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Ferrandez en ses début....tout comme Rodolphe.
Il est étonnant cet album. Il y a des lenteurs voir des absences et puis, juste après, il y a des fulgurances plutôt drôles. Il y a des nues (totalement) gratuit de l'héroïne et des planches nocturnes superbes. Il y a des personnages plats au possible et des situations médiévales ubuesques mais drolatiques avec, même, des pertinences diverses.
C'est tout plein de maladresses et de pertinences....Et il y a les dessins de Ferrandez dans le début de sa carrière et qui est déjà superbe.
Une curiosité
"Beatifica Blues", c'est de la SF des années 1980 avec du Métal Hurlant dedans question dessins et du traditionnel album question scénario.
Un scénario bien fichu tout de même. Car le ressenti de fin de monde est palpable, perceptible. Il est d'une grande violence avec des personnages qui sont, eux mêmes, violents et angoissants. Des gentils aux méchants d'ailleurs. C'est, je crois, le point fort de ce 1er tome: Les personnages. Le cynisme des méchants et l'égoïsme des gentils. Dans cet atmosphère post apocalyptique avec les codes de MAD MAX, l'épisode n'invente rien mais le fait bougrement bien. Il y a même des moments ou le malaise de lecture est franche car la violence est épidermique dans toutes les scènes.
Du coté des dessins, voici un auteur en passe de devenir virtuose. Le dessin est presque en maitrise et les couleurs, les décors abiment l'atmosphère plus encore.
Un 1er tome plein de promesse
j'adore cette série qui est pour moi certainement l'une des meilleures dans la catégorie western voir la meilleure au dessus même à mon gout de Blueberry .
les dessins de Ralph Meyer sont parfaitement accordés avec le scénario et les couleurs sont parfaitement à l'avenant.
seuls bémols à mon avis qui m'a fait retirer une étoile
le révolver utilisé par sister Oz a semble t'il 7 coups hors les révolvers de l'époque utilisés aux USA avaient 6 coups même si il est vrai que certains ont existés avec plus de 6 coups mais ils étaient rares.
détail me direz vous mais détail important.
autre détail qui pour moi n'en est pas un, cette "allergie" que beaucoup de scénaristes ont avec la forme négative des phrases.
c'est un abrutissement de la langue qui n'en a pas vraiment besoin.
il n'aime pas est plus beau que il aime pas, n'est ce pas?????????
en dehors de cela très bon album, l'attente de la suite sera longue.
Une BD de mise en place, qui va nous plonger, dans un environnement post-apocalyptique, ou l’histoire se passe dans une sorte de Far-West moderne.
Nous y suivrons les débuts des aventures de Jérémiah. Celui-ci, un peu bêta encore dans ce nouveau monde, il sera pris sous les bras de Kurdy.
Un premier tome intéressant, ou va se construire l’amitié de deux personnages, dans l’affrontement de Fat Eyes.
Le crayon me plaît, en 2-3 cases toute l’histoire est posée. L’action est là. Mais pour l’instant, le garçon, un peu voyou (Kurdy) est le plus intéressant.
Aventure à suivre….
Plongée dans une époque. Tranches de vie. Du dramatique, tempéré par un peu d'humour, de dérision, mais aussi de la tendresse.
Je ne suis pas forcément adepte des changements de media, livre transformé en film, chansons en bd, film en jeu vidéo, etc. Mais là j'avoue que pour la troisième fois, redécouvrir les personnages et l'ambiance de Pierre Lemaître est un vrai plaisir. L'adaption du troisième volume de cette trilogie est à la hauteur des deux premières, scénario mis avec justesse aux contraintes de la bd, nécessairement allégé mais sans rien dénaturer, dessin superbe et évocateur d'une ambiance d'époque et retranscrivant très bien le regard un peu décalé de l'auteur. Une réussite !
Après de désastreux tome 40 "Tupilaks", Yann reprend un tournant plus classique avec "Mille yeux". En effet, en nous présentant une aventure de Thorgal sur un seul album (encore que...vu la dernière case), Yann revient aux fondamentaux : une légende nordique, une magicienne, des enfants à sauver...bref que du classique, et cela fait du bien.
Seule la narration m'a déstabilisé. Je me suis demandé s'il ne manquait pas des pages à mon exemplaire tant je n'avais pas les tenants et aboutissants de ce que je lisais.
Ce parti pris scénaristique est certes surprenant mais, au vu du précédent album, il conviendra aux fidèles lecteurs de cette série.
Par contre, pour une fois, j'ai trouvé le dessin de Vignaux en deçà de ce qu'il produit habituellement pour cette saga . J'ai trouvé Thorgal assez méconnaissable sur les premières pages (un peu trop jeune, il faut dire que j'ai relu il y a peu le très réussi "Adieu Aarica".)
j'avoue ne plus ressentir d'émotion et surtout ce sentiment d'impatience dès l'annonce d'un nouveau Thorgal, la série devenant au fil des années une série comme une autre . (J'éprouve à présent cette même sensation presque blasée, pour la sortie des XIII par exemple, alors que pour la série "Blake et Mortimer", cette émotion demeure intacte.)
j'ai souvent souligné que les couvertures des dernières aventures de Buck Danny étaient ratées, et bien pour une fois, je la trouve réussie. Tout comme cet album qui vient clore une intrigue débutée avec "Programme Skyborg".
Tout va certes très vite, avec des retournements de situations, dont un que je n'ai pas vu venir, le tout sur un dessin très soigné de Gil Formosa,qui annonce en ouverture de l'album, son départ de la série mère.
Je trouve que, pour le précédent volume, que le scénario donne la part belle à Sonny Tuckson, moins gaffeur qu'à l'accoutumée, et qui nous réserve une surprise de taille sur la dernière page.
Bref un album qui , certes est plutôt basé sur des scènes d'actions sans pour autant oublier des scènes de combats aériens , qui ont fait le succès de cette série.
Dans cette histoire, on va suivre Canardo qui va accompagner la fille de Raspoutine en Sibérie, pour retrouver son Père.
Celui-ci est également à sa recherche, pour satisfaire sa quête d’immortalité.
Une histoire Top.
La cruauté de Raspoutine est ignoble, encore une histoire avec beaucoup de noirceur, de sang, d’humour. L’atmosphère de la Sibérie colle très bien à l’histoire, on sent le froid, la solitude.
On rentre bien dans la peau de chaque personnage.
Et la fin de cette aventure est magnifique, elle colle parfaitement avec le début du récit.
Un très bon Canardo, je l'ai adoré.
L’inspecteur Canardo mène une enquête avec Fernand. Celui-ci va très vite se rendre compte que revenir dans sa campagne, après 10 ans, peut remuer beaucoup de choses. Et que certaines auraient dû rester enfouies.
On découvre une sombre affaire, et parmi elle, un trafic d'animaux, subissant des opérations bizarres sur la tête...
Une Histoire avec une ambiance malsaine, sans oublier l’humour à la Canardo. (j’adore).
BD avec des dessins toujours aussi bien détaillés, avec un trait qui colle bien à l'ambiance.
Le scénario de cette histoire est top, la fin est vraiment bien pensé avec une explication nous renvoyant en arrière sur une vignette, (si on a mal observé). J’ai trouvé ceci original et ingénieux.
Le grand incident est une BD satyrique qui nous interroge sur le regard que porte les hommes sur la nudité des femmes dans l'art.
En effet, le nu féminin dans l'art est fréquemment cantonné aux poses de soumission et d'humiliation. Au contraire, celui des hommes est montré comme un signe de courage et de force virile.
La mythologie grecque ou encore la religion chrétienne ont été souvent le prétexte à la nudité des femmes afin de les rendre encore plus vulnérables. Parfois, on montre une attitude volontairement provocante pour les fustiger davantage. Bref, il y a une véritable inégalité de traitement dans l'histoire de l'art.
Or, ces femmes représentées dans des sculptures ou des tableaux vont se rebeller face à des actes d'incivilités et des regards plutôt lubriques dans un total manque de respect. Elles vont tout simplement disparaître dans ce que la direction du Louvre va appeler le « grand incident ».
Pour y remédier, il faudra que tous les visiteurs hommes soient entièrement nus lors de la visite ce qui provoque un grand remous dans la population sous le regard plutôt amusés des femmes. Ainsi, justice leur est rendue.
Pour autant, le final va tenter de dépasser cette approche un peu féministe. A noter que le dessin de Zelba est absolument magnifique pour représenter non seulement les différents personnages mais également les œuvres présentes au Louvre.
Sous un ton volontairement très humoristique, c'est une démonstration de force quant à la représentation de l'art. Evidemment, cela nous interpelle et cela nous interroge.
On ne verra plus jamais la Joconde de la même façon après cette lecture, je peux vous le garantir !
Il s’agit d’une biographie de William Somerset Maugham racontée sous divers angles : celle du même auteur britannique --née et décédée en France-- et complétée par les témoignages de ses amants Gérald puis Alan, son épouse Syrie, son frère aîné, sa cuisinière et d’autres... Une véritable vie de roman, et une lecture excellente, ou on ne sait qu’apprécier le plus, de la langue fluide et élégante ou des gravures de Floc’h.
Suite des aventures de Wayne Shelton avec un diptyque (tome 4 et 5) revenant sur un épisode de son passé durant la guerre du Viêt-Nam et une mission basée sur l'extraction d'un journaliste dans un pays d'Afrique en proie à la guerre (tome 6).
Malgré l'absence de Van Hamme, Cailleteau gère la relève avec brio en nous livrant quelques saillies bien placées voire humoristiques à différents instants allégeant le côté sérieux et sanglant des récits.
Toujours un plaisir de lecture avec cette deuxième édition intégrale.
C’est en effet un album magistral, ça faisait quelques temps que je n’avais pas lu une BD aussi parfaitement exécutée !
L’album est dense, le suspens omniprésent, les retournements de situation nombreux, c’est aussi une ambiance très sombre et dure … je suis bien content, compte tenu du suspens, qu’il ait été décidé de le sortir en 1 gros album et non 2 plus ténus. L’attente entre les 2 aurait été insoutenable ^_^
Pour "Catriona Mac Killican", la bd en seconde partie d'album, je n’émettrais pas de jugement (à part pour le dessin qui est agréable) vu qu'il s'agit d'une histoire inachevée.
