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Moins prenant que le premier tome. L'histoire est gentillette, "facile", pleine de bons sentiments et assez convenue, mais se laisse tout de même lire avec beaucoup de plaisir.
L'intérêt pour moi vient surtout du dessin, toujours aussi extraordinaire. les images grand format des rues et monuments de Bruxelles par exemple sont tout simplement à couper le souffle ! On pourrait presque entendre Jacques Brel chanter : "C'était au temps où Bruxelles rêvait, c'était au temps où Bruxelles brusselait !" ...
Bien aimé cette aventure.
Non seulement, on fait la découverte de Champignac, du comte et de tous les habitants, mais il y a un côté léger et réjouissant dans cette histoire.
Peu de mystère puisqu’on sait tous qui est le sorcier avant d’avoir ouvert le livre, mais une aventure qui se déroule avec dynamisme et logique.
S’il semble y avoir plusieurs histoires (les mystères à Champignac et qui est le sorcier, le X1 et les résultats sportifs, les gangsters), tout se lie plutôt bien et s’enchaîne de façon fluide, avec humour et entrain.
Allez, on va pas dire que c’est super moral à notre époque, ce dopage qui ne semble gêner personne, mais on s’en fiche : il y a beaucoup d’imagination dans les possibilités des champignons, un poil d’humanité autour du manouche et de bonnes scènes dans des dessins super dynamiques qui font qu’on ne voit pas les pages défiler.
Comme d’hab’ avec Edika, je me navre plus que je ne me marre… Mais il y a une ou deux histoires sympa.
Editions Audie – 1
Le genre typique d’histoires que je n’aime pas chez Edika, il n’y a aucun sens, pas de trame, du nawak par-dessus la jambe histoire de dessiner des gugusses, pas de début, de fin, de l’absurde mais sans fond.
La chorale « à cœur joie » - 2
De l’absurde avec un poil plus de sens mais guère plus et, surtout, le second truc que j’aime moyennement chez l’auteur, ce côté répétitif. Des fois, ça marche bien, là, c’est juste long.
Interférence – 3,5
Du classique de l’auteur, là encore, qui mêle absurde SF et réalité de l’auteur. Et ça marche plutôt bien, cette mise en abyme !
Golf ! – 4
Voilà, typiquement une histoire que je trouve réussie et qui, pourtant, utilise tous les travers d’Edika ! On a une histoire répétitive au possible (comme la chorale) avec une fin facile qui ne sert à rien pour ne pas chercher une fin… Et ça marche, parce que c’est progressif et varié, c’est drôle, la chute nawak tombe à pic parce qu’elle est possible et en devient efficace… Bref, c’est pour ce genre d’histoire que je me force à lire Edika, parce que ça arrive une fois de temps en temps.
Une famille surdouée – 2,5
Ni bon (pas de situations particulièrement cocasse, de trucs délirants) ni mauvais (quelques scènes variées, des détails dans le dessin en plus du texte)… Une histoire qui m’indiffère.
Express Paris-Nice – 3
Comique de répétition (hop, je prends une idée et je la répète 10 fois) pas franchement légère qui a l’avantage d’une montée en puissance dans le délire.
J'ai adoré ce récit assez originale qui nous présente notre planète des siècles après où les insectes règnent en maître. Ce n'est pas dit expressément mais on comprend que les dieux étaient les hommes. Le plastique reste le vestige de cette civilisation qui a fini par disparaître à cause de la pollution.
On se rend compte également que le royaume des insectes se comportent finalement de la même façon que la race humaine en privilégiant le pouvoir et les différences de traitement dans la société profondément divisée. Coccinelles, papillons, fourmis ou abeilles dirigent le monde en pourchassant les insectes dits nuisibles.
J'ai bien aimé le début avec l'épisode de la grande prêtresse qui essayent de délivrer un message positif à ses élèves remplis de tolérance. Malheureusement, parfois on n'apprend pas. Cela va vite se transformer en chasse à la vermine et notamment au puceron. Heureusement qu'il y a une mante-religieuse assez courageuse et audacieuse ce qui change de l'image habituel de cet insecte.
Un mot tout de même sur le dessin de Sibargneux Nicolas dont c'est la première BD pour dire qu'il ne s'en sort pas aussi mal que cela. C'est même assez bien.
C'est une belle aventure qui pose pas mal de question et de réflexion sur l'avenir de notre monde. A découvrir pour son originalité mais également pour la richesse de cet univers qui ressemble étrangement au nôtre malgré les millénaires qui les séparent. Certes, après la planète des singes, voilà la planète aux insectes.
Un chef-d'oeuvre au niveau de l'écriture. 56 pages qui nous plongent au coeur des secrets d'Etat de notre pays. La France et ses grosses entreprises ont des choses à se reprocher et qu'on ne nous parle pas de "complotisme" ! Les auteurs montrent aussi l'intensité des procès et l'ingéniosité des avocats pour défendre leur cause. Ce qui est admirable aussi dans cette ultime aventure de Léopold Sully-Darmon, c'est l'éclairage sur le gouvernement de Saddam Hussein et le parti Baas. À rebours des traditionnelles accusations de despotisme et de dictature, les témoignages de Leïla Al-Hamdani sont édifiants. C'est en réformateur et en artisan d'une vie meilleure qu'est présentée Saddam Hussein. Bien sur, des faits comme le bombardement des opposants kurdes sont indiqués mais la question de l'Irak et de son ancien dirigeant est habilement reformulée. Tous les personnages sont bien écrits ; je vois très peu de maladresses, tant dans les dialogues que dans les caractères des protagonistes de cette aventure. Pour finir, j'évoquerai le dessin. Frédéric Volante rend très bien les expressions, les regards. Il est dommage - en revanche - que les décors (immeubles, rues, végétation...) soient si peu travaillés, si peu riches. Les fenêtres des immeubles devraient être tracés à la règle. On dirait que le dessinateur veut aller au plus vite et se concentrer sur les visages, les regards. Dommage car l'ensemble aurait pu être magnifique... J'ai quand même retenu quelques cases très belles : 1 (page 4), 1 (page 20), 5 (page 20), 8 et 9 (page 20), 9 (page 41), 4 (page 45), 10 (page 47), 9 (page 49), 5 (page 49), 4 (page 55) et toute la planche 56.
Belle trilogie, je la recommande à tous. Longue vie à Maître Léopold Sully-Darmon !
Quelle aventure ! Un vrai suspense mais surtout plein d'idées sympas de la part d'André-Paul Duchâteau. Découper l'histoire en sous chapitre caractérise bien les différentes protagonistes. Cette aventure éclaire les stars françaises de l'époque, celles du cinéma. On trouve Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo mais aussi - j'en suis convaincu - Michel Constantin incarnant Schwartz. Dans cette aventure, j'ai trouvé Nadine légèrement changée, avec un visage et une coiffure plus femme. Il est amusant de voir Tibet la faisant ressembler à Brigitte Bardot (case 5 page 72 vs case 5 page 73, Intégrale du Lombard). Les dessins de Tibet sont impressionnants, une nouvelle fois. J'ai beaucoup aimé les cases relatives à la banlieue, en particulier avec le brouillard qui la recouvre. Tibet, tout comme Maurice Tillieux, ne sont jamais aussi forts que quand ils représentent notre cher Paris et sa banlieue...
L'histoire est captivante et les personnages hauts en couleurs ! Mentions spéciales pour Romain Molitor et Edith...
La case n° 7 page 80 est pour moi la plus belle vue jusqu'à présent. Elle est magnifique.
Voici quelques autres merveilles de cette aventure : 1 (page 64) / 4 et 5 (page 69) / 1 (page 73) / 4 (page 84) / 9 (page 86) / 3, 4 et 5 (page 88) / 3 (page 89) / 10 (page 94) / 3, 4 et 6 (page 95) / 3 et 9 (page 96) / 2 et 4 (page 97).
Enfin, pour finir, André-Paul Duchâteau rend hommage à Hergé avec les masques des 3 malfrats, grimés en inspecteurs Dupond-t et Capitaine Haddock ! La bande-dessinée franco-belge est une grande (et belle) famille...
Un chef-d'oeuvre. Oh bien sur, c'est violent mais pas plus qu'un film de Scorcese ou de Palma. Et quelle merveille graphique ! Marc Bourgne et Eillam éblouissent nos yeux avec les paysages japonais. Tokyo est très bien rendu et la compagnie japonaise aussi (cases 5 et 7, page 11 / 6 page 16 / 8 page 17 / 9 page 18-19 / 5 page 21 / 1 page 22 / 1 page 29). Très belle utilisation de la couleur assistée par ordinateur (case 1 page 6 et 9 page 18-19). Après donc l'Alaska, Marc Bourgne (ici avec Eillam) nous illustre à merveille une autre partie du monde : le Japon !
L'histoire monte crescendo. Pour ma part, je pense avoir découvert l'identité du père de l'enfant que portait Susan Lincoln. Le tome 6 devrait nous apprendre pourquoi celui qui est derrière tout cela veut laisser Frank Lincoln en vie... J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Ryoko Mihara, belle et courageuse. Elle a illuminé cette aventure !
Ce chat véhicule toujours quelques réflexions bien senties sur la nature humaine et les religions. Le nouvel opus est de plus assez intéressant historiquement.
Mais il est bien loin le soin graphique et l'inventivité des premiers tomes. Joann Sfar, peut-être submergé par ses innombrables projets, semble avoir décidé une fois pour toutes que le dessin était le cadet de ses soucis. Dommage, la BD c'est souvent un équilibre entre le texte et le dessin ; ici, l'un arrive à gâcher l'intérêt que j'aurais pu avoir pour l'autre.
J'avoue avoir eu du mail à suivre le cours de l'histoire. entre les dialogues et les extraits de lettre, pas toujours simple de faire le lien et de comprendre l'enchainement. Dommage car je trouvais l'idée originale, peut-être est-ce moi que ne suis pas cablé pour ce type de narration :)
Une femme qui porte une étoile de shérif, on pourrait la croire sur parole. Cependant, dans le milieu typiquement masculin de l’Ouest, on pourrait légitimement se poser des questions.
Je n’ai jamais trop apprécié les récits de cet auteur qui rencontre pourtant un succès d’estime car on reste souvent dans une BD d’atmosphère sans réelle intrigue intéressante. J’ai souvent du mal avec son accroche. Je préfère annoncer la couleur.
En l’occurrence, le récit est particulièrement long pour une action qui fonctionne un peu au ralenti dans une sorte de western huis clos. C’est en effet un auteur qui aime prendre son temps pour installer une intrigue en se concentrant sur l’aspect psychologique de ses personnages si bien trempés.
Ainsi, la relation entre nos eux protagonistes dans ce village abandonné se fera tout en douceur. Il faut apprendre à se connaître avant le passage à l’action.
Les décors seront composés principalement de paysages enneigés car on est en plein cœur de l’hiver près de la frontière canadienne. Le froid domine ce qui se ressent dans le graphisme d’Anthony Pastor toujours aussi impeccable. Les couleurs sont par exemple glaciales.
Il est question de la rencontre entre deux fugitifs de sexe opposés qui essayent d’échapper à la justice en unissant leur force. Cela va se transformer en un véritable carnage. Cependant, l’amour va donner des ailes.
Pour autant, cette justice qui se veut implacable n’est pas forcément juste et n’est pas servi par de bons justiciers bien au contraire. Bref, la moralité est que l’habit ne fait pas le moine tout comme le fait de porter un insigne de shérif.
