Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 28/11/2024 à 08:43:20 en 0.1309 sec
Cette BD nous plonge en plein Japon. Le lecteur suit le destin de Hana. La jeune fille est sur le point de se marier dans la plus pure tradition de son pays. En s'unissant au fils Matani, elle va combler d'honneur sa famille. Le scénario narre l'histoire de Hana mais aussi celle de sa fille et de sa petite fille. Entre tradition et modernité, la vie de ses femmes va osciller.
Comme à son habitude, Cyril Bonin nous offre un récit sublime et poétique. Avec cette BD, il adapte un roman de Sawako Ariyoshi éponyme. Je n'ai jamais lu ce livre mais suite à la lecture de cette BD, je suis véritablement curieuse de le découvrir. Vous aurez donc compris que j'ai été complètement séduite par l'histoire qui se déroule sous nos yeux.
Les personnages féminins sont au centre de cette BD. J'ai aimé la façon dont les générations se confrontent. Hana incarne les traditions. Elle souhaite faire perdurer les mœurs qui lui ont été inculquées à sa fille Fumio. Cette dernière, en revanche, est en totale rupture avec les valeurs que portent sa mère. En rébellion, elle prône un Japon moderne. Un compromis se dessinera avec Hanako, la fille de Fumio. Celle-ci, sera élevée par une mère moderne et une grand-mère traditionnelle. A travers son personnage, on peut apercevoir comment modernisme et traditionalisme peuvent cohabiter.
Mais, au-delà de cela, il y a aussi les superbes illustrations de Cyril Bonin. Ces dernières permettent de créer une atmosphère vraiment particulière. Les traits sont fins et délicats. Les couleurs sont subtiles. Il y a une vraie sensibilité dans les illustrations qui colle parfaitement avec le Japon et les idées que je me fais de leurs traditions.
Cette BD est donc une véritable parenthèse enchantée, un moment arrêté dans le temps qui nous fait voyager au Japon.
Plus d'avis sur: https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Blacksad est revenu après une longue attente de 8 ans dans un volume en deux parties. Voici la seconde partie de cette mystérieuse enquête qui nous entraîne dans les méandres du pouvoir sur fond de corruption liée au démantèlement des transports publics afin de favoriser la voiture individuelle.
On évolue dans un décors new-yorkais des années 50 avec toujours ses personnages anthropomorphiques assez expressifs qui ont fait le succès de cette série devenue culte. Un autre ingrédient que l'on retrouve est un scénario très bien ficelée sur fond de polar noir avec ce côté désabusé et d'amertume.
Graphiquement, on touche presque au sublime tant les planches sont de véritables merveilles visuelles. J'ai rarement vu une aquarelle aussi bien maîtrisée. Ce graphisme concourt à cette ambiance si particulière à cette série. C'est en tout point admirable. Note maximale accordée pour le dessin.
Bien que je ne sois pas un fana du genre polar, on ne peut pas passer à côté de Blacksad tant la maîtrise et la charisme de ce félin nous entraîne au 7ème ciel. Comme dit, le scénario n'est pas en reste avec des personnages à la psychologie plus vraie que nature.
On aura droit à un final dont le sous-titre « alors, tout tombe » prend alors tout son sens. Rien n'est véritablement éternel. Une belle surprise nous attend à la toute dernière case qui clôt ce diptyque de façon tout à fait magistrale.
Bref, ce tome rejoint immédiatement ma collection. Blacksad est la série à posséder pour tout amateur de BD qui se respecte. Il faut le savoir. Oui, Blacksad fait partie des classiques.
Pouhahahahahaha! De la propagande d'extrême gauche!
==SPOILERS!! == (mais pour vrai mieux vaut se faire spoiler cette histoire que de perdre son temps sur du prosélytisme comme ça!)
Si j'avais adoré les deux premiers tomes pour leur folie et leur écriture, avec une histoire qui cherchait avant tout à DI-VER-TIR le lecteur, ici, Julien Lambert fait de la politique. Et de la petite politique identitaire à deux balles, en plus. Franchement, cette BD est une vraie honte.
D'abord, j'avais déjà eu la puce à l'oreille quand l'histoire a commencé à sous-entendre que le géant s'était fait tué parce qu'il était "différent"... Et ensuite, que le festival serait mieux "sans violence"... Vous voyez le genre? Eh bien, attachez bien vos culottes encore toutes propres, ça va beaucoup plus loin que ça.
La "force" du gardien, ce sont ses menstruations!
Je cite : "Leur virilité s'est soudain trouvée menacée! Une puissance pareille dans le corps d'une femme, ils étaient incapables de l'admettre." Muahahahahahahah!
"Très vite, les blagues ont commencé. C'était à qui trouvait le mot le plus obscène pour qualifier le vagin de la géante." Pouhahahahahah!
"Il fallait montrer que les hommes sont des hommes et qu'ils doivent posséder les femmes!" Lolololololol, à l'aide, je n'en peux plus!
Et j'en passe! Et le géant... pardon, la géante qui se libère en détruisant tous les obstacles les culottes pleines de sang. Wouuuhouuuu, c'est assez clair pour vous, ça, comme message?
Je n'ai aucun respect pour ce genre de politisation de la BD qui cherche à faire passer un message en réduisant carrément le sexe opposé à des êtres abjects et dégueulasses. À mon sens, cette BD est carrément misandre. Et tout simplement pas intéressante d'un point de vue scénaristique. Elle prêche pour sa paroisse, au lieu de chercher à divertir tout le monde.
Vive les bibliothèques! Imaginez si j'avais payé pour ça.
Je l’ai attendue cette réédition. Ça y est, je l’ai lue. Et … Dieu que c’est beau … et très poétique, sans oublier bourré de Hard-SF « à l’ancienne » comme je l’aime. Grandiose.
Je pèse mes mots, c’est un pur chef d’œuvre de SF toutes catégories que tout amoureux du genre se doit d’avoir lu un jour.
Je ne m’attendais pas à être aussi souvent ému ou enchanté, triste ou désabusé.
C’est autant un drame humain que de la SF, c’est autant optimiste que pessimiste.
Et c’est beau, pfiou, masterclass visuelle.
Un peu incertain après ce premier tome, j'attendrai la suite.. Le dessin me plaît même si un peu confus dans certaines scène d'action et le scénario reste intéressant, le soucis à mes yeux est surtout l'impression que sa va trop vite, sans avoir le temps de s'attacher aux personnages..
Ma première bd de Monsieur Stalner et je dois avouer je comprends les avis qui le plébiscite, le dessin comme l'histoire fond mouche, un bon polar à découvrir et garder dans sa bd thèque.
Je vais être beaucoup moins enthousiaste que certains sur cet album, déjà adulé par nombre de média et de lecteurs.
J'écarte de suite toute critique sur le dessin de Didier Conrad, qui maitrise parfaitement le style d'Uderzo, hormis César, qui ressemble plus à Vincent Cassel qu'au Jules César d'Uderzo. Comme d'habitude depuis quelques années, j'ai lu ce nouvel Astérix dans la version tirage de luxe, avec les crayonnés qui sont assez remarquables.
Par contre niveau scénario, je trouve que Fabcaro puise un peu trop d'idées dans les albums de "la Zizanie" et du "Devin", surtout en se servant , une nouvelle fois, de Bonemine.
Certes les jeux de mots de Fabcaro sont assez réussis et surtout un peu moins insistants que ceux de Ferri mais j'ai trouvé l'album un peu "verbeux", avec des scènes parfois longues voire inutiles. La page avec les pirates répond beaucoup plus aux exigences d'un cahier des charges qu'autre chose. L'épisode avec la trottinette ou encore avec la SNCF est certes drôle mais un peu insistant.
Bien sûr, cet album s'inscrit dans l'air du temps avec une critique des bobos parisiens, de la cuisine nouvelle ou de la pensée positive, mais j'avoue que j'ai trouvé que nos deux héros ne jouaient pas un rôle primordial dans l'intrigue qui repose sur Abrararcourcix, Bonemine, et Vicévertus.
Un album qui ne m'a guère convaincu finalement, malgré deux lectures successives.
Album sympathique dans la lignée de Brindille des mêmes auteurs. Le dessin est toujours aussi charmant. Côté histoire, le premier album sert surtout de mise en place. C'est donc un peu tôt pour juger du scénario.
Petit point agaçant : le roi Arthur est roi des anglais !!! ... Et il défend l'Angleterre contre les saxons ! Argh! Quelle méconnaissance totale de la légende Arthurienne ( et de l'histoire avec un grand H). Rendez-nous nos chevaliers bretons défendant la Bretagne contre les saxons ... Et les Angles!
C’est totalement déconcertant ! Comment est-il possible que l’équipe de BD GEST classe cette daube parmi les BD ? Avez-vous réellement regardé les planches ? Ce sont des scans photos de films.
Très mitigé lors de ma première lecture à sa sortie, j'ai relu les trois volumes "La Marque Jaune", "L'onde Septimus" et "Le Cri du Moloch" et je dois dire que les 2 "suites" de Jacob ne sont en fin de compte pas si mal que ça.
Pour ma part, sur les volumes des équipes repreneuses le meilleur reste "La Machination Voronov".
Mais je ne suis pas un professionnel, juste amateur de BD depuis 40 ans, et je pense que si les séries s’arrêtent (un peu comme Tintin) elles tombent dans l'oubli et le jeune public passe à côté de beaucoup de pépites.
Les nouveaux Blake et Mortimer ne sont pas tous très bons, mais ils ont le mérite de continuer à faire vivre la série.
Cette BD est une biographie, un instant volé de la relation de La Callas et Pier Paolo Pasolini. Elle est la plus grande chanteuse au monde et il décide de lui donner le rôle de Médée dans son prochain film. Entre les deux, se noue une relation complexe, celle d'un amour impossible.
Le scénario nous dévoile des moments de complicité. Bien écrit, l'histoire nous permet de mieux comprendre les liens qui unissaient les deux protagonistes. De façon très pudique, l'auteur explique cet amour impossible et cette amitié puissante.