"Tuan Mc Cairill", est tout aussi bien dessiné, mais c'est bien la seul qualité que je lui trouve. L'histoire est hallucinante de manichéisme !!! Les Anglais, l'église Anglican, Collins & ses partisan (après la partition) son tous présenté comme des salauds...Contrairement aux nationaliste Irlandais et à l'église Catholique Irlandaise présenté uniquement sous leur jour le plus favorable... J'imaginai pas le dessinateur de "Jason Muller" et "Simon du Fleuve" tremper dans ce genre propagande.... Si cela avait été la seule bd de l'album, j'aurais mis "0/5 : A fuir !"
quand un nouvel album écrit par Rodolphe sort il attire immédiatement mon attention d'autant plus quand le dessinateur est Griffo.
cette fois nous avons affaire à une série mélangeant anticipation et SF.
difficile de la classer définitivement dan sun genre ou dans un autre.
le scenario est un mélange de 1984 et du meilleur des mondes.
il nous présente une société très clivée et inégalitaire avec d'un coté une élite complétement lobotomisée qui bénéficie d'un mode de vie "idéale" du type de celui rêvé par les "éveillés" de notre époque et de l'autre ceux qui ne sont rien pour reprendre une phrase bien connue.
le héros découvre que son monde idéal ne l'est qu'en apparence.
j'ai franchement bien aimé cet album que j'ai lu d'une traite.
tout n'est pas parfait car il y a certaines incohérences mais rien de grave pour l'histoire.
les dessins de Griffo sont comme à son habitude très bon.
vivement la suite
Grandeur et décadence.! C'était une série magnifique, il y a longtemps ... Je ne comprends même plus ce qui motive encore Hermann. La peur de s'ennuyer ?
Bon, on ne va pas faire les difficiles. Après je ne sais combien d'années de piètre production, un album correct ne se refuse pas.
J'avais des craintes en sachant que Fabcaro était aux manettes avec Conrad pour cet opus, n'étant pas un fan de Fabcaro...
Je dois reconnaître que, hormis quelques jeux de mots vaseux et inutiles dans les premières pages, et la répétition un peu lourdingue des "sentences" positives tout au long de l'album, le tout tient la route pour notre plus grand bonheur.
Comme il a été dit dans les avis précédents le mien, on sent l'influence d'albums anciens comme la "Zizanie" et le "Devin".
Eh ben moi je préfère des références comme celles-là, plutôt que certains albums de la période Uderzo seul ! Pour rappel, qu'on se souvienne de "Le ciel lui tombe sur la tête", opus fatal dont Uderzo ne s'est jamais remis...
Question dessin, Conrad approche admirablement le style Uderzo, à une exception notable près: Jules César demande à être amélioré; tel qu'il est depuis la reprise il n'est franchement pas terrible !
Et puisqu'on a atteint le 40ème album des Aventures d'Astérix, ne serait-il pas judicieux d'arrêter là une bonne fois pour toutes, après un album digne de l'ensemble ?
40 tout rond, ça serait pas mal pour une série légendaire, non ?
J'ai été assez touché par ce témoignage de l'auteur d'origine roumaine et non romaine. C'est vrai que le titre donne un peu la tonalité. Les mauvaises langues diront qu'on ne peut pas être parfait mais bon, passons !
J'ai toujours eu de l'admiration pour ce pays qui a vécu d'innombrables années sous la pire dictature communiste avant de connaître une révolution qui leur a permis de s'extirper et de rejoindre une Europe prospère. La vie en Roumanie est totalement différente de nos jours comme me l'a d'ailleurs confirmée une collègue roumaine.
Pour autant, un enfant de 4 ans ne percevait pas les effets terribles de cette absence de liberté. Comme dit l'auteur à un moment donné, c'est tout un peuple qui est retenu prisonnier. J'ai bien aimé cette scène où cet enfant innocent pause la question à sa grand-mère sur les raisons qui l'empêchent d'aller voir sa sœur en Allemagne.
La fin de ce récit est marquée par un combat contre la maladie. Cela sera assez éprouvant mais cela nous permettra de voir également comment fonctionnait le système des soins en Roumanie pendant cette période communiste. On se rend compte que les enfants des riches ont plus de chance d'être prise en charge par des opérations chirurgicales pouvant sauver leur vie. C'est totalement horrible et immoral.
Un autre passage m'a également marqué sur l'évocation de cette famille qui donne tout à l'une des filles en devenir dans un métier de ballerine alors que l'autre se sacrifie volontairement pour finalement peu de reconnaissance de la part de sa sœur.
Oui, c'est une lecture qui apparaît assez enfantine au départ mais qui va gagner en profondeur tout le long pour aboutir à un résultat presque inespéré. J'ai vraiment adoré.
indispensable pour les fans de BD d’aventures contexte 2e GM. Il y les Scorpions du désert et Commando Colonial
== Avis pour les trois tomes ==
Trop d'incohérences! Les personnages se contredisent parfois dans leurs propos, et le scénario aussi. On se demande quel était le rôle de certains personnages en fin de compte. Le dessin angulaire est beau dans le premier tome, mais prend une méchante débarque dans les tomes 2 et 3. L'humour est quasi-constant, comme un vieux mononcle qui essaye trop fort d'être drôle au party de Noël. L'humour fonctionne parfois, j'en conviens, mais il est trop omniprésent. Enfin, tout est constamment surexpliqué. Les personnages décrivent tout et expliquent tout, comme si les lecteurs n'étaient pas capables de comprendre ce que le dessin raconte déjà.
À noter que si vous avez la version intitulée "La Bête du lac", c'est la version québécoise originale. Si vous avez la version intitulée "Le Mangeur d'âmes", c'est la version française. J'ai repéré quelques "bonyenne", "mautadit", "torrieu", "ça m'a bin l'air", "saint-chrême de calvasse" et quelques autres expressions québécoises du genre, mais franchement, si ça, c'était assez pour mériter une réécriture pour le lectorat français, euh, ça en dit plus sur la mentalité française que sur le français québécois.
Pas une grosse perte anyway.
*soupir*
J'avais une bonne impression après les premières pages. Un sniper alpha et un loup alpha qui œuvrent pour le même but mais qui sont rivaux? J'aime! Un méchant tout aussi alpha que même la fédération n'est pas capable de l'approcher? J'aime! J'ai toujours aimé quand plusieurs personnages qui sont au sommet de la meute doivent s'affronter, et c'est ce que nous présentait cet album.
Malheureusement, ça vire au gâchis total. Seul le loup finit par avoir un rôle substantiel. Le sniper? Rien du tout. Le méchant? Une véritable farce! Je ne suis même pas sûr de comprendre comment il a fini par être battu, tellement le dessin ne montre juste pas bien ce qui est censé être arrivé. Un véritable pétard mouillé.
De plus, les personnages sont beaucoup trop extrêmes à mon goût dans leurs personnalités. S'ils avaient été plus terre-à-terre et moins CoMplÈTeMenT CIngLÉS, on aurait eu une meilleure histoire! Déception totale.
Encore une fois, je vais partager l’avis de Rody Sansei mais aller totalement à l’encontre de celui d’Erik67 (décidément je ne suis jamais en accord avec ses avis, c’est assez dingue).
Ce diptyque est d’une platitude sans nom, le scénario n’a rien d’original, nous avons droit à du vu et revu (le riche officiel du Nord-Est des États-Unis participant à l’essor de la civilisation et notamment du rail et du train se retrouve opposé à de farouches partisans de l’Ouest sauvage, des rustres sans foi ni loi).
L’intrigue est inexistante à partir du moment où, dans le tome 1, il nous est révélé que le personnage principal avait pour travail de signer des décrets dans des bureaux à Washington, et qu’en ce moment il s’agissait justement de signer un document sur l’extension du rail vers la frontière Sud du pays.
Dés ce moment-là j’ai su que les morts de sa femme et de sa fille étaient liées à son poste et à son pouvoir décisionnel.
Tout le reste du tome 1 et l’intégralité du tome 2 devient alors un enchaînement de séquences classiques de l’Ouest (ville bordélique, saloon mal-famé, ouvriers avinés, prostituées aguicheuses, patron magouilleur, hommes de mains moches et sales, etc.), avec peu de dialogues et beaucoup de textes narratifs alourdissant le propos, en nous rappelant toutes les 5 minutes que le héros se demande bien ce qu’il a pu faire pour que sa femme et sa fille soit tuée…
Un héros qui bosse au Ministère de La Défense à un poste important et qui à AUCUN moment ne se dit que c’est justement pour cela que sa famille a péri…
Beaucoup de scènes de sexe et de violence gratuites par ailleurs, qui sont assez détestables.
Au final le récit est affligeant, Desberg nous a habitué à beaucoup mieux (421 notamment). Quant à Marini, je ne suis définitivement pas fan de ses graphismes, même s’ils sont qualitatifs je le reconnais.
J’ai trouvé cet album plutôt réussi. Les cases sont toujours un régal à admirer, ça fourmille de détails de partout.
L’humour fait encore mouche, visuellement et dans les dialogues.
Un bon cru, un bon one-shot, indispensable à lire pour tout adepte de trollitudes :D
Gentleman mercenaire d'origine américaine, Wayne Shelton est la personne à qui on fait appel pour mener des opérations "délicates" de par le monde. Pour ce début d'aventure, il est question d'extrader un chauffeur routier détenu dans une prison perdue au sein d'une ancienne république de l'URSS, afin de satisfaire un milliardaire soucieux de débloquer un gros contrat sur le terrain.
Van Hamme/Cailleteau au scénario et Denayer au dessin, ai-je besoin d'en dire plus ?
Mise en page efficace, personnages aux caractères bien trempés, réparties cinglantes, suspense, rebondissements, action… un cocktail bien dosé et un résultat haletant et passionnant pour trois albums très bien écrit.
Une édition intégrale de très bonne qualité, réunissant les trois premiers opus de cette saga, où le plaisir de lecture est bien présent au fil des pages.
L'histoire de la police a travers le monde. Cette invention récente fille de la ville et de son anonymat, remplaçante des milices dépendante des bourgeois et chargée de défendre leurs intérêts au début de son histoire. Puis assujettie plus ou moins rapidement au pouvoir en place qui lui assure ces subsides, devenue bras armée du pouvoir plus on se rapproche d'un fonctionnement non démocratique, mais dont le pouvoir a très peur du fait de sa capacité à faire tomber les princes. Un exemple le printemps arabe démarre a cause d'un dérapage de la police, qui ensuite a refusé de défendre le pouvoir.
A lire absolument pour comprendre les enjeux actuels et réfléchir a qu'el monde nous aspirons et aux pièges et évolutions maintes fois décrites dans nos dystopies qui nous sont si parties prenantes de l'univers du 9° Art.