Le passé de ces deux protagonistes va ressurgir par touche et notamment dans des cauchemars qui seront remontés de façon graphique avec une touche d’originalité. Bref, cela fonctionne.
Curieusement, alors que je ne suis pas fan de cet auteur, j’ai plutôt aimé et surtout la fin qui m’a apporté réelle satisfaction. Une fois n’est cependant pas coutume.
dessin touffus et parfois illisible, histoire sans grand intérêt, du vu et du revu, le style est peu agréable, bon, j'en resterai au numéro 1, pour ultrafan de post apocalyptique !
Le début de l'histoire est très bien, avec ce roi qui veut briser cette tradition de sacrifices qu'il croit barbare et sans fondements, mais le développement du récit par la suite m'a semblé lacunaire.
D'abord, le récit a repris un peu de loufoquerie par rapport au dernier tome, avec beaucoup de déprime par rapport aux fèves au lard et Guimly qui assomme un soldat... Même plus tard, un homme gigantesque répond à Percevan : "Je pourrais t'écraser d'un seul coup!!! Mais je suis le fils d'Eliandysse et te combattre n'est pas digne de mon rang..." Et il s'en va, alors que Percevan est sur le point de tout gâcher! Allons, ce n'est pas sérieux...
J'ai aussi trouvé la fin prévisible quant à la véritable identité d'Éliandysse (on a déjà vu ça ailleurs). Même la libération d'un personnage par Kervin m'a semblé beaucoup trop facile comme ça à la dernière minute.
Un tome qui aurait pu être beaucoup mieux mais qui ultimement déçoit.
Comme beaucoup de comics, j’ai un sentiment de petit gâchis et d’inachevé à la fin. Il y a tout ce qu’il faut, niveau idées et scénario, dessins… mais ça manque de développement et de profondeur
Plutôt mauvais dans l'ensemble.
À la fin du deuxième tome, François Schuiten mentionne que pour que l'histoire soit adaptée en dessin animé, il fallait l'aide d'un "script doctor", et on peut comprendre pourquoi! Dès le début, j'ai trouvé les dialogues artificiels, mécaniques, irréalistes -- je n'ai pas du tout aimé.
Voici deux exemples :
John Greyford, un scientifique océanographe, découvre une sorte de crabe géant échoué sur une plage. "Incroyable! Tout bonnement fascinant!" En l'examinant, il y découvre en plus une femme vivante à l'intérieur. Est-ce assez pour rendre l'incrédule crédule, vous pensez? Quelques pages plus loin, un ancien marin lui raconte l'histoire d'une baleine géante... Réaction de notre cher John?
- Lieutenant O'Bryan! Vous n'êtes pas en train de me dire que vous avez cru à cette faribole de marin ivre? [...] Ha! Ha! Ha! Mais ce n'est pas possible, voyons!!! Personne n'a jamais prouvé l'existence de ce léviathan d'opérette! Et je m'y connais : la cryptozoologie marine, c'est ma spécialité...!"
Dit-il, alors qu'il tient dans ses bras une femme sortie tout droit d'un crabe géant!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce genre de réaction n'a aucun sens pour moi.
Autre exemple, Aquarica (c'est le nom de la fille) creuse dans le sable d'une île sur laquelle elle se trouve. Pourquoi? Pour toucher la baleine qui s'y trouverait en dessous. Quand elle se fait dire que ce n'est qu'une île, un continent, qu'il n'y a pas de baleine sous l'île, elle répond : "S'il n'y avait pas de grandes baleines sous les îles, alors les îles s'enfonceraient dans la mer!!!"
Quelques pages plus loin, en expliquant aux marins d'où elle vient, elle dit : "Chez moi, c'est comme une île, mais ce n'est pas une île... C'est une baleine, grande comme une île..."
??????????????????? Mais... mais... je croyais que tu croyais que toutes les îles étaient des baleines... HEIN!?!?
Script doctor, à l'aide!! De toute façon, même si vous essayiez de rationaliser ces dialogues, en me disant par exemple qu'elle fait une différence entre les baleines sous les îles et les îles-baleines, ça n'aurait pas beaucoup plus de sens.. Le deuxième tome n'est pas bien mieux et contient tout autant de personnages caricaturaux et de dialogues douteux. Quant aux dessins, gros bof pour moi.
Malgré le thème, cette histoire manque de complexité et de personnages développés.
Simple, clair, humain, page-turner, bref formidable... jusqu'à une fin catastrophique. Il manque carrément la résolution de la grande question lancée au début. Hyper décevant.
J'ai hésité pour la note entre 4 et 5. Il faut à tout amateur de BD un Mattotti dans sa bibliothèque. C'est indispensable. Celui-là ou un autre, mais celui-là est quand même somptueux. Le dessin et le texte racontent chacun à leurs manières l'histoire d'une dérive et d'une reconstruction d'un homme dont la femme souhaitait un enfant.
Le vide, l'angoisse puis la quête sont merveilleusement illustrées. Les couleurs, les paraboles graphiques sont superbes. 2 cases par pages le texte en haut, des bulles telle est la construction de ce récit.
C'est beau et touchant dans un univers poignant.
Ma jeunesse, donc très bien! J'ai relu avec plaisir ce livre composé de 11 histoires différentes mais toujours absurdes et pourtant tellement humaines. Le dessin en noir et blanc est somptueux.
Est-ce que ce type de BD date? C'est sur, nous sommes loin du roman graphique. Mais justement peut être qu’aujourd’hui il y a un peu trop de romans graphiques. Lire autre chose est salutaire.
En février 1778, le Roi Louis XVI et son ministre Vergennes signent un traité d'alliance avec les 13 colonies américaines qui rejettent la tutelle anglaise. Ils ouvrent ainsi la route qui, à travers l'Atlantique, va conduire à la victoire franco-américaine de Yorktown le 19 octobre 1781. L'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, proclamée cinq ans plus tôt, devient réalité : une nation appelée à un grand destin entre dans l'histoire du monde.
J'ai passé un agréable moment de lecture de cette BD ou effectivement le dessin de François RAVARD accompagne très bien le scénario de Pascal RABATE. Sur un très bon ton de poésie et de réflexion sur la vie ou comment la vivre. A découvrir ....
Pour ma part j'ai bien aimé ce récit de la vie de Boris Vian. Il est fait de plein de petites touches basées sur des flashbacks qui eux sont chronologiques.
La BD permet de cerner sa vie d'écorché vif en bute au système qui le reconnait par moment au gré de quelques épisodes (publications, chanson; moteur du jazz en France et même premier compositeur de rock avec Salvador).
Le personnage est bien décrit et les destins croisés avec ses rencontres sont là. Certaines scènes sont touchantes comme la scène inaugurale où il voit avec son père le départ d'un transatlantique (Le Titanic), ou celle où il est rejeté et vie pauvrement alors qu'il est connu.
Cependant aimant beaucoup le personnage, j'ai trouvé le récit un peu trop impersonnel. Le dessin de C. Cailleaux est parfois inégal et parfois sublime. D'où ma note de 3/5.
Comme album solo Cristal rouge est franchement réussi dans son aspect révélations, trahisons et combat final. Ce n’est pas suffisant pour corriger les lacunes précédentes mais l’univers et les personnages installés permettront de bien belles choses pour la suite. [...]
Lire l'ensemble de la critique que le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/02/18/ucc-dolores-3-cristal-rouge/
Après un petit retard à l’allumage, la série SF de Tarquin s’est très joliment conclue l’an dernier par un gros album très dramatique et épique comme il faut, de quoi redonner une envie de space-cowboys. Et voilà que nous tombe ce volume totalement déstabilisant. Quel est le projet du couple Tarquin concernant la série? Alors que la conclusion de la trilogie laissait entendre des aventures de pirates de l’espace avec un nouvel équipage constitué autour de Mony, voilà t’y pas qu’on nous envoie nous crasher sur une planète neigeuse, l’héroïne ayant tout juste accouché (ah bon elle était enceinte?) et embarquée dans une quête pour récupérer son nouveau né. Quelle ellipse galactique! Aucun lien n’est tissé avec les évènements précédents et l’impression d’avoir raté plusieurs tomes reste tenace. En outre si le style Tarquin reste agréable, l’intrigue est tout de même fort court, même pour un western spatial et on termine l’album comme on l’a commencé, stoïque, ne comprenant pas ce qu’on vient de lire et où nous emmène le dessinateur. Le potentiel est clairement présent et les dialogues sont toujours aussi savoureux en mode desperados. J’ai lu que le projet d’Albator de Tarquin était avorté et qu’il aurait pu donner naissance à cet album, qui s’avère assez Frankenstein. L’auteur n’a jamais eu de problème avec l’aspect commercial de certaines parutions et j’espère sincèrement qu’il a de vrais projets pour la suite de sa série car avec tout l’amour du monde pour le spaceop ses plus fidèles lecteurs risquent de finir par se lasser…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/01/19/bd-en-vrac-28-aquablue17-uccdolores4-contrevent3/
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
Je n'ai absolument pas été convaincu par le début de ce récit légèrement ennuyeux. Cependant, plus on avance, plus on sent une véritable intensité qui se dégage de cette œuvre sud-coréenne. Parfois, il ne faut pas lâcher prise et quelque chose peut alors se produire.
Il s'agit d'une belle amitié qui se termine pour deux lycéennes en fin de cycle et qui vont devoir partir chacune de leur côté. Notre héroïne Séong-Ji va très mal vivre cette solitude après tellement d'années de complicité et de partage. Elle fera toutefois une rencontre assez insolite qui lui fera ouvrir les yeux sur ses véritables sentiments et qui lui permettra sans doute de sortir de l'adolescence pour entrer dans l'âge adulte.
C'est une lecture qui prend des allures de nostalgie et parfois de poésie avec une incursion dans l'onirisme. A noter un graphisme assez doux tout en aquarelle qui colle à ce genre d'ambiance triste.
Je n'ai pas trop aimé la fin de ce récit où la perte de son travail dans une petite supérette sera analysée comme quelque chose de fondamental alors que ce n'est pas si important surtout au vu du thème de ce récit concentré sur l'amitié et l'amour. C'est comme si la valeur travail était primordiale alors qu'il s'agissait d'un petit boulot pour payer ses études.
Bref, un changement de direction un peu matérialiste qui m'a semblé impromptue et qui laisse un goût d'inachevé. Un roman initiatique à découvrir si l'occasion se présente.
Un album bien décevant qui ne fait pas avancer grand chose. On n'apprend rien de neuf qu'on ne savait déjà, les liens avec les albums antérieurs sont parfois très artificiels (l'allusion à la Chemise de la Nuit ou au Grand Khan par exemple) et l'action ultra-bourrine vire parfois au ridicule (les combats robots / démons, bof !).
Restent quelques traits d'humour et situations cocasses assez bien trouvées (le coup du pilote de drone dans la peau d'un clébard) et le dessin "cartoonesque" de Vince qui est plutôt chouette pour sauver cet album mais décidément, cette branche "Donjon Antipodes +" a bien du mal à me convaincre !
Alors qu'en Allemagne les deux premiers albums offraient oppression dans une ambiance de désespoir, ou la grande histoire se mêlait dans la petite (policière) jusqu'au final qui interconnectait en spirale la fatalité de la pendule apocalyptique, ici, Jan Karta est en Italie. Et c'est tout triste.
