attend à mieux et à plus travaillé ! D'autant que les dialogues évoluent mais pas les réactions et attitudes des persos. Le "pire", pour moi, c'est à "Dick Pics". Le tout donne un côté surréaliste, ça ne passe pas.
Même un bras qui bouge, un sourire, un petit rien ici et là, et on entrait directement au classique indispensable.
Dommage. Mais bon, à lire absolument quand même !!!
Sans doute un des meilleurs albums de cette rentrée 2023 que je recommande sans hésitation !
Un récit riche et passionnant, mêlant archéologie sur les traces de Juste de Tibériade et histoire, de l'origine de la civilisation judéo-chrétienne au conflit israélo-palestinien malheureusement toujours d'actualité. Un récit qui traverse les siècles et donne envie d'approfondir par la lecture, les évènements et périodes évoqués.
Les magnifiques dessins de Bernard Vrancken au sommet de son art associés à une mise en couleur grandiose font par ailleurs de chaque page un vrai régal pour les yeux.
Un album qui se savoure au fil de ses 180 pages et que l'on a envie de relire à peine terminé.
Christophe Bec l'avait signalé sur sa page Facebook : cela n'a rien à voir avec Carthago. Et, en effet, nous sommes à 1000 lieues de cet univers ou, devrais-je dire, quelques millions d'années de celui-ci.
Mon intérêt - comme celui de beaucoup de monde je crois - pour les dinosaures et autres monstres marins m'a incité à acheter l'album. Le dessin est remarquable et le scénario pas mal (une histoire d'amour, de jalousie entre mégalodons qui mène à une rencontre avec une belle et jeune mégalodon ... même les animaux préhistoriques sont amoureux ;-) ). Ne vous attendez pas à des dialogues exceptionnel (les requins, c'est assez réservé en société), ni à des descriptifs à la Jacobs (c'est le dessin qui explique tout).
Tout comme le commentaire de Julosaurus Rex, j'aurais aimé savoir ce qu'est la charmante bestiole qui apparaît dans les dernières pages ....
L'album est cependant intéressant et mérite bien 4 étoiles
soyons court et bref, comme l'intérêt de cet album.
Je me suis d'abord arrêté à la page 10 car je n'arrivais pas à "entrer" dans cet album. J'ai finalement, le lendemain, fait un effort et tenté de poursuivre. Malheureusement, rien n'y fît.
Le dessin d'Hermann devient assez (très) mauvais. Mais ce n'est pas là le principal souci, bien que cela empêche de pleinement apprécier une BD. Le scénario est exécrable. Et, je pèse mes mots. Je crois que la maison d'édition et Hermann lui-même, devrait penser à la nouvelle génération qui découvre les derniers Jérémiah : est-ce que cela donne envie de découvrir cette série ou d'autres séries comme la magnifique "Tour de Bois-Maury". La réponse ne peut être que négative. En commençant sa lecture de l'univers Hermanien par les derniers Jéremiah, on ne peut que s'arrêter là. Et c'est dommage. Je crois qu'il faut, à un moment, pouvoir se dire qu'il faut mettre fin à une série, même si l'on est un géant de la BD (d'autres auteurs devraient également y penser : les derniers Tuniques bleues sont très mauvais ou le dernier scénario de Van Hamme pour la Flèche ardente est imbuvable).
Bon, ma critique est très négative mais elle a la hauteur d'une grande déception face à un artiste exceptionnel !
Ce tome est un bon cru pour le scenario. Une vraie uchronie. Des éléments de fiction géopolitique et du suspens.
Les dessins ne nuisent ni à la compréhension ni à l'intrigue.
Un bon album ! 3,5/5
J'ai beaucoup aimé cet album pour sa part de polar, d'aventure et de géopolitique.
Je ne mets que 3étoiles car, d'une part, les dessins sont parfois un peu trop pastel et manquent de détails et, d'autre part, parce que le scénario est à certains moments un peu confus.
Mais il est à lire!
J'adore cette série depuis ses débuts en 2007 qui est réalisé par Enrico Marini, l'un de mes dessinateurs préférés et sans doute le plus doué de sa génération.
Il s'agit de raconter l'histoire de deux frères ennemis, l'un romain et l'autre d'origine germanique (otage chérusque romanisé) qui va faire trembler l'empire en anéantissant 3 légions romaines entières.
Il y a toujours autant de scènes de sexe assez racoleuses qui peuvent faire fuir les plus puritains mais c'est résolument adulte. Je ne boude jamais le plaisir des yeux devant de si jolies courbes. Bref, c'est certainement pour satisfaire un public averti.
On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.
Certes, cela introduit un niveau un peu romanesque dans une histoire de guerre assez bien reconstitué. Il est question aussi dans ce tome de la succession d'Auguste par Tibère qui n'est pas sans danger à cause des manipulations d'un certain Seianus, préfet du prétoire soit l'un des postes les plus importants de Rome après l'Empereur.
Certes, la comparaison avec Murena semble évidente mais le traitement est totalement différent pour une autre approche un peu plus divertissante. Beaucoup pensent que Murena est largement supérieur mais je ne suis pas de cet avis. Les intrigues de cour vont prendre petit à petit un peu plus de place dans le récit. Les passionnés de l'Antiquité romaine vont adorer.
Dans ce tome, nos deux héros sont devenus un peu plus mâture physiquement et mentalement. L'affrontement entre les deux mène à une tension très importante avec une vraie épaisseur. La thématique des frères ennemis n'est pas nouvelle mais ici, elle est brillamment constituée.
En ce qui me concerne, c'est une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. Cependant, la lecture n'est pas à réserver à tout le monde car on peut y perdre son latin.
Un album avec un scenario agréable, clair et lisiblement exposé. Des dessins qui ne gâchent pas l'ensemble. Un bon album qui se lit avec plaisir.
Comment peut-on faire encore ce genre de BD au XXIème siècle ? C’est la question que je me suis posé à lisant cette biographie d’un homme suffisant et d’un égocentrisme sans pareil. Il s’agit de l’écrivain belge George Simenon qui s’est fait connaître grâce à la rédaction de faits divers dans une gazette locale.
Il n’y a qu’à voir comment il traite la gente féminine c’est-à-dire dans son lit tout au long de cet album. Il se vante de son amour pour les femmes mais c’est un véritable moulin qui va de pulsion en pulsion sans se retenir. Il faut sans doute aimer la frivolité et l’inconstance. Je ne cautionne pas du tout cela.
Son grand mérite est d’avoir créé le personnage du commissaire Maigret, une sorte de Derrick à la française. Rien à voir avec le bon vieux Sherlock Holmes ! Cependant, cela va le rendre célèbre et encore plus vaniteux. Il va construire son personnage dans la haute société littéraire. Il sera même l’amant de Joséphine Baker. La pauvre, on la plaint !
Le processus de création de cet auteur fait vraiment pitié. Il n’y a qu’à voir la scène où il voit un homme dans la nature qu’il transforme en commissaire de police grâce à une imagination débordante depuis son enfance.
La BD se construit sur une succession de petites scènes sans véritable fil conducteur. Cela se voit que c’est une véritable œuvre de commande. Je n’ai pas du tout été charmé. Ce qui est certain, c’est que je me suis bien ennuyé à cette lecture. On devine cependant qu’il y avait sans doute mieux à faire avec cette biographie.
Je me suis ennuyé ferme. Si ce n'est le plaisir de caser Mitterrand / Chirac, le scenario n'a strictement aucun intérêt. Rien n'est clair et le gloubi-boulga conceptuel n'arrange rien.
Le dessin n'est pas désagréable mais en même temps l'idée de la BD (Paris tenu par les libertaires de 68) ouvrait un boulevard qui aurait permis à n'importe quel dessinateur de se faire plaisir.
Pour moi, sans aucun intérêt dès lors que je n'ai pris aucun plaisir à sa lecture.
Ce Jour J est un entrainement pour la série "Wonderball". Même dessinateur (et surtout mêmes dessins) et même ordre d'idée scénaristique. J'aime bien les dessins de Wilson donc ça passe bien pour moi même si certaines cases apparaissent parfois comme des copier/coller.
En revanche, elle est montée à l'envers tant les bases de l'uchronie sont intégrées à la fin de la BD. Le scenario est vraiment pas génial !
Dispensable.
Scénario incompréhensible! De plus, malgré le fait que ce soit une "intégrale", l'histoire ne se termine même pas, donc ça ne vaut pas le coup de se lancer dans cette lecture. Seuls les dessins de Patrice Garcia et l'univers glauque et lugubre qu'il réussit à créer ici sont dignes d'intérêt. (Ah, et il y a énormément de fautes de français...)
Mais non ! Mais non ! Pourquoi ce petit chef d’œuvre se finit aussi abruptement ? Quelle déception de ne pas avoir une fin à la hauteur de la production. C’est beau, ça claque, et l’univers est très intriguant … et le restera.