Sûrement faut-il l’avoir lu pour sa culture générale mais c’est plutôt dispensable…
Les chapeaux noirs – 3,5
Ça a peut-être marché à l’époque mais là, on voit le truc venir de tellement loin que ça perd un peu en intérêt… Heureusement, il y a des scènes drôles, burlesques, qui rendent la lecture agréable néanmoins.
Comme une mouche au plafond - 3
Je reconnais l’inventivité et l’originalité de l’idée de base. Après, les personnages sont un peu caricaturaux et l’histoire un poil simpliste, dommage…
Spirou et les hommes-grenouilles – 2,5
J’ai pas totalement marché à celle-ci… Ok, il y a quelques passages amusants dans les répliques, surtout la vieille anglaise, mais l’ensemble est quand même assez enfantin et simpliste, surtout à l’arrivée des méchants…
Mystère à la frontière – 2,5
Ouais, bon, ça ne m’a pas beaucoup intéressé, cette histoire de contrebandier où tout le monde est hyper naïf… Encore une fois, on a le dynamisme dans le dessin et les personnages avec, pour le plus réussi, les scènes burlesques comme Spirou tentant de télécommander l’avion ou la poursuite en voiture finale. Mais c’est dommage que ce soit gâché par tellement de sentiments simplistes…
Je ne sais pas ce qu’il manque pour que ça fonctionne…
Les dessins de Bédu sont vraiment géniaux – en tout cas, j’adore son style, les tronches hyper expressives de ses persos, les détails ici et là…
Il y a de l’aventure avec le génie, le méchant, le pirate…
Et pourtant, ça ne prend pas…
L’histoire se tient et se suit avec plaisir mais sans rebondissements épatants, humour hilarant, surprise, gros changement de rythme…
J’ai trouvé ça plaisant mais tranquille et si j’ai apprécié la lecture, sitôt le livre fini, je suis passé à autre chose sans rester dedans…
Un tome pour une héroïne que je ne connaissais pas, convaincante au début et de moins en moins au fil du tome, dommage.
Le tableau enchanté – 4,5
J’ai adoré cette histoire. Charmante, poétique, pleine d’humour, avec des idées originales, du tableau à la « mission » d’Isabelle, une fin un peu « simpliste » mais qui marche… Très agréable.
Les gens d’ailleurs – 2,5
Ouais, bon, c’est vaguement charmant ces hippies qui font pousser des fleurs en chantant, il y a un début de message avec ces habitants qui chassent les gentils « migrants »… mais ça ne va pas super loin, c’est survolé et la fin est décevante.
Gudule et la battant perdu – 2
Bon, là, on tombe carrément dans l’enfantin avec la cloche de Pâques qu’il faut aider… C’est naïf, peu intéressant, pas crédible (pas juste pour la cloche qui existe mais Isabelle et son pote qui escaladent des clochers à 7h00 du mat’ sans que personne ne s’inquiète de quoi que ce soit… Pas accroché.
La veillée du bon roi Gondolphe – 1
J’ai trouvé ça poussif et laborieux, bien bavard pour le peu d’intérêt que ça présente, une fin pas si mal mais qui fait à peine sourire. Comme en plus, il n’y a pas d’Isabelle dans l’histoire, on se demande ce que ça vient faire là… Aucun intérêt.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
Bon, ben pour moi, ce n’est pas le meilleur tonneau.
Certes, c’est mignon de voir les débuts de Cubitus, quand il marchait encore à 4 pattes avec un vrai comportement de chien, les cheveux invisibles…
On découvre le gamin qui disparaîtra, Sémaphore qui débarque dont ne sait où, Sénéchal plus ou moins là…
Les gags sont encore un peu et globalement léger, potache, pas totalement drôles ou très gentiment, il n’y a pas encore les petites phrases cyniques de Cubitus…
A découvrir si on est fan.
Un ouvrage indispensable pour tout fan de la série qui se respecte ! On y découvre les coulisses de la création de DONJON, avec les deux premiers "Donjon Zénith" entièrement storyboardés et dessinés par Sfar, les storyboards des premiers "Donjon Crépuscule" et "Donjon Potron-Minet", les conditions dans lesquelles les séries "Donjon Parade" et "Donjon Monsters" ont été créées, tout plein d'ébauches et de recherches graphiques sur nombre de personnages et décors de la série, les prémisses du jeu de rôle ... et encore tout un tas de bonus !
C'est également extrêmement intéressant de découvrir la manière qu'ont Sfar et Trondheim de collaborer sur leurs albums communs grâce à la publication de nombreux courriers rédigés par Sfar à l'attention de son compère (mention spéciale à la lettre envoyée aux éditeurs pour publier DONJON !).
C'est sûr, l'album coûte plus cher qu'un DONJON classique, mais honnêtement ce "Donjon Bonus" vaut largement ses 40€; c'est du très très lourd ! Les fans, ne passez pas à côté !
Voici un western mexicain dans la plus pure tradition de cette vision assez âpre de l'Ouest américain. Cela ne fera pas dans la dentelle. On se situe dans l'état aride du Sonora en 1863.
L'intérêt de cette lecture est de suivre un beau jeune homme né de bonne famille qui est accusé d'un double meurtre dont il clame son innocence. Pourtant, tout le désigne comme être le coupable en ayant le mobile de se débarrasser de l'amant de son amoureuse. Bref, la jalousie qui fait encore des siennes.
On verra que la suite n'est pas très conventionnelle. C'est un pari osé de la part des auteurs qu'on a déjà vu mais dans d'autres genres que le western. Le traitement de ce scénario est en effet parfaitement maîtrisé avec un rythme diablement rapide.
Le dessinateur Gilles Mezzomo est un habitué des séries de western. Je pense notamment à « Ethan Ringler, agent fédéral ». Les décors sont toujours aussi soignés. Il y a de la maîtrise, c’est certain.
Je pense que cette BD mérite d'être lu mais elle ne plaira pas sans doute à tout le monde à cause du parti pris dans sa direction. On ressort avec un réel sentiment de malaise au lieu d'un divertissement en bonne et due forme. Cela fait partie de la diversité de la BD actuelle et c'est tant mieux.
Franchement je ne suis pas déçu du voyage, que ce soit pour cet album ou le second.
Les histoires sont sympathiques et hautes en couleur. Les personnages sont bien campés et plutôt crédibles.
Ça part souvent (les 3 histoires en 2 albums) dans des directions où on ne s’attend vraiment pas.
C’est de la bonne Bd d’aventure « à la Spirou » comme on n’en fait plus trop aujourd’hui, et c’est dommage. En plus, c’est d’un bon niveau.
J’aime ces dessins, cette ambiance années 70/80, cette « naïveté » qu’on ressent à la lecture des histoires de cette époque.
Très chouette.
Et maintenant, après les Allan Mac Bride (gros coup de cœur pour toute la série), les Missions Kimono (gros coup de cœur pour beaucoup de cycles) et les Quentin Foloiseau (lectures fort divertissantes), j’ai fini mon tour des BD de JYB-Aventures. Snif, c’était chouette … merci Jean-Yves, et chapeau l’artiste !
"Le crime parfait" avait été une découverte fruit du hasard et un très bon moment de lecture. L'exercice est pour le moins original mais les contraintes de style (respect du thème et histoires courtes) donnent une rigueur d'ensemble. C'est un album de qualité. Décliner un thème de cette manière est pour le moins inhabituel mais je suis agréablement surpris par le résultat. Le crime parfait est réussi car l'alibi est au rendez-vous !
Du romantisme et de la science-fiction sur fond d'enjeux géopolitiques. Un scénario classique sur le papier mais un tempo respecté. Petit bémol sur la "concrétisation du sentiment amoureux" ou du moins de l'attirance qui arrive un peu trop vite à mon goût. Cet album est agréable à lire, parfois un peu cliché sur la réflexion d'ensemble mais quelques gouttes de suspense associées à un dessin parfaitement maîtrisé font de ce one shot une réussite. Je suis un peu resté sur ma faim et je me demande si l'épilogue n'aurait pas été le prétexte à une suite ou si la fin aurait pu être différente. C'est dommage.
J'ai découvert cette série en même temps que cette intégrale.
Le résumé général m'a tout de suite séduit par son originalité et la lecture n'a fait que confirmer cette impression. Le dessin est magistral, captivant et littéralement hypnotisant. Le graphisme est tel que l'enchaînement des actions lors des séances de "psycho-investigation" donne une réelle impression de mouvement comme si l'album prenait vie. J'ai rarement eu un sentiment aussi prononcé à la lecture et à la vue d'une BD. L'histoire est parsemée d'énigmes avec de sacrés rebondissements. Une réflexion très intéressante sur la maladie mentale et le deuil. Je recommande sans hésiter ce petit bijou.
Cet album est une énigme pour moi.
Le dessin, pour une raison que j'ignore m'a perturbé sur les premières pages. Je ne saurais dire si c'est une impression ou un réel changement, alors même que Willy Lambil était à la manoeuvre. Outre ce détail qui s'est un peu estompé au fil de ma lecture, je n'ai à vrai dire rien compris au scénario. L'idée de départ d'un Sergent Chesterfield en proie au stress post-traumatique est bonne (quoique trop similaire aux nombreuses péripéties connues par le capitaine Stark au fil des albums suite à l'éclat d'obus). Mais pourquoi diable y insérer un cartographe pacifiste et communiste avant l'heure (ce qui pose question d'un point de vue historique (là où la série les tuniques bleues brille habituellement par sa rigueur historiographique) et des creeks ? Je n'ai pas vraiment compris la logique de l'entremêlement de ces trois problématiques. Cela a créé une surcharge narrative avec un enchaînement d'actions sans véritable fil conducteur. Et que dire de la fin qui introduit un soupçon de surnaturel ? Non cet album est une déception pour moi. J'espère que le prochain tome rehaussera le niveau. Un scénario plus clair avec davantage de légèreté.
L'histoire est vraiment passionnante. Il y a aussi beaucoup d'action, sans temps mort. Les méchants sont ignobles comme souvent dans cette série.
Le dessin, les couleurs, le découpage des scènes sont toujours aussi biens.
Je trouve qu'il s'agit d'un des meilleurs albums de la série.