Ici l'enquête est très verbeuse. Jan Karta déambule et les personnages secondaires racontent leurs histoires et cela avance bon train, tranquillou jusqu'au final qui est lui, particulièrement pertinent. Certes les personnages sont superbement brossés et les visages du dessinateur Torti les subliment dans des sortes d'allégorie visuelle. Dans cet opus, Torti fait un superbe travail d'illustration en mettant en avant les corps et les silhouettes.
Mais le reste est décevant par rapport aux opus précédents superbes. Dal Pra raconte les personnages mais peu l'enquête assez soporifique dans sa structure. Et puis il y a l'Italie. Dal Pra la raconte bien celle de l'époque mais, peut être, avec moins d'ambiance et une atmosphère plus verbale, verbeuse. Comme un journal rédigé par l'enquêteur. C'est bien mais c'est long et assez commun.
Dommage
Inconditionnel de Herman et de Jérémiah à ses débuts, je déplore une série qui perd en qualité (scénario, dessin...).
Il y a déjà 10 albums de trop.
Le 40, c'est le must dans le mauvais. J'espère récupérer un peu de ma mise sur vinted.
Ce serait bien de stopper la série.
bonjour, une question m'interroge quelle la différences entre cet album HS et ceux dans la lignée d'Edgar P Jacobs ? Vu qu'il n'y a pas réellement de continuité, d'une part avec les différents auteurs à la tâche, scénaristiquement sans suites en séries, voilà si vous pouviez m'éclairer !
Désolé si ce n'est pas le bon endroit où écrire !
A vous lire ...
je mets 3/5 parce que obligé pour envoyer ! mais je ne l'ai pas lu ...
Il y a longtemps que je ne m'étais pas plongé dans le travail de Servais. Le dessin est toujours aussi séduisant, magnifique de réalisme et de poésie. Visages habituels, souvent les mêmes depuis bien longtemps, paysages, maisons et animaux splendides.
Après.... dans ses œuvres passées, il y avait quand même souvent un scénario, même si assez simple. Voici un énième ode à la nature et au temps passé, rempli d'humanisme, de nostalgie et de bons sentiments. Servais vit dans son monde, toujours plaisant mais où rien de nouveau ne vient troubler l'ordre établi.
Si Mr Freeze est un personnage atypique de l'univers de Batman et sa psychologie particulière et originale, les auteurs ont du mal à donner du relief dans cette "mauvaise journée". Quelques touches d'humour sont présentes ce qui est plutôt inhabituel pour les aventures du chevalier noir .
Sans être mauvais, l'histoire a du mal à prendre de l'ampleur et se termine sans trop de vagues.
Au niveau du dessin, un travail sérieux qui donne une certaine personnalité à ce tome plutôt moyen.
C'est au tour du pingouin d'être épinglé dans cette série.
Les graphismes sont de bonnes factures et l'histoire a le mérite de montrer la vie pas si simple des vilains.
Un scénario assez rectiligne où on découvre un petit plus Cobbelpot, la façon dont il s'est construit et la façon dont il se reconstruit.
Un tome réussi.
J'avais adoré Pablo des mêmes auteurs. Là avec Dali c'est une suite d'incohérences qui se donne un ton surréaliste mais malheureusement sans le talent ni le grain de folie des surréalistes.
Dommage, le dessin est toujours aussi agréable mais l'histoire est indigeste... pour moi de la déconnade "à côté de la plaque" ...
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
Les rats noirs : L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
En bonus :
Chlorophylle contre Borborygme – 3,5 : si c’est très drôle, encore mieux dessiné que le premier et très dynamique avec d’autres idées amusantes, j’ai quand même l’impression de voir la même chose que la première histoire… On se bat contre un roi (corbeau au lieu de rat) avec des aventures (plus originale ici avec l’invisibilité)…
Chlorophylle et le « Gai Séjour » - 1 : alors là, je n’ai pas marché du tout du tout. Autant j’aimais beaucoup ces réactions animales avec des personnages parlant dans le premier, joli mélange, autant là, le camping, la voiture, j’accroche pas… A ce niveau, dessiner des humains aurait été tout aussi efficace. Pas aimé.
Une belle histoire, qui retrace des destins avec des horizons très différents. C'est cinématographique, comme beaucoup de BD d'Alfred. C'est une belle clôture de la trilogie italienne, avec Come Prima, que j'ai pu mettre en scène. La pièce est actuellement en tournée (compagnie Not me tender).
le chevalier est normand, pas viking
mais sinon, d'accord avec shaddam4.
l'histoire manque cruellement de caractérisation des personnages
ils sont sensés venir d'époques différentes mais en fait ils font tous "2023"
un chevalier du XIII siècle est imprégné de christianisme mais là, rien
et c'est pareil pour les autres
tous creux au possible
super déçu
Ignare que je suis, je ne connaissais pas Brancusi. Il a fallu que je le découvre avec cette BD. Pour rappel, il s'agit d'un sculpteur roumain naturalisé français qui a été l'un des plus influent au début du XXème siècle. Il a notamment poussé l'abstraction sculpturale jusqu'à un stade jamais atteint dans la tradition moderniste. Bref, un Picasso dans la sculpture.
Il a notamment travaillé durant sa jeunesse dans l'atelier d'Auguste Rodin (que je connais un peu mieux). Il le quitte assez rapidement jugeant qu'il ne pousse tien à côté des grands arbres. C'est bien dit car parfois, il faut s'envoler de ses propres ailes et non rester dans l'ombre d'un maître.
Un épisode marquant de sa vie a été une affaire judiciaire l'opposant aux Etats-Unis. En effet, les américains ne comprenant rien à l'art ont saisi une œuvre en métal à la douane en pensant que c'était du matériel industriel soumis à de fortes taxations.
L’œuvre en question est intitulée « oiseau dans l'espace » mais cela ressemble à une hélice de bateau. Oui, c'est du surréalisme et de l'abstraction ! Il faut imaginer que c'est un oiseau en train de s'envoler.
Ce procès est intéressant car il pose les questions suivantes : qu'est-ce qu'une œuvre d'art ? Quels sont les critères pour juger ? Et surtout qui est juge en la matière ? Alors, objet manufacturé dont on ignore l'utilité ou œuvre d'art à exposer dans les plus grands musées du monde ?
On aura droit à une succession de visions antagonistes d'expert en art moderne, collectionneurs et marchands qui rendent la situation assez cocasse et d'une stupidité absolue à mon humble avis. De nos jours, cela ne pourrait plus se reproduire. Il faut préciser que cela se situe en 1927 à une époque où l'ouverture d'esprit sur les choses d'art n'était sans doute pas aussi élaborée.
Ce procès s'est quand même terminé favorablement pour l'artiste. On assiste à la reconnaissance d'une nouvelle conception de l'art et son intégration dans le domaine juridique. Le droit se heurte à la définition de l'art et à son évolution. En l'occurrence, on voit bien que les frontières de l'art sont élargies pour intégrer une nouvelle conception de l'art qui cherche à représenter des idées abstraites plutôt qu'imiter la nature. Il est question de liberté dans la création. Il ne faut pas punir l'audace !
J'ai apprécié cette lecture non pas par ma connaissance de l'art mais en ma qualité de juriste. Cela apporte toujours quelque chose.
Dieu que c’est beau … et en plus que ça claque visuellement, les histoires sont la plupart du temps très qualitatives. Du très lourd !
Pour la série au complet :
Je viens de boucler les 3 cycles de la série. J'avais lu uniquement le premier cycle il y a plus de 20 ans, et je n'y étais pas revenu depuis. Du coup, j'ai vraiment recommencé depuis le début.
Pour commencer, au niveau du dessin, c'est plutôt sympa. J'ai beaucoup aimé les soucis du détails des uniformes, des personnages et des paysages, je pense assez respectés historiquement parlant. Donc la graphisme est très plaisant tout au long des 18 albums.
Quant à l'histoire, c'est une véritable fresque historique. Les faits historiques sont précis, bien retranscrits en bd, et c'est très bien documenté. Les récits précis et historiquement fiables des grandes batailles donnent du corps à la série, et l'introduction de personnages historiques comme le zoulou blanc, ou encore le descendant de Napoléon 3 ou Baden Powel contribue définitivement au sérieux général de la série.
Bien évidement, l'histoire est très bien romancée. Les personnages sont attachants. Ils sont pour la plupart traités avec profondeur, rien ni personne n'est bâclé.
En fin de compte, la série couvre l'histoire des origines du roi Shaka et se déroule jusqu'à la fin de la conquête du Zoulouland par les Britanniques. Ca témoigne de la toute puissance de la couronne d'Angleterre, mais surtout explique comment les colonisations ont contribué à agrandir l'empire britannique au détriment de peuples et de cultures qui n'ont rien demandé à personne, et qui finalement se sont fait massacrer.
Au bas mot, c'est une excellente série, passionnante et très instructive. Pour les passionnés de bd historique, c'est définitivement un must.
"Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes" : des cases vraiement fortes. Des dessins top. Le personnage de Rico Rico est mémorable. Une histoire qui part dans tous les sens. Hugo Pratt se lache complètement. La meilleure aventure de ce tome, avec "Côtes de Nuit et Roses de Picardie".
Max "La Menace" se révèle intrigante. Mystérieuse. Elle aussi a un parcours étonnant, magnifique. J'ai envie d'en savoir plus sur elle...
Un numéro très porté sur le sexe. La libido de ces héros - et de l'héroïne - rend croustillante cette aventure.
L'aristocrate est très affriolante (page 32) et Anton se montre à la hauteur... Jean Van Hamme pourrait lui consacrer une série en son nom, tant il est efficace dans tous les domaines (cases 2 page 41, 7 page 46 et 4 page 47). Philippe Aymond est très fort au dessin mais il devrait davantage mettre de détails sur ses cases lors de vues larges (cases 1 page 14, 6 page 38, page 39 et 1 page 44...).
Au final, un très bon album.
J'aime les potichats de passion, donc une BD sur eux ne pouvait que me plaire et c'est le cas. La BD se veut une aide pour les gens ayant des chats dans leur vie, le tout étant fait de manière humoristique et ça fonctionne bien. En terme d'humour, ce n'est pas du Billy le chat ou Crapule pour prendre un exemple récent, mais c'est intelligemment fait et on passe un très bon moment, j'ai même appris de petites choses, des détails qui font que j'aime encore plus m'occuper de mon vieux potichat. En tout cas sous couvert d'un humour enfantin, les scénaristes proposent des conseils utiles sans qu'il y ait de reproches aux propriétaires inutiles, mais au contraire fait avec bienveillance. Les lecteurs appréciant les BDs du style, une planche égale un gag, apprécieront l'ouvrage. Il ne réinvente rien, mais c'est bien fait et le dessin cartoonesque est chouette, bien que peut-être un peut moderne pour moi. Ça reste un moment sympathique et j'ai encore plus envie de caresser mon potichat et de jouer avec lui.
Je me lance enfin sur cette série et ce premier tome a été pour moi une belle surprise. Excellent scénario, suspense, aventure, donne clairement envie de connaître la suite.
J'aime nos lutins bleus, bon pas comme Azraël qui veut les manger, mais je les aime... au point de faire du forcing auprès de ma cousine quand dans ça boite, je puisse récupérer les promos qu'ils font autour de cette BD. J'ai même récupéré le Schtroumpf noir hier sur une brocante, il ne m'a pas mordu et il trône fièrement dans mon bureau avec d'autres figurines de BD.