On apprend finalement peu de choses sur l’univers dans lequel se déroulent les aventures, tout est dispensé par petites touches, de ci de là. C’est dommage de ne pas avoir pu aller plus loin.
C’est pourquoi je ne peux pas mettre 5/5, seulement 4/5, c’est inachevé, alors qu’achevé ce serait un pur chef d’œuvre.
Les dessins sont somptueux, les ambiances très prenantes, et certaines planches mériteraient d’être encadrées.
Bravo et dommage, en somme
Une lecture intéressante, que j'ai beaucoup apprécié.
Selon moi, il y a 3 points forts dans cette BD :
- La qualité des graphismes d'Olivier Roman, qui sont d'une rare précision (décors, habits d'époque, ambiances urbaines, ambiances plus naturelles avec les parcs, etc.). Je me suis retrouvé dans le Paris de la Belle Époque tout au long de la lecture.
- La documentation historique, avec des faits précis qui m'ont permis d'apprendre un certain nombre d'éléments sur la vie du couple Curie et de conforter mes connaissances sur le fonctionnement des séances de spiritisme réalisées à l'époque (pour avoir lu l'intégrale des nouvelles de Conan Doyle dédiées à cela, j'ai trouvé le même niveau de détails... et de mystère, car tout ne peut clairement pas être expliqué).
- La science de la narration de Rodolphe, qui nous embarque dans son récit dés le départ sans jamais nous en faire sortir. Aucune longueur, aucune lenteur. Tout va vite, peut-être un peu trop, c'est vrai : une plus forte pagination ne m'aurait pas gênée, afin d'avoir davantage de détails sur les séances de spiritisme ou sur la difficile relation entre science et spiritisme.
Je ne suis pas resté sur ma faim pour autant, c'est un vrai bon tome bien réalisé. Je suis étonné que seul l'éditeur Anspach se soit positionné, au vu du pédigré des deux auteurs...
Gomont écrit un roman russe sombre où les personnages ne peuvent se transcender, et restent prisonniers de leurs pulsions (orgueil, hubris, jalousie, ... ). Si l'on gratte la surface des motivations de ses personnages, il ne reste pas grand-chose des sentiments parfois élevés en apparence : la solidarité entre les ouvriers de l'usine est éphémère, l'idéalisme d'une jeune femme est très éloigné de la réalité, ... .
Gomont rend tout cela digeste en racontant son histoire avec panache, mouvement et humour.
A la fin de la lecture, on pense avoir compris quelque chose à la Russie et à la façon dont les prédateurs s'y sont installés.
Contrairement au critique de BDgest, qui se limitent à une lecture au premier degré, j'espère que le troisième volume confirmera la qualité littéraire de cette œuvre.
Je ne sais vraiment pas quoi en penser.
J'ai trouvé l'album sur une brocante.
Au niveau du dessin, peu de chose à redire, les personnages sont vraiment bien faits, les expressions, les visages, les corps. C'est vraiment maîtrisé.
Par contre ça manque de travail, il y a beaucoup de planches avec du décor sur une seule case, c'est du travail rapide. J'ai eu donc l'impression d'avoir entre les mains une BD à lire rapidement comme un titeuf ou des BD de grandes surfaces.
Mais derrière il y a une histoire, une enquête, simple mais pas ridicule.
C'est dommage, en faisant un effort on aurait pu passer d'une BD de grande surface à quelque chose d'un peu sérieux, pour laquelle j'aurais peut-être eu envie de lire la série.
Mais ce n'est pas le cas.
En tous, cas ce n'est pas une BD de gros pervers fan de grosses blagues de comptoir comme aurait pu faire croire la couverture.
Le mégalodon est une créature qui m'a toujours fasciné non pas à cause du film « en eaux troubles ou très troubles » mais parce qu'il est considéré comme l'un des prédateurs les plus grands et les plus puissants à avoir jamais vécu sur notre planète. Il pouvait mesurer jusqu'à 18 mètres de long. A comparer avec un grand requin blanc !
On assiste dans ce récit initié par Christophe Bec à une rivalité entre le balafré, vieux mâle dominant qui convoite une jeune femelle, et un mégalodon plus jeune qui sera le narrateur de cette aventure animalière aquatique. Oui, il y a de la contestation de l'autorité dans l'air à l'ère du Miocène !
Il faut savoir que le mégalodon avait également un puissant rival dans les mers à savoir le Livyatan, une sorte de cachalot très carnivore mais qui est généralement seul mais avec une puissance étourdissante.
On va rencontrer également des eurhinodelphis, sorte de dauphin à la mâchoire effilée comme des espadons, ce qui les rendaient assez dangereux également car nageant en meute. Les calamars géants peuvent être redoutables avec leurs grandes tentacules asphyxiantes.
A noter que les deux dernières créatures aquatiques présentes dans le récit ne seront pas nommées par l'auteur alors qu'il aurait sans doute été intéressant de pouvoir les connaître. On reconnaît une sorte de saurien des mers ainsi qu'un serpent tout droit sorti d'un mauvais épisode d'héroïc fantasy. Ce dernier aura pourtant un rôle non négligeable dans le triste dénouement de ce récit. Le quoiqu'il en coûte a toujours un prix exorbitant à régler au passage en caisse.
A noter que le graphisme est véritablement à couper le souffle que cela soit dans les abysses ou plus près du rivage où l'on croisera des animaux qui nous sont plus familiers comme les singes descendants des hommes ou le tigre à dents de sabre.
Les seuls dialogues auront lieu à la toute fin où l'on vivra un autre épisode de la rencontre entre les premiers hommes vivant il y a 20.000 ans et le mégalodon qui existaient encore d'après certains spécialistes. D'autres scientifiques plus sérieux disent qu'il a existé sur une période s'étalant d'il y a 23 millions d'années à 3,5 millions d'année avant notre ère.
La disparition du mégalodon est lié au refroidissement du climat. C'est vrai qu'avec le réchauffement climatique, on verra peut-être apparaître de nouvelles espèces plus terrifiante. A quand une attaque du requin bouledogue dans la Seine aux abords des berges parisiennes ?
Pour en revenir à la BD, je n'ai pas hésité à l'acheter à cause de ma fascination. C'est un spectaculaire reportage animalier avec des scènes de combat assez féroces entre tout ces monstres marins.
Magnifique, pourquoi le tome 4 n'est toujours pas paru ? que ce passe t'il, j'espère que l'éditeur n'arrête pas la série !
A l'aide d'un scénario plus cohérent, les aventures de Spirou pendant la 2ème guerre mondiale se poursuivent. La candeur de notre personnage principal est en parfaite opposition à l'ignominie qui l'entoure. L'auteur arrive à retranscrire des faits historiques, à les mettre en situation et à les dénoncer de manière accessible aux plus jeunes.
Le côté un peu trop naïf des situations pourrait néanmoins déplaire aux lecteurs plus aguerris.
On retrouve quelques doses d'humour bien senties où le talent graphique de l'auteur ne vous épargnera pas quelques rires francs.
Comme le premier tome, une histoire familiale qui le mérite de mettre à la portée de tous les épreuves difficiles vécues par une partie de la population bruxelloise, pendant l'occupation allemande.
Pour ma part, clairement pas mes préférés (tomes 3/4).
L'intrigue est plutôt faiblarde quand même et les dessins laissent parfois un sentiment de vide.
Au surplus, le méli-mélo de concepts politiques pour soutenir l'intrigue (anarchiste / communiste / républicain / ...) confère pour moi à la facilité. L'uchronie aurait été beaucoup plus réussie en inversant les échelles de valeur et les concepts, bref une uchronie philosophico-politique et non historique.
Correct, mais parfaitement dispensable.
J'ai fini par tomber sur le 4eme tome de cette serie que je pensais d'ailleurs être le dernier. Non content d'être brouillon aussi bien dans le scenario que dans le dessin, ce n'est même pas le dernier tome.
Et, faute de parution en France on ne peut même pas connaitre la fin de l'histoire.
Navrant, ne perdez ni votre temps ni votre argent.
Une histoire touchante, très bien documentée, soigneusement dessinée, qui se lit de bout en bout avec grand plaisir. Le Paris des années 50 est incroyablement vivant et réel, avec sa mafia corse et ses bougnats, sa banlieue encore en friche, avec ses usines et ses campements gitans. Un beau scenario qui fait verser sa petite larme à la fin.
J'ai bien aimé ce récit qui met en scène une très jeune aveugle Amy qui va se faire aider par son chien devenu guide accompagnant. Cela tourne d'ailleurs autour de ces animaux dressés pour aider les personnes handicapées. En l’occurrence, il s'agit d'un golden retriever qui est une race intelligente en plus d'être sociable, affectueux, loyal et docile.