J'avais clairement un a priori catastrophique avant même d'ouvrir l'album. Comme de nombreux fans d'Astérix, je trouve que la reprise de la série était une hérésie et les sorties de ces dernières années n'ont pas démenti ce ressenti. J'adore Fabcaro et Didier Conrad et lorsque j'ai appris qu'ils étaient à la manoeuvre, je n'ai pas changé d'un iota ma position et ma déception s'est déportée sur leur choix pour cette collaboration. Passée cette impression, j'ai lu l'album. Force est de constater que je me suis trompé. Ce n'est sans doute pas mon album préféré mais le cahier des charges est respecté. Le dessin est agréable, le scénario bien pensé même si certains y verront un clin d'oeil par trop appuyé à d'autres albums (la zizanie et le devin essentiellement). Je trouve qu'au contraire, il était judicieux d'instaurer cet élément perturbateur qui s'inscrit dans la tradition d'Astérix : il n'est pas rare que le village gaulois trouve son harmonie interne menacée (le domaine des dieux, la rose et le glaive, etc...) par un personnage extérieur. L'originalité réside plus dans le recentrage autour du couple Bonemine-Abraracourcix avec des considérations modernes mais bien dosées. L'impertinence est au rendez-vous et les jeux de mots disséminés à bon escient. Je recommande cet album, en priant (vainement) pour que ce soit le dernier. Cette réussite ne se reproduira peut-être pas.
Je me fends d'un tout premier avis pour dire tout
le bien que je pense de cette bd ..
La note de 4 c'est pour le scénario,pas mal ,bien ficelé mais pas transcendant non plus.
Mais alors le reste!? L'attribution d'un style de dessin par personnage, parfaitement maîtrisée ,et la grande inventivité formelle (decoupage ,couleurs ) font que chaque page est un delice de lecture, foisonnant de détails ,et d'idées visuelles.
Et le livre devient une ode à la bd ( surtout américaine) . Comment Williams III fait-il pour
maîtriser tous ces styles? Peut être parce qu'aucun n' est vraiment personnel, encore que,
mais le mélange en fait quelque chose d'unique,
et d'assez précieux pour le bédéphile que je suis.
Une somme de travail considérable probablement, et en bd on a beau dire, ça compte..
Du coup je ne peux que vous la conseiller ,bien que le prix pique un peu ..
Un excellent polar qui parvient à mélanger humour, problématiques de santé mentale (très marquées au niveau de certains protagonistes et notamment le personnage principal), le suspense et l'environnement familial. Une atmosphère intimiste dans un huis-clos prenant. Le procédé narratif est appréciable et donne un rythme qui sort de la linéarité scénaristique. A certains égards, la narration me fait penser à "Malgré tout" alors même que les histoires sont totalement différentes. Un style qui associé à ce graphisme très particulier permet d'identifier la marque de Jordi Lafevre. Ce roman graphique est une pépite à découvrir.
Autant j'ai été ravi de retrouver l'album, autant le scénario comme le dessin ne m'ont pas emballé. J'ai trouvé le dessin moins abouti que les précédents tomes, notamment sur les détails. Le scénario ne décolle pas vraiment dans l'intrigue. On traine en longueur. Ca me rappelle une sorte d'albums de transitions pour relancer une nouvelle intrigue. Ca reste beau à voir mais par rapport à la qualité des tomes précédents, celui-ci peine à se distinguer. C'est un album sympa mais sans plus.
Comme d'habitude avec Zumbiehl, le début est très accrocheur, au milieu ça se détériore sérieusement et la fin de l'histoire est littéralement saccagée! C'est un manque de respect à la fois pour le lecteur mais aussi pour le dessinateur qui fait ce qu'il peut pour faire du beau travail (à commencer par les couvertures) sur des scénarii irréels, bâclés, torchés en 5 mn; Dommage pour cette série mythique...
Voici un nouveau portrait de Gauguin qui renvoie à la toute dernière année de sa vie à Tahiti après un séjour aux îles Marquises. Il commence à avoir de la renommée en France mais il se concentre surtout pour continuer son œuvre tout en menant une vie toujours aussi bohème.
Malheureusement pour lui, il est atteint par la maladie suite vraisemblablement à une vie d'excès notamment en matière de drogues et d'alcool comme un peu tous les artistes maudits. A noter qu'il a abandonné sa famille pour vivre de sa liberté et de sa passion. On ne jugera point, ce sont juste les faits.
Son idéal demeure assez révolutionnaire et il va s'opposer notamment au clergé local mais également à l'administration policière qui souhaitent asservir les peuples indigènes à la culture française ce qui provoque un déracinement culturel. Il est vrai que l'air des tropiques lui réussit plutôt bien car il retrouve une sacrée inspiration.
Ce portrait qui insiste sur ce côté rebelle le rend presque sympathique et attachant comme le fut également Serge Gainsbourg malgré ses provocations. Il y aura ce procès qui le condamnera à une peine qu'il n'aura plus l'occasion de subir. La conclusion demeure assez triste avec une mort à 55 ans.
Cette BD est joliment dessinée avec un trait plutôt gras et coloré sur un décor très polynésien. La lecture fut très agréable dans un si bel écrin. On ressent beaucoup d'émotion.
J'en retire un beau portrait d'un homme engagé, certainement en avance sur son temps.
1.5/5 pour cet épisode.
C'est long et brouillon.
L'histoire et de plus en plus sombre et cela se ressent sur les dessins où j'ai bien du mal à retrouver mes petits...
Bref, un album en accord avec mon avis précédent.
Les albums de cette collection sont tous estampillés "Guerres d'Arran" et comme les autres albums, un personnage est mis en valeur avant de l'intégrer à la nouvelle série-mère des "Guerres d'Arran".
Cet album sans être exceptionnel, montre qu'un gobelin peut être une véritable machine de guerre.
Un album qui fait suite au tome 6.
Il met en valeur le personnage de Disha qui va certainement rejoindre, avec son armée de Golems, les troupes de Redwin.
A suivre dans " Guerres d'Arran ".
Aventure autour d'un Jamboree dans le Parc du Château de Versailles ou plusieurs troupes de Scouts vont se côtoyer. Scout de France, Scout Unitaire, Scout d'Europe et la Patrouille du Faucon.
Et celui-ci est le plus fin de toute la série avec seulement 4 épisodes de #27-30, beaucoup plus de carton que de phylactères. Le tome 7 vient tout juste de sortir, après plus d'un an d'attente, mais je suis fan du personnage, c'est ma malédiction personnelle. Ma note n'est donc absolument pas objective, bien entendu. Et ne faite pas comme moi, attendez de vrais volumes pour les acheter, pas du 100% qui est régulièrement abandonné au profit d'autres collections plus rémunératrices.
Une bonne lecture, bande dessinée et graphiques rappelant l’ancienne datant un plaisir à voir absolument
A voir ou revoir, et a obtenir absolument, je trouve les graphiques très bien et me rappelle les anciennes bande dessinée
Un album confus !
Le personnage de Vicéverus change de comportement du tout au tout sans explication valable. Un pur deus ex machina. C'est génant. Et je trouve le dessin de Conrad moins bon par rapport aux albums précédents. Bref, un album moyen qui ne vaut que par les jeux de mots et pas par son histoire...
J'ai lu absolument toute la collection des Cités Obscures au fur et à mesure des nombreuses publications qui se sont égrenées pendant tant d'années, y compris les publications "annexes". J'ai aussi lu quasi tout le reste, hors Cités. Je suis un grand admirateur des dessins de François Schuiten.
Plutôt déçu des dernières oeuvres, dont les scénarii sont de plus en plus faibles, je m'attendais au pire.
Et bien c'est encore pire. Vide. Sans aucun intérêt. On connait l'histoire de Nemo, pas besoin de nous la rabâcher pendant les 3/4 du livre. La fin est intéressante mais un couplet ne fait pas une chanson. Et que de tristesse ! Quel gâchis ! Tous ces beaux dessins anecdotiques : le Nautipoulpe fait du tourisme.
Quant aux annexes, rien de neuf, rien qui n'ait déjà été vu et lu. Pire (encore), on a droit à des bonus hors sujet. Que vient faire donc l'insert de Paris au XXème siècle de Jules Vernes ici ?!?? On sait tout cela, on a déjà pu admirer les illustrations de Schuiten dans le livre de poche, ou dans l'édition de luxe, ou à travers plusieurs sérigraphies.
A pleurer. Ma note : 1 pour la qualité du trait, 0 pour tout le reste.
Une magnifique BD qui mélange survie et pédagogie, sur un rythme haletant. Des institutrices comme ça on en voudrait plus !
J'ai littéralement ce récit de science-fiction qui se passe dans les années 2055 dans un monde où les objets connectés ont pris le dessus sur nos vies. Les plus fragiles d'entre-nous se sont laissés bercés par le syndrome de l'iceberg.
C'est le risque quand on passe beaucoup de temps dans la réalité augmentée des jeux vidéos. C'est un long processus qui aboutit à une espèce de disparition du corps social.
Notre héros Ezra est à la recherche de son frère Yan qui a quitté toute sa famille du jour au lendemain pour s'isoler du reste du monde. Les objets connectés rendent la vie plus confortable mais cela ne reste qu'une illusion.
Il va travailler avec un psychiatre de renom qui souhaite guérir les individus touchés qui n'éprouvent plus aucune émotion face a u genre humain. Les icebergs se détachent de la banquise pour s'isoler mais ils fondent.
Evidemment, les GAFAM ont énormément investi dans ces interfaces vocales assez évolués et ne souhaitent pas de programme qui peuvent viser à réparer les esprits humains dans un but de santé publique.
J'ai adoré ce concept de thriller technologique assez avancé. J'ai rarement une BD de science-fiction aussi crédible sur le devenir de l'humanité et qui posent réellement les bonnes questions.
On se rendra compte que tout n'est pas aussi facile que cela. Le but de faire de la prévention est certes louable mais il ne convient pas forcément à ces individus qui souhaitent la liberté de pouvoir s'isoler.
une merveille ! Réalisation de grande qualité pour cet ouvrage qui fait le job : nous émerveiller du talent mais aussi du travail de Raph Meyer. Les ambiances, les détails, la précision du trait... tout y est ! A noter, la grande variété des supports et outils utilisés, ainsi que la présence de nombreux travaux de recherche qui nous rappellent que le talent n'est pas grand chose sans un immense travail.
Je cherchais quoi dire sur cet album qui ne m'a pas emballé +que ça et je m'aperçois que tout est dit (vu de moi) dans mon avis sur le premier tome!
Les dessins sont superbes mais le scénario me laisse perplexe. Ces saboteuses me font +penser aux Pieds Nickelés en commettant gaffe sur gaffe.
Pas très réaliste....
A noter que, contrairement à ce qui est affiché, ce n'est pas un dytique puisque l'histoire ne se termine pas avec ce tome.