Le nouveau tome est chouette. On part d'un postulat simple et déjà vu dans l'univers de la BD comme Zorglub pour Spirou pour ne citer que le plus connu. Ce n'est pas aussi efficace qu'avec Franquin et pas aussi ingénieux sans vouloir dénigrer le travail du scénariste bien entendu, mais c'est efficace et même si on se doute de la supercherie, on se laisse transporter par le récit et voir nos petits lutins avec Gargamel contre une autre menace, c'est intéressant. J'ai bien aimé par moment certains personnages, notamment ceux avec notre matou toujours aussi interrogatif sur l'attitude de son maitre. J'aime beaucoup l'introduction du récit, qui à mon sens pourrait permettre d'autres aventures pour nos héros. Le cercle des sorciers est intriguant et on comprend très vite ce qui va arriver à Gargamel. Le scénariste enfile ses idées rapidement et de manière logique. L'idée du faux grimoire est brillant, simple certes, mais brillant et c'est limite attristant de voir le monde de Gargamel s'effondrant, même si on est heureux pour notre petit peuple. Nos héros font preuve d'une grande ingéniosité comme toujours quand tout part en sucette et quand tu es enfant, tu es bluffé, bon, je suis adulte et je le suis aussi :D J'ai beaucoup aimé aussi le travail fait sur certains personnages, que ce soit le grand Schtroumpf et ses amitiés où notre Schtroupfette nationale.
Les dessins comme toujours sont de qualité, certes ce n'est pas du Peyo à 100%, mais cela ne dépaysera pas les fans, selon moi bien entendu et je trouve qu'ils sont mêmes meilleurs que les albums précédents. Bref, c'était chouette et j'ai hâte de lire leurs prochaines aventures.
Aujourd'hui, Disney a 100 ans. Il y a eu de la joie, de l'émerveillement, des déceptions, des polémiques, mais à mes yeux la magie des univers Disney est toujours intacte. À l'occasion du centenaire de Disney, nous avons donc droit à un ouvrage avec un collectif d'auteurs revisitant des thèmes de science-fiction déjà-vu, mais qui à la sauce Disney font toujours aussi plaisir. On part toujours d'un postulat simple. Nous sommes à une époque, il y a des changements positifs ou non et nos héros, Mickey, Dingo, Donald et j'en passe, eux n'ont pas réellement changés et sont toujours confrontés aux mêmes brutes, notamment le bien nommé Pat Hibulaire qui lui non plus n'a pas changé. J'ai beaucoup aimé le voyage dans le temps qui nous est proposé. C'est un vrai bonheur de lecture pour les fans d'animation et notamment les nombreux court-métrages mettant en scène nos héros à l'époque du grand Walt, cette manière de revisiter des récits de qualité sous la forme d'une bd est à mon yeux une très bonne idée pour fêter l'anniversaire de la compagnie.Certes, les univers des différents récits, n'ont rien de bien novateur quand on est un habitué de ce type récit, mais ça fonctionne bien et les dessinateurs donnent chacun une vision des différentes époques, du plus travaillé au plus simple, du plus coloré au plus basique, mais toujours avec le même talent et même si ce n'est pas le meilleur album de cette collection, on passe un très bon moment en compagnie de nos héros. Je ne regrette pas mon achat.
En ce qui me concerne, ce fut une lecture passionnante. L'ouvrage est conséquent, 180 pages et malgré le fait qu'on puisse craindre que ce soit un peu trop indigeste et lent, il n'en est rien, ce fut une lecture avec son lot de scènes d'action, mais aussi de moment plus posés et informatif, notamment sur tout le côté religieux de la région. L'archéologie religieuse est une thématique importante de cette lecture et même pour ceux n'y connaissant pas grand-chose à ce domaine d’expertise, il y a assez d'explications pour tout comprendre, sans que ce soit ennuyeux ou qu'on soit proche de l'indigestion. Je pense que c'est notamment lié à la voix off du récit qui me rappelle celle par exemple du film le Pacte des Loups. Il y a un côté très cinématographique au récit, on pense également au film le Tombeau avec Antonio Banderas. L'équipe artiste n'oublie pas pour autant que c'est une BD et pas documentaire. L'intrigue est menée tambour battant et on ne s'ennuie jamais. Il y a de multiple personnages, tous représentants une force politique ou religieuse de l'époque et qui désirent tous influer sur le destin du peuple Juif et du peuple Palestinien.
On sent la passion de l'auteur pour son récit et pour tout le background géopolitique et religieux de la région. On passe par de nombreuses émotions à la lecture de l'ouvrage, surtout quand on pense aux évènements terribles dont nous sommes témoins depuis des années et qui viennent d'atteindre un point de non-retour il y a une semaine. Le scénariste évite de tomber dans le piège de donner son avis sur la situation dans cette zone, il ne fait qu'établir des faits, sans prendre part pour l'un ou l'autre des camps en présence. Les personnages sont vivants, on ressent leurs doutes, leurs envies et leurs croyances et au final les presque 200 pages passent à vitesse incroyable.
Les dessins sont superbes je trouve et confère à l'ensemble un côté presque mystique, ancien. C'est le genre de lecture qu'on devrait conseiller aux professeurs d'Histoire, je pense que les élèves seraient intéressés même sans lire l'intrigue. Il y a de vraies peintures à l'intérieur et j'ai eu en tête à plusieurs reprises Lawrence D'Arabie. C'est magistral et je ne peux que vous recommandez sa lecture si toutes les thématiques de l'ouvrage vous passionne, c'est une merveille.
Premier album de la série qui est assez épatant pour sa qualité !
L’aventure est pleine de rebondissements et d’inventivité, les dessins sont hyper dynamiques et drôles, avec la réussite de réaliser des animaux réalistes tout en leur donnant des comportements humains mais avec une réflexion animale… Bel équilibre.
L’histoire, elle, reste assez simpliste, voire enfantine…
On pourra y faire des parallèles si on est adultes mais globalement, ça reste des méchants rats noirs et de gentils animaux majoritairement brun et poilus jolis, les seconds tentant d’échapper aux premiers…
Je ne connaissais pas Mario Marret tout comme le grand public. Cette biographie a été l'occasion de me rattraper sur cette lacune culturelle.
On va découvrir successivement les quatre vies bien différentes de cet homme qui a été espion anarchiste durant l'époque de la Seconde Guerre Mondiale, puis explorateur polaire après la guerre, cinéaste limitant et enfin psychanalyste à la fin de sa vie. Il existe des hommes qui peuvent se transformer tout le long de leur vie et s'adapter un peu comme le caméléon.
C'est un très beau parcours qui puise dans une valeur commune à savoir celle de prendre la défense des plus faibles et de le montrer au monde par le biais du cinéma. Le côté anarchiste va s'effacer au profit de celui d'un militantisme au profit de la classe ouvrière exploitée par le patronat et qui luttent pour ses légitimes droits.
Chacune des vies semblent être totalement différente dans son approche. Ainsi, la première est un véritable roman d'espionnage pour contrer la menace nazie après avoir fait la guerre d’Espagne pour lutter contre les fascistes. On passe ensuite à une sorte de documentaire sur la banquise pour la préservation de la Nature. Puis, il y a cet aspect cinéaste militant qui intervient sur les radios pour défendre la cause.
Je reconnais que c'est une belle biographie mais j'avoue ne pas avoir été plus passionné que cela malgré tout. Il y a toujours des personnages auxquels on s'attache et d'autres un peu moins.
Au niveau du graphisme, c'est une aquarelle aux couleurs assez douces qui rendent la lecture aérée et assez agréable dans son ensemble.
Pour le reste, c'est une destinée qu'on rêverait tous d'avoir ou presque. Cela reste une icône pour les militants.
Alors moi, j'ai beaucoup aimé. C'est la première fois qu'une histoire de Percevan est aussi mature, je dirais. Les interactions entre les personnages sont plus intéressantes, et l'histoire m'a plu. Est-elle trop "plate et sans rebondissements"? Peut-être -- il manque un peu de magie, comparé à d'habitude, pour Percevan -- mais l'histoire m'a semblé mieux développée qu'à l'habitude, ce qui est toujours un plus pour moi. D'accord, oui, elle demeure classique, mais je n'ai pas été dérangé par toutes sortes de détails comme c'est souvent le cas.
Léturgie a d'ailleurs réussi à intégrer Guimly dans l'histoire d'une manière qui ne me déplaît pas, chose surprenante. Il y a aussi une référence au tout premier album de Percevan que je n'ai pas bien comprise, parce que je n'ai pas souvenir de Balkis comme étant une prisonnière du roi. Le roi est d'ailleurs présenté comme méchant dans ce tome, ce qui contraste avec le tome 4, où il était victime d'un envoûtement et dans lequel Percevan a risqué sa vie pour le sauver. Sinon, la princesse chinoise joue un trop petit rôle à mon sens.
Je trouve que le dessin de Luguy a lui aussi maturé dans cet album, et certains paysages et châteaux sont véritablement enchanteurs. Bien sûr, l'histoire se termine trop rapidement, comme de coutume, mais pour la première fois depuis le tout premier tome, la fin m'a pris de court, pas à cause de sa conclusion abrupte, mais à cause de l'événement qui s'y produit.
Ultimement, l'un des meilleurs albums de la série pour moi.
(À noter aussi qu'à partir de cet album, le style employé pour écrire le titre "Percevan" a changé pour quelque chose de plus "moderne", mais je préfère la typographie originale.)
"Pete de son vrai nom Gregory Taylor arnaquait ses clients en leur vendant de la farine. Puis s'injectait les bénéfices dans les veines. Un business plan pas très viable selon les critères du deal en milieu urbain"
Cette série en 5 volumes est pour moi un indispensable. Le dessin comme la trame narrative sont vraiment réussies. Vraiment un objet BD unique et qui sort de l'ordinaire : le lecteur suit pendant un an le quotidien des la brigade des homicides de Baltimore, ville archi violente. Un esprit "The Wire" évident. Simplement Extra.
Je viens de terminer ma lecture et maintenant je feuillette, dans le désordre, pour me plonger à nouveau dans la beauté des planches. Une grande claque graphique, et si tout n'est pas toujours parfait dans la narration, on ressent à chaque instant l'engagement de Rossi dans son projet. A coup sûr dans mon top10 2023.
J'ai trouvé cet album assez sympathique.
C'est la montée en horreur d'un personnage assez méconnu.
Les dessins et les textes sont humoristiques, ce qui allège un peu la monstruosité dépeinte.
Ce me suis un peu perdu au début entre les personnages et les lieux, pour une BD relatant des faits réels une petite carte, un plan de bataille ou un arbre auraient été bienvenus.
C'est surtout une case qui m'a perturbée dans laquelle Vlad Dracula parle de son demi-frère "Vlad".
Le dessin est tendre et plein de sensibilité, l'histoire pleine d'humanité, mais qu'est ce que je me suis fait ch...
1962, la MGM sort sur les écrans une fresque western épique de 158 mn tournée en Cinérama : La conquête de l’Ouest. Le film raconte, à travers le destin des Prescott et des Rawlins, 5 grands épisodes de la conquête de l’Ouest :
- Les Rivières (1830).
- Les plaines (1850).
- La guerre de Sécession (1861-1865).
- Le chemin de fer (1868).
- Les hors-la-loi (1880).