Les illustrations sont magnifiques. Elles donnent vie à La Callas et Pasolini. Ils sont d'ailleurs très reconnaissables. Les vignettes fourmillent de détails. Il y a de la précision dans les tenues et les décors. J'ai aussi particulièrement apprécié les couleurs. Ces dernières sont chatoyantes, elles explosent aux yeux des lecteurs.
Le quatrième cycle des landes perdues est un peu spécial car il renoue directement après les événements intervenus dans le premier cycle sans se replonger dans un lointain passé.
On retrouve surtout notre légendaire héroïne Sioban qui vient combattre le Niddhog, un monstre issu de légendes maudites. Elle doit faire face à sa terrible cousine qui use de la magie noire pour conquérir le pouvoir.
Elle a surtout réussi à corrompre totalement l'âme de notre chevalier du pardon à savoir Seamus. Sioban va tout faire pour le sauver et l'arracher des griffes de sa maléfique cousine. Cela passera également par de la magie. On se rend compte que le mal peut tout corrompre et être également au cours de l'amour.
La folie Seamus nous indique qu'il faut frapper au cœur de la folie et pas nécessairement au cœur de l'homme. Reste à savoir si Sioban parviendra à ses fins. Je trouve que cet avant-dernier tome du dernier cycle est plutôt réussi.
Le dessin de Paul Teng est toujours aussi appliqué à reconstituer cet univers d'héroic fantasy pour notre plus grand plaisir. Cela reste dans un style classique mais qui rappelle le trait de Rosinski, dessinateur du premier cycle. Bref, que du bénéfice pour cette série.
La complainte des landes perdues est une série qui a réussi à traverser 4 décennies avec toujours le même parfum. Certes, il ne faut pas se perdre dans les méandres du récit mais on reste attaché à la belle et courageuse Sioban qui montre le chemin à accomplir pour s'en sortir.
1968...Graton est toujours à deux albums par an. Ce fut "KM 357" ( génial!) puis il y a cet album…
Il faut en trouver des idées pour publier autant (à la demande de l'éditeur bien sûr). Et voila l'idée qu'à Jeannot pour l'opus: dessiner les stands des 24h de nuit. Parce ce que c'est beau, parce que l'ambiance est surréaliste, la nuit, sur le circuit des 24h. Et c'est vrai que les quelques planches qui narre l'envie de l'artiste sont sympa.
Et pis après?
C'est grand guignol. Le Leader ricane et gesticule bêtement sur le circuit, raconte sa vie à Michel durant des plombes, veut toujours être le maitre du monde mais, lui, par le prisme de la voiture et c'est une manière comme une autre de le faire....Y en a qui utilisent des bombes nucléaires et Le Leader, lui, a décidé que ce sera avec des berlines diesel).
Et pis? Et pis bien sûr ça foire. Et Michel ou Jacky vont peut être gagner la course. (J'aime bien d'ailleurs la fin de cet histoire).
Bref c'est tout pourri. Mais il faut dire que, dès qu'il y a le Leader dans les parages de Michel, c'est tout pourri.
On passe vite sur le scénario. C'est classique, conventionnel mais c'est du bon et puis il y a du suspens et des rebondissements. Alfonso Font sait écrire une bonne histoire. Après c'est pas non plus la panacée puisque l'histoire est d'un classique directement sorti de la décennie 80. Mais clairement Font connait son métier.
Le plus de l'histoire, clairement, c'est Taxi. Superbe personnage et sacrément sexy ( une ou deux cases pour la mettre en avant en objet sexuel mais pas d'avantage) que cette Taxi. Car elle est bien plus que cela. Elle est écervelée et naïve autant que maligne et rusée. Et puis casse-cou et pas qu'un peu. Et toute l'histoire tourne autour d'elle et ses actions qu'elle mène pour aller au bout de l'enquête.
Mais là ou Alfonso Font est incroyable, c'est dans l'illustration et l'encrage. Font sait faire et bougrement bien. Les décors sont superbes, les silhouettes géniales et les mouvements maitrisés magnifiquement. Alfonso Font est aussi un maitre de l'encrage. Le plaisir visuel ( certes daté année 80) est total.
Bon, on va faire court.
C'est mon dernier Jeremiah. Je ne me souviens même plus du dernier tome qui était bon.
Epilogue de ce diptyque tant attendu.
Inutile de revenir sur le style de Guarnido, qui est absolument à tomber par terre. Que ce soit les nouveaux personnages crées, le choix de l'animal, c'est irréprochable.
Le scénario ne plaira pas à tout le monde mais personnellement j'ai adoré. Je retrouve une fin réaliste, avec pour parti pris une critique de ce qui se fait dans notre société plus qu'une fin de fiction comme on pourrait s'y attendre. Le rythme est superbe, avec pleins de surprises. Je ne m'attendais pas à être déçu, mais je ne m'attendais pas à ça non plus ! A lire
Conseil: se replonger dans les tomes précédents, ca aide beaucoup !
Tout simplement ce que j'ai lu de mieux en 2022.
Dessin superbe, rythme, narration, identité/ création des personnages.
Emotionnellement très fort, une BD à laquelle je n'ai pas arrêté de penser une fois terminée.
Fait déjà parti des classiques à avoir dans sa bédéthèque selon moi !
Dessin, couleurs, ambiance absolument fabuleux ! Graphiquement c'est une claque.
Côté scénario, pas grand chose à dire, toutefois je ne mets pas 5 étoiles car quelques soucis de rythme ou je me suis perdu.
Mais ca n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu à le lire !
Meilleur album d'Astérix depuis longtemps.
Le dessin est au niveau, bien qu'un peu moins dynamique que le maître. Cela fonctionne très bien avec Fabcaro, qui a parfaitement compris l'esprit de Goscinny. Quelques blagues redondantes, et une ou deux choses à améliorer sur le scénario, mais globalement du plaisir à le lire
Murena, amnésique, tente de se défaire de l'emprise de la troublante Lemuria tandis qu'un nouveau complot contre Néron se met en place. On reprend les mêmes et on recommence.
Dufaux continue donc de mélanger trame historique, traquenards et autres enjeux politiques pour notre plus grand plaisir. J'ai néanmoins trouvé les dessins moins précis niveau détail, il y a moins de reliefs par instant, des couleurs moins "pêchues" que dans le précédent volet. Par ailleurs, je trouve la couverture ratée et moche (avis très personnel). Succéder à Delaby n'est pas chose aisé, j'en conviens mais il y a plus qu'un minimum de qualité exigée pour cette saga.
Malgré le côté répétitif de la narration, il y a toujours cette envie de nous plonger dans les méandres de l'antiquité romaine avec ses coutumes et ses excès, faisant écho à notre triste époque à plus d'une reprise.
Comme le veux la collection un album sans le moindre phylactère et comme le veut le titre une évocation de la Commune.
Tout est dit dans l'introduction, reste le dessin de Tardi mais toutes les pages ne se valent pas
Suite au décès de Delaby, Theo a repris la suite des aventures de Murena avec toujours Dufaux au scénario. Néanmoins, il faut être honnête: après neuf tomes menés de main de maître, cet opus est inférieur aux précédents, et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, le trait est plus anguleux et le découpage plus saccadé rendant les scènes d'affrontement plus 'tendues', tranchant avec le dessin quasi-perfectionniste de Delaby et le sens du découpage auquel nous avions été habitué sur les précédents volumes.
Scénaristiquement parlant, j'ai été un peu plus sceptique. Tout d'abord, le nouveau complot à l'égard de Néron et le fait que Murena gagne/perde à nouveau sa confiance après tout ce qu'il s'est passé. Le coup de l'amnésie pour ce dernier m'a aussi très moyennement convaincu.
Le premier "faux-pas" de cette saga est sans doute cet album, mais il faut quand-même bien rappeler que la qualité reste bien présente pour le reste, à savoir au niveau de la documentation, des personnages, de la luxure et de la débauche romaine…
Des enfants au fort potentiel intellectuel se font kidnapper et le responsable n'est autre que le surfer d'argent...
Ce run est généralement assez critiqué. A titre personnel, et contre toute attente, il m'a beaucoup plu. Les dessins sont réussis et l'histoire, qui n'a rien de classique par rapport au genre, présente une dimension sociale qui m'a bien plu. L'ambivalence des choix opérés est également assez juste.
Bref, me concernant, je l'estime comme sortant de l'ordinaire et à lire absolument.
Marvel Reading Order - VII-5- https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Hulk: Gray #1 à #6 Marvel Reading Order - VII-15
Je n'ai pas aimé cette courte série sur les quelques jours qui ont suivi la transformation de Hulk suite à l'explosion de la bombe Gamma.
Le style graphique n'est pas déplaisant, au contraire, mais le scenario ne réserve rien de surprenant.
Le parti pris retenu par Loeb repose sur une vision extrêmement classique du personnage. Je trouve dommage d'appréhender ce héros en 2004 de la même manière que dans les années 1960. Le mythe de DrJekyll auquel fait référence ce personnage est bien présent mais c'est du déjà-vu, très classique, très plan plan finalement.
Le titre fait référence à la première publication en gris du personnage (abandonnée ensuite pour passer au vert) et bien, pour faire simple, il est bien trouvé : les idées de 2004 sont celles de 1960 (place de la femme à travers le personnage de Betty Ross ; place du Général Ross dans l'intrigue).
Pas mon truc.
Marvel Reading Order - VII-15 - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
Après un neuvième opus qui relevait un peu la barre avec quelques idées sympas visuellement, force est de constater que ce dixième volet pédale dans la même semoule que les albums précédents, je vais être gentil et dire que c'est le cas depuis le quatrième.
Scénario un peu prévisible, personnages aux dialogues et interactions crasses et/ou vulgaires, rendu global trop numérique, peu de place au développement en raison du format 'one-shot'… cet album est un condensé de tous les travers inhérents à la série.