Bref... Pas top. Même si j'améliore ma note du tome 1 pour la qualité des dessins.
On ne pouvait pas y couper, il devait y avoir une parenthèse sur la mauvaise journée de la "vilaine" la plus sensuelle du batvers.
Les graphismes, si on ne prête pas trop attention aux couleurs, sont assez plaisants et dynamiques.
Le scénario est intéressant malgré un format qui ne permet pas de creuser plus les situations et les personnages. Au final, il n'y pas non plus de la nouvelle matière pour étoffer le lore de la féline cambrioleuse.
C'est une demi déception.
2 ans d'attente mais cela valait le coup.
cet album est donc la suite du tome 6 et son denouement.
les dessins sont comme d'habitude de très haut niveaux pour ne pas dire splendides.
les couleurs y sont pour beaucoup.
autant certains albums sont plus beaux en noir et blanc autant je suis persuadé que dans ce cas précis ce ne serait pas le cas.
les décors des 50's sont parfaitement rendus.
ce qui est vraiment épatant avec cette série c'est que l'on arrive à oublier que les protagonistes sont des animaux à formes humaines.
le scénario n'est en rien en dessous des dessins et ce n'est pas toujours une mince affaire.
un très bon album d'une excellente série à positionne en 1er dans toute bonne bibliothéque.
Glory est une pauvre demoiselle qui cherche à sauver son père mourant par le biais d'une greffe de foie. Afin d'y arriver, elle va braquer un camion de livraison appartenant à son ex-mari et découvrir le trafic auquel il participe. S'en suivront alors de multiples péripéties, des morts et beaucoup de course-poursuites !
"Death or Glory" est un diptyque provenant des Etats-Unis réalisé par un duo, globalement spécialisé dans les comics de super-héros. Ici pourtant, pas de personnages en costume moulant qui doivent sauver le monde pour la 50ème fois, mais une histoire en apparence simple et surtout original.
Les auteurs ont décidé de jongler sur plusieurs tableaux à la fois et c'est une impression de trop plein qui en résulte. En effet, ce comics est à la fois un road-trip, un polar et un western qui mélangerait du Tex Avery, du Mad Max Fury Road et de l'humour bien noir. A force de convoquer divers genres et références, les auteurs ne savent plus sur quel pied danser et le déséquilibre se ressent à la lecture à plus d'une reprise.
Je salue néanmoins la générosité dans le déroulé du deuxième volume qui lâche complètement les chevaux sur la grande course-poursuite avec les camions et autres véhicules de chantier. Ce mélange de n'importe-quoi et de grand guignolesque en devient fascinant au bout d'un moment.
Un comics qui sort du lot par son excentricité et sa folie mais pêche par son manque d'équilibre et de dosage des genres. Cela reste un bon gros plaisir coupable pour peu que l'on apprécie les grosses séries B et autres objets déviants.
Un tome fidèle aux codes de la série : chouette dessin, couleur numérisées (trop) vives, scénario linéaire peu complexe mais plaisant à suivre, personnages stéréotypés, humour crétin et références dépourvues de subtilité. Au milieu de tout ça, nos amis Trolls continuent de cogner, de boulotter de l'humain et d'avoir peur de se mouiller. Bref, la routine ...
Une "BD fast food" : attirante, vite lue, vite oubliée ... Burp !
La BD prend tout son (magnifique) sens dans une version complète. Quelle histoire prenante, profonde et intelligente, à lire par tous et toutes ! (et vives les héroïnes !!)
J'ai jamais aimé le chanteur Prince lui préférant nettement Mickaël Jackson. Cependant, pour les puristes de la musique, c'est un véritable génie. Je ne connais que sa célèbre chanson « Purple Rain » et j'ignore tout de son répertoire. Cela ne m'a pas empêché de lire cet ouvrage afin d'améliorer ma connaissance de cette célébrité excentrique et capricieuse.
Voici une BD qui lui rend hommage en expliquant ce qu'il était vraiment (et parfois cela ne sera pas bien beau). J'ai bien aimé l'originalité de ce récit qui fait en sorte de suivre un scénario pour le moins original tout en racontant la vie de ce chanteur révolutionnaire très funky.
On va espérer que le Prince ne se retourne pas dans son urne funéraire exposé à Paisley Park à la vue des touristes. Je trouve cette biographie plutôt honnête et très bien construite de manière à ne pas provoquer d'ennui.
C'est une belle ballade au sein de l'Amérique qui vient de voter Trump comme président. Évidement, on n'aime pas trop cette Amérique là mais c'est la démocratie des urnes et il faut s'y plier.
Le scénario est construit sur une mythologie de bande enregistré avec Milles Davis ce qu'a entretenu à un moment donné le Prince. Reste néanmoins que les héritiers peuvent sortir allègrement plusieurs albums post-mortem tant ce chanteur avait enregistré un millier de titres à l'avance.
Cela peut faire de belles jambes à la plupart d'entre-nous mais les fans seront néanmoins ravis. Moi, perso, je n'irai pas à Paisley Park en pèlerinage.
Un énorme volume (138 pages) ...
Les dessins sont toujours magnifiques et d'une force incroyable.
Le scénario est plein de rebondissements (pas de spoil) qui rend l'histoire haletante ... mais qui, à mon humble avis, va mettre un point final à cette série hors du commun dans le style Western/Fantastique qui ne pouvait être créé que par F. Boucq.
J'ai nettement préféré ce Zénith, que j'ai trouvé assez drôle, au précédent. C'est en fait une attaque en règle contre les traditions que Trondheim et Sfar lancent ici, mais si on s'attarde seulement à celles de l'univers Donjon, on peut bien rire.
Les différences d'opinion entre Isis, Herbert et Marvin sont bien présentées, et Herbert ressort vraiment du lot comme étant le plus rationnel des trois. C'est une fable intéressante sur l'importance qu'on accorde à certaines règles qu'on l'on suit mais qui peuvent mettre la vie d'autrui en danger. Sur ce, j'ai beaucoup de peine pour le petit bébé de nos deux héros dans ce tome.
Sinon, Hyacinthe a toujours un rôle restreint, et on se demande vraiment comment va se conclure cette histoire avec De la Cour. On fait d'ailleurs un lien direct avec Donjon Monsters 16, "Quelque part ailleurs", que je n'avais pas du tout aimé. Heureusement, j'ai bien aimé cet album-ci en fin de compte.
À noter que la page 25 contient des petits "trous", que j'ai trouvés dans chaque album que j'ai vérifié dans différentes librairies, et que la page 41 est un peu tachée de noir à cause de l'encre de la page 40!
Euh... qu'est-ce que je viens de lire?
Un homme se retrouve endoctriné par une secte qui vénère des pneus... et on suit son noviciat et toutes les règles qu'il lui faut suivre... Et on en apprend sur l'origine de cette "religion"... Jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il lui faudrait plutôt s'enfuir. Et... c'est tout?
Coup de coeur !
J'ai attaqué la lecture et finalement lu d'une traite cet album (plus de 200 pages quand même !). Une oeuvre vraiment touchante (j'avoue, j'ai versé quelques larmes).
J'ai été ému en m'immergeant dans cette histoire de déracinement, de rencontres entre les peuples, de cruauté, d'amour... Simple et bien mené avec un dessin expressif tantôt amusant tantôt émouvant.
On sent l'implication totale de l'auteure.
Bravo
Thorgal fut une série mythique durant une bonne vingtaine d'albums et depuis le tome 24 a tendance à se perdre dans des histoires bien fades... Depuis la reprise Vignaux au dessin, nous avons au moins des planches qui tiennent la route. Les mimiques de Thorgal lui donnent un air plus jeune mais çà reste correct. Le récit, imprégné de légendes nordiques est plaisant. Il manque réellement une trame dramatique comme on a pu en connaître sur les trois cycles (Brek Zarith, Qâ et Shaïgan) des premiers albums. Et pour cela oser éventuellement se séparer de personnages iconiques ou en créer de nouveaux. Plus de mystères, de réels rebondissements, d'intrigues et de tensions dramatiques.
Ce n'est toujours pas le cas ici...
Un ouvrage passionnant et essentiel pour les amateurs de Hugo Pratt et de son œuvre, par les propos de différentes personnes qui ont travaillé ou vécu aux côtés du créateur de Corto Maltese. Il en ressort une vision réaliste, sans fard et très touchante de l'artiste. Reste qu'il est fort dommage que les exécuteurs testamentaires de l'œuvre d'Hugo Pratt, telle Patricia Zanotti, n'aient pu s'exprimer. En parallèle de nombreuses photos inédites d'Hugo Pratt avec ses collègues, amis ou famille.
Bonjour,
Farpaitement d'accord avec l'avis de herve26 : je n'ai rien de plus à ajouter, si ce n'est que je dois atteindre les 100 caractères dans mon avis.
J'ai beaucoup aimé ce témoignage d'un libyen qui a été confronté aux pires exactions du régime du colonel Mouammar Kadhafi dont le régime a été exterminé par une coalition menée par le repris de justice Nicolas Sarkozy qui fut un temps président. Certains disent qu'il fallait effacer toute trace d'un financement illégal de sa compagne présidentielle mais ce n'est pas le débat de cette BD.
On va se concentrer sur le fait de l'après dictature après l'introduction. A noter que Kadhafi a régné sur la Libye pendant 41 ans où il n'y avait aucune liberté politique. Ce pays va se déchirer en deux dans une guerre civile interminable pour la prise du pouvoir. On sent bien qu'on va d'une dictature à l'autre au milieu de clans tribaux tous corrompus.
Ce qui est remarquable dans cette BD, on qu'on s'aperçoit encore que le pays dispose de larges richesses notamment en gaz et en pétrole tout comme l'Algérie mais que la corruption fait qu'il n'y a pas de partage de richesse au sein de la population qui n'en profite pas.
Par ailleurs, j'ai bien aimé que l'auteur axe sur les filières de passeur pour nous expliquer ce qu'il se passe réellement dans ce pays où tout le monde semble être corrompu pour envoyer des gens vers la noyade et la mort.
C'est triste de découvrir un tel constat sur ce pays dont on espérait qu'il découvre la démocratie. Du coup, on assiste à toute la souffrance d'un peuple à travers ce témoignage édifiant qui permet de nous ouvrir les yeux.
Le style graphique m'a paru un peu faible mais satisfaisant. C'est surtout le propos qui marque le lecteur. Il y a très peu d'ouvrage BD sur la Libye. Celui-ci constitue une vraie mine d'information. A découvrir !
Conquêtes version 2. Ou Androïdes version 2, dans une moindre mesure.