Sous la houlette de 3 grands réalisateurs spécialistes du genre, Henri Hathaway, John Ford et George Marshall, le long-métrage rassemble les plus grands acteurs hollywoodiens de l’époque : John Wayne, Henry Fonda, James Stewart, Richard Widmark, Gregory Peck, George Peppard, Eli Wallach, Walter Brennan, Karl Malden etc dans le rôle de pionnier, trappeur, gambler, soldat, outlaw, marshall, chasseur de bison etc. Attaque de convois de pionniers, ruée vers l’or, épopée du Pony Express, construction du télégraphe et du chemin de fer transcontinental, attaque de train, guerre de Sécession, violation des traités par les blancs etc sont évoqués au fil des épisodes.
Jusqu’à présent, ce film n’avait jamais eu d’équivalent dans la BD franco-belge.
2021, les éditions Bamboo/Grand Angle publient une grande fresque épique en B.D : Go West young man. Le titre de ce western vient d’un éditorial écrit dans le New York Daily Tribune du 13 juillet 1865 par Horace Greeley : « Washington is not a place to live in. The rents are high, the food is bad, the dust is disgusting and the moral are deplorable. Go West young man and grow up with the country”. Greeley, partisan du concept de la Destinée manifeste, encourage, à travers son éditorial, l’expansion de l’Amérique vers l’Ouest après la fin de la Guerre civile.
Reprenant cette expression légendaire, Tiburce Oger a écrit une fresque épique dont une montre en or est le témoin funeste de 1763 à 1938. En 14 chapitres, il balaie les grands moments de la conquête de l’Ouest. Avec lui, ce n’est pas l’Ouest de légende mais l’Ouest dur, âpre et sauvage que le lecteur parcourt des forêts de Pennsylvanie au désert du Mexique en passant par le Wyoming, l’Arizona, le Montana, les plaines du Kansas etc. ça sent la poudre, le sang et la mort au détour de chaque page.
Pour illustrer cette histoire, Tiburce Oger a réussi le tour de force de réunir un casting exceptionnel de dessinateurs fans de western : Bertail, Blanc-Dumont, Blasco-Martinez, Boucq, Cuzor, Gastine, Hérenguel, Labiano, Marini, Meyer, Prugne, Rossi, Rouge, Taduc, Toulhoat. A tour de rôle, ils font revivre la conquête de l’Ouest, avec une grande maestria graphique, à travers les grands moments (les guerres indiennes, les convois de migrants, l’épopée du Pony Express, la guerre de Sécession, le massacre des bisons, l’expédition militaire américaine au Mexique etc) et les grandes figures (trappeurs, indiens, soldats, pionniers, outlaws, voleurs de bétail, Wild Bill, Cattle Kate, Géronimo, Pancho Villa etc).
Cette fresque épique en bande dessinée est une réussite totale tant au niveau du scénario, que des dessins et des couleurs. Les amateurs de westerns ne peuvent que se réjouir de lire cet album né grâce à une tourte à la pomme de terre. Merci à Tiburce Oger et à sa Wild Bunch pour cet album !!!
Avec Golden West, Christian Rossi signe, sans nul doute, l'album western de l'année 2023. Pour son premier album en tant qu'auteur complet (scénario et dessins), il accouche, comme Kevin Costner avec Danse avec les loups, d'un chef-d'œuvre !!! Les planches en couleurs directes sont très travaillées des personnages jusqu'aux décors (on est loin du travail bâclé d'Hermann et Marini dans leur dernier album paru en date à titre de comparaison).
Le scénario est très travaillé, sans temps mort ni manichéisme, ni didactisme comme pour Chef Joseph de Corteggiani/Andrade mais avec un souffle épique.
A travers l'histoire de Woan, c'est l'histoire de la nation apache et son destin tragique que nous raconte Rossi. Le jeune Apache Woan provoque la mort d'un ours, animal sacré, mettant ainsi son clan en péril. Pour conjurer la malédiction, il est banni par son clan et doit survivre seul dans le Golden West, à la frontière nord-ouest du Mexique. Le banni Woan va rencontrer la célèbre guerrière Lozen et le chaman Geronimo en lutte continuelle contre l'envahisseur blanc et les mexicains. Il devient ainsi un compagnon de route de Geronimo qui lui montrera le chemin de la rédemption. Il sera de tous les combats et assistera, impuissant, à la disparition programmée des Apaches, leur enfermement dans des réserves et leur entrée dans la légende hollywoodienne avec John Ford.
Jamais les Apaches n'ont été aussi bien décrit dans une BD tant par les croyances (Usen, les gaan, l'ours etc), les différentes composantes Bedonkohe, Chihenne, Chokonen, leurs relations ambiguës avec les mexicains (entre commerce et massacres) etc . Ce n'est pas la vision hollywoodienne façon John Ford de Charlier/Giraud dans Blueberry mais plutôt celle de Fureur apache de Burnett et Aldrich. Rossi a effectué un sérieux travail de recherche historique et ethnographique pour réaliser cet album dont sans aucun doute le livre de David Roberts "Nous étions libre comme le vent - De Cochise à Geronimo une histoire des guerres apaches".
Un album indispensable pour tous les amoureux de BD western et notamment dans le tirage collector canalbd qui bénéficie d'un très beau cahier graphique et d'une couverture alternative.
Très bon opus, du Greg tout craché, qui a une situation originale et décalée dans chacun de ses gags afin de dérouler l’ensemble avec logique dans des textes ciselés et plein de jeux de mots.
Des histoires variées dans les sujets, pas de répétitions, on part un peu partout et c’est savoureux de le voir développer sa verve dans tous des dessins très expressifs.
Le héros du Louvre nous raconte l'histoire d'un émigré juif algérien Babi Maklouf qui va sauver courageusement les œuvres du Louvre durant la Seconde Guerre Mondiale au moment de l'invasion de la France par les armées nazies qui déferlent. On sait que les nazis étaient de véritables pilleurs d'art sans scrupule. Voir la Joconde dans le salon d'Hitler ne ferait pas bon effet.
J'ai bien aimé ce récit qui se situe dans cette ambiance de déroute totale où tout le monde fuyait la capitale. J'ai moins apprécié le passage où le jeune fils de notre héros va faire le fier auprès des nazis en clamant qu'il est juif. Je crois qu'il aurait fallu lui expliquer que c'était une parole extrêmement maladroite dans ces conditions. Cela sera sans doute le passage le plus tendu de cette première partie.
A noter que cela sera une trilogie que l'on peut suivre sans aucun problème tant la qualité est au rendez-vous à commencer par un graphisme assez avenant. On pourra cependant reprocher un manque de référence historique mais c'est plutôt un récit qui se vit.
Lorsqu'on apprendra que c'est une histoire vraie, on se rend compte que des émigrés se sont conduit en héros en sauvant le patrimoine de notre pays pendant cette période difficile de l'Histoire. Il faut alors avoir de la reconnaissance. De tel récit ne peuvent que contribuer à rétablir une certaine vérité.
C'est en tous les cas un portrait de toutes ces petites mains qui ont contribué loin de la gloire à assurer la protection de chef-d’œuvre tel que la Joconde qui peut avoir le sourire.
Légère déception sur cette lecture commentée qui apporte en définitive assez peu de nouvelles clés de lecture. L'érudition de l'auteur ne fait aucun doute, et l'on découvre bien des références inédites, à moins d'être un tintinologue averti (ce que je ne suis pas). La lecture m'a permis de relire l'album avec plaisir, ce que je n'aurais pas fait autrement. Ce guide de lecture nous force à une lecture détaillée dans un épisode assez lisible. Format A5.
Salut à tous. J'ai lu le dernier Lefranc ... d'habitude, je suis assez conciliant en ce qui concerne les Lefranc et par extension l'univers des personnages créés par Jacques Martin ... là, j'avoue que je reste perplexe après la lecture du dernier opus des aventures de notre journaliste préféré ... ce serait exagéré de dire que je n'ai pas aimé, mais franchement, je suis assez déçu. Tout d'abord, parlons des points positifs : le graphisme est super beau ( comme toujours avec les dessins de Christophe Alvés ), l'atmosphère et les décors des U.S.A des années 50-60 sont bien restitués et cela fait toujours plaisir de retrouver Lefranc dans de nouvelles aventures ( qui plus est en charmante compagnie ... ). Là où le bat blesse, c'est au niveau du scénario : que c'est alambiqué, tiré par les cheveux ... j'avoue que je me suis ennuyé à la lecture de cet album ... un de mes amis, grand fan devant l'éternel de Lefranc ( salut Patrice ) m'a dit qu'il n'avait qu'une hâte : terminer la lecture tant pour lui cela avait été éprouvant, et à la limite il n'a pas tort ... de plus, les dialogues sont ( trop ) abondants, ce qui, encore une fois, ralentit l'action ( cf ma critique des " juges intègres " ). Si vous ajoutez quelques invraisemblances ( Stella qui sort presque indemne de l'accident de voiture ) et quelques " Deus ex Machina ", cela donne au final un résultat décevant. De plus, il est clair que les auteurs font allusion au destin de Marylin Monroe dans cet album ( mêmes initiales du nom et du prénom, la liaison avec le Président des U.S.A, les rapports troubles avec la Mafia, le tournage de " Something's Got to Give ", son dernier film, jusqu'au " suicide " de la star ... ) Alors pourquoi ne pas directement mêler la petite histoire avec la grande et imaginer une rencontre entre Lefranc et la regrettée Marylin ? Après tout, ce ne serait pas la 1ere fois que Lefranc rencontrerait des personnes célèbres ( souvenez vous d'Ernest Hémingway et d'Ernesto " Tché " Guevara dans " Cuba Libre " ). En bref, je pense que c'est un album qui ne restera pas dans les annales. C'est dommage car il s'agit du dernier album scénarisé par François Cortegiani et je pense qu'il est parti sur une fausse note alors qu'il nous avait habitué à mieux ... J'espère que le prochain album sera d'un autre niveau.
Allez, sans rancune Guy, salue Jeanjean et le vieux Renard de ma part ... lol ...
j'ai pour ma part bien aimé cet album aussi bien ses dessins très détaillés et de très bonne factures bien aidés par de bonnes couleurs que par son scénario.
seul reproche, j'ai trouvé ce dernier un peu fouillis par moment
évidement les méchants sont français et les gentils anglais.
il y a un peu trop de politiquement correct à mon gout mais il n'est pas possible d'y échapper manifestement.
comme desjardb l'a fait remarquer l'année suivante commencera en 1755 la déportation des acadiens descendants des premiers colons français et la fin du Canada français.
cette déportation peut être même considérée comme un génocide par sa violence et la volonté de faire disparaitre une population qui avait le tort d'être français, de ne pas supporter le joug anglais et d'être majoritairement catholique.
à notre époque de cancel culture ou tout est fait pour refaire l'Histoire en fonction des mœurs actuels "progressistes" il serait bon de ne pas oublier les souffrances des acadiens.
mais bon, tout ceci n'enlève rien à la qualité de cet album
j'ai hésité longtemps à lui mettre 4 étoiles.
D'excellents dessins et croquis de C. Berberian.
Des aspects graphiques très intéressants, du simple croquis, noir et blanc, ou couleurs jusqu'aux collages, avec des photos.
Une biographie intéressante, qui se termine par une série de photos (livret de famille) presque intimes.
Intéressant à lire, pour connaître ce dessinateur, pour avoir une vision du Liban, du moyen-orient.
Mais je trouve le prix complètement abusif, 25 € c'est trop cher !!
hormis un scénario parfois un peu trop politiquement correct à mon cet album est de qualité.
j'avais une petite appréhension à l'acheter car je n'avais pas vraiment aimé les Méta-Baron.
mais là rien à voir.
cette histoire d'amour du 3ème type se lit très bien et est bien prenante.
les dessins sont très sympas avec beaucoup de détails comme je les aimes.
les couleurs sont bien adaptées.
un one shot de SF bien équilibré qui mérite de figurer dans toute bonne bibliothéque.