L'unique particularité de cette album réside dans l'association "je t'aime moi non plus" entre Français et Anglais face à un adversaire commun qui aurait mérité plus de développement.
Autant les premiers albums étaient nouveaux et proposaient des choses, autant la formule a vite atteint ses limites avec beaucoup de répétition et un manque criant de développement. Le cas contraire aurait pu permettre aux auteurs d'accoucher d'une saga vraiment différente et plus consistante en terme de continuité et d'enjeux.
J'ai fait l'effort de lire tous les albums de cette série inégale, pas sûr que je lise les suivants s'il y en a d'autres qui sont publiés.
Le précédent tome avait marqué un véritable renouvellement de la série mais avec toujours l'ombre de Solo qui plane. Nous avions en effet l'introduction d'un nouveau groupe aux origines bien mystérieuses ce qui agrandit singulièrement cet univers.
Le message principal reste toujours dans l'actualité des thèmes écologistes avec ce que pourrait devenir notre monde si on n'y prend pas garde. Il sera surtout question de grandes batailles pour préserver la survie des espèces menacés de disparition par des humains prêt à toutes les alliances morbides.
Il y a en effet une phrase qui résonne encore en moi au vu de l'actualité mondiale du moment : « quel accord peux-tu conclure avec quelqu'un qui veut te tuer ? ». On peut alors comprendre que le combat demeure nécessaire pour les anéantir une fois pour toute. Pour autant, notre héros Légatus voulait trouver un moyen plus pacifique de résoudre le conflit sans bain de sang.
Le dessin reste toujours aussi efficace dans un décor à la Mad Max entre dévastation post-apocalyptique et désert à perte de vue. J'adore véritablement les personnages anthropomorphiques qui sont saisissants de réalisme. La précision du trait complète la magnificience de ce tableau presque parfait graphiquement.
Et puis, il faut dire que la colorisation dans des tons ocres parvient à nous mettre parfaitement dans l'ambiance de cet univers post-apocalyptique où chaque espèce tentent de survivre tant bien que mal.
Plus on avance dans le récit, plus on découvre que cet univers n'est pas seulement que désertique mais qu'il y a des poches de civilisation florissante. La fin est assez remarquable et fait directement le lien avec la série parallèle « Chemins tracés » où nous suivons les aventures d'un félin nommé Fortuna. Ainsi, les pièces du puzzle de cet univers se mettent progressivement en place.
Bref, un cycle s'achève. J'ai passé un excellent moment de lecture pour une des meilleures séries de ces dernières années dont les thèmes demeurent d'actualité malheureusement.
Quand on referme un bouquin avec la gorge aussi serrée, on prend conscience qu'on tient une oeuvre qui sort largement de l'ordinaire. Album encore plus fort que le premier tome, qui était déjà marquant et fort réussi. Ca devient quasiment un cour d'Histoire, sinon une leçon de citoyenneté.
Pour la forme, quelle leçon de dessin et de narration !
Pour le fond, quelle leçon de vie !
Wouaw !
Incontestablement, Fabcaro apporte quelque chose à la série, qui pour moi n'était plus que l'ombre d'elle-même depuis pas mal de temps. On retrouve l'esprit d'Astérix, même si Goscinny est inégalable et qu'il sera difficile de faire aussi bien.
C'est en tout cas le meilleur Astérix depuis longtemps.
Les derniers opus m'avaient énormément déçus au niveau du scénario et sans doute que cet album aurait été le dernier pour moi sans cette belle surprise.
Concernant le dessin, il était déjà au point dans les albums précédent, mais je le trouve ici encore amélioré.
Bravo aux auteurs !
Cette édition intégrale est superbe ! Regroupant les albums du premier au neuvième sublimé par les dessins de Delaby et scénarisé par Dufaux, elle a permis de relancer le genre du péplum dans la bande-dessinée, tombé en désuétude depuis plusieurs décennies et ce bien avant le 'Gladiator' de Ridley Scott.
Cette version romancée de la vie du tristement célèbre empereur Néron est un régal pour celles et ceux qui apprécient les jeux de pouvoir et autres morts comme on put le proposer des séries comme 'Le trône de fer'. Avec cette bande-dessinée, les personnages sont tous susceptibles de mourir plus ou rapidement et parfois dans d'atroces souffrances.
Le récit mêle à la fois la petite (Murena, Balsa, Massam...) et la grande histoire (Agrippa, Pétrone, Sénèque, Vespasien, l'apôtre Pierre…), grâce à une écriture au cordaux mêlant efficacité, symbolisme mythologique et une documentation solide de la vie romaine, mise en évidence via un glossaire à la fin de chaque opus.
Ces neuf premiers opus me laissent une très bonne impression. J'espère que les suivants seront du même tonneau.
C’est une retranscription fidèle d’un point de vue scenaristique , avec forcément une peur psychologique moins présente et une tension quasi absente (l’action étant privilégiée) , la faute à une petite BD de 60 planches et des couleurs vives, contrairement au film .
Cependant tout fan du film s’y replongera avec plaisir car on y retrouve les mêmes dialogues, certains plans identiques et une Ripley réussie artistiquement .
Suite (et fin ?) du 1er tome, le récit et les dessins de Fernando Dagnino nous incitent toujours à suivre la quête de Yuki, la smart girl, jusqu'à la dernière page, réussira-t-elle ? le futur est tellement incertain...
Récit haletant d'un futur où cohabitent humains et humanoïdes sophistiqués façon Blade Runner et I Robot. Scénario, dessins en noir & blanc et découpage original, tout est réuni pour nous embarquer dans la quête de Yuki, la smart girl.
Cet opus est, de loin, le meilleur depuis la disparition de René Goscinny.
Il est distrayant et les jeux de mots excellents., je ne me lasse pas, par exemple, des titres du "vase-pourri" du concert d'Assurancetourix.
Dommage que Fabcaro ne soit qu'un intérimaire car avec lui on retrouve l'esprit Astérix.
== Avis pour les deux premiers tomes ==
Waouh! Quelle découverte que cette histoire de Julien Lambert!
D'abord, je ne m'attendais pas à aimer, parce qu'un homme qui parle aux objets, c'est généralement un peu trop farfelu pour moi. Ça m'a tout de suite rappelé "La Révolte d'Hop-Frog" de David B. et Christophe Blain, sauf que je n'avais pas beaucoup aimé ce dernier. Mais ici, le scénario de Lambert est tellement bien construit que c'est difficile de ne pas être séduit!
Tout est complètement déjanté dans cette histoire, et il est très difficile de prévoir comment l'histoire va se développer! En passant par les hommes volants à la bande de jeunes qui détestent les adultes au savant fou qui veut créer l'insecte ultime jusqu'à la fille d'une famille mafieuse qui préférerait plutôt chanter... on dirait vraiment que c'est nul, dit de même, mais c'est tellement bien écrit! Les dialogues sont excellents sans être littéraires, l'histoire avance sans temps morts, et l'auteur sait soutenir notre intérêt du début à la fin!
J'aime aussi beaucoup le dessin, même si les scènes d'action sont parfois un peu statiques à mon goût. Sinon, mon seul bémol, c'est que l'histoire se termine un peu trop "happy end", malgré quelques scènes tragiques quand même.
Superbe découverte! J'ai hâte de lire le troisième tome!
(EDIT: Finalement, je n'aurais pas dû le lire.)
Autant j'ai aimé le tome 1 de ce diptyque, autant cet album ne m'a pas emballé... J'ai même eu du mal à le finir. Pas grand chose à redire sur le dessin, mais le scénario... On s'y perd, avec un Tarzan chercheur d'or (?!!?), une histoire hésitant entre deux Conan (le Cimmérien et le Doyle), c'est très confus et pas forcément bien passionnant ! Sans compter les dialogues ! Avec des personnages allant jusqu'à décrire par le menu les caractéristiques de la montgolfière, de dinosaures ou que sais-je encore ! Pareil pour les inserts de "voix off", pour la plupart parfaitement inutiles. Le tome 1 se suffit à lui-même (le 2 n'étant pas vraiment une suite), donc je m'en vais vite oublier le 2 !
Fin 2019. François Schuiten annonce que son dernier opus, l’extraordinaire (au sens propre du terme) ‘Le Dernier Pharaon’, épisode hors-catégorie de la série Blake & Mortimer, rédigé avec Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux, sera sa dernière BD. Les fans pleurent. D’autres, qui n’ont pas accepté cet ouvrage, apprécient.
François n’a effectivement plus fait de ‘vraies’ BD depuis lors. Si on impose à ce vocable une « suite de cases avec phylactères » ! Mais il a quand même poursuivi une aventure qu’il avait initiée avec un ‘copain d’études’ à l’Atelier R, chez Claude Renard, Benoît Sokal. À savoir le diptyque Aquarica, dont il a finalisé les planches (2022) suite au décès du dessinateur attitré. Il a aussi réalisé les planches d’un Travel Book sur Mars (chez Louis Vuitton, 2021), ainsi qu’un petit ouvrage remarquable sur son inséparable chien ‘Jim’, récemment décédé (chez Rue de Sèvres, 2023).
Le ‘Retour du Capitaine Nemo’ est toutefois bien une vraie BD. Certes pas rédigée dans le canevas classique.
La première et plus longue partie (58 planches) est construite de vis-à-vis : un dessin concernant le protagoniste principal (Nemo, mais qui va se révéler être…) avec un texte narratif à gauche, une planche classique, muette et pleine page, à droite. Système qui n’est pas sans rappeler ‘Les Yeux du Chat’ de Moebius et Jodorowsky. La deuxième partie (8 planches) voit le personnage (ex-Nemo) entrer dans un autre monde où apparaissent des cases de BD conventionnelles, et aussi des couleurs. Une troisième partie, d’une vingtaine de pages, intitulée « Paris au XXe Siècle », retrace le parcours d’un auteur imaginaire (Michel Dufrénoy) dans un Paris digne des Cités Obscures, le tout sous forme de planches pleine page (où l’on retrouve des clins d’œil à d’autres albums des Cités) avec textes hors cadre. Et pour conclure, 4 pages historico-fantastiques (du pur Peeters) sur Jules Verne.
