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Excellent album, dans un format long qui permet de savourer l'histoire du début à la fin. Dessin magnifique, scénario haletant, Boucq et Jodorowsky sont dans leur élément. La seule (petite) faiblesse, à mon sens, est la succession de rebondissements impliquant trop de personnages sur la fin de l'album. Cet album pourrait être un magnifique point final à cette superbe série.
Encore un western qui essaye d'écorner l'image de l'Ouest pour le présenté sous le jour le plus âpre possible loin des légendes habituels d'une Amérique à la recherche d'un sauveur.
Oui, c'est un pays qui a besoin d'un héros pour pouvoir construire son identité au milieu du massacre des populations indiennes. Encore de nos jours, cela se perpétue à travers la galaxie Marvel.
On va retrouver une association de divers rejeté de la société : un enfant rebelle, un déserteur, un ancien esclave et même une bonne sœur et une prostituée. Bref, une joyeuse association qui formera une bande à la recherche d'un trésor au milieu de la cupidité et de la violence humaine. Nous aurons d'ailleurs droit à tous les poncifs du genre.
Nous avons un dessin de bonne facture précis et efficace qui introduit de bien jolis plans assez cinématographiques rappelant un peu les films de John Ford de la belle époque hollywoodienne. Cela concourt au dynamisme du récit et à une lecture plutôt agréable avec parfois de belles réparties.
Bref, on est dans un mouvement où la BD tente de renouveler un peu le genre et c'est plutôt bien. On aura même droit à un excellent dossier en fin d'album sur le mythe de l'Ouest.
Bon bien voilà, vous voyez, il est possible de faire du bon même dans l'univers d'I.S.S. Snipers.
D'abord, il faut dire que l'écriture d'Olivier Peru est de loin supérieure à tout ce que nous avons vu dans les trois premiers tomes. J'ai cru au scénario, j'ai cru aux personnages, j'ai cru à la vision de l'auteur. J'ai voulu suivre cette bande de Snipers jusqu'au bout.
Pourtant (et en point négatif d'ailleurs), l'histoire reste à peu près la même que celle des trois premiers tomes. Le méchant est à peu près copié-collé lui aussi. Il y a quelques raccourcis scénaristiques que je n'ai pas aimés, comme quand les Snipers apprennent comme ça soudainement que leur navire a été équipé "d'émetteurs capables de passer outre les perturbations générées par la planète." Tiens donc, comme c'est commode! La fin, aussi, avec la révélation sur la planète, bof, mais bon.
La grosse différence, c'est que c'est bien écrit. L'histoire est peut-être sans grandes surprises, mais elle bien livrée. Pour moi, ça fait toute la différence. Je note aussi que le dessin d'Alessandra De Bernardis est plutôt bon.
Dernière note, par contre, c'est que page 12, il manque le dernier mot de la première bulle. C'est récurrent chez Soleil Productions ce genre d'erreur, ma foi.
j'ai toujours autant de plaisir à lire les albums scénarisés par Didier Convard.
après avoir combattu la dictateur nord coréen cette nouvelle série est plus intimiste en dévoilant un peu plus la vie de Jean Nomane.
le fil conducteur de cet album est la résolution par Jean d'une enquête commencée par son père suite à un guet-apens dans lequel 2 de ses collègues étaient tombés lors d'une mission.
nous sommes assez loin des premiers albums du Triangle secret qui gravitaient autour du Vatican.
cependant l'histoires est bien construite et se laisse lire facilement et avec plaisir.
les dessins de Denis Falque sont nettement meilleurs qu'au début et aisément reconnaissables à défaut d'être très beaux.
après avoir combattu certaines parties du Vatican, le dictateur nord coréen et les fabricants d'armes j'attend avec impatience l'infiltration des réseaux djihadistes et leur démantèlement...
Très bon album relatant la fin du maquis du Vercors. On n'échappe pas aux caricatures, avec au centre de l'action un groupe de maquisards excessivement hétéroclite: un polonais, un espagnol, une allemande, une citadine, un montagnard… C'est bien de souligner la diversité de la résistance mais point trop n'en faut!
Quelques approximations historiques (des chars Tigre à l'assaut du Vercors?!).
Mais on peut pardonner au vu de l'intérêt du sujet et du scénario bien maîtrisé.
Recommandé.
Une mère et une fille emmènent l'écrivain et le lecteur dans un voyage plein de narrations.
Le fait que ce rencontre a lieu dans un endroit lointain et isolé, nous dit que lecteur, écrivain et ses personages ont quelque chose à vivre ensemble pendant le temps d'un livre.
Que nous dit la conscience quand nous sommes trop loin de la vague pour y plonger et que nous allons subir son impact de plein fouet ?
Que nous apprend l'histoire d'une femme qui vit au rythme des éruptions d'un volcan, ou l'histoire des gens qui salissent chaque mot qu'ils utilisent...
Et entretemps, sur les papiers de couleur crème, une autre histoire commence, racontée par les esprits qui vivent dans la jungle et qui ont le projet d'exprimer en mots ce qu'il y a à vivre derrière les mots.
Leur but est d'arrêter la "mécanique du vide", initié par l'humain.
Des contes qui fonctionnent. C'est comme si Zephir avait découvert un langage qui nous permet de communiquer au-delà des mots. Impressionnant !
Arleston se prend pour Joe Abercrombie mais n'en a pas la subtilité : on a ici du grimdark avec des méchants caricaturaux et en guise de scénario, des coïncidences trop faciles et des clichés.
Le seul point positif est le dessin.
Ou est passé notre dessinateur A. FLOCH ! les dessins ne sont clairement pas à la hauteur donc l'album est vraiment décevant du début à la fin ! les yeux rippent ! Vraiment dommage car j'avais adoré les 3 premiers tomes et j'attendais celui-ci avec impatience ! Please M. FLOCH come back ! Encore une histoire de sous !?
Kleos, c'est avant tout l'histoire de Philoklès, fils de pêcheur, désireux de partir à l'aventure et de prouver sa vaillance aux yeux de tous. La réalité de l'époque, sa condition sociale et diverses péripéties viendront lui rappeler que rien n'est facile ni acquis d'avance.
Hommage aux légendes et anciens récits grecques, ce double album est fabuleux à bien des égards.
Premièrement, le dessin de l'autrice Amélie Causse est un plaisir de par sa clarté et son trait expressif. La mise en page est carrée et les séquences imagées faisant référence à la mythologie apportent de l'eau au moulin de ce pauvre Philoklès, à la fois victime et insupportable de par son caractère. Le mélange des genres est bien assumé entre récit d'aventures, touches humoristiques et tragédie pour un équilibre bien dosé.
Au final, un diptyque de très bonne facture quoiqu'un peu trop court.
On aimerait tous se rappeler les belles années avec une part de nostalgie et de mélancolie. Cependant, pour certaines personnes qui vivent des choses très difficiles comme une guerre, cela parle encore plus. Il s’agit de se réfugier dans des souvenirs heureux afin de pouvoir supporter la triste réalité.
Je tiens à le dire tout de suite, c’est une œuvre à la fois poignante par son sujet mais également par son traitement. Il s’agit de l’horreur de la Première Guerre Mondiale vécu par les soldats dans les tranchées.
On sait que plus de d’un million de soldats sont malheureusement morts au cours de ce conflit particulièrement meurtriers. En dommage collatérale, 4 millions ont été blessés et atrocement mutilés. Pour donner une moyenne qui nous parle, 900 jeunes Français mouraient chaque jour sur les champs de bataille.
Le ton de cette BD est introspectif car on se met à la place d’un jeune soldat qui vivait des années d’amour avec sa belle et tendre qu’il a laissé pour pouvoir faire la guerre. Il n’a pas eu le choix.
Cela nous donne la nausée sur la guerre qui détruit des vies. Certaines guerres dont plus horribles que d’autres. On se rend compte d’une jeunesse gâchée et sacrifiée au nom d’intérêt nationaux qui dépasse totalement l’individu.
Pour autant, cette œuvre ne tape pas vraiment sur les politiques et militaires qui ont mené ces jeunes hommes à la boucherie. On s’intéresse surtout aux conséquences sans creuser sur les causes. C’est un choix.
Le tout sera particulièrement triste à lire. Ce n’est pas le genre de BD que j’aimerais posséder. Certes, j’ai beaucoup lu sur la première Guerre mondiale mais c’est un témoignage sans doute plus intime qui rejoint d’autres la manière d’une pièce d’un puzzle géant sur ce thème.
Un dernier mot pour dire qu’il s’agit d’une première œuvre d’un auteur qui sort d’une école dédiée à ce métier d’auteur scénariste et dessinateur. Le dessin est encore à améliorer même si on peut percevoir de très jolies effets. J’ai bien aimé cette case où l’on voit une ville rayonnante mais dont le reflet montre les destructions opérées par la guerre.
Au final, c’est incontestablement un auteur à fort potentiel qui sera à suivre.
Une des premières versions de 300 si ce n'est la première date de 1999. Publié dans un format à l'italienne, il reste un des albums chocs qui ont marqué ma passion pour la bande dessinée.