Quel régal !
Un bonheur de voir se rencontrer le chef d’œuvre d'Umberto Eco et le magnifique dessin de Manara. Celui-ci multiplie avec force réussite les aller-retours entre styles graphiques différents. Mais surtout, quel plaisir de retrouver toute l'ambiance fascinante du roman, entre érudition et histoire, mystère, secrets et non-dits, interdits, foi médiévale, théologie, hérésies, intrigues, peur du démon et de la tentation, culpabilité, poids de la mémoire de l'inquisition. La BD, avec ses contraintes, se met au service du roman, par exemple quand la scène du portail, que j'avais trouvée un peu indigeste à l'époque dans l’œuvre d'origine, tient ici toute entière dans un seul et magnifique dessin.
Une belle réussite pour moi, le dessin si parfait de Manara (ah, ces visages...) se mettant au service de l'univers d'Eco sans jamais le dénaturer. À suivre...
Si vous aimez les 'running gags', c'est par ici!!!
J'ai adoré!
Les gags sur 'le dieu des Chrétiens' (p.25) et 'le bord du monde' (p.33) sont dans mes pages BD préférées de l'année...
Une lecture très intéressante. Je me suis pris au jeu de cette aventure et je me suis attaché à nos deux héros au fil de la lecture.
Un bon moment de lecture.
Je me suis petit à petit détourné des œuvres de Joann Sfar. J'aimais beaucoup ce qu'il faisait au début avant de connaître un immense succès avec le chat du rabbin qui l'a conduit jusqu'au cinéma. J'ai retenté une approche à travers ce dernier titre et visiblement, cela a bien fonctionné puisque j'ai renoué.
On s’aperçoit que des jeunes de 17 ans sont engagés par la communauté juive pour se jeter sur d'éventuels terroristes afin de protéger coûte que coûte la synagogue. Voilà le ton est donné dès les premières cases de cet album. Cette protection est liée à un attentat intervenu il y a plus de 43 ans rue Copernic à Paris qui avait fait 4 morts.
J'ignorais que l'auteur avait failli mourir du COVID à seulement 49 ans. Il est vrai que ce virus a fait plus de 7 millions de morts sur l'ensemble de la planète et qu'on est vite passé à autre chose sans se sentir horrifié par ce chiffre vertigineux. Comme dit, il faut savoir tourner la page pour ne pas rester accrocher constamment à un événement négatif et vivre dans la peur. L'auteur profite d'ailleurs de sa convalescence sur son lit d'hôpital pour raconter un épisode de sa vie d'adolescent.
Il insiste sur les actes antisémites commis en France depuis sa propre naissance dont on verra un glossaire en fin d'album. Dans cette météorologie anti juive comme il l'appelle, on notera à la date du 10 avril 2022 où Marine le Pen est qualifiée au premier tour de la présidentielle pour le second tour. Ses 13 millions d'électeurs apprécieront sans doute mais on sait que l'auteur est un engagé contre l'extrême-droite. De manière générale, on peut comprendre l'inquiétude légitime des juifs de France qui souhaitent privilégier la vigilence.
L'holocauste est souvent abordé comme si ce mal absolu servait de justification à toutes les actions d'auto-défense près d'un siècle après ce qui peut poser question. Il sera d'ailleurs question du passage de l'auteur dans le monde de la sécurité et l’entraînement aux sports de combats.
A chacun sa conviction pour peu qu'elle soit bien défendue. J'ai vu beaucoup de contradiction dans cette œuvre comme le non-recours à la violence mais le fait de s'y employer quand même, père et fils compris. Certes, il existe des situations où on n'a pas trop le choix et on recourt à l'extrême face à la brutalité de notre monde.
Maintenant, j'ai apprécié certaines réflexions qui m'ont paru justifiées dans ce long bavardage qui demeure sincère et intéressant, voire parfois touchant. Je ne suis pas certain que cette œuvre puisse faire un consensus parmi les lecteurs de toutes les communautés. A vrai dire, je n'aime pas trop le terme « communauté » car cela divise le pays qui n'en n'a certainement pas besoin. Le racisme et l'antisémitisme sont malheureusement répandus dans toute la société.
Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé cette œuvre malgré tout car il constitue un témoignage honnête d'une situation assez difficile ainsi qu'un appel à plus de fraternité par l'un des plus grands noms de la BD française.
Légèrement meilleur que sa première partie, cette suite peine à véritablement se démarquer. Léturgie et Luguy nous offrent un tome tout en action avec moult créatures, mais il manque clairement de profondeur au récit. D'accord, les Percevan ne sont pas reconnus pour être des parangons d'histoires complexes et bien développées, mais je m'attendais quand même à un peu mieux.
Ce qui fait un peu pathétique selon moi, c'est que l'album nous renvoie à pas moins de quatre albums déjà parus (!) avec des astérisques, si jamais vous étiez l'un de ces pauvres malheureux qui n'avaient pas tout lu!
La révélation du grand méchant est à peine expliquée et continue la lancée du onzième tome qui cherche à faire revenir tous les personnages possibles ou presque, et j'avoue que la révélation est décevante, surtout quand on pense à ce qui s'était passé la première fois. Il y a trois cavaliers de l'apocalypse qui servent de sbires au méchant, mais seulement deux des trois sont utilisés.
J'ai quand même passé un meilleur moment qu'avec le précédent tome, mais on touche à peine aux trois étoiles pour moi.
Ainsi commence un nouveau diptyque. Hmmm. Un grand nombre de personnages connus de la série sont réunis ici -- Balkis, Altaïs, Shyloc'h, Mortepierre, Polémic, Sharlaan, Malice... et pourquoi pas un petit passage par le pays d'Aslor et le Labyrinthe incertain, tant qu'à faire?
Un être maléfique tente de briser sept sceaux pour renouveler le monde selon ses désirs... La trame est très classique dans l'ensemble -- et le développement de l'histoire aussi, malheureusement. Tout avance d'ailleurs très vite (surprise!) et les sceaux sont pratiquement déjà tous brisés dès la fin de l'album. Et si certains semblent apporter leur lot de conséquences sur le monde, d'autres semblent oubliés... Et bien sûr, on accorde trop de place à Mortepierre et Polémic...
Enfin, le dessin de Luguy comporte de belles créatures et de beaux décors, comme toujours, mais je dois avouer que les visages de ses personnages m'ont souvent semblé étranges, et les scènes d'action également, dessinées parfois maladroitement. À noter aussi que le papier glacé (lustré??) utilisé dans l'édition originale est affreux et rend les couleurs affreuses à son tour. Le papier mat des premiers tomes me manque...
Album plus que moyen.
Bof, bof, bof.
A part une ou deux bonnes histoires (critiques au vitriol comme ont l’habitude les auteurs), c’est assez foutraque et plus bête que drôle, au point où cela en devient parfois malaisant. On retrouve certes la patte artistique de Marsault et il n’y a rien à redire sur ce point-là, il connait son boulot, mais pas sûr que certains propos de Papacito rencontrent un écho en dehors de la fachosphère complotiste...
A ne pas mettre entre toutes les mains.
Ce tome et le précédent est le seul moyen pour les clients des formats "kiosque" arrêtés en plein vol par Urban Comics, de terminer à minima la série principale des suicide squad. Une manière artificielle de gonfler les ventes, alors que le produit sans éditorial ni sommaire, est très différent. Cela entraine une relative rareté sur l'occasion, avec un phénomène de report à postériori. Pour compléter la description, cet ouvrage collecte les épisodes #41-50.
Pour aborder cet ouvrage monumental il convient d'adopter une certaine distanciation par rapport au sujet, de prendre du recul comme le fait l'autrice avec beaucoup de maîtrise.
Par petites touches et un foisonnement graphique flamboyant Valentine construit un véritable réquisitoire contre la peine de mort.
Peu à peu on s'imprègne d'un rejet viscéral de la peine capitale, mesurant son inhumanité et son caractère passéiste.
Le dialogue instauré avec le condamné nous pousse progressivement à accepter sa rédemption tant son quotidien est une accumulation de brimades gratuites et ubuesques que l'on réalise dictées par une attitude punitive exacerbée du monde carcéral.
Cet album virtuose fait date dans l'édition graphique.
D'accord avec les autres commentaires qui déplorent le manque de renouveau. Je trouve assez frustrant aussi le manque d'évolution de Leo pour dessiner des visages... On dira "c'est son style", mouais... Les personnages, très fugés, ont quasi tous la même bobine, femmes et hommes, à par les cheveux. Mais les images sont belles, bien colorisées, et les textes sont sympa. Je commence tout de même à décrocher de Leo... J'ai lu 27 albums dans la série Aldébaran, cela suffit, désolé. Trop c'est trop !
Mathieu Spin nous conte l'histoire incroyable de son beau-père... Un peu malgré lui, on a l'impression qu'il s'est dit qu'il ne pouvait pas ne pas raconter cette histoire. C'est intéressant, instructif, mais pour ma part, je trouve un peu rapide par moment dans les dessins... Le texte recouvre beaucoup les cases, c'est un peu paresseux, à la manière d'un Edika qui a la flemme de faire les arrières plans.
Pourtant de belles doubles planches sont là, et les mini descriptions posées ça et là nous plongent dans le Portugal de cette singulière vie...
J’ai beaucoup aimé ce tome et retrouver Marc Lebut, voisin insupportable qui mériterait des baffes pour son sans-gêne mais que j’ai quand même eu plaisir à retrouver pour l’excellente écriture des textes pleins de jeux de mot et les dessins dynamiques.
Plusieurs histoires sur le même thème : trouver une Ford T pour l’échanger contre une autre voiture.
La première, bourrée d’idée et d’humour est un road trip à la campagne très drôle qui campe parfaitement les personnages.
La seconde, inventive, est brillante d’inventivité et pleine de bons mots. J’adore le côté incongru de l’aventure folle, le flegme de Lebut et la passivité désespérée de son voisin.
La troisième, toujours bien décalée, est un peu plus facile, avec une base simple dont on tire tout le sel, certes, mais un peu linéaire, avec un côté bien plus tête à claque pour Lebut.
La quatrième, très clownesque avec la caisse en bois, de bonnes idées de jeux de mot, un comique de répétition avec le militaire, ça traîne cependant un peu en longueur par le côté répétitif.
La cinquième, malgré la base simpliste, offre un road-trip (encore) plein d’excellentes idées loufoques et variées sur une trame qui évolue bien
La sixième ne m’a pas inspiré, un tournage dans lequel Lebut et le voisin ne font que passer, ça ne m’a pas super intéressé…
La septième, si elle a un côté amusant, montre un Lebut horripilant et j’avais plus envie de le claquer que rire malgré l’inventivité, toujours.
La huitième, dans laquelle on se dit toujours « pauvre voisin » est très bonne dans l’écriture farfelue tendance vaudeville
La dernière, encore un road-trip mais moins efficace, moins d’humour ou déjà vu un peu avant, un Lebut à baffer, un voisin moins drôle…
Malgré tout, cet album est plein d’humour et de fraîcheur et nous permet de découvrir Lebut et sa fameuse Ford !
BD des années 50 qui donne l’impression d’être dans les années 30, j’ai oscillé entre sympa et navrant.