Connaissez-vous Jean-Luc Istin? C'est un jeune auteur qui cherche à se faire une place dans le milieu... allez, je blague. Soleil Productions, c'est lui. Impossible de ne pas retrouver son nom sur une nouvelle série publiée par cette maison. Non mais, quelles similarités avec l'autre série spatiale des productions ensoleillées, Conquêtes! La différence se résume probablement à, euh... eh bien... je ne sais pas trop.
De gigantesques vaisseaux qui se déplacent dans l'espace? Coché. Des soldats qui doivent se frotter à des extraterrestres? Coché. Encore des soldats qui sont vulgaires et dont c'est le seul trait de personnalité? Coché. Colonisation d'exoplanètes? Coché. Euh... j'aimerais vous en dire plus mais il n'y a pas grand scénario ici. La véritable différence, c'est que nos personnages sont des assassins à moitié robot, et non des colons. Ou quelque chose comme ça.
Bref, à quoi ressemble notre premier tome? Nos héros -- enfin, LE héros, parce que les autres membres du groupe sont pratiquement relégués aux oubliettes -- doivent généralement exterminer des colons rebelles. Sauf qu'ici, surprise, c'est une planète autochtone pacifiste, alors ils vont plutôt se rebeller contre la fédération. On y saupoudre des scènes d'action, et voilà.
On suit tous les codes de la BD ici, sans grande surprise, sans véritable originalité. Il n'y a rien qui ressorte du lot. Notre héros narre sa propre histoire. Notre héros a un passé bien triste. Notre héros doit faire face à un traître. Notre héros doit faire face à son passé. Ce sont des idées qui peuvent être passionnantes, même si on les a déjà vues mille fois, à condition que ce soit écrit de manière innovatrice. Malheureusement, il n'en est rien.
C'est sans compter ce dessin numérique qui est franchement parfois flou dans certaines cases, avec des couleurs souvent douteuses.
On verra si les prochains tomes sont meilleurs.
C’est un exercice de style réussi pour les albums mais qui, en ce qui me concerne, n’a fait mouche qu’une fois : à la lecture de Blitz (et de sa fin), que j’ai beaucoup aimé. Passé l’effet de surprise …
Les dessins sont effectivement des cas d’école, et les « tranches de vies anglaises » pendant le Blitz sont intéressantes et édifiantes, dans les 3 parties (3 albums).
Néanmoins, je n’ai pas trouvé le tout passionnant et emballant, la faute à des faux rythmes (volontaires) et des situations souvent en huis clos, voulus de la part des auteurs. Le peu de fois où l’on voit des scènes d’actions (par exemple dans la partie Black Out), elles sont vraiment peu crédibles et molles. Je peux citer énormément d’albums en ligne claire où l’action est nettement mieux retranscrite…
Bref, pour curieux ou nostalgiques ou seulement.
PS : à cette lecture je comprends mieux le pourquoi du comment du dernier album de Blake & Mortimer fait par Floc’h … il a fait du Floc’h, avec ses qualités et ses défauts.
On reprend nos personnages, presque là où on les avait laissé. La gloire et la fortune ne leur sourient toujours pas, mais est ce vraiment ce qu'ils recherchent ?
Au moment où la chance semble enfin leurs sourire, le passé Jonas les rattrape et les voilà lancés dans une sorte de chasse à l'homme.
On se plaît à découvrir des bribes du passé de ce croque-mort haut en couleurs et les auteurs parviennent à mettre de l'intensité avec des éléments de scénario qui dans d'autres bandes dessinées ne seraient que des détails sans importance.
Graphiquement toujours aussi efficace et le pouvoir de suggestion atteint à certains moments la perfection.
Un excellent tome.
D'abord, avouons que la couverture de l'album est superbe.
Et il y a des cases qui le sont tout autant. Certes, cette notion de dessin réaliste est d'une curieuse facture mais la lecture est aisée durant la plupart du temps. Et les couleurs, les perspectives, les émotions sont vraiment réussis dans chacune des planches, chacune des cases.
Du côté du scénario, si les choix au 1er tome de construire la narration autour de la visite d'enfants étaient chouettes, là ça marche carrément moins bien jusqu'à un final un tantinet ridicule ( Des vieux qui repartent en flibuste plutôt qu'EPHAD? Mais pourquoi ???? et surtout tout ça vient dans un claquement de doigts!)
Bref si l'adaptation du roman est parfaitement réussi (j'adore ce roman et son adaptation ici même), je trouve que les partis pris du scénariste sont partis en eau de boudin. Sincèrement, le final est ridicule. Même que le final du roman est, lui, trop vite expédié. Un "Roméo et Juliette" au Far West, mâtiné d'une "songe d'une nuit d'été" aurait du avoir une belle conclusion. Et ce n'est hélas pas le cas ici.
Et Jodo se calme….
Il prend d'avantage le temps désormais. Cet opus est d'ailleurs une aventure dans l'aventure et c'est bien de prendre le temps. On profite d'avantage des dessins superbes d'Arno qui, lui aussi, se pose pour nous plaire de décors très beaux et de personnages fluides. D'ailleurs, Arno encre mieux. Ce qui permet une meilleure lisibilité et sincèrement le dessin gagne en majesté.
Jodo, donc, fait dans la lenteur. Après avoir été gargantuesque, le voila précieux. Après n'avoir été que boulimique, le voila gourmet.
Et c'est bien. C'est moins fun, plus consensuel. C'est plus sage en tout cas. Et même si le scénario est toujours aussi foutraque, la narration devient plus classique. Et c'est un peu triste d'à nouveau être comme les autres.
Avis pour l’ensemble de la série, que je viens de terminer entièrement :
Quelle énorme surprise pour moi ! Je ne m’attendais pas à un tel niveau de qualité d’écriture et de dessins, honnêtement.
J’en avais parlé à Jean-Yves Brouard peu de temps avant son décès et, pour être tout à fait honnête, tout comme Allan Mac Bride, cette série m’a bluffé.
Certains cycles sont très addictifs et d’une rigueur scénaristique rare (ce n’est pas étonnant quand on connaît le pointillisme dont pouvait faire preuve l’auteur - il suffit de lire ses écrits sur internet comme son blog ou sur différents forums).
Mon préféré est le cycle des OVNI (3 albums) dont le point culminant est l’album « L’île Tsiolkovski », c’est d’une beauté insolente et d’un tempo redoutable. J’ai aimé cette façon de faire de la « SF/rencontre du 3e type » crédible à l’heure actuelle et d’expliquer de manière didactique comment se passeraient (se passent ?) de tels événements gérés par l’armée et le chef d’état.
J’ai aussi beaucoup aimé le long cycle (6 albums) qui se passe lors de la traque internationale de terroristes et qui se finit en apothéose avec « Pour Sadia » et « La nuit du Caracal ».
Dernier cycle très marquant à mon sens : celui qui débute par « Éternel Retour » avec en point d’orgue final « El Chino », 3 albums particulièrement réussis qui mêlent avec brio humour, espionnage et aventure.
D’une manière générale, le point fort de cette série, c’est le DÉTAIL. Justement, TOUT est toujours d’une rigueur extrême (toute militaire), que ce soit dans les termes, us et coutumes ou procédures décrits par les auteurs. Rien n’est laissé au hasard, et nous avons toujours des explications précises sur ce qui se passe, le comment du pourquoi, les décisions des chaînes de commandement, etc. Tout est fait pour rendre ces aventures aussi crédibles que des documentaires mais avec un côté humour et aventure propre à la BD.
Le fait de retrouver des héros récurrents auxquels on s’attache est pour beaucoup dans la réussite de la série, mais, et c’est un point fort de plus pour la crédibilité de la série, nos héros ne sont ni infaillibles ni des super-héros. Ils sont de manière générale bien campés et interagissent bien ensemble.
Visuellement, c’est ébouriffant, M. Nicole, en bon connaisseurs de maquettes qu’il est, reproduit chaque appareil avec une minutie … sans autre pareille.
Son point faible du début, les personnages et les visages, s’améliore assez vite pour ne plus en être un. Les paysages et les couleurs sont très maîtrisées, et parfois, nous avons droit à des cases à couper le souffle (je pense notamment au cycle des OVNI, il n’y a qu’à regarder les couvertures).
La grande différence avec les autres séries d’aviation plus connues (vous savez lesquelles) est justement que ce n’est pas de l’aventure bête et méchante avec des tonnes de combats aériens improbables, mais bien un exposé de ce qu’il se produit ou produirait vraiment. Souvent les avions décollent et .. il ne se passe pas grand chose d’épique, pas de mort, pas d’explosion. Mais c’est plus réel et crédible.
Cette série est clairement et trop injustement méconnue, et c’est fort dommage, car il y a énormément de qualités que je n’ai retrouvées nulle part ailleurs, et que je ne retrouverais certainement jamais.
A noter que certains petits cycles vers la fin de la série ont été dessinés par MM. Velardi ou Rossetto, et qu’ils s’en sortent très bien.
Je remercie infiniment M. Brouard d’avoir eu l’envie, le cran et le panache de raconter (et d’éditer) des histoires qui lui plaisaient, et pour lesquelles il était fier de dire qu’elles étaient appréciées à leur juste valeur dans les milieux aéronautiques, militaires et aéronavals.
Et merci à M. Nicole d’avoir mis en images ces histoires avec brio.
'Mister George' est un diptyque au postulat alléchant, même si déjà vu ailleurs (un homme amnésique comprend qu'on le manipule via un complot faisant intervenir le président des Etats-Unis et le FBI).
L'originalité sera à regarder du côté de la conclusion qui est irréaliste et par conséquent surprenante. Pour le reste, c'est l'autoroute des poncifs liés à des séries étalon tels que XIII ou la saga Jason Bourne. Le tout est agrémenté d'une histoire de gourou/secte afin d'enjoliver le contenu.
Le dessin est classique mais tient la route pour une première partie qui pose les bases, avant une seconde, beaucoup plus rapide et finalement peu passionnante une fois que l'on a compris qui était finalement ce cher George.
Cela se laisse lire sans déplaisir mais je vais probablement vite oublier cette série et passer à autre chose.
Dans cette BD autobiographique, Marie nous raconte son histoire et son rapport à son corps. En surpoids depuis toujours, elle nous narre le regard des gens, son propre regard mais aussi sa réflexion autour de la grossophobie. J'ai trouvé son récit très touchant. Bien que sans tabou, l'ensemble reste rempli de pudeur et de sensibilité.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Marie nous pousse à réfléchir autour du sujet de l'obésité.