Les chapitres sont d'ailleurs séparés par une fiche explicative qui donne de précieux conseils sur les chiens guides. J'ai par exemple moi-même appris qu’un commerçant qui refuse de faire entrer ce type de chien dans son établissement pour des raisons d'hygiène risque une amende. Tous les lieux ouverts au public doivent accepter le chien guide.
Le récit de cette tendre complicité entre Amy et son chien Kita reste assez gentillet car principalement destiné à la jeunesse. Pour autant, j'ai bien aimé la douceur qui s'en dégage car cela permet à des familles de faire face et de trouver des solutions pour la liberté de déplacement de chacun. C'est le type d'ouvrage qu'on aimerait trouver sans doute plus souvent.
Le dessin est tout à fait adapté à ce genre de récit en restant dans la fluidité, dans la simplicité mais surtout la luminosité.
C'est un sujet difficile mais qui bénéficie d’un traitement fin et sensible grâce à l'auteur qui parvient à séduire sans être trop didactique. Bref, c'est une lecture plaisante avec une héroïne attachante avec son meilleur amy.
Trop intangible et irréaliste à mon goût.
Cette histoire qui débute un peu comme un thriller mais qui sombre rapidement dans le surréalisme ne m'a pas convaincu. Sorte de réflexion sur l'art et sur la vie qu'on se fait... avec questions laissées sans réponses. J'accorde au moins à l'auteur le sens du suspense, parce qu'on a vraiment envie de savoir comment ça va se terminer.
Ça m'a un peu rappelé "Le Silence" de Bruce Mutard, mais en moins bon. Et en plus violent. Gros bof pour moi.
Raconter une petite histoire humaine (et policière) dans les méandres de la grande histoire qui fera la seconde guerre mondiale.
Si vous désirez découvrir la république de Weimar, il faut lire Jason Lutes (et son "Berlin" magistral). Ici, il n'y a que l'atmosphère déliquescente et nauséeuse de la république de Weimar, à la fois vivier culturel et profusion des arts allemands, autant que genèse du nazisme et de l'abime qui consumera l'Europe et le monde.
Jan Karta n'a rien du détective à la Sam Spade. Il est gentil, au physique commun à larges oreilles avec des valeurs humanistes qui le rend témoin neutre d'un monde qui bascule. Plutôt nihiliste, il préfère l'idéal à la réalité anxiogène. Découvert dans Pilote mensuel, j'avais aussitôt aimé Jan Karta.
L'histoire est certes classique et l'enquête assez commune mais la résolution du mystère reste étonnante. Le dessin, lui, est atypique tout en étant classique également. C'est fait exprès pour nous faire résonner dans une atmosphère angoissante de fin du monde. D'ailleurs, on suit l'enquête avec plaisir mais c'est dans les hors champs que l'inquiétude est palpable, c'est par les personnages secondaires que le malheur mortifère se met en place, c'est par les décors et les actions loin de l'action principale que l'anxiété monte.
Jusqu'au final ou le tout se rejoint pour expliquer que les conditions sont enfin réunies pour établir la fin du monde et la guerre mondiale.
Une série rare avec un premier tome atmosphérique et hanté par l'histoire avec un grand H.
Je pense à 100 % comme Yovo !!!
Cette série est vraiment unique, J’A-DO-RE !
Je regrette déjà que le tome 5 à venir soit le dernier.
Un des meilleurs albums BD biographique que j’ai pu lire, ni plus ni moins.
C’est passionnant de bout en bout, et très beau visuellement.
C’est aussi un très bel ouvrage, et le postface est un petit bonus fort bienvenu.
Franchement, c’est du tout bon, bravo !
Second volet d'un diptyque, ce volume met encore plus en lumière la ségrégation raciale dans les années 70, tout en retraçant le parcours de Robert Hoffman (le père) pendant la seconde guerre mondiale. Ce qui m'a attiré d'emblée dans cette série, c'est le dessin d'Olivier Dauger, un dessin net, clair, précis bref efficace.
Le scénario de Benjamin Von Eckartsberg exploite avec habileté le parcours de deux hommes, Robert et son fils, confrontés tout deux au racisme, au Ku Klux Klan, à la guerre (la seconde guerre mondiale pour l'un, celle du Vietnam pour l'autre) sur deux périodes distinctes.
Les éditions Paquet nous ont habitué à des séries d'aviation "pures", mais ici les auteurs plongent les lecteurs dans une Amérique profonde pas si éloignée de cela de notre époque.
Cet album fait la part belle à une communauté à qui les États Unis doivent beaucoup.
En lisant cette bande dessinée, j'ai fait le rapprochement avec "Cinq branches de coton noir", ce qui n'est pas un mince compliment.
C'est beau, c'est terriblement beau.
Dans le dessin de chaque page transparaît l'énergie des animaux représentés. Antiga sait ce qu'il fait, et paléontologiquement parlant, il a fait quelques recherches et cela se voit. Bon, je ne vais pas chicaner sur le fait qu'au miocène certaines créatures représentées en arrière-plan sont zigouillées depuis belle lurette (Coucou les ammonites et les ostracodermes !) et que je continue à me demander qu'est-ce que c'est que cette énorme créature abyssale au 8/10e du bouquin ?
Au niveau du scénario de Bec, on pourrait dire qu'il ne s'est pas foulé, il raconte peu ou prou ce que l'on voit dans un documentaire animalier quelconque : la survie, la survie, toujours la survie. Mais c'est plaisant.
Même si je n'ai pas compris ce que signifie l'épilogue ? Peut-être est-ce en relation directe avec les deux derniers volumes de Carthago sortis et que je n'ai pas encore lu ?
Bref, les ouvrages où l'on trouve du requin, et si possible avec des hargneux, j'adore, c'est mon plaisir coupable. Celui-ci en fait partie.
À tester, ne serait-ce que pour la partie graphique. Cela n'intéressera pas tout le monde.
Fans de requins et de préhistoire, foncez !
Après l’excellente ouverture de la série par le duo classique Gerads/King, voilà le retour de Matteo Scalera sur un one-shot consacré aux méchants de Batman après l’excellent Harley Quinn dans le cadre du MurphyVerse. Avant le Rhas al Ghul et les très alléchants Catwoman et Gueule d’argile, l’italien et son scénariste proposent ici une histoire finalement bien plus classique bien que centrée sur Mr. Freeze.
Disons-le tout net, c’est d’abord pour la partie graphique assez exceptionnelle que vous lirez cet album. Scalera est de plus en plus à l’aise avec l’univers de Batman et affine son style (entre Miller, Murphy et Sale) et fait beaucoup de bien à l’industrie comics en rappelant que certains artisans du dessin ont encore de belles choses à montrer. Aussi à l’aise dans les excellentes et nombreuses séquences d’action que dans les narratifs autour de Fries et Nora, Scalera est dans une alchimie totale avec l’immense coloriste Dave Stewart en proposant des encrages profonds qui siéent parfaitement à l’univers du chevalier noir, en alternance avec des aplats vifs qui rappellent le travail du même coloriste sur Catwoman à Rome de Sale et Loeb. L’ambiance est rétro et l’équipe s’engouffre dans le classicisme épique que l’on aime tant dans les albums de Batman.
Pour un format si court (qui fera encore râler les fans de comics en se rapprochant d’un tarif à la page de la BD franco-belge) et un concept fermé, je dois dire que j’ai été plutôt enjoué dans cette fausse origin-story où pour une fois Robin est à la manœuvre en tentant de démontrer à son mentor qu’en aidant les égarés on peut les ramener dans le droit chemin. Le duo s’efforce alors d’aider Freeze à ramener sa femme à la vie et d’éliminer par-là même le seul motif de ses actions criminelles. Il faut dire que Duggan et Scalera n’ont pas choisi le plis machiavélique des méchants pour leur version de One Bad Day.
Ainsi la lecture alterne entre la vie passée de Nora et Victor Fries, avec qui le scénario n’est pas tendre en le montrant comme un égocentrique jaloux, et les confrontations des héros avec leur adversaire alors que le froid de Noël s’abat sur Gotham, permettant de superbes décors enneigés. On ressort de cette lecture tout à fait conquis par une fort belle BD qui contient ce qu’on aime dans Batman sans les constructions cryptiques auxquelles se croient obligés de s’adonner les habituels scénaristes de la saga. Une histoire simple, un album simple et des planches où le plaisir communicatif de l’artiste suffit à nous enchanter.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/08/12/batman-one-bad-day-freeze/
Mon coup de cœur de la rentrée.
Un beau pavé de plus de 200 pages. L'histoire de George Lucas et de la création de Star Wars. J'adore le dessin fluide de Renaud Roche, super doué pour saisir les personnalités de tous les gens connus qui jalonnent le récit: Coppola (haut en couleur, mon préféré), Spielberg, DePalma...
C'est un album de grande qualité qu'on a du mal à lâcher une fois entamé. La vie de Lucas est racontée comme un film, avec moult rebondissements, parfois totalement improbables, mais pourtant vrais. Et c'est un vrai bonheur de le suivre dans cette course d'obstacles qui l'a mené à créer un film qui compte pour tant de gens.