La mise en page dynamique si particulière à F.Miller, la mise en couleur font de la reprise de cette légende/histoire un must.
J'ai vraiment hésité ente une appréciation de 3 ou de 4, mais j'ai finalement mis seulement 3 car le scénario s'efface souvent devant le dessin (impeccable!), mais du coup c'est un peu long et ça avance à un rythme un peu lent.
Ces points un peu moins positifs relevés, l'histoire est intéressante et les personnages émouvants. Vous ne regretterez pas votre lecture, j'ai bien aimé!
Tout est parfait!
Le scénario, Le dessin, La mise en scène.
Pourquoi devons attendre aussi longtemps entre chaque opus (même si ce tome 2 du diptyque est venu rapidement) ?
J'aime bien Bom. Il a scénarisé "Broussaille" et j'adore "Broussaille". Alors j'ai tenté cette série inconnue, construite essentiellement pour les enfants. L'idée de départ est sympa. Il y a de la nature patinée de légende avec un soupçon de naïveté que, moi, j'apprécie bien. C'est agréable et sympathique. Et ça c'est bien.
Et puis il y a les dessins qui accumulent les mêmes cadrages. C'est poussif. Il y a les personnages qui sont figés. Il y a enfin des décors qui sont sympas.
Et puis il y a le scénario très poussif également. Avec des incohérences et beaucoup d'explicatifs. Bom ne devait pas encore à l'époque construire correctement un scénario. Comme si le scénariste a voulu mettre plein d'ingrédients dans sa recette et a pas su gérer le gout final.
Et même s'il n'y a pas de double lecture et que l'histoire est faîte uniquement pour les enfants, ils ont droit d'avoir une bonne histoire quand même.
Francis Ford Coppola est un cinéaste américain oscarisé pour le Parrain I et II, mais également connu pour son chef d'œuvre au tournage extrêmement chaotique: Apocalypse Now. Florent Silloray nous invite à plonger dans l'un des pires tournages de l'histoire du cinéma qui s'est étalé de 1974 à 1977 pour une sortie en 1979.
Nous y suivons les aléas de la météo, les prises de décision autoritaires de Coppola, les contrecoups d'un climat chaud et humide, les incompatibilités d'humeur entre comédiens, les discussions échaudées avec les producteurs/assureurs… Sur un peu moins de 200 pages, l'auteur est revenu sur toutes les galères et désagréments d'un tournage pharaonique et financièrement très risqué (Coppola avait hypothéqué sa maison et ses terrains vignobles), pour un résultat passionnant rempli d'anecdotes et d'informations truculentes, revenant par exemple sur un Marlon Brando qui n'avait pas appris une seule ligne de dialogue, un Dennis Hopper complètement "stone", les soucis de santé d'un Charlie Sheen alcoolisé, la séquence des hélicoptères ou encore la scène avec le tigre.
Les dessins sont assez simples mais bien en valeur via un bon coup de pinceau. Beaucoup de voix off de la narratrice qui suit Coppola sur le tournage permettant d'en apprendre plus sur un tournage qui en lessivé plus d'un. Même la post-production a été épique en raison de kilomètres de rushs qu'il a fallu couper et monter pour une version cinéma qui a été heureusement un succès international.
En 2011, Coppola avait sorti une version Redux du film comprenant énormément de séquences absentes du montage original, version que j'ai l'occasion de visionner il y a quelques années. J'ai alors appris qu'en 2019, le cinéaste a sorti une ultime version qui s'approche le plus de sa vision d'auteur et qu'il me faut par conséquent découvrir.
Un voyage au bout de l'enfer pour un très bon 'one-shot'.
C’est pas que ça soit mauvais mais c’est pas non plus palpitant…
J’accorde à Macherot un excellent dynamisme pour ses personnages sympathiques.
Mais côté histoire…
Chloro courre après Anthracite qui s’échappe pour courir après Chloro et ses potes qui s’échappent et courent…
Bref, tout le monde se poursuit et s’échappe ; c’est d’autant plus redondant que c’était déjà ça dans le tome 1…
Et l’ensemble est bien mignon mais reste à la fois très naïf pour des adultes et peut-être un poil adulte pour des jeunes enfants…
Sympa sans plus.
Excellent tome (mais y en a-t-il des moins bons dans ses recueils de gags ?).
Talon reste dithyrambique par excellence, étirant avec saveur et vocabulaire sur 10 lignes ce qui pourrait se dire en une phrase…
Gags variés, donc idées variées, qui peuvent parler de tout et n’importe quoi, du boulot de Talon au journal à ses rapports au voisinage, Virgule comme les soucis de valises…
A chaque fois, c’est pertinemment développé et drôlement ciselé à mon goût ; j’adore.
Des dessins saisissants service d'un univers incroyable. Ce troisième tome est réellement intrigant tellement l'auteur nous balade d'une situation à l'autre.
Si le scénario est bien ficelé, on aura quand même la frustration de ne maîtriser aucun code de ce monde si particulier.
Affreux! Des quatre derniers Donjon sortis, il y en a un seul que j'ai vraiment aimé. Ici, nous avons encore droit à un album de la période Zénith, que les auteurs enchaînent à une cadence infernale.
D'abord, l'humour tombe totalement à plat pour moi. On a déjà vu ça des millions de fois chez Trondheim et Sfar, même dans d'autres séries, comme dans Lapinot. On a compris, les auteurs vouent apparemment une haine profonde contre tout ce qui à trait aux religions. Bon, c'est bien beau tout ça, mais combien de fois allez-vous ressasser jusqu'à l’écœurement cette idée? C'est pas mal l'ensemble de l'histoire ici. Marvin est stupide à cause de sa religion draconiste. Hahaha. Sinon, on conclut l'histoire d'Horous entamée quelques albums plus tôt.
Je ne comprends pas non plus l'amour que les gens portent pour le dessin de Boulet. Je le trouve franchement désagréable maintenant. Je préfère de loin le dessin de Trondheim lui-même, qui malgré sa simplicité possède au moins un certain charme.
Quand une série commence à pondre plus de mauvais albums que de bons albums, je me dis qu'il est bientôt temps de passer à autre chose. L'époque Potron-minet avec l'incroyable Christophe Blain me manque.
Un très bel album. Ce n'est pas Druillet et c'est tant mieux. Ce dernier reste unique. Si on sent bien que Dimitri aime le monde qu'il dessine et celui qui l'a créé, il a sa propre patte et ça me va. L'exercice était risqué et le couple Cazaux-Zago/Avramoglou nous livre une histoire épique qui donne prétexte à de très belles pages. On retrouvera avec bonheur le principe de ces dessins dantesques que nous avons pu apprécier chez le mentor. Babel trouvera sa place dans ma bibliothèque au côté de la grande sœur Salambo.
Magnifique !
Même si certaines révélations sont prévisibles, la narration reste très efficaces et arrivent à nous faire passer par une belle palette d'émotions plus intenses les une que les autres.
Emotions soutenues par un dessin magnifique aux couleurs pastelles rajoutant un supplément d'âme et d'émotion.
Assurément, une des œuvres les plus solides de Mickael .
'Une femme de Shôwa' est à l'origine un manga diffusée par chapitre dans un magazine japonais à l'existence éphémère entre 1974 et 1977. La présente édition réunit le seul et unique premier tome pour une histoire bouleversante se déroulant à la fin de la Seconde Guerre Mondiale à Tokyo.
Les auteurs ont insufflé leur vécu dans cette œuvre en dépeignant la faim omniprésente, la violence des adultes, la place de la femme et la difficile survie des orphelins de guerre. L'authenticité transpire à chaque page et la noirceur/la violence seront au cœur de cette œuvre entrecoupées de rares moments de poésie et de douceur.
La vie est sans pitié, l'injustice et l'horreur présentées dans toute leur crudité via de multiples séquences, notamment avec cette sordide scène de viol par des GI afro-américains, le genre de scènes que nous avons pu également connaître en France suite à la "Libération" et qu'il est bon de rappeler et ne pas éluder.
Le dessin de Kamimura est magnifique avec son côté rétro à souhait, il nous gratifie de belles compositions en noir et blanc et de personnages très expressifs.
Malgré le manque d'une fin officielle, le présent 'one-shot' se suffit à lui-même, cette chère Shôko Tanako devenant une geisha à tomber par terre. Par ailleurs, le titre lui rend honneur avec son deuxième sens en français: "Une femme de choix".
Une conclusion quelque peu convenue, pour un récit assez classique.
Si les graphismes restent solides, le scénario nous surprend trop rarement.
On est malgré tout devant un album réussi, mais avec un petit goût de trop peu scénaristiquement.
Déçu par cet album qui jouit pourtant d'une belle réputation...
Dans les points positifs: l'auteur a créé un univers riche et complexe, et il ne ménage pas la pagination à le parcourir. Même s'ils peuvent paraître enfantins, les dessins sont vraiment de très grande qualité à mon sens, et le style de l'auteur est unique.
En revanche je me suis ennuyé ferme avec l'histoire sous-jacente. On nous sert une fable morale et écolo-sociale éculée, et sans surprise (avec même quelques rallonges inutiles). J'ai eu du mal à terminer... C'est dommage car une simple histoire de SF dans cet univers aussi foisonnant m'aurait plus captivé !