Le tout est accompagné d'illustrations aux couleurs douces. J'aime beaucoup la façon dont Lucymacaroni croque les corps. Voluptueux et poétique, l'ensemble est un vrai plaisir pour les yeux. Là aussi, on ressent cette volonté de faire sauter les tabous tout en respectant une certaine pudeur. La sensibilité de l'illustratrice et son regard bienveillant sur les corps d'autrui, confèrent une ambiance particulière à la BD.
Ce livre pousse donc à une prise de conscience autour du sujet de la grossophobie. Il aborde des sujets importants avec beaucoup de bienveillance.
Pour plus d'avis: https://www.instagram.com/aufildesplumes/
Voici une BD écrite et dessinée par des artistes qui voudraient surfer sur la vague féministe actuelle en mettant des femmes badass au cœur de leur récit… Mais au final, ils imposent leur regard d’homme qui sexualise à outrance les femmes et les fait littéralement toute passer pour des potiches sans cervelle.
- Les femmes font toutes du 90B et sont soient vêtues d’une combinaison ultra moulante, soit d’un T-shirt ultra moulant au décolleté qui déborde… sans parler des dizaines de femmes mini string bikini.
- Certaines scènes sont vraiment ahurissantes comme (ATTENTION SPOILERS) lorsque des dizaines de femmes activistes en combinaison moulante sont entassées dans un filet de pêche comme des poissons et qu’un militaire fait une blague du genre « et pourtant, ce sont pas des thons ! » .
- Ou lorsque Champignac se comporte en vieux beauf malsain avec sa remarque « je dois être l’un des rares à avoir vu son visage… et pas que… »
FIN DU SPOIL
- Sans parler du male gaze vraiment gênant de la fin concernant deux lesbiennes, qui fait plus penser à un gros fantasme des deux auteurs plutôt qu’à une tentative honnête de mieux représenter les lesbiennes dans le monde de la BD tout public.
- Même Spirou, dans l’un de ses élans de sagesse qui lui sont propres, parle de ces militantes comme de « filles » alors que non cher Spirou, ce sont des femmes adultes, pas des filles.
De plus, le scénario met un point d’honneur à décrédibiliser le militantisme écologiste en disant que l’écologie c’est bien, mais que trop de militantisme… faut pas déconner non plus. Spirou passant très vite au-dessus de son léger problème moral qui consiste à s’allier carrément à la CIA pour arrêter des militantes qui ont pour seules armes des pistolets à peinture bleue.
Tout cela saupoudré de personnages tous plus débiles les uns que les autres (les femmes en général, Fantasio et Sécotine qui se font un high five car ils sont trop contents de s’être fait censurés par la CIA, Champignac… sans commentaire avec son brevet). Même le twist final est totalement nul car évident depuis le 1er tiers de la BD. Et le pire, c’est que les auteurs en sont conscients car ils font dire à Spip que les lecteurs l’avaient déjà deviné depuis longtemps…
Bon, à côté de ça il y a quelques aspects sympas comme la réflexion sur le financement de la CIA par des magnats du business, l’utilisation par les deux camps des réseaux sociaux pour influencer l’opinion publique ou encore la sensibilisation à la malbouffe et aux déchets plastiques… Mais toutes ces qualités sont vite évincées par la misogynie malsaine qui imprègne ces pages.
une série à lire absolument dans le genre affaire financière douteuse, la banque la bourse et les traders, bon scénario, les suites sont du même jus.
Un album qui fait le parallèle avec la Shoa : les humains cantonnent les orcs et les gobelins dans un immense camp de concentration, qui devient camp d'extermination : travail forcé dans les mines, mauvais traitement, exécutions...
Les hommes veulent se débarrasser des Vielles Races et réservent ce "traitement spécial" aux peux vertes.
La révolte gronde et va se mettre en place grâce à l'appui de magie très ancienne.
J'aime beaucoup cet auteur d'origine iranienne Mana Neyestani qui m'avait déjà marqué par son ouvrage « Une métamorphose iranienne » sorti il y a plus de 10 ans déjà et qui racontait son expérience malheureuse en prison suite à la publication d'un dessin avec un mot azéri prohibé.
Ce dessinateur de presse iranien a dû fuir son pays en exil et on le comprend parfaitement. Le régime central iranien fait partie d'un des plus dangereux et des plus nuisibles de la planète. A noter que la Russie les soutient bien évidemment.
Il raconte dans cet ouvrage ce que vivent les kolbars (au nombre de 40.000 environ). J'ignorais tout de ce terme et de ce phénomène. Il s'agit pour les kurdes d'Irak de passer la frontière iranienne avec des marchandises occidentales et chinoises afin de le livrer à des marchands en Iran. Or, la région est très montagneuse et est particulièrement dangereuse pour ces porteurs qui trimballent sur leur dos ces marchandises inoffensives considérées comme illégale par le régime iranien.
Le soucis, c'est que les gardes frontières iranien n'hésitent pas à tuer à bout portant sans sommation tout contrevenant, enfant ou vieillard. C'est vrai que ce régime manque singulièrement de compassion et n'a aucune humanité par rapport à ces pauvres passeurs au nom de la lutte contrer la contrebande et l’impact de ces pratiques sur l'économie du pays.
Je rappelle qu'il ne s'agit pas d'un trafic d'arme ou de drogue mais de simples marchandises (cigarette, alcool, vêtements, TV, climatiseur ou radiateur...). A noter également que les commerçants iraniens ne subissent aucune répression car le pouvoir aime bien au fond ces marchandises occidentales.
Parmi les autres dangers, il y a les mines ainsi que les avalanches ou le froid glacial de la montagne. Il faut en vouloir pour les traverser ! Or, les passeurs sont payés ce qui leur permet de sortir du chômage et de la précarité.
Le récit est fort bien construit en plusieurs étapes et réservent de grandes surprises notamment vers la fin. On suit en effet un groupe de porteurs qui part en expédition pour acheminer les marchandises transportés sur le dos dans les montagnes de l'Iran.
L'auteur est dans une parfaite maîtrise du scénario qui tient en haleine. On en ressort assez chamboulé avec une haine encore plus grande du régime iranien. Le sort réservé aux femmes dans cette société kurde pose également des questions.
Cet ouvrage a le mérite de nous rendre attentif à quelque chose que nous ignorons totalement et qui fait des centaines de mort par an dans les montagnes de l'Iran. Je le recommande vivement. Il serait dommage qu'un tel ouvrage passe inaperçu.
Tout en gardant son style graphique (plus ligne claire que lui ça n'existe pas !), Floc'h a réussi à dessiner un Blake et un Mortimer très ressemblants, d'ailleurs bien plus proches des originaux de Jacobs que certains repreneurs de la série, et je ne parle ni de Juillard ni de Ted Benoit ;).
Quand au scénario, il est tout fait respectable et nous plonge dans une nouvelle vision de la guerre froide. Tout un art.
Étonnant comme j’ai été happé par cette histoire et ces dessins si atypiques.
J’ai lu la réédition Mosquito, achetée à Strasbulles 2023 et dédicacée par l’auteur. Il m’a confié qu’une « suite » (récit parallèle ?) sortirait au printemps 2024. J’ai hâte !
Et je vais vous dire pourquoi : c’était une lecture à laquelle je ne m’attendais clairement pas.
Et oui, je pensais que ça allait être sympa, un bon moment de lecture, sans plus. Grossière erreur ! C’était un gros coup de cœur, et j’espère que l’album à venir sera du même cru. L’auteur m’avait dit que c’était considéré par beaucoup comme son chef d’œuvre et je ne peux qu’acquiescer.
Les dessins tout d’abord : mi-réalistes mi-silhouettes, ils mettent énormément en avant l’ambiance de l’album. Pour moi, un album réussi est un album où l’ambiance suinte de tous ses pores. On est ici dans ce cas de figure, on est clairement dans le grand nord crépusculaire, avec le froid, la violence, la dureté et la précarité de la vie. Pas besoin de beaucoup de détails, de décors chargés, l’ambiance est là, partout et tout le temps.
Les dessins sont froids mais d’une manière artistique et voulue. Le trait est volontairement (et quand il le faut) flou, rapide ou grossier.
De temps en temps, des couleurs surgissent, éphémères, pour souligner certains détails importants. Et ce sont rarement des couleurs chaudes. La lumière, elle, vient des fois d’on ne sait où, mais toujours à bon escient.
Je n’ai pas vu beaucoup de dessins de ce type et c’est une grande réussite. Car ce qui est beau, c’est que l’auteur réussi quand même à rendre ses personnages bien détaillés et expressifs, ils nous sont immédiatement sympathiques ou antipathiques.
Ils sont aussi rudement bien travaillés niveau motivations et background, même si certains points auraient mérité d’être approfondis (notamment du côté du méchant sorcier).
J’y viens justement, le scénario :
Il peut sembler convenu et éculé au premier abord, peu original. Un héritier qui abandonne famille et richesse pour aider son prochain et réparer des erreurs familiales ? Une « princesse » et un « prince » à sauver ? Que nenni, ce n’est pas aussi simple que ça ! Le scénario est diablement rythmé et la narration est redoutable.
Les incursions de la magie rendent le coté conte ou fable plus franc, et accentuent l’ambiance des dessins.
On comprend les motivations des protagonistes qui se dévoilent au fur et à mesure, leurs réactions aussi se comprennent.
Et le final … que dire ? Il est complètement inattendu, et pour le coup, parfaitement osé par l’auteur.
Y-a-t-il une morale ? Je ne sais pas.
Et la suite à cette fin ? A confirmer avec le prochain album, que je serais ravi de voir arriver l’année prochaine (je croise les doigts).
J’admire l’équilibre parfait de cet excellent scenario. Il en émane une impression de douce mélancolie, de tendresse poétique et roborative.
« La bête » est une BD à l’ancienne, massive et superbement illustrée, beaucoup plus dense et complexe qu’il n’y parait.
Le Marsupilami – puisque c’est de lui qu’il s’agit – n’en n’est pas le héros. De nombreux personnages sont mis davantage en avant. On sent que Zidrou, au scenario, les a aimés et peaufinés. Ils ont tous leur histoire et leur vie à vivre. Ce sont eux qui, par leur humanité, contribuent à donner une dimension aussi sauvage, terrible presque, à « la bête ».
Ce contraste, véritable contrepied qui donne son nom au diptyque, est le plus bel hommage et la meilleure contribution que Zidrou pouvait faire à l’œuvre de Franquin : oui, le marsupilami est avant tout un animal ! Extraordinaire, improbable, légendaire… mais un animal quand même. Il mord, grogne, se défend avec vigueur. Et le lecteur comprend en creux qu’il pourrait facilement tuer s’il était acculé.