C'est aussi un bel hommage à l'idée qu'il faut croire en ses idées quand on est un artiste.
A lire absolument.
Une adaptation en BD d'un livre à succès qui n'était peut-être pas forcément indispensable, mais le résultat est de qualité et a le mérite de pouvoir être lu par ceux qu'une page de texte effraie. Les dessins apportent aussi une peu de poésie. Et on n'a jamais trop de poésie.
Une plongée des les coulisses du Star Wars de 1977, vertigineuse, instructive et franchement hilarante...
Georges Lucas est un personnage assez incroyable et la montagne d'obstacles qu'il a dû surmonter pour accoucher de son film est inouïe.
Le dessin et la mise en scène sont remarquables. Dans le genre épuré, propre aux romans graphiques, mais extrêmement efficace. Fluide, dynamique... et la ressemblance avec les personnes est bluffante.
Le scénario est brillant: style enlevé, dialogues ciselés qui sonnent justes, parsemé d'humour. Une fois ouvert, impossible de le lâcher avant le mot FIN...
Sur un tel sujet qui ne souffrirait pas la moindre imprécision (les fans ne leur pardonneraient rien...), le résultat -au delà des attentes- est un véritable tour de force. Un ouvrage incontournable.
Une couverture qui ne rend pas hommage au talent de l'artiste. Un récit bien ficelé mais qui ne m'a pas emballé outre mesure.
On sent bien à travers cet album tout l'amour que porte Etienne Davodeau à l'égard de son terroir angevin. Les paysages, la Nature, l'activité rurale, les gens du cru ... tout est dépeint avec beaucoup de tendresse, notamment grâce à un dessin très élégant. Dommage que l'histoire pour rendre cet hommage soit peu passionnante.
Un homme divorcé dans la quarantaine peut ‘il refaire sa vie ? Sans aucun doute, il peut prendre un nouveau départ. Cependant, il est question de changer d’orientation sexuelle. C’est la spécificité de ce manga qui le fait rencontrer un jeune étudiant serveur dans un fast-food japonais. Ce dernier va tomber amoureux de lui. La thématique est celui de l’hétéro mâle face à une attirance pour un autre homme.
Attention, les rapports vont rester assez platoniques et décents dans le registre le plus soft qui soit. Il n’est point question d’aller plus loin dans des scènes plus chaudes. La thématique est du genre l’amour ne connaît pas les différences d’âge façon Macron et Brigitte.
Une question légitime serait de savoir pourquoi je lis de tel ouvrage si je ne suis manifestement pas le lecteur visé. Sans doute mon côté universaliste et indulgent sans être systématiquement dans les interdits. L’amour reste quelque chose de beau quelques soit le genre.
Je n’ai pas trop aimé l’interaction de la fille du divorcé qui fait éruption dans la vie de son père après des années de rupture. La façon d’amener les choses ne m’a pas paru crédible. Bien sûr, c’était pour la bonne cause à savoir une compréhension à voir son père retrouver le bonheur de vivre. Elle jouera même le rôle d’accélérateur dans une attitude qui l’honore.
Il faut dire que ce dernier a tout sacrifié pour son travail au point de perdre de vue l’essentiel comme cela arrive si souvent dans la vie. Quand on place la valeur travail comme une priorité, cela dégénère souvent dans la vie privée.
A noter un trait graphique qui fera dans la douceur et la délicatesse pour traiter cette romance naissante entre un quarantenaire et un jeune homme plutôt entreprenant. On assiste véritablement à une conversion d’un hétéro. Comme quoi, un nouveau départ est toujours possible.
L’intrigue de ce Yaoi boy’s love reste tout de même assez plate et les dialogues m’ont souvent paru manqué de consistance. Certes, on pourra gloser que c’est choupinou mais j’avoue que personnellement, j’ai besoin de plus de profondeur.
Néanmoins, il se dégage une certaine tendresse et une bienveillance de ce titre qui répond à un véritable besoin de changer notre regard sur la question de l’homosexualité. Tout ce qui contribue à un changement de mentalité dans notre société trop rigide sur certaines questions dispose de mon approbation.
Dernier volet de ce préquel à Largo Winch.
Malgré un titre assez inapproprié, et une couverture trompeuse, l'intrigue principale tourne essentiellement sur Nerio Winch, personnage qui s'avère au fil des pages, fourbe, antipathique et calculateur. En effet, on retrouve dans cet opus, le Van Hamme de la série mère, avec ses intrigues financières complexes menant à la chute de Gordon.
Alors que les deux premiers volumes couvraient voire survolaient une période assez longue en seulement quelques pages, JVH, pour les intimes, nous offre ici,certes une histoire assez linéaire, avec quelques digressions ( les relations de Nerio avec son frère de lait, l'histoire d' Aliana et de Danitza) mais qui tient le lecteur en haleine sur 64 pages sur une presque et même période..
Le final est tel que je me suis plongé dans les deux premiers volumes de Largo Winch, pour voir les éventuels erreurs de raccord entre le préquel et la série mère (et il y a en a , volontaire ou non)
Je n'ai pas parlé du dessin de Berthet, auteur que j'adore depuis plusieurs années, qui finalement s'inscrit parfaitement dans le scénario de JVH.
On est encore une fois dans un album sympathique mais totalement anecdotique. Le rallye suit son petit bonhomme de chemin avec beaucoup d'humour mais le scénario reste quand même assez plat. Reste les dessins franchement top !
Un ton résolument plus léger au début de l'album qui ensuite prend des allures dramatiques pour enfin finir sur une comédie. C'est la valse des sentiments pour un album qui joue sur nos nerfs. On passe un très bon moment et les dessins de Graton sont superbes !
Pas grand chose à critiquer dans cet opus. On connaît la fin mais toute la nuance est dans le scénario concocté par Clotilde Bruneau dont les enjeux psychologiques sont aussi importants que l'action !
Fantastique album qui clôt impeccablement la trilogie. Scénario comme dessins sont une réussite. A noter quand même certaines scènes de violence un peu gratuites !
Très bon album où l'on découvre une Aphrodite sensuelle mais totalement libre de ses pulsions. Une image moins glamour que celle d'épinal que tout le monde connait. Les graphismes sont très réussis et le scénario ménage bien ses effets !
D'accord avec l'avis qui précède, peut presque être lu de manière autonome. En tous les cas il complète très bien les deux premiers.
Je réitère, c'est à lire.
Le tome 2 est très bon également.
A recommander à tous les amoureux du genre (espionnage).
Scenario et construction sont réussis.
Les dessins de Kordey parfaitement adaptés !
N'étant pas un connaisseur des aventures de Spirou, il est difficile d'avoir une idée sur la place de cet épisode dans l'ensemble de la série.
On retrouve Spirou et Fantasio à la veille de l'envahissement de la Belgique par l'Allemagne nazie.
Teintée de naïveté cette œuvre se veut didactique sur les conditions de vie des belges, et plus particulièrement des bruxellois, lors du début de la deuxième guerre mondiale.
Rempli de bienveillance, notre jeune Spirou essaye tant bien que mal de venir en aide à toute personne dans le besoin croisant son chemin, tout en évitant les menaces qui se posent sur son parcours.
A l'aide un humour accessible et inoffensif, Émile Bravo, arrive à nous poser les problèmes concrets de la vie de cette époque là.
Je peux reprocher au scénario d'être plutôt décousu, un peu à la manière des bd d'après guerre (tiens, tiens). Le fil conducteur étant surtout l'entrée en guerre de l'Allemagne et non les (més)aventures du groom le plus célèbre de la planète.
Graphiquement, et au niveau mise en page, on retrouve du Hergé, auquel on ne manque pas de rendre hommage au détour de l'une ou l'autre case.
L'ensemble est très fréquentable, mais je pourrais facilement comprendre que cela plaise pas à tout le monde.
Je n'ai pas lu le livre mais après la lecture de cette BD j'ai très envie de m'y plonger.
J'imagine que l'inverse est plus décevant, puisqu'une adaptation est souvent plus romancée, plus courte.
Sans connaitre le sujet à l'avance et donc sans être capable de juger si l'adaptation est bonne, la lecture de cette BD est plaisante, c'est une réussite, nous sommes plongé avec facilité dans l'histoire de ces jeunes garçons.
Le dessin est magnifique, le trait semi-réaliste et l'imperfection de la peinture sont parfaits pour se sentir dans le récit et le souvenir.
Même si on n'est pas habitué aux autobiographies et aux livres d'Histoires, ce roman graphique (comme on dit aujourd'hui) est très accessible, aux grands mais aussi aux plus jeunes.
J’ai eu un peu de mal, comme souvent quand il y a trop de monde, à rentrer dans l’histoire.