Dessins somptueux, pour lesquels François Schuiten a manifestement usé des tonnes d’encre, tout étant dessiné en hachuré. Son Opus Major à mon sens. Le scénario de Benoit Peeters est tout aussi magnifique, immisçant pas-à-pas le personnage de Jules Verne dans celui de Nemo. Comment aussi ne pas penser à un autre Nemo… celui de Winsor McCay (pour le centenaire duquel nos deux auteurs avaient participé à un bien bel ouvrage collectif, en 2005, puis réalisé un autre en 2017).
Détail bibliophile : la fusion du vaisseau Nautilus du Capitaine Nemo avec un macro-poulpe avait déjà été réalisée il y a plus de 20 ans par Allan Moore et Kevin O’Neill dans ‘La Ligue des Gentlemen extraordinaires’. Ceci n’enlève rien au mérite du présent album auquel je donne sans réserve une note maximale, 5/5.
Où l'on est confronté à un évènement méconnu de la première guerre mondiale et à la jeunesse du Malka, du Rabbin, et de quelques autres personnages rencontrés précédemment à Paris.
Toujours aussi inspiré, un peu moins d'humour, peut-être vu le sujet, et un dessin, fluide et enlevé, qui rend bien l'ambiance obscure des évènements.
Astérix est devenu une véritable institution dont chaque album est scrupuleusement minuté en vue d'une sortie à plusieurs millions d 'exemplaires. Pourtant, cela fait pas mal d'année que ce héros gaulois est mort avec Gosciny.
Cependant, on exploite toujours le filon tant qu'il rapporte. Il sera traduit directement en 20 langues différentes, c'est dire ! Et puis le parc Astérix est arrivé à faire 2,8 millions d'entrées en 2022. On trouvera d'ailleurs en page de garde une invitation à y aller afin de retrouver Astérix et ses amis. Autant faire de la pub.
Evidemment, j'ai commencé la BD dès mon plus jeune âge avec Astérix qui est devenu une véritable institution. Il est vrai que ce support a été longtemps associé au gaulois moustachu en ne regardant pas la richesse des autres créations pourtant tout aussi méritantes sinon plus.
C'est l'un de mes auteurs comiques préférés qui se collent au scénario à savoir Fabcaro, obscur inconnu qui a enfin décollé en 2015 avec l'album « Zaï Zaï Zaï Zaï » puis « Open Bar » dans la foulée. C'est un terrible poids qui repose sur les épaules du roi de l'absurde tant le sans faute est vivement recommandé à ce niveau d'édition.
A noter qu'il assure seulement l'intérim car Jean-Yves Ferry compte bien poursuivre l'aventure le temps d'une pause. C'est vraiment dommage car la Presse titre déjà que c'est le meilleur Astérix depuis René Goscinny. Il est vrai que les 12 tomes précédents n'ont guère convaincu les fans les plus exigeants. Mais bon, Ferry a assuré un minimum syndical qui a fait la joie des lecteurs de pouvoir continuer à suivre les aventures de ce personnage mythique.
On retrouve Didier Conrad qui a succédé au dessinateur Albert Uderzo en 2013 soit déjà une bonne décennie ce qui lui a permis d'être à l'aise dans ce rôle. Au niveau du dessin, je n'ai rien eu à redire car c'est dans le prolongement du style graphique avec une homogénéité presque parfaite.
Le thème de ce tome baptisé « L'iris blanc » est celui du développement d'une forme de pensée que Jules César juge bon d'étendre jusqu'à la Gaulle pour ses effets bénéfiques. C'est assez intéressant comme challenge sachant que l'iris symbolise la bienveillance et l'épanouissement dans le langage des fleurs.
Evidemment, cette méthode est employée de nos jours dans une espèce de positivisme de façade afin de masquer les vrais difficultés. Il suffit que de voir les bonnes choses. J'ai bien aimé la manière dont Fabcaro se sert de ces pensées influentes.
Pour ma part, je rejoins le concert de louange autour de cet album en toute objectivité. Les phrasés de Fabcaro m'ont beaucoup fait rire notamment le récital de chant du barde Assurancetourix. Oui, c'est bien le meilleur album depuis trop longtemps.
Eh bé... Cette reprise de Kookaburra par Mitric se sera avérée absolument catastrophique, et la déception est à la mesure de la grandeur des projets initiaux. Quel bonheur quand on avait appris que Kookaburra allait avoir une suite ! Et quelle désillusion ! Pour ce tome final, Mitric est en roue libre complète et livre un scénario d'une paresse terrifiante, enchaînant dialogues mal écrits, personnages non développés, délires cosmiques sans queue ni tête... Au dessin, Louis a déjà fait mieux, tant les visages notamment n'offrent que très peu de nuances. Du travail honnête mais rien de marquant, et le choix des couleurs criardes est discutable.
De la même façon qu'il massacré sa propre série Arkeod (il aurait mieux fait de ne jamais conclure à ce tarif-là), il en aura détruit une autre avce la manière. Mitric le fossoyeur ? Après trois premiers tomes qui introduisaient un casting riche et attachant et dont le rythme impeccable tenait le lecteur en haleine, les 5 suivants auraient aussi bien fait de ne jamais sortir.
Du pareil au même.
Les personnages n'ont pas de personnalité et sont des copiés-collés de tous les autres personnages que l'on a vus dans la série jusqu'à maintenant, et tiennent exactement toujours le même type de conversation! L'histoire ne présente aucune originalité particulière -- il n'y a franchement rien à dire tellement le scénario est sommaire et simpliste!
C'est sans compter l'anglais bancal qu'on retrouve.
p. 36 "If you do not apply, sergeant, I'll kill you!" ??? Ça veut dire quoi, ça, au juste? "Si tu postules pas, sergent, je te tue!" Hein? Et si c'était censé être "Si tu ne t'appliques pas", l'idiome anglais est "apply yourself".
p. 51 "Calimity Jane!" ... Heu, c'est plutôt Calamity Jane avec un 'a', les gars, merci.
p. 16 Finalement, le "sons of bitch", quoique techniquement possible, est pour le moins inhabituel, et aurait probablement dû être "sons of bitches".
Pas grand-chose d'intéressant dans cet album -- c'est du déjà vu mille fois!
Dans la suite de la série, il va y avoir de véritables pépites absolues de lecture après les 13 premiers absolument superbes.
"KM 357" fait clairement partie des albums majeurs de la saga. Car, Michel retourne en terre profonde. Celle, cette fois-ci, des années 70. La modernisation face à la ruralité. Le choc de la transformation des 30 glorieuses. Jeannot arrive à si bien décrire ce qui fut cette transformation plutôt violente. Certes, le final est un happy end. Et c'est bien ainsi. Car, absolument, tous les personnages secondaires sont tous attachants. Des vilains au gentils, ils sont tous humains, fait de failles comme de courage. Ils ont tous un but, un objectif voir même un destin. Quel qu'il soit.
Et puis il y a une histoire d'amour joli comme tout, un servant qui devient chevalier, des ouvriers bourrus qui sont des nounours. Et des paysans qui vivent l'enfer familial jusqu'à la libération de l'aïeul. Les tomes ou les personnages secondaires deviennent principaux et que Michel (et Steeve) s'effacent sont toujours de superbes opus.
Question dessin, la massivité des visages disparaissent à nouveau (ils reviendront), les paysages et les décors reprennent de l'importance dans l'arc narratif et les silhouettes des personnages s'expriment. Un dessin aux petits oignons.
Et il y a surtout la vaillante Gil. La plus belle de toutes.
Bon....Comment dire….Est-ce une série "Donjon"? Ou sont les interconnections? La tête du professeur Cormor est l'Easter egg de l'album? Bien....ça reste secondaire mais pourquoi pas. Les personnages ont des noms des personnages de séries matricielles? Ok, d'accord. Il y a quelques références sous formes essentiellement d'humour? Pourquoi pas.
Et après? Parce ce que ça fait tout de même trois albums qu'on attend un truc de significatifs quand même. Le premier tome était archibien (c'est toujours génial un nouvel univers crée par Sfar et Trondheim), le second l'était moins. Et le troisième périclite carrément.
Pourtant Vince fait le job. Visuellement c'est parfois sympa, parfois grotesque mais ça construit une identité visuelle et les séries "Donjon" laissent libre à l'inspiration du dessinateur.
Mais les personnages, pertinents dans les deux premiers, sont caricaturaux désormais. L'Atlas en particulier. Pire, je ne comprends pas les réactions épidermiques de Rubeus. Demeurent tout de même le capitaliste Vaucanson qui est un affreux superbe et Mimi toujours aussi drolatique. Mimi, c'est Obélix chez Goscinny s'il avait eu une sexualité. Savoureux…
Mais la trame part dans tous les sens. C'est foutraque et mal léché. Et je ne comprends vraiment les décisions toujours suicidaires de Rubeus.
Alors si vous désirez un Goldorak V/s Pacific Rim, vous aimerez. Sinon, c'est n'est plus du "Donjon"...Va falloir se reprendre les gars.
C'est le seul album d'Astérix que je n'ai pas dans ma bibliothèque !
Pourquoi ? Je l'ai acheté, pour compléter la série, comme tout le monde...et puis je l'ai lu. Catastrophe absolue. Je me suis empressé de l'offrir à un neveu très jeune, très très jeune. Je n'aurais pas eu ce neveu, je le jetais à la poublelle !
Attention, chef d'oeuvre ! Voilà longtemps que je n'avais pas lu un récit au dessin si élégant et si "classe". Et que dire des couleurs...elles sont splendides ! En parfaite adéquation avec un scénario d'une rare intelligence et d'une réelle sensibilité, je recommande cet indispensable album au plus grand nombre. La beauté, le raffinement et l'intelligence, devenus si rares dans notre monde, vous élèveront vers du "meilleur" !
Une belle série qui s'achéve , dommage que nous ayons attendu si longtemps entre le 7eme et 8 eme tome !