En le replaçant dans ce contexte beaucoup plus réaliste, qui plus est très immersif avec des décors magnifiques et un langage authentique, les auteurs le réhabilitent à un tout autre niveau que celui auquel il était cantonné. Ils lui donnent tout simplement une portée universelle. C’est la première et immense qualité de ce récit.
La deuxième est qu’il propose une histoire fluide, jolie, avec un goût prononcé pour le merveilleux. Les tribulations du jeune François pour retrouver son ami poilu prennent des airs de conte initiatique, pour peu qu’on adapte son regard au bon niveau de lecture.
Leur cavale rocambolesque est en tout cas un régal pour les yeux. Franck Pé, aidé d’Elvire de Cock aux couleurs, a enchanté ses planches. Je n’ai cessé de m’extasier au fil des pages. Absolument tout sonne juste : des trognes des acteurs, à cette clinique que n’aurait pas renié Tim Burton, en passant par les rues illuminées de Bruxelles. Certes, Zidrou a ensemencé son récit d’une certaine candeur ; acceptons-la. Mais de mièvrerie, jamais. Il n’y a ni manichéisme, ni bons sentiments. Les protagonistes ont tous une raison d’agir, qui n’obéit pas à une quelconque morale. Et ce n’est pas un détail.
En conclusion, l’exercice était bigrement difficile… S’emparer de l’œuvre culte d’un intouchable génie ! Un défi que beaucoup n’aurait pas pu relever.
Non seulement « La bête » y parvient mais elle en écrit un nouveau chapitre. Chapeau !
Magnifique album, empreint d'une grande tendresse, à la fois pour les personnages, et bien sûr ce fleuve majestueusement offert à notre œil gourmand. Étienne Davodeau nous fait partager son amour des choses simples et a choisi une palette chaude quoique sobre pour ce récit malicieux. À contempler et parcourir plusieurs fois sans se lasser pour échapper au bruit et à la fureur…
Très belle édition soignée de Futuropolis.
Un must have. Les textes sont extremement intéressants, c'est très complet et ça permet de se rendre compte de l'extraordinaire prolixité de ce génie...
Belle série que celle-ci. C’est vraiment chouette de voir des comics différents et ceux de Valiant sont vraiment intéressants.
Là c’est de l’humour barré et un peu transgressif, plus qu’avec Archer & Armstrong qui était plus décalé et WTF.
Merci à Bliss de nous faire découvrir cet univers.
D'abord les dessins. Vraiment incroyable! Jean Graton maitrise à la perfection le mouvement des voitures de courses! Ce grand prix de Monza est haletant visuellement. Graton travaille désormais sur le blanc pour accentuer le mouvement, les vrombissements et les F1 sont vraiment superbes. Le savoir faire est absolu, total. Jeannot est au sommet de sa maitrise graphique des courses de voitures. Et puis il y a l'autre course poursuite dans la ville de Milan et Jeannot, là encore, nous fait visiter la ville sur les chapeaux de roues avec superbe. Et puis il y a Monica qui est quand même canon (bien que je ne sois pas un grand fan de l'esthétique féminine dans le trait "gratonnien" , là je fais une exception.).
Et puis il y a le scénario. Car, avant de parler de l'intrigue principale, il y a l'aérodynamisme qui entre dans le monde des courses automobiles et expliquer par Jean-Pierre. Même que Michel et Steeve n'auront plus de casques au bol mais des intégraux! Ainsi ce 18ème opus fait basculer l'univers de Michel Vaillant vers le modernisme tout en faisant disparaitre l'autre qu'on a tant aimé dans les planches de Jeannot. C'est pas rien.
Et Pesquarolo, Beltoise et bien sur Jacky Ickx pointent leurs bouts du nez. Jacky deviendra un personnage principal de l'album ( et d'autres d'ailleurs). C'est une manière de remercier Ickx de lui avoir permis de vraiment découvrir pleinement ce monde d'huile et de piste. Ickx est le pilote belge le plus primé de tous les temps. Et pourtant il est éternel grâce à Jean Graton.
Reste la seconde trahison de Steeve Warson. Graton a voulu construire une histoire autour d'une amitié fortes autour de trois hommes qui est mis en difficulté? C'est pour moi plus que ça. C'est le premier vrai album ou le "fils de la guerre" montre qu'il est un Maverick, qu'il n'a pas de famille et qu'il est fragile en amour. La famille Vaillante n'est qu'une famille d'adoption et que lui aussi est en quête de sa famille. L'arc narratif des trahisons de Steeve Warson sont pour moi les plus intéressantes. Cette seconde trahison semble plutôt mièvre? Je la trouve moi d'un symbolisme majeur sur un personnage faire valoir qui n'est clairement pas que ça. Et qui est mon préféré depuis le début.
Album bien moins emballant que le 1er.
2.5 étoiles pour moi.
L'histoire avance à un bon rythme, mais je ne suis pas rentré complétement dedans, peut-être que j'ai trouvé le scénario trop haché.
Bon
Ce n'est pas une trilogie mais une série visiblement abandonnée. On ne connaitra jamais la fin de cette histoire et sincèrement ce n'est pas bien grave. Car Frank et Golo doivent finir leur histoire et il n'y arrive pas. Trop de personnages, trop de situations, trop de verbiage, trop, trop, trop....Même les dessins de Golo que j'aime tant par l'empreinte naïve de son trait sont dissimulés par les bulles trop grosses et trop verbeuses. Le scénariste se prend les pieds dans le plat de sa propre histoire (qui n'avait guère d'intérêt déjà dans les deux premiers tomes).
Car, oui, l'histoire n'était qu'un prétexte pour construire des atmosphères glauques ou orientales et des dialogues bien écrits, tout à la fois argotiques et poétiques. Ce 3ème tome doit retourner à la narration principale et ,comme il y en a pas, c'est mauvais. Pire, a lecture, je ne connaissais plus les enjeux de chaque personnages et, comme ils sont nombreux, que la série soit abandonnée me laisse de marbre...
Un album décevant, le moins bon pour moi...
Je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette histoire, qui n'apporte rien à la série.
Cela faisait un moment que cette BD était dans ma bédéthèque, j'attendais de récupérer le tome 2 pour commencer la lecture de cette série. J'ai abandonné l'idée de trouver le second opus à prix raisonnable : j'ai donc décidé de m'attaquer à Déluge.
Ce 1er tome est correct mais rien d'exceptionnel ni au niveau du scénario que du background.
Magnifique diptyque. Une vengeance avec comme toile de fond la commune de Paris, une révolution largement aussi importante que la révolution française et pourtant assez méconnue, malgré les espoirs et les réalisations qu'elle a pu faire naître en à peine plus de deux mois.
Angèle, en ange exterminateur, se rappelle aux souvenirs de ceux qui ont détruit sa famille. Elle ira au bout de son destin , personnifiant la commune.
Une superbe prestation de Tiburce Oger tout en noir, blanc et rappels incessants de rouge.
Et Philippe Pelaez, qui sait si bien se servir de l'Histoire ( le H n'est pas une erreur) pour mettre le doigt sur nos travers très actuels. Au final, nous retiendrons que c'est souvent '' l'argent avant la vertu'' qui gagne. Et que vive le souvenir de la commune.
Un nouveau chapitre des Cités Obscures est quelque chose que, en tant que lecteur depuis la première heure, on attend avec enthousiasme, mais aussi avec des sentiments anxieux. Schuiten et Peeters parviendront-ils encore à nous faire pénétrer dans leur univers magique et à nous faire vibrer ?
C'est donc avec des sentiments mitigés que nous nous sommes rendus à la librairie Flagey pour en retirer un exemplaire. Le week-end suivant, après une longue course matinale, un bon petit déjeuner avec "overnight oats" et de crêpes, le vent soufflait et il pleuvait dehors, je me sentais bien et détendue, et la chaleur typique de l'automne s'emparait de mon corps et de mes membres. Les conditions optimales pour entamer le nouveau Schuiten et Peeters. En feuilletant et en lisant lentement, je me souviens avec le capitaine Nemo, des aventures à 20 000 miles sous les mers. Lorsque Nemo atteint finalement Samarobrive, et qu'il prend place comme étant Jules Verne derrière sa table d'écrivain, je m'endors doucement en rêvant aux aventures fantastiques et héroïques qu'un enfant de 12 ans peut rêver après avoir lu l'un des livres de Jules Verne.
Un ajout plus que réussi aux Cités Obscures donc, qui non seulement nous voyage dans ce monde des Cités, mais nous ramène aussi à l'imagination débordante de notre propre enfance.
Un deuxième tome qui clôture l'intrigue du premier qui nous avait laissé en plein Cliffhanger.
Si les bases du scénario étaient originales et intéressantes, le final l'est nettement moins. Ça n'enlève rien au mérite des auteurs qui ont su conserver le suspens et des surprises tout au long de ce "diptyque".
Les dessins séduisants et les personnages charismatiques nous offrent une série avec énormément de potentiel
Histoire très intéressante. J'ai beaucoup aimé la préface et l'annexe à la fin, car j'ai appris bien des choses sur la piraterie, en dehors des sentiers battus.
Le scénario exploite bien le contexte historique, néanmoins son rythme ralentit progressivement.
Le dessin est agréable, mais assez banal. Ce n'est pas le point fort pour moi de cet album.
Un très bon polar, bien que peu crédible au regard de l'extravagance de certaines situations et de leur caractère hautement improbable, dû à la personnalité extravertie et totalement déglinguée de l'héroïne de cette histoire. D'où l'humour très présent qui se dégage de cette histoire, et qui pour ma part ne m'a absolument pas dérangé (alors qu'en temps normal je préfère plutôt les ambiances polar "réalistes", plus noires) tant j'ai réussi à m'attacher au personnage principal.
Le dessin très dynamique est pour sa part fort plaisant et participe bien à l'atmosphère échevelée de cette histoire.
La première partie de ce diptyque était excellente, la seconde l'est tout autant. Illustré par un dessin toujours aussi éblouissant, le scénario nous embarque dans une histoire bien glauque où se mêlent pouvoir politique, corruption, mafia et constructions BTP. Une atmosphère bien poisseuse, un bon suspense, des personnages géniaux (aussi bien dans leur représentation graphique que pour leur psychologie) et une fin inattendue tout à fait magistrale : ce tome 7 tient toutes ses promesses et constitue un vrai polar noir comme on les aime.