Avec le tome3 je me suis éloigné de cette série mais comme c'était le dernier, j'ai succombé!
Mal m'en a pris car je n'ai pas aimé du tout, les auteurs nous entrainant dans un univers totalement science-fiction post-apocalypse dont je ne suis pas fan en BD.
Le scénario est bâclé, on se perd et les dessins n'apportent pas de valeur ajoutée ni n'aident à comprendre ce qui se passe, tant par moments ils sont sombres et on a du mal à comprendre de qui ça parle et qui se bat contre qui.
Clémentine est une adolescente comme il y en a tant. Mais sa vie bascule lorsqu'elle croise Emma. Quelque chose se réveille en elle. Quelque chose qu'elle ne s'attendait pas à ressentir et pour lequel, elle n'était pas prête.
Le scénario raconte ce parcours de vie, cette histoire d'amour intense et à la limite de la destruction. Il raconte le jugement des autres, les regards de travers, le mépris mais aussi l'espoir.
J'ai été profondément touchée par ce récit qui est rempli d'humanité. J'ai été aussi très en colère face au mépris et au rejet que vit l'héroïne. Ce scénario est beau mais il met aussi en avant la dure réalité que peuvent parfois vivre les personnes homosexuelle.
Esthétiquement, j'ai pris une petite claque. Dans un premier temps, ce sont les visages et les regards qui m'ont frappé. Il y a une expression particulière dans chaque personnage. Ensuite, j'ai été fascinée par les traits qui constituent les décors. Des traits noirs, tantôt épais, tantôt fins qui créent une ambiance vraiment particulière. Et enfin, il y la couleur. L'ensemble est en noir et blanc avec des pointes de bleu. Le bleu met en avant un élément qui va être important dans le vie de l'héroïne. J'ai trouvé ce choix véritablement judicieux.
Vous l'aurez donc compris, je suis conquise par cette BD.
Même si j'ai abandonné la série Largo Winch (vers le Tome15, quand même!), j'ai aimé cette idée de revenir sur ses origines. Et surtout la genèse de ce tentaculaire empire qu'il dirige.
Sur 3tomes, c'est très bien, c'est d'ailleurs ce qui m'a décidé car je ne souhaitais pas me remettre dans une longue série.
La série tout comme ce dernier album se lit facilement. Le dessin est peut-être parfois un peu simple et le scénario compliqué car l'histoire défile vite. Mais c'est sympa. Je dirai un "bon roman de gare" et parfois ça suffit pour passer un moment agréable.
J'en suis même à me dire, moi qui ai horreur des séries à rallonge, qu'il manquerait maintenant un 4ème tome qui raconte l'enfance et la jeunesse de Largo jusqu'à son ascension au pouvoir.
On repart dans ce troisième tome pour suivre le destin de trois garçons de castes sociales différentes dans l'Empire aztèque juste avant la conquête des Espagnols.
On suit surtout une enquête assez minutieuse afin de découvrir l'auteur de meurtres de masse de cadavres momifiés de jeunes femmes éparpillées un peu partout sur le territoire aztèque.
On va suivre surtout pour la première fois la collaboration dans cette enquête passionnante de la lance et du serpent, les deux ennemis jurés. Il ne s'agit pas de régler les comptes du passé mais de sauver des vies face à un implacable tueur qui ne fait pas de quartier depuis bien des années. Il semble en effet qu'il y ait un lien manifeste avec des événements du passé vécus par nos protagonistes alors qu'ils étudiaient dans une école.
J'ai beaucoup la profondeur psychologique des principaux protagonistes qui est bien travaillé pour se rendre compte qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Il va y avoir un inversement de nos sentiments pour les personnages qu'on croyait acquis à la bonne cause.
Le dessin de Hub fait toujours merveille avec son trait fin et détaillé pour dépeindre un univers qui nous est plutôt inconnu. En effet, le monde aztèque est d'une richesse que je ne pensais pas. On regrette que près de 70 années après ces faits, cette civilisation sera détruite et anéantie complètement par les espagnols conquistadors afin de piller les richesses.
Evidemment, on pourrait penser à un tome de transition car il ne se passera pas grand chose qu'une tentative avortée d'arrêter le coupable. Pour autant, c'est tellement bien réalisé qu'on apprécie chaque moment, chaque image à sa juste valeur.
C'est l'une des rares séries actuelles que j'achète encore car l'auteur Hub m'a laissé un souvenir impérissable avec sa série Okko sur un Japon médiéval fantasmé. Bref, ce n'est que du bonheur dans la qualité produite.
On est reparti pour une nouvelle aventure du célèbre milliardaire en blue jeans qui clos un diptyque basé autour d'une mine d'étain indonésienne. La thématique était de faire dans des activités plus éthiques ce qui est à la mode pour faire mieux passer les pilules amères du capitalisme.
Cependant, parfois, la réalité est plus compliquée que cela. Largo va s'en apercevoir à ses dépens avec l'exploitation d'enfants dans sa mine. Sauf que c'était un coup monté destiné à se séparer de cette activité permettant l'exploitation de puces électroniques permettant d'aller dans l'espace pour la conquête des étoiles.
Nous allons faire connaissance avec un autre milliardaire excentrique ayant une autre vision des choses à savoir Jarod Manskind. Cela rappelle les Elon Musk et autres milliardaires actuels voulant faire du tourisme spatial ou conquérir la planète Mars.
On apprendra dans ce tome qu'il y a dans le monde 2810 milliardaires. Les 100 milliardaires les plus fortunés font partie de ce qu'on appelle le centile d'or qui donne son titre à ce tome. Il est vrai qu'ils ne laisseront pas de trace dans l'histoire car personne ne se souviendra de leur nom à l'heure où la planète agonise.
Encore une fois, les femmes joueront soit le mauvais rôle ou bien un rôle de potiche afin d'assouvir les fantasmes sexuels de ce beau monde. Pour autant, Largo est là pour humaniser un peu tout cela. Les cascades sont dignes de « Mission impossible ». Cela en devient presque invraisemblables.
Evidemment, cela se laisse lire plutôt agréablement avec une fin qui ne surprendra personne.
Pour la première saison :
D'abord, en général, la première saison est bien passée. C'est plaisant.
Les graphismes passent quand même bien, quelque soit le dessinateur. Mais je trouve quand même dommage que ca ne soit toujours le même (... dessinateur) car il y a toujours un petit temps d'adaptation quand on passe d'un tome à l'autre.
Question scénar, c'est bien ficelé, même si j'ai trouvé très redondant la répétition du résumé de l'histoire au début de chaque tome. Et puis j'ai trouvé très dommage qu'en fin de compte, tout ce qui a été rabâché à chaque début, ben en fait, ce n'est pas ça qui s'est réellement passé... C'est un peu déroutant, limite décevant !!
Ha... j'ai failli oublier : l'histoire des 30 deniers de Judas, on aurait pu s'en passer... de l'espionnage au fantastique, la marche peut être vraiment glissante...
Mais bon, mis à part ces extravagances, dans sa globalité, c'est quand même chouette, on ne s'ennuie pas.
C’est étonnant comme une série qui devrait être moisie est en fait plus intelligente qu’elle n’y parait et surtout plus attachante. Cet album était en tout cas un peu moins c-o-n et plus subtil que les précédents
Voir la couverture de l'album, c'est bien mais lire les bd c'est mieux. Est-il possible d'avoir la lecture de ces album ?
Un scénario à rebondissements, qui tient la route dans ce western plutôt classique. Le passé de Jonas le rattrape une fois de plus, mais cette fois-ci c'est une autre partie de sa vie qui est impliquée. Ses principes, c'est tout ce qu'il lui reste et même ça il est sur le point de le perdre. Un bon tome qui graphiquement est toujours à la hauteur de nos attentes.
L'ambiance tendu de ce western est à la hauteur de la profondeur de ses personnages. Si les "héros" sont charismatiques que dire du méchant. Les auteurs arrivent à créer le malaise autour de ce médecin au double visage. Le machiavélisme déroutant de ce personnage est une réelle réussite, rendant cette histoire très originale.
Au niveau des graphismes, c'est toujours de très bonne facture, sans baisse de régime.
Ces albums hors-série permettent de s'écarter de le veine classique, poursuivie depuis le très bon Affaire Blake jusqu'à l'excellent Huit heures à Berlin et d’autres intéressants ou tout à fait dispensables…
Après le trio Schuiten / Gunzig / Van Dormael et le très chouette Dernier Pharaon, voici l'Art de la Guerre (recueil attribué à Sun Zi et qu'Olrik utilise astucieusement à ses funestes fins) porté par Fromental / Bocquet et Floc'h.