Au début, on nous présente plein de gens qui ont des rapports entre eux ou pas, avec des trucs qui arrivent…
Après une quinzaine de pages, je me mélangeais dans les noms, les personnages…
Au fil de l’opus, ça se décante et ça marche mieux.
Mais la base – les signes astrologiques – n’est pas hyper convaincante. Assez vite, on étire un truc qui se tenait au début mais devient déconnecté ensuite, avec des gens qu’on fait chanter sans qu’il y ait de raison (ou alors, tout le monde a un truc à cacher dans ce patelin…).
Et si Ric Hochet ne recule devant aucun danger, le feu, les précipices, les méchants, égal à lui-même dans l’action et l’intelligence, les raisons qui lui font tout comprendre sont assez obscures pour moi et passent presque pour de la divination…
Pas le plus convaincant bien que vif et toujours agréable dans la réalisation…
« Spider-man, l'intégrale 1982 » constitue peut-être la meilleure année pour Spider-man avec ce choc devenu mythique contre le Fléau, ou quand la ruse, l'adresse et une détermination acharnée finissent par venir à bout de la force pure.
Sans atteindre ce sommet, les parties avec la jeune Captain Marvel en plein désarroi puis des super- criminels plus aguerris comme
Mister Hyde/Cobra/Feu follet sont également d'excellente facture et pour les aventures un peu moins excitantes au niveau scénario, le style impeccable puissant, dynamique et chaleureux de John Romita Jr suffit à mettre tout le monde d'accord !
Une intégrale à recommander donc et chapeau bas aux talentueux artistes de 1982 !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/10/spider-man-lintegrale-1982-roger-stern.html
Comme le précédent numéro, celui-ci reste un très bon ajout à la série. Altaya finit cette collection remarquable sur de l'excellent niveau !
Pour comprendre les tenants et les aboutissants de la série, cet album reste un indispensable. Pas mal de croquis et de dessins préparatoires, des couvertures, bref pas mal de bonus !
Pour ma part, on finit un peu sur une déception : le scénario est fade et les dessins sont très loin du niveau d'avant. Les auteurs ont, je pense, eu raison d'arrêter la série !
Un album drapé de mystère et de courses folles. Un ancien ennemi revient sur le devant de la scène : rien de tel pour nous aiguiser les sens. Très bon album niveau scénario comme au niveau des dessins.
Un album centré non pas sur SPIROU, mais sur le personnage (supposé réel) qui aurait inspiré Rob-Vel pour créer le célèbre groom. Une idée de départ que j'ai trouvé audacieuse et qui s'avère être gagnante puisque tout l'album est d'excellente qualité !
Un scénario très porté sur l'aventure qu'on prend plaisir à suivre, qui s'inscrit dans une période de l'Histoire (la crise de 29) propice à de nombreux troubles politiques et socio-économiques, et un dessin épatant qui respecte parfaitement l'esprit de la maison Dupuis et de la fameuse "école de Marcinelle", et qui est donc parfaitement dans l'esprit de la série SPIROU ET FANTASIO (ça m'a beaucoup fait pensé aux albums S&F dessinés par Janry).
Les amateurs de SPIROU ne devraient pas être déçus.
Il me tardait de voir le duo Brugeas-Toulhoat revenir à des BD modernes et SF qu’ils avaient abandonné après le psychodrame de l’inachevé Chaos Team. Depuis dix ans ils parcourent l’Histoire avec une nette prédominance pour les chroniques médiévales et une productivité qui en fait un des duos les plus riches et prolifiques du circuit. Associé depuis peu à un coloriste qui agrémente avantageusement la redoutable technique du dessinateur, Ronan Toulhoat continue de nous régaler malgré ses tics graphiques qui peuvent agacer mais une générosité sans faille et un amour de la BD évident.
Le genre série B promu par la boite à Vatine est souvent une bouffée d’oxygène décomplexée, au risque de se transformer en machine à belles images. Avec un scénariste solide comme Vincent Brugeas on pouvait être rassuré. Malheureusement cette ouverture a tout de la fausse bonne idée qui tombe dans le gros bordel annoncé en post-face: peut-on faire une BD en mettant sur un gros bac à sable un viking équipé d’un walkman, un astronaute naïf, et des guerriers de toutes époques? A la lecture de ce tome la réponse est non. Ou du moins pas avant d’avoir réfléchi à une histoire, ici totalement absente… Pour faire clair, Bomb X se contente de nous montrer la découverte d’un nouvel univers par un personnage naïf totalement insignifiant et prétexte à des actes de bravoure verbale ou musclée de l’inévitable viking que l’on trouve dans tout album de Toulhoat. Le design est sympa, les décors post-apo impactants, la technique graphique de grande classe… mais cela ne fait toujours pas une histoire. On a bien quelques débats scientifico-probabilistes sur le pourquoi et le comment mais l’album manque de toute structure, à commencer par une adversité créée ex-nihilo sans que l’on comprenne bien pourquoi, et l’on referme l’album les yeux certes enjoués mais avec le sentiment d’avoir assisté à une sécession de séquences d’action découplées et un à quoi bon bien frustrant. Le cliffhanger conclusif est certes efficace mais lui aussi envoyé comme une taloche sans coup férir.
Une récréation ne justifie pas d’oublier son histoire et hormis un très gros sursaut dès l’ouverture du prochain tome j’ai bien peur que ce Bomb X ne tombe très rapidement dans les bacs d’occasion des grossistes BD. Dommage.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/10/05/bombx/
Grosse série B d'espionnage/action/anticipation/science fiction, "Vlad" est un plaisir régressif signé Swolfs et Griffo.
Nous y suivons Vlad à la recherche de son frère Igor dans une Russie du XXIe siècle où la corruption, la dépravation, les extrémistes (fascistes comme islamistes) et la technologie futuriste règnent en maître, tandis qu'aux Etats-Unis, des groupes lobbyistes dirigent le monde à leur façon.
Cette vision du monde n'est finalement pas si éloigné de la nôtre surtout quand on observe la géopolitique actuelle, les extrémistes de tout poil et le nivellement vers le bas de nos sociétés. Il ne manquait que les wokistes hystériques et dégénérés pour que le tableau soit complet.
Le scénario enchaîne les morceaux de bravoure, les fusillades, les trahisons et autres rebondissements digne d'un roman de Tom Clancy, comme le souligne si bien un des personnages. Les références ne manquent pas notamment entre le président américain clone de Schwarzenegger et son successeur clone de George W. Bush Jr.
J'ai été déçu par plusieurs points: le traitement réservé aux femmes à chaque album (elles prennent très cher), la séance de rêve mystique (inutile) chez l'autochtone sibérien et l'insertion d'éléments assez dissonants tels que l'espèce d'alien vert difforme et la manipulation mentale à distance, c'est un peu "too much" pour une simple histoire d'espionnage à l'origine.
Les derniers albums sont menés à cent à l'heure jusqu'à cette fin inattendue qui clôt l'histoire pour de bon. Au final, une édition intégrale de bonne facture, divertissante et bourrine malgré quelques défauts.
Je l'avais depuis longtemps et attendais de trouver le tome 30 pour commencer. Et bien je dois dire que c'est très très réussi pour lancer les trois tomes. Entièrement d'accord avec kingtoof j'ai adoré également.
Le dessin de Kordey est égal... au dessin de Kordey, pas spécialement mon truc mais reconnaissable avec une vrai patte artistique. Le côté vintage se prête parfaitement à cet histoire d'espionnage.
A lire absolument pour tout amateur du genre
La fin part un peu dans tous les sens. Du divertissement classique sans frisson et il est vrai avec moins d'âme que dans les premiers volumes. Après, c'est loin d'être si mauvais que certains le décrive ici.
J'ai adoré cette nouvelle biographie sur Charles Baudelaire, l'auteur des fleurs du mal. Il est vrai que j'ai toujours aimé ce poète maudit dans son aspiration pour la perfection. On va être gâté dans ce récit qui ira de dépravation en dépravation avec un côté assez obscène et souvent assez immoral.
C'est un jeune dandy qui n'a jamais connu le travail et qui dépense sans compter pour satisfaire toutes ses envies et lubies. Pour autant, il va avoir un talent assez monstrueux pour la prose de vers en réinventant la poésie la poussant vers la modernité. Bref, on sait que les génies peuvent très mal se comporter dans la vie privée et en société.
Il est surtout question de son rapport avec les femmes. Tout d’abord sa mère qui fut sa déesse adorée avant l'abandon pour un nouveau mari puis une certaine forme de haine bien que le respect soit toujours présent. Il y aura également cette femme maigre et moche d'origine juive tiré d'un bordel mais surtout Jeanne Duval, une belle amante noire qui sera sa muse.
A noter que dans cette œuvre, il étrangle à main nue une de ses femmes sans jamais être inquiété par ailleurs. Le fameux poème « le vin de l'assassin » décrit d'ailleurs très bien ce féminicide. On a toujours supposé que Baudelaire s'est inspiré d'un fait réel mais jamais qu'il avait concouru à l'acte sous l'emprise de l'alcool. Cette BD va franchir quelques limites assez scabreuses.