Martin balloté par l'histoire ( malgré lui ) et toujours ses pensées vers Katarina , un personnage touchant par sa sensibilité et son humanisme ....Une trés belle histoire si bien racontée et imaginée par Richelle et Beuriot ...mériterait presque un film !!!
Alors bien sûr on reste loin du mythique duo Goscinny/ Uderzo et des meilleurs albums de la série, effectivement c'est le devin ou la zizanie version moderne (et pour moi en moins bien) mais j'ai tout de même pris plaisir à le lire, Espérons que Fabcaro s'installe et élève le niveau.
Adoré cet opus , nous ne sommes plus trés loin du grand maitre Goscinny , Bravo à Fabcaro , autant les 3 précédents ( Transitalique , , fille de Vercingétorix , et le Griffon) m'avaient déçu, n'étant méme pas allé jusqu'au bout , autant cet album est excellent ,tout à fait dans l'air du temps (la pensée positive ) le dessin de Conrad s'est encore amélioré .... On en redemande !! J'ai dévoré l'Iris blanc avec énOOrmément de plaisir !!
Le devin, mais en nul !
Plat, mal construit, téléphoné, invraisemblable, aucun humour, etc … rien !
Le cgv, la caricature du bobo, Assurancetourix mis en avant puis encore enchaîné, etc, j’ai à peine souri … tout est attendu et on sait en ouvrant le livre quelle sera la fin !
Dommage … un peu de zizanie, de bouclier arverne, et beaucoup de devin, ne suffisent pas … je suis ébahi par le concert de louanges.
Une histoire complète sur un album qui est plaisante à lire.
Je ne mets que 3 étoiles voire 2.5, car j'ai trouvé le scénario et les rebondissements trop caricaturaux...
Une lecture agréable que ce western original. Ce n'est pas courant d'avoir comme personnage principal un croque-mort.
Les dessins au style caractéristique donnent une ambiance digne des meilleurs westerns spaghettis, en mettant en scène un scénario des plus intéressants.
C'est une agréable découverte, en espérant que la série tienne toute ses promesses.
Je mets 4 étoiles pour ce second cycle qui le mérite tant au niveau des dessins que du scénario. Les cliffhangers, à la fin de chaque album, sont toujours intéressants mais moins déboussolant que lors du 1er cycle.
Pour ce tome 12, je me contenterai de 3 étoiles, car c'est plus un tome de transition pour nous amener à l'ultime épisode du cycle.
Sept personnages n'est pas un mauvais album en soi mais c'est une déception tout de même. Il intéressera vraisemblablement les fans de Molière qui connaissent par cœur toutes les pièces de théâtre du maître. C'est d'ailleurs un bel hommage qui est rendu à ce grand dramaturge à travers les nombreuses références historiques qui parcèment la BD.
Pour le néophyte comme moi, c'est la galère assurée où l'on retire peu de plaisir à la lecture. On passera l'éponge sur la résurrection ésotérique de Dom Juan mais sans doute pas sur une intrigue qui n'avance point.
Si on ajoute un dessin purement statique, cela ne le fait vraiment pas. On remarquera, par contre, de très beaux décors d'un Paris sous le règne du roi soleil. Cependant, encore une fois, ce n'est pas une BD pour moi.
Sept guerrières était le dernier de cette collection que je n'avais pas encore lu. J'ai un peu retardé l'échéance car les critiques plutôt unanimement négatives ne m'y incitaient guère. Cependant, c'est comme tout : il faut se faire sa propre idée par soi-même.
La lecture de cette aventure de sept guerrières qui tentent de sauver l'héritier d'un trône menacé par les armées perses et byzantines n'a pas été du tout désagréable. Le trait du dessin manque encore un peu de maturité dans la finesse mais cela passe encore.
Ce qui a été réellement impardonnable à ce récit, c'est la grande faiblesse du scénario qui ne surprend jamais. On connaît dès le départ le secret et sa révélation en sera manifestement gâchée. On aurait voulu avoir un peu de suspense. Privé de cela, on devient le simple spectateur de scènes d'action classiques qui s'enchaînent inlassablement. Dommage...
Bref, un titre à oublier qui clos une collection bien inégale.
Sept pirates est sans conteste le moins bon de la série des Sept et cela pour de multiples raisons. Graphiquement, ce n'est pas au point surtout au niveau des reliefs. Je n'aime pas du tout cette imprécision du trait ainsi que cette colorisation bien fade. Cela manque singulièrement de perspective.
Par ailleurs, le fait d'imaginer une suite à « l'île au trésor » de Robert Stevenson dont les adaptations pullulent actuellement n'est pas une bonne idée en soi. Une nouvelle histoire avec plus d'originalité aurait pu faire l'affaire. On pourrait analyser cela comme un sérieux manque d'inspiration le cas échéant.
D'ailleurs, ce récit est très lent à démarrer avec l'éternelle scène du recrutement de sept faux pirates qui m'a paru interminable. Le pire, c'est la fin et la découverte du fameux commanditaire de ce périple aventureux (dont je tairais le nom) mais que j'ai tout de suite découvert en me disant : j'espère que ce n'est pas lui ! Bref, trop de facilité scénaristique et les ficelles sont réellement grosses !
Ce titre manque d'à peu près tout pour être digne d'une collection d'exception. Ce n'est certes pas désagréable à lire mais bof sans plus !
La forme de la BD est très soigné , très agréable à lire
Les couleurs sont très agréables à l ‘œil
Le scénario est malheureusement d’actualité
J’ai passé un excellent moment à lire cette bd
Très bonne surprise !
On suit les péripéties improbables d'un “bon gars“ tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Un gars qui voulait juste rentrer chez lui pour dormir mais qui va vivre une nuit de folie, où tout part en cacahuète.
Durant quelques heures, ce bonhomme qu'on devine très solitaire va être confronté, bien malgré lui, à une galerie de personnages hauts en couleur. Parmi eux, certains sont prêts à faire de notre anti-héros de la pâtée pour chiens ! On se marre de le voir ballotté par les événements, complètement impuissant. En même temps, on compatit, on lui souhaite de s'en sortir et on se demande où tout cela va le mener.
La petite touche originale qui fait mouche : on découvre un fil conducteur insoupçonné à toute cette histoire.
D'un bout à l'autre, le rythme est élevé, on n'a pas le temps de souffler. Le dessin est lui aussi très dynamique et colle parfaitement à l'histoire.
J'ai passé un très bon moment et j'ai apprécié la fin.
Du Fabcaro comme on l'aime, décalé, absurde, critique et incisif.
Peut être, un peu trop court. Car quand c'est bon, il y en a jamais assez.
Un bon western durant la guerre de sécession.
L'album met en lumière la conditions des soldats noirs dans l'armée nordiste puis glisse progressivement vers le fantastique.
J'attends la suite pour affiner mon avis.
X-Men Vol. 2 #161 à #164 Héros et villains - Marvel Reading Order - VII-17
Un récit classique et sans intérêt d'une enième attaque de l'Institut Xavier par la confrérie des mauvaits mutants. Son lot de trahisons qui n'en sont pas et de mort subite (RIP Squid-boy).
Le cliffhanger donne envie de lire la suite mais c'est peut-être la seule case qui a de l'intérêt.
Le dessin de Larroca reste propre mais le tout est quand même pauvre. Sans intérêt à mon sens.
Marvel Reading Order - VII-17 - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
New X-Men Vol. 2 #7 à #9 (2004) Le fantôme - Marvel Reading Order - VII-16b
Un fantôme seme la zizanie dans l'academie. Une petite fable marrante et un clin d'oeil aux épisodes précédents (destruction de l'institut Xavier par Xorn-Magnéto - voir notamment New-X-men vol. 1 #146 et suivants).
Pour les fans de la série New X-men. Les autres peuvent aisément s'abstenir. 2/5
Marvel Reading Order - VII-16b - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
New X-Men Vol. 2 #1 à 6 (2004) - Premier contact - Marvel Reading Order - VII-16a
J'aime bien ce "teenage comic" : formation des nouvelles équipe d'apprentis x-men, challenge en mode "academy", constructions des personnalités, antagonisme/rédemption. Franchement, si j'avais 30 ans de moins ça pourrait vraiment le faire.
Pas d'intérêt spécifique pour le reste de l'univers.
Bon album pour ado. Pour les autres, correct, sans plus.
Marvel Reading Order - VII-16a - https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7/#avengers-disassembled
J'aimerais beaucoup acheter cette BD pour pouvoir la lire car je suis un inconditionnel du style d'Edith. Malheureusement l'éditeur a cru bon de bouziller les 13 000 exemplaires de cette édition originale très attendue en collant sur le troisième plat une espèce de cadran qui marque plusieurs pages du dernier cahier de cornes, voire de trous, voire de plis particulièrement dégueulasses. Donc, toute ma sympathie à Edith, mais je ne vais pas dépenser 20,95 EUR pour un exemplaire pourri par cette initiative malheureuse de l'éditeur.
Je me suis lancé depuis quelques semaines dans la lecture de l'œuvre immense d'Eiichirô.
Ce manga-fleuve a de bons côté, mais j'ai éprouvé une certaine lourdeur dans la lecture de nombreux passages.
Donc après 12 tomes je mets une note de 2.5 étoiles.
Une adaptation d'une nouvelle où Conan n'est pas au centre du récit, du moins pas en continu...
J'ai apprécié l'histoire et les différents personnages qui pimentent cet ouvrage.
Un vrai régal ! On se rapproche franchement des albums de la grande époque. Des répliques tout en finesse, des jeux de mots jubilatoires, un scénario bien tramé, que demander de plus! ... sinon d'autres albums du même niveau. Merci Fabcaro, Merci Conrad... même si ses dessins ne sont pas au niveau de ceux de l'immense dessinateur qu'était Uderzo, c'est quand même bien!
Le Griffon sentait la panne d'inspiration, là on monte vraiment d'un cran!