Le scénario, plutôt convenu sur fond de début de guerre froide, est toutefois assez bien ficelé pour que l'on se laisse entraîner sans renâcler. Je trouve le côté dessin curieusement inégal et m'a laissé perplexe : alors que le choix de grandes cases avec - une fois n'est pas coutume - des vignettes peu bavardes permettait à l'artiste une précision submillimétrique, certaines expressions et postures manquent d'impact. La ligne claire de Floc'h est remarquable par sa pureté et il faut le souligner, mais les visages des héros sont quelquefois peu convaincants. Cela conduit à se demander à quoi tient la patte reconnaissable entre toutes d'un créateur et des artistes qui reprennent le flambeau (quand les ayants-droits l'autorisent). On dirait qu’il suffit d’une fraction de millimètre pour que la magie n’opère plus… On est d’autant plus frustré que souvent les cases sont parfaites et qu’il a peut-être manqué un peu de temps pour peaufiner ici et là ce travail malgré tout globalement réussi. Peut-être Jacobs, qui a finalement peu produit, le prenait-il, ce temps…
Sans doute les éditeurs seraient-ils bien inspirés de laisser plus de temps aux auteurs de bande dessinée.
Après un deuxième opus qui relançait l'intrigue et présentait plus d'intérêt que le premier scénaristiquement parlant, ce troisième volet apporte une conclusion à l'histoire de Mandor.
Rien à dire sur les dessins de Dubois qui sont toujours magnifiques depuis le début sur "TER". La problématique est davantage à regarder du côté du scénario qui aligne les histoires de paradoxes temporels, les personnages creux et un final anti-climatique à souhait. La fin est d'ailleurs expédiée à coup de personnages aux pouvoirs extraordinaires et ne m'a pas convaincu pour un iota.
De cette double série, Il me restera le souvenir d'un début alléchant, de bons rebondissements par moment, d'un très beau visuel, de personnages qui auraient pu être plus développés, mais surtout celui d'une déception.
Clara Lodewick nous livre un récit qui pourrait sembler d'une banalité affligeante : une réflexion (un peu) grivoise émise par Merel (une femme célibataire, qui vit en dehors du village et qui aime ses canards, son équipe de foot et boire des coups de temps en temps) provoque à son encontre une réaction de colère disproportionnée qui va impliquer bon nombre d'habitants(e)s du village.
Mais, comme Etienne Davodeau, Clara Lodewick arrive à produire un récit d'une grande humanité et ce sur base d'une histoire pas si banale que ça finalement.
Une tranche de vie. Une belle découverte.
Ce volume vient clôturer en beauté l'aventure débutée avec "la frontière de la nuit".
Et tout va vite dans cet album, voire trop vite pour un Largo Winch. A la lecture, je ne me suis pas ennuyé une seconde avec un scénario qui repose sur la finance(très peu) mais surtout sur des courses poursuites ,où l'humour reste tout de même présent.
En se frottant à une course effrénée aux technologies nouvelles, notre milliardaire ne rencontrera pas que des amis, et le lecteur devinera rapidement et un peu facilement qui tire les ficelles de ce complot.
Bien sûr Eric Giacometti (et Francq, qui co-signe le scénario) reste sur la continuité de Jean Van Hamme, en nous montrant quelques scènes osées avec Simon et ses conquêtes, ou encore en nous suggérant des amours saphiques .
Le dessin de Francq ne souffre d'aucun défaut pour peu que l'on s'habitue à ses femmes longitudinales et anorexiques !
Une intrigue qui va à cent à l'heure, qui se lit certes un peu vite, mais qui tient la route.
Annoncé par surprise lors du dernier festival d'Angoulême,en janvier 2022, sort enfin le Gaston Lagaffe signé Delaf. Je passe sous silence les aventures éditoriales et procès, dont j'avoue ne pas avoir compris grand chose, et la controverse sur la reprise par Delaf, dans mon avis, pour ne retenir que l'album à proprement dit.
Et bien, je dois dire que j'ai été assez bluffé par ces nouvelles aventures de Gaston. On retrouve évidement le style de Franquin (et pour cause ajouteraient certains...), et l'effet madeleine de Proust joue à plein dans cette reprise.
Nous retrouvons ici l'ensemble des personnages de la rédaction de Spirou : Mlle Jeanne, M.Boulier, Prunelle évidemment toujours tendu comme la ficelle d'un string, mais aussi M. de Mesmaeker, Longtarin et Ducran et Lapoigne.
J'avais le regret au fil des pages de ne pas revoir Fantasio, mais Delaf le fait apparaitre sur plusieurs pages, ce qui m'a ravi.
Certains gags sont très bien amenés, d'autres plus faibles et on peut regretter peut-être l'abondance de jeux de mots un peu forcés.
Mais je dois avouer avoir bien ri plus d'une fois en lisant cet album.
J'ai juste été surpris par les dernières planches qui forment une petite aventure de Gaston, sur une dizaine de pages, un format dont nous n'avions pas l'habitude de lire pour cette série.
N'en plaise aux gardiens du temple de Franquin et de Gaston, cette reprise est une réussite et atteint parfaitement son but, celui de divertir et de retrouver un personnage qui m' a accompagné depuis que j'achetais le journal Spirou lorsque j'avais à peine 10 ans, soit plus de 40 ans !
Par contre, n'aurait-il pas fallu faire l'impasse sur la numérotation (n°22) ? En effet, vu la pagaille dans la numérotation des éditions et rééditions des Gaston Lagaffe, je ne connais pas un lecteur qui posséderait la série dans cet ordre.
Un scénario à la hauteur pour cette première aventure en deux tomes de John Blacksad, glauque et poisseux à souhait avec une fin parfaitement réussie. Mais surtout, le dessin est carrément somptueux, avec des couleurs qui pourraient sortir de la palette d'un peintre impressionniste, et tous ces personnages aux expressions absolument bluffantes. Un must !
J'adore décidément cette série. Et ce scénario est pour moi l'un des meilleurs, au niveau de ceux du premier diptyque. Les fous de Dieu du Texas actuel transposés au 19ème siècle, certains apprécieront le thème, d'autres peut-être pas. Avec l'humour (ou le cynisme ?) toujours présent pour distancier le sujet, prendre un peu de recul. Dessin toujours au niveau. Top !
Totalement déçu, absolument pas dans la lignée des B et M, le dessin est absolument affligeant.
A FUIRE SANS SE RETOURNER VOUS FEREZ DES ECONOMIES
Dans ce deuxième tome, Hermann développe petit à petit ces deux personnages, Jeremiah et Kurdy.
Cette vraie première intrigue est prenante avec de petits rebondissements.
Comme toujours, les dessins sont d’une précision extrême, que ce soit, les visages, les vêtements, le sable du désert. On y ressent très bien la chaleur, l’étouffement de ce lieu désertique.
Un bon 2ᵉ tome.
C'est un récit dont le contexte est celui de la Première Guerre Mondiale mais sous un angle un peu différent de ce qu'on a l'habitude de voir.
En effet, on ne va pas s’intéresser au père qui quitte sa famille et sa ferme du cantal pour aller accomplir son devoir pour le pays en septembre 1914. L'action se concentre sur ceux qui sont restés pour continuer à faire tourner l'exploitation agricole. Ils ont également beaucoup souffert de cette guerre mais d'une autre façon plus indirecte.
Le plus jeune fils va reprendre les choses en main car c'est lui désormais l'homme de la famille. Il doit se concentrer sur un travail plutôt harassant. Cependant, dans sa vie rurale bien calibré au fil des saisons, apparaît une jeune fille de son âge qui va lui donner le tournis. Les ennuis peuvent alors commencer car elle est hébergée chez un voisin peu commode.
Je n'ai pas trop aimé la fin qui fait dans la surenchère d’événements alors que cela avait démarré de manière plutôt réaliste sur le mode roman graphique intimiste. L'éclair final achève véritablement ce récit dans cette débauches d'effet de surprises.
Au rayon de la critique constructive, je rajouterais que les caractères du lettrage des dialogues sont assez petits ce qui ne va pas favoriser une lecture facile. Mais bon, si on prend une loupe, cela devrait aller.
J'aurais aimé éprouvé un peu plus d'empathie pour les personnages mais parfois, on y arrive pas car cela ne s'y prête pas. Bref, il manque quelque chose et il y a des défauts inhérents. Pour autant, l'ensemble demeure assez satisfaisant avec une marge de progression.
Cela fait un moment que je me lasse des œuvres signées Léo, en raison de ses sempiternels défauts et de l'inutile étirement en longueur de ses sagas mythiques. Je tombe sur ce nouveau cycle d'Aldébaran et là, c'est le drame ! Ce nouvel opus est sans doute le pire de tous.
- Le dessin de Léo est toujours aussi figé et est beaucoup moins rempli de détails en arrière plan sur pas mal de cases.
- Le scénario du présent volet est un copier-coller du premier cycle en terme de dénonciation du fanatisme religieux caricaturé à l'extrême.
- L'aspect critique politique est davantage accentué sans aucune subtilité avec une multitude de dialogues bien moralisateurs. Tout est fait pour démontrer que les idées conservatrices sont dangereuses et que le progressisme, c'est bien.
- Où est passé le bestiaire inédit aux nombreuses espèces ? Où sont passés le frisson, l'exotisme, l'aventure et le dépaysement ? Il n'en reste que des bribes.
- Où est passé le danger de mort bien réel pour les personnages ?