Sympa parce que Tondu qui s’installe au village, Tif qui s’espère détective, quelques petites scènes de « vie courante » fonctionnent bien…
Navré parce que l’histoire n’est pas fluide, on passe d’un morceau à un autre sans logique, comme des bribes d’idées accolées où manquerait le liant. Des gags pas drôles ici et là, répétitifs, nawak comme le cou allongé d’un mètre qu’on fait rentrer en tirant dessus pour qu’il son propriétaire se tire-bouchonne…
L’impression d’être dans une publication de strips hebdomadaire de 1940 à 10 ans près où on a une idée générale mais on s’en tape, l’important c’est le moment présent.
Et ça manque, aujourd’hui, d’une trame plus solide.
Sympathiques débuts mais assez anecdotiques.
Spirou et les plans du robot – 2,5
Ce qui sauve l’histoire, à mon goût, c’est le dynamisme de la course poursuite qui en devient haletante, et l’humour disséminé ici et là, de la botte de foin au pêcheur qui revient avec un sanglier… Parce que niveau scénario, on est assez faible et pas très logique, avec un Spirou qui se dit « oh, un robot qui peut être dangereux, détruisons les plans », la police bien gentille et le coup sur la tête qui rend bête…
Spirou sur le ring – 3,5
Là, au moins, l’histoire est cohérente, logique, suivie… On lâche pas tellement c’est bien fait alors que l’enjeu est quand même assez faible, Spirou va-t-il perdre son combat de boxe contre Poildur ? L’intérêt n’est pas dans le suspense mais la tension et le dynamisme utilisés pour présenter toutes les idées avec beaucoup d’humour malgré un sujet banal qui n’offre pas beaucoup de rebondissement dans l’entraînement.
Spirou fait du cheval – 3,5
Joli délire très dynamique, sans rien de crédible mais bourré d’inventivité et d’humour bien cool.
Spirou chez les pygmées – 3,5
On dirait qu’il y a deux histoires distinctes dans celle-là… J’ai adoré la première, avec le léopard, histoire qui avance tranquillement avec une excellente utilisation exhaustive de tout ce qu’on peut faire avec ce gros chat, l’apprivoiser, la réaction des autres, surtout les concierges…
Et puis une seconde qui abandonne totalement la bestiole, plus colonialiste dans l’âme, très bavarde au début, qui prend du temps à s’installer mais a un final bien marrant. Un coup de mou au milieu pour la transition.
Je ne savais pas que le homard pouvait faire preuve de délicatesse. Au moins, ce n'est pas un ours surtout avec les femmes ! A l'heure où un président de ligue sportive embrasse de jeunes championnes sans leur consentement, on peut dire que c'est une qualité qui est actuellement très recherchée.
Il s'agit là d'une adaptation d'un roman de Laure Manel qui est réalisé par la scénariste Véronique Grisseaux et la dessinatrice Alexandra Davis avec un fort succès.
Le thème est celui de l'amour qu'on peut rencontrer sans qu'on s'y attende vraiment, en voulant fuir les problèmes et les drames du passé. Pour changer le cours des choses, il faudra faire preuve non seulement de résilience mais également d'un peu de courage. C'est également une exploration du lourd poids des secrets familiaux qui est abordé avec justesse et profondeur.
Il faudra en effet beaucoup de patience à François qui dirige un centre équestre en Bretagne pour venir à bout d'une jeune inconnue trentenaire qui se fait appeler Elsa sans être son véritable prénom. Il ne sait rien d'elle et du mystère qui l'entoure. L'échouée de la plage va t'elle tomber amoureux du beau brun ténébreux écorché de la vie et libéré de toute attache ?
J'ai adoré à un moment donné quand il lui dit : « ce n'est pas ton passé que je veux connaître, c'est toi ». On sent véritablement une alchimie entre les deux principaux personnages qui sont explorés en profondeur. On évite tout de même de loin le roman à l'eau de rose.
Un mot sur le dessin pour dire que je l'ai apprécié car il fait dans la douceur du trait. La colorisation aux tons sépias colle à merveille avec ce type de récit. Il est vrai que l'apprécie le réalisme qui se perçoit également dans des beaux décors bretons. Bref, la précision est toujours une belle qualité graphique.
J'ai adoré ce final assez poignant qui lèvera tous les mystères de ce secret de famille qui pèsent parfois assez lourd sur les individus. Bref, cela délivre un beau message qui peut s'adresser à la plupart des lecteurs.
Nouveau chapitre de cette série "concept" où on illustre une journée pivot de l'existence des vilains emblématiques de l'univers de Batman.
J'ai trouvé ce tome beaucoup moins convainquant que le précédent. Autant au niveau graphique qu'au niveau de la narration le travail reste anecdotique et quelconque.
Je n'ai pas retrouvé le plaisir du premier tome.
Comme chaque épisode est traité par des auteurs différents, espérons que les suivants ne manqueront pas d'inspiration.
Un one shot qui se concentre E. Nigma.
Les auteurs nous dévoilent une partie de l'histoire du Sphinx avant qu'il ne bascule dans sa folie mortifére.
Les graphismes sont élégants et convainquants et le scénario est plutôt intéressant.
On pourra néanmoins reprocher une fin suggérée qui laisse place à beaucoup d'interprétation. Et si la situation semblait inextricable, notre sombre héros règle tout en quelques cases.
Malgré tout ça, le plaisir de lecture est bien présent.
J’ai vraiment bien aimé ce tome.
Un mystère hyper intéressant que ce mec qui porte la poisse, bien amené puisque c’est ancien ami de Ric qu’on ne connaît pas mais c’est très fluide est cohérent…
L’histoire est bien menée, intéressante, apportant ses petits indices régulièrement.
Beaucoup d’action mais qui ne remplissent pas, qui est à chaque fois utile, n’entrave pas l’avancée de l’histoire et donne de bonnes respirations…
Un étonnement : la violence dont Ric peut être capable, frapper, tuer, sans remords, à laquelle je n’étais pas habituée mais qui reste intéressante.
Un regret : la fin qui est menée trop vite, en quelques pages. Trop rapide, peut-être, même si tout est cohérent, mais ça paraît précipité et ça aurait mérité quelques rétrécissements dans le début, léger, pour laisser une petite page ou deux pour mieux étaler la fin…
Cela dit, ça reste un excellent tome dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages !
J’ai eu du mal au début, Chick dans le désert, des blagues pas drôle, confettis qui parle… Après quoi, pas franchement mieux quand il arrive à Wood City, tout est un peu excessif dans les rapports et réactions pour un manque de carottes… L’histoire débute vraiment quand ils partent en convoi vers Phoenix.
Après, si l’histoire ne comporte pas vraiment de surprise (ceux qui paraissent méchants sont méchants, ceux qui doivent se réconcilier vont se réconcilier, ceux qui doivent se faire attrapper…), il y a quand même quelques scènes humoristiques dans quelques répétitions, quelques gags bien trouvés dans quelques idées classiques…
Pas mal mais un peu mou, un étirement qui manque d’efficacité.
C'est incroyable qu'il peut y avoir des BD qui sortent pratiquement en même temps sur le même thème. L'île de Pitcairn fait en effet l'objet d'une série depuis peu par le franco- britannique Mark Eacersall. Cette fois-ci, c'est un one-shot sur les révoltés du Bounty.
En 1814, quand les autorités maritimes britanniques découvrent cette île du Pacifique, elle est déjà peuplée mais uniquement par des femmes et des enfants mélanésiens avec une église au centre d'un village. On se demande alors où sont passés les hommes et surtout qui étaient 'ils ?
On va vite le savoir car ils se sont entre-tuées comme des bêtes pour une histoire de possession et surtout de femmes. C'est assez malheureux de survivre à une mutinerie, d'être les mutins les plus recherchés au monde et terminer aussi misérablement.
Même Flechter est mort en 1793 en essayant de découvrir une autre île (Hendersen) au large de Pitcain. La mer a englouti tous ses espoirs. S'il avait su qu'il n'y avait de toute façon pas d'eau potable dans cette île.
J'ai bien aimé le fait que la capitainerie britannique va faire preuve d'humanité envers les derniers rescapés. On est loin de l'image d’Épinal qui leur colle à la peau.
J'ai plutôt bien aimé malgré un graphisme à l'approche assez difficile. Par ailleurs, le traitement du scénario est totalement différent de la série « Pitcain » que j'ai lu et avisé en début d'année. C'est toujours intéressant de découvrir une nouvelle version avec une approche différente.
Franquin réalisa sans discontinuer les illustrations originales des couvertures des albums du journal de Spirou, du tome 30 au tome 105 (en plus de celles des tomes 16 et 18 à 28). Pour ce tome 80 (qui est le premier de l'ère Franquin à ne pas inclure d'aventure de Spirou et Fantasio), c'est la seule fois où Franquin ne représente pas un de ses personnages (Gaston apparaissant au tome 84). Il salue ainsi la naissance de Benoît Brisefer, de son ami Peyo. Cette originalité confère un intérêt particulier au présent album.
un ovni !!!!au top.
vive ces deux bretons qui honorent la bd et l' élèvent au pinacle. c'est un monument que sont en train d'ériger ces talentueux auteurs on attend la suite avec impatience.
Dernièrement, j'ai été subjugué par « Le labyrinthe inachevé » de Jeff Lemire qui est certainement l'un de mes auteurs de comics préférés. Je voulais par conséquent découvrir ce titre concernant cette pauvre chienne tuée par les russes dans l'espace dans leur rêve de gloire.
Mais bon, l'auteur va nous proposer une autre version de ce récit où la chienne serait encore en vie protégée par une entité extraterrestre en compagnie de deux chimpanzés envoyés dans l'espace par les américains. Bref, toute une ménagerie !
On va suivre surtout un agent américain qui va rencontrer une femme de l'Est qui avait adapté la petite Leika abandonnée dans les rues de Moscou. Visiblement, ces deux personnes dérangent leur gouvernement respectif dans leur quête de vérité.
Le graphisme signé par l'italien Andrea Sorrentino, actif dans l'industrie du comic book américain depuis 2010, est vraiment personnel et original qui se combine bien avec ce récit un peu fantastique.
Ce n'est pas le meilleur scénario de Jeff Lemire mais cela se défend assez bien. Du coup, je dirai que ce n'est pas une lecture tout à fait primordiale.
Juste avant les Méta-Barons, Gimenez s'est livré à un diptyque mettant en scène Léo Roa, un journaliste plus doué pour gaffer et se planter que de réussir son travail.
Flanqué de son cousin tout aussi gaffeur que rocker, Léo Roa va être confronté à une bande de pirates de l'espace tout aussi méchant que ridicule. La gaudriole sera donc de mise dans cet univers de science-fiction galactique.
Le dessin est au petit soin avec son lot de détails, les femmes sont dotées de formes généreuses et le bestiaire bien garni.
Un double album teinté de légèreté et d'humour bien loin du sérieux et de la violence des Méta-Barons.
C'est la première biographie que j'ai dévoré en quelques heures sans pouvoir la lâcher. Et pourtant je ne suis pas un fan absolu de Star Wars. C'est exaltant de lire toutes les péripéties qui ont jalonné le film. On découvre ainsi que personne ne comprenait Georges Lucas. Même ses propres équipes de tournage le prenait pour un fou. Les producteurs vont le suivre seulement contraints et forcés et le film ne sort que dans 70 salles aux USA. Ce qui est devenu un chef d'oeuvre du cinéma, qu'on l'aime ou non, émane de l'énergie visionnaire d'un homme qui sera soumis aux contraintes budgétaires, techniques, humaines et parfois au hasard ou à la chance.