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
J’adore ce mélange de science-fiction et de péplum. Autrefois, Valérie Mangin avait inauguré ce concept avec des séries tel que « Le fléau des Dieux » ou encore « Le dernier troyen ». C’était un vrai mélange. Là, nous allons suivre deux récits qui vont se rejoindre notamment vers la fin de ce premier volume.
C’est vrai que je ne m’y attendais pas trop au départ croyant lire une BD d’antiquité sur le mythe qui a fondé Rome. On aura d’ailleurs droit à cette image de louve face à deux jumeaux mais pas vraiment dans la posture que l’on croit.
Yves Sente ne se débrouille pas trop mal au niveau du scénario afin de faire coexister ces deux récits dont l’un va prendre l’ascendant sur l’autre. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par ce scénario sans faille où tout se tient ou presque. En effet, j’ai des doutes sur la prophétie qui ne s’est pas exactement passé comme indiqué.
Un bémol concernant également la datation de revenir sur la planète Terre après 4,5 milliards d’années après la destruction d’une civilisation très avancée. Sachant que notre Terre est actuellement âgée de 4,5 milliards d’années et qu’il reste entre 1,75 et 3.25 milliards d’années avant que la chaleur du soleil rende toute vie impossible avec la disparition de l’oxygène, on perçoit que ce délai d’attente pour revenir n’est finalement pas adéquate surtout si on situe la civilisation romaine à plus ou moins 4,5 milliards d’années.
Bref, en remontant dans le temps, la Terre n’existait tout simplement pas. Pour rappel, la vie est apparue sur Terre sous forme de microfossiles il y a 3,5 milliards d’années. Ces erreurs de datations sont assez fréquentes dans ce type de récit ce qui est dommage pour la crédibilisation. Un peu de recherches scientifiques aurait pu éviter cela. Mais bon, ma notation de l’œuvre démontre que je n’en n’ai pas tenu rigueur.
Je me suis également interrogé sur cette société du futur qui voit la paix et la prospérité pour ses habitants mais qui accepte sans broncher la présence de clones pour se servir d’organes lors de greffe réparatrice. Question éthique, il faudra repasser !
Le dessin est réalisé de manière tout à fait impeccable et soigné non seulement pour les paysages antiques ou pour restituer les vaisseaux et méga-cités du futur. On perçoit une très bonne colorisation qui donne envie de lire. C’était quand même un sacré défi graphique de réunir le péplum façon Gladiator à un univers de technologie très avancée. C’est réussi !
Il y aura une multitude de personnages secondaires mais qui seront assez bien exploités. Les amateurs d’histoire mais également de science-fiction apprécieront sans nul doute. Plus généralement, le tout public risque de bien aimer
Au final, c’est une œuvre riche, ambitieuse mais surtout intrigante. Deux mots pour résumer : originale et envoûtant ! On attend avec impatience le second tome venant terminer ce diptyque.
Allez on recommence une nouvelle série super agréable avec un superbe dessin mise au pilon. Ca fou les boules surtout lorsque l'on voit les M.... qui continues à avoir des suites, vous nagez de plus en plus dans la BD bobo mais à force vous allez vous noyer
Mon commentaire du 15 novembre 2019 ….. la suite des aventures du professeur et de sa jolie et très platonique collaboratrice ne démérite pas ……. Et à défaut de créer un ennemi longue durée à la Axel Borg ou Olrik, l’auteur préfère puiser dans le stock des supers méchants: hier les nazis, ici le KKK et la mafia et demain, vu l’époque, les vilains communistes (?) ... on verra. On verra car je compte bien suivre cette série qui a le mérite de raviver d’anciens plaisirs.
Malheureusement, ce troisième opus ne réalise qu’un seul exploit: confirmer ma prédiction, car il faut admettre qu’il n’est pas à la hauteur des deux premiers. La première planche donne de l’espoir, les 45 autres prouvent qu’il est difficile de maintenir le niveau, même quand on met 4 ans pour pondre son oeuvre.
Qui seront les gros méchants pour le #4?…. les vilains Chinois? les ancêtres des terroristes barbus? les Cubains? ….. les Flamands???
Si l’histoire est bonne on pardonnera. Ou pas.
Beaucoup mieux que le Griffon ! Comme quoi, pas besoin de grands espaces inexplorés pour faire un « bon » Astérix. Il suffit d’un bon scénariste. C’est le cas de Fabcaro qui signe une histoire très proche des Astérix historiques. Bien aboutie, plutôt drôle et assez fine, avec juste ce qu’il faut d’esprit satirique.
Même s’il y flotte un sentiment de déjà lu, Fabcaro réussit donc une excellente reprise, sobre et respectueuse, particulièrement appréciable après les calembours obsessionnels et pesants de son prédécesseur.
Je viens de finir « Black Monday murders » tome 1 et 2 . Le 3 n’est toujours pas sorti .
Le dessin qui reprend le style et les codes du genre "polar" est une franche réussite . Les personnages, nombreux sont tous reconnaissables au premier coup d'oeil et les expressions du visages sont parfaitement identifiables . De ce fait, il est plus aisé de partager les émotions avec les protagonistes .
Au scénario , c’est Jonathan Hickman et il s'agit de sa deuxième œuvre que je lis, et franchement c’est une lecture tout sauf reposante . Un mélange de faits réels et de fantastiques . Beaucoup de détails, de dates, de personnages à retenir . Des informations qui nécessitent une très bonne culture ou une recherche approfondie sur la religion, l’histoire et la finance .
De plus, nous avons droit à une mise en page des plus originales avec de (trop ?) nombreuses annexes qui permettent d'embarquer encore un peu plus le lecteur dans cette enquête occulte .
Hickman a sa vision qu’on pourrait qualifier de « complotiste » qui de ce fait, ne plaira pas aux plus terre à terre .
Le scénario alambiqué et la mise en forme ont presque eu raison de ma patience à mi chemin du comics . J'ai finalement décidé de m'armer d'internet, quite à sortir de ma lecture parfois même une trentaines de minutes afin de comprendre et connaitre les tenants et aboutissants de plusieurs sujets traités .
Une lecture difficile donc, mais oh combien enrichissante si tant est que l'on affectionne les théories du complot à caractère théologique .
Bon que dire sur cette série de trois tomes ? C'est une chronique de vie quotidienne ; ça n'est déjà pas un sujet palpitant en soi. Les dessins sont passables et les textes creux. Jean-Paul Nishi découvre la lune (comment changer les couches de bébé, comment les africaines ajoutent des tresses à leurs cheveux, ....). Grand bien lui fasse, mais un tome aurait été largement suffisant. Les pages les plus intéressantes sont celles, finalement rares, où il est question de choc culturel entre les habitudes japonaises et les manières françaises. Il y avait là un potentiel totalement sous-exploité et noyée dans une océan de banalités. Impossible d'aller jusqu'au bout du 3e tome ; c'est d'un rébarbatif parfait.
Mettant en scène le grand Sherlock Holmes et son ami le Docteur Watson, les auteurs Pécau et Suro ont décidé de se frotter à cette icône et l'imaginaire dans lequel il s'inscrit via une histoire inédite. Ici, Sherlock Holmes rencontrera Oscar Wilde, Toulouse-Lautrec et Félix Feneon, un anarchiste français passionné de peinture et d'arts africains.
Le récit est original à lire car mélangeant diverses influences et autres folklores: Jack l'éventreur bien sûr mais aussi l'anarchisme, les dérives libertines de la haute-société anglaise, les rituels mortuaires d'un autre temps…
J'ai été néanmoins refroidi par le dessin manquant de niac par instant et les couleurs assez froides, en conséquence de quoi, ma lecture a été un peu gâchée, surtout si je compare à la pléthore d'autres œuvres très récentes faisant intervenir SH. La qualité se doit d'être au rendez-vous quant il s'agit du célèbre détective.
J'attends quand-même le second opus afin de découvrir la finalité de cette enquête.
Après tant d'années de batailles acharnées, ne serait-il pas temps pour nos Gaulois et nos Romains de prendre un bain de positivité?
Fabcaro prend le relais dans le scénario de ce nouvel opus d'Astérix et franchement, cela fait du bien. Ce n'est pas toujours facile de se mettre dans les pantoufles du duo initial, mais pour le coup cela fonctionne. Fabcaro a compris l'esprit de la BD et m'a fait renouer avec le vrai esprit d'Astérix. J'ai adoré cette histoire et l'on retrouve le petit côté grinçant du scénariste.
Rebondissements et humour sont accompagnés d'illustrations très fidèles au style initial. J'aime me plonger dans ces BD qui me rappellent mon enfance. J'ai d'ailleurs retrouver dans ce quarantième tome, tous les ingrédients qui font la magie d'Astérix. En revanche, la recette la potion magique reste encore un mystère (je sais juste qu'il y a du gui et du homard, mais c'est juste pour le goût).
J’ai passé un bon moment de lecture, c’était clairement du niveau d’albums classiques d’Asterix. C’est la première fois que je peux dire ça depuis les reprises …
Le deuxième album du diptyque qui fait la par belle, au début de l'intrigue, aux événements qui se situent avant et pendant la semaine sanglante.
Nous y retrouvons l'inspecteur, son adjoint et Angèle premier personnage féminin découvert lors de la mort de Gabriel
L’intrigue déroule son fil vers le lien qui permet de comprendre la logique des assassinats évoqués dans le tome un qui sont la réponse aux actes de versaillais.
Une belle suite portée par un scenario qui rappelle les événements de la Commune ou s'inscrivent les personnages du tome 1 et 2
Le dessin de T. Orger est toujours aussi évocateur et puissant et propose de belles revisites des premières pages du "Le Petit journal"
Premier album d'un diptyque pour une histoire qui se situe dans les années 1900 et la construction du Métro parisien.
Une histoire qui va mêlée une évocation de la Commune avec une intrigue policière.
L’intrigue pose au fur et à mesure du développement les éléments qui se situent des années 1900 à un passé situé lors de la Commune.