En effet, sur les premiers albums, il y avait constamment ce risque que les personnages meurent face à une faune et flore hostile. Kim et Manon sont devenues intouchables au fil des albums et peu importe ce qu'il leur arrivera, elles s'en sortiront toujours. Les autres personnages secondaires peuvent bien mourir, on s'en moque pas mal au final.
Un album décevant au fort relent de wokisme fétide, trop caricatural, très manichéen et compilant tous les défauts habituels de son auteur. A trop tirer sur la corde, cette dernière s'est cassée, il n'y a plus grand chose à raconter/présenter sauf refaire la même chose en moins bien. Les personnages déjà en place n'évoluent plus ou quasiment plus et cela s'éternise trop en de nouvelles intrigues sur généralement deux/trois albums parfaitement dispensables et oubliables.
Me concernant, "Les mondes d'Aldébaran" s'achèvent définitivement avec le "Retour sur Aldébaran".
Très bon album, le trait alerte d' Inker fait merveille pour créer la tension nécessaire au récit,et pour croquer les trognes.
Un évènement méconnu de l' histoire de notre pays, rendu bien vivant par l'auteur, un beau cadeau pour ces gens morts pour rien,si ce n'est le maintien perpétuel de "the have and the have not".. merci!
Très déçu par ce tome 10 ... Beaucoup de blabla et peu d'action ! Scénario convenu et dessin très pauvre. Tous les seigneurs russes se ressemblent.
Certains récits ou hommages sont très intéressants, surtout si on maîtrise bien ces séries (les 3 B&M dont un superbe récit par Van Liemt et Yann, un très bon Thorgal période Shaïgan par Fred Vignaux, le Lester Cockney est un bel interlude entre albums, un Comanche par Hermann pas inintéressant en prologue à la série, le Buddy Longway et Corentin de Derib est très beau, le Jugurtha est intriguant, un Ric Hochet par Dany et assez drôle, le Simon du Fleuve est un beau what if, le Ringo de Swolfs est au top en court récit Western), le reste l’est beaucoup moins. Le tout est parfaitement dispensable, sauf pour les curieux.
Je viens de lire les deux tomes à la suite et ne peux que vous encourager à en faire de même.
Beaucoup de qualités dans cette bd, un univers très cohérent, des personnages intéressants, le dessin tout à fait correct qui s'étoffe dans le deuxième volume , et le tout sans manichéisme.
J' aime bien aussi comment l'auteur aborde l'animisme, et l'art pictural au travers du personnage nommé Krekl , ça me rejoint tout à fait .
Enfin tout ça est très fin et ça fait bien plaisir !
Côté scénario, j’essaie encore de comprendre ce que je viens de lire. Ce n’est certes pas les premiers tomes de la série, ceux-là en valaient vraiment la peine. Son graphisme reste acceptable bien que déclinant à chaque tome. Peux mieux faire !
J'ai été un peu choqué par la préface de l'auteur Pablo Martin Farina qui indique être très fier à avoir appris à aimer et admirer Juan Pablo Escobar, le fils de l'un des plus grands mafieux de ces 100 dernières années. Certes, c'est le fils et non le père et il n'a pas choisi de naître dans cette famille. Cependant, j'avoue ne pas avoir été très à l'aise de cette glorification sans un mot pour les milliers de victimes de la drogue.
Ceci dit, j'ai bien aimé cette biographie car elle est présentée de manière tout à fait originale en nous dévoilant un par un les différents gardes du corps qui joueront un rôle dans l'éducation du petit Jan Pablo Escobar. Certes, c'est parfois assez glauque et brut de décoffrage mais c'est le milieu qui veut cela. Les âmes trop sensibles devront sans doute s'abstenir.
Pour le reste, c'est toujours intéressant de pénétrer dans la garde rapprochée d'un homme qui a réglé en maître incontestée sur le cartel de la drogue en Amérique Latine. A noter que le trafic de drogue lui rapportait 70 millions de dollars par semaine. Son erreur est d'avoir voulu mettre un pied dans la politique ce qui va conduire à l'assassinat de son rival le Ministre de la justice.
On se rend également compte que malgré les milliards et la vie de luxe, ce n'est pas de tout repos car femme et enfants risquent leur vie tous les jours à la merci des tueurs mandatés par les ennemis du clan.
J'ai également apprécié le côté humour noir de ce polar pourtant réaliste qui décrit une tranche de vie du fils Escobar à travers ses nounous tueuses. On notera que ce dernier est également co-scénariste ce qui rend le tout assez crédible malgré des faits pour le moins surréaliste. Mais bon, dans ce monde, tout est possible.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est assez froid dans ses couleurs ternes mais terriblement efficace pour restituer cette ambiance.
Une BD assez audacieuse dans son traitement qui m'a séduit malgré tout. En tous les cas, on arrive à mieux comprendre ce que peut ressentir un enfant témoin de ces événements pour le moins néfastes.
Histoire de transition en one shot intéressante, qui narre le retour de Thorgal, Jolan et sa dulcinée au pays. Ils ont des ennuis en chemin (comme d’hab’), et Thorgal va faire le taff (comme d’hab’), avec un soupçon de chance (comme d’hab’) et beaucoup de talents (comme d’hab’).
Sinon, c’était bieng, une aventure simple, à l’ancienne, c’est finalement comme ça que sont les meilleurs albums de la série. On n’y est pas, mais en tout cas, c’était un bien bel essai. Il ne manque pas grand chose pour en faire un récit phare : plus de côté épique, et plus de tensions dramatiques. Il y a de la matière avec le nouveau petit couple de la série.
Un scénario absurde et raconté dans un désordre déroutant, une planète absurde qui est essentiellement les Etats-Unis au 19e siècle, des antagonistes caricaturaux... LEO n'a jamais été parfait, mais d'habitude il se rachète avec des mystères intéressants, de jolis paysages, et surtout un bestiaire créatif. Dans Bellatrix, non.
Vous pensiez qu'on ne pouvait pas faire pire que les deux premiers albums? Eh bien, vous aviez tort!
Je suis désolé, mais j'ai absolument dé-tes-té les textes de cet album. Les personnages sont idiots, insensés, immatures, illogiques, irréalistes... Le scénario est simpliste, réchauffé, banal... Les scènes d'action sont absurdes... Il n'y a RIEN qui fonctionne, rien!
Quand on a des Snipers qui se font battre comme des mouches par le dieu du coin, transformant ainsi les super-soldats de leur BD éponyme en chair à canon jetable, c'est un mauvais choix scénaristique. Quand on a des Snipers qui pensent que leurs armes vont être assez puissantes pour s'attaquer à cette glu qui bouffe tout le monde, ça fait d'eux des personnages stupides. Quand on a les meilleurs soldats de l'armée qui s'abaissent à être des petits intimidateurs sortis tout droit d'une cour d'école, ça ne donne aucune plausibilité à leur rang. Quand on a un méchant dont la seule motivation est - encore - de récupérer des armes et puis tant pis pour les courageux envoyés à l'abattoir, c'est décevant. Quand on donne une importance quelconque à des personnages qui finissent par ne servir à rien (la rouquine), on a l'impression qu'on nous fait perdre notre temps. Quand on a le héros de l'histoire qui survit à l'impossible juste parce qu'il le faut bien, le récit perd toute crédibilité.
Et c'est sans compter les astérisques qui ne renvoient à rien! ENCORE! Ils nous avaient déjà fait le coup dans leur série Androïdes! Page 28, astérisque sans explication en bas de page! Page 29, astérisque sans explication en bas de page! Page 30, astérisque sans explication en bas de page! Quand on part à l'imprimerie trop vite... C'est sûr que, aux pages 29 et 30, les astérisques sont inutiles parce qu'on a déjà "expliqué" Khâliste à la page 3 (VOIR TOME 2!!!) , mais quand même, les gars. Ça fait dur.
Ouf.
Après avoir lu les avis élogieux sur cet album je me suis décidé à l’acheter.
Quelle déception !
Je suis totalement en accord avec Campanar
Si le dessin est parfait nous sommes loin de la dérision annoncée. La critique (très facile) de notre société n’est pas à la hauteur des premiers albums historiques. Quelques vagues jeux de mots égaillent la fin mais la trame est plate et les clins d’œil inexistants.
Pauvre Goscinny !
Je ne peux mettre que 5 étoiles pour l'adaptation de ma nouvelle préférée de Lovecraft.
Les dessins sont précis, l'ambiance malsaine est exceptionnellement révélée.
Un album peut-être un peu trop "contemplatif" sur certains passages, mais Tanabe voulait une réalisation en plusieurs tomes.
Mon Dieu que c'est mauvais ! Entre des personnages peu attachants (notamment le héros qui est aussi charismatique qu'une endive bouillie), un scénario cousu de fil blanc, un univers dépourvu d'originalité car maintes fois vu et revu, que ce soit en littérature ("1984", "Le meilleur des mondes"), au cinéma ("Le roi et l'oiseau", "Brazil") ou en BD ("Horologium", "SOS Bonheur") et un dessin que pour ma part j'ai trouvé extrêmement repoussant, rien ne m'a plu dans cette BD.