On découvrira également qu'à l'âge de 22 ans, le poète tombé dans l'alcool et criblé de dettes a tenté de se tuer d'un coup de couteau. Evidemment, on va retrouver tous les thèmes chères à l'auteur à savoir l'angoisse existentielle, la souffrance, la déchéance et la mort. Solitude, maladie et dépression seront au programme. Bref, il va falloir s'accrocher et ne pas tomber dans le jugement moral. Âmes sensibles s'abstenir car le sordide n'es pas loin entre pratique sado-maso et débauche.
On comprend tout de même que Baudelaire cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. Cependant, ses excentricités dans une vie de bohème ne seront pas très bien comprises par les mortels. On est souvent proche du scandale dans un délit d'outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs.
C'est le regretté Jean Teulé qui laisse cette œuvre magnifique adaptée par Dominique et Tino Gelli et qui se poursuivra sur trois tomes. A noter que graphiquement, c'est admirablement accompli dans les traits du dessin. On aura même droit à un bel écrin ainsi qu'une magnifique couverture. Mon seul bémol proviendra du fait que je n'ai pas reconnu le visage pourtant familier de Baudelaire.
Bref, un portrait certainement fidèle à ce qu'a été ce poète torturé dans le Paris de la Monarchie de Juillet puis de la Seconde République mais cela va sans doute provoquer du dégoût. C'est sans doute une autre vision plus réaliste pour bien comprendre le génie de son œuvre.
Encore un très bel album de Ayroles et de sublimes dessins Guerineau
On a hâte de suivre les aventures du chevalier de Saint Sauveur en Nouvelle France.
J'ai trouvé ce quatrième tome ennuyant. Le dessin a perdu de sa qualité et l'histoire ne m'a pas accrochée.
Voilà un diptyque signé Dubois, au scénario et aux dessins, qui recèle bien des qualités.
Nous y suivons le parcours de Léonie de Sars partie à la recherche de son père dans un coin perdu de l'Océan Indien courant 1914. Chemin faisant, elle va rencontrer Magdalena et son oncle Lukian Bruckner, un allemand misanthrope et brutal. S'ensuivra des péripéties et autres pérégrinations pour tout ces protagonistes durant la Première Guerre Mondiale aux quatre du globe.
A partir d'un postulat assez simple, Dubois va réussir à construire un récit rempli de rebondissements, de poésie et d'exotisme. Ici les personnages vont beaucoup naviguer et par conséquent voyager au gré des aléas et des réactions de certains/certaines. Par ailleurs, ces personnages sont très bien écrits et les rencontres/retournements seront légions jusqu'à cette révélation finale.
Je ne peux que saluer la qualité des dessins qui sont à tomber par terre et le magnifique découpage mettant en valeur de magnifiques planches.
C'est un très bel album. Les images et la mise en page sont magnifiques. Les couleurs, les dessins... superbes.
Cette Alice au pays des merveilles actualisée dans un univers numérique ou le monde virtuel remplace le pays des merveilles est une excellente idée. Le lapin est devenu une boule qui vole.
C'est une excellente idée
Ma réticence est sur le discours qui est souvent trop intellectuel, ressemble trop à une logorrhée et rend l'histoire obscure. C"est dommage; même si je ne regrette pas mon achat.
Ce n'est pas le livre du siècle mais c'est quand même un livre intelligent. Le rapport de l'extrême droite avec la population juive est ici décrite à travers l'expérience juvénile de l'auteur qui dans les années 80 montait la garde près de la synagogue de Nice.
C'est un peu distancié comme toujours chez Sfar, il n'y a pas les bons sous toutes les coutures et les irrémédiablement mauvais, l'auteur est plus nuancé, même s'il choisit clairement son camp.
Le récit aurait peut être gagné à être plus construit car j'ai eu l'impression que l'album est sorti d'un seul jet. C'est dommage.
A lire pour mieux identifier les tendances nauséabondes de nos sociétés.
Western dont les héroïnes sont des "bandits" qui vivent dans une ville réservée aux femmes. Elles font la loi sur une petite ville jusqu'à...
Pourquoi pas remplacer les hommes par des femmes et montrer plus une communauté qu'une bande. Mais cela ne suffit pas à faire une histoire et à donner de l'épaisseur au récit. Les poncifs sont là, le cheminement et la chute difficilement compréhensibles.
Côté dessin il oscille entre BD franco belge et style manga suivant les personnages et les plans et beaucoup ne sont pas assez soignés.
Tout cela a peu d'intérêt.
Mon second Lefranc après "le repaire du loup".
L'intrigue est très sympas, même si il y a quelques légèretés (ça date aussi...) c'est réussi et on ne s'ennuie pas.
Par contre, les dessins...aie aie aie, c'est splendide.
Des paysages et des couleurs magnifiques.
Il mérite un bien plus grand format.
Mon premier Lefranc, Découverte tardive en 2023.
J'ai apprécié l'enquête jusqu'à la fin, pas mal du tout.
Les dessins sont réussis, même si j'ai préféré la finesse et les incroyables couleurs de Gilles Chaillet.
Les codes du western revisités avec humour, noir ou absurde, mais toujours surprenant ! j'ai beaucoup aimé cet album rafraîchissant, je le conseille aux amateurs du genre !
Album plat, très plat!
Du début à la fin, on attend qu'il se passe quelque chose, mais... rien! Le dessin de Xavier est superbe, mais le scénario de Matz est d'un ennui total. Pas d'action, pas d'intrigue, et des planches inutiles pour l'histoire. De plus, Matz essaie de faire de l'humour à la Bernard Prince. Eh bien c'est raté!
Histoire sans intérêt, qui nous emmène vers une suite qui j'espère sera bien meilleure.
On apprend juste, dans ce tome, que Tango décide de partir à la recherche du casque de Magellan, ainsi que de la flèche qui l'a tué, afin de passer le temps. C'est tout... et tout cela en 54 planches... un peu long et même ennuyeux. Quant aux couleurs de Maffre, elles sont un peu trop vives à mon goût.
J'ai souvent trouvé les scénarios de Matz assez plat, sans action réelle, avec des dialogues inutiles. Cet album confirme ce que je pense.
Heureusement, le dessin de Philippe Xavier relève le niveau de cette bd, et donc, je continuerai malgré tout de suivre cette série, non pas pour son scénariste avec lequel je ne m'attend pas à grand chose, mais pour son dessinateur que j'apprécie.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec tous ces peuples qui sont représentés au Nord de l'Ecosse à commencer par les thuliens, puis les pictes et les romains et les hirudinées, les descendants de Carthage sans compter les autres peuples qui composent l'ancienne Grande-Bretagne. On s'y perd quand même un peu.
Le thème est celui de forces occultes venant d'un autre monde qui vont être réveillé par de la sorcellerie sur fond de lutte entre les romains et les peuples celtes dans une Ecosse déchirée et divisée par un mur de démarcation. Il s'agit d'unifier tout ce monde pour combattre ce grand mal. La mission incombera au valeureux roi des Pictes. Et puis, il y aura un lourd prix à payer.
Tout n'est pas à jeter, loin s'en faut. Le développement de ce récit bien que parfois compliqué mènera à une scène finale assez attendue.
A noter un graphisme plutôt dynamique et une belle colorisation. J'ai apprécié notamment le détail des décors absolument fabuleux.
Bref, c'est une histoire fantastique qui se base sur des réalités historiques et cela donne quelque chose d'assez intéressant.
C’est intégrale m a plus, pour moi ce sont trois enquêtes différentes.et qui m’a fait penser à un film que j’ai pu voir ou séries avec la fillette qui fait apparition, j’ai aimé ce livre
On est embarqué avec bonheur dans cette magnifique histoire, profondément humaine. C’est haletant, c’est émouvant, c’est remarquablement bien écrit, les dessins sont à la fois tendres et incisifs. A mettre entre toutes les mains!
Le dessin est agréable et le scénario plein de rebondissements, et digne d'un bon Tintin ou Blake et Mortimer où les héros se sortent des situations les plus limites, voire "acadabrantesques", possibles.
Là où ça ne me va pas, c'est qu'on m'avait "vendu" un album sur une femme féministe avant l'heure alors qu'on y voit surtout une Rambo ou un Indian Jones en bottines, un peu nunuche (à part ses qualités de pilote automobile).
Par ailleurs, combien de tomes faudra t-il pour boucler ce tour du monde? En effet, à la fin du 1er album elle n'a même pas fini de traverser les Etats Unis, premier pays de son périple! Ca risque d'être long...
Je lirai la suite en magasin pour décider si je continue ou pas. Pour l'instant, c'est plutôt Non.