Dans ce premier opus sont présentés les principaux personnages qui œuvrent dans cette première partie et qui seront dans le deuxième opus dont un policier toxicomane, des saltimbanques bretons , le peuple de paris et des bretons fuyant la misère.
Un premier album qui donne belle envie de connaître la suite et porté par un scenario de P. Pelaez bien construit et des planches et des dessins de T. Oger donnant force à celui-ci.
Un album dont l'histoire est située dans un vrai quartier de la Nouvelle Orléans.
L’intrigue se situe au niveau du principal personnage, une jeune fille qui idéalise le travail des Dames dits de petite vertu.
L'histoire est celle de cet idéalisme qui veut faire des maisons closes, des maisons de plaisirs pour toutes et tous.
Agréable lecture
Après plusieurs tomes gargantuesques, on pourrait être surpris par le petit format de ce tome conclusif.
Il n'y a pas grand chose à rajouter par rapport aux épisodes précédents, les qualités et les défauts sont identiques depuis le début de l'aventure.
Du côté positif : une approche accessible au niveau familiale, qui explique de manière simple et concrète la souffrance et les difficultés des civils sous l'occupation allemande.
De l'humour, par pincées, aussi bien visuel que situationnel.
Du côté négatif : un personnage principal candide et naïf frisant la caricature.
On appréciera le fait que rien ne sera laissé en suspens et que tout les dossiers sont clôturer à la fin de ce tome.
Cela restera un moment de lecture agréable et didactique.
Mon dieu que c'est nul ! Floc'h , énorme illustrateur dans les années 80' notamment avec Rivière, n'est ici que l'ombre de lui même! Ici son travail est bâclé, terne et insipide... de même que le scénario (pourtant des Fromental et Bocquet sont capables du meilleur, ils l'ont prouvé! Des Blake et Mortimer HS , je ne suis pas contre, mais pas avec ce niveau de nullité! a quoi sert cet album ? sinon à vendre du papier destiné à être recyclé.
Publié dans le journal Tintin des 7 à 77 ans, on est plus proche des extrêmes…
Des 7 ans pour la naïveté de l’histoire assez simpliste où les scènes drôles ne le sont pas tellement elles sont gentillettes et plates…
Des 77 ans, pour le côté enquête à la Christie, truc gentillet et tordu à la fois, avec présence de tout le monde pour la révélation finale dans une page qui tient plus du roman que de la BD vu le peu de place donné au dessin…
Bref, c’est pas méga intéressant à suivre, même si on a 7 ou 77 ans…
Belle fin pour une série qui aura tiré en longueur.
Mais pas sûr que ça valait le coup d'attendre, comme dit le dicton. De qui se moque t'on? Malgré la qualité et l'originalité de cette série (et l'effort pour sortir rapidement le dernier tome), c'est décidé et désolé: je boycotte ces auteurs.
X-Men Vol. 2 #157 à #160 - Le jour de l'atome
L'équipe renouvelée des X-men visite la Chine à la recherche d'un étrange phénomène (Xorn). Afin de remplir à bien il affronte des super-héros chinois en la personne des 8 immortels et de l'homme collectif (sous oublier l'armée rouge).
Les dialogues sont insipides, les dessins médiocres et l'histoire au final sans intérêt (lue déjà 100 fois et bourrée de clichés). A mon sens, on touche le fond dans ces épisodes.
Pour les aficionados, les autres vous pouvez passer votre chemin sans regret.
Marvel Reading Order - VII-14 - https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Cet avis concerne les 28 épisodes de Weapon X (2002) dont j'ai (enfin) terminé la lecture.
Weapon X est un concept à part dans l'univers Marvel : un programme militaire canadien vise à contrôler des mutants pour chasser (et éliminer) d'autres mutants. Les mutants sont enlevés, et ceux qui ne pouvaient devenir des armes vivantes (les plus faibles) sont éliminés.
L'objectif est la création d'un camp secret baptisé Neverland qui prend une place extrêmement importante dans la série dans la mesure où il génère un caractère presque horrifique à la BD et permet de générer un antagonisme fort avec la rébellion.
Dans la seconde partie, ce programme est lui-même récupéré par un méchant habituel de l'univers Marvel (Sinister) pour ses propres expériences.
La principale critique (outre le dessin parfois un peu pauvret) demeure une fin quelque peu bâclée dans cette série. Mais au global, la série est agréable à lire et aurait mérité une diffusion en français.
Marvel reading order - VII-13 - https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Contrairement à ce qui est indiqué, le 221 pir. est la première partie. Le 222 pir. la deuxième partie. Ces deux pirates sont totalement décalqués et redessinés.
Le cahier des charges est parfaitement respecté pour ces nouvelles aventures gallo-romaines. Tout fonctionne à merveille qu’il s’agisse de l’histoire, des personnages ou de l’humour. vicévertus, le personnage central de cet album, est très réussi ce qui joue beaucoup dans le succès de ces nouvelles aventures. Quant au voyage, un élément très important dans cette série, il se déroule dans une Lutèce horriblement snob et bobo. Un régal.
J'avais envie de découvrir la Bible en bande dessinée puis de la faire découvrir à mes enfants afin de leur transmettre une éducation religieuse dans le respect des règles morales régissant le monde judéo-chrétien. Non, je rigole ! Je peux cependant comprendre qu'une telle motivation existe vraiment dans le monde.
J'ai tellement baigné durant mon enfance dans ces prêchi-prêcha qu'il m'a fallu longtemps pour réaliser que les premiers hommes sur terre n’étaient pas Adam et Eve. En grandissant, mon esprit est heureusement devenu plus cartésien et plus scientifique.
Qui peut en effet croire qu'un homme à savoir Abraham peut vivre 175 ans soit 53 ans de plus que Jeanne Calment (122 ans) détentrice du record de longévité à une époque où la durée de vie moyenne ne dépassait pas 30 ans ? Oui, des fadaises à moins d'avoir la foi et d'y croire vraiment même de manière métaphorique. La bible n'est-elle pas un livre sacré qu'il ne faut surtout pas remettre en cause ?
Pour en revenir à cette BD, je n'aimerais pas que mes enfants la lisent car plus on tourne les pages, plus on se rend compte que le Dieu qui est décrit n'est qu'un être suprême assoiffé de punitions et autres châtiments tout en utilisant la vengeance et des petis coups en douce. Je comprends mieux maintenant la parole des prêcheurs annonçant la fin du monde et autres cataclysmes planétaires. Mais où sont passés l'amour et la tolérance dans tout cela ? Si c'est cela la Bible, je ne me reconnais plus. J'ai perdu la foi et ce n'est pas cette BD qui me la fera retrouver un jour.
Pour le dessin, il est tout à fait correct avec une magnifique couverture. On pourra cependant reprocher un traitement sans doute trop informatique rendant les personnages assez statique. Comme dit, il faut aimer le style réaliste ce qui est mon cas.
A noter qu'il y a 7 tomes qui compose cette collection initiée par Delcourt. C'est un sacré défi que de rendre compréhensif la Bible composé de plein d'histoires au-delà d'une vision primaire et simpliste.
Bien entendu, cet avis n'engage que moi personnellement et les lecteurs croyants pourront sans doute y trouver leur bonheur. Ce titre pourra même servir dans les garderies des églises. Je suis dans le respect de toutes les croyances et les non-croyances.
Alix reste une de mes séries fétiches comme je l'ai déjà dit dans d'autres chroniques de la série, ici. J'attendais donc le nouveau tome avec impatiente et je dois dire que ça reste à mes yeux un des meilleurs depuis la reprise du titre. Je pense qu'il faut souligner que l'album est fait pour ceux qui connaissent déjà le titre. En effet, il y a déjà de nombreuses références éléments provenant d'autres albums et notamment les personnages qui nous sont connus depuis plusieurs albums, en dehors de grandes figures de la Rome Antique. L'intrigue, elle aussi, est classique dans son déroulé, faites d’éléments que nous connaissons pour les intrigues de Alix. Bref, l'album est intriguant, avec un récit tournant autour de la Grèce Antique, de son rejet total des romains et ici c'est parfaitement expliqué et géré, notamment avec la mythologie entourant le personnage de Achille.
Il y a de l'action et je dois dire que c'est impressionnant, la bataille navale est titanesque, nous sommes juste avant la bataille de Pharsale en Grèce et tout du long, que ce soit par le personnage de Jules César ou même le nouveau personnage de Oratis montre qu'il y a de la tension, que tout n'est plus si rose dans cet empire. En parlant de Oratis, elle est remarquable, elle dénote des personnages de l'album et elle est vraiment l'idée de cet album. Elle m'impressionne. Arbacès a vraiment changé, je le trouve différent des précédentes apparitions du personnage, il est plus mature et c'est sur ses épaules qu'on voit que repose la décadence de la Grèce face à l'ogre romain. On a presque de la compassion pour lui. Alix reste fidèle à lui-même et là aussi, il tire son épingle du jeu.
En tout cas la quête d'un trésor ancestrales, ça ne peut que m'attirer et le voyage qui nous est proposé est remarquable. Il y a des rivalités, des groupes secrets, de la politique et surtout une ambiance tellement morose, normal pour l'époque ou se déroule le récit, que c'est brillant. L'écriture est impeccable.
Le dessin de Marc Jailloux est incroyable, le travail sur les visages est une merveille, mais les paysages, les scènes mythiques et surtout le soin qu'il apporte à retranscrire l'époque, son environnement, ses costumes, ses décors, c'est impressionnants et surtout très beau. C'est un excellent album et si vous aimez l'Histoire, l'Antiquité, vous devez tenter l'expérience, surtout si vous aimez cette série. C'est un excellent album.