Ça ressemble à de la SF d'il y a quarante ans. Peut-être les inconditionnels de ces récits d'anticipation façon "Le meilleur des mondes" y trouveront leur compte, mais pour ma part, c'est totalement sans intérêt.
Un peu déçu par le style d'écriture de Loïc Clément qui me semble trop ambitieux pour ce genre de récit.
L'histoire est simple (récit initiatique) mais intéressante. Le dessin est le gros plus de cette BD.
Tome 1 très rafraichissant et prometteur !
L’idée de ces orages temporels qui mélangent des personnages venus de plusieurs époques est excellente. Je comprends les remarques de Shaddam4 mais prendre trop au 1er degré ce genre d’histoire vous fera passer complètement à côté et gâchera votre plaisir, comme c’est souvent le cas devant les spectacles hollywoodiens.
Le rythme est efficace, l’action omniprésente, l’histoire intrigante. Bref, tout est là pour donner l’envie de poursuivre. Vivement la suite !
"Le Coutelas d'Ivoire" : la Lune, le Soleil dialoguent avec le coutelas d'ivoire de RAHAN... et donc avec lui-même finalement. À nouveau une très belle aventure de messieurs Lecureux et Cheret
Très bon album tant au niveau de l'intrigue que du dessin. Même si avec le temps (30ans depuis le premier opus!) je me perds un peu dans les personnages et la quête, la lecture est facile.
Il serait cependant bien de finir les deux derniers tomes dans un délai respectable comme les deux précédents et de clôturer cette saga.
Troisième édition intégrale regroupant les tomes 7 à 9 de Wayne Shelton et c'est sans aucun doute celle que j'ai le plus détesté jusqu'à présent.
Les tomes 7 et 8 sont malheureusement les vilains petits canards que l'on aurait souhaité ne jamais croiser tellement ils sont médiocres, puisqu'en effet, notre héros est embarqué dans une drôle d'histoire mélangeant de l'ésotérisme, du Indiana Jones et des vilains Nazis de derrière les fagots. Je n'ai pas été convaincu par ce diptyque qui détonne de par son scénario mystico-capillotracté et de ses facilités d'écriture (par exemple les V2 qui tombent à la fin au bon moment au bon endroit).
Heureusement, le dernier tome de cette intégrale (n°9) relève le niveau avec le retour de Van Hamme aux affaires et un retour à un peu plus de réalisme dans l'univers de Wayne Shelton.
Denayer (dessins) et Denoulet (couleurs) font du très bon boulot, même si cela reste une bien maigre consolation au regard des tomes 7 et 8 de cette édition, que je vais très vite oublier.
Charmant et pourtant caustique sans jamais être vulgaire. Un vrai plaisir de lecture.
Le dessin est simple mais efficace. Les scènes et situations sont variées. Pénélope Bagieu renouvelle la BD en une page chrono!
Pour les fans de b&m indispensable ! Pour les fans de NYC également. Du grand art! La qualité du dessin est époustouflante et le scénario tellement finement écrit, Merci aux auteurs.
Ce tome est toujours aussi fort au point de vue graphisme et palette de couleur. Les tons s’harmonisent parfaitement avec l’ambiance du Jazz de la nouvelle Orléans.
Ici, nous suivons une enquête sur un pianiste.
Comme dans le tome 3, l’histoire va parfois trop vite, (BD environ 60 pages), et certains passages sont assez confus. Mais celle-ci, plus intéressante, fut plaisante à lire.
Avec Vinland Saga, on se plonge dans l'univers assez épique des Vikings, ces navigateurs hors pair qui ont découvert l'Amérique 500 ans avant Christophe Colomb.
On suit leur première colonie qui fait face aux dangers des indiens. En réalité, ces natifs sont plutôt pacifiques mais dans le camp des vikings, certains pensent qu'il faut se préparer à la guerre le moment venu.
Par ailleurs, le chaman a vu dans l'arrivée de ces premiers colons la menace de la destruction de leur peuple et de leur culture. Oui, cela va se réaliser mais dans plusieurs siècles. Il essaye de convaincre son peuple de chasser ces étrangers. Bref, c'est dans les deux camps que la vision est partagée.
Thorfinn se bat pour sa vision idéaliste de la paix et de l'entente entre les deux peuples. Reste à savoir s'il parviendra à les maintenir. C'est tout l'enjeu de ce tome qui pose intelligemment les bonnes questions pour une remise en cause.
Encore une fois, on est réellement dans les meilleurs tomes de la sage depuis l'installation dans le Vinland. On regrette presque la vingtaine de tomes précédents dont l'action était située bien loin de cette terre promise.
Pour autant, je pense que c'était nécessaire pour comprendre l'évolution de notre héros Thorfinn qui est passé du stade redoutable guerrier à ardent pacifiste contre toute forme de violence.
C'est tout le thème de la série qui prend son importance dans ce moment crucial de coexistence avec un autre peuple dans un monde éloigné de l'Europe perpétuellement en guerre. Le Vinland peut permettre un nouveau départ sur de nouvelles bases.
On sait que la série va prendre bientôt fin. On se demande si notre héros va parvenir à son rêve d'une vie sans guerre. On le souhaite ardemment dans un monde qui n'a toujours pas compris qu'il faut faire des concessions pour trouver une paix durable même quand tout nous oppose.
Bref, vous l'aurez compris. On est en possession du meilleur de ce que le manga peut nous offrir actuellement. Vinland Saga est la série à découvrir ! Il faudra cependant s'armer de patience.
J'apprécie beaucoup le coup de crayon de Gibrat et ses couleurs, notamment dans 'Matteo'. Ces éléments seront d'ailleurs bien les seuls dignes d'intérêt de ce 'one-shot' datant de 1996.
En effet, le scénario est un mélange fourre-tout d'anticipation/science-fiction au départ, avant de partir dans le conte, le fantastique et le symbolisme. Il y a des références plus ou moins appuyées (Pierrot le fou, Blanche-Neige) et les femmes sont légèrement vêtues afin de nous exposer leurs belles formes.
A l'issue de la lecture, il me reste un sentiment d'inachevé, l'impression tenace qu'il manquait des pages afin de davantage développer l'histoire, et qu'il manquait des transitions entre certaines planches.
Un peu moins intéressant que les deux premiers tomes.
J’ai beaucoup moins adhéré à l’enquête, on la suit moins facilement, c’est plus fouillis.
Peut-être que le sujet ne m'a vraiment pas passionné, (la guerre froide, la bombe h).
J’ai dû souvent revenir en arrière.
Mais la patte graphique reste de très bonne qualité.
Bon.... que dire.... ??? je suis déçu. Au niveau dessin et style, cela ressemble à un premier album d'un début de carrière. Quant au scenario, que s'est-il passé entre la 1ere page et la 88eme ? Et pourquoi subitement introduire cette orgie de voluptueuses poitrines ? je n'ai rien contre, mais cela ne faisait pas partie du cadre dans les 5 précédents tomes.
Tome 2, toujours aussi bien dessiné, autant expressifs. Il est aussi plus rythmé et plus riche en actions.
L’affaire, ici, est beaucoup plus complexe que le tome 1, plus de recherche, plus de mystère…
Le thème est très fort, on parle de racisme, de flics véreux…
Nous allons également découvrir un nouveau compagnon de Blacksad, une fouine, et deviné sa profession, (journaliste).
C’est vraiment, une BD toujours aussi plaisante à lire.
Dans ce nouveau tome, Thorgal va devoir affronter encore bien des épreuves au fond d'un gouffre afin de pouvoir sauver son fils Jolan et sa future compagne Boréale, la nouvelle venue de la saga.
Il faut rappeler que nous avons un solide guerrier qui n'a pas hérité de l'amour du combat et de la violence du peuple viking. Il aspire à une vie tranquille avec son Aaricia et ses enfants mais même les Dieux ne le laissent pas en paix !
Encore une fois, il sera confronté à la cupidité des hommes qui convoite des choses pour le moins extraordinaire réservé au domaine des Dieux. Il fera une rencontre assez intéressante mais elle sera de courte durée. Cela se termine par un clifhanger avec un personnage maléfique qui refait surface à la toute dernière case.
Bref, cela ne sera pas le meilleur tome de la collection, c'est certain. On a l'impression de lire un album de transition dans ce qu'il y a des plus classiques. Il est vrai que cela se démarque de l'album « Adieu Aaricia » sorti en début d'année et qui avait une tout autre qualité d'écriture pour des effets assez novateurs.
Gageons que les auteurs feront mieux la prochaine fois au niveau du scénario sachant que la lecture n'a pas été désagréable non plus.
Addendum à mon avis précédent sur la série : l’auteur a, en tout cas c’est mon impression, réussi à rendre Julius un peu moins « poupon », surtout visuellement, dans ce 4e album plus tardif. Ce n’est pas plus mal et le rend un peu plus charismatique immédiatement.
Je suis vraiment très surpris, et agréablement, par la qualité globale de cette série :
Tout y est, ou presque !