Je détestais quand j'étais jeune écolier de devoir indiquer la profession du père. Je me rappelle qu'il se précipitait pour savoir quels étaient les enfants des cadres supérieurs dirigeants et ceux issus des classes ouvrières et populaires. Inutile de dire que cela conditionnait tout le traitement de l'élève pendant le reste de l'année en étant beaucoup mieux disposés pour les hautes catégories sociales. Oui, je détestais vraiment cela.
Pour autant, cette BD ne traitera pas cela sous l'angle sociétal mais d'une autre manière ce qui peut nous induire en erreur quand on connaît le parcours de l'auteur Sébastien Gnaedig qui est d'ailleurs le directeur éditorial de Futuropolis. Je pense à des titres comme « vider la corbeille » ou encore « Une épaisse couche de sentiments ».
On se prend de pitié pour le pauvre Emile qui n'a pas un père comme les autres. Au début, on s'aperçoit de la maltraitance mais cela va plus loin puisque le père souhaite faire enrôler son fils dans l'OAS pour tuer le Président De Gaulle car il n'accepte pas l'indépendance de l'Algérie. Il lui fais d'ailleurs subir tout un entraînement militaire ponctué de brimades et de privations. C'est plus qu'infect car un enfant ne devrait jamais subir cela.
On est entraîné avec cet enfant dans une spirale de violences mais surtout de délires paranoïaques et conspirationnistes. On verra que la mère de famille ne fait pas grand chose pour l'extirper de cette folie qui se consume. Le père est un réel mythomane qui croit à ses mensonges. C'est fortement déstabilisant pour un gamin qui va avoir de l'influence négative vis à vis d'un camarade de classe l’entraînant sur une voie non conventionnelle.
Alors quel est finalement la profession de ce père entre menteur pathologique, chômeur ou agent secret ? A vous de le découvrir mais vous avez presque la réponse.
Une BD assez longue mais prenante qui décortique tout ce mécanisme infernal. Oui, il peut y avoir des parents fous que la société ignore et qui font subir de la maltraitance à leurs enfants par leur emprise familiale.
Faut reconnaitre qu’avec leurs faux-airs d’Edouard Balladur (période « Je vous demande de vous arrêter », la meilleure) et Bruno le Maire (période J’écris de 4 à 6, la meilleure aussi), ses scénarios à la Wininger et à la Tardi (période Adèle Blanc-sec, pas la meilleure), ses phylactères art-déco et ses 7 cases par pages, c’était pas gagné pour nos deux détectives en culottes longues pour nous donner envie de savoir qui et pourquoi.
Et pourtant, un livre qui copie / colle Le testament de Godefroid de Bouillon pour commencer et se finit comme la fin de la fin de L’homme au Bigos en passant par tout le reste, ne peut pas décevoir son prochain, ni son lointain. Et aussi et surtout. Et surtout et aussi parce que Didier Savard devait être une chouette personne ou un chic type, je crois qu’on dit ça comme ça, ou les deux à la fois. Lui qui mettait un peu du sien dans chacunes de ses pages. Pas plus, mais pas moins. Dans un monde parfait…
Pour tourner la page et reprendre nos esprits, rien ne vaut le bon « Tiens charogne ! » de la 9 et le « Rampez bandes de larves » des familles et du plus bel effet de la 47, surtout lorsque on vient de se taper un OL / Le Havre un dimanche soir pour la der de Laurent Blanc.
Sans oublier la « Je ne suis pas celle que vous croyez ». Dure à caser celle-là, pour un garçon. Même si l’on est ministre et que l’on s’occupe de nos fins de mois. Quel jour on est ? Heu, quel jour sommes-nous ? Le 3 ? J’en perds mon latin.
Toujours un vrai plaisir de retrouver Tramp. Cet album est réussi. De la vraie BD d’aventures pour moi. En espérant que ce ne soit pas le dernier de la série.
2 belles signatures, Desberg et Vrancken, 1 belle couverture et à l’arrivée ça ne prend pas… la faute à un air de déjà vu certainement (Fox, le Décalogue…) Et puis rien ne m’horripile plus que les anachronismes dans ce genre de BD ambitieuse : un BTR 52 soviétique de 1950 dans l’Allemagne d’avant guerre., un char allemand en Afrique du Nord qui ressemble plus à un char Patton qu’autre chose… Je pense que les albums des tuniques bleues sont plus justes dans la reconstitution historique ! Daniel Maghen nous avait habitué à mieux. Désolé mais je suis allé rendre mon achat chez mon libraire préféré.
Belle (récente) découverte que cette série. J’étais complètement passé à côté à l’époque. Entre Gil Jourdan et Lefranc.
Avis pour les 3 premiers albums (en espérant qu’il y en ait d’autres).
[SPOILERS]
J’adore ces combos pour les scenarii :
- T1 : méchants Nazis / Mythlogie Égyptienne / Civilisation ET puis souterraine
- T2 : méchants du KKK et de la Mafia / Mythologie du Pacifique et Magie de la Terre
- T3 : méchants communistes de l’URSS / Voyages sur la Lune / Civilisation ET spatio-temporelle puis sélénite
[/SPOILERS]
Incroyables comme scenarii, non ? … et … ils marchent plutôt bien et sont assez attrayants.
Bon d’accord, il faut être bon public et « indulgent », car forcément, la crédibilité se pose là, l’action se déroule très vite pour finir en un album, et il y a sans cesse surenchère de faits incroyables ; il faut garder une âme de rêveur pour se réjouir de ces aventures naïves mais assumées.
C’est mon cas.
Cette série est un hommage formidable aux romans de Jules Verne et à la ligne Claire chère à Hergé, avec tous les clichés que ça suppose. Il faut la prendre comme tel, comme annoncé par l’auteur au début de chaque album, ne pas se poser de question, et partir sur le rythme effréné de l’aventure qui se déroule.
Toujours aussi beau, et toujours aussi bien ! Un scénario toujours aussi engagé et brillant, qui dévoile tous les rouages d'un système politique dictatorial ainsi que les moyens - difficiles - pour combattre ce système.
Je rejoins l'avis précédent : j'ai lu les trois premiers tomes en édition grand format et effectivement la lecture est un pur moment de magie !
Je suis rarement à l'aise avec les albums de fins de série et j'étais inquiet en attaquant cette lecture...
J'ai trouvé que ça démarre un peu lentement, mais on comprend mieux à la fin.
L'album revient bien sur les différents protagonistes (peu sur Maurice), ce qui permet de faire le tour.
Quelques manques de fluidité dans le scénario qui, parfois, m'ont fait revenir en arrière car j'avais l'impression d'avoir raté une page!
Pour cela, l'album ne mériterait peut-être que 4sur5, mais pour l'ensemble de l'oeuvre, je mets 5!
A noter que mon ado, fan de Mangas et pas du tout de mes BD a également adoré l'histoire et ses 6tomes.
Cette suite voit monter en puissance, à la fois la résistance des Mapuche, mais aussi la détermination des officiers Chiliens en charge de la "pacification" de la région.
Dans la lignée du premier, cet album est tout en puissance, en histoire, en dérision et en dessins (et personnages) exagérés. Mais ça fonctionne!
Bref: A lire absolument!!!!
Cet avis porte sur les 2tomes que j'ai lu "dans la foulée".
Qui savait que, comme les Indiens d'Amérique du Nord, ceux de l'Amérique du Sud ont vu leurs terres convoitées par les Etats en place?
C'est le cas de cette tribu des Mapuche qui lutte pour son intégrité lorsque soudain apparait un improbable ex-notaire de Périgueux (Oui, oui, quelqu'un de chez nous!) qui est persuadé que son destin est de devenir leur Roi, ce qu'il réussira!!!
Le scénario est bien mené, c'est parfois sans concession notamment pour les scènes de batailles.
Le dessin peut surprendre parfois à la limite de la satire, de la caricature et défiant les lois des perspectives !
Mais le tout fonctionne admirablement.
Merci au libraire qui me l'a fait découvrir!!!
Même si le dessin est toujours magnifique et le scénario +profond, +noir (sans jeu de mots!) que dans le tome 1, je reste sur mon ressenti du premier opus : Un bon album mais des personnages aux réactions parfois un peu "simplettes" compte tenu de la thématique.
Je n'en ferai pas un indispensable, mais j'ai passé un bon moment de lecture.
Si vous aimez l'heroic Fantasy et Conan le barbare fuyez, fuyez cet album ! En effet, le scénario est bon mais l'auteur n'a pas su rendre la sauvagerie et la puissance du personnage. J'ai toujours en tête la série de Marvel et le fabuleux travail d'un John Buscema (et je ne parle pas des artistes philippins liés à The savage sword of Conan) et voir ce gâchis...
Premier album de Robin Dubois (si on omet le 0).