C'est l'anniversaire du Chat et ma première rencontre avec le gros matou ne fut pas synonyme d'amour, le premier album qui me fut offert, le fut par ma marraine et j'avais dix ans. J'aimais bien le dessin, mais l'humour du personnage et de son auteur, m'était incompréhensible. Avec les années et les lectures, j'ai découvert et redécouvert la série, son auteur et son humour et je dois dire aujourd'hui que c'est un titre que j'affectionne particulièrement, un peu comme les spectacles du grand Raymond Devos qui en plus de me faire rire, m'impressionne réellement. Ici, je ressens la même vibe, je reconnais que je dois par moment relire les mots du gros matou et ce dernier album n'est pas en reste, afin de mieux comprendre toutes les subtilités de son humour et de son intelligence, mais c'est toujours avec plaisir. Certaines blagues ou réflexions sont tellement neuneux qu'elles apparaissent comme vraies, bon ce serait d'autres personnes qui oseraient les prononcer, on en viendrait à se poser des questions, mais ici, ça passe crême. Le personnage est tel un Achille Talon avec plus de poils, il se pose par moment des questions tellement absurdes qu'elle vous obsède et que la réflexion finale est géniale d'inventivité et d'intelligence.
J'aime beaucoup certains gags comme celui sur l'intelligence ou Geluck arrive à nous faire douter de la compréhension du texte avec sa question finale. ^^ C'est toujours aussi acide, mordant et plaisant à lire et à voir. C'est tout simplement brillant comme la plupart des albums de la série me direz vous. En tout cas l'auteur proposer un anniversaire avec un personnage toujours aussi impressionnant dans ses longues logorées et qui au pire nous fait décrocher un sourire et au mieux un éclat de rire bien senti. C'est génial.
Je n'ai pas grand-chose à dire concernant les dessins, c'est dans la même veine que les autres albums.
Joyeux anniversaire le Chat. :hug:
J'adore l'univers de XIII, j'ai toujours eu l'impression de voir une version papier de Metal Gear Solid et c'est chouette. Bref, le nouveau épisode concernant la jeunesse du sous lieutenant Jones est intrigant. Le scénariste mélange plusieurs trames pour faire avancer son récit global et je dois dire que chaque bribes de cette jeunesse qui nous est donné fait grandement avancer la vision qu'on peut avoir d'elle. Le problème, c'est que c'est le tome introductif d'une trilogie et que ça ressent grandement. C'est bien fait évidemment et vu la succession d'évènements de l'époque, c'est même parfaitement agencé et on est vraiment à la place des personnages, je veux dire que nous avons toutes les clés pour comprendre l'ambiance générale à l'époque. Nous sommes dans une période de changement pour les USA et en même par cette idée revancharde qui s'impose à l'époque. Le futur Major Jones débute certes, mais reste aussi badass que dans la série. Bon, je me répète, mais c'est encore introductif et tout ce bouscule pour le moment, il n'y a pas vraiment de mystères, mais je pense que la suite nous réserve tout de même quelques surprises, sinon quel intérêt? Côté dessin, ça fait le job parfaitement et je dois dire que l'arrivée de Jones fait son effet, comme toujours avec le personnage.
Le premier tome était une bonne surprise et le second album est complètement nawak. J'ai l'impression de lire une série pour adolescents comme il y avait dans les années 90, sur papier ou à la télévision. La série continue sur sa lancée d'humour et d'absurde et je pense qu'elle pourrait même parler aux jeunes d'aujourd'hui, en tout cas c'est un humour proche des absurdités que l'on peut parfois entendre aujourd'hui ou voir à la télévision, mais de manière détournée et parodique. Marcus en tout cas doit se méfier de tout le monde, que ce soit l'agence gouvernementale, mais aussi les profs, le proviseur et j'en passe. L'absurde va jusque dans les moyens utiliser par le gouvernement pour découvrir la supercherie concernant Marcus. La série pourrait se rapprocher de la série des Nombrils, pas dans l'histoire, mais dans l'approche du récit, en gros une série de gags avec un fil rouge et une trame englobant l'ensemble. La série est bourrée de références, il y a quelques gags qui font mouches et je dois dire que j'ai hâte de voir vers quoi la série va tendre, en tout cas si vous êtes fan de séries comme Code Lisa ou Parker Lewis, cette série est faite pour vous.
J'ai toujours aimé le trait de Frank Margerin et son humour. Tout n'est pas parfait dans son entière production et certaines oeuvres me font moins rires ou sourires que d'autres, mais il y a une constante, son dessin reste excellent, quelque soit le récit ou les séries de sa main. Cette intégrale est vraiment intéressante pour ceux qui ne connaissent pas son art, elle permet de voir l'évolution de son dessin et j'ai découvert quelques unes de ses premières histoires et même si ce n'est pas une intégrale au sens large, il y a de quoi faire et on retrouve quelques perles de son art. Frank Margerin nous propose également une introduction, somme toute classique, mais qui permet une mise en lumière de son style et de son humour. Bref, c'est top et je recommande cette intégrale.
Quand je lis cette série, j'ai l'impression de voir le sketch des Inconnus sur le foot et ici, avec le FC Palajoy, on est dans la continuation. J'ai beaucoup aimé cet album, certes ce sont des gags redondants comme pour toutes les séries de ce type, mais j'aime bien, ça parle à tous les amoureux et amoureuses de ce sport. L'histoire est chouette, enfin le fil rouge et disons qu'ils sont moins pires que d'habitude, on rigole toujours autant et certaines planches font mouches, en tout cas j'ai eu un beau four rire devant le gag du baby foot, c'est complètement burlesque et débile, mais c'est aussi pour ça que j'aime bien la série, c'est du nawak tellement gros que ça me fait rire. Les dessins sont dans la même continuation que le reste de la série, mais ça match (lol) bien avec le ton des différents gags, donc on ne va pas se plaindre. Bref, j'ai hâte de voir le prochain album, même si ce sera la même chose, je sais que ce sera fun.
Au début, au premier album, c’est assez fluide, on pense piger.
Au milieu, avec les 2 albums centraux, on se perd en conjectures, il y a beaucoup d’infos, de moments qui semblent clé et qu’il faut retenir. On cherche à s’en sortir mentalement…
Puis vient le dernier quart, où tout s’assemble, paraît plutôt cohérent, on pense à nouveau tout piger … et y’a la toute fin, les quelques dernières pages. Sans spoiler, elle est plutôt « couillue ».
Voilà voilà.
Bon moment de lecture quand même, c’est certes très spécial, mais j’adore les dessins de Heuvel, qui a mis tout son cœur au service des folies de son ami Jonker.
Bonne BD polar classique dont l’action se situe aux USA dans les années 50.
On se laisse prendre à la fois par l’intrigue et par l’ambiance.
Les dessins des personnages sont perfectibles mais on ne peut pas relire sans cesse Gil Jourdan!
Aller je vais lire les autres albums!
Ce 40eme album est un excellent opus de la série....
L'arrivée de FABCARO au scénario apporte une autre vision de nos gaulois...
CONRAD quand à lui a encore peaufiné sa maîtrise des dessins...
Quand à l'histoire, en reprenant les ressorts déjà utilisés dans La Zizanie, Le Devin etc... avrc un thème plus actuel mais mis à la sauce de nos villageois, FABCARO signe une belle histoire
Enfin un album d'Astérix qui émerge bien au-dessus de la moyenne depuis la reprise post-Uderzo.
Un nouvel opus qui propose une histoire avec un début, milieu et fin, comprenant des références, des jeux de mots, des gags, des quiproquos et une bonne critique des bobos, de la cuisine contemporaine, des idéologies 'new-age' et des discours creux propres au politiquement correct.
Au rayon des surprises: Assurancetourix qui se lance dans un concert en 'one-man show', le service SNCF version gauloise et surtout, Vicévertus le méchant, manipulateur et bonimenteur à souhait.
Un très bon album qui ne dépassera jamais les originaux mais qui s'illustre via une histoire solide et brillamment écrite et non en une simple succession de sketchs/gags bien lourds et gratuits.
Heureux de retrouver nos comparses gaulois, je me suis plongé dans ce nouvel album avec curiosité. Après quelques album d’une fidélité graphique irréprochable, j’ai trouvé que Didier C. prenait bien ces marques en amenant quelques touches de modernités bienvenues dans ce qui est devenu un « vieux » standard de la bande dessinée. Bref, un dessin nickel… en trait pour très !
Même si j’ai d’abord eu un sentiment d’excès de pulsions textuelles, le scénario m’a bien plus, plus qu’un début, un milieu, des rebondissements et une fin… on y retrouve une avalanches de jeux de mots dignes du maître, une thématique qui se retrouve à tous niveaux, un réel humour à la fois accessible et intelligent. Mention spéciale aux bob parisien, à la nouvelle cuisine et au vase-pourri d’Assurancetourix où on sent le musicien qui, pour une fois, m’a permis de reconnaître toutes les chansons (ce que les plus jeunes ne pourront peut-être pas faire). A quand l’album ou Asterix et Obelix accompagnent Assurancetourix au Hell’enic Fest’ voir Acédésix, Ledzepline-l’ancien, les groupes Romains Dix-peurs-belles ou Metalique-casques ?).
Merci pour ce nouvelle album !
« O.M.A.C » est une belle surprise et un superbe projet assez méconnu, né de l’imagination fertile de Jack Kirby qui impose sa vision du future et son style puissant et grossier dans des aventures toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Omac est une sorte de Captain america du futur, affublé d’une crête d’iroquois à la Gladiator/Savage dragon, doté d’une mâchoire carrée et d’une musculature d’athlète.
Face aux militaires, criminels ou savants fous usant de technologies pour menacer l’ordre mondial, ce héros relié à un Œil ange gardien, livre des batailles titanesques déroulées sur un rythme d’enfer.
Certes les intrigues sont simplistes, les personnages assez caricaturaux mais Omac demeure un héros attachant, courageux et affublé de nobles idéaux.
Alors un nouveau grand coup de chapeau pour le génie créateur de Kirby !
Plus d''informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/10/omac-jack-kirby.html
Plutôt très moyen. Une sorte de remake d'Aldébaran qui tourne autour du même thème déjà abordé, c-a-d d'une religion de fanatiques rétrogrades. Très Bof bof, car c'est du déjà vu.
J'arrête cette série.