Graphiquement, c’est fort, c’est de la belle et pure ligne claire. L’auteur connaît son sujet, son hommage et ses inspirations sont claires ( :D ), telles qu’il le précise lui même dans l’album. C’est beau, les couleurs sont vives, certaines planches sont très détaillées, bref, très joli.
J’attendais surtout de voir au scénario, car en amont de mon achat, les dessins me plaisaient déjà. Mais que sont de beaux dessins sans scénario ou sans savoir faire ?
En tout cas, ici, c’est aussi du solide.
L’intrigue avance de manière fluide et limpide. C’est même pas accrocheur et crédible, on sent que l’auteur a bien bossé son histoire et sa géographie.
Les personnages interagissent bien ensemble, sont assez attachants, malgré, et c’est le petit point faible de la série, le léger manque de charisme de notre héros principal.
Julius Chancer est trop lisse. Las, vu son parcours de vie dans l’armée (nous avons un petit topo dans un des albums), on aurait pu penser que l’auteur pouvait en faire un homme plus viril ou plus dur. Mais non ! Julius est gentil, serviable, preu, malin, chevaleresque, pur, et donc lisse (comme Tintin en somme). Mais il lui manque justement un petit quelque chose pour égaler Tintin, ou alors les temps ont changé et des héros à la Tintin bottent moins. Autres temps, autres mœurs. Il a un peu de caractère pourtant.
C’est pour moi le seul vrai bémol de la série. C’est franchement peu, en tout cas trop peu pour ne pas prendre de plaisir si vous aimez le belle ligne claire et ses standards.
Le débat quant à l'idée de cette reprise ne cessera sans doute jamais. Mais à l'heure de juger l'album, il apparait clairement que l'hommage passionné l'emporte sur le projet mercantile. Gags inspirés, dessins et couleurs impeccables, et tous les personnages emblématiques réunis, sans oublier une mise en abyme plutôt maline.
Van Hamme nous revient avec ce recueil d'histoires courtes basées sur des nouvelles qu'il a écrites par le passé ou sur la base de scénarios à chute. Pour ce faire, il s'est entouré de dessinatrices/dessinateurs de talent afin de sublimer chaque récit dans un style vraiment différent.
L'écriture et l'exécution sont brillamment efficaces mais également bien amenées, et ce en quelques planches à peine. Il y a quelques touches humoristiques bien noires de la part de Van Hamme, et surtout une bien méta sur le métier de scénariste de bande-dessinée au détour d'un dialogue.
C'est malheureusement très court et très rapide à lire ce que je trouve un peu dommage au final. Néanmoins, cela reste de très bonne facture et se laisse bien lire en raison de certaines chutes vraiment bien trouvées.
Mon seul bonheur à la lecture de cette BD aura été d'avoir réussi mon challenge d'aller jusqu'au bout de cet album fleuve et insipide!
C'est long, mais qu'est-ce que c'est long!!!! Le dessin, au découpage totalement monotone, est plus fouillé qu'il n'y parait, mais on s'en lasse, surtout au bout de 220pages où l'histoire patauge sans grand intérêt.
Ca commence à bouger à la fin, mais trop tard, ma patience était épuisée.
Vite, passer à autre chose!
Pour ma part j'ai bien aimé.
Le dessin est bon, même si il diffère de Uderzo, et ne m'a pas fait sortir de l'histoire. J'aime bien les expressions des personnages qui pour le coup sont vraiment de Connrad.
Les gags et jeux de mots sont amusants et pas amené au forceps! J'ai bien aimé le nom du centurion, les réf du spectacle, les running gag des maximes...
2 bémols: la simplicité scénaristique de résolution de problème déjà évoqué (la colère de Vicévertus alors qu'il a lui même réussi à rendre tout le village placide devant Assurancetourix); les blagues "parisiennes" que j'ai trouvé plus lourdes (trotinette TGV...).
Bref, même si ce n'est pas la BD de l'année, j'ai passé un bon moment avec Asterix!
Debut de scénario qui donne envie de poursuivre puis, à mi-récit, le soufflé retombe complètement. Seconde partie qui manque de suspense, de liens entre les protagonistes, d'intérêt à part une succession de fusillades.... Le huis-clos et les rapports entre les personnages auraient pu être plus exploités. En bref, un sous 10 petis nègres...
Album hors norme qui semble sonner le glas de la série. "Hécatombe", il mérite bien son titre. Fallait il aller jusque là? Qui sait... mais savourons notre plaisir avec le retour de Jodorowsky à l'écriture. Quant à Boucq, même si, par moment, le dessin paraît se "simplifier" il sait comme toujours donner de la force et de la vigueur à son trait dans les scènes d'action. Chapeau bas, Messieurs, pour cette aventure- fleuve.
Undertaker est de retour après une bien longue absence. C'est dire si je l'attendais cette nouvelle aventure. Dommage pour ce scénario un peu faible à mon goût, (hommage?) à Nicholas Ray et son "Johnny Guitar". Les dessinateurs l'ont déjà prouvé : le cinéma est une source riche pour caricaturer des personnages. Dans le cas présent, il s'agit de Mercedes McCambridge. Mais je ne boude pas pour autant mon plaisir de retrouver notre croque mort favori, même si dans de très rares cases, le dessin faiblit. Je tire toutefois mon chapeau pour cette première planche d'introduction au cadrage original et à la scénographie magnifique. Encore une aventure qui se décline en deux albums. Il va falloir encore attendre...
Premier tome qui présente les épisodes, Génial Olivier son prof, monsieur Rectitude, portant chacun bien leur nom. C’est inventif, drôle ; peut-être un peu rigide dans le ton ou le dessin mais intelligemment distrayant.
Olivier et le bébé robot – 4
Découverte du personnage et son inventivité, avec une ribambelle de situations amusantes, proche du vaudeville, une bonne intention qui se termine mal, très sympa.
L’avaleur n’attend pas le nombre des années – 3
Moins accroché à Rectitude qui enquête à fond, en dépit de la logique, voulant absolument prouver qu’il a raison sans raisons, finissant méchant, après des scènes un peu répétitives…
Bain mal acquis – 3,5
Amusant, les efforts pour ne pas prendre de bain avec une chute rigolote. On retrouve l’inventivité et l’humour.
Bâtons crochus, ombres crochues – 4
Là aussi, c’est rigolo, et les trouvailles ingénieuses font oublier le côté répétitif, avec une chute un peu facile et attendue toutefois.
Olivier prend la pile – 4,5
Bien aimé cette histoire qui offre une vraie progression, début, milieu, fin, avec vivacité et drôlerie dans les conséquences des décisions. Bien écrit et marrant.
Homéopathie – 3,5
Olivier innocent et rapprochement avec Rectitude, c’est intéressant à défaut d’être super pertinent, cette histoire de cours particuliers interdits et d’inspecteur mécontent de la réussite d’un élève…
Illusions en trente-trois tours – 3
J’adore les voyages dans le temps et pourtant, celui-ci n’apporte pas beaucoup d’intérêt pour des situations tellement prévisibles qu’elles en perdent leur intérêt…
Du tac au tac – 4
Des idées amusantes qui l’emportent sur le manque de cohérence (le prof qui n’est pas dupe, l’invité surprise qui n’a rien à faire là…)
A quelque chose parfois malheur est bon – 3,5
Gentiment délirante, cette histoire, avec un rapport entre Olivier et son prof plus intéressante que le côté binaire pour/contre habituel.
La queue de l’éléphant – 2
Petite blague pas drôle en une page.
Refus d’évolution - 2
Seconde blague pas drôle en une page qui démontre que Devos est meilleur sur les histoires plus longues et construites qui lui permettent de développer ses gags.
Rien mal acquis – 3,5
L’histoire est basique et déjà vue, comment obtenir les questions, mais comme c’est inventif, on s’amuse autant que Coyote qui tente tout pour attraper Bip-Bip…
Voici un récit qui ne comporte aucune bulle, juste une narration omniprésente qui va partir dans un délire mystico naturel que personnellement, j'ai eu du mal à suivre.
C'est tiré d'une interprétation libre de l'histoire de Christopher Thomas Knight qui a disparu pendant 27 ans dans les forêts du Maine entre 1986 et 2013 pour y inventer une façon de vivre.
L'idée était intéressante à première vue pour expliquer comment un individu en société peut se démarquer et avoir envie de disparaître dans une forêt. Cependant, on ne connaîtra pas vraiment les motivations qui ont poussé cet homme à se mettre en marge de la civilisation.
Il insistera sur le fait qu'on peut le voir comme un big foot qui n'aurait plus une apparence humaine. Je suppose que cela doit être le cas quand on ne peut plus se raser pendant une vingtaine d'années. J'aurais plutôt tendance à faire preuve de compréhension.
Par ailleurs, on sait qu'il va commettre de menu larcins pour prendre aux autres ce dont il a besoin pour vivre. Après tout, ce ne sont que des pavillons de chasse ou des maisons secondaires au bord d'un lac qui restent une bonne partie de l'année inhabitée. Je rétorquerai que ce n'est pas une raison d'autant que c'est un choix de cet individu de se mettre en marge.