Ça nous permet de découvrir les personnages qui sont parfois amenés assez abruptement, sans explication, les chevaliers arrivent comme un cheveu sur la soupe, le shérif semble célibataire mais marié quelques pages plus loin…
Ça part un petit peu dans tous les sens avec parfois une idée (le facteur, par exemple), développé sur 4 gags, parfois des idées solitaires qui viennent de façon incongrue dans l’ensemble…
Des petits gags en une page, qui peuvent souvent faire sourire mais jamais exploser de rire, comme une blague à la machine à café avant de repartir bosser…
Sympa mais un peu fouillis et gentillet.
Cette BD est signée par deux auteurs que j'apprécie pour avoir lu pas mal d’œuvres séparément. Nadar pour son « Papier froissé » et « Salud » ! Julien Frey pour le remarquable « Un jour, il viendra frapper à ta porte ».
Cette fois-ci, Julien Frey se met en scène pour nous raconter que juste avant le confinement lié à l'épidémie de COVID, il est parti réaliser le rêve de sa fille 10 ans d'aller voir des éléphants en Indonésie sur l'île de Sumatra.
Il est surtout question d'écologie à travers la préservation de la nature et des espèces animales en voie de disparition liée à la déforestation. L'huile de palme est dans le viseur ainsi que l'hévéa nécessaire à la fabrication de pneu en caoutchouc.
Certes, la famille de l'auteur a fait une croix sur le nutella. On remarquera qu'ils ont pris l'avion pour se rendre en Indonésie ce qui ne paraît pas très écologique non plus. Bref, je n'entrerais pas dans le débat de nos gestes écologiques pour sauver la planète... Chacun fait des erreurs ou ce qu'il peut sachant que les plus gros pollueurs sont les états, les industriels et les riches.
C'est une lecture qui s'est révélée très intéressante à travers ce périple pour nous faire découvrir l'Indonésie mais également les ravages de l'industrialisation et de la modernisation de ce pays en proie au réchauffement climatique.
Sa capitale Jakarta où vivent 30 millions de personnes est en proie à un affaissement dans la mer. Il est question de transférer les habitants dans une nouvelle capitale construite dans la forêt tropicale de Bornéo. Encore des destructions de la nature et des espèces qui vont disparaître.
Un mot sur le dessin de l'espagnol Nadar pour dire qu'il est toujours aussi bon et qu'il favorise le dynamisme de ce récit.
J'ai bien aimé cette BD par ailleurs très instructive construite à la manière d'un documentaire animalier mais avec un souffle de modernité tout à fait appréciable. Evidemment, je recommande cette lecture dans l'air du temps de par sa thématique.
Retour en Arabie, retour de Saâdia... (sans accent cette fois, parce qu'au diable la cohérence!) mais pas mal moins intéressant qu'El Jérada l'avait été. Un sultan cherche à obtenir la force de l'univers mais pour ce faire doit réunir trois savants et une sphère bleue. Percevan se retrouve mêlé dans tout ça par hasard, alors qu'il passe dans le château de l'un des savants. Le deuxième savant est un proche du sultan, et le troisième ne sert pratiquement à rien dans l'histoire.
Beaucoup de scènes cocasses avec Kervin qui donnent un ton trop léger au récit. À l'inverse, le début de l'album comporte des scènes assez violentes, d'un niveau que l'on n'avait pas vu dans Percevan jusqu'à maintenant. L'autre première, c'est que cet album comporte deux pages où des femmes sont montrées complètement nues dans un bain public -- ce qui pourrait ne pas convenir à certains groupes d'âge selon les valeurs des parents. Cet album se présente comme étant pour adolescents plus vieux, mais les personnages parlent et agissent souvent comme des petits enfants.
Bien sûr, l'histoire se termine très rapidement parce que Léturgie est-il seulement capable de faire autrement? Une déception que cet album pour moi, le moins bon depuis le tome 6.
Stéphanie ST Clair est née et vivait à la Martinique pas en République Dominicaine et d'après Cyriaque Sommier
"C’est aux Terresainvilles que Stéphanie est née, à la fin du 19e siècle. Fille unique de Félicienne Sainte-Claire, originaire du Vauclin, elle grandit dans ce tout récent quartier de Fort-de-France qui accueille une grande partie des sinistrés du nord, après l'éruption de la montagne Pelée en 1902."
Juste avant d'œuvrer sur 'Les Quatre de Baker Street', Dijian et Etien ont collaboré sur un western: Chito Grant.
Mêlant à la fois histoires de famille, vengeance, braquage de banque, fusillades et histoire d'amour, le récit est touffu et dispatché sur trois albums inégaux visuellement.
En effet, alors que le premier tome proposait une coloration tirant sur le jaune, le deuxième opus est plus pétant via une palette de couleurs plus élargie. Etien faisait ses premières armes avec ce triptyque, et cela se ressent vis à vis des personnages qui sont difficilement dissociables d'une planche à l'autre.
Le découpage de certaines séquences étaient assez étranges notamment sur le premier album qui était finalement un peu un "crash test". Heureusement que le scénario nous tient en haleine avec beaucoup de personnages et de rebondissements.
Un triptyque correct mais pas mémorable pour ma part.
Le manga aime bien la littérature européenne afin d'adapter nos plus grands chef d’œuvre sous ce format. Ainsi, un nouveau lectorat peut avoir accès à ces œuvres intemporelles faisant partie de la culture mondiale.
Le tout est de savoir si l'adaptation du roman d'Alexandre Dumas est réussie ou pas car la sauce manga peut avoir parfois un goût assez amer. Evidemment, les puristes crieront au scandale. Les autres se contenteront d'un divertissement de bonne facture avec des défauts inhérents au genre comme les niaiseries.
Dernièrement, ce titre a fait l'objet d'un film français sorti au cinéma avec François Civil, Romain Duris, Vincent Cassel et la belle Eva Green. Il est vrai que la mode des films de cape et d'épée était un peu révolue.
Je dois dire que l'aventure sera au rendez-vous de manière à la fois humoristique et épique. Je reconnais qu'il y a véritablement un souffle apportant satisfaction aux lecteurs et surtout les plus jeunes.
A noter que le récit est complet en deux volumes seulement. Pas de rallonge inutile. Et puis, le graphisme est assez fluide ce qui contribue au dynamisme de l'histoire.
Il n'était pas simple d'adapter ce classique (maintes fois reproduit notamment au cinéma) dans l'univers de la bande dessinée. C'est un défi qui a été relevé de manière tout à fait satisfaisante. A vous de juger ! Comme dit : un pour tous et chacun pour soi !
D’accord, ces dessins hachés collent parfaitement à l’histoire mais j’ai franchement eu du mal à m’y faire. D’accord, il y a une ambiance noire polar mais j’ai eu du mal à accrocher car au début, elle est déprimante – souvent, dans les polars, le héros est désabusé, rien ne va mais c’est comme ça et il est fort ; là, rien ne va et c’est déprimant… Et puis il y a cette histoire avec laquelle j’ai eu du mal. Une révélation subite sur ce qu’il va devenir, mettons. Mais après, il se balade partout en clamant haut et fort ce qu’il est sans que personne ne s’interroge ou se méfie, ne se rebelle ou se défende vraiment… J’ai trouvé tout ça un peu facile… Dommage, j’avais bien aimé le vieil auteur qu’il rencontre ensuite, me disant qu’il allait y avoir un lien mais non : on a une surprise finale qui est une sorte de pirouette poussive qui ne m’a pas pleinement satisfait. Je suis finalement resté sur ma faim.
Etrange, ce recueil d’histoires… Etrange dans le sens : « mais où veut-il en venir ? ». Est-ce un amusement, comme ça, en passant ? Un exercice sur le thème de l’horreur ? Un manque d’inspiration pour faire des histoires complètes où le besoin de travailler sur des ambiances différentes ? Toujours est-il qu’on a là un album inégal, forcément, avec des histoires plus prenantes que d’autres, plus ou horribles. Souvent, il y a peu de dialogue et c’est tant mieux : l’action se suffit à elle-même et les ambiances réussies grâce aux traits, aux couleurs peuvent encore mieux s’apprécier. Un livre qui se lit rapidement et pourrait même faire frissonner, à minuit dans une maison isolée… Le Massacre : basique, simpliste, à la mode vengeance solitaire du héros dans les films américains des années 70-80… Cela reste cependant efficace dans le mouvement à défaut d’être réellement crédible… La Fuite : il y a de l’idée dans cette fuite glauque, un vague retournement final amusant à défaut d’être réellement crédible lui aussi… La Cage : bon, là, j’avoue que ça a été confus et que je n’ai pas bien compris les tenants et aboutissants de l’histoire… Trop de personnages, un monde trop complexe pour juste quelques pages… C’est d’ailleurs l’histoire la plus bavarde. La Vengeance : Si elle n’est pas hyper originale (allez être hyper originaux en une dizaine de pages…), elle est très bien menée, particulièrement efficace. Les ambiances sont excellentes, dans le bar, dans l’église, dans la barque… Les perspectives, décors et couleur sont magnifiques… C’est bien celle qu’il fallait pour clore le recueil en beauté !!