Le scénariste Laurent Hopman fait un travail remarquable en multipliant les anecdotes savoureuses rendant l'histoire véritablement captivante. Le dessin, très ligne claire, illustre parfaitement ce one shot et nous permet de plonger rapidement dans la magie de ce making off.
Indéniablement mon coup de coeur de la rentrée et une divine surprise.
Sean l'irlandais catholique doit la vie à un damné british d'anglican, lors du sanglant débarquement des Dardanelles en 1915. Démobilisé et pacifiste il retourne à sa ferme sur cette terre irlandaise où s'affrontent l'IRA et les "Black and Tans", mercenaires anglais à l'âme "noire" et adeptes du carnage tels des "fauves".
Embuscades meurtrières, exécutions et massacres se succèdent, sur fond de vengeance et de lutte pour l'indépendance.
Il y a un double enjeu dans ce récit : le pacifiste Sean reprendra-t-il les armes ? le membre qui trahit leur commando de l'IRA sera-t-il démasqué ?
Cette problématique du traitre rappelle la scène finale du film "Il était une fois la Révolution" , et surtout "Mon traitre", le roman de Sorj Chalandon (adapté en BD par Alary). Ici, le scénariste Schneckenburger ajoute aux crimes et châtiments une alternative cornélienne : le héros, Sean, tuera t-il celui qui lui avait sauvé la vie ? (pour ne pas divulgacher je précise que ce dernier n'est pas le traitre)
Le récit avance sur fond de verte Erin avec toutes les nuances du vert (très bon rendu des couleurs), le dessin réaliste de Peultier parvenant, avec ses minces détourages, à fondre les personnages dans le décor, qui font littéralement corps avec cette nature irlandaise faites de landes et rochers. Cette trilogie minérale, animale (les hommes) et végétale offre un cadre puissant à cette tragédie.
Parfois, il faut se jeter à l'eau. Cependant, ce n'est pas très conseillée quand on ne sait pas nager ce qui semble être le cas de notre héroïne Leïla qui ne va pas très bien.
Il est question de la préservation des baleines qui sont toujours menacés par des bateaux japonais malgré le moratoire mis en place par la communauté internationale en 1986. Il faut dire qu'il existe une exception au moratoire. La pêche à la baleine peut être acceptée si elle est effectuée pour des raisons scientifiques. Du coup, le Japon se servait de cette explication pour contourner l'interdiction de la chasse à la baleine.
Outre cet aspect écologique, on va suivre le cheminement intérieur de notre héroïne qui veut donner du sens à sa vie et à son travail. Elle se sent étriquée dans sa vie qui semble pourtant équilibrée entre un travail à l'océanographe de Nantes et un petit ami actif. Elle partira pourtant pour suivre une quête écologique afin de sauver les baleines ce qui la mettra d'ailleurs en danger.
On observe un dessin à la ligne claire assez classique. Ce n'est pas ce que je préfère, je dois bien l'avouer. Par ailleurs, le trait manque parfois de constance et de consistance. Pour autant, cela le fait quand même car le récit demeure assez fluide et agréable à lire.
C'est une lecture fluide et intéressante sur un thème d'actualité que la préservation des espèces dans un monde aquatique menacé par la pollution humaine ou la chasse industrielle.
== Avis pour les 4 tomes ==
Ahhh! Nous étions si près du but!
L'univers créé par Shovel est riche, riche, riche! J'ai adoré découvrir cette lande avec ses nains, sylves, orcs, et autres animaux sauvages. Les personnages sont nombreux et jouent tous leur rôle. Le scénario est rudement bien écrit et le français, impeccable! J'ai adoré ce français soutenu qu'emploient les personnages. Les dialogues sont intelligents, l'intrigue est futée. Lire un album prend du temps! Mais tout ce texte ne s'évapore pas en logorrhées inutiles -- chaque chose a sa place, chaque mystère finit par s'éclaircir le temps venu (ou presque). Alliances, traîtrises, jeux de pouvoir... le tout s'emboîte comme des poupées gigognes. Même l'humour est souvent très réussi, malgré certaines scènes qui se répètent un peu trop pour moi, comme l’obsession de Siliane, par exemple.
Les dessins sont très beaux, surtout les paysages, les décors -- le trait est fin, raffiné. Les couleurs sont agréables. J'aime la petitesse des dessins. C'est trop rare de nos jours. Seuls les visages pourront en rebuter certains... ils changent parfois radicalement de proportion selon les cases ou les albums.
Alors, quel est le problème? Eh bien, le problème, c'est le tome 4. J'aurais tant aimé que cette série fasse 8 tomes au lieu de 4. Hélas... Je ne sais pas pourquoi la série s'est achevée en 4 tomes, puisqu'elle était censée faire 5 tomes à l'origine. Peut-être ne se vendait-elle pas assez? Quoi qu'il en soit, malgré les 64 pages du dernier tome (au lieu de 48 pour les trois autres), on sent que Shovel n'a pas eu le loisir d'y consacrer tout son temps.
D'abord, les dessins prennent un méchant coup. Le trait devient beaucoup plus grossier, les décors sont plus brouillons. Ensuite, certains événements s'enchaînent trop rapidement. La révolte de Cénac, par exemple. Ou encore Guénïel, dont l'histoire ne connaît pas de véritable conclusion. Le Nedrak est sous-utilisé. Je n'ai pas trop compris le rôle de la dame aux corbeaux. Tout est catapulté d'une manière qui ne sied pas à l’œuvre qu'avait créée Shovel jusque-là. Et malgré tout, le tome 4 est très loin d'être mauvais. Shovel réussit quand même à conclure la série de manière satisfaisante, d'une manière qui pourrait faire rougir beaucoup d'auteurs de fantaisie. Seulement -- il n'est pas tout à fait à la hauteur des trois premiers tomes. Sinon, je trouve que le titre est d'un commun sans nom (Dwarf??? -- oui, oui, je comprends le jeu de mots avec "Shovel Dwarf"), et que les couvertures auraient mieux fait de représenter le dessin que l'on retrouve à l'intérieur des albums. Ça aurait peut-être aidé pour les ventes, parce que personnellement je n'aime pas du tout les couvertures.
Je suis tellement déçu, parce que nous sommes passés si près, si si près d'avoir ici un chef-d’œuvre du genre. Mais je suis aussi heureux parce qu'il y avait longtemps que je n'avais lu un scénario aussi bien ficelé et aussi bien écrit se déroulant dans un univers empli de fantaisie et de merveilleux m'ayant autant enchanté!
Chapeau bien bas, M. Shovel.
Délirant, rire garanti et dessin expressif et soigné. Que demander de plus. Une belle BD du début des années 80.
Merci M. Cabanes
Incompréhensible que je n'ai pas découvert cet album merveilleux plus tôt. Un condensé de poésie, brillant et magnifique. Original de bout en bout.
Ce qui m'a plu dans "Les vieux fourneaux", c'est la qualité des dialogues. Il n'est pas si facile de faire parler ces "vieux" et que ça sonne juste. Ça reste pour moi l'une des grandes qualités de la série: les dialogues.
C'est le premier album d'IDEFIX que je lis et j'avoue avoir trouvé ça super sympa ! C'est une manière originale de retrouver l'univers d'ASTERIX, que ce soit dans les choix graphiques (avec un dessin très fidèle au style d'Uderzo et donc très agréable) comme dans l'esprit du scénario (avec de nombreux traits d'humours plein de malice). L'aventure est certes peu complexe (série "jeunesse" oblige) mais non seulement on ne s'ennuie pas mais en plus on s'amuse bien !
Ça fait également plaisir de retrouver quelques personnages issus de la série-mère - Panoramix en tête - comme le druide Amnésix ("Le combat des chefs"), ce filou de Prolix ("Le devin") ou encore ce faux-jeton de Lentix et Amérix le fabricant de serpes ("La serpe d'or").
Une lecture bien sympa au final, qui m'a donné envie de découvrir les autres albums de cette série.
Comme tous les précédents albums de cette série, ce nouveau DAD est une agréable sucrerie.
Dans cet opus, DAD est obligé de quitter un temps l'appartement familial pour aller s'installer chez ses parents et soutenir sa maman malade. Voilà donc les filles livrées à elles-mêmes, ce qui ne va pas manquer que de créer quelques situations rocambolesques ! Une idée de départ bien trouvée qui donne lieu à toute une série de gags inédits, tendres et amusants. Et comme en plus la partition graphique (dessin et couleurs) est toujours aussi agréable, on passe de nouveau un super moment de lecture.
Un gros "bof !" pour moi. Si le dessin est très réussi (avec quelques cases grand format vraiment saisissantes), que dire de ce scénario monotone et répétitif ? On passe l'album à suivre un requin qui nage et qui chasse dans les océans ... Au bout de cinq pages on a déjà fait le tour.
Bref, vous l'aurez compris : je me suis fortement ennuyé, malgré un dessin parfaitement maîtrisé et très à mon goût.
Premier opus des aventures du Grand Vizir, un peu inégales, avec l’impression que Goscinny s’amuse sans forcément creuser, comme par la suite, l’idée pour en tirer toujours toute sa saveur.
Le génie - 4
Basique dans l’idée, bien vu dans la concrétisation, avec une utilisation complète de ce génie qui obéit au pied de la lettre à toutes les maladresses d’expressions qu’on peut avoir ou les situations incongrues autour des babouches, et une fin qui boucle parfaitement. Cool.
Voyage officiel – 3,5
Sympa mais un peu mitigé… L’ensemble se déroule bien agréablement, avec humour et diverses scènes variées qui font que ça se déroule vite et bien, mais quelques scènes de liesse ou installation sont plus banales… Et surtout, les astuces pour déjouer les plans moins originaux du viziesont un peu faciles…
Les hommes de main – 4
Amusant parce que ça bouge pas mal dans les idées diverses et les contre-attaques amusantes ainsi que toutes les utilisations d’expression avec « main ». L’histoire n’est pas super intéressante mais tous les à-côtés font que ça passe bien,
La horde – 4
Ça démarre bon enfant, avec une série de jeux de mots certes amusants, mais qui promet une histoire gentillette – ce qu’elle se révèle être au début. Mais le final est une idée magistrale et super bien traitée ! Cool.
Un sosie – 3
Un peu banal, celui-ci. D’abord, il est hyper répétitif, barbe, plus barbe, poids, boutons, c’est la même chose qu’on voit sans cesse… Et la fin se laisse globalement deviner avant, y compris le détail final avec l’associé… Un peu faible.
L’île des géants – 3,5
Quelques situations sympathiques mais un ensemble un peu court qui fait qu’on va vers la chute sans, parfois, beaucoup de logique ou alors avec beaucoup de facilités. Ce qui tient vraiment l’histoire, ce sont tous les jeux de mots, même légers, les sonorités, les sens… Agréable.
D'accord avec Hugui, j'ai lu jusqu'à la moitié et j'ai abandonné !... trop absurde pour moi ! Bref, j'ai perdu mon temps à cause des bonnes critiques que je ne partage pas du tout !
Il était temps d’arrêter ; dessin et scénario « faméliques »
Les multiples changements de dessinateur ont perdu l’esprit de Carmen. Dommage de finir sur un album aussi terne
Heureusement Duval s’est relancé magnifiquement sur « Renaissance »
Alimentaire mon cher Watson …
Scenario au minimum syndical, dessin sans fioritures
On dirait qu’il faut payer ses impots ;)
Je rejoins Philjimmy