Le traitement graphique est assez particulier en insistant sur une espèce de bichromie (en bleu et en orage) tout en reproduisant des formes géométriques qui m'ont paru souvent assez abstraites. Ce n'est pas ce que je préfère dans la bande dessinée car plutôt attaché à un style réaliste.
En conclusion, je dirai que cette œuvre n'est pas faite pour moi pour toutes les raisons invoquées. Ceux à la recherche de quelque chose de différent pourront sans doute y trouver leur compte et c'est tant mieux.
N'ayant pas jouer aux jeux vidéo, je ne connaissais pas le personnage de clementine. Ses motivations sont difficilement compréhensibles. Je peine donc à éprouver de l'empathie pour elle et à discerner les enjeux de cette histoire... Qui se traine! On s'ennuie gentiment. Je n'ai à ce jour pas eu le courage de finir ce 1er tome et je réviserai peut être mon jugement quand je l'aurai fini. Mais j'en doute
C'est long, c'est verbeux, et bien que solidement documenté plutôt ennuyant. J'ai abandonné ma lecture au deux tiers et finit en accéléré :(
Le prétexte est curieux mais l'ensemble envoute. Fascinant objet graphique, on se perd avec nostalgie dans les méandres de cette histoire-fleuve. Jeu de mot compris :)
Un livre indigent, un "scénario" qui doit tenir sur. 1 ligne : consternant, à éviter. Que Jul continue ses.... trucs, mais qu'il ne.vienne pas polluer/endommager Lucky Luke (ou Spirou)
Une catastrophe. Je pense qu'il faut plutôt lire : NulAch.... Jul a littéralement flingué Lucky Luke
Scénarisé par le regretté Tome et dessiné/colorisé par un jeune Meyer, 'Berceuse assassine' est une plongée en apnée au sein d'un couple qui bat de l'aile. Chaque album présente le point de vue d'un personnage, son ressenti et sa version des faits vis à vis d'un récit globalement sombre mais excellemment bien écrit et mis en page.
Meyer faisait ces débuts bien avant 'Undertaker' et déjà à l'époque c'était du très bon. Le New-York introduit dans cette histoire m'a rappelé l'excellent 'Taxi Driver' de Martin Scorsese de par son côté poisseux et sordide. L'encrage bien épais participe à l'ambiance délétère et à la tension bien palpable au fil des planches, de même que la noirceur du propos est renforcée par le fond noir de chaque page.
Un sublime polar absolument maîtrisé de bout en bout, finissant étonnamment sur une note inattendue.
La poésie de Greg se développe dans le monde imaginaire d'Hallucinaville où Olivier Rameau et monsieur Pertinent vivent leur première aventure pleine de fantaisie dans un monde où les sucres d'orge poussent dans les champs. C'est frais, c'est imaginatif, c'est décalé, charmant et permet un moment de détente plein de rêverie et d'optimisme.
Cette bd vient aussi de sortir chez l"éditeur Philéas sous le titre "l'alibi" !!!
c'est dingue , c'est la 1re fois que je voit ça !!!
Ce premier tome est très réussi. Le dessin est magnifique, les couleurs sont très bien utilisées, cela nous plonge directement dans une atmosphère polar année 50. Le trait des personnages est très bien travaillé, la gueule de chaque animal est soigneusement détaillé. Leurs expressions sont vraiment humaines.
Le cadrage et le découpage des images, est faite de manière à donner une sensation de la vitesse du récit.
L’histoire est bien menée. Chaque page est un régal.
Cette BD est un recueil de plusieurs nouvelles qui s'apparentent à des minis thrillers plutôt bien ficelés. Les scénarios sont terriblement efficaces et prenants. C'est un vrai tour de force d'arriver à créer une vraie intrigue avec du suspens en seulement quelques pages et franchement, j'ai trouvé les nouvelles globalement bonnes. Il aurait été facile de tomber dans quelque chose d'inégal mais ce n'est clairement pas le cas ici.
Pour illustrer les scénarios de Jean Van Hamme, plusieurs illustrateurs s'enchaînent. Et là aussi, je trouve que cela colle. Les esthétiques bien que toutes différentes ont su compléter et servir l'esprit de la nouvelle. Il y a du mouvement, des couleurs et j'ai vraiment trouvé intéressant de voir tout ces esprits graphiques se côtoyer. Cela crée une BD originale et prenante qui surprend le lecteur à toutes les pages.
Un tome agréable à lire, bien dans l'esprit de la série, même si le scénario est dépourvu de réel enjeu dramatique. THORGAL doit de nouveau surmonter une série d'épreuves pour sauver les siens, une nouvelle fois (!!!) en grand péril (mais ça ne s'arrêtera donc jamais ??? Comment peut-on être à ce point aussi maudit ? Incroyable !). Rien de nouveau sous le soleil mais la lecture passe bien, malgré une narration assez déconcertante (bizarre la façon dont sont gérés certains flashbacks). Le dessin est très bon et lui aussi bien dans l'esprit de la série.
Excellent western, une fois de plus. Comme d'habitude, le dessin est royal et le scénario est particulièrement tendu, notre héros se retrouvant une fois de plus dans un sacré pétrin, confronté cette fois-ci à une intégriste religieuse qui a su fanatiser la populace d'un trou perdu au fin fond du Texas où se trouvait notre UNDERTAKER pour préparer deux enterrements ... et retrouver l'amour de sa vie. Tension, violence, bêtise, misère ... un cocktail des plus explosifs qui ne demande qu'à péter à la gueule de Jonas Crow.
Petite BD bien sympathoche, à la fois drôle et didactique, puisque l'on y apprend tout de même plusieurs informations intéressantes sur le musée du Louvre et quelques unes de ses œuvres les plus emblématiques. Les personnages sont bien pensés et la lecture est vraiment marrante, d'autant que le dessin humoristique de Nob convient très bien pour ce genre de BD.
Les nouveaux russes sont ceux qui sont sortis du communisme pour s'enrichir très rapidement sur le dos des autres. C'est tout le thème de cette BD au ton volontairement humoristique.
On suit les aventures cette fois ci de manière séparée du jeune Slava qui souhaite devenir peintre mais qui défend une mine en proie à des carnassiers de la pire espèce. Il tombe désespérément amoureux ce que montre d'ailleurs la magnifique couverture de ce second tome.
Et puis, il y a son ami Lavrine qu'on croyait mort mais qui va renaître de ses cendres pour évoluer à Moscou sur la pente du succès poussé par une ambition extrême de gagner plus d'argent.
A noter qu'il va se servir d'une monnaie le voucher distribué par le gouvernement pour racheter l'outil de production. Or, les russes s'en méfie comme de la monnaie de singe en les rejetant ce qui est un très mauvais calcul. Lavrine a compris que c'est bien le moment d'acquérir à peu de frais des empires entiers surtout en temps de crise. On commence par acheter une petite usine à vil prix qu'on peut désosser pour en vendre le maximum d'actifs.
Bref, le capitalisme dans ce qu'il y a de plus sauvage dans un pays miné par tant d'année de communisme. Et que dire également de ces riches qui échappent totalement à l'impôt ? Bref, c'est décourageant.
Survient à un moment donné la rencontre entre nos deux protagonistes qui n'ont plus évoluer sur le même bateau ce qui donne lieu à une confrontation donnant un caractère un peu plus dramatique à cette œuvre.
Assurément la plus belle bd de cette année. La puissance du texte, les peintures, le style, on est proche du 10/10. Lovecraft continuera pendant longtemps de fasciner les gens.
Hmmmm... Un album qui fait référence à plusieurs autres albums de la série, y compris le plus récent Donjon Zénith 9, qui lui-même faisait référence au Donjon Monsters 16. Mais il y a une multitude d'autres clins d’œil à d'anciens albums, alors saurez-vous suivre le fil?
C'est le genre d'album pour fans de la série que, normalement, j'aimerais beaucoup. Mais le scénario ne m'a pas accroché plus que ça. L'humour que l'on retrouve dans cet album est aussi moins mon style, dans l'ensemble. Je suis toujours content de retrouver Papsukal, mais il manquait un petit quelque chose ici. J'aime bien le dessin de Gatignol, par contre.
Notez que Donjon continue de "cacher" des messages, comme dans les formules magiques, par exemple. Page 4, le "Neerg Yad" est simplement "Green Day" à l'envers, et page 5 le "Egaun Cigam" encore juste "Nuage Magic" à l'envers. Il y en a sûrement d'autres.
Franchement, c’est un diptyque assez irréprochable : magnifique visuellement, très fort au scénario (très noir), toute fin magistrale dans le second volet … what else ?
Ferrandez en ses début....tout comme Rodolphe.
Il est étonnant cet album. Il y a des lenteurs voir des absences et puis, juste après, il y a des fulgurances plutôt drôles. Il y a des nues (totalement) gratuit de l'héroïne et des planches nocturnes superbes. Il y a des personnages plats au possible et des situations médiévales ubuesques mais drolatiques avec, même, des pertinences diverses.
C'est tout plein de maladresses et de pertinences....Et il y a les dessins de Ferrandez dans le début de sa carrière et qui est déjà superbe.
Une